Jusqu’à quand le CNRS abusera-t-il ?
On se doutait bien que l’on n’en avait pas fini avec la question de la gratuité des contenus ; on prévoyait même qu’elle serait récurrente dans les débats à venir sur la centralité du numérique dans la propagation du savoir et de la connaissance ; mais on n’imaginait pas que les chercheurs auraient un jour à dénoncer haut et fort les pratiques abusives du CNRS en la matière, jusqu’à devoir le traîner en justice. C’est que la noble institution se permet tout simplement de vendre des textes sans l’autorisation des auteurs, sans qu’ils soient associés aux profits qu’elle en tire, et alors même qu’ils ont permis la diffusion gratuite des dits textes sur le net !
L’affaire bout depuis un certain temps déjà. En 2009, Alexandre Moatti eut la surprise de découvrir que les articles du bulletin de la « Société des Amis de la Bibliothèque et de l’histoire de l’École polytechnique » qu’il préside étaient vendus 15 euros pièce, ce qui correspond au prix même de la revue. Qui se permettait ? L’Inist, bibliothèque numérique scientifique filiale du CNRS chargée de gérer sa documentation, et Chapitre.com, site avec lequel celle-ci a conclu un accord. Et cela, bien entendu, sans que les auteurs des articles en soient informés. Quelques mois après, le Tribunal de grande instance de Paris condamnait pour contrefaçon le Centre français d’exploitation du droit de copie (CFC) et l’Inist pour la vente de copie d’articles juridiques sans l’autorisation de leur auteur, jugement qui fut confirmé en appel. En se baladant sur la Toile, l’auteur avait vu ses articles de doctrine vendus 13,87€ sur Inist.fr et 19,50€ sur Chapitre.com, alors qu’il n’en avait même pas cédé le droit aux éditeurs des revues concernées. Ils étaient mal tombés, l’auteur étant par ailleurs avocat et ses textes étant consacrés, c’est un comble, à la piraterie en ligne et aux controverses sur l’extension du domaine de la gratuité ! Le directeur de l’Inist eut même le culot d’avancer pour sa défense que sa société exerçait après tout « une mission de service public ».
Il semble que cette jurisprudence ait encouragé un esprit de fronde chez les chercheurs, indignés d’être ainsi exploités. Ils ont à cœur de mettre leur travail, qui n’est autre que le résultat de la recherche publique, à la disposition du plus grand nombre. Pour ce faire, ils le déposent dans des bases de données constituées d’archives dites ouvertes. Il en est, tel Olivier Ertzscheid, maître de conférences en sciences de l’information, qui militent afin qu’aucun embargo n’oppose un délai à la consultation. Car lui aussi a eu la surprise de découvrir ses articles étaient à vendre au prix fort ; on comprend qu’il se soit scandalisé sur son blog de ce que « à aucun moment l’Inist n’ait eu la plus élémentaire décence en signalant que ces articles sont aussi disponibles gratuitement, dans la version que l’on veut (pdf, htm, doc, rtf …) ».
Alors, que faire ? Le CNRS, par le biais de sa filiale Inist et de son guichet unique Refdoc (la Référence en fourniture de documents scientifiques) a donc été condamné pour contrefaçon. L’Association des bibliothécaires de France lui a officiellement demandé de cesser de commercialiser le contenu de son bulletin d’informations Bibliothèque(s) alors qu’il se trouve ailleurs en accès libre. En commission budgétaire à l’Assemblée nationale, Lionel Tardy, député (UMP) de la Haute-Savoie, a interrogé la ministre de la Recherche, laquelle a renvoyé la balle au CNRS, lequel tente vainement de botter en touche en mettant en cause le CFC qui se retourne alors contre le CNRS, comme en témoigne leur pitoyable chorégraphie rapportée par Rue89. Après avoir secoué le cocotier sur les réseaux sociaux et lancé une pétition, des chercheurs coalisés menacent désormais de porter l’affaire devant les tribunaux bien que, déjà condamné, le CNRS n’en poursuive pas moins cette activité aussi illégale qu’immorale. Jusqu’à quand ?
(Oeuvre de Doug Gates/ Museum of modern art of San Diego)
338 Réponses pour Jusqu’à quand le CNRS abusera-t-il ?
c’est des grotenculés ! remember la bnf lassouline ? grosse biblitohèque virtuelle du temps de mitterand.. »attation la moitié de l’investissement est dans le virtuel qui sra consultabe par le prolo vous allez voir ce que vous allez voir » mon luc ! gallica ? toujours a carambouiller « ouais mais on veut pas que gogleu nous chourre nos trucs » les chercheurs « ouais mais il parait que les chinois le mette en ligne cher » que faire ? gratos a tous les étages ! et reufléchir a un financement..monte au créneau biroute a l’air lassouline, tu pourras aller au carnaval de dinkêk..tu sras un pichelourd
Si cette condamnation pouvait avoir un effet rétroactif …
France Télévision fait bien payer ses programmes, que personne n’est forcé à regarder, à tout le monde, par l’augmentation de la redevance et l’impôt, donc deux fois. le céainheiress fait pareil, c’est de famille. on tape le client, qu’on appelle « usager », qui se croit captif à défaut d’être captivé, à chaque fois qu’on le peut. on paye beaucoup de choses par ailleurs gratuites en double en France. ainsi va le monde du modèle français.
Cher P. Assouline,
S’il y a quelqu’un qui m’inspire ce sentiment(?)que je crois moins infantile que l’admiration et d’une autre qualité » que ce « respect » qui est devenu un mot d’ordre autant que la « reconnaissance »-parfois dite gratitude -dans les discours intellectuels , ce « sentiment » qui les contient tous, mais dont je n’imagine pas le nom, c’et bien vous par votre travail pour autant que vous le laissez connaître , imaginer, et que vous le mettez en partage , comme vous le mettez en partage .je n’aurai jamis les mots appropriés pour vous dire comme je vous en remercie, et vous vous me pardonnerez ;et je vous en remercie aussi .
Juquin, ou quousque tandem ? Y a une nuance bon Dieu !
Bonjour
Je ne sais pas dans quelle mesure l’environnement de gestion du blog permet des modifications, mais je pense qu’il y a une erreur dans le titre avec JUQQU’A.
Il serait préférab aussi de mettre un G majuscule à Gallica mais je n’en parle pas de peur de ne pas me faire alpaguer par M. Bouguereau si je le signalais.
Boh après tout c’est pas mal quand on a perdu ses brouillons comme ça on peut en racheter en plus ça fait grimper la cote…
Ha non aucun risque il alpague toujours laisse rien passer rien de rien…
Merci Eric S.
Au dodo avant qu’il passe. Je cuverai ma honte demain.
un peu de correction, s’il vous plait, Bouguereau.
Il y a toujours cette bonne, vieille, idée de l’exploitation derrière.
..
…nous vivons dans un monde d’escrocs a tout les niveaux,…
…et les lois,…et les légistes,…y apportent leurs » acides corrosifs « ,…
…il y a la nature pour se développer,…et avec çà,…on accroche les » demeurés jaloux « ,…nos parasites d’administration de l’état,…il suffit de voir nos parlementaires des nations et de l’Europe,…pour se rendre compte,…jusqu’ou on est tombé,…pour nous gérer,…comme des bestiaux,…nous emmêler les priorités,…les pour les subsides,…
…en finalités on est plus pauvres, plus abrutis,…toujours plus nombreux dans la misère de la confiance aux nations & patries,…une vraie » mafia « ,…contre les populations ourdis par les honorables du secret de la raison d’état,…
…quels sont les premiers corps d’états,…qui vont se mettre en ligne de front,…pour inverser la dignité des européens dans leurs droits et identités,…
…bon,…c’est pas mon boulot,…mais qu’est ce qu’il y a comme lèche-cul & baise-main,…pour rester dans la hiérarchie des états,…
…uniquement,…pour avoir le fric avec la morale du droit » divin »,…
…la misère totale,…des vrais ingénieurs,…chimistes,…électroniciens,…
…
…c’est simple,…la pointe de toute les innovations et techniques sont » japonnais »,…la production est » chinoise »,…et nous on reste avec des dinosaures de » tu m’a vu,…en merveilleuses et incroyables,…
…alors j’étais bien à la télé,…encore des voix pour notre » pizza d’état « ,…Oui,…etc,…
…et les journaliste , plus y sont cons,…plus on les engage,…sûr,…
…d’ailleurs,…de journaliste à politicien ,…que des gens respectables,…la cuisine est faîte,…
…non,…il faut être plus dur que des états pareils,…Nuts,…
…ne rien produire,…faire encore moins,…ne rien créer,…dans la Merde,…qu’il faut les laisser les » guignols des l’états « ,…
…n’importe quel homme d’état du passé peut se retourner dans sa tombe,…et s’exclamé,… » qu’est ce que c’est que ce cirque « ,…l’expérience des bibliothèques,…tout les gens sont dans la honte d’exister,…et le futur,…etc,…
…envoyer,…vive les bordels de mafieux d’états et à l’€uro,…de mon coeur,…etc,…
je corrige une faute d’inattention le 14 décembre 2012 à 22 h 14 min
c’est bien vous par votre travail
N’oubliez pas
Cela fait un peu penser au site Internet de l’INA : c’est un service public,probablement financé par les impôts du bon peuple, qui fait du bon travail, mais la plupart des vidéos sont payantes. On attire même le chaland en laissant voir une ou deux minutes gratuitement; passez à la caisse pour la suite! Et il y a aussi des spots publicitaires pour faire bonne mesure. Les sites équivalents suisses, québécois et autres sont nettement plus généreux et plus accessibles.
Jusques à Caen (Ciceron et Devos réunis)
Il y a une justice, ça finit par coûter quelque chose d’essayer d’alimenter la cassette. Peut-être derrière tout cela un quelconque indicateur de rentabilité : facturer ce qui ne coûte rien, quel profit, assorti d’un indice de notoriété
Nous qui sommes « matinaux » avons lu aussi le tweet ! mais un article sur le Momath »
Or, for an entirely different experience, you can go to Madison Square Park in Manhattan to see the new Museum of Mathematics, which opens on Saturday. It refers to itself as MoMath (and since it is near MoSex — the Museum of Sex — that means we now have a museum district explicitly evoking the mind-body problem).
Faire un peu de fric dans une opération commerciale idéale, càd vendre l’objet sans payer la production de l’objet, c’est le rêve merveilleux du gestionnaire de petit budget qui se tape de l’aspect « activité aussi illégale qu’immorale » … Débrouillardise de Pieds-Nickelés !
Cela fait un peu penser au site Internet de l’INA
har yawol..mais faut creuser, faut chevaucher la technique l’aminche, l’ina concerve si on lui demande subisdiairement de distribuer ça coute et le coutant impose des financements que l’on parasite sur la distribution..bref sur la consommation du contenu, et du coup subrepticement c’est le distributeur le « créateur » le créateur de connaissance capito ? on pourrait multiplier les exempes..avec france cul qui fait de la pub sur son site internet et bientot france cul ne sera plus qu’un site internet avec pub..la france est une marque les amis..paris une espèce d’estampille..c’est copernicien épicétou
et jaccuse tous les clercs façon lassouline d’être à la ramasse sur ce coup là..gaffe on se souviendra que de ça, pire..on ne se souviendra de rien grace à eux
Débrouillardise de Pieds-Nickelés !
pas du tout jicé..ils copient maladroitement les madjors et leurs oukazes qui font florés..ils sont simplement a ta petite portée de mépris et d’arbitre..les autres tu les trouves beaux..ha vraiment tu me déçois comme libéral..ou pas ?
c’est pas toi jicé qui essayait tantôt de me « vendre » ta confiance..reconnait à ces gars là leur succés.. »cnrs » jicé..ils se cannibalisent piégé par le système..ça a un nom : la simonie..sûr sûr des clercs..ça devrait te faire marrer torde et poiler..mais non on dirait..mais où qui sont tes tripes
Tiens ! Puisqu’on parle de pieds-nickelés et de tripes … Taubira, Montebourg et Hamon ont détaillé leurs méthodes pour lutter contre les destructions d’entreprises !
Faites confiance aux spécialistes…
facturer ce qui ne coûte rien, quel profit, assorti d’un indice de notoriété
farpaitement..c’est ça l’émergence d’un nouveau bizness modèle : toujours en mine que rien..même le blog de lassouline n’y échappe pas
botte en touche jicé..la cocoheu nous fait savoir que tu joues sans calbut
Avoue qu’il y a de quoi se marrer !
Je n’ai rien compris à cet article. J’ai l’impression que Pierre Assouline exagère parfois.
Que chaque chercheur du CNRS mette sur son site tous ses articles en .pdf au moment même où ils sont publiés sur papier… et cela,quitte à aller à l’encontre des intérêts des revues qui leur ont fait signer l’exclusivité de l’editing durant 1 ou 2 ans avant la mise en ligne d’une publication dans les banques de données idoines ! Et l’affaire sera ainsi largement pliée…
En effet, pourquoi, en tant que salariés créateurs de l’Etat, les chercheurs du CNRS auraient-ils besoin de toucher le fric que l’INIST se mettrait dans la poche ? Il leur suffit de court-circuiter par eux-mêmes cette saloperie plutôt que de se lamenter… Je pense que leur créativité est à tout le monde, et s’ils ne veulent pas qu’il en aille ainsi, qu’ils exercent au moins de l’auto contention de leurs oeuvres… ou bien alors se responsabilisent sur le contrôle des circuits de distribution de leur science !…
Avoue qu’il y a de quoi se marrer !
..je me souviens..je me souviens d’une interview de la représentante d’une grande madjor sur un grand média lors du développement de l’adsl en france disant « c’est nous qui le finançons..personne n’a besoin de grand débit, l’adsl est un outil de piratage et les gens s’abonnent parcequ’il pensent amortir leur abonnement, les fournisseur d’accés vendent leur produit sur notre dos » kurkurkurk
C’est à dire que les chercheurs du CNRS sont des fonctionnaires grassement payés par l’Etat pour leurs divers travaux et articles. En plus, ils voudraient des droits d’auteurs !
Serait-on sur le point de voir sortir du cerveau fertile du Jacky un « Goût de l’Etat » ?
y’a carence patente , inénarrable manque de mots pour qualifier la qualité du travail exposé?Quand on suppose la qualité des intervenants sur ce site, du moins à la supposer …crivains,journalistes,artistes de tous poils etc etc
m’autorisez-vous à douter qu’il vous manque des éléments de vocabulaire à parfaire l’expression de votre sentiment,opinion,pensée, réflexion,point d’interrogation?
Vous avez mal lu l’article, Jacques Barozzi. Les chercheurs protestent contre le fait que des documents gratuits soient facturés. Dans le cas présent, ils ne demandent pas de droit d’auteur.
Je n’apprécie pas beaucoup que JC se moque de Jacques Barozzi, un commentateur respectable et honorablement connu dans le ce blog.
vous pourriez traduire ,pour gagner du temps en français à moins que paraître snob et polyglotte vous tienne plus qu’à coeur, c’est d ‘un effet,évidemment nonobstant que ce contenu indispensable à la marche du progrès communicatif ne souffre d’aucun transfert d’une langue à l’autre.Encore merci pour ce précieux apport .
Je ne l’ai pas lu mais je suis entièrement d’accord avec vous,il exagère!
Mais ce n’est pas une raison pour parler de « saloperie » comme le fait Diagonal.
…
…au moins si j’avais un grand château,…et la fortune qui va avec,…je pourrais financer la construction des mes » U.L.M. à décollage et
atterrissage » vertical »,…avec direction automatique au G.P.S.,…et radar d’altimètre,…pour éviter les croisements dans le ciel,…ou changer de pallier d’altitude pour éviter les bouchons de l’air,…et ne pas mettre les C.N.R.S,…sur le piédestal des hôtesses bourrées du secret d’état et gonflées à l’hélium des monte-à-l’envers,…
…tant d’hommes et de possibilités à rien foutre,…comme disait Georges Marchais,…<< c'est un scandale <<,…la liste est longue,…tant de conneries de connivences,…vive la démocratie de mes couilles,…à rien foutre,…
…les voies du seigneur sont impénétrables,…pourvu que çà dure,…
…etc,…mon fils,…il est " bac + 11,…22,…33,…ils en ont de la cultures mes " Nicolas ",…&,…autres de la cuisse de Jupiter,…Hermès,…ou le panier de la ménagère,…aux oeillères plein cadres,…
…etc,…peut mieux faire,…même à l'envers,…du décors,…envoyez,…etc,…
…
« des chercheurs grassement payés par l’Etat ? » Non, pas vraiment ! « en plus, ils voudraient des droits d’auteurs » ? Non, pas vraiment non plus !… Voilà bien les sottises habituelles des libéraux qui font semblant de ne rien comprendre… On parlait juste de l’INIST, une filiale commerciale du CNRS qui vend la créativité de ses agents sans les en avertir, et dans ces conditions, des moyens de ne pas trop se faire avoir (solution : le doubler sur sur terrain en publiant sur des supports personnels ce que le chercheur estime lui appartenir, pour contribuer à tarir la source des revenus de l’INIST dont personne ne sait où ils sont recyclés/ Rien à voir avec une réclame de droits d’auteurs).
« t’frais mieux t’carrer au cul bien profond la tienne dédé »…
Ca au moins, c’est du gratuit grosboug…, ça mange pas d’pain, et pour sûr que personne n’ira en revendiquer des droits d’auteurs (aufé, t’aurais pas 100 balles pour acheter mes grosses bouses ?…)
Les chercheurs au CNRS sont payés d’une misère,c’est scandaleux !on comprend que le pays peine à fidéliser ses intelligences et s’égare,quand il ne se fourvoie pas .
Diagonal a bien raison : les libéraux ne pensent que par sottises simulées … et ce sont les euls.
Il est intelligent, le diable d’homme !
« Grassement payés », baroz ? Comparés aux revenus des commerciaux tant vantés par votre famille politique (j’adore cette nouvelle expression), les leurs sont de l’argent de poche. Pour un Copé (mais il fait beaucoup pour la grandeur de la France, c’est vrai), ce ne serait même pas considéré comme un pourboire.
oh toi tu vas te faire souffler dans les bronches par jicé.
@Barozzi: Cher monsieur, vous dites n’importe quoi.
1) Les chercheurs du CNRS ne sont pas « grassement payés ». C’est un mythe poujadiste; comparez la paye d’un chercheur français et d’un professeur à l’EPFL ou ETHZ (Suisse)… même en tenant compte du différentiel de coût de la vie.
2) L’INIST ne vend pas les travaux des chercheurs du CNRS, mais toutes sortes de documents écrits ou non par des chercheurs CNRS. Ce qui est contesté, c’est son droit à le faire.
3) Les chercheurs qui publient dans des revues scientifiques sont quasiment toujours obligés de céder leurs droits à ces revues, et souvent même doivent faire payer par leur laboratoire des participations aux frais d’édition.
Renseignez-vous.
Ou, pour une expérience entièrement différente, vous pouvez aller au Madison Square Park de Manhattan voir le nouveau Musée des Mathématiques, qui ouvre samedi. Il se fait appeler MoMath (et puisqu’il est près du MoSex — le Musée du Sexe — cela signifie que nous avons maintenant un quartier muséal qui évoque explicitement le problème esprit-corps, cher à anǝ, nouveau pseudo de HR, mascotte de la RdL, amicalement surnommé ducon.
Ben, les couillons, c’est surtout ceux qui achètent ce qu’ils pourraient trouver gratuitement ailleurs. Ce qui m’amène tout droit à une réflexion typiquement gauloise, certes (ce qui veut dire chicaneries, administrations, règlements et législation), mais peut-être non dénuée d’intérêt. Voici l’affaire :
Prenons une technique révolutionnaire qui change du tout au tout l’usage du monde. L’automobile. Ca commence dans les années 70 (1700…), ca démarre sec dans les années 80 (1800 ), les premières règlementations commencent à réguler la circulation dès les années 90 (1800 toujours), et on en arrive enfin au permis de conduire, toujours renouvelé, toujours complété, souvent contourné (j’allais dire « piétiné », mais pour des bagnoles, enfin bref), mais de toute manière plus jamais contesté (ou si peu).
Ben la voilà l’idée. Faudrait instituer un permis d’internet. Quiconque voulant pratiquer la chose devant commencer par apprendre deux-trois bricoles, la forme des panneaux et les sanctions afférentes, avec un système de points régressifs. Du genre : tu insultes anonymement un brave commentateur, paf, tu encours 2 points de retrait si on te chope (ça devrait en faire frémir plus d’un par ici, tiens…). Tu lui piques un texte sans lui demander la permission ? Blang, privé d’accès pendant un mois, et zou. Tu récidives ? Amende forfaitaire et plus vite que ça. Tu tapes en état d’ivresse ? Euh, ben là, on dirait que non, d’abord parce que j’aime bien Henri, et puis y’aurait plus grand’monde sur la toile, pas vrai.
Evidemment, on commencerait dès l’école primaire. Je me souviens encore des petits stages organisés par la sécurité routière dans la cour de l’école, avec voitures à pédales et carrefours « dangereux ». On se marrait bien… On ferait la même chose avec internet. Les mômes devraient ainsi apprendre des règles élémentaires d’utilisation. Evidemment, je suis bien consciente que, parmi les aimables visiteurs de notre hôte, ça pourrait faire des ravages…
(moi, je m’en fous, d’abord je l’aurais du premier coup mon permis d’internet, et puis ensuite je prendrai une assurance tous risques, alors…)
Mais, cher monsieur, chacun sait ici que je suis poujadiste. Il est donc parfaitement normal que j’adhère aux mythes qui caractérisent mon idéologie. C’est mon opinion et je la partage.
Moi aussi, je m’en fous !
(… je m’en bats les amygdales externes car rien n’est plus rigolo que de voir les créateurs de systèmes à points, bouffés par leur golem si facile à contourner…)
Quand tu es bon, tu travailles chez les GI’S, ou en Chine, ou ailleurs, là où ça paye.
Quand tu es un saint, tu travailles à moitié prix au CNRS. Tu y crois. Tu es couillonné.
Quand tu es un fainéant, tu travailles pour le même prix au CNRS que les saints, mais la moitié du temps, hein ! Ou le quart…
Langue de vipère ! J’ai le plus profond respect pour l’oeuvre éclectique de jacky.
aufé, t’aurais pas 100 balles pour acheter mes grosses bouses ?…
c’est quoi tes bouses? j’vois pas tes goodies..t’as même pas de site hé..ni de compte paypal..comment tu veux émarger ta baraque a frite
Ben, les couillons
..ça ça fait j’vous les prends dans l’pantalon..prends en un peu dla grosse graine diago
rien n’est plus rigolo
..y’a surenchère dans la poilade jicé..t’en fais trop des kilos pour nous prouver que t’es celui qui amortit le mieux son compte de fournisseur d’accés.
tiens clopine d’éléfan, au sujet de la bagnole, une étude américaine des plus interressantes concernant l’investissement domestique, la caisse reste, de loin, le meilleur (investissement) car il permet de pouvoir profiter d’un capital pharaonique d’usage gratos souvent..les routes
Ca fait surtout, mon cher Bouguereau, partie d’un vocabulaire aussi verdoyant que la campagne dont il est issu. De tout temps, « les gens de la ville », dont la supériorité est cependant reconnue par tous, sont parfois, en catimini, traités de couillons… Comment voulez-vous que j’échappe à ce déterminisme-là, quand moi qui vous parle, j’ai vu, de mes yeux vu, un parisien acheter un oeuf d’oie 2 € ? UN oeuf ! DEUX € ! 14 francs !!! J’ai eu tant de mal à y croire que la seule pensée qui m’est venue sur le moment , je vous l’avoue, c’est que le citadin est un sacré couillon. (mais on ne le lui dit que rarement, de peur de le vexer, et surtout qu’il puisse décider du coup d’arrêter de se faire couillonner…)
« j’allais dire « piétiné », mais pour des bagnoles, enfin bref »
aye pas ces pudeurs de campagnarde qui croit qu’on en veut à son berlingue, clopine…regarde bougro, aucun risque qu’on le prenne pour le rosier de la mère Husson, lui. Franc du collyre, toujours !
Quand tu dis « piétiné », ça fait tout de suite image. On entend distinctment les bourrins vénères de ta Juva 4 qui piaffent tout leur soûl, sous le capot bombé de la chignole. Fais hennir les chevaux du lisier,comme dans la chanson (pas henner tes cheveux, hein, confonds pas…t’aurais l’air malin).
mais c’est que c’est joli, les cheveux auburn (bon, d’accord, elle est facile celle-là…) M’enfin, j’entends bien entrer dans la carrière quand les hennés n’y seront plus.
Bon j’arrête parce que sinon… Va y avoir les vieux copains qui vont débarquer (comme Ted Deneux, qu’on ne retient plus quand il s’y met, et auquel JC me fait parfois, hélas, penser.
un parisien acheter un oeuf d’oie 2 €
..tiens justement clopine, j’ai entendu que l’oeuf d’oie était interdit de vente (pour la consommation) pour d’obscur raison sanitaire..en sais tu davantage?
mais c’est trés bon, et je vais te dire la vérité vraie clopine : les ruraux sont des bourrins, un oeuf d’oie 2 €..urkurkurk..quand on pense a cette merveille..tiens clopine, je viens d’achéter un jambon fermier (entier cru) pour 6 € le kil..fermier ! quand on sait le boulot que c’est ! (jle sais)..crois moi c’est les ruraux les couillons
Tu achetés deux kugelhof, ils te donnent un diamant.
« des chercheurs coalisés menacent désormais de porter l’affaire devant les tribunaux bien que, déjà condamné, le CNRS n’en poursuive pas moins cette activité aussi illégale qu’immorale. »
Edifiante histoire : d’un côté des individus identifiables; de l’autre une institution anonyme et collectivement irresponsable. Personne n’est donc responsable des agissements de l’institution ? Il y a bien des gens qui dirigent. Ce sont bien eux qui donnent l’ordre de violer la loi ou de faire comme si elle n’existait pas.
Il y a bien des gens qui dirigent. Ce sont bien eux qui donnent l’ordre de violer la loi ou de faire comme si elle n’existait pas
c’est con que mario monti esque n-1 manager de la goldman n’est pas du blog jean marron..lui il doit savoir..mais c’est toujours pareil, comme lassouline, ceux qui savent se taisent
« Mais, cher monsieur, chacun sait ici que je suis poujadiste… »
Désolé, pas moi, je n’en savais rien !… Je me doute bien avoir manqué quelque chose au film, -pas grand chose quand même-, vu que je n’ose m’aventurer dans le cloaque des « commentaires » (?!) que lorsque les posts de P. Assouline paraissent mériter le détour. Et donc, aujourd’hui, ça a l’air édifiant ! On m’a dit que ce blog de 300 à 500 réactions en moyenne était occupé pour 50 à 80% d’entre elles par les propos de 4 ou 5 geeks accrochés par n’importe quel sujet.
Doivent bien s’ennuyer dans la vie, ces préados là ! M’enfin, s’ils croient s’amuser au bac à sable en se tapant dessus à longueur de temps avec leurs rateaux en plastic, hein, pourquoi pas ?… A se demander d’ailleurs s’ils seraient payés par la RDL pour faire du buzzard.
L’œuf d’oie à deux € c’est pas cher, est-ce que le vendeur a entendu parler d’ Ésope ?
« tiens clopine, je viens d’achéter un jambon fermier (entier cru) pour 6 € le kil »
Si ça c’est pas un appel du (voire au) panard…l’appel de la forer…Belliou la fumée (Smoke Bellew, c’est pas du belge !)…pas des plus finaud, faut bien dire, mais diablement efficace…bougro, pour culbuter la Rose (pas celle du blog ! celle de « La fille de ferme ») dans la meule et dans les meules fait son Jacques, et sort la grosse artillerie…pas la culotte, vu que le bœuf à la ficelle est hors de prix, et pis c’est du travail…pas grave, l’artiss prodige et prodigue prodigue ses cuissots/-eaux au débotté, tel l’amphitryon du bouffement à Sainte-Adresse.
Bougro y sait causer aux dames, en bon lecteur de Maupassant. Pour que le corps exulte, faut pas que ça sonne le creux :
« Le premier pas seul coûtait. Une fois le Rubicon passé, on s’en donna carrément. Le panier fut vidé. Il contenait encore un pâté de foie gras, un pâté de mauviettes, un morceau de langue fumée, des poires de Crassane, un pavé de Pont-l’Evêque, des petits fours et une tasse pleine de cornichons et d’oignons au vinaigre, Boule de suif, comme toutes les femmes, adorant les crudités. »
Que veut dire hurkhurkhurk ?
Expression utilisée en web-language pour exprimer un rire sordide et grossier. S’écrit hurk hurk hurk…
@ DM (15 décembre 2012 à 12 h 41 min)
Je lis votre réaction (que j’approuve) aux insinuations de J. Barrozi. J’ai cru, à leur lecture, qu’il s’essayait au deuxième degré, à la plaisanterie, à la provocation, à la brève de comptoir…
Vous avez raison de ne pas utiliser la fonction « Répondre », Alexia, ça fout un bordel pas possible.
l’œuf d’oie, tu le couves, t’as une oie, tu la gaves, t’as du foie gras, donc c’est pas cher.
Elle déraille, la mémé normande !
A propos des chercheurs CNRS et de leurs salaires :
« Les chercheurs appartiennent à l’un des deux corps de fonctionnaires suivants :
le corps des chargés de recherche, qui comprend deux grades :
– chargé de recherche de 2ème classe (CR2) ;
– chargé de recherche de 1ère classe (CR1) ;
le corps des directeurs de recherche, qui comprend 3 grades :
– directeur de recherche de 2ème classe (DR2) ;
– directeur de recherche de 1ère classe (DR1) ;
– directeur de recherche de classe exceptionnelle (DRCE).
Chaque grade comporte plusieurs échelons.
Le salaire brut mensuel d’un chargé de recherche de 2 ème classe est compris entre 2 200 € et 2 600 €.
Le salaire brut mensuel d’un chargé de recherche de 1 ère classe est compris entre 2 300 € et 3 900 €.
Le salaire brut mensuel des directeurs de recherche est compris entre 3 000 € et 6 000 €.
À ces traitements de base s’ajoute une prime annuelle de recherche. »
Source CNRS
NB : il s’agit bel et bien de salaires BRUTS.
Mariage pour tous qu’ils disent ! Sauf pour moi, naturellement. C’est que je n’en veux pas de leur mariage pour tous : la passion se dissout dans le mariage, ils l’ont oublié ?! Ils sont fous ces zoomophiles !
C’est énorme pour le travail fourni !
Oui mais justement c’est ça la répression…
Pourquoi infliger ça à de braves jeunes gens ?
zoomophile..t’en fais une belle de gueule de mêmaitre
Ça leur fait une expérience…
NB : il s’agit bel et bien de salaires BRUTS.
..certes alexia, mais il est question ici de traffic ou pas de traffic..dans le privé il est assez difficile de vendre des brevets et des conférences dans un domaine pour lequel tu es salarié, tu peux toujours essayer pour enrichir les avocats et les actionnaires de ta boite..
..t’as bien mis le masque au dessus mais on voit encore la courge qui dépasse en dessous..tzzzz
« Célibat pour tous ! »
Spécialement pour JC, quelques tire-au-flanc auxquels le CNRS a décerné une médaille d’or (de complaisance) :
2012 – Philippe Descola (anthropologue).
2011 – Jules Hoffmann (biologie) ( Nobel physiologie-médecine 2011)
2010 – Gérard Férey (chimie)
2009 – Serge Haroche (physique)
2008 – Jean Weissenbach (génétique)
2007 – Jean TIROLE (économie)
2006 – Jacques STERN (informatique)
2005 – Alain ASPECT (physique)
2004 – Alain CONNES (mathématiques) (médaille Fields 1982)
2003 – Albert FERT (physique)(Nobel de physique 2007)
2002 – Claude LORIUS et Jean JOUZEL (climatologie)
2001 – Maurice GODELIER (anthropologie)
2000 – Michel LAZDUNSKI (biochimie)
1999 – Jean-Claude RISSET (informatique musicale)
1998 – Pierre POTIER (chimie
1997 – Jean ROUXEL (chimie)
1996 – Claude COHEN-TANNOUDJI (physique) (Nobel de physique 1997)
Etc. etc.
l’espérience est une lanterne accrochée derrière le dos quil disait laozi..et les babouins aiment faire spectacle de leur cul qui leur cuit
Alexia, je vous remercie pour ces informations précieuses. Médaille d’or de la gentillesse …
Il n’y a pas que des tire-au-flanc au CNRS. Dont acte !
Être médaillé n’est la garantie de rien, j’ai dans un tiroir une médaille et je me demande encore quel sens a-t-elle. D’autant plus que dans nos société le ‘médaillage’ n’est, le plus souvent, qu’un échange de bon procédés…
Dave Brubeck fit la couverture du Times ⎯ avant lui seulement Louis Armstrong avait fait l’objet de cet honneur. Or, Brubeck prit très mal la chose « car, dit-il, Ellington en aurait été plus digne ».
Ha non c’est pas vrai pour les chevaux par exemple c’est vraiment qu’ils ont gagné…
Oui, mais les chevaux sont des gens sérieux.
Les Français adorent les titres, les médailles, nostalgiques de l’aristocratie, bref tout ce qui ne sert pas en cas de réel besoin … Charmante peuplade !
A visiter. Vaut le détour.
bouguereau dit: 15 décembre 2012 à 17 h 51 min
..t’as bien mis le masque au dessus mais on voit encore la courge qui dépasse en dessous..tzzzz
comment tu fais bouguereau pour toujours te tromper?t’es à manger du foin.on est deux à le savoir.celui qu’est pas celui que tu crois et celui que tu crois qu’est pas diagonal.quand tu le comprendras on sera trois à savoir que tu te tires trop la nouille pour pas grand-chose.grouille-toi, on s’ennuie!on avait l’habitude des ‘je pense que..que.. » de quelques givrés décérébrés,ce qui nous amusait, mais on croyait que tu pouvais être plus malin.merdrouille alors!
Enfin, bouguereau, les grandes expéditions d’exploration c’est fini ; le trekking même moi je peux en faire ; il ne reste que le mariage aux gens ordinaires pour expérimenter le frisson du frisson. Pour le reste, même les babouins soufrent de crises conjugales…
Faut voir, dans la Ritterkreuz avec diamants on peut toujours récupérer les diamants… Les jouer à Monte-carlo… A Macao !
Ca faut quand même se méfier dès qu’il s’agit de carotter sont pas les derniers… Surtout les oxers doubles…
Oui, mais là il a un gars sur le dos…
La fatigue sans doute. Pardonnez-moi. ^ô^
http://www.arielle-dombasle.com/news/arielle-sur-le-plateau-de-%C2%AB-pardonnez-moi-%C2%BB-2/
Va y avoir les vieux copains qui vont débarquer (comme Ted Deneux, qu’on ne retient plus quand il s’y met, et auquel JC me fait parfois, hélas, penser.
sauf que 10/10 ted deneux c’était jc déguisé pour t’appâter et que même quand l’hameçon est aussi gros que boug, toi tu mords l’entourloupe à pleines dents.du coup on voit ton obsession débordée de la réponse.jc il est content comme disait la blonde d’hier: d’une pierre deux coups. et même trois puisqu’à force d’agresser lourdement un type qui n’y est pour rien tu finis par avoir ce que tu cherchais.
peace and peace.mais dedans,vise bien,ça changera.assis-toi, c’est plus sûr.
Pas le cnrs, mais tres bien tt de meme, le dernier ouvrage de pankaj mishra, from the ruins of empire, the revolt against the west and the remaking of asia.
une histoire des deux dernier siecles du point fr vue asiatique (de la turquie au japon), salutaire decentrement de la persective. a lire absolument pour evaluer le terremoto actuel…quelle vitalite, dans ces terres d asie
Chargé de débarrasser l’Illustre de sa compagne Arielle, pour une somme somme toute modique, j’échouais, ne parlant pas le mexicain couramment.
Trois fois marié, trois fois divorcé, j’ai beaucoup appris du mariage
N’y a t il pas décalage insupportable entre nos manifestations franchouillardes pour nos delicatessen occidentales retrogrades et la charia qui va être frauduleusement adoptée pour tenir nos soeurs égyptiennes dans l’esclavage le plus stupide ?
Que fait le CNRS ?!
bloom jicé..hop la einzeneblblblkreutz tous les deux..c’est pas des barons rouges mais ça casse du pédé de français..et 1 kil de pumpernickel en sus..on va pas chipoter avec des héros
2 kil de pumpernickel pour jicé..kabloom perds du terrain dans le virage des tribune encore..le terrain doit être lourd
Est-ce que Nickel a trouvé bon ? Napoléon a laissé un témoignage ?
Je vous rappelle que je ne suis payé que 1750 euros net pour un travail de comptabilité fine et assidue 37 heures par semaine après 18 ans de carrière dans ce domaine. Je ne vois donc pas pourquoi des gens du CNRS qui ne sont aucunement plus méritants que moi, ni plus sensés, ni plus intelligents, devraient être payés plus, surtout s’ils sont fonctionnaires, donc bénéficiant de la sécurité de l’emploi.
Quel rapport avec le cheval de Napoléon ?
D’autre part, il aurait été mieux d’écrire JusqueS à quand.
Pourquoi me parlez-vous du cheval de Napoléon (que je n’aime guère, par ailleurs).
C’est pour ça que ce genre de blog permet de remettre les choses dans l’ordre. La place qui m’était due, je la prend naturellement ici, et même j’y dépasse le commun. Ce qui ne m’attire que des ennuis, puisque cela irrite les parvenus.
Vous ne le voyez pas ? regardez plus attentivement.
Je voulais parler de Napoléon, que je n’aime guère. Je n’ai rien à reprocher à son cheval.
On ne se comprendra jamais, renato. N’insistez plus. Nous sommes conformés différemment, trop différemment. Je ne dis pas que c’est de votre faute. On appelle ça de l’incommunicabilité.
Avant de cliquer sur « Répondre » demandez-vous : « Je réponds à qui ? ». Et si vous ne répondez à personne, il ne faut pas cliquer sur « Répondre ».
Comme d’habitude vous êtes agressif, renato, et en plus vous aimez jouer au gendarme, ce que je vous ai déjà dit. Je réponds à qui je veux quand je veux et où je veux et je n’ai pas besoin de l’avis de garde-chiourme de votre acabit.
Je commence à en avoir sérieusement marre de toute cette clique de pseudo-intellectuels qui vient ici donner des leçons à deux francs cinquante.
Pardon, renato. Je m’emporte un peu. Je ne pense pas vraiment ça de vous. Vous m’êtes quand même sympathique par quelques aspect. J’ai une certaine affection pour vous et vous le savez.
Il m’étonnerait que vous aimiez Napoléon, renato, compte-tenu de ce qu’il a fait en Italie. Je ne comprends pas que vous en parliez de cette façon, comme si lui et son cheval vous étaient si familiers et sympathiques.
Vous arrivez avec votre lamentation sans rapport aucun avec les antécédents de la conversation en cours, j’ai le droit de poser une question. Ou pas ? C’est vrai qu’on ne peut pas attendre beaucoup d’un gars qui se fait de la femme une idée si sale qu’elle altère ses fonctions mentales au point de piétiner le manteau d’une stagiaire.
Vous déduisez toujours en forme de pénis de chien par habitude ou on doit attribuer à l’heure tardive votre lecture arbitraire de mon post relatif au cheval de Napoléon ?
Voyons ça. bouguereau parla de pumpernickel. Or, sur la base de la légende sur l’origine du mot ‘pumpernickel’, je me demandais si le cheval de Napoléon l’avait aimé et si Napoléon a laissé un témoignage en ce sens.
Cela dit, j’aimerais savoir d’ou vous déduisez que j’aurais une bonne ou mauvaise opinion relativement à « l’Empereur des Français »…
Vous avez raison, renato. C’est mal ce que je fais. J’y pense parfois. Mais il m’est difficile de vivre autrement pour l’instant, c’est pour cela que je continue. Mon état mental reste assez stable, c’est du moins ce que je pense quand je m’examine. J’ai longuement examiné mon cas et je suis certain que je ne suis ni méchant ni dangereux. Compte tenu du savoir particulier que j’apporte ici, même si je peux sembler d’un contact abrupt, ma présence continue d’être nécessaire.
Parfois je me dégoûte, mais souvent, pas. J’ai même une grande estime pour moi, et je pense avoir raison. Plus je lis ici, plus je pense avoir raison.
Je vais aller me coucher. Demain matin tout ceci aura disparu, je ne me fais aucune illusion.
The History of China has shown no development, so that we cannot concern with it any further…China and India as it were lie outside the course of world history.
Hegel
It is now clearer that the central event of the last century the majority of the world s population was the intellectual and political awakening of Asia and it’s emergence from the ruins of both Asian and Eurpean empires.
P. Mishra
PEER GYNT ET MOI
J’étais allé voir « Peer Gynt » représenté par la Comédie-Française au Grand Palais, malgré les réticences que je ne pouvais m’empêcher d’éprouver : puisqu’un corpus entier nous enseigne que l’identification est la plus laide des émotions esthétiques, j’avais peur de me reconnaître dans les veuleries de ce Peer, plus encore peur que l’on m’y reconnût pour moi. Aucune volupté émotive dans une telle identification. Seulement un motif à essayer de comprendre. L’opinion, un peu juste, que je m’étais construite du personnage sur un robuste socle d’idées reçues, d’avis entendus et d’articles lus était fort objective puisqu’elle n’avait rien de personnel : il ne pouvait incarner que le mal dès lors qu’il ravissait Ingrid, promise d’un autre.
L’interprétation qu’en propose cette mise en scène est beaucoup plus nuancée, elle est avant tout enjouée mais pas moins profonde pour autant. Elle commence par nous épargner le poncif de ces réactualisations sociétales saisonnières qui prétendent légitimer une représentation pour s’épargner la difficulté de fouiller les profondeurs du sens. Dans la première scène, Peer joue et vit, comme une ode aux origines du théâtre, une épopée mythique de la capture du bouc, plus encore qu’il ne la raconte à sa mère, rayonnante d’une aura indéfinissable au-delà des reproches qu’elle lui adresse. Faut-il le croire ? Le voir pour y croire ? La réponse n’est pas univoque. A la fois oui et non, comme au théâtre.
Il est arrivé en boitant, pantalon relevé sur le tibia, la main sur l’œil, et voudra être roi. Pour s’endurcir contre les brimades de ceux du village, il invente d’autres histoires. Qui a gagné entre lui et Aslak ? Le texte ne permettra aucune certitude : chacun raconte tout et son contraire, libre à nous mais aussi charge à nous de choisir parmi les versions contradictoires.
Les Trolls qu’il rencontrera sont vêtus en dégénérescence rocailleuse du classique. C’est à l’instigation de leur roi bouffon et sous leur menace que Peer sera partagé entre ces deux injonctions par la suite répétées mais jamais questionnées ni dépassées dans ses tribulations : le sibyllin « Etre soi-même », rationnellement inopérant mais qui inspirera au prêtre une homélie vibrante d’émotion pure et le tellement terre-à-terre « Se suffire à soi-même », moralement inopérant et qui conduira le roi à la déchéance et à la solitude.
Plus tard, au Maroc, Peer a vieilli sinon mûri. Il ne s’invente plus d’histoires mais se rengorge de maximes courtes qui habillent, pour la joie de ses acolytes, son absence de questionnement. Pour discourir il s’entoure de filles, habillées court elles aussi, à la démarche bien peu philosophique, ou alors de l’école péripatéticienne. L’éthique brève de tous ces moralistes ne résiste d’ailleurs jamais longtemps à l’appel de l’action instinctive, la pente naturelle.
Peer avait auparavant fait de la mort un nouveau conte épique, pour adoucir celle de sa mère Aase, dans cette scène qui termine le troisième acte et la première partie. Hypothèse à valider : l’émotion poignante jusqu’aux larmes est toujours provoquée par une nuance de renoncement. Ici, Peer renonce à la facilité du pathos pour faire don à sa mère d’un nouveau conte. Ou au contraire est-il seulement inconscient ? Quand Aase demande « D’où vient cette lumière ? » dans la pénombre, j’ai entendu mon voisin murmurer respectueusement « Mais de vous, Madame. ».
Par opposition, la scène finale paraît étrangement sereine et même anti-dramatique. Dans cette mise en scène, Solveig est restée une jeune femme, identique à elle-même dans le souvenir de Peer, passée comme une réminiscence fugitive mais demeurée immuable moteur premier de la fuite et sans doute du retour : l’Autre n’est jamais autant réalisé que par l’esprit. « Semblable à soi », ça rappelait quelque chose du Phédon, une histoire avec l’âme, un truc intemporel. Si Peer n’a pas cessé d’être un enfant roublard et naïf, ce que Solveig lui donne ici est moins un pardon humain qu’une rédemption transcendante. Un souvenir s’est imposé à cet instant avec l’évidence pour seule force : dramatisée par le silence, et pourtant tellement douce, cette même rédemption accordée, du simple geste d’une main posée sur l’épaule d’un homme perdu. L’Avventura d’Antonioni pouvait-elle être étrangère à cette référence ? En repensant aux personnages et aux faits, éventuellement réordonnancés et au besoin recombinés, l’impression se confirmait. Une fiancée qui disparaît, la femme aimée délaissée, l’errance, l’exubérance d’une fête avec des personnages étranges presque inquiétants, et puis la fin. L’Avventura pouvait bien avoir été construite avec ces fondations mythologiques à l’esprit, et un aspect qui m’en était resté obscur jusqu’à présent semblait s’éclairer, trente ans plus tard.
Mais j’y revenais encore, pourquoi donc ce final tellement anti-dramatique ici ? J’avais apporté une provision de mouchoirs et je me retrouvais stupide, l’œil presque sec. Un gâchis. Pas de catharsis alors que j’avais payé ma place. Remboursez.
Je ne pouvais pas réfléchir en marchant alors je m’assis sur un banc pour essayer d’y repenser. Ce qui était appréhendé par ce viveur de Peer comme un renoncement était décrit par Solveig comme un accomplissement. L’insistance avec laquelle avait été repris ce « Etre soi-même », pour moi objectivement dépourvu de sens, semblait contredite par l’action enchaînée en un mouvement continuel sur le chemin de la scène, une agitation qui par instants avait même pu sembler vaine comme est vain le parcours de Peer s’il n’a rien appris. Les vélos matérialisaient bien sûr des chevaux mais en rajoutant cette nécessité pas métaphysique du tout : si on s’arrête on tombe. Peer est un être temporel, animé seulement de mouvement. Sent-il quelque chose qui l’élève au dessus des bêtes quand il grimpe pour s’en protéger ? Est-il seulement conscient ? Les singes, après, c’est limite. La représentation n’assénait aucun message mais il s’en dégageait, progressivement, presque imperceptiblement, un sens d’autant plus impérieux qu’il vous attirait vers lui. Elle nous proposait, en contrepoint au texte, par les purs moyens du théâtre, en réponse possible au leitmotiv essentiel « Etre soi-même », une alternative existentielle : « c’est le chemin qui importe ».
Alors j’ai quitté mon banc pour rentrer prendre mon bus et m’en retourner chez moi. Un chemin de la liberté, la mort dans l’âme.
C’était en ’86 à la Fnac Forum. Elle m’avait demandé si je connaissais « Peer Gynt ». Je la vois comme si c’était hier, même si ce n’est pas très exact. Ses yeux n’avaient plus leur candeur afocale ni ses lèvres leur éternelle promesse d’un sourire. Soudain plus assez serein pour tenter l’amorti classique « Bien sûr ! Comment va-t-il ? », j’avais réussi à me réorganiser juste assez pour faire observer que ben oui la musique elle est pas mal. Grand cru, ‘86. Tenuate avant les exams, un coup de massue simple comme un coup de fil, Orap après. En Septembre les télés et les radios avaient commencé à me donner des nouvelles de moi dans leurs bulletins, m’accusant de quelque chose en termes cryptiques. Je devais trouver quoi. Pour ça, je passais le mal en revue dans chaque souvenir. Ça travaillait là-dedans. S’inventa une double familiarité attrayante et désagréable, avec le mal et avec moi-même. Je dormais beaucoup. Je découvris la défiance. Dépucelé de l’âme, c’est pas le pied. Je m’aigris. Non ça c’est ’94. Une autre histoire. Unité AE-35 foutue. Jamais plus le même depuis, incapable de donner un sens à sa propre histoire. Mise en perspective, la seule ligne de conduite devint une ligne de fuite, comme dans la pièce et comme dans cette représentation parfois inconfortable à considérer ou se mêlent la terre, l’eau, le feu, où l’air se gravit et où les rails parallèles se rejoignent à l’infini. Naturaliste ? Oui et non. Et l’âme, dans Phèdre, c’était bien un chariot ?
Il y avait dans le salon une jeune hôtesse en robe très habillée et ce qui me manquait le plus dans cette pièce n’était pas les signes à interpréter. J’avais donc très envie de revenir encore afin de mieux comprendre. La deuxième fois que j’ai assisté à cette représentation, j’en étais certain, ça allait marcher : je n’ai aucune peine à pleurer au théâtre. Avec l’oignon, en plus, ça ne pouvait pas rater. Non mais c’est vrai ! Si l’intention n’était pas de faire pleurer, il n’avait qu’à prendre du fenouil !
L’oignon constituait pour Peer l’occasion de dépasser tardivement son adage répété. Il la raterait. En s’arrêtant pour devenir brièvement spectateur et pour se chercher, il commençait pourtant enfin à répondre au seul commandement philosophique, ce « Connais-toi toi même » qui n’avait cessé de manquer aux questions réitérées sans progrès. Mais au centre il ne se trouvait rien. Pas comme les silènes.
Cet oignon qui risque de faire pleurer le comédien en provoquant des larmes purement physiologiques, indépendamment de l’émotion qu’il interprète, et contre elle, même, interrogeait aussi l’art de la représentation, la vérité de la mimésis, la Poétique. Impossible de réduire cette scène à une métaphore univoque. Et moi j’allais pleurer, à la fin ?
« Peer Gynt », c’est plus que Peer lui-même. La pièce ne pouvait se réduire ni à sa poésie, ni à la psychologie du protagoniste, ni à son histoire, ni à quelques axiomes obéis. Il manquait quelque chose mais je ne savais pas quoi. Essayer de comprendre, c’est comme l’amour : certains peuvent le faire ensemble, avait un jour asséné profondément un acteur avec les accents graves de la vérité. Moi je devrais me débrouiller tout seul. Les sollicitations d’apparence nettement anti-platonicienne étaient nombreuses dans le texte, à commencer par cet adage répété, en opposition à un « Connais-toi toi même » toujours absent. « Se suffire à soi-même » ? Il y avait quelque chose mais je ne savais pas quoi. La tension dialectique contenue et réprimée entre les contraires relevait manifestement du sensible et m’agaçait continûment, me turlupinait.
C’était au Mégastore, Faubourg Saint-Lazare, près des jardins et du square. Je compulsais négligemment quelques traités philosophiques. J’hésitais entre un guide pratique de la collection Marabout Poche compilant des citations de Socrate, le fameux philosophe, sous le titre « Comment se faire des amis » et un ouvrage ésotérique d’Aristote, le fameux philosophe, qui commençait par « La rhétorique se rattache à la dialectique. ».
Socrate s’arrêtait pour questionner le savoir d’interlocuteurs, réfléchir et construire une pensée en mouvement. Aristote, au contraire, dispensait, livrait, en marchant dit-on entouré d’auditeurs, sa propre pensée magistralement arrêtée. Ca tombait bien, j’avais besoin de réponses et de certitudes. Aucun doute ! C’est Aristote qu’il me faut !
En rentrant, je lisais. Je m’amusais à relever les passages où il prend systématiquement, à sa façon, le contrepied de Platon. Et voilà que je tombe (Livre I, Chap V, Parag 3, 1360b) sur un passage où il définit, « en extension », le bonheur, alors que Socrate cherchait toujours une définition « en compréhension » comme on disait quand les maths étaient modernes :
« Le bonheur sera donc une réussite obtenue avec le concours de la vertu, le fait de se suffire à soi-même, ou la vie menée très agréablement et avec sûreté, ou, encore, la jouissance à souhait des possessions et des corps, avec faculté de les conserver et de les mettre en œuvre. En effet, un ou plusieurs de ces biens, presque tout le monde convient que c’est là le bonheur. »
« Se suffire à soi-même » n’était alors qu’un dogme appuyé sur la foi du sens commun ? Le bonheur, une courte liste de postulats circonstanciels de temps ? L’excitation montait. Je n’osais pas y croire. Je savais quelle voix faisait résonner le roi des Trolls. J’avais réussi l’identification. Vrika ! Ah la vache, j’ai gueulé ! Bingo ! Bonne pioche ! Voluptés émotives ! Bordel j’avais des biscuits ! Je rigolais tout seul, maintenant détendu. Puis j’ai quitté le bus et sa multitude rétive à s’enthousiasmer pour cet accomplissement idéal dans la recherche de l’intelligible : je faisais tache, au sens propre.
Nombre des péripéties d’apparence chaotique dans le récit semblent prendre sens et cohérence à la lumière de cet extrait, qui ne peut être lu aujourd’hui sans rire et sans pleurer. Ibsen en a pris à son tour le contrepied systématique, par l’exemple.
Quant à Peer, son détour terrestre n’a pas été le bon, il n’a pas fait le tour de la question et ce qui lui manque, ce qui brille par son absence dans « Peer Gynt », c’est le conseil classiquement attribué à Socrate : « Connais-toi toi-même. ». Peer ne se suffit pas à lui-même pour se connaître.
« Proclame mon crime !»
Il a besoin de Solveig pour résoudre l’énigme de « Peer Gynt », cette oeuvre folle, son histoire.
Pour elle, dans leur dialogue, c’est facile, évidemment, puisqu’elle est Solveig (jeg solve : je résous *), elle est Solution.
Peer est corps et actes mais n’incarne pas d’âme. Il apprend de Solveig qu’il est fils de « celui qui pardonne devant la prière de la mère », celui qui décide du sort de chacun dans la pièce, le père du héros simplement humain. « Peer Gynt », seuls quelques fous ont commencé dans le texte à le deviner sans pourtant le comprendre, c’est le fruit spirituel d’Ibsen le créateur.
Mais Solveig est aussi Mère.
Et Solution, elle est encore celle de « Lysis (genre maïeutique), de Platon » (λύση : solution *) où Socrate voudrait bien découvrir l’objet principe premier de l’amour mais n’aura pas la solution : des pédagogues sévères, arrivés comme des démons, éloignent Lysis.
Solveig est Esprit.
Peer c’est les actes sans l’esprit.
Et « Peer Gynt » c’est de l’esprit en actes, leur fusion spirituelle, une énigme qui contient sa propre solution, une pièce où Logos est principe et fin. C’est du théâtre vieux comme Hésiode, vieux comme l’Origine du Monde et comme le Chaos, et quand ça s’organise, ça est sublime.
C’est sans doute pourquoi les schizos ne croient pas au hasard et errent en conscience, cherchant pour se leurrer le Signe au lieu du sexe, le Verbe au lieu du nom.
L’Etre même.
« ON », un peu plus ouvert qu’en français, un peu plus fermé qu’en anglais.
Un éclair.
De l’eau a coulé depuis, des rivières.
La représentation a été si brève.
Je voudrais revoir chaque image.
____________________
* Google translation
Leur est-il proposé à l’occasion de cette remise de médaille de faire un don de gamètes à titre gracieux et honorifique de façon à pérenniser les différents départements qui couvrent les nombreux secteurs de recherche,le club des « 140 » reste somme toute d’une surface plus que restreinte et il serait judicieux d’assurer la relève ,un peu d’eugénisme profiterait à l’avenir de notre beau pays.
Il a beaucoup de mérite, Passou, de pondre de bons et beaux billets…
Car il lui suffirait d’écrire : « Prêts? Partez ! » et hop ! 300 commentaires suivraient aussitôt, plus fous les uns que les autres, tout aussi décalé que ce qui précède…
j’ai vu, de mes yeux vu, un parisien acheter un oeuf d’oie 2 € ? UN oeuf ! DEUX € ! 14 francs !!! J’ai eu tant de mal à y croire que la seule pensée qui m’est venue sur le moment , je vous l’avoue, c’est que le citadin est un sacré couillon. (mais on ne le lui dit que rarement, de peur de le vexer, et surtout qu’il puisse décider du coup d’arrêter de se faire couillonner…)
rédigé par Clopine
Et tu n’as pas pensé que ton paysan était un petit arnaqueur à la petite semaine? Il faut dire que tu n’étais pas gênée quand tu venais forcer la main pour qu’on t’achète tes prouteries. Tes oeufs d’oie, quoi!
Lisez-vous,JC, ce qui suit sans rapport à l’apport ouvert à l’amendement,aux questionnements,à l’enrichissement comme d’une matière fissible,à la raillerie informative,à l’humour ,à l’échange récréatif,à la digression salutaire?
Dénué d’acidité l’ensemble bien lié aboutit à un résultat souvent plaisant ,parfois franchement hilarant ce qui n’est pas si courant du moins pour nombre de nos jours aussi moroses qu’une juridiction qui n’éprouverait nul besoin de badiner avec les choses « sérieuses ».
« 300 commentaires (…) plus fous les uns que les autres, tout aussi décalé que ce qui précède… » JC
C’est surtout que nombre de commentateurs donnent dans le thinking outside the box ou tout au moins croient bon de s’y risquer.
Non mais … ! Non mais dites donc, mes chers compatriotes ?!
Pour qui se prend-il, ce gros lard de Pardiou ? Il ose répliquer, planqué en Belgique ! Il ose poser des questions idiotes à propos d’une phrase maladroite de notre Zéro !
« Qui êtes vous pour me juger ?!», il lui dit le Pardiou ! Pan dans les dents. Et il rend son passeport français ! Et sa carte Vitale ! Vous vous rendez-compte : sa CARTE VITALE ! Quel scandale… Et il coupe les ponts. Je suis européen qu’il dit ! Sacrilège ! Blasphéme ! Horreur ! Trahison ! Nuages noirs ! Pour qui sont ces serpents..etc, etc..
Mais se rend-il compte, ce gros richard en fuite qu’il parle au Premier Ministre de la France ? Un prof ! Un grand pédagogue. Un homme brillant. Compétent. Charismatique. Nantais. Et nommé, cet inconnu, entre mille notables, par Bisounours 1er, roi des Socialistes, mon cher chouchou ?!
Bon, c’est vrai que ce n’est pas une flèche le Zéro, il n’a pas la gaîté, la joie, l’impertinence, l’astuce, la patience molle, mais collante et tenace, de mon bien-aimé. Il y en a peu comme lui, c’est pour cela que je l’aime ! Et me dévoue : je serai désormais la Première Concubine officielle. J’abandonne toute vie privée, je deviendrai ce que le Peuple souhaite, une femme publique, à son service.
Eh oui, JC, c’est poignant de cri déchiré (« qui êtes vous pour me juger ») on croirait entendre le christ soi-même!!
Et en effet, il serait temps que l’UE adopte une politique fiscale commune!
(ce qui obligerait un plus grand nombre de pauvres victimes à aller planquer leurs cassettes dans des « paradis » fiscaux )
quand un paysan monte à paris, parce qu’un paysan ça monte toujours à paris, il prend le taxi, une fois pour voir, parce qu’il a entendu des choses terribles sur le métro. il prend le taxi à saint germain des prés : ‘hep taxi!’ qu’il gueule (il a vu ça dans un film nouillorquais).le taxi s’arrête, il se serait arrêté de toute façon, c’était sa station, le paysan monte (le paysan monte toujours, il faut s’y faire) et demande à se que le parigot-tête de veau le conduise près de la tour montparnasse, celle qu’on voit de loin, comme la tour eiffel. deux minutes plus tard (il s’est pris deux feux) il arrive à destination. on lui demande quinze euros, et il les donne ce couillon! alors qu’un parisien,c’est à ça qu’on les distingue, lui aurait dit, au chauffeur : ‘tu prends tes cinq euros et tu me les casses pas, faudrait voir à pas me prendre pour un paysan normand!’
mais c’est vrai qu’un parisien aurait pris la rue de rennes ou le métro.
point barre.
Pardieu, lui au moins à réussi là où j’ai, moi, échoué : un conseiller financier mal informé m’avait fait croire que Porquerolles était un paradis fiscal, genre Caïmans !
Quelle erreur funeste…
Depuis, je tourne en rond sur mon scooter rose, éperdu j’essaie de séduire une petite mignonne au service du Fermier général du coin pour arranger mon dossier, en vain,… et ma plainte financière retentit jusqu’au sommet de l’Isle (142 mètres).
et six sous ,D,n’oubliez pas les sous!
Alexia pardonnez mon anglais moins que commercial mais est-ce que « thinking out off the box « signifie être à coté de la plaque ou encore hors sujet? le français recèle en tant que fournisseur d’accès au sens d’innombrables ressources ,ce qui d’ailleurs surprend dans ce recours à l’anglais pour accéder à une précision supplémentaire,semble-t-il.Verriez vous à trouver agréable de traduire votre intervention indispensable à l’échafaudage en cours? Merci .
Taisez-vous, W, vous m’exaspérez à un point qui dépasse les bornes. Quand je pense que j’ai failli vous aimer sous le nom de Bérénice, ça me fait uriner par terre.
Est-ce qu’un jour vous allez finir par la fermer, M ? Vous êtes un petit rigolo. Prenez exemple sur renato. Lui au moins quand il parle du cheval de Napoléon il connaît son sujet.
« thinking outside the box » rectification ,voyez mon anglais défaillant,sorry.
Tiens ! Je n’ai presque pas été censuré. Est-ce le début d’une ère nouvelle à la RdL ?
Ce sont toujours les mêmes qui commentent, ici ! J’en ai assez. Je comprends que TK soit dégoûté.
Ne me dites pas qu’habituellement vous faites ceci par les fenêtres en visant l’air hautain ou alors vais-je devoir vous demander votre adresse ,ce que vous comprendrez sans ombrages
Tu as raison, D. Je ferait mieux de me taire. Je n’ai jamais eu aucune femme dans ma vie, alors je fantasme sur Mylène, Noa, Lara et Sade. Mais j’ai tord de venir me lamenté ici.
Je comprends votre dépit, petite W. C’est affreux pour une femme d’être ignorée par moi. Mais il faudra vous faire une raison. Vous m’énervez.
c’est un presque pléonasme, ça, uriner par terre. Ou alors il faut vous imaginer sur un navire, et là, danger, car imaginez que vous vous trompiez de côté…
Et qu’est-ce qui peut bien vous faire croire que W est Bérénice ?
Dites, D., vous ne faites jamais rien d’autre que de poster des commentaires aussi futiles que nombreux sur la RDL ?
« m’avait fait croire que Porquerolles était un paradis fiscal ».
Vous croyez n’importe quoi, JC. Cela prouve que vous n’êtes pas très intelligent, ainsi que je m’en doutais.
Je ne comprends pas votre agressivité à mon égard, Clopine. Je ne vous ai jamais attaquée. Cela vous amuse de vous acharner sur quelqu’un ?
Je ne suis pas agressive à votre égard, D ! Mais enfin, vous jouez à la vache qui rit, là : car votre question « cela vous amuse de vous acharner sur quelqu’un » ?, que vous accrochez à mes oreilles, se contmple en réalité, à l’infini, sur vos lobes à vous… Cela m’intrigue. Je pourrais vous appeler « peace and lobe », si le large sourire bouclé de la vache en question ne cachait des sarcasmes un tantinet trollesques…
Tenez, allez, parlez-nous littérature. Comme en ce moment je vais mal, je tente de lire des choses légères et amusantes (voyez votre responsabilité, D !). Le fauteuil hanté m’a presque arraché un sourire, cette nuit. Pourrait-on adapter la chose chez Drouant ?
je vosu réponds plus haut, D
« Le ministre du Travail a jugé que l’attitude de Gérard Depardieu, qui a annoncé qu’il rendait son passeport français, attestait d’une forme de déchéance personnelle ».
Une opinion minable qui sent le sapin …
bon, re : je vous réponds plus haut, D
Je connais vos problèmes de cœur, Clopine, je consulte votre blog de temps en temps. Et je compatis sincèrement. Mais ce n’est pas une raison pour me traîner plus bas que terre, m’apostropher en des termes ignobles et tenter de me ridiculiser.
« Le ministre du Travail a jugé que l’attitude de Gérard Depardieu, qui a annoncé qu’il rendait son passeport français, attestait d’une forme de déchéance personnelle ».
Une opinion minable qui sent le sapin !
Plus haut, plus haut. C’est bien de vous, cela ! Toujours prendre les gens de haut.
Puis-je vous appeler DaDi, Dimitri ?
Renato ! Défendez-moi ! Je me suis souvent mouillé pour prendre votre parti, c’est maintenant à votre tour de me défendre contre Clopine. J’ai besoin de vous, renato, j’ai besoin de toi, rené, mon rené.
Vous vous trompez : je prends toujours les gens de peu.
d’un chouïa, même.
Adam Lanza, personnage de tragédie : il tue sa mère et les enfants de l’école où elle était institutice.
Un Médée inversé ?
Un drame démocratique !
La négation absolue de la maternité de la part d’un enfant qui n’aurait jamais voulu naître ?
Adam Lanza, personnage de tragédie : il tue sa mère et les enfants de l’école où elle était institutice.
Un Médée inversé ?
Un drame démocratique !
La négation absolue de la maternité de la part d’un enfant qui n’aurait jamais voulu naître ?
Dites, Oliver C., vous ne vous seriez pas trompé de sujet, par hasard ? Il n’est pas question de Peer Gynt ici.
Tourner en rond m’ennuie : je vais tourner en pentagone.
C’est beau, ce que vous écrivez, Jacques.
Logique. Il tue sa mère et les écoliers qu’elle a « infecté ».
Pardon : « infectéS ».
Ce qu’il y a de bien avec JC et JB(rozzi) c’est qu’ils nous tiennent au courant de l’actualité.
Il tue sa mère et les écoliers qu’il a « désinfecté »
Rassurez-vous je prépare quelque chose sur la tour montparnasse et uriner par terre.
je prends toujours les gens de peu
on appelle ça une branlette
Les problèmes de coeur, de cul, sont le cancer de nos cerveaux
Brranlant, une marlette !
S’il y en a un qui me casse les pieds, ici, c’est bien JC avec son Valeria Rottweiler machin.
Ne m’en parlez pas, Captain, je crois que JC a atteint des sommets de crétinisme inégalables.
SUGGESTION POUR LES COMMENTAIRES DE CE BLOG. Il y a du rouge, et du noir, pourquoi ne pas mettre les commentaires se rapportant vraiment au sujet EN VERT ou EN BLEU? Au moins, on pourrait s’arrêter directement dessus et s’épargner les Peer Gynt, oeufs d’oie et autres Depardieu…
@Rémi Langlois
D’après le docteur Guy Birenbaum, il semblerait que l’hystérie soit un mal français ?
« Nous avons été nombreux à écrire, pendant cinq ans, que Nicolas Sarkozy avait hystérisé le débat public, clivé les Français, monté les « uns » contre les « autres », stigmatisé des catégories entières de population.
On ne peut que constater en observant les premiers mois de présidence de François Hollande que l’hystérie n’a pas disparu. Pire que ça, en de multiples matières (nous allons y revenir) tout consensus semble impossible, comme si le « contrat national » avait véritablement volé en éclats.
Il serait facile d’expliquer qu’il s’agit là d’un sale héritage politique et que François Hollande va bientôt réussir à pacifier un pays au bord de la crise de nerfs.
Ce serait trop facile.
Si l’on est un peu honnête, il faut reconnaître, et vite, que l’on s’est probablement trompé.
L’hystérie Française n’est pas un fruit du sarkozysme. Le sarkozysme n’en était qu’un symptôme. »
Passou,
Dites nous tout ! Qu’est ce que vous faites pour la fin du monde ? ça vous dirait de venir goûter un peu de beluga à la villa ? Vous pourriez vous libérer ? On ne peut pas laisser passer une occasion pareille ! j’ai invité Aurélie … on causera culture des bolos.
Plus banalement une crise de jalousie : la mère dédiait du temps à d’autres enfants.
« Plus banalement », je disais, « une crise de jalousie : la mère dédiait du temps à d’autres enfants ». mais le post est fini dans la potée…
« Quand je pense que j’ai failli vous aimer sous le nom de Bérénice, ça me fait uriner par terre. »
Faut viser la tasse, pas penser aux filles… bien qu’étant donné l’idée que vous vous faites de la femme on puisse comprendre la méprise…
A quelques jours de la fin du monde selon des Mayas eux mêmes pas mal finis, le titre du dernier roman de Slalom Auslander (Paix Etranger), est une consolation spirituelle a haute teneur en vitamines: Hope -A Tragedy.
« D. : ça me fait uriner par terre
renato : Faut viser la tasse »
Les tasses ou vespasiennes, du nom de l’empereur Vespasien, qui le premier dota Rome d’urinoirs publics, ont toutes disparues du paysage parisien, ormis celle du boulevard Arago, devant le mur de la prison de la Santé (13e arr.). Elles ont été remplacées depuis par les sanisettes Decaux, renato.
« D’après le docteur Guy Birenbaum, il semblerait que l’hystérie soit un mal français… »
Parler d’hystérie c’est une erreur. Une société saine est conflictuelle, nécessairement, dans le cas contraire c’est une dictature qui ne dit pas son nom.
> D. : ça me fait uriner par terre
> renato : Faut viser la tasse
> Jacques : vespasiennes
Voilà un sujet qui agite bien des remous.
Je vis avec JC depuis tout bébé : infernal !
voir au dessus…
Ce qui veut dire que notre société démocratique-consensuelle-pasdevagues-languedebois- politicmentcorrect… pourrait être DICTATORIALE ?
T’es borné, hein ?
– D. : ça me fait uriner par terre
– renato : Faut viser la tasse
– Jacques : vespasiennes
– Captain Cock : Voilà un sujet qui agite bien des remous.
– Et soulage bien des vessies
« D’après le docteur Guy Birenbaum, il semblerait que l’hystérie soit un mal français… »
comme foucouchima on a réussi à confiner à pork’n roll..ça passe pas les frontières daprés le cea..et jicé confirme
Cela pourrait être le début d’une comédie à la Feydeau ou à la Courteline, s’agissant d’un lieu d’aisance et de convivialité incontournable de l’ancien Paris.
Alors, que faire ?
faut ête marxiss léniniss de stricte obédience..le communism ineluctabe c’est les soviets et le web
pork’n’roll sera un park a thème.. »visitez l’hysterique libérale plein de rage et de bave! » « il mange le fer et l’acier..c’est pour ça qu’on l’a mis dans une cage en osier! »
Pour le titre de la pièce, je propose : « Les pissotières de pork’n roll », dans le genre intrigant du théâtre de l’absurde…
Et il n’est pas le seul!
« Faut viser la tasse, pas penser aux filles… »
ou l’inverse.
et vous-même, Jacques, le bubon de ce symptome ?
« Faut viser la tasse, pas penser aux filles… »
…ou l’inverse.
… pourrait être DICTATORIALE ?
vadiou..vla jicé qui parle comme alain badiou..va pisser « par terre » comme depardiou
Merci Depardieu!
Vive Depardieu!
Bougboug, t’as rien compris à la formation politique des cadres : on mange au début de l’osier, puis, le fer, puis l’acier, puis le titane… et on finit par l’or !
(détail : dans le park à thèlème, on fait où on veut…)
Qui est le héros minable dans cette histoire?
Vive Depardieu!
..si j’avais été lui jluèi aurais montré ma bite au miniss « tiens fume c’est du belge que j’y aurait dit »..le b a ba de la comedia del arte..comme quoi tout se fait la malle..mais ça nous éloigne du sujet jicé :
qu’es tu prét a payer pour la culture sur interent jicé..t’as payé wiki^édia au fait ? surtout rénato..mais on fait l’amerloque mais pas pour les donnations
tu veux 3 kils de pumpernickel ! mais quelle guoule t’as jicé..laisse zen pour les autes
338
commentaires