Kafka, saison 2
Il y a comme ça de vieilles règles en vigueur dans l’édition. Inutile de chercher à les discuter en toute logique car elles reposent sur l’expérience et le pragmatisme qui en découle. Le fait est qu’en France, contrairement à nombre d’autres pays, les nouvelles se vendent mal- quand elles se vendent un peu ce qui n’est même pas assuré. On dit aussi que le deuxième roman d’un auteur inconnu fêté pour son premier est le plus souvent maudit, ignoré, tant et si bien qu’une boutade suggère de passer directement au troisième. Autre idée reçue : le syndrome du deuxième tome, ne fut il que le second. Il tombe dans une profonde indifférence dès sa parution. Aussi suggère-t-on de tout ramasser en un seul volume au risque de le rendre obèse ; mais une suite un an après, non, c’est trop risqué, l’intérêt et la curiosité se seront émoussés ; par définition, on ne réitère pas l’effet de surprise et cette masse découragera le format de poche. On peut ainsi laisser incomplète une œuvre remarquable et qui a déjà fait date les pays où elle est parue dans son intégralité : le Kafka de Reiner Stach, chef d’œuvre dans le registre de la biographie. Comme si elles entendaient lancer un défi à la malédiction, les éditions du Cherche-Midi ont relevé le gant en en lançant le second tome sous-titré « Le temps de la connaissance » (Die Jahre der Erkenntnis). 950 pages pour 29,50 euros et c’est peu dire que le cher Franz les vaut bien.
Toutes les qualités louées dans le premier tome (voir ici) se retrouvent naturellement dans le second. Il s’agit bien du même homme mais saisi entre 1915 et 1924. Ses dernières années, celle du Médecin de campagne, de la Lettre au père et du Château. On l’avait laissé dans un monde entre-deux et un univers intérieur vacillant marqués par les prémices de catastrophes : le déclenchement de la première guerre mondiale, la rupture de ses fiançailles avec Felice Bauer, l’abandon au milieu du gué du manuscrit de son roman Le Procès. Trois effondrements qui se produisaient sur un terrain psychique favorable tant il était instable mais si difficile à décrypter… Il faut souligner à ce sujet la formidable honnêteté du biographe qui n’hésite pas à reconnaitre régulièrement les lacunes de l’information tout au long de son récit (le troisième volume de la trilogie, qui couvre ses premières années, paraitra paradoxalement en dernier car ce sont celles sur lesquelles on en sait le moins) :
« Nous savons peu de choses sur… », « Nous ignorons… », « Il semble que… », « Nous ne connaissons que par fragments ses lectures… »
On y retrouve un homme plus que jamais rongé par l’irrésolution, les scrupules, le perfectionnisme ainsi que la rigidité et l’autodestruction qui en découlaient. L’examen de sa correspondance révèle un mal-être gravitant autour d’un centre obscur dissimulant de l’indicible. Guetté par la dépression, on le voit tout démolir dans le l’illusion de tout reconstruire sur un tas de gravats : il démissionne de la compagnie d’assurances où il a effectué toute sa carrière professionnelle en juriste expert des accidents du travail, coupe le cordon qui le rattache à l’appartement familial, quitte Prague pour Berlin, décide de se consacrer à l’écriture et de vivre de sa plume quitte à en vivre mal au besoin. De toute façon, étranger au monde, il se sent tout le temps ailleurs.
Il reconnait son « inaptitude mentale » à se marier, sinon à entretenir des rapports réguliers avec une femme (cette fois Milena puis Dora). De fait toute sexualité lui est étrangère ; malgré ses tentatives, elle ne cadre pas avec son aspiration au bonheur et il opte pour la stratégie de l’évitement. Contrairement à l’écriture lorsqu’elle lui apporte une relative satisfaction. Le cas du Château. Pas vraiment une autothérapie mais presque. Son héros s’humanise : il n’est plus « K. » mais « Josef ». Il avait commencé à l’écriture à la première personne ; trois chapitres sont rédigés avec des « je » et des « moi » jusqu’à ce que…. Jusqu’à la description de l’acte sexuel, impossible à assumer personnellement, et pour cause. Il s’enferme alors dans ce château (Schloss en allemand, étymologie renvoyant à l’idée de fermeture et d’enfermement- Geschclossenheit), interprétation qui n’est pas de lui car il s’est toujours refusé à commenter ses écrits. Lorsque parut Un médecin de campagne tiré à 1000 exemplaires, un seul critique littéraire pragois prit la peine de le lire et d’en rendre compte. On suppose qu’il en fut affecté mais jusqu’où ?
Stach nous invite à replacer les fragments, notes, aphorismes, brouillons, premiers jets et autres « prises d’élan » de Kafka dans le continuum verbal de son œuvre au lieu de les isoler ; selon lui, ils s’inscrivent naturellement dans « une sorte de système sanguin de l’imaginaire » ; car rien dans ce qu’il écrit ne distingue le littéraire du personnel, cela forme un tout, un bloc insécable. On savait déjà que Kafka était un nageur croyant et pratiquant, familier du bassin de la Schwimmschule, la piscine fluviale sur l’île Sophieninsel. Mais ce que le biographe nous apprend, c’est à quel point les fragments consacrés à l’histoire du grand-nageur-qui-ne-savait-pas-nager fait écho à sa propre irrésolution pathologique gouvernée par la peur de ne pas réussir. La mise à l’épreuve le paniquait. Or son champion le devient dans des compétitions en eau libre lorsque, constatant à mi-course dans l’effroi qu’il est seul en haute mer sous un ciel vide entre la ligne d’horizon et celle du rivage, il nage comme un dératé pour ne pas mourir noyé. Il l’emporte par peur de la mort et pulvérise le record du monde tant il veut sortir de l’eau le plus vite possible quitte à s’en éclater les poumons.
Reiner Stach fait le point sur toutes les interprétations, parfois délirantes (notamment pour La Métamorphose), que son oeuvre a suscitées. La fameuse Lettre au père, qui relève davantage de la nouvelle que de la correspondance (qui a jamais écrit une lettre d’une centaine de pages ?), n’y a pas échappé et le sujet, à soi seul, pourrait donner matière à un livre. Dans ses dernières années, Kafka se rapprocha de sa judéité tant religieusement que politiquement. Il se plongea dans l’étude des textes et se rapprocha des cercles sionistes qui préparait à l’émigration en Palestine. Son apprentissage de la langue se fit sur un double registre : l’hébreu biblique, seule voie d’accès véritable et authentique à l’intelligence de la Torah, et l’hébreu moderne qui en était dérivé afin de servir de langue nationale au futur Etat d’Israël. Ses amis le décrivaient « fier » de pouvoir s’exprimer couramment dans cette langue.
Manifestement souffrant et malade, l’écrivain se résout à consulter sous la pression de sa famille. Un neurologue diagnostique « une névrose cardiaque ». Des palpitations, quoi. Le patient n’insiste pas car il entend d’abord conserver son amour-propre intact, garder la tête haute, fuir toute mise à nu. Physiquement affaibli sinon épuisé, il est constamment sur la défensive. Mais c’est bien de tuberculose qu’il s’agit. Ses séjours dans les sanatoriums, dans lesquels on ne peut s’empêcher de percevoir des échos de « montagne magique », sont relatés dans le détail, développement d’autant plus nécessaire que l’intéressé vit cette infection des poumons comme une maladie de l’esprit telle « un débordement de ses limites initiales ».
Il se meurt fou de perfection, conscient de ne pouvoir jamais atteindre cet idéal de pureté et de vérité. Heureusement son biographe n’a pas été atteint du même mal. Il sait que certains mystères demeureront inentamés et pas seulement parce que nul chercheur n’a encore pou avoir accès à l’intégralité des archives de Max Brod. A commencer par celui-ci qu’aucune spéculation, et il y en a eues, n’est parvenu à réduire : puisque Franz Kafka désirait si ardemment que fussent brûlés ses manuscrits, lettres, papiers, dessins, non seulement ceux en possession de son ami mais tous ceux se trouvant dans d’autres mains, et qu’il avait pris soin avant de disparaitre d’enjoindre Brod par une lettre univoque de se plier à sa volonté, que ne l’a-t-il fait lui-même de son vivant ?
En disparaissant en 1924, Franz Kafka a échappé au second acte de la catastrophe civilisationnelle qui menaçait à nouveau l’Europe et qu’il ne cessait de prophétiser. Il n’aura pas eu à vivre à nouveau cette « alliance mortifère de la violence et de l’administration ». Il ne saura pas que ses trois sœurs mourront dans des camps de concentration auquel son oncle n’échappera qu’en se donnant lui-même la mort. Les quatre femmes qui avaient été ses amies de cœur seront exterminées dans des camps nazis. Son propre frère et ses meilleurs amis également. Un entourage comme une hécatombe.
« Son monde a cessé d’être. Seule sa langue vit ».
Enfin, il faut admirer dans la réussite de ce livre une osmose des plus rares entre un écrivain, son biographe et leur traducteur. Car Régis Quatresous a non seulement traduit de l’allemand le texte de Reiner Stach mais retraduit tous les extraits que celui-ci cite des livres et des lettres de Kafka, en se fondant systématiquement sur les textes originaux mais également sur « la comparaison attentive » des traductions existantes. Chapeau bas !
(« Dessins de Franz Kafka » extraits de « Kafka. Les dessins », sous la direction d’Andreas Kilcher, traduit de l’allemand par Virginie Pironin et de l’anglais Gaëlle Cogan, Les Cahiers dessinés, 368 p., 35 €/ THE LITERARY ESTATE OF MAX BROD, NATIONAL LIBRARY OF ISRAEL)
909 Réponses pour Kafka, saison 2
Et alii
Merci pour les cochons d’Inde. C’est exactement ce qu’il leur a donné : salade et carottes entières.
« je compte « pour du beurre « ici où certains contributeurs ont des attentes importantes »
« importantes » en terme psychiatrique, certaine relève même de l’urgence.
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Sans en attendre véritablement de la pertinence, on eût pu espérer sur un biliet Kafka, et a la force du destin, Kafka-Badinter, un peu d’éloquence sur in sujet qu’ils ont en commun, le droit et la loi.
Au delà de nos différences, et si Badinter a été la conscience morale de la mitterrandie, qui en était dépourvue, même et y compris aux prix d’une » colère » un peu indigne , le fond du combat de Badinter, essentiel en démocratie, -l’abolition de la peine de mort-, passe par pertes et profits.
Or j’ai des attentes à ce sujet.
En 2024, en France, “extrême droite” ne veut dire ni hitlérisme ni fascisme mussolinien. C’est une catégorie politique dont les éléments constituants sont définis par les professeurs de science politique. Une foule de livres sont d’accord là-dessus. Il y une extrême droite comme il y a une extrême gauche, une gauche, une droite, un centre.
Il faut signaler une étrangeté
Le patron du PCF ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas communiste”. La candidate trotskiste de Lutte ouvrière ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas trotskiste”. M. Bayrou ne s’amuse pas à dire : “Je ne suis pas centriste”. Depuis 1958, les dirigeants gaullistes n’ont pas proclamé : “Nous ne sommes pas gaullistes”.
Mais les dirigeants des deux principaux partis d’extrême droite, Mme Le Pen et M. Zemmour, répètent : “Nous ne sommes pas d’extrême droite”. Et, parfois: “Nous ne sommes pas fascistes”.
Ils ne sont certes pas fascistes, mais ils sont in-dis-cu-ta-ble-ment d’extrême droite. Et je le redis, extrême droite ne veut pas fascisme. Le fascisme (mussolinien) et l’hitlérisme (ou le nazisme) ont existé il y a quelques décennies. Ils avaient leurs caractéristiques propres. L’extrême droite française a les siennes. Le parti d’extrême droite le plus puissant est le Rassemblement national (nouveau nom du Front national) et le second parti, de création récente, moins puissant, est celui de M. Zemmour. Autour de ces deux partis, divers groupuscules s’agitent et, de temps en temps, se montrent dans les rues, avec quelques militants cagoulés.
Les thèses de ces deux partis sont promues par quelques journaux, quelques radios et quelques télés, de manière évidente, mais parfois niée par les journalistes de ces médias.
Il semble qu’un milliardaire, M. Bolloré, ait choisi de leur faciliter la tâche. C’est, parmi les milliardaires français, une originalité. D’autres milliardaires français se contentent de lutter contre l’extrême gauche et la gauche, sans vouloir faire la courte échelle à l’extrême droite, ce qui n’étonnera personne.
© Patrice Charoulet
Voici le texte de l’intervention de Badinter, à la suite duquel l’abolition de la peine de mort à été votée.
Ce texte qui participe aux fondements de la République, à ses valeurs humanistes, il y en eu très peu sous la Veme , comment ne pas citer celui de S. Veil sur l’avortement, le voici en lecture, un préalable pour qui revendique un minimum de raison :
corr. il y en eut très peu.
Pourquoi deux cents ans, le temps nécessaire aussi pour transformer l’arbitraire des « péchés et pénitences », en crimes/délits et peines, distinction faite par un précurseur, Beccaria, pour une laïcisation du droit pénal, dont le texte principal a été préfacé par Badinter, dans sa réédition française.
Une belle histoire pour Rose: j’ai connu une fille exemplaire qui allait voir sa maman en EPHAD tous les jours; elle y a rencontré un fils exemplaire qui allait aussi voir sa maman tous les jours. Résultat, les deux sexagénaires exemplaires se sont « mis ensemble » comme on dit aujourd’hui.
Belle histoire, non?
Belle histoire Closer. Il est très jeune et sa maman a dix ans de moins que la mienne. Toutes les deux se sont sauvées en mai 2020, fin du confinement number one, pour aller acheter des fleurs chez le fleuriste. Sans porte-monnaie.
Je ne le regarde même pas.
Mais, je le vois. Je vois aussi ce qu’il fait avec sa mère. À vrai dire, je l’admire. Je t’admire a écrit le correcteur : p.de b.de m. Je suis eue.
Closer, je suis une très proche septuagénaire et pas Sharon Stone.
La personne dont je parle n’est pas Sharon Stone non plus, Rose, loin de là, et les années n’ont pas toujours l’importance qu’on leur attribue.
@ MC (d’une certaine mollesse intellectuelle et morale) – Jamais du reste, ne nous a t il habitué à autre chose…,
@ Badinter/Kafka et la force d’un destin… J’ai fait mes premières armes professionnelles en son ministère (1981-1982) dans une annexe de la place Vendôme. Je militais dans une revue juridique de gauche qui « condamna le virage droitier de la mitterrandie en 1984 ». Robert fit savoir qu’il n’était pas content, mais il salua notre revue et nos engagements depuis qu’il assistait en personne aux congrès annuels du SAF et du SM, voire aux errements du juge Bidalou et consorts. Il lisait consciencieusement la production « critique » des rapports de recherche en crimino de son centre d’études, et consultait souvent son directeur, lui-même ancien magistrat déviant et créatif. C’était à vrai dire un monde qui savait ce qu’était le droit, l’état de droit et des libertés (après « l’épisode Peyrefitte » et le rapport de 1977), et comment s’y prendre pour l’aider à s’adapter aux réalités et défis du crime et de l’insécurité du nouveau monde. L’abolition de la PM, les discussions sans fin autour de la condition carcérale après le choc de Surveiller et Punir avec Michelle Perrot, la rencontre de Foucault-Badinter… les années 1980.., des années exceptionnelles et fastes (radios libres, dépénalisations,…). Et surtout, la fronde des flics sous les fenêtres du ministre au sein de laquelle j’ai assisté en sous marin, douloureusement consterné et médusé… Bref, des souvenirs impressionnistes mais impérissables sur le destin d’une conscience par le petit bout de ma lorgnette.. Longtemps me suis-je un brin identifié à cet homme, oui, un modèle de « conscience politique » qui abhorrait la politique politicienne mais restait fidèle en amitié (au risque d’encourir bien des foudres), droit et intransigeant dans la morale de ses convictions. Il dérogea bien peu souvent à celle de ses responsabilités, à la différence de bien d’autres. Les hargneux de toujours pourront bien vouloir salir sa mémoire à la RDL. Qu’ils nous présentent alors leurs modèles de conscience de rechange ! – Cela suffit.
@ Bob Kafka / n° 60 -> « Il faut qu’il aime tous les hommes celui qui renonce au monde, car il renonce aussi à leur monde et commence alors à deviner l’essence de la nature humaine qu’on ne peut qu’aimer, pour peu qu’on soit à sa hauteur » (trad. Fillion).
@ Amoij – Hier (J. Ex/ 11.2.24-9.34) – Echec total de ma reproduction en aquarelle de la toile d’Edard Hooper, Cape Cod Evening (1939), malgré la sueur mêlée aux eaux de mes pinceaux. Confronté à cette toile fascinante sous mon regard depuis 40 ans, et ayant eu l’audace de vouloir enfin la reproduire, aij alors sans doute commis un sacrilège. Ce matin, le bilan est catastrophique, du travail de l’apprenti. Voici les commentaires de son verdict, lmd, avant de devoir recommencer peut-être cent fois (sans foi) sur le métier e évitant ceci :
– erreurs de finition sur les bordures de la forêt – lumière du sous bois trop claire – arbre du premier plan insuffisamment détaché de la masse forestière bleutée – rendu du lavis de la prairie herbeuse jaune, très insuffisant – animal plutôt correct, mais disproportionné dans la composition – silhouette féminine disproportionnée (trop massive, trop courte en taille, sans réels reliefs de formes, et usage maladroit du coloris de la robe) – silhouette masculine plutôt correcte (mais erreur sur la jambière gauche du pantalon) – découpe du socle rouge de la maison trop accusée – façade principale de la maison insuffisamment détachée de la partie gauche du bow-window – erreur d perspective de la face ouest du bow-window – insuffisance du relief de la même partie ouest – erreur de ton du mur de l’entrée principale (y compris une erreur de perspective générale du pan de mur) – erreur d’observation du rai d’ombre du soir projetée sur la façade (couleur et forme) – erreur de perspective sur les montants du gothique charpentier (rendu du bois confus, avec la pierre) – deux autres erreurs de perspectives dans les fenêtres adjacentes – encadrement trop prononcé de la fenêtre supérieure, bien trop éloignée de la porte d’entrée) = > 6,5 / 2O = A REFAIRE – PEUT NETTEMENT S’AMELIORER EN PRENANT PLUS DE TEMPS POUR ECOUTER SON MURMURE INTERIEUR AL’EGARD DE CETTE TOILE MINEURE DU PIENTRE? DONT ON PERCOIT BIEN COMMENT ELLE RETENTIT DANS LA MEMOIRE MENTALE DE L’APPRENTI, SI LA DIMENSION VISUELLE N EST PAS ENCORE TOUT A FAIT AU RENDEZ-VOUS,
Bàv.
Bel hommage à Badinter, JJJ, mais que dire de son sourire ?
Bonne nouvelle : après trois mois de captivité, la corneille du métro vient d’être libérée !
https://www.leparisien.fr/paris-75/elle-va-me-manquer-a-paris-la-corneille-restee-coincee-3-mois-dans-le-metro-enfin-liberee-11-02-2024-X57UGI7J7BHSZHXPTEXNV2GOVA.php
Reiner Stach, l’universitaire allemand dont la biographie en trois volumes de Kafka a été retardée par son incapacité à accéder aux documents concernés par le procès, a écrit dans un journal berlinois en 2010 que « Marbach serait certainement l’endroit approprié pour la succession de Brod, car il dispose des universitaires et de l’expertise nécessaires pour s’occuper de Kafka. » En général, il semble que Marbach et ceux qui soutiennent sa cause aient montré une plus grande considération pour les articles de Kafka en tant que littérature. Ulrich Raulff, le directeur des archives de Marbach, a même proposé à un moment donné que la Bibliothèque nationale d’Israël et Marbach soient copropriétaires des documents, mais il a été repoussé.
https://jewishcurrents.org/by-what-law-kafka-last-trial
etrange que losqu’il a été évoqué les « noms d’oiseaux, nul n a rappelé ce qu’avait souligné Kafka
Je m’appelle Amschel en hébreu, comme le grand-père de ma mère du côté maternel […], il est resté dans le souvenir de ma mère comme un homme très pieux13.
en hébreu; !et cette fierté selon ses amis (billet)
je n’arrive pas à trouver une page en hébreu avec le nom de KAFKA et le qof deux fois(on le voit sur un timbred’israel
EN ATTENDANT,
https://journals.openedition.org/germanica/1801?lang=de
La terrasse de Ploubazlanec
https://pauledelblog.fr/2024/02/11/la-terrasse-de-ploubazlanec/
L’axe Foucault-Badinter, n’est pas celui qui m’intéresse, le cocktail crime-folie, non plus.
Deux aspects m’intéressent, socialement la prison est considérée comme la peine , à tous niveaux de crimes et délits d’une part, et est-ce que les seuls crimes de sang considérés par Badinter dans son long et magistral plaidoyer, à la faveur de faits divers monstrueux qui ont sidéré l’opinion publique, étaient véritablement les seuls actes passibles de la peine de mort.
Moment clef du discours de Robert Badinter :
« sachez bien que, dans la foule qui, autour du palais de justice de Troyes, criait au passage de Buffet et de Bontems : « A mort Buffet ! A mort Bontems ! » se trouvait un jeune homme qui s’appelait Patrick Henry. »
Le moment clé c’est surtout de comprendre que cette abolition de la peine de mort ne pouvait et ne devait pas être soumise au verdict de l’opinion publique.
@ L’axe Foucault-Badinter, n’est pas celui qui m’intéresse, etc
Et qu’en a t on à braire ? Et qui peut répondre aux cocktails qui vous intéressent vraiment, en dehors de vous-même et de la vidéosurveillance ? Pourquoi interpeler les gens de la sorte si c’est pour les renvoyer iech ?
(nb / – Badinter avait à l’esprit le trauma de l’affaire Patrick Henri qui hurlait avec la meute et autres Sardoux (« je suis pour »), alors que le cadavre était encore planqué sous son lit. Il fallait frapper les imaginations avec les crimes de sang à l’époque, qui fascinaient tant les gens. Vos actuels crimes de pédophilie et autres féminicides n’étaient point encore à la mode, que je sache. Leurs auteurs eussent-ils mérité pour autant l’exécution capitale ? (hé hé banane, T’as bin une tronche à T’occuper du sort des taulards, et de l’emprisonnement comme peine, Toij, mets Toi donc ton bracelet, on verra ça après !)-
Et prends de la graine en littérature avec ce bon conseil -> « Lointain souvenir de la peau », de Russel Banks.
BàT, ma soeur la défigurée des branches entières,
Sorry SV, on était sur la même longueur d’onde à une variante près, pendant que je rédigions ma bafouille à l’usage de nos aveugles, grandes voyantes extra lucides de l’RDL. Reçu 5 sur 5 ! Bàv,
@ que dire de son sourire
Un beau sourire, comme celui de Franz, le sourire d’un homme blessé à jamais, je pense, jzmn. Bàv,
Qu’est ce qu’on en a à braire des foucades d’un vieil ivrogne, dont les réminiscences impressionnistes ne vont pas jusqu’au ministère de l’intérieur d’où il n’est jamais sorti, keuf immonde.
Ce bouffon peut retourner faire de la gouache.
ben voilàj, ma soeur…! t’as bien pété un coup, tu te sens moins con-stipée, à c’theure chrétienne du dimanche ? BàT !
Que les scientifiques politiques diplômés d’État m’expliquent donc pourquoi sont considérés d’extrême droite, donc de droite, des identitaires démocrates socialistes. Puisqu’il est question de catégoriser.
© Patrice Charoulet
🙂
Le code pénal resté presque deux cents ans dans son jus, voilà quelques réflexions tres stimulantes, sur son élaboration et évolution :
En guise d’introduction
Vincent LAMANDA,
premier président de la Cour de cassation
(…)
« (…)
Nourri de morale chrétienne, le droit pénal de l’Ancien régime voulait faire expier le coupable, en oeuvrant pour le salut de son âme.
Les châtiments corporels prédominaient. La prison n’était essentiellement qu’un lieu de rétention avant jugement.
Dans cette conception, les peines répondant à une exigence de rétribution, toute faute doit recevoir sa juste sanction, afin de contribuer à l’amendement du condamné et préparer le rachat de ses fautes.
Cette inspiration religieuse transparaît plus encore dans la question préalable. Cette torture infligée au condamné avant son exécution est censée l’inciter à libérer sa conscience par d’ultimes aveux. Car l’éphémère vie sur terre, ne vaut, alors, que comme antichambre d’un éternel au-delà.
Etalonnées à l’aune de la souffrance du condamné, les peines sont d’autant plus exemplaires, qu’elles sont spectaculaires de cruauté.
Le siècle des lumières, si épris de progrès, d’harmonie et de liberté, ne pouvait que vouer aux ténèbres cette conception archaïque, pour se tourner vers un utilitarisme bienveillant.
L’emprisonnement va ainsi progressivement s’imposer comme mode privilégié d’exécution des peines. Désormais, celles-ci seront étalonnées par le temps, décompté par la durée de la privation de liberté infligée au coupable.
On considère, en effet, que l’isolement moralise le condamné, en concourant à lui faire prendre conscience de ses torts. La prison doit servir à sa réhabilitation tant à ses yeux, qu’à ceux du corps social. Le temps de la peine écoulé, il aura définitivement payé sa dette à la société.
Au fil des années, l’efficacité de l’emprisonnement comme mode de traitement du phénomène criminel fait l’objet d’une mise en question grandissante. »
La totalité des actes du colloque du Sénat, a l’occasion du bicentenaire du code pénal, ici:
@ Pfffft… « Le code pénal resté presque deux cents ans dans son jus (de banane),
———–
Autant consulter les solides et premiers ouvrages de référence de sociologie politique sur le sujet , plutôt que des actes de colloques plutôt médiocres et auto-satisfaits de ces aimables « juristes pénalistes ».
Comme si le CP de 1810 n’avait pas été hautement préparé par celui de 1791 -…
https://www.persee.fr/doc/r1848_0765-0191_1990_num_6_1_2499_t1_0145_0000_2
Bref, cela dit, on peut toujours découvrir le monde de l’aquarelle au 21e s., à défaut de la grosse gouache putride qui tache et entache la pureté de l’herdélie délestée de ses vieilles branches pourries…
@ D. (…m’expliquent donc pourquoi sont considérés d’extrême droite, etc.)
Inutile de vous expliquer quoi que ce soit icite, vous ne comprenez jamais rin, hélas, ni du NT, ni du mystère de la croissance des end’hives. Restez donc dans le confort de vos catégories ment’hales (eau), qui ne gênent aucune perdrix de l’année. Bàv -couick-
hier, comme je m’arrêtai sur sa photo, j’ai pensé que jamais je ne l’aurais reconnu ni identifié;
son père fur condamé à la peine de mort ,puis déporté:
https://ekladata.com/PyZooAyGp57psKbFyHwgc6Aj610.jpg
fut
Bontems
j’ai travaillé au coté d’une femme dont le mari, au moment de la tentative d’évasion , avait été gardien dans la prison, le personnel n’en menait pas large.
ce fils du polycondamé à mort écrivit:
(30 avril 1987) Le premier rêve dans ma vie dont j’ai sondé et entendu le message a aussitôt transformé le cours de ma vie, profondément. Ce moment a été vécu, véritablement, comme un renouvellement profond, comme une nouvelle naissance. Avec le recul, je dirais maintenant que c’était le moment des retrouvailles avec mon âme, dont je vivais séparé depuis les jours noyés d’oubli de ma première enfance. Jusqu’à ce moment-là j’avais vécu dans l’ignorance que j’avais une “âme”, qu’il y avait en moi un autre moi-même, silencieux et quasi invisible, et pourtant vivant et vigoureux – quelqu’un bien différent de celui en moi qui constamment prenait le devant de la scène, le seul que je voyais et auquel je continuais à m’identifier bon gré mal gré : “le Patron”, le “moi”, celui que je ne connaissais que trop, à satiété. Mais ce jour-là a été un jour de retrouvailles avec l’autre, cru mort et enterré “une longue vie durant” – avec l’enfant en moi.
condamné
La voie est ouverte par lettres patentes du 17 février 1777, sur les dépendances de l’ancienne abbaye Saint-Antoine-des-Champs, sous le nom de « rue Beauvau » à cause de la proximité du marché Beauvau-Saint-Antoine.
Elle prend sa dénomination actuelle par décret du 24 août 1864 à cause de la proximité de la prison Mazas.[pas clair]
3J, au fil du temps, il me semble que les peines pour avoir causé une mort s’allègent, je ne sais si mon sentiment est justement fondé mais la vie ( quand elle est ôtée à quelqu’un) ne vaut souvent pas très cher. Vous qui connaissez ce rayon, à quelle condition un crime encourt la perpétuité ?
« à quelle condition un crime encourt la perpétuité ? »
Perpétuité qui n’est n’est jamais perpétuelle !
Le prix d’une vie se paie t-il en rétablissant la peine de mort ?
Comment auraient-on exécuté les anciens nazis si la peine de mort avait été abolie…
aurait-on
Comme si le CP de 1810 n’avait pas été hautement préparé par celui de 1791 -…
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Y a t il dans le lien que j’ai posté, qq chose qui contredirait les antériorités dans l’élaboration du code pénal?
Mais non. Absolument pas.
Que cette grande gueule avinée remballe son petit lien de rien du tout.
Ce bouffon immonde ne comprend pas la notion de code. Le code pénal de 1810 est resté dans son jus, pour la simple raison, qu’il n’a été refondu qu’en 1994.
Ne sait pas grand chose, mais comme les ignares, se sent insulté par un peu de pédagogie, ce grossier infect.
Et contrairement à certaines interventions ici, qu’il vaut mieux ignorer, en rester à ce qui ne nuit pas :
https://www.cairn.info/revue-etudes-sur-la-mort-2012-1-page-25.htm
le génie(mais si) à cagoule dont j’ai envoyé la photo est
alexandre GROTHENDIECK.SON père fut un militant anarchiste ukrainien d’une famille juive de hassidim;
sa mère également anarchiste était journaliste
Je sais qu’en mitterrandie ils courent après des héros, jamais si contents de vilipender tout ce qui n’est pas de gôche, mais c’est à Chirac que l’on doit l’inscription de la prohibition de la peine de mort dans la constitution.
mort de Descartes:
le 11 février 1650, à 53 ans.
un opuscule en français intitulé Discours de la Méthode pour bien conduire sa raison et chercher la vérité dans les sciences.
Premier livre de philosophie écrit non en latin mais en français, le livre débute par une formule célèbre (et ironique) : « Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée : car chacun pense en être si bien pourvu, que ceux même qui sont les plus difficiles à contenter en toute autre chose, n’ont point coutume d’en désirer plus qu’ils en ont ».
Chacun met ses petits liens de rien du tout de bouquins princeps que notre internaute de pacotille n’ira jamais lire, à l’égal des ignares, des grandes gueules affinées, des grossiers infects et des autres maries-couche-toi-d-là de ce bas monde. Un autre brin de pédagogie d’un autre niveau à la RDL, ne peut nuire… A la commission Delmas-Marty qui planchait depuis plus d’une dizaine d’années sur la réforme de 92-94, on n’y a pas souvent vu ma soeur des branches. Elle ignorait à quel point le CP avait été sans cesse ravaudé depuis deux siècles. Quant au CPP, ne lui en parlons même pas, qui avait été révisé en 1958-59 pour faire oublier le CIC de 1808. Enfin brefl. Bàv,
https://www.persee.fr/doc/genes_1155-3219_1997_num_27_1_1445
Chirac a eu la chance de n’avoir pas à recourir à une demande en grâce après un jugement d’assises se prononçant sur la peine capitale. La faute à qui ? Il eut le courage de condamner la rafle du veld’hiv sous Vichy à laquelle la gôche (?) s’était toujours refusé… Chirac, au demeurant, avait plutôt la sympathique « sensibilité » d’un gaullien de gauche, nul n’en convient, raison pour laquelle Jospin s’accommoda si bien du compagnonnage du roi fainéant, en régime dit de « cohabitation », avant le naufrage du second tour des présidentielles de 2002. Cette magnifique parenthèse (où j’eu l’honneur de servir comme détaché au MI de Chevènement durant quatre ans / 1998-2001) s’acheva le jour où j’ai rejoint une unité autonome du CNRS, et dix ans plus tard, mon unité mixte de départ, celle du CNRS-MJ, à la suite de l’arrivée dramatique de Sarko aux affaires de l’Intérieur en 2002… Voili, voilaj, 2 ou 3 éléments de bio-bibliographie avant la survenue de ma retraite définitive du CNRS en 2022. Pas de quoi fouetter un chat en bras de chemise, comme le disait Passoul de la RDL, naguère. Bàv,
@ Comment auraient-on (sic) exécuté les anciens nazis si la peine de mort avait été abolie…
Je ne comprends pas cette interrogation ou affirmation, pmp, jzmn. Quelqu’un a t il cherché à « exécuter » JM-LP par hasard ?
Pétain faillit y passer, mais en raison de son grand âge, dit-on… etc, on l’envoya Yeuter à vie… cf. Julian Jackson, France on Trial, the case of Marshall Petain (traduit au Seuil, Paris, 2024).
Jules Massenet, Méditation (de Thaïs) :
Il y a quelque ironie de mettre cette méditation de Thais après le chahut des Grandes Consciences Molles. Mais la musique, c’est aussi cela.
MC
MoChe et MeChant à lâché sa petite crotte pour la peine de mort, d’ici qu’il fredonne avec Sardou, la grosse merde, c’est ça aussi.
Je ne désespère pas des « tradis » de la messe en latin pour garder quelques prérogatives pour administrer la justice avec » bienveillance », d’ailleurs on peut retrouver quelques suppôts de la fSSpx parmi les conciliateurs de justice.
Ne te trompe pas d’ennemi.
« L’ABA journal (journal de l’Association de barreau américain) a classé en 2013 le roman To kill a mockingbird (Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur) d’Harper Lee meilleur roman traitant de la justice avant Crime et Châtiment de Fyodor Dostoevsky, Bleak House de Charles Dickens ou Le Procès de Franz Kafka [1]. »
3J, un peu de grain à moudre pour alimenter vos réflexions sur la traduction, toutes humaines ici:
« Als Gregor Samsa eines Morgens aus unruhigen Träumen erwachte, fand er sich in seinem Bett zu einem ungeheueren Ungeziefer verwandelt”
« As Gregor Samsa awoke one morning from uneasy dreams he found himself transformed in his bed into a gigantic insect.”
« When Gregor Samsa woke up one morning from unsettling dreams, he found himself changed in his bed into a monstrous vermin.”
« One morning, upon awakening from agitated dreams, Gregor Samsa found himself, in his bed, transformed into a monstrous vermin.”
« When Gregor Samsa awoke one morning from troubled dreams, he found himself changed into a monstrous cockroach in his bed.”
« As Gregor Samsa woke one morning from uneasy dreams, he found himself transformed into some kind of monstrous vermin.”
“One morning, as Gregor Samsa woke from a fitful, dream-filled sleep, he found that he had changed into an enormous bedbug.”
« When Gregor Samsa woke one morning from troubled dreams, he found himself transformed right there in his bed into some sort of monstrous insect.”
« One morning Gregor Samsa woke in his bed from uneasy dreams and found he had turned into a large verminous insect. »
« monstrous cockroach », c’est intéressant. Abrégé : m.c.
Pourquoi ce nom de Gregor Samsa est à la fois étrange et angoissant ?
Pietro Verri, Discours sur la torture, achevé en 1760, publié 1777 ;
Cesare Beccaria, Des délits et des peines, 1765 ;
Alessandro Manzoni, Histoire de le colonne infâme, publié comme appendice historique de I promessi sposi dans son édition définitive de 1840.
« et est-ce que les seuls crimes de sang considérés par Badinter dans son long et magistral plaidoyer, à la faveur de faits divers monstrueux qui ont sidéré l’opinion publique, étaient véritablement les seuls actes passibles de la peine de mort. »
Il suffit de relire l’histoire de la peine de mort pour apprendre qu’elle s’appliquait auparavant pour des délits politiques par exemple
Il suffit de lire… Le code pénal, dans sa version avant abolition de la peine de mort.
Pour comprendre que les crimes de sang , n’étaient pas les seuls faits passibles de la peine de mort, et pourtant ce sont bien les seuls auxquels fait référence R. Badinter, dans son plaidoyer.
______
Beccaria déjà cité, et pour ceux qui lisent en français, la préface de R. Badinter.
Cadeau :
https://acrobat.adobe.com/id/urn:aaid:sc:EU:16ed20dc-3521-49e0-9463-05d8078c053f
éléments de réponse à samuel sur ce nom « étrange et angoissant »
suite sur le nom de Kafka dans un article :
Il y avait certains lions de pierre, il y avait une latrine sacrée nommée Quaphqa, il y avait les crevasses d’un poussiéreux aqueduc qui, selon l’opinion générale, donnaient sur la Compagnie ; les personnes malignes ou bienveillantes déposaient là leurs dénonciations. Des archives alphabétiques recueillaient ces renseignements plus ou moins dignes de foi48.
49 Voir J. L. Borges, Historia de la eternidad (1936), Obras completas, p. 397-413. Trad. fr. J. L. Bo (…)
34« Kafka » est comme translittéré à la manière des noms repris aux écritures cunéiformes, aux textes arabes ou hébraïques – avec la science d’un orientaliste dont Borges se donne les apparences dans, par exemple, son essai de 1936, « Les traducteurs des 1001 nuits » (« Los traductores de las 1001 noches »)49. La lettre q, ق en arabe, se nomme qāf, ce qui fait de Qaphqa, plus encore que sous sa forme « Kafka », le nom dérivé de la réitération d’une seule et même lettre – lettre par ailleurs particulièrement remarquable dans la mesure où la numérologie arabe lui assigne la valeur de 100 (tout comme au ק , au qof hébreu). « Qaphqa » devient le nom d’une « latrine », letrina, mot qui lui-même n’est pas sans suggérer la lettre (« letra ») que justement il déforme. La suppression de la lettre centrale du nom, le ph aux airs philosophiques et inconnu des systèmes de translittération des langues sémitiques, révèle mieux encore le lien du nom de Ka (f) ka à la latrine, lieu de révélation des espoirs et des terreurs les plus intimes. Ce jeu sur les lettres, où la soustraction de la lettre crée le sens, constitue une claire allusion aux procédés associatifs de la kabbale hébraïque, relevés par Borges dès 1931, dans Una vindicación de la Cábala,
les plus intimes. Ce jeu sur les lettres, où la soustraction de la lettre crée le sens, constitue une claire allusion aux procédés associatifs de la kabbale hébraïque, relevés par Borges dès 1931, dans Una vindicación de la Cábala, mais ici réduits ad absurdum. Le conte entier s’inspire ainsi de Kafka, par son évocation sobre et descriptive d’un vaste système de contrôle et de surveillance digne des fictions de l’auteur du Procès.
in:« Être Kafka » : Borges et le rêve d’un autre lui-même«
https://books.openedition.org/editionsulm/5210?lang=fr
Pour Samsa on opère pareillement ?
On supprime le m central, reste Sasa.
>MS
Dont acte :
https://www.vie-publique.fr/eclairage/19572-les-crimes-passibles-de-la-peine-de-mort-avant-1981
Je trouve que la biographie de Barthes par Jean-Louis Calvet est une très bonne biographie. Courte, à peu près chronologique et ça donne envie de lire les textes.
J’apprends qu’il est passé chez Tel Quel pour « Critique et Vérité ». Il avait rencontré Sollers trois ans plus tôt lors d’une conférence de Ponge.
Je me demande si, lorsqu’il écrit à la fin de sa vie « Et si les modernes se trompaient », il ne pense pas d’abord et avant tout à Sollers.
Sollers l’ennuyait.
J’apprends que Sollers est passé de communiste à maoïste et de maoïste à « paléochrétien ».
Je pense que Calvet est un peu ironique lorsqu’il écrit ça.
Sollers, question retournement idéologique c’est pire qu’Irène Théry.
Ou que le journal « Libération ».
Ils finissent tous au pied de la croix.
Comme Verlaine.
Tiens il a publié ses mémoires : « Tant mieux si la route est longue, souvenirs de souvenirs, 1942-2022 »
Une biographie non chronologique c’est l’horreur. On ne retrouve rien.
Sollers, question retournement idéologique, c’est pire qu’Irène Théry.
* Louis-Jean Calvet
C’est curieux, Sasseur, vous n’aimez pas la musique de Massenet? Car c’est d’elle qu’il s’agit ici. Les Grandes Têtes molles sont secondaires. MC
J’en ai parlé à Emma de l’autocritique de l’aquarelle. Elle m’a dit qu’il ne fallait jamais faire ça, s’autodéprécier.
C’est drôle MoChe et MeChant ne comprend pas que ses saloperies à répétion ne passent plus, pour personne.
Depuis quand pratiquer l’autocritique ce serait s’autodéprécier ?
@ r^z — Hélas, comme Franz, je n’ai fait que ça toute ma vie, à qq exceptions près… Je sais qu’Emma a raison, mais c difficile de ne pas se déprécier quand on ne s’est jamais vraiment aimé… (Tendresses emmateuses) …
@ Rbl – Du grain moulu dans l’ordre d’apparition à l’image, avec l’aide de l’AI / MS-deepl :
(allemand) « Lorsque Gregor Samsa se réveilla un matin d’un rêve agité, il se trouva dans son lit transformé en une monstrueuse vermine ».
(anglais) « Alors que Gregor Samsa se réveillait un matin après des rêves inquiétants, il se retrouva transformé dans son lit en un gigantesque insecte. »
« Lorsque Gregor Samsa se réveilla un matin après des rêves inquiétants, il se retrouva transformé dans son lit en une monstrueuse vermine. »
« Un matin, en se réveillant après des rêves agités, Gregor Samsa s’est retrouvé, dans son lit, transformé en une monstrueuse vermine. »
« Un matin, en se réveillant de rêves agités, Gregor Samsa s’est retrouvé, dans son lit, transformé en un monstrueux cafard. »
« Lorsque Gregor Samsa s’est réveillé un matin après des rêves inquiétants, il s’est retrouvé transformé en une sorte de vermine monstrueuse. »
« Un matin, alors que Gregor Samsa se réveillait d’un sommeil agité et rempli de rêves, il s’aperçut qu’il s’était transformé en une énorme punaise de lit. »
« Lorsque Gregor Samsa s’est réveillé un matin après des rêves troublés, il s’est retrouvé transformé dans son lit en une sorte d’insecte monstrueux. »
« Un matin, Gregor Samsa se réveilla dans son lit après avoir fait des rêves inquiétants et s’aperçut qu’il s’était transformé en un gros insecte nuisible. »
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Ah ! la punaise de lit…, on ne nous l’avait pas encore faite, celle-là ! -> Kafka vu dans les cinémas parisiens, après la crise covidale des années 2020 !…) – Ouarfl !…
@ SV /// ex Art. 17 -> Si une femme condamnée à mort se déclare et s’il est vérifié qu’elle est enceinte, elle ne subira la peine (de la tête tranchée****
) qu’après sa délivrance (tu m’étonnes !***).
*** les incises entre parenthèse sont un ajout de l’herdélie.
Je viens de réécouter sur la chaîne parlementaire, l’intervention de septembre 1981 de Badinter, à l’assemblée nationale, un véritable marathon oratoire.
Une force du discours qui pouvait laisser penser, qu’il était énoncé sans texte, même s’il tournait des pages.
Alors que pas du tout, comme il s’en est expliqué; le texte, cf lien déjà posté, sont ses mots, nés de sa propre conviction, et couchés sur le papier dans le calme d’une villégiature et voyait passer des petits bateaux…
J’avais certaines attentes , intellectuelles, elles ont été comblées.
Alors maintenant vos histoires d’ehpad et de cantonnement… on verra ça lors du prochain sujet de droit » societal », la fin de vie, qui sera débattue par les parlementaires.
Happy end, comme dans le meilleur des mondes.
message 1 de Marie Sasseur dit:
Je sais qu’en mitterrandie ils courent après des héros, jamais si contents de vilipender tout ce qui n’est pas de gôche, etc…
message 2 – J’avais certaines attentes, intellectuelles (de droite chiraquiste, sans doute), elles ont été comblées.
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Suffisait d’attendre un brin le coup de patte habituel à PR/MC Scholar… au lieu d’injurier la badinterôlatrie a priori, ma grosse (qui est un acte notarié, comme chacun sait). Hein !
Bàv, avorton baveur, ou faiseuse d’ange guillotinab’ !
Véhiculer du contenu émancipateur, pour quelques valeurs éthiques qui en valent la peine, le reste, deux vieux abrutis alcooliques qui font un crush on me?
Time to leave.
émancipateur?
SUR LANGUE SAUCE PIQUANTE/
Avec Pauvres Créatures (Poor Things, titre original anglais), de G. Lanthimos, le Septième Art mérite bien son nom.
Ce film a provoqué moult réactions passionnées, souvent hostiles. Les critiques, les pour comme les contre, s’accordent pour dire que c’est une manière de conte d’ « émancipation féministe ». Le latin emancipatio signifie affranchissement de l’autorité paternelle, laquelle « perd la main » sur sa progéniture. En effet et l’on comprend que cela fasse grincer des dents : notre société apprécie peu l’émancipation, en particulier la féminine. Ajoutons qu’il est assez rare que le protagoniste d’un film soit une femme. C’est d’autant plus goûteux.
BONNE NUIT.FAITES DE BONS REËVES
C’est bon, la salade et les carottes entières.
Les artistes dignes de ce nom s’autodéprécient et il faut qu’ils le fassent. Et heureusement qu’ils l’ont fait ! Une difficulté est de bien savoir quand une oeuvre est correctement terminée ou non. Il est aussi possible de faire intentionnellement des essais, qui resteront pour toujours des essais. Tous les artistes passent par des essais. Il faut absolument être conscient de ce que l’on fait : un essai ou une oeuvre achevée. Et hors de question par facilité de donner un statut d’essai à une oeuvre ratée. Hors de question également de donner un statut d’oeuvre achevée à un essai qui a bien tourné.
L’autodépréciation, c’est un peu comme la boucle de contre-réaction en électronique. Les meilleurs étages d’amplification en ont toujours une.
@ r^z — Hélas, comme Franz, je n’ai fait que ça toute ma vie, à qq exceptions près… Je sais qu’Emma a raison […].
Je suis stupéfaite par son intelligence, sa compréhension du monde son analyse des situations. Invitées chez des amis, qui nous ont reçu comme des reines, elle a expliqué brut de décoffrage certains éléments de sa vie privée.
Hier après midi, après avoir mangé des joels et une daurade royale, elle m’a parlé de Porto Colomb.
Elle dit des trucs surprenants.
Halloween, elle a eu une courge superbe, ensuite un puzzle avec deux caduchons très beaux mais infaisable, un pensum. Là, elle vient d’avoir un livre qui s’appelle Les garces etc. .L’orientation mentale de ma mère fait qu’elle a lu Les gardes. Pas Les garces, ce qu’elle n’est pas bien entendu.
Je ne suis pas une fille exemplaire, mais en ma compagnie, elle est entre deux bonnes mains.
Le problème, comme pour Kafka, je n’y connais rien, c’est que si tu ne commences pas à t’aimer toi-même qui t’aimera ?
Nota bene : On a rangé des plaids. On a prêté un puzzle à une voisine. On à remis le clown dans l’armoire. Je lui ai demandé pourquoi il était là. Elle m’a répondu « j’ai mis Néfertiti à la place ».
Or moi, depuis quelque temps, sans avoir vu la reproduction du buste qui siège à Berlin, je nomme ma mère Néfertiti. Elle l’a su bien avant que je le découvre. Et à 53 ans, elle était déjà passionnée par la lune. Je ne le savais pas. Hier, elle m’a dit un truc sur son père qu’elle cachait soigneusement. Je le savais puisque sa sœur aînée avait cafté il y a longtemps.
L’idée que vous avez de vous même, vous vous la construisez : valorisez +++ les quelques exceptions près, et développez-les.
Deux cadichons.
Moi.
Mais c aussi pour ça.
D. dit: à
Les artistes dignes de ce nom s’autodéprécient et il faut qu’ils le fassent.
Non.
Ce sont des gens qui cherchent incessamment à s’améliorer. Nul besoin pour cela de s’autodéprécier. Emma a été choquée, et encore, je lui ai épargné la liste.
À part Vincent qui picolait de l’absinthe, quel drame !,depuis je l’ai plantée au pied du cerisier car elle tue les maladies ( les hommes aussi), tous les autres Léonard, ce curieux, ont eu conscience claire et conviction de leur immense talent.
Nota bene, crénom salade crue et carottes entières 🥕🥕 : tu n’es pas un cochon d’Inde, une tortue, un lapin, une poule Églantine, ni un lézard d’Australie, le pauvre, sorti de son désert pour grimper sur un pull. La médiation animale parce que tu as été jeté là, arraché à ton biotope. Sans parler de Gaspard, castré, et donc il te suit comme un toutou.
Savoir, ne pas savoir.
Elle le sait : lorsque sa mémoire flanche, elle le sait quand même.
=> Je ne suis plus inquiète. Mais stupéfaite !
Oui, emancipateur, Et Alien, y compris de la bêtise d’une echolalie un peu bestiale.
Véhiculer du contenu emancipateur, pour quelques valeurs éthiques.
Cela n’a pas valeur de synthèse, mais.
Par delà l’arbitraire et le » mystère » du Procès de Kafka , par-delà le verdict sans
appel d’une opinion publique prise en otage par des extrêmes politiques, des préjugés et la haine.
Le Droit, et son application, dans une procédure judiciaire hors norme, grandissent une société. C’est en opposant cette valeur aux tueurs, qu’une société se grandit. C’est ce qui est ressorti du proces des assassins du vendredi 13 novembre 2015.
L’émancipation féminine :
https://www.instagram.com/reel/C1RoXlMrZme/?igsh=MTJyMGNoNjlpNTZkZg==
Poor things.
Mon rêve, érotique, m’a dit le contraire.
Macache pour que je le raconte.
Simplement, oui, ce sont nous les femmes qui avons la puissance sexuelle phénoménale. Non, cela n’en passe pas par les élucubrations de Lánthimos. Bla bla bla Lánthimos.
Gaspard castré. Ou comment ton bouc devient un toutou.
Le nom de Gregor Samsa et ses tribulation contiennent toute l’inquiétante étrangeté qui parcourt les écrits de Kafka et pour lequel l’allemand a un adjectif, unheimlich, et un substantif qui donne son titre à l’opus de Freud, das Unheimliche, vaste en deçà du principe de plaisir.
@ valorisez +++ les quelques exceptions près, et développez-les /// (d’une amie qui lui voulait du bien)…
Ce dont Il s’efforçait chaque jour, merci pour Lui (+++). Encore lui aurait-Il fallu ne pas subir un état de bipolarité permanent (—) qui ne dépendait pas vraiment de Lui-j. Il n’en était pas la victime, certes non, car c’était un donné venu d’ailleurs dont Il dût s’accommoder très tôt pour survivre à l’incompréhensible de sa venue au monde pérenne. En tant que « Vieil abruti alcoolique », (comme le prétendit plus tard une sévère analyste sous visionnaire de son K.), abandonné à sa quête permanente de recherche d’un succès aux championnats du Jeûne abstinent, IL voyait bien qu’aucune de ses amoureuses ne l’avait jamais vraiment compris. Aux bordels réels ou virtuels, Il voyait bien comment toutes, aussi différentes d’attitudes eussent-elles été avec Lui, toutes l’empêchaient d’accomplir son devoir de vérité intérieure, et comment, toutes, elles travaillaient plutôt à L’enfoncer dans le Procès de sa conscience solipsiste. Il comprenait bien mieux que quiconque au monde comment leur bienveillance naturelle et gratuite l’empêchait de s’aimer Lui-même. Ce n’était point là une manière d’autodépréciation de surface, d’après Lui, non point…, mais le résultat d’un mal existentiel qui le rongeait depuis toujours. Un mal bien plus profondément ancré dans les profondeurs d’un Terrier que personne, pas même le brave Max, ne parvenait à explorer avec lui jusqu’au bout, faute d’en avoir intimement partagé l’expérience intra utérine avec Lui.
@ CP, merci pour avoir si bien illustré la toile de Cape cod Evening. Et merci @ D., pour en avoir apprécié et défendu l’idée d’esquisse réellement ratée. Un étonnant uppercut de notre end’hive farcie, farceuse et farcesque 🙂
n° 30 – Dans un certain sens, le bien est désespéré (Das Gute ist in gewissem Sinne trostlos).
Bàv,
(J. Ex de JJJ-FK, 12.2.1924_9.12)
À la voix auto-critique du dico italien, première acception, je lis :
s. f. [comp. de auto-1 et de critique]. – Critique adressée à soi-même, à son travail ou à son fonctionnement ; aussi, chez un écrivain, chez un artiste, la conscience critique qu’il a de son travail ou qu’il exerce sur son travail.
auto-1
àuto-1 [du gr. αὐτός « même »]. – Premier élément de mots composés dérivés du grec ou de formation moderne, dans lesquels il signifie « de soi-même » (par exemple, autobiographie, autocritique), ou « de soi-même, spontanément, par ses propres moyens, qui a lieu ou est exécuté ou fonctionne automatiquement », et sim. (par exemple, autodirigé, autopiloté, auto-inflammation, auto-accusation).
Puis, ce qu’on peut entendre comme bêtise chez les « je sais tout » et ceux qui vivent de mythologies ça ne me regarde point.
Cela dit, lorsque je rencontre un artiste satisfait de son travail, ça arrive, je doute de sa bonne foi.
Langue française
Dans un journal national je lis «argue-t-il ». Non, non ! Quand on emploie le verbe « arguer » et que l’ « u » est suivi d’un « e » muet, cet « e » prend un tréma. En passant ,je signale qu’ « arguë » se prononce (ar-ghû) et que l’infinitif « arguer » se prononce en trois syllabes (ar-gu-é) et non (ar-ghé).
Brahms /
Aie, il est trop tard.
Polarisés sur Badinter, on aurait pu se demander qui sont ses successeurs.
Tant pis place au sujet suivant.
Correction
Soleil vert dit: à
Aie, il est trop tard.
Polarisés sur Badinter, on aurait pu se demander qui sont les successeurs de Kafka.
Tant pis place au sujet suivant.
Moi je, sur aïe, je mets un tréma. Sur ouille, non.
Soleil vert il semble que Le rapport Brodeck de Philippe Claudel se place sous influence Kafka..
pardon, je méditais sur l’artiste de la faim;
mais dans l’obs un psy répond:précurseur?
Cette notion serait très insuffisante pour rendre compte de la singularité absolue de certaines oeuvres. Voyez Kafka, par exemple. Difficile de trouver le moindre prédécesseur à cet aérolithe. Quand on s’y essaie malgré tout, on risque toujours d’être victime d’une illusion rétrospective.
Ainsi Borges a très bien montré que lorsque nous envisageons Zénon d’Elée comme un précurseur de Kafka, ce sont en fait les paradoxes du philosophe grec que nous relisons aujourd’hui comme kafkaïens. C’est la raison pour laquelle j’ai pour ma part préféré identifier les auteurs que Kafka aurait pu plagier: Beckett ou Antoine Volodine par exemple, que je tiens pour un très grand nom de la littérature contemporaine. Vous vous demandez si vous avez en tête le numéro du Samu, c’est bien ça?
https://bibliobs.nouvelobs.com/essais/20090115.BIB2799/et-si-kafka-avait-plagie-beckett.html
ah oui l’indispensable Antoine Volodine, le post exotisme à la portée de pas grand monde… L’est trop sous-estimé, cet écrivain là, BàL,
erdéliens, si vous saviez:
BAYARD professionnels’il en estprévient:
. On n’imagine pas la série de souffrances culturelles infligées par l’école à propos de la lecture.
SOUFFRANCES CULTURELLES
cette remarque (en passant) d’un psy réveille en moi cette autre que j’ai rencontré bien des parents qui m’ont raconté avoir découvert que leurs enfants s’étaient appris à lire tout seuls; des parents qui lisaient, certes, (ainsi une bibliothécaire d’un hopital qui précisa qu’ils avaient appris à travers des publicités);et là, pas d’école, c’est à dire de maîtresses avec des méthodes et leur psychologie de l’enfant; mais des enfants qui choisissaient eux mêmes de s’occuper,se distraire ,en déchiffrant le monde
Et alii,
Rassurez-moi, vous n’allez pas défendre l’école à la maison ?
je crois rose que le monde est une gigantesque école
le post exotisme
Je n’ai lu que son Terminus radieux. C’était à un moment où j’éprouvais de grandes difficultés pour lire, fixer mon attention sur quelque objet extérieur à mes problèmes. J’ai été éblouie par le début avec toute cette flore inventée , ensuite j’ai avancé dans cette lecture à peu près aussi lentement que le train dont il estquestion dans le roman. Un nouveau roman vient de paraitre, Vivre dans le feu.
https://www.seuil.com/ouvrage/vivre-dans-le-feu-antoine-volodine/9782021524857
volodine affirme:
» Mon écriture n’est pas une réflexion sur l’écriture, c’est plutôt une réflexion sur l’authenticité de la parole. » Antoine Volodine
donc j’y reviendrai
« donc j’y reviendrai »
Ouf !
J’ai cru que vous alliez faire l’impasse sur cet aspect essentiel de la question…
je rappelle que j’ai bien compris que je ne comptais pas comme sujet pour les bien pensants de la RDL et que la comédie des contributeurs avec leurs ami-e-s relève de leurs besoins propres parmi lesquels m’importuner, et donner à croire aux autres que je m’intéresse à leurs acrobaties;
bonne soirée donc
La Bpi – Centre Pompidou et la revue Esprit s’associent pour un cycle de débats, afin de mettre en perspective les événements marquants à l’échelle internationale et tenter ainsi de mieux comprendre le monde qui vient.
Invitation
au débat du
lundi 19 février 2024, à 19h :
L’information est-elle une arme ?
Intervenants
David Colon, chercheur au Centre d’histoire de Sciences Po, auteur de La Guerre de l’information (Tallandier, 2023)
Aurore Mréjen, docteure en philosophie, ingénieure de recherche à l’Université Paris-Nanterre. Elle est spécialiste de l’œuvre d’Hannah Arendt.
Animé par Anne-Lorraine Bujon, directrice de la rédaction de la revue Esprit
https://lundi.am/DU-NAZISME-ZOMBIE
un lundisoir avec Johann Chapoutot
tu viens de diriger un livre sur Kafka. Ce livre Kafka, out of joint découle directement des articles de la revue trans-européenne K que tu as créée avec Pierandrea Amato. Peux-tu nous dire deux mots de cette revue ?
L.S. : La revue K est une revue électronique intégralement en libre accès et de type monographique [2]
[2] URL :…
. Elle s’articule autour d’une figure littéraire (Antigone, Médée, Pinocchio) ou d’un personnage historique (Kafka, Spartacus, Marilyn Monroe, Giordano Bruno, Lucrèce, Rosa Parks, Malevitch, Chaplin). Pour nous il s’agit dans tous les cas de « personnages conceptuels ». On reprend cette notion de Deleuze et Guattari. Les philosophes (on peut penser au Socrate de
https://lundi.am/Kafka-ou-la-voix-de-la-destitution
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