La condition humaine, Maigret compris
Jules Maigret est impardonnable. A cause de lui, l’opinion lettrée est persuadée que Georges Simenon est un auteur de romans policiers – qu’il n’est que cela (excusez du peu et, en passant, quel mépris pour un genre qui a ses lettres de noblesse depuis longtemps). Ou même qu’il n’est rien d’autre. Et ce ne sont pas les fiestas du 90ème anniversaire de sa naissance (qui coïncideront cette année avec le 30èmeanniversaire de la mort de l’écrivain, le créateur et sa créature se retrouvant ainsi bras dessus bras dessous dans les célébrations), avec un Tout Maigret en dix volumes (Omnibus) préfacés par des écrivains reconnaissants, ni les manifestations dans le cadre du festival Bibliocité à la Bilipo qui vont arranger les choses ; d’autant que le dessinateur Loustal est une fois de plus de la partie, apportant une touche subtile et parfois exotique aux couvertures à rabats autorisant des vues panoramiques dans l’esprit d’un ruban, ce qui ne va pas sans difficulté mais a la vertu de réchauffer par l’usage de la couleur et la netteté la fameuse atmosphère Simenon plutôt réputée pour son côté poisseux.
Et voilà comment en raison de son importance durable et internationale, un personnage récurrent inventé pour sa récurrence même éclipse l’une des plus grandes œuvres de fiction du XXème siècle. Pas tout à fait mais presque. Elle a encore de beaux restes. Les enquêtes du commissaire ne représentent pourtant qu’un tiers de la somme romanesque, mais le cinéma puis la télévision lui ont offert de tels prolongements un peu partout dans le monde que pour beaucoup, Maigret c’est Simenon, et c’est Simenon c’est Maigret. Exclusivement.
Passé ce léger mouvement d’humeur, l’évidence s’impose : le personnage existe (ce blog trilingue particulièrement bien informé lui est en grande partie consacré). On l’entend respirer, on le voit déplacer sa masse, on hume le parfum de son tabac, on devine ce qu’annonce ses murmures, borborygmes et silences. On le sent arriver en devinant son pas dans l’escalier de l’immeuble du boulevard Richard-Lenoir, cette lourdeur paysanne, tout comme sa femme qui attend derrière la porte (tuyau difficile à dénicher à destination des amateurs de Trivial pursuit : elle s’appelle Louise).
Sa naissance est entourée d’une légende, comme il se doit. C’était en septembre 1929 à Delfzil, port des Pays-Bas à l’embouchure de l’Emes. L’Ostrogoth, le bateau de l’écrivain, étant au recalfatage, celui-ci s’installa sur une caisse à même le quai, posa sa machine sur une autre caisse et se mit à écrire Pietr-le-Letton. Quelques verres de genièvre plus tard, sa vision fut troublée par l’apparition dans les brumes de la silhouette puissante et impassible d’un homme qui ferait un commissaire acceptable… Du moins est-ce ainsi que son créateur a voulu s’en souvenir. Un aspect auquel le dessinateur Jacques de Loustal, l’auteur des nouvelles couvertures, est particulièrement sensible étant familier de l’œuvre de Simenon depuis, que étudiant en architecture, il s’était imprégné de la lecture de La Maison du canal et de L’Ecluse No1notamment lorsqu’il consacrait son diplôme aux… canaux !
On ne saura jamais ce qu’est une silhouette de commissaire ; il n’en demeure pas moins que Simenon, qui n’est pas du genre à se laisser envahir par le doute existentiel sur la création littéraire, lui adjoint aussitôt des accessoires indispensables à l’exercice de son ministère : pipe, chapeau, pardessus à col de velours… Bien plus tard, on corrigera la légende en précisant que lorsqu’il gâchait du plâtre en écrivant des romans populaires sous dix sept pseudonymes, Simenon avait déjà esquissé le bonhomme, testant sur ses lecteurs et sur lui-même l’effet produit par tel ou tel détail de sa personnalité.
Durant des décennies, gazettiers et thésards ont fait des recherches dans le fol espoir de découvrir comment il avait trouvé son nom. Ils ont tout imaginé sauf le plus évident : lorsqu’il vivait place des Vosges à son arrivée à Paris, il promenait son chien avec son voisin du dessus, le Docteur Maigret, jusqu’à ce que celui-ci déménage car il ne pouvait obtenir le téléphone ; voilà pourquoi les chercheurs ont épluché en vain les annuaires téléphoniques.
1,80mètres pour 110 kgs, marié sans enfant, 45 ans, natif du château de Saint-Fiacre près de Moulins (Allier) où son père était régisseur. Voilà pour l’état-civil. Mais à quoi ressemble Jules Maigret ? Au physique : face ronde un peu rouge, yeux naïfs, nez camus. Ni moustaches ni chaussures à semelles épaisses. Une charpente plébéienne. Dodeline de la tête en marchant. Balance d’énormes bras. Ne sait pas conduire. Un bloc. Au moral : patient, calme, flegmatique, obstiné, stable, instinctif, intuitif, apolitique, méfiant, routinier, chaste, mangeur, buveur, bourru, discret, sédentaire, peu liant. Il a le génie de l’imprégnation. Il résout les énigmes avec son odorat. Expressions favorites : « Je ne crois rien » ou « Rien du tout ».
Il n’a rien du flic ordinaire. Il est sympathique. Le genre de type que l’on adopterait volontiers comme père ou comme grand-père, selon les âges, à moins qu’on ne lui propose de devenir notre meilleur ami d’enfance. Ses collègues raillent ses méthodes peu orthodoxes mais lui reconnaissent une certaine efficacité. Ils n’apprécient pas tous sa manière bien à lui de se camper solidement sur ses deux jambes lorsqu’il entre dans une pièce, ce qui est plus de l’assurance mais moins que de l’orgueil. Il vient du monde des petites gens et jamais ne l’oubliera. Un humilié ne fera pas appel à lui en vain, un bourgeois c’est moins sûr. Il est issu de la France profonde mais Paris est sa ville. Maigret est unique même s’il emprunte quelques traits aux commissaires Massu, Guichard, Xavier et Guillaume.
Sa capacité d’empathie est sans mélange. Toujours plus proche de la victime que du coupable. Le suspense et la résolution de l’énigme ont si peu d’importance dans sa vie que l’on relit volontiers ses enquêtes avec un plaisir renouvelé, la fin n’ayant aucune importance. Maigret nous contamine : à sa suite, on ne cherche pas à identifier l’assassin mais à le comprendre. Seule importe la vérité romanesque. Au fond, il est grand temps d’inclure les enquêtes du commissaire Maigret parmi les « romans durs » et les « romans de la destinée » de Georges Simenon. Policier, quel roman policier ?…
C’est ainsi : chez Simenon, tout est bon. Rien n’est malaisé comme de conseiller un titre. Tout dépend du client. Il en va ainsi tant pour les romans durs que pour les enquêtes de Maigret tant désormais l’ensemble fait bloc. Celles-ci n’y échappent pas au motif qu’elles relèvent du registre du divertissement selon le désir de leur auteur même. A chacun son Maigret. Ce choix ne dit rien de l’auteur ou de son héros mais tout du lecteur qui l’a lu et élu. N’empêche que j’y ai ma préférée, ma favorite, celle que je mettrais entre presque toutes les mains : les Mémoires de Maigret. Peut-être parce qu’en sus de sa dimension policière, elle accomplit une prouesse littéraire et fait se rejoindre les deux pans du massif romanesque.
On comprend que Georges Simenon ait confié avoir une tendresse particulière pour ce roman. Car c’en est un, malgré l’ambiguïté du titre. Il a l’originalité de mettre en présence en les confrontant Maigret et le jeune Simenon, le commissaire et l’écrivain, la créature face à son créateur dès leur première rencontre dans les bureaux de la Police judiciaire au Quai des Orfèvres. L’expérience est fascinante à observer pour tout écrivain parfaitement au fait des mécanismes de la création littéraire, et passionnante à découvrir pour tout lecteur curieux de l’envers du décor. S’ensuit une mise en abyme drôle, instructive et vertigineuse. Il l’avait écrit en 1950 à l’occasion des 20 ans d’existence éditoriale du plus célèbre flic de France. C’est un livre tellement à part dans sa bibliographie qu’il avait un temps songé à le publier sans nom d’auteur sur la couverture….
Jules Maigret, policier si Français, ne pouvait s’épanouir que dans l’esprit d’un romancier-nez. Comme lui, c’est un intuitif et un instinctif, qui s’imbibe, s’imprègne, se pénètre d’un univers pour comprendre les mécanismes d’un milieu. Il est la France profonde faite homme, mais une France d’avant, celle de Moulins (Allier) telle qu’elle apparaît dans L’affaire Saint-Fiacre de Jean Delannoy. Son odorat, davantage que sa capacité de réflexion, l’amène aux plus audacieuses déductions. Il raisonne moins qu’il ne procède par association d’idées ; la transe a sa place dans ses enquêtes.
Maigret lui colle à la peau : « J’étais bel et bien pris dans un engrenage dont je ne suis jamais sorti » lit-on dans Les Mémoires de Maigret dont le narrateur est au fond un fascinant mélange du policier et de son créateur. Georges Simenon avait inauguré sa production romanesque sous patronyme par un Maigret intitulé Pietr-le-Letton (1931). Il l’a achevée avec Maigret et Monsieur Charles(1972). Ainsi la boucle était bouclée avec le succès que l’on sait. Mais a-t-on jamais vu uncréateur se plaindre ainsi des torts que lui avait causé sa créature ?
Le génie de Simenon, c’est qu’il vous parle de vous sans jamais vous interpeller. Il vous fait directement accéder à l’universel. Pas de gras chez lui. On est tout de suite à l’os. De quoi parle-t-il ? De l’amour, de la haine, de l’envie, de la jalousie, du mensonge, du regret, de la honte…Mais que la rédemption est difficile à y trouver ! On devrait ceindre son oeuvre d’un bandeau intitulé « La condition humaine » et tant pis si c’est déjà pris. Toute son œuvre sans oublier tout Maigret.
(Illustrations de Loustal à la plume et à l’aquarelle, le trait rehaussé à la pierre noire)
1 325 Réponses pour La condition humaine, Maigret compris
Prévin, par association d’idées, Anne-Sophie Mutter, « lancée » par Karajan à Lucerne, le roman de Labro, Franz & Clara (Lucerne, jeune violoniste), qui se termine par un incident lors d’un concert à Symphony Hall (Boston), incident invraisemblable, et pourtant, d’expérience, tout à fait possible.
Suite 22h02 : et j’ai écrit ma plaisanterie avant de prendre connaissance de mon statut public.Je continue de croire que tout ce que j’écris ne m’est pas dicté comme le prétendent beaucoup par la voie des ondes hertziennes, qui d’ailleurs ne colportent trop souvent que des mauvaises nouvelles. Je suis un peu potache , c’est quand meme moins bête et méchant que vache pour euphémisme gentillet des dysfonctionnements , déséquilibres et autres troubles qui régissent de nombreuses psychés. Quand ce n’est pas affaire de mentalités assises sur le trône des hierarchies pour faire ce que de droit et privilèges.
Sinon, au hasard des clics, je raccorde le Menou de petit rappel au Cheval blanc que je n’ai pas lu de l’auteur au 1000 conquêtes et innombrables parutions et participations. Sans estimer devoir expliquer l’association d’idées.
Sinon, ce n’est pas en cliquant, que l’on comprend que Simenon est responsable de ses ecrits, de tous ses ecrits. Inutile de mettre cela sur le compte de l’age, du milieu , ou de l’époque.
L’antisémitisme est un bain dont peu sortent indemnes d’influences. Meme les plus solides et ou talentueux y ont trempé leur plume. Avant Shakespeare , après Shakespeare.
Sans être un inconditionnel de Nanni Moretti, que je préfère dans la fiction intimiste plutôt que dans la veine politique, je suis allé voir « Santiago, Italia », son film documentaire qui retrace l’histoire du Chili de Salvador Allende, à travers les témoignages des migrants chiliens accueillis en Italie après le coup d’Etat de la junte militaire.
Autre temps autre accueil migratoire.
Intéressant dans le fond, sans surprise sur la forme…
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19581160&cfilm=269116.html
Le statut du héros a changé selon le romancier Arturo Perez-Reverte : « Désormais un homme vu à travers le regard lucide de la femme… »
allez mesdames ouvrez les
On soigne par les livres depuis au moins aussi longtemps qu’on soigne par les plantes. Innombrables, en effet, sont les cas de guérison par la lecture. Ainsi John Stuart Mill, que la lecture du Prélude de William Wordsworth sauva de la plus noire des dépressions. Montaigne, lui, voyait dans le compagnonnage des livres le seul à résister à l’usure du temps. Un article de 2016, paru dans la prestigieuse revue médicale The Lancet, retrace la généalogie de la « bibliothérapie » et semble en consacrer le caractère scientifique. Mais est-ce vraiment servir la cause des livres que de les assimiler à une médecine douce ?
Brève histoire de la clinique littéraire
Création anglo-saxonne, le terme de « bibliothérapie » apparaît en 1916, dans un article de l’Atlantic Monthly, que signe le pasteur Samuel McChord Crothers. D’une plume ironique, il dialogue avec Bagster, ecclésiastique fictif qui a converti sa sacristie en « Institut de Bibliothérapie » pour hommes d’affaires fatigués, auxquels il dispense des ordonnances exclusivement littéraires.
En Angleterre à la même époque, l’Armée britannique mandate un universitaire d’Oxford, H.F. Brett-Smith, exempté de service militaire pour raisons médicales, pour constituer un « Fever-Chart » (relevé ou feuille de température) destiné à évaluer les lectures les plus « salubres » pour les blessés de la Grande Guerre. Sans surprise, c’est Jane Austen qui arrive en tête. Lors du deuxième conflit mondial, c’est vers le romancier Anthony Trollope que les Londoniens se tourneront en masse pour y puiser de quoi conforter leur résilience. Il serait donc avéré que Les livres prennent soin de vous, pour le dire avec la romancière Régine Detambel, kinésithérapeute de formation, ou que Lire, c’est guérir (Marc-Alain Ouaknin).
https://theconversation.com/a-quand-les-livres-rembourses-par-la-securite-sociale-112046?utm_medium=email&utm_campaign=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2028%20fvrier%202019%20-%201248211526&utm_content=La%20lettre%20de%20The%20Conversation%20France%20du%2028%20fvrier%202019%20-%201248211526+CID_0c5b6d1cbb11b45435c88ac825f7c0e3&utm_source=campaign_monitor_fr&utm_term=quand%20les%20livres%20rembourss%20par%20la%20Scurit%20sociale
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Une bibliothèque de 30 millions de pages d’archives envoyée sur la Lune
La Lunar Library (Bibliothèque lunaire) est un projet de la fondation Arch Mission, conçu pour préserver les archives de notre civilisation pendant des milliards d’années. Elle est installée
Et Allii, vous ne trouvez pas que l’espèce humaine est boursouflée de prétention, tout de même ? franchement, aller dépenser tant d’argent et d’énergie pour conserver des archives de nos civilisations pendant des milliards d’années… Perso rien que l’idée me donne un chouïa envie de vomir. Ne pourra-t-on jamais accepter la finitude, bon sang ?
Outre la lecture, la promenade et le cinéma sont les principales thérapies qui occupent l’essentiel de mon temps. Il a fallu que je me débrouille pour être payé pour cela. D’où mes guides et anthologies. Deux autres remèdes sont également essentiels au bon équilibre des humains, dormir et faire l’amour…
« Sinon, ce n’est pas en cliquant, que l’on comprend que Simenon est responsable de ses ecrits, de tous ses ecrits. Inutile de mettre cela sur le compte de l’age, du milieu , ou de l’époque. »
Marie Sasseuse.
1 mars 2019 à 10 h 39 min
merci clopine de vous questionner sur cette prétention !
Aujourd’hui, c’est la journée mondiale du compliment.
Mourir qu’ils-elles comprennent que le milieu est singulier, tandis que l’environnement est universel.
..la disparition des nuages?… vous imaginez?..effroyable non?.. .et par notre faute.nos bagnoles.nos usines.. la moitié de la poésie sur terre qui s’évanouit.. déjà que les guinguettes ot disparu au profit des féeriques castagnes des samedis gilets jaunes…. si, en plus.. il n’y aura plus que des nuages faux genre gaz lacrymogène au lieu des nuages normands à la Boudin….on va rêver sur quoi sans nuages? l’impression que tout est en train de foirer..
Ça s’est bien passé hier Clopine ?
Mes compliments pour votre compte rendu de la reine margot. En lisant, je revoyais défiler, séquence après séquence, le film de P. Chéreau, vu quatre fois. Une sacrée expérience ! Croyez-le bien.
Dommage pour le chanteur engagé Francis Lalanne, mais il aurait dû savoir que ça ne rigole pas chez les gendarmes. J’ai pensé que Delaporte pourrait très utilement le remplacer dans la réserve. C’est un compliment, Delaporte : chez eux, en outre, il n’y a pas de harcèlement contre les gendarmettes, et ils n’aiment pas Roman Polanski. Et ils sont pour l’abolition du travail, uniquement pour les vocations bénévoles… Vous seriez heureux.
https://www.rtl.fr/culture/medias-people/francis-lalanne-la-gendarmerie-ne-veut-pas-lui-comme-reserviste-7797081655
Qui pourrait nous complimenter et saluer Pierrette Fleutiaux, cette écrivaine jamais fréquentée, sans doute à tort, d’après mon cercle littéraire. (vu la défaillance de la rdl à son sujet, malgré l’alerte du précédent!). On a toujours tort de voir des immortelles s’en aller sans prévenir, sans essayer de les retenir un brin.
Compliments complémentaires universels : l’Académie française vient enfin de s’apercevoir qu’elle existait encore au 21e siècle où, adhonques, le féminin l’emportera sur le masculin. L’était temps.
Dormir (oui – chacun pour soi), faire l’amour, (non – à quoi bon ? Suffit de s’ébranler de temps à autre par pure hygiène mentale, sans partenariat. Voilà tout).
« je revoyais défiler, séquence après séquence, le film de P. Chéreau »
Impossible. Je ne l’ai pas vu.
(Mes compliments à Paul Edel pour ses interventions et ses articles. Toujours instructifs pour moi.)
Vedo [Anne-Sophie Mutter, « lancée » par Karajan]
Encore Karajan et les virtuoses. Je me souviens du conflit qui opposa K. et les Berliner à cause de l’admission de Sabine Meyer. Après coup, l’on prétendit que les Berliner défendaient leurs prérogatives d’autogestion contre l’autocratie de K., mais ce n’était vraisemblablement qu’une manœuvre destinée à cacher la mysoginie des membres de la philharmonique.
« Suffit de s’ébranler de temps à autre par pure hygiène mentale, sans partenariat. »
Vous préférez privilégier le goût de la solitude au goût du couple, JJJ ?
un juré goncourt qui recourt à un vieux nobel africano-suédois, pour tomber sur le poil d’un chansonnier américain, deux ans plus tard. Et pendant ce temps, ils ont bottée en touche maryse condé.
Il y aura toujours au moins une théorie des nuages (audeguy), sans ou avec le pinceau de Boudin.
Les fantasmes d’immortalité, chez les cryogénisés, que voulez-vous y faire ?…, ils ont toujours été comme ça, les milliardaires, ça rassure la vocation de leur pognon dont ils savent pas quoi f… pour au moins aider les pauvres et nettoyer leurs saloperies sur la planète bleue, du temps de leur vie. Emmagasiner de la culture papier sur la lune, alors qu’ils n’en ont rien rien de leur vivant, j’vous d’emande un peu !…
La pauvreté de notre richesse culturelle intérieure, voilà au moins ce qui nous unit, nous autres erdéliens, je crôa.
Et les corvidés nous survivront. Mais un jour, ils seront tous albinos, vous verrez, les djeunes !…
Et Alii
Buisson ardent ?
« […]aujourd’hui ce sont les mots
qui se retirent et je reste
au bord des mots je ramasse
des cassures du temps roulées
dans la mémoire[…] »
Henri Meschonnic – Puisque je suis ce buisson.
« Le nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature en 1986, juge « ridicule » la nobélisation de Bob Dylan si l’on juge ses chansons à l’aune de l’oeuvre des poètes couronnés par le passé »
Un auteur que j’ai découvert grâce à Bloom, et que j’ai cité dans mon « Goût de l’Afrique » :
WOLE SOYINKA
Jours de fêtes
Premier auteur africain et premier auteur noir lauréat du prix Nobel de littérature, en 1986, l’écrivain et dramaturge Wole Soyinka est né au Nigéria, en 1934, alors sous domination britannique. A vingt ans, il partit poursuivre ses études en Angleterre, pendant cinq années qu’il mit à profit pour étudier l’art dramatique et commencer à écrire pour le théâtre. A son retour en 1960, au moment où le Nigéria venait tout juste d’accéder à l’indépendance, il fut nommé assistant à la toute nouvelle université d’Ibadan. Il y créera une troupe théâtrale et y poursuivra des recherches sur les danses et musiques traditionnelles nigérianes. A ce titre, il eut même l’honneur de participer à l’organisation des festivités officielles. C’est ainsi que « le futur gouverneur général » lui confia « la charge de maître de cérémonies au point d’orgue que devait constituer le concert donné au Federal Palace Hotel dans la noble île Victoria de Lagos. » Amateur de littérature anglo-saxonne mais aussi du cinéma de Jacques Tati, c’est avec un regard « décalé » qu’il retrace dans son roman autobiographique Ibadan Les années pagaille les premières années de l’indépendance du Nigéria, mêlant étroitement à son témoignage personnel ses propres souvenirs d’enfance. Au fil des évènements, son récit se fait de plus en plus critique et, sous les traits de son personnage principal nommé Maren, il nous décrit son combat en faveur de l’indépendance de l’université face aux dérives hégémoniques des nouveaux responsables politiques du pays. Un combat qui le mènera en prison et le contraindra par la suite à subir de longues années d’exil avant de pouvoir de nouveau retourner chez lui. Mais pour l’instant, place à la fête aux allures de carnaval, avec un tout nouveau drapeau et un hymne national tout aussi neuf !
« Outre les ambassadeurs et les hauts commissaires en place, avaient été invités de tous les coins de la planète une nuée d’anciens camarades de classe, d’amis, de maîtresses, de collègues panafricanistes, de nationalistes de première ligne, de militants indépendants, sans compter l’inévitable pléiade de compagnons et de familiers.
Coiffures de plumes de paradisiers, d’autruches et de cacatoès par milliers. Milliers de plumes rouges uniques fichées dans une boulette de poix collée au crâne rasé : défilés de masques, de perles, de bracelets et d’anneaux de cheville, longues trompes kakaki, xylophones. Régates des fleuves et de la côte. Anciens combattants arborant rubans et médailles, uniformes empesés et repassés jusqu’à paraître de cuir luisant, boucles, ceintures et guêtres. Masses de chair sorties des maisons de gavage, alourdies davantage par leur charge d’ivoire et leurs jambières de bronze, humaines pourtant en leurs sourires infiniment suaves et tristes, et la majestueuse marche de leur essence transitionnelle, tandis que leurs compagnes d’âge d’autres cultures offraient le spectacle de chairs plus rationnelles, de fesses fermes et de seins agressifs. Guerriers emplumés au bouclier de cuir, à la lance baguée d’argent. Cuisses et mollets massifs, bien des jambes décharnées, aussi, arthritiques ; comment, en effet, exclure les vieillards, les mal nourris et les malades ? Guildes de chasseurs au plastron fortifié d’amulettes, de cauris et de gourdes. Salves groupées de fusils de traite et de mousquets. Guildes de femmes aux pas de danse dignes, aux croupes pneumatiques mais parfaitement lascives en leurs infinies girations. Merveilles acrobatiques adolescentes en l’équilibre d’une fraction de seconde hypnotique sur la pointe étincelante des couteaux de boucher. Défilés de masques d’ordres laïcs et de sociétés religieuses vouées à des cultes secrets, énormes comme des huttes, minces comme des lentilles, leurs superstructures touchant les branches des arbres et les longs avant-toits enduits de bouse… Ils sortaient tous des concessions ouvertes des villages ou des recoins dérobés interdits aux profanes, venaient étonner, confondre et transfigurer les capitales régionales et les grandes cités : Ibadan, Kaduna, Enugu, Kano, Jos, Port Harcourt, Calabar, Makurdi et, bien sûr, la capitale fédérale elle-même, Lagos, exhibant leur culture fantastique qui donnait à comprendre et à excuser l’obsession des ethnologues, et qui lançait aux nouvelles générations de créateurs le défi de leurs richesses profuses.
Tout le pays concourut pour inventer le drapeau national et l’on choisit la doctrine vert-blanc-vert des vertus naïves, un couvre-lit en trois morceaux sur cette terre si riche de motifs, de couleurs et de formes, de flore et de faune. Il fallut expliquer son évidence aux plus simples d’esprit parmi les citoyens : le vert de l’agriculture, première richesse de la nation, le blanc de la paix, et de nouveau le vert de l’agriculture. C’était pourtant le témoignage d’un peuple positif et pragmatique : qui donc autre que lui aurait pu inventer un jeu de couleurs capable de convenir à la fois à un maillot de foot, à un torchon et à une serviette de toilette ? Même les pots de fleurs, les bordures des allées, les troncs des palmiers et les ronds-points, les uniformes, les presse-papiers, les agendas officiels, les mobiliers de bureau et les décorations intérieures… rien ne semblait à l’abri de la fascination déchaînée par les couleurs nationales. A quoi ressemblerait le pays, s’interrogeaient quelques cerveaux têtus, si l’on avait choisi un motif aussi compliqué que celui de la bannière étoilée ?
L’hymne national avait, lui aussi, fait l’objet d’un concours dans tout le Commonwealth, et la proposition qui avait été retenue, pour la musique comme pour les paroles, avait été l’idée de génie d’une ménagère britannique, composée, suggéraient quelques citoyens manquant d’ardeur patriotique, entre le moment où elle changeait la couche de son nouveau-né et celui où elle préparait ses choux et ses pommes de terre à l’eau. Pure invention sans doute de critiques qui n’avaient pas la franchise de dire ce qu’ils pensaient vraiment d’un hymne national insipide et débile. Le Durbar, la fantasia des cavaliers du Nord, fut comme toujours le triomphe de l’étrange relation rythmique entre l’homme et la bête gracieuse, la charge harmonieuse et massive de cent écuyers, tableau vivant qui rassemblait le vent, les couleurs, le tonnerre des sabots en une chose quasi tactile, maîtrise étourdissante de vitesses stupéfiantes : le cœur de toute festivité nigériane. »
(« Ibadan – Les années pagailles », traduit de l’anglais (Nigeria) par Etienne Galle, Acte Sud, 1997)
@11.55 l’un n’exclut pas l’autre, c’est même une expérience universelle…, mais au bout d’un certain temps de vie commune, l’amour peut se transformer en amitié. Et cela vaut pour tous les « genres », je crôa.
Sabine Meyer :
Votre femme ne vous fait plus bander, JJJ, ou est-ce le contraire ?
« Il y aura toujours au moins une théorie des nuages (audeguy), sans ou avec le pinceau de Boudin. »
Moi, je reste attaché à On the modification of clouds, de Luke Howard (1803), parmi mes livres d’affection depuis les années 60.
Pour le pinceau, Turner reste le top.
Paul Edel, je sais que je vais être pénible et donneuse de leçons etc., m’enfin, si vous voulez préserver un peu de beauté sur terre, y’a pas de petits pas qui ne comptent pas , et les vôtres sont tout autant indispensables que les autres : nous sommes tous dans la même galère, il convient de ramer tous ensemble. Qu’on s’aime ou non.
Après ce pex moralisateur, vous dire qu’en pratique, vous pouvez faire quelque chose, mais si, mais si.
Aujourd’hui même.
Vous vous renseignez d’après votre adresse, et vous vous dirigez pour être devant la Mairie la plus proche de chez vous et où ça va se passer.
A 18 heures.
Là vous verrez des gens exactement comme vous, hein. Sans gilets jaunes, ou avec (on peut rêver), plutôt vieux ou plutôt jeunes, femmes et hommes.
Ils auront un coquelicot en tissu à la boutonnière.
Devant la Mairie.
Et réclament l’arrêt immédiat de tous les pesticides employés dans l’agriculture.
Avec vous, ça va faire un de plus.
Et à force, à force, peut-être que les champs de colza arrêteront d’être des buffets garnis proposés aux insectes, sauf que la bouffe est recouverte, pour eux, d’un poison mortel…
Paul, franchement, vous croyez pas que ça vaudrait le coup pour vous de faire ce (petit) effort-là ?
Plutôt que rester chez soi, le coeur oppressé et l’inquiétude aux sourcils froncés, tout seul tout petit tout paralysé ?
(et pensez aux enfants…)
Ca s’appelle « le mouvement des coquelicots ».
Bon, d’après moi, c’est un peu mal nommé, parce que la bonne santé d’une terre ne se mesure pas vraiment aux coquelicots (qui résistent…) mais surtout aux bleuets, qui par chez nous ont presque complètement disparu. Mais on s’en fout : c’est un joli symbole.
Alors, Paul ? Irez-vous ? 18 heures, devant la Mairie, tous les premiers de chaque mois…
Selon Luke Howard « le nuage n’est pas un objet ni un état, c’est une transition constante ».
@12.20, vous auriez pu éviter, ce faisant. On vous donne ceci, et vous voulez savoir cela… Franchement, vous ne changerez jamais de votre « goût du sperme », jzzm. On attend toujours ce dernier opus, d’ailleurs, au mercure au chrome 🙂 Où en êtes-vous ?
Écoutez miss donneuse de leçons j ai abandonné la voiture et l avion pas vous…c est mieux que de piétiner une heure devant une mairie pour se donner bonne conscience..je sais que les rassemblements vous exaltent
.
« Des pistes naturelles pour protéger le maïs »
Coeur oppresse chez moi.!….c est encore votre centrifugeuse délirante qui tourne à plein Clopine..
@Gisèle
Du même livre (SG II – chap 1)…
« […] car aux troubles de la mémoire sont liées les intermittences du cœur. […]
J’entendis sans y répondre l’appel des aubépines. Voisines moins cossues des fleurs de pommiers, elles les trouvaient bien lourdes, tout en reconnaissant le teint frais qu’ont les filles, aux pétales rosés, de ces gros fabricants de cidre. Elles savaient que, moins richement dotées, on les recherchait cependant davantage et qu’il leur suffisait pour plaire d’une blancheur chiffonnée. (…] »
« Où en êtes-vous ? »
Je bande encore, merci, JJJ.
Désolé pour vous…
@ Paul Edel
« Moments tristes, de vide absolu. Alors, rien n’est, rien ne devient, rien. ballotté sans raison, né sans raison, vieilli sans raison : venu par hasard sur une terre de hasard. Vie nulle. port sans vie. eau trouble. soir de cendres. Jardins nus. circonstances floues. le rien miroite, la baie du Rien devant moi. » (P 27/28
Mais, « il suffit d’un changement de lumière pour penser à autre chose ou à rien du tout, suivre la vague irradiation molle des choses : l’eau qui couvre et découvre les roches, le murmure de la mer qui approche […] » p.127
Une estampe… et tout petit dans le paysage, assis sur une roche, un homme songe, regardant les nuages…
@Janssen J-J dit: 1 mars 2019 à 12 h 09 min
Oui.
@ 12.57, ravi de l’apprendre, fernande.
La rdl en est littéralement stupéfiée !
Ne vous inquiétez pas pour moi, je ne vous fantasme pas. Mon mari me suffit.
Excusez-moi, Paul, vous avez raison. Mais si vous arrivez à avoir le coeur léger en pensant à l’état de la planète, vous êtes fort ! (et là, vous bottez en touche, en plus, sans répondre à ma question…)
Jansen, je vous croyais d’un homme!!!
Et tout de suite après, il est mort, dans son néant de nuages, n’ayant jamais su pourquoi il se trouvait sur la plage comme un con, à imiter un tableau de Caspar. La mapad etait bien loin.
Pardon, pas vu que vous me donniez la réponse en haussant les épaules, un peu plus tôt : vous n’irez pas, et méprisez les rassemblements, qui « m’exaltent », dites-vous.
Ce ne sont pas les rassemblements qui m’exaltent, mais parfois les marches et manifestations, parce que c’est une appropriation de la Rue, et qu’on ne peut guère échapper à ce sentiment de force que donne le pouvoir de vider une rue de ses bagnoles pour y marcher.
Les rassemblements (et combien serons-nous, ce soir, à Forges-les-Eaux ? Si peu, si peu…) sont toujours, eux, à mon sens, un peu pathétiques, un peu dérisoires. Mais pourtant collectif, et le seul crédit qu’on peut leur donner, c’est bien ce « collectif » qui, à mon sens, peut seul nous sauver.
Je veux dire que les initiatives individuelles, comme les vôtres, Paul, plus d’avion, plus de bagnole (vous allez donc à Rome en train, désormais ?) ne peuvent pas nous sauver, à mon sens. Nous sommes obligés de penser et de jouer collectif.
Et pourtant, si vous saviez à quel point c’est difficile pour moi, le « collectif ». A quel point j’ai assimilé la singularité que ma mère m’assignait…
Mais me voilà en train de vous écrire (presque) comme à un ami. Et ici, en plus.
Ah là là, soupir.
Vous avez bien raison de me détester, allez. Je vous suis sur ce point.
Je vous croyais Zun homme ~ (le correcteur connait quelque reticence à accepter mes zheresies.) ~ sans cela ça le fait pas.
Clopine,
Ici on pense comme vous. La ville est en ébullition : Greta Thunberg est de passage et les jeune (enfants) font la grève scolaire. On a vu le cortège depuis le bureau, trop mignons les mômes avec leur pancarte.
Renato 11h53 et qqs autres. Au lieu d’orthographier « mysoginie », un conseil : rayez le définitivement de votre vocabulaire .
Des nuages stratosphériques auraient inspiré son « Cri » au peintre Edvard Munch
D’ailleurs jetais surprise de voir autant de coquelicots en Bretagne. Même en Haute-Marne il n’en reste que très peu.
Gisèle,
L’orthographe pernicieuse de ce mot – et oui, tant de gens font la faute – est à l’image de l’imprégnation de son contenu dans les esprits humains.
nuages japonais de la théorie
https://www.google.com/search?q=nuages+japonais&rlz=1C1CHBF_frFR769FR769&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwiZ2I-5-eDgAhUC8uAKHdL7CMsQ_AUIDigB&biw=1135&bih=855#imgrc=ojAur-fBhMTumM:
Tout à fait d’accord Clopine, je n’écoute plus la radio que pour les fréquences musicales et pour effets de ce climat, de cette marche vers où l’on déplore, de cette dislocation, de ces afflux d’info réjouissantes je m’observere dans l’incapacité de soutenir la moindre issue prévisible d’un drame proposé en supplement d’édition sur écran tv et fait étrange la seule chose que je peux encore accepter sans me sentir atteinte sont ces compte rendus d’affaires criminelles résolues ou non, peut être parce que les morts ou victimes sont depuis longtemps morts et victimes, aussi dans ces conditions la projection ne souffre pas.
M’observe.
13.22, déjà expliqué aux rdl mon transgénisme, mais oublié de préciser que récemment, j’étais définitivement passé de l’autre bord. Pas trop déçue ?, j’espère. Gardions le même pseudo toutefois icite : on est surtout là pour défendre la littérature, l’économie participative & collaborative, non ?
le bleuet est le symbole du 11novembre
voir les boutonnières de commémoration
Misogynie
Androgynie
Misandrie
Misanthropie.
Bérénice et Gisèle, un document où JJJ et moi apparaissons. Mais qui est la femme ?
https://www.filmotv.fr/film/miss-o-gynie-et-les-hommes-fleurs/13616.html
JJJ, on vous l’a coupée ?
@ nuages stratosphériques
hélas, alii-caulerpa, cela n’existe pas.
(et là, vous bottez en touche, en plus, sans répondre à ma question…)
Lavande dit: 1 mars 2019 à 11 h 28 min
Ça s’est bien passé hier Clopine ?
…. pas eu droit à la moindre petite réponse. (soupir ☹️)
@13.40 ne commencez pas à vous prendre pour jzzm !
13.42 c’est qu’elle préfère les coquelicots et les bluettes à la lavande, et qu’elle a touché aucun pognon à rouen. D’où l’est à cran, et donc retombe dans son tropisme habituel : l’anti-édélisme primaire. Enfin moi, ce que j’en soupire… hein.
apprenez à lire même un pseudo!et à chercher
Les nuages stratosphériques polaires dont les dimensions peuvent atteindre la centaine de kilomètres pour une épaisseur de un à plusieurs kilomètres sont constitués de cristaux de glace, ce qui leur donne une apparence nacrée, mais aussi parfois d’acide nitrique, ce qui leur donne une couleur orange
http://eduscol.education.fr/obter/appliped/ozone/theme/ozone71.htm
: 1 mars 2019 à 13 h 40 mion vous donne l’adresse!
nsp0.jpg (17872 octets) Les nuages stratosphériques polaires, couramment dénommés PSC (Polar Stratospheric Clouds) se forment au dessus des régions polaires , à une vingtaine de kilomètres d’altitude, lorsque l’air y est très froid.
Les photographies de cette page ont été prises à Kiruna, en Suède, depuis l’IRF (Institut suédois de physique spatiale), d’où ces nuages, comme dans d’autres régions de l’arctique, peuvent être observés durant l’hiver.
13h44 c’est une intervention pratiquée avec nécessité d’apport hormonaux pour modifier la morphologie.
Dans la partie de poker entre le pape et satan c est pour l instant Satan qui mène contre l église catholique 1 à 0
Il y a tellelent d’autres nuages que ceux de Boudin.
Tout un art dans l’observation. Et pas que pour rêver sur ka fin du monde.
« Les stratocumulus forment une couche ou nappe de nuages à la fois gris et blanchâtres ayant la forme de galets ou de rouleaux. »
http://leguidemeteo.com/comment-reconnaitre-nimporte-quel-nuage/
Merci pour la correction — misogynie —, ma gardez vos conseils pour vous.
Lavande, excusez, pas vu… Oui, ça s’est plutôt bien passé, j’attends des réponses pour savoir à quelle sauce je serai mangée. Sans doute dans la journée.
En fait, on m’a présenté des projets qui « ressemblaient », « pouvaient faire penser » au mien. J’ai lu très attentivement, et j’étais très impressionnée d’affleurer, ainsi, un milieu professionnel dont je connaissais l’existence mais que je n’avais jamais, et pour cause, fréquenté.
Il y a un des textes qui m’a paru vraiment bien écrit, sur fond de ruralité bien comprise, et avec tant de justesse dans la description psychologique des héros (deux ados gars/fille) que j’ai envie de faire la promo de ce film : « SAINT-DESIR », court-métrage écrit à quatre mains par deux filles : Paulina Pisarek et Caroline Detournay.
Celui-là m’a fait un peu frisonner, comme quand on lit quelque chose de vraiment fort, et que l’admiration, en même temps qu’un trouble sentiment d’envie ou de jalousie, monte en vous.
Les cinq autres (on m’avait enfermée dans une salle de projection avec la liste des scénarios) m’ont beaucoup moins convaincue. Même le portrait de l’écrivaine Anne Le Brun (qui aurait enchanté Paul, à cause du surréalisme de cet auteure, et de sa dévotion à Sade) m’a paru affecté et embué d’infatuation.
Mais bon, l’essentiel n’était pas là, mais dans la confrontation entre les « modèles » proposés et mes capacités.
Très franchement, à part Saint-Désir qui m’apparaît comme un film « barré », certes, mais maîtrisé, abouti, et authentiquement novateur, je pense être « à la hauteur » des autres. Sans me vanter, hein. Je sais que j’en suis capable, ahahah !!!
Wouarf.
Sinon, le « milieu » était comme tous les milieux : les gens qui se parlaient entre eux semblaient tous à l’aise, et se donnaient un peu en spectacle aux esseulés, en faisant mine de ne pas les apercevoir. IL y a une manière, dans un groupe, d’annihiler l’autre rien qu’en regardant, à travers lui, la personne de connaissance, sans plus faire état de la consistance corporelle de l’esseulé que s’il était une plante verte.
Mais ça, c’est partout, n’est-ce pas ?
Christiane 12h54. Excellente citation,ds S&G.Merci d’ avoir cherché. » L’appel des aubépines ». Ce passage éclaire parfaitement ce que suggère « l’apparition »,et « l’éblouissement ».Le paysage est « révélation »,dans plusieurs directions, habité de « jeunes filles en fleurs ». Cela est trop vite dit, bien sûr. Mais votre remarque montre que si vs n’aimez guère les descriptions chez Proust (ce qui est votre droit) vs n’êtes pas passée à côté. Il faudrait voir ds « pastiches et mélanges » que je n’ai pas sous la main.
Pour Tchekov, les 4 émissions devraient vs intéresser; absolument passionnantes, toutes reposent sur les problèmes de trad et de mise en scène, notamment les 2 d’Alain Françon, au Français et à la Colline,hier, « la Cerisaie » avec cette « anecdote ».Au dernier acte,il était prévu le chant d’un butor étoilé, qui n’a pas démarré, mais dit A.Françon ,à peu près: aucune importance, jean paul Roussillon était tellement plus fort que le butor; il savait qu’il allait mourir,que c’était son dernier rôle ». (sans commentaire).
Et alii, l’usage récurrent qui est le vôtre de l’impératif est remarquable. J’en suis encore à me demander s’il tient à déformation professionnelle ou si c’est un trait d’une personnalité autoritaire ou encore s’il est le résultat d’une frustration ou s’il convient à assoir votre prépondérance incontestable dans tous les domaines concernés. Ajoutée à cela , une façon de laisser croire dans certains cas que la connaissance basique et grammaticale est loin d’être acquise , comme par exemple votre forme pronominale, hier soir. Cela a réussi, de mon côté, à faire naitre l’image d’une personne satisfaite qui viendrait d’un geste gracieux pousser le loquet d’une porte en guise de fière conclusion.
levez les yeux de votre clavier ci-jj qui se prend pour un astre:
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosclim1/imag/divers/10493.html
Marie Sasseur, vous avez raison. Il est temps d’aller les admirer, s’il y an à. Bientôt on se plaindra d’un ciel trop bleu, sans nuages pas de pluie. Les marais et étangs sont ici déjà en cours d’assèchement.
à la harceleuse loliterrienne qui ne regarde que ses pieds palmés et la joue porno
s’époumoner – Conjugaison du verbe s’époumoner pronominal
https://leconjugueur.lefigaro.fr/conjugaison/verbe/epoumoner_pronominal.html
Verbe s’époumoner – La conjugaison à tous les temps du verbe s’époumoner au masculin à la voix active avec l’auxiliaire être à la forme pronominale. Option …
les admirer, s’il y an à
je ne lis plus ce charabia
du verbe asseoir – conjuguer asseoir
s’il convient à assoir
je m’assieds sur vos commentaires et ceux de vos soutiens
1 mars 2019 à 14 h 06 min s’il convient
je m’assieds sur vos commentaires et ceux de vos soutiens
PaulEdel 13h55. Ceci qui est presque votre sujet.Trouvé dans un article sur Menou ,le général qui suivit Bonaparte en Egypte. Il s’était converti,était devenu Abdallah et avait épousé une musulmane. Le Pape Pie VII passe par Turin où avait atterri Menou,qui demande à le voir et est reçu.
— Saint Père,dit Menou, en se jetant aux genoux du Pape, accordez-moi votre pardon.
–général, dit le Pape, je vous pardonne de bon coeur
— Saint Père, dit le général ,une autre grâce, un autre pardon, svp;pour avoir pris pour épouse une infidèle.
— ce n’est pas possible,dit Pie VII en jetant un regard malicieux à Menou, je ne pourrai jamais vous pardonner d’avoir épousé une femme aussi laide.
….quand Satan mène le bal..je dois le récit des aventures de ce général haut en couleur à la distraction de Petit Rappel qui avait mis le « n » de Menon, la tête à l’envers.Amoenus lapsus digiti !
Ed 13h29 « orthographe pernicieuse » jolie trouvaille !
Il n’y a plus un seul coquelicot en Beauce. Les champs de blé sont en deuil, à qui, à quoi, la faute
« je m’assieds sur vos commentaires et ceux de vos soutiens ».
Effectivement.
Asseoir, merci. Vous savez et alii, je suis assez seule, n’allez pas imaginer de soutiens. Je reconnais mes erreurs quand elles sont miennes à 99.9%, je mens extrêmement rarement. Neanmoins concernant le verbe s’époumoner, la faute était si grossière que vous auriez pu l’attribuer au correcteur ou à une inattention. Je pense qu’en considerant la tournure de l’échange, hier soir, cette correction à ajouté à votre plaisir de me voir traiter de la sorte. Un detail qui dans le déroulé ne peut à mes yeux pas prendre d’autre signification. Mais sûrement est ce que je fantasme ou vous revêts de qualités qui vous sont absolument étrangères.
On peut aussi écrire ou dire , je m’assois sur vos commentaires, c’est moins distingué et c’est surement ce qui a occasionné ma faute d’orthographe , j’utilise plus facilement je m’assois que je m’assieds.
Et pour les nuages, c’est strictement ma position. Je les admire quand il y en a. Certains sont fabuleusement beaux, on peut y retrouver comme pour certains rochers des formes qui rappellent celles d’animaux de monstres ou encore des profils. Le soir venu, quand ils sont presents ,ils offrent un merveilleux spectacle qui tombe dans l’eau pour transformer la mer en immense nacre et habiller le ciel d’un infini pastel qui le fait ressembler à un écrin ouaté avec ou sans brumes espérances.
Vespérales pour espérances. Correcteur.
Je me demande si les aurores boréales peuvent être assimilées à des nuages stratosphériques, qui existent apparemment, nous en sommes désormais convaincus après en avoir été dument informés par des photographies. Il est certain qu’Edward Munch a dû se mettre à crier, en les voyant lui-même arriver dans sa tête.
Nous avons levé le nez, mais n’avons hélas toujours rien vu, pour notre part. Heureusement, notre cécité de ste tomate sera toujours compensée par la présence d’un grand voyant, d’un grand sachant, d’un grand satan dont la rdl regorge. J’adore cette chaine pour tout ce qu’elle compense de mes ignorances, voilà pourquoi. Merci, et Chétéra, il faudrait vous inventer, en avez-vous bien conscience ? Nous sommes un brin effrayés par la profondeur de votre infini océanique.
(Aline, pour qu’elle revienne).
En pour an, évidemment. Correcteur une fois de plus. Je n’avais pas vu ce que l’automatisme a réussi à semer. Je devrais, il est vrai, faire preuve de plus de vigilance. Mes excuses pour ces désagrements répétés mais qui vous sont fort utiles pour affirmer vos connaissances et votre volonté de railler ou un besoin moins avouable et moins noble. Quoi qu’il en soit de tout ceci, c’est à dire pas grand chose, il faut savoir tirer leçon.
Quant au reste, et alii,menez votre canot comme bon vous semble. Je ne saisis pas trop l’allusion à Nabokov. Où ferait elle son apparition dans tout ce qui s’est écrit depuis quelques jours? Harceleuse? vous projetez quoique vous concernant, ce serait plutôt l’affichage publicitaire qui semble animer nombre de vos allusions.
« Ce fut comme une apparition «
Le rapprochement de l’apparition Proustienne et de l’apparition flaubertienne n’est pas pertinent. Car en nous indiquant par cette image comment Frederic vit cette rencontre, Flaubert exprime en fait une certaine dérision pour son personnage, pour l’adolescent romantique qui n’a jamais quitté le cocon familial ,et qui impatient, à peine installé dans sa nouvelle liberté de vivre un moment fort ,saisit la première occasion de le vivre .
Car sur quoi se réalise cette cristallisation, qui remue tout son être ? Sur un personnage banal , vu dans une situation ordinaire de la vie quotidienne , incarnation platement typique de la « bobonne » bourgeoise d’alors , voyageant avec armes et bagages lestée de son mari , de sa fille et évidemment de sa « bonne ». Cette « apparition » c’est la sacralisation par l’imaginaire d’un post adolescent, de cette rencontre ordinaire , dans un moment et un lieu ordinaires, au milieu d d’une foule vulgaire .
Ce romantisme naïf du personnage Flaubert le suggère dans le portrait initial qu’il en dresse à travers quelques éléments significatifs , parlants pour son époque :les cheveux longs l’album ,les vers mélancoliques qu’il se déclame à lui-même et les « passions futures » qui occupent son esprit et qui ont bien l’air d' »orages désirés «
Puisque le Diable est une invention morale…
Une dernière chose et à lui sans vouloir vous contrarier plus que vous apparaisez l’être,bien que je n’en fasse pas usage ,la grivoiserie figure toutefois dans ma palette, concernant la pornographie , comme pour les frites d’une marque connue, plus on en parle moins on en mange, paraît il. Le contraire demeure dans cette logique envisageable.
@ et alii.
DHH, je ne l’ai pas lu comme vous, qui faites un parallèle avec la scène de la rencontre dans Me Bogart. Je crois que Frederic n’avait jamais encore rencontré de femmes aussi charmantes accompagnée d’éléments lui donnant un certain prestige aux yeux de ce jeune homme tout juste sorti de son bourg où l’on peut supposer que les charmantes n’étaient guère visibles ou accessibles. Rencontre fluviale qui ajoute aux circonstances des seductions promptes à majorer le pouvoir attractif de la dame.
Bovary, de femme aussi charmante.
La rencontre
https://www.etudier.com/dissertations/La-Rencontre-De-Fredéric-Et-De/64592.html
la lolittérature ou littérature de la ligue du lol est pratiquée par les personnes qui ne conçoivent pas qu’on ne leur demande pas la couleur de leur slip (lu hier sur ce blog) ou qui me pretent des savoirs sur les nuages parce que j’aireproduit aux fins d’éclairer une conversation un commentaire professionnel donné sérieusement sur la toile parce que des artistes, peintres écrivains, eux sont instruits en nuages;j’ai lu le livre évoqué, et entendu une conférence del’auteur;
je n’ai pas de temps à consacrer au style lolitératifsi vous voulez excuser cet euphémismequi ne se prend pas pour autre chose qu’un jeu inoffensif avec les briques de la « littérature » supposée être le coeur de ce blog que je vous laisse tout à vous;je m’envais
des dates:
Trois météorologistes norvégiens ont présenté leurs travaux ce lundi à Vienne lors de la Conférence de l’Union européenne des géosciences
Selon eux, le ciel en feu vu et peint par Edvard Munch n’a pas été provoqué par les cendres d’un volcan
Le ciel « rouge sang » et les « nuages flamboyants » décrits par le peintre seraient liés à l’apparition de « nuages nacrés »
Le célèbre Cri d’Edvard Munch (1863-1944) continue de diviser les spécialistes. En 2004, des astronomes américains avaient formulé l’hypothèse selon laquelle le ciel en feu vu et peint par le peintre norvégien aurait été provoqué par les cendres d’un volcan indonésien, en 1883.
Une théorie aujourd’hui mise à mal par trois météorologistes norvégiens, dont les travaux ont été présentés ce lundi à Vienne lors de la Conférence de l’Union européenne des géosciences.
sur la toile
https://www.20minutes.fr/culture/2056679-20170425-cri-edvard-munch-nuages-nacres-origine-celebre-uvre
Ma moindre branchattitude m’aura induite en erreur, je croyais que vous évoquiez lolita. Bien, lisez les nuages d’experts, je préfère les regarder . Le slip de Claudio répondait légèrement à son insistance à se positionner sur la mappemonde en demandant si des précisions seraient nécessaires. Une blague , d’un gout ô combien douteux. Nous devrions étayer nos observations de renseignements plus scientifiques. Certes. La ligue du lol s’en prenait essentiellement à desfemmes. Je ne crois pas avoir espérer obtenir de ma sotte ou provocante question un état dépressif ou des idees suiicidaires, c’était un vrai faux exercice de drague.
renato, puisque vous croisez ici, me demande quelle tête votre pâtissier de Genève donne à ses religieuses.
« Le bourgmestre de Furnes », un excellent Simenon parce que Furnes est une excellente ville, plus espagnole que flamande, le Liègois le savait. Dans lesquels de ses romans trouve-t-on Bruges ?
Et dire que ces experts passionnés par leur discipline travaillent à percer le mystère des oeuvres d’art , et qu’à cote de ces indispensables travaux des millions d’êtres souffrent et meurent dans des conditions affreuses, il faut bien cependant que les savoirs trouvent une destination. Viendront à distance des esthètes, des météorologues, des historiens, des experts,qui de l’horreur étudieront eux aussi les circonstances de la toile.
le tableau de MUNCH N4EST PAS UNE TOILE IGNOR2E DES GENS INSTRUITS ET A FAIT L4OBJET DE NOMBREUX COMMENTAIRES;beaux arts a inauguré une série avec
https://www.beauxarts.com/grand-format/quand-la-meteorologie-fait-parler-le-cri/
où l’on apprend que même Lacan en toucha quelques mots à son auditoire;
L’emblématique silhouette s’est aussi retrouvée au cœur de nombreuses théories et hypothèses. En 1978, l’historien d’art américain Robert Rosenblum voit dans ce visage frappé de stupeur et d’effroi des traits de ressemblance avec une momie chachapoya (un peuple andin) que Munch aurait découverte à l’occasion de l’Exposition universelle de 1889 à Paris (et qui aurait aussi inspiré Gauguin pour son célèbre D’où venons-nous ? Que sommes-nous ? Où allons-nous ?). Des psychanalystes, dont Jacques Lacan, ont quant à eux volontiers fait le parallèle entre l’œuvre et la vie d’Edvard Munch, teintée de noirceur et traversée par de violents épisodes dépressifs. Une vie sur laquelle plane l’ombre d’une mère et d’une sœur mortes de la tuberculose et d’un père médecin qui a sombré dans la folie.
Les effets d’une éruption en Indonésie ?
. En 2004, des scientifiques de l’université du Texas avaient déjà mis en relation les nuages rouges et l’éruption d’un volcan situé en Indonésie, le Krakatoa, le 27 août 1883. Le fracas qu’il produisit fut tel qu’on l’entendit à 5000 kilomètres à la ronde. Faisant plus de 36 000 victimes, cette éruption fait partie des plus fortes et meurtrières de l’histoire. À l’époque, des nébulosités composées de cendres et de lave avaient été observées jusqu’en… Norvège.
bonne curiosité loin de l’Elysée
Phil, j’ai trouvé ça :
https://fernwehgram.com/2017/10/16/genevas-traditional-cake/
Et ici, Phil, l’enseigne — qui n’est pas resté blanche :
resté > restéE
Le dernier tremblement de terre au Sichuan à occasionné 83000 morts. C’est moins romantique qu’une eruption qui de ses effusions modifia la gamme chromatique des cieux et causa quelques dizaines de milliers de morts .Le Krakatoa fit bien pire en 535 à peu près.
http://www.wikistrike.com/article-krakatoa-l-explosion-qui-ebranla-le-monde-93858828.html
Je n’ai jamais aimé ce Munch vu je ne sais plus dans quel musée. A choisir je préfère Francis Bacon et notamment cette toile où deux hommes forniquent dans une grange. Ah mais quelle pornographie !
Un brin de comique, Lollipop :
« Puisque le Diable est une invention morale… »
C’est un peu plus que cela. C’est une force malfaisante qui agit négativement sur l’homme pour le pousser à la tentation. Il suffit d’être attentif à soi-même (le souci de soi) pour le sentir qui rôde.
Bérénice, il y a celui-là que j’aime bien :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Jeunes_Filles_sur_un_pont
profitons-en
des coquelicots de Munch
https://www.arsmundi.com/dw/image/v2/AAOI_PRD/on/demandware.static/-/Sites-ArsMundi-Catalog/default/dw3c2e7dda/images/813403_1.jpg?sw=536&sh=536&sm=fit
Edvard Munch, Jeune fille malade :
« C’est une force malfaisant… »
Vous avez fait votre catéchisme avec Bécassine ?
The Ballad of Hollis Brown
https://www.youtube.com/watch?v=9Xe73l3JqRs
(l’oeuvre de Dylan a évolué depuis 1964 …)
« je préfère Francis Bacon et notamment cette toile où deux hommes forniquent dans une grange. Ah mais quelle pornographie ! »
Bérénice, les enfants nous regardent !
Il ne faudrait pas traumatiser la petite Ed…
Licenciement pour « faute grave ». C’est ainsi que Les Inrocks ont justifié les évictions de leur rédacteur en chef (David Doucet), et de leur rédacteur en chef adjoint (François-Luc Doyez), impliqués dans l’affaire de la Ligue du LOL, ce groupe accusé d’avoir harcelé de nombreuses personnes sur les réseaux sociaux.
Le Parisien
Paul Edel dit: 1 mars 2019 à 11 h 22 min
..la disparition des nuages?… vous imaginez?..effroyable non?.. .et par notre faute.nos bagnoles.nos usines.. la moitié de la poésie sur terre qui s’évanouit.. déjà que les guinguettes ot disparu au profit des féeriques castagnes des samedis gilets jaunes…. si, en plus.. il n’y aura plus que des nuages faux genre gaz lacrymogène au lieu des nuages normands à la Boudin….on va rêver sur quoi sans nuages? l’impression que tout est en train de foirer.
Ah oui oui ?
Insupportable faiseur de mots, qui se gave de beau d’l’ air, pour s’attirer les faveurs de deux groupies proutprout.
Mais va donc, hé, météorologue de les deux.
vous aimez vous comparer:comparez vos reves!
Le rêve reste un phénomène cognitif très mystérieux. Sciences et Avenir a donc décidé de donner la parole aux premiers concernés pour répondre à cette question. Nous avons posé notre caméra dans un bâtiment de la Fédération des Aveugles de France pour y interroger un aveugle de naissance mais aussi des voyants ayant perdu la vue avec l’âge. Tous nous décrivent leurs rêves. Troublant.
https://www.sciencesetavenir.fr/sante/video-les-aveugles-revent-ils-en-images_131872#xtor=EPR-1-%5BSEAActu17h%5D-20190301
bonne nuit
Vu ce qu’il se passe en Algerie, Jonas-Kamel- Daoud va peut- être regretter de ne pas être à Ninive-Oran. L’a pas anticipé le mouvement, un comble, pour un animateur d’atelier à science-po Paris.
1 mars 2019 à 19 h 23 min
ils devaient appeler ça la lolitthérapie!
Certainement. Faisons gaffe. Ici aussi, on est sur « studio lol ».
Et vous, et alii, avez-vous des rêves érotiques ?
Marie est déchaînée !
vous^tes prévenue:
Un enjeu de société quand on sait que, sur les 273 millions de pages internet pornographiques chargées par jour dans le monde, la plupart reflète des fantasmes masculinistes. Les tags les plus populaires en France sur Pornhub en 2018 en disent long : « maman », « beurette » ou « étudiante ».
Ah ça, il y en a toujours pour cliquer » à l’insu de leur plein gré « , ils pretextent: « l’association d’idée ».
La jeunesse se révolte à Alger !
Les tags les plus populaires en France sur Pornhub en 2018 en disent long : « maman »
baroz y flatte le berbère et renfield hencore à dire du mal de sa mère
Il suffit d’être attentif à soi-même (le souci de soi) pour le sentir qui rôde
dlalourde quand qu’y pète il trouve toujours quelqu’un a accuser..mais à baroz on la lui fait pas
La jeunesse ?
Informez-vous, ce sont des familles, des pères aussi. Qui défendent leur épouse et leurs enfants. Certes, pour un vieil obsédé qui bande comme un ane, ça ne lui parle pas.
Furnes est une excellente ville, plus espagnole que flamande
ferdom y’a des redents partout en belgique..à lille..à arras..à douais..au zout je rgarde jamais en l’air..je sais pas bien si y’a des nuages non pus
« Le nigérian Wole Soyinka, prix Nobel de littérature en 1986, juge « ridicule » la nobélisation de Bob Dylan si l’on juge ses chansons à l’aune de l’oeuvre des poètes couronnés par le passé »
dam..y’est pas con..pas bzoin de penser par procuration baroz..sinon pour draguer du colonialiss de lounge bar qu’il dirait dirfiloo et là on s’éclispe
Pas de gras chez lui
pour un belge c’est un peu hinsultant
un vieil obsédé qui bande comme un ane, ça ne lui parle pas
ça mrappel xhonneux et topor
Merci Renato, la religieuse doit être crémeuse comme les calvinistes l’imaginent.
Bougreau, voyez « Les lèvres rouges », les nuages sont bas sur les arcades d’Ostende. Simenon a dû aimer.
Ce soir je mange du veau braisé aux salsifis.
La dernière œuvre d’Edvard Munch, Autoportrait au bâton pastel, 1943.
Puisque c’est la journée mondiale du compliment, je vais m’en faire.
Ta gentillesse me réconforte.
Tu es toujours là pour moi.
Je te remercie de faire partie de ma vie.
J’adore m’entretenir avec toi.
Ton sourire est éclatant.
Tu es une personne fiable sur qui je peux compter.
Plus je te connais, plus je t’apprécie.
Tu es aussi beau à l’intérieur qu’à l’extérieur.
Tu es un merveilleux exemple.
Merci d’être toi !
Avec toi, on ne s’ennuie jamais.
J’aime tellement ton humour subtil.
Je t’admire pour ton intelligence, ton courage, ta générosité, ton honnêteté, ta force de caractère, ta patience et ton talent…
Heureusement que je t’aie. Heureusement. Je suis drôlement bien tombé.
bâton DE pastel
les nuages d’ensor sont bien crasseux..pas une once de surréalisme ni de phantastique social chez simenon..c’était bien un francophone sur de lui et dominateur..tu sais dirfiloo..j’ai eu une copine..ni beurette ni ma mère et pas hétudiante pour un rond..ça rapporte pas..qui en connaissait quand même un vache de rayon..et dont la mère disait quand qu’une assiette était fendue..’elle parle flamand’
hassez d’onanisme dédé..pense à la reproduction qu’il dirait baroz
veau braisé aux salsifis
..c’est un plat à manger avec une amoureuse qui te fait de gros compliments ça dédé..bien gras les compliments en sirotant une duvel..lassouline y sait pas cqui est bon
« Compliments complémentaires universels : l’Académie française vient enfin de s’apercevoir qu’elle existait encore au 21e siècle où, adhonques, le féminin l’emportera sur le masculin. L’était temps. »
Faut pas fantasmer sur leur etude du mot « chef », sinon vont tous chanter du Sardou, anachronique.
Non, ce rapport est tout en subtilités.
Il doit etre lu, ça vaut le coup.
http://www.academie-francaise.fr/actualites/la-feminisation-des-noms-de-metiers-et-de-fonctions
Ah, mais si finalement.
voui ma chève,…
(biquette ?)
« un vieil obsédé qui bande comme un ane »
N’exagérons pas Marie, à quoi SASSEUR !
@ oups j’ai cru lire du « veau brisé aux salafistes »… La fin de l’EI, sans doute…
Pas à la dame du sasso en .it, en tout cas.
Marie, et rien sur la machination nécessaire pour certains métiers, sage-femme donne sage-femme mais est ce que c’est utilisé ?
Je n’ai pas envoyé le post, qui comporte plusieurs erreurs de plus, masculinisation pour machination, sage homme pour sage femme. Bref , mystère. Voyez vous d’autres postes où le problème se pose ?
J’aime bien la dame del Sasso, si je dois changer de pseudo, plutôt que servir pour un dîner de con, c’est celui que je choisirais.
Huissier donnerait non aujourd’hui?
Rilke…
Renato, en glissant sur les propositions situees sous la lettre à un jeune peintre, je me suis arretee sur cet autre livre d’un traducteur méconnu et qui obtint par le plus inattendu des hasards le Goncourt en 1908. Il eut été possible de comprendre pareil choix après la guerre pour redonner un peu de légèreté et de fraicheur à un lectorat traumatisé, mais avant, je dois dire que cela laisse perplexe .
https://www.senscritique.com/livre/Ecrit_sur_de_l_eau/463485
reve érotique
https://www.dailymotion.com/video/x4vrd9
Mais vous avez une réserve, non ?
Et aloi, Nougaro est selon moi genial, parmi mes préférées , l’amour sorcier, Mai, Cecile parmi d’autres qui ne me viennent pas instantanément. J’ai été profondément peinée par sa disparition et ne possédant ce jour là aucun CD de lui je suis allée en acheter un . Pour Brel, j’ai pleuré en écoutant Les Marquises.
Et alii.
Armstrong
Dansez sur moi
Une petite fille
A bout de souffle
Incomparable Mariano
Suite de l’hommage
Locomotive
La pluie
Les Don Juan
Guy Marchand , assez peu connu, je la découvre.
Relax, en attendant les éminents
Maigret chez Grasset, ça n’aurait pas manqué de poids.
D; 20h41 : merci encore pour la rigolade.
A part ça et pour satisfaire toutes vos brûlantes curiosités de citoyens responsables devant le futur, on était 20, hier au soir, devant la Mairie. Avec trois malheureux coquelicots imprimés sur feuilles A4; Et trois gendarmes en bleu, eux.
On s’est donné rendez-vous dans un mois. On aura eu le temps de faire un panneau, et d’avoir un peu de tracts à donner aux automobilistes (enfin, ceux qui ne détournent pas le regard).
Pas un seul d’entre nous n’a émis la suggestion d’investir les ronds-points.
Regarde la ma Ville, elle s’appelle bibons
Bidons 😁
11 | 2004
Figures de la lecture et du lecteur
https://journals.openedition.org/narratologie/43
Voyage en groupe :
le commentaire est lié au récithttps://journals.openedition.org/narratologie/9
Merci pour ce récital Nougaro, Bérénice.
Mais ma préférée demeure toujours celle-ci !
https://www.youtube.com/watch?v=ZI2uZPV4fEo
Et aussi celle-là !
https://www.youtube.com/watch?v=EWIxvhG6eK0
Jazzi, vous aimez Boris Vian ?
Modérément, Ed…
Je lutte pour terminer L’Écume des jours. Je n’ai jamais, jamais, lu quelque chose d’aussi mauvais.
Et je te posais la question à cause du jazz, c’est tout.
BORIS VIAN
Séance fatale !
Pour Boris Vian, le cinéma, qu’il aimait à l’égal de la littérature et du jazz, n’était pas un sujet de plaisanterie. Il était tellement contrarié par l’adaptation cinématographique de son roman J’irai cracher sur vos tombes, qu’il voulut faire retirer son nom du générique. Et lorsque, le matin du 23 juin 1959, il assista à la première du film, à peine la projection commencée, il s’affaissa dans son siège, mortellement foudroyé par une crise cardiaque ! N’aurait-il pas dû rester dans son lit avec un bon livre, ainsi qu’il le recommandait dans son dernier article paru sur le 7e art, où son ironie mordante, à l’égard des exploitants et des critiques de films, masque en fait une amère lucidité ?
« Qu’est-ce qui ne va pas dans le cinéma ? Deux choses. Les films et les salles. Vous me direz que ça fait beaucoup. Je vous répondrai que c’est bien pour ça que ça ne va pas. Et toc !
D’abord, les salles, on se demande où les exploitants vont les faire décorer. Vous avez dû remarquer – si vous y allez, et si vous n’y allez pas c’est probablement à cause de vous que ça périclite, alors lisez tout ça attentivement, avant de recevoir des claques – vous avez dû remarquer que les salles de cinéma présentent avec les brasseries une quantité de points communs assez surprenante. On me dirait de but en blanc qu’il y a une entreprise puissante secrètement acharnée en France à la standardisation de toutes les salles de cinéma sur le modèle des brasseries, et vice-versa, je ne serais pas tellement étonné. Qu’on ne vienne pas me lancer à la tête les trusts qui seraient responsables de tout. Ah, là, là, vous me faites rire, avec vos trusts. Tenez, il y a plein de glaces dans les cinémas et les brasseries. Vous pourriez me dire : c’est Saint-Gobain qui pousse à la manœuvre. Eh bien, pas du tout. Saint-Gobain, je l’ai bien connu. C’était avant qu’on ne le canonise, on a été ensemble au lycée Condorcet, je vous jure qu’il se moquait pas mal du cinéma. Il ne pensait qu’à une chose : son auréole. […] Je voudrais savoir qui, oui, qui fabrique les espèces d’appliques aberrantes que l’on dépose sur les parois de salles dont on nous annonce périodiquement la « rénovation » à grands coups de trompe. […] Je ne parlerai pas des staffeurs et des stuqueurs, qui staffent et stuquent que c’en est une honte, et fabriquent du nid à poussière sur mesure. Les plafonds les plus pervers, les murs les plus ondulés, tout ce qu’on a gardé en rabiot depuis les Arts Déco de1925 (où l’on avait vu trop grand), tout ça va trouver sa place sur les murs du Coliway, du Marisée ou du Broadgnan*.
En outre, il faut bien se souvenir de ceci : les exploitants de cinéma ne se rendent pas compte que le cinéma est parlant depuis 1928. […] La vérité oblige à dire : l’acoustique de 99% des salles françaises est franchement immonde […]
Et les exploitants ne se rendent pas compte, occupés qu’ils sont à exploiter, qu’ils exploitent non pas le cinéma, comme il est prévu dans l’esprit du législateur, mais le spectateur, en lui fournissant un spectacle camelote d’autant plus pénible que si l’image est parfois l’objet de quelques soins de la part des opérateurs qui ont tourné le film, le son, lui, a été entièrement confié, dès son émission, à des microphones à grenaille et des techniciens ankylosés que l’on conserve, au prix d’énormes sacrifices, depuis 1812, époque où Napoléon esquissa le statut de la Radio. Mais n’anticipons pas.
Ainsi, nous avons déjà à l’actif des salles de cinéma :
1°) une décoration innommable et anti-acoustique ;
2°) une acoustique déplorable et antédiluvienne.
Et ce n’est point tout. Il reste encore les fauteuils. Là, il faudrait choisir. Si les exploitants veulent vraiment interdire aux personnes dont les fémurs dépassent 40 cm de long l’entrée de leurs établissements, qu’ils le disent ; nous ne sommes pas de ceux qui récriminent devant les opinions hardiment affichées (et en caractères lisibles, si ça ne vous fait rien). Mais que l’on soit obligé, pour faire tenir ses genoux devant soi, de les mettre justement devant son voisin ou sa voisine de gauche ou de droite, là, ça ne va plus. D’abord, on risque de prendre une claque en pleine pomme, et dans le noir, ça peut réveiller des tas de gens. Ensuite, on risque le contraire : de trop plaire, et à quelqu’un qui ne vous plaît pas. Sans exiger des exploitants qu’ils entourent chaque fauteuil d’une petite palissade assurant votre intimité, on peut leur demander d’élargir un peu l’espace entre les sièges. […] Nous avons donc ajouté à nos deux facteurs le point 3°) inconfort des salles.
En point 4°), il y a l’insécurité. Ce facteur méconnu est peut-être le plus important si j’excepte celui qui m’apporte mon courrier le matin et à qui je tiens beaucoup. L’insécurité est de deux espèces :
insécurité concernant le programme ;
insécurité concernant la période pendant laquelle on essaie de vous
coller des esquimaux, des Kim ou autres fournitures pour glaciers et confiseurs. Il faudrait savoir : si on vient pour voir un film et si on vous vend des sucreries, pourquoi est-ce qu’il n’y a pas aussi un rayon de voitures de courses, de machines agricoles, de complets en tergal ou de diodes au germanium ? Pourquoi ? Ou des cireurs de godasses ? Ou des démonstrateurs de machines à peindre le gazon en rouge ? Hein ? pourquoi, exploitants avides ? Et combien de courts métrages publicitaires avez-vous l’intention de nous coller par-dessus le marché ? J’ai assisté récemment à une scène où la conscience nationale a, un instant, pris le dessus : c’était à la deuxième ou troisième représentation des Vikings**, un film satisfaisant pour l’esprit s’il en fut. Il y a eu, pendant l’intermède chocolat glacé, onze bandes célébrant la lessive sous toutes ses formes. A la huitième, la salle, dans un sursaut, s’est mise à protester. On se sentait fier d’être français. En pareil cas, l’exploitant devrait payer le spectateur. Ceci donc, pour l’insécurité de l’entracte. Pour le programme, c’est encore pire ; je me rappelle une séance au Wepler où j’aurais volontiers abattu à la mitraillette M. Vespa, Mme Vespa et leur postérité jusqu’à la onzième génération. Car le court métrage était, lui aussi, publicitaire… et d’un long ! […]
Je me suis légèrement allongé sur le problème des salles, à ce point que celui des films m’entraînerait peut-être un peu loin. Il y a dans tous les journaux de redoutables esthètes qui foudroient et qui vous expliqueront bien plus mal que moi tout ce qu’un film met en jeu. Au départ, ma position restera simple : je sais très bien comment on fait un film ; d’ailleurs il y a plusieurs procédés, mais en tout état de cause, Bardot n’est pas libre avant un certain temps. Je vous en reparlerai à ce moment-là. De toute façon, on n’est pas mal dans son lit et un livre, ça a bien du charme. »
(« La vérité sur le cinéma » in Œuvres complètes, tome XIII. Librairie Arthème Fayard, 2002)
* On reconnaît dans ces noms télescopés trois célèbres salles de cinéma parisiennes : le Colisée et le Marignan, toutes deux sur l’avenue des Champs-Elysées, et le Broadway, dans le XVIe arrondissement, qui ferma ses portes en 1982.
** The Vikings, film américain de Richard Fleischer (1958), avec Kirk Douglas et Tony Curtis. (Notes de l’éditeur).
Très tôt, Boris Vian se passionna pour le cinéma, et parmi ses tout premiers écrits, on trouve déjà des scénarios et des synopsis. Plus d’une trentaine, en tout, jamais réalisés, et au sujet desquels, après sa mort à 39 ans, son ami le cinéaste Pierre Kast déclara : « Boris Vian est un grand auteur de films qui n’a jamais fait de cinéma. » Aujourd’hui, on peut les lire, comme des contes ou des nouvelles, parsemés de rares indications techniques. Boris Vian figura également, plus qu’il ne joua, dans une quinzaine de films. Ses goûts le portaient vers la comédie musicale américaine, les westerns et les films de science-fiction : « King Kong, c’est le film le plus bath que j’aie jamais vu. » En revanche, il n’appréciait guère le néo-réalisme italien, alors en vogue dans le Saint-Germain-des-Prés existentialiste, et notamment Le Voleur de bicyclettes (rebaptisé par Vian Le Voleur de bécanes) de Vittorio de Sica, qu’il jugeait particulièrement misérabiliste et faisant l’apologie de la crasse : lui, ce qu’il aimait par-dessus tout, c’est le « tèchenicolor » et les décors en carton-pâte !
Je le préfère en satiriste des salles de cinéma qu’en conteur.
Si je ne devais sauver qu’un seul livre de Boris Via, ce serait celui-là, Ed
https://www.livredepoche.com/livre/manuel-de-saint-germain-des-pres-9782253149743
Une overdose également fatale pour Joelle, d’il était une fois, D. !
Étonnant ce décalage des sensibilités inter générationnel. Si je ne réussissais pas à entrer dans un livre , je ne dirais pas qu’il est mauvais mais qu’il ne me correspond pas, qui plus est s’agissant de Vian dont j’ai lu quelques opus avec beaucoup de bonheur.
Contrairement à Sophie Avon, je n’ai apprécié que très modérément « Marie Stuart, reine d’Ecosse » de Josie Rourke, avec la belle Saoirse Ronan. Le film n’apporte rien de nouveau. J’avais vu auparavant au théâtre, Isabelle Adjani dans le même rôle de grande décapitée historique !
« Elle fut l’épouse du Roi de France à 16 ans, veuve à 18 ans et refusa ensuite de se remarier conformément à la tradition. Choisissant de retourner dans son Écosse natale, s’emparant du trône qui lui revenait de droit. Reine catholique dans un pays protestant et face à sa cousine, Élisabeth Iʳᵉ, qui entendait régner autant sur l’Angleterre que sur l’Écosse. Les deux jeunes reines rivales se battent dans un monde d’hommes où pullulent les trahisons. Marie Stuart (Saoirse Ronan) n’a pas froid aux yeux. Impétueuse, intrépide, rieuse, sensuelle, elle est séduite par Lord Darnley avant de l’épouser pour découvrir qu’il est faible et alcoolique. Au moins lui fait-il un enfant. Avant d’être assassiné en 1667. Marie se remarie, mais les soupçons qui pèsent sur elle fragilisent sa position. Les ennemis sont partout de toute façon, et elle a beau essayer de faire alliance avec sa cousine (Margot Robbie), elle échoue, victime de son orgueil. Se retrouvant finalement emprisonnée, puis exécutée le 8 février 1587. Le beau film de la Britannique Josie Rourke déploie ce destin tragique dans une époque impitoyable pour les femmes. » (Sur-Ouest)
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19579306&cfilm=120788.html
Si on reste insensible à Vian , possible de tenter une lecture de celui ci
Ah oui ça a l’air plus lisible.
Mais je n’aime tout de même pas son univers. Je ne pense pas être capable de lire un autre Vian.
Très drôle la lettre de Poupette à Choupette, Ed…
On attend avec impatience la réponse !
Marie Stuart, selon Stefan Zweig
https://www.books.fr/marie-stuart-stefan-zweig/
Jazzi, à propos de C Nougaro, il m’est difficile de choisir, je les aime presque toutes.
Merci pour elle jazzi, mais vous vous doutez bien que Choupette n a pas le temps de répondre à tous les félins intéressés qui depuis une semaine se découvrent une amitié avec elle.
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