de Pierre Assouline

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La République des livres
John Steinbeck en ses crayons

John Steinbeck en ses crayons

Franchement, quelle idée d’écrire encore pour se reposer d’avoir écrit ! Il n’y a que des écrivains pour s’adonner à de pareilles fantaisies. Chez Simenon, cela a donné soixante-quinze enquêtes du commissaire Maigret. Chez John Steinbeck (1902-1968), le « Journal » de ses grands romans (ils viennent de paraitre dans la collection de la Pléiade). Il y eut d’abord celui des Raisins de la colère paru en français en 2019 chez Seghers ; il y a désormais celui d’A l’est d’Eden que le même éditeur vient de publier sous le titre Les lettres d’A l’Est d’Eden. Journal d’un roman (320 pages, 21 euros), les deux étant traduits de l’anglais par Pierre Guglielmina. Les Hamilton et les Trask, une famille en contrepoint de l’autre, l’une selon exposée selon une narration chronologique, l’autre en fonction d’un récit kaleïdoscopique. Une méthode de son invention. Il commente l’attitude ses personnages, les retrouve chaque jour et donne de leurs nouvelles à son correspondant comme s’il s’agissait de personnes de chair et de sang. Elia Kazan en fit un grand film en 1955 qui allait consacrer James Dean. Si l’histoire vous rappelle la fuite de Caïn, fils d’Adam, après le meurtre de son frère Abel, ce n’est pas un hasard : Steinbeck disait avoir été guidé par un unique verset biblique :

« Caïn se retira de devant l’Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden.  » (Genèse, 4, 16).

Un vrai journal fait de notes à leurs dates mais qui se distingue de beaucoup d’autres par sa forme épistolaire : des lettres adressées presque chaque jour à Pascal Covici, son ami et éditeur chez Viking Press. Sa manière de se roder, de faire un tour de chauffe avant de se lancer dans le chantier en cours. Ses manuscrits le révèlent : à gauche, la lettre du jour, compte-rendu de ses états d’âme, son optimisme, ses découragements, ses angoisses, ses espoirs et de la vie comme elle va ; à droite, la page du jour de son work in progress.

Ainsi noircissait-il deux pages par jour au crayon. Mais attention : pas n’importe lequel. Le Mongol 2 3/8 F (vous voyez à peu près ?) ou alors le modèle 480# 2 3/8 (la différence ne vous aura pas échappé). Ce dernier est à ses yeux la Rolls du crayon ; il ne se l’offre que pour se récompenser d’une bonne journée d’écriture. Son outil de travail et instrument de production. Des années durant, le lauréat du prix Nobel de littérature en 1952 rechercha comme un graal inaccessible « le crayon parfait ».

Avis aux généticiens de la littérature qui se pencheront sur ses manuscrits : ses crayons le racontent. Ils les aiment longs. Lorsqu’ils se révèlent souples et fins, c’est que « ça » vient tout seul, naturellement, apparemment sans effort, que la journée de travail est bonne ; mais lorsque la mine se brise plusieurs fois de suite, c’est qu’il tient son crayon trop serré entre les doigts jusqu’à « poignarder le papier » car une situation, une scène ou l’attitude de ses personnages l’encolèrent et le rendent hargneux ; il en a même de gros cals à la main. Trois types de crayons sont disposés devant lui comme les soldats d’une armée à la veille de la bataille : un pour les jours d’écriture souple, un pour ceux d’écriture dure et un dernier, ultra-souple celui-là, rarement utilisé « car je dois me sentir aussi délicat qu’une pétale de rose pour l’utiliser ».

Il les achète par quatre douzaines et s’en débarrasse lorsque, à force d’être taillé, le crayon n’existe plus que par la gomme cerclée de métal qui trône en son faîte. Le crayon est l’indispensable fétiche d’un rituel d’écriture si sacralisé qu’y déroger le plongerait dans des abîmes d’angoisse. Il n’est qu’un seul objet auquel il voue une passion supérieure encore : son taille-crayon électrique. Ce qui se conçoit lorsqu’on use d’une soixantaine de crayons par jour. Sa consommation l’effraie. On aura compris que le poste « crayons » occupe une certaine place dans son budget et dans son psychisme (il en vient même à se demande si l’humidité de la vallée de Salinas, sur le littoral californien, ne ramollirait pas les pointes…).

Le taille-crayon lui est si vital qu’une fois, son moteur étant tombé en panne, il abandonna les Hamilton et les Trask à leurs destins durant toute une nuit pour se consacrer exclusivement à la réparation de son engin- la cadence, le rythme et le son du roman dussent-ils en pâtir ; le voyant fumer et cracher des étincelles, il fut pris d’une réelle empathie face à la tragédie annoncée :

 « Il ne devrait pas finir comme ça. Je dépends de lui profondément ».

Cela peut paraitre futile, anodin ou trivial mais cette histoire de crayon est fondamentale. Il est son fidèle compagnon six heures par jour toute l’année. Ils s’aiment autant qu’ils se font souffrir. Tant et si bien qu’à la fin on se demande lequel tient l’autre, de l’écrivain ou du crayon.

On a rarement aussi bien dévoilé la solitude de l’écrivain en plein travail, ses doutes, sa lassitude, l’obscurité dans laquelle il avance, ses tentatives d’expliquer l’inexplicable et de faire advenir l’impossible. Peu d’auteurs ont comme lui fait ressentir à quel point écrire est aussi une activité physique. Vient toujours un moment où lorsque de deux écrivains se rencontrent, quel que soit leur âge, ils ne parlent plus que de leurs problèmes de dos.

(« John Steinbeck », « James Dean dans le film d’Elia Kazan » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

752 Réponses pour John Steinbeck en ses crayons

rose dit: à

un unique verset biblique : « Caïn se retira de devant l’Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden. » (Genèse, 4, 16).

Je le rappelle : la veille du meurtre, d.ieu a toqué a sa porte et l’a prévenu. Style « gare à toi, le démon te possède, tu vas faire une énorme connerie ».
Je ne sais s’il avait une âme damnée a son service, en attendant le lendemain il passa à l’acte.
De cet assassinat, personne ne se remet. Même si on consacre un dimanche à visiter sa mère que l’on a jetée en EHPAD sous des prétextes fallacieux.

Enfin, moi je, ces histoires sont derrière moi, et je vaque.

Bon dimanche !

Alexia Neuhoff dit: à

l’une [selon] exposée selon une narration chronologique
Il[s] les aime[nt] longs
… délicat qu’un[e] pétale de rose pour l’utiliser

Jazzi dit: à

Dans mon work in progress, le plus important n’est pas le crayon mais l’appareil photo, ainsi que l’on peut en juger…

Alexia Neuhoff dit: à

Last but not least :
Il commente l’attitude [de] ses personnages

Samuel dit: à

Pourquoi ne dit-on pas d’un écrivain qu’il a crayonné son roman ou qu’il a stylographié son récit ?

Jazzi dit: à

JOHN STEINBECK

Californian paradise

Publié en 1932, « Les pâturages du ciel » de John Steinbeck (1902-1968) nous conte la vie des habitants de la région de Salinas, la ville natale de l’écrivain, où il repose désormais pour l’éternité. Ce véritable roman choral emprunte son titre à la riante vallée aux plaines fertiles, située entre Salinas et Monterey, là-même où sont produits les plus beaux fruits de toute la Californie. Une sorte d’eldorado agricole, où sa famille, d’origine germano-irlandaise, s’était installée avant sa naissance. L’auteur Des souris et des hommes (1937) et des raisins de la Colère (1939) y dépeint le petit monde pittoresque des éleveurs et des cultivateurs locaux. C’est avec ces romans et nouvelles « régionalistes », des débuts de sa carrière littéraires, que Steinbeck a conquis une notoriété internationale, récompensée en 1962 par le prix Nobel de littérature. Plein d’empathie pour ses personnages aux destins entrecroisés, l’écrivain nous y présente une infinité de variations possibles sur le thème du rêve américain, dans sa version alternative bucolique (on y rencontre déjà un ancêtre des futurs hippies, Junius Maltby, dont on peut se demander à juste titre s’il ne s’agit pas de l’autoportrait caricatural de l’auteur !). Mais il arrive bien souvent que le rêve tourne au cauchemar. D’autant plus tragique, que le cadre est toujours idyllique. Visite de la ferme modèle de Raymond Bancks.

« De toutes les fermes des Pâturages du Ciel, la plus admirée était celle de Raymond Bancks. Raymond élevait cinq mille poulets blancs et mille canards blancs. La ferme était située sur un plateau, au nord, le lieu le plus joli de toute la région. Raymond avait divisé sa terre en carré d’alfa et de choux frisés. Ses poulaillers longs et bas étaient si souvent blanchis à la chaux qu’ils paraissaient toujours immaculés et neufs. Autour de la ferme de Raymond, il n’y avait jamais de fange, comme on en trouve si souvent autour des fermes où l’on élève de la volaille.
Pour les canards, il y avait un large étang circulaire, dans lequel coulait constamment de l’eau fraîche, d’un conduit de deux pouces de diamètres. L’eau débordant de l’étang descendait vers les rangées de choux épais et vigoureux, ou se répandait dans les pièces d’alfa. C’était chose plaisante de voir, par un matin ensoleillé, le grand troupeau des poulets propres, blancs, manger et gratter dans le sombre alfa vert, et c’était encore plus plaisant de voir les mille canards blancs voguer magnifiquement de-ci de-là sur l’étang. Les canards nagent lourdement, comme s’ils étaient aussi immenses que le Léviathan. Le ranch résonnait toute la journée du bruit affairé des poulets.
Du haut d’une colline voisine, vous pouviez abaisser vos regards sur les carrés d’alfa, où des milliers de petites taches blanches mouvantes tourbillonnaient et s’entrelaçaient comme des grains de poussière sur un étang vert. Alors, peut-être pouvait-on apercevoir parfois quelque épervier à queue rouge, planant haut, guettant attentivement la maison de Raymond. Les petites taches blanches arrêtaient instantanément leurs mouvements absurdes et se précipitaient vers les coqs protecteurs, et des champs montaient les cris aigus et désespérés de milliers de poulets effrayés par l’épervier. La porte de derrière la ferme claquait à grand bruit, et Raymond sortait nonchalamment, portant un fusil de chasse. L’épervier s’élançait à cent pieds de haut, dans l’air, et s’éloignait à tire-d’aile. Les petits tas blancs s’égrenaient de nouveau et le tourbillonnement reprenait.
Les carrés de verdure étaient séparés les uns des autres par des clôtures, de sorte que tel carré pouvait se reposer et se refaire tandis que les poulets travaillaient dans un autre. De la colline, vous pouviez voir la maison blanchie à la chaux de Raymond, posée à la lisière d’un bosquet de chênes. Il y avait beaucoup de fleurs autour de la maison : des calendules et de gros soucis d’Afrique, et des cosmos grands comme des arbres ; et, derrière la maison, se trouvait le seul jardin de roses digne de ce nom dans la vallée des Pâturages du Ciel. Les habitants de la région considéraient ce lieu comme la ferme modèle de la vallée. »
(Les pâturages du ciel, traduit de l’anglais par Louis Guilloux, éditions Gallimard, 1948)

D. dit: à

5000 c’est beaucoup. Je ne sais pas si je pourrais, ici, à Chaville.

Veux-tu que je t’appelle deux trois éditeurs, Jazzi ?

pourmapar dit: à

Lorsqu’ils se révèlent souples et fins,

Passionnante histoire du travail de crayonnage qui ne se fait pas tout seul, le corps doit y prendre nécessairement sa part.
Il existe différentes tendresses ou duretés en ce qui concerne les crayons, Pierre Assouline. Passer du HB au 6 B, c’est tout un art de la volonté d’ exécution.
Bel article lu avec un vrai plaisir. Merci.

closer dit: à

Le modérateur du blog m’interdit de parler d’un livre critiqué page 6 du supplément littéraire du Figaro de jeudi dernier…La simple mention du nom de l’auteur, pourtant peu connu et a priori sans engagement politique public, fait disparaître mon message.
Bizarre, bizarre…

pourmapar dit: à

Le taille-crayon à manivelle de chez Faber-Castell est pas mal non plus, je m’en sers depuis plus de trente ans et en suis très satisfait.
Le seul inconvénient c’est qu’il n’a pas de prise multi-taille ce qui oblige à tailler à la main les gros crayons type Pierre noire, sanguine ou charbon de bois.(Ce dernier étant aussi appelé fusain).

Jazzi dit: à

« Veux-tu que je t’appelle deux trois éditeurs »

Qu’ils m’envoient directement un contrat et un chèque, D.

pourmapar dit: à

Tailler un crayon à la main à l’aide d’ un cutter ou une lame de rasoir est surprenant à exécuter et fascinant à voir.
Il suffisait de voir les crayons de couleur taillés par le peintre Cueco qu’il utilisait jusqu’à deux centimètres de longueur pour se rendre compte que cela était une manie. Il conservait ensuite dans un bocal ces brimborions de crayons comme des cadavres exquis.
Un autre exemple, les crayons taillés encore à la main du sculpteur A. Cieslarczyk, des vraies sculptures miniatures ciselées avec une précision diabolique. Une précision constructiviste faudrait-il dire.

Mary Curry dit: à

@ Le Mongol 2 3/8 F (vous voyez à peu près ?)

Non, mais il doit certainement avoir bonne mine.

@Cela peut paraitre futile, anodin ou trivial mais cette histoire de crayon est..

Futile, anodine, inutile.

Optez pour un bon clavier.

« Ecriture : 55% des Français utilisent désormais davantage le clavier que le stylo »

pourmapar dit: à

Une précision constructiviste faudrait-il dire.

Je me suis toujours demandé comment il arrivait à tailler ses crayons avec autant de facettes à la régularité irréprochable, faisant par le fait même, briller le graphite comme une pierre précieuse.

pourmapar dit: à

Un authentique crayon n’a pas de bout de gomme à son extrémité supérieure Passou!

D. dit: à

Il conservait ensuite dans un bocal ces brimborions de crayons comme des cadavres exquis.

…pourquoi pas ? Passou conservée bien des brimborions de commentaires.

D. dit: à

Hanculé de correcteur automatique.

conserve

pourmapar dit: à

En vérifiant mes boîtes à crayons, il existe jusqu’au 9B, autant dire dire une caisse à savon noir glissant sur le papier! De la marque Rexel Cumberland Derwent ( great Britain).
Le Koh-i-Noor de chez Hardmuth est très bien aussi.

D. dit: à

Je me demande même s’il ne conserve pas des brimborions de commentateurs.

pourmapar dit: à

Il faut aussi préciser que pour  » la glisse », le papier y fait pour beaucoup.

Bolibongo dit: à

des brimborions de commentateurs.

Ils écriraient alors en gnomes mal topés! 🙂

D. dit: à

Le graphite est un matériau d’avenir.
Un jour viendra où les batteries considérées comme les plus performantes aujourd’hui (Lithium-ion), seront supplantées par la technologie graphite.
Mais ce n’est pas tout. Et là je ne peux pas vous un dire plus parce que c’est de l’ordre du secret. Mais vous verrez sans doute un jour ce que le graphite, le même qui se trouve dans vos crayons, apportera à l’humanité du point de vue technologique.

D. dit: à

Pour les batteries il s’agira d’un graphite particulier : le graphène.
Pour le reste je peux rien vous dire. Mais ça je peux vous le dire.

renato dit: à

« Il conservait ensuite dans un bocal ces brimborions de crayons comme des cadavres exquis. »

Faut-il comprendre qu’il y avait plusieurs joueurs et que chacun d’entre eux abandonnait son reliquat de crayon dans un bocal ?

renato dit: à

Je taille mes crayons avec un couteau à greffer Victorinox.

Pablo75 dit: à

« Il y eut d’abord celui des « Raisins de la colère » paru en français en 2019 chez Seghers ; il y a désormais celui d’ »A l’est d’Eden » que le même éditeur vient de publier sous le titre « Les lettres d’A l’Est d’Eden. Journal d’un roman ».

Voilà, donc, deux livres pour Clopine, elle qui pense que les grands écrivains écrivent en sifflant, heureux que leurs mots coulent de source…

D. dit: à

Moi pour me raser, j’utiluse le rasoir René.

Pablo75 dit: à

Après les bons amis, les bons livres m’enchantent.
À toute heure, en tout temps, je tiens entre les mains
Les ouvrages fameux des Grecs et des Romains.
Ô le grand don de Dieu que d’aimer la lecture !

Gédéon Tallemant des Réaux (Épître au père Rapin in Les historiettes, T.6, p. 409, J. Techener, 1865)

rose dit: à

L’auteur de Les (Néo) Frères musulmans et le nouvel esprit capitaliste. Entre rigorisme moral, cryptocapitalisme et anticapitalisme (Le Bord de l’eau, 2019) et de L’Islamisme décrypté (L’Harmattan, 2020) s’y interroge en effet sur le basculement enclenché à la suite des attentats de 2015, qui a vu la communauté musulmane être, selon lui, mise à l’index par les pouvoirs publics. Sans nier « la réalité d’un extrémisme violent pratiqué au nom de l’islam », il déplore l’émergence, au sommet de l’Etat, d’une « vision dangereuse postulant un continuum entre conservatisme religieux et actions violentes ».

Je ne peux pas dire l’effet sur les mécréants ni même sur les pieux, néanmoins, je peux vous confirmer que chez les cathos ordinaires, de base, le rebond est impressionnant et les églises sont pleines.
À toute chose, malheur est bon.
Les confirmés sont des enfants, des ados, des jeunes gens. Baptisés à Pâques, confirmés à la Trinité (sainte, première) par l’évêque en personne. Mitre, crosse.
(Sa grand-mère a 101 ans et est en pleine forme).

MC dit: à

J’aime bien « encolere. ». Ferais-je une folie pour ces journaux des Romans de Steinheil? Je crains que non. Bien à vous. MC

MC dit: à

« Mme de Longueville en est l’autrice ». Et voici, employé par Jeanne de Seguier dans les « Lettres à son frère Chancelier de France » le sabir hexagonal le plus récent. Il est vrai que Madame de Longueville n’a rien écrit, mais s’est bornée à des manœuvres. Le mot n’en est pas moins attesté. MC

MC dit: à

Est-il beau? C’est une autre histoire! MC

Rosanette dit: à

@jazzi
Sur le fil précédent un réponse au post que vous m’y avez avez adressé

Jazzi dit: à

Fête t-on les mères ailleurs qu’en France ?
Une fête que l’on doit au maréchal Pétain, faut-il la supprimer ?
C’est discriminatoire à l’école, où l’on fait faire des colliers de nouilles ou des cendriers en plâtres aux petits élèves, pour ceux qui n’ont pas de mère mais deux pères, par exemple !
(serais-je wokiste ?)

Patrice Charoulet dit: à

SOPHIE BINET SUR BFM TV.

Mon habitude ,le dimanche, n’est pas d’aller à la messe, mais d’écouter l’émission « L’esprit public », sur France Culture, de 11h à midi, et l’invité politique sur CNews, quand il m’ntéresse, de 10 à 11h, puis de choisir ,de midi à 13h, entre LCI , franceinfo et BFM TV , qui tous les trois invitent une personnalité politique. Il est arrivé, certaines semaines que je n’ai écouté aucun invité, car aucun ne m’intéressait.
Ce dimanche, tous les invités étaient d’extrême gauche. Sur CNews à 10h, l’invité était Manuel Bompard, fidèle bras droit de Mélenchon. Je n’ai pas écouté et j’ai lu un livre. A midi, le choix était entre Clémentine Autain(LFI) sur LCI, Eric Coquerel (LFI) sur franceinfo et Sophie Binet (CGT), sur BFM TV.
N’étant ni d’extrême gauche , ni même de gauche, j’aurais pu n’écouter personne à midi , mais j’ai voulu connaître Sophie Binet, que je ne connaissais pas.
C’est la dame qui succède à Philippe Martinez.
Si je ne suis ni d’extrême gauche, ni de gauche, on devinera que je n’ai aucune sympathie pour la CGT.
J’ai donc écouté et regardé Sophie Binet.
Quel contraste avec son prédécesseur ! Elle est nette, claire, sobre, vêtue d’un tee-shirt blanc, montre à bracelet blanc, longue jupe jaune pâle. Elle ne grimace pas, elle écoute attentivement, elle répond avec pertinence , Elle n’a été embarrassée par aucune question. J’apprécie qu’elle dit à plusieurs reprises que l’adversaire politique principal est le parti lepéniste, qu’ elle est prête à rencontrer tous les dirigeants politiques français, sauf Mme Le Pen. J’apprends qu’elle a été CPE, ce qui est assez surprenant quand on devient numéro un de la CGT . Ce n’était pas la candidate de Martinez.
Il va sans dire que ,sauf pour son opposition absolue à Mme Le Pen, je ne suis d’accord avec elle sur rien. Mais , quelle aubaine pour la CGT d’avoir à sa tête Sophie Binet.La CGT a gagné au change.

rose dit: à

L’Utah, c’est le pays des mormons.
Sans commentaire.

FL dit: à

Oui les Mormons ont trouvé plus puritains qu’eux : les wokes.

D. dit: à

mais j’ai voulu connaître Sophie Binet, que je ne connaissais pas.

rose dit: à

C’est surtout que Sophie Binet n’a pas de moustache.

Moi, je, en ramassant mon linge avant la pluie, je me suis dit  » ce ne doit pas être facile étant évêque d’apprendre quelque chose d’un enfant
Pourtant, dans son sermon, mon évêque a répété deux fois qu’à sa question posée (le sujet était autour du mystère de la Trinité,il a nommé nombre d’autres mystères et a oublié celui de la conception de la vierge Marie, bref), je ne sais plus la question, je lui redemanderai ultérieurement, (c’est la dernière en date, si on commence à donner les réponses sans plus avoir les questions, mais où va -t’on ?), l’enfant a répondu « Plus tu aimes, plus tu comprends ».

Et mon évêque a répété à la fin de son homélie « Plus du aimes, plus tu comprends ».
Quelle belle leçon d’humilité ! Je le demande s’il a demandé au seigneur Jésus Christ de lui filer les réponses à lui directement, en live.
Je me le demande bien.

Moi je, professeur de Lettres de mon état, ai toujours aimé que les élèves me donnent des réponses puisque je savais pertinemment que je ne les avais pas toutes.
Un jour, anciennement, comme je disais que mal n’avait pas de pluriel, Robin m’a répondu avec respect, « si Madame, maux, c’est le pluriel de mal ».
Plus tard encore, je me rends compte tardivement, bien que mon collègue aimé m’ait dit un jour « tu me les* (*les = les élèves) chauffes », que ma classe était un foyer d’ébullition, plus tard, après la bandaison d’un éléphant au zoo de Vincennes, le bras n’a pas suffi, Robin a fait son coming out en classe.
Comme il avait accepté précédemment d’enlever de son visage les épingles à nourrice qui le transperçaient de partout, nez, oreille,joue, je souffrais à mourir, je ne pouvais plus enseigner, j’ai admis cette liberté qu’il a prise avec moi.

Aujourd’hui, j’ai pris quinze ans, a minima, j’ai des regrets ; j’aurai dû lui dire « mon Robin, tu vas te priver de la moitié de l’humanité, réfléchis bien ».
Enfin, il a eu le temps de changer d’avis.
Je l’espère pour lui.
Un homme sans femme, c’est comme une casserole sans manche.

rose dit: à

Qu’est-ce qu’on a fait pour mériter ça ?

Là, c’est pas compliqué comme question, donc je peux répondre : on a abusé.

Mais, si j’étais vous, eu égard à l’effet de balancier, je ne me ferais pas de souci outre mesure ; un grand coup, schbang d’un côté, un grand coup, schblang, de l’autre côté à l’extrême opposé, et ensuite le balancier se stabilise au milieu, tranquillou.

Et je voudrai vous dire : non, nous ne venons pas du bon temps ; c’était cauchemardesque & l’on ne peut que progresser.

et alii dit: à

désolée, j’ai pensé « à l’ouest » plutôt qu’à la « bible » et là, nul crayon!
 » la locution anglaise to go west (‘‘aller à l’ouest’’) qui, au moment de la Première Guerre mondiale voulait dire ‘‘mourir’’ ou ‘‘être tué’’», explique l’auteur. La formule se trouverait même dans «l’argot des voleurs chez lesquels to go west voulait dire ‘‘être pendu’’ (après avoir été attrapé et, peut-être, jugé)». C’est en traversant la Manche que le sens de «mort» a peu à peu été remplacé par «une sorte d’hébétude».

Bloom dit: à

Tom Joad:

‘I’ll be all around in the dark. I’ll be everywhere. Wherever you can look—wherever there’s a fight so hungry people can eat, I’ll be there. Wherever there’s a cop beatin’ up a guy, I’ll be there. I’ll be in the way guys yell when they’re mad. I’ll be in the way kids laugh when they’re hungry and they know supper’s ready, and when the people are eatin’ the stuff they raise and livin’ in the houses they build, I’ll be there, too.’

John Steinbeck, ‘The Grape of Wrath’, 1939

Henry Fonda, dans le film de John Ford, 1940.

https://www.youtube.com/watch?v=i2JR3FmvVAw

Pablo75 dit: à

Un homme sans femme, c’est comme une casserole sans manche.
rose dit

Plutôt un manche sans casserole, non?

rose dit: à

Magnifique Henry Fonda
Je serai tout autour dans le noir. Je serai partout. Partout où vous pouvez regarder, partout où il y a une bagarre pour que les gens affamés puissent manger, je serai là. Partout où il y a un flic qui bat un gars, je serai là. Je serai dans la façon dont les gars crient quand ils sont en colère. Je serai dans la façon dont les enfants rient quand ils ont faim et qu’ils savent que le souper est prêt, et quand les gens mangeront ce qu’ils récoltent et vivront dans les maisons qu’ils construisent, je serai là aussi.
Sa mère lui dit « je ne comprends pas » parce qu’elle s’inquiète pour lui qui n’a pas choisi la voie la plus facile.
Mais c’est sa voie à lui.

Magnifique John Steinbeck !

rose dit: à

Quel lien entre la dictée et les crayons de John Steinbeck ?
La dictée se corrige au crayon gris.

renato dit: à

« De tous les animaux de la création, l’homme est le seul qui boit sans avoir soif, qui mange sans avoir faim et qui parle sans avoir rien à dire ».
JS

rose dit: à

Clopine sur Steinbeck
Clopine dit: à
Perso, j’aimerais bien que quelqu’un d’autre que moi lise « jours de travail » (le journal de Steinbeck pendant qu’il écrivait les raisins de la colère), ça m’intéresserait d’en discuter : c’est humainement touchant et surtout, à mon sens, extrêmement intéressant concernant le « work in progress », la manière dont un écrivain écrit, quoi. Par exemple, j’ai été absolument renversée en lisant les différentes étapes de « Construire un feu » de London, et là je n’avais pourtant que les brouillons successifs du texte, sans les commentaires de l’auteur. Alors que pour Steinbeck, c’est carrément une sorte de « monologue intérieur » qu’il tient dans ce journal, et l’on peut discerner ainsi le poids du quotidien qui leste sa plume, en quelque sorte. L’impression est aussi grande que dans les lettres de Flaubert à Collet, et l’univers Steinbeckien est si particulier, en prime (parce que le type est touchant). Forcément, une fois la dernière page tournée, dont la dernière page des notes fournies par l’éditeur, (et il y en a des tas), cela vous met en face de vous-même, si vous écrivez ou tentez d’écrire (au niveau de l’investissement c’est pareil, pas vrai ?). Ce serait profitable d’échanger courtoisement là autour, ça éveillerait d’office ma curiosité, parce que je pense que les commentaires sur ce journal de Steinveck révèleraient forcément des pans de chacun, de chaque, comment dire pour éviter le mot « écrivain » qui peut paraître prouteur et illégitime ? Scripteur ? Bref… Mais je présume que personne ne va me suivre, soupir, et pourtant, je suis sûre que vous ne le regretteriez pas. Ed, peut-être ? Dites ?

Marie Sasseur dit: à
Steinbeck remontait les rues qui puaient la sardine à Monterey.

Cannery raw ?

rose dit: à

Copyright Pierre Assouline
Le 3 septembre à 11h, il tient enfin son titre grâce à celle qui partage alors sa vie et tape son manuscrit à la machine, sa première lectrice. C’est bête mais dès lors que le titre s’impose « le livre a enfin une existence ». Carol l’a trouvé dans The Battle Hymn of the Republic (1862) de Julia Ward Howe, elle même inspirée par le livre de l’Apocalypse (14 : 19-20). Un titre qui emballa Steinbeck car il lui faisait penser à une marche militaire !

« Mine eyes have seen the glory of the coming of the Lord:
He is trampling out the vintage where the grapes of wrath are stored;
He hath loosed the fateful lightning of His terrible swift sword:
His truth is marching on. »/« Mes yeux ont vu la gloire de la venue du Seigneur;
Il piétine le vignoble où sont gardés les raisins de la colère;
Il a libéré la foudre fatidique de sa terrible et rapide épée;
Sa vérité est en marche. »

rose dit: à

comment pierre assouline apprend-il que john steinbeck écrivait au crayon gris ?

D. dit: à

Moi, Rose, je suis à Chaville avec mes poules. Je ne participe qu’à la dictée de Chaville.

D. dit: à

Pablo75 dit: à

Un homme sans femme, c’est comme une casserole sans manche.
rose dit

Plutôt un manche sans casserole, non?

Plutôt une machine à hot-dog sans pain, non ?

D. dit: à

(les joyeux brimborions associés)

renato dit: à

Tout le monde savait, même moi, que ses brouillons au crayon étaient particulièrement appréciés par son chien Max, il semble qu’il ait dévoré la première version de Of Mice and Men.

D. dit: à

Avec l’inflation des produits alimentaires, le collier de nouilles est désormais impatiemment attendu.
Pas question de supprimer cette fête à dit Bruno Lemaire. Je crois.

renato dit: à

En Grèce antique cérémonies en l’honneur de Rhéa, la mère des dieux. Culte célébré vers la ½ mars dans toute l’Asie Mineure. Les Romains fêtaient les matrones, lors des Matronalia, 1er mars.

Jean Langoncet dit: à

@(les joyeux brimborions associés)

Une femme sans homme, c’est comme un couteau sans manche auquel il manque la lame

Jean Langoncet dit: à

@J’ai donc écouté et regardé Sophie Binet.
Quel contraste avec son prédécesseur !

Personne pour dégommer Charoulet ?

D. dit: à

Ce n’est pas possible, Langoncet. Il n’y a plus rien dans votre cas. Comment voulez-vous le tenir ?

closer dit: à

Une célébration des mères existe dans quasiment tous les pays du monde, JB, et souvent depuis bien plus longtemps qu’en France (voir Wiki).
Dans la mesure où cela fait « marcher le commerce », il serait stupide de s’en priver.
La question des enfants privés de mère a toujours existé. A chacun de l’affronter, si elle se pose, avec le plus de tact et de délicatesse possibles.

Jean Langoncet dit: à

@(il en vient même à se demande si l’humidité de la vallée de Salinas, sur le littoral californien, ne ramollirait pas les pointes…)

Humecter le graphite … on imagine le papier buvard saturé

D. dit: à

copyright ne concerne que le bureau copyright.

Jean Langoncet dit: à

@Comment voulez-vous le tenir ?

Comme on tient des propos idiots, Calimero

D. dit: à

Ou plutôt stupides.

rose dit: à

Par Anne Marie Mollard-Desfour ci-dessus
Gris argent, étain, fer, perle, pierre, prison… gris fumée, plomb, poussière, muraille… gris éléphant, souris, tourterelle… gris de Payne, de perle, gris gustavien… gris Delacroix, Renoir, Vélasquez… gris administratif… éminence grise, marché gris, matière grise, pouvoir gris, zone grise… faire grise mine, en voir de grises… grisaille, griserie, griseur, feldgrau…
Très bel article du cnrs
La grisette, le grisou,

rose dit: à

D.
Et les prénoms des deux dernières poules ?

rose dit: à

Personne pour dégommer qui que ce soit. Et si le nid est trop petit, plutôt qu’en jeter un en bas, je sais la douleur et plus que les ecchymoses, et bien on agrandira le nid.

rose dit: à

Superbe travail par Kyle Bean.
Crayons de couleur là.

rose dit: à

D. dit: à
copyright ne concerne que le bureau copyright.
Alors comment dire que cela appartient à Pierre Assouline ?
@pierreassouline ?
Autre chose ?

renato dit: à

Alison Wheeler

rose dit: à

Ouaip merci, renato. Ne connaissais pas son nom.
Aime bcp son « mmmhhh Charal ».
Moi g vendu le mien. Mon plombier était estomaqué.
Pas d’om, pas de barbecue.

rose dit: à

La comtesse de Montpensier, serait, elle, en ses appartements.
Steinbeck, lui, en ses crayons.

rose dit: à

Renato
C’est un exploit ; en quatre minutes dresser un tableau corrosif des « événements » en cours, sans oublier coup de griffe par ci, coup de griffe par là, tout un art !
Je ne serai pas de la claque.
Trop de blancs dans mes connaissances.

et alii dit: à

pas tres grisant tout ça
bonsoir

et alii dit: à

misty gris

D. dit: à

Et alii, la civilisation française à commencé à sombrer à la mort de Guy Lux. Depuis c’est une chute sans fin.

renato dit: à

Un autre con à l’enseigne du « c’était mieux avant ».

Jazzi dit: à

La philosophe Sylviane Agacinski élue à l’Académie française

La philosophe Sylviane Agacinski siégera à la place de Jean-Loup Dabadie, mort en 2020. Sa nomination fait monter à sept le nombre de femmes dans l’institution.
Sylviane Agacinski, 78 ans, a rejoint les « immortels », recueillant 13 voix sur 23 votants au premier tour, a annoncé l’Académie française. Désormais titulaire d’un siège parmi les quarante, l’essayiste, autrice de « Politique des sexes » sera chargée, avec eux, de définir les contours de la langue française, notamment par l’élaboration de son dictionnaire.

Sylviane Agacinski, 78 ans, a rejoint les « immortels », recueillant 13 voix sur 23 votants au premier tour, a annoncé l’Académie française. Désormais titulaire d’un siège parmi les quarante, l’essayiste, autrice de « Politique des sexes » sera chargée, avec eux, de définir les contours de la langue française, notamment par l’élaboration de son dictionnaire.

Compagne du philosophe Jacques Derrida, avec qui elle a eu un fils en 1984, elle a épousé le futur candidat socialiste à la présidentielle et futur Premier ministre Lionel Jospin en 1994. Son dernier essai en date, « Face à une guerre sainte » (2022), est une réponse à ceux qui l’ont taxée d’islamophobe, accusation selon elle régulièrement brandie « pour masquer le prosélytisme islamiste ». Cette élection met fin à une série de trois élections blanches, depuis le 12 mai 2022, pour attribuer le fauteuil 19, précédemment occupé par Chateaubriand ou René Clair. Les journalistes Franz-Olivier Giesbert et Olivier Barrot, et les écrivains Benoît Duteurtre, Frédéric Beigbeder, Alain Borer et Eric Neuhoff avaient été successivement écartés.

Sur les 40 fauteuils de l’Académie française, quatre sont toujours vacants.
https://www.nouvelobs.com/bibliobs/20230602.OBS74030/la-philosophe-sylviane-agacinski-elue-a-l-academie-francaise.html?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&fbclid=IwAR102zE4nzfNmPf7VGWgN0CLosySaGTzdfd5DnOeY_c-tUSVxbR-SdTHEbI#Echobox=1685700747

FL dit: à

Sans vouloir faire mon Houellebecq, vu ce qu’on va se prendre sur la figure avec la catastrophe écologique en cours, on va tous pouvoir dire que c’était mieux avant.

Jazzi dit: à

Madame Lionel Jospin élue à l’Académie française.

renato dit: à

Faut voir, il est possible que, si les politiques (tous) arrêtent de se mentir et de nous mentir et les gens se donnent un brin de peine on rattrape le coup ; d’autre part, pour ne faire qu’un exemple, déjà seulement la médicine est beaucoup efficace qu’il y a de là 10 ans.

renato dit: à

beaucoup PLUS efficace

rose dit: à

Sylviane Agacinski est son patronyme.
Je rêve !

renato dit: à

Les gens après les 50 ans refusent de comprendre le présent, de le regarder réellement, même. Lorsque j’étais jeune, les vieux cons bien à part, il y avait la même quantité de jeunes cons qu’aujourd’hui. Je me souviens aussi qu’à cause de la pollution, à dix-huit heures on devait mettre à laver une chemise mise à onze.
Etc.

rose dit: à

Jacques Rozier

renato dit: à

Ah ! fascistes russes, ils voyant des fascistes partout. Ils ont envahi un état souverain, commis des crimes à tout va, mais les fascistes ce sont les autres : incroyable !

rose dit: à

Une femme intelligente, éclairée, ouverte sur le monde.
Lorsque son mari fut battu à plates coutures, ils embarquèrent pour la Sicile.
Quelle idée excellente pour panser ses plaies !

rose dit: à

Les politiques arrêter de mentir.
Et les voleurs arrêter de voler ?
Renato, le dimanche soir vous vous mettez à rêver ? Le correcteur, moi je a écrit voler 🤔

et alii dit: à

Madame Jospin? Sylviane est son prénom J.Derrida l’évoque dans « circonfession »

et alii dit: à

BIZARRE/
LORSQUE J’AI COMMENCe D4APPRENDRE L’ANGLAIS, AU LYCEE on disait CHRISTIAN NAME pour prénom!
et
to be on first name terms with somebody appeler quelqu’un par son prénom
we’re on first name terms ≃on se tutoie

et alii dit: à

L’astuce mnémotechnique, c’est qu’on conserve l’ordre usuel qu’on utilise quand on se présente.

Je m’appelle Thibault Jouannic

First name = mon prénom = Thibault Last name, surname, family name = mon nom = Jouannic

rose dit: à

Ça je ne le sais jamais. Heureusement, je ne prends plus l’avion, remplir les fiches un casse tête.

rose dit: à

Georgette Derrida

Georges tient une lance pour terrasser le dragon
Michel une épée.
Appris avant hier à Ganagobie.

Marie Sasseur dit: à

Marie Sasseur dit: à
Un goût de la sardine.

« La rue de la Sardine, à Monterey en Californie, c’est un poème ; c’est du vacarme, de la puanteur, de la routine, c’est une certaine irisation de la lumière, une vibration particulière, c’est de la nostalgie, c’est du rêve. La Rue de la Sardine, c’est le chaos. Chaos de fer, d’étain, de rouille, de bouts de bois, de morceaux de pavés, de ronces, d’herbes folles, de boites au rebut, de restaurants, de mauvais lieux, d’épiceries bondées et de laboratoires. Ses habitants à dit quelqu’un : « ce sont des filles, des souteneurs, des joueurs de cartes et des enfants de putains » ; ce quelqu’un eût-il regardé par l’autre bout de la lorgnette, il eût pu dire : « ce sont des saints, des anges et des martyrs », et ce serait revenu au même. »

https://www.undernierlivre.net/john-steinbeck-rue-de-sardine/

renato dit: à

En accord avec Sylviane Agacinski à propos de la « gestation pour autrui », c’est une forme d’esclavage.

renato dit: à

ouops ! 5.6 — 6;23

rose dit: à

Photos :
Le désert d’Aracama fleuri, une merveille.
Le désert d’Atacama sans fleurs, une merveille également.
À quelques kilomètres de San Pedro d’Atacama, le plus grand télescope du monde construit au Chili, dans le désert.
https://www.spaceobs.com/Services/Tours-de-decouverte

Jazzi dit: à

Monsieur Sylviane Agacinski a l’honneur de vous annoncer que sa femme est devenue Immortelle.

Patrice Charoulet dit: à

à Rose

Si vous voulez bien mon dire votre nom de famille, je mettrais votre phrase « Un homme sans femme, c’est omme une casserole sans manche. » dans le dictionnaire de citations que je compte publier.
Si vous vous ne voulez pas mettre votre nom ici, n’hésitez pas à me le dire par courriel.
charouletp@gmail.com

Bloom dit: à

Le lien entre la ville écossaise de Dumfries & Steinbeck? Robert – Robbie – Bruns, le poète « national » écossais (à égalité avec W.Scott & Hugh McDiarmid), qui passa les dernières années de sa relativement courte mais prolifique vie au bord de la Nith.
C’est dans l’un de ses poèmes (To a Mouse / A une souris) que Steinbeck est allé puiser le titre d’un de ses plus beaux romans, le plus court & le plus violent, ‘Of Mice and Men’ / Des souris et des hommes.

« The best laid schemes o’ Mice an’ Men / Gang aft agley », en dialecte des Lowlands = The best laid schemes o’ Mice an’ Men, often go awry (= wrong).
In French: « les projets les mieux conçus par les hommes et les souris tournent souvent mal »).

Quand j’enseignais ce bijou de la littérature américaine (qui entretient des rapports fort lointains avec la langue anglaise) je mettais en parallèle ce que ne cesse de répèter Lenny à George, avec le tableau de Ben Shahn, ‘Brothers’

« Because… because I got you to look after me, and you got me to look after you, and that’s why. »

« Parce que…parce que y a toi qui veille sur moi et y a moi qui veille sur toi, c’est pour ça »

https://en.wahooart.com/@@/AQZTJM-Benjamin-Shahn-Brothers

D. dit: à

Les sardines à l’huile c’est très bon, moi je les fais en mélange terre-mer avec des rognons.

D. dit: à

Ce qui compte beaucoup pour lier, c’est la sauce. Un coulis de fraises va très bien.

lmd dit: à

Je me sers depuis des lustres d’un terrible taille crayon électrique DAHLE 00220. Cet engin m’a dévoré près de deux hectomètres de crayons de toutes espèces (sans compter les bouts restants).
Mais, non, je n’écris pas de roman.

Jazzi dit: à

Monsieur Charoulet, si vous suiviez bien la RDL, vous sauriez que le patronyme de rose est Michèle Tua.

Samuel dit: à

Pourquoi prendre et payer les transports quand on peut marcher à pied gratuitement ?

et alii dit: à

Avant d’être le titre de cette pièce pour enfants, La Souricière est le nom de celle présentée par Hamlet à son oncle et sa mère sur la mort du roi. Shakespeare s’amuse à brouiller les pistes, intégrant une pièce de théâtre dans sa propre pièce. Ici, cinq pièces en une sont présentées aux spectateurs. Après quelques incantations, des dizaines de personnages émergent d’un chaudron magique bouillonnant d’imagination. Costumes d’époque, balcon, tête de mort, couronne et vieux grimoires : les deux comédiens nous invitent dans le grenier poussiéreux de William Shakespeare, une véritable fabrique à histoires.
https://toutelaculture.com/spectacles/jeune-public/la-souriciere-shakespeare-revisite-avec-humour-et-fantaisie/
bonne journée

et alii dit: à

Pièce intéressante d’un point de vue théâtral, Hamlet fait appel à une mise en abyme. Une pièce, « La Souricière », est jouée dans la pièce. Cette souricière veut pousser le Roi fratricide et incestueux dans ses derniers retranchements. La question est bel et bien de savoir si le mal, au cœur de cet individu, peut être purgé par la représentation théâtrale. L’emportement du Roi montre que le rachat est impossible et la tragédie de Shakespeare plonge au cœur des fautes originelles de l’Humanité, lui conférant ainsi toute son universalité.
« Hamlet : Notre époque est détraquée. Maudite fatalité, que je sois né pour la remettre en ordre ! »

« Hamlet : Être ou ne pas être. C’est la question. Est-il plus noble pour une âme de souffrir les flèches et les pierres d’une fortune affreuse ou de s’armer contre une mer bouleversée, et d’y faire face, et d’y mettre une fin ? Mourir… dormir, rien de plus,… Oh ! penser que ce sommeil termine les maux du cœur et les mille blessures qui sont le lot de la chair : c’est là un dénouement qu’on doit souhaiter avec ferveur. Mourir… dormir, dormir ! rêver peut-être ! »

MC dit: à

La pièce interne, ou «The Play withinthe Play  des Elisabetains…. MC

Bloom dit: à

Un pan entier de l’oeuvre de Steinbeck, celui de The Grapes of Wrath (‘wrath’, c’est la colère divine, plus métaphysique que ‘anger’) & de O f Mice and Men peut être illustré par les tableaux contemprains de Ben Shahn et les photos des Okies prises par les photographes de la FSA (Farm Securtiy Administration), agence fédérale ad hoc créé par Rooselvelt & partie intégrante du New Deal qui se proposait de confier aux créateurs le travail (rémunéré) de documentation qui allait aider à résoudre les problèmes ruraux. Dorothea Lange, M. Bourke-White, Walker Evans, entre autres fixèrent sur pellicule pour l’éternité la détresse de ces paysans du sud dépossédés de leurs terres par les bourrasques de sable et l’appétit des gros proporiétaires terriens, comme l’est la famille Joad qui n’a d’autre choix que de prendre la route 66 dans sa guimbarde pour rallier la Californie, l’Ouest mythique, cette « land of milk & honey », qui, plus que tout autre lieu, incarne les promesses du rêve américain…

Plus tard, les paisanos de Tortilla Flat & Cannery Row appelleront aussi une autre variation utopique. Sortes d’hippies avant la lettre, ces ‘drop outs’ (qui ont tous lâché) vivent de farniente, de vin, de filles & de soleil dans un Ouest sybarite, qui préfigure le Summer of Love de 1967…Une certaine méthode dans cette folie, aurait dit Hamlet…

Bloom dit: à

‘The play within the play’, locution souvent utilisée pour désigner la « mise en abyme », comme vous le savez, MC.
L’anglais, toujours plus concret & dénotatif.

D. dit: à

Jazzi dit: à

Monsieur Charoulet, si vous suiviez bien la RDL, vous sauriez que le patronyme de rose est (…)

… en plus ça se conjugue. Ahem. Bon je sors.

D. dit: à

Pardon pardon. C’est déjà une conjugaison.

rose dit: à

M. Charoulet,

Je vous donne mon accord pour que vous me mettiez dans votre dictionnaire de citations, avec mon patronyme de naissance.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Monsieur Sylviane Agacinski a l’honneur de vous annoncer que sa femme est devenue Immortelle.

Ai éclaté de rire.

rose dit: à

M. Charoulet,

Ce patronyme a une signification italienne qui veut dire « c’est à toi », ita est « c’est la tienne ». Je suis allée la chercher sur le terroir en question, et je ne la bafoue pas.
Virant le je, comme qui D. cela se conjugue, j’ai adhéré plein pot au elle, qui fait partie de ma famille noire africaine.

https://youtu.be/lgHGU8gqz9U

rose dit: à

Aller aux thermes de Puritama, sources chaudes qui coulent dans unvrio desséché dans le grand désert d’Atacama.

rose dit: à

un rio

Un petit canyon rocailleux en fait.

et alii dit: à

bonne nouvelle:
C’est une avancée médicale majeure : selon les résultats d’un essai clinique de 5 ans présenté au Congrès mondial de cancérologie, à Chicago, un médicament développé par le groupe pharmaceutique AstraZeneca permet de réduire de moitié le risque de décès pour le cancer du poumon le plus répandu.

Samuel dit: à

Pourquoi le temps qui nous reste à vivre est aussi le temps de notre mort qui nous guette ?

D. dit: à

Moi j’aimerais pas être dans un dico à P. Charoulet. M’enfin bon. Chacun fait c’qui lui plaît.

D. dit: à

Pas besoin de l’italien.

Le Notre Père en latin

“Pater noster, qui es in caelis
sanctificetur nomen tuum
adveniat regnum tuum
fiat voluntas tua
sicut in caelo et in terra.
Panem nostrum quotidianum
da nobis hodie
et dimitte nobis debita nostra
sicut et nos dimittimus
debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem
sed libera nos a malo.

Rosanette dit: à

@M.charoulet

Malgré les relectures scrupuleuses que vous vous imposez, vous avez laissè passer une faute, car vous écrivez dans votre portrait de madame Binet:
« J’apprécie qu’elle dit » ,
ce qui chez vous est évidemment une coquille mais que, chez un autre, on pourrait prendre pour une faute de syntaxe

Rosanette dit: à

@ D
Dans votre « notre père » est vous sur de sanctificatur »,ce verbe au futur alors que tous les autres verbes sont au subjonctif present?
ne doit on pas lire plutôt: sanctificAtur ?

rose dit: à

Pour Jazzi

M.Kristin Harila a une femme aux sommets.

renato dit: à

Je comprends le choix des Wiggins et aussi du Benton « rurale », c’est le choix de Poker Night… qui est étrange. Certes le sujet n’est pas mal choisi (alcool, sexe, jeux), c’è l’histoire du tableau qui me laisse perplexe, car c’est une commande pour un cadeau destiné à Irene Selznick, fille de Louis B. Mayer (Metro-Goldwyn-Mayer) et productrice de Un tram nommé désire.

et alii dit: à

Gates of Éden (« Les Portes d’Éden ») est une chanson de Bob Dylan. Écrite dès février 1964, elle n’est parue qu’en mars 1965, sur la face acoustique de son cinquième album, Bringing It All Back Home. En juillet de la même année, elle sert de face B au single Like a Rolling Stone.

Elle apparaît également sur l’album live The Bootleg Series Vol. 6, enregistré en octobre 1964.

Mary Curry dit: à

Certes le sujet n’est pas mal choisi.

“Cannery Row in Monterey in California is a poem, a stink, a grating noise, a quality of light, a tone, a habit, a nostalgia, a dream. Cannery Row is the gathered and scattered, tin and iron and rust and splintered wood, chipped pavement and weedy lots and junk heaps, sardine canneries of corrugated iron, honky tonks, restaurants and whore houses, and little crowded groceries, and laboratories and flophouses. Its inhabitant are, as the man once said, “whores, pimps, gambler and sons of bitches,” by which he meant Everybody. Had the man looked through another peephole he might have said, “Saints and angels and martyrs and holymen” and he would have meant the same thing.”

renato dit: à

C’est Un tram nommé désire produit par Irene Selznick, qui a lancé la carrière de Marlon Brando.

Mary Curry dit: à

« Now is the winter of our discontent
Made glorious summer by this sun of York;
And all the clouds that lour’d upon our house
In the deep bosom of the ocean buried. »

https://youtu.be/hm3RNjw869g

Damien dit: à

Il y a effectivement une bibliographie commenté par Amis lui-même à la fin de « La Zone d’intérêt », mais avec des appréciations très personnelles, comme à propos de « La Trêve » de Primo Levi : « pendant comique et positif su sombre Si c’est un homme ». Cela me laisse perplexe. Ce livre raconte avant tout la tragédie du retour, qui n’a pas forcément été une partie de plaisir et où Primo Levi a maintes fois failli mourir. « Comique », non, pas plus que « positif », selon moi. C’est le genre de bévue qui explique pourquoi Gallimard a refusé de publier ce roman. On attend le film avec impatience, auréolé d’un accueil critique hautement favorable, sanctifié par la mort d’Amis le même jour, comme si c’était un signe du ciel.Mais avant, nous aurons le temps de lire le roman et de nous faire une petite idée. Bonne soirée.

Damien dit: à

Finalement, il y a un article sur Philippe Djian dans Le Monde. je croyais qu’on l’avait oublié, lui et son roman qui vient de sortir. J’avais envie de le lire, mais pas de l’acheter, ça coûte cher, un livre. Et l’écrivain qui veut faire bouillir la marmite ! Il explique au journal qu’il utilise des ellipses dans ses narrations pour produire davantage : « Avec une famille à nourrir, une maison à payer, etc., c’est difficile de passer cinq ans à écrire un livre ! L’ellipse fait donc gagner du temps… » Plutôt Benjamin Constant que Flaubert ! C’est quand même gonflé d’avouer ça ! Je suis déçu… A bientôt.

Bloom dit: à

« Oubliés le « Summer of Love » de 1967, les « Flower Children » et l’amour libre ;
envolés le festival de Monterey de juin 1967, celui de Woodstock d’août 1969 et la génération
hippie ; la fête est finie. En 1969, quelque chose se brise. Une fracture d’ordre moral ? Une
scission dans la société ? Un refus général de la population qui désire en finir avec
l’Establishment ? Hypothèses aussi nombreuses que justifiées. Malgré le conflit vietnamien,
l’assassinat brutal de Sharon Tate par la Manson Family le 8 août 1969, à Los Angeles, et la
peur qui s’empare des foyers après ce drame, la fin des Sixties voit surtout la perte de deux
écrivains majeurs du XXe siècle. À la mort de Neal Cassady, le 4 février 1968, et de Jack
Kerouac, le 21 octobre 1969—les aventuriers d’On the Road, porte-drapeaux d’une contestation
grandissante contre le puritanisme du pays—, la Beat Generation vient de sombrer(…) »

Julien Ortéga, « De Bob Dylan à David Bowie : chronique d’une contre-culture annoncée », Cercles (36) 2019 :
158-172.
http://www.cercles.com/n36/ortega.pdf

D. dit: à

Je sais pas Rosanette. Demandez à renato.

Bloom dit: à

‘The Trees’, déjà traduit en italien, espagnol et catalan, mais pas encore en français. Mais que fait donc Actes sud?

Phil, si vous êtes Issy le 17 juin.

Festival du Livre d’Issy-les-Moulineaux :
Programme du samedi 17 juin :
A l’Hôtel de Ville

CONFÉRENCES
14h30
Grand entretien avec Douglas Kennedy (Et c’est ainsi que nous vivrons, Belfond), parrain du Festival.

renato dit: à

Pourquoi faites-vous une citation si vous ne savez pas comment la chose est construite, D. ?

Cela dit, puisqu’en en catholique d’emprunt vous avez mis sur la table un texte que vous ne comprenez point, je vous invite à vous lancer en une petite recherche afin de donner une réponse à Rosanette.

Rosanette dit: à

@renato
Damien me conseille de vous consulter sur le « notre père « :
A votre avis le verbe qui signifie sanctifier, ici au passif, doit il être au futur comme dans la citation de Damien ou au subjonctif comme les autres verbes de la priere ? merci

Rosanette dit: à

@renato
j’avais envoyé mon post avant de lire votre reponse à Damien ,de sorte qu’il apparaît apres celle-ci et devient donc nul et non avenu

Bloom dit: à

Dans ‘Hallowed be thy name’, ‘be’ est un subjonctif.

renato dit: à

Laissons à D., pour le moment, le plaisir de nous l’expliquer, Rosanette.

D. dit: à

Parce que l’essentiel est dans l’amour de Dieu, renato. Voilà pourquoi. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit. Les finasseries latines sont pour ceux ou celles qui ont déjà préféré se situer sur un autre plan où ils se sentent plus à l’aise sans doute.

D. dit: à

Tu sais ce qu’il te dit, le catholique d’emprunt ?
(que des bonnes choses).

renato dit: à

Intéressante la vision de la mistique Adrienne von Speyr, Rosanette.

« Nous te prions, au nom de ta sainteté révélée, que le royaume de ta lumière vienne à nous, qu’elle brille dans nos ténèbres, qu’elle apporte le jour dans nos nuits ; laisse la grâce de ton royaume se tenir juste là où l’amertume de nos péchés était encore. »

renato dit: à

Ce n’est pas une réponse à la question posée par Rosanette, D.

et alii dit: à

et un art sans homme?
Nageen Shaikh’s review of The Story of Art Without Men
BONSOIR

D. dit: à

Rien d’autre à dire. Gros bisous.

et alii dit: à

ART SANS HOMME/
SU Hyperallergic
Katy Hessel Kicks Men Out of the Western Art Canon
After reading The Story of Art Without Men, educators may aspire to redesign their art history surveys and syllabi — and trade some Picassos for Gegos. | Nageen Shaikh

Clopine dit: à

Je ne sais pas si je préfère les gros romans de Steinbeck ou les courts. En vrai, je penche, je crois, pour ces derniers, les « Tendre Jeudi », ou la Vallée de Salinas, bref ceux où l’humour -ravageur- prend la place de la fresque. Néanmoins, je vais quand même commander à la bilbiothèque de mon quartier le livre recommandé par notre hôte. Savoir comment a été fait concrètement un livre permet de savoir (un petit peu) comment il est fait tout court ; et c’est toujours intéressant. A mon sens.

Jazzi dit: à

« Mais que fait donc Actes sud ? »

Ils sont en liquidation, Bloom !

Mary Curry dit: à

Painting the Dust Bowl

https://storymaps.arcgis.com/stories/9978f67f5695472fbe0183bb79135db9

Thomas Hart Benton
Benton was born in 1889 in Neosho, Missouri. He studied painting in Chicago and Paris before returning to Missouri where he participated in the Regionalist movement. He focused his images primarily on poor, rural farms throughout the Midwest, specifically Missouri. He painted throughout the Dust Bowl, one of his most prominent pieces of the era being Prodigal Son.

Prodigal Son, 1939-1941
This image serves as a Dust Bowl era update to the biblical Prodigal Son story. In the original story, the son goes out into the world seeking wealth and eventually and returns home to his father and home. In this version, the son has no family or home to come home to. The Dust Bowl had destroyed his home and forced his family out. The image portrays a narrative of deep suffering and changed norms. The son who intended to return home to his childhood house and remain there with his parents on their farm was now a fantasy. Here, Benton underscores the feelings of thousands of settlers on the Plains during the Dust Bowl.

closer dit: à

Ce que vous trouvez par google, Rosanette…:
(deux sources)

Pater noster, qui es in caelis :
sanctificetur nomen tuum :
adveniat regnum tuum :
fiat voluntas tua, sicut in caelo, et in terra.
Panem nostrum quotidianum da nobis hodie :
et dimitte nobis debita nostra,
sicut et nos dimittimus debitoribus nostris
et ne nos inducas in tentationem.
Sed libera nos a malo.

D. dit: à

Te fatigue pas, Closer.
Aime Dieu et dis-lui. René en est incapable.

D. dit: à

Moi je n’aime pas Issy-les-moulineaux, Bloom. Ne comptez pas sur moi pour venir à votre truc. Pourtant vous m’êtes sympathique mais il y a des limites.

D. dit: à

Je vais me faire vite fait des endives, tiens.

D. dit: à

J’ai failli y habiter pourtant. Quelle horreur quand j’y songe.

rose dit: à

Je ne le connais pas, je ne sais pas son talent ou pas.
J’ai lu qu’il s’était fait virer de Genève et que sa pièce allait être jouée en Avignon cet été.

https://www.liberation.fr/culture/je-napprouve-pas-moi-meme-de-tels-comportements-lettre-de-krystian-lupa-apres-lannulation-des-emigrants-en-suisse-20230605_OS22VVJ4YZCC3DNIRJTK4P6XJI/

Mes propos seront inutiles, je les tiens toutefois.
Désormais, Monsieur l’écrivain de théâtre et metteur en scène de votre pièce, il appert que la vie est dure pour beaucoup, dont je suis, quoique ne souffrant pas de la misère, mais d’autres choses assez pesantes cependant, il appert donc que nul, enfant, homme femme, sans distinction de genre de couleur de peau d’âge et de niveau social n’a à souffrir de comportements ignobles. Quel qu’,en soit le sujet et même s’il est justifié.

On n’a pas à souffrir, et pire, on n’a pas à mourir au travail.
Et dans sa vie privée non plus.

Vous vous remettez en cause, mais semblez ne pas comprendre la réaction. Je la trouve extrêmement saine parce qu’elle vous projette face à vous même.
Stoppez tout, l’écriture, le théâtre et la mise en scène.
Les gens odieux, on n’en veut pas. En Avignon, soyez vivable.
Travaillez sur vous même : procurez-vous la paix intérieure, puis semez la.

Mes meilleures pensées vous accompagnent.
Cordialement,

FL dit: à

C’est vrai ça, un chroniqueur littéraire c’est cher c’est pas très rentable. Un livre, lecture + chronique, c’est quand même une semaine de travail.

Tandis que là pépouze on fait travailler gratuitement le peuple. Comme des multi-nationales qui délocalisent en Asie.

Jazzi dit: à

Il y a de très beaux coins à Issy-les-moulineaux, D., notamment sur les hauteurs, du côté du château du prince de Condé…

rose dit: à

C ki pépouze ?

D. dit: à

Ouais bon. Bof.

Damien dit: à

Cet article du Monde sur Ph. Djian m’a passionné. Le passage le plus remarquable et le plus étonnant est le suivant. Ecoutez ça, c’est surréaliste :

« On a peut-être oublié que notre homme fit partie en 1990 des auteurs choisis par l’éminent critique Jean-Pierre Richard (1922-2019) – exégète de Mallar­mé et disciple fameux d’un Gaston ­Bachelard théorisant le monde sensible – pour son étude sur « huit écrivains d’aujourd’hui » (L’Etat des choses, Gallimard), à côté des figures nettement moins rock, a priori, de Pierre Michon ou Pascal Quignard : manière d’élection quasi académique, pour un auteur parfois moqué pour ses incongruités stylistiques supposées. »

Eh bien, moi, ça ne m’étonne pas, ça m’en touche une sans faire bouger l’autre. Djian a cette dimension d’écrivain, qu’on croit surfaite, mais qui agit en profondeur. Ses livres sont fascinants, et c’est ce qu’a dû penser Jean-Pierre Richard. Djian est un objet d’études, malgré ses ellipses et le boniment qu’il raconte au Monde, et qui est sans doute de l’ironie. L’ironie, c’est Jankélévitch, et aussi Salvador Dali. C’est grand, l’ironie, j’aime ça, ça vous élève. Djian le sait, il ne pense qu’à ça. Si ça se trouve, il n’a même pas de femme et des enfants à nourrir. Il peut se consacrer à ses chefs-d’oeuvre entièrement. Comme je le disais, je n’achète pas ses romans, c’est trop cher. Je les emprunte dans une bibliothèque. C’est un bon réflexe. Je vais me procurer aussi l’essai de Jean-Pierre Richard, pour approfondir ma connaissance de Djian, essayer de comprendre pourquoi il est si essentiel. Djian nous permet de comprendre l’homme, comme Spinoza. Comme Jankélévitch. Qui redevient à la mode grâce à Cynthia Fleury, qui fait feu de tout bois. « Un été avec… Jankélévitch », c’est le titre de son émission de radio qui est devenu un livre. Néanmoins — néanmoins ! je vous conseille de lire directement Jankélévitch, ça vaut son pesant de cacahuètes. Charlotte Casighari adore Jankélévitch, entre deux défilés de mode. Modernité de la philosophie ! Erotisme ! Allez, bonne journée. J’ai oublié ce que je suis venu vous dire, ça va me revenir. A bientôt ! — Ah oui, Djian… est-il un lecteur de Jankélévitch ? J’aimerais tant…

renato dit: à

« Poutine est le dieu qui transforme l’homme en fusil. »
Krystian Lupa

De lui vu Imagine, je conseille.

6.6 — 6.05

JC..... dit: à

BORDEL DAY, 5h58

Quand va t on trouver des réponses aux questions que l’on ne se pose pas en Hexagonie faute de courage politique ?

Bonne journée, chers moutons à trois pattes…!

rose dit: à

Merci JC.
Même si je serais plutôt des canards boiteux.

Jazzi dit: à

« Ouais bon. Bof. »

Avant Nice, Matisse habitait à Issy-les-Moulineaux, D.

rose dit: à

Hormis son maire Santini, népote de service et de droite, c’est une ville de banlieue agréable, y ai travaillé un an à Issy les Moulineaux.

rose dit: à

Si ce sont des gens qui popularisent pourquoi pas ? Le peuple a besoin de s’extirper de ses torrents de boue, cela ne lui est pas acquis.

renato dit: à

On n’attend rien de bon d’un type (D.) qui piétine le manteau d’une stagiaire et s’en vante, Jazzi.

rose dit: à

De toute manière, lorsqu’une réalisatrice faisant l’anatomie d’une chute s’exprime sur la honte de faire travailler deux ans de plus le peuple alors que d’autres vivent de leurs dividendes, elle se fait vilipender et traiter de salope, pck elle a touché des subventions publiques pour tourner son film. Comme la chatte dans La femme du boulanger de Marcel Pagnol.

Voilà où cette mentalité passéiste mène dans les quartiers : je te baise mais tu es une pute.
https://www.lemonde.fr/m-perso/article/2022/11/26/fille-facile-ou-comment-la-rumeur-a-tue-shaina-15-ans_6151744_4497916.html

rose dit: à

Il ne s’en vante pas, il en a honte : il fait l’anatomie de son geste en questionnant sur comment il a pu en arrivant là.
C quand même moins grave que PPDA, ou coincer la stagiaire dans l’ascenseur pour la baiser.

rose dit: à

Comment a -t’il pu en arriver là.

Mais ce n’est pas fini, las : période très difficile ; certains acquis sont hyperdifficiles à acquérir.

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