de Pierre Assouline

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La République des livres
John Steinbeck en ses crayons

John Steinbeck en ses crayons

Franchement, quelle idée d’écrire encore pour se reposer d’avoir écrit ! Il n’y a que des écrivains pour s’adonner à de pareilles fantaisies. Chez Simenon, cela a donné soixante-quinze enquêtes du commissaire Maigret. Chez John Steinbeck (1902-1968), le « Journal » de ses grands romans (ils viennent de paraitre dans la collection de la Pléiade). Il y eut d’abord celui des Raisins de la colère paru en français en 2019 chez Seghers ; il y a désormais celui d’A l’est d’Eden que le même éditeur vient de publier sous le titre Les lettres d’A l’Est d’Eden. Journal d’un roman (320 pages, 21 euros), les deux étant traduits de l’anglais par Pierre Guglielmina. Les Hamilton et les Trask, une famille en contrepoint de l’autre, l’une selon exposée selon une narration chronologique, l’autre en fonction d’un récit kaleïdoscopique. Une méthode de son invention. Il commente l’attitude ses personnages, les retrouve chaque jour et donne de leurs nouvelles à son correspondant comme s’il s’agissait de personnes de chair et de sang. Elia Kazan en fit un grand film en 1955 qui allait consacrer James Dean. Si l’histoire vous rappelle la fuite de Caïn, fils d’Adam, après le meurtre de son frère Abel, ce n’est pas un hasard : Steinbeck disait avoir été guidé par un unique verset biblique :

« Caïn se retira de devant l’Éternel, et séjourna dans le pays de Nôd, à l’est d’Éden.  » (Genèse, 4, 16).

Un vrai journal fait de notes à leurs dates mais qui se distingue de beaucoup d’autres par sa forme épistolaire : des lettres adressées presque chaque jour à Pascal Covici, son ami et éditeur chez Viking Press. Sa manière de se roder, de faire un tour de chauffe avant de se lancer dans le chantier en cours. Ses manuscrits le révèlent : à gauche, la lettre du jour, compte-rendu de ses états d’âme, son optimisme, ses découragements, ses angoisses, ses espoirs et de la vie comme elle va ; à droite, la page du jour de son work in progress.

Ainsi noircissait-il deux pages par jour au crayon. Mais attention : pas n’importe lequel. Le Mongol 2 3/8 F (vous voyez à peu près ?) ou alors le modèle 480# 2 3/8 (la différence ne vous aura pas échappé). Ce dernier est à ses yeux la Rolls du crayon ; il ne se l’offre que pour se récompenser d’une bonne journée d’écriture. Son outil de travail et instrument de production. Des années durant, le lauréat du prix Nobel de littérature en 1952 rechercha comme un graal inaccessible « le crayon parfait ».

Avis aux généticiens de la littérature qui se pencheront sur ses manuscrits : ses crayons le racontent. Ils les aiment longs. Lorsqu’ils se révèlent souples et fins, c’est que « ça » vient tout seul, naturellement, apparemment sans effort, que la journée de travail est bonne ; mais lorsque la mine se brise plusieurs fois de suite, c’est qu’il tient son crayon trop serré entre les doigts jusqu’à « poignarder le papier » car une situation, une scène ou l’attitude de ses personnages l’encolèrent et le rendent hargneux ; il en a même de gros cals à la main. Trois types de crayons sont disposés devant lui comme les soldats d’une armée à la veille de la bataille : un pour les jours d’écriture souple, un pour ceux d’écriture dure et un dernier, ultra-souple celui-là, rarement utilisé « car je dois me sentir aussi délicat qu’une pétale de rose pour l’utiliser ».

Il les achète par quatre douzaines et s’en débarrasse lorsque, à force d’être taillé, le crayon n’existe plus que par la gomme cerclée de métal qui trône en son faîte. Le crayon est l’indispensable fétiche d’un rituel d’écriture si sacralisé qu’y déroger le plongerait dans des abîmes d’angoisse. Il n’est qu’un seul objet auquel il voue une passion supérieure encore : son taille-crayon électrique. Ce qui se conçoit lorsqu’on use d’une soixantaine de crayons par jour. Sa consommation l’effraie. On aura compris que le poste « crayons » occupe une certaine place dans son budget et dans son psychisme (il en vient même à se demande si l’humidité de la vallée de Salinas, sur le littoral californien, ne ramollirait pas les pointes…).

Le taille-crayon lui est si vital qu’une fois, son moteur étant tombé en panne, il abandonna les Hamilton et les Trask à leurs destins durant toute une nuit pour se consacrer exclusivement à la réparation de son engin- la cadence, le rythme et le son du roman dussent-ils en pâtir ; le voyant fumer et cracher des étincelles, il fut pris d’une réelle empathie face à la tragédie annoncée :

 « Il ne devrait pas finir comme ça. Je dépends de lui profondément ».

Cela peut paraitre futile, anodin ou trivial mais cette histoire de crayon est fondamentale. Il est son fidèle compagnon six heures par jour toute l’année. Ils s’aiment autant qu’ils se font souffrir. Tant et si bien qu’à la fin on se demande lequel tient l’autre, de l’écrivain ou du crayon.

On a rarement aussi bien dévoilé la solitude de l’écrivain en plein travail, ses doutes, sa lassitude, l’obscurité dans laquelle il avance, ses tentatives d’expliquer l’inexplicable et de faire advenir l’impossible. Peu d’auteurs ont comme lui fait ressentir à quel point écrire est aussi une activité physique. Vient toujours un moment où lorsque de deux écrivains se rencontrent, quel que soit leur âge, ils ne parlent plus que de leurs problèmes de dos.

(« John Steinbeck », « James Dean dans le film d’Elia Kazan » photos D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

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commentaires

752 Réponses pour John Steinbeck en ses crayons

Bloom dit: à

Ils sont en liquidation, Bloom !

Restructuration, ok, mais liquidation? Je doute.
Ce fleuron de l’édition française (combien de Goncourt? Editeur historique de P. Auster, D. de Lillo etc…) sera de toutes façons soutenu par la puissance publique. Et ou une souscription.
On ne brade pas l’argenterie de famille.

renato dit: à

Il s’en vantait, il est arrivé à dire que son geste avait fait le plus grand bien à la stagiaire.

Bloom dit: à

Un de mes prédécesseurs dans le Rézo était un protégé de Santini. Efficace, le piston corse.
Le pauvre gars a été victime d’un agression en Indonésie, ligoté chez lui…Heureusement, les malfrats n’ont pas touché à sa gamine. Il s’en est tiré avec une grosse frayeur…

Bolibongo dit: à

Intéressante la vision de la mistique

Miss Tic était passée par là! 🙂

D. dit: à

renato, qu’est-ce que c’est que cette histoire de manteau ?

rose dit: à

publique. Et ou une souscription.
On ne brade pas l’argenterie de famille.

Si vous saviez sur les brocantes !!!

et alii dit: à

SI de nouveaux contributeurs ne sont pas apparus depuis si longtemps, c’est qu’il y a le risque que leur intervention soit FONDamentalement contraires aux projets que les présents meneurs essaient d’élaborer pour (s’) imposer:
bonne journée

et alii dit: à

et @ D, stop au déni

renato dit: à

Quoi, D.,vous, vous êtes confessé et votre dieu vous permet d’oublier ?

renato dit: à

Suicide de Lindsay : les parents des petits délinquants sur le banc des accusés c’est pour quand ? Non, parce que ils auraient du éduquer leurs enfants !

Pablo75 dit: à

Je me sers depuis des lustres d’un terrible taille crayon électrique DAHLE 00220. Cet engin m’a dévoré près de deux hectomètres de crayons de toutes espèces (sans compter les bouts restants). Mais, non, je n’écris pas de roman.
lmd dit:

Tu attendais qu’on te demande ce que tu as fait de tes « près de deux hectomètres de crayons de toutes espèces (sans compter les bouts restants) »?

C’est raté… Tout le monde s’en fout.

Damien dit: à

J’ai toujours eu une idée pas assez précise de Simone Weil, ne l’ayant à peu près jamais lu. Le portrait de Bataille dans « Le bleu du ciel » m’avait pourtant fasciné. C’était une juive devenue chrétienne, et qui n’a pas eu de pitié pour sa religion d’origine. Je suis très éloigné de cette position antijudaïque. Et puis, elle a travaillé en usine, moi jamais. J’essaie de comprendre. Le chroniqueur Jacques Julliard a un peu éclairé ma lanterne hier (il n’est pas Simon Liberati, le surréaliste du jet set). Hier, Julliard écrivait une belle chronique dans Figaro sur précisément Simone Weil. Alors lui, il adore ça. Voilà un passage que je redécouvre avec vous :

« L’historien et essayiste rend hommage à la philosophe Simone Weil, emportée par la tuberculose il y a bientôt quatre-vingts ans. Soulignant l’adéquation rare entre sa vie et sa pensée, il s’attache à décrire les principaux traits de sa philosophie sociale. »

Ah oui… C’est instructif, comme article ? Je veux mon neveu. Quoicoubeh ! Julliard remet la philosophe à la mode. Elle revient de loin, de l’usine et de l’anorexie en sympathie avec les affamés du XXe siècle, il y en eut ! Bonne journée. A suivre.

JC..... dit: à

Cher Pablo, désolé !

Ce problème m’apparait comme fondamental….

D. dit: à

Je ne vois pas du tout à quoi vous faites allusion, et alii et renato.

et alii dit: à

Dalton (un autre) GHETTI:
 » le défi que pose le graphite. Le graphite est un matériau fragile et facilement cassable. Il faut beaucoup de concentration pendant de longues périodes de temps pour éviter toute casse pendant la production. De plus, le diamètre du crayon est compris entre 0,5 mm et 0,4 mm (selon le crayon), il n’y a donc pas beaucoup de place, surtout pas pour les erreurs. Si une erreur est commise, elle se mesure en dixièmes de millimètre. Chaque sculpture est un nouveau défi, et le chemin vers son achèvement est très imprévisible jusqu’à la fin
https://mymodernmet.com/fr/jasenko-dordevic-sculptures-crayon-interview/.

Jazzi dit: à

« que les présents meneurs essaient d’élaborer pour (s’) imposer »

D’où vous vient votre paranoïa, et alii ?

D. dit: à

J’ai écouté Minc sur France Inter il y a quelques jour. Ce type est effrayant. Et cela confirme ce que je disais : plus on est diplômé plus on dit n’importe quoi. En règle générale.

D. dit: à

Ce personnage que l’on se dépêche d’inviter partout, qui constate et suggère dans les médias de façon obreptice, qui reçoit sans cesse de bon nombre de journalistes des marques de respect autant obscènes que non meritées, qui est-il à l’origine : inspecteur des finances. Ben tiens.

Que fait-il :

Actuellement président d’A.M. Conseil et, depuis décembre 2011, de la SANEF, l’une des trois principales sociétés autoroutières françaises, après avoir été plusieurs années membre du conseil d’administration d’une société concurrente, Vinci.

Il est aussi membre du conseil d’administration de Prisa, CaixaBank, Fnac, Poweo Direct Énergie, Ingenico et Yves Saint Laurent.

Et ben voilà.

Alexia Neuhoff dit: à

Un mot sur le fameux « recadrage » par le président Macron de Mme Borne au sujet des liens du RN avec le pétainisme. D’une part, historiquement, lesdits liens sont attestés avec le Front national, dont l’actuel RN est l’émanation. Alors pourquoi cette réprimande du président ? Parce que celui-ci veut réduire la critique de ce singulier parti politique à des approches économiques, par exemple en mettant en exergue la défaillance, l’incohérence, la dangerosité (pour le pays, l’Europe) de ses propositions sur ce plan-là. Ce qu’il nomme « réel » et « concret ». L’analyse de Mme Borne se situait ailleurs, au niveau des valeurs, des « arguments moraux » que Macron tient pour inefficaces, improductifs. Ce qui, au passage, dit beaucoup de la psychologie du personnage. Par ailleurs, si un premier ministre a pour tâche d’appliquer la politique telle que l’a définie un président de la République dans son programme électoral, il n’est écrit nulle part qu’il lui est interdit de penser par lui-même.

D. dit: à

Bien évidemment, Minc possède une fortune considérable. Pas une fortune. Une fortune considérable.
Toutes les émissions dans lesquelles Minc est invité devraient commencer par ceci : possède une fortune considérable, ensuite la liste des activités et participations diverses.
Je vous assure que les gens tourneraient le bouton.

William Boquet dit: à

Jacques Rozier.
Je signale que la plateforme de la Cinémathèque française a mis en ligne quatre courts métrages de Jacques Rozier, dont Blue jeans. « Un court métrage frais, jeune et beau comme les corps de vingt ans dont parlait Arthur Rimbaud », écrit Jean-Luc Godard au sujet de ce deuxième film de Jacques Rozier.
https://www.cinematheque.fr/henri/film/67927-blue-jeans-jacques-rozier-1957/

et alii dit: à

dans le monde du tennis et au-delà (La Fédération Internationale de Tennis (FIT)
colère à propos de Seyboth Wild

et alii dit: à

au-delà: par exemple sur la dépêche Roland GARROS 2023

FL dit: à

La Conciergerie nous rappelle les étapes de la Révolution. Ca s’est passé en un rien de temps : abolition des privilèges (4 août), déclaration des droits de l’homme (26 août). Ca fait froid dans le dos.

Quand tu penses aux wokes qui ont fait leur numéro pour appeler ça déclaration des droits humains. Ces gens n’ont aucun respect.

FL dit: à

* transféré de la Bastille à Charenton

FL dit: à

Le contraire de la reine d’Angleterre quoi.

rose dit: à

Emmanuel Philibert a dit qu’il faisait toute confiance en une femme, sa fille, pour faire mieux que lui.

Très émue !

rose dit: à

Mince.
Comme Jacques Attali ?

et alii dit: à

REVOLUTION?
les onze de Michon
En nous enseignant (vérité historique) que tous les membres du Comité de salut public (sauf un) étaient des écrivains ratés et que le tableau peut être décrypté tantôt sous des projections symboliques paternelles, tantôt sous des figures matricides de violeurs limousins, Michon suggère que la Terreur participe d’un violent ressentiment social contre l’injustice de l’élection artistique. Même si « le Dieu trois qui est un » se dissout dans « les couleurs trines de la République », le religieux est toujours à l’œuvre et l’Histoire sauvage. D’où cette scène de crime qui est aussi une Cène laïque. Chez Michon, la littérature constamment métaphorisée en royauté occupe la place de Dieu et du Père.
https://www.lemonde.fr/livres/article/2009/04/23/les-onze-de-pierre-michon_1184280_3260.html

rose dit: à

Même si « le Dieu trois qui est un » se dissout dans « les couleurs trines de la République »

Le père, le fils et le saint esprit.
Trois en un.
On dit d’ailleurs « par l’opération du saint esprit ».
Et à Pentecôte, le saint esprit est tombé sur les apôtres, blanc.

rose dit: à

Et à Pentecôte, le saint esprit est tombé sur les apôtres, blang.

rose dit: à

Définition
TRINE, adj. A. − THÉOL. [En parlant de la Trinité, de Dieu dans le mystère de la Trinité] Constitué de trois éléments ou personnes.

Mary Curry dit: à

« John Steinbeck et la censure: le cas de The Moon is Down traduit en français pendant la Seconde Guerre mondiale. Prenant la notion de censure dans le sens restreint où un texte appartenant au champ littéraire est manipulé selon des enjeux du champ politique dans une société à une période donnée de son histoire, nous analysons le cas de la présumée censure de The Moon is Down dans deux traductions françaises effectuées pendant la Seconde Guerre mondiale: celle publiée aux éditions Marguerat à Lausanne en 1943 dans une traduction de Marvède-Fischer et celle publiée aux éditions de Minuit à Paris en 1944 dans une traduction d’Y. Desvignes (pseud. d’Yvonne Paraf). Selon les éditions de Minuit, les éditions Marguerat auraient produit une version censurée du texte de Steinbeck, et c’est à ce titre qu’elles s’autorisent à retraduire le texte. L’examen attentif du roman publié aux éditions Marguerat montre que cette traduction n’est pas censurante, en tous cas pas dans le sens indiqué dans la préface à la traduction des éditions de Minuit et qui fait entre autres état de prétendues «coupures» et «altérations» du texte original. La traduction des éditions Marguerat est, à la rigueur, une traduction que l’on pourrait dire «hypertextuelle», après Berman, du texte de Steinbeck, ce qui est sans doute l’une des raisons pour lesquelles les éditions de Minuit se sont méprises sur la nature de cette traduction. »

https://www.erudit.org/en/journals/ttr/2002-v15-n2-ttr558/007484ar/

et alii dit: à

Hérodote et l’Ukraine
un article bien tentant à tous égard sur a vie des idées: toute la profondeur du temps, et quel espace
si ce n’est le monde (et l’au-delà?)
« Hérodote d’Halicarnasse était le premier historien de l’Ukraine, uniquement au sens géographique, bien sûr. L’un des moments clés de son histoire est la résistance victorieuse à l’empire mondial perse sous le grand roi Darius par les Scythes sauvages et indomptés vivant dans ce qui est aujourd’hui l’Ukraine. Comme l’a bien montré François Hartog dans son Miroir d’Hérodote. Essai sur la représentation de l’autre (Gallimard, 1980), le succès des Scythes préfigure chez Hérodote la victoire des Grecs sur les Perses de Xerxès une demi-génération plus tard. La propagande russe, et plus tard soviétique, et même la poésie russe ont puisé dans cette histoire au XXe siècle, cherchant des analogies avec la défaite de Charles XII, Napoléon ou Hitler dans la steppe russe et surtout ukrainienne. L’invincible « cavalier scythe » vainqueur des puissances impériales était censé incarner l’esprit indomptable du peuple russe ou soviétique. Aujourd’hui, les rôles historiques se sont inversés. C’est la Russie qui est devenue l’empire insatiable qui guette la liberté de son voisin, et c’est elle qui s’enlise dans la steppe ukrainienne. Et elle ne veut pas se l’avouer à elle-même. »
bonne suite:attention: »« Vous allez détruire un grand pays » et ce pays, ici, c’est VOUS

et alii dit: à

L4AUTEUR DE L4ARTICLE/
Marek Węcowski, le 10 juin 2022

et alii dit: à

L4AUTEUR de ce »PANORAMA »
Marek Węcowski, le 10 juin 2022

lmd dit: à

Les quelques illustrations de couverture qu’on a pu voir ci-dessus m’ont entrainé à aller voir les couvertures du début de la collection le Livre de poche ; ces livres que, lycéen, j’ai parfois vus, lus, manipulés, et dont je sais qu’ils ont orienté ma perception du monde (avant que j’achète des nouveautés lors leur parution).
Les main sales (je l’ai toujours tel quel) :
https://www.ebay.com/itm/134297424562?_trkparms=amclksrc%3DITM%26aid%3D1110006%26algo%3DHOMESPLICE.SIM%26ao%3D1%26asc%3D20200818143230%26meid%3D167eb7bf991c4a7f8a27cd566b0a6905%26pid%3D101224%26rk%3D5%26rkt%3D5%26sd%3D381496817360%26itm%3D134297424562%26pmt%3D1%26noa%3D1%26pg%3D2047675%26algv%3DDefaultOrganicWebV9BertRefreshRanker&_trksid=p2047675.c101224.m-1

À quel point ces images ont-elles orienté des lecteurs ?

Mary Curry dit: à

80 years ago

« Steinbeck in Action

Steinbeck, War Correspondent, arrived in Europe in June 1943 and left in December, during which time he sent 86 dispatches to the New York Herald Tribune, many of which were syndicated around the world, to provide a vivid picture of what was going on for the benefit of American readers. Subsequently they were put together to produce Once There Was a War.21

Critical fellow correspondents treated him with suspicion if not disdain.22 He was a journalist not a professional war correspondent, but his remit was to eschew the sort of copy war correspondents were expected to supply, covering day-to-day hard news on the progress of the war, and instead to seek out human stories of ordinary men and women, service men and civilians, going about their life and performing often boring wartime duties, which he did admirably. His first dispatch, sitting on board waiting to sail and gazing at the troops in their thousands sitting on the dock waiting to embark, sets the tone:

‘The men wear their helmets’, he wrote, ‘which make them all look alike . . . like long lines of mushrooms . . . Humanity reduced to the level of plant life’.23

It was a different approach and as a result an island deemed to be dry of stories suddenly became alive with more human anecdotes and incidents than Steinbeck had time to tell.24

For five months he lived with the troops, visited air bases, travelled by troopship to Africa and took part in the Italian landings, but he never lost the human touch and much of his work is descriptive of ordinary people and their daily lives; how they shaped up to crises, their heartaches and hardships, worries and anxieties, including how the American troops felt on meeting their allies for the first time. The result is a series of snapshots, not so much about the war as about the people who fought, suffered and endured. though not without clear comments and judgements on wars and the people who fight them. »

https://www.gilco.org.uk/eos/steinbeck-in-england/war-correspondent.html

D. dit: à

Mary, où qu’il est passé Gigi ?

Clopine dit: à

Maintenant, même manger est un effort pour moi, alors écrire… Se détester, à cause de la complaisance. Celle du chien qui, inlassablement, lèche sa plaie. Alcool, clopes, antidépresseurs. La tentation du suicide. Et pourtant, derrière tout ça, comme un sursaut : l’idée de l’injustice, car je ne crois pas avoir été une mauvaise femme. Je me suis juste élevée contre la domination dont j’étais victime. Mais il faut croire que cette injustice était mon lot.

Bloom dit: à

Lisez Le Nageur, de notre hôte, Clopine. Vous trouverez dans ce récit plus vrai que vrai de solides raison de tenir le coup dans la tempête, croyez-moi.

et alii dit: à

Clopine, si vous me permettez,
MANGER peut fatiguer, même des personnes en pleine forme ; alors quand on n’a plus 20 ANS, qu’on est tracassé par « la vie »au point d ne plus « voir » comment se retourner, que faire, c’est une manifestation parmi d’autres qui peuvent nous accabler: mais pourquoi vous « persécuter » de pensées et de gestes qui vous aveuglent? au nom de quel tribunal vous punir,? CROYEZ VOUS VRAIMENT QU ICI IL Y AIT UNE PERSONNE qui aurait qualité pour vous lancer la pierre? VOUS PARLEZ DU CHIEN qui se lèche ; n’avez vous pas un animal attaché à vous pourvous aider àvous « remettre »,comme on disait en Provence, et peut-être pouvez vous vous « lacher » dans une pratique juste connue de vous, la vôtre, même avec des cris! vous seule trouverez l’exutoire, personne ou chose, approprié à ce passage!courage !

et alii dit: à

Les petits tracas du quotidien, les effroyables épreuves personnelles, un contexte angoissant lié aux événements (attentats, virus, marée noire) sont autant de problème auxquels vous êtes confrontée et que vous avez à digérer. Et parfois, pour cette digestion, ça coince.
I SCREAM ICE CREAM

Paul Edel dit: à

Flaubert et ses plumes d’oie, vu par Maupassant!
« Dans un fauteuil de chêne à haut dossier, il est assis, enfoncé, la tête rentrée entre ses fortes épaules ; et une petite calotte en soie noire, pareille à celles des ecclésiastiques, couvrant le sommet du crâne, laisse échapper de longues mèches de cheveux gris, bouclés par le bout et répandus sur le dos. Une vaste robe de chambre en drap brun semble l’envelopper tout entier, et sa figure, que coupe une forte moustache blanche aux bouts tombants, est penchée sur le papier. Il le fixe, le parcourt sans cesse de sa pupille aiguë, toute petite, qui pique d’un point noir toujours mobile deux grands yeux bleus ombragés de cils longs et sombres. Il travaille avec une obstination féroce, écrit, rature, recommence, surcharge les lignes, emplit les marges, trace des mots en travers, et sous la fatigue de son cerveau il geint comme un scieur de long. Quelquefois, jetant dans un grand plat de cuivre oriental, rempli de plumes d’oie soigneusement taillées, la plume qu’il tient à la main, il prend sa feuille de papier, l’élève à la hauteur du regard, et, s’appuyant sur un coude, déclame d’une voix mordante et haute. Il écoute le rythme de sa prose, s’arrête comme pour saisir une sonorité fuyante, combine les tons, éloigne les assonances, dispose les virgules avec science, comme les haltes d’un long chemin : car les arrêts de sa pensée, correspondant aux membres de sa phrase, doivent être en même temps les repos nécessaires à la respiration. »

D. dit: à

Faut manger quand on a faim.

Mary Curry dit: à

La série TV française , Abysses, au casting international, diffusée depuis hier, fait un carton.
L’occasion de signaler les travaux du biologiste qui fit un beau voyage en mer avec Steinbeck, qui a inspiré un de ses personnages d’un roman.

« Ed Ricketts (1897-1948) was an American marine biologist and ecologist.

He wrote (along with Jack Calvin) one of the world’s most famous marine biology texts, Between Pacific Tides. It was the first book to categorize animals by habitat. (Note: Ed Ricketts always spelled “tidepool” as one word. So, we do too.)

He lived and worked in Pacific Grove, Ca. and Monterey, Ca. and collected and studied creatures along the Pacific Coast of North and South America. He studied intertidal zone animals and collected specimens for Universities and others under his company name Pacific Biological Laboratories located on Monterey’s Cannery Row. »

https://thegreattidepool.org/ed-ricketts/

Patrice Charoulet dit: à

« Un homme raisonnable doit aimer la loi, le gendarme, et même le percepteur. » (Alain, Propos, 1908)

D. dit: à

J’aime d’abord l’esprit des lois, ensuite les lois. J’ai gendarme dans ma famille mais pas de percepteur. Métier très respectable. Il y a 30 ans l’administration leur attribuait un crayon à papier par an, selon un article dans les journaux.

Jean Langoncet dit: à

@c’est qu’il tient son crayon trop serré entre les doigts jusqu’à « poignarder le papier »

…Now I gotta friend who spends his life
Stabbing my picture with a bowie-knife…

On se surpasse ici ; un peu de repos avec un court qui vaut le visonnage : du fraîchement débarqué de la cinémathèque
https://www.cinematheque.fr/henri/film/63574-paparazzi-jacques-rozier-1963/

closer dit: à

Si vous voyez chez un bouquiniste un vieux poche intitulé « La Nymphe au Coeur fidèle » de Margaret Kennedy, ne le dédaignez pas en croyant qu’il s’agit d’une sorte d’Harlequin…Le titre français est catastrophique; le titre anglais à peine moins, « The Constant Nymph ».

Un roman d’une force et d’une maturité exceptionnelles publié par une jeune anglaise (vingtenaire) dans les années vingt. Vous y trouverez deux Lolitas pour le prix d’une…enfin surtout une en fait. Deux soeurs à peine pubères appartenant à la famille invraisemblable d’un musicien anglais au tempérament anarchiste (ça existe) qui avait fui son île natale pour rejoindre le continent et y faire sept enfants à trois femmes différentes, deux soeurs disais-je, qui tombent amoureuses d’hommes ayant trois fois leur âge.

Nabokov a-t-il connu ce roman? Oui, forcément, car il a connu un succès mondial et a été tiré à un million d’exemplaires avant 1930; le roman lui-a-t-il suggéré le personnage de Lolita? Aucune idée.

Je vous livre la conclusion de la préface de Joanna Briscoe à l’édition anglaise de 2014:

« She (l’auteure) maintains an exquisite distance on the shenanigans of her players, but can plunge into their secret psyches with ease. This is a strange, wonderful ans unforgettable novel. As a study of human nature, « The Constant Nymph » is ageless ».

Le livre paraît difficile à trouver en français. Essayez…

rose dit: à

Histoire tellement extraordinaire le bateau de Steinbeck et son pote biologiste marin !

rose dit: à

La baja California est au Mexique, nord-ouest.
C’est une longue péninsule qui descend en parallèle à la zone côtière en mais sa ant un espace appelé la mer de Cortez ; espace privilégié où les baleines viennent frayer et d’autres espèces marines s’épanouir.

rose dit: à

Clopine,

Si vous relisiez certains de vos écrits pour vous mettre face a votre talent d’écriture ? Votre portrait du père Blaise, pharmacien de son état était formidable ; d’autres sans doute vous tendent les bras.
Et alii vous parle d’un compagnon de route ; quoi de plus affectueux qu’un chat, câlin à souhait ?
Mes pensées avec vous,

et alii dit: à

le nom, connu,
a été donné

Mary Curry dit: à

Ed Ricketts died in April, 1948, when a train hit his stalled car at a railroad crossing. His life and work inspired not only several of Steinbeck’s later novels but generations of marine biologists, many of whom refer to themselves as “Ed Heads.”

Lien supra

rose dit: à

Patrice Charoulet dit: à
« Un homme raisonnable doit aimer la loi, le gendarme, et même le percepteur. » (Alain, Propos, 1908)

Je crois qu’il ne faut pas abuser.
Le percepteur cela me paraît excessif.

MC dit: à

Mais c’est pre-Giralducien, Rose. Celui du Théâtre, j’entends bien, et d’ Intermezzo. MC

rose dit: à

Clopine,

Je pense à vous et à ce qui peut être treuil pour émerger de la dépression. Une émission formidable ; ai écouté récemment L’abécédaire de Gilles Deleuze, qui pourrait convenir à votre curiosité intellectuelle.
Travailler quelque chose de vos mains, que ce soit des balconnières fleuries ou du do it yourself.
Les injustices ne sont le lot de personne ; même s’il y a eu bcp de déterminations à la naissance, dues au milieu social, a l’éducation, même si l’on part plombé, y a moyen de tout blackbouler. C’est lent, c’est long, c’est faisable.
Ai admiré +++, la détermination et le courage qu’il vous a fallu pour raconter ici, tout de go, les épreuves de couple que vous avez traversées. Baudelaire parle de l’alchimie de la boue transformée en or. Au crayon à papier peut être ? Je n’ose pas dire peindre ou dessiner, il y a d’autres expressions d’apaisement aussi.
Parlez nous de votre dernier livre emprunté dans votre médiathèque.
L’injustice, Clopine, c’est toujours dégueulasse.

rose dit: à

Intermezzo de Jean Giraudoux ?

rose dit: à

Ah non, hein, inspecteur des finances , quel métier infâme !

D. dit: à

Pour rien au monde je ne souhaiterais appartenir à ce corps administratif auquel appartiennent tant d’hommes et de femmes détestés. Giscard, Macron, Minc et tant d’autres. Brrr…

D. dit: à

Quelques rares inspecteurs des finances ont été appréciés. Mais si rares. Chaban par exemple.

rose dit: à

Je ne savais pas que Macron était inspecteur des finances, je le croyais banquier.

FL dit: à

Je note que dans le décret du 2 novembre, il y a écrit :

« L’Assemblée nationale décrète :

1° Que tous les biens ecclésiastiques sont à la disposition de la nation, à la charge de pourvoir, d’une manière convenable, aux frais du culte [etc.] »

La locution « à la charge » me semble curieuse. J’ouvre le dictionnaire de l’Académie française. Je regarde dans les éditions. La cinquième date de 1798, c’est ce que je veux, je cherche « charge » et là bingo je trouve :

« À la charge et à charge. Façons de parler adverbiales. À condition. Je lui ai vendu ma maison, à la charge de payer mes plus anciens créanciers. »

Fais en autant Le Robert ! Les wokes sont en train de faire une crise de larmes en poussant des petits cris suraigus.

https://www.dictionnaire-academie.fr/article/A5C0961

https://fr.wikipedia.org/wiki/D%C3%A9cret_des_biens_du_clerg%C3%A9_mis_%C3%A0_la_disposition_de_la_Nation

closer dit: à

Ce n’est pas incompatible, Rose, au contraire.

D. dit: à

J’ai l’impression que cette histoire de manteau, que tout le monde a gobée, a autant de substance que la fameuse (fumeuse) « contre offensive ukrainienne ».

MC dit: à

Oui, Intermezzo de Giraudoux !

D. dit: à

rose dit: à

Je ne savais pas que Macron était inspecteur des finances, je le croyais banquier.

Tout le problème est là, en effet Rose. Vous mettez pile le doigt dessus. Qu’un inspecteur des finances formé à l’ENA, au fais du contribuable, puisse se barrer, très tôt, chez Rotschild-Bank puis être nommé ministre des Finances, puis fasse le forcing pour se faire élire, avec un score très faible mais légal, président de la République, est, pour moi du moins, gravissime.

D. dit: à

Vous êtes déjà couché, renato ?
Je vous souhaite une bonne nuit.

Jean Langoncet dit: à

@Un mot sur le fameux « recadrage » par le président Macron de Mme Borne au sujet des liens du RN avec le pétainisme. D’une part

De première part, il conviendrait d’écouter Borne tenant ces propos, pour ensuite analyser l’agitation, pour le moins déplacée, qu’ils ont suscitée

Jean Langoncet dit: à

Rions encore un peu

Propos de Volodymyr Zelensky sur Marine Le Pen: Jordan Bardella « invite le président ukrainien à ne pas se laisser avoir par la désinformation »

rose dit: à

Finances, puis fasse le forcing pour se faire élire

D.

Aucun forcing.
Séduction.
Épaulé par ses pairs.

Je crois que vous avez voulu écrire aux frais du contribuable, si je ne me trompe.

rose dit: à

Jean Langon et

C’était en 2011.

rose dit: à

Langoncet

Jean Langoncet dit: à

Proposition primaire : avant de confier la gestion des finances publiques (il le faut bien) à Tel ou Telle, se demander si vous lui confieriez votre argent et la gestion de vos éventuels avoirs ; personnellement, je ne choisirais pas un obscur banquier russe

D. dit: à

Oui au frais.

Jean Langoncet dit: à

un obscur banquier russe > un obscur financier russe

Désolé pour cet aparté, Steinbeck mérite tellement mieux ; mais parfois trop c’est trop, y compris dans la petitesse

D. dit: à

Petit PROUT, pardon.

FL dit: à

N’oublions pas d’ailleurs les fascinantes couvertures de la première édition de « La Recherche du temps perdu » dans « Le Livre de Poche ».

FL dit: à

Je ne sais pas qui les avait faites.

rose dit: à

Sur le report de l’âge de 62 à 64 ans, il n’y aura pas de retour en arrière, « non », répond Jean-René Canezeuve. « C’est la fin des haricots. Si vous me permettez, l’expression », conclut le député Renaissance du Gers.

Pour vous.
Parce que nous, nous allons en planter, des haricots.

Clopine dit: à

Le dernier livre emprunté est « une conversation » entre Annie Ernaux et Rose-Marie Lagrave. C’est un tel enchantement de lecture, pour moi, que « je me retiens », j’essaie de ne pas lire trop vite en quelque sorte (je faisais déjà ça petite), je veux faire durer le plaisir. C’est un dialogue de transclasses qui, contrairement à moi par exemple, sont passées par les études supérieures, ont analysé les mécanismes de la domination, et confrontent leurs positions au monde. Celle de la sociologue pour Lagrave, celle de l’écrivaine pour Ernaux. C’est un enchantement de sincérités et de profondeurs. Il me semble qu’aucun mec n’aurait pu arriver à une telle conversation, parce qu’il n’aurait pas su, comme ces deux femmes le font pourtant, plonger avec cette honnêteté dans son ego. Bref. Je vais craquer, bien sûr : rendre ce petit livre à la bibliothèque, mais l’acheter en librairie, pour avoir sous la main les réflexions de ces deux-là, comme un viatique pour le peu de temps (enfin, j’espère peu de temps ! ) qui me reste à vivre.

MC dit: à

« un dialogue de transclasses qui, contrairement à moi, sont passées par les études supérieures, ont analysé les mécanismes de la domination, et confrontent leur position au monde. Il me semble qu’aucun mec n’aurait pu arriver à une telle conversation, qu’il n’aurait pas su, comme ces deux femmes le font pourtant, plonger avec cette honnêteté dans son Ego », C’est de l’ à priori bêtifiant, ou me trompe-je???? MC

renato dit: à

Fl, couvertures Proust, Kees van Dongen, il me semble.

Pablo75 dit: à

Si vous voyez chez un bouquiniste un vieux poche intitulé « La Nymphe au Coeur fidèle » de Margaret Kennedy, ne le dédaignez pas […] Le livre paraît difficile à trouver en français. Essayez…
closer dit

Il est sur Amazon à 4,40 €

https://www.amazon.fr/nymphe-au-coeur-fidele/dp/B0000DOPXW/ref=sr_1_1?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=36C6KJWW7JIYN&keywords=La+Nymphe+au+Coeur+fid%C3%A8le&qid=1686092074&sprefix=la+nymphe+au+coeur+fid%C3%A8le%2Caps%2C101&sr=8-1

Samuel dit: à

Pourquoi les bouquinistes sont plus passionnés, plus chaleureux et plus cultivés que les libraires ?

Clopine dit: à

MC, à priori avec un accent sur le a, c’est une faute bêtifiante pour un érudit, ou me trompé-je ? (car là, par contre, il en faut un…)

renato dit: à

D., est tellement fasciné par les mensonges poutiniennes qu’il a appris le truc et il le reproduit : l’histoire du manteau est vraie, puis si vous l’avez racontée pour provoquer ou même seulement pour occuper un brin d’espace, tant pis pour vous — c’est un geste que seulement un inhibé peut penser — bon, c’est vrai que l’endive n’est vraiment pas un stimulant.

Samuel dit: à

Pourquoi quand le jour se lève, le réveil aussi s’élève ?

closer dit: à

4 d’occasion, Pablo, mais c’est mieux que rien.

closer dit: à

Ce qui m’attriste ce matin, c’est la mort d’Astrud Gilberto. Une soirée sur une terrasse face à la Baie de Rio, le bruit des vagues, un verre de caipirinha, le Corcovado, l’entourage humain qui convient et un air de bossa nova (Gilberto, Vinicius, Jobim…), qui dit mieux?

renato dit: à

Si on le regarde et on s’offusque elles vont continuer, Jazzi, il suffit donc de les ignorer : sans public elles se fatigueront. C’est une pratique qui marche toujours.

B dit: à

l’entourage humain qui convient

Des autochtones des favelas épris de musique et donc honnêtes, courtois, non-violents, plutôt socio-démocrates, pacifistes, écologistes avec le minimum de culture permettant de les ranger parmi les « éduqués »?

closer dit: à

Mais non, B…Je voulais dire en bonne compagnie, « boire un verre en bonne compagnie dans un cadre magnifique », on a le droit, non?

B dit: à

renato, je doute que le salafisme ait besoin de nos yeux pour prospérer. Une fille emballée est une fille récupérée à cette cause. Les malheureuses, sans leur habit, elles ne prendraient pas une espèce d’importance et surement éprouvent elles le sentiment d’exister enfin sur le territoire, dans le pays, qui les a vues naître . Et puis selon certaines féministes c’est une  » liberté » recouvrée.

B dit: à

Parc3 que ce que je suggère serait de mauvaise compagnie!? Je vous savais de droite mais enfin pas jusqu’à cette extrémité. Une femme donc? Métissée peut-être? Sans vouloir afficher plus de curiosité, c’était bien?

Jazzi dit: à

« C’est une pratique qui marche toujours. »

La politique de l’autruche, renato, non merci !

renato dit: à

Ce n’est pas la politique de l’autruche, Jazzi : ignorer c’est le pire des mépris, car cela implique l’indifférence.

closer dit: à

Voyons B…la bonne compagnie pouvait être mon épouse, tout simplement…mais j’imagine que beaucoup fantasment sur le Brésil et je suis resté vague pour laisser chacun et chacune rêver.
Il y a peu de pays sur lesquels le grand public a des idées plus fausses que sur le Brésil. Mais c’est mission impossible que d’essayer de corriger cette image.

B dit: à

Closer je n’en ai aucune idée n’ayant aucune imagination et délaissant les documentaires à destination de ceux qui ne voyagent pas ni physiquement ni en rêve.Je cultive néanmoins l’idée que certaines personnes du beau sexe et non blanches sont pour le moins séduisantes.

Soleil vert dit: à

On aurait ou imaginer Georges Simenon en ses crayons :

« Hier, vers 3 heures 45, je me suis installé à ce même bureau, le do not disturb aux deux portes, le café à côté de moi, quatre douzaines de crayons neufs fraîchement taillés, un bloc neuf aussi, du papier jaunâtre et l’enveloppe de papier avec les noms, âges, adresses de mes personnages – une pile d’indicateurs de chemins de fer… Rideaux tirés, machine et pipes nettoyées… Bref, la routine qui a fini par tourner en superstition ».

Soleil vert dit: à

On aurait pu imaginer

B dit: à

van Dongen*.

D. dit: à

C’est bon, les haricots. Mais c’est tard pour planter, surtout dans le midi. Pourquoi n’avoir pas débuté en mars-avril ?

et alii dit: à

RENATO Dumbo,
mon ex beau-père avait un tableau de V Dongen: une femme

Jazzi dit: à

Le léZard de Paris a beaucoup apprécié son incursion dans l’île rouge !

Phil dit: à

idées plus fausses que sur le Brésil

A chacune son époque, dear Closer. Léry disputait théologie avec Villegagnon sur l’aéroport Santos Dumont, aujourd’hui vous rentrez en slip d’une bronzette à Copacabana.
Merci dear Bloom pour l’invite Kennedy.

renato dit: à

Pas compris pourquoi ce film (île rouge) n’était pas à Cannes (pourtant présélectionné). Il y a encore des gens qui « ont mal » au souvenir des colonies ?

B dit: à

Un bricorama en construction sur un site de mégalithes à Carnac en attente de classement au patrimoine de l’Unesco. C’est fou ce que les administrations dans ce coin sont efficaces. En plus qu’en est il de cette loi interdisant la construction de surface commerciale en campagne? Pas rétroactive ou mal ficelée ? C’est sacrément dommage.

lmd dit: à

Si on évoque la Californie des ports et des bateaux de pêche des années trente on peut se souvenir de la pêche des années 1900 (Jack London) avec des bateaux à voile construit et gréés comme des bateaux méditerranéens :
https://www.foundsf.org/index.php?title=Fisherman%27s_Wharf
et remonter plus loin, à la Californie d’avant les américains, la Californie mexicaine des années 1830, quasiment sans ports, avec des mouillages planqués pour embarquer des peaux de bœuf et les ramener par le Cap Horn (Richard Henry Dana, Deux années sur le gaillard d’avant).

FL dit: à

Je ne connaissais pas cette édition avec le van Dongen. (Je ne suis pas certain que je sois un grand admirateur du peintre. Il y avait un de ses tableaux à l’exposition Proust de la Bibliothèque nationale.)

Toujours est-il que je parlais bien des couvertures sépia avec manuscrit et photo de « La Recherche ».

Quelqu’un a une idée du graphiste qui les a conçues ?

(Jamais autant utilisé le dictionnaire de l’Académie que depuis que les wokes nous ennuient avec la société commerciale Le Robert. Et donc « sépia » ça ne s’accorde pas.)

Jazzi dit: à

« Il y a encore des gens qui « ont mal » au souvenir des colonies ? »

Et pourtant, avec Madagascar, ça n’a pas été comme avec l’Algérie, renato !

Jazzi dit: à

A t-on des nouvelles de JJJ ?
Est-il souffrant ou en vacances ?

D. dit: à

C’est bien, Bricorama. J’y ai acheté du grillage pour mes poules.

D. dit: à

C’est dommage d’avoir cassé le barrage. Oui ça va produire des problèmes humanitaires sérieux pour un moment. D’un point de vue écologique il n’y aura pas de problème à moyen terme, bien au contraire. Le rétablissement d’un lit géographique naturel est toujours bénéfique à la nature. Mais à court terme, oui, beaucoup de problèmes de pollution de l’eau par des produits polluants en aval de ce qui était le barrage.

D. dit: à

Bien évidemment aucun journaliste digne de ce nom ne vous dira les choses en ces termes concis et précis. Ils se contenteront de généralités partisanes.

D. dit: à

Vous avez qq chose contre Borne, Bérénice ? (vous auriez raison).

B dit: à

D, j’ai lu que Staline avait inondé les ukrainiens par dizine de milliers et morts en même temps pour contrer l’avancée d’Hitler, au même endroit. Ça pose un problème pour la centrale, pour la Crimée en plus de déplacer 220 000 ukrainiens de part et d’autre de la ligne de front. A cela s’ajoute des prévisions de désastre écologique. Poutine n’est pas à cela près, en avant la destruction et je crains fort qu’il n’obtienne satisfaction qu’à destruction totale sauf s’il était stoppé dans sa folie cynique, inhumaine, malhonnête et orgueilleuse.

B dit: à

Non pas pour ce qu’elle pense de l’ideologie du RN, Macron aurait dû nous servir un en même temps, le plan moral ne suffit pas et patati et patata. Mais il me semble qu’il veuille toujours par le dernier mot avoir raison.

Bloom dit: à

Le célèbre coup de Carnac, B.
Bolos-réenne, la préférence régionale va à l’épandage du lisier & à l’alignement des gondoles de préférence à l’érection de menhirs autour desquels grands et petits bretons & leurs fili se pétaient jadis la ruche à l’hydromel VDQS après avoir baillonné le fausset…
The time is out of joint: l’époque est aux aberrances.

renato dit: à

Poutine est un criminel, B, c’est d’ailleurs pour ça que D. l’apprécie.

B dit: à

A défaut d’Yvan le Terrible, nous avons Poutine le Pourri .

B dit: à

S’il était déchu, où pourrait-il aller profiter des milliards qu’il a détournés, comment pourrait-il échapper au poison, à l’assassinat? Ses services secrets sont si performants qu’une fois leur veste retournée il aurait à craindre pour sa vie, ajoutons les néo nazis russes qui veulent sa peau et tous les autres qui se réjouiraient de sa fin sans pour autant adhérer à ce mouvement. Personne n’est assuré cependant d’une succession heureuse. Quel dirigeant dans ce pays a été bénéfique à son peuple? Sauriez vous D ?

Bloom dit: à

Shot from the hip, as usual. Corrigé:

Le célèbre coup de Carnac, B.
Bolos-réenne, la préférence régionale va à l’épandage du lisier & à l’alignement des gondoles plutôt qu’à l’érection de menhirs autour desquels grands et petits bretons & leurs fili se pétaient jadis la ruche à l’hydromel VDQS après avoir baillonné le fausset…
The time is out of joint: l’époque est aux aberrances.

FL dit: à

Si on plus artificialiser les terres maintenant. Où va-t-on ?

Les wokes vont être contents. C’est un néologisme. Qui fait partie de la viiiiie de la laaaaangue.

D. dit: à

Sur l’aspect humain, je suis 100 % d’accord. Sur l’aspect écologique, quels sont les argumentd permettant d’évoquer une catastrophe écologique sur le moyen terme ?

D. dit: à

renato dit: à

Poutine est un criminel, B, c’est d’ailleurs pour ça que D. l’apprécie.

Mais oui, va bouffer ta soupe et fais ta sieste. On te réveillera pour le goûter, t’inquiète.

renato dit: à

En bon catho-fasciste, vous niez aussi avoir écrit ici que vous auriez aimé avoir ce criminel comme grand frère ?

Patrice Charoulet dit: à

Langue française

Ignorance et inadvertance

Tous ceux qui utilisent un ordinateur et qui écrivent des textes le savent. Il est très rare d’écrire un texte un peu long sans inadvertance. Le remède est connu , mais on l’oublie souvent et moi tout le premier : Il est bon de se relire trois fois.
Mais il n’y a pas que les inadvertances, il y aussi l’ignorance. Comment les distinguer ? C’est très clair, quand la même faute est répétée trois ou quatre fois de suite.
Ce malheur est arrivé à un auteur français devenu homme politique. Il avait intenté un procès à l’éditeur qui n’avait plus voulu l’éditer quand il s’est lancé dans la politique. L’avocat qui vient de plaider pour notre auteur devenu homme politique nous révèle ceci : l’auteur s’est auto-édité et , dit l’avocat, une faute d’orthographe dépare la première page. Des correcteurs professionnels dans presque toutes les bonnes maisons d’édition, on le sait, sont payés pour réparer les inadvertances.. Quand on s’édite, on le devine, point de correcteur professionnel.L’avocat n’a pas précisé la faute d’orthographe qu’il a voulu faire passer pour une inadvertance devant le tribunal.
Or, il ne s’agissait pas d’une inadvertance,mais d’une ignorance. La preuve, la voici : l’écrivain devenu homme politique qui s’est auto-édité a écrit : «J’ai pêché , je le confesse. Pêché d’orgueil, pêché de vanité, pêché d’arrogance. » Il a mis quatre fois de suite un accent cIrconflexe là où il fallait un accent aigu. Quand on fait quatre fois de suite la même faute, ce ne sont pas des inadvertances.

P.-S. Il est vrai que j’avais aussi entendu cet écrivain devenu homme politique dire trois fois de suite dans sa campagne électorale : « Ils zurlaient, ils zurlaient, ils zurlaient. » H aspiré : pas de liaison, Monsieur !Autre ignorance.

D. dit: à

Si vous vous adressez à un fasciste, vous n’aurez aucune réponse puisque je ne le suis pas.

renato dit: à

Comment vous ne l’êtes pas ? vous en êtes un exemple flagrant !

renato dit: à

Ou alors vous n’avez aucune conscience morale, ce qui n’est pas une justification valide.

D. dit: à

Mais pas du tout, renato. Vous devriez faire davantage la sieste à votre âge. Votre agitation inquiète beaucoup de erdéliens.

D. dit: à

Je suis très inquiet pour le Pape François. Pour tout vous dire. Je pense qu’il est à la fin du rouleau.

renato dit: à

Déni de réalité évident, typique des fascistes de provenance catholique.

renato dit: à

Pensez plutôt à votre santé mentale plutôt que de vous occuper de mon repos.

D. dit: à

Alexandre III fut globalement apprécié. Des gens sensés du moins. Ah qu’elle était belle, la Grande Russie d’alors.

D. dit: à

Mais va donc manger ta madeleine, roro. Tu veux quoi ? Thé au lait ou Benco ?

D. dit: à

Et fais pas des miettes partout, s’te plaît.

renato dit: à

Et malpoli par-dessus le marché, ce qui est normal pour un catho-fasciste.

renato dit: à

« Et fais pas des miettes partout, s’te plaît. »

Vous n’avez pas encore débarrassé votre table et prenez inspiration en la regardant ?

D. dit: à

Mais non, c’est le tu romain affectueux. Tout simplement. Tu es un personnage qui compte ici. Un personnage risible, mais qui compte. Parce que le dire réconforte.

D. dit: à

Parce que le dire réconfort.
Surtout.

D. dit: à

Oui enfin voilà quoi.

renato dit: à

Le tu romain ?! C’est toujours amusant un instruit parfaitement inculte qui fait usage d’une coutume dont il ne connait pas les implications.

rose dit: à

Zemmour
J’ai pêché quatre fois
Ils zurlaient

rose dit: à

Sinon
Rétablissement sur l’article 1 (…) seront déclarés irrecevables dans la journée par moi-même. » Elle s’appuie, pour ce faire, sur l’article 40 de la Constitution, qui empêche les parlementaires de créer une charge financière pour l’Etat par le biais d’une proposition de loi ou d’un amendement sans la compenser. « Cet article 1 n’aurait jamais dû être examiné par l’Assemblée nationale, parce qu’il est créateur de charges. Il ne doit pas être discuté, parce qu’il n’est pas conforme à la Constitution », a-t-elle poursuivi au micro de la journaliste Apolline de Malherbe.
la date de la prise de la Bastille, ça date de quand ?

rose dit: à

On dit au bout du rouleau.
C’est en référence au scotch.
J’en connais un rouleau.

rose dit: à

Nom d’un chien, D., je suis assise à côté d’un russe. Aux yeux bleus avec sa fille, huit ans, très intelligente.
Dois-je frémir ?

rose dit: à

Dire quand même que sur le Pier number nine à San Francisco les phoques se dorent au soleil, et ne plongent pas dare-dare. Sont débonnaires.
À Monterey, sur les pontons, idem.

rose dit: à

Fisherman’s wharf.

rose dit: à

Et les lions de mer. Sur le 39.

Phil dit: à

ne plongent pas dare-dare

peur d’alcatraz

renato dit: à

Lindsay. C’est n’est pas la faute aux réseaux sociaux mais aux parents qui n’ont pas éduqué leurs enfants.

Samuel dit: à

Pourquoi la folie est un « mystère banal » pour Guy de Maupassant ?

B dit: à

Renato, tous n’ont pas l’opportunité de fréquenter un bonne école et le résultat obtenu est désormais un mélange des genres mixé à la sauce internet et cinéma ou séries crétines qui servent de modèles. Les valeurs morales en désuétude. La méchanceté semble avoir de l’avenir .

B dit: à

Monde crétin pour crétins. Après on peut toujours rester dans son garage pour ne pas avoir à faire à eux.

B dit: à

La question reste de savoir qui a posé la charge explosive dans le barrage. Un pipeline destiné à transporter de l’ammoniac pour les engrais europeens saboté en Russie.réponse du berger à la bergère, deux sabotages russes? Deux sabotages ukrainiens? Au choix.

renato dit: à

Enfin, B, ce n’est pas une question d’écoles plus ou moins bonnes, … la fécondation c’est un moment de la vie, mais la vie ne s’arrête pas là, il y a aussi l’éducation, ce que beaucoup de parent semblent ne pas savoir.

D. dit: à

Enfin, B…

Damien dit: à

Dans le Figaro Paul Pavlowitch raconte sa venue à Apostrophes. Toute l’émission était consacrée à sa pomme, ou plutôt à celle d’Emile Ajar. Première chose, il fait sortir le public. Reste Michel Tournier, qui était parmi les invités. Et ça Pavlowitch s’en souvient. Il dit en effet à propos du romancier, en général révéré par des tas de lecteurs qui le portent aux nues : « J’ai souvenir de Michel Tournier, un exemplaire des Couleurs du jour de Romain dans la main, pérorant sans retenue, soulignant les traces anciennes d’Ajar… Puis un autre m’interpella sur ma loyauté, etc. Je répondis que Romain était mort. » C’était dur, on voit. J’avais vu cette émission, et j’en garde un souvenir digne. Pavlowitch s’était bien débrouillé, avait répondu aux questions avec humilité, juste ce qui fallait. Aujourd’hui, il a sorti un livre qui revient encore sur Gary, sa source d’inspiration, son filon. J’ai parcouru ce bouquin qui m’a eu l’air d’un ennui profond. Toujours les mêmes histoires sur Gary, Jean Seberg, actrice folle, etc. Pavlowitch est devenu vieux, il n’est plus à son meilleur comme au temps d’Apostrophes, émission culte. Les gens se souviennes surtout de Bukowski buvant du vin blanc et quittant le plateau au bras de Sorin, devenu célèbre non pour ses critiques, mais pour avoir été l’éditeur du gros dégueulasse. Bukowski non plus je n’ai jamais réussi à le lire, à part quelques pages au hasard. C’est une littérature répétitive, comme des bières qu’on décapsule, qu’on boit, qu’on jette, avant d’aller pisser. Il avait inspiré le film « Barfly », très beau film pour une fois. Bukowski était aussi poète. Ce qui m’a toujours étonné dans sa vie, c’est qu’il ait dû faire autant de petits boulots, dans un pays, les USA, où les allocations sociales n’existent quasi pas. Pas comme en France — d’ailleurs je suis pour les aides sociales. Il faut que les êtres humains soient aidés par l’Etat, l’Etat hégélien devenu humaniste, si l’on peut dire. Bref, Bukowski a même été facteur. Le facteur sonne toujours trois fois, c’est la mentalité américaine. C’est un peuple qui pratique l’adultère à jets continus. Leurs films ne parlent que de ça. « Contes de la folie ordinaire », c’était un beau titre. Et un film de Ferreri, un cinéaste à peu près oublié de nos jours. Ce qui est dommage. Il y avait Ben Gazara, formidable acteur. Dans « Barfly » c’était Mickey Rourke, encore mieux. Je ne ressemble pas du tout à Bukowski, soit dit en passant. Mais ça m’intéresse par certains côtés. C’est un des rares invités d’Apostrophes qui s’ennuyait et qui est parti avant la fin. Un initié, peut-être, comme Massimo Gargia qui, avant un dîner de gala, mange toujours avant, car il sait que ça va être dégueulasse. Toute une époque. Bonne soirée !

Jean Langoncet dit: à

@Edifiant ! Passer de Pétain à Poutine, des FNeux aux RNeux, s’inscrit dans une stratégie de conquête du pouvoir mise en oeuvre par des professionnels de la manipulation, de la dissimulation et de la propagande propres à toutes les démagogies (pires ennemies de la démocratie) reposant sur le pouvoir de quelques-uns, des groupuscules à l’existence « catilinaire » … Borne a eu mille fois raison de questionner les RNeux – que personne de sérieux ne saurait lui reprocher de confondre avec les électeurs ayant voté pour le RN – sur cet aspect fondamental de leur formation politique ; au demeurant, elle l’a fait de manière fort mesurée, au détour d’un entretien et sur question de son interlocuteur (cf. supra) … Le traitement de cette « information » a de quoi laisser perplexe

Par exemple ici, sur le blog d’un magistrat « honoraires », où deux trois intervenautes, omniprésents ici, semblent consacrer le meilleur de leurs plumes d’oie dûment certifiées « pur réseau »
https://www.philippebilger.com/blog/2023/06/rn-le-font-ils-expr%C3%A8s-.html

MC dit: à

Le Van Dongen, c’est pour le folio…
MC

Jean Langoncet dit: à

un magistrat « honoraires » > un magistrat « honoraire » …

rose dit: à

peur d’Alcatraz.
Que nenni, les phoques sont bardés de lard et ne craignent pas le froid du tout.
Or, Alcatraz est cernée de courants glaciaux qui empêchaient toute évasion (sauf une).

rose dit: à

La méchanceté semble avoir de l’avenir .
B.

Oui, Houellebecq en tête ; très beau portrait de lui dans le JDD fait par Marie-Dominique Lelièvre, avec des photos illustrées créées de toutes pièces par l’ I-A Midjourney (très mélioratives).
C’est un genre que l’on se donne.

rose dit: à

Jazzi dit: à
Quand l’éducation nationale est dépassée, elle fait appel à la police.

Lorsque les enfants font cela, cela vient en droite ligne de leurs parents.

rose dit: à

la fécondation c’est un moment de la vie, mais la vie ne s’arrête pas là, il y a aussi l’éducation, ce que beaucoup de parents semblent ne pas savoir.

C’est bien insuffisant.
Y a le modèle.
Y a les références.
Y a les films visionnés.
Les livres lus.
Les discussions partagées.
Y a l’attitude en général.
Le mode de vie.
Les vacances organisées.

Tout se paie.
Aujourd’hui, bcp marché & bcp pensé à cela.
Quand tu as deux enfants proxénètes sur huit, cela fait 25%.
Lorsque tu as deux enfants escrocs sur trois, cela fait 33%.
C’est énorme.

Cela dit bien qu’il y a eu un gros loupé quelque part.

Maintenant, lorsque tu deviens adulte, schbang, 24 ans pour moi, cela peut être bien plus tôt, et parfois c’est bien plus tard, tu as tous tes choix de redresser la barre et de tailler ta route.

Si tu ne le fais pas, c’est alors de ta responsabilité.
Les parents, passés un âge certain, cela devient inutile et improductif de charger leur barque : ils n’ont qu’un besoin et qu’une envie, c’est l’allègement.

C’est leur droit le plus strict.

rose dit: à

Lorsque tu as deux enfants escrocs sur trois, cela fait 33%.

Le troisième enfant, il a beaucoup d’importance : plus que les deux escrocs => donc au troisième, on va accorder 33% de probité et aux deux autres 66% de magouilles et de malhonnêteté : pour les parents, c’est énorme. À mes yeux, c’est un ratage complet de vie.
Le 1% restant c’est le petit avorté en Suisse. Le pauvret, quel chanceux !
Ma chère Rose, tu peux t’inscrire à un cours de stats. De pourcentage. De règle de trois. Etc. De la mathématique.

rose dit: à

Enfin quand tu as tes enfants qui, a l’école maternelle, miment la sodomie, c’est qu’ils regardent des films porno avec leurs parents.
Maintenant si deux enfants filles violent une troisième enfant fille, cela a démontré par A+B comment nous filons droit à la catastrophe : de l’éducation répressive dont nous avons subi les dégâts a l’éducation permissive sont nous constatons les dégâts, serait temps de rapidos mettre les pendules à l’heure.

rose dit: à

de l’éducation répressive dont nous avons subi les dégâts à l’éducation permissive dont nous constatons les dégâts, serait temps de rapidos mettre les pendules à l’heure.

Hier, ai rencontré une fille, jeune, 19 ans. C’était un garçon. Quand il/elle est parti/e, c’était peut-être une fille.
Aujourd’hui, j’ai rencontré deux femmes. C’étaient deux hommes trans.
Peut-être ou pas, prostiuté/es.

On voit où a mené le patriarcat, droit dans le mur.

Le matriarcat ce sera pire : contre le patriarcat. Encore pire contre le matriarcat.

Nous exprimons une société en grande souffrance. Et les faits divers en sont le témoin.

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