de Pierre Assouline

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La République des livres
John le Carré : retour à la guerre froide

John le Carré : retour à la guerre froide

Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école.

C’est la clef, il n’y en a pas d’autres.  N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique.

Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. David Cornwell n’avait-il pas fait de John le Carré son nom de plume en l’inscrivant en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (1963) qui le fit connaît partout dans le monde ? A ses yeux, « l’ours russe » n’a jamais désarmé, son orgueil est intact et son appétit d’empire inentamé. Lui a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. Dans Le Tunnel aux pigeons (2016) considéré comme ses mémoires, il n’esquivait plus la question de son activité réelle au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), entre 1956 et 1964 lorsqu’il travaillait comme jeune diplomate en poste à Hambourg. Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggérait-t-il avec un sens consommé de la litote :

« Un microbe dans la hiérarchie du monde secret ».annie leibowitz

Voire ! Toujours est-il que son nouveau roman L’héritage des espions (A Legacy of Spies, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 304 pages, 22 euros, Seuil) témoigne de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Le narrateur, un retraité des services, y fait le récit de son rôle dans « Windfall », une opération de désinformation britannique montée contre la Stasi, le service de renseignement est-allemand, fin des années 1950 /début des années 1960. Une mission tordue signée George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », qui coûta la vie à un espion de Sa Majesté et à sa compagne. Un demi-siècle après, à l’heure où l’exigence de transparence fait des ravages et où la recherche de responsabilités historiques fait rage, au moment où dans la lutte pour la paix il en est déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes », les enfants du couple d’espions sacrifiés à la cause réclament des comptes et remettent en cause la légitimité de cette lutte à mort entre le monde libre et le bloc soviétique. Comme le dit le personnage de Tabitha

« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. « 

C’est son roman le plus nostalgique, et la récurrence des flashbacks et les visites aux anciens n’y sont pour rien. Ses héros ne sont pas fatigués, juste mélancoliques. Ils dressent le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. L’affaire telle que John le Carré la déroule a des relents testamentaires. Ce rappel du passé des uns et des autres est une manière de revisiter une bonne partie de l’oeuvre. A croire que l’auteur a jugé l’heure venue de faire ses adieux à sa comédie humaine de l’espionnage. Mais que reste-t-il de ces gens une fois que l’Histoire est passée et que le musée de la Stasi à Berlin, où John le Carré a fait faire des recherches pour se documenter, a livré ses secrets ? En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèle quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger. Il y trouvera la conviction européenne chevillée au corps de l’auteur à travers les convictions du narrateur en épilogue au roman. Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance :

« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».

En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison.

(« Photo extraite du film L’Espion qui venait du froid » D.R. ; « John le Carré dans les Cornouailles » photo Annie Leibowitz)

Cette entrée a été publiée dans Littérature étrangères.

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commentaires

1 526 Réponses pour John le Carré : retour à la guerre froide

Laura Delair dit: à

Jazzizi n’a pas de téléphone portable, il emmène le fixe avec lui !

la vie dans les bois dit: à

@15h33 ben t’was le chargé d’la sécurité du Lutetia a été moins lourdingue que toi. Il a effacé mon excès de vitesse de 14h23.
Car c’etait parti pour faire une sortie de route trop bien tracée.
Sinon, les simagrées en blog, non seulement ne m’emeuvent pas, mais elles m’exasperent.

la vie dans les bois dit: à

@Ne perdez pas de temps avec LVDLB, sur le film du 209, rue Saint-Maur. Elle pose des questions auxquelles elle trouverait aisément les réponses en visionnant le film.

Bas rosis le happy end est la seule chose de bien : je l’ai écrit ce matin.
Meme si on n’a aucune nouvelle du rital d’origine polonaise au bout du couloir.

…le making of en revanche est un vrai challenge pour un personnage de roman.
Un horrible bonhomme . Je vous en dirais plus si je ne postais sur le blog de celui qui a écrit ce roman « la cliente ». La aussi des personnes qui vivaient dans l’insouciance de la paix retrouvée et une sérénité,se sont vues replonger dans un passé plein de detresse par qq un qui croyait bien faire, en plus.

Laura Delair dit: à

guillaume lévy et marc musso : des écrits vains

Bloom dit: à

guillaume lévy et marc musso : des écrits vains

Unis pour la vie, Placide et Muzo, le mariage n’est qu’un c.on promis, comme dit…

closer dit: à

C’est un extrait de presse (marianne) sur un livre qui a fait un certain bruit il y a environ deux ans. Cela m’étonne qu’il t’ait échappé Annibal.

gisèle dit: à

DHH. « la célestine » . Bonne idée, je vais essayer de trouver le temps de le relire, le chercher, d’abord, dans l’amas de livres du passé.
Pour le jury du livre Inter, mes jeunes amies avaient envoyé un mot très simple,sans grandes explications.Elles n’y ont pas participé la même année, mais elles avaient été enthousiastes, à cause des réunions ?? diverses. Beaucoup de nos connaissances les avaient charriées, prétendant qu’elles n’avaient aucune chance, au vu de leurs cursus … Ceux qui choisissent les heureux élu(e)s doivent , sûrement, chercher un certain équilibre, donc des jurés différents. Quand je fais allusion à votre qualité d’ENA (qui n’est pas un mystère sur ce blog), ce n’est pas ironique : je pense qu’il y a peu de candidats issus de l’Ecole.Donc, chance..
Pouvoir lire « gratuitement » serait ma seule motivation; mais devoir lire (et rédiger un com.) sur Pancol-bis ou EE Schmitt-bis,serait au-dessus de mes forces..Heureusement ils sont maintenant hors course !

Laura Delair dit: à

Oui, sir Bloom, Placide a drôle de museau

Pablo75 dit: à

@ DHH

« l’un d’eux , malgré tous mes efforts pour le lire attentivement je n’y ai trouvé qu’ennui et absence d’intérêt. C’est la Célestine pouvez vous m’expliquer en quoi consiste la force de cette pièce qui m’a semblé si terne et si plate ? »

Le problème c’est que vous n’avez pas pas lu La Celestina, qui est un véritable chef-d’oeuvre, le 2ème le plus important de la littérature en
espagnol après Don Quijote, mais « La Célestine », une traduction sans doute fade d’un livre presque impossible à bien traduire (il aurait fallu son contemporain Rabelais sachant très bien l’espagnol de l’époque).

Impossible de lire ce livre sans se demander presque à chaque page comment il fut possible sa publication dans l’Espagne (ou même dans l’Europe) de la fin du XVe et le début du XVIe. Juan Goytisolo dit, et il a raison, que c’est le livre « le plus dévastateur écrit en espagnol », un livre d’une « subversion absolument exceptionnelle ». Je dirai surtout d’une lucidité dévastatrice, malgré le jeune âge de son auteur, Fernando de Rojas (moins de 30 ans de façon certaine et probablement moins de 25). Il faut dire que son père avait été brulé en tant que faux converso, et que cela rend, sans doute, lucide. Sa vision du monde est totalement désespérée, pour ne pas dire nihiliste. Pour lui « le monde est une foire, un marché ».

C’est une oeuvre sur laquelle on sait peu de choses certaines. Il y a des dizaines d’hypothèses sur son origine et son probable auteur (ou auteurs), sans que rien soit à 100 % sûr.

Janssen J-J dit: à

@ « je pense qu’il y a peu de candidats issus de l’Ecole. Donc, chance.. » Au jury Goncourt, y a au moins françoise chandernagor, mais c une jurée, pas une lectrice de france inter, et ben, elle brille pas tant que ça par la singularité de ses simagrées, comme la suivante.

@17.35 « les simagrées en blog, non seulement ne m’emeuvent pas, mais elles m’exasperent ». Doncques, tu t’exaspères toi-même petiote, avec tes doigts d’honneur à tout-và et tes mimes d’apostrophes en guise d’arguments,… ‘reusement que l’robot t’les a encore lourdées, tes simagrées dérapages de fœtusse baveuse au lutetia de sigmaringen, merci à lui, tu sais pas zyfaire, têt’ de neuneue !

gisèle dit: à

DHH , « la Célestine » suite ! Grâce à vous, je replonge dans mon passé,comme on dit. Wiki ne donne que J.Moreau,en 89. J’ai cherché donc Casarès,( quel palmarès)et j’ai trouvé : elle l’a jouée au festival de Chateauvallon en 72; souvenir de rouge, de doré ,de costumes fabuleux; complètement séduite; par le sujet, et l’actrice. Je passais 2 ou 3 semaines dans le Midi, stage intensif de tennis ! la t^te & les jambes, bonheur garanti.Lire votre post est cure de jeunesse; de plus, j’ai trouvé, sur le net le texte intégral; un bonheur n’arrive jmais seul. Et je retourne devant l’écran tv, à Roland, comme disent les bobos et les toujours amoureux de la terre battue, Rapha, n’est pas tiré d’affaire…

la vie dans les bois dit: à

Vasy continue ducon, mais ce soir c’est sans moi. Et si y’en a ici qui ont retrouvé ou ils habitaient en 40, a part deachach, eh bien c’est une excellente chose !

Janssen J-J dit: à

(@ valdène comme thoreau en grève d’impôts duk.on) : « Comme cela a été stipulé par de nombreux spécialistes du droit, j’ai le droit absolu de me gracier, mais pourquoi le ferais-je alors que je n’ai rien à me reprocher ? ».
T’es sûre de toi, là, Mélanie ?… En 40, t’habitais même pas à paris, mais en plus, t’étais pas encornée, saw’a les simagrées, hein, insiste pas. Couché !

Janssen J-J dit: à

@ deachach,
j’vins jus’ de comprend’ xa voulait dire DHH. P’tain, comment qu’a sait t’l’écorcher la meuf’, didongue !… J’avions cru x’était un tic de langage nerveux, genre TOC Gilou d’la Tournette. Waouhh ! lol = 😉

Janssen J-J dit: à

rafa est à roland ce que le pestiféré est à jaffa, un bologagar…

Widergänger dit: à

Oui, les machines à coudre Singer. Un homme en parle dans le documentaire du 209 rue Saint-Maur, où vivait, pas loin, dans cette rue, Louis Daguin, qui a probablement sauvé mon père de la déportation ; cette machine à coudre était devenue comme sa mère. On ne se rend pas compte de ce que ça pouvait être pour cette génération, comme seule souvenir de leur parent déporté et assassiné. Celle de ma grand-mère trônait dans la chambre où nous dormions mes deux frères et moi, où nous jouions, où je faisais mes devoirs le soir sur un petit bureau qui était un ancien atelier d’horloger pour réparer les montres, elle gisait dans un coin près de la bibliothèque constituée d’un renfoncment dans le mur, inutilisable, sans couroie, sans aiguille, toute déglinguée tel un cadavre, un objet tabou, devenu sacré. Il était interdit d’y toucher, interdit de s’en séparer alors qu’elle aurait libérée de la place; mon père ne voulait rien savoir mais il adorait ses enfants quand même, nous comprenions. Ma grand-mère était là parmi nous sans que nous le sachions représentée par cette machine à coudre, un objet à la fois mythique et dérisoire.

Ma mère s’en est débarrassée à la mort de mon père, c’était quand j’étais en khâgne.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…enfin, un gouvernement, italien,…pour les italiens, pour eux-même,!…

…et, puis, on le nomme, comme on voudra,…

…se relever, de cet état, mortifère,…précédent,…
…et retrouver, les déclenchements automatiques, pour y vivre, en pleine sécurité, et confiance,…

…attention, les profits du lucre personnel nous guette,…se trouver, des managements du partage convivial réciproque,…en entreprises,…
…à nos actionnaires à l’huile de bras et développements des cerveaux,…Ouf,!…

…n’en faite pas, trop, nous n’avons pas, à conquérir le monde,…ou autres stations spatiales,….

…toutefois, garder, tout ses secrets, professionnels,…
…aux niveaux de tout, les gouvernements, tout s’achète et se vend entre eux,…

…Archimède à ses fils,…Go,!…etc,…

Chaloux dit: à

Printemps.

Eluard, Barbara.

Widergänger dit: à

Il existe un très bon film d’espionnage, qui se passe pendant la guerre, intitulé Quand les aigles attaquent (Where Eagles dare, 1968) réalisé par Brian G. Hutton, avec Clint Eastwood et Richard Burton. Il y a une scène d’anthologie dans le château où un faux général américain est retenu prisonnier par les Allemands où Richard Burton où il fait croire aux Allemands qu’il est un espion allemand ; les repères de la réalité commence à flotter alors dangereusement pour le spectateur; parfait retournement de situation à la John Le Carré. Suspens garanti. Le meilleur film de ce genre que j’ai jamais vu. Presque mieux ou aussi bien que celui tiré d’Un espion venu du froid avec le même Richerd Burton, où on ne sait plus qui est qui là non plus à un moment.

Chaloux dit: à

Pablo, il me semble que j’avais vu cette émission, mais j’avoue (est-ce qu’on n’attribue pas parfois les pièces de Molière à Corneille?) que je trouve Molière irréductible. Qui dira le vrai?

Mais il y a des mystères encore plus insondables. Imagine que Blabla ne soit pas non plus l’auteur des livres qu’il n’écrira jamais.

Widergänger dit: à

Ce qui est sûr en tout cas, c’est que chaloux n’est pas Blabla… quoique… qui peut savoir ?

Chaloux dit: à

Pas de risque, je t’assure.

Widergänger dit: à

chaloux est un avatar de Blabla, entièrement forgé par l’imagination de Blabla…

Chaloux dit: à

L’avatar de ce sac pou-belle cre.vé?

Hurkhurhurk!

Janssen J-J dit: à

pop pop on s’arrête les gars avant xa dégénère, la rdl supporte pu’… ;-; 🙂

Chaloux dit: à

JJ, mon prochain post était :Stop!.

jack frost dit: à

supposer la surchauffe chez l’autre pas même incommodé par les pète-sec (qui n’ont pas du voir un petit pois frais de toute leur existence)

Bérénice dit: à

Wgg si vous ne l’avez pas vu, ARGO. 2012. D’après une histoire vraie. Je l’avais aimé.

Bérénice dit: à

Jean Langoncet, une question , pensez vous que le mal parler soit en vogue chez les nouveaux riches culturés ?

Bérénice dit: à

Est ce que tous avez lu les 100livres primés par le collège espagnol, DHH oui, Chaloux oui, Bloom probablement, Christiane certainement , Pablo , qui d’autre ?

Jean Langoncet dit: à

je pense qu’il leur est naturel ; qu’ils doivent se cultiver et redoubler à cet exercice, pour compenser leur handicap congénital et tenter de rejoindre leurs frères humains sur le gibet

Bérénice dit: à

En cherchant un peu autour de La Célestinsa , trouvé ceci pour ceux qui ne sont ni trop riches ni très cultivés et qui pourrait faire naître l’envie de lire si toutefois une bonne traduction était disponible à présent https://journals.openedition.org/babel/2549

rose dit: à

y entre la hierba verde viven las amapolas.

amapolas = coquelicots, famille des pavots. 🙂

Chaloux dit: à

Béré, j’en ai lu vraiment beaucoup, mais pas tout, le fond littéraire espagnol, je ne connais pas très bien (à part Don Quichotte, Lazarillo, et pas mal de théâtre – j’ai commis vers l’âge de 25 ans une dévotion à la croix, et quelques poètes comme Lorca, Machado etc.). La Régente trône en haut d’une de mes bibliothèques depuis vingt ans sans avoir été lue, et je n’ai jamais ouvert La Célestine mais ce sera fait dès la semaine prochaine (négligence impardonnable). Il manque à mes lectures quelques romanciers contemporains que j’ai peut-être ouverts au mauvais moment, comme Coetzee qui m’a littéralement endormi. Je crois que c’est Sénèque (dixit Borgès, est-ce qu’il est dans la liste?) qui dit que l’homme qui a lu plus de cent livres est un fou. Mais cent livres, c’est bien peu. Il y manque tellement d’œuvres essentielles que je me dis que ce que je n’y ai pas lu est contrebalancé par ce qu’il y aurait dans la mienne. Grosso modo, tout de même, les gens qui s’intéressent à la littérature ont plus moins lu l’essentiel de ce qui est proposé. C’est plutôt le menu qu’un adolescent devrait consulter avant de s’assoir au banquet.

Chaloux dit: à

Et Borges ajoute à peu près : »Je n’ai pas lu cent livres mais j’en ai feuilleté beaucoup plus ».

Mais dans quel texte? Je ne sais plus.

Chaloux dit: à

Sauf erreur, il n’y a pas un titre de littérature chinoise, pas un titre de littérature japonaise alors que c’est une des premières du monde. J’enlèverais volontiers Paul Auster -que fait-il là?- pour le remplacer au choix par Dame Murasaki, Mishima, Shiga, Kawabata,Inoué,Akiyuki Nosaka, Tanizaki. Et Gao Xingjian, ou un grand roman comme Au bord de l’eau.

Et pourquoi pas Jérôme K. Jérôme? Wilkie Collins, Elizabeth Gaskell, George Eliot, et… Marguerite Yourcenar. Mémoires d’Hadrien ou L’œuvre au Noir me semblent plus essentiels que L’après-midi de Monsieur Andesmas. Où est L’Emploi du temps de Michel Butor qui est un des romans les plus fascinants de la seconde partie du XXe siècle? Et tant d’autres. En France Le Journal d’une femme de chambre, Céline, Manette Salomon, le Journal de Léautaud, celui de l’abbé Mugnier, les chroniques de Vialatte, la Correspondance de Flaubert (tout à fait essentielle), les lettres de la Palatine -pour ce que j’en connais surtout les lettres françaises-, Saint-Simon, Choses vues, La sorcière de Michelet, Gracq, Paul Morand, Chardonne, Chamfort, Voltaire -surtout les lettres-, Chateaubriand, ailleurs Sénèque le Rhéteur, Tacite (!), L’Histoire auguste, Golovanov, Spinoza, Voragine, Gombrowicz (incroyable qu’il n’y figure pas), Agota Kristof, Berberova.

Bref, la nuit serait terminée avant que la liste ne soit close.

Bérénice dit: à

Oui, difficile de choisir entre des centaines de chefs-d’œuvre , je me faisais la même réflexion concernant la littérature japonaise . De mon côté je lis peu mais j’ai tout de même retrouvé quelques uns des livres qui m’ont occupée en me passionnant.L’invention de la solitude est un choix un peu bizarre , je dois l’avoir mais je ne l’ai toujours pas lu. Son premier, est ce le meilleur ?

Bérénice dit: à

Le banquet, de Platon? Un annecdote personnelle , une consultation justement. Le médecin demandait que fais ta mère ? Réponse, elle lit. Le résultat n’est pas probant, je n’ai pas servi de modèle, il lit encore moins que moi mais bien cependant.

Chaloux dit: à

Bashô, Cavafy, Jarosław Iwaszkiewicz, Lichtenberg, Léon Daudet, Bossuet, Valéry, Gobineau et même Sachs, Guillemin, Eugène Bossard, José Cabanis, Alain-Fournier, Kazantzákis, Smolett, Jacques Lacarrière, Tournier, Ovide, Giono, Retz, Pascal, et bonne nuit.

Bérénice dit: à

Fait.

Bérénice dit: à

Rose, je ne sais où vous vivez ni si vous êtes en itinérance mais ici les champs en sont parsemés quelquefois même de grandes nappes rouges. Les agriculteurs, dans ce coin, votent pour les oiseaux , en fin d’après midi si vous prenez le temps c’est un concert pastoral dont je me demande toujours quels sont les instruments. Ils sont sûrement minuscules, cachés dans les bosquets . Il y en a un, un seul que j’ai retrouvé l’an passé au même endroit et que le chant distingue, si on l’enregistrait il pourrait inspirer les concepteurs d’alarme. Un ornithologique me renseignerait car j’ai tenté de l’apercevoir mais rien, juste son chant . Il faudrait un preneur de son . J’imagine que cet oiseau qui ne s’entend qu’à la belle saison est un migrateur et qu’il doit tout de même être chargé de couvée.

Ort dit: à

Les « blancs » dans cette liste – l’ouvrage inconnu même par ouï-dire – et c’est toujours un livre espagnol ou sud-américain. Décidément les Pyrénées sont toujours là.
Ou le Rio Grande:

«Et quand ils [des Péruviens] m’ont dit que la littérature américaine n’existait pas et que la littérature anglaise était médiocre, je me suis fâché et je leur ai dit que la littérature espagnole était du papier gras attaché à un clou dans les chiottes avec les catalogues des Galeries Lafayette. Je tremblais de rage et j’ai réalisé combien ces lieux m’emmerdaient.»
Lettres du Yage, W. Burroughs

Chaloux dit: à

Ce qu’il y a de plus incroyable -j’ai oublié Huysmans qui fut une de mes grandes passions- c’est de se dire qu’on s’est envoyé tout ça et bien d’autres choses encore -tout bon lecteur fait ce constat à partir d’un certain âge- sans en être tellement plus avancé. On finirait par se demander si lire sert vraiment à quelque chose. Si je devais recommencer ma vie, je n’ouvrirais pas un livre, je m’en irais sac au dos.

Bérénice dit: à

Pauvre madame Burroughs, victime d’un acte manqué à moins que nous ayons affaire à un homicide dont l’éternité saura s’il a été volontaire ou involontaire.

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…la consécration de se parfaire, unis à ses règles de ses divisions, en humage à ses fines pâtisseries,…
…le costume, cravate, assortis aux chaussettes et à ses chaussures,…
…déjà, cols blanc, en devenir,…à ses conventions,…ludiques du chiffre,…
…encore, lui,…les restes à P, pour se raisonner, en parts,…la confiserie,…d’état,…
…la chronologie d’évaluation,…par soi-même,…etc,…
…la stratégie, de sa  » cuisine « ,…Go,!…

gisèle dit: à

à je ne sais qui …N’y a-t-il pas une part de la Célestine espagnole dans la Célestine du journal d’une femme de chambre? O.Mirbeau aurait pu lire la pièce de F de Rojas.
– une intrigue somme toute banale,des personnages typiques de la comédie,mais une créature chauffée à blanc; la meretrix de toutes les pièces de Térence n’a plus le rôle de go between,conciliatrice avisée;elle occupe tout l’espace,pernicieuse,cynique.//Fin de l’heure espagnole.Retour aux espions anglais.
(suggestion à DHH, attendez de voir la pièce avant de la lire)

Bloom dit: à

Coetzee qui m’a littéralement endormi.

« Disgrâce »? Impossible….ou alors la mouche tsé-tsé…

Bérénice dit: à

Gisèle, bonjour , je m’attendais à un développement autour du sujet, ne connaissant ni Plaute ni Terence des comédies . La Célestina du XV e n’atteint il pas un objet plus sociétal qu’une comédie que j’imagine de mœurs ? N’ayant lu aucun des trois ouvrages je vous laisse le soin d’argumenter ou à un autre plus érudit.

Jazzi dit: à

« pensez-vous que je sois susceptible d’aller chez votre coiffeur arabe ? »

Non, rose, les coupes y concernent seulement des hommes et les enfants mâles. Les non porteurs de voiles, en somme…

Bérénice dit: à

Giovanni, si c’est de politique qu’il est question et française, l’evaluation bien que toujours discutable et polemique appartient encore aux urnes. Les gouvernements où qu’ils exercent soignent leur communication, et celle ci ressemble de plus en plus à un adjuvant essentiel en attendant que soit pensé et accepté sans guerre sans massacre un système autre que ce capitalisme mondialisé.

la vie dans les bois dit: à

L’humilie de la littérature, va-t-il fonder un parti politique pour une sous-classe marxiste, les balayeurs de l’usine.
Son petit traité de l’humiliation est sur tous les chevets macroniens startupers de la upper class. De quoi donner de l’espoir aux illettrees de Gad et à « ceux qui ne sont rien » à la gare de triage.
Y a t il du Bellegueule en Choupinet ?

http://www.liberation.fr/amphtml/direct/element/jecris-pour-vous-faire-honte-edouard-louis-repond-a-lelysee-qui-senthousiasmerait-pour-son-livre_82745/

Bérénice dit: à

Go between, à vous lire je pense à ce manque essentiel que représente dans mon quotidien le fait de ne plus pratiquer la bicyclette, les between sont de bons vélos pour amateurs, permettant d’accéder aux chemins et sentiers, bon dérailleur, pneus résistants, un peu lourd néanmoins et si j’en possédais un je ne pourrais étant donné le poids le monter jusqu’à mon quatrième étage pour éviter qu’il soit volé puisque l’immeuble en dépit de sa lourde porte acceuille tout de même des visiteurs peu respectueux de la propriété si infime soit elle. De nombreuses bicyclettes ont disparus dans des circonstances douteuses, aucune trace d’effraction.

Bérénice dit: à

Disparu.

la vie dans les bois dit: à

Y a-t-il du Carré ment demago en Choupinet.
« Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».

« L’échec européen de Macron n’a rien de surprenant, pour qui connaît un peu la réalité de l’Europe. Qui pouvait sérieusement croire qu’il suffirait de trois discours inspirés sur l’avenir de «notre Europe» pour panser les plaies d’un continent meurtri par une décennie de crise économique, de tensions financières et migratoires et de ressentiment entre les peuples? Qui pouvait croire qu’il suffirait de grands mots pour effacer la réalité du déclassement majeur de la France en Europe face à la toute-puissance allemande? La démarche d’Emmanuelle Macron était naïve par son ignorance des rapports de force, arrogante par sa démarche moralisante et idiote par son ignorance de la profondeur des dysfonctionnements de l’euro. »
http://www.lefigaro.fr/vox/economie/2018/06/05/31007-20180605ARTFIG00291-reforme-de-la-zone-euro-l-echec-consomme-du-president-macron.php

la vie dans les bois dit: à

« La démarche d’Emmanuelle Macron était naïve (…) »

Ce lapsus dans l’art. du figaro est involontaire.

radio.. dit: à

Tiens, Le Figaro donne dans l’ écriture inclusive. C’est une révolution !

la vie dans les bois dit: à

En effet la transformation du chef serait elle l’annonce faite au français qu’il y a du coming out dans l’air.

renato dit: à

« Pauvre madame Burroughs, victime d’un acte manqué à moins que nous ayons affaire à un homicide dont l’éternité saura s’il a été volontaire ou involontaire. »

Ils jouaient à Wilhelm Tell et son enfant, voyez plutôt : Shooting Joan Burroughs :

http://www.vlib.us/beats/shootingjoan.html

la vie dans les bois dit: à

L’art du figaro est signé par un groupe inclusif.

« Les Arvernes sont un groupe de hauts fonctionnaires, d’économistes, de professeurs d’université et de chefs d’entreprise. »

Chaloux dit: à

Bloom, sans doute trop jeune ou préoccupé par autre chose. J’essaierai à nouveau.

Bloom dit: à

Lisez Disgrâce, vous ne serez pas déçu, Chaloux.
Sa trilogie autobiographique romancée est également de très haute tenue : Boyhood/ Enfance, Youth / Vers l’âge d’homme, Summertime/ Eté. Il y a une dizaine d’annés, les étudiants de khâgne de Fénelon avaient adoré Youth.

rose dit: à

les coupes y concernent seulement des hommes et les enfants mâles. Les non porteurs de voiles, en somme…

pas de mixité, donc.
Vous pardiez du prix alors?

rose dit: à

bérénice
au trou du q du pin de, je vous.
c mon jardín. Une jingle Savage parsemée de coquelicots. J’attends por désherber qu’ils soient fanés.
Pas d’itinérance depuso 8 mois passés. Me vais pas mourir, mais je souffre.
Reprends ma Bonnie humeur toutefois pick la pluie est annoncée jusqu’à fin juin.

Si vous aves du q. c peut-être un rossignol. Alors là, chapeau bas.

rose dit: à

du monde

rose dit: à

je vis

rose dit: à

je ne corrige pas le reste.
Pardonnez si vous en avez la capacité. Les autres, la pluie entrera dans vos maisons et vous disposerez des casseroles.

rose dit: à

Ouais enfin la liste est collective.
Le journal de Léautaud, à par vous Chaloux, qui cela intéresse ?

rose dit: à

amapolas c’est un peu comme mariposa. Ce genre de mots merveilleux que la réalité ne déçoit pas.

Jazzi dit: à

Quelle traduction du « Walden » d’Henry D. Thoreau vous semble la meilleure ?

1 – « Le vingt-neuf avril, comme je péchais au bord de la rivière près du pont de l’Angle-de-Neuf-Acres, debout sur l’herbe et les racines de saule tremblantes, où guettent les rats musqués, j’entendis un cliquetis singulier, un peu comme celui des bâtons que les gamins font jouer avec leurs doigts, quand, regardant en l’air, j’observai un faucon, tout fluet et gracieux, l’air d’un engoulevent, en train tour à tour de s’élever tel une ride et de dégringoler d’une verge ou deux, en montrant le dessous de ses ailes, qui luisait comme un ruban de satin au soleil, ou comme l’intérieur nacré d’un coquillage. »

2 – « Le 29 avril, alors que je pêchais à partir de la berge de la rivière près du pont de Nine-Acre-Corner, debout parmi les herbes de brize et les racines de saule, où rodent les rats musqués, j’entendis un crépitement singulier, rappelant le bruit de baguettes agitées par les doigts d’enfant, quand, levant les yeux, j’aperçus un faucon, très mince et gracieux, semblable à un engoulevent, tour à tour s’élevant comme une vague puis chutant d’une hauteur d’une ou deux perches, encore et encore, montrant le dessous de ses ailes qui luisait tel un ruban de satin au soleil, ou comme l’intérieur nacré d’un coquillage. »

Jazzi dit: à

« Le journal de Léautaud, à par vous Chaloux, qui cela intéresse ? »

Moi, passionnément, rose.

renato dit: à

Dans la première il semble assis, dans la deuxième il semble en mouvement ; il faudrait savoir s’il pêchait à la ligne ou à la mouche…

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…Bérénice, à 7 h 03 min,…Giovanni,…

…je sort, ou j’en suis, encore, à un état, d’esprit, très candide,…

…ce qui, me permet, d’évoquer, un acte-écrit, de legs d’héritage, de mes œuvres et créations artistiques en faveurs, des États-Unis, d’Amérique,…que j’annule parfaitement par ce post,…dans la république des livres,de Pierre Assouline,…

…donc, aucun,héritage, pour aucun états de ce monde,…tout reste, en offres normales,  » tout s’achète et se vend « , pour tout le monde,…

…merci, de m’avoir, fait rappeler, ce détail, d’écriture,…qui me permet, ainsi, d’être, plus commercial, pour tous,!…

…aucun, partis-pris, nationaliste, pour qui ou, quoi que se soit,…

…de toute façons, il y a , des contrats  » obsolètes « ,…en psy – candides,…

…vus les rétorsions économiques, de ce président des U.S.,…actuel,…indigeste pour le monde entier, à sa guise, totalitariste,…

…il y a les flamants rose, et, il s’en trouve, des bougnoules blanc,…

…des propos, entre collèges de travail,…
…etc,…à plus,…

…avec, les morts naturels, c’est comme, le borgne, qui est utile, à reprendre, les doxa à jour, face aux mondialisations, trop percutantes, aux niveaux sociaux, en ses convivialités,…des respects humanistes,…

…sans aucune revanches, et vivre sa vie, aux normes et à ses limites financières, s’il en reste de trop,…

…espace – candide,…empereur, gratuit,…
…etc,…

renato dit: à

« Le journal de Léautaud, […], qui cela intéresse ? »

Moi, Phil, par exemple…

Jazzi dit: à

Dans les deux cas, il est dit que le pêcheur est debout, renato.

Chaloux dit: à

Quelle importance, Rose? Il faut savoir être seul, si cela s’impose, même dans la lecture. Et puis, vous voyez, nous sommes déjà deux. Les grands solitaires sont souvent très touchants. J’en dirais autant de Satie, de Ravel etc. Il y a une présence humaine dans la grande solitude qui est unique, c’est un parfum auquel il faut avoir goûté.

Chaloux dit: à

Nous sommes quatre.

Jazzi dit: à

Dans la rue Saint-Maur il y a aussi, mais en moins grand nombre, des coiffeuses arabes pour femmes, rose. La coupe est toujours plus chère pour les dames (aux ciseaux) que pour les messieurs (au rasoir)…

Jazzi dit: à

Au départ, nous partîmes à quatre, Chaloux, nous fûmes des milliers à l’arrivée !

Chaloux dit: à

Et encore, Jazzi, il me manque toujours le troisième volume de la simili-pléiade qui est épuisé mais que je coincerai un de ces jours. (Et j’ai laissé passer bêtement l’index chez Gibert). Ce qu’il écrit durant l’Occupation m’intéresserait.

Jazzi dit: à

A la fin de la guerre, il écrit à Céline pour lui dire qu’il est disposé à récupérer son chat Bébert, mais que pour lui, il en a rien à foutre et peut crever !

rose dit: à

Renato

Une personne, Cela ne fait pas nombre. Vous Phil, Chaloux, François.

Jazzi dit: à

A la fin de la guerre, il écrit à Céline pour lui dire qu’il est disposé à récupérer son chat Bébert, mais que pour lui, il en a rien à f.outre et peut crever ! (en gros et de mémoire)

Jazzi dit: à

Nous formons un échantillon représentatif, rose !

rose dit: à

ah pardon: et jazzi 😊

Vous être deux.

Casino Royal, c’est dans Madame de Sévigné.
lettre à Mme de Grignan.

Pablo75 dit: à

@ Chaloux

Il est clair qu’il manque beaucoup de livres dans la liste des « 100 mejores libros de la literatura universal », comme dans toutes les listes de ce genre. Il faudrait que chaque pays fasse la sienne et après choisir les 100 livres les plus cités dans toutes les listes.

Mais même comme ça, pas sûr du tout que tous les livres de la liste finale soient encore lus ou considérés comme des classiques dans 200 ou 300 ans.

Pablo75 dit: à

« Le journal de Léautaud, à par vous Chaloux, qui cela intéresse ? »

Moi aussi, Rose. Et beaucoup.

Bérénice dit: à

Rose, ce n’est pas un rossignol qui solitaire se met en train au milieu de la nuit , inépuisable jusqu’au lever du jour. J’ai connu le chance d’en entendre un dans ces circonstances. Je retournerai à l’endroit où bien perché et caché je l’ai remarqué et je tenterai de poser des mots pour définir son chant insolite. J espère qu’il sera au rendez vous cette année.

rose dit: à

merci Chaloux. J’y goûte encore .

Crois-moi, confíe Petra Von Kant à son amie Sidonie Von Grasenabb, je suis heureuse d’avoir vécu ça comme ça, comme c’était. Ce que tu as appris, personne me peut te le reprendre. Au contrario, ça te mûrit .

Pablo75 dit: à

Et Chaloux, Jazzi et moi nous ne sommes les seuls à aimer le Journal de Léautaud, puisque la collection Folio en a publié une anthologie de 1300 pages au prix de 14 euros, ce qui montre bien qu’il y a pas mal d’amateurs de littérature susceptibles de l’aimer.

rose dit: à

Bérénice

parce qu’ un rossignol niche au même endroitbd’une année sur l’autre?

Alors qui est l’autre oiseau ?
Vous Pablo 75, on ne sait ríen de vous, alors vous êtes dans les deux.

rose dit: à

entre ce qui est publié et ce qui est lu, il y a photo.

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

« Quelle traduction du « Walden » d’Henry D. Thoreau vous semble la meilleure ?

Pour moi la deuxième, sans aucun doute.

(Tu as vu la traduction du poème de Neruda sur le printemps?)

Pablo75 dit: à

rose dit: 7 juin 2018 à 9 h 39 min

Rien compris au message.

rose dit: à

de Sherlock Holmes à Wallander

Autopsie des Héros de polar
in Telerama n° 3315 su 27 juillet au 2 août 2013

À Lire dans le noir:
La fin de la saison des guêpes.
Debiste Mina
L’armée furieuse de Fred Vargas
Fantôme de Jo Nesbø
Le pic du vautour de John Burdett
Étranges rivages d’Arnaldur Indridason
Sept jours de Deon Meyer
La colère des anges de John Connolly

rose dit: à

Vous Pablo 75, on ne sait ríen de vous, alors vous êtes dans les deux.

on ne sait pas si vous êtes un individu en soi, comme jazzi ou CP ou Paul edel ou un pseudo au milieu de milliers. Alors je compte un Chaloux et tous les autores- Sony vous et deux jazzi. On verra les autres.

rose dit: à

c plus que pénible.
Un Chaloux (Phil Renato Pablo 75 ávec lui dans un) et deux jazzi.

rose dit: à

Denise Mina

ai écouté Barbara sur le printemps. c’était d’une grande beauté.

Bérénice dit: à

Rose excusez mon incapacité à me faire comprendre, l’oiseau au chant insolite n’est pas un rossignol. Les rossignols chantent la nuit et j’en connais le chant. Celui ci s’exprimer vers 19h environ . Je l’enregistre raison avec mon portable , c’est assez difficile de décrire un chant d’oiseau pour le restituer, les sons résistent plus volontiers aux mots que les images.

Bérénice dit: à

L enregistrerai.

rose dit: à

le seul problème dans le texte de Thoreau traduit deux fois c’est que
l’ on pêche de jour.
l’engoulevent ne surgit qu’à la tombée de la nuit.

c’est come un engoulevent, mais ce ne peut être lui.

Bérénice dit: à

Pablo, excepté le mouvement du faucon je préfère la première.

rose dit: à

j’ai bien compris ce que vous disiez Bérénice.
ai suggéré le rossignol pck le chat semblait incroyable.

Comment savoir de quel oiseau il s’agit ?

faudrait aller à la LPO ávec votre enregistrement.

question : est -ce que un rossignol lui, revient nicher au même endroit année après année ?

Phil dit: à

Léautaud vivait au dix-septième siècle chez lui et en littérature, ne s’éclairant qu’aux bougies, montées sur deux chandeliers d’époque, pour écrire son journal et ne lisant que Chamfort pour adopter son phrasé à l’ossature sans gras, un écart de siècle pour Stendhal, un autre pour les racés comme Gide. Il a connu toute la faune de la rive gauche de 1895 à 1955, âge d’or de l’édition française qui vit aujourd’hui sur les cendres jamais rallumées de cette époque. A plus d’un titre il devrait ici paraître souvent.

Bérénice dit: à

Un jour que je portais une robe sûrement scintillante un crécerelle surgit et nous frôla presque de ses ailes, absolument surprise je demandai à la femme qui me suivait sur le chemin de sable et de hautes herbes séchées par le soleil, les embruns quel était cet oiseau qui s’approchait si près. Du coin probablement et connaissant les espèces , elle me répondit doucement , precisement – c’est un faucon crécerelle.

Jazzi dit: à

Oui, merci, Pablo. Mais je ne vais pas retenir Neruda. Mon sommaire est complet. Pour le Thoreau, j’attends la réaction de LVDLB, et vous donnerai après les noms des traducteurs…

Pablo75 dit: à

@ Jazzi

Tu as regardé du côté des haïkus? Une anthologie du printemps sans des haïkus dédiés à cette saison (il y en a des milliers) est incomplète.

Bérénice dit: à

Rose, vous n’êtes pas attentive à Pablo. De lui il a confié de nombreux détails. Il vit à Paris puisqu’il se rend aux puces régulièrement pour y chiner livres et disques rares. Il est père de deux enfants au moins, un fils à l’étranger a moins que je confonde avec Sergio font le fils vit à Séoul, une fille a présenté une thèse fêtée dans un restaurant du quartier latin? Il a vécu en Espagne, s’intéresse à la peinture, fan de Velasquez.Il traduit aussi et à cette occasion a rencontré divers artistes et marchands d’art.

Bérénice dit: à

Jazzi, allez! donnez le nom, elle est au marché, nous aurions à l’attendre jusque midi? Pourquoi lui accorder une priorité alors que notre curiosité aiguisée vaut bien son nom d’emprunt.

DHH dit: à

@Bérénice
1)merci du lien
cette étude m’a fait comprendre que je suis restée à la surface de ce texte qui est d’une inépuisable richesse
J’y retournerai donc peut-être – après avoir essayé de le voir la pièce sur scène comme me le conseille Gisèle
2)
Pas plus que les autres commentateurs que vous citez je n’ai lu tous les livres repertoriés par le jury espagnol.
Et si pour tous ceux que je connais la place de leurs auteurs dans ce tableau d’honneur me semble justifiée , il y a pour moi comme pour les autres bien d’autres livres qui figureraient dans ma sélection personnelle des 100 livres qui m’ont le plus marquée marquée

Jazzi dit: à

C’est fait, Pablo. J’ai constitué un très joli bouquet d’haïkus !

rose dit: à

ai suggéré le rossignol pck le chant semblait incroyable.
dslée bérénice ; suis repassée sur grand écran

rose dit: à

Pablo, merci : est plébiscitée agatha christie dans votre liste des 50 nouvelles nègres.

rose dit: à

nouvelles nègres

c’est un barbarisme pour wgg 😉

Jazzi dit: à

Les haïkus parlent de toutes les saisons, Pablo. Mais, en général, la saison préférée des poètes et des écrivains est… l’automne !

rose dit: à

oui, la fille qui se la joue réconciliatrice, elle est comme françois ; tout son cinéma au Chili : et qu’est ce qui va changer ? Désir d’autorité ou un profond besoin de autre chose plus fédérateur, plus novateur moins clivant ? On est en droit de se poser la question. Et puis, écrire sur un blog « je me sens mal », hein ? C’est très tarte.

Jazzi dit: à

En avant-goût, un haïku de printemps :

Kobayashi Issa
(1763-1827)

« Pour le mont Fuji
elles coassent
les grenouilles aux culs alignés »

rose dit: à

vous n’êtes pas attentive à Pablo

je suis hyper attentive à Pablo.
Il y a ceux qui ont choisi d’avoir un pseudo. Et les autres.
Je ne porte pas de jugement (quoique) : Pablo pour moi est dans les autres.
Je compte ceux pour qui je sais qu’ils ont un pseudo. Quoique Màc m’avait sidérée lorsqu’il avait raconté avoir pris d’autres pseudos pour faire je ne sais trop quoi. J’aurais mis ma main au feu que jamais.

Enfin désolée hein : d’un côté je compte les multipseudos : à ce jour, ils sont un et de l’autre les pseudos solos et à ce jour ils sont un aussi : un plus un égale deux. Ils sont deux. C’est déjà bien.

rose dit: à

pour vous jazzi
ERRANCES
Aharon Appelfeld est né en 1932, à quelques rues de distance du grand poète Paul Celan, dans la ville de Czernowitz, au nord de la Bucovine, région des Carpathes faisant jadis partie de l’empire austro-hongrois, aujourd’hui éclatée entre l’Ukraine et la Roumanie. Le nord de la Bucovine fut annexé en juin 1940 par l’URSS, avant d’être occupé par la coalition roumaine en 1941. Les nombreux juifs furent alors exécutés ou déportés.

Son enfance est heureuse, entre ses parents, des intellectuels juifs « assimilés » et ses grands-parents, juifs pratiquants…

I

Où commence ma mémoire ? Parfois il me semble que ce n’est que vers quatre ans, lorsque nous partîmes pour la première fois, ma mère, mon père et moi, en villégiature dans les forêts sombres et humides des Carpates. D’autres fois il me semble qu’elle a germé en moi avant cela, dans ma chambre, près de la double fenêtre ornée de fleurs en papier. La neige tombe et des flocons doux, cotonneux, se déversent du ciel. Le bruissement est imperceptible. De longues heures, je reste assis à regarder ce prodige, jusqu’à ce que je me fonde dans la coulée blanche et m’endorme.

in https://www.librairielucioles.com/Aharon-Appelfeld.html

Lacenaire dit: à

je n’ai jamais aimé autant Léautaud qu’en lisant Léotard
mes moutons sont hilares
bien à vous
CM

rose dit: à

Un souvenir plus clair est lié chez moi à un mot extrêmement long et difficile à prononcer, Erdbeeren, « fraises » en allemand. C’est le printemps. Ma mère se tient devant la fenêtre grande ouverte, je suis près d’elle, juché sur une chaise, lorsque soudain surgit d’une ruelle adjacente une jeune Ruthène portant sur la tête un panier rond et large rempli de fraises.« Erdbeeren », s’exclame Maman. Elle ne s’adresse pas à la juene fille mais à Papa, qui est descendu dans la cour et se trouve non loin de la jeune fille. Papa arrête donc la juene Ruthène, elle fait glisser le panier de sa tête et ils discutent un instant. Papa rit, sort un billet de la poche de

(…)

Maman prend une poignée de fraises qu’elle rince et me sert dans une coupelle. Je suis si heureux, je m’étouffe de bonheur.

dsolée jazzi, il me manque un bout du texte à la fin du second : le second est la suite du premier.

in
http://emmanuelle.g.over-blog.com/article-erdbeeren-baies-de-la-terre-fraises-125458973.html

rose dit: à

Dans cette thèse on peut trouver le morceau qui manque
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-01134356/file/2014_RIVIERE_diff.pdf

Ou bien à partir de la page 1050, et qq suivantes, on peut comprendre comment entre réunions avec campeurs ou bien réunions avec intellos, avec le gars qui revient du bout du monde avec son sac à dos, on donne à un enfant jeune le bain de l’art.

Ce que n’ont pas les enfants des quartiers.

Bloom dit: à

Gregor von Rezzori, excellent auteur des « Mémoires d’un antisémite » (Éditions de l’Olivier) vit également le jour à Czernowitz, grand foyer juif, aujourd’hui en Ukraine (là où ça eu craint…)

rose dit: à

Voudrai bien savoir qui est Jacqueline qui épouse un critique d’art sur son lit de mort pour hériter de ses tableaux et qui est morte à 104 ans en 2009.
Si ça se trouve on trouvera cette info dans le journal de Léautaud.

Janssen J-J dit: à

le goût du printemps s’entremêle-t-il au goût de la paresse ? Au bord de l’eau, les pêcheurs sont parfois très actifs.
Aujourd’hui est le 7 juin, et le rossignol murielle pénicaud nous en annonce de belles au sujet du compte personnel de formation (CPF) : pour le financer, ton compte risque de passer à 5OO euros/an avec un plafond de 5000. Et désormais, c’est une CA régionale qui va décider de t’aider ou non à te former. Imagines-tu toué ? y aura soit-disant qu’une seule application pour simplifier, le « CPF de transition » qui va te remplacer l’ancien CIF. Un guichet unique, c’est la bonne blague du choc de simpli.
J’espère que la plupart de la rdl sera très intéressée par tous ces éléments (ou leurs enfants déjà au chômage, car ils n’iront pas toussent se confronter à roland).
Merci pour votre attention ; je reste néanmoins à votre service pour tous renseignements complémentaires.

rose dit: à

Le grand souper de Noël
par Louise Michel-Jaffard

cliquer sur. Pour lire l’article en question.

rose dit: à

J’espère que la plupart de la rdl sera très intéressée par tous ces éléments

Merci de vos infromations : je suis personnellement très intéressée par tout ce qui se passe pour exclure et la manière dont cela se met en place. Ai oublié malencontreusement de signaler lors du discours qui m’avait écoeurée, il y a qq temps de cela, que même les morts sont utilisés : le colonel Beltrame a été cité deux fois d’affilée dans le discours pour aider à l’argument. Celui qui l’a prononcé n’a rien, mais rien d’un héros.

Bérénice dit: à

DHH je doute que la Célestine à qui pense Gisèle soit la même et montrée sur des planches que celle que Pablo nous enjoint de découvrir. https://youtu.be/WVpZvNqIfbU. Et bien sûr de luxure nous ne manquerons point.

D. dit: à

Bérénice dit: 7 juin 2018 à 10 h 11 min

Si c’était un faux, tant mieux !🦃

gisèle dit: à

Bérénice, 06h50. Excellent lien, qui dit presque tout sur Térence. Il y a longtemps, j’avais choisi de travailler sur l »Eunuque, une comédie désopilante,avec une intrigue invraisemblablement complexe.Choisie par provoc, pour épater les garçons..Quand ce fut mon tour de parler et de décortiquer l’intrigue ,avec lecture du texte latin, le prof me demanda de me limiter à…la préface ! où le héraut dit aux spectateurs  » écoutez bien et applaudissez ». J’étais verte de fureur!
En fait, Térence est le grand ma^tre de la comédie latine, comédie de moeurs; beaucoup moins inventif que Plaute sur le plan de la langue.Plaute invente des personnages, tel le Miles Gloriosus, le soldat bravache qui pourfend des armées entières. Térence travaille la stucture de l’intrigue et campe des personnages de la société de son temps (comme Ménandre, le grec). Molière a emprunté aux deux, à partir des textes qu’on trouvait et étudiait dans les écoles.Donc, schéma simple, un couple d’amoureux, des obstacles divers qui se mettent en travers de leurs projets, ET la « meretrix », la mère maquerelle, l’entremetteuse, qui peut favoriser les amoureux, en échange de cadeaux, et d’espèces.En général, tout finit bien .
Dans « la Célestine » espagnole, tout ne finit pas bien, et le personnage est une dévoratrice de première.Rôle de comédienne extraordinaire. Le texte ,en fr, se trouve sur le net, mais c’est une vieille traduc.
La Célestine de Mirbeau, est un personnage de roman (j.Moreau dans le film de Bunuel)fine mouche,son arrivée dans la famille bourgeoise dont le « chef » (Piccoli) est un mari faiblard dominé par sa femme,fait apparaître au grand jour les tares d’une société malade.Clestine finit par épouser le voisin, qui a du « bien »..
Peut-être Plaute se trouve-t-il en petit classique.Les jeux de mots sont fades en trad.
En tout cas, l’article sur « l’eunuque » est bien fait.

de nota dit: à

en 1956, Gallimard publiait une enquête « La bibliothèque idéale » dirigée par Raymond Queneau qui avait sollicité 200 écrivains et intellectuels, leur réclamant leur liste des 100 livres qu’un « honnête homme » devrait avoir lu, seulement 60 répondirent, dont Cocteau, Leiris, Des Forêts, Caillois, Paulhan, Miller, Simenon…certains répondirent pour ne pas donner de liste et dire pourquoi, Bachelard, Claudel, Cendrars…Queneau donne à la fin de l’ouvrage une synthèse des cent livres les plus cités, je la communiquerai ce soir, ce que je peux déjà dire c’est que la Bible est dans le top ten…O tempora…

Bérénice dit: à

Mon point de vue sur ce nouveau pseudo à classer , je le crois, dans la catégorie des multi pseudos: un soupçon de négativité rétive à sa dissolution totale, une familiarité affichée mâtinée décontraction, une utilisation modérée du franglais quand ce ne serait de l’anglais pour honorer la tendance branchée casual attitude, une correction cependant qui tient à rompre avec la grossièreté et dissiper les malentendus supposés ou interprétations envisageables. Bref rien qui m’inspire ou respire la clarté et l’honnêteté mais sûrement sera ce de ma part de la paranoïa ou du délire interprétatif à moins que l’on puisse y déceler un goût pour l’investigation.

Jazzi dit: à

Tu as retrouvé du travail en librairie, de nota, ou tu vends toujours des fruits et légumes sur les marchés ?

Bérénice dit: à

D, pourquoi? Je vous assure que lorsque j’ai vu cet oiseau arriver suivant une trajectoire qui ne semblait pas hasardeuse j’ai été ravie de le contempler le temps de son survol et si surprise que sans me retourner et sentant une présence dans mon dos j’ai posé la question sans m’exclamer ni d’ailleurs attendre de réponse. C’est tout de même assez rare qu’un faucon vienne en repérage à portée d’humain, comme un vol furtif. Il nous faut avoir l’œil ouvert, les promenades réservent encore de jolies surprises.

Jazzi dit: à

« Il nous faut avoir l’œil ouvert, les promenades réservent encore de jolies surprises. »

Attention aux exhibitionnistes, cachés derrière les buissons, Bérénice !

Bloom dit: à

ce que je peux déjà dire c’est que la Bible est dans le top ten…O tempora…

Si le Coran en avait fait partie, vous auriez pu écrire, O Tempora, O Mauresque! avec la nostalgie d’un Flaubert songeant creux accueillants de Kuchuk-Hanem…

Bérénice dit: à

Nous avions Bloom aux activités et attachements territoriaux multiples et ce sans mettre en cause des acquis culturels, sa mémoire , ses intérêts et nombreuses qualités, nous disposons maintenant comme d’un cadeau bonus de Gisèle. Gisèle si ce n’est pas inconvenant , quelle serait l’activité de votre personnage de synthèse ?

Bérénice dit: à

Jazzi, je n’y pensais pas. En revanche l’œil ouvert est l’intitulé d un blog dédié à la photographie ainsi qu’à la poésie.

Jazzi dit: à

Oui, mais comme vous parlez de drôles d’oiseaux, Bérénice…

Bloom, que dis-tu des traductions de Thoreau, toi, le professionnel de la profession ?

Bloom dit: à

Pour varier les plaisirs et les jours:

Oona Doherty, Irlandaise de Belfast dont le nom circule de bouche en bouche depuis un an parmi les programmateurs suscite une ardeur magique. Sa pièce Hard To Be Soft : A Belfast Prayer, est à l’affiche, les 9 et 10 juin, des Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis. Elle y a été programmée pour la première fois en 2017 avec un solo de neuf minutes : « Tout d’un coup, on voyait concentrée chez cette jeune artiste l’expression de la colère, de la résistance, de la révolte, dans un style rien qu’à elle, entre contemporain et hip-hop, commente Anita Mathieu, directrice de la manifestation. Qu’il s’agisse des stigmates subis par les femmes et plus largement par la population d’Irlande du Nord pendant le conflit, elle s’attaque à son environnement avec détermination. »

El Mundo

Jazzi dit: à

La Bible est pleine d’histoires, certes le plus souvent effroyables, tandis que Le Coran est essentiellement faits d’interdits et de commandements !

Bérénice dit: à

Jazzi, le crécerelle n’écrit pas et ne peut en aucun cas subir cet adjectif que vous lui accolez, si c’est à cet inconnu de 19h que vous faites référence je suppose que lui non plus ne le porterait pas avec plus de justesse.

Bérénice dit: à

Ne le porterait ( rayer le pas).

rose dit: à

extrait fort intéressant Bérénice à 12h10. Même sans connaître la totalité. Vieille réminiscence du droit de cuissage.

ai noté « déjà corrompu comme un vieux. »
Pour un de 40 ans ce n’est pas bon signe .

Bérénice dit: à

Rose, venant d’un milieu modeste je ne connais les rapports su’exercerzient les maîtres sur leurs domestiques que par le cinéma , je vais rarement au théâtre maintenant mais il est vrai que le rapport de classe montre dénoncé est abject. Il y eut récemment quelques affaires qui prouvent que ce genre n’est pas éteint, les riches sont au minimum et trop souvent sûrement condescendants à l’égard des personnes situés plus bas dans une hiérarchie sociale qui a toujours cours. Et uqnd ce n’est pas celle ci c’est une autre qui prend la relève, comme s’il était possible de choisir son cerveau avant la naissance ou de choisir son éducation, son milieu, sa fonction.

Bérénice dit: à

qu’entretiendraient, À la place d’exercer.

Petit Rappel dit: à

W
Je me souviens d’une reprise de Quand les Aigles. C’est en effet très bien troussé, et on y prend le plaisir d’un bon spectacle mais ce qui fait la différence avec Le Carré, c’est tout de meme la logistique hollywoodienne dont bénéficient les surhommes de l’intrigue, me semble-t-il…
MC

Jazzi dit: à

Vous ai-je déjà dit que j’adorais les biopics ?

Aussi suis-je allé voir, hier, « The Final Portrait » de Stanley Tucci.
Le film s’attache à reconstituer les dix-neuf jours durant lesquels Alberto Giacometti a fait le portrait de James Lord. On y voit l’artiste à l’oeuvre, avec Geoffrey Rush, dans le rôle du peintre, et Armie Hammer, dans celui du modèle. Belle prestation des deux acteurs, ainsi que de celle de Tony Shalhoub, qui incarne Diego, le frère d’Alberto. Sylvie Testud a bien du courage dans le rôle de l’épouse de l’infidèle Giacometti. Elle nous donne à voir sa poitrine, qui n’est pas ce qu’il y a de mieux chez elle ! J’ai trouvé le film intéressant mais il ne m’a pas franchement emballé. D’autant plus que les scènes extérieures, sensées se dérouler à Paris, sont tournées à Londres…
Je ne connaissais pas James Lord. On croit comprendre dans ce film qu’il était gay ? En effet. J’aimerais bien livre son livre, « My Queer War », mais il ne semble pas avoir été traduit en français ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19572753&cfilm=235293.html

radio.. dit: à

@DHH
À propos de votre interrogation autour d’un lieu ayant abrité des enfants juifs, sous l’occupa, au pied de la « montagne noire » il pourrait s’agir de Soreze (ajouter accent grave sur le premier E). En effet, sur décision de Mgr Theas, alors évêque de Montauban, le collège catholique de Soreze cacha de nombreux enfants juifs. Proximité phonique avec votre évocation de « la Lozère ».

Phil dit: à

Dear Bloom a cité Rezzori, personne n’a relevé, emporté par le magma bloguesque habituel. même chez Roth, né à Brody, à quelques encablures austro-hongroise de Cernowitz, mieux vaut s’appeler Philip que Josef.

Widergänger dit: à

Petit Rappel dit: 7 juin 2018 à 13 h 27 min
c’est tout de même la logistique hollywoodienne dont bénéficient les surhommes de l’intrigue
_____________

Certainement ! Pour notre plus grand plaisir.

Widergänger dit: à

Phil dit: 7 juin 2018 à 13 h 42 min
Pourquoi ? Pas compris.

Janssen J-J dit: à

Paralogismes et paralaxes. Les 100 livres que tout homme malhonnête devrait avoir lus et interdire à toute femme honnête ?… La rdl veut bien les divulguer à la partie de ceusses qui lui prouveront le genre de leur pseudo.

D. dit: à

J’ai essayé hier soir de regarder le documentaire sur le 209 de la rue St Maur et je me suis endormi.
C’est pourtant un remarquable et grave sujet, mais qui ici a subi un bien mauvais traitement. On s’ennuie ferme, ce qui aurait pu être une enquête dynamique et captivante s’avère être ici un tissus inepte et soporifique à souhait, ponctué des trous de mémoire des personnes interrogées, des maquettes et plans mal foutus, des meubles miniatures grotesques, sans oublier l’interview sur Skype au lieu de se donner la peine de faire le voyage.
La seule chose bien traitée est le balancement entre le passé et la vie actuelle des occupants de l’immeuble qui je suppose ont été consultés au vu des quelques prises de vues intrusives à travers les fenêtres (ex: l’homme et son bébé dans les bras).

Bérénice dit: à

Phil, je n’écoute plus les info car dès 7heures le proche et moyen orient, soit le monde arabe , l’islam et toutes ses guerres. Ici , pas un billet sans un détour par la judaïté, l’antisémitisme, la shoah.

rose dit: à

j’ai relevé ce que disait Bloom en le reliant-Cernowitz- à la ville natale de Paul Celan.

Savez- vous les milliers d’informations qui circulent sur ce blog ?

Bérénice dit: à

D en Replay regardez ce témoignage d’une troupe de théâtre afghane aujourd’hui diffusée hier soir.

Bérénice dit: à

Jazzi, alors cette traduction de Walden, qui l’a signe ?

D. dit: à

Je regarderai ces afghans, mais en règle générale le théâtre ne m’intéresse pas. Je reconnais être exigeant, on me le reproche souvent. Certains pensent que c’est du snobisme ou de l’aigreur. Non. C’est que j’aime le très beau et le génial. Et je sais pertinemment que ça ne représente que un pour cent à peine de ce qu’on fait. Que les gens à force d’êtres bienveillants avec les auteurs médiocres renforcent leur propre mediocrité, dont chacun possède en lui le ferment.

D. dit: à

En lui ou en soi.

rose dit: à

Bérénice dit: 7 juin 2018 à 13 h 17 min

les amours ancillaires, le droit de cuissage, tout ça.
C’est très laid, c’est très vrai.
Récemment (il y a un an) ai vu un doc. sur les jeunes filles embauchées au Liban comme femmes de ménage à domicile ; elles sont exploitées et elles se font violer par le fils ou le mari de la famille. Certaines sautent par la fenêtre lorsqu’elles ne peuvent pas s’échapper. C’est cauchemardesque. Sans parler du reste, jeunes filles au pair, diplomates etc. passeports confisqués.

rose dit: à

en lui plus souvent qu’en elle.
Gisèle le sait.

Paul Edel dit: à

« quand les aigles attaquent » est un spectacle épatant et un film d’action hoillywoodien bien foutu; rien à voir avec l’analyse dfu mécanisme subtil et psychologique du service secret britannique que le carré étudie depuis 50 ans.

DHH dit: à

@radio 13 h 40
non le lieu auquel je pensais et qui collait avec la description par Bloom de ses pensionnaires est l’hôpital psychiatrique de saint Alban en Lozere

rose dit: à

Bérénice dit: 7 juin 2018 à 13 h 17 min
ai trouvé cela pour vous spécialement

Choc thermique
des Inuits au pays des Touaregs
Lors d’un festival organisé au nord du Mali, des habitants des terres arctiques ont découvert les hommes bleus. Quand le peuple du chaud rencontre celui du froid.

cf sur
https://www.artcirq.org/en/home

D. dit: à

Le ferment qui fermente. pas le fermant, comme Delaporte.

Bérénice dit: à

D nous vivons dans la poussière de nos glorieux ancêtres ,eux dans celle des attentats, je vous indiquais ces témoins non seulement pour leur courage mais parce qu’ils sont vrais et physiquement engagés par leur art alors que rien ne les y oblige .Le théâtre dans ce pays n’a pas encore cette vocation que nous lui connaissons souvent ici installés pour la plupart dans la tiedeur d’un confort sécurisé .

D. dit: à

Mais enfin, Rose, nous avons tous parmi nos ascendants des amours ancillaires, et les Rois de l’ancien testament en avaient.
C’est à la fois beau et pas beau. Pas beau par l’infidélité ou la violence s’ils ne sont pas consentis, très beaux quand leurs fruitd deviennent souche de lignées illustres. Les exemples ne manquent pas. J’ai toujours considéré que Dieu était du côté de ces enfants.

Clopine Trouillefou dit: à

Et un hors-sujet, un !

Ce matin, je suis allée acheter des cerises chez Duponchel.

Vous ne pouvez pas connaître, évidemment, mais Duponchel c’est une institution dans ce petit coin du pays de Bray.

On va chez Duponchel pour les fruits et les légumes, , un peu comme chez Proust on ne prend ses glaces que chez Rebattet.

La boutique est pourtant largement achalandée, et contient aussi des fromages, des thés du monde entier aux noms enchanteurs regroupés sur un pan de mur, des friandises et des liqueurs. Une boutique « de luxe » pour le pays de Bray, mais ce n’est pas tant le luxe qu’on recherche ici que l’entre-soi : le propriétaire-exploitant, fils d’une lignée de trois générations d’épicier, sait non seulement choisir ses produits à Rungis, mais encore il assure à lui tout seul la partie théâtrale du commerce.

Comme il connaît chacun de ses clients, qu’on sait qu’avec obligeance, quand la grand’mère sera grabataire, il ira lui déposer la caissette de produits à domicile, et qu’il a la calculette interne nécessaire pour évaluer le patrimoine de chacun-chacune, il peut jouer sa pièce quotidienne en s’autorisant improvisations et saillies burlesques.

Personne ne s’offusque qu’un tel épicier ose des « remarques personnelles » (comme « ah bien vous voilà tous les deux dans ma boutique, c’est pas courant, d’habitude c’est soit Monsieur, soit Madame, qu’est-ce qui se passe donc pour que vous fassiez les courses ensemble ? ») et ses audaces sont récompensées, souvent, par des éclats de rire et des commentaires complices ; d’autant qu’à intervalles réguliers, la porte du fond s’ouvre, et que s’avance l’Epouse de Duponchel, Martine, qui est allée elle aussi, comme lui, à l’école avec la moitié des clients, et qui, jouant le choeur antique, commente l’action : « ah là là, tu n’as donc pas fini d’embêter ces messieurs-dames » ? » Réplique qui fait bien entendu jaillir d’un côté, les dénégations des clients (il est si bon d’être un petit peu scandalisé) et de l’autre des mimiques censées refléter à la fois l’agacement de celui qui est sûr de son talent, et la soumission du bon mari…

Tel est, ou plutôt était, Duponchel, qui prenait toujours un soin extrême à choisir pour vous les fruits qu’il mettait dans votre panier (et je me demandais souvent quel étranger innocent, apatride ou pauvre hère, avait droit au rebut des clients réguliers), et qui avait un réel talent pour vous fournir des pêches mûres et sucrées, des asperges bonnes jusqu’à la fin et des fraises à goût de fraise.

Mais hélas, c’est fini, et je l’ai constaté ce matin.

Les Duponchel ont vendu, à une jeune femme mince, brune, et « commerçante ». Mais toute son amabilité ne lui sert à rien. Elle a beau avoir gardé la plupart des fournisseurs de son prédécesseur, placer elle aussi une par une , dans le petit panier de carton, vos fraises en en regardant au préalable la queue, et visiblement avoir fait un stage auprès de l’ancien patron pour savoir (et faire connaître) que telle poire n’est plus de mise après le premier juin ou que les haricots beurre vont devoir encore attendre un peu, rien n’y fait : là où, du temps d’avant, la boutique était pleine, il n’y a « plus personne ».

Je crois qu’en 25 ans, ça ne m’était jamais arrivé, mais les faits sont là. J’ai été servie de suite (!) , sans attendre (!!), et pour cause : plus de saynète, plus de coups d’oeil, plus de porte qui s’ouvre et d’odeurs de fromage qui s’échappent.

La nouvelle a beau faire, beau dire, on ne vient plus ici, quelle horreur, que pour faire ses courses !

J’ai quand même cherché à savoir le pourquoi d’une telle désaffection. Les clients de Duponchel ne sont pas du genre, du jour au lendemain, à renoncer à leurs avocats à point pour aller se servir dans les désolants rayons consacrés aux primeurs, dans les supermarchés de la populace ; certes, la lignée familiale de l’épicier s’est éteinte, puisque les enfants n’ont pas repris (Forcément, ils ont « fait des études », eux …Ce que c’est de savoir vendre, tout de même !).

Mais enfin, une fraise est une fraise…

J’ai donc osé en parler avec Madame Plée, croisée sur le trottoir ce matin. En lui disant bonjour, je me suis étonnée de son absence dans l’épicerie : la nouvelle patronne, lui ai-je dit, est pourtant aimable, et elle semble vouloir faire de son mieux, non ?

Madame Plée est, tout autant que Duponchel, une institution ici. On peut la croire, et je l’ai crue, quand, baissant le nez et parlant plus bas, elle m’a dit : « oh oui, bien sûr, elle tente de faire comme elle peut » (et j’ai tout de suite compris qu’en plaçant mes cerises une à une dans la barquette, là où Duponchel avait le mollet assuré sur le sol et le geste auguste de « celui qui sait », la nouvelle ne faisait plus , elle, que des « simagrées ») « mais vous savez, avant, elle était surtout caissière à Super-U ».

J’ai regardé Madame Plée. Elle ne plaisantait pas du tout, en regardant obstinément le bout de ses chaussures (faut dire aussi que la voici penchée en avant comme un fruitier trop lourd, qui laisserait pendre, au bout de la branche maîtresse, son plus gros rejeton).

Voici donc l’injure ultime, la désagrégation finale, que les supermarchés font subir aux commerces provinciaux : remplacer les Duponchel par des caissières à super-U.

Telle est l’opinion du pays.

Eh bien, ça ne passera pas par moi. Je m’en vais y aller tous les jours, moi, chez Duponchel, et soutenir de toutes mes forces la jeune ambitieuse. Il en est de l’ascenseur social de notre pays ! (et puis, ses cerises de Duclair étaient vraiment délicieuses, pour de vrai !)

J’en fais le serment : tel Ferdinand et Isabelle, je reconquerrai la place, et ne m’arrêterai qu’une fois que Madame Plée y retournera elle aussi !!!

rose dit: à

D

ayez les amours ancillaires que vous voulez, très cher D. ; pour ma part, le non est catégorique même si le désir ardent.

Bérénice dit: à

Rose, c’est  » sale bourgeoisie sans frontières » sans ajouter que n’être plus vierge avant le mariage chez les musulmans est un crime passible de mort. Le Liban multiconfessionel en proie à l’archaïsme .

DHH dit: à

@radio 13 h 40
l’etablissement auquel je pensais n’a rien a voir avec le sauvetage des enfants juifs; j’ai essayé d’ apporter à vous comme à Bloom des précisions sur sa nature mais elles ne sont pas acceptées dans l’espace commentaires

D. dit: à

Non, Bérénice, Rose à raison. On doit être fidèle et on doit respect à sa servante.
Et je ne vois pas le rapport avec la bourgeoisie sachant que la noblesse à pratiqué de tout temps l’engrossage ancillaire avec assez peu de légitimation du fruit après coup. Il y en avait, mais souvent on attendait pour cela le décès de Madame de…. cocue.

Widergänger dit: à

Paul Edel dit: 7 juin 2018 à 14 h 39 min
Certes, Popaul. Mais pour la manipulation des esprits, c’est idem.

D. dit: à

Monsieur, Madame ?
J’avais pourtant noté que vous n’étiez pas mariée, Clopine. Sauf erreur toujours possible de ma part.
Donc ce serait plutôt Mademoiselle ?

Widergänger dit: à

J’en suis quasiment à la moitié; je dirais quand même que le roman est jusque là assez cchiant.

D. dit: à

fromages, des thés du monde entier aux noms enchanteurs regroupés sur un pan de mur, des friandises et des liqueurs. Une boutique « de luxe » pour le pays de Bray,

…une boutique pour bobo brayon encanaillé, quoi.

radio.. dit: à

@DHH
Erreur d’interprétation de ma part. Pardon.

D. dit: à

Pauv’ptite bonne-femme de caissière de Super-U qui croyait enfin réaliser son rêve et qui se retrouve au final à servir le crampon brayon. Vivre est un combat de tous les jours.

Janssen J-J dit: à

Une histoire édifiante digne d’un john le carré. Dans un système dont l’ascenseur social marche droit, c’est-à-dire en se déversant de bas en haut, j’aurais toujours pensé que partir de chez Dupontel pour aller à Super U constituait au contraire une vache de méga promo. Car chez les Dupontel, à part de remplacer la patronne en épousant le patron, y’a pas trop d’autres marges de manoeuvre, et surtout par là bas, tout le monde a médité l’histoire de la bovary, pas vraiment réjouissante, hein. Tandis qu’à Super-U, on voit s’éployer l’avenir de son propre destin ascensionnel : d’abord caissière, puis manutentionnaire, puis contrôleuse du mail supervisant les trois vigiles engagés sous contrat durant l’ouverture, puis contrôleuse de la qualité des produits, ensuite, vendeuse, puis chèfe de rayon, puis une mise à l’essai dans la logistique de la commande à palettes et du service compta-fournisseurs, puis au secrétariat de direction, puis chèfe de département des commandes et achats, puis à la direction du design des mises en rayonnage, enfin DRH, puis à la sous direction financière, number two, et enfin Pédégée désignée par les actionnaires. In fine (au final ? au finale ? finalement ?), départ et création de sa propre start-up alimentaire 3D.
Franchement, Mme Dupontel peut aligner ses fraises goûteuses et aller se rhabiller avec son vieux sarrau. D’ailleurs, ses arrière petits-enfants lui avaient bien dit qu’il n’y avait pas d’avenir dans les agrumes naturels, à Mortagne au Perche.

JC..... dit: à

En Bray, pays de tarés (?) il est des connes qui servent, d’autres qui s’en servent, et qui croient plaire en racontant leur « combat » infantile …

JC..... dit: à

En Bray, pays de tarés (?) il est des co_nnes qui servent, d’autres qui s’en servent, et qui croient plaire en racontant leur «combat» infantile, risible au delà de l’imaginaire …

Janssen J-J dit: à

Sait-on assez que le « broutage » est une escroquerie ou arnaque via l’internet qui sévit à l’état endémique en Côte d’Ivoire ? La France n’a pas encore mis de dispositifs suffisamment au point pour l’enrayer, et la communauté internationale a l’air de s’en fichtrer. C’est quand même dommage de ne pas trop s’en soucier, y compris à la rdl.
http://atelier.rfi.fr/profiles/blogs/le-broutage-en-afrique

Janssen J-J dit: à

@ Vous ai-je déjà dit que j’adorais les biopics ?

Non, pas que je sache, c’est quoi déjà les biopics ? des biographies romanesques ? Voulez pas faire la mienne, j’ai de la matière et le goût da.

Bérénice dit: à

D , où comprenez vous que je tombe d’accord avec ces pratiques? Pour la bourgeoisie vous savez comme moi qu’elle remplace en partie la noblesse d’antan qui dans notre pays a periclitè à la révolution, pourchassée dans d’autres pays toujours pour des motifs politiques. Je ne privilégie aucun a priori envers l’une ou l’autre de ces catégories, question d’individu actuellement, les hommes de toutes classes et de toutes appartenances disposent du libre choix concernant leur conduite personnelle. On ne pourra pas penser que le viol, le droit de cuissage exercé au dépend d’une servante , d’une jeune fille au pair relève de l’usage séculier.

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