John le Carré : retour à la guerre froide
Lorsque le mur de Berlin, « mur de la honte » vu de l’Ouest et « mur de protection antifasciste » vu de l’Est, s’écroula en 1989, nombre de lecteurs à travers le monde eurent une pensée émue pour John le Carré soudain réduit au chômage technique. Qu’allait devenir leur écrivain de chevet si le symbole même de la guerre froide disparaissait ? C’est dire s’il passait pour son chroniqueur le plus attentif. A défaut de se recycler, il s’adapta. Fidèle à ses fantômes sans cesser de se colleter au contemporain, il creusa son vieux sillon de l’antiaméricanisme et de l’insupportable inféodation politique du Foreign Office à Washington. Que faire de la trahison sinon la réactualiser ? D’autant que cet éternel tourment le poursuit depuis l’enfance. Une mère qui l’abandonna jeune ; un père joueur, séducteur, escroc, criminel, manipulateur, griveleur, mythomane. Son enfance a baigné dans l’esquive, le secret et la tromperie. Il est vrai qu’il était à bonne école.
C’est la clef, il n’y en a pas d’autres. N’empêche : qu’il fustigea les grandes banques, les hommes de lois, les laboratoires pharmaceutiques, les multinationales ou les fauteurs de guerre en Irak, c’est toujours l’Oncle Sam qu’il désignait du doigt. Un exclusivisme que l’on a dit naïf, ingénu, à sens unique. A quoi il répondait invariablement dans ses livres que ce sont les financiers qui mènent le monde et que sont-ils sinon américains ? Le conflit israélo-palestinien, la politique des Etats-Unis en Amérique latine, l’effondrement soviétique, la montée de l’ultralibéralisme, la question des migrations : rien de tel que cette œuvre de fiction pour déciller tous les bernés, les pigés, les illusionnés de la géopolitique.
Mais tout semblait le ramener à la guerre froide. David Cornwell n’avait-il pas fait de John le Carré son nom de plume en l’inscrivant en tête de deux polars qui passèrent inaperçus, puis du manuscrit très berlinois de L’Espion qui venait du froid (1963) qui le fit connaît partout dans le monde ? A ses yeux, « l’ours russe » n’a jamais désarmé, son orgueil est intact et son appétit d’empire inentamé. Lui a tout de suite senti que la fin du communisme n’entraînerait pas la fin de la menace russe. Il n’avait pourtant effectué que deux séjours en Russie (1987 et 1993) mais cela lui fut suffisant pour voir juste. Dans Le Tunnel aux pigeons (2016) considéré comme ses mémoires, il n’esquivait plus la question de son activité réelle au sein du SIS (Secret Intelligence Service ou MI6), entre 1956 et 1964 lorsqu’il travaillait comme jeune diplomate en poste à Hambourg. Tout au plus un garçon de courses du renseignement britannique qui rendit de menus services, suggérait-t-il avec un sens consommé de la litote :
Voire ! Toujours est-il que son nouveau roman L’héritage des espions (A Legacy of Spies, traduit de l’anglais par Isabelle Perrin, 304 pages, 22 euros, Seuil) témoigne de sa maitrise de son art à 86 ans. Comme un défi éblouissant lancé à l’idée reçue selon laquelle lorsqu’il pénètre dans le troisième âge, un romancier voit son imagination s’assécher, ses personnages devenir trop lourds à porter. Le narrateur, un retraité des services, y fait le récit de son rôle dans « Windfall », une opération de désinformation britannique montée contre la Stasi, le service de renseignement est-allemand, fin des années 1950 /début des années 1960. Une mission tordue signée George Smiley, la légendaire figure du « Cirque », qui coûta la vie à un espion de Sa Majesté et à sa compagne. Un demi-siècle après, à l’heure où l’exigence de transparence fait des ravages et où la recherche de responsabilités historiques fait rage, au moment où dans la lutte pour la paix il en est déterminés à « ne pas laisser une pierre debout, comme disaient nos amis russes », les enfants du couple d’espions sacrifiés à la cause réclament des comptes et remettent en cause la légitimité de cette lutte à mort entre le monde libre et le bloc soviétique. Comme le dit le personnage de Tabitha
« L’ennui avec vous, les espions, et ceci n’a rien de personnel, c’est que vous êtes infoutus de reconnaitre la vérité même quand vous l’avez sous le nez. Ce qui rend très difficile la tâche de vous défendre. «
C’est son roman le plus nostalgique, et la récurrence des flashbacks et les visites aux anciens n’y sont pour rien. Ses héros ne sont pas fatigués, juste mélancoliques. Ils dressent le bilan sur une tonalité un rien désenchantée. L’affaire telle que John le Carré la déroule a des relents testamentaires. Ce rappel du passé des uns et des autres est une manière de revisiter une bonne partie de l’oeuvre. A croire que l’auteur a jugé l’heure venue de faire ses adieux à sa comédie humaine de l’espionnage. Mais que reste-t-il de ces gens une fois que l’Histoire est passée et que le musée de la Stasi à Berlin, où John le Carré a fait faire des recherches pour se documenter, a livré ses secrets ? En se retournant sur la jeunesse de ses personnages, il nous révèle quelque chose de la genèse de son monde intérieur ; et on n’imagine pas qu’un historien puisse jamais explorer l’affrontement Est-Ouest de ces années-là sans commencer par s’y plonger. Il y trouvera la conviction européenne chevillée au corps de l’auteur à travers les convictions du narrateur en épilogue au roman. Il est vrai que David Cornwell, alias le Carré, un écoeuré du Brexit, ne voit pas seulement en l’Europe notre chance mais notre dernière chance :
« Donc tout ça, c’était pour l’Angleterre, alors ? Fût un temps, bien sûr. Mais l’Angleterre de qui ? L’Angleterre de quoi ? L’Angleterre isolée, citoyenne de nulle part ? Je suis un Européen, Peter. Si j’ai une mission, si j’ai jamais été conscient d’une mission en dehors de nos affaires avec l’ennemi, c’était envers l’Europe. Si j’ai été sans coeur, je l’ai été pour l’Europe. Si j’ai eu un idéal hors d’atteinte, c’était de sortir l’Europe des ténèbres dans lesquelles elle se trouvait pour l’emmener vers un nouvel âge de raison. Et je l’ai toujours ».
En vérité, sa grande affaire, ce fut le mensonge. Ce qui fait de lui non pas seulement un romancier d’espionnage, catégorie littéraire dans laquelle il s’est laissé enfermer en haussant les épaules parce qu’il la jugeait « genre par excellence de la guerre froide », mais un grand écrivain tout court, à l’égal de ses maîtres Joseph Conrad et Graham Greene. Et qu’y a-t-il de plus universel que le mensonge ? Reconnaissons-lui le génie de l’avoir transcendé en le déployant sur le terrain de la loyauté, de la duplicité, de la trahison.
(« Photo extraite du film L’Espion qui venait du froid » D.R. ; « John le Carré dans les Cornouailles » photo Annie Leibowitz)
1 526 Réponses pour John le Carré : retour à la guerre froide
Notre admirable vit dans les doigts est, hélas pour elle, un prototype inachevé de la fameuse et célèbre « hyène dactylographique » !
A demain renata.
les concept > les conceptS
ben c’est ça, trop de concepts renatiens. Sait plus où il habite.
Pas sûr qu’elle jouisse d’une vie équilibré….
Je me souviens :
Jouir d’une vie équilibrée ? Je me demande s’il n’est pas plus facile de jouir d’une vie déséquilibrée….
À mon avis s’il a connu des moments d’égarement, ces derniers subsistent à l’état de fossile, tout le monde n’a pas encore dépassé ce stage, pour certains l’égarement est d’actualité mais quand on fait une doctrine ou un art de vivre sûrement faudra_t_il chercher un autre vocable pour définir ce qui prend le chemin de la définition.
C’est effectivement avec de brèves notes et des phrases de Peter Handke( envoyées par courrier) que Wim Wenders a pu construire son scénario des « Ailes du Désir »;cependant dans plusieurs entretiens dans les journaux Wim Wenders n’a pas caché qu’il avait eu un mal fou à travailler comme ça pour construire son film.La deuxième difficulté pour Wenders fut le refus par le ministre de la Culture Est- allemand d’ autoriser le cinéaste à tourner dans Berlin Est.. Je trouve que le film a assez mal vieilli.Je préfère de loin « Alice dans les villes » ou bien le camion de « au fil du temps » qui roule le long des routes ombragées de campagne, pas loin de la frontière est- allemande. Enfin dans un village, l’un des personnages retrouve son père dans une imprimerie à l’ancienne qui publie une feuille de chou locale. Le personnage tape lentement une lettre de reproche à son père pendant que ce dernier somnole.. et ça rappelle un peu « la lettre au père » de Kafka.
JC, ce n’est pas donné à tout le monde. Je crois qu’on ne choisit pas à moins d’un palier éclairé à en souffrir et qui fera entamer un travail thérapeutique. La souffrance peut en décider mais tant que le plaisir n’occasionne aucune gêne quelles qu’en soient les modalités rien n’arrêtera le processus.
Pas très intéressé par la pêche, Jacques, bien que :
mais merci pour le link.
« Je me demande s’il n’est pas plus facile de jouir d’une vie déséquilibrée…. »
L’un est dans l’autre, faut seulement savoir administrer l’un et l’autre…
Paul, j’avais aussi aimé de Wenders L’état des choses. https://goo.gl/images/NWtd9Y
A propos du contributeur AO, oursivi, oursivilisez, j’y reviens car le playmobil de porc’n roll devrait peut-être consulter ?
« Il y a peu encore, il était à la recherche d’un psychiatre ayant publié une analyse du « Livre de l’intranquillité » de Pessoa, allez savoir pourquoi. »
« Passou »
Allez savoir pourquoi ?
C’est une question pour les gévistes de la faim de l’hôpital psy, ou pour miss Ratched, I suppose.
Anyway, à l’unité psychiatrique de la clinique , Pessoa s’était auto-diagnostiqué.
Voilà la prose du dr Pessoa, qui écrit à ses lecteurs/ patients:
« L’origine de mes hétéronymes se situe dans la tendance pronfondément hystérique qui existe chez moi. Je ne sais si je suis simplement hystérique, ou bien plutôt un hystéro-neurasthénique. Je penche vers cette deuxième hypothèse, parce que je connais des manifestations d’aboulie que l’hystérie proprement dite ne compte pas au nombre de ses symptômes. Quoi qu’il en soit, l’origine mentale de mes hétéronymes se trouve dans ma tendance, organique et constante, à la dépersonnalisation et à la simulation. Ces phénomènes – heureusement pour les autres, et pour moi-même – se sont « mentalisés » chez moi ; je veux dire par là qu’ils ne se manifestent pas dans la vie courante, la vie extérieure et le contact avec les autres ; mais ils explosent à l’intérieur, et je les vis seul à seul avec moi-même. Si j’étais une femme – chez la femme, les crises d’hystérie éclatent en attaques et choses du même genre – chaque poème d’Alvaro de Campos (mon moi le plus hystériquement hystérique) aurait semé l’alarme chez les voisins. Mais je suis un homme – et, chez les hommes, l’hystérie prend le plus souvent une forme mentale ; ainsi tout aboutit au silence et à la poésie… »
Paris, Texas bien à part — et encore, grâce à la performance de Nastassja Kinski — tout le travail de Wim Wenders a subi les outrages du temps.
Pardon d’avoir été incomplet à votre sujet, mon poupon en carton pâte : « hyène dactylographique hystérique » eut mieux convenu à votre immense talent.
Elle marche bien la petite PME de Passou, plus de 1300 commentaires chacune pour les trois dernières notes, celle-ci fera surement aussi bien…
Il est trop fort le Passou…
Y bosse n’empêche…
bof, votre imaginaire est le vôtre.
On va pas se faire une p’tite bouffe demain, ni aucun autre jour qu’il vous reste.
So, quelle importance , que vous dactylographiez comme un sagouin.
« tout le travail de Wim Wenders a subi les outrages du temps. »
La vérité vraie, c’est qu’il n’a jamais été bon! C’est creux, c’est vain, c’est plat, sans intérêt.
Un dernier pour la route :
Tête à claques wauquiéziste, plutôt… et anciennement cocue filloniste, lol. Après, qu’elle singe la rhétorique gauchiste pour brouiller les cartes, rien que de très banal dans ce pays où la conformisme intellectuel est la règle.
Il aurait tout de même pu attendre la finale de Roland Garros… quoique non, à la réflexion.
Et Ferdinand a plus d’un heteronyme dans son sac. Ils devenaient tellement peu nombreux qu’ils avaient recours a des stratagèmes pour faire croire a des divisions innombrables.
Dans le chapeau publicitaire, JM Ribes écrit qu’il s’est beaucoup ennuyé un samedi, ce qui valait tout de même mieux que de faire du vélo. L’homme du rond-point est pris en flagrant délit d’ignorance: qu’il sache que rien n’empêche de se faire puissamment iech en pédalant.
Lu ce matin l’article d’un blog sur la responsabilité des Juifs dans la mort du Christ. L’auteur envisage quatre appréciations du degré de leur responsabilité, la plus radicale posant que les Juifs portent l’entière responsabilité de la mort de Notre Seigneur Jésus, les Romains n’ayant été que les exécutants. Si l’on retient cette hypothèse, on peut envisager que Dieu le Père, dans son incommensurable et terrrifiante colère, ait jeté sa malédiction sur le peuple Juif dans sa totalité, de génération en génération, jusqu’à la fin des temps. Ainsi, les Juifs d’aujourd’hui, représentants d’un peuple définitivement maudit, continueraient de porter le poids des conséquences du châtiment divin. Dans cette perspective, un Adolf Hitler, un Mohammed Merah, un Amédy Coulibaly peuvent apparaître comme les agents (plus ou mois conscients) de la volonté divine. On peut imaginer qu’ils se croisent aujourd’hui au Paradis, par un effet de la grâce divine. Enfin — last but not least ? — peut se poser la douloureuse et terrifiante question : Dieu est-il antisémite ? J’imagine que ces hypothèses étroitement liées n’ont pas fini d’être agitées par les théologiens dans leurs débats.
Il est impossible de se faire scier en faisant du vélo, vu l’extrême et permanente attention qu’il faut déployer pour éviter de se faire escraser par le premier poids lourd venu. Surtout si on est Juif et qu’on s’appelle Bloom.
Et Ferdinand a plus d’un heteronyme dans son sac. moi
Correction:
Et jean Ferdinand a plus d’un heteronyme dans son sac a merde.
Les récentes prises de position du Pépé François sur la responsabilité des Juifs dans la mort de Notre Seigneur Jésus m’ont tout l’air de faire partie de ce genre de propositions lénifiantes délivrées par les autorités à l’intention des masses lectrices assidues de la presse du coeur.
Dieu est-il antisémite ? Elle est bonne, celle-là . J’avoue que, ce matin, je suis assez content de moi. J’en rigole encore, tiens.
Il est impossible de se faire scier en faisant du vélo, vu l’extrême et permanente attention qu’il faut déployer pour éviter de se faire escraser par le premier poids lourd venu. Surtout si on est Juif et qu’on s’appelle Bloom. (moi)
Vu les effets imprévisibles de l’incommensurable et terrrifiante colère de Dieu, à la place de Bloom, tiens, ben je resterais chez moi.
Lu dans « Le Monde des livres » les articles sur la nouvelle traduction de « 1984 ». On y trouve un extrait du texte original, confronté à son ancienne et à sa nouvelle traduction. Le moins que je puisse dire, c’est que la nouvelle traduction n’y fait pas la preuve de sa supériorité sur l’ancienne. Qu’en pense Bloom ?
renato dit: 10 juin 2018 à 7 h 58 min
«… en.cu.ler les mouches » ?
Toujours classe la cafoncella.
–
Elle voulait juste parler d’entomologie intrusive, renato. Pas d’affolement.
http://p7.storage.canalblog.com/73/20/162151/41264568.jpg
Excusez-moi, JC, mais je vous croyais mort suite à une annonce en ce sens ici (?).
http://youtu.be/P01fhWPig70
Dieu est-il antisémite ? (mmmouiii)
Quand bien même il le serait, on n’est pas obligé de l’être.
Si Dieu, dans son incommensurable et terrrifiante colère, a voulu la Shoah comme punition des Juifs pour avoir envoyé Son Fiston à la mort, rien n’empêche de porter plainte en justice contre Dieu pour antisémitisme et crime contre l’humanité.
rien n’empêche de porter plainte en justice contre Dieu pour antisémitisme et crime contre l’humanité. (moah)
A ceux qui trouveraient cette hypothèse par trop baroque, je ferai observer qu’à l’instar de chacun de mes semblables, je suis en droit de proclamer que Dieu le Père est mon fils.
Ed serait-elle l’unique nouvelle de ce blog ? Pour combien de départs définitifs ? A ce rythme, la boutique à Passou va bientôt mettre la clé sous la porte !
@10h38
En cas de mort subite, je vous le ferai savoir, mon ami !
(j’étais en Sicilia. Pour la famille. Laquelle est une magnifique source de bénéfice, de joie et de petite contrariété parfois, si on est pessimiste)
Ils n’ont pas internet en Sicile, JC ?
Je n’ai pas besoin de trouducteur, ducon.
Renato n’a pas le goût de la pêche a la ligne, mais sa petite intrusion chez les pêcheurs doit encore etre lisible i(lli)cite. Private joke.
Tiens, un dernier pour la trout
David Mallett, the fable true.
C’est quoi, qui, la cafoncella, renato ?
« Dieu est-il antisémite? »
(Jean)
Je n’aimerais vraiment pas être à ta place le jour de ta mort.
Vu son tour de taille, JM Ribes devrait faire plus de vélo et moins d’aphorismes à deux balles.
Je découvre Bruno Schulz (1892-1942), à travers son livre « Le Printemps », prodigieux !
http://www.ina.fr/video/2753093001
Pablo,
Pourquoi se priver de mettre en doute l’existence de ces personnages étranges : Moshe, J.C., Allah, Bouddha ?
Un cinéaste que je regrette , parti tourner à l’est il ne fait malheureusement plus parler de lui. https://youtu.be/iZpuazT6MrA
Amateur. https://youtu.be/GLhu37ozFx8
Simple men. https://youtu.be/0byIS6Kk2Uo
C’est quand même faire trop d’honneur à J. Le Carré que de comparer ce roman au roman de Conrad, Au cœur des ténèbres. Il y manque précisément le génie de l’évocation.
En revanche ce n’est pas un reproche qu’on puisse adresser au roman d’Olivier Guez, La disparition de Josef Mengele. C’est le meilleur des romans récents, avec un savant dosage entre contexte historique et anecdote touchant le protagoniste. Il sera réussi s’il permet d mieux comprendre comment il est possible d’être le docteur Mengele, ce qui relève tout de même du tour de force.
Il reste sur ma liste à lire:
— Jonathan Littell, Une vieille histoire;
— Philippe Sollers, Centre;
— Leslie Kaplan, Mai 68, le chaos peut être un chantier;
— Patrick Fort, Le Voyage à Wannsee;
— Ferdinand von Schirach, Tabou.
Et un essai de Yves Peyré, qui avait fondé la revue L’ire des vents, où j’avais publié mon essai sur André du Bouchet, essai passionnant sur un sujet passionnant et qui a l’air remarquablement bien écrit :
— Le cabinet des curiosités, une tentation permanente, édition Pagine d’Arte.
Olivier Guez est aussi l’auteur de dux livres que je vais lire :
— La Chute du Mur, Fayard, 2009;
— L’Impossible retour, une histoire des Juifs en Allemagne depuis 1945, Champs 2009.
Jazzi, il faut dire merci à Maurice Nadeau et aux « Lettres nouvelles » qui a le premier fait traduire en France Bruno Schulz, et son ami et complice Gombrowicz. Dans « le journal » de Gombrowicz on trouve pas mal de pages impressionnantes sur cette amitié.
C’est ainsi que G. décrit Schulz :
« Frêle, insolite, chimérique, recueilli, tendu, presque incandescent- c’est ainsi qu’il m apparut lors de nos premières conversations. Ce qui est aussi étonnant, c’est que Gombrowicz ne cache pas que Schulz tendait souvent la main à G. et que ce dernier, parfois, resta assez hautain, et le « snoba » pas mal dans un premier temps.
Gombrowicz écrit ceci dans son « journal » : » personne ne fut pour moi plus généreux que Bruno. Jamais, ni avant ni après lui, je n’ai baigné dans une joie aussi cristalline(..) il me nourrissait de miel, vraiment.. » il y avait, on le comprend beaucoup d’enthousiasme, de magnanimité et de générosité chez Schulz..
C’est assez rare de voir exprimée, entre écrivains, une telle dette ..et du remords..
Mengele était un chercheur sans tabous : ce qu’on lui permit de faire dans les camping à l »poque de Germania, oeuvre immense inachevée, était de la responsabilité odieuse du politique de l’époque !
WGG, je parle surtout de « La taupe, » de » le miroir aux espions « -un des meilleurs sur ce qu’est l’analyse de la peur d’un jeune « joe » à Hambourg, – ou l’admirable « comme un collégien » ou des « gens de Smiley » Mais c’est peut-être dans « une petite ville en Allemagne » que Le Carré est le plus fin observateur de ce qui se passe en Allemagne, sous Adenauer. enfin, accepte que je ne m’aligne pas du tout sur ce que tu dis à propos de Le Carré.:-)
ML, je crois que quand Passou écrit que Le Carré a comme maitre Conrad, c’est plutôt à l’auteur de The Secret Agent qu’à celui de Heart of Darkness qu’il pense. L’oeuvre de Conrad est multiforme, de la dénonciation du colonialisme (romans & nouvelles africaines), à la célébration des rapport entre l’homme & le navire (The Secret Sharer), en passant par une plongée shakespearienne dans les ravages de la culpabilité (Lord Jim) & le roman d’espionnage (The Secret Agent).
Il va sans dire que le style de Conrad, pour qui l’anglais était une langue seconde (au moins) est beaucoup plus recherché (jusqu’à en devenir gauche) que celui de Le Carré qui est truffé d’expressions figées.
Quant à la filiation avec Greene, elle est évidente, la dimension métaphysique en moinss.
Oui, Paul. Merci à Nadeau et saluons aussi au passage Singer !
« En 1963, quand l’oeuvre de Bruno Schulz paraît aux États-Unis, Isaac Bashevis Singer prend sa meilleure plume pour faire part de son émerveillement devant cet écrivain dont il n’avait jamais entendu parler quand il vivait en Pologne. Il le trouve supérieur à Proust et à Kafka, auquel il ne cesse de le comparer. Treize ans plus tard, Philip Roth lui rend visite pour le faire parler de l’auteur des Boutiques de cannelle. Roth l’interroge sur un point qui tient à coeur au prix Nobel : sa relation à la communauté juive polonaise de l’époque où il y avait de nombreux auteurs écrivant en yiddish. Singer avait écrit : « Si Schulz s’était davantage identifié à son peuple, il n’aurait peut-être pas consacré tant d’énergie à imiter, parodier, caricaturer. » Roth insiste, mais Singer élude cette question. Il se contente de souligner qu’il a creusé la veine de la dérision parce qu’« il ne se sentait chez lui ni parmi les Polonais, ni parmi les Juifs ». Et il finit par ouvrir son coeur : « Mais, pour ma part, j’aurais préféré qu’il écrive en yiddish. Il n’aurait pas été obligé d’être toujours aussi négatif et sarcastique. » Il a dressé indirectement ce même reproche à Kafka. Et comme si tout ce jouait dans le rapport fantasmatique entre ces deux créateurs, il déclare à Roth : « Mais, plus je lis Schulz – faut-il le dire ? – plus je le trouve meilleur que Kafka. » »
WGG, rajoute Bruno Schulz à ta liste. Il a été abattu de deux balles dans la tête par un nazi dans le ghetto de sa ville natale…
« Bruno Schulz est né à Drohobycz, à l’époque en Autriche-Hongrie (actuelle Drohobytch en Ukraine près de Lviv) le 12 juillet 1892 dans une famille juive assimilée de Galicie. »
« Bruno Schulz meurt au croisement des rues Mickiewicz et Czacki le jeudi 19 novembre 1942 vers midi, au cours d’une « action sauvage » de la Gestapo. Karl Günther le tue de deux balles dans la tête pour venger son propre protégé, le dentiste Löw, qui a été tué par Landau.
Il semble que Bruno Schulz se rendait alors au Judenrat pour chercher du pain. Il prévoyait de s’enfuir la nuit suivante pour Varsovie à l’aide de faux papiers. Il fut probablement enterré dans une fosse commune, ce qui ne put être vérifié après la guerre. »
Un relaxant légal à Paris !
https://fr.yahoo.com/news/commerce-haschich-fait-fureur-à-paris-175407028.html
@ »Passou écrit que Le Carré a comme maitre Conrad, c’est plutôt à l’auteur de The Secret Agent qu’à celui de Heart of Darkness qu’il pense »
Conrad avec son « horror horror horror » aura tellement reduit l’humanité au niveau du dandysme que même Ph. Roth n’y a pas échappé.
On peut sans crainte causer du syndrome du vice- consulat.
Et en boite bas rosis ?
Think of it
http://www.pascal-massonde.com/pates-basques-et-chichons/chichon-de-canard-112.html
Bas rosis, me souviens que dans le quartier de Venice à L.A, y’avait un boutiquier en blouse blanche qui vendait de l’herbe qui rend cretin avec tout une mise en scene apothicaire.
Jazzi, vu on TV, pas de thc dans cette substance qui conserve l’aspect, l’odeur et un pouvoir apaisant. Un Canada dry à fumer ou infuser. Si vous vous faites arrêter pour détention de substances illicites rien ne renseignerera le policier WC vous serez bon pour le bureau ou la garde à vue.
Dites bas rosis, auriez vous en preparation un goût d’la beuh ?
Nan passque là faudrait aller plus loin que le périph’ pour vous approvisionner.
https://journals.openedition.org/espacepolitique/59
J’ai pas tout lu Conrad , pas remarqué qu’il ait réduit l’humanitè à quoique ce soit qui ne lui ressemble pas.
Par extrapolation lvdlb sans la jungle et les africains , les crânes et tout le bazar pourrait retrouver un lien de parenté lointaine avec Kurtz en exagérant à peine.
Au féminin, voyez avec cette torpeur tropicale vous n’auriez pas même besoin de tomber la veste en lin qu’on imaginera blanc cassé mais Kurtz avait abandonné tous statuts aussi vous pourriez aller en boubou transparent avec trois plumes de marabout en guise de coiffe phallique.
Place aux ramasseurs de balles !
On va regarder king Nadal avec d’autant plus d’attention qu’il a lui meme mis fin a une rumeur… romanesque.
« Furthermore, a veteran tennis journalist colleague told me earlier Thursday that this is not a new question for Nadal. In fact, I was told, he has taken it seriously and has conducted extensive research into his family history. In the end, after speaking with grandparents and other relatives, there apparently do not appear to be Jewish roots in the Nadal family.
Unless, of course, somebody out there knows different. »
Conrad avec son « horror horror horror » aura tellement reduit l’humanité au niveau du dandysme que même Ph. Roth n’y a pas échappé.
14 h 13 min
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Conrad n’a jamais écrit « horror horror horror »
« (Kurz) cried in a whisper at some image, at some vision—he cried out twice, a cry that was no more than a breath:
“’The horror! The horror!’
Shakespeare non plus, lors de la découverte du meurtre du roi Duncan.
MACDUFF:
O horror, horror, horror! Tongue nor heart
Cannot conceive nor name thee!
Des textes de ce poids et de cette portée exigent qu’ont les qu’on les cite avec la plus grande précision. Politesse minimale du lilliputien à l’égard du Géant.
Puisqu’il est question de la fin effroyable de Bruno Schulz, on rappellera que « Horror! Horror! Horror! » clôt le Journal de Hélène Berr qui sera ensuite arrêtée par la police française, internée à Drancy, déportée, gazée & incinérée à Auschwitz.
Dandysme ???? Richte mayn tuches.
« Puisqu’il est question de la fin effroyable de Bruno Schulz, on rappellera que « Horror! Horror! Horror! » clôt le Journal de Hélène Berr qui sera ensuite arrêtée par la police française, internée à Drancy, déportée, gazée & incinérée à Auschwitz. »
Bien sur, meme que modiano a honteusement récupéré ce recit pour se faire mousser en preface .
Oubliant qu’ Helene Berr ecrivait un journal non destine a publication et qu’elle espérait retrouver son fiancé.
Et yoyo qui nous fait son cinoche, pitoyable pantin de ses affaires cuculturelles.
Faut retrouver le contemporain de Conrad qui a fait le meme voyage moins pathos.
enfin, accepte que je ne m’aligne pas du tout sur ce que tu dis à propos de Le Carré.:-) (Paul Edel)
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Mais je ne parle pas de J. Le Carré en général. Je ne parle que de son dernier roman, qui ne me paraît pas si remarquable qu’on le prétend pour les raisons indiquées, qui n’ont guère été démenties jusqu’à présent.
Pour lire du dandysme dans la fin d’Au cœur des ténèbres, faut vraiment être le dernier des abrutis. Qu’est-ce qu’il y a comme malades mentaux sur ce blog, c’est pas croyable.
Bien sur, meme que modiano a honteusement récupéré ce recit pour se faire mousser en preface .
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Faut vraiment être le dernier des cons pour écrire de telles monstruosités !
Faut apprendre a lire, kesk’y a comme illettres sur ce bog. Honteux.
Jazzi dit: 10 juin 2018 à 13 h 42 min
Oui, je le lirai, mais ma liste ne concerne que nos contemporains immédiats. Faut que je lise aussi tout Roth (Joseph)… Et quelques Singer que j’ai achetés dernièrement (pas Isaac Bashevis, l’autre, son frère). J’ai aussi le Rebatet à lire, Les deux étendards, un gros pavé de plus de 1300 pages ! Il paraît que c’est génial. Faut lire pour savoir.
L’agent secret de Conrad, je l’ai mais pas encore lu, en anglais aussi. Malheureusement j’ai aussi des copies à corriger et des cours à faire.
Rajoute aussi Les sept couleurs de Brasillach, WGG…
Pablo75 dit: 10 juin 2018 à 11 h 49 min
« Dieu est-il antisémite? »
(Jean)
Je n’aimerais vraiment pas être à ta place le jour de ta mort.
L’hypothèse d’un Dieu antisémite (1/ de toute éternité 2/ seulement depuis la mort du Christ ) est théologiquement tout aussi admissible qu’une foule d’autres propositions du même tonneau. Il suffit, après tout, d’y croire. Personnellement, je pense que, pour s’être obstiné à faire scier de mille et une façons le peuple juif depuis au moins Moïse (exil en Egypte, à Babylone, contraintes morales burlesques, domination romaine etc. etc.), Dieu est antisémite de toute éternité.
« Dites bas rosis, auriez vous en preparation un goût d’la beuh ? »
C’est déjà fait, LVDLB. J’ai rajouté subrepticement un goût du joint dans celui-ci…
http://www.gallimard.fr/Catalogue/MERCURE-DE-FRANCE/Le-Petit-Mercure/Le-gout-du-tabac
Widergänger dit: 10 juin 2018 à 15 h 41 min
L’agent secret de Conrad, je l’ai mais pas encore lu, en anglais aussi.
A lire de toute urgence ! Chef-d’oeuvre. Autre chose qu’Hélène Berr ou Bruno Schultz.
Je viens de l’apprendre en lisant le roman d’Olivier Guez, mais l’Allemagne d’Adenauer avait fait retirer de la liste des films sélectionnés pour le festival de Cannes le film de Resnais Nuit et Brouillard, au nom de la réconciliation franco-allemande. Une époque pourrie ces années 1950 ! Et Mengele, on aurait pu le coincer si les autorités avaient été un peu plus actives ! Vraiment une époque de merde, ces années Cinquante.
15h08 je ne saisis pas trop ce que la généalogie non juive de Nadal vient faire ici, le cheveu sur la soupe ou doit on y déceler une horreur out tout de même.
Non, Brasillach, jamais je ne le lirai.
Dieu fait naître Son Fils Juif parmi les Juifs ! Alors là, comme coup de pied en vache, ça dépasse de loin l’exil à Babylone. Imaginons en effet un instant que Dieu ait fait naître le Christ Chinois chez les Chinois : que de problèmes auraient été évités !
C’est Philippe Erlanger, qui a fait retirer « Nuit et Brouillard » de la compétition au Festival de Cannes, WGG.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Philippe_Erlanger
L’autre jour a la radio j’ai entendu cette histoire :
« L’existence de Louise a donc pris fin un jour d’hiver 1944 alors qu’elle avait à peine 16 ans. Pendant des années, son souvenir s’est perdu. Il s’est comme évaporé avec les fumées du camp d’Auschwitz. Il n’est resté présent que dans l’esprit de quelques-uns, de sa chère mademoiselle Malingrey et d’une poignée de camarades de classe. Soixante-dix ans plus tard, son souvenir a soudainement été ravivé dans l’enceinte même de son ancien lycée. Grâce à la découverte de ses lettres, Louise a réussi à toucher une autre génération par-delà la mort. Après avoir passé plusieurs mois sur les traces de la jeune fille, la professeure Khalida Hatchy reste profondément marquée par cette rencontre hors du temps. « C’est comme une quête de vérité. J’ai ressenti le devoir de chercher plus d’informations. Qu’est-ce qui lui est arrivé ? Qu’est ce qui s’est passé ce jour-là ? J’ai essayé d’éclaircir les zones d’ombres », résume-t-elle. Louise l’a également menée à d’autres. L’enseignante de Jean-de-La-Fontaine s’est en effet rendu compte que d’autres élèves de l’établissement ont été déportées : « Elle nous a conduit vers d’autres pistes à travers ses lettres. C’est cela qui est passionnant ». En consultant aux archives de Paris une note rédigée à la Libération par la proviseure sur « les pertes » du lycée, Khalida Hatchy a d’abord retrouvé deux noms : celui de la sœur de Louise, Lucie, qui était aussi scolarisée à La-Fontaine, et celui d’Hélène Poulik, une élève de 4e, arrêtée en juillet 1942 avec sa mère et qui a aussi trouvé la mort à Auschwitz. »
L’auteur de « si je reviens un jour » explique que les lettres de Louise a sa professeur melle Malingrey, avaient été confiees au Lycee par cette dernière lors du cinquantenaire du Lycee en 1988. Et qu’elles avaient ete « oubliees » dans un placard.
Et Mengele, on aurait pu le coincer si les autorités avaient été un peu plus actives ! (Widergänger)
Et surtout si Dieu l’avait voulu ! Mais l’antisémitisme de Mengele est d’abord l’antisémitisme de Dieu. Ce Dieu antisémite s’est employé à protéger Son Serviteur jusqu’au bout. Et maintenant le Mengele se pavane sans doute dans Son paradis. Ah, c’est du propre !
Le lien
http://webdoc.france24.com/si-je-reviens-un-jour-louise-pikovsky/chapitre-6/index.html
Jsuis pas franchement convaincue du goût de Nadal pour la couronne, et puis tout n’est pas jouè, il faut attendre si on ne regarde pas. Ces sportifs de haut niveau me laissent sur le .ul.
la vie dans les bois dit: 10 juin 2018 à 15 h 56 min
L’autre jour a la radio j’ai entendu cette histoire :
« L’existence de Louise a donc pris fin un jour d’hiver 1944 alors qu’elle avait à peine 16 ans.
Et dans l’hypothèse plausible d’un Dieu antisémite, pendant que Mengele se pavane au paradis (en compagnie d’Adolf Hitler, Reinhardt Heydrich etc.), Louise et ses copines subissent les tortures de l’Enfer. Ah, c’est vraiment du propre ! je suis épouvanté !
Bien sur, meme que modiano a honteusement récupéré ce recit pour se faire mousser en preface .
–
Quand on ne sait pas, on ferme sa grande gu.eule d’ignorante toxique.
Ce sont les éditions Tallandier, par l’intermédiaire d’un de mes collègues, qui ont découvert ce manuscrit déposé en 2002 au Mémoriel de la Shoah. La légataire du Journal, Mariette Job, nièce d’Hélène Berr, a accepté qu’il soit publié. Modiano a accepté de rédiger la préface à la demande des éditions T. J’ai une photocopie du texte manuscrit;j’ai traduit les nombreux passages en anglais du Journal.
Vous n’êtes qu’une espèce de vieille harpie dont les déjections empuantissent ce blog; allez vous torcher ailleurs.
J’me disais aussi bas rosis que vous aviez fait le joint.
Pas bien.
Jean après les délinquants sexuels s’attaque à Jésus et son père, un cas désespéré de grand désespoir. Après que ou à qui pensez vous pouvoir vous en prendre afin de soulager votre cerveau au courant alternatif, ou noircir un tableau déjà bien croutesrement noir de toutes nos déjections ?
Et moi j’ai le journal d’Helene Berr entache de cette preface minable…
Belle histoire, LVDLB.
Attachez la préface qui vous paraît » minable » , à quoi vous sert elle sinon abreuver vos critiques bien souvent négatives, cela vous changerait .
Bas rosis, ce qui etait choquant c’est que les lettres de Louise aient pu rester « lettres mortes » pendant plus de 20 ans à la faveur d’obscurs fonctionnaires…
Il est tout à fait normal que Dora Bruder mène Modiano à Helen Berr, quelques années après, LVDLB (c’est le nom de ma médiathèque parisienne, 12e arr.)
https://fr.wikipedia.org/wiki/Dora_Bruder
Nuit et brouillard et la censure :
« Les autorités allemandes demandent également le retrait de la sélection officielle du festival de Cannes 1957, elles reprochent au réalisateur de vouloir perturber la réconciliation franco-allemande. » Wikipédia
La Suisse censura le film au nom de la « neutralité ». La Suisse, ce pays qui a l’or, et sur les mains tout le sang des guerres européennes.
Dora Bruder était un très beau livre. Quant à la préface, pourquoi pas ? Modiano était le mieux placé pour en faire un chef-d’oeuvre.
Un beau doublet de censure pour Alain Resnais à Cannes !
« en 1956, le documentaire d’Alain Resnais sur les camps de concentration, Nuit et brouillard, est retiré de la sélection sur l’insistance de la délégation allemande. Le cinéaste français subira la même mésaventure en 1959, avec le retrait de Hiroshima mon amour à la demande des Américains, dans un Festival alors contraint de composer avec les gouvernements. »
Si, selon l’hypothèse de certains théologiens, Dieu est antisémite, il faut s’attendre à ce que Ses fidèles le soient aussi en très grand nombre. Dans ce cas, l’actuelle législation réprimant l’antisémitisme aboutit à mettre hors la loi ce très grand nombre de fervents croyants. On peut alors s’attendre à ce que nombre d’entre eux fassent passer la loi de Dieu avant celle des hommes. C’est d’ailleurs, semble-t-il, ce qui s’est produit dans le cas d’un Mohammed Merah ou d’un Amédy Coulibaly. Persuadés d’accomplir la volonté de Dieu, ils s’attendaient à être reçus au paradis après leur mort, tandis que leurs victimes iraient droit en enfer. Qu’en est-il réellement ? Mystère et Gouledebaum.
@WGG
Je vous souhaite bien du plaisir si vous entrez dans les » deux étendards »
J’y suis allée malgré mes réticences sur l’auteur et en enrageant un peu de lire la prose de quelqu’un qui aurait mérité d’être oublié ,mais j’ai fait taire mes scrupules au vu de l’enthousiasme qu’affichait pour ce roman Georges Steiner ,un intellectuel que j’admire .
Et ce fut d’un ennui mortel ;je crois ne pas avoir dépassé la moitié et ,je n’ai plus aucun souvenir de cette lecture sinon une impression d’ensemble d’un ecrit macaronique et confus qui n’en finit pas de s’étirer avec des personnages auxquels on reste indifferent.
Je me suis peut-etre trompée. Je le sais cela m’arrive souvent de rester sur le bord de livres cultes ,incapable m’y plonger avec l’ ivresse qu’ils doivent génerer. Que ceux qui ont lu ou liront ce livre et ne partagent pas mon point de vue m’aident à y voir plus clair .
En revanche les autres romans dont vous parlez, ceux de l’autre Singer ,celui qui par sa mort prematurée a laissé le Nobel a son frere sont un immense bonheur de lecture .
Le plus connu, »excellent , les freres Alechinski » est encore surpassé par « la famille Krasinski » saga d’une famille de juifs polonais immigrés en Allemagne et qui s’efforce de géneration en generation de se faire accepter et de se fondre dans le monde des « yckes » ces juifs si assimilés qu’ils ont fini par se sentir « de souche » et pour qui la chute et sera encore plus dure que pour les autres
Dis-donc la-mort-qui-refoule-le-sapin, ça te dirait pas de retrouver des sensations d’il y a 50 ans avec jean-le-grabataire? Ca nous ferait des vacances & puis c’est sans danger. On n’imagine pas le monstre que ça aurait fait à l’époque des fertilités!
En imaginant Hélène Berr, Louise, se copines et quelques autres se tortiller en enfer pendant que Mengele, Hitler, Mohammed Merah, Coulibaly et quelques autres se prélassaient au paradis en compagnie de charmantes houris, j’avoue que je me suis fait pipi dessus d’émotion.
« je me suis fait pipi dessus d’émotion. »
L’émotion a bon dos pour couvrir ton incontinence chronique, Jean.
Le retrait de Nuit et Brouillard est une tache indélébile de l’honneur du festival de Cannes et à la mémoire de Jean Zay, assassiné sous l’Occupation, son créateur avec Philippe Erlanger…
Le Festival de Cannes avait été créé par Jean Zay et Philippe Erlanger en réaction contre le Festival du film de Venise, inféodé alors à Mussolini…
L’émotion a bon dos pour couvrir ton incontinence chronique, Jean. (Jazzi)
Eh bien oui, je l’avoue. Mais, rassure-toi, l’EHPAD me fournit des couches de première qualité ( anti-odeurs, comme les sacs poubelle de je ne sais plus quelle marque ).
La première manifestation du Festival de Cannes était prévue en septembre 1939 et fut interrompue par la Guerre.
https://www.armand-colin.com/cannes-1939-le-festival-qui-na-pas-eu-lieu-9782200613556
Jean est incontinent et Pampers est son prophète.
Les houris du paradis coranique sont comme les bouteilles qu’on y refile aux nouveaux arrivants: elle n’ont pas de trou. (vieille blague pakistanaise).
« ( anti-odeurs, comme les sacs poubelle de je ne sais plus quelle marque ) »
Publicité mensongère, Jean. Je peux te certifier que l’odeur, on la sent bien !
C’est Jean Zay qui a institué le Festival de Cannes, Baroz. Emprisonné par Vichy,il fut assassiné par la milice – les potes de Jean l’Incontinent
@Bloom
« La Mostra ouvre de nouveau ses portes en septembre 1938. Le jour de la clôture, le jury se réunit pour décider du palmarès ; l’unanimité se fait sur un film américain mais, Hitler intervient. Ses ordres menaçants imposent aux jurés représentant les satellites de l’Axe de revenir sur leur choix. Le chef allemand parvient ainsi à faire modifier le palmarès quelques heures avant l’annonce des résultats. Le documentaire de propagande nazie, Les Dieux du stade (Olympia film) de Leni Riefenstahl et le film italien Luciano Serra, pilote (Luciano Serra, pilota) de Goffredo Alessandrini reçoivent la Coupe Mussolini, plus haute récompense de la manifestation. Toute cette agitation trouble les membres du jury représentants des démocraties ; certains d’ailleurs donnent leur démission avant même la proclamation des prix. Froissés et extrêmement déçus de l’attitude italienne, les représentants de la France, des États-Unis et de la Grande-Bretagne quittent la Mostra et sont bien décidés à ne plus y revenir.
Après un moment d’inquiétude, maisons de production et ministères dédiés au cinéma réagissent. La Suisse et la Belgique envisagent désormais, par la création d’une biennale de cinéma, de succéder à Venise.
Dans le train qui le ramène en France, Philippe Erlanger, encore sous le choc des événements vénitiens, pense déjà à organiser une manifestation en remplacement de la Mostra pour donner au monde un festival libre, sans pression ni contrainte. Dès son retour, il contacte les autorités concernées et ne tarde pas à leur présenter un projet. Le temps presse pour mettre en place un festival français capable de concurrencer le prochain concours vénitien.
Avec l’approbation de Jean Zay, ministre de l’Éducation nationale, et celle d’Albert Sarraut, ministre de l’Intérieur, l’idée d’une manifestation française consacrée au cinéma prend un caractère officiel. »
Bloom dit: 10 juin 2018 à 17 h 00 min
Jean est incontinent et Pampers est son prophète.
Ouais. Dieu antisémite ou pas, qui est-ce qui va me sauver, moi, de mon désespoir de témoin tout juste bon à compter les coups ? Sinon elle ? La retrouver, elle, retrouver son sourire et son rire (elle est bien la seule à rire dans cet enfer de tristesse).
Tiens, c’est bientôt l’heure d’y retourner. Un aidant, on appelle ça. Mais c’est moi qu’elle aide tout autant. Je suis l’aidé aidant. Passez une bonne soirée, tous.
C’est de ton « Goût de Cannes », Baroz?
« D’un côté, le ministre de l’Éducation nationale, Jean Zay, responsable du domaine artistique, qui soutient ce projet important pour le cinéma français. Il a déjà mis en place, au niveau national, un concours cinématographique qui prime les cinq meilleures œuvres de l’année. Cependant, pour assurer une véritable promotion aux films français à l’étranger, Jean Zay encourage l’initiative de Philippe Erlanger ; l’Europe doit avoir un festival de cinéma où l’art ne doit pas être influencé par les manœuvres politiques.
De l’autre, le ministre des Affaires étrangères, Georges Bonnet, responsable des manifestations à caractère international, qui reste hésitant sur la question pour de pas envenimer les relations franco-italiennes. Alors de septembre 1938 à mai 1939, la création du Festival français ne concerne plus directement le cinéma ; elle devient une véritable affaire d’État.
Après de longues discussions et contre toute attente, le gouvernement donne son accord à la réalisation du projet au printemps 1939. Depuis le début de l’année, le consulat français en Italie cherche à en savoir plus sur le déroulement de l’édition vénitienne en préparation. En mai, l’organisation se dévoile : la Biennale réserve un accueil triomphal au ministre de la Propagande allemand, le Dr Gœbbels, ce qui souligne la consolidation de l’alliance entre l’Italie et l’Allemagne. Tout cela laisse présager que l’édition future se pliera aux exigences de la politique fasciste et ne laissera aucune liberté aux autres participants.
Cette information est le détonateur qui pousse le gouvernement français à entamer officiellement les préparatifs de son festival cinématographique rival. Il est prévu d’organiser cette manifestation sur la Côte d’Azur, choix que Georges Prade, conseiller municipal de Paris, suggère aux organisateurs. C’est ainsi qu’en juin 1939, les médias annoncent officiellement la création du Festival de Cannes dont l’ouverture est prévue le 1er septembre, en même temps que la compétition vénitienne. Il ne reste alors à la France que quelques mois pour préparer sa manifestation. »
Dieu est antisémite
—
Son N°d’adhérent aux filiales du NSDAP, c’est quoi? Il est pas sur les listings.
Par contre l’Incontinent y est lui, et multicartes, le gonze. Bon, il refoule vilain et laisse une sale trainée jaunâtre dans sons sillage, mais on peut pas dire – c’est un vrai c.o.n.vaincu, la vessie ambulante.
« Le 1er septembre aurait dû être le jour de l’ouverture du premier Festival de Cannes ; il est celui où Hitler envoie ses troupes en Pologne. C’est alors que le gouvernement français déclare la mobilisation générale et vote des crédits de guerre. Quelques jours auparavant, en raison des événements, Georges Huisman, président du Comité du Festival, a reçu l’ordre de reporter l’ouverture de la manifestation de dix jours. Mesure malheureusement vaine car le 3 septembre, l’Allemagne n’a toujours pas répondu à l’ultimatum ; la France et la Grande-Bretagne lui déclarent la guerre.
Après la défaite de la Pologne, les opérations militaires du front occidental se figent. La fin de l’année 1939 est marquée par des tentatives de paix. Cette situation, pour le moment apaisée, fait renaître l’espoir. Alors, le gouvernement français, à la demande des responsables du Festival cannois, accepte de donner une deuxième chance à la réalisation de la manifestation, seulement « si la situation ne s’aggrave pas », déclarent les autorités. Rien ne s’arrange, pourtant, le projet du Festival de Cannes réapparaît quelques mois plus tard dans une Europe désormais en guerre.
Le Festival de Cannes qui aurait dû débuter le 1er septembre 1939 est dans un premier temps reporté de dix jours en raison des circonstances. Les organisateurs pensent, une nouvelle fois, qu’il s’agit d’une crise de courte durée. Car, le 8 septembre, s’ouvre la Biennale de Venise. Le Festival est donc reprogrammé à plusieurs reprises ; l’arrivée des troupes allemandes sur le sol français entame les trois ans de silence faits autour de cette affaire. Il faut attendre la fin du conflit pour voir réapparaître l’idée du festival français. »
Si le fils de Dieu était Jésus, cela veut dire clairement, question parenté, que Dieu est juif.
Juif et Dieu :
DHH, pressé par un camarade grand lecteur, j’ai tenté, moi aussi, la lecture du Rebatet, j’ai tenu 60 pages, de ce livre suinte la haine, le mépris et une forme de brutalité qui fut absolument celle de la milice, c’est un livre répugnant, le seul livre répugnant qu’il m’ait été donné de lire…quant à Steiner qui défend bec et ongles Heidegger, car on peut bien être le plus grand des penseurs et le plus petit des hommes, et c’est bien ce que j’ai pu constater un soir, à Chambéry, où Steiner etait invité et où il avait humilié un jeune garçon qui lui avait posé une question simplement naïve.
Et en septembre 1946, le Ier festival du film eut enfin lieu ! Non, je n’étais pas encore né…
https://www.youtube.com/watch?v=x3bEn6Q9r64
Puisqu’on parle de jean Zay…
Il y a à Orléans un centre de documentation qui présente la memoire des camps de Pithiviers et de Beaune la Rolande
La création de ce mémorial est le résultat de la volonté et du travail d’une femme qui préside aujourd’hui l’association mise en place pour le gérer et en assurer le rayonnement .
Cette femme est la fille de jean Zay
Aujourd’hui, tous les chrétiens savent que Jésus était juif, ce qui n’était pas forcément le cas avant. L’Eglise a fait de grands progrès, ainsi que l’humanité qu’elle porte à bout de bras.
Un lien plus joyeux
https://www.youtube.com/watch?v=QN00F78hIuw
Quelques précisions sur Wikipédia :
« le christianisme s’est vite transformé en une religion universaliste ouverte aux païens, notamment grâce aux activités missionnaires prosélytiques de l’apôtre Paul de Tarse, mais cela au prix de l’abandon de certaines obligations telles que la circoncision, les règles de pureté rituelle et les interdits alimentaires, entre autres. Très vite, le christianisme s’est progressivement écarté de ses origines juives en se transformant en une religion à part entière. »
Certes, « une religion à part entière », et universaliste, mais qui doit à l’origine beaucoup au judaïsme. Les exégètes contemporains insistent beaucoup là-dessus, et avec raison. La notice Wikipédia va un peu vite en besogne, et manque de nuances.
En revanche, Wikipédia insiste avec justesse sur le rôle principiel de saint Paul – qui, à l’origine, était un juif pur et dur.
Les nazis étaient contre la religion chrétienne, parce que c’est une religion juive. C’est aussi simpliste que cela. La pensée nazie était d’une bêtise crasse, mais ils avaient bien vu le problème, comme si l’antisémitisme qu’ils portaient les avait guidés jusqu’aux confins de l’ignominie.
…
…rien, n’y fait, des palabres, pour couvrir, la déserte, les abîmes, des cultures,…
…
…comme, des espagnols convaincus, de bluffer, les indiens d’Amérique,avec la bible, comme lumière,…et, civilisations, sans portables, à la clefs, du syndicat d’enseignants,…l’inquisition et psy, pour en créer, des abrutis,…
…psy-tauromachie,…Ollé,…la peau, et la mise en bière,…de l’unité pastorale,…
…des moutons, des moutons,…et, des chiens,…il,y a pas, photos de cons,!…
…etc,…Go,!…les cinémas,…
…
…
Ce n’est pas si simple, Delaporte.
Ils étaient contre aussi (et surtout) parce que le Christianisme défend les pauvres. Alors que le nazisme les éradique ou au mieux les exploite en les écrasant.
C’est pourquoi il n’est pas absurde de nos jours de rapprocher du nazisme la logique de marché appliquée au monde du travail en remplacement du travail.
Le mot social est par ailleurs bon à tout faire. Du nazisme au communisme dur, en passant par la sociale-démocratie, il se ballade en nous entubant joyeusement depuis le début du 20ème siècle.
Si on parlait plutôt d’éthique sociétale ?
…
…l’art, d’écrire, avec calligraphies,…
…les volutes,la perspective, et la trigonométrie 3D,…
…
…le goût du sublime simple,…
…les déclics,pour autoformation, aux vols planés,…d’un monticule à l’autre,..
…etc,…
…la vue, claire, et succincte,…
….
Franchement, je ne vois pas ce qu’on peut bien trouver de répugnant dans les soixante premières pages des deux étendards, et s’il s’y trouve une forme ou une autre brutalité, c’est celle, passionnée et vraiment enivrante de la découverte de la littérature, de la poésie, de la musique, et un flot ininterrompu de f..tre qu’il vaut mieux ne pas réprimer quand il monte. En somme, ce qui pourrait à peu de choses près avoir été vécu au milieu des années 80, et l’a été, par quelques uns.
Évidemment,Les décombres sont un tout autre livre.
« L’Eglise a fait de grands progrès, ainsi que l’humanité qu’elle porte à bout de bras. » (Delaporte des Cabinets)
A bout de bras ? ….AHAHAHA !!!
Il faut d’ailleurs lire ce livre pour s’apercevoir à quel point le mot de Mitterrand est profond. A savoir que le monde se divise en deux, ceux qui ont lu Les deux étendards et ceux qui ne l’ont pas lu.
Peut-être le seul qu’il nous laisse.
Simon Leys était aussi grand admirateur de ce roman (mais est-ce vraiment un roman? plutôt une sorte de Jugement Dernier). Il me paraîtrait difficilement concevable que Céline ne l’ait pas lu, et mon avis est qu’il a dû virer au vert. La seule tentative romanesque qui puisse lui faire concurrence. Si quelqu’un possède la trace de ce qu’il a pu éventuellement en dire (je n’ai pas le temps de fourrager dans les biographies que j’ai ici), le renseignement serait le bienvenu.
Il faut bien avouer que le désir de protéger les pauvres a saisi le Christianisme bien tardivement.
Jazzi dit: 10 juin 2018 à 15 h 56 min
Arrête un peu tes conneries, tu veux ! Ce n’est pas un haut fonctionnaire qui décide de ce genre de chose, ni même un ministre. L’ordre vient d’en haut, et du gouvernement allemand qui à l’évidence s’est plein auprès du gouvernement français. Les responsable de cette infamie, c’st le gouvernement allemand ! Adenauer ! La pourriture des compromis avec l’horrur nazie sur toute cette période, dont parle Fred Ullman dans un autre de ses livres. Ça n’a changé qu’avec les annés 60 après le procès d’Eichmann.
Le détail qui tue : le maquila. Ce cliché d’apparence si typique est trompeur ; le Carré prend la pose à Hendaye
http://larepubliquedeslivres.com/john-le-carre-retour-la-guerre-froide/annie-leibowitz/
Ici, une longue critique des deux étendards donne une idée des 1300 pages https://journals.openedition.org/recherchestravaux/714
DHH dit: 10 juin 2018 à 16 h 35 min
Pas seulement G. Steiner, mais aussi Camus et A. Blondin. Je vous donnerai mon point de vue quand je l’aurai lu. Mais que Mitterrand l’ait apprécié est déjà un mauvais signe… Les goûts littérairs de Mitterrand le porte vers les écrivains de droite voire d’extrême droite, sa vraie famille politique dpuis sa jeunesse antisémite. Ce qui est intéressant dans son cas, c’est que la force de la gauche durant son existence l’a contraint à changer son fusil d’épaule s’il voulait entrer dans l’arène politique. Il s’est habilement servi de De Gaulle comme faire valoir, et de Mai 68, cette racaille en col blanc.
« Il faut bien avouer que le désir de protéger les pauvres a saisi le Christianisme bien tardivement. »
Remarque aberrante. Jésus était pauvre et annonçait qu’il fallait distribuer ses biens aux pauvres pour se faire un royaume dans les cieux…
Rebatet ? Sans doute un bon romancier pour susciter par sa production autant de répugnance chez de nota. Me suis laissé dire par ailleurs que son Histoire de la musique est remarquable. Mais je n’y connais rien en musique allemande. Certains la place au sommet de la culture humaine, à l’instar du droit romain et de la littérature française…
Blabla : »Je vous donnerai mon point de vue quand je l’aurai lu. »
Cela ne risque-t-il pas de contrarier tes habitudes?
placent
Jazzi « Le 1er septembre aurait dû être le jour de l’ouverture du premier Festival de Cannes ; il est celui où Hitler envoie ses troupes en Pologne. »
Jazzi cette histoire de l’envahissement de la Pologne par l’Allemagne c’est encore une de ces « fake news » qui circule sur internet, ça m’étonne venant de vous que le repreniez sans vérifier avant, il n’y a que les benêts qui s’y laissent prendre…
circulent
Son histoire de la musique est souvent très drôle. Un ami musicien aujourd’hui disparu, qui l’avait découverte avant moi, m’en lisait souvent des extraits en s’étranglant de rire, tant les jugement y sont tranchés et souvent abusifs. C’était devenu un rite. Rebatet est un musicien rentré (sensible dans Les deux étendards avec le personnage de Régis, et dans un autre roman, Les épis murs). Un peu l’équivalent du Écrivains et artistes de Léon Daudet, cette fois pour la musique, et à peu près dans la même tonalité.
Jugements.
Delaporte, vous ne connaissez pas l’histoire du Christianisme. La préoccupation sociale est très tardive, et chez les catholiques c’est une récupération.
XIXe.
Paul s’inscrit dans la logique messianique juive, dans le cas de Paul de défendre les pauvres, mais de faire vaincre les faibles dans une mise en place d’une guerre qui les opposent au puissants.
C’est ce qu’on appelle de la théologie politique. L’épître aux Romains est écrit en 58, juste après la mort de Claude, et donc au début du règne de Néron, qui, il faut s’en rappeler, à profiter de la cérémonie mortuaire pour s’emparer du pouvoir.
Dans cette logique messianique paulinienne, l’épître aux Romains peut être lu comme une déclaration de guerre faite à Rome, son empire et son empereur, ce que Néron a très vite compris, et si ce dernier à remporté les premières victoires, ni lui, ni ses successeurs ont remporté la guerre.
Le problème reste que pour remporter sa victoire contre Rome, le christianisme a dû faire quelques concessions sur ses principes de départ, la victoire ne serait pas celle des faibles contre les forts, dans la mesure où la victoire fait toujours naitre des vainqueurs, et jamais des perdants, le christianisme était coincé entre l’objectif et le résultats.
Un qui l’a bien compris c’est Carl Schmitt, lui aussi inscrit à son tour le nazisme dans cette logique messianiste juive. On peut même dire cette concurrence autour du messianisme constitue le coeur de l’antisémitisme nazi, pas besoin de lire mein kampf entre les lignes pour le comprendre.
En tout cas, au vu et au lu du lien que Bérénice a mis en ligne au sujet du roman de Rebatet, je me sens très peu d’affinité avec les problématiques abordées dans le roman, qui a, semble-t-il, énormément vieilli. Mais ça aide peut-être à comprendre ce qui se tramait dans la tête d’un fascise.
Blabla, ne te fie pas à ce qu’on en dit. C’est une habitude par trop ancrée chez toi de nous seriner ici ce que d’autres disent ailleurs. Lis le vraiment.
hamlet et ses idées fumeuses !
« La préoccupation sociale est très tardive, et chez les catholiques c’est une récupération. »
Vous faites fausse route, Chaloux. Vous avez même le sens commun contre vous, le bon sens populaire…
Confondre l’histoire de Jésus et celle des Apôtres (puisque Paul s’est voulu apôtre lui aussi) avec l’histoire du Christianisme me semble vraiment faire preuve de mauvaise foi, si on peut dire. Le christianisme social -c’est à dire le souci des pauvres- date du XIXe siècle et a été récupéré par les catholiques chez les protestants.
l’histoire de l’occident chrétien peut être lu comme un jeu de rôle dont le but serait de répondre à la question : qui sera le Messie ?
il ne faut jamais oublier le « e » à la fin de Messie même à quelques jours de la coupe du monde foot.
l’occident est une civilisation héritée du messianisme juif. De Paul à Freud, en passant par Spinoza, Marx, on assiste à ne compétition qui s’inscrit dans une course au messianisme, qui sera la Messie ?
Tous des juifs qui ont fait en sorte qu’on puisse mettre un « isme » à la fin de leur patronyme pour le dé-judaïser.
Le marxisme représente le seul substitut possible au christianisme : il est probable qu’avec le temps les marxistes réussiront là où les chrétiens ont échoué, en cela le marxisme représente sans doute l’avenir des hommes.
Mais avant il faut que les chrétiens prennent conscience de leur échec, ce qui viendra forcément un jour, vu qu’en soi le projet chrétien n’a aucune chance, ni aucune raison de réussir.
C’est vous qui faites fausse route, Delaporte. C’est tellement vrai que si Saint-François d’Assise prône la pauvreté pour les siens et défend absolument tout enrichissement, tout adoucissement de la condition de franciscain, c’est avant tout pour suivre l’exemple du Christ: « Que celui qui a deux tuniques en donne une à qui n’en a point, et que celui qui a de quoi manger fasse de même.
la question passionnante des filiations en littérature multiplie
les surprises. par exemple John le Carré se sent des affinités avec Theodor Storm. et le roman allemand qui l a marqué c est Effi Briest.c est un germanique de formation.
un auteur qui a bien compris tout ça, mais il faudra du temps pour le lire, le relire et le comprendre, c’est Walter Benjamin.
Et je me demande ce que le bon sens populaire vient faire là-dedans. Fuyez le bon sens populaire plutôt que de le suivre. Sinon, il vous tuera.
le christianisme n’a même pas pu l’emporter entièrement contre la philosophie grecque, c’est très drôle.
« la vérité ne peut être accessible qu’à quelques-uns », voilà l’épicentre de tout le philosophie, et ça les chrétiens, qui eux voulaient « une vérité accessible à tous » se sont vautrés lamentablement.
on a même vu un crétin nietzschéen écrire un traité d’athéologie en même qu’il animait une « université populaire » pour rendre la vérité philosophique accessible à tous.
une façon de revenir deux mille ans en arrière.
le seul philosophe qui a tenté de se défiler face cette question c’est Hegel, en inventant une vérité qui serait révélée au fil de l’histoire.
heureusement Marx a coupé à cette débilité hégelienne, parfois il faut savoir reprendre le taureau par les cornes, Marx l’a fait.
Je veux bien Popaul, mais je n vois vraiment le rapport entre Renate ou Ecknhof et J. Le Carré. Ni avec Effi Briest, l’histoire d’amour toride entre le protagoniste Peter/Pierre et Tulipe n’occupe que peu de pages dans le roman.
La révélation ne fait pas partie de la philosophie hegélienne, mon pauvre hamlet.
Pauvr chaloux ! Il n connaît vraiment rien à l’histoire pour aller prétendre que l’Eglise de Rome n’a pas la pauvreté et ls pauvres au cœur de sa théologie. Faut vraiment être le dernier des cons de blog pour aller se ridiculiser à ce point !
Freud n’a pas seulement voulu soigner les individus, il a aussi voulu soigner l’humanité en écrivant des bouquins comme « malaise dans la civilisation » et autres… l’a-t-il fait pour jouer le prophète et entrer dans a la course au messianisme ?
Freud a eu tort d’écrire ces livres, non seulement ils sont totalement inutiles (il ne fait qu’y dire ce que tout le monde sait déjà) mais en plus, plus grave, ça remet en cause sa place dans l’histoire de l’occident chrétien.
le christianisme commence avec Paul qui dit que l’homme sera pardonner de ses fautes, et se termine avec Freud qui dit que l’homme, victime de son inconscient, n’est pas responsable de ses fautes.
à quoi cela servait en plus de se la jouer Messie en guidant à son tour l’humanité vers l’apocalypse ?
« Widergänger dit: 10 juin 2018 à 21 h 03 min
La révélation ne fait pas partie de la philosophie hegélienne, mon pauvre hamlet. »
vous voulez encore que je vous ridiculise en public ?
Chaloux, l’auteur de l’article l’a lu deux fois et s’en explique. Ne condamne ni ne le porte aux nues, il en donne une critique analytique, c’est de plus un peu son domaine. Il n’encourage ne ne dissuadé mais après avoir lu cette page ceux qui ne le n’ont pas lu comme moi auront une idée des circonstances où il a été écrit et du contenu débattu.
Est-ce que la volonté de l’emporter était si vive? Avant d’être un monothéisme, le Judaïsme est une monolâtrie (je crois que c’est le terme exact). Les autres religions existent bel et bien, elles sont reconnues, tout comme les autres dieux, mais il convient de s’en détourner, de ne considérer que le seul dieu des juifs. Je ne crois que l’idée, à la fois naïve et sanglante, de triompher, existe chez les juifs, comme elle a existé chez les chrétiens, et comme elle existe dans l’Islam. C’est une des grandes singularités et des grandes supériorités du Judaïsme.
De plus, je ne vois pas l’intérêt de reprendre à nouvau frais dans un nouveau roman l’histoire de L’espion qui venait du froid si c’est pour parler au fond si peu de la jeunesse qui l’attaque et finir en queue de poisson avec un fils d’Alec lâche, dont on ne sait plus rien, et en abondance des rouags des services secrets, qui paraissent folkloriques. Si c’est pour au final nous vanter les mérites de l’Europe, inversement c’est un peu mince !
Je ne vois pas l’intérêt de nous raconter cette histoire.
hamlet dit: 10 juin 2018 à 21 h 09 min
C’est toi, mon pauvre hamlet qui es ridicule. Mais le ridicule ne tue plus, sinon tu serais mort depuis longtemps… Aussi ridicule que chaloux, le grand spécialiste pourtant, quand il essaie de penser… ! Ça fume…
Freud qui dit que l’homme, victime de son inconscient, n’est pas responsable de ses fautes. (hamlet)
___________
Je peux t’assurer que Freud n’a jamais écrit un telle cornerie.
Blabla, tu n’es vraiment qu’un sombre im.béci.le. Je te parle histoire et tu me parles théologie. Le Christianisme valorise la pauvreté d’abord parce qu’elle est une imitation du Christ. Et encore seulement à partir du XIIIe siècle. C’est toute l’histoire de la récupération par Rome du mouvement franciscain qui fait contrepoids aux hérésies, dont le vœu de pauvreté était d’abord lui aussi de l’ordre de l’imitation, et qui menaçaient gravement le pouvoir de l’Église. Mais il n’y avait pas que des pauvres dans ces mouvements, loin de là. Le passage à gauche du Christianisme date du XIXe siècle. Tu t’expliques le Moyen-Âge avec des réflexes (on ne peut pas dire une pensée) d’homme (?) du XXe siècle. Et tu n’y comprends rien.
Sympa ce rapprochement entre onanisme jouissance et écriture, chaloux si vous n’arrivez pas c’est que vous vous répandez de bien d’autres façons qui nuisent à votre potentialité et bien que je puisse douter de votre fond ( admet on un subjonctif ou faudrait il employer un présent de l’indicatif après ce « que » ).
Si vous n’écrivez pas.
Chaloux, c’était du clientélisme .
Béré, vous avez beaucoup d’esprit ce soir. Changement de marque d’apéritif?
@Jazzi dit: 10 juin 2018 à 17 h 43 min
Un lien plus joyeux
Stéphane Grappelli passera la guerre en Angleterre, y jouant notamment avec le pianiste George Shearing. Il y développera sa carrière de manière importante, peaufinant et affinant sa technique, son style, sa musicalité, et y composera beaucoup. Quand il retrouve Django, en 1946, ils jouent et enregistrent spontanément La Marseillaise rebaptisée Echoes of France pour cause d’enregistrement en Angleterre. Cet enregistrement fera scandale, et la matrice sera d’ailleurs détruite
https://www.youtube.com/watch?v=6lFJt8GimxA
WGG, Paul et Freud bornent le début et la fin de l’occident chrétien.
Paul : « notre faiblesse sera notre force » !!!
comment d’après toi WGG peut-on réussir ce tour de force de faire de la faiblesse une force, le mot « force » dans la bouche de Paul c’est loin d’être une « force d’esprit », mais bien plutôt une une force de frappe !
où ce projet a-t-il marché ?
la Révolution ? française, bolchévique, c’est ça pour toi la révélation messianique ? Robespierre ?
quelles sont les armes de Paul vous gagner son combat contre Rome ?
sa seule arme c’est l’amour, avec le pardon qui découle de cet amour !
où a-t-on vu un pareil scénario ? dans les mouvements hippies californiens ou des Alpes de Haute Proveeeeence ?
maintenant Freud, tous ses travaux sont construits autour de quel thème selon toi ? allez mon gros nigaud, tu le sais : la culpabilité !
la culpabilité ? et là tu te dis « à tiens c’est curieux j’ai déjà vu ce mot quelque part, mais où ? chez Kafka ? Benjamin ? Dostoïevski ? »
c’est bien tu avances mon petit chéri, mais remonte dans le temps, Marcion ? Saint Augustin ? remontes encore, tu en es capable de faire ce petit effort ! hé oui chez Paul !!!
Paul et Freud sont centrés sur cette idée qui empêche les hommes de bien dormir depuis des millénaires : la culpabilité, même que le Christ est mort pour ça : permettre l’humanité de dormir sur ses deux oreilles sans prendre de camomille !
et voilà mon petit chéri, tu peux toujours faire un petit détour par Nietzsche, parce que lui aussi ça le taraude cette affaire de culpabilité, c’est même la seule question qu’il n’a jamais su résoudre.
Saint Paul et Freud marquent le début et la fin de l’Occident chrétien !!! c’est comme ça, j’y peux rien !
Bien sûr que Hegel parle de la religion chrétienne dans, par exemple, la Phénoménologie. Encore un livre qu’a zappé wgg !
Sur les origines du Christianisme, la pensée fertile et contestée de Paul Veyne. Conférence.
Chaloux dit: 10 juin 2018 à 21 h 24 min
Pauvre cornard ! Ferme-la, t’es un gros nul, tu pérores sans savoir de quoi tu parles. Avec le moulin à parole qui se fait appeler hamlet, vous faites la paire, Dupont et Pondu qu’on va vous appeler désormais.
Il est indéniable que Freud parlant du monothéisme est une pierre angulaire, même si son propos fut par la suite dépassé. Il reste essentiel, évidemment.
Quand on lit les aphorismes de Ribes… Mon dieu, n’en disons pas davantage…
Bonne foârée (pour Béré).
Delaporte dit: 10 juin 2018 à 21 h 50 min
Quand Delaporte ds chiotts comprendra un commntaire de Wgg, ls piuls auront des dents. Je n’ai jamais dit qu’il n parlait pas d rligion; j’ai dit que la révélétion n’est pas un concept hegélien, c’est banal. Ça vut just dire que la révélation est d’ordre religieux et n’a rien à voir avc la philosophie. Seul un con pouvait ne pas comprendre ça !
Delaporte dit: 10 juin 2018 à 21 h 53 min
Personne n’a jamais dit le contraire, mon pauvre chéri ! De là à lui faire dire n’importe quelle ânerie, il y a un pas que d’aucuns ici franchissent trop allègrement !
« Seul un con pouvait ne pas comprendre ça ! »
Et seul un autre con peut s’exprimer si mal, à l’aune de sa nullité intrinsèque de petit prof raté !
Widergänger dit: 10 juin 2018 à 21 h 52 min
Pauvre Blabla, quel misérable p.ion tu fais…(note, c’est presque un contrepèterie). Je n’y passe pas la soirée, j’ai suffisamment prouvé ces derniers temps, et pour au moins deux trimestres, à quel point il est difficile de juger ce qui chez toi l’emporte de la ma.lhonnêt.eté intellectuelle (qui va jusqu’à prétendre que des mots inscrits sur une page n’y sont pas), ou de l’ignorance (vraiment r.ance, pour le coup)
roooo ducon a 16h38, c’est l’histoire de Louise Pikovsky qui te mets dans tous tes etats de soudard ?
Faut pas te sentir visé, les fonctionnaires qui ont mis les lettres de Louise au placard en 1988, n’étaient pas des keufs!
http://webdoc.france24.com/si-je-reviens-un-jour-louise-pikovsky/chapitre-2/index.html
Delaporte dit: 10 juin 2018 à 21 h 58 min
Tes insultes ne montrent qu’une chose, ta médiocrité et ta faiblesse. Va chhier ailleurs, gros cornard !
Chaloux dit: 10 juin 2018 à 22 h 01 min
T’es juste un pauvre plouc débile et insignifiant et c’st par bonté d’âme que je te couvre d’insultes.
Je ne bois qu’accompagnée, pour me détendre, avant la passe d’armes car je manque en general d’arguments, je bois pour l’oublier et faciliter la victoire de la partie adverse sans trop envisager d’avoir à souffrir d’une blessure d’amour propre, chaloux.
Blabla, mieux vaudrait peut-être se voir couvert d’esprit. Pas dans tes capacités…
@petit prof raté
Dans le monde parallèle des « En marche », on ne dit plus désormais « raté » mais « incomplet »
Vu chez la reine de Sabbah
https://twitter.com/Qofficiel/status/1004701554794991617
Remontons plus haut.
L’autorité actuelle sur le rapport à l’argent ds le christianisme de l’Antiquité tardive est l’historien Peter Brown, depuis son Through the Eye of a Needle: Wealth, the Fall of Rome, and the Making of Christianity in the West, 350-550 AD (Princeton U.P.) — dont je découvre qu’il a été traduit aux éd. Les Belles Lettres —, complété ensuite par The Ransom of the Soul: Afterlife and Wealth in Early Western Christianity (Harvard U.P.) puis Treasure in Heaven: The Holy Poor in Early Christianity (U. of Virginia Press)
Les évolutions de ces qq siècles ont orienté la suite ; jugements simplistes, à l’emporte-pièce s’abstenir.
Un article accessible aux non-spécialistes, meilleur que la présentation sur le site de l’éditeur français (mais en anglais) :
https://www.theguardian.com/books/2012/dec/07/through-eye-needle-peter-brown-review
Quant au livre d’I. J. Singer mentionné par DHH, il s’agit de La Famille KARNOVSKI.
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