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La République des livres
La chute d’un corps par la voix de Jean Echenoz

La chute d’un corps par la voix de Jean Echenoz

Non, ca n’a rien à voir avec les états d’âme d’une carte de visite (encore qu’il serait capable d’en faire une héroïne de roman). Ni avec un palace parisien et encore moins avec une ville du sud-ouest de l’Angleterre qui s’enorgueillit d’avoir vu naitre Cary Grant et Massive Attack (idem). En fait, Bristol (204 pages, 19 euros, éditions de Minuit) a partie liée avec un écrivain né en 1947 dans le Vaucluse, auteur depuis 1979 d’une vingtaine de livres maintes fois laurés et célébrés, du nom de Jean Echenoz. Le héros de son nouveau roman s’appelle, vous l’aurez deviné Robert Bristol.

Dès les premières lignes, on comprend à qui on a affaire. Car enfin, vous et moi, lorsqu’on sort de l’immeuble où l’on vit et qu’un type tombe du cinquième étage pour s’écraser juste devant nous, on s’arrête et on regarde, d’autant qu’il est nu. Pas Robert Bristol qui poursuit son chemin par la rue des Eaux comme si de rien n’était avant d’emprunter le pont Bir-Hakeim et de rejoindre la rive gauche de la Seine. D’emblée on y est, à Paris bien sûr mais surtout dans un roman de Jean Echenoz. C’est ça, le grand art, le Graal d’un écrivain : être reconnu, identifié à la sonorité qui se dégage de la première page, sa propre voix, d’autant que plusieurs de ces livres ont déjà eu pour théâtre les artères propres, sages, cossues et agréablement haussmanniennes comprises entre Passy et le Trocadéro.

La voix d’Echenoz ? Faussement désinvolte, un brin nonchalante, qui ne sent jamais l’effort alors qu’on le sait à l’affût du bruit de chacune de ses phrases, une narration ponctuée d’apartés ironiques qui se permet d’interpeller régulièrement le lecteur afin de mieux le rendre complice sinon acteur de l’histoire dont il n’est en réalité que le spectateur, un humour léger qui doit au polar si français du regretté Jean-Patrick Manchette, un souci onomastique qui se plait à faire sonner les patronymes et s’autorise même un clins d’œil au commandant Parker (salut, Elvis ! bien que le sien fut colonel ). Bristol aurait désespéré Gérard Genette : pas le moindre paratexte, nul citation, épigraphe, épitre dédicatoire, bibliographie, remerciements, rien. Un roman tout nu comme le type tombé de là-haut et aplati en bas bras et jambes en croix.

C’est l’histoire (car il y a une vraie intrigue même si… passons) d’un réalisateur du nom de Robert Bristol, mais ça vous l’auriez deviné, obsédé par son film. Une adaptation d’un bestseller intitulé Nos cœurs au purgatoire, chère à produire mais la romancière Marjorie des Marais ( !) finance à condition d’imposer l’actrice. De quoi voyager à  travers la France et même en Afrique Australe ce que la minceur de l’ouvrage n’annonçait pas. Pourquoi ce type est-il tombé du haut de l’immeuble ? Au fond, on s’en fout car on sent très vite que son créateur lui-même n’en a rien à faire. Amateurs de whodunit, changez de trottoir. Ce qui compte ici, c’est l’atmosphère, l’ambiance, la couleur. Echenoz donne l’impression d’avoir une vision du monde assez flottante dans laquelle tout se balade dans un univers imprécis, insolite, distancié. Le lecteur aussi finalement et ça lui est bien agréable.

Souvent qualifié de romancier cinégénique en raison de ses techniques (ellipses, travelings, plans-séquences, gros-plans etc) que son style emprunte au septième art, il est le romancier du pas de côté. Ce virtuose du détachement réussit à nous rendre son héros attachant car il a le charme du daté, de l’inactuel, du décalé qui s’est trompé d’époque. Un vintage fait homme. Il n’y a que lui pour faire remarquer que les voyageurs du TGV qui aiment tant regarder par la fenêtre pour observer le passage de la ville à la campagne, eh bien ils ont de plus en plus de mal car la banlieue et ses excroissances ont fichu en l’air ce bel agencement. Lorsqu’il veut changer de décor et de chapitre, selon un procédé éprouvé depuis le premier âge de la BD, il écrit simplement : « Partons maintenant à la gare » là où Proust aurait consacré à deux pages à le faire ressentir.

Antoine Blondin disait que passé huit heures du soir, les héros de roman ne courent pas les rues, mais il parlait du quartier des Invalides. Robert Bristol, lui, s’il ne s’étonne pas de la chute d’un corps dans le 16ème arrondissement et le 19 ème livre de cet auteur, arrive à se passionner plusieurs pages durant pour la course d’une mouche de l’espèce Drosophila impudica (rassurez-vous passent aussi un éléphant, une tortue géante et tout un tas de gens mais rapidement, Echenoz ne s’attarde jamais sur eux).

A distance de ses fictions biographiques sur Ravel, Zatopek et Tesla, avec le Paris de Bristol, on est à nouveau dans la veine géographique de Jean Echenoz. Ah, l’ancien Kinopanorama qui avait succédé au Splendid de l’avenue de la Motte-Picquet et de la rue de Pondichéry… S’il la connait, Patrick Modiano doit adorer la rue des Eaux d’autant qu’elle se termine apparemment comme une impasse alors qu’un long escalier à demi-caché permet d’accéder à la rue Raynouard et la maison de Balzac. On retrouve le quartier que Bernardo Bertolucci avait filmé en majesté, les immeubles de l’avenue du président Kennedy, le square de l’Alboni, le métro aérien ainsi que le viaduc soutenu par des colonnes métalliques sous lequel déambulait le couple du vénéneux Dernier tango à Paris, des lieux qu’on ne peut plus voir sans entendre monter la musique entêtante de Gato Barbieri. C’était un temps où toute automobile bien née possédait un cendrier ; il parait que ce n’est plus le cas dans les voitures d’aujourd’hui d’après ce que j’ai compris mais allez savoir avec Echenoz et ses ellipses. Qu’il se méfie, à ce train-là ses prochains livres feront 52 pages ! mais sans jamais être secs. Ne pas oublier que si Jean Echenoz a porté son premier texte Le Méridien de Greenwich à Jérôme Lindon, c’est parce que Minuit était l’éditeur de Beckett.

On peut y voir une méditation sur l’art du roman mais c’est le cas de tant de fictions dont on ne sait pas quoi dire d’autre. On (Echenoz adore ça, le « on », il en met partout) y a vraiment pris un grand plaisir, on a passé un excellent moment, c’est devenu si rare de lire d’un bout à l’autre un roman le sourire aux lèvres, mais c’est tout. Ceux qui l’aiment prendront ce train, épatés une fois de plus par sa maitrise de son propre art de la fiction. Ceux qui attendent d’un roman qu’il dise aussi autre chose que ce qu’il raconte resteront à quai.

(« Jean Echenoz », Photo Roland Allard ; « L’escalier de la rue des Eaux et le viaduc du pont Bir-Hakeim », photos D.R.)

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646 Réponses pour La chute d’un corps par la voix de Jean Echenoz

Paul Edel dit: 15 janvier 2025 à 9h53

Comme certains artisans exposent d’adorables maquettes de voiliers auxquels il ne manque aucun hublot, ou comme certains architectes proposent des maquettes de quartier avec passants minuscules et faux arbres, Echenoz ,artisan délicat, méticuleux, propose depuis longtemps des maquettes, une maquette de Ravel fignolée ou une maquette Zatopek avec glacis Guerre Froide d’époque, ou une maquette d’un faux film d’espionnage . C’est réussi, limé,poli,vernis, mis sous cloche, raffiné,mais bon ça laisser perplexe.
Brillant prix Médicis 1983 « Cherokee »,son premier roman, avec ses phrases syncopées étincelantes, ouvertes sur un imaginaire foisonnant proposait une déambulation dans un Paris sorti d’un faux film genre « touchez pas au Grisbi » avec un peu de « zazie dans le métro ».Cette originalité ne laissait pas augurer une évolution vers un art de sertisseur minimaliste.

Passou dit: 15 janvier 2025 à 9h56

Paul, Tout à fait cela mais « Le méridien de Greenwich », prix Fénéon, était son premier roman.

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 10h03

Quelle merveille que ce billet. Echenoz y est présent, Paris aussi, et Jérôme Lindon… mais surtout l’écriture. Quel envoûtement que cette écriture. Son rythme surtout. Comme un rêveur éveillé qui choisit le réel à contrecœur. Alors il vacille puis fonce sur sa proie : les mots. Ah, le beau livre qui s’annonce mais avant, Le voyage de Christophe Colomb tenté par Claudel. J’ai eu peur de la musique de Darius Milhaud trop grande, trop complexe.
Merci Passou pour ce retour à Echenoz.

Jazzi dit: 15 janvier 2025 à 10h11

Passou a oublié de vous dire que la rue des Eaux est celle qui permet d’accéder directement au Musée du Vin, situé 5, square Charles-Dickens dans le 16e arrondissement de Paris !

« Musée du Vin
5, square Charles Dickens
Tél. : 01 45 25 70 89
Métro : Passy
http://www.museeduvinparis.com

Dans une partie d’anciennes carrières de calcaire, exploitées depuis le XIIIe siècle, les Frères de l’Ordre des Minimes du couvent de Passy, créé à la fin du XVe siècle par saint François de Paule, entreposaient le fruit de leurs récoltes.
La colline de Chaillot était alors plantée essentiellement de vignes dont les rues Vineuse et des Vignes voisines conservent encore la mémoire.
C’est sous ces voutes hautement historiques, que le musée du Vin a été aménagé en 1984 par le Conseil des échansons de France, une confrérie bachique regroupant des amateurs de vin dont l’objectif est de défendre et promouvoir les meilleurs vins d’appellation d’origine contrôlée (AOC).
Ici, une collection de plus de 2 000 outils liés à la culture de la vigne, à la vinification et à la conservation du vin, mais aussi à sa dégustation, datant du début de notre ère jusqu’au XIXe siècle, initient le visiteur à l’art du vin, dans toutes ses formes.
Celui-ci pourra même joindre la pratique à la théorie !
Car, outre sa collection permanente, le musée du Vin de Paris propose également au public un large éventail d’animations œnologiques et de cours de formation et de dégustation.
De plus, son restaurant Les Echansons permet aux amateurs de cuisine française de goûter à des plats renouvelés selon les produits de saison et pouvant être accompagnés d’un nectar choisi parmi les 200 bouteilles figurant sur la carte des vins. »
(extrait de mon guide des musées de Paris)

Echenoz, un romancier amusant.
What else ?

je cuide dit: 15 janvier 2025 à 10h34

on s’arrête:enfin, moi, j’ai tout de suite eu peur; et la suite du billet m’a tentée , mais je ne suis pas rassurée;tant mieux, parce que même si mes mains tremblaient en ouvrant le livre au souvenir, que je passe ici, je serais embarquée, déjà convaincue par le billet;
merci!

Jazzi dit: 15 janvier 2025 à 10h44

« Maison de Balzac
47, rue Raynouard
Tél. 01 55 74 41 80
Métro : Passy ou La Muette

Niché au-dessus de la Seine, à la lisière des villages de Passy et d’Auteuil, ce pavillon champêtre est l’unique domicile parisien du romancier qui ait été conservé dans son jus.
Devenu l’un des musées de la Ville de Paris, il a ouvert ses portes au public en 1949.
C’est dans cette modeste maison de campagne qu’Honoré de Balzac vint se réfugier, sous un nom d’emprunt, de 1840 à 1847, afin d’échapper à ses créanciers. La demeure présentant l’avantage de jouir d’une deuxième entrée, encore plus discrète, au n°24 de la rue Berton.
Là, dans le calme de son cabinet de travail, il put corriger l’ensemble des épreuves de La Comédie humaine et rédiger Une ténébreuse affaire, La Rabouilleuse, Splendeur et misères des courtisanes, La Cousine Bette et Le Cousin Pons.
Ce n’est pas sans une certaine mélancolie, ni sans un certain humour, que le visiteur retrouvera ici, à travers ses meubles, ses peintures, ses livres, ses manuscrits et ses objets personnels (notamment la cafetière qui lui permettait d’accomplir jour et nuit sa besogne de « galérien de la plume ») les traces de l’auteur de La Comédie humaine ainsi que celles de ses innombrables personnages !
Outre son fonds permanent dont la visite est gratuite, le musée propose également des expositions temporaires, organisées autour de Balzac, et des animations diverses : parcours-découvertes spécialement conçus pour les enfants ou lectures de textes littéraires par des comédiens pour tout public. »

(op. cité)

D. dit: 15 janvier 2025 à 10h47

Rue Vineuse…ou Brigitte Bardot à placé le siège de sa fondation. « Elle réussit à obtenir les trois millions de francs nécessaires en grande partie grâce à la vente du diamant que lui avait offert Gunter Sachs, « l’immense diamant qu’il m’avait donné, qui a été une grande part de l’argent que j’ai récupéré. C’est lui qui l’a racheté. Il me l’a pas redonné parce qu’il se serait dit elle va encore le revendre pour les animaux. Mais enfin, il l’a racheté et m’envoie de temps en temps de belles sommes pour la fondation. » Cette dernière, dont l’action prend de plus en plus d’ampleur, s’installe d’abord au 45, rue Vineuse à Paris, puis au 28 de la même rue. » Wikipédia

Jazzi dit: 15 janvier 2025 à 10h49

« cet auteur, arrive à se passionner plusieurs pages durant pour la course d’une mouche de l’espèce Drosophila impudica »

Qui a dit que Jean Echenoz était un enculeur de mouches !

Paul Edel dit: 15 janvier 2025 à 11h06

Roland Allard, grandiose photographe d’écrivains. Sa série sur Julien Gracq est magnifique.

Jazzi dit: 15 janvier 2025 à 11h54

Sur la photo de Roland Allard, Echenoz est beau comme Delon dans un film de Jean-Pierre Melville !
Vintage, forcément vintage…

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 11h58

Une lettre sans destinataire de Jean Echenoz.
« Je n’ai pas connu Georges Perec, je l’ai juste aperçu un jour sur un trottoir de la rue Linné, depuis unzutobus où je me trouvais. C’était vers la fin des années soixante-dix, je lisais ses livres et j’essayais fen écrire un. Il avait l’air d’attendre lui-même un autobus, peut-être desservant la même ligne que le mien mais circulant dans l’autre sens, je ne l’ai plus jamais revu.
Quinze ans plus tard, dix ans après sa mort, j’ai découvert un texte de Perec paru en 1980 et intitulé « Fragments de déserts et de culture ». Apparenté à la technique du cut-up, il consistait en un montage décrits divers parmi lesquels j’ai reconnu, distribué en huit lignes éparses, un extrait de mon premier roman, »Le Méridien de Greenwich ».
Ce livre avait rencontré peu de lecteurs à sa parution en 1979, ce dont je ne m’étais pas vraiment formalisé : encore heureux, déjà, qu’il ait pu être publié. Si j’avais su qu’alors Georges Perec l’avait lu, retenant assez son attention pour qu’il en utilise un fragment, peut-être me serais-je permis de lui adresser un signe de reconnaissance, mais le sien m’est parvenu dix ans trop tard. »
J.E.

je cuide dit: 15 janvier 2025 à 12h10

Les Echansons
autant prévenir, il n’y a pas d’atelier d’interprétations des rêves

je cuide dit: 15 janvier 2025 à 12h17

cut up :
on en connait,de BURROUGHS, la technique
 » Burroughs y voit l’aboutissement du langage comme virus et l’écriture comme un lâcher prise de la conscience (il proclame : « language is a virus »).

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 12h22

Une autre lettre , savoureuse, figure en quatrième de couverture de l’édition de poche de « Cherokee ». Elle est de Jean -Patricj Manchette.
« Le vrai mystère de ce bouquin, c’est qu’il tient debout et qu’il est passionnant et drôle. On ne sait pas pourquoi. Car enfin ce ‘est qu’un ramas de déchets, comme sont tous les romans contemporains ; et « Cherokee  » est un ramas de déchets spécialement hétéroclites et qui devraient se détruire les uns les autres. »

Eh oui, ça tient !
« D’une manière antiphysique : comme un château de cartes qui serait une brique. », ajoute Manchette.
Oui, un terrain mouvant…

je cuide dit: 15 janvier 2025 à 12h29

autobus:
Queneau:Extraits du livre de Raymond Queneau: Exercices de Style
hésitations:
« e ne sais pas très bien où ça se passait … dans une église, une poubelle, un charnier? Un autobus peut-être? Il y avait là … mais qu’est-ce qu’il y avait donc là? Des oeufs, des tapis, des radis? Des squelettes? Oui, mais avec encore leur chair autour, et vivants. Je crois bien que c’est ça. Des gens dans un autobus. Mais il y en avait un (ou deux?) qui se faisait remarquer, je ne sais plus très bien par quoi. Par sa mégalomanie? Par son adiposité? Par sa mélancolie? Mieux … plus exactement … par sa jeunesse ornée d’un long … nez? menton? pouce? non: cou, et d’un chapeau étrange, étrange, étrange. Il se prit de querelle, oui c’est ça, avec sans doute un autre voyageur (homme ou femme? enfant ou vieillard?) Cela se termina, cela finit bien par se terminer d’une façon quelconque, probablement par la fuite de l’un des deux adversaires. Je crois bien que c’est le même personnage que je rencontrai, mais où? Devant une église? devant un charnier? devant une poubelle? Avec un camarade qui devait lui parler de quelque chose, mais de quoi? de quoi? de quoi?
https://www.lirmm.fr/~mountaz/Ens/Ihm/Tp/MiseEnPage/src/tp1-1.html

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 12h53

Ceux qu’il choisit échappent à leur biographie. Des personnages fuyants. Un auteur distrait. Des trous, des trous encore des trous. Comme dans nos vies….

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 13h29

Oui, des personnages ballottés par l’écriture de jean Echenoz. Cat devient très flou comme si l’auteur en passait par le sommeil pour les retrouver presque effacés.

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 13h31

La neige choisie par Rose, va bien à son écriture car ces phrases s’enfoncent dans un silence comme nos pas dans la neige.

pourmapar dit: 15 janvier 2025 à 13h57

car ces phrases s’enfoncent dans un silence comme nos pas dans la neige.

Il s’agit finalement de savoir si la neige est épaisse, fine, collante ou poudreuse. Ainsi nos pas ne seront jamais les mêmes selon la personne.
Ces phrases, donc, sont « escabotables », escamotables, agissantes sur la pointe des pieds ou à la force du talon, au pas du canard ou au pas de l’ oie..

J’écoute la série des six cédéroms enregistrés récemment des partitions pour piano de Maurice Ravel : The complete works with piano par François-Xavier Poizat.
Que de belles découvertes!
Je vais relire le Ravel d’ Echenoz.
Bonne journée.

D. dit: 15 janvier 2025 à 14h13

La neige choisie par Rose, va bien à son écriture car ces phrases s’enfoncent dans un silence comme nos pas dans la neige.

J’allais le dire.

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 14h22

Une autre rencontre, mais là, Pierre Michon se rebelle !
« Contrairement à ce que dit la version qui circule, je n’ai pas rencontré Jean Echenoz à la gare de Poitiers, dans la salle d’attente, à la fin des années 1980 ; je n’étais pas assis à quelques fauteuils de lui ; il ne s’est pas levé pour me saluer. Dans cette version enjolivée sans doute par Echenoz lui-même, et à laquelle je le suspecte d’avoir fini par croire, tout n’est pas faux : Poitiers est juste, la fin des années 1980 aussi. La gare est fausse – une falsification grossièrement romanesque ; les sièges décalés ne sont pas parfaitement faux ; seulement ce ne sont pas des strapontins de salle d’attente : ce sont des chaînes de brasserie. Il suffit en effet de remplacer la gare par une brasserie du centre-ville, je dirais vers la place d’Armes, et on est tout près de la vérité.
Poitiers donc, en 1988. C’est l’hiver, un temps gris. La ville, ou l’université, a organisé une de ces journées littéraires ouy tout le monde flotte éberlué entre deux eaux, écrivains, étudiants, public égaré. Le repas de midi est pris en commun dans cette brasserie, où la ville a retenu une dizaine de tables pour nourrir les amuseurs. (…) Je m’assieds, je mange. Je relève la tête : à deux ou trois tables de moi je reconnais, pour l’avoir vu en photo, Jean Echenoz. Je le vois de profil, entouré d’étudiantes, un peu voûté sur son assiette comme quand il ne veut pas parler et affiche complet. Il est bien habillé, il voudrait être ailleurs. Il a mis les oeillères. A ja fin du repas, je demande à Salgas de me le présenter, ce qu’il fait : je suis debout, Echenoz se lève et me tend la main. Il sourit gentiment, il est enchanté, il est vraiment bien habillé, il voudrait vraiment être ailleurs. Aussitôt nous repartons l’un et l’autre vers nos tables rondes respectives de l’après-midi. Voilà.(…) » Puis Michon raconte diverses choses et reprend la rencontre plus tard.
« A la gare de Poitiers, Echenoz se lève, il se plante devant moi, il dit : Pierre Michon ? Jean Echenoz.
Oui, on va garder ça comme ça. »
Michon se demande s’il n’a pas rêvé cette histoire de brasserie….
Ces écrivains, quand même ! Pas un pour rattraper l’autre…
Ce « Cahier de L’Herne » construit autour de Jean Echenoz, sous la direction de Johan Faerber est un régal !

Marie Sasseur dit: 15 janvier 2025 à 14h57

L’avant-dernier roman d’Echenoz ne restera pas vraiment en mémoire ni dans le rayon Minuit de la bibliothèque, d’ailleurs Gérard Fulmard n’y est plus ; reste Ravel, Courir, l’equipée malaise, et « je m’en vais ».
Echenoz encore actuellement avec Ravey, et Toussaint, sont un peu les représentants d’un style-Minuit, la marque-signature, style qui ressort peut-être d’une légende urbaine, mais paradoxalement faisait sens en une époque faste pour le roman minimaliste et décalé, et manifestement révolue.
Autant Ravey réussit encore à nous surprendre, et ses deux derniers  » Taormine » et  » Que du vent  » restent des chefs d’oeuvre, où le pire que l’on n’attend pas est toujours certain, autant c’est moins sûr pour Echenoz. Partir pour un tournage en Afrique ou rester à quai, c’est pas décidé.
Je ne comprends pas pourquoi il faudrait qu’un roman doive  » aussi » (?) signifier autre chose que ce qui y est écrit. D’autant que c’est pas le style de la maison. Ni de ses occupants.

http://leseditionsdeminuit.fr/imprimer_livre-3457.html

Pour la formule de la chute d’un corps *par la fenêtre, un romancier s’était risqué à en donner l’expression littérale dans l’un de ses romans. Ce faisant il a perdu tout le Paris littéraite, triste, triste à mourir, tous arrondissements confondus, du coup.

Chaloux dit: 15 janvier 2025 à 15h59

Me suis contenté, si j’ose dire, de lire le Ravel d’Echenoz. Une (mauvaise) nouvelle en gros caractères. Pour moi, un écrivain d’almanach. Julien Gracq a eu le mot juste, dans le carnet qu’il avait offert à sa femme de ménage. « Tellement gratuit »! Il y a tant beaux livres à lire et à relire. On se passera de celui- là.

Marie Sasseur dit: 15 janvier 2025 à 16h21

Jeter un pont.
Une attraction de Bristol est le pont suspendu de Clifton.
A visiter aussi, le navire Great Britain, a quai, définitivement…
Ville extraordinairement dynamique forte de sa population étudiante et puis Banksy… de l’autre côté de l’embouchure il y a un petit port, « port at the head of the river », mondialement connu, mais pas à cause de la mer.

https://youtu.be/4qQyUi4zfDs?feature=shared

puck dit: 15 janvier 2025 à 17h19

« Pourquoi ce type est-il tombé du haut de l’immeuble ? Au fond, on s’en fout car on sent très vite que son créateur lui-même n’en a rien à faire. »

il n’en n’a rien à faire parce qu’il ne passait pas à ce moment-là à cet endroit.
je veux dire si ce type était en train de marcher peinard sur le trottoir et qu’il se prend sur la tête ce type qui tombe de l’immeuble là de suite ça changeait sa vision du problème.
je veux dire c’est facile de dire qu’on en a rien à faire des choses tant qu’elles ne nous concernent pas directement.
en fait je ne sais pas combien il y avait d’étages exactement dans cet immeuble, admettons qu’il y en ait que trois, si le type pèse admettons 80 kgs, je veux dire pas la peine de s’appeler Newton pour savoir que prendre sur la tête un type de 80kgs qui fait une chute de 20m.
je veux dire même si Newton a dit que quelle que soit la masse d’un corps ils tombent tous à la même vitesse et comme cette vitesse est constant il nous a pondu un coefficient d’accélération gravitationnel appelé le point G où l’on voit rapide que le type qui soit disant fait 80k en fait le fait de tomber de 20m son poids réel c’est plus 80kgs mais un truc du genre le point G multiplié par son poids et divisé par le carré de la distance de la chute, là le mec, le dernier truc qu’il a aura envie de dire c’est qu’il en a rien à faire !
après je sais bien que les gens sont pas tous des familiers de Newton et forcément ça brouille les cartes, mais moi je conseille que quand on sait pas qui est Newton on se renseigne.

puck dit: 15 janvier 2025 à 17h29

je voulais juste signaler à Mr Sushi qui se félicitait de l’entrée de la Finlande dans l’OTAN que grâce à cette entrée maintenant on a 2 sous marins nucléaires russes dans la Baltique, ils sont là en permanence, ça veiut dire que quand ils rentrent il y en 2 autres qui prennent la relève, et que cette présence de 2 sous marins nucléaires russes qui se baladent au nord de l’Europe ont pour effet statistique d’augementer les risques d’un incident qui peut se terminer par une apocapypse nucléaire, alors j’imagine bien qu’appartenant au clan de la gauche belliciste Mr Sushi en a rien à foutre des risques d’apocalypse nucléaire sauf que si on regarde l’horloge du Doom’s day il ne reste plus qu’un cran pour arriver au grand boum final, et ça grâce à l’entrée de la Finlande dans l’otan dont personne n’en avait absolument rien à cirer sauf les individus ayant un fort comportement suicidaire !

sérieux je sais pas si on l’aura remarqué mais on vit vraiment dans un monde en train de devenir fou…

puck dit: 15 janvier 2025 à 17h34

c’est marrant mais le fait de savoir que passou est content de l’entrée de la Finlande dans l’otan fait que je ne lis plus ses articles de la même manière.

j’arrive pas à enlever de mon esprit une espèce de soupçon.

comme cette dernière phrase : « Ceux qui attendent d’un roman qu’il dise aussi autre chose que ce qu’il raconte resteront à quai. », j’imagine qu’elle dit des trucs sur l’otan, la Finlande et l’Apocalypse mais je sais pas trop quoi.

le soupçon, l’ère du soupçon…

puck dit: 15 janvier 2025 à 17h44

« Ceux qui attendent d’un roman qu’il dise aussi autre chose que ce qu’il raconte resteront à quai. »

sérieux il y a quelque chose de menaçant dans cette phrase.
je veux dire personne n’a envie de rester à quai.
du coup comme personne n’a envie de rester à quai du coup on ne veut pas appartenir à ceux qui attendent d’un roman qu’il dise autre chose que ce qu’il raconte.
du coup on se sent condamner à devoir attendre d’un roman qu’il dise seulement ce qu’il dit.

perso ça me dérange pas trop, mais j’imagine ces pauvres lecteurs de Quignard, on peut pas leur faire ce sale coup ! je veux dire c’est comme les balancer du haut d’un immeuble.

qui se voit leur dire : à partir de maitnenat vous devrez attendre des bouquins de Quignard qu’ils ne disent rien d’autre que ce qu’ils racontent !

mon Dieu quelle cata !

même si on appartient à la gauche bellicistes on ne peut pas menacer comme ça les lecteurs ! je veux dire c’est pas normal ! on ne devrait pas avoir le droit de laisser faire des trucs pareils c’est inhumain…

D. dit: 15 janvier 2025 à 18h37

Tu sais, Puck, la Finlande, ce n’est pas grand chose. Ils ont une drôle de langue, ils mangent des harengs, il y a des rennes qui ne servent pas à grand chose. Ils font des bonnets qui grattent beaucoup.

Dino dit: 15 janvier 2025 à 18h58

Rester sur le quai (‘cais’):

« Sòzinho, no cais deserto, a esta manhã de Veraõ,
Olho pró lado da barra, olho pró Indefinido,
Olho e contentar-me ver,
Pequeno, negro e claro, um paquete entrando.
(…)Ah, quem sabe, quem sabe,
Se não outrora, antes de mim,
Dum cais; (…)
Sim, dum cais, dum cais dalgum modo material,
Real, visível como cais, cais erealmente,
O Cais Absoluto por cujo modelo inconscientemente imitado,
insensìvelmente evocado,
Nós os homens coànstruímos
Os nossos cais nos nossos portos,
Os nossos cais de pedra actual sobre água verdadeira,
Que despois de construídos se anunciam de repente
Coisas-Reais, Espíritos-Coisas, Entidades em Pedra-ALmas »

Alvaro de Campos, Oda Marítima

le baron perché dit: 15 janvier 2025 à 19h45

La femme fut autrefois un rêve pour les hommes rêveurs.
Les féministes veulent supprimer la femme.
Pas de femme, pas de rêve.
Et donc, pas de rêveurs.

B dit: 15 janvier 2025 à 19h57

Lus et beaucoup aimé, il y a longtemps, L’Equipée malaise, Cherokee, Le méridien, Nous trois, Au piano… D’autres peut-être, j’ose avouer mon mauvais goût.

B dit: 15 janvier 2025 à 20h00

J’avoue aussi que je ne comprends jamais rien à ce que je lis, ceci expliquerait cela, n’est-ce pas. Marrant le regard de Manchette sur un des titres.

Jazzi dit: 15 janvier 2025 à 20h23

Jean Langoncet, tu vas aller le voir le biopic sur Bob Dylan, qui va sortir prochainement sur nos écrans ?
Le film est axé sur sa jeunesse et ses amours avec Joan Baez et c’est Timothée Chalamet qui tient le rôle titre.
Moi j’irai et je t’en reparlerai à l’occasion…

Jazzi dit: 15 janvier 2025 à 20h29

Il parait que Bob Dylan disait à sa dulcinée que ses chansons c’était juste des aquarelles pour cabinets dentaires.
C’est pas sympa !

Christiane dit: 15 janvier 2025 à 21h11

Jazzi,
Peux-tu retrouver ce que tu avais écrit sur les statues du parc Montsouris. ( Dans ton livre des jardins, je crois…)
C’est pour le blog de Soleil vert

Jean Langoncet dit: 15 janvier 2025 à 21h26

@Christiane dit: 15 janvier 2025 à 21h11
Jazzi,
Peux-tu retrouver ce que tu avais écrit sur les statues du parc Montsouris. ( Dans ton livre des jardins, je crois…)
C’est pour le blog de Soleil vert

Faites comme chez vous ; no problemo en ce qui me concerne

je cuide dit: 15 janvier 2025 à 22h39

sérieux, puck,pour le blog à P Assouline, vous auriez pu préciser que »
La loi de Galilée1,2 sur la chute libre des corps est considérée comme la première loi de la physique moderne3,4. Son éponyme est Galilée (1564-1642) qui l’a découverte5 et l’a énoncée pour la première fois en 16044,N 1. Elle a été confirmée par Robert Boyle (1627-1691)10,11. Isaac Newton (1643-1727), avec sa loi sur la gravitation, l’a unifiée avec celles de Kepler sur le mouvement des planètes12,N 2. L’universalité de la chute libre est une des trois composantes du principe d’équivalence d’Einstein13. »
c’est sur wiki;
bonsoir quand même

rose dit: 16 janvier 2025 à 7h15

Christiane,
Dans le dernier billet de Soleil Vert, hormis dans les citations, il y a suppression totale de la ponctuation.

rose dit: 16 janvier 2025 à 7h25

D’autres ont la foi.
Dieu sur la tête.
La baraka chevillée au corps.
Les secours ont un niveau de compétence exceptionnel.

Perdus à 2 300 mètres d’altitude, deux skieurs disparaissent dans l’obscurité de la montagne : les secours passent la nuit à les chercher
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Perdus à 2 300 mètres d’altitude, deux skieurs disparaissent dans l’obscurité de la montagne : les secours passent la nuit à les chercher
Les deux skieurs s’en sont sortis indemnes.Les deux skieurs s’en sont sortis indemnes. Illustration Unsplash. – Kym MacKinnon
Faits divers, Ski, Sport
Publié le 15/01/2025 à 17:01
Elise Do Marcolino

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by ETX Majelan

00:00 / 02:00
Le 15 janvier 2024, deux skieurs se sont retrouvés coincés toute la nuit en montagne non loin de Val d’Isère en Savoie. Les secours ont eu beaucoup de peine à retrouver ces deux touristes néerlandais qui ne parvenaient pas à décrire leur position exacte.

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Une nuit coincés à 2 300 mètres d’altitude, c’est l’expérience mémorable que viennent de traverser deux skieurs néerlandais pour qui l’aventure – fort heureusement – se termine bien. Nos confrères de France bleu racontent comment les secours de la CRS Alpes sont parvenus à retrouver les deux hommes en haute montagne après le coucher du soleil.

Bloqués en haute montagne
Les deux skieurs ont contacté les secours aux alentours de 1 heure du matin. Ils sont alors bloqués dans une zone de hors-piste, non loin de Val d’Isère. Hélas, ils peinent à livrer davantage de détails, barrière de la langue oblige.

Voir aussi :
Tétanisés par le vertige au moment de traverser le pont en voiture, deux touristes appellent les secours à l’aide

Aussi, la CRS Alpes se déploie sur la zone et tente de localiser les deux Néerlandais au plus vite. En quad, les secouristes remontent les pistes en quête des skieurs égarés. Des équipes de la station du Val d’Isère arrivent rapidement en renfort, tant les hommes sont difficiles à trouver.

Six heures d’attente
Finalement, au bout de six heures de longue et glaciale attente, les touristes sont localisés au niveau de la zone de hors-piste du Malpasset, à 2 300 mètres d’altitude.

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Les secours sont parvenus à rejoindre les deux hommes en ski, en témoignent les images partagées sur leurs réseaux sociaux. « Ils sont embarrés, ils ont des barres rocheuses au-dessus, en dessous et sont entourés de pentes avalancheuses, c’est très compliqué », décrit le chef du détachement de la CRS Alpes envoyé sur place, Paul Bellon, auprès de nos confrères.

Un hélicoptère a été envoyé pour les récupérer. Finalement, les deux skieurs, âgés de 43 et 74 ans, s’en sont sortis sains et saufs. »

Christiane dit: 16 janvier 2025 à 8h07

Ah oui ! Merci , Jazzi. Je vais le relire lentement. C’est un trésor car rarement connu. La gestion culturelle du parc Montsouris devrait afficher cette mémoire à l’entrée. Cela intéresserait beaucoup de visiteurs.

Christiane dit: 16 janvier 2025 à 8h15

Rose, 7h15.
Alors ça, je n’avais pas remarqué ! Je suis tellement habituée à son rythme dans la parole écrite que j’ai continué à le lire au bon rythme comme si virgules et points étaient là. C’est vraiment étrange… Merci pour cette découverte. J’espère que Soleil vert viendra éclairer cette nouvelle façon de glisser sur le langage.

Christiane dit: 16 janvier 2025 à 8h32

Jazzi, ton regard sur ces groupes de Pierre est très sensuel et l’histoire retrouvée de cette volonté de jardins parsiens semble faite pour répondre au discret désir de Colette rêvant de jardins dans son entre-deux du Palais Royal (« Le Fanal bleu »… Son signe réserver at ses amis quand elle recouvrait sa lampe d’une étoffe bleue comme une invitation à venir lui rendre visite.)
Ces grands parcs out il est bon de se promener ou de s’asseoir sur un banc pour penser, dessiner ou écrire.
Tu avais, Jazzi, évoquer un petit jardin privet sur ton balcon. Je crois que tu y cherissais une plante…
Un jour dans ma jardinière j’ai découvert un oeuf de pigeon. Étonnée, embarrassée. Une pigeonbe sur le toit d’en face semblait le surveiller mais elle n’est jamais venue le couver.
Merci pour ta notice, passionnante. Mon Dieu, toutes ces fesses rebondies ! C’est très beau

Christiane dit: 16 janvier 2025 à 8h38

Eh bien, c’est la catastrophe toutes ces fautes involontaires. Désolée. J’aurais dû utiliser l’ordinateur mais c’est si tentant ce petit smartphone dans le creux de la main. Des infinits recouvrent les participes passés, des lettres s’ajoutent. Bref c’est le grand bazar ! La pigeonne y perd son identité. Les à deviennent des at…
Bon, le cœur y est !

Marie Sasseur dit: 16 janvier 2025 à 8h52

Et puis quand même, fallait-il encore le préciser, avant que de devenir antonomase pour une carte de visite, le papier Bristol de chez Canson servait à dessiner…

Bristol

« Il était autrefois utilisé pour la correspondance personnelle. Son nom vient du comte de Bristol Frederick Hervey1, connu pour sa passion pour l’art. Il était fabriqué originellement à Bristol en Angleterre. Le « papier Bristol » est un papier satiné fort et blanc2. »
Wiki

____

Une fois la présentation de Robert, au nom de famille éponyme,rapidement expédiée,
ce qui a l’avantage de ne pas insulter l’avenir, « partons pour la gare ».
D’autant que , comme le remarque Robert, le train, train intercités Passou, pas TGV où on ne distingue rien de net, permet de voir s’estomper la ville et les dernieres traces depresence humaine dans le paysage, et cette transition vers la campagne passe par des zones toujours assez moches.
On annonce le train au départ pour la Bourgogne.

je cuide dit: 16 janvier 2025 à 9h51

rose, je connaissais le mot en français:il est dans CNRTL, et avec une page google;
un hébraisant reconnait le mot brakha, bénédiction
Influence bénéfique de source divine que les Arabes attribuent aux saints. C’était un marabout de village, mais il possédait la baraka, le pouvoir des miracles (J. et J. Tharaud, La Fête arabe,1912, p. 197).
− P. ext. pop. Chance. Avoir la baraka (cf. Gilb. 1971).
Prononc. : [baʀaka]. Étymol. et Hist. 1912, supra. Mot ar. signifiant « bénédiction, faveur du ciel »

je cuide dit: 16 janvier 2025 à 9h55

je me permets donc d’ajouter aux noms de wiki celui de la psy philosophe(que j(ai rencontrée en séminaires et qui fut exposée à Beaubourd
À propos de baraka
Bracha Lichtenberg Ettinger est une artiste peintre, philosophe et psychanalyste israélienne, née à Tel Aviv le 23 mars 1948. Elle s’installe à Paris en 1981, et travaille entre Paris et Tel Aviv. Elle a inventé et développé le concept d’espace matriciel depuis 1985. Bracha L.

et alii dit: 16 janvier 2025 à 9h57

les fautes de mon ordi sont une invitation directe à christiane à me corriger puisque Bracha connaissait aussi Levinas (oh, pardon)

je cuide dit: 16 janvier 2025 à 9h59

internet dit encore:
L’œuvre d’Ettinger intègre la peinture, le dessin, la photographie, les « conversations », l’écrit et la vidéo-art. En 2011, deux monographies sont consacrées à son œuvre d’artiste : Bracha L. Ettinger: Art as Compassion (ed. Catherine de Zegher et Griselda Pollock) et Le Cabinet de Bracha (ed. Patrick le Noene). [réf. souhaitée]

Elle est reconnue pour sa théorie sur la matrice (matrix), le matriciel (matrixiel), l’« espace-de-bord matriciel » féminin (le maternel, la grossesse, la prématernelle, le prénatal, la différence sexuelle), la trans-subjectivité11,12 et « l’Eros féminine-maternel-matrixiel de bordureliance»13.

JC..... dit: 16 janvier 2025 à 10h14

CURIOSITE

« Bracha Lichtenberg Ettinger est une artiste peintre, philosophe et psychanalyste israélienne » (Kid Cuid)

Israélienne ou juive ?

je cuide dit: 16 janvier 2025 à 10h24

bracha voyez -vous même
je crois me souvenir que son mari était journaliste

mais les deux mon commandant;

je cuide dit: 16 janvier 2025 à 10h30

parmi ces noms bénis, il y a aussi:
Amiens : la pianiste Sandra Moubarak est aussi audioprothésiste
Pianiste, chanteuse lyrique et ex-directrice artistique du festival de Saint-Riquier, l’Amiénoise a repris des études pour devenir audioprothésiste. Elle vient d’ouvrir son centre rue Saint-Fuscien.

Soleil vert dit: 16 janvier 2025 à 10h32

Le parc de Montsouris – merci Jazzi et Christiane – mais dans mon esprit les jardins statuaires de Jacques Abeille

je cuide dit: 16 janvier 2025 à 10h34

Le premier concert de Sandra Moubarak, pianiste devenue soprano lyrique
Sandra Moubarak fait sans doute partie de ces êtres sur le berceau desquels les fées se sont non seulement penchées mais attardées. Après avoir appris le piano au Conservatoire national de région d’Amiens puis à Paris, travaillé en duo avec son mari, le violoncelliste Anthony Leroy, elle découvre il y a deux ans un autre de ses talents, la voix. Elle vient de donner son premier concert à Paris.

Article rédigé parfranceinfo
https://www.francetvinfo.fr/culture/musique/opera/le-premier-concert-de-sandra-moubarak-pianiste-devenue-soprano-lyrique_3321967.html

J J-J dit: 16 janvier 2025 à 11h01

Echenoz ?… Merci bien !
Après « la vie de gérard fulmard », aij assez fulminé. Plus dj’amais ça ! aij décidé… Assez donné.
Vous le laisse au Bristol du fbg st Honoré, pour une nuitée par chère : 1290 euros, prix d’ami. Le bouquin est offert en cadeau. Profitez-en.

le baron perché dit: 16 janvier 2025 à 11h45

« Retiré sur ses terres en Podolie, en 1812, Jean Potocki souffre de neurasthénie et de dépression nerveuse. Dans les moments où la mélancolie le gagne, il lime la boule d’argent du couvercle de sa théière. Quand il la juge réduite à la taille convenable, il la fait bénir par son chapelain, l’introduit dans le canon de son pistolet, et se la tire en pleine tête, le 20 novembre 1815 ».
Michel Braudeau in L’Express du 5 avril 1980.
C’est en feuilletant les vieux magazines et revues qu’on peut tomber sur ce genre d’anecdotes tragico-croustillantes sur la vie et mort de nos écrivains favoris.
Lire ou relire « Manuscrit trouvé à Saragosse » du comte polonais Jan Potocki et aussi les récits de ses voyages.

Marie Sasseur dit: 16 janvier 2025 à 12h46

Le Bristol de Paris ?
Jamais.

« En 1925, Hippolyte JAMMET crée le prestigieux hôtel Le Bristol rue du Faubourg Saint Honoré à Paris. Le Bristol est le premier hôtel français à avoir obtenu la prestigieuse distinction de Palace en France. Cet hôtel luxueux sera dirigé par plusieurs générations de Jammet pendant de nombreuses années.

Dans les années 90, c’est Pierre Jammet , petit-fils du fondateur qui en est le Directeur. Il décide d’améliorer son offre du petit déjeuner, et découvre les mueslis. Il fait le choix non seulement d’en proposer aux clients de son hôtel, mais aussi de servir ses confrères hôteliers parisiens. C’est ainsi qu’est née la société Pierre JAMMET, dont la marque commerciale deviendra Jamets »

FL dit: 16 janvier 2025 à 12h57

« Une blague juive est une blague à double sens qu’on comprend qu’à moitié. » – Popeck

Patrice Charoulet dit: 16 janvier 2025 à 13h59

« SQUID GAME »

C’est une série sud-coréenne sur Netflix. Je n’ai pas regardé la première saison . La deuxième saison est diffusée depuis quelque temps.
On me dit ceci. Dans cette série, des volontaires qui ont de grands besoins d’argent acceptent de participer à un jeu , en sachant que le gagnant recevra une somme immense et que tous les perdants petit à petit seront tués par balle.
Beaucoup de gens ont aimé cette série.
Je ne la regarderai pas, sûr et certain de n’avoir aucune envie de voir les perdantrs d’un jeu tués un à un par balle.
Je saisis l’occasion pour dire à ceux qui ne le sauraient pas que l’abonnement mensuel à Netflix est inférieur au prix d’un billet d’entrée pour un seul film dans un cinéma parisien et que Netflix offre aux abonnés une quantité énorme de films et de séries de tous les genres. Il y a autre chose à y voir que ce stupide « Squid Game ».

Patrice Charoulet dit: 16 janvier 2025 à 14h37

On me fait écouter un entretien de Sarah Knafo, la seule députée européenne zemmouriste. J’écoute.
Je ne partage évidemment pas ses idées.
Objection : sa stratégie « alliance des droites », qui est celle de M. Zemmour, est devenue inutile.Il est, à mon humble avis, sûr et certain que le RN va gagner la présidentielle, puis les législatives TOUT SEUL .
Ayant écrit cela un peu partout (Facebook, blogs, correspondants), j’ai ajouté « Je vais m’en désoler chaque jour pendant cinq ans. » Quelqu’un commente mon assertion en me disant : «  Vous êtes optimiste ! ». Il veut dire que cela va peut-être durer non pas cinq ans, mais, dix ou quinze ans. Il a ,hélas, raison, mais, vu mon âge, je ne songeais pas à ce lointain avenir. Il est probable que dans dix ou quinze ans, je serai mort et enterré.

JC..... dit: 16 janvier 2025 à 14h54

« Il est probable que dans dix ou quinze ans, je serai mort et enterré. » (Charoulet)

Oui ! dans 30 ans, dans 50 ans, de même. Nous sommes nés pour mourir, pourquoi essayer de comprendre ces succès de l’entropie démocratique et populaire ?

Donna Ricaud-Veyre dit: 16 janvier 2025 à 14h57

En effet, c’est très bon marché, Monsieur.
Mais comment procéder pour se mettre sur liste d’attente afin d’avoir le câble Netflic arrivant chez soi ?
J’habite un modeste pavillon dans les Hauts-de-Seine.

JC..... dit: 16 janvier 2025 à 15h11

POLITIQUE PRATIQUE

Malheureux dans votre quotidien, par Hadès, transformez l’expression de vos obsessions personnelles, infantiles, en idéologie pour bolo standard d’élections, niveau sorbonne à rien !

Vous deviendrez rapidement la Snow white des lutins couvert de diplômes, achetés par Papa et Maman

LFI ? …on ne rit pas !….

JC..... dit: 16 janvier 2025 à 15h15

RESUMONS

Soyons clairs, il vaut mieux se trouver en fuite dans HERACLITE/Conche que dans MARX/Roussel.

JC..... dit: 16 janvier 2025 à 15h25

NETFLIX

Distraction occidentale significative !

Bon courage, camarades esclaves de l’image, nos Lumières (Donald et Elon) sont là pour nous réveiller des torpeurs coloniales….

JC..... dit: 16 janvier 2025 à 15h49

« Donna Ricaud-Veyre dit: 16 janvier 2025 à 14h57
En effet, c’est très bon marché, Monsieur, mais j’habite un modeste pavillon dans les Hauts-de-Seine »

Vous seriez mieux logée à DUBAI, Chère Soeur, …. conversion ? Euh, non ! Rien …

le baron perché dit: 16 janvier 2025 à 19h48

Quel cinéaste américain a dit :
« Les français sont des illuminés qui prennent Woody Allen pour un philosophe ».

D. dit: 16 janvier 2025 à 21h07

FL dit: 16 janvier 2025 à 12h57
« Une blague juive est une blague à double sens qu’on comprend qu’à moitié. » – Popeck

Konkon ?

Jean Langoncet dit: 16 janvier 2025 à 21h19

@elephantman

C’est qui ? Je tente « blue velvet roy orbison » en première intention dans le moteur

Jean Langoncet dit: 16 janvier 2025 à 21h24

(… tombé sur quelques fantômes qu’on croyait à jamais disparus ; ils avaient la gueule de Bibi et ses sbires.)

Jean Langoncet dit: 16 janvier 2025 à 21h27

@D. dit: 16 janvier 2025 à 21h07
FL dit: 16 janvier 2025 à 12h57
« Une blague juive est une blague à double sens qu’on comprend qu’à moitié. » – Popeck

Konkon ?

Calimero, vous qui semblez cultivé et bien renseigné ; auriez-vous un moteur de recherche sur l’Internet, éprouvé et facile d’accès, à conseiller ?

Jean Langoncet dit: 16 janvier 2025 à 21h42

@Rosanette dit: 15 janvier 2025 à 10h33
@je cuide
vous avez raison de vouloir montrer que la loi du talion n’est pas ce qu’on croit souvent-
elle n’a rien avoir avec la vengeance et le coup pour coup
Au contraire elle est le fondement du droit et du principe de l’indemnisation ,qui consiste a proportionner la peine a la faute dans une démarche raisonnée et non passionnelle

Merci pour ce commentaire sensible. La question de la proportionnalité n’est cependant qu’un aspect du droit au sens où les Nations Unies l’entendent de nos jours

rose dit: 17 janvier 2025 à 4h03

Terrible scène de la gare durant laquelle il fuit. Pire encore, le thé avec ces dames de la haute.
Pas vu Blue Velvet.

je cuide dit: 17 janvier 2025 à 5h28

merci de me donner la parole:je voudrais en effet dire qu’une femme avec laquelle je bavarden « selon »hier encore pour me décrire une amie avec qui elle allait en cure, inyerrompait son récit en disant que cette amie « était nature »(2fois aujourd’hui)

J J-J dit: 17 janvier 2025 à 9h21

La bluette insistante entre le metteur en scène français et la jeune palestinienne censée jouer Antigone, gâche la totalité du film prometteur qui avait pourtant bien démarré. Hélas. Ah, cette complaisance des cinéastes envers les foules sentimentales ! Savent pas s’empêcher d’aller s’empaler dans un 5e mur.

D. dit: 17 janvier 2025 à 9h27

Cette épidémie de grippe qui a déjà fait 600 morts en France me remet en mémoire le début du confinement en France et tous ces Franciliens pour certains porteurs virus qui s’étaient précipités en province en toute illégalité, propageant le virus partout, parfois même à leurs parents. Presque 5 ans après, une telle lâcheté, un tel égoïsme, me dégoute encore et provoque en mois la même nausée.

Jazzi dit: 17 janvier 2025 à 9h33

Pas encore vu « Le quatrième mur », JJJ.
Vous me le déconseillez ?
Sinon on peut voir « Le dossier Maldoror », c’est glauque, un peu long mais très bon.
Une sombre histoire belge sur les réseaux pédophiles, avec implication de la police, de la magistrature et de personnalités politiques.
Un polar inspiré de l’affaire Dutroux…

J J-J dit: 17 janvier 2025 à 10h28

Non, je ne déconseille rien. Au contraire, votre avis comme celui de rôz m’importent. Un nouveau Pierre Lemaître va bientôt arriver. Chic !

je cuide dit: 17 janvier 2025 à 10h53

je me permets de signaler un billet de blog sur mediapart ,sous le titre:
L’universitaire, les violeurs et les esthètes
En septembre, l’universitaire Geneviève Sellier publiait une charge contre le sexisme systémique gangrénant le cinéma français. Les réactions virulentes contre le livre témoignent, au-delà du débat sur les rapports de genre à l’écran et derrière la caméra, de la profonde dépolitisation de la critique cinéma, réfugiée derrière le paravent de l’«esthétique». (Manouk Borzakian)
https://blogs.mediapart.fr/geographies-en-mouvement/blog/140125/l-universitaire-les-violeurs-et-les-esthetes?utm_source=club-20250117-100123&utm_medium=email&utm_campaign=LETTRECLUB&utm_content

FL dit: 17 janvier 2025 à 10h56

Mme Horvilleur ne s’interroge à aucun moment sur le statut de ce qu’elle raconte. S’agit-il pour elle de nous éclaircir sur la Pensée du Seigneur. Au quel cas il faut bien en conclure que le Seigneur d’après Mme Horvilleur est un féministe woke. Que cela nous avait été caché depuis le début du moment mais que heureusement grâce aux explications de son interprète sacrée cela vient de nous être révélé…

FL dit: 17 janvier 2025 à 10h57

(Je note quand même que le seigneur ressemble beaucoup à Mme Horvilleur soi-même. En quelque sorte elle a fait Dieu à son image. Bonjour l’Altérité.)

FL dit: 17 janvier 2025 à 11h05

… ou bien faut-il en conclure que Mme Horvilleur nous livre la pensée des rabbins qui ont rédigé le Pentateuque au VIe siècle. Auquel cas il faut conclure que ces messieurs étaient de farouches fervents de l’égalité homme-femme ce qui laisse pantois. Mme Horvilleur projette sur des Orientaux de l’Antiquité l’idéologie d’occidentales bourgeoises du début du XXIe siècle.

C’est pas très différentialiste…

Mais je suis certain qu’elle va réussir à retomber sur ses pieds. C’est pas ce genre de détails qui vont l’arrêter.

FL dit: 17 janvier 2025 à 11h08

* Auquel cas il faut bien en conclure que le Seigneur d’après Mme Horvilleur est un féministe woke, que cela nous avait été caché depuis le début du monde mais que heureusement grâce aux explications de son interprète sacrée cela vient de nous être révélé…

FL dit: 17 janvier 2025 à 11h09

* Mme Horvilleur projette sur des Orientaux de l’Antiquité l’idéologie d’occidentale bourgeoise du début du XXIe siècle.

FL dit: 17 janvier 2025 à 11h12

* Mme Horvilleur projette sur des Orientaux de l’Antiquité l’idéologie d’Occidentales bourgeoises du début du XXIe siècle.

FL dit: 17 janvier 2025 à 11h15

* (Je note quand même que le Seigneur ressemble beaucoup à Mme Horvilleur soi-même. En quelque sorte elle a fait Dieu à son image. Bonjour l’Altérité.)

Phil dit: 17 janvier 2025 à 11h35

Vincent LINDON, voilà un gars lucide et pas encore totalement désespéré.

Ce Monsieur Lindon n’a jamais manqué dd toupet.

Jazzi dit: 17 janvier 2025 à 11h40

Les intellos se sont embourgeoisés mais Vincent Lindon, après ses amours avec une princesse, s’est terriblement prolétarisé !

le baron perché dit: 17 janvier 2025 à 11h55

Pauvre Seigneur ! Il n’a rien demandé à quiconque mais n’importe qui palabre ou vocifère en son nom.
Seuls les athées sont vraiment vivants et la mort ne les tourmente guère vu qu’ils ne croient pas et n’espèrent rien.

je cuide dit: 17 janvier 2025 à 12h10

Mme Horvilleur projette sur des Orientaux de l’Antiquité l’idéologie d’occidentales bourgeoises du début du XXIe siècle.
D.Hne voulait pas être cmme le cliché de la « m »re juive » et l’a dit;elle avait été mannequin et médecin

D. dit: 17 janvier 2025 à 13h03

J’ai un collègue qui s’enferme régulièrement dans les toilettes pour y déféquer très très longuement. De nombreux autres collègues tentent d’aller aux toilettes mais trouvent la porte verrouillée. Tous savons quel collègue commet cet abus mais pourtant il le répète inlassablement. Cela dure parfois plus d’une heure.
Comment se nomme ce trouble mental ?

je cuide dit: 17 janvier 2025 à 13h33

peut-être pourrait on appeler l’obsession pathologique du neutre la neutrasthénie?

Jazzi dit: 17 janvier 2025 à 14h15

« Ah merci. »

Le collègue chieur c’était donc D. himself !
ça ne m’étonne pas, il n’a pas son pareil pour emmerder les autres…

Soleil vert dit: 17 janvier 2025 à 15h41

La nouvelle version office 365 de Word offre en début de page un ludion Copilot, proposant une assistance à la rédaction d’un article ou d’un roman et farfouillant votre pc pour vous suggérer des sujets en rapport avec vos centre d’intérêts. Pas moyen de s’en débarrasser

https://zupimages.net/viewer.php?id=25/03/cik0.png

MC dit: 17 janvier 2025 à 15h54

À lire les âneries sous signature Barbaresques écrites autour du livre malheureusement inconnu de Geneviève Sellier, comment ne pas songer à Mr de Rivarol? « Un livre qu’on soutient est un livre qui tombe…. »

puck dit: 17 janvier 2025 à 15h58

@ »À lire les âneries sous signature Barbaresques écrites autour du livre (…) »

ça c’est ce qu’on appelle
– soit du fact checking
– soit de la propagande
– soit du narratif
– soit je sais pas quoi…

puck dit: 17 janvier 2025 à 16h02

« Mais qui est le Lindon de la farce? »

ça c’est ce qu’on appelle :
– soit de l’humour
– soit un lapsus
– soit une coquille

c’est là où le fact checker prend toute son importance.
en effet le fact checker sait entre autre faire la différence entre la coquille et le lapsus…

puck dit: 17 janvier 2025 à 16h05

définition du fact checker : belliciste pro guerre de gauche refusant qu’on le contredise…

à noter que belliciste pro guerre est ce qu’on appelle un pléonasme.

à noter que belliciste de gauche est aussi un pléonasme.

quand 2 pléonasmes se suivent c’est souvent qu’un oxymore se cache derrière…

puck dit: 17 janvier 2025 à 16h08

exemple d’une consigne donnée par Thierry Breton à un fact checker : dire que la Russie a l’intention d’envahir l’Europe est une affirmation irréfutable…

puck dit: 17 janvier 2025 à 16h15

la première leçon apprise par un fact checker est d’apprendre à faire la différence entre une ingérence de George Soros et une ingérence d’Elon Musk.

exemple 1 : George Soros et Victoria Nuland désignent le nouveau gouvernement ukrainien après le coup d’état de 2014 ça c’est pas de l’ingérence, c’est de la défense de la démocratie.

exemple 2 : quand on annule les élections roumaines parce qu’un pacifiste anti guerre (*) risque d’être élu ça c’est de l’ingérence russo chinoise.

(*) pacifiste anti guerre est ce qu’on appelle un pléonasme.

donc un fact checker doit absolument considérer comme « ingérence » toutes actions jugées anti guerre pacifistes (*) risquant de faire baisser le chiffre d’affaire du complexe militaro industriel américain.

MC dit: 17 janvier 2025 à 16h23

Je ne comprends pas, Puck, une exégèse truffée de franglais. Ce que j’ai saisi , en revanche , c’est que vous la rameniez moins après les mirobolants projets de conquête du Groenland et du Canada par votre animal favori. Il semble helas que cette lucidité connaisse ses bornes depuis hier…. MC

Patrice Charoulet dit: 17 janvier 2025 à 16h28

COMMUNISME

Communisme. Rêve de quelques-uns et cauchemar de tous. (Hugo)
*
Quant au communisme, je n’ ai jamais eu pour idéal un damier. (Hugo, 1850)
*
Savez-vous ce qui arriverait au Sahara si on y installait le communisme ? Pendant cinquante ans, rien. Au bout de cinquante ans, pénurie de sable. (Courteline)
*
(En Russie, actuellement) Les prolétaires sont menés l’ anneau dans le nez.
(Albert Londres, 1920)
*
Les cobayes de Lénine, ce sont des hommes. (Albert Londres, 1920)
*
(Le bolchévisme) Pour se farder, c’ est le roi des cabots. (Londres,1920)
*
Lénine est le saint Paul de Karl Marx. (Albert Londres, 1920)

Le vent de crétinisation qui souffle d’URSS… (Ferdinand Alquié, 1933)
*
Je suis communiste, je n’ écrirai jamais un mot qui puisse porter le moindre préjudice au Parti. (Malraux, 1937)
*
Je suis beaucoup trop anticlérical pour être communiste. (Roger Martin du Gard,
1938)
*
Les communistes (français) ne sont pas dangereux. Tout au plus des roseaux peints en fer. (Charles de Gaulle, 1944)

Le communisme est une suite logique du christianisme. (Camus, 1947)
*
Autour du général de Gaulle, Thorez, Tillon, tous ces communistes à gueules de marchands de vin, de maquereaux et d assassins. (Claudel)
*
Les communistes ne sont pas à gauche, ils sont à l’Est. (Guy Mollet)
*
Un communiste solitaire est perdu. (Sartre, 1960)
*
Un bon communiste ne doute pas de posséder la vérité. (Beauvoir, 1963)
*
Quand les intellectuels communistes veulent rire, ils se disent prolétaires :
« Nous faisons du travail manuel en chambre ». Des dentelières, en quelque sorte. (Sartre, 1960)
*
Le catholicisme est dépassé. Le communisme est impossible. (Charles de Gaulle)
*
Les trop tristes (Elisabeth Dannemuller, des trotskistes, 1960)
*
Le marxisme s’ oppose par principe au moralisme. (Sartre, 1966)
*
Les communistes ne sont ni à droite, ni à gauche, ils sont à l Est. (Guy Mollet)
*
Après le rapport Krouchtchev, toute une part, et non des moindres, de la littérature française des trente dernières années, est devenue un tiroir pleinde lettres d amour fanées. (Gracq, 1967)
*
Laissez la peur du rouge aux bêtes à cornes. (Slogan, en mai 68)
*
Tout le monde est marxiste ou se dit tel, jusqu’ aux prêtres et aux femmes du monde. (Ormesson, 1973)
*
Le marxisme est l’ ensemble des contresens qui ont été faits sur Marx.
(Michel Henry, 1976)
*
Le marxisme est la vieillesse du monde. (Matzneff, 1969)
*
(Waldeck Rochet) Jamais sur un visage humain le nettoyage par le vide du
marxisme-léninisme n’ aura fait à ce point place nette. (Mauriac, 1967)
*
On trouve à l’ extrême gauche les communistes, c est-à-dire le despotisme, le conformisme, la hiérarchie, le cynisme dans l’ action, l’esprit de guerre.
(Bertrand de Jouvenel, 1970)
*
On sait à quoi le communisme a conduit partout. (Françoise Giroud)
*
ll fallait dire : Vous votez communiste ? Vous mettre en grève? C est la taule. Vous voulez aller voir votre vieille mère en Bretagne ? Interdit.
Vous voulez une livre de haricots ? Il n y a en pas. Vous voulez un bifteck?
Quatre heures de queue, etc. Cela frapperait l électeur. (Morand, 1974)
*
Le mot de Malraux : « Entre les communistes et nous, il n y a rien », est le slogan le plus fasciste que j’ aie jamais entendu. (Morand, 194)
*
Je prends le PC au gouvernement pour ne pas l’ avoir dans les roues.
(Mitterrand, 1981)
*
(Le PCF) , le parti des 75000 fusillés… ( Françoise Verny, 1990)
*
Pour le Parti communiste, la droite commence à sa porte. (René Rémond, 1993)
*
J’ ai été un communiste heureux jusqu à la Libération. ( Claude Roy, 1996)
*
Karl Marx n’ est pas mort ; il est en hibernation. (André Frossard, 1993)
*
Les communistes disent toujours de leurs adversaires qu’ ils sont des fascistes. (Malraux)
*
Le communisme a mal tourné. (Philippe Raynaud, 2006)
*
Les communistes ne sont plus qu’ une secte de cramponnés hagards.(Philippe Muray, 1999)
*
(Parlant de l ex-banlieue parisienne communiste) La ceinture rouge n’ est plus qu une ficelle. (Laurent Joffrin, 2001)
*
Il y a encore des Jeunesses communistes ? Ça me surprend. C’ est sûrement des vieux qu’ on a déguisés. (Guy Bedos)
*
Le rôle du Parti communiste n’ est certainement pas de participer au conseil d administration de la bourgeoisie qu’est le gouvernement. (Arlette Laguiller, 2002)
*
Avant, le PCF, c’ était Super Marchais, maintenant, c’ est Super Hue.
(Carlos, chanteur, 2001)
*
Après Marx, McDo ! ( Jean-François Kahn, 2001)
*
Marx n’ était pas marxiste, et le disait. (Etiemble)
*
En laissant un groupe parlementaire au PC, les Français ont gardé un squelette pour la galerie de l’Evolution. (William Abitbol, 2002)

MC dit: 17 janvier 2025 à 16h28

Et Alii. Je crois hélas que Delphine Horvilleur étant interrogée sur tout, il va falloir la subir même lorsqu’elle dit des bêtises. Pour le pseudonyme, je vois difficilement la fascination de « je cuide » la ou à mon sens cuider suffirait. Bien à vous . MC

rose dit: 17 janvier 2025 à 16h50

Dalida
Elle est née le 17 janvier 1933, au Caire Yolanda Gigliotti.
Le hors série de janvier 2025 chez Paris Match lui est consacré.
Elle a dit dans l’article que Philippe Bouvard lui consacre
Je sais maintenant qu’on ne sauve pas ceux qui n’ont pas envie d’être sauvés.

puck dit: 17 janvier 2025 à 18h15

« Les communistes disent toujours de leurs adversaires qu’ils sont des fascistes. (Malraux) »

excellent ! c’est tellement vrai que même les fascistes disent pareil des communistes.

puck dit: 17 janvier 2025 à 18h18

« Marx n’ était pas marxiste, et le disait. (Etiemble) »

lequel des 3 ? Groucho ?

puck dit: 17 janvier 2025 à 18h27

dans son interview (passionnante) d’Elon Musk avec la cheffe de l’afd (parti d’extrême droite allemand), quand il lui demande ce qu’elle pense d’Hitler elle lui répond qu’elle ne l’aime pas parce que pour elle c’était un communiste.

l’Europe est en train d’entrer dans une des phases les plus comiques de son histoire.

même que les suédois viennent de décider d’augmenter le nombre et la taille de leurs cimetières en prévision d’un prochain conflit avec la Russie.

puck dit: 17 janvier 2025 à 18h31

« Ce que j’ai saisi , en revanche , c’est que vous la rameniez moins après les mirobolants projets de conquête du Groenland et du Canada par votre animal favori. »

le fait que Trump vienne d’obtenir (grâce à son gendre libanais) que le Hamas commence à rendre les otages en plus d’un début de cessez le feu cela devrait inciter à un minimum de modestie, sinon d’admiration, voire d’un début de dévotion à l’endroit de cet animal.

je cuide dit: 17 janvier 2025 à 19h10

merci M.C.DE VOS CONSEILS;tout ce que sais,c’est que le pays d’origine de ce pseudo, parmi d’autres,c’est le cuidistan ,il y a celui du nord et celui du sud;donc les cuidistans bonsoir

D. dit: 17 janvier 2025 à 20h51

Delphine Horvilleur ne m’est pas du tout antipathique. J’ai simplement de la difficulté à lui trouver une quelconque aura. Sa condition de femme n’a rien à voir là-dedans, entendons-nous bien. J’essaye simplement de comprendre ce qu’elle est sensée apporter d’intéressant, d’original, de sage, de transcendant et…je ne vois pas. Un certain aplomb, une apparente sérénité. Mais sinon ? Je voudrais bien l’entendre tout simplement m’enseigner les livres du Judaïsme. J’ai évidemment d’immenses lacunes. Mais je ne l’entends jamais. Ce n’est peut être pas de sa faute. Les médias s’en foutent peut-être, des livres du Judaïsme. Mais il faut les recentrer, les médias.

D. dit: 17 janvier 2025 à 21h20

Maintenant je vais vous révéler quelques secrets : l’ère des Poissons est finie. Ils dominaient sur l’eau. L’ère du Verseau est bien entamée. L’eau va donc être versée, comme du temps de Noé il y 26000 ans. Petit sera le nombre de ceux qui la domineront. Immense celui de ceux qui la subiront. Et cela va commencer par Paris, dans très peu de temps.

rose dit: 17 janvier 2025 à 21h41

J’ai lu le lien de je cuide jusqu’à la page 13 incluse.
Le parcours de Delphine Horvilleur est passionnant. J’avais déjà écouté comment l’assassinat de Rabin lui a fait quitter Israël et son amoureux.
Là, on apprend par quel biais de un lui posant la question à New York sur comment elle est devenue rabbin.

D. dit: 17 janvier 2025 à 22h53

Flots déchaînés, flambeaux de colère,
Hérauts muets d’un ciel en furie,
Vous vous levez, noires messagères,
Pour laver l’orgueil d’une cité pourrie.

Dans les bas-fonds où la vertu s’efface,
Où l’or souille plus que le sang versé,
Les rires moqueurs se font disgrâce,
Et le mal festoie dans l’ombre enlacée.

Alors vient l’eau, froide et implacable,
Dévorant pavés, palais et péchés,
Ravageant temples aux idoles coupables,
Effaçant l’écho de cœurs corrompus et blessés.

Les clochers s’inclinent, leur glas se noie,
Les rues gémissent sous l’écume acide.
La ville expire, victime de sa foi,
Foi en la chair et l’or avide.

Ô torrent sacré, juge silencieux,
Toi qui purges ce qui ne peut être sauvé,
Porteras-tu loin les crimes odieux,
Ou les garderas-tu dans ton lit effaré ?

Mais déjà le calme plane sur les ruines,
Un silence glacial, lugubre linceul.
Et sous l’eau dormante, la mémoire décline,
Effacée, défaite, au sombre labeur.

Ainsi périt la ville aux cœurs pervertis,
Sous l’onde, le vice s’éteint sans pardon.
L’eau lave tout, et dans l’oubli englouti,
Elle impose enfin la rédemption.

renato dit: 18 janvier 2025 à 5h47

Il ne suffisait pas que la gauche s’éloigne de la raison pour se laisser emporter par les rêves des béguines, mais voilà que même la droite nous ennuie en avec des écrits censés être sacrés.

JC..... dit: 18 janvier 2025 à 6h08

POLITIQUE

Toute démocratie finit, tôt ou tard, en dictature qu’elle soit libérale ou collectiviste.

Bon week-end, camarades !

renato dit: 18 janvier 2025 à 6h47

Comme il m’est impossible de poster aujourd’hui sur les Carnets de Paul Edel, une réponse pour MCourt :

« La seule excuse de Dieu, c’est qu’il n’existe pas. »
Stendhal.

rose dit: 18 janvier 2025 à 8h57

La page sur la mère juive, DH relate combien les mères juives ont eu de quoi s’inquiéter pour leur progéniture.

Ai relevé de mon côté la page 17 au cours de laquelle elle évoque la parole libérée, le statut de victime et la résilience. Et parler doit servir à se relever.

D. dit: 18 janvier 2025 à 9h23

La page 20 sur le nom de d.ieu qui signifie utérus ou matrice.

N’importe quoi. C’est inconsèquent de véhiculer ça.

D. dit: 18 janvier 2025 à 9h31

Je sais pas si t’es au courant, Jazzi, mais tu étais dans un utérus il n’y a pas si longtemps. Si je puis dire. Et tu ne t’en plaignais pas.

Paul Edel dit: 18 janvier 2025 à 9h34

Renato. Comme toujours chez Stendhal, il faut nuancer. Ce qui est le cas pour la religion. En qualité de libéral, dans ses carnets journaux,lettres, il se dit résolument « athée ».Il a toujours détesté le « parti prêtre » et plus précisément les Jésuites. Cependant le sentiment religieux n’est pas absent chez lui.A Rome, assistant à des messes,il confie à un ami ; »et moi même, j’étais d’une religion si belle.. » Quand il visite la cathédrale de Bourges,il écrit : « je l’avoue,j’ai éprouvé une sensation singulière:j’étais chrétien,je pensais comme Saint-Jérôme que je lisais hier .» Il se montre toujours sensible, dans ses journaux , à la piété italienne, car il mêle l’émotion religieuse à l’émotion esthétique et ce n’est pas un hasard si certaines de ses héroïnes ont le visage de « la madone », comme la Clélia de « La chartreuse. » Octave, dans Armance pense « à se retirer du monde et à consacrer sa vie à Dieu ». Si on lit les « promenades dans Rome » il ne cache pas que la représentation du spectacle de Pieta est « le plus touchant de la religion chrétienne ». Dans la « Chartreuse de Parme », le rôle de la chapelle de la prison est capital pour sceller l’union de Clélia et de Fabrice Et selon ses proches, Stendhal imaginait volontiers un monde où il retrouverait ceux et celles qu’il a tant aimés. Enfin, dans « le rouge et le noir » comme dans « La Chartreuse de Parme, » il prend un soin particulier à composer deux touchantes figures de prêtre qui jouent un rôle capital dans la formation du héros. C’est l’abbé Blanès dans « la Chartreuse » et sa bonté évangélique, c’est l’abbé Pirard qui impressionne tant Julien Sorel dans « Le rouge ». Enfin, si Stendhal garde un effroi de ce terrible abbé Raillane qui perturba son enfance, son anticléricalisme s’atténua dés qu’il vécut en Italie.Bien sûr, aucune conversion, Stendhal reste athée jusqu’à la fin de ses jours.

D. dit: 18 janvier 2025 à 9h38

Sous le ciel lourd, où le gris se confond,
Paris va soupirer, immobile, dans l’attente profonde.
Là où Seine et Marne, où l’Yonne s’étreignent,
L’eau s’élève, insidieuse, et la ville s’étreint.

Ce n’est pas un déluge, pas un cri de tonnerre,
Mais une lente marée, un linceul de verre.
Les quais, d’abord, s’effacent sous le courant,
Les pavés disparaissent dans un sommeil troublant.

Les jardins se fondent dans les reflets mouvants,
Les arbres, hésitants, trempent leurs pieds tremblants.
Les stations de métro, comme des puits béants,
Bâillent sous les eaux, devenues leur tourment.

La tour Eiffel se dresse, isolée, fière,
Ses pieds ancrés dans une Seine de misère.
Les ponts se taisent, leurs arches englouties,
Et Notre-Dame regarde son reflet qui s’enfuit.

Les boulevards s’effacent sous le glas aquatique,
Les fenêtres se ferment sur des rues fantastiques.
Foule criante, exode pressée mais vaine
Seulement l’eau qui monte, et le temps effacé.

Les parisiens, fantômes glacés, contemplent le silence,
Un Paris en apnée, pris dans une danse.
Seule la lenteur règne, sourde et infinie,
Et la ville pécheresse s’endort dans une agonie.

Quand tout est noyé, il reste l’écho,
Des cloches englouties, des rires dans l’eau, Katherine nu et peinture urée.
Paris, cité des pécheurs, devient cité des flots,
Un souvenir perdu sous des cieux fous et faux.
Chacun se souvient avec terreur
De ce cheval fou galopant
Sur l’élément des ondines
Présageant le pire.

rose dit: 18 janvier 2025 à 10h03

Et également, ce qu’elle dit de la parole des femmes, telle le palimpseste, qui révèle ce qui est caché. Et l’importance de la parole de l’autre, la mise à bas des clichés et la richesse issue des différences.

JC..... dit: 18 janvier 2025 à 10h05

Dieu ? S’il existait réellement ?
Il mériterait un passage immédiat en justice pour Crime contre l’Humanité !

La grande erreur fut de passer du polythéisme, attrayant, au monothéisme totalitaire…..

rose dit: 18 janvier 2025 à 10h08

Le nom de d.ieu en arabe et en hébreux signifie le miséricordieux et la racine étymologique de ce mot signifie utérus.

Voilà.
Et si on se prive de la parole de la femme, c pas compliqué, on se prive de l’essentiel.

Page 20.
Dernière intervention de Delphine Horvilleur à 48′ et 11s.

JC..... dit: 18 janvier 2025 à 10h19

« Et si on se prive de la parole de la femme, c pas compliqué, on se prive de l’essentiel. » (Rosa)

Se priver de l’essentiel est … essentiel !

renato dit: 18 janvier 2025 à 10h35

Paul, sur la trace de Benedetto Croce, je sais que nous ne pouvons pas ne pas nous dire chrétiens, mais c’est un fait culturel qui s’ajoute comme un parasite à la culture gréco-romaine. Il reste que la figure d’un dieu telle que les monothéistes la colportent est un grand étouffoir totalitaire (« Tu n’auras point d’autre dieu que moi » est le principe de base de tous les fascismes).

Cela dit, lors de mes promenades romaines, je m’arrête souvent pour regarder les Madonnelle, certaines sont vraiment très belles ; je connais presque toutes les églises de l’Orbe ; et dans ma jeunesse, j’ai restauré plusieurs édicules votifs le long de chemins de campagne, car je regrette que cet aspect du folklore se perde.
Puis, j’ai étudié chez le jésuites e comme Eco le rappelle, de ce monde-là on sort grenouille de bénitier ou athée… mais avec connaissance de cause.

je cuide dit: 18 janvier 2025 à 10h37

Les mémoires du corps
Se libérer de la répétition des traumatismes
Myriam Brousse (Auteur)
Sioux Berger (Avec la contribution de)

Notre corps est habité par des souvenirs enfouis, issus de la période qui entoure notre naissance, voire des expériences de nos parents et de nos ancêtres. Ils suscitent des souffrances, des échecs et des actes manqués qui ressurgissent, de façon répétitive, dans nos vies.
C’est à travers les événements de sa propre existence, puis au cours de plusieurs dizaines d’années en tant que thérapeute, que Myriam Brousse a découvert l’existence de ces mémoires du corps, qui résistent, même quand nous avons travaillé sur nous-mêmes et que nous croyons avoir dénoué, « dans notre tête », tous nos problèmes.
Dans cet ouvrage nourri de récits personnels, elle explique le fonctionnement de ce système, et présente la méthode et les outils qui permettent d’arrêter ce cycle infernal. Elle nous explique aussi comment intégrer la dimension spirituelle de notre existence afin d’abandonner une compréhension purement cérébrale de nos vies, pour accéder à une vision plus profonde, ancrée dans notre corps. Ainsi, seulement, nous pourrons nous libérer des répétitions pour ne plus être victimes d’une fatalité, mais tracer, en conscience, notre chemin de vie.

Myriam Brousse est thérapeute depuis plus de quarante ans. Fondatrice de l’École de mémoire cellulaire, elle anime également des conférences et des séminaires. Elle est l’auteure de Votre corps a une mémoire, Au risque d’être soi, La Descente dans le corps et Le Corps ne le sait pas encore.
https://www.editionsdurocher.fr/product/122338/les-memoires-du-corps/

le baron perché dit: 18 janvier 2025 à 10h50

Les dieux et déesses grecs sont sacrément plus sexy, plus glamour et mille fois plus intéressants que le dieu unique et inique des monothéistes.
Zeus est plus sympa que Yahvé, Allah est plus sinistre que Hadès et Aphrodite est plus belle que Marie.

B dit: 18 janvier 2025 à 10h59

Les rues gémissent sous l’écume acide.

Autre suggestio: les rues gémissent sous l’écume lascive.

……..l’or permissive

je cuide dit: 18 janvier 2025 à 12h03

le corps se revet d’un vêtement qui raconte son savoir:
le corset (le corps sait)

Patrice Charoulet dit: 18 janvier 2025 à 13h19

A l’éternelle question toujours demeurée sans réponse : « Qui sommes nous ? D’où venons-nous ? Où allons-nous? », je réponds : « Je suis moi, je viens de chez moi et j’y retourne. » (Pierre Dac)

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