de Pierre Assouline

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La République des livres
John le Carré : retour à la guerre froide

John le Carré : retour à la guerre froide

Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école.

C’est la clef, il n’y en a pas d’autres.  N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique.

Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. David Cornwell n’avait-il pas fait de John le Carré son nom de plume en l’inscrivant en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (1963) qui le fit connaît partout dans le monde ? A ses yeux, « l’ours russe » n’a jamais désarmé, son orgueil est intact et son appétit d’empire inentamé. Lui a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. Dans Le Tunnel aux pigeons (2016) considéré comme ses mémoires, il n’esquivait plus la question de son activité réelle au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), entre 1956 et 1964 lorsqu’il travaillait comme jeune diplomate en poste à Hambourg. Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggérait-t-il avec un sens consommé de la litote :

« Un microbe dans la hiérarchie du monde secret ».annie leibowitz

Voire ! Toujours est-il que son nouveau roman L’héritage des espions (A Legacy of Spies, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 304 pages, 22 euros, Seuil) témoigne de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Le narrateur, un retraité des services, y fait le récit de son rôle dans « Windfall », une opération de désinformation britannique montée contre la Stasi, le service de renseignement est-allemand, fin des années 1950 /début des années 1960. Une mission tordue signée George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », qui coûta la vie à un espion de Sa Majesté et à sa compagne. Un demi-siècle après, à l’heure où l’exigence de transparence fait des ravages et où la recherche de responsabilités historiques fait rage, au moment où dans la lutte pour la paix il en est déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes », les enfants du couple d’espions sacrifiés à la cause réclament des comptes et remettent en cause la légitimité de cette lutte à mort entre le monde libre et le bloc soviétique. Comme le dit le personnage de Tabitha

« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. « 

C’est son roman le plus nostalgique, et la récurrence des flashbacks et les visites aux anciens n’y sont pour rien. Ses héros ne sont pas fatigués, juste mélancoliques. Ils dressent le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. L’affaire telle que John le Carré la déroule a des relents testamentaires. Ce rappel du passé des uns et des autres est une manière de revisiter une bonne partie de l’oeuvre. A croire que l’auteur a jugé l’heure venue de faire ses adieux à sa comédie humaine de l’espionnage. Mais que reste-t-il de ces gens une fois que l’Histoire est passée et que le musée de la Stasi à Berlin, où John le Carré a fait faire des recherches pour se documenter, a livré ses secrets ? En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèle quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger. Il y trouvera la conviction européenne chevillée au corps de l’auteur à travers les convictions du narrateur en épilogue au roman. Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance :

« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».

En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison.

(« Photo extraite du film L’Espion qui venait du froid » D.R. ; « John le Carré dans les Cornouailles » photo Annie Leibowitz)

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commentaires

1 526 Réponses pour John le Carré : retour à la guerre froide

Delaporte dit: à

Au XXe siècle, l’exégèse biblique a fait beaucoup de progrès, et les traductions de la Bible qui sont sur le marché sont bien meilleurs que celles dont on disposait avant. Il reste qu’on peut toujours lire avec profit, parmi les anciennes, la Bible de Port-Royal (disponible en Bouquins) ou, l’une de mes préférées, celle de Louis Segond (best-seller sur Amazone). Sans parler, en langues étrangères, de la Bible de Luther ou celle dite de King James.

Clopine Trouillefou dit: à

Oui, il faudrait bien entendu, au contraire, garantir à Ramadan des conditions de détention exemplaires (et bien vérifier que cette détention se justifie, d’ailleurs). Il faudrait que toute l’histoire soit si exemplairement traitée par la justice française qu’elle en devienne une référence dans le genre. Et qu’ainsi, par contraste en quelque sorte, soient mis en exergue les manipulations et les excès des thèses que le même Ramadan a tant contribué, avec une roublardise extrême, a distillées, tout en les foulant au pied dans sa vie privée.

Il faudrait.

Mais notre pays a-t-il jamais eu cette grandeur ?

Je crains bien que non… Et de toute façon, l’inhumanité de nos prisons ne vaut pas simplement pour ce détenu-là. Elle est une honte nationale, c’est tout.

Clopine Trouillefou dit: à

« à ditillER », évidemment.

Bloom dit: à

il convient d’avoir plusieurs Bibles chez soi.

Et à qui il faut dire merci pour les traductions? Aux protestants. Sinon on en serait encore à la Vulgate (la Septante était bien trop sioux pour les tonsurés) . Merci à Wycliff, Luther, l’équipe de Jacques I d’Angleterre, et tous ceux qui ont aidé à faire de ce texte à l’histoire trouble, l’arme de destruction massive que l’on sait (Pizzaro & Almagro devant le grand Inca).

D. dit: à

Dans l’état où est TR, il pourrait en effet être laissé libre sous contrôle jusqu’à son jugement. Sa liberté n’est pas un risque pour la population, au contraire de centaines de fanatisés prêt à tuer et dont les simples propos et fréquentations suffiraient à les classer au service d’une organisation ennemie de la France, ce qui drvrait conduire à minima à incarcération préventive, jugement, destitution de nationalité, purge de la peine en situation d’isolement, expulsion en Arabie Saoudite.

Jean dit: à

On trouve aussi la bible dans les toilettes… en cas ! (Lacenaire)

L’initiative serait vraiment utile si le papier convenait pour se torcher, ce qui n’est pas vraiment le cas. J’avoue que l’idée de me torcher avec des pages racontant la passion ou le séjour de Moïse au Sinaï me fait jubiler. Exultate jubilate !

Jean dit: à

N’y tenant plus, j’ai déchiré les pages en question dans mon exemplaire de la Bible de Jérusalem. Pas vraiment pratique. J’ai dû me finir au sopalin.

D. dit: à

⚠⚠⚠

a distillées,

Pitié, Clopine, faites un effort pour vous améliorer parce que c’est insupportable.

P. comme Paris dit: à

Pour se torcher,rien de mieux qu’un oisillon.
Dixit : Gargantua.

D. dit: à

🚑 à ditillER

Si c’est pour corriger avec quelque chose de presque aussi horrible, à quoi bon ? On retiendra néanmoins l’intention de bien faire en dépit de la maladresse et de la précipitation.

la vie dans les bois dit: à

@Jazzi 5 juin 2018 à 14 h 19 min
Brice Matthieussent, je ne le connais pas comme fils de, mais comme traducteur associé de Pynchon et comme auteur d’une excellente « vengeance du traducteur ».
Merci en tout cas, comme vous repondez bien volontiers a ce petit exercice, de nous faire une petite démo comparative Matthieussent/Fabulet sur un extrait de Walden de HD Thoreau puisque l’une ce ces deux trad est « fort heureusement meilleure » que l’autre, comme vous nous avez bien dit.

Delaporte dit: à

« Et à qui il faut dire merci pour les traductions? Aux protestants. »

Tout à fait, j’ai au reste évoqué Luther et Segond. Depuis Vatican II, en particulier, les catholiques ont recommandé la lecture de la Bible.

DHH dit: à

@Jean
vous croyez vous drôle et donnant dans l’ humoour subtil avec votre blasphème scatologique?
N’est pas Rabelais qui veut et c’est la vulgarité et le mauvais goût qui guettent ceux qui s’y exercent sans en avoir le talent

la vie dans les bois dit: à

Brice Matthieussent, je ne le connais pas comme fils de, mais dans sa « vengeance du traducteur » il lui rend un bel hommage, de mémoire. Suis pas a côté de ma bibli pour vous donner le detail, bas rosis, mais hommage tres « hugolien » dans mon souvenir.

Jean dit: à

@ DHH

Les pages de la Bible sélectionnées par moi se sont avérées d’autant moins pratiques pour l’usage que je voulais en faire que je souffre actuellement d’une diarrhée aussi liquide que nauséabonde. Peut-être qu’en faisant bouillir le papier-bible avant usage ? … Ou alors avec du beurre …

la vie dans les bois dit: à

Comprendre: hommage a son pere

Bloom dit: à

Voilà la pensée de l’homme des/du bois qu’était Thoreau, tirée de son Journal, en date du 12 septembre 1853 :

« It occured to me when I awoke this morning (…) that man was to be treated as a musical instrument, and if any viol was to be made of sound timber and kept well tuned always, it was he, so that when the bow of events is drawn across him he may vibrate and resound in perfect harmony (…) It is of far more importance than the wood of a Cremona violin »

la vie dans les bois dit: à

Sur 4 tomes en français que represente ce journal de HD Thoreau y ‘a moyen d’en faire un calendrier universel, une pensée zen par jour.

la vie dans les bois dit: à

Et today, blam, voilà qu »il faut ecrire une longue lettre au « trésor « , ca tombe mal.

Claudio Bahia dit: à

Clopine, vous écrivez (16:07)
Et de toute façon, l’inhumanité de nos prisons ne vaut pas simplement pour ce détenu-là. Elle est une honte nationale, c’est tout.
Euh! oui… et si vous portiez pour un moment (pour un moment seulement) votre limpide regard de maman française além de vos frontières et de votre joli coin de France, vous constateriez que tout n’est pas rose non plus ailleurs.
Je signale par ailleurs que les taux de sur-occupation carcérale indiqués dans l’article ne sont pas basés sur les mêmes critères qu’en Europe.

http://agenciabrasil.ebc.com.br/geral/noticia/2017-12/populacao-carceraria-do-brasil-sobe-de-622202-para-726712-pessoas
trouvé: além, au-delà

Chaloux dit: à

Gisèle, prenez du pâté, et écoutez-moi*.

 » Et comme il y a une dame qui vient chez papa et qui nous conte toujours des bêtises je les écrirai**. »
Gustave Flaubert à Ernest Chevalier.
Rouen, 31 décembre 1830.

*Pas foudroyé, pas vu la foudre.
** L’extrait ici offert ne tient pas compte de l’orthographe du jeune Flaubert.

la vie dans les bois dit: à

Vraiment kesk’il peut raconter comme c.o.nn.eries ce bas rosis. Et il va piller Thoreau ?

la vie dans les bois dit: à

J’suis pas loin de ma bibli et j’ai du temps, faut dire.

Jazzi dit: à

« Il faut simplement invoquer l’Esprit Saint avant la lecture. C’est Lui qui nous ouvre âme, coeur, esprit, intelligence. »

Anus Dei !

la vie dans les bois dit: à

psst bas rosis, entre nous, ca me ferait grave mal que vous restiez sur une erreur pire que que vous gourer sur le nom du plus haut sommet de Californie…
Alors non non non Peter Matthiessen n’est pas le pere de Brice Matthieussent. Il est juste son traducteur, lol.

Jazzi dit: à

J’avais rendez-vous dans les beaux quartiers, du côté d’Alma-Marceau, cet après-midi. En y allant en métro, une voix nous annonçait que la station Champs-Elysées était fermée par ordre de la préfecture de police. Une grève, ai-je pensé. A l’issue de mon rendez-vous, je me suis dirigé à pieds par les Champs-Elysées. Stations inaccessibles au public. Enorme dispositif policier tout autour, mais pas l’âme du moindre manifestant. J’ai décidé de poursuivre ma promenade jusqu’à la Madeleine et retrouver la ligne directe qui me conduirait chez moi à la Porte Dorée.En traversant les jardins, touristes et Parisiens mêlés, nous devions suivre un maigre cordon balisé et labyrinthique pour pouvoir cheminer. Les jardins étaient en majeure partie entourés de barrières. De plus en plus de flics partout et jusque aux abords du palais de l’Elysée ! Un vrai marathon pour circuler. Est-ce la visite à Paris de Netanyahu qui est la cause de ce chambardement incroyable ? Probablement…

Jazzi dit: à

Une grève… Une manifestation voulais-je dire…

Jazzi dit: à

Tout ça pour ça !

« L’Etat hébreu sera célébré ce mardi 5 Juin pour son 70e anniversaire à l’occasion de l’inauguration de l’exposition « Israël@Lights » par Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahu au Grand Palais dans le cadre des « Saisons Croisées France-Israël 2018 ”.

la vie dans les bois dit: à

Bien vu bas rosis. Choupinet toujours le cul demago entre deux chaises.
Et puis j’ai entendu à la radio qu’il sort en librairie un bousuin sur des secrets d’espions entre la France et Isrzel.

Celui-ci est un secret de polichinelle.

« Alors que le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, est en visite officielle dans l’Hexagone jusqu’au mercredi 6 juin, GEO Histoire revient sur l’accord secret entre Paris et Israël. Ou comment, sous la IVe République, la France a aidé clandestinement l’Etat juif à se doter de l’arme nucléaire face à un ennemi commun : l’Egyptien Nasser. Un sujet qui demeure tabou encore aujourd’hui. »

https://www.geo.fr/photos/reportages-geo/france-israel-l-accord-secret-189322

la vie dans les bois dit: à

Je dois me concentrer sur mon courrier.
Et puis j’ai entendu à la radio qu’il sort en librairie un bouquin sur des secrets (d’espions) entre la France et Israel

Jazzi dit: à

« un bouquin sur des secrets d’espions entre la France et Israel. »

Et John le Carré ne nous a rien dit !

la vie dans les bois dit: à

Si Choupinet s’interesse au sort des palestiniens assassinés lachement par l’armee israélienne face au dirigeant de l’etat colon d’Israel,en infraction avec le Droit international, comme il a fait le fier a bras devant Poutine comme defenseur des gays tchetchenes devant Poutine, je ne sais pas si c’est « ce qui pouvait arriver de mieux a la France » mais ca fait Carrément iech de devoir aussi payer des impots pour ces raouts presidentiels.

la vie dans les bois dit: à

Choupinet, accompagné de Ari de la planète des singes en représentation pour une marque de fringues, soutient les aussi les bleus: une coupe du monde n’est reussie que si elle se gagne.
Inutile d’espérer: ils vont perdre. Pas autant que Choupinet dans les sondages, mais c’est sûr.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…cinéma,!…

…il n’y a pas de guerre froide,…ni tiède, ni chaude,…tout va dans le meilleur des monde,…
…vus l’état, avancé, de tout les progrès et sciences, mêmes pour soumis sociaux, aux exhalions des paradis des riches,…
…il faudra bien, liquidés tout les trop riches, pour revivre heureux ensemble,…

…comme à l’armée, qui est fort, aux écritures, Oui,…corvée  » patates,!…etc,…
…etc, la vie est belle,…sans le feuilleton,!…etc,…

hamlet dit: à

« Jazzi dit: 5 juin 2018 à 22 h 23 min
« un bouquin sur des secrets d’espions entre la France et Israel. »
Et John le Carré ne nous a rien dit ! »

exact Jazzi ! John le Carré ne nous a pas tout dit, parmi ces choses que John le Carré n’a pas dite il y a bien certaines de ces choses qu’il ignorait, parce que John le Carré ignorait certaines choses concernant l’espionnage et le contre espionnage, et les ignorant il ne pouvait écrire sur ces choses, dans la mesure où aucun écrivain avant lui, ni aucun écrivain après lui, n’a jamais écrit de choses concernant des choses qu’il ignore, comme le disait Conrad à propos de Nabokov : on n’écrit qu’à partir de chose que l’on sait et jamais par rapport à des choses que l’on ignore, toutefois ce n’est tout, car John le Carré a aussi évité d’écrire des choses sur des choses qu’il savait, il les savait pertinemment, mais il a préféré les passer sous silence, en tout cas c’est ce que le public découvrira dans un manuscrit inédit qui sera retrouvé le 12 septembre 2055 dans une trappe secrète de sa maison des Cornouailles, et que le public découvrira aussi dans un recueil de lettres tirées de sa correspondance qui sera écrit au début des années 2070, tous ces documents Jazzi seront d’une grande importance, dans la mesure où ils permettront de découvrir en John le Carré une facette du personnage que l’on ne supposait pas exister jusque là, ce qui obligera l’auteur de la biographie écrite en 2026 à réécrire bon nombre de passage de cette biographie, et là je ne ferai pas l’erreur que j’ai commise pour Beckett, je veux dire que la lettre que j’ai reçue écrite de la main de John le Carré je vais en faire une telle publicité que l’auteur du recueil de lettres qui sera écrite dans soixante ans ne pourra pas l’ignorer, mon Dieu Jazzi si vous saviez comme ce monde me fatigue, ce n’est pas tant le fait tout me semble avoir été dit et redit des dizaines de fois, mais je sais pas quoi, autre chose, si vous saviez Jazzi combien je vous admire de ne pas succomber à cet ennui, ne vous méprenez surtout pas sur ce que je veux dire, je ne mets pas votre enthousiasme sur le compte d’un manque d’intelligence car je sais qu’intelligent vous l’êtes, vous faites preuve d’un tel enthousiasme et d’une si grande persévérance, et pas que vous, vous avez déjà lu des livres de John le Carré, cet auteur a fait beaucoup pour éclairer ses lecteurs, sur la politique, sur le monde dans lequel ils vivaient, quand on finit ses livres on éprouve toujours le sentiment d’être moins idiot, c’est une des raisons qui ma poussé à arrêter de le lire, c’est terriblement angoissant d’être éclairé sur ce monde, non pas que ces connaissances aient pu de quelques manières changer le cours de l’histoire, on peut même dire que ses livres n’ont strictement servi à rien, je veux dire que le fait d’éclairer les gens, le fait d’éclairer ne confère aucun pouvoir, et c’est justement là précisement que le fait d’être éclairé devient angoissant, je veux dire que quitte à être impuissant à changer le cours des choses il vaut me l’être en étant ignorant plutôt qu’éclairer, à tel point voyez-vous Jazzi que me méfie comme de la peste tous ces gens qui ont la prétention d’éclairer leurs contemporains, parce qu’il faut bien comprendre dans quel contexte tout cela se joue aujourd’hui, un contexte qui était différent avant, tellement différent d’aujourd’hui, surtout différent sur le point que le nombre de personnes qui pouvaient changer le monde restait toujours supérieur au nombre de personne susceptibles d’éclairer leurs contemporains, alors qu’aujourd’hui, vous l’aurez remarqué comme moi, la quantité de personnes censées nous éclairer sur notre monde à grimper de façon exponentiellement symétrique à la quantité de personnes susceptibles de le changer, et ça, je veux dire, c’est tout de même un élément imprtant qui, me semble-t-il, mérite d’être pris en compte par tous les éditeurs, Jazzi si jamais vous n’avez pas compris ce que j’ai voulu vous dire, je vous le redirai en développant un peu plus, c’est le problème de ces commentaires de blogs, on essaie de faire court, de se limiter à une phrase, dites-moi et je me ferai le plaisir de vous éclairer sur ce point, car il me semble crucial en vérité

Widergänger dit: à

Je suis en train de le lire aussi en anglais et, ce faisant, je me rends compte qu’il y a parfois des fautes de traduction grossières. Un exmple : « (…) because if I felt I’d missed out on the war on account of my age, this was my chance of catch up. » Ce qui a été traduit par Isabelle Perrin par : « parce que si j’avais l’impression d’avoir raté la guerre à cause de mon jeune âge, c’était là MON OCCASION de me rattraper. » Un pur barbarisme. Il est en effet impossible de traduire en français de cette manière ; on ne peut que traduire par : « c’était là l’occasion POUR MOI de me rattraper. »

Concernant l’écriture de John Le Carré, on ne peut que la mettre en relation avec celle de L. Sterne dans son Tristram Shandy avec ses digressions sur la famille là où on attend des explications sur l’affaire d’espionnage annoncée d’emblée, qui met l’eau à la bouche.

Jazzi dit: à

Je viens de voir le remarquable documentaire sur le 209 rue Saint-Maur, sur Arte. Remarquable !
https://www.youtube.com/watch?v=45IEpmw97h0

Je vais souvent rue Saint-Maur, Hamlet. Une rue que j’ai toujours aimée, où j’y ai mes habitudes depuis longtemps, notamment chez mon coiffeur arabe ou pour y manger un couscous. C’était à l’origine une voie importante, qui reliait directement l’abbaye de Saint-Maur à la cathédrale de Saint-Denis. Un haut lieu de la chrétienté. Dans les années trente-quarante, y vivait une majorité de Juifs venus de Pologne ou de Roumanie. Aujourd’hui, la dominante est Arabe. Et, de remplacement en remplacement, la rue Saint-Maur(e) demeure toujours très parisienne…

rose dit: à

c’est le fleuve Ogué Sur lequel Mickael Jackson naviguait en pirogue ávec Gonzague Saint Bris.

rose dit: à

Dès que j’ai la.carte.du Gabón septentrional ávec son bastón fluvial, je vous la donne

INTERVIEW – Gonzague Saint Bris

En 1992 Michael Jackson avait fait un voyage en Afrique du Gabon à la Côte d’Ivoire, pour retrouver ses racines. Il avait souhaité être accompagné dans ce voyage initiatique sur la terre de ses ancêtres d’un seul écrivain-journaliste : Gonzague SAINT BRIS. La méga star avait confié à ce dernier en descendant le fleuve Ogoué : « Mon retour à l’Afrique, c’est mon retour au paradis ». Ce périple de huit jours sur le continent de ses origines a favorisé ses confidences. Non seulement le chanteur, qui avait alors 34 ans, a répondu en souriant d’une façon prémonitoire à la question : « A quel âge souhaitez-vous disparaître ? » : « A cinquante ans ! », mais encore il a transmis à l’écrivain une recommandation pour la façon dont on devait parler de lui après sa mort en citant ce vieil adage indien : « Ne jugez pas un homme tant que vous n’avez pas marché deux lunes d’affilée dans ses mocassins ».

C’était en 1992, Michael Jackson avait décidé de faire le grand voyage pour retrouver ses racines en Afrique et découvrir le continent de ses origines, du Gabon à la Côte d’Ivoire. Il avait demandé à être accompagné d’un seul écrivain journaliste et c’était moi. Pourquoi avait-il voulu revenir sur la terre de ses ancêtres qu’il foulait au pas de course, coiffé d’un chapeau noir, vêtu d’une chemise écarlate et d’un pantalon sombre ? Pour réaliser les repérages du film qu’il rêvait de tourner : Back to Africa, Back to Eden. Au moment où l’avion de Michael Jackson, un Boeing 707, en provenance de Los Angeles, se pose sur la piste de l’aéroport de Libreville, un homme rend son dernier soupir, c’est l’écrivain noir américain Alex Haley, l’auteur légendaire de ce chef-d’œuvre qui est aussi un best-seller, Roots. C’est comme un signe et la transmission du témoin. Le prince de la pop, qui a su rendre amoureux de lui plus de 38 millions d’humains, annonce la couleur, et elle est noire : « Mon retour à l’Afrique, c’est le retour au paradis. »

La Cadillac couleur Coca-Cola, à toit ouvrant, qui nous arrache à l’aéroport, fonce au milieu de la foule poursuivie par une nuée de fans en délire ; ce sont des milliers d’enfants qui courent derrière la limousine de Michael Jackson et lui, debout, cambré, en blouson à l’effigie de Mickey sur le dos, leur offre son sourire irrésistible. Maintenant, le wagon-salon marron de la méga-star roule sur le bord de la mer et la foule bigarrée rythme sa glorieuse apparition par un mugissement d’amour. Les noces avec l’Afrique de sa préhistoire personnelle ne font que commencer.

Jamais on n’avait vu une foule aussi animée depuis la venue de Nelson Mandela. Michael s’avance gracieux et libre dans cette véritable visite d’Etat qui le conduit d’une réunion de généraux à une réception au palais présidentiel d’Omar Bongo, dans les salons des ambassadeurs. Mais avant ces fastes officiels, Michael a exigé la fraîcheur : rencontrer son vrai monde et son univers élu, celui des enfants. Pour eux, un goûter géant de mille petits a été organisé à l’hôtel Intercontinental dans la salle des fêtes. Michael y pénètre avec Brett, un de ses petits cousins. Michael est épaté par ces gamins qui, pour lui, miment la fièvre locale et la danse des ethnies. Une toute jeune fille, Fang, de treize ans à peine, se déhanche devant lui et après sa démonstration, toute fière, vient me souffler dans l’oreille : « Je l’ai touché. »

Tout le monde sait que le personnage préféré de Michael Jackson est Peter Pan. Lui-même clame sa préférence : « Je me sens si proche de lui. » Dans la garde rapprochée de celui qui allait se rendre à Abidjan pour y être sacré roi dans le territoire Sanwi, un personnage m’intrigue particulièrement. C’est le chef cuisinier de la légende vivante, barbe noire, turban immaculé et sari blanc. Déjà, à Libreville, ce digne Hindou a été offensé dans sa profession. On lui a présenté des plats en aluminium pour servir son maître végétarien. Or, me confie-t-il malheureux comme les pierres : « Ça noircit les légumes à la cuisson. »

Il est maintenant consolé. Il a enfin trouvé des marmites en inox qui lui conviennent. Par hasard, j’apprends que le cuisinier indien est en fait un authentique Italien. Attention, l’habit ne fait pas le gourou ! Dans la nuit, Michael, qui regarde des vidéos bien après le crépuscule, a demandé des dessins animés. On lui a trouvé des cassettes en français, mais il les a refusées. Le lendemain, nous nous enfonçons dans le pays profond de cette province Woleu-N’tem qui est forestière en pays Fang. Je suis ému par son choix : une visite à une mission chrétienne, la paroisse Sainte-Thérèse d’Ango, fondée par les pères blancs dans les années vingt. Dans cette église, dans ce collège, dans ce petit séminaire de Saint-Kisito, toujours les enfants portant des fleurs et des banderoles : Welcome Home Michael.

A partir du 12 février, Michael passe de l’hémisphère Nord, dans lequel se trouve la ville d’Oyem, à l’hémisphère Sud où l’on rejoint Franceville. Là, nous allons vivre la miraculeuse expérience du véritable retour aux sources, avec la découverte de la majestueuse vallée de l’Ogué, qui irrigue de ses affluents tout le Gabon septentrional. Nous sommes tous les deux fascinés par la beauté sereine de ce bassin fluvial qui constitue une gigantesque réserve d’eau. Je lui parle de l’Italien naturalisé français, Pierre Savorgnan de Brazza, né à Castel Gandolfo, qui en amont de ce fleuve était persuadé de faire la jonction avec le fleuve Congo, tandis qu’en aval, c’est Lambaréné où Albert Schweitzer a fondé sa fameuse léproserie en 1913. Ainsi Michael découvre Franceville, ses hauts plateaux, ses chutes d’eau, ses canyons. C’est là que je vais assister à une scène hallucinante.

Ils rencontrent les pygmés qui sortent de leurs huttes rondes et se mettent à danser. Moment de grâce.

rose dit: à

avec son bassin fluvial.
Dslée, erreur de collage. Seule la partie en italique vous était destinée.

Widergänger dit: à

Encore une bévue de traduction. Il ne s’agit pas d’incriminer la traductrice, mais le peu de considération que ses patrons lui accorde en monnaie sonnante et trébuchante, qui ne lui ont pas permis de se relire, si bien que l’édition française, si on la passe au peigne fin, doit ^tre bourrée d’approximations, de barbarismes et autres bévues dans la traduction. Voilà où en est le capitalisme marchand et la culture sur le continent européen !

Voilà le texte en anglais :
« Next question : do we type the address, do we handwrite it ? (…) Conclusion : in a remote Breton hamlet where foreigners are a rarity, a typed, semi-formal-looking grey envelope with a British stamp could raise local eyebrows, SO GO FOR HANDWRITTEN. »

Traduction de la traductrice : « (…) donc on part sur manuscrite. » PUR CHARABIA.

On aurait pu traduire : bon, va pour manuscrite/ adresse écrite à la main.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…& avec, tout çà,…

…je ne retrouve aucune trace, de mon blason,…champ d’azur, aux deux lions ailés d’or, celui en chef contrepassant,…

…par, contre, l’apparition, d’un blason, avec mon graphisme, sans les ailles, et inversé, sur fond de gueule, ( rouge ) au nom, de Millo D.ou quelque chose, dans ce genre,…

…mais, on voie, que c’est la copie, du mien, mis a la fenêtre, pendant longtemps,…
…copier.coller,…et inversions du miens,…je le signal,…

…Héraldie …Héraldique et Poésie,…
…lundi, 30 avril 1912,…le blason de Milo D….sous qu’elle tutelle ou et autorités,…

…s’approprier,le travail, d’un autre,…moi-même,…et ou est passer, me mien,…la France, et sa pègre,…à se faire valoir,…Ah,!Ah,!…
…ruse écrite et vol de dessins, et supercheries a se faire valoir,…Ah,!Ah,!…
…etc,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…le mien ( blason ), à été publié, dans le Parchemin, avant les années 1990,…avec payements d’époque,…

…probablement, un dessin qui traînait, chez une collège , qui vendait des livres héraldiques, et à son décès,…merci, les copier/coller, libres ?,…

…si, c’est mon graphisme, j’ai l’original,…dans les formes qui sont copiés,…Ah,!…Ah,…

…ce qu’il a fait,…coupé les ailles, et remettre une queue, qui n’est pas bien dessinée,…mon brave, Milo,…
…tu t’est bien fait avoir,…etc,…
…de toute façon, c’est pas, les combinaisons d’armoiries qui manque, pourquoi, s’attaquer, au miens, en transfuge,…
…aucun, n’a la porte de paradis, de quoi que ce soit,…copieur, et falsificateur,…

…beauté de merdes-unies,…etc,…Milo D.

…trop ressemblant au mien, pour te le laisser approprier, sans aucun droit,…
…et aucune légitimité,…
…Ollé,!…

Bloom dit: à

ML écrivez à la maison d’édition avec un relevé des erreurs, cela sera utile pour l’édition suivante. Les contraintes de temps sont insupportables, et pour un an de boulot, c’est 6 000 euros….

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…tout est bien, qui fini, bien, j’ai retrouvé, mon blason,…

…dans un autre registre,… » héraldique vivante « ,…

…mon blason, a été dessiné, par le préposé, à cette fonction, dans cette association,…

…même, si, on propose des exemplaires personnels,…

…de toute façons,…celui, de Milo D.ne peux se faire, ainsi,…puisque  » orange et gueule ( rouge ) », sont deux couleurs, et, il n’y à, aucun graphisme, pour séparer, les couleurs, dans son blason en épreuve,…

…il faudrait, qu’il est, un minimum, de science héraldique, pour se composer, son blason, et raisonner, son profil,…

…encore, un blason, pour des club, d’abrutis,…etc,…
…envoyez,…of course,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…et, il n’y a, aucun graphisme de couleur  » métal, argent ou or « , pour séparer, les couleurs, » orange et gueule ( rouge ) », dans celui, de Milo D….( inconnu, amateur ),…
…etc,…suivant,…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…en tout cas, çà prouve, bien, l’intention de copier/coller, en imitation,…mon blason,…

…pourquoi,…me copier,…et inverser, mon blason, avec deux couleurs,!…sans métal,…entre,…( quelle mentalité )

…le mien, à été publié, en 1988.
…etc,…

la vie dans les bois dit: à

@Je viens de voir le remarquable documentaire sur le 209 rue Saint-Maur, sur Arte. Remarquable ! bas rosis.

C’est un documentaire sur la rafle du Vel d’Hiv’.
Est-ce à ce point encore innommable pour les parisiens ?

la vie dans les bois dit: à

Un documentaire bien dans l’air du temps, les trois petits cochons, la maison en pierre, le grand mechant loup qu’est toujours la pour faire peur aux enfants et faire pleurer les plus fragiles.
Et la maison , une caserne, qui en a vu d’autres a d’autres occupants, bas rosis ?, une sorte de « grand remplacement » (sic).
Tout cela sent mauvais, bas rosis, permettez-moi de vous le dire.

la vie dans les bois dit: à

Et vu l’allure de cette maison des trois petits cochons, au 209 rue Saint Maur, m’étonnerait qu’elle soit actuellement habitée par de pauvres ouvriers.

renato dit: à

« Pourquoi, […], avoir placé là cette toile énigmatique ? »

Parce que : Femme lisant, christiane.

la vie dans les bois dit: à

Une belle fete des voisins, pour finir, ce docu, au 209 rue Saint Maur paris Xeme, bas rosis.
Pas vraiment telle qu’on la connaît aujourd’hui, mais il faut en retirer un message qui va au delà des murs, voyez bas rosis, comme dit je sais plus qui, l’universel c’est le particulier sans les murs.

renato dit: à

Miguel Torga, il me semble…

(L’universel c’est le local moins les murs)

Phil dit: à

dear Wgg, pour le goût de l’espionite en vo, lisez Agatha Christie. Le crime de l’Orient Express a lieu en Yougoslavie, c’est en 1934, bien finaude, la mémère. Le Carré en couche-culottes a sûrement biberonné chez Agatha. A Berlin aujourd’hui, plus de bars à fesses que d’ambassades, le disque a changé, Conchita Wurst espionne.

DHH dit: à

@LVDB
comme Jazzi j’ai trouvé le documentaire de Ruth Zylberman remarquable.
Or il est clair d’après vos post que de votre part il appelle des reserves mais je n’ai pas bien compris lesquelles.
pourriez vous être plus explicite pour que nous puissions les un et les autres confronter nos points de vue?

la vie dans les bois dit: à

deachach, moi j’me demandais juste ce qu’est devenu le rital du 5eme, porte droite au fond du couloir en sortant de l’escalier.

Mais comme je l’ai indiqué à 8h04, cette fete des voisins au finish est porteuse d’un message universel. Surtout pour les « bons parisiens ».

Clopine Trouillefou dit: à

Moi aussi, j’ai vu le doc sur Arte « le 209 rue Saint Maur, et je trouve qu’il est remarquable , surtout par la forme :

– il rend totalement palpable, concret, ce qui si souvent n’est qu’un savoir théorique (la rafle du vel’d’hiv, les enfants)
– il est totalement parisien, avec cet immeuble qui renvoie forcément à Perec, sauf que le « mode d’emploi » de celui-ci décrit les rafles, les cachettes et les sauvetages (le geste jamais oublié de la mère qui « jette » son bébé dans les bras de la grand’mère de la concierge…, et on peut presque toucher du doigt, au fil des évocations, la chaleur de la vie sociale que ces sacrés parisiens produise dans des immeubles de ce type (un témoin, dans une voiture, approchant du 209 « ça y est, là, je suis revenue chez moi, je suis chez moi » : alors qu’une provinciale comme moi ne se sent chez soi » qu’une fois la porte de sa maison refermée, le parisien se sent « chez lui » dès le début de la rue !!!)
– on ne voit que des vieux à l’écran, et évidemment, du coup, les voir retrouver tous, l’un après l’autre, de très lointains souvenirs du temps où ils étaient bébés, très jeunes enfants, avec des parents jeunes eux aussi, est saisissent : on sent combien l’inconscient est à l’oeuvre dans nos si courtes vies, et perso je n’ai pu m’empêcher d’évoquer le Proust du « temps retrouvé » : « Car le bonheur seul est salutaire pour le corps, mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit. »

Le doc est tout entier du côté de ces forces-là !

Clopine Trouillefou dit: à

merdum, des fautes, des fautes, ça m’ennuie, je recommence, na !

Moi aussi, j’ai vu le doc sur Arte « le 209 rue Saint Maur, et je trouve qu’il est remarquable , surtout par la forme :

– il rend totalement palpable, concret, ce qui si souvent n’est qu’un savoir théorique (la rafle du vel’d’hiv, les enfants)
– il est totalement parisien, avec cet immeuble qui renvoie forcément à Perec, sauf que le « mode d’emploi » de celui-ci décrit les rafles, les cachettes et les sauvetages (le geste jamais oublié de la mère qui « jette » son bébé dans les bras de la grand’mère de la concierge est ainsi filmé, à l’identique, à deux moments du film, la fillette de l’époque qui a recueilli le bébé reproduit ce geste, jamais oublié !) , et on peut presque toucher du doigt, au fil des évocations, la chaleur de la vie sociale que ces sacrés parisiens produisent dans des immeubles de ce type (un témoin, dans une voiture, approchant du 209, déclare « ça y est, là, je suis revenue chez moi, je suis chez moi » : alors qu’une provinciale comme moi ne se sent chez soi » qu’une fois la porte de sa maison refermée, le parisien se sent « chez lui » dès le début de sa rue !!!)
– on ne voit que des vieux à l’écran, et évidemment, du coup, les voir retrouver tous, l’un après l’autre, de très lointains souvenirs du temps où ils étaient bébés, très jeunes enfants, avec des parents jeunes eux aussi, est un contraste saisissant, une sorte de « catharsis » : on sent combien l’inconscient est à l’oeuvre dans nos si courtes vies, et perso je n’ai pu m’empêcher d’évoquer le Proust du « temps retrouvé » : « Car le bonheur seul est salutaire pour le corps, mais c’est le chagrin qui développe les forces de l’esprit. »

Le doc est tout entier du côté de ces forces-là !

Jean dit: à

ce qui si souvent n’est qu’un savoir théorique (la rafle du vel’d’hiv, les enfants) (Clopine Trouillefou)

Je me souviens que mon père, ancien policier parisien, pétainiste et antisémite convaincu, nous emmenait chaque année au Vel’ d’Hiv’, le jour anniversaire de la rafle, à laquelle il avait participé avec enthousiasme, « histoire de fêter ça » (c’était son expression). Au bar, où nous trinquions — au champagne (c’était la seule fois de l’année où il nous permettait de boire de l’alcool) –, il pérorait : « N’oubliez jamais, les enfants, que, ce jour-là, votre père a participé à une action authentiquement nationale et sociale, une action pro-française s’il en fut en ces années-là ». Nous l’écoutions, d’autant plus ravis que la séance se terminait par une distribution de cadeaux, des poupées, baptisées « juives » pour la circonstance, que, de retour à la maison, nous lardions rituellement de coups d’aiguilles avant de les entasser dans des sortes de petites baraques en bois peintes de couleurs vives, fabriquées par Papa, et dont le seuil s’ornait d’une pancarte qui disait « chambre à gaz ». Dans la chambre à côté, Papa honorait maman qui, tout en ouvrant largement les cuisses et en donnant les gaz, chantait à tue-tête : « Maréchal, nous voilà ! « . Il s’agissait de fabriquer un petit frère « authentiquement français » (nous étions déjà douze). J’ai eu une enfance pas piquée des — pas des aiguilles — des hannetons !

Jazzi dit: à

Au 209, comme partout dans le XIe arrondissement, ce sont essentiellement les bobos qui y habitent, LVDLB.

Moi j’ai pensé à Elena Ferrante et aux deux petites amies napolitaines autour de leur cour et dans leur immeuble populaire… Emouvante dernière image de la vieille madame Djament (Diamant), venue de Tel Aviv, et se penchant à la fenêtre de son enfance saccagée et retrouvée…
On savait que la rafle du vél d’hiv. avait permis l’arrestation de la moitié des juifs recensés et on se demandait comment l’autre moitié avait pu fuir et comment elle avait fait pour survivre. Le film nous permet de voir que le plus souvent ils n’avaient pas été très loin. Se cachant dans des chambres ou des caves de leurs goys de voisins, comme autant de petites Anne Frank… On voit aussi que les flics ne font pas trop de zèle dans ces arrestations. Quand on ne répond pas à leurs coups à la porte, il passe leur chemin…

Jazzi dit: à

ils passent…

DHH dit: à

@clopine
très beau commentaire
je me demande s’il y a d’autres œuvres de non-fiction autour de la rafles du vel d’hiv qui dans ce documentaire est le moment central, a partir duquel duquel rayonnent ou s’entrelacent les récits de vie.
Et dans son rôle d’accoucheuse des souvenirs volontairement censurés ou involontairement enfouis dans l’inconscient Ruth Zylberman se montre une intervieweuse exceptionnelle.
Il mérite d’être lu ce roman qu’elle a publié il y a deux ans « la direction de l’absent « ,autofiction qui fait émerger des moments d’un itinéraire personnel , dans lequel s’inscrit ou se réfracte transfigurée l’histoire de sa mère qui a survécu enfant à la déportation

la vie dans les bois dit: à

@Au 209, comme partout dans le XIe arrondissement, ce sont essentiellement les bobos qui y habitent, LVDLB.

Bas rosis , le 209 rue Saint Maur n’est pas dans le Xeme ?
On n’est qd meme pas au 11 de la rue Crubellier.

Je conseille aussi la lecture de « la cache » de C. Boltanski, pour ceux qui veulent visiter l’appartement, « rue de Grenelle  »
un bijou de finesse que son livre.

Clopine Trouillefou dit: à

jazzi, si j’ai bien suivi, ils enfoncent cependant les portes et saccagent… Et les enfants, même ceux qui, comme l’américain, ont délibérément tout chassé de leur mémoire, se souviennent encore des bruit de bottes, de talons, au-dessus, à côté, de la sonorité, de la brutalité des descentes de police. Tout le monde n’a pas une madeleine paisiblement trempée dans une tasse de thé. .. Et je suis sûre qu’à l’heure où nous devisons, d’autres enfants, peut-être pas juifs, mais jetés sur les routes eux aussi, et puis quelle différence pour un enfant ?, ici même, sur le sol de France, engrangent eux aussi ces terreurs, au fer rouge…

Janssen J-J dit: à

@ la quantité de personnes censées nous éclairer sur notre monde a grimpé de façon exponentiellement symétrique à la quantité de personnes susceptibles de le changer

(on croit comprendre l’idée un peu confusionnelle…)
C’est ce qu’on se disait un brin en apprenant encore des choses sur le machine learning et sur des propriétés intrinsèques du big data.
Mais peut-être faudrait-il en revenir aux fondamentaux de ceusses qui savaient changer la face du monde, y’a encore pas si longtemps. La transparence rétrospective est-elle un mal relativement au passé ? Et l’opacité du monde à venir est-elle un bien par rapport au présent ?
http://www.laviedesidees.fr/Le-bourreau-des-proces-de-Moscou.html
On voit bien que le Carré n’en peut mais…
BJ à toussent et à Hamlet en particulier, pour sa correspondance à jazzman dont nous profitons tous, comme d’un sirocco venu des Cornouailles sur ce blog balayé de vents contraires.

Jazzi dit: à

LVDLB, la rue Saint-Maur traverse tout le XIe et au bout, du côté de l’hôpital Saint-Louis, pénètre dans le Xe arrondissement.

la vie dans les bois dit: à

Mais le 209 est logué dans le Xeme. A 9500 euros le m2, faut pas se tromper.

Jazzi dit: à

JJJ, hamlet, tel un derviche tourneur, s’enivre jusqu’à l’extase des mots qu’il conduit dans une folle sarabande, nous soulant tout autant au passage !

Jean dit: à

Je me souviens aussi que, endoctrinés par mon père, nous fondâmes, mes frères et moi, un groupe d’action baptisé par nous « Vel’ d’Hiv’ / Nique Anne Frank », au sein duquel nous menâmes, dans les décennies 50/80 du siècle dernier, nombre d’actions antisémites, dont certaines se soldèrent bel et bien par des assassinats. Mais bah : il y a prescription. Et puis, comme dit Jean-Paul à la fin des « Mots », j’ai changé…

la vie dans les bois dit: à

Autrement dit etre éclairé ca sert a rien.
L’a bien raison amlette.

Jazzi dit: à

Le XIe est plus cher, LVDLB. Au tout début des années 1980, certains de mes amis, désireux, contrairement à moi, qui ne jurais que par Saint-Germain-des-Prés, de devenir propriétaires, ont commencé à acheter, pour une bouchée de pain, des appartements rue Saint-Maur. Ils les ont retapés et s’y sont installés. Aujourd’hui, ils valent de l’or !

Clopine Trouillefou dit: à

Ah, et puis, comment dire ça sans vexer personne ? M’enfin, vu du pays de Bray, quoi, y’a pas loin d’une synonymie quasi parfaite entre les mots « bobo » et « parisien », Jazzi. Un parisien qui ne se sent nullement « bobo » le paraît pourtant aux yeux du provincial.

Enfin quoi, songez que j’ai vu, de mes yeux vu, des parisiens (et pas dans des quartiers de luxe, hein, et pas des Dames à Fourrures, non, des gens ordinaires), acheter un oeuf d’oie 1,50 euros ! Un oeuf d’oie ! Un euro cinquante ! De quoi tomber à la renverse, je regarde depuis ce jour fatidique mes grosses marie-antoinette du poulailler (car les oies blanches ont un côté indubitablement marie-antoinette) avec attendrissement !

Quand on en est là, la différence entre le parisien « bobo » et le parisien « non-bobo » devient bien trop subtile pour quelqu’un comme moi… (mais ça doit être de ma faute, c’est sûr.)

la vie dans les bois dit: à

Bonne adresse !

Jazzi dit: à

Clopine, c’est pas très loin de chez toi, à Paris. Ambiance bobo garantie !

DHH dit: à

Jean continue à se croitre drôle avec ce qu’il prend pour une performance de son sens de ironie .
Et pour faire bonne mesure après un premier post indécent , il en rajoute une louche avec un second post.
c’est vulgaire et minable. Il y a des sujets sur lesquels il est iconoclaste de faire du second degré ,a fortiori quand on s’y montre aussi lourd et laborieux

D. dit: à

ici même, sur le sol de France, engrangent eux aussi ces terreurs, au fer rouge…

Mais naturellement. Comparativement à leur pays d’origine la façon dont les choses se passent ici est scandaleuse. Manifestons samedi. Cela nous occupera.

Jazzi dit: à

J’ai toujours été hanté par les fantômes de la rue Saint-Maur ! Pas seulement ceux de la Seconde Guerre mondiale, mais depuis le Moyen-Âge. Outre les pèlerins, nombreux étaient les Parisiens qui empruntaient cette voie, la plus importante, pour se rendre au fameux marché de Saint-Denis, le plus important de la région ! c’est à la hauteur des rues Saint-Maur et Oberkampf que Jean-Jacques Rousseau, revenant d’herboriser à Belleville, se fit renverser par une charrette et faillit y perdre la vie !

« Giacometti et moi – et quelques Parisiens sans doute – nous savons qu’il existe à Paris, où elle a sa demeure, une personne d’une grande élégance, fine, hautaine, à pic, singulière et grise – d’un gris tendre – c’est la rue Oberkampf, qui, désinvolte, change de nom et s’appelle plus haut la rue de Ménilmontant. Belle comme une aiguille, elle monte jusqu’au ciel. Si l’on décide de la parcourir en voiture à partir du boulevard Voltaire, à mesure qu’on monte, elle s’ouvre, mais d’une curieuse façon : au lieu de s’écarter les maisons se rapprochent, offrent des façades et des pignons très simples, d’une grande banalité mais qui, véritablement transfigurés par la personnalité de cette rue se colorent d’une sorte de bonté, familière et lointaine. On y a placé depuis peu d’imbéciles petits disques bleu sombre, traversés d’une barre rouge et destinés à indiquer que le stationnement des voitures est interdit. Perdue, elle ? Elle est encore plus belle. Rien – mais rien ! ne pourra l’enlaidir.
Que s’est-il donc passé ? D’où a-t-elle arraché une si noble douceur ? Comment peut-elle être à la fois si tendre et si lointaine, et comment se fait-il qu’on l’aborde avec respect ? Que Giacometti me pardonne, mais il semble que cette rue presque debout n’est autre que l’une de ses grandes statues, à la fois inquiète, frémissante et sereine. »
(Jean Genet, in l’Atelier d’Alberto Giacometti)

Jazzi dit: à

Giacometti rêvait d’enterrer anonymement ses statues au cimetière du Père-Lachaise !

Jazzi dit: à

Rousseau fut renversé par un gros chien danois !

« 24 OCTOBRE 1776
C’est le 24 octobre 1776 que Rousseau est renversé par un gros chien danois à la barrière de Ménilmontant, et qu’il perd connaissance. Il nous raconte le fait dans la deuxième de ses Rêveries du promeneur solitaire: «J’étais sur les six heures à la descente de Ménilmontant… quand des personnes qui marchaient devant moi s’étant tout à coup brusquement écartées, je vis fondre sur moi un gros chien danois qui, s’élançant à toutes jambes devant un carrosse, n’eut pas même le temps de retenir sa course ou de se détourner quand il m’aperçut.»

L’accident est pour Rousseau l’occasion de faire deux constatations. Le moment où il revient à lui est d’abord l’occasion d’un pur enchantement, d’une réelle béatitude: «J’aperçus le ciel, quelques étoiles, et un peu de verdure. Cette première sensation fut un moment délicieux… Je naissais dans cet instant à la vie, et il me semblait que je remplissais de ma légère existence tous les objets que j’apercevais.» Nous voilà bien proches des sensations vécues par Montaigne quand il raconte, dans les Essais, comment il était revenu à lui, après une chute de cheval.

Mais cet incident permet surtout à Rousseau de voir confirmés les soupçons qu’il nourrissait, depuis longtemps déjà, à l’égard de ses contemporains: on n’hésite pas ainsi à diffuser la nouvelle de sa mort. Le Courrier d’Avignon écrit qu’il «y a tout lieu de croire que le public ne sera pas privé de sa vie et qu’on y trouvera jusqu’au nom du chien qui l’a tué», et Voltaire ajoute que «Jean-Jacques a très bien fait de mourir». Autant de traits qui achèvent de convaincre Rousseau qu’il est entouré de «noires ténèbres» dues à la «méchanceté des hommes», tous occupés à ourdir le «complot» dont il est victime… »

Jazzi dit: à

D. et Clopine, les migrants, qui ont survécu à la traversée de la Méditerranée, ne sont pas menacés d’extermination dans des chambres à gaz ! Seulement dans les fantasmes nauséabonds de Jean, qu’il vaut mieux ignorer, DHH…

Jean dit: à

Je me souviens encore que, les années passant, mon père parvenait de plus en plus difficilement à satisfaire ma mère, même si elle serrait davantage les cuisses. Aussi, toujours fidèle à ses convictions, lui avait-il fabriqué en bois un modèle réduit de Torah, pour s’en servir de godemiché.

Bloom dit: à

Vous avez raison DHH. les propos du malsain personnage ont été transmis aux services compétents en la matière.

DHH dit: à

En matière de documentaire Ruth Zylberman n’en est pas à son coup d’essai.
elle a réalisé notamment un magnifique portrait de Maurice Nadeau et un film sur les dissidents des pays de l’est et leur devenir dans l’après-mur

Jean dit: à

Je me souviens encore que (moi)

Il s’en servait aussi, à l’occasion. A l’intérieur, il avait inséré la totalité du texte microfilmé. Ce qui lui permettait de proclamer : « Ma femme et moi, la Torah, on se la fout au … « 

Jean dit: à

Sur le modèle des gouleyantes « Microfictions » de Régis Jauffret, je me propose d’en rédiger quelques unes pas piquées des hannetons.

DHH dit: à

@Bloom
je vous avais posé une question que j’vais même répétée et qui d’abord retenue a en définitive disparu de l’espace commentaires Comment s’appelle l’établissement au pied de la montagne noire que vous aviez evoqué il y a quelques jour dans lequel j’ai cru reconnaître un lieu lié à mon histoire personnelle ,ce dont je voudrais avoir confirmation merci

Jazzi dit: à

Pour les enfants du 209, rue Saint-Maur, le square de la grisette (boulevard Richard-Lenoir) et le parc des Buttes-Chaumont était leur jardins, interdits dès qu’ils eurent leurs étoiles jaunes !

Ne pas oublier, plus récemment, les bobos parisiens, paisiblement attablés dans les cafés du quartier ou réunis au Bataclan, fauchés par les kalachnikov des terroristes musulmans : « 130 morts et 413 blessés hospitalisés, dont 99 en situation d’urgence … »

hamlet dit: à

non Jazzi ! vous savez bien qu’il fût un temps où, avec leur pardessus gris, col relevé, leur chapeau mou, leurs lunettes noires, et leur petite valise noire à la main, tenue qu’ils portaient en toutes saisons, il était très facile de repérer des espions quand on les voyait passer dans la rue, surtout les femmes dans la mesure où elles portaient en plus cet accoutrement ridicule des chaussures à talon aiguille.

Jazzi dit: à

Dans le remarquable film de Ruth Zylberman, DHH, il y a ce terrible témoignage de cet enfant du 209, qui, avec son cousin Bernard, avait réussi à sortir de l’enfer du vélodrome d’hiv, pour aller chercher des provisions et les ramener à ses parents, retournant ainsi, tels des lapins fascinés par le boa consistor, dans le piège !

la vie dans les bois dit: à

Ca craint trop. Finalement c’est pas la peine de nous affamer avec l’idee d’ un bon coucous royal a Paris, bas rosis.
‘Tain entre iconoclastes et iconolatres vont encore se pourrir la nolife bloguessque de la journée.

Jazzi dit: à

Oui, mais il n’était pas évident, hamlet, de voir que la pointe de leurs parapluies étaient imbibées de cyanure !

Jazzi dit: à

« vont encore se pourrir la nolife bloguessque de la journée. »

On va avoir droit à un commentaire acerbe de Patrice Charoulet !

Jazzi dit: à

Du couscous royal au casino royal, il n’y a qu’un pas, LVDLB !

hamlet dit: à

non, l’histoire du cyanure c’est une « fake news »

Clopine Trouillefou dit: à

non, bien sûr, Jazzi, les migrants n’ont pas à redouter les chambres à gaz… Mais je parlais des traumatismes irréversibles chez les enfants. Les témoins du documentaire d’hier sont replongés dans l’état psychique de leur petite enfance, et ce qu’ils y trouvent c’est un souvenir d’une violence inouïe. Or, certaines des pratiques policières d’aujourd’hui ont une brutalité qui est régulièrement dénoncée (ici par exemple :https://www.hrw.org/fr/news/2017/07/26/france-la-police-sen-prend-aux-migrants-calais, et je doute que, quel que soit le pays d’origine, la religion ou la couleur de peau d’un enfant, le résultat psychique soit très différent de ce qu’ont vécu les enfants d’hier, pendant une rafle au 209 rue Saint-Maur. C’est cet universalisme, hélas, de la violence, qui rattache à mon sens le génocide des juifs à l’humanité souffrante présente, passée et à venir, au-delà de la concurrence mémorielle, que je voulais évoquer. Et j’aimerais bien me passer de la violence policière actuelle de mon pays envers les enfants de Calais, si tu veux tout savoir, parce que je la juge criminelle – et pas de « hiérarchie », s’il te plaît, car les anciens enfants vus à la télé ont échappé eux aussi aux camps (même si l’un d’entre eux dit qu’il vit toujours « un pied là-bas, un pied ici » !) Ah làlà. Pour moi, le devoir de mémoire attaché à ce qui s’est passé hier doit être rattaché à ce qui se passe d’inacceptable maintenant, et ici.

Jazzi dit: à

(Bloom, en visant Jean, ne risques-tu pas d’abattre Passou ?)

hamlet dit: à

Jazzi vous connaissez les « fake news » ?

paraît qu’il exsite une petite ville dans le sud des usa où pour y vivre, faut être complotiste.
ils ont adapté leur mode de vie au complotisme, nourriture, école etc… ils y vivent heureux

Bloom dit: à

DHH, c’est vraiment très étonnant ce que vous me demandez, car il s’agit d’un lieu fictif, qui constitue le cadre du roman de Colin Thubron, A Cruel Madness, que je traduis actuellement; ce sont les 2 premières pages du roman…Rien à voir avec le Tarn, davantage avec le Pays de Galles, je crois…

Jazzi dit: à

« Pour moi, le devoir de mémoire attaché à ce qui s’est passé hier doit être rattaché à ce qui se passe d’inacceptable maintenant, et ici. »

Raison pour laquelle je rappelais les victimes « bobos » d’aujourd’hui, Clopine.

Jazzi dit: à

La mémoire des lieux, c’est ce qui me fascine le plus…

hamlet dit: à

sait-on combien de gamins et d’infirmières ont été flingués par des membres du hamas pour soulever une indignation générale planétaire contre Israël pendant que l’Arabie Saoudite génocidait le nord Yémen dans l’indifférence générale ?

Jazzi dit: à

Les hommes passent et les lieux en gardent la trace. C’était émouvant cet ancien enfants sans souvenirs, demandant à la réalisatrice : « Mes parents ont touché cette porte d’entrée ? » « Mes parents ont marché sur ces pavés ? » Et puis lui demandant enfin : « Mes parents ont-ils été heureux, ici ? »

Jazzi dit: à

Comme si la réalisatrice-enquêtrice était investie d’une mémoire divine !

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Je vais souvent rue Saint-Maur, Hamlet. Une rue que j’ai toujours aimée, où j’y ai mes habitudes depuis longtemps, notamment chez mon coiffeur arabe ou pour y manger un couscous »

Le couscous c’est celui du 130 rue Saint-Maur?

Jazzi dit: à

Lui, l’américain, qui, au départ, refusait de savoir…
On comprend mieux le silence des victimes, tel le père de WGG, après guerre…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« …mon futur « Goût du printemps »… »

Tu as regardé les « Géorgiques »? Virgile il en parle plusieurs fois.

http://bcs.fltr.ucl.ac.be/Virg/georg/georgi.html

Le printemps des amoureux

Voici venu le printemps des amoureux,
que ce bol poussiéreux se transforme en jardin ;
la proclamation est venue du paradis,
que l’oiseau de l’âme s’élève en son vol.
La mer s’emplit de perles,
les marais salants deviennent aussi doux que des Kautar,
dans la mine la pierre se transforme en rubis
et le corps en une âme totale.

Rumi

Con Quevedo en primavera

Todo ha florecido en
estos campos, manzanos,
azules titubeantes, malezas amarillas,
y entre la hierba verde viven las amapolas.
El cielo inextinguible, el aire nuevo
de cada día, el tácito fulgor,
regalo de una extensa primavera.
Sólo no hay primavera en mi recinto.
Enfermedades, besos desquiciados,
como yedras de iglesia se pegaron
a las ventanas negras de mi vida
y el sólo amor no basta, ni el salvaje
y extenso aroma de la primavera.

¿Y para ti qué son en este ahora
la luz desenfrenada, el desarrollo
floral de la evidencia, el canto verde
de las verdes hojas, la presencia
del cielo con su copa de frescura?
Primavera exterior, no me atormentes,
desatando en mis brazos vino y nieve,
corola y ramo roto de pesares,
dame por hoy el sueño de las hojas
nocturnas, la noche en que se encuentran
los muertos, los metales, las raíces,
y tantas primaveras extinguidas
que despiertan en cada primavera.

Pablo Neruda

Jazzi dit: à

Oui, Pablo. On peut aussi l’emporter ou se le faire livrer.

Pablo75 dit: à

« Virgile en parle… »

Jazzi dit: à

Oui, pour Virgile. Je ne connaissais pas le poème de Pablo Neruda. Il a été traduit en français, Pablo ?

rose dit: à

bien oui. au 130. y a le lien à 10h57. S’ appelle Le petit bleu.

Pablo75 dit: à

Les 100 meilleurs livres de la littérature universelle selon 50 espagnols cultivés (écrivains, éditeurs, critiques, profs de littérature):

« Los 100 mejores libros de la literatura universal.

Cincuenta escritores, críticos y personalidades del mundo de la cultura han elegido sus preferencias literarias para elaborar esta lista. Los autores clásicos se imponen con rotundidad a los contemporáneos. »

http://www.abc.es/cultura/cultural/abci-100-mejores-libros-literatura-universal-201806030125_noticia.html

Jazzi dit: à

Et pour le coiffeur arabe, c’est 10 euros la coupe, et 5 pour se faire raser, rose !

closer dit: à

« les propos du malsain personnage ont été transmis aux services compétents en la matière. »

« Once a Chekist, always a Chekist! »

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Il a été traduit en français »?

C’est un poème de son dernier livre, posthume, « Jardín de invierno » (1974). Sur Amazon j’ai rien trouvé avec le titre « Jardin d’hiver ».

Si tu ne trouves pas de traduction, demande une au grand polyglotte Le Porc du Blog, expert en espagnol (de Sitges) et grande autorité mondiale en traductions (volées sur le Net).

closer dit: à

Je fuis les commentaires trop longs, mais quand c’est du hamlet dans le texte, je vais jusqu’au bout…bizarre, je dois être le seul ici.

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis a 12h19
La réalisatrice de ce reportage 209 rue Saint Maur est allée chercher tous les anciens voisins de sa grand- mère , encore vivants, et parmi ceux retrouvés certains avaient oublie qu’ils avaient habité cet immeuble?
Ca gache un peu les retrouvailles copains d’avant, non ?

Jazzi dit: à

Voilà ce que ça donne avec la traduction reverso !

Con Quevedo en primavera

Todo ha florecido en estos campos, manzanos, azules titubeantes, malezas amarillas, y entre la hierba verde viven las amapolas.
El cielo inextinguible, el aire nuevo de cada día, el tácito fulgor, regalo de una extensa primavera.
Sólo no hay primavera en mi recinto.
Enfermedades, besos desquiciados, como yedras de iglesia se pegaron a las ventanas negras de mi vida y el sólo amor no basta, ni el salvaje y extenso aroma de la primavera.
_____________________________________

Avec Quevedo dans un printemps

Tout a fleuri sur ces champs, pommiers, titubeantes bleus, des mauvaises herbes jaunes, et entre l’herbe verte ils(elles) vivent les coquelicots.
Le ciel inextinguible, le nouvel air de chaque jour, l’éclat tacite, le cadeau d’un printemps étendu.
Il n’y a pas seulement de printemps dans mon enceinte.
Des maladies, des baisers dégondés, comme des lierres d’église se sont collés aux fenêtres noires de ma vie et l’amour seul ne suffit pas, ni le parfum étendu et sauvage du printemps.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Et pour le coiffeur arabe, c’est 10 euros la coupe ».

Moi je vais chez les hindous Av.Jean Jaurès, 8 euros la coupe (plus 2 de pourboire).

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis j’y pense en relisant votre 12h19, c’est vachement dangereux de bousculer volontairelent le psychisme de personnes agees. Je trouve meme ca degueulasse si la realisatrice l’ a fait pour sa propre therapie.

Jazzi dit: à

Regarde le film de Arte, LVDLB. Remarquable !

Jazzi dit: à

Moi, il faut que je retourne au Thoreau !

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

C’est pas mal du tout, pour une traduction automatique. Chez https://translate.google.com/ cela donne:

Avec Quevedo au printemps

Tout a fleuri dans ces champs, les pommiers, les bleus chancelants, les mauvaises herbes jaunes et les coquelicots vivent au milieu de l’herbe verte.
Le ciel inextinguible, l’air nouveau de chaque jour, l’éblouissement tacite, le don d’une source étendue.
Il n’y a pas de printemps dans ma chambre.
Les maladies, les baisers déséquilibrés, comme les lierres de l’église collées aux vitres noires de ma vie et seulement l’amour ne suffit pas, ni l’odeur sauvage et vaste du printemps.

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis ce que j’en ai vu m’a suffit.

Comment ont ete approchees les personnes que l’on voit dans ce docu ?

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis c’est cela defilez vous vite on a trop l’habitude lol
Maus vous ne trouvez pas que ca craint si des personnes qui apparaissent dans ce docu 209 rue Saint Maur sans y avoir remis les pieds depuis plus de 70 ans ont eu un choc psychologique. Et la realisatrice qui leur raconte l »histoire du loup et des petits cochons, doit pas avoir toutes ses facultés mentales non plus.

DHH dit: à

@Jazzi
j’imagine que votre recueil commence par le texte fondateur de tout ce qui été écrit sur le printemps: celui de Lucrèce
@Bloom
merci de cotre réponse
La mention de la montagne noire m’avait laissé penser que le lieu était un célèbre établissement de soins marqué par une longue histoire et situé en Lozère; Je me trompais

Bloom dit: à

« Once a Chekist, always a Chekist! » (aufs klo)

Depuis quand la LICRA est-elle la Tchéka?
Tout propos raciste & antisémite doit être dénoncé, sur le net comme ailleurs. Ne rien laisser passer.

Jazzi dit: à

Personne n’a été bousculé dans ce film, LVBDLD, mais nous en fûmes tous bouleversés. Je n’en ai pratiquement pas dormi de la nuit…
Maintenant que tu as réglé le problème de ta lettre aux impôts, il faut me laisser travailler le Thoreau !

Dernier message à propos des bobos. Ne sommes-nous tous pas ici, plus ou moins, des bobos ? Les bobos sont généralement tolérants envers les homos. Il y a un célèbre établissement homo au coeur de la rue Saint-Maur, que j’ai beaucoup fréquenté à une époque. Une nuit, en partant, je fus abordé par trois jeunes beurs, qui savaient d’où je sortais. Il m’ont demandé une cigarette, que je leur offris. Puis il en voulurent d’autres. Je répondis qu’il avait de quoi se rouler un joint, que je n’en avais plus guère et que je ‘étais pas un distributeur de cigarettes. Résultat, je me suis retrouvé, roué de coups de pieds, la gueule en sang dans le caniveau.
Dans le film, on voit, de fenêtre à fenêtre, deux jeunes bobos actuels du 209, s’occupant délicatement de leur bébé…

Jazzi dit: à

qu’ils avaient de quoi…

Paul Edel dit: à

Le Carré.
Dans « l’espion qui venait du froid »,de 1963, le jeune John le carré faisait dire à Leamas pour définir l’espion.. : « Des prêtres, des saints des martyrs ? non c’est un minable défilé d’imbéciles vaniteux, de traitres aussi, oui ; de pédés, de sadiques, d’ivrognes, de types qui s’amusent à jouer aux cow- boys et aux indiens pour mettre un peu de sel dans leurs tristes existence. »
plus de trente romans plus tard,dans ce dernier roman-bilan, le ton a changé pour qualifier cette armée des ombres.
Le Carré réserve ses mots les plus durs pour les « indifférents » au sort du monde. Il fait dire à un de ses personnages ceci : » Tessa fait une différence fondamentale entre la douleur constatée et la douleur partagée. La douleur constatée est journalistique, diplomatique, télévisuelle, finie dès qu’on éteint sa saleté de poste. Pour Tessa, ceux qui regardent la souffrance et ne font rien contre, ne valaient guère mieux que ceux qui l’infligent. C’étaient les mauvais samaritains. »

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis vos insomnies ne sont pas les miennes. Vous oarticioez a une psychotherapie de grouoe ?

Non moi ce qui m’intrigue c’est comment la realisatrice a fait pour retrouver ces personnes parmi d’autres. Eh bien je sais.
D’ailleurd c’est ce qui m’a fait me demander à un moment donné du docu si avaient été utilisées les donnees de recensement de la population de 1936 avant le fichier tulard qui a servi pour la rafle du Vel d’Hiv’.

la vie dans les bois dit: à

Bas rosis un ou des mots ne passent pas.
Et c’est penible car cette histoire de comment ont été approchees les personnes qui apparaissent dans ce documentaire n’est pas anecdotique

la vie dans les bois dit: à

Oh j’ai compris la faute

Voila vas rosis je recommence

Bas rosis vos insomnies ne sont pas les miennes. Vous participez a une psychotherapie de groupe ?

Non moi ce qui m’intrigue c’est comment la realisatrice a fait pour retrouver ces personnes parmi d’autres. Eh bien je sais.
D’ailleurd c’est ce qui m’a fait me demander à un moment donné du docu si avaient été utilisées les donnees de recensement de la population de 1936 avant le fic.h.ie.r tulard qui a servi pour la rafle du Vel d’Hiv’.

Janssen J-J dit: à

…via Passoul (tweet de 3 j), on prend connaissance de ce petit texte récent de Milan Kundera à propos de F. Kafka, très humble dans la description d’un sentiment que j’ai toujours ressenti à l’égard du Procèsn de cette « étrange beauté que je ne réussirai jamais à définir ». Sans doute à cause aussi de la culpabililisabilité que nous éprouvons tous en nous-mêmes, en tant qu’agents appartenant à une espèce humaine indéterminée.
« La culpabilisabilité fait partie de la condition humaine. Soit à cause de notre bonté qui craint d’avoir blessé les faibles, soit à cause de notre couardise qui a peur de froisser ceux qui sont plus forts que nous, la culpabilisabilité est toujours avec nous ».

Jean dit: à

Je ne sais plus quelle imbécile s’est ingéniée tout-à-l’-heure à repérer dans mes interventions de 9h38, 10h35, 11h33 et 11h 38 des tentatives d’un humour jugé d’ailleurs par elle fort médiocre. Or il n’existe dans ces fragments de récit aucune trace d’humour, même involontaire. Il s’agit en effet d’authentiques souvenirs d’enfance et de jeunesse, que je me suis efforcé de retracer avec le plus grand souci d’objectivité.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Voilà une traduction rapide mais correcte du poème de Neruda, que tu peux signer toi-même (et fignoler) si ça te dis:

Avec Quevedo au printemps

Tout a fleuri dans
ces champs, pommiers,
bleus titubants, des broussailles jaunes,
et entre l’herbe verte vivent les coquelicots.
Le ciel inextinguible, le nouvel air
de chaque jour, l’éclat tacite,
cadeau d’un printemps étendu.
Dans mon enclos uniquement il n’y a pas de printemps.
Des maladies, des baisers fous,
comme des lierres d’église se sont collés
aux fenêtres noires de ma vie
et l’amour seul ne suffit pas, ni le sauvage
et vaste parfum du printemps.

Et pour toi, ils sont quoi dans cet instant
la lumière effrénée, le développement
floral de l’évidence, le chant vert
des feuilles vertes, la présence
du ciel avec sa coupe de fraîcheur ?
Printemps extérieur, ne me tourmente pas
libérant dans mes bras du vin et de la neige,
corolle et bouquet brisé de chagrins,
donne-moi au moins aujourd’hui le rêve des feuilles
nocturnes, la nuit dans laquelle se trouvent
les morts, les métaux, les racines
et tant de printemps disparus
qui s’éveillent chaque printemps.

la vie dans les bois dit: à

Et je quitte aussi.un peu épuisée par le robot.

Bas rosis pour ce petit exo de trad comparee Matthieussent/ Fabulet sur Thoreau c’est ok quand vous serez prêt.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est, pas sérieux, vos conversations  » ad hoc « ,…
…comme, si, vous ne savez pas cuisiner,…
…tomber, sur un couscous,!…
…tantôt, je me tape, une aubergine,…en plus,!…

…etc,…

closer dit: à

Un autre aspect du quartier, tout à côté de la rue Saint Maur…

« Géraldine Smith a longtemps arpenté la rue Jean-Pierre-Timbaud, cette longue artère parisienne qui court du sud du boulevard de Belleville jusqu’au boulevard du Temple, entre le XIe et le XXe arrondissement de Paris. Elle disait sa fierté d’habiter ce quartier populaire et mélangé. Ses enfants étaient scolarisés dans une petite école catholique qui accueillait beaucoup de musulmans, un établissement mitoyen de la mosquée Omar. Sous l’influence de ce haut lieu de l’islam radical, elle a vu le haut de la rue évoluer en une dizaine d’années, devenir un coin d’asphalte où les librairies intégristes évincent le petit commerce, où les femmes ne se risquent plus à se promener bras nus.
Exilée depuis aux Etats-Unis, cette journaliste a continué à s’intéresser à cette enclave salafiste au cœur du pays des bourgeois bohèmes. En janvier 2015, elle tombe en arrêt devant la photo de la licence de foot des frères Kouachi, les assassins de Charlie Hebdo, des gamins de l’Est parisien. « Les bourreaux, comme les victimes, faisaient partie de mon monde, cela m’a foudroyée », écrit-elle. Pour comprendre et expliquer, elle a retraversé l’Atlantique. Mené une minutieuse enquête à l’ombre de la mosquée, retrouvé ceux qui il y a dix ans jouaient avec ses enfants, interrogé les commerçants. Elle découvre qu’une cohabitation hostile s’est installée entre deux groupes qui s’ignorent ou se défient, c’est selon : les bobos et les barbus. Un récit glaçant, avec pour décor la capitale. »

La rue Saint Maur qui croise la rue JP Timbaud.

closer dit: à

La rue Saint Maur croise la rue JP Timbaud.

DHH dit: à

@LVDB
vous écrivez
La réalisatrice de ce reportage 209 rue Saint Maur est allée chercher tous les anciens voisins de sa grand- mère , encore vivants,
d’où tenez vous l’information qu’elle a choisi cet immeuble parce que sa grand mere y ahabitait ? ?
Ce n’est pas ce qu’indique l’auteure qui dit avoir selectionné cet immeuble parmi d’autres, à partir de ce qu’elle supposait de la diversité d’origine de se habitants à l’epoque , ce dont elle a trouvé confirmation avant de commencer son travail dans les listings du recensement de 1936
Je crois d’ailleurs , que c’est pour dissiper les doutes éventuels sur les liens personnels qui pouvaient la rattacher à ce lieu qu’elle indique, clin d’œil pour initiés, après le nom du dédicataire du film, son père, une adresse ,la véritable adresse de sa grand mere ,celle où il habitait avec ses parents lorsqu’il était enfant

Bloom dit: à

The phrase ‘to come in from the cold’, meaning ‘(esp. of a spy) to return from isolation, concealment, or exile’, is famous from John le Carré’s 1963 novel The Spy who Came in from the Cold.

Le retour de l’espion.

closer dit: à

Aucun commentateur de ce blog n’a le droit de faire la police sur le blog de Passou. Dénoncer un commentaire à qui que ce soit, c’est dénoncer Passou qui le laisse passer. Il est le seul ici qui peut juger de ce qu’il doit censurer ou dénoncer.

Mais Pierre Assouline a largement démontré qu’il n’avait pas une mentalité de flic (au mauvais sens du terme, car il y a beaucoup de bons flics heureusement), contrairement au Commissaire Politique.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…c’est évident,…

…un minimum, social,!…

…ne pas abuser, des lois de l’hospitalité,…
…ou, aller,voir ailleurs, si j’y suis,…

…mais, entre-nous,…personne n’a rien vu venir,…dans ce complot anti-républicain,…

…la police, les indicateurs, les bras croisés,…pour faire votez à droite,…

…et tout ces morts a ce fameux  » bataclan « ,
…et, çà, n’a pas suffit, pour emmenez, la droite au pouvoir,…
…le pays est donc, définitivement soumis,…il faudra utiliser, les forceps,!…

…les vrais étrangers, en phalanges organisées,  » dehors toutes,…subito presto,!…etc,…
…des razzias imprévus, pour  » vérifier  » la salubrité de tout les quartiers,…

…que fait, la police, elle s’en branle,…
…avec, un Bordeaux, au dessus des pâquerettes,…Go,!…

Bloom dit: à

Aucun commentateur de ce blog n’a le droit de faire la police sur le blog de Passou. Dénoncer un commentaire à qui que ce soit, c’est dénoncer Passou qui le laisse passer. Il est le seul ici qui peut juger de ce qu’il doit censurer ou dénoncer.

Mais Pierre Assouline a largement démontré qu’il n’avait pas une mentalité de flic (au mauvais sens du terme, car il y a beaucoup de bons flics heureusement), contrairement au Commissaire Politique.

Taisez-vous, WC. Passou a retiré bon nombre de commentaires. Et n’allez pas faire d’amalgames, comme le font ceux de votre engeance.Le signalement est un acte de civisme, vertu que vous ignorez certainement.

Jean dit: à

( Suite de mes souvenirs d’enfance et de jeunesse)

Pendant l’Occupation, nous habitions, mes parents, mes frères et moi, rue Saint Maur. Mon père, policier parisien, et ma mère, employée autochtone des services de la Gestapo, ne cachaient pas leurs farouches opinions pétainistes et antisémites. Après la guerre, ma mère s’est plus d’une fois vantée devant nous d’avoir dénoncé 130 Juifs, dont aucun ne revint. Aujourd’hui, heureuse centenaire pensionnaire d’un EHPAD de la Côte d’Azur, elle se félicite d’avoir pu fêter la mort d’un Juif à chacun de ses anniversaires. Comme l’un de mes frères lui faisait remarquer que le compte n’y était pas et que ça faisait nettement plus d’un Juif par an , « Tu comprends, lui a-t-elle répondu avec un malicieux sourire, je me suis réservé une marge, pour le cas où je deviendrais doyenne de l’Humanité ».

Il est certain que, comme le chantait Maxime Le Forestier, on ne choisit pas ses parents.

la vie dans les bois dit: à

Pas le temps de corriger les fautes.

Janssen J-J dit: à

@ Jean, « Il s’agit en effet d’authentiques souvenirs d’enfance et de jeunesse, que je me suis efforcé de retracer avec le plus grand souci d’objectivité ».

A d’autres…, pour le grand souci d’objectivité, comme si votre père n’avait jamais fait partie de ceux-là ?
http://archive.francesoir.fr/actualite/societe/gendarmes-et-policiers-ils-ont-sauve-des-juifs-pendant-l%E2%80%99occupation-46565.html
Pourquoi soutenez-vous le contraire de la vérité en mentant éhontément sur son héroisme ? Pourquoi vous plaisez-vous ainsi à torpiller sa mémoire de policier « Juste » ? Ce n’est vraiment pas convenable, pour un fils, de se comporter ainsi à l’égard d’un parent défunt.

@ Closer, je ne suis pas le seul icite à lire l’intégralité des nouveaux propos d’amlète, au contraire, je le fais plutôt deux fois qu’une…. c’est un plaisir comme qui dirait, indéfinissable. Il faut défendre la bonne littérature, non ?

la vie dans les bois dit: à

Et tu es bien placé pour le savoir, avec tous ceux icite qui ont voulu aller au comico.

Janssen J-J dit: à

oui, d’une manière générale, il est plutôt bien placé et très bien informé des turpitudes des un.es et des autres sur ce blog littéraire et tous les autres. Il faut rendre cet hommage à mon patron, je ne suis que son humble secrétaire.

Jean dit: à

Pourquoi soutenez-vous le contraire de la vérité en mentant éhontément sur son héroisme ? Pourquoi vous plaisez-vous ainsi à torpiller sa mémoire de policier « Juste » ? Ce n’est vraiment pas convenable, pour un fils, de se comporter ainsi à l’égard d’un parent défunt. (Janssen J-J)

Nul plus que moi n’admire le civisme héroïque des policiers parisiens qui protégèrent des Juifs et je ne saurais en minimiser l’efficacité. Mais, hélas, et comme chacun sait, tous ne furent pas de ce bord-là, à commencer par mon père. En retraçant ces authentiques souvenirs d’enfance et de jeunesse, j’ai voulu apporter ma modeste pierre à l’édifice de la vérité historique, toujours en cours de construction. Rien de fictif ni même de microfictif dans mes modestes révélations. Après la guerre, nombre de collègues de mon père, souvent mieux placés que lui dans la hiérarchie, étaient toujours aussi furieusement antisémites que lui et ne s’en cachaient guère. Je peux citer des noms, si vous voulez. N’idéalisons pas ce qui ne doit surtout pas l’être, hélas. Hélas.

DHH dit: à

@LVDB
je ne comprends pas qce que vous suggérez avec votre post de 14 23.
je suis peut-être naïve, probablement un peu sotte, comme vous me l’avez déjà dit
Mais vous, qui êtes fine, perspicace et clairvoyante, expliquez moi comment vous les choses ont pu réellement se passer pour aboutir à ces rencontres de l’auteure avec les anciens habitants du 209 rue Saint Maur

Janssen J-J dit: à

@Je peux citer des noms, si vous voulez.

Non, nous ne le souhaitons pas à la rdl dont on m’a chargé d’expliciter la modération aus internautes mythomanes. Comme il n’est pas dans notre déontologie à la rdd de solliciter d’autres renseignements sur les engagements politiques de votre maman.
Peut-être lisez-vous trop de romans espagnols du 17e siècle, voilà ce que nous pensons à votre sujet, comme tous les intervenautes de la rdl.

Jean dit: à

9h48…10h35…11h33…11h38…14h24…14h38…

Si j’avais voulu écrire une microfiction, elle atteindrait les dimensions de celles de Régis Jauffret. Mais ce n’est, hélas, pas le cas. Je n’ai fait qu’enchaîner d’authentiques souvenirs vécus, me pliant aux lois de la cruelle mémoire. Il n’y a là que vérité nue, plus nue encore que Maman sous l’officier S.S. qui fut, un temps, le rival de Papa. Un Papa consentant, comme le laissa plus tard entendre sa femme ? je n’ose le croire.

la vie dans les bois dit: à

deachach sorry pas dispo pour l’heure du conte. Pas payee pour ça.

Widergänger dit: à

Alors, mes pauvres chéris, toujours aussi haineux ? Toujours aussi inconsolables d’être aussi bêtes ?

Janssen J-J dit: à

Je vous signale quand même qu’on assiste sur la rdl à la naissance de mèmes
https://fr.wikipedia.org/wiki/M%C3%A8me_Internet
C’est tout à fait fascinant, de constatre qu’un tel phénomène affecte même les affidés d’un blog comme celui de la rdl !

Jean dit: à

Constatons que, question turpitudes de la vie de famille, les premières des « Microfictions 2018 » de Régis Jauffret sont largement aussi gratinées que ma modeste microsaga familiale, totalement vraie, elle, hélas. Hélas. Et, à la différence de mes authentiques souvenirs vécus, l’humour y est, et du meilleur. Noir de noir, bien entendu.

Bloom dit: à

En général, les patients habituels ne sont pas du tout gênants. On a tendance à oublier leur présence. La plupart d’entre eux portent de veilles nippes : chaussures trop grandes, vieilles casquettes informes et cravates de clubs disparus depuis bien longtemps. Les femmes sont vêtues dans le non style des années cinquante. En majorité, elles sont âgées, frêles et ont les cheveux blancs, coupés ras, sans soin. Chez les hommes, certains sont pris de tics, se flagellent ou se tordent les mains fébrilement. Il arrive que leur bras et leurs jambes soient secoués de tremblements causés par les effets secondaires des psychotropes.

Janssen J-J dit: à

Elle lâche son venin urinaire et ne le reprend jamais, donque, rien Y demander, incapab’ de tenir une conservation longtemps, sait trop bien qu’elle perdrait à tous coups ! Une fuiteuse de couche-culottes pas payée pour faire son auto-nettoyage. Y a des gens spécialisés pour le dirty work, pas vrai Jeannot la saumâtre ?… t’sais comment s’éploie l’humour ju.if dans les ehpad d’aujourd’hui, plus salé que dans les anciens stalags et autres KS, hein ?

D. dit: à

Jazzi, est-ce que le danois à profité de son évanouissement pour l’enculer ? 🐕

Janssen J-J dit: à

14.54 sur la faculté de la sottise à consoler son monde, on lira avec intérêt lucien jerphagnon, un historien qui n’aurait pas aimé la compagnie d’un gwg, monstre d’intelligence incompris de lui-même. Petit rappel de la conclusion d’un célèbre ouvrage dédié à la sottise (27 siècles qu’elle existe)
: « Toujours est-il que cette omniprésence d’une sottise qui surgit sous tant de formes, à la façon de ces entités maléfiques des vieilles légendes, décourage de vouloir la définir en tant que telle, comme l’a bien vu Milan Kundera. Ne serait-ce pas prendre là le risque d’y basculer, comme il arrive quand on veut trop bien faire ? Cela, à mon sens, pour bien des raisons, à commencer par le fait que traiter quelqu’un, disons, de sot exprime la réaction d’un individu, vous, moi, un autre, qu’agace, navre, en tout cas déçoit le comportement d’un ou de plusieurs de ses semblables. Il en attendait autre chose. Quoi ? A n’en pas douter une conduite conforme à ce qu’aurait été le sienne en pareille situation. Or quoi de plus différent qu’un semblable ? Il s’agit donc d’un jugement purement subjectif dénonçant ce que tel individu tient pour un manque, une erreur, une faute, une carence. D’un jugement conditionné dans une certaine mesure par l’appartenance à tel milieu, influencé en tout cas par l’opinion qui y règne. Ainsi en est-il, par exemple, du « politiquement correct ».

la vie dans les bois dit: à

@15h06 toi tu vas te retrouver a la circulation si ça continue comme tu persistes. On te fera un petit coucou en passant devant la box, avec un seul doigt lol.

D. dit: à

Un vrai marathon pour circuler. Est-ce la visite à Paris de Netanyahu qui est la cause de ce chambardement incroyable ? Probablement…

Eh ben oui. Et un hélico lourdement armé te surveillait, Jazzi. Et on a même brouillé ton portable preventivement.

Janssen J-J dit: à

T’inquiète pas pour moi, pupuce, je regarderai pas ton medius en l’air, juste la lune, car on est encore bin au chaud dans la box, même qu’on voir toutes les étoiles filantes.

Janssen J-J dit: à

Il n’y a qu’une manière pour la science au sujet des données ouvertes, que de lutter avec les Etats contre la prédation des données par l’oligopole de l’attention que constituent les GAFAM, ces plateformes suzeraines qui mettent à mal la souveraineté des Etats.
Pas d’autres moyens pour nous autres que de scruter à la loupe les effets réels et pervers de ce que va provoquer en Europe, la mise en place du RGPD, par exemple.

DHH dit: à

@pablo 12 h 32
pour ceux nombreux des livres cites que j’ai lus je reconnais leur caractere incontournable et ils sauraient eté ,mais pas seuls,dans ma propre liste si j’avais été amenée à l’etablir.
mis pour l’un d’eux , malgré tous mes efforts pour le lire attentivement je n’y ai trouvé qu’ennui et absence d’intérêt.
c’est la Célestine
pouvez vous m’expliquer en quoi consiste la force de cette pièce qui m’a semblé si terne et si plate ?

Janssen J-J dit: à

D’après que le dernier livre du prix Inter dont je n’ai pas fait partie du jury cette année, il paraît qu’on a un bien meilleur bellegueule. Qu’en avez-vous pensé, paul edel ou autres spécialistes des prix ?… la rdl n’en dit pas grand chose pour le moment, alors que ce lauréat lopez nous intéresse beaucoup plus que les faux suspenses du goncourt. Sinon, je peux me porter candidat pour le raconter à la cantonade, si personne veut se dévouer. mais là, pas aujourd’hui, j’ai mes copies et faut que j’aille changer ses couches.
http://www.seuil.com/ouvrage/fief-david-lopez/9782021362152

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

En même temps, James Bond et George Smiley: le jour et la nuit. Deux espions qui racontent ce qu’est l’espionnage; bien sûr, Le Carré est le plus plausible car capable de moments faibles, de longueurs voulues, d’absence de panache. La vraie vie, quoi. Fleming ne vivra pas assez longtemps pour apprécier ce que ses romans sont devenus. Sir Alec Guinness et sir Sean Connery incarnèrent les rôles avec brio. L’Angleterre telle qu’elle était, et celle telle qu’elle aurait peut-être aimée être. Convenons que ma dernière phrase est tordue, fond et forme.

DHH dit: à

@JJJ
ainsi vous avez fit partie du jury du livre inter.
Sans doute votre profil était-il suffisamment original pour intéresser les sélectionneurs.
Moi petite retraitée sérieuse et trop banale, malgré deux jolies petites lettres Où j’expliquais avec modestie et sincérité ce que j’étais et ce que m’apportait la lecture, je n’ai été retenue aucune des deux années où je me suis portée candidate

gisèle dit: à

DHH 16h01. désolée je ne suis pas Pablo, mais j’ai vu jouer « la Célestine » 3 fois dont 2 avec j.Moreau ,et 1 avec …peut-être Maria Casarès…Grand souvenir.
Je ne connaissais ni l’auteur, ni la pièce,j’y suis allée « naïvement » ,à cause de Moreau; je ne l’ai lu que bien plus tard.
Il y a des pièces de théâtre qui sont des « bêtes de scène » !!

Janssen J-J dit: à

@16.21n Non hélas, je n’ai jamais fait partie du jury du livre inter, ni cette année ni une autre, et pour une bonne raison : je n’y ai jamais candidaté, bien qu’ayant toujours cru devoir le faire trop tardivement, car il me semble que j’aurais su persuader les autres jurés de faire des choix plus avisés que ceux qu’ils ont arrêtés. Mais, dhh, je crois que vous devriez persister. A force…, il paraît qu’on est pris au bout de 4 tentatives (et qu’on peut toujours donner les mêmes arguments, car leur test, c’est l’ôpiniatreté, pas l’originalité des arguments).
Cela dit, d’une manière plus générale, il y a des écrivains que je n’aime pas, mais je ne comprends pas pourquoi, vu que je ne les ai jamais lus. Par exemple : M.-Emmanuel Schmidt, Anna Gavalda, Regis Foenkinos, Karl Jaspers, Katerine Pancol ou Marc Lévy. Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais j’aimerais vraiment qu’on me dise pourquoi j’ai tort d’avoir tant de préjugés, alors que ce sont peut-être de très bons écrivains que vous aimez et dont vous voudriez prendre la défense pour m’ouvrir les yeux. Merci d’avance.

Jean dit: à

la réaction d’un individu, vous, moi, un autre, qu’agace, navre, en tout cas déçoit le comportement d’un ou de plusieurs de ses semblables. Il en attendait autre chose. Quoi ? A n’en pas douter une conduite conforme à ce qu’aurait été le sienne en pareille situation. Or quoi de plus différent qu’un semblable ? Janssen J-J)

Rien de plus vrai. Tiens, Papa, par exemple. Sa vie durant, il ne cessa de s’insurger contre ce qu’il appelait les oeillères de certains de ses contemporains qui s’obstinaient à condamner son antisémitisme. « Si je suis antisémite, disait-il, c’est parce que je suis moi. j’ai bien le droit d’être moi, tout de même. Est-ce que je leur reproche, à ces gens qui ne sont pas antisémites, de ne pas l’être ? C’est parce qu’ils sont eux. »

Bien d’accord avec Janssen J-J : rien de plus différent qu’un semblable.

gisèle dit: à

DHH 16h21. Deux de mes amies ont déjà fait partie du jury du livre Inter. Grandes lectrices, la quarantaine, un métier qui n’a rien à voir avec l’Education Nationale.Sur quels critères ont-elles été choisies ? il me semble que les professeurs ( sans vouloir les critiquer) ont souvent sur les livres qui paraissent des points de vue de « professionnels »,et des enthousiasmes très ,trop, maîtrisés.
Je n’ai jamais candidaté, la ménagère de 50 ans et plus ! pas le profil; et puis il y a une masse de livres à lire, manque de temps, mais les livres sont offerts, chouette alors…
Il me semble qu’elles avaient apprécié les rencontres ou les discussions.
Réessayez, vous êtes énarque avant tout, vous avez une chance !

DHH dit: à

@GISELE
merci
je vais guetter une représentation de la Célestine et peut-être le spectacle vivant porté par une grande actrice me reconciliera-t-il avec l’œuvre.

Janssen J-J dit: à

@ Bien d’accord avec Janssen J-J : rien de plus différent qu’un semblable.

A qui le dites vous, mon pauvre ami !… A un jumeau monozygote qui ne s’est jamais remis de la perte de la moitié de lui-même, à mi-parcours de vie !

Janssen J-J dit: à

@16.40, cela dit, je ne faisais que citer lucien jerphagnon, n’allez pas croire que je m’attribuerais cette pensée, je déteste les plagiaires qui ne citent pas leurs sources. Donc, faites moi l’honneur d’en prendre bonne en me relisant attentivement… Merci.

DHH dit: à

@gisele 16 h 47
Pour le livre inter je ne pense pas qu’il soit utile de suivre votre conseil et d’y revenir ;
Mes candidatures sont de l’histoire ancienne. A présent mon âge suffirait à me disqualifier et à entraîner mon élimination d’office comme les notes trop basses dans certains concours

Jazzi dit: à

D., combien de fois devrais-je répéter que je n’ai pas de téléphone portable !

Oui, DHH, Lucrèce, bien sûr ! Mais dites-moi, ce n’est pas la première fois que vous me le proposez, serait-ce l’un de vos livres de chevet ? Ne perdez pas de temps avec LVDLB, sur le film du 209, rue Saint-Maur. Elle pose des questions auxquelles elle trouverait aisément les réponses en visionnant le film.

Closer, ton commentaire me laisse perplexe. On pourrait imaginer que les ado maghrébins qui m’ont agressé par une nuit d’hiver, rue Saint-Maur, auraient pu être les frères Kouachi !

Janssen J-J dit: à

Enfin… le temps des plages arrive ! Donc, deux vrais romans en perspective qu’on va avoir le temps, avec des pages (garanties par leurs éditeurs) anti grains de sab’, anti puces de mer, anti sauce ketchup d’hamburger, anti fientes de mouettes, imperméables aux éclaboussures d’eau de la mer par le chien foufou. Que du plaisir de lire après application de la vaseline anti rides, qui elle on plus ne collera sur les pages.
https://www.bfmtv.com/culture/guillaume-musso-et-marc-levy-sortent-chacun-un-nouveau-livre-le-match-des-ecrivains-stars-1424692.html

Janssen J-J dit: à

vous y croyez vraiment, au retour de la guerre froide, vous, passoul ? Pourquoi vouloir nous foutre la trouille à si bon compte avec vos histoires de poutine ? Faire un scoop de géopolitique éditoriale ? Même pas peur.

Janssen J-J dit: à

Alors, mes saintes chéries, toujours aussi aimantes ? Toujours aussi inconsolables d’être aussi intelligentes ?

Janssen J-J dit: à

Sans la liberté de b.ander, il n’est point d’éloges flatteurs (la Figarette)

Janssen J-J dit: à

@ Réessayez, vous êtes énarque avant tout, vous avez une chance !

Cette Gisèle, elle est encore plus pire que moué dans son mutinîsme !

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