John le Carré : retour à la guerre froide
Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école.
C’est la clef, il n’y en a pas d’autres. N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique.
Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. David Cornwell n’avait-il pas fait de John le Carré son nom de plume en l’inscrivant en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (1963) qui le fit connaît partout dans le monde ? A ses yeux, « l’ours russe » n’a jamais désarmé, son orgueil est intact et son appétit d’empire inentamé. Lui a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. Dans Le Tunnel aux pigeons (2016) considéré comme ses mémoires, il n’esquivait plus la question de son activité réelle au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), entre 1956 et 1964 lorsqu’il travaillait comme jeune diplomate en poste à Hambourg. Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggérait-t-il avec un sens consommé de la litote :
Voire ! Toujours est-il que son nouveau roman L’héritage des espions (A Legacy of Spies, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 304 pages, 22 euros, Seuil) témoigne de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Le narrateur, un retraité des services, y fait le récit de son rôle dans « Windfall », une opération de désinformation britannique montée contre la Stasi, le service de renseignement est-allemand, fin des années 1950 /début des années 1960. Une mission tordue signée George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », qui coûta la vie à un espion de Sa Majesté et à sa compagne. Un demi-siècle après, à l’heure où l’exigence de transparence fait des ravages et où la recherche de responsabilités historiques fait rage, au moment où dans la lutte pour la paix il en est déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes », les enfants du couple d’espions sacrifiés à la cause réclament des comptes et remettent en cause la légitimité de cette lutte à mort entre le monde libre et le bloc soviétique. Comme le dit le personnage de Tabitha
« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. «
C’est son roman le plus nostalgique, et la récurrence des flashbacks et les visites aux anciens n’y sont pour rien. Ses héros ne sont pas fatigués, juste mélancoliques. Ils dressent le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. L’affaire telle que John le Carré la déroule a des relents testamentaires. Ce rappel du passé des uns et des autres est une manière de revisiter une bonne partie de l’oeuvre. A croire que l’auteur a jugé l’heure venue de faire ses adieux à sa comédie humaine de l’espionnage. Mais que reste-t-il de ces gens une fois que l’Histoire est passée et que le musée de la Stasi à Berlin, où John le Carré a fait faire des recherches pour se documenter, a livré ses secrets ? En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèle quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger. Il y trouvera la conviction européenne chevillée au corps de l’auteur à travers les convictions du narrateur en épilogue au roman. Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance :
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison.
(« Photo extraite du film L’Espion qui venait du froid » D.R. ; « John le Carré dans les Cornouailles » photo Annie Leibowitz)
1 526 Réponses pour John le Carré : retour à la guerre froide
et ça aussi, cette histoire de culpabilité, Carl Schmitt l’a bien comprise !
non seulement il la comprise mais il va même reprendre la stratégie de Saint Paul contre Rome en passant par un « état d’exception », une exception qui permette de constituer une unité visant à se défaire de toute idée de culpabilité, après les gens étaient étonnés : comment ont-ils pu commettre autant de barbarie sans culpabiliser le quart d’une seconde ? la recette est chez Paul !
Nietzsche détestait par dessus tout le mot « héros », la volonté de puissance, le surhomme, tout ça c’est pas des héros pour Nietzsche, pour lui le seul héros de l’histoire c’était le Christ, c’est pour ça qu’il n’aimait pas ce mot, relis Nietzsche ! Aurora ! Zarathoustra ! lui aussi s’est vu crucifié, le Christ l’a été par Dieu, Nietzsche était le crucifié de Dionysos, et voilà comment les concepts tournent en rond !
à chacun son messie ! à la condition que le Messie ne soit pas un héros ! parce que dnas les révolutions il ne doit pas y avoir de héros.
c’est le sens de la vérité chez Hegel, le sens de l’histoire, un sens qui aboutit à une fin, une fin représentée par un état, un état incarnant le sens et la vérité de l’histoire censée ne révéler sa vérité qu’à la fin.
Le marxisme n’aurait jamais pu exister sans Hegel et sa dialectique de l’histoire.
Faire vaincre les faibles, quelles différence entre les révolutions françaises et bolchéviques, et la révolution paulinienne, laquelle a réellement gagné ? quel sens cela doit-il avoir ?
les chrétiens ont été piégé par leur intelligence, un type un tant soit peu intelligent du monde ne peut pas faire un bon chrétien ! c’est pas possible, par contre il peut faire un bon marxisme.
c’est le combat de l’intelligence, le monde n’est pas encore assez intelligent, mais quand il le deviendra suffisamment alors le christianisme disparaitra et le marxisme l’emportera… c’est comme ça ! c’est la dialectique de l’histoire.
Chaloux je n’ai pas lu les aphorismes, pourquoi bonne foaree?
Et a la fin c’est le roi Rafa qui gagne.
De l’incomplétude débordante
https://vimeo.com/184168252
Hamlet a lu les philosophes qu’il cite. Quel changement cela fait!
(Béré,2) à cause de votre trait d’esprit. 1) Ils défilent sur la pub).
Un docu nazi a la télé
Un personnage peu connu:
« Après avoir reçu une éducation très éclectique au cours de laquelle il étudie la philosophie, notamment à la Sorbonne, il obtient un doctorat d’économie à l’université de Kiel, avec une thèse sur le mercantilisme. Il commence une carrière à la Dresdner Bank, en 1903 et deviendra son directeur adjoint en 1909. En 1908, il est initié en franc-maçonnerie dans la loge de Berlin Urania zur Unsterblichkeit[2]. Pendant la Première Guerre mondiale, il est parmi les organisateurs de l’économie de guerre. »
@WGG @paul Edel
On peut peut-être comprendre pourquoi le paysage intellectuel de John le Carré a pu trouver dans Effi Briest matière à se structurer
En effet il est clair qu’il ne faut pas considérer que le sujet de ce roman ,comme je l’ai parfois lu, soit l’histoire d’une Bovary allemande . Cette histoire existe certes et le roman commence par là, mais elle est seulement un élément utile à la mise en place du vrai sujet, qui est la destruction d’un bonheur familial tranquille par l’effet tragique de la soumission d’un homme à un code de l’honneur imbecile, qui l’améne à precipiter de manière deliberée dans le malheur trois personnes ,dont lui-même .
Cet homme n’est pas capable de résister à l’obligation à laquelle il se sent tenu, de se separer de sa femme et d’affronter en duel son ex-amant , après avoir par hasard découvert une brève unique et ancienne aventure de son épouse ,et surtout parce qu’il en a parlé a un tiers, ce qui constitue pour lui un point de non retour sur sa décision .
Peut-être la découverte avec Effi Briest du carcan, qu’une morale pseudo chevaleresque continue, bien qu’obsolète, à imposer aux individus dans l’ aristocratie sclérosée du roman, a-t-elle trouvé des échos chez le Carré , dans sa perception de la chape de plomb qui pesait sur les vies ordinaires au sein du monde communiste
Hamlet, certains disent que le Christ fut le premier marxiste , un raccourci , que pourriez vous développer pour accréditer ou réfuter cette idée ?
Chaloux si mon humour tient du labour, votre ricanement hurk hurk est une torture.
Béré, j’aime faire souffrir.
Gentiment.
Hurkhurkhurk!
DHH dit: 10 juin 2018 à 22 h 30 min
En effet, je suis d’accord avec ce que vous dites à propos d’Effi Briest, dont on a déjà souvent parlé ici, notamment avec Màc. Néanmoins, l’histoire d’adultère range ce roman dans la même catégorie que Mme Bovary. C’est d’ailleurs un lieu commun de la littérature comparée.
Mais il n’y a pas ça dans les nouvelles de Storm.
Je vous propose un nouveau pseudo.
Barée-naïce
Hurkhurkhurk!
Dans le prolongement des raccourcis et pour alimenter le loto du patrimoine de la prochaine rentrée, certains soutiennent que Marx était un riche bourgeois juif
Entre faire un bon marxisme et un bon marxiste il faudrait oublier l’homme , le modifier, le génie génétique aidera la philosophie.
Carl Schmitt dites vous, que faut il lire de lui pour commencer ?
22h37 il est utile que vous en informiez le public, en ce qui me concerne je ne comprends toujours pas votre philosophie ni ne sais trop si l’une est en application au delà du cercle de vos intimes .
Jean Langoncet, je suis désolée de vous décevoir , je ne peux pas toujours écrire je n’ai pas lu cet auteur ci cet auteur là. St Paul, Nietzsche, Marx, je ne possède pas grand chose d’autre que de puérils questionnements ou de vulgaires notions aussi vais je me contenter de lire ceux qui comme Hamlet sont capables de disserter sérieusement sans plus intervenir. Excusez moi.
@Excusez moi.
Vos désirs sont ordonnés
DHH, je souscris complètement à votre analyse quand on connait la manière,chez Le Carré, de mettre en sourdine les sentiments, à la manière Fontane, notamment après LA trahison(trahison entre mari et femme, trahison entre compagnons d’armes) .Smiley a quelque chose de Briest dans une sorte de résignation devant la marche de la société en même temps qu’un stoïcisme aigu,un sens de l’honneur, et une compréhension supérieure gagnée sur la noirceur du monde.
…
…toujours, pour arriver, au plus simple,…
…
…pour vivre, sans bibliothèque,…
…
…çà dépend, des connaissances déjà, acquiesces, à côtoyez, notre monde,…
…le parcourt scolastique,…et, ses labyrinthes, dominées,…
…
…et, riens, vous savez tout,…avec, quelques habitudes dans, vos priorités, de maquettiste, en bonne santé,…en sa cuisine,…
…
…bon, pour être précis et, pour dominer, les mondes de productions industriels,…une bibliothèque, reste indispensable,…
…
…vous devenez, ce à quoi, vous avez compilez, à vous créer,…avec soins,…
…vive ma bibliothèque,…suffisante, telle quelle,…
…etc,…sans plus,…
Une conférence intéressante, nuancée, objective sur le sujet qui nous as intéressés hier dimanche :
« Smiley a quelque chose de Briest dans une sorte de résignation devant la marche de la société en même temps qu’un stoïcisme aigu,un sens de l’honneur, et une compréhension supérieure gagnée sur la noirceur du monde. »
Certes, mais le problème est toujours celui de la « résignation » humaine, c’est-à-dire l’absence d’épanouissement caractérisé de l’être humain qui est à l’oeuvre dans la société marchande capitaliste de consommation à outrance. Le problème est : comment l’homme et la femme pourraient-ils se libérer, sans évidemment aller vers les débordements paroxystiques des Baader-Meinhof par exemple, dans l’Allemagne pourrie des années 70…
« une compréhension supérieure gagnée sur la noirceur du monde »
Expérience éminemment religieuse, voire mystique – que n’avait pas prévu le groupe Baader-Meinhof. Est-ce une alternative crédible ? Je l’espère, moyennant certains ajustements.
Le christianisme, dans sa nature intrinsèque, a toujours été positionné de ce côté, malgré quelques dérives facilement repérables et condamnables. Aujourd’hui, plus que jamais, il est critique vis-à-vis du libéralisme, qu’il condamne radicalement, avec plus d’avenir pour le coup que les Baader-Meinhof qui ont cependant, il faut l’admettre (même si ça fait mal), ouvert la voie.
Lundi matin
« »Danke-Merci ». Le quotidien d’extrême-gauche allemand « Junge Welt », l’ancien organe officiel des jeunesses communistes de la RDA a rendu hommage samedi à décision du régime est-allemand de construire le mur le 13 août 1961. »
Mais ensuite sont arrivés les casseurs !
Y’en a Un qui a bien saboté le truc.
http://s1.lprs1.fr/images/2009/10/16/685709_jean-paul-ii-autre_1000x625.jpg
Le pou pubien (Phthirus pubis) en vacances dans les bois cause Thoreau seulement parce que sa réputation de libertaire la valorise, mais de toute évidence elle n’y pige rien aux contenus, car l’auteur de Civil Disobedience [1] affirma de façon claire que le meilleur gouvernement est celui qui gouverne moins ou pas du tout [2] ; ainsi, compte tenu qu’elle a fait ici l’éloge de la révolution bolchevique — la première révolution fasciste [3] du XXe siècle — sans se soucier des millions de morts provoqués déjà seulement par Lénine, je peux poser la question de savoir comment cette cabotine aigrie, ennuyeuse et moleste, aux risibles prétentions littéraires peut réellement comprendre un auteur qui prône la résistance passive et la liberté individuelle absolue en matière sociale et politique ; si par-dessus le marché on met l’œuvre de Thoreau dans la perspective qui se forme en le lisant avec dans l’oreille l’œuvre de son ami Emerson, la possibilité qu’elle puisse vraiment comprendre Walden se réduit à un rien plus un rien et demi.
Cela dit, étant donnée l’incapacité du pou pubien en vacances dans les bois de respecter les autres et de tolérer les différences [4], qu’elle dise ce que bon lui semble, en tout cas, du haut de sa rage furieuse, elle ne peut que déblatérer des insanités ; entre temps, dans l’attente qu’elle s’arrache le visage pour exhiber, finalement, le masque qu’elle cache, nous — compatissant — passerons outre ses jugements à l’emporte-pièce.
[1] Individualisation progressive du titres : le texte est la transcription d’une conférence prononcée en 1848 au Concord Lyceum sous le titre The Rights and Duties of the Individual in Relation to Government ; publié en 1849 in Aesthetic Papers par Elizabeth Peabody — belle-sœur de Hawthorne — sous le titre Resistance to Civil Government ; le titre Civil Disobedience fut attribué après la mort de Thoreau.
[2] Il prône donc une attitude éthique et politique qui n’implique pas seulement la limitation des pouvoirs de l’État en faveur de la liberté d’action de l’individu, mais aussi la tolérance, le respect, l’ouverture : un libéral, donc.
[3] Attendu que le fascisme est une doctrine et praxis politique fondée sur l’affirmation violente et non discriminée de motifs nationalistes et impérialistes, sur leur présumée capacité à dépasser et harmoniser les conflits économiques, politiques et sociaux, et sur l’imposition du principe hiérarchique à tous les niveaux de la vie nationale — vie politique, économique et relations humaines et sociales — par le recours indiscriminé à la force, à la vexation, à l’abus de pouvoir.
[4] « La totalité du caractère et du destin d’un individu se ressent des moindres défauts dans la culture de son intelligence, par exemple dans la perception des différences. » Ralph Waldo Emerson, La Nature.
(Jacques
Quoi : rustre, lourdaud, mufle — avec suffixe diminutif ella ;
qui : LVDLB.
Et testa di cazzo, ca rime avec renato, un italo nazillon.
A demain renata, et n’oubliez pas de vous brosser le dentier.
Pauvre fille !
Excerpt from Silence :
http://blogfigures.blogspot.com/2011/06/john-cage-excerpt-from-silence.html
renata faudrait voir a ne pas vous servir de HD Thoreau pour affirmer votre gout de la gaule. Ni de vous servir de mes posts comme pretexte pour votre toilette intime, que vous faites ici chaque matin que dieu fait, lol. Pov’ pecheur.
bof…
Lipstick :
Paul McCartney and William de Kooning :
Vous préparez votre prochain séjour à Sainte-Anne, JC ?
l’Allemagne pourrie des années 70..
Delaporte, les Baader-Meinhoff sont les acteurs de Fassbinder, ceux de Wenders reconnaissent les qualités d’Alfred Herrhausen, patron de la Deutsche Bank explosé dans sa mercedes blindée, formé dans les écoles nazies pour « Lebensborn ». Les Français ont cru traduire le titre du film « Faustrecht der Freiheit » par « Le droit du plus fort », c’est insuffisant.
l’Allemagne pourrie des années 70..
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Peut-être, mais de beaux moments avec Birgit D. le long du Rhin, à Worms et une demi-finale d’anthologie contre l’Italie en 70 à Mexico…!
L’impardonnable, après 45, c’est la non-dénazification (voir Lanzmann et son Lièvre de Patagonie), et l’agression de Schumacher sur Battiston.
Nos amis américains des années 50 avaient moins le souci de dézanifier l’Allemagne que les producteurs de France culture d’aujourd’hui lobotomisés par la prose hollywoodienne. Un archiviste de Goebbels pour la direction du festival de Berlin en 1950, qui deviendra la Berlinale, eut toutes leurs faveurs.
Dénazification de l’Allemagne d’après guerre ? Sans importance…
Par contre, imposer une dégermanisation totale et définitive, tant qu’on y était en 45, ça c’était bon ! Obligation de parler anglais, même à la fête de la bière munichoise, obligation de développer non pas l’économie, mais le déficit, obligation de ne pas tenir ses promesses électorales, obligation de porter le kilt écossais dans le Bade-Wurtemberg les jours impairs…
On ne dénazifie pas si facilement qu’on le croit en Asie aux mœurs légères : l’âme d’une peuplade de sauvages Teutons a le droit de s’amuser un peu à combattre les autres navets européens !
« les Baader-Meinhoff sont les acteurs de Fassbinder »
Et aussi les amis de Sartre et Cohn-Bandit, Phil?
« Nos amis américains des années 50 avaient moins le souci de dézanifier l’Allemagne »
C’est ce que montre effectivement ce block-buster américain, « l’étoffe des heros » par exemple.
Dear Lavie, Cohn-Bendit, fils d’un avocat aisé de Francfort, n’a sûrement pas apprécié la pièce de théâtre de Fassbinder des années 70 sur les juifs jamais désenrichis de la ville malgré la guerre. Les personnages de Fassbinder ne s’intéressent pas au confort de vivre.
Croyez vous sincèrement, camarades littéraires, que nos cousins germains ne continuent pas à travailler honnêtement pour un Royaume de Mille ans ?….
« La Clepsydre » un film, Phil, qui revisite les fantômes de l’Allemagne nazie, adapté du roman de Bruno Schulz, « Le sanatorium au croque-mort »
https://www.dailymotion.com/video/x2jz6db
Non Phil je posais la question a propos des amities entre Cohn -Bendit, dany, et Baader-Meinhof.
Bonjour Bloom et Edel,
Je suis surpris à propos de qu’en cherchant des influences, COnrad ou Green soient toujours convoqués…, mais jamais mention n’est faite à Somerset Maugham, et pourtant, il m’avait semblé trouvé des parentés… Mais je n’ai jamais approfondi, ne connaissant pas suffisememnt leurs oeuvres respectives, et surtout ne les lisant pas dans leurs langues maternelles. Donc, cette mienne impression est-elle totement hors plaque, et si oui, pourquoi ?
Sinon, pas d’obligations de répondre, c’était juste histoire de voir comment un amateur se plante sur des associations d’auteurs qui lui viennent parfois à la conscience, puis s’effacent aussi rapidement qu’elles sont arrivées… Mais bon, comme cet auteur est toujours sur la rdl, et que comme d’autres, je n’ai vraiment pas été emballé par son petit dernier…
BJ à toussent et à chacun. Adieu AO, et Chr., où êtes-vous passée ? J’espère, dans de bonnes vacances oublieuses.
Avec vos « sûrement » Phil, faites pas mieux que ceux qui nous em…betent a longueur de critique litteraire sickanalytique ou ceux qui racontent a d’autres ce qui leur arrive bien mieux, au cine, que ce qui leur arrive reellement dans la vraie life et dont ils ne se doutaient meme pas. Insupportable. Mais vous etes bon pour faire des bio goncourt.
bouh… je suis pas bin réveillé, et le WE fut orageux. J’espère que mon message sur John le Carré est compréhensib’ néanmoins.
Le film, vu à l’époque, avait dû me sembler beau mais je n’y avais certainement rien compris. Je comprends maintenant pourquoi, à la lecture de Bruno Schulz !
« Lors de sa présentation en toute fin de Festival de Cannes en 1973, La Clepsydre fut mal accueilli par un parterre de journalistes indifférents qui le jugèrent interminable et laborieux. Si néanmoins il obtint le Prix Spécial du Jury, il convient de s’imaginer la réaction du public devant cet objet aberrant, hypnotique, hybride, irrationnel, véritable expérience labyrinthique qui pousse dans ses ultimes retranchements les jeux narratifs et temporels qu’avait déjà sublimés Wojciech Has dans son adaptation géniale, cinq ans plus tôt, du Manuscrit trouvé à Saragosse.
Le dixième long métrage du cinéaste polonais ressemble à un gigantesque cabinet de curiosités où seraient entassés des objets, des époques, des hommes et des phrases sans aucun lien logique, sinon celui de la pourriture morale et physique qui guette chaque élément de la nature. Si bien que ce film, le plus célèbre de son auteur avec Le Manuscrit trouvé à Saragosse, se présente comme une expérience fascinante et dense pour certains, exténuante voire impossible pour d’autres. »
Un cinéaste qui mériterait une rétrospective à la cinémathèque française, Phil !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Wojciech_Has
Le sanatorium au croques morts, de Bruno Schulz, un livre pour toi, WGG. Y sont convoqués tous les fantômes, depuis l’Ancien Testament jusqu’au nazisme…
Somerset Maugham, JJJ, est auteur de romans & nouvelles à dominante « psychologiques », où la détermination historique/politique n’entre que très peu en ligne de compte. Ce qui ne l’empêche pas d’être un excellent écrivain, comme Iris Murdoch, d’ailleurs, injustement méconnue en France.
psy, sans « s »
« Le week-end » de Bernhard Schlink est un des meilleurs récits de fiction sur les déchirures de la génération de la bande à Baader(Andréas est né en 44 père historien mort sur le front russe) avec Ulrike Meinhof(née en 34) -c’est elle qui a dit : »on ne peut pas discuter avec la génération qui a fait Auschwitz. » Sans oublier Gudrun Ensslin(née en 4O).
Cette » Fraction Armée Rouge » donc est passée à l’acte terroriste. Elle a, entre autres, assassiné en avril 1977 un procureur fédéral Siegfried Bucacck, à Karlsruhe, siège du tribunal constitutionnel, puis elle a enlevé Hanns Martin Schleyer,le patron des patrons allemands.. Ce livre donc est celui de Bernhard Schlink, plus connu pour son best-seller « Le liseur » . Le thème de ce récit ? Gracié après 2O ans de prison, Jorg, -ancien terroriste », est accueilli le temps d’un week- end par sa sœur Christiane dans une jolie demeure près de Berlin. Parmi les proches invités, il y a ceux qui pardonnent, mais aussi il y a ceux qui disent à l’ancien terroriste Jörg :: « vous vous êtes excités contre le génération de vos parents, la génération des assassins, mais vous êtes devenus exactement pareils. a te voir et à t’écouter, Jörg, rien de ce que tu as fait ne t’inspire de regrets. »
Il y a ceux qui, ancien compagnons de lutte, veulent la continuer par d’autres moyens. Il y a celle qui avoue : « Tu estimes que Jörg n’est rien s’il n’est pas ce qu’il voulait devenir ? Tu estimes que tous ceux s dont les espoirs (révolutionnaires) ne se sont pas réalisés ne sont rien ? Alors, il n’en reste pas beaucoup) qui soient quelque chose. Je ne connais personne dont la vie soit devenue telle qu’il la rêvait. »
Le plus âgé de la bande reprend : « Je suis le plus vieux de vous tous et, moi non plus, je ne connais, personne qui ait réalisés ses rêves dans sa vie. Ce n’est pas pour autant que la vie ne vaudrait rien. Tout peut être valable et n’être pourtant pas tel qu’on la rêvé. Ce n’est pas une raison pour être déçus, ni pour forcer les choses. »
En France, la génération d’ Olivier Rolin à Regis Debray s’est posée la question de l’action violente sans y céder.
Rappelons enfin que sa position professionnelle unique de grand juriste ( il est professeur de droit public et de philosophie du droit à l’Université Humboldt de Berlin. De 1987 à 2006, il est également devenu juge au tribunal constitutionnel du Land de Rhénanie-du-Nord-Westphalie ) le romancier Bernhard Schlink a eu accès à pas mal d’archives.
Le sanatorium au croque-mort
« Qu’est-ce que le printemps sinon une résurrection d’histoires ? Au milieu de cet élément immatériel, lui seul, le printemps est vivant, réel, frais et ignorant de tout. Son jeune sang vert, son ignorance végétale attirent les spectres, fantômes, larves et farfadets. Et lui, désemparé et naïf, il les laisse entrer dans son rêve, il dort avec eux, puis se réveille à l’aube, ne se souvenant de rien. Voilà pourquoi il est si lourd, grevé de toute cette somme de choses oubliées, et si triste, parce qu’il doit tout seul accomplir sa vie par tant de vies inaccomplies, être beau pour tant de vie rejetées et abandonnées… (…)
Bien des histoires ne sont jamais nées. Entre les racines, que de chœurs plaintifs, de contes qui se racontent l’un à l’autre, de monologues intarissables, d’improvisations inattendues ! Aurons-nous la patience de les écouter ? Avant la plus ancienne des histoires entendues, il y en avait d’autres que vous n’avez pas entendues, il y eut des prédécesseurs anonymes, des romans sans titres, épopées énormes, pâles et monotones, troncs informes, géants sans visage qui obscurcissaient l’horizon, paroles sombres, drames vespéraux des nuages, et encore plus loin, des livres-légendes, jamais écrits, livres-prétendant-à-l’éternité, livres feux-follets, perdus in pardibus infidelium… »
Jeté à la fosse commune, Bruno Schulz est un cadavre sans sépulture, seul demeure le tombeau de ses mots…
Assassiné par un SS dans le ghetto de Drohobycz, il y avait entrepris le manuscrit d’un roman, « Le Messie » (lui), qui a disparu…
@ 12.11, merci pour votre réponse hélas un peu à côté de mes espérances, j’aurais sans doute dû mieux articuler ma demande, je pensais surtout à l’influence du roman de SM, M. Ashenden, agent secret, et d’une expérience identique de SM et JLC dans les services secrets. Mais je crois que vous ne connaissez pas ce roman, rien de grave. Mes excuses.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Mr_Ashenden,_agent_secret
« Cette « Fraction Armée Rouge » donc est passée à l’acte terroriste. »
Dans le même temps, dans l’ex Italie fasciste, les « Brigades rouges » passèrent également à l’acte et assassineront Aldo Moro. En France…
C’est interessant Paul Edel, mais la réalité parait nettement moins feutree. Et puis Dostoievski etait déjà passé par là…
Que sont’ils devenus ?
« De Baader-Meinhof, il ne resta rien. Sinon cette sensation d’un total échec et l’idée qu’il fallait une autre stratégie que le choc frontal avec l’Etat. Ce fut le début d’une longue marche des «gauchistes» vers les institutions, puis la naissance des «grünen». »
Lien déjà donné sur ce fil
http://www.liberation.fr/planete/2011/08/06/mortelles-derives_753482
Avec Somerset Maugham, JJJ, on retrouve la vieille antienne comme quoi l’homosexuel est un traitre, un espion, en puissance !
(suite…) Mr Ashenden n’est d’ailleurs même pas un roman, c’est plutôt un recueil de nouvelles qui ont toutes le même personnage Ashenden, plus ou moins le portrait de l’auteur en artiste du monde flottant de l’espionnage under 1st WM…
« Que sont’ils devenus ? »
Zadistes du côté de Nantes, LVDLB. Et Godard applaudit des deux mains !
Les « antiennes », jazzman… ouaip, mais je ne parlais pas de ça avec Somerset Maugham… reconnaissez quand même que le cercle de Kim Philby était assez « gratiné » dans son genre. Cela dit, je ne tire personnellement aucun des préjugés à la peau dure que vous semblez vouloir dénoncer icite.
En France, la génération d’ Olivier Rolin à Regis Debray s’est posée la question de l’action violente sans y céder.
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Action directe est la génération d’après, effectivement – Jean-Marc Rouillan, Nathalie Ménigon, Joëlle Aubron, and Georges Cipriani, Régis Schleicher…
Récemment, excellente série d’émissions consacrée à ce sujet sur FC: LSD – La révolution n’est pas un dîner de gala, la radicalisation des mouvements d’extrême gauche après 68
https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/la-revolution-nest-pas-un-diner-de-gala-la-radicalisation-des-mouvements-dextreme-gauche-apres-68-14
Une victime collatérale ?
http://www.parismatch.com/People/Asia-Argento-plus-que-devastee-par-le-suicide-de-son-compagnon-Anthony-Bourdain-1535264
« L’antienne » est signée Jean-Paul Sartre, JJJ, dans sa biographie-radioscopie de Jean Genet…
Que sont les écologistes actuels sinon des terroristes à l’ancienne, dépourvus des glaouis nécessaires ?
Et les zadistes, d’après après, Bloom ?
la vieille antienne comme quoi l’homosexuel est un traitre, un espion, en puissance !
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Ganelon?
Mir Jaffar?
Judas?
Brutus?
Iago?
Ou les Cinq de Cambridge, Bloom…
je ne trouve pas les blagues touitées de pivot des plus formidables. Pourquoi les transmettre à la rdl, sinon par une sorte charité confraternelle des plus suspectes ? Si on osait les mêmes icite, on se ferait un brin remabarrer des plus fissa. Halors koic ?
Ou les Cinq de Cambridge, Bloom…
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Ne font pas une règle, tout juste un bridge, une belote ou un tarot.
Denis Donaldson, haut gradé de de l’IRA et agent du MI5/Special Branch, dont Sorj raconte la geste dans ses 2 romans sur le nord était on ne put plus « straight ».
« Flimflam », comme on dit en anglais.
de la bibine de chien vert…, toussa, à côté de l’Edgar Hoover (raconté entr’autres par Dugain)… Battit des records dans la putasserie et le cynisme en matière de chantages aux espion.nes ambidextres, hein !
Hoover… qu’est-ce qu’on peut attendre d’un type qui porte un nom d’aspirateur? Qu’il finisse dans un frigidaire ou une poubelle.
Je me souviens, comme pérec, surtout de la thèse de Geismar en 81 l’engrenage terroriste) qui soutenait que si les maos, probables candidats à la terreur français n’avaient pas basculé après 68, c’était grâce ou à cause de Lacan et des lacacaniens. Je ne savais pas trop quoi en penser, mais je l’ai souvent recyclée pour expliquer la différence avec l’Allemagne et l’Italie. Si je relisais cet essai aujourd’hui, probab’ que je la trouverais niaiseux et bin court.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Alain_Geismar
Perec, JJJ !
Kim Jong-un et Trump dans le dernier tango à Singapour, cette nuit.
S’ils font des enfants, j’en veux pas !
Le leader nord-coréen se déplacera avec ses toilettes personnelles, comme le raconte Lee Yun-keol, un ancien membre de la garde personnelle de la famille Kim, au Washington Post. Le leader nord-coréen n’utilise en effet jamais les toilettes publiques, pour une question de sécurité nationale.
Les excréments du leader contiennent des informations sur son état de santé, donc on ne peut pas les laisser traîner. (Lee Yun-keol, ancien membre de la garde personnelle de la famille Kim).
13.37 à Bl., Jamais imaginé que le « traître » denis danaldson, sans doute abattu par l’IRA en 2006, ait eu quelque chose de troub’ à voir avec le sexe, y compris dans les deux récits romanesques de sa vie tracée par chalandon (qui n’était en rien son clyde tolson, me semblet-il). Petit rappel MC form Wales :
http://www.liberation.fr/planete/2006/04/06/la-mort-sans-gloire-d-une-taupe-britannique-de-l-ira_35347
(Georges Perec, ça suffit !).
ait eu quelque chose de troub’ à voir avec le sexe
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La sexualité des membres de l’IRA est un terrain d’investigation encore vierge, sinon tabou. Monde hyper viril, entièrement consacré à la Cause. Irrespirable.
(Ce qui rend encore plus sympathique le jeune protagoniste de The Good Son/Un bon fils de Paul McVeigh, qui découvre son homosexualité dans l’Ardoyne des années 70, full of big men & tough guys…says me).
Malheur aux épouses prises à fauter quand le mari e, premait pour 10 ans de stage de remotivation doctrinale derrière les barreaux de Long Kesh ou de Crumlin Jail…
« En France, la génération d’ Olivier Rolin à Regis Debray s’est posée la question de l’action violente sans y céder. »
Quelques autres en France sont passés à l’action, Rouillan, Ménigon, etc., assez peu finalement, sur le modèle de la bande à Baader, ce général d’une armée morte.
Merci pour l’article, JJJ.
« avant la trêve et l’abandon des armes, l’exécution était réservée aux traîtres et aux informateurs ».
Ce qui enterre définitivement l’hypothèse Sartrienne d’un lien entre homosexualité et trahison.
« (Georges Perec, ça suffit !) »
Tu te gènes jamais pour me reprendre, JJJ, je ne me souviens plus à propos de qui dernièrement !
Bloom, le plus flamboyant des homo anglais était irlandais… et il est venu mourir à Paris !
Et pour leurs coiffeurs, D., ils accompagnent les leaders coréen et américain ?
Des étudiants attardés et bobos ont repris de manière juvénile le flambeau, sans avoir pu autre chose qu’être soupçonnés d’une rocambolesque affaire qui se terminera en eau de boudin :
En 2009, Julien Coupat et le groupe de Tarnac sont présentés par Michèle Alliot-Marie comme des « héritiers en puissance d’Action directe ». La ministre de l’intérieur évoque le retour du terrorisme de « l’ultra gauche »109. Julien Coupat et ses proches sont accusés d’avoir placé des crochets pour bloquer la circulation de TGV et d’avoir écrit un livre « l’insurrection qui vient ». Non seulement les faits ne sont pas prouvés, mais au point de vue de l’idéologie les spécialistes jugent que « Julien Coupat n’a rien à voir avec Jean-Marc Rouillan » Wikipédia
Un livre prétentieux, pastiche de la littérature situationniste des années 60-70, a été publié par eux, mais n’allait pas très loin dans la dénonciation. Le groupe Baader-Meinhof est vraiment derrière nous et ne reviendra plus.
Le relais a sans doute été pris par l’Eglise catholique et sa doctrine sociale. Le pape François a publié une encyclique « révolutionnaire », Laudato si’. La relève est donc toujours italienne, et nous vient désormais de Rome, ville ouverte.
« A peine nos doigts effleurèrent-ils nos pénis, que dans la tension excessive de nos nerfs et le degré de notre excitation, l’engorgement de nos conduits séminaux les fit déborder. Pendant un moment, une violente douleur me saisit vers la racine de la verge, ou plutôt à l’intérieur des reins, après quoi la sève de vie commença à couler lentement, lentement des glandes séminales ; elle monta au bulbe de l’urètre, le long de l’étroite colonne, comme du mercure dans le tube du thermomètre, ou de la lave en fusion dans le cratère d’un volcan. Elle atteignit le sommet, la fente s’ouvrit, les petites lèvres se séparèrent, et la crème visqueuse jaillit, non pas en un jet violent, mais par saccades, en grosses larmes brûlantes. A chaque goutte qui s’échappait, une sensation indescriptible, insoutenable, se produisait au bout des doigts, à l’extrémité des pieds, dans les plus profondes cellules de mon cerveau ; la moelle de l’épine dorsale, celle des os semblaient se liquéfier ; et lorsque ces différents courants, ceux du sang et ceux des fibres nerveuses, se rencontrèrent dans le phallus, instrument de muscles et d’artères, un terrible choc se produisit, une convulsion annihilant à la fois l’esprit et la matière – jouissance que chacun a ressentie plus ou moins violente, si violente que quelquefois qu’elle cesse d’être un plaisir. Serrés l’un contre l’autre, tout ce que nous pouvions faire était d’essayer d’étouffer nos soupirs pendant que les gouttes spermatiques s’échappaient. »
(« Teleny », Oscar Wilde, éditions La Musardine)
Bloom, le plus flamboyant des homo anglais était irlandais… et il est venu mourir à Paris !
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“Yet each man kills the thing he loves,
By each let this be heard,
Some do it with a bitter look,
Some with a flattering word,
The coward does it with a kiss,
The brave man with a sword!
Some kill their love when they are young,
And some when they are old;
Some strangle with the hands of Lust,
Some with the hands of Gold:
The kindest use a knife, because
The dead so soon grow cold.
Some love too little, some too long,
Some sell, and others buy;
Some do the deed with many tears,
And some without a sigh:
For each man kills the thing he loves,
Yet each man does not die.”
(…)
The Ballad of Reading Gaol /raidingue djaïl/
The Wilde Oscar aka Oscar Fingal O’Flahertie Wills Wilde
Comme quoi, le pédératisme ou le saphisme en tôle fait encore pas mal gamberger aujourd’hui. Une affaire du reste de mieux en documentée et connue au delà des romans de wilde ou genet, par la socio carcérale spécialisée. Pour un récent dossier très novateur en langue française (2016) à ce sujet et plutôt nuancé…, je me permets de signaler ce lien à une revue qui m’est souvent des plus utiles. On sait jamais, elle peut intéresser d’autres étudiants et internautes du cerlce des « élargis ».
https://journals.openedition.org/champpenal/9353
Ah, Jazzi, CQFD : rien de plus difficile que de faire de la littérature avec le sexe.
@14.50 et alors, jazzman, pourquoi user de la loi du talion, tel le gamin capricioso ? C’est quand même pas moi le gardien de l’orthodoxie littéraire au sujet de Marie-Jo Pérec, icite, voyons dhonc ! https://fr.wikipedia.org/wiki/Marie-Jos%C3%A9_P%C3%A9rec
@15.58, encore plus pire que du Pivot lyonnais. Eh bé, le come back sicilien s’annonce pas des plus, à pq.
A la question :
« Que pensez vous de JJJ, la limace de la RDL ? »
Sans une hésitation, j’ai répondu :
« Rien ! »
(… ajoutant : essayez de poser des questions intelligentes, baurdel de culte de nonnes lubriques !)
Si on commente sur ce blog on peut aussi manifester le fait que l’on ne vient pas sur un blog porno. On sait jamais de quoi il faudra témoigner.
Cela dit il y en a bien qui lisent B.Schlink comme auteur porno. S’il n’est lu que pour cela , on taira notre mepris navré pour ce liseur voyeur.
Apres si vous avez des difficultés ou de la peine a jouir, vous pouvez aller chercher de l’aide a la pharmacie.
L’humaniste a forcément de la peine à jouir…. car pour jouir, il faut oublier le reste…. et ça…. c’est difficile pour un humanistoïde !
« Dommage que Régis Boyer ne soit pas en mesure de répondre à l’exécution de sa préface à la Pléiade « Kierkegaard » par le philosophe Philippe Chevallier. Et pour cause : il est mort l’an dernier. »
Ce n’est pas parce que son auteur est mort, comme le rappelle du reste Chevallier dans son article, qu’on ne doit pas critiquer cette préface ; c’est au contraire une invitation à la lire avec perspicacité.
En outre bas rosis avait deja poste sur la rdl une videi s.ca to , qui etait restee sur un fil de commentaires et qui avait choqué des personnes – qui ne se compromettent plus ici depuis- sans que la pudeur en soit outragee. C’est dire que la littérature peut être un non pretexte pour ceux qui en font un drole d’usage, de vieux pervers sexuel.
Régis Boyer proche de la nouvelle droite ? :
« Il a dirigé Le Porte-glaive, une maison d’édition « dans la mouvance de la Nouvelle Droite », qui cesse ses activités en 1997. » (Wikipédia)
Ceci étant, quel rapport entre le chrétien Kierkegaard et la nouvelle droite antichrétienne ?
Apparemment, le robot censeur vient d’effacer le message homophobe de JC… de 15.58. Il n’a pas cru devoir le faire pour celui de 16.15, pas je comprends qu’il n’ait pas de raison de penser qu’une larve baveuse puisse être un brin chagrinée et souhaite csquemment sa disparition définitive (difficile, après 7527 messages d’animation fertile de la rdl depuis sa proto-histoire.
Cela dit, Mr. Passoul, nous n’avons toujours pas de nouvelles de notre ami Sergio depuis 40 jours, alors que la rdl avait engrangé plus de 2000 de ses commentaires ! Et cela ne vous inquiète pas outre mesure ?…
Il ferait beau voir (Simone !) que la Nouvelle Droite ait pu annexer un penseur comme Kierkegaard. D’ailleurs, la Nouvelle Droite existe-t-elle encore ? On n’en entend plus beaucoup parler. Ses sombres hérauts commencent à se faire vieux…
Il reste que Kierkegaard a inspiré des philosophes comme Heidegger. C’est un fait.
Dommage que Régis Boyer ne soit pas en mesure de répondre à l’exécution de sa préface à la Pléiade « Kierkegaard » par le philosophe Philippe Chevallier. Et pour cause : il est mort l’an dernier.
Je ne comprends absolument rien de ce touite, même apèrs l’éavoir secoué dans tous les sens : qui est mort au juste (en dehors de Kierkegaard) ?
CQFD : rien de plus difficile que de faire de la littérature avec le sexe.
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De la littérature sans les 2 dernières lettres de l’acronyme, donc.
Mais Heidegger fut nazi et antisémite. La trajectoire philosophique, politique et religieuse de Kierkegaard était évidemment tout autre !
Je me demande si John le Carré a une quelconque parenté géométrique avec Jean le Rond (d’Alembert) ?
Kierkegaard, Régis Boyer, et accessoirement Heidegger sont morts.
Mais Delaporte et Maurice Chavalier sont toujours là, zeux !
@ 17.17 il est certain que la trajectoire de kierkegaard ne pouvait être que différente de celle de heidegger, surtout dans leur rapport respectif au nazisme !… Est-il bête, par moment.
Quant à Frédéric Boyer, il viendrait de succéder à P.O.L, je ne pense pas qu’il sera un aussi bon débusqueur de talents, quand on voit de quoi il fut capable avec Augustin et William. Son épouse était pourtant bien intéressante. Il n’a pas eu de chance ces derniers temps, cet homme. Donc souhaitons lui tout le bien possible.
Heidegger fut nazi et antisémite.
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Heil Deux Guerres fut un petit nazi foudroyé par une grand histoire d’amour avec une jeune Juive, Hannah Arendt. Die Härte des Daseins, dureté de l’existence, écrivait-il…
… mais on peut toujours faire de la Joconde hot -tantôte-, avec des sigles troncaturés : LHOOQ comme LVDPDLB !
Du calme ducon tu vas repasser a la trappe
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Pas compris non plus cet outrage a Kiekergaard sur l’obsolete.
Connais l’un
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Philippe Chevallier, né le 11 janvier 1956 à Redon, est un humoriste français. Il est notamment connu pour son duo comique Chevallier et Laspalès, aux côtés de Régis Laspalès
Mais pas l’autre
Né en 1932, Régis Boyer avait, au début des années 1950, fait des études de français, de philosophie et d’anglais tout en suivant l’enseignement en langues et littératures scandinaves dispensé par Maurice Gravier à l’université de Nancy. Il s’initia alors au suédois et au vieux norrois, avant de passer l’agrégation de Lettres et d’enseigner comme lecteur de français à l’université de Łódź en Pologne, puis à l’université de Reykjavik en Islande et dans les universités de Lund et Uppsala en Suède. Après une dizaine d’années en Scandinavie il soutint en 1970 une thèse d’État (sur deux sujets : le vieil islandais, dans le sillage
de l’histoire comparée des religions de Dumézil, l’autre sujet relevant de la littérature comparée).
Il fut alors nommé Maître Assistant en études scandinaves à la Sorbonne, puis, l’année suivante, professeur de langues, littératures et civilisation scandinaves, poste qu’il occupa jusqu’à sa retraite en 2001. Pendant toute sa carrière à la Sorbonne, Régis Boyer a développé et structuré la formation en études scandinaves, organisé de multiples événements scientifiques, dirigé une trentaine de thèses et suscité au-delà de nombreuses vocations. Par ses publications sur la civilisation scandinave ancienne et moderne, il a fait connaître en France l’histoire et la littérature scandinave médiévale. Il a éveillé la curiosité et l’intérêt du grand public pour les Vikings et contribué à en donner une image historique nuancée. Infatigable passeur, il a traduit une cinquantaine d’ouvrages depuis le danois, l’islandais, le norvégien et le suédois. Il a ainsi fait mieux connaître en France les œuvres de l’Islandais Halldór Laxness, de la Danoise Karen Blixen, des Norvégiens Knut Hamsun et Tarjei Vesaas, ou encore des Suédois Pär Lagerkvist, Selma Lagerlöf, August Strindberg et Emanuel Swedenborg, pour ne citer que les plus connus. Il a notamment dirigé quatre volumes dans la Bibliothèque de la Pléiade, consacrés à l’oeuvre de H.C. Andersen (2 tomes), au théâtre d’Henrik Ibsen, et enfin aux Sagas islandaises, qui ont marqué les esprits et donné aux lettres du Nord une place particulière dans le champ littéraire français. Il venait de préparer, pour la même collection, deux volumes sur Søren Kierkegaard. Il avait obtenu en 1970 le prix Broquette-Gonin (littérature) et en 2013 le prix Roger-Caillois.
Le lien
Ce soir je vais modestement jouir de penne.
En toute inhumanité.
Halldór Laxness
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Auteur du fabuleux « Relâchement des boyaux », plongée dantesque dans la vie souterraine des sans abris rekjavikois.
Coup de chapeau à l’Espagne qui va accueillir le bateau de 629 migrants
Oui, après tout, l’Espagne, davantage habituée aux invasions me semble plus apte à s’y coller.
L’idéal serait bien entendu un retour au point de départ sur la côte afriaine, après avoir soigné et nourri les éventuels malades car si nous ne devons pas accueil aux migrants économiques illégaux, nous leur devons secours. La suite dans le prochain billet.
« En outre bas rosis avait deja poste sur la rdl une videi s.ca to , qui etait restee sur un fil de commentaires et qui avait choqué des personnes – qui ne se compromettent plus ici depuis- sans que la pudeur en soit outragee. »
Les pauvres chéri(e)s, LVDLB !
D’où elles sortes ces douairières ?
@23h53 ces personnes ne sont plus la pour vous répondre. Je ne vais pas le faire a leur place.
«… faudrait voir a ne pas vous servir de HD Thoreau pour affirmer votre gout de la gaule. Ni de vous servir de mes posts comme pretexte pour votre toilette intime »
Commencez par obtempérer vous-même à vos injonctions : j’échangeais quelques observations avec un autre intervenant lorsque vous êtes arrivée annoncée par le tonnerre de vos gros sabots.
Cela dit, déjà on a à endurer votre mélange d’insultes et d’injures arbitraires lancées à tort et à travers, et aussi à souffrir que vous parasitiez, par votre pseudo, une œuvre dont vous ne comprenez que dalle, car vous n’avez pas les instruments nécessaires ; si par-dessus le marché vous l’employez pour la jouer femme de lettres d’opérette et commissaire politique autoproclamé, ça devient vraiment risible, et en toute sincérité, y en a vraiment marre de jeter de la compassion à la poubelle.
Pour conclure, « étant donné que la volonté consciente du corps sociale n’est pas capable d’agir sur l’abstraction financière, et réagit ainsi selon les lignes de l’identité anti-globale », à qui la faute si les représentants de la gauche n’arrivent pas à exprimer une subjectivité capable de concevoir des projets efficaces dans le but de recomposer les processus sociaux ? Endossez donc vos aigreurs et vos rages et déchargez, éventuellement, le surplus sur ces politiques de profession qui causent, qui causent que c’est tout ce qu’ils savent faire.
Je me declare ici meme nemesis de renata la besogneuse, travailleuse du chapeau et de la nuit, lol.
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La prose d’un obscur coq parisien, homonyme d’un amuseur -helas pour ce dernier- donneur de leçon formé aux meilleures ecoles thérapeutiques de la pensee nihiliste de goche de l’akademie de paris, n’a pas eu, sauf exception, l’attention qu’elle merite. De par la vacuité absolue de son persiflage.
Comment oser disserter sur l’individualisme de Kierkegaard dans un art a scandale de l’obsolete, quand le donneur de lecon est lui-meme asservi a des maitres a penser ?
Alors c’est possible :
« Tout d’abord, la philosophie, réduite ici à des remarques pour classes terminales, malgré la présence de quelques passages obscurs qui miment le labeur du concept. Qu’est-ce donc pour un individu que le «spectre de la temporalité»? Que peut bien vouloir dire «transposer l’expérience vive de son existence personnelle en dialectique de la communication» ou que «le choix du sujet n’est pas une donnée constitutive du moi»? Rien de cela n’a de sens. »
Ce n’est pas aux lecteurs de Thoreau que ce malfaisant va chanter la messe.
La femme de lettres d’opérette sait ce que Nέμεσις signifie ? j’en doute.
Si ça n’était que ça, Bérénice… Il s’agit d’un commandeur du Temple d’Ayen. Si ça n’était que ça…je ne peux pas trop vous parler de mon ascendance, il y a une dimension secrète. Sachez que, comme vous vous en doutiez certainement, je suis n’importe qui tout en étant absolument pas n’importe qui, de façon certaine et parfaitement authentifiée.
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