John le Carré : retour à la guerre froide
Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école.
C’est la clef, il n’y en a pas d’autres. N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique.
Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. David Cornwell n’avait-il pas fait de John le Carré son nom de plume en l’inscrivant en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (1963) qui le fit connaît partout dans le monde ? A ses yeux, « l’ours russe » n’a jamais désarmé, son orgueil est intact et son appétit d’empire inentamé. Lui a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. Dans Le Tunnel aux pigeons (2016) considéré comme ses mémoires, il n’esquivait plus la question de son activité réelle au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), entre 1956 et 1964 lorsqu’il travaillait comme jeune diplomate en poste à Hambourg. Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggérait-t-il avec un sens consommé de la litote :
Voire ! Toujours est-il que son nouveau roman L’héritage des espions (A Legacy of Spies, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 304 pages, 22 euros, Seuil) témoigne de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Le narrateur, un retraité des services, y fait le récit de son rôle dans « Windfall », une opération de désinformation britannique montée contre la Stasi, le service de renseignement est-allemand, fin des années 1950 /début des années 1960. Une mission tordue signée George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », qui coûta la vie à un espion de Sa Majesté et à sa compagne. Un demi-siècle après, à l’heure où l’exigence de transparence fait des ravages et où la recherche de responsabilités historiques fait rage, au moment où dans la lutte pour la paix il en est déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes », les enfants du couple d’espions sacrifiés à la cause réclament des comptes et remettent en cause la légitimité de cette lutte à mort entre le monde libre et le bloc soviétique. Comme le dit le personnage de Tabitha
« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. «
C’est son roman le plus nostalgique, et la récurrence des flashbacks et les visites aux anciens n’y sont pour rien. Ses héros ne sont pas fatigués, juste mélancoliques. Ils dressent le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. L’affaire telle que John le Carré la déroule a des relents testamentaires. Ce rappel du passé des uns et des autres est une manière de revisiter une bonne partie de l’oeuvre. A croire que l’auteur a jugé l’heure venue de faire ses adieux à sa comédie humaine de l’espionnage. Mais que reste-t-il de ces gens une fois que l’Histoire est passée et que le musée de la Stasi à Berlin, où John le Carré a fait faire des recherches pour se documenter, a livré ses secrets ? En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèle quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger. Il y trouvera la conviction européenne chevillée au corps de l’auteur à travers les convictions du narrateur en épilogue au roman. Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance :
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison.
(« Photo extraite du film L’Espion qui venait du froid » D.R. ; « John le Carré dans les Cornouailles » photo Annie Leibowitz)
1 526 Réponses pour John le Carré : retour à la guerre froide
Non, je ne sais pas comme vous « que la bourgeoisie remplace la noblesse » ! Qu’est-ce que c’est que ces salades ? La noblesse ne se « remplace » pas.
Par ailleurs il y avait autant de bourgeois autrefois qu’aujourd’hui.
La liste de la bibliothèque idéale de l’honnête homme au mitan du XX siècle!
Shakespeare
La Bible
Proust
Montaigne
Rabelais
Baudelaire
Pascal
Molière
Rousseau, les confessions
Stendhal, le rouge et le noir
Platon, dialogues
Stendhal, la chartreuse
Villon, les testaments
Rimbaud, œuvre poétique, y compris les illuminations
Cardinal de retz
Tolstoi, la guerre et la paix
Saint Simon
Cervantes
Racine
Es chyle
Crevantes
Racine
Eschyle
Dostoievski, les frères karamazov
Mallarme
La fontaine
Goethe, le faust
Apollinaire, alcools
Flaubert, l’éducation sentimentale
Homere, l’odyssée
Corneille
Dante
Chateaubriand, les mémoires d’outre tombe
Balzac, la comédie humaine
Sophocle
Joyce, ulysse
Laclos, les liaisons dangereuses
Swift, les voyages de gulliver
Verlaine, les poèmes
Flaubert, madame bovary
Rimbaud, une saison en enfer
Descartes, le discours de la méthode
Prévost, Manon Lescaut
Rossard, les odes
Aristophane, théâtre
Tacite, annales et histoires
Spinoza, éthique
Hoelderlin, poèmes
Nerval, les filles du feu y compris les chimères
De Foe, Robinson
Saint Augustin, les confessions
Lautreamont, les chants de maldoror
Victor Hugo, les misérables
Lewis caroll, Alice…
Musset, comédies et proverbes
Jules Renard, journal
Homere, l’Iliade
Dostoievski, l’idiot
Émily bronte, les hauts de hurlement
Dostoievski, les possédés
Voltaire, contes
W Blake, poèmes
Dortoievski, crime et châtiment
Plutarque, la vie des hommes célèbres, traduction d’Amyot
Madame de la Fayette, la princesse de cleves
Marx, le capital
Benjamin constant, Adolphe
Beaumarchais, le théâtre
Agrippa d’aubigne, les tragiques
Alfred de vigny, les destinées
Lorca, poèmes
Malraux, la condition humaine
La rochefoucauld
La bruyère
Madame de sevigne
Littre
Jarry, ubu roi
Valéry, poèmes
Lawrence, les sept piliers de la sagesse
Mérime, nouvelles
Valéry, variétés
Haraclite, fragments
Marivaux, théâtre
Hugo, la légende des siècles
Kafka, le procès
Voltaire, correspondance
André gide, journal
Andersen, contes
Alexandre Dumas, les trois mousquetaires
Casanova, mémoires
Les mille et une nuits
Conrad, lord Jim
Novalis, poésies et fragments philosophiques
Nietzsche, ainsi parlait…
Claudel, théâtre
Corbière, les amours jaunes
Hugo, les contemplations
Saint jean de la croix, la nuit obscure de l’âme
Gogol, les âmes mortes
Virgile, l’eneide
Bernanos, journal d’un cure de campagne.
Le problème de nos jours est qu’il n’existe plus d’instance crédible pour sortir des rangs de la noblesses tous ceux qui la trahissent au quotidien, à commencer par le Président de l’Assemblée nationale qui fait honte à son nom en acceptant une telle fonction d’une part; d’autre part en marchant avec macron le fédéraliste au lieu de marcher pour la France.
Donc de Rugy : rabaissé au rang de bourgeois roturier.
Vous excuserez les erreurs, mais j’ai tape ça sur une tablette de merde, de plus j’ai du me battre pour chasser ces saloperies de suggestion de la machine, ainsi quand tu veux taper Gogol, on te propose Google!
Enfin pour répondre à Jacques, Je suis à nouveau libraire depuis janvier 2017, mais loin de Lyon….j’ ai bien écrit à nouveau et pas de nouveau, c’est une nuance importante….
oui ben dites nous où qu’on sache.
Alors, combien d’honnête homme parmi vous? Moi c’est à peine si j’en suis un tiers….mais au royaume des aveugles….
Précisions: quand je bazardais ce « sale bourgeoisie sans frontières » bien sûr que je ne m’en prenais qu’à cette fraction qui se croit au dessus de tout et des droits. Je n’éprouve aucun sentiment de revanche sociale.
tablette de merde, tablette de merde. c’est ce qu’on charge dessus qui est de merde. à la base il s’agit d’un engin fantastique inspiré de technologies extraterrestres obtenues par rétro-ingénierie sur des artefacts de recovery de crashed alien spaceships en 47.
J’ai l’impression de me répéter, parfois.
D, dans une région dont les hommes disaient, au XIX, que l’on etait heureux trois fois dans sa vie, la première quand on était conscrit, la deuxième, quand on enterait sa femme et la dernière quand on tuait le cochon!
D L’homme sans qualité, n’est il pas question de cela aussi dans ce texte complexe qui montre l’articulation d’une nouvelle classe émergente et chargée de pouvoirs?
Dans cette liste, ce qui peut être intéressant c’est d’y remarquer les auteurs que plus personne ne citerait aujourd’hui, pour de bonnes et de mauvaises raisons, vous aurez remarquez qu’en 1956, Gide n’est plus cite que pour son journal, et que les auteurs du XX y sont rares, malraux et bernanos, mais pas Céline
Je suis d’accord qu’on ne remplace pas un noble cependant les titres ont été achetés ou mérités puis elle est devenue quand elle ne l’était pas encore noblesse de sang. Pour le reste la haute bourgeoisie à mis à disposition de l’état des intelligences, ses compétences en adoptant certaines attitudes aristocratiques, je me trompe?
Entre Crevantes et Rossard, j’en connais un qui va se faire rosser…
Crevantès , une erreur de cette fichue tablette!
Wider, je suis confus de ces deux erreurs de frappe, Cervantes saura me pardonner, il était indulgent, Ronsard, par contre….
Comme dans la liste de nota les titres dont rares il faut s’imaginer une embarcation rapide pour faire le tour de la bibliothèque.
Sont.
« de nota dit: 7 juin 2018 à 20 h 02 min
Vous excuserez les erreurs, mais j’ai tape ça sur une tablette de merde, de plus j’ai du me battre pour chasser ces saloperies de suggestion de la machine, ainsi quand tu veux taper Gogol, on te propose Google! »
perso moi la mienne de tablette ne fait que des virgules, vous avez le même problème, sinon si vous ne l’avez pas lu je ne saurais trop vous conseiller de lire les âmes mortes de Google, comme livre c’est plutôt bien, Nicolas, c’est son prénom, Nicolas Google, en fait c’est un écrivain russe, en fait le grand roman russe n’aura duré que très peu de temps, moins d’un siècle en tout, il finit avec Tchekhov début XXè et commence avec Nicolas Google début 19è, c’est une époque qu’on appelle le roman russe, roman russe entre guillemts, mais je sais pas la vôtre ma tablette ne les fait pas, je veux dire les guillemets, ou alors j’ai pas trouvé, pourtant j’ai bien cherché, encore que bien chercher ne signifie pas toujours chercher bien, en tout cas j’y ai passé du temps, après les âmes mortes le roman suivant c’est Oblomov, ensuite on a Tolstoï, puis Dosto, puis Tchekhov, et puis c’est fini, tout est concentré en peu de temps, contrairement au roman français qui s’étale, même qui n’en finit pas de s’étaler, mais alors elle s’étale, c’est terrifiant la façon dont ça s’étale, sérieux ça s’étale beaucoup trop, d’ailleurs la question du temps ponctue les étapes du roman russe, je veux dire du grand roman russe, ou du roman de l’âme russe, dans les âmes mortes la question du temps est importante, ensuite dans Oblomov aussi, chez Dosto la temporalité est cruciale, chez Tosltoï aussi, et chez Tchekhov c’est pareil, ils avaient chacun leur propre rapport au temps, temps court, temps long, temps réel, temps ressenti, etc, du coup on se dit que c’est pour ça que ça ne pouvait pas s’étaler comme le roman français, qui est assez peu marqué par les questions liées au temps, même perdu, Tchekhov a été infiniment plus loin que Proust sur cette question de la recherche du temps perdu, quant à Dosto c’est bien simple, chez Dosto isl ne dorment jamais, ça c’est le gros problème du roman français, dans le roman français les personnages dorment beaucoup trop, ils font tous leur neuf heures de sommeil, ils se réveillent frais et dispo, et ça c’est pas possible, sûr que comme le roman français s’étale tout le monde a le temps de dormir, les russes étaient pressés comme s’ils savaient que cet état de grâce ça ne durerait pas longtemps, un siècle c’est peu, je veux dire tout compte fait, faudrait me donner des tuyaux sur votre tablette, si ça se trouve c’est pas aussi difficile que ça de trouver les points d’exclamation et les points virgules
@à nouveau
de nouveau ces comptables et leurs à nouveaux ; des paquets d’invendus mis au pilon
https://www.compta-facile.com/reprise-des-a-nouveaux-en-comptabilite/
je me trompe?
–
Assurément. La seule attitude aristocratique qui vaille est la totale allégeance au Roy et au Royaume.
Allégeance à micron-merkel et sa p.tain d’Europe. Les boules.
Jazzi 13h40. »un portrait par Giacometti » a été traduit en fr.Si vs voulez en savoir plus, peut-être la galerie Cl.Bernard( rue des beaux Arts) pourrait vous renseigner; j’y avais vu, autrefois une expo des portraits de J.Lord par A.G.
( lire sa necro dans le monde)
Les œuvres signées plus objectivement plus nombreuses que les auteurs non accompagnés , j’ai parcouru trop rapidement cette liste en ne retenant que les vastes étendues pour ma part inexplorées.
De nota intéressante votre liste.Mais je vie’nds de relire « la condition huamine » et c’est illisible.j’aurais ajouté Virginia Woolf, Claude Simon,Tchekhov, Boulgakov,Thomas Mann,Thomas Bernhard,Uwe Johnson,Ingeborg Bachmann.Entre autres..
le côté compulsif d’hamlet dans toute sa splendeur
gisèle, c’est ce livre-là qui m’intéresse. Un parcours étonnant : un gay esthète américain au milieu de la guerre, qui finit dans la Normandie bombardée, puis qui ne quitte plus Paris !
https://www.nonfiction.fr/article-3664-la-drole-de-guerre-de-james-lord.htm
Et voici pour le plus grand profit de mes vieux camarades la réponse de Gaston Bachelard, l’admirable!
Je ne serais pas philosophe si je n’avais pas des objections à faire au concept de bibliothèque idéale en 100( mettons 200, dites vous) auteurs. À peine ai je lu un livre que j’en veux un autre, ma bibliothèque idéale est essentiellement ouverte( c est bien la mon infortune à moi qui parle de rationalisme » ouvert ») ma bibliothèque idéale est une lecture non une relecture, comme le demandaient les professeurs de ma jeunesse.
Et puis, contre votre concept, il y a une objection évidente. Concevez vous quelqu’un qui s’arrête dans une lecture de tout Balzac, de tout Sakespeare, de tout Ibsen, etc, en ce moment, je lis l’israélite de Balzac. Ça m’ennuie bien. Mais tout de même si à un tournant de page ce jeune Balzac était du Balzac! J’enrage d’avoir tout lu( ce qui est traduit) d’Ibsen. J’en relis, mais je sais, je pense d’avance. Alors avec Balzac, Ibsen, Poe, Shakespeare, Hugo, Lamartine, Rilke, Goethe et tant d’autres que devient votre petit rayonnage idéal?
Et je ne philosophe pas, et je ne mathématise pas! Quelle tête ferait votre bibliothécaire idéal si on lui disait que l’on ne peut se passer d’un Combette( c’est la qu’à douze ans j’ai été étonné par la géométrie) et puis vous, qui êtes cosmologie, avouez le, on vous priverait d’un Lavoisier, d’un Baume, d’un Lemery. Vous ne sauriez plus vulcaniser avec une pincée de soufre et une prise de limaille. Mais ces goûts cosmologiques, entre nous, nos contemporains ne les comprennent pas.
Mais si vous me demandez si dans votre surabondance il n’y avait quelque déficience! Je suis sandiste. Et à la seule pensée que vous ne citiez pas Lelia, les deux éditions, à trois ans de distance, j’ ai été abasourdi. À quoi sert une bibliothèque ou il n’y a pas de cimetière de Camaldules!
Vous voyez dans l’ensemble: et dans le détail votre projet m’ a trop étonné. Excusez moi donc de ne pas vous avoir écrit. Il faudrait un livre pour vous répondre.
Gisèle, pardonnez moi, quelle est cette mort qui vient à point éclairer l’échange? J’ai passé rapidement une bonne heure sur Le Monde de demain et je ne l’ai pas remarquée, je fuis la mort du regard jusqu’aux rubriques nécrologiques.
Tu es courageux, de nota. J’espère que tu n’es pas dans un trou perdu loin de tes racines profondes ! Mais tu n’es pas italien, à la base ? D’où ?
Réponse de Claudel
Je regrette beaucoup mais je me suis senti incapable de vous répondre par suite de ma grande ignorance.
Hamlet 20h29, j’ai ce qu’il vous faut..avant-hier, dans la rue, juste devant chez moi, les ingénieurs des Télécom se sont installés avec un camion ,un gros camion, et, une nacelle, une grande nacelle, pour débarrasser le réseau des miasmes qui l’encombrent,et sont certainement responsables de la disparition des guillemets de votre tablette.Je leur souffle votre adresse, en RdL,ça va de soi.Pour les virgules, aussi, faut voir..
Allemagne: Une juive de 14 ans violée et tuée par 2 réfugiés irakien et turc
Suite à la découverte de son corps, la police a publié un communiqué confirmant que Susanna F. avait été violée, tuée et enterrée dans la nuit du 22 mai par deux demandeurs d’asile
https://fr.timesofisrael.com/allemagne-une-juive-de-14-ans-violee-et-tuee-par-2-refugies-irakien-et-turc/?utm_source=A+La+Une&utm_campaign=328f94eec8-EMAIL_CAMPAIGN_2018_06_07_05_42&utm_medium=email&utm_term=0_47a5af096e-328f94eec8-55884045
Elle me convient très bien cette liste. Elle est riche et bien dégraissée. Après, chacun la complète à son goût. Mais avec ça, la base est solide. Et il n’y a pratiquement rien à jeter. Mais je donnerais volontiers Malraux pour Céline. Le complément apporté par Paul Edel est délicieusement cosmopolite, avec une dominante italo-allemande. Plus allemande qu’italienne…
Jacques, je suis fils d’un italien de Santo Padre…sinon, je vis désormais dans le luxe, si l’on considère avec Giono ce que sont les vrais richesses….
Je suis rentré avec dans ma petite musette le volume du théâtre espagnol du XVIe siècle de la Pléiade. L’un des moins chers de la collection. Il faut dire que l’achevé d’imprimer date de l’année de mes 17 ans. Pas une grosse vente, donc. La Célestine y est traduite par Jean Canavaggio.
Bérénice, James Lord est mort en 2009…Tapez son nom puis choisissez: james Lord et Picasso, james Lord et Dora Maar..il connaissait tout le monde,y compris Gertrude Stein ! et vous trouverez la necro du Monde, très courte. Il était ,paraît-il très mauvais coucheur,expression imagée, bien sûr ..
Je l’ai oublié, Paimpopol y a pensé : Boulgakov. Nous sommes d’accord.
« Voulez pas faire la mienne, j’ai de la matière et le goût da. »
Les biopics ne s’intéressent qu’aux célébrités des Arts et Lettres, de la politique, des sports… En fais-tu parti, JJJ ?
Réponse de Paulhan
Mais je ne sais pas. Comment voulez vous que j’y arrive? Puis je ne crois pas trop qu’il y ait des ouvrages essentiels. Je pense qu’il y a des pensées essentielles auxquelles on finit en général par arriver, à propos de n’importe quels ouvrages- ou sans ouvrages du tout.
Il m’y faudrait bien deux ou trois ans de travail.
20h56 je suis en retard de quelques années, pourquoi donc faites vous intervenir cette disparition, je ne vois pas d’articulation avec ce qui précède?
Widergänger dit: 7 juin 2018 à 20 h 51 min
Navrant en effet.
Et, rappelez-moi…vous avez voté qui au 2ème tour ?
Hamlet, j’aime la littérature russe par dessus tout….et pour le XX, je citerais Chalamov d’abord.
D à propos des nouvelles technologies j’ai appris comme beaucoup que nous devions le wifi fi à une femme qui fut actrice de cinéma et opposante au nazisme. https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Hedy_Lamarr
Clopine, moi je militerais pour le retour des Duponchel. A mon avis, ils doivent s’emmerder ?
jazzi, allez voir chez « les autodidactes » rue du cardinal lemoine…ou tel.
@you can go back anytime you want to
https://vimeo.com/151958850
de nota, un petit livre curieux et attendrissant de Chalamov « mes bibliothèques. »
Paul, je suis allé voir le film semi posthume des frères Taviani. Quand tu-veux, on en parle !
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19577975&cfilm=258369.html
Merci Gisèle.
Voici la liste des meilleurs écrivains français de l’année 2017. J’ai un peu honte de n’avoir pratiqué que Fred Vargas. J’espère que la plupart des erdéliens ont un pu mieux honoré notre littérature macronienne.
http://www.lefigaro.fr/livres/2018/01/17/03005-20180117ARTFIG00273-les-dix-romanciers-francais-qui-ont-le-plus-vendu-de-livres-en-2017.php
six euros chez folio
Les irremplaçables de Cynthia Fleury
@ »Pour le Thoreau, j’attends la réaction de LVDLB, et vous donnerai après les noms des traducteurs… »
bas rosis 7 juin 2018 à 8 h 58 min et 10 h 13 min
bas rosis, frère Jacques, auriez-vous volontairement omis l’extrait original, un peu plus avant, afin de pouvoir apprécier toute la noblesse du propos?
« On the 29th of April, as I was fishing from the bank of the river near the Nine-Acre-Corner bridge, standing on the quaking grass and willow roots, where the muskrats lurk, I heard a singular rattling sound, somewhat like that of the sticks which boys play with their fingers, when, looking up, I observed a very slight and graceful hawk, like a nighthawk, alternately soaring like a ripple and tumbling a rod or two over and over, showing the under side of its wings, which gleamed like a satin ribbon in the sun, or like the pearly inside of a shell. (This sight reminded me of falconry and what nobleness and poetry are associated with that sport. The Merlin it seemed to me it might be called: but I care not for its name. It was the most ethereal flight I had ever witnessed.)
en français
1 – « Le vingt-neuf avril, comme je péchais au bord de la rivière près du pont de l’Angle-de-Neuf-Acres, debout sur l’herbe et les racines de saule tremblantes, où guettent les rats musqués, j’entendis un cliquetis singulier, un peu comme celui des bâtons que les gamins font jouer avec leurs doigts, quand,regardant en l’air , j’observai un faucon, tout fluet et gracieux, l’air d’un engoulevent, en train tour à tour de s’élever tel une ride et de dégringoler d’une verge ou deux, en montrant le dessous de ses ailes, qui luisait comme un ruban de satin au soleil, ou comme l’intérieur nacré d’un coquillage. »
2 – « Le 29 avril, alors que je pêchais à partir de la berge de la rivière près du pont de Nine-Acre-Corner, debout parmi les herbes de brize et les racines de saule, où rodent les rats musqués, j’entendis un crépitement singulier, rappelant le bruit de baguettes agitées par les doigts d’enfant, quand, levant les yeux, j’aperçus un faucon, très mince et gracieux, semblable à un engoulevent, tour à tour s’élevant comme une vague puis chutant d’une hauteur d’une ou deux perches, encore et encore, montrant le dessous de ses ailes qui luisait tel un ruban de satin au soleil, ou comme l’intérieur nacré d’un coquillage. »
La différence tient à presque rien :
Comme je pêchais (1)
Alors que je pêchais (2)
debout sur l’herbe et les racines de saule tremblantes (1)
debout parmi les herbes de brize et les racines de saule(2)
que les gamins font jouer avec leurs doigts(1)
agitées par les doigts d’enfant (2)
quand,regardant en l’air , j’observai un faucon, tout fluet et gracieux (1)
quand, levant les yeux, j’aperçus un faucon, très mince et gracieux (2)
s’élever tel une ride et de dégringoler d’une verge ou deux (1)
s’élevant comme une vague puis chutant d’une hauteur d’une ou deux perches(2)
ça tient à presque rien, et pourtant, la trad’ de Fabulet n’a pas du tout la grâce aérienne de la seconde.
beau passage bas rosis, de ces deux ans, deux mois et deux jours, il n’est peut-être pas celui qui dit le mieux le goût du printemps de Thoreau : quand la glace fond, mais beau passage.
merci
La minceur du faucon m’a gênée autant que la ride et les berges de la première. À relire, peut être avez vous raison finalement de mieux aimer la minceur du faucon du faucon fluet. En résumé le litige et l’hésitation sont du côté du faucon.
Les verges pour berges.
Un faucon n’est pas mince, selon moi. Je ne sais quel mot conviendrait à cet animal .
@D., ne vous rappelle que la conjecture de Goldbach peut s’énoncer en toute simplicité de la sorte : « Tout nombre entier pair strictement supérieur à 2 peut être écrit comme la somme de deux nombres premiers ».
@21.45, brusque et farouche, je pense… un faucon brusque et farouche.
Très heureuse de vous retrouver, avec Gisèle ce fut un concert d’impératifs comme une trique ou une verge claquant dans les buissons.
Sur ta liste, JJJ, j’ai zéro sur dix !
c’est un oiseau, un rapace, de la famille des gerfauts. Héroïque et brutal, même, hors du charnier natal…
@ 21.49 Il faudra rattraper tout ce retard de snobinard, jazzman, pour votre futur et inespéré best-seller sur le « goût des romans de plages en partance de la gare ». Un sacré carton !
@ bas rosis, frère Jacques,
Personnellement, je n’aimerais pas qu’on m’appelât ainsi. Mais enfin, chacun sa merde, hein !
dans une version de Walden, l’une des, une version bêta, Walden 2(*), on peut lire ceci, à la reflexion, je pense à vous, et à tous ceux ici qui ont des propos « hydrophobes », lol, sans avoir le chic du voisin irlandais, au bout du champ de haricots de Thoreau.
« songez au flot interminable de paroles, qui coule éternellement dans d’innombrables lieux- des parloirs-, de la cave au grenier; comme Carlyle le dit du Français, qu’il « ne reflue qu’aux brèves heures de la nuit ». Et la parole imprimée n’est qu’une goutte dans l’océan.
Bonne et brève nuit, donc.
(*)Walden 2
HD Thoreau , journal, volume III, traduit par T. Gillyboeuf, editions Finitude, 2014
Ouf, nous sommes d’accord, LVDLB ! J’ai choisi l’extrait qui n’est pas celui de la Maison, car il me semblait bien meilleur. D’ailleurs, Pablo75 qui est traducteur, ne s’y est pas trompé. Dans cet extrait, ce qui m’intéresse, par rapport à la structure de mon livre, c’est qu’il développe une idée originale, différente de celles des autres auteurs choisis : le printemps comme la saison de la sortie du chaos, du renouveau de la nature mais aussi d’harmonie entre les humains…
vu chez la reine de Sabbah
https://twitter.com/MeryllHardt/status/1004360245244825600
…
…de ce que j’ai, vu,…chez certaines personnes,…
…c’est, que , outre la marchandise,…qui est vendue,…
…elles jouissent, presque,!…dès, qu’elles peuvent, vous volez,!…impunément,…
…
…faire semblant, de ne pas voir, pour retourner, aux magasins,…
…des petites choses, entre deux théâtres,…
…en, plus, çà se veux, accortes et séduisants,…Ah,!Ah,!…etc,…
…
La traduction de Fabulet fut un vrai carnage dans les bois de Walden, d’une trempe analogue à celle de Giono sur Moby Dick ou de Vialatte sur le Procès. Une honte !
La meilleure manière de lutter contre le nihilisme contemporain, le seul contre-feu possible au piège autrefois décrit par Guy Debord – tourner en rond dans la nuit et être dévoré par le feu –, c’est de ne rien lâcher : ni de soi, de son irremplaçabilité, ni du souci des autres, ce qui revient au même. Ce n’est qu’au cœur d’un collectif que les sujets s’affirmeront. Reliés et singuliers.
cynthia fleury
pensée exceptionnelle
» what’s matter most is how well you walk through the fire »
Charles Bukowski
JJJ shame on me! Je ne le lirai pas, cette ouvrage est pour moi par trop chargé maintenant de celle qui ici s’est emparé du titre pour figurer dans ce salon multicolore.
Rose comment traduiriez vous à partir de The Merlin…. Le magicien, l’enchanteur, le sorcier
Bérénice, reconnaissons que LVDLB a fait un beau travail ! Elle a rajouté le texte original, dans toute sa beauté, et a constitué le phrase à phrase des différences de traduction. Ainsi, chacun peut se faire sa propre opinion…
Ne dit-on pas Merlin l’Enchanteur, Bérénice ?
Le magicien.
Le bouquin de Louis fait de plus en plus de bruit…
(et au fait, pas un mot sur la rdl de la mort de Clément Rosset ?)
les verges vont bien avec comme je péchais
sacré correcteur coruscant : délicieuse hésitation. C’est déjà oui.
Oui Jazzi, je tentais de traduire la fin du texte original que votre amie a eu la modeste bonté d’offrir en partage. Ceci dit je comprends l’émerveillement de Walden pour l’avoir ressenti.
Au point qu’Edouard se montre insolent envers Emmanuel Ier, Clopine ! Elles vont finir par se crêper le chignon. Ou bien par se marier ?
Bérénice
je le traduirai bien par Le Vicieux : mais vous le savez déjà. Il fait payer.
Aujourd’hui, il fait payer le journal de Léautaud. Qui le met au rang de concierge.
Vous êtes bien trop gentille.
et naïve ; mais une belle bagarreuse quand même. Je commence, lentement, à vous estimer quelque peu.
Rose, un effort svp pour les dernières lignes de cet extrait. N’en faites pas un flan.
qq. notes, en vrac :
Église du Saint Esprit, Aix en Provence : oeuvre religieuse d ela Renaissance -> triptyque de l’Annonciation : pureté, piété, douceur.
————–
symbole héraldique :
aigle : soleil, divinité, autorité, force, victoire et fierté.
————
gaffe juste à ne pas y laisser vos plumes ; good luck.
J’ai pas compris, rose, ce que tu rapproches à Léautaud. Une belle plume libre, et en plus, il aimait et soignait les animaux autant qu’il égratignait les humains, notamment les sommités de la république des Livres !
ok ; ok j’avais un autre Merlin en tête un bandit de grand chemin, je vous le traduis, deux minutes (je préfère les babas aux flans)
ce que tu rapproches à Léautaud
rien Jacques si ce n’est qu’il ne se lave pas les pieds ; mais quel est l’intérêt de lire un journal ? Même Anaïs Nin, je l’ai laissée tomber.
« mais quel est l’intérêt de lire un journal ? »
Sacrilège, rose ! Le Journal, c’est l’essence de la littérature…
@ la mort de Clément Rosset ???
tu plaisantes, ma folle ?… Le gwg nous en a assez bassiné, l’attend plus que celle de jack attatal, ast’heure ! et l’prépare sa viande froide.
@ 22.23, mais l »autre elle a rien traduit du tout voyons dhoncque, elle s’est juste servi de brice matthieusent pour le comparer à fabulet ! et c’est l’jazzman qui vous en-toxique ou quoi, tu parles d’un scoup ?
Jazzi dit: 7 juin 2018 à 10 h 38 min
C’est fait, Pablo. J’ai constitué un très joli bouquet d’haïkus !
Dans ton cas, Jazzi, ne serait-il pas à propos de les rebaptiser Aye C.uc.ul?
Pour les pieds, je suis d’accord, rose, mais ses maîtresses ne s’en plaignaient pas trop car il était un parfait petit cochon…
Rose, je sors, ce n’est pas la bonne traduction, mais son nom m’importait peu, c’etait le plus… Vol que j’ai jamais observé. À peu près, je ne parviens pas à remettre de l’ordre dans le début et ne dispose d’aucun outil de traduction sur mon portable. Je cesse mes bavardages . Néanmoins si vous possédiez la solution je serais heureuse de la découvrir à mon retour.
Bérénice
en gros il n’a pas de mot pour témoigner de son émerveillement ; j’essaie, à l’arraché. Pour vous, hein. Sans flan.
(This sight reminded me of falconry and what nobleness and poetry are associated with that sport. The Merlin it seemed to me it might be called: but I care not for its name. It was the most ethereal flight I had ever witnessed.)
Cette vue m’a remis en mémoire la fauconnerie et combien noblesse et poésie sont rattachées à ce sport. Ce pourrait être nommé L’enchantement, ce qui m’est apparu : mais je me fiche de l’appellation.
Ce fut le vol le plus éthéré dont j’ai jamais été témoin.
Pardon, c’est un peu tiré par les cheveux (ah, la coiffure de Céline qui parle des hommes lourds…) et ce soir je suis au balsamique.
Enfin Thoreau, il dit que c’est une rencontre magique et je suis bien d’accord avec lui.
Toutefois, si vous pouviez suggérer à jazzi un passage plus parlant concernant le printemps ce serait bienvenu.
comme si les pieds de cochons étaient sales… Y’en a marre de cette animalophobie graisseuse, limite islamiste.
je suis modérée bérénice à 22h50 mais je vous ai répondu et ai traduit.
ce que tu reproches, non ?
Le Journal, c’est l’essence de la littérature…
pour les frères Goncourt, sans doute, mais ensuite ?
Merci, comme il n’y a rien de cochon elle devrait apparaître. Bonne nuit.
Mais c’est qu’il serait drôle, ce Chaloux.
Tiens, un autre pour la route, rien que pour toi !
Yosa Buson
(1716-1783)
« Sur l’image sainte
elle lâche une fiente –
l’hirondelle ! »
Mais c’est qu’il serait drôle, ce Chaloux.
Tiens, un autre pour la route, rien que pour toi !
Yosa Buson
(1716-1783)
« Sur l’image sainte
elle lâche une fi.ente –
l’hirondelle ! »
ethereal c’est éthéré léger, irréel
Cette vue m’a remis en mémoire la fauconnerie et combien noblesse et poésie sont rattachées à ce sport. Ce pourrait être nommé L’enchantement, ce qui m’est apparu : mais je me fiche de l’appellation.
Ce fut le vol le plus éthéré dont j’ai jamais été témoin.
Le journal d’erkman et de chatrian est très injustement sous-estimé, ainsi que celui des frères Tharaud et de Jacques de Lacretelle. On sous estime la quintessence de la bonne littérature française par icite, vraiment, en voulant stopper les dégâts aux éternels frères goncourt (dont Wanda Bannour avait dit jadis tout le mal qu’on pouvait en penser)… et surtout sans jamais évoquer le journal des souvenirs de cuisine des soeurs Tatin !
Ce fut le vol le plus éthéré dont j’ai jamais été témoin.
c’est le mot fau-co-nn-erie qui m’a modérée
ni cochon, ni pieds de porc ni pieds sales
mais des papiers couverts de notes et des bouquins partout, madre de dios, ça oui.
Léautaud, c’est plutôt une lecture d’homme, non? Pas rencontré beaucoup de femmes qui l’appréciaient. Quant au Journal des Goncourt, je connais des gens qui sont encore outrés de la façon dont y sont traités leurs ancêtres. Très amusant. Reste que c’est passionnant. Comme d’ailleurs Viel-Castel à qui Assouline avait taillé un short, très injuste comme souvent. Évidemment, si on n’accepte pas la liberté que suppose le journal, et donc la lie d’esprit qui parfois s’y manifeste -mais qui n’a la sienne?- il vaut mieux lire autre chose. Et le Journal inutile de Morand, autre chef-d’œuvre, parfois puant, certes, mais chef-d’œuvre tout de même.
le journal c’est un diariste ; faut être méticulo maniaque ; tout ce que je déteste. Autant que l’argent.
merci de nota.
Côté anglais outre l’absence de V. Woolf déjà signalée par Paul Edel, on constate celles d’Austen, de Fielding, de L. Sterne, de George Eliot — & de Henry James (par rattachement). Et pour les poètes de Keats quand même…
Quant à la littérature italienne, sauf si elle s’écrit en français, elle commence & s’arrête à Dante, mince alors…
et le journal d’anne franck avec kitty
et le journal de bazar
et le journal de bécassine, qui est ma cousine
t le journal de d’ormesson qui va sortir dans la pléiade.
Les grands hommes n’ont pas de journal ; ils sont sur le terrain et font avancer l’action.
Pendant que les autres bloblottent.
Ah, mon poil a poussé sur le menton.
ciel il est blanc Douze centimètres.
Et elle m’a regardé d’un oeil torve à la boulangerie. Ah, son mari a encore couché avec la bonne.
Bonne qui a l’air d’apprécier cela.
Ah. N’a t’elle pas connu les soeurs Papin.
Et le petit du troisième avec son short qui lui arrive à mi-cuisse. Sa mère n’a encore pas d’argent. Pourtant si elle voulait. Avec son charme. Vivre de ses charmes.
Mardi. Je vais chercher mon pain. Mon amant du deuxième ne me regarde plus. Pourtant, il le voulait puisqu’il m’a dit oui.
René Gide et Darius Milhaud.
et le journal de babar.
le 7 juin 2018 à 23heures et 14 minutes et dix huit secondes.
j’ai fait pipi, mais pas encore caca. Je me fais du souci. Pourquoi pas caca ?
Le gens du siècle
Ne remarquent point les fleurs
du châtaigner de l’auvent
Bashô, Journaux de voyage, traduction René Sieffert.
allez une petite dernière du poste Lichtenberg sur les pages du bouquin qu’on va lire avant Morphée :
« Ce livre avait l’effet qu’ont habituellement tous les bons livres : il rendait les niais plus niais encore (gwg ?), les gens intelligents plus intelligents (je sais pas trop, là, moi peut-être ?) et les milliers d’autres restaient inchangés (les erdéliens ?) ». Wouarfl… BN à toussent !
… et à rose, mdr ! 🙂
Ma pensée préférée de Lichtenberg c’est celle-ci, que je trouve un abîme :
Le cuisinier de Néron ressemblait à Néron.
(je sais pas trop, là, moi peut-être ?)
Non.
Hurhurkhurk!
En français moderne:
Le micro-onde de Blabla ressemblait à Blabla.
j’ai une raison va-la-ble : il pleut. Je lutte incessamment contre la mauvaise humeur. Me tâte pour savoir si je vais sortir ou pas citronnier et clémentinier de leurs palettes protectrices de l’hiver. Peut-être pas : trois jours de travail économisés.
Et puis, last but not least, le sel dans la salière dans la maison est humide et les allumettes aussi. Mais je garde les deux bûches ; on sait jamais pour juillet.
Clopine : moi aussi j’ai des commerçants qui partent sans dire au-revoir. Récemment le chirurgien dentiste, sans laisser les dossiers médicaux de ses clients ; remplacée par une petite roumaine tellement jolie qu’elle porte un masque de protection. Pour ne pas sentir l’haleine fétide des français. Je vous trouve bien courageuse.
« Je ne traite pas en conférence de presse à l’étranger les sujets nationaux », a-t-il déclaré au préalable, avant d’ajouter sa brève réponse sur ses comptes de campagne.
D’accord.
on pourrait traiter des comptes de voyage alors ?
X, cette liste est la synthèse des listes établie par Queneau, mais quand on regarde la liste de Louis René des forêts, on y trouve Henry James, Gertrude Stein, Stevenson,Emily Dickinson, Jane Austen, Melville, Hawthorne, Dylan Thomas, De Quincey…
Enfin, la liste de Cocteau contient 352 auteurs, dont Simenon, Roussel, Hamsun, Hafiz, de Chirico, Steinberg, Gongora, Leopardi, Virginia Woolf, Withman, Chesterton, Browning, Shelley, Swinburne, Kipling, Walter Pater, Synge, Thomas Hardy, Keats, Longfellow…je vais vous dire, X, Cocteau y me fatigue…
L’un des plus beaux haïkus que je connaisse:
« Longue est la nuit.
Le bruit de l’eau
dit ce que je pense. »
(Gochiku )
En Espagne il y a une femme, Susana Benet, qui ne publie que des haïkus et qui est devenue le meilleur auteur de ce genre de poèmes:
« Se posa el sol
en la taza de té.
Bebo la luz. »
(Le soleil se pose / dans la tasse de thé. / Je bois la lumière).
Bérénice dit: 7 juin 2018 à 10 h 29 min
Pas terrible du tout le « portrait »…
« Pablo75 qui est traducteur… »
(Jazzi)
Qui a été traducteur (il y a longtemps)…
Parmi tous les auteurs cités quelques singuliers…
Cosmos de Humboldt Alexandre
Feuerbach, essence du christianisme
Camoens, les luisiades
Unamuno, le sentiment tragique de la vie
Kierkegaard, le concept de l’angoisse
Carducci, odes barbares
Fogarazzo, un petit monde d’autrefois
Brunetto Latini, Tesoretto
Ramon Gomez de la Serna, la veuve blanche et noire
Ricardo Guiraldes, don secundo sombra
Jose Enrique Rodo, Ariel
Sarmiento, Facundo
Tirso de Molina
Tieck
Chamisso
Maurice Sceve
Michel Vieuchange, Smara
René Louis Doyon, l’enfant prodigué
Maurice Sachs, le sabbat
Héloïse, lettres
Tibulle,Élégies
Barbellion, journal d’un homme déçu
Hitomaro, poèmes
Shei Shonagon, notes de l’oreiller
Izoumi Shikibu, journaux intimes
Antonio Porchia, voix
Kavafy, poèmes
Lycophron, Alexandra
Firdousi
Hafiz
Benvenuto Cellini
Hofmannsthal
Von Arnim
Maître Eckhardt
Grabe
Lydia Cabrera, contes negres de Cuba
Villehardouin
Wallace Stevens
Cummings
Pierre Hamp, la peine des hommes
Lafcadio Hearn
Lord Auch, histoire de l’oeil
Toulet, les contre rimes
Kouprine, la fosse aux filles
Georges Limbour, soleil bas
Critobule d’Imbros! histoire de
Mahommet II…
Cocteau compre pour du beurre.
Nous sommes posés au Paraguay, dans une clairière entourée de grands palmiers, Collenot, Pranville, Mermoz et mío, avons coulé une bielle de notre Laté 26.
Allons changer le moteur lorsque nous aurons remonté en pirogue le rió Paraguay.
Je suis en traín de devenir la spécialiste.
C’est la vie.
Je n’aurais pas souffert ce que j’ai souffert – compte arracher le poignard désormais ; cela commence à bien faire- je n’ en serai pas là, toute fiérote.
Cocteau compte
@ Chaloux
« Celui qui a moins que ce qu’il désire doit savoir qu’il a plus que ce qu’il vaut. »
(Lichtenberg)
Fortune carrée
Josef Kessel
Comment tu vas t’y prendre mon bb pour t’arracher ton poignard ?
Comment ?
No le sé.
Mais allons le faire, rose, Ed et moi.
On va prendre le temps.
rose dit: 8 juin 2018 à 0 h 56 min
Tu fais des essais de littérature expérimentale, tu communiques en utilisant un code secret avec quelqu’un du blog ou tu as simplement oublié des guillemets?
on va encore maigrir rose et moi. Y aura M. qui s’approche et s’approche et on croisera les deux bras serrés sur la poitrine. En reculant, en reculant.
Paix à la petite fille. Douleur et prières. Raison d’être là-haut.
Bien sûr qu’elle ne voulait pas.
Pablo
1/non
2/ non
3/non
t’ as ríen compris bilou. Je suis dans le livre.
@ Rose
Tu es dans quel livre et tu parles à qui?
J’arrive à vers la fin et va falloir que ça s’arrête.
Je sais pas pour Pranville et pour moi non plus, pas plus que pour toi Pablo, mais pour Collenot et Mermoz je le sais par coeur comment ils sont morts. Ils ont une amitié silencieuse.
je suis dans Mermoz de Josef Kessel et je vous parle à vous les rdliens. J’apprends des choses que je ne savais pas. Bcp de gens sont passionnés par l’Aéropostale.
je connais une sculptrice, un maçon/écrivain/accompagnateur en moyenne montagne, des pilotes, Nombre de gens très divers dingues de l’Aéropostale. Un m’ a dit « je me suis régalé du début à la fin ».
Pour savoir un minimum , il est bien/correct/juste de tout lire.
Étrange quelqu’un qui raconte dans un blog désert, à 1h du matin, un livre à des gens qui pourraient le lire s’il les intéressait…
Écoute ça, Rose, ça pourrait te faire du bien… 😉
pablo 75 vers 1h du mat. Vous avez lu Francisco de Quevedo ? Les poèmes ? et tout le reste…vaut le détour et une halte prononcée.
de nota dit: 8 juin 2018 à 0 h 20 min
je n’avais pas lu le post de ce matin, merci pour les précisions.
Effectivement, le plus intéressant c’est qui choisit quoi, mais on ne va pas abuser de votre patience & complaisance de scribe.
Cocteau devait être lui-même un peu fatigué, sinon il serait allé jusqu’à 365 auteurs…
Plus sérieusement, qd il cite De Chirico il pense à Georgio ou à son frère Andrea alias Alberto Savinio ? (Autrement dit, un titre est-il mentionné qui m’éclairerait à ce propos ?)
Ds la liste des singuliers, une petite interversion parmi les italiens : c’est Antonio FoGAZZAro (curieux que ce ne soit pas son Malombra à être cité).
Enfin, une dernière question (si ce n’est pas trop fastidieux à rechercher) : parmi les japonais, Sōseki n’est jamais mentionné ?
X,
Ah, c’est bien Giorgio, pour Hebdomeros…je connais les frangins et j’ai beaucoup lu Alberto Savinio, grâce à Sciascia!
Non, Soseki n’est pas cité et seul Queneau cite cinq auteurs japonais
Hitomaro
Sei Shonagon
Mourousouki Shikibu
izoumi Shikibu et les chroniques de Sarashina….
Concernant les littératures étrangères, le « palmarès » est le suivant:
Langue anglaise
Russe
Allemande
Espagnole
Italienne…
Tous les continents sont représentés, sauf l’Afrique, même si Saint Augustin est cité, et l’Océanie.
Et pour conclure, la belle réponse de André Dhôtel:
On se sent d’abord très indigne de nommer ou de ne pas nommer les Écritures,les textes sacrés de l’Inde et de l’Égypte,les philosophes présocratiques, l’Odyssée d’Homère et les dialogues de Platon, et Sophocle et Shakespeare, et Dante et Lao-Tseu et Molière. Surtout, j’éprouve un regret particulier pour les auteurs forcément éliminés (à cause du nombre limité) et une très grande affection pour la légion de ceux que je n’ai pas lus, parce que les uns et les autres recèlent les vrais secrets sans aucun doute. Je serais porté à désigner les auteurs qui tracent une voie très singulière ( Rimbaud, Conrad, Faulkner) ou qui ont un chant très pur: La Fontaine, Gogol,Tchekhov,Melville, Saroyan, Istrati, Jack London( les contes des mers du Sud et les Vagabonds des étoiles) et puis l’auteur ( mais dites-moi donc le nom) de La terre du voleur( il s’agit de Tamsaare) En outre, il arrive qu’à certains moments on donnerait tout Pascal pour le Pantoum des Pantoums de René Ghil.
Quant aux français modernes, si l’on met à part les mérites exceptionnels d’Alphonse Allais, Bergson, Courteline, Paulhan, Arland, Artaud, Super vielle et Proust et Ramuz, etc, j’aimerais retrouver dans un tiroir moins connu des auteurs qui paraissent souvent aussi aimer cent fois plus la vie dont ils parlent que leur propre littérature, ou l’analyse, ou le scandale et qui de ce fait partent en plein rêve, assez loin des entreprises culturelles ( Seigneur!)
Limbour, Cingria, Thomas, Armand Lubin, Follain, René Char.
« Tous les continents sont représentés, sauf l’Afrique »
Les bibliothèques africaines ne s’écrivent pas, de nota. Et l’Afrique, c’est nous !
En Afrique, les mots dansent et s’écoutent
http://www.rfi.fr/emission/20140128-jacques-barozzi
« Dans les deux cas, il est dit que le pêcheur est debout, renato. »
En effet, c’est d’ailleurs pour ça que j’ai dit qu’il semble assis.
nous avons remonté le rio Paraguay ávec un moteur neuf et un second mecano. Lui et Collenot ont mis 5 jours à changer le moteur. Mermoz a embarqué deux perroquets et un bb pécari. Je lui donne tort.
suis ases exténuée. L’eut mieux valu que j’ai eu 23 ans comme eux. À 61 ans je suis mais me faut de bonnes nuot de sommeil.
Brusque et farouche, Cela convient bien pour la drague de coeurs faibles.
Le faucon, lui, a la vitesse de son vol Et la sauvagerie de son espèce, rapaces.
Ne sais si, dans le sultanat, les crécerelles sont aussi después à chasser.
dressés à
gantelet au poing.
Comme solution je vois débrancher le correcteur automatique.
Giorgio De Chirico, Il signor Dudron…
« et le journal de babar. »
On peut le voir comme ça, quand rosse-être-gavée de bibine et de cachetons.
Anyway, il faut rendre à Thoreau, diariste symphonique, l’oeuvre qui lui revient.
Commencée à l’âge de 20 ans, the Journal se termine 24 ans plus tard, quelques mois avant que la tuberculose n’emporte son auteur.
Ce n’est pas du tout un racontage de cézigue sur le trône, pour rester dans le registre de la vulgarité absolue et définitive de la rosse.
Matrice de son oeuvre littéraire, ce recueil de vie peu ordinaire sont les » semailles » issues d’une jachère, elles n’ont pas pris une ride, enrichies d’une culture littéraire, et philosophique, parfaitement maitrisées.
La retranscription de T. Gillyboeuf court de 1837 au 31/12/1850.
Le reste est là, pour se faire une idée:
https://www.walden.org/collection/journals/
On y trouve Walden version diariste, Walden I, dans le chapitre VII du journal I, 1845-1846
petite faute de conjugaison
ce recueil de vie peu ordinaire, ce sont les » semailles » issues d’une jachère, elles n’ont pas pris une ride, enrichies d’une culture littéraire, et philosophique, parfaitement maitrisées.
Pablo, ce n’était pas même une tentative de portrait, je répondais juste à rose qui affirmait ne rien savoir de vous. Je vous quitte et laisse en de meilleures compagnies. ( Je vais copier tous ces noms d’oeuvre et d’auteurs pour pallier à ma mémoire défaillante et au manque d’inspiration) . Ciao.
de nota à 7h 05
et l’Amérique latine et la centrale et les inuits ?
8h13.
Je l’ ai ávec le correcteur de la machine l’obsession. En revancha, il me semble ne jamais faire une fixation sur un individu en lui attribuant un portátil qui me corresponde en ríen à sa réalité, ainsi que vous le faites de moi.
de nota :
« … liste des meilleurs écrivains français de l’année 2017… »
Lu ? Aucun. Cela dit « qui ont vendu le plus de livres en 2017 », ne vaut pas « meilleurs ».
de nota : merci pour tout Cela agrémenté par les réponses touttes aussi passionantes les unes que les autores. Je ne note rien ; ai très peu survolé.
Parenthèse : non exténuement vient d’ailleurs que de la remontée du río Uruguay avec le portage du moteur. Ce matin, suis abalobée par, quelque part dans la jungle, vais racheter l’immense carte plastifiée offerte dans le désert au deux qui ont négocié le tel.pour moi, il y a le vieux moteur avec la bielle coulée.
portátil c’est un portrait.
« Le Journal, c’est l’essence de la littérature…
pour les frères Goncourt, sans doute, mais ensuite ? »
Selon Hemingway le Journal est le futur de la littérature…
L’apprenti touriste :
Pablo 75
vous voulez me tuer ávec votre musique ? Lorsque j’ai lu le titre , ai vite coupé le son.
Renato
ah.
Le futur est rester vivant, non ?
Pablo 75
pardon, mais non.
Surtout pas.
Un risqueraitrisquerait de diré « on se fait trop iech ».
Me couperait les ailes.
tu vois, c’est le trop plein du coeur.
Une soupape.
Je connais quelques femmes qui lisent le Journal de Léautaud.
pablo 75
la dernière fois, où je pleurais et riais à la fois, drôle de truc, ai rien partagé, flemme et égoïsme forcené.
Renato
ah !
Et ?
« Le futur est rester vivant, non ? »
Pas de philosophie de comptoir SVP.
Le Journal de Samuel Pepys (prononcer PIPS) ou la peste et l’incendie de Londres comme si vous y étiez (1665-6).
Pablo 75
Comme une valve que tu ouvrirais pour que l’air entre.
renato
bon.
non.
Baseball and Writing :
https://blogfigures.blogspot.com/2012/01/marianne-moore-baseball-and-writing.html
Ursula Keller :
https://www.ethz.ch/en/news-and-events/eth-news/news/2015/05/auszeichnung-ursula-keller.html
…
…des complicités, entre les médias, et l’enseignement,…pour se faire valoir, d’héritiers en tous genres,…
…
…les classes et l’avenir,…comme voleurs des valeurs usurpées,…
…
…remettez- vous en têtes,…les alliances, contre vous, contre les croisades, contre, le féodalisme européen, latent,…
…vous en êtes auxiliaires, encore et toujours,…
…
…revoir, ses math(s, avec plaisirs,…
…et, la littérature, pour ses œufs brouillés,…et, ses comptes en banque,…
…
…des » jeux « , pour nous accroitre la vulnérabilité, aux postes des responsabilités, léguer, aux moins pertinents, que vous,!…
…
…par, les voies en amont,…d’abscisses et ordonnés,…
…des situations, prévisibles, comme les fables de La Fontaine, ou Ésope,…
…
…qui n’a pas, son portable, en Europe, pour ne pas engranger, qu’elle évolution, picaresque,!…Ollé,…
…ces drôles Stalag 13, en connivences, le futur du passé, à ces dromes,…
…
…le travail, pour les seules machineries ad-hoc,…etc,…
…un plateau, des convergences,…
…l’art, de la géométrie plane, pour faire l’histoire,…et du futur rétro,!…
…Bibliothèque Sant’Angelo Giovanni.
Il y a sur ce blog de nombreux traîtres et espions à la solde de puissances étrangères. Nous ne révélerons pas leurs noms, mais qu’ils sachent que nous connaissons leur identité, leur profession et leur adresse, et que le moment venu, quand sonnera l’heure de la vingince, ils ne seront pas à l’abri d’une balle dans le dos, ou d’un empoisonnement au Novitchok. C’est dit.
…
…engrenages, des valeurs et des mouvements, aux rayons X,…y a pas, photos,…
…
…c’est, comme vous, le sentez,!…etc,…
…
Que de listes,
mais pas vu le nom de Malcom Lowry « Au-dessous du volcan » sur la sidération alcoolique.
rose dit: 8 juin 2018 à 1 h 15 min
je suis dans Mermoz de Josef Kessel et je vous parle à vous les rdliens. J’apprends des choses que je ne savais pas. Bcp de gens sont passionnés par l’Aéropostale.
Dis donc, j’ai dû lire le bouquin de Kessel autour de mes dix ans : ça ne me rajeunit pas. Très bon souvenir de lecture, d’ailleurs ; je n’en dirais pas autant d’un paquet de productions d’auteurs fort considérés et dont je n’ai gardé à peu près aucun souvenir.
Ursula Keller en cinéma: Hedy Lamarr.
>Chaloux
ah, suis obligée de m’incliner, temporairement : Picasso aussi lisait le Journal et quotidiennement
https://fr.yahoo.com/news/page-journal-français-cachait-picasso-081600012.html
d’où de belles découvertes, pas encore arrivées à leur terme.
Las, sur Gallica de la BNF, où chance, tout est numérisé, seules 53 années sont disponibles à la consultation, et nous ne pouvons pas, chacun d’entre nous, en profiter…
(reprenons le fil en ce 8 jin) – « Cela dit « qui ont vendu le plus de livres en 2017 », ne vaut pas « meilleurs ». Mais bien sûr que si, voyhons, c le seul critère, la seule norme, n’y en a aucune autre ! – Pepys Samuel, autre chose qu’un vulgaire Beckett… te souviens-tu comme il te recherchait désespérément ses sous dans une cassette qu’il avait enterrée dans son parc en suburb de Londres en 1666, juste avant l’incendie, et comme il n’arrivait pas à les retrouver, ses genoux de hobereau dans la boue. D’un comique!… Moins drôle, l’arrivait plus à relire sa sténographie pattes de mouche, faut dire qu’il y voyait de moins en moins bien. Adoré jadis relire son Journal non expurgé, le temps d’un bel été, Bloom, merci d’en avoir réexhumé la mémoire. – Je pensais plus à vous qu’à moi Chachal, à vrai dire, en citant cet aphorisme de GL sur le livre qui, par contraste, décuple votre intelligence – J’ai fort bien dormi, d’ailleurs, blotti au chaud dans son giron, j’ai pu la caresser à loisir, rassuré par ce rappel de Marianne sur un point essentiel de Max Weber. Tu te souviens-tu qu’il avoua n’avoir pas toujours pu se tenir à son programme de neutralité axiologique (ou il proposait de s’bstenir de tout jugement de valeur) dans son intention de faire de la sociologie une science de l’interprétation l’action sociale capable d’expliquer causalement son déroulement et ses effets. (Marianne nous raconte en effet que vers 1913, Max se considérait comme le « don Quichotte d’un principe soi-disant inapplicable ». Rassurant !
Ce matin…, en route sur l’Orénoque A ma zone, tout ennivré par la fragrance des pétales de la guerre des deux… -Des listes de commissions -.
BJ à toussent et à Mapusse.
merci Jean
Dis donc, j’ai dû lire le bouquin de Kessel autour de mes dix ans : ça ne me rajeunit pas. Très bon souvenir de lecture, d’ailleurs
ne vous pousserai pas, grands dieux, à relire un ouvrage de vos dix ans. Toutefois, Paul Edel nous l’a démontré avec brio récemment, St Ex et d’autres ont une envergure surprenante.
Et, pour vous informer, mais la plupart sont dingues d’aviation alors que je le suis de littérature, nombreux sont ceux qui, dans leurs loisirs suivent les trajets des pionniers de l’aéropostale.
http://www.raid-latecoere.org/le-raid-latecoere/
Et, last but not least, ai rencontré individus qui ont survolé le lac Laguna au pied du volcan Maipo où l’avion de Guillaumet s’est retourné et très récemment, un autre qui a survolé dans la cordillère des Andes le plateau rocheux sur lequel Mermoz a rebondi trois fois au- dessus de ravins avant que de pouvoir redécoller.
Non, je ne cherche pas à vous épater. Désolée, hein.
Avec le « Mermoz » de Kessel, « Seul à travers l’Atlantique », d’Alain Gerbault, est mon meilleur souvenir de lecture d’enfance. Merveilleux Alain Gerbault, pétainiste sans faille, comme d’ailleurs Kessel, ce qui leur vaut mon indéfectible admiration.
Passer de ma tique à ma puce est un très grand progrès, eu égard à la stagnation de la première.
Jean,
je vous laisse dans votre couche épaisse et retourne dans mes vapeurs éthérées, dont un – assassin – a tenté de m’extirper.
et, Jean, vous avez oublié Giono, cet infâme collaborationniste, haï de tous.
Étonnant ce besoin d’une couche, épaisse, lorsque d’autres sont au-dessus des nuages.
mais en quoi un pétainiste sans faille serait-il digne d’une indéfectible admiration ? C’est ça que je reproche, cette absence de jutifications autoréflexives sur de tels énoncés. Tant que nous ne disposons pas d’une clé, cette affirmation totalement gratuite, par définition non monneyab’, ne risque pas d’être capturée. Alhors, à quoi bon se signifier de la sorte ?
et Brasillach.
Doit il y en avoir d’autres.
Bonne journée à tous
https://shop.magnumphotos.com/collections/square-prints-sale/products/magnum-square-print-freedom-erich-hartmann?variant=30459336259
s/ la « stagnation de la première »
Heureusement qu’on pense pas à la même…
Mais, voui, c’est un immense progrès dans le marigot des eaux stagnantes, à vrai dire seules les ranatres de la famille des nèpes s’en tirent un brin, toujours ondoyantes sur leurs pates fines et légères, uniquement de l’élégance (bien sûr, pas comparables à des libellules puisque dépourvues d’ailes, , mais enfin elles pourraient presque s’envoler, si elles le voulaient).
https://fr.wikipedia.org/wiki/Ranatre_lin%C3%A9aire
Vous avez oublié l’engagement auprès du colonel de la Roque dans les Croix de feu.
http://chsp.sciences-po.fr/fond-archive/la-rocque-francois-de
JJJ
longtemps, je ne vous ai pas parlé ; puis, m’y suis résolue.
Sais pourquoi aujourd’hui ma première attitude : parce que, vous parler, c’est comme être sur un bateau qui coule avec vous qui refusez la ceinture de sauvetage.
D…. -vous JJJ, je ne suis pas diplômée nageur-sauveteur.
Et n’ai aucun argument.
Pas l’ombre d’un.
Vous avez oublié la notonecte à l’état de larve.
Demeurez, JJJ, il en restera toujours quelque chose.
Mais, elles ne le veulent pas, JJJ, coincées dans leurs a-priori délétères :
mais enfin elles pourraient presque s’envoler, si elles le voulaient)
La preuve par neuf de partager ses intérêts avec n’importe qui, qui consacrent leur énergie à lire des journaux. Du blabla.
@ vous parler, c’est comme être sur un bateau qui coule avec vous qui refusez la ceinture de sauvetage.
Pas très logique comme attitude de vous être embarquée dans une galère pareille. Moi, je ne comprends rien à ce que vous nous racontez en général, mais comme ce rien me fait toujours irrésistiblement gondoler les côtes, je m’dis qu’on doit probably se rencontrer quek’part, ç’a pas d’bon sang, je sais pas d’où, mais m’en fous, là, pas du genre à approfondir mes rapports avec des fleurs virtuelles, sentiraient-elles très bon comme la cologne.
Mais moi, j’ai jamais changé : m’suis longtemps et toujours couché de bonne heure et ça continue. Le matin, m’en vais toujours de bonne humeur, surtout en apnée avec vous depuis qq temps. rose. ça durera jusqu’à la prochaine fâcherie, moi au fin fond, et vous dieuy merci, remontée à la surface, saine sauve et joyeuse.
ah, suis obligée de m’incliner, temporairement : Picasso aussi lisait le Journal et quotidiennement Rose.
A cette époque, tout le monde faisait cela, à défaut de les ire, ils en découpaient des morceaux pour ensuite les coller sur leur toile.
Picasso à transformé un fond de journal caché en une brillante surface.
( Cf. Braque, Juan Gris, et toute la période des collages futuristes et cubistes.)
à défaut de le lire
Tout ce qui peut être imaginé est réel
Pablo Picasso
Un exemple :
https://i.pinimg.com/originals/db/3e/76/db3e76c32740a8122332e791aeb5d083.jpg
JJJ
Pas très logique comme attitude de vous être embarquée dans une galère pareille.
non : c’est votre réaction qui est pénible, JJJ.
Et l’autre idem qui réclame une traduc; & incapable de dire merci : un vrai gros handicap.
une, rose, saine sauve et joyeuse, effectivement.
Ne pas faire d’amalgame entre le journal (journalistique) et le Journal (littéraire), SVP !
Tout aussi essentiel en littérature que le Journal, rose, les Mémoires et la Correspondance !
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