de Pierre Assouline

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La République des livres
Michel Houellebecq piégé par lui-même

Michel Houellebecq piégé par lui-même

Le plus pathétique dans la déchéance d’un écrivain français mondialement célébré, c’est sa capacité d’autodestruction. Et comme son ascension relevait déjà du spectacle, sa chute se devait d’être publique. Michel Houellebecq nous y convie ces jours-ci en publiant Quelques mois dans ma vie. Octobre 2022-Mars 2023 (102 pages, 12,80 euros, Flammarion). Un texte  de circonstance lié à l’actualité qui ne relève d’aucun genre littéraire à supposer qu’il entretienne un quelconque rapport avec la littérature, dépourvu du moindre esprit d’analyse. Ou plutôt deux textes bien distincts qui manifestement ne concernent que lui. Que leur écriture obéisse à une nécessité intérieure, cela parait évident ; mais pourquoi a-t-il cru bon pour nous en faire part, cela demeure un mystère ; au moins n’a-t-il pas imposé à son éditeur de les mettre sur le marché, comme ce fut le cas pour le précédent Anéantir, dans une édition reliée façon Pléiade-du-pauvre.

Le premier est relatif à son vieux contentieux avec les musulmans. Ce qui nous vaut un rappel historique de son entretien dans Lire dans lequel il dénonçait dans l’islam « la religion la plus con au monde » (et au passage, il m’égratigne à nouveau à plusieurs reprises, cela en devient répétitif et lassant, on devrait lui fournir de nouveaux boucs-émissaires, ou tout au moins lui assurer que non, décidément, je ne le « hais » pas, ni lui ni personne). Il qualifie cela de « querelles » et de « chamailleries » qui ont partie liée avec la « bêtise », la sienne ainsi qu’il le reconnait. Car longtemps après l’entretien accordé à Lire, pour lequel il s’en veut de ne pas l’avoir relu, il y a eu celui beaucoup plus long et approfondi avec Michel Onfray pour le hors-série de la revue Front Populaire.

Une récidive appuyée. Le contenu déplut fortement, une action en justice fut lancée par les mosquées et une fois de plus, Houellebecq se dégonfla, ce dont Onfray fit les frais. Dans le livre, l’écrivain y revient, cite les passages incriminés, les reprend en les amendant afin de proposer une version remasterisée de sa pensée sur la question qui ne vexe personne. Il présente platement ses excuses et assure que lorsqu’il amalgamait l’ensemble des Français musulmans à des voleurs, des délinquants et des criminels étrangers, en fait il pensait exactement le contraire. Un entretien qu’il avait pourtant relu et validé avant publication. Ce qui ne l’a pas empêché une fois de plus de se défausser avant de se renier. Comment peut-on à ce point se payer la tête de ses lecteurs ?

Quant au second texte, il retrace les aventures de Michel et de madame chez les pornocrates bataves. Il avait accepté la proposition d’un cinéaste d’y aller troncher (c’est bien de cela qu’il s’agit pour reprendre ses figures de style ) et de s’y faire sucer (idem) par des groupies de son œuvre et de sa personne, avec la participation de son épouse. Au passage, Picasso est traité de « crétin ithyphallique », ce qui ne manque pas de sel sous la plume d’un écrivain qui ne cesse de nous entretenir, et une fois de plus dans ces pages, de l’état de sa bite face à un clitoris solliciteur, le tout avec la grâce d’un apprenti-boucher décrivant le moelleux de sa langue de bœuf. Il a même signé un contrat avec le réalisateur l’autorisant à exploiter l’amplitude de ses érections. Jusqu’à ce qu’il se rende compte du pétrin dans lequel il s’était fourré en acceptant le rôle principal de Kirac 27. Il tenta de le faire interdire par voie de justice, en vain.

Bien sûr, Sade est cité ainsi que Philippe Muray, Maurice Dantec, Valérie Solanas, David Pujadas, Agrippa d’Aubigné, Rimbaud, Lamartine, Raphaël Enthoven, Kafka, Thomas Mann, Theodor Fontane, Balzac, Lermontov (ne manque Bruno Le Maire), quelques mots chacun on se demande bien pourquoi. Les seuls intellectuels dont la présence se justifie dans cette rafle sont Gérard Depardieu et BHL. Normal : ce sont, si l’on comprend bien, les deux seuls amis qui lui restent. Il est inutile d’aller y chercher le souci de provoquer : il y est on ne peut plus sérieux, s’exprimant continûment au premier degré, l’ennui succédant à sa verve comique, toujours aussi ambigu et double jeu, païen et catholique à la fois.

« Pour la première fois dans ma vie je me sentis traité, absolument, comme l’objet d’un documentaire animalier ; il m’est difficile d’oublier ce moment » lit-on en tout et pour tout sur la quatrième de couverture.

Il animalise ses ennemis suivant les pires traditions de certains polémistes de l’entre-deux-guerres (en 1939, suite au décret-loi Marchandeau, Robert Brasillach remplaça « juifs » par « singes » dans ses articles etc) ; sous la plume de Houellebecq, l’équipe de cinéastes hollandais n’est plus que le Cafard, la Vachasse, la Truie, la Vipère, la Dinde. Et dire que, récemment dans une émission de France-Culture consacré à son livre, il s’est trouvé deux critiques et écrivains pour y déceler l’un une œuvre pétrie de transcendance et l’autre l’héritage satiriste d’Esope ! (sic) alors que son intention, au-delà du comique, est avant tout de dégrader et d’avilir les personnages visés. Cela dit, ce même tandem a réussi à dresser une analogie avec Dante au motif que Houellebecq, lui aussi, erra dans ses ténèbres intérieurs…

Il se croit cerné par des ennemis là où il n’y a que des critiques, trahi par ses amis et traqué par les biographes, ces hyènes dactylographes qui lui veulent tant de mal. La réalité est plus triste : les états d’âme de Michel Houellebecq et sa vision du monde, aujourd’hui, laissent indifférents. Son système a fait long feu. Le personnage qu’il s’est fabriqué ne trompe plus grand monde. A force de tirer sur le masque, il l’a fait tomber. Son livre, survendu comme de juste à sa sortie, galopera un peu en tête des listes mais ne fera pas scandale. Avec les musulmans comme avec les pornocrates, il s’est piégé sans l’aide de personne. Alors, tout ça pour ça ?

(Photos Philippe Matsas et Schutterstock )

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

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commentaires

1 180 Réponses pour Michel Houellebecq piégé par lui-même

Samuel dit: à

Pourquoi comme une fleur, la beauté d’une femme se fane ?

Samuel dit: à

Pourquoi la nuit est un jour aveugle selon Jules Renard ?

D. dit: à

En aucun cas il ne faut cautionner les multiples agressions dont sont victimes des élus. Celles-ci doivent être lourdement et fermement condamnées. Mais la responsabilité indirecte revient bien à certains politiques et dirigeants qui ont dressé les Français contre les Français et décrédibilisé les fonctions d’élus et les fonctions gouvernementales. Disons ce qui doit être dit. Car on ne nous parle que d’avancées et de réussite là où il y en réalité un profond échec.

D. dit: à

Et nous allons nous en souvenir dans les isoloir. Soyez-en assurés.

Rosanette dit: à

@Samuel
pourquoi parlez vous du déclin de la beauté des femmes et pas de celle des hommes ?
les hommes vieillissent aujourd’hui plus vite que les femmes,ils deviennent chauves ,ils prennent du ventre
les femmes sont plus attentives à leur apparence elles se botoxent ,se liftent, suivent des regimes, teignent leurs cheveux et leur allure e reste jeune très longtemps
voyez Segolene Royal plus jolie à 60 ans qu’a 30 ans.
A 60 ans certaines ont l’air d’éternelles jeunes femmes ,et même plus tard dans certains cas, rares il est vrai; Voyez Anne Sinclair à 75 ans ou Catherine Deneuve à 80 ans
et même Brigitte macron à 70 ans, que personne ne prendrait pour la mere de notre president quand ils arrivent ensemble quelque part
aujourd’hui Ronsard n’est plus credible .

Alexia Neuhoff dit: à

Samuel dit: à

Pourquoi comme une fleur, la beauté d’une femme se fane ?

C’est qu’une femme est une fleur, coupée, destinée à faire décoration, avant de flétrir, et finir à la poubelle. Pas grave. Il suffit d’aller chez le fleuriste du coin et de la remplacer par une fleur fraîche qui fera joli dans son vase, pas longtemps.
Mais elle était au monde où les plus belles choses
Ont le pire destin ;
Et, rose, elle a vécu ce que vivent les roses,
L’espace d’un matin.

Puis, quand ainsi serait que, selon ta prière,
Elle aurait obtenu
D’avoir en cheveux blancs terminé sa carrière,
Qu’en fût-il advenu ?

Mary Curry dit: à

Le pape a propos de Pascal et les jansénistes :
« Cette lettre n’est certes pas le lieu pour rouvrir la question. »

Et pourtant, c’est une drôle de contorsion rhétorique à laquelle se livre le pape dans cette lettre. Ce qui n’honore pas l’esprit de Pascal.

Soleil vert dit: à

Pablo75 dit: à
@ Soleil vert

Moi je préfère l’Adagio de la 8ème (2ème mov):

Je prends !

Hélas la version youtube de Dvořák Symphony No 9 « New World » Celibidache, Münchner Philharmoniker, 1991 vient d’être supprimée. Elle était exemplaire (sans juger de l’interprétation) de la façon dont Celibidache tenait ses « troupes » à la baguette, allant jusqu’à rappeler à un premier violon de respecter son tempo

Jean Langoncet dit: à

@ “En France , l’esclavage disparaît légalement dès le XIe siècle. En 1315, Louis X le Hutin signe une ordonnance selon laquelle tout individu mettant pied dans le royaume est libre

De quand date l’abrogation du délit d’homosexualité en France ?

Rosanette dit: à

@alexia
vous avez mille fois raison
Toute cette littérature de Ronsard à Malherbe, et la pensée tout-venant qui s’y exprime relèvent d’une pitoyable idée de la femme et de sa place dans l’humanité

Pablo75 dit: à

Bonne soirée aux enculés et aux enculées
Jean Langoncet dit

À ce propos, j’ai vu l’autre jour un livre de Pierre Bisiou intitulé: « Enculée » (Stock, 2008).

« Éloge de l’amour et de la sodomie, Enculée est un roman indécent et doux.

« Tu me parles : “Crois-tu que je suis normale ? Tu sais je crois que je ne suis pas normale. Ce n’est pas sain d’aimer autant faire l’amour comme ça. J’aime ça plus encore que par la voie normale. C’est pas normal, dis ?” J’ai envie de te dire que je m’en fous. »

Les jeunes filles modernes n’ont rien perdu de leur grande fascination pour l’amour, bien au contraire, elles l’étendent à toutes pratiques généreuses en inversions, transgressions, passions coquines. Et celle-ci, l’amie du narrateur, n’y déroge pas qui, dans une nuit de tendresse, se donne à son amant par devant et par derrière en se faisant du bien. Mais pousser l’amour dans ses retranchements, c’est aussi prendre le risque de révéler une certaine aporie du charnel qui, sous la « philosophie dans le boudoir », laisse poindre la « fin d’une liaison ».

Arrangeant un vocabulaire sexuel, cru et réaliste, en phrases lentes promenées dans des paragraphes concis, se délassant de dialogues, Enculée fait de la pornographie un exercice grave et rêveur. »

https://www.amazon.fr/Encul%C3%A9e-Pierre-Bisiou/dp/2234061709/ref=sr_1_3?__mk_fr_FR=%C3%85M%C3%85%C5%BD%C3%95%C3%91&crid=SJ9MDIB7J446&keywords=Encul%C3%A9e&qid=1687196103&sprefix=encul%C3%A9e%2Caps%2C137&sr=8-3

Comment ça se fait qu’un livre pareil n’ait pas été interdit par les féministes et les wokistes de tout poil?

Décidément, tout fout le camp…

Samuel dit: à

Pourquoi quand un homme vieillit; quand il perd sa force virile, sa jeunesse et ses cheveux, quand il s’enlaidit; il s’aigrit et comme un cactus, il devient piquant ?

D. dit: à

Je ne voudrais pas me mêler de ce qui ne me regarde pas mais je m’y connais in tout petit peu et ce n’est pas avec 30 f-16 que L’Ukraine fera la différence. Que non.
Mais en mettant un peu de A-10 là oui. Ça peut. 15 A-10 et 15 F-16 en cocktail. Je devrais pas dire ça. Ça me regarde pas.

D. dit: à

Les ukrainiens n’auront aucun A-10 avec leur F-16.

Tu sais pourquoi, Samuel ?

Jazzi dit: à

Pourrais-tu me donner des exemples concrets te permettant d’affirmer que j’ai changé et que je suis devenu amer, Clopine ?

Bill Evola dit: à

Entre la musique, le pape et enculade, ce soir c’est tutti frutti!

Bill Evola dit: à

J’en oublie l’avion!

Bill Evola dit: à

Manquent les bas de contention et le corps est joué!

Jean Langoncet dit: à

@ce soir c’est tutti frutti!

Tirer sa crampe en public ? Libre à vous

Jean Langoncet dit: à

@@ “En France , l’esclavage disparaît légalement dès le XIe siècle. En 1315, Louis X le Hutin signe une ordonnance selon laquelle tout individu mettant pied dans le royaume est libre

De quand date l’abrogation du délit d’homosexualité en France ?

Et sur le plan religieux (dans les sociétés où les croyances religieuses n’empiètent pas ni ne se confondent avec l’Etat de droit, mais coexistent avec lui) ?

D. dit: à

Biden ne leur donnera aucun A-10 parce que sinon ils risqueraient de gagner. AUCUN intérêt pour le lobbie militari-industriel. Faut que ça dure, tout ça.

Jean Langoncet dit: à

@Faut que ça dure, tout ça

Sauf à imaginer que Poutine est la marionnette du Pentagone et d’un « lobbie militari-industriel » (sic), l’agresseur peut arrêter les frais du jour au lendemain, en retirant ses troupes et en mettant fin à sa tentative de conquête d’un pays souverain

closer dit: à

Les femmes restent extraordinairement belles très longtemps, Rosanette, mais il serait injuste de ne pas reconnaître que les hommes aussi font des efforts pour ne pas s’amochir trop vite…

J J-J dit: à

@ Toute cette littérature de Ronsard à Malherbe, et la pensée tout-venant qui s’y exprime relèvent d’une pitoyable idée de la femme et de sa place dans l’humanité
——–
Faisons un brin mentir nos dames du temps jadis, comme le ferait le pédant moyen de l’erdélie. Mobilisons à cet égard dame Pernette du Guillet, la muse de Maurice Scève, qui se foutait de la gueule des pouètes de son époque en des termes à peine voilés : in Coq-à-l’âne (épitre 1) -> une réponse à Clément Marot
Ami, je n’ai Laquais ni Page,
Qui bien sût faire mon message,
Ne telle chose raconter
Que me sens au cerveau monter
En cette plaine, et bel espace
(…)
Qui saurait comme l’eau de Saône
Fait le beau teint aux Damoiselles,
Tant de peine ne prendraient celles
A distiller pour se noircir –
Je voulais dire : à s’éclaircir –
Leur blanche et délicate peau.

(Qui m’aime m’en suive) …

J J-J dit: à

ce soir, c’est frutti tutti (Julius Evolage) !

Janssen J-J dit: à

Oui, l’est devenu amère et pas qu’avec… C’est évident, pas besoin de preuves, il n’est plus jamais retourné la voir à Rouen et ne lui balance que des méchancetés gratuites. Quant à H., faut voir les vacheries qu’il divulgue sur son ami de toujours. Et après, il vient nous (dé)moraliser, jurer ses grands dieux qu’il ne ment jamais, qu’on n’est là que pour dire leur vérité aux gens. Bon bref, il n’est pas ce petit sein ____ qu’il voudrait faire dument accroire, après vérification du petit robert de dieppe.

Jean Langoncet dit: à

@ce soir, c’est frutti tutti (Julius Evolage) !

Tirer sa crampe en convoquant le droit comme un fétiche ? Tant que vous n’avez pas de prétentions politiques, c’est une jouissance garantie dix ans (pensez à conserver le ticket de caisse pour la faire valoir en cas de déception ; just in case)

Samuel dit: à

Pourquoi derrière les volets discrètement fermés des maisons on devine toujours des regards qui nous épient indiscrètement ?

Samuel dit: à

Pourquoi la romancière Virginia Woolf a avoué dans son Journal qu’elle était jalouse de l’écriture de la nouvelliste Katherine Mansfield ?

Janssen J-J dit: à

Le complexe militaro industriel, c’est pas Enrico Macias qui nous l’a inventé, ça non… !
En revanche, j’applaudis aux signataires de la protestation contre la procédure d’interdiction enclenché par le fasciste qui nous sert de ministre sécuritaire (il y a Damasio, Despentes, Descola, et tant d’autres gens passionnants et pacifistes).
Mon devoir du jour, des mange-pas-cher… et c’était mieux que rien, comme dirait bon jmboug’ro sur la chaine de popaul à bonne clopine. Hein !

Jean Langoncet dit: à

@Mon devoir du jour, des mange-pas-cher…

Tout à fait. Quant aux mous du genou, avec une bastos de 5.56 dedans, on comprends que leur progression vers plus de démocratie est ralentie ; un vrai sujet pour le cinéma

et alii dit: à

Dieu ,Moise:
, le philosophe et sinologue François Jullien publie deux livres qui proposent un vis-à-vis réflexif sur l’idée de « Dieu ». D’un côté, l’image d’une transcendance extérieure de la culture occidentale, et de l’autre, une forme d’immanence qui se confond avec la nature dans la culture asiatique. Les deux ouvrages s’intitulent respectivement « L’incommensurable » et « Moïse ou la Chine » et sous-tendent deux interrogations qui sont inscrites dans leurs bandeaux respectifs : « Un concept peut-il changer la vie ? » et « Fallait-il penser Dieu ? ».

Au commencement selon Jullien, l’émergence de l’homme au sein du monde a produit une fêlure qui l’amène à vivre en pensant l’expérience de cette non-coïncidence élémentaire. Cette brisure de commensurabilité entraîne en effet une inadéquation infinie qui se différencie de l’infiniment grand de Pascal car elle se situe dans l’intériorité même de chaque individu. Le vivant, se fêlant, est devenu l’homme, le dissociant du reste du vivant par son impossibilité d’adaptation grâce à l’expression de la parole et de la pensée. Il rejoint ainsi Rachi, le commentateur de la Bible et du Talmud, qui interprète la notion de nefesh (âme) haya (vivante) qui caractérise l’homme lors de sa création comme étant une âme (nefesh) commune à tous les êtres mais singulière à travers la connaissance et la parole. Mais Jullien interprète le récit de la Genèse du texte biblique comme celui d’une rupture avec la cohérence du monde, ou encore « celui de la nature perdue précipitant l’homme dans l’Exil et la condition de vivant séparé ». Il poursuit son analyse en expliquant que dans la pensée européenne, l’idée de Dieu sert à porter et à assumer la dimension de l’incommensurable. Or, s’interroge Jullien, si cette figure de Dieu se retire, la fêlure est mise à nue laissant naître un abîme existentiel. L’incommensurable devient alors la vraie dimension du monde. Comment parvenir à supporter cette réalité car tout est fait pour nous en délivrer, fait remarquer François Jullien. La réponse se situe dans le rabattement qui exprime l’idée d’un rappel à l’ordre de la normalité.
article sur la règle du jeu

Jean Langoncet dit: à

je comprends

J J-J dit: à

@ convoquant le droit comme un fétiche

Merci de nous rappeler à un dieu faitiche qui s’intéressait au droit et à sa fabrique sans grand souci d’en faire partie, comme ce pauvre Legendre qui nous bassina tant dans les 2 Sèvres… Bruno Latour nous manque bien plus que son papabile écologiste. Voilà, mon Jean bon Jean Ramon ! Je ne sais pas, vous ?…, comme disent les djinns d’aujourd’hui.

Jean Langoncet dit: à

Comme disait l’autre, What’s in a bird?

D. dit: à

Sauf à imaginer que pousser l’Otan si près de la Russie comme l’aurait fait un frotteur dans le métro… sauf à imaginer que…profiter de la claque en retour pour placer sa camelote militaro-indudtrielle…

D. dit: à

C’est ben des méthodes d’agences intelligentes, ça.

Jean Langoncet dit: à

@Voilà, mon Jean bon Jean Ramon ! Je ne sais pas, vous ?…,

Au dénommé « jambon », jibé, qui sévit désormais ailleurs avec ses pieds en forme de croissant (chez les rubipèdes c’est paraît-il une qualité recherchée)
https://www.youtube.com/watch?v=V_48Qz_Oj6g

Janssen J-J dit: à

What’s in a bird?
ma paicress d’anglais valérie disait : « birds of a feather, flock together » (qu’une rime riche, rBl !).

Jean Langoncet dit: à

(de là à souhaiter une nouvelle pandémie …)

Janssen J-J dit: à

la version patrice b. n’est pas mal non plus.
https://www.youtube.com/watch?v=ZjuFnS-kqiU
La Finlande n’est plus finlandisée par la russie, elle s’est frottée à l’ailleurs, d’après l’au temps en emporte l’otan, avec l’aide de ‘A-10, une belle autoroute pas chère filant vers la nouvellaquitaine. Toulouse, pour la sous-traitance du savoir faire. hein !

J J-J dit: à

NE TOUCHEZ PAS AUX OISEAUX D’HITCHKOCK, ils ne menaçaient guère que la chevelure de Tippi Hedren, hein ! Il y avait une musique lancinante pour nous faire accroire, c’est tout.
https://www.youtube.com/watch?v=9kMUI-4VeMw

MC dit: à

Ni Ronsard et Malherbe n’étaient des idiots. Qu’on relise un peu « quand vous serez bien vieille », ou les stances à Du Perier, ou la Prosopopee D’ Ostende , ou le sonnet sur la Mort de son Fils, et qu’on fasse mieux, si on le peut…. MC

Bloom dit: à

‘turds of a feather, f..k together’, 3J, version massage in a brothel/Alexander Boris de Pfeiffer & his floozy…

La valeur adjectivale de « a » (= one/the same) n’en demeure pas moins remarquable.

Valeurs de « a »
article:a/an = un/e
préposition à sens distributif : twice a week (‘on’week, old saxon) = par
adjectif: they all went in the one car = the same

MC dit: à

Et l’on pourrait ajouter ´Pierre Morin, Jean de Lingendes, ,Racan, ou Maynard dont la Belle Vieille fait encore nos délices: « L’ Âme pleine d’ Amour et de Mélancolie, Et couché sur des fleurs et sur des orangers, J’ ai montré ma blessure aux deux mers d’Italie, Et fait dire ton nom aux échos étrangers… ». MC

Jean Langoncet dit: à

@‘turds of a feather, f..k together’, 3J, version massage in a brothel/Alexander Boris de Pfeiffer & his floozy…

La valeur adjectivale de « a » (= one/the same) n’en demeure pas moins remarquable.

Valeurs de « a »
article:a/an = un/e
préposition à sens distributif : twice a week (‘on’week, old saxon) = par
adjectif: they all went in the one car = the same

Du cacatoès rosalbin ad hoc
https://i.pinimg.com/474x/ff/13/78/ff1378e45d3f51bf376f2656d3622514–comics.jpg

rose dit: à

Mardi 20 juin 2023
5h15
Nestor lisant Pascal sur ses heures creuses, je doute.
Acheté La Soumise de Christine Orban.
Pas fait caricaturer, euh, dédicacer (à mon amie d’enfance) au Fouquet’s. Aurai pu mais rien à me mettre.

rose dit: à

Enchaîner de Blaise à Blaise, il faut le faire et c’est ici que cela se passe !
Remerciements à Pierre Assouline qui a accepté la publication du texte de Clopine avec bienveillance et à Rosanette qui a tenu la rampe avec dextérité et talent, et ce n’était pas de la tarte.
D’accord avec elle sur tous les points qu’elle a développés.
Merci à tous ceux qui ont participé.

rose dit: à

J’ai lu tous les posts de Rosanette qui a sacrément tenu la route en défendant bec et ongles le sujet.
Le démarrage a été lent.
Jacques Barozzi a une drôle de conception de l’amitié.
Rosanette a une argumentation solide et étayée.

Mon point de vue suit de très près le sien. À quelques nuances près, hypothétiques. J’imagine Blaise immigré tardif, càd vers dix ans, avec une mère sévère, orphelin de père, élève brillant.
Il a choisi pharmacie plus pour aider ses compatriotes que pour gagner de l’argent.
Je ne le vois pas raciste mais il s’occupe des siens. J’aime beaucoup ce que Rosanette dit de lui.
C’est un point de vue subjectif.

renato dit: à

« Aurai pu mais rien à me mettre. »

Même pas un jeans et un chemisier ?

rose dit: à

Com.pas passé sur les commentaires de Rosanette.

rose dit: à

Je ne porte pas de jean.
Rien.

rose dit: à

Les oiseaux.

Le hussard sur le toit de Jean Giono.
Morts

rose dit: à

Magellan de Stefan Zweig

Vivants.

Les oiseaux bouffent les yeux des morts et des vivants.

Tippi a peut être un don.

Moi, je protègerai mes yeux.

renato dit: à

Les corvidés (corbeaux, corneilles, pies et geais) acceptent la compagnie des humains sans peine.

renato dit: à

Le jeans, l’une de plus belles inventions que la deuxième révolution industrielle nous a laissés en héritage (réinventé en 1871 tel que nous le connaissons aujourd’hui par le tailleur Jacob Davis, breveté par Levi Strauss le 20 mai 1873).

et alii dit: à

c’est un fait: je ne pose pas la plupart du temps de questions(de cours) « personnelles », et j’évite les demandes, suggestions et remarques « personnelles » (reproches ou congratulations);je sais que les animaux n’ont pas de bras, ni de mains!
bonne journée !

Alexia Neuhoff dit: à

« je sais que les animaux n’ont pas de bras, ni de mains! »
Complotiste !

D. dit: à

Je ne porte plus de jeans depuis j’âge de 18 ans. Pas assez habillé. Pas très beau, pas très confortable (épais et peu souple au final).

rose dit: à

renato dit: à
Les corvidés (corbeaux, corneilles, pies et geais) acceptent la compagnie des humains sans peine.

Les goélands, les mouettes, les choucas.
La première chose qu’ils te bouffent, ce sont les yeux.

Les perroquets, je ne sais pas. Les perruches non plus.

et alii dit: à

alexia:
parfaitement;j’ai TOUTE ma tête, comme disent des vieilles dames que je connais et je vais donc laver toute ma tête, en tant que de besoin!

Jazzi dit: à

« Jacques Barozzi a une drôle de conception de l’amitié. »

Quand, par un beau soir d’hiver d’après le premier déconfinement, Clopine, désemparée, à quitté sa maison en oubliant de prendre un manteau et après quelque temps d’errance s’est retrouvée à Paris, nous tenant au courant de sa situation, vous étiez où, rose, Rosanette, JJJ ?
Et quand elle fut internée au service psychiatrique de l’hôpital Tenon (20 arr.), vous étiez où ?
Moi, j’y étais.
J’y étais hier et j’y serais demain, si besoin est.
Personne ne change et on ne se refait pas…

Jazzi dit: à

En quoi ma conception de l’amitié serait drôle, rose ?

Jazzi dit: à

Quand, par un soir d’hiver d’après le premier déconfinement, Clopine a fui sa maison en oubliant de prendre un manteau, quand après un temps d’errance elle s’est retrouvée à Paris, totalement désemparée, et nous tenant au courant de son histoire, vous étiez où, rose, Rosanette, JJJ ?
Quand elle fut internée dans le service psychiatrique de l’hôpital Tenon (20e arr.), vous étiez où ?
Moi j’y étais.
J’y étais hier et j’y serais demain, si besoin est.
Telle est ma conception de l’amitié, je n’en ai pas changé et on ne se refait pas…

Damien dit: à

Paul Edel a bien raison d’ajouter Aragon à Proust et Céline. Personnellement, j’ai toujours lu Aragon avec ravissement, notamment ses derniers romans (dans le tome de la Pléiade). Mais aussi « Le mentir vrai »… On réévaluera Aragon et tous les surréalistes, y compris Breton, ou encore le grand et feu follet Jacques Rigaut, qui avait plus de talent sans doute que Drieu, que pourtant j’aime bien. Le génie de Drieu, si génie il y a, lui venait de sa période surréaliste. Dommage que Jacques Rigaut n’ait pas davantage écrit, qu’il se soit supprimé comme l’a raconté de manière narquoise Drieu la Rochelle. Bien sûr, j’aime beaucoup Drieu, mais je le classe parmi la bande des surréalistes. C’était le vrai Drieu, pas de doute. Il méritait mieux que d’être collabo. Il a sauvé une Juive, son ex-femme. Elle avait été arrêtée, on lui a demandé son aide. Il est remonté à Paris (il était en vacances) pour la faire chercher et la retrouver. Elle n’a pas été déportée à Auschwitz. Dommage qu’il ait, à côté de cela, exprimé des idées lamentables, mais pas autant que Brasillach qui a écrit dans la presse qu’il fallait aussi prendre les enfants juifs. Brasillach était une sordide ordure sans talent. La Pléiade Drieu est très intéressante. Un Drieu droit dans ses bottes, net, propre… Nonne journée, et lisez Aragon et tous les surréalistes — ils reviendront un jour à la mode, et basta !

Jazzi dit: à

Quand Clopine est venue s’installer dans la maison de Clopin à Beaubec et se faire mettre enceinte par lui, il y avait déjà une femme et un premier garçon dans la place, rose.
Le « machisme » de Clopin, qui lui non plus n’a pas changé, ne la gênait pas alors.
Mais quand Clopine, qui n’avait plus de rapports sexuels avec son conjoint depuis plus de dix ans, s’est trouvée à son tour cocufiée, avait-elle des raisons d’en être étonnée et de se plaindre ?

Jazzi dit: à

Quant à l’autre stalinien de JJJ, ancien prof de Droit qui déclare ne pas voir besoin de preuves pour vous juger, rose, méfiez-vous en comme de la peste !

et alii dit: à

attention a bien écrire KILT ET PAS KLIT

Bill Evola dit: à

Klit au risque d’y perdre la tête au kilt, et alii! 🙂

Janssen J-J dit: à

@ l’autre stalinien de JJJ, ancien prof de Droit

Oui, rose, méfiez-vous de JJJ !… Jzmn est vesqué, en sa conciergerie, même s’il ne se rend pas toujours compte, au nom de son amitié à CT, combien ses propos peuvent être vexatoires pour ladite « cocufiée ». Il est élégant, cet homme dans son djinn… sans amerthume aucune et sans écume posthume, ça non !…
Bises aux méritants et méritantes, et merdr’ au reste, D. reconnaîtra les siens (20.6.23_10.02)

(nb/ Je n’ai pas encore lu de compte-rendu du film Fifi. Jeanne Balibar a dit qu’il était très bien. Et si Jeanne l’a dit, hein !, on y va).

J J-J dit: à

au finish, welbèck a terrassé solairss aux points sur cette chaine. Merci pour sa pub, passoul !… l’en demandait patent !

B dit: à

Moi j’y étais.
J’y étais hier et j’y serais demain, si besoin est.
Telle est ma conception de l’amitié, je n’en ai pas changé et on ne se refait pas…

C’est dans ce genre d’épreuves qu’on voit des véritables amis. Pour avoir subi ce genre de mésaventure, j’ai du me rendre à l’évidence pour n’en compter aucun si ce n’est mes parents à l’origine de mon hospitalisation demandée par un tiers, pour cimenter ma dépression dangereuse! Je m’étais dit peu de temps après être sortie de l’unité fermée que je ne reverrai mon père qu’au cimetière , il nous a quittés un an après. J’ai regardé les fanes du champ où je me recueillais et pensé que peut-être avait il vécu autant de jours que ce champ à perte de vue en comptait.

B dit: à

Bien évidemment, les gens sains d’esprit et irréprochables sont ici pour s’écrire. Il ne serait pas convenable d’en douter.

J J-J dit: à

@ B / « les gens sains d’esprit et irréprochables »/…. ne sont pas toujours celzéceux que l’on croit ou qu’ils voudraient se faire accroire pour s’écrire et s’écrier. Il est convenable de douter de la pureté de leurs intentions, oui, toujours, il convient de !…

Janssen J-J dit: à

Pour saluer Claude Sarraute qui n’est plus…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Claude_Sarraute
Suis étonné qu’aucun choucas de Malheur s’en soit encore aperçu sur cette chaine. Bien à elle, elle m’a beaucoup amusé, parfois.

D. dit: à

Ce soir c’est endives farcies.

MC dit: à

Et l’on se souvient de ce texte , laudatif, sur la « force d’ homme «  dudit Clopin, après un naufrage manqué dans les chutes du Costa-Rica, lui-même un beau naufrage dans la sous-littérature.Quand Clopine jouait les Mahuzier…MC

D. dit: à

Non je ne me souviens pas.
De quoi s’agit-il ?

D. dit: à

Faut se méfier des goélands, c’est sûr. Oiseau prêt à tout pour parvenir à ses fins alimentaires. Ne pas laisser des petits enfants seuls avec leur BN. Ça peu mal se terminer.

Jazzi dit: à

Face aux scories de la vie, le léZard va se réconforter au cinéma !

Jazzi dit: à

 » Personne ne m’attend, moi, sur une route qui ne mène ni à la gloire, ni à la richesse, ni à l’amour.
Rien ne mène – je le sais – à l’amour.
C’est lui qui se jette en travers de votre route.
Il la barre, à jamais, ou, s’il la quitte, laisse le chemin rompu, effondré…
Ce qui reste de ma vie me fait songer à un de ces puzzles en deux cent cinquante morceaux de bois biscornus et multicolores.
S’agit-il pour moi d’en reconstituer, bûchette à bûchette, le décor primitif: une maison paisible au milieu des bois ?
Non, non, quelqu’un a brouillé toutes les lignes du doux paysage ; je ne retrouverais même plus les débris du toit bleu brodé de lichens jaunes, ni la vigne vierge, ni la profonde forêt sans oiseaux…  »
COLETTE
 » La Vagabonde »

D. dit: à

Perquisitions en ce moment sur plusieurs sites chargés de l’organisation des JO 2024. Youpi.

D. dit: à

Prise illégale d’intérêts et détournement de fonds public. Super.

D. dit: à

Favoritisme et recel de favoritisme.
Wooaww.

Bill Evola dit: à

Pour saluer Claude Sarraute qui n’est plus…

Yes, mais son ex, jean François Revel, un must!

Bill Evola dit: à

D, il faut se démer D! 🙂

Clopine dit: à

Jazzy, il faut que je rassemble mes idées, et il n’est pas question de « preuves concrètes », il n’est question de rien d’autre que d’interrogations. Pendant quelques années, j’ai pu, je crois sans me tromper, à ton amitié, mais désormais, tu n’as jamais assez d’agacement, de petites pointes acerbes, de « messages voilés » à mon adresse, comme si je t’insupportais. Bien sûr, du coup, j’ai pensé fort à toi.
Tu es quelqu’un qui a toujours eu l’élégance de ne rien celer sur ta vie – cette enfance d’enfant de sourds-muets, la maladie mentale de ta mère, les innombrables obstacles que tu as dû franchir, ta fuite à Paris comme seule possibilité de vivre ton homosexualité, ta beauté physique indéniable débouchant sur des rencontres qui ont dû, enfin je l’imagine, déboucher sur un milieu social, littéraire et parisien, où tu as su mettre à profit tes dons naturels, ton embauche à la Ville de Paris, tes ennuis à l’arrivée de Delanoë et de ses « petits princes », ta déception à voir que les syndicats ne prenaient pas ta défense (mais en même temps, tu ne t’intégrais pas vraiment dans le service public, tu ne passais pas les concours, tu te satisfaisais de ton statut de contractuel -comment aurais-tu voulu qu’un syndicat de fonctionnaires public territoriaux s’investisse à fond pour toi ?), tes travaux littéraires, ta vie avec ton compagnon… Tout cela représente bien une vie d’homme, et l’élégance dont tu en fais part se double de l’élégance avec laquelle jamais tu ne te plains. Jamais tu ne soulignes les souffrances et les découragements que tu as peut-être combattus. Ever explain, never complain, pourrait être ta devise.

Et puis tu es de droite. Profondément. Tu aimes tant Paris que tu refuses à Anne Hidalgo d’y changer quoi que ce soit, même si on ne peut plus y respirer. Tu es adepte du « quand on veut, on peut », même si Bourdieu a démontré scientifiquement l’absurdité et l’injustice d’une telle allégation. Tu refuses, ou tu refusais, de t’inscrire dans une pensée, ou des lectures, politiques. Et, comme tu es fondamentalement doué pour le bonheur, tu as endossé l’habitus de la classe sociale à laquelle tu appartiens désormais. Transgenre, homosexualité aidant, transclasse, passant des crêpes niçoises aux milieux de l’édition parisienne, creusant le filon des anthologies et de l’érudition, t’envolant une ou deux fois par an vers des plages dorées où ton couple ne soulève pas l’indignation morale des religions de tout poil (mais n’hésitant pas à aller consulter, le cas échéant, des voyantes), tu es affable, curieux, poli, tourné vers les autres et tolérant.

Enfin, tu étais.

Je pense que tu as adhéré pleinement au macronisme, qui te permettait de concilier ton net refus de tout engagement politique et social avec ton adhésion à la société capitaliste à laquelle, avec bien des difficultés, tu t’es intégré, et à laquelle tu crois.

Alors pourquoi cette nouvelle posture, beaucoup plus acide, beaucoup plus « dure » ? Bien sûr, 70 % de tes concitoyens rejettent Macron. Bien sûr, le capitalisme tue la planète dont tu es dépendant. Bien sûr, les gilets jaunes (as-tu déjà songé que dans une autre vie, si tu étais resté à Nice, que tu avais ouvert par exemple une petite boutique de livres anciens et érudits, et te prenant de plein fouet les mesures économiques du Président des Riches, il y aurait eu une probabilité certaine que toi aussi tu aurais pu occuper un rond-point ?) te donnaient des boutons. Bien sûr, tu n’as eu d’autre choix que de radicaliser ta posture…

D’autant que, pour vivre, tes travaux littéraires, anthologies, livres d’histoire architecturale, érudition parisienne, ne te rapportaient que de chiches revenus. Et puis tu sais bien, parce que tu es homosexuel et que souvent, les homos se donnent pour tâche de ramener leurs contemporains à leurs fondamentaux (leur sexualité, leur rapport au temps, et surtout leur corps, toujours leur corps, puisque les homos ont été stigmatisés de tout précisément sur ces sujets-là, alors du coup ils ne font qu’en parler, encore et encore), que la vieillesse ne peut être adoucie qu’à la condition de disposer de revenus dignes. Les candidats à la mort sans souffrance sont aujourd’hui obligés d’en passer par la Suisse ou la Belgique, par exemple. Donc d’en avoir les moyens…

je crois que l’ouverture de ton blog t’a donné de l’espoir d’acquérir (non « du pognon », parce que le pognon, tu t’en fous, tu as cette générosité-là et encore une fois cette élégance) une vieillesse « non chiche ». Et je crois que la réalité n’est pas tout-à-fait à la hauteur de cet espoir. Ton blog est super, entendons-nous. Mais te procure-t-il vraiment des revenus ?

et du coup, par contrecoup exactement, je ne peux que t’agacer. Je me complains… Je revendique… Je lutte à ma façon… Je suis prête à voter Ruffin (enfin, de préférence à Mélenchon, mais je veux dire que j’adhère à leur programme)… Je suis tout ce que tu ne voudrais pas être.

Voilà, mon vieux Jazzy. Je pense que tu vas être dans une si épouvantable colère après moi que tu vas te déchaîner. Mais bon. Moi, l’image que je garde, c’est toi arrivant en vélo auprès d’une vieille fontaine de Paris, en descendant avec une élégance qui n’appartient qu’à toi, pour que nous nous engouffrions, après, dans ce qui est, en vrai, ta passion désormais débordante : une salle de cinéma.

D. dit: à

J’attends des noms et de appartenances ou appointances politiques. Rassemblement national ? Les Patriotes ?

Jazzi dit: à

Mais non, Clopine, aucune colère.

Seulement des étiquettes sous lesquelles je ne me reconnais pas : « Et puis tu es de droite. Profondément. » ou des conclusions hâtives et sans nuances : « Tu aimes tant Paris que tu refuses à Anne Hidalgo d’y changer quoi que ce soit, même si on ne peut plus y respirer. »

D. dit: à

C’est marrant, je trouve ce dernier texte de Clopine bien plus captivant que son tricotage centrafricopharmacoblaisique.

D. dit: à

passant des crêpes niçoises aux milieux de l’édition parisienne

c’est quasiment la même chose.

Bloom dit: à

Le Titan, sous-marin de poche qui explorait l’épave du Titanic au large de Terre Neuve, ne répond plus. A son bord,cinq personnes, dont Paul-Henri Nargeolet, un ancien commandant de marine, le multimilliardaire britannique Hamish Harding, l’homme d’affaires pakistanais Shahzada Dawood et son fils Suleiman, ainsi que le fondateur de OceanGaten Stockton Rush.
Expédition au-delà et en-deça de la recherche scientifique.
Revanche des esprits des noyés? Laissez-nous en paix, vous avez assez fait de blé sur nos cadavres…

J J-J dit: à

CT est super généreuse avec jzmn, comment ne pas le reconnaître ? – Et on peut-j partager son analyse publique du lézard à 92%. Cela dit, elle insiste trop sur son « élégance morale », me semble-t-il. Ma seule différence sur ce point avec T : je ne suis pas victime de l’image de lui-même qu’il a bien voulu donner à l’herdélie, c’est là une affaire toujours suspecte. En tout cas, il faut faire comme si. Epicétou, voilàge.

Janssen J-J dit: à

@ jean François Revel, un must

certes, mais y est plus non plus… Et surtout, ses mémoires ont tout de même révélé des choses pas très reluisantes. Il fut comme par hasard surtout détesté par son fils. Et ce n’est pas un ragot de plus… C sur la place publique depuis longtemps. Oups ! –

On est bien d’accord, la plume de Claude lui était bien inférieure, et ce n’est faire injure à aucun des deux. Jouaient pas dans la même catégorie. Là.

J J-J dit: à

quoique j’aie un doute ast’heure : le fils de Michel Rocard, plutôt… Mathieu Ricard ? hein ?

D. dit: à

C’est marrant, Bloom. J’ai eu envie d’écrire ça aussi. Et puis je me suis dit à quoi bon.

D. dit: à

Les grands esprits se rencontrent.

Janssen J-J dit: à

@ parvenir à ses fins alimentaires

tu crois que si je mets « faims alimentaires » à la place, je vais direct au pléonasme, Jonathan L. ?

Damien dit: à

Je m’intéresse à Alma, pas à Claude Sarraute, mais il y a un parallèle à faire entre ces deux couples fameux. Même si Revel/Sarraute, c’est « fumeux » qu’il faudrait écrire, très fumeux. — Et puis, autre chose : Monson revient sur Alma et les Juifs. Elle écrit de manière très confuse : « C’était avec les Juifs, — Gustav Mahler, Franz Werfel et bien d’autres — qu’elle aimait passer son temps. Elle ne pouvait néanmoins arriver à se débarrasser de la crainte de se voir dénier ce qu’elle appelait son éclat chrétien, et d’être classée parmi les gens qui pour elle étaient les autres. » Les Juifs étaient les autres pour Alma Mahler. C qui ne veut pas dire du tout qu’elle était antisémite. Elle a peut-être perçu le destin singulier du Juif, maudit deux fois, une fois pour être un humain, et une deuxième pour être juif. Alma concevait donc la chose avec une certaine lucidité intellectuelle. Si vous ne voyez pas ce que je veux dire, cf. Benny Lévy ou Georges Perec. Ce matin, j’ai écrit un commentaire qui est passé aux oubliettes. Peut-être que ça vaut mieux. Bonne journée aux mahlèriens et aux autres !

Patrice Charoulet dit: à

Constitution française

J’apprends que ces jours-ci Richard Ferrand, qui fut président de l’Assemblée nationale, souhaiterait un troisième mandat pour le président Macron. Sa proposition suscite les moqueries ou l’indignation. Je l’approuve.
Le 27 mars, totalement inconnu, et je vais le rester, j’ai lancé la pétition suivante, qu’on trouvera sur le site des pétitions :

Rappels préalables :
Article 6 de la Constitution de la Cinquième République française.
« Le Président de la République est élu pour cinq ans au suffrage universel.
Nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs.
Les modalités d’application du présent article sont fixées par une loi organique. »
On notera que le deuxième alinéa qui limite le nombre de mandats successifs a été introduit par la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008.
Or, aucune autre fonction électorale française n’est concernée par cette mesure. Un maire, un député, un sénateur…peuvent être élus plus de deux fois de suite. Pourquoi diable le président de la République ferait-il exception? En démocratie, c’est aux seuls électeurs de décider.
En conséquence, nous demandons la suppression de l’alinéa 2 de l’article 6 de la Constitution.
 

J J-J dit: à

@ Il se trouve que Claude S. aurait beaucoup souffert de la célébrité de sa mère Nathalie. En csq de quoi, elle n’aurait rien pu faire d’autre que d’écrire de « l’Ancien roman » à la sauce folâtre…

@ Prions pour le sauvetage du nouveau Koursk de Vladimir P., ma belette. Personne ne peut vouloir la mort de tant de célèbres personnalités, au fin fond de l’eau, à la différence des ex marins du Kronstadt !

MC dit: à

 » adepte du  » Quand on veut, on peut « Alors que Bourdieu a scientifiquement démontré que non… »
Euh, tout dépend du crédit accordé à ladite « pensée », et sur ce terrain là, je ne la ramènerais pas trop.

Bill Evola dit: à

Bourdieu a démontré scientifiquement

Non, certes pas.
La sociologie n’est pas une science, cela se saurait…
( Clopine et ses déterminations catégoriques qui truffent son texte mais poue elle, c’est le jazzi qui « croit ».)
Peut-être une explication de là où elle se trompe, son Bourdiou, son clopin, son jazzou, etc.

MC dit: à

Cela dit, et indépendamment de son contenu, ce texte vaut en effet mieux que la Blaiserie de service, devant laquelle les inconditionnelles se sont agenouillées, murmurant force patenotres et dévotions clopiniennes.
MC

Bill Evola dit: à

@ jean François Revel, un must

Il suffit de reprendre la lecture de son essai : La connaissance inutile paru chez Grasset en 1988 (!).
Il y décrit la situation actuelle du conflit entre communication et information, et plus encore.

vadeboncoeur dit: à

Bravo Patrice!
Le tiercé gagnant pour le disciple de Paul Ricoeur!

Bill Evola dit: à

le disciple de Paul Ricoeur!

Comparé au clergyman rad/soc Cazeneuve…

renato dit: à

Damien, pour l’antisemitisme d’Alma M. voyez plutôt la bio d’Oliver Hilmes : Witwe im Wahn: Das Leben der Alma Mahler-Werfel. Siedler, München 2004. Disponible en anglais.

Du même auteur la bio de Cosima Wagner. Disponible en français.

Highlander dit: à

Un Français, un Britannique, et deux Pakis hébergés dans une aubergine, comment voulez-vous que ça ne coule pas ?

et alii dit: à

les gens scindés? en combien d’esprits- pièces?

Janssen J-J dit: à

oh non, ils vont pas nous refaire le coup des polklée, mimi, ces horreurs !

renato dit: à

Vous voyez, 3J, vous dites « ces horreurs ! » à propos des Klée mis en ligne par Mimi, mais malheur à qui avance des doutes à propos de Goliarda Sapienza. Alors, comment devrions-nous appréhender votre attitude ?

et alii dit: à

j ne vois pas ce que mon voisin a installé dans son jardin:on dirait un drapeau anglais enveloppant une colonne:c’est affreux;
les semaines passées, il travaillait devant son hangar à 3 PORTES 0 UNE MAQUETTE? D4AVION JE CROIS.JE N4Y VOIS VRAIMENT PAS ET JE N’AI PAS SURVEILLE LA CHOSE.IL Y A TOUJOURS UNE sorte de barque :pas encore allé à la mer? QU’EST-CE QU’IL ATTEND? mon autorisation peut-être;il a dû ranger sa maquette finie dans le hangar;on verra !

Alexia Neuhoff dit: à

JJ-J nous allons nous cotiser pour offrir une paire de jumelles à et alii.

renato dit: à

Tenez en compte Damian que l’autobiographie d’AM And the Bridge Is Love 1958, a suscité des réactions négatives : Thomas Mann et Carl Zuckmayer ont pris leur distances d’AM, et Walter Gropius a déclaré son mécontentement quant à la façon dont son mariage et sa personnalité avaient été décrits.
Par ailleurs, dans la version allemande, sortie sous le titre Mein Leben, a été expurgée des considérations sur la politique et l’antisémitisme.

renato dit: à

opus! dans la version sans DANS…

et alii dit: à

VOUS VOYEZ BIEN QUE VOUS AIMERIEZ SAVOIR CE Que mon voisin garde dans son hangar! son travail est tres silencieux et il a l’air tres appliqué; je ne vois pas s’il est un bel homme! j’aurais dû l’appeler de ma terrasse! il m’aurait engueulée, surement, ça ne se fait pas, et puis je n’ai pas « les codes »!

poussière dit: à

surveiller son voisin ou évaluer les amitiés d’autrui sur internet… ouais où est le pire ? bof…

MC dit: à

Et Alii votre voisin me rappelle quelqu’un qui traumatisa sa famille envoyant ses jours libres à la construction d’un prototype d’avion, lequel n’aboutit jamais, je crois…. MC

et alii dit: à

musique fête:
extes, rythmes et énergie seront chansignés par les membres du collectif INTEGRAAL1. Le ministère pourra ainsi accueillir des personnes sourdes et malentendantes pour les concerts de 19h à 22h.

et alii dit: à

1À propos du chansigne :
L’interprétation de concerts en langue des signes a pour but de rendre des événements artistiques accessibles au public sourd et signant.
C’est une performance complexe, consistant à traduire en direct des œuvres musicales déjà existantes ainsi que l’intégralité des interactions autour de celles-ci.

Damien dit: à

On ne trouve en effet quasiment rien en français sur Alma Mahler, ou alors il faut passer par le biais de Gustav. Il n’y a que les biographies de mMnsen et Giroud, c’est-à-dire que dalle. La seule stratégie possible, à part lire l’allemand (langue que j’ai étudiée mais que je maîtrise mal) est de prendre les biographies de Mahler, et sa correspondance. Apparemment le Journal d’Alma n’est pas disponible en français. Quant à « Mahler, mémoires et correspondance », publié par Alma, cet ouvrage a été traduit en français de l’anglais, et comprend « erreurs graves et omissions ». Une occasion de se plonger dans l’oeuvre monumentale d’HL de La Grange, avec son « Mahler ». C’est l’occasion d’nvoyer un message à un éventuel germaniste et musicologue, et historien, à qui incomberait un tel travail sur Alma, qui pourrait enfin être définitif ; ça aurait du succès, j’en suis sûr.

et alii dit: à

être

D. dit: à

Construire un avion ! Certains ne doutent de rien…

D. dit: à

Autant construire sa tombe en même temps. Ainsi qu’une grosse poubelle où iront les débris. Et puis pour l’homolofatio c’est d’avance mission impossible. Déjà pour un bateau de 7 mètres c’est presque mission impossible.

D. dit: à

l’homologation

D. dit: à

Il suffit d’en acheter un petit d’occase construit il y a 40 ans.
Y’en a des tonnes à vendre.

D. dit: à

Faudrait plus souvent emmener les gens au voire des avions comment c’est fait dedans au niveau des boyaux. Ils ouvriraient une seule trappe et ça les calmeraient pour dix ans je pense. La première fois que j’ai vu les intérieurs d’un Mirage F-1 moi ça m’a calmé. Je la ramenais plus.

renato dit: à

Voyez, Damien, le cas de la correspondance Gustav-Alma et le problème posé par traitement qu’Alma en a fait. Sur plus de 350 lettres écrites par Mahler, Alma en a supprimé près de 200, et sur les 159 qu’elle a choisi de publier, on sait maintenant qu’elle a apporté des modifications à pas moins de 122 ; qu’elle fabriquait même des textes en joignant des lettres séparées, et qu’elle aurait détruit tout ce qu’elle a écrit à son mari : on ne connait que le texte d’une seule de ses propres lettres, écrites avant leur mariage.

Pour ce qui concerne son influence sur Mahler, elle écrit à propos de la 5e :
« J’avais entendu chaque thème dans ma tête en copiant la partition, mais maintenant je ne pouvais pas les entendre du tout ! Mahler avait augmenté les percussions et le tambour latéral de manière si folle et persistante que peu au-delà du rythme était reconnaissable. Je me suis précipité à la maison en sanglotant… Pendant longtemps, j’ai refusé de parler. Enfin, j’ai dit : « Vous l’avez écrit pour les percussions et rien d’autre” » Il a ri et a corrigé la partition. Il a rayé le tambour latéral au crayon rouge et aussi la moitié des percussions. Il avait lui-même ressenti la même chose, mais ma protestation passionnée a changé l’échelle. » (« Souvenirs et lettres »)

En parlant de ce qu’il appelle « cette histoire engageante », que l’on trouve cité dans d’innombrables livres et notes de programme, Colin Matthews explique que « les preuves du manuscrit et des partitions imprimées ne le confirment malheureusement pas. En fait, la première édition de la partition a très légèrement plus de percussions dans le premier mouvement que le manuscrit… ». (Colin Matthews, « Mahler at Work »).

Bon, je vais m’arrêter, bon après midi.

Janssen J-J dit: à

j’aimerais tant vous expliquer pour paul klee, les itérations de mimi et pinson, ou votre béthoveen durant un an, par ex, RM… Un effet de saturation qui finirait par vous dégouter de tout. Mais je n’arriverai jamais à vous convaincre, je le sais bien, pas plus qu’à propos de Goliarda.
C’est qu’hélas on ne joue (au sens ludique du terme) pas de la même façon sur le clavier de la rdl, voilà tout. Et ce n’est pas très grave. Vous me paraissez toujours dans le registre tragique et moi, dans celui de la comédie… J’ai bin conscience du caractère pathétique de ma comédie et du caractère enjolivé de votre tragédie octogénaire, mais je sais pas comment trop faire pour changer vos perceptions, vous esspliquer pourguoi ces représentations sont certainement fausses de part et d’autre. Et que, contrairement à ma prétendue pensée politique binaire, mes attitudes sont de fait toujours bigarées, incertaines, compliquées, mal convainquantes, déconcertanters, et pourtant un brin respectueuse des incompréhensions qu’elles suscitent, aimantes et exacerbantes. Qui peut comprendre qu’elles sont liées à des « troubles de l’humeur », comme disent mes neurologues. Ce qui n’est jamais avouable, mais pas très bien grave en soi, vu qu’ici, à chacun sa merde, d’autant qu’on est sur un site où l’on ne s’adresse (?) qu’à des inexistants, (hormis celzéceux pour qui on a des tendresses et compassion alternatives « irrationnelles » ou très « fondées »).

D. dit: à

Mais ça c’est des kits, Langoncet. C’est de l’assemblage, pas de la construction. Arrêtez un peu de faire votre gros malin.

D. dit: à

Si j’achète un meuble chez IKEA, je l’assemble, je le construis pas. Ça veut faire son malin.

J J-J dit: à

on essaie d’écrire comment nous parle notre voix intérieure, c’est quand même asse facile à comprendre, non ?… pas du tout pour communiquer quoi que ce soit à d’autres ou en disputer, quelle prétention ce serait là !… l’actu littéraire n’est guère qu’un prétexte à rassemblement mondain, un dérivatif mental individuel ou l’adjuvant de sociabilité d’une petite secte un rien désoeuvrée.

Janssen J-J dit: à

Ce soir, il va sauter sur le kit de ses endives braisées pour faire son gros malin boulimique, hein !
(***il pleut à torrents, et rien d’autre à faire au jardin)

renato dit: à

Selon une légende urbaine, 3J, on peut ne pas lire les post de qui nous ennuient, il suffit de faire défiler avec le doigt et d’aller plus loin sans casser les boules à son prochain.

Jean Langoncet dit: à

Combien de sous traitants pour un “constructeur”, Calimero ?

D. dit: à

Je vais vous faire une révélation d’importance, renato : il y a un nouveau billet.

D. dit: à

Bon ça suffit comme ça, Langoncet. Allez vous calmer avec une tisane et puis revenez. Ces gens qui ont tort et s’obstinent… rhaaââhhh.

Jean Langoncet dit: à

La construction c’est de l’assemblage ; mais peut-être voulez vous parler de conception

Jean Langoncet dit: à

l’homolofatio … tu parles d’un décolle à la verticale

et alii dit: à

avant de vous quitter, je vous signale un article tres précis sur le rythme où est évoqué MAHLER, mais aussi le nazisme et son antisémitisme:
Pour citer cet article : Michael Golston , « « Im Anfang war der Rhythmus » : Rhythmic Incubations in Discourses of Mind, Body, and Race from 1850-1944 », Rhuthmos, 8 juillet 2016 [en ligne]. https://www.rhuthmos.eu/spip.php?article680
https://rhuthmos.eu/spip.php?article680
bonsoir

renato dit: à

Les Russes sont vraiment cons. Ils ont créé un marécage, ce qui a produit une chiée de moustiques et naturellement, étant des incultes sans pareils, ils disent que c’est une arme secrète ses USA. J’attends impatiemment l’opinion des couillons philo-russes de chez nous.

rose dit: à

Bof.
Pas du tout d’accord avec ce portrait de jazzi fait par Clopine.
Je ne développerai pas.

Bonne soirée

Rosanette dit: à

@clopine
la fin du complexe vestimentaire c’est sans doute le legs le plus utile de mai 68
quel que soit le lieu, quelles que soient les circonstances on s’habille comme on veut et personne n’y prête attention.
Finis les provinciaux de romans , mal a l’aise dans leur costumes mal coupés

D. dit: à

C’est toi le moustique, renato.

D. dit: à

Mais t’as rien compris, Jeannot : la construction, c’est la conception, la fabrication et l’assemblage. Rhzaazzhhh. Faut être patient j’vous jure.

D. dit: à

T’as jamais entendu parler d’un « constructeur automobile » ?

et alii dit: à

on s’habille comme on veut et personne n’y prête attention.
Je n’en suis pas du tout certaine,et j’entends encore des commentaires sidérants;
il semble que les femmes âgées soient incitées à faire des compliments, et que quand elles ont sacrifié à ce « devoir », elles se rattrapent à juger, commenter, de la hauteur des talons à la couleur ! du vernis à ongle!
on peut encore s’intéresser aux commentaires sans prendre de retard avec les modes!
j’avoue une passion pour le jean -depuis le premier -,et que rien n’a réussi à décourager

Jean Langoncet dit: à

@T’as jamais entendu parler d’un « constructeur automobile » ?

Si bien sûr. Par exemple de Citroën et de son modèle phare, la SM ; pourquoi cette question ?

Jean Langoncet dit: à

Ou encore de De Tomaso et de son fameux modèle Pantera à moteur V8

Jean Langoncet dit: à

Mais encore de Lotus

Jean Langoncet dit: à

(le V6 prv ? Non, rien …)

rose dit: à

modes!
j’avoue une passion pour le jean

Particulièrement le noir avec des boutons.

J J-J dit: à

@ Selon une légende urbaine,
nous sommes bien d’accord, ce n’est là qu’une légende urbaine…, l’histoire du défilé des souris pour rester dans le déni des surmulots.

renato dit: à

“C’est toi le moustique…”

Voilà, le crétin philo russe a parlé.

renato dit: à

Proscrire les jeans ?

Autre preuve du discutable état mental d’un qui croit avoir le mode d’emploi de tout et de n’importe quoi.

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