La guerre vue par le regard des appelés d’Algérie
De tous les points de vue exprimés dans des livres sur la guerre d’Algérie, c’est encore celui des appelés qui fait le plus défaut. Il y a bien des témoignages mais isolés, parcellaires et le plus souvent littéraires. L’originalité de Lettres filmées d’Algérie (inclus un DVD-vidéo de plus de 2 heures d’archives, 360 pages, 35 euros, nouveau monde éditions) est de nous inviter à faire un pas de côté car on voit toujours mieux de biais. Grâce à l’historien Jean-Pierre Bertin-Maghit, auteur déjà remarqué pour ses recherches sur les documenteurs de l’Occupation, on ne contente pas de les écouter parler : on voit ce qu’ils ont vu. Le contre-champ de la guerre d’Algérie.
Par « lettres filmées », il faut donc entendre des films conçus sur un mode intimiste et autobiographique. Des instants de vie, des fragments de réel, des instantanés de l’intime, des ressentis d’anonymes, exemple de micro-histoire qui permet de se livrer à une contre-analyse de la société. Le corpus, tenu par l’auteur non pour une source mais bien comme un objet d’histoire, réunit 72 films réalisés par 38 soldats du contingent. L’auteur leur a projeté leur propre film, en se servant parfois à leur demande de leur propre projecteur, et ils les a fait réagir.
Ces appelés, parmi lesquels les hommes de troupe côtoient officiers et sous-officiers, ont préféré la caméra 8 mm à l’appareil photo. Ce qui était rare à l’époque. Ils privilégiaient le mouvement, fût-ce pour montrer l’inertie, l’immobilité, la stagnation du temps qui ne passe pas ou si lentement. La matière de leurs films peut se diviser en trois catégories : le temps du loisir et du repos (méchoui et compagnie), le regard porté sur l’Autre (les Algériens musulmans), la guerre (opérations commandos, fouille des prisonniers etc). Mais si tout ou presque y est des instants d’avant et des instants d’après, l’acte de guerre dans ce qu’il a de plus spectaculaire est absent. Au feu, ils ne filment pas : ils tirent, contrairement aux futurs cinéastes sous les drapeaux, armés d’Arriflex 35 mm, frais émoulus de l’IDHEC tel Robert Enrico, Claude Lelouch, Philippe de Broca à la suite d’un Pierre Schoendorffer en Indochine.
Quand la mort entre dans les images des appelés, c’est par effraction. Ils étaient venus maintenir l’ordre, pacifier et puis… Les images qu’ils ont envoyées en métropole forment, une fois colligées, un saisissant décor de guerre : Atlas sahraoui, montagnes du Hoggar, relief de la Kabylie, gorges des Aurès… Un théâtre dont l’historien souligne qu’il dispose de « sa propre consistance », laquelle lui confère déjà sa singularité par-delà la nature des événements. Cette topographie fantastique est la première vedette de leurs films d’amateurs, non les embuscades, les combats au corps à corps, la torture. S’ils ont vu ces scènes, ils ne les ont pas retenues. Pas voulu plutôt que pas pu. Parfois un cadavre de fellagha gît au sol : on le voit mais on ne voit pas ce qui l’a précipité là. Mais l’indifférence des soldats français face aux cadavres est frappante. On dira que c’est la guerre, pareille des deux côtés. Mais rien à voir avec la violence des années 39-45, ces appelés en sont plus que conscients.
« Pour celui qui a été tué, c’était la guerre, pour celui qui est revenu avec ses souvenirs, c’était une guéguerre » dit l’un d’eux.
Insatisfaits de leurs « tournages », ils se reprochent de n’avoir enregistré qu’une petite partie de leur vécu. Ils ont fait cela pendant vingt-sept mois entre 1955 et 1962. Jeunes pour la plupart, à peine 20 ans, à l’exception des rappelés, sursitaires, gradés d’active, réservistes. Ils n’avaient d’autre ambition que de donner des nouvelles à leurs familles, voire de les rassurer. Alors la pétanque à Blida, l’élection de Miss Metlili le marché de Télergma sont mises en valeur sans pour autant masquer les patrouilles dans les djebel, les retours d’accrochage avec l’ennemi, le quadrillage et la contre-guérilla.
L’air de rien, en confrontant les images d’hier aux paroles d’aujourd’hui, le livre de Jean-Pierre Bertin-Maghit écrit la chronique des appelés d’Algérie, mais avec les yeux. Il donne bien la mesure de ce temps long, très long, vingt-sept mois interminables. Son récit, et surtout le DVD qui y est joint, recueillant les films en question, livrent une vérité de la guerre des appelés en Algérie que les archives ignorent : leur regard.
(« Images extraites du DVD Lettres d’appelés »)
990 Réponses pour La guerre vue par le regard des appelés d’Algérie
C’est vraiment bien de connaitre l’oeuvre de Paul Muldoon. Bravo!
Hier soir, l’attaché de défense, ancien pilote de Rafale à l’époque du Kossovo, est parti dans une version a capella de The Boys From The Old Brigade, suivie d’un magistral The Foggy Dew, avant d’avouer que dans sa jeunesse, il avait assidument fréquenté le 44 Parnell Square, Dublin, siège du Sinn Fein & de An Phoblacht dans le Sud de l’ïle d’émeraude…Les barbouzes sont de sortie…
Si d’autres ont besoin de vous pour parler à leur place, et bien bravo.
Daaphnée dit: 12 novembre 2015 à 18 h 05 min
Dites donc, Bloom, pas mal !
Voilà le genre de post qui fait souffrir masud al-bukhari. Etonnez-vous après ça qu’il se déchaîne tous azimuts, contre Widergänger, Hollande, Puck, la vie dans les bois…
En fait de barbouzerie bloguesque, il faut reconnaitre que les messages de bloom sont toujours subliminaux.
« On devrait interdire les imbéciles sur ce blog. Comme ça je serais tranquille, je serais le seul à pouvoir dialoguer avec moi-même. »
Crée plutôt un blog dont tu serais le seul commentateur autorisé.
Ce commentaire prouve que Daaphnée en bouche en coin à Bloom par l’étendue de sa culture :
Bloom dit: 12 novembre 2015 à 18 h 15 min
Ce commentaire rappelle que Bloom a un coin bouché :
Mansour, frère de Massud Al Bukhari dit: 12 novembre 2015 à 18 h 25 min
A sa décharge, celle de notre ami expatrié, représentant la France des français de l’étranger culturel, il ne doit pas être facile de contester- de contrer ?- de prendre des initiatives ?- alors que le budget relatif aux activités culturelles n’a jamais été aussi réduit de mémoire de républicain.
Alors oui, tiens, une soirée de teuf, avec des anciens troufions, d’élite !- c’est enviable.
« le record des insultes trolliennes est toujours détenu par Daaphnée »
arrêtez de médire de cette merveilleuse jeune-femme
« le genre de post qui fait souffrir masud al-bukhari. »
…déjà qu’il est rendu très dépressif par l’état du monde qu’il porte sur son dos d’érudit à bout de bras
« je serais le seul à pouvoir dialoguer avec moi-même. »
c’est pas toujours le cas?
Paru chez Ellipse : le décentrement copernicien.
« Et l’autre avec ses poèmes, ta gueule »
la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 18 h 42 min
une soirée de teuf
Faut connaître les paroles de « Rien de rien », hein, sinon faut réviser avant…
Au mess des officiers, Sergio. Bien sûr.
« gontrand dit: 12 novembre 2015 à 18 h 07 min
Hamlet, vous n’avez jamais été aussi bon que sous le pseudo de Dexter.
Pourquoi l’avoir abandonné?
En tout cas, c’est la preuve que le choix du pseudo influe sur la qualité des commentaires. »
oui je sais, c’est l’évolution de la vie qui veut ça.
ce qui m’a le plus gonflé c’est qu’à l’époque de Dexter c’était sympa, ce qui m’a le plus gonflé c’est des types comme TKT ou d’autres ont pu croire que je me sois transformé en D., passer du type sympa au type puant (D. a été puant avec TKT), même si je suis moins bon je crois que je suis resté un type sympa, une bonne pâte comme on dit, parce qu’il y a des gens qui ont un fond méchant et d’autres pas, c’est terrible avec ce jeu des masques et des pseudos de penser que des types qu’on aime bien, comme TKT, ou MàC, ou d’autres, puissent penser que vous êtes devenu un sale type, l’époque de Dexter était vraiment sympa, il y avait une gonzesse, Malika qu’elle s’appelait je crois, qui voulait faire une étude je sais pas quoi sur les bloggueurs à passou, du coup sur le blog de Dexter nous avions fait le portrait des intervenautes, au départ c’était pour décon.er, au final la plupart des habitués du blog de Passou avaient fait leur portrait, p.tain que c’était beau, Lazarillo, Màc, TKT, Harmonia, christiane, Zerdoun, Cactus et les autres, comment peut-on imaginer après ça que je sois D., je suis sûr que TKT s’est barré de ce blog à cause de ça, que cet imbécile d’Attila puisse le croire passe encore, mais c’est gonflant, sûr il y a ceux qui viennent là pour tartiner leur science, et puis il y avait les types comme MàC, ou Laz, ou d’autres, dont la richesse d’âme ne s’exprimait pas directement, MàC n’a jamais essayé d’en mettre plein la vue aux autres, et pourtant il aurait pu, leur richesse d’esprit s’exprimait d’une autre façon, plus subtile, plus touchante, plus authentique, plus sincère, faut-il que le père de MàC soit stupide pour imaginer qu’il perdait son temps ici, il n’imaginer que cohabiter avec son fils même virtuellement pouvait enrichir les gens bien plus que ceux qui se tapaient ses foutus bouquins à noix, ici c’est comme dans les livres, c’est ça qui est génial ici c’est que c’est comme dans les livres, sans doute le plus beau livre de Passou s’est-il écrit ici, sur ce blog, avec ces personnages étonnants, et souvnet géniaux.
Et Diago, au fait. Cela fait un moment qu’il se fait porter pâle.
hamlet dit: 12 novembre 2015 à 19 h 49 min
TKT a eu le tort d’entrer dans le jeu de deux ou trois pervers genre le D. et le maboul de Porquerolles.
Et de poster en étant identifiable (voir son blogue, qui existe toujours). C’est bien pour ça qu’ici j’évite au max de donner mon nom.
(Dommage que MàC ne vienne plus, il ferait rentrer ces cloportes dans leur cache)
On va relire l’original, pour ce soir en en V.O.
Parce qu’à mon avis il y a quelque chose de pourri.
« la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 19 h 58 min
On va relire l’original, pour ce soir en en V.O.
Parce qu’à mon avis il y a quelque chose de pourri. »
si vous recherchez quelque chose de pourri je crois qu’il faut commencer par la chercher du côté de chez vous, il me semble, je crois que vous vous laissez facilement submerger par votre désir d’hésiter aux yeux des autres, ce qui engendre un état de frustration qui finit par vous pourrir de l’intérieur, je crois qu’il faut plutôt rechercher un état d’équilibre entre vous le monde, de façon à extraire cette qui pourrit en vous.
qui peut me donner le lien du blog de tkt ?
votre désir d’hésiter : d’exsiter
LVDLB, le problème est que c’est un engrenage, la pourriture se répand très vite, plus vite que la non pourriture, l’équilibre est facile à rompre, il suffit de peu de personnes dans votre genre pour la rompre et permettre à la pourriture d’envahir ce monde.
LVDLB : pourquoi vous me cherchez ?
vous pouvez me dire ce que j’ai dit qui vous donne envie de me chercher ?
pourquoi faut-il qu’il y ait toujours des glands pour vous venir vous faire ch.er !
si vous n’aimez pas ce que j’ai dit et ben laissez tomber, passez à autre chose !
ce que j’ai écrit je l’ai pas écrit pour vous, ils se reconnaitront, c’est pas votre problème alors lachez moi la grappe !
amlet, mais le jour où tu rouvriras ton blog, tu n’espères quand même pas que je vais aller lire tes délires éthyliques. Si ?
Anonyme dit: 12 novembre 2015 à 19 h 58 min
(Dommage que MàC ne vienne plus, il ferait rentrer ces cloportes dans leur cache
Mais ces cloportes étaient de grands copains de MàC, c’est cela que vous ne comprendrez jamais.
(accessoirement, MàC et TKT, pas une grande amitié)
la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 19 h 58 min
Parce qu’à mon avis il y a quelque chose de pourri
Mais oui ma petite Tique, et le pourri tu connais.
à 21 h 02 min
Ah mais ce soir ils chassent en meute, les courageux.
Que vous a donc fait, encore une fois, Aristote, pour que vous lui vouiez une telle hargne?
On écrit: de la poétique.
Sale manie, de déformer les choses.
ça revient comme un crincrin, vos histoires de blog.
C’est un pays où plus aucune information ne circule qui ne soit biaisée ou falsifiée, même les bulletins météo, puisqu’à l’approche du moment où Hollande va, dit-on, sauver la planète entière, quiconque remet en cause les manœuvres du GIEC et d’autres charlatans risque le licenciement.
C’est un pays où des gens comme moi sont exclus de tous les plateaux de télévision parce qu’ils défendent Israël sans simagrées, disent la vérité sur l’histoire du Proche-Orient, sur les Etats Unis, et sur mille autres sujets dans un pays où la vérité a été remplacée par le mensonge permanent sur un mode que j’ai dénoncé dans mon livre appelé Voici revenu le temps des imposteurs*.
C’est un pays où je suis né, mais où je me sens de moins en moins chez moi, et où, de plus en plus, bien que je ne sois pas juif, je me sens juif, et aussi à l’aise qu’un Juif en 1940 entouré de milliers d’exemplaires du journal Je suis partout.
Une manifestation aura lieu dimanche 15 novembre à Paris, place du Trocadero, contre la venue de Hassan Rouhani à Paris. Hassan Rouhani n’y sera pas : son chauffeur a vu, paraît-il, des panneaux, près de la place du Trocadéro, sur lesquels il était écrit : « interdit de déposer des ordures ». Il en a déduit qu’il ne pouvait déposer là Hassan Rouhani. Puisque apparemment, ce genre de panneau ne figure pas à proximité de l’Elysée, Hassan Rouhani sera le bienvenu à l’Elysée.
© Guy Millière pour Dreuz.info.
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Inutile de préciser que je partage ce point de vue.
Trolliva écrit : Mais ces cloportes étaient de grands copains de MàC, c’est cela que vous ne comprendrez jamais.
MàC et JC copains ? Fais-moi pas rire, j’ai les lèvres gercées. MàC n’avait qu’un copain ici, UN SEUL, Lazarillo.
« il me semble, je crois que vous vous laissez facilement submerger par votre désir d’hésiter aux yeux des autres, »
A première vue, tu as fais psycho-socio.
Je parie, en plus que tu donnes des conférences ?
Ah non, tu te contentes de poser des questions ?
Tu as écris un livre, il parait sur tes copains de blog.
Tu ne veux pas en dire plus ?
J’ai une question indiscrète.
Est-ce que tu as mis les photos, que tu as réussi à leur subtiliser ?
Tu notes amlet, que je fais des efforts pour ne pas pourrir plus avant ton image. Et tu corrigeras: tu as écrit.
MàC n’avait qu’un copain ici, UN SEUL, Lazarillo.
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Oui, c’est vrai. Et encore ! Si vous saviez tout, il n’avait pas toujours Lazarillo dans sa poche. C’est triste. Comment peut-on réussir à se pourrir la vie à ce point ?
« Si vous saviez tout »
Mais on sait déjà presque tout grâce à des « amis » comme vous.
On s’en fout un peu, à vrai dire de votre secte.
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« Sur Wikipédia, l’histoire de l’Algérie est un sujet qui fâche. Les contributeurs algériens accusent les nostalgiques de l’«Algérie française» d’avoir imposé leur vision colonialiste de l’histoire sur Wikipédia. Le conflit perdure encore dans la plus grande encyclopédie du web. »
Non, vous ne savez presque rien. À peine 10%.
hamlet dit: 12 novembre 2015 à 19 h 49 min
Pathétique.
Notre pays est en train de s’enfoncer dans une sorte de fascisme de gauche. La France est au bord du gouffre.
la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 21 h 39 min
« Si vous saviez tout »
Mais on sait déjà presque tout
Sûr ma petite Tique.
Tout ou presque.
Tu aurais du laisser les fantômes dormir, mais tu n’as pas pu ni su résister.
Dommage pour toi.
masud al-bukhari dit: 12 novembre 2015 à 22 h 39 min
Pathétique
Zouzou préfère le pitoyable.
Widergänger dit: 12 novembre 2015 à 22 h 39 min
Pauvre hère solitaire, ML parle à son ombre.
La gauche Valls est totalement pourrie. Ce sont les nouveaux salopards.
à 22 h 42 min
dis courageuse comme tu es, tu vas bien te lasser, nan ?
On se croirait sous Pflimlin y a plus âme qui vive pour s’occuper de la guerre d’Algérie… Pas étonnant que ça ait tourné flasque…
« y a plus âme qui vive pour s’occuper de la guerre d’Algérie »
Détrompez-vous Sergio, on va remettre un peu susucre pour le fun:
Un peu moins de sept ans après le début de la guerre d’Algérie (on parlait des « événements » en ce temps-là) il semblait évident, en cette année 1961, qu’un mouvement irréversible était en marche et que rien ne pourrait empêcher l’accession de l’Algérie à l’indépendance. La France entrait alors dans une spirale de violence que l’on a du mal de nos jours à imaginer. On se rappelle que c’est au début de 1961 que fut créée l’OAS.
Chaque soir un rapide coup d’œil sur le prestigieux blog à passou pour lire le bulletin politique du considérable Widergänger. Camus (Renaud) dénonce aussi chaque soir les fasciss de gauche depuis sa tour d’auvergne mais l’accès à sa prose est payant, la lecture en morse suffit cependant à percevoir le sens général. Mais contrairement à Widergänger, Camus fait part de son menu du soir qui finit invariablement par des poires et framboises vapeur (il semble que seules les poires soient à la vapeur). Après ça, passage rapide par le journal de Green pour la dose des tourments catholiques dans une France qui ne l’est plus, puis à celui de Mann, période d’avant seconde guerre, riche en hésitations gauchiss en Suisse pendant que les fasciss s’installaient au pouvoir. Jamais de fruits à la vapeur à la fin diner, plutôt un cigare.
la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 22 h 52 min
courageuse comme tu es
Ne parle pas de courage ma Tique tu ne connais pas le sens du mot.
Tout Chambéry s’en souvient.
« Tu aurais du laisser les fantômes dormir, mais tu n’as pas pu ni su résister.
Dommage pour toi. »
Il se peut que celui que tu cherches se trouve là:
http://passouline.blog.lemonde.fr/
Et c’était un prestigieux blog aussi, indeed.
à 23 h 00 min
Ce post est un peu obscur.
Cela fait plusieurs fois que des allusions sont faites.
Et si tu disais de quoi il retourne exactement ?
susucre, je vais bien attendre encore quelques minutes.
Tu sembles en avoir gros sur la patate.
Et puis à cette heure, ils sont tous couchés.
Alors, je t’en prie, raconte nous ton histoire.
la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 22 h 56 min
il semblait évident, en cette année 1961, qu’un mouvement irréversible était en marche et que rien ne pourrait empêcher l’accession de l’Algérie à l’indépendance.
L’Ouasse…
Il y a un truc que l’on remarque rarement, c’est que la religion du… premier président de la V° république s’était faite mais alors bien avant, en quarante-trois à son arrivée en Alger. Bien entendu les préoccupations principales du moment étaient autres, mais cela ne l’a pas empêché de réfléchir à l’Afrique et à l’Algérie, pour se dire peut-être pas que c’était cuit, mais à tout le moins que ce n’était pas la priorité. Le blocage nucléaire n’a fait que le renforcer dans cette position, et au moment M., finalement, il n’était pas tellement pour ou contre, il était ailleurs… C’était un peu Louis XV, au fond, les arpents gelés !
Sergio, je ne souviens plus quand ont véritablement commencé les essais nucléaires dans le sud algérien.
On dirait que susucre a choppé la maladie de lyme.
Par définition, ceux que j’efface, que j’interdis et que je bannis, vous ne les connaissez pas toujours, pas souvent, vous ne pouvez donc pas savoir.
En effet, Pierre Assouline, on ne peut pas se rendre compte de ce qui ne sera pas paru dans le fil des commentaires . Quant aux scories, il y a de quoi être surpris par ceux qui s’acharnent à venir, ici, rouler leur .. Allez, sortons-les de la mine et disons leur rocher .
Quel gâchis, quand même !
« Un document choc a été publié ce vendredi 14 février dans le journal Le Parisien. Il s’agit d’une carte relative aux essais nucléaires français, réalisés dans les années 1960 en Algérie. Jusqu’ici classée « secret défense » sur décision de l’armée, cette carte a été déclassifiée le 4 avril 2013, dans le cadre d’une enquête pénale déclenchée par des vétérans. Elle montre l’étendue des retombées radioactives du premier essai nucléaire aérien effectué dans le Sahara. »
http://www.rfi.fr/france/20140214-essais-nucleaires-france-algerie-carte-nuage-radioactif
Ils sont plus nombreux que vous ne le croyez à vouloir la mort de la libre conversation sur ce forum
Ce qui serait intéressant, ce serait d’écrire un article sur ce sujet-là.
y’en a qui ont une drôle d’idée du gâchis.
Peut-être un problème de mensurations ?
la vie dans les bois dit: 12 novembre 2015 à 23 h 42 min
Elle montre l’étendue des retombées radioactives du premier essai nucléaire aérien effectué dans le Sahara. »
Je pensais au blocage nucléaire en Europe, mais alors effectivement on pensait essayer de garder le Sahara pour deux choses, le pétrole et les essais nucléaires. Et j’ai trouvé une bande dessinée sur ce sujet, qui paraît pas enthousiasmant a priori, bande dessinée qui relate de manière fort précise l’un de ces essais, les dégâts sur tous les présents, un certain nombre de gus envoyés près du foyer sans protection supérieure aux autres parce qu’il n’en existait pas, et même comment on recrutait les volontaires (des militaires pauvres, surchargés de famille, etc., un peu comme pour les gardiens du Goulag, quoi !). Vrai ou faux, exagéré ou non, ce travail datait même d’avant 2010, et fort probablement sous l’impulsion de ces assos de vétérans.
Peut-être, Chaloux .
Là où je suis la presse papier arrive avec une semaine de retard (!) et en prenant le bon côté des choses, je me dis qu’il y a là un décalage assez savoureux ..
Ce que j’aimerais, Daaphnée, ce serait être dans un endroit où elle n’arrive plus du tout. Le décervelage continuel auquel nous sommes soumis -c’est bien le mot- commence à vraiment me fatiguer. Je vieillis.
Chaloux dit: 13 novembre 2015 à 0 h 21 min
Je vieillis. (49 ans)
_________
C’est pas bon signe…
Dans ce pays de m…en passe devenir fascisoïde, les jeunes vont tous finir pochtrons. Hausse vertigineuse de l’alcoolisme des jeunes. La France est au bord du gouffre.
…fascistoïde… au dodo…
…
…alors,!…cette guerre d’Algérie,!…
…
…un autre stratège à la Pétain,!…
…
…c’est pas cela qui manque,!… » quand je serais président de la république « ,!…
…
…vingt Dieux,!…tu peux toujours attendre le redoux,!…etc,…
…
La chasse aux bouc émissaires conduite par les nationalistes identitaires ne connait pas les frontières:
« (…) Modi’s latest move has been the strangulation of Greenpeace India, culminating last Friday with the organisation’s licence to operate being removed. Respect for human rights and environmental organisations is so often a litmus test for the democratic state of a country. Worryingly, the Indian government has been cracking down on all “foreign-funded” charities for the past year, claiming that the national economy is threatened by environmental restrictions and other “un-Indian” activities. Nine thousand NGOs have been “de-registered” in a concerted effort to force out these “nuisance” groups and cast them as foreign enemies.(….)
http://www.theguardian.com/commentisfree/2015/nov/12/india-hindu-taliban-narendra-modi
A l’époque, la Grande Epoque, du blog à Dexter, la douceur du monde était encore perceptible dans des échanges qui sans être courtois étaient souvent d’une grande richesse.
On ignorait tout de l’E.tat Is.lamique en gestation … juste quelques massacres de ci, de là : la routine dans un monde heureux.
J’étais vivant en ces temps reculés et je me souviens avoir fait parvenir à Dexter une photo des portes de l’immense frigo américain RCA 30 ans d’âge couvertes de magnets, relique en parfait état qui survit dans la cuisine de mon taudis.
Il est toujours vivant, le Magnetic Museum RCA, et porte en particulier un petit rectangle aimanté que j’adore, offert par un pote américain vivant à Bucuresti, magnet sur lequel est écrit :
« A dirty old man is just a sexually active senior citizen »
Puis le blog de Dexter est mort, lui aussi ….
Sergio, à 0h03
Le sujet des essais nucléaires réalisés par la France dans le sud algérien, au moment de la guerre d’Algérie est un pan de l’histoire rendu, en partie, public assez récemment.
Probablement comme vous le dites sous l’impulsion d’actions de victimes.
Ce n’est pas en lisant une BD ( c’est laquelle ?) que j’ai découvert un peu l’ampleur de ces kilotonnes.
Pour retrouver ce souvenir, la toile est bien utile. Il s’agissait d’un téléfilm français, à propos de l’accident de Béryl, qui s’est produit au cours de l’un des essais en galerie: » vive la bombe » de JP Sinapi
Le fait que deux ministres français aient été irradiés lors de cet essai, est en soi un évènement marquant un effrayant apprentissage.
La littérature n’est très diserte. Enfin, je n’en connais pas.
J’ai lu un résumé, un décalage:
L’INTRIGUE
Louis Bulidon, en tant qu’appelé, est affecté en décembre 1961 au Service Technique des Armées arme atomique, dans une base militaire dans le désert du Hoggar en
Algérie. Depuis des mois, son travail consiste à prélever des filtres, à en mesurer la radioactivité. C’est la routine, les capteurs et les stylets sont muets. Dans la base, le personnel a conscience de son statut privilégié alors que la troupe, elle, risque à tout instant sa peau dans les djebels. Dans ce monde de l’insouciance et du silence, car tout est secret, un drame pourtant se prépare.
Les irradiés de la République : Les victimes des essais nucléaires français prennent la parole, de Bruno Barrillot, Complexe (2003)
Irradié, peut-être,
contaminé, certainement,
le commentarium nombriliste.
Confinement.
merci Bloom.
On trouve l’intégralité du rapport d’audition de M. Barillot , en vue de l’indemnisation des victimes, sur le site du Sénat.
Je vais de mon côté écouter M. X.
http://rendezvousavecmrx.free.fr/page/detail_emission.php?cle_emission=632
Widergänger dit: 13 novembre 2015 à 1 h 44 min
Bien sûr que si, grosse bête. C’est très bien. De la ville vers la forêt.
Probablement comme vous le dites sous l’impulsion d’actions de victimes.
Surtout parce que les responsables sont morts. C’est très français.
« Irradiés pour la France », reportage de Jean-Philippe Desbordes et Guillaume d’Alessandro pour l’émission « Pièces à conviction » de France 2 présentée par Elise Lucet Histoire des essais nucléaires français suivi de témoignages et d’un débat avec une veuve d’un vétéran, l’avocat de l’Aven, le directeur de Médecins du Monde et Pierre Messmer, ancien Premier ministre.
90 mn en Realvideo 33Kb
—
Un matin, en sortant de son domicile parisien, l’un des 2 réalisateurs, s’est fait casser la figure & dérober son carnet d’adresses.
Il travaillait à un film sur les soldats français qui s’étaient fait prendre en photo sur les débris chars irakiens lors de la première guerre du Golfe, ignorant qu’ils les avaient démolis à coup d’obus bourrés d’uranium appauvri, hautement toxique. Fatal, à terme.
Barbudos, vous dites…?
… Et ça vous étonne encore que des morceaux de vérité mettent du temps à sortir de l’ombre, mes chers petits choux, sous l’effet du temps qui érode l’épais tapis jeté sur des « évènements » peu reluisants donc à dissimuler au populo, par un pouvoir naturellement … cachottier !?
Daaphnée dit: 12 novembre 2015 à 23 h 40 min
Quel gâchis, quand même
Mais vous êtes là et la lumière fuse
Widergänger dit: 13 novembre 2015 à 1 h 58 min
Dans ce pays de m…
Que ne vous tirez-vous pas ?
Avis, changement dans la continuité : JC, bien vivant malgré ses efforts à nous faire croire qu’il est mort, change encore de pseudo, voici Le Fantôme… pour effacer les casseroles de Zeus, Résumons, Abdu machin et autres cachochotteries qui ne trompent personne; Madame Verniglia a raison : « c’est un vrai tordu de la cafetière », nous dit-elle
http://destins.notrejournal.info/TORTURE-ils-ont-dit-TORTURE
Personnes fragiles s’abstenir ! Ce qu’il arrivait aux malheureux, pris dans la terreur d’époque. L’indépendance, née dans le sang…
Du nouveau sur l’attentat de Karachi. Marrant, je ne me souviens plus du nom de l’ancien directeur de campagne du rival de chichi, celui qui assure mordicus que « rétrocomission » ne fait pas partie de son vocabulaire…La piste de l’ISI est bien la bonne. Et l’ISI, c’est l’armée pakistanaise, qui précisément était en charge de la protection de la communauté étrangère. J’ai toujours pensé que le Capitaine Farrouk, chargé de veiller sur mon établissement, avait l’air trop honnête…
C’est moche dit: 13 novembre 2015 à 10 h 26 min
la haine contre Clopine
Cher Docteur Popaul, en quoi trouver une commentatrice ridicule et l’exprimer est-elle une manifestation de haine ?
Votre propre insistance injurieuse l’exprime bien plus sûrement.
Bah, laissons les haines se recuire, s’il n’y a pas d’autre moyen. Rien ne peut altérer mon moral aujourd’hui : je ne travaille pas, il fait beau, et hier, à Rouen, la salle du cinéma l’OMNIA était comble, on a refusé du monde !!!
Ce qui, je crois, m’a fait le plus plaisir, c’est la « caution » de personnalités locales, comme la journaliste (inconnue) de fr3 ou comme les compliments de M. Guezennec, un ancien prof créateur du pôle image de Haute-Normandie, un érudit absolu du cinéma…
Et les idées fleurissent : pourquoi pas des séances avec double projection -des racines et des haies brayonnes, donc, mais aussi « la terre en morceaux » de la cinéaste (pro !!!) Ariane Doublet ?
…
Bon, j’ai toujours un peu de mal avec les compliments -une tendance à les penser insincères, ou immérités – cependant, sur le pavé rouennais, hier au soir, avec encore dans la tête les dernières notes de l’entrée de Sauvage de Rameau par Minkowski, je trouvais que le reflet des lumières du cinéma, sur les pavés luisants de la bonne ville de Rouen, crépitait comme un applaudissement…
Le Fantôme….. dit: 13 novembre 2015 à 9 h 40 min
Te fatigue pas pauvre JC de baisier toujours à ramer pour justifier le c.onnerie monstueuses o’aesse
Personnes fragiles s’abstenir ! Les merveilleuses soldates de l’Armée Populaire chinoises invitent au contact guerrier …
Une par une, naturellement, sauf si un groupe de commandos erdéeliens me fournit un appui solide et déterminé. Vive l’Armée Populaire ….!
Bloom « l’air trop honnête… »
Blasphème!
Le Fantôme….. dit: 13 novembre 2015 à 10 h 41 min
arrière-grand-papy c’est l’heure de prendre tes cachets
Qu’est-ce qui est abject dans la lettre de Badiou à Finky, Passou ?
…. c’est l’auteur de la lettre, non ?….
à C’est beau 10 h 32 : relisez donc vos commentaires à son sujet, Votre Suffisance… ou bien avez-vous déjà la mémoire qui flanche ?
il serait peut-être temps que la rdl se prononce sur la nécessité de légaliser l’usage de la cannabis eu égard à la déperdition des énergies depuis les événements d’Algérie sur ce terrain.
http://www.ofdt.fr/BDD/publications/docs/eftxiova.pdf
Les vilains méchants terroristes anti-bocage normand peuvent la fermer au lieu de ridiculiser notre petite paysanne tentant de faire sa Riefenstahl en montant un film de famille ! Ouvrage probablement insipide, ennuyeux, écologique, rural et inutile !
Qu’ils la laissent faire, elle se débrouille parfaitement toute seule … pour aboutir au même résultat, déclencher notre fou-rire !
tweet :
Lettre ouverte d’Alain Badiou à Alain Finkielkraut via Aude Lancelin. A peine plus abject qu’à l’habitude. t.co/zoRb5dp6Lt
Je ne vois pas où est l’abjection. C’est une lettre argumentée qui met l’accent sur l’extrémisme droitier de Finkielkraut, le lecteur et ami de Renaud Camus.
Elle ne peut pas défiler dans notre chère Armée Populaire : elle a les jambes arquées et se trouve être japonaise …
Elle est pourtant géniale.
C’est moche dit: 13 novembre 2015 à 11 h 21 min
à C’est beau 11h 09 : seriez-vous JC ou MC, Votre Suffisance ?
Non
Rappel au p’tit Court sur papattes qu’aujourd’hui c’est la journée de la gentillesse
Madame de Valognes dit: 13 novembre 2015 à 11 h 30 min
La haine vous va bien au teint.
Cadavérique.
La lettre de Badiou est en effet dégueulasse. C’est n’importe quoi !
La France est devenue un pays antisémite, proislamique pourri.
On ne peut plus rien critiquer dans ce pays sans passer pour un fasciste, un islamophobe. La France a basculé dans le totalitarisme de gauche.
Badiou en est la figure de prou.
Arrêtez avec votre mot « haine ». Où avez-vous vu de la haine ici ? Vous ne savez pas ce que c’est.
Le seul qui tienne des propos haineux concertés, ici, est Widergänger, mais il le fait de façon rhétorique. Ce n’est pas de la haine, c’est un style, c’est purement virtuel.
Widergänger dit: 13 novembre 2015 à 11 h 48 min
La France a basculé dans le totalitarisme de gauche.
C’est un style, je vous dis. Il ne le croit pas lui-même, ne le prenez pas pour un idiot.
On y va au pas de course vers le grand remplacement.
L’Antiquité passe à la trappe avec les réformes de Belkhassine : on ne pourra plus enseigner que le latin à partir du Moyen-Âge.
Tout ce qui précède le prophète est banni.
Il ne faudra pas s’étonner si une ordure d’islamiste poignarde un brave passant dans la rue ou dans le métro prochainement.
C’est la guerre.
Maurice Bol dit: 13 novembre 2015 à 11 h 49 min
______________
En revanche, vous, vous n’êtes pas un con virtuel, mais un vrai de vrai !
Des Français qui sont devenus incapables de lire l’abjection dans la lettre de Badiou, ça montre à quel point la France est devenue un pays antisémite ! C’est tout.
Ne pas dire que Badiou est un c.on, c’est être son complice ….
Pourquoi les pleureuses restent vous dans ce qu’elles appellent « ce pays pourri « ?? Pour pouvoir pleurer encore plus
Quant au blog, il a failli basculer dans le uedaïsme, mais il y a eu quelques résistances.
Le bloomisme et le chalisme n’ont pas fait vraiment école. Mais sait-on jamais.
Widergänger dit: 13 novembre 2015 à 11 h 53 min
En revanche, vous, vous n’êtes pas un con virtuel, mais un vrai de vrai !
Ah, pardon, je suis les deux. Con dans la vie, c’est exact, j’en ai des preuves, mais je suis AUSSI un con virtuel.
Résumons….. dit: 13 novembre 2015 à 11 h 56 min
Badiou est un c.on
Ce n’est pas le mot que j’emploierais pour qualifier un universitaire de son niveau.
Bon, je vous quitte, c’est l’heure de mon armagnac.
Salut à masud, JC, Widergänger, Bloom et tous les copains. Portez-vous bien, mes amis.
Je veux dire, la bascule du rôle extraordinaire des Juifs dans toutes les formes de l’universalisme (scientifique, politique, artistique, philosophique…) du côté du culte barbare et sans issue autre que meurtrière d’un Etat colonial. (Badiou)
______________
Israël, état colonial : la vieille rengaine éculée des pro-palestiniens ! C’est ridicule. Et c’est ça que les cons d’ici appellent un « argument » quand Israël s’est au contraire désengagé de Gaza.
C’est proprement n’importe quoi.
C’est la guerre ( WG 11h52 )
La France a basculé dans le totalitarisme de gauche. (WG 11h48)
elle a les jambes arquées et se trouve être japonaise … (JC 11h27)
Avec des lumière comme WG et JC, la France a de la chance : elle est éclairée et bien défendue
Le grand remplacement il se fait à chaque génération, WGG, inutile de pleurer, on y peut rien changer…
c’est l’heure de mon armagnac.
alors que l’heure est grave vous êtes sans tact pour ce qu’écrit WG sur ce qu’écrit Badiou que tout le monde lit ses lettres écrits passionnants
Attila dit: 13 novembre 2015 à 12 h 12 min
____________
Tu parles de quoi, Baroz ? Tu dis n’importe quoi.
…
…S.V.P.,!…
…
…il faut arriver à comptabiliser, convertir,!…vos propos,!…que cela à l’air de moins ressembler à des diversions d’amuse-gueules,…
…
…que l’on retrouve en aval d’amont, une pépite, une logique,…des pistes à explorer, des commodités à exploiter,!…
…
…que je vous parle de quoi,!…déjà réduire le diabète de chacun,!…facile, prenez le taureau par les cornes,!…changez déjà d’alimentation,!…
…pas de » trucs « , sucrés,!…et il n’y a que çà,!…
…du poison,!…des pâtes, de la volaille,!…sans sucre,!…
…des légumes,!…des vitamines,!…bien sur,!…
…
…bon Dieux,!…de quoi va t’ont mourir,!…
…
…un accident est vite arriver,!…des connivences pour vous écarter du pouvoir,!…la banane et la tuile, le bus qui ne doit pas vous voir, ni sonner,!…
…le café du préposé,!…
…plus que probable,…soporifique à besoin,…éliminer la concurrence dans l’atelier,!…par castes dominantes sur des » soumis abrutis « ,!…
…pas de quoi en faire des » romans pour poilus « ,!…toutes ces incestes,!…la modernité en familles,!…et ce cannabis, à nos gays,!…
…la déprave,!…pour des aveugles pourris aux » As « ,!…
…
…achetez, vérifiez, soyez pointilleux à l’extrême,!…en deux mots,!…
…s’entredéchirer, enfin, non point,!…
…etc,!…
Et c’est ça que les cons d’ici appellent un « argument » (WDG)
parce que c’en est un, c’est peut-être un mauvais argument mais c’est un argument, vous finissez par perdre le sens des mots à force de vous énerver.
Mathiazs Enard, le nouveau Balzac… !? C’est vraiment n’importe quoi, ce monde de m…!
Tous les bons esprits éclairés savent qu’il n’y a pas de colonisation en Israël. Il y a des territoires disputés. C’est pas du tout pareil. Mais les cons ne veulent plus raisonner dès lors qu’on parle d’Israël.
Je suis content de votre succès, Clopine, sincèrement.
Laissez aboyer les pisse froids pontifiants qui, généralement, ne font rien.
« La lettre de Badiou est en effet dégueulasse. C’est n’importe quoi !
La France est devenue un pays antisémite, proislamique pourri. » dit Widergänger le 13 novembre 2015 à 11 h 48 min
Il est vrai que lorsque Badiou écrit : « Je veux dire, la bascule du rôle extraordinaire des Juifs dans toutes les formes de l’universalisme (scientifique, politique, artistique, philosophique…) du côté du culte barbare et sans issue autre que meurtrière d’un Etat colonial. », semblant nous dire que LES Juifs, c’est(-à-dire TOUS LES Juifs, sont « du côté du culte barbare et sans issue autre que meurtrière d’un Etat colonial », alors Badiou se montre peut-être antisémite…
Non ! Il existe des juifs qui ne sont pas « du côté du culte barbare et sans issue autre que meurtrière d’un Etat colonial »
Tout le monde s’en fout de Badiou,personne ne le lit et il n’a pas plus d’importance que R camus ou Finkie tous ces gens qui se prennent pour des penseurs dont on n’a rien à cirer
Widergänger dit: 13 novembre 2015 à 12 h 24 min
Ce coup ci il a basculé.
Il est définitivement du côté obscur.
…
…et, alors,!…les tournesols bleus,…
…çà s’arrange,!…vers l’orange,!…etc,!…
…
Ni Badiou ni Fink ni aucun de ces pipeuls qui font le buzz ensemble ou séparément ne sont « la » france,
Dans sa lettre a Finkie, Badiou lui rappelle surtout, et à juste titre me semble t-il, que ses idées de repli identitaire conduisent tout droit au Front National.
C’est là le fond du débat auquel il convient de répondre par des idées et non par des anathèmes…
Lors des discussions, publiques et publiées, que nous avons eues naguère, je vous avais mis en garde contre le glissement progressif de votre position, et singulièrement de votre crispation identitaire, que je savais être à l’époque sans doute déjà très réactive, mais que je considérais comme loyale et sincère, du côté d’un discours qui deviendrait indiscernable de celui des extrêmes-droite de toujours.
C’est évidemment le pas que, malgré mes conseils éclairés, vous avez franchi avec le volume «l’Identité malheureuse» et le devenir central, dans votre pensée, du concept proprement néo-nazi d’Etat ethnique. Je n’en ai pas été trop surpris, puisque je vous avais averti de ce péril intérieur, mais, croyez-le, j’en ai été chagrin: je pense toujours en effet que n’importe qui, et donc vous aussi, a la capacité de changer, et – soyons un moment platoniciens – de se tourner vers le Bien.
Mais vous vous êtes irrésistiblement tourné vers le Mal de notre époque: ne savoir opposer à l’universalité, abstraite et abjecte, du marché mondial capitaliste, que le culte, mortifère dès qu’il prétend avoir une valeur politique quelconque, des identités nationales, voire, dans votre cas, «ethniques», ce qui est pire.
J’ajoute que votre instrumentation sur ce point de «la question juive» est la forme contemporaine de ce qui conduira les Juifs d’Europe au désastre, si du moins ceux qui, heureusement, résistent en nombre à cette tendance réactive ne parviennent pas à l’enrayer. Je veux dire, la bascule du rôle extraordinaire des Juifs dans toutes les formes de l’universalisme (scientifique, politique, artistique, philosophique…) du côté du culte barbare et sans issue autre que meurtrière d’un Etat colonial. Je vous le dis, comme à tous ceux qui participent à ce culte: c’est vous qui, aujourd’hui, par cette brutale métamorphose d’un sujet-support glorieux de l’universalisme en fétichisme nationaliste, organisez, prenant le honteux relais de l’antisémitisme racialiste, une catastrophe identitaire sinistre.
Dans le groupe des intellectuels qui vous accompagnent dans cette vilenie anti-juive, on me traite volontiers d’antisémite. Mais je ne fais que tenir et transformer positivement l’universalisme hérité non seulement d’une immense pléiade de penseurs et de créateurs juifs, mais de centaines de milliers de militants communistes juifs venus des milieux ouvriers et populaires. Et si dénoncer le nationalisme et le colonialisme d’un pays déterminé est «antisémite» quand il s’agit d’Israël, quel nom lui donner quand il s’agit, par exemple, de la France, dont j’ai critiqué bien plus radicalement et continûment, y compris aujourd’hui, les politiques, tant coloniales que réactionnaires, que je ne l’ai fait s’agissant de l’Etat d’Israël ? Direz-vous alors, comme faisaient les colons en Algérie dans les années cinquante, que je suis «l’anti-France» ? Il est vrai que vous semblez apprécier le charme des colons, dès qu’ils sont israéliens.
Vous vous êtes mis vous-même dans une trappe obscure, une sorte d’anti-universalisme borné et dépourvu de tout avenir autre qu’archi-réactionnaire. Et je crois deviner (je me trompe ?) que vous commencez à comprendre que là où vous êtes, ça sent le moisi, et pire encore. Je me dis que si vous tenez tant à ce que je vienne à l’anniversaire de votre émission (à laquelle j’ai participé quatre fois, du temps où vous étiez encore fréquentable, quoique déjà avec quelques précautions), ou que je participe encore à ladite émission, c’est que cela pourrait vous décoller un peu de votre trou. «Si Badiou, le philosophe platonicien et communiste de service, accepte de venir me voir dans la trappe où je suis» – pensez-vous peut-être – «cela me donnera un peu d’air au regard de ceux, dont le nombre grandit, qui m’accusent de coquetterie en direction du Front National.»
Voyez-vous, j’ai déjà été critiqué dans ce que vous imaginez être mon camp (une certaine «gauche radicale», qui n’est nullement mon camp, mais passons) pour avoir beaucoup trop dialogué avec vous. Je maintiens, sans hésitation, que j’avais raison de le faire. Mais je dois bien constater, tout simplement, que je n’en ai plus envie. Trop c’est trop, voyez-vous. Je vous abandonne dans votre trou, ou je vous laisse, si vous préférez, avec vos nouveaux «amis». Ceux qui ont fait le grand succès des pleurs que vous versez sur la fin des «Etats ethniques», qu’ils prennent désormais soin de vous. Mon espoir est que quand vous comprendrez qui ils sont, et où vous êtes, le bon sens, qui, si l’on en croit la philosophie classique, est le propre du sujet humain, vous reviendra.
C’est la clame haro on va pas y passer 100 ans
Je viens de lire le torchon de Badiou et c’est effectivement atterrant.
Il accuse Finky de s’éloigner de l’universalisme et d’aller vers une conception ethnique de l’identité, alors que c’est exactement le contraire! Si Finky récuse le communautarisme, c’est précisément pour ouvrir à tous l’accès à l’universel. C’est une évidence. Badiou est sourd et aveugle: il réussit le tour de force de ne pas écrire une seule fois le mot is..m, alors que la menace contre l’universalisme, c’est bien de là qu’elle vient en priorité.
Isra.., symbole du colonialisme! Et puis quoi encore? Isra.. n’éradique pas les cultures non juives des territoires qu’il contrôle, que je sache. L’isl.. a pratiquement éradiqué toutes les cultures non musu…. des territoires qu’il a conquis par la force tout autour de la Méditerranée et il est en train d’achever le travail. Le seul caillou dans sa chaussure, c’est Isra…
N’ayant lu que l’extrait mis en ligne par Wgg, il me manquait ce qui le précède « J’ajoute que votre instrumentation sur ce point de «la question juive» est la forme contemporaine de ce qui conduira les Juifs d’Europe au désastre, si du moins ceux qui, heureusement, résistent en nombre à cette tendance réactive ne parviennent pas à l’enrayer. » qui lui donne un tout autre éclairage.
Au nom mon dieu, un mur qu’on frotte et qui me revient pas ! C’était quoi sinon l’espèce? <- tg
N’étant pas noyé dans 100 silos de conserve…
Malgré toute l’amitié que nous vous portons, JC, nous ne pensons pas que vous disposiez des outils intellectuels nécessaires pour critiquer Badiou.
Cette remarque vaut également pour Widergänger.
Je vous abandonne dans votre trou, ou je vous laisse, si vous préférez, avec vos nouveaux «amis».
Un philosophe d’extrême-gauche qui n’a jamais dévié de sa conscience de classe ne devrait jamais dire cela d’un philosophe juif qui se serait laissé aller vers le trou du cul du monde de l’extrême droite, et qu’il ne serait plus temps d’aller l’y repêcher. Même à cause d’une certaine lassitude éprouvée de vouloir le sauver face à la volonté de l’intéressé de s’enfoncer dans les miasmes et les remugles et de s’y complaire avant de mourir.
Il devrait trouver de meilleurs arguments pour le faire revenir dans le bon chemin, le sauver du suicide. On pourrait l’aider.
geo, concrètement, que proposent Finkie et Miller et Camus, pour que la France reste majoritairement un pays de « race blanche et de tradition catholique » ?
Les discours actuels sur la France islamisée sont de la même eau que ceux que l’on pouvait lire jadis sur la France enjuivée…
Is Le Monde Die Welt or not ?
Faudrait arrêter les poitevins à leur porte ou alors les remonter peut-être quand les ombres sont minimales.
« Et si dénoncer le nationalisme et le colonialisme d’un pays déterminé est «antisémite» quand il s’agit d’Israël, quel nom lui donner quand il s’agit, par exemple, de la France, dont j’ai critiqué bien plus radicalement et continûment, y compris aujourd’hui, les politiques, tant coloniales que réactionnaires, que je ne l’ai fait s’agissant de l’Etat d’Israël ? »
Abject, dites-vous, Passou ?
Sans prêter une légitimité intellectuelle quelconque à Badiou, il n’est guère besoin de ses outrances pour penser que Finkie est au bout du non sens.
La dernière fois qu’il a été médiatisé, autrement que par une lettre ouverte, c’est dans une émission littéraire française, animée par JP Elkabach.
Je ne me souviens plus des autres intervenants invités. Reste cette image d’un vieil homme, has been à la tenue négligée, aux yeux bouffis, qui anone sur un ton qu’il voudrait sentencieux tous ses clichés les plus éc.ulés sur l’identité française. A tel point que personne n’osait plus lui dire: taisez-vous.
Formule bien connue de l’animateur…
Et de Finkie.
ML, entre un Énard & un énarque, mon choix est fait. Plutôt la mathiasserie que l’énarchie (suis dieu,suis maitre). Je parle (hélas,trois fois hélas) d’expérience.
Prendre le dessus. Vous devriez vraiment essayer…
«Si Badiou, le philosophe platonicien et communiste de service, accepte de venir me voir dans la trappe où je suis» .
Pauvre Finkie, qui chante comme Zemmour la complainte des proscrits, alors qu’on ne les a jamais autant vus, lus et entendus.
« l’énarchie (suis dieu,suis maitre) »
C’est très lutte des classes. On a des fonctionnaires formidables.
Attila, vous êtes affligeant…
Finky ne demande pas que la France reste ce que vous dites. Il demande seulement que l’école transmette son héritage de culture et de grands textes qui sont le meilleur remède contre le communautarisme et l’enfermement dans un mode de vie qui est aux antipodes de la tradition de ce pays, notamment en ce qui concerne la place des femmes et le cantonnement de la religion dans la sphère privée. Quant à Camus et Millet, ce sont des écrivains. Ils ne sont pas requis de donner des solutions concrètes aux problèmes qu’ils évoquent. Les lamentations sur un monde perdu sont un grand classique de la littérature. Qua
Quant à l’assimilation des critiques contre l’islamisation et de celle contre la « France juive » avant guerre, que vous faites comme d’autres, elle est tellement grotesque que l’on se prend à douter de votre intelligence ou de votre bonne foi. Y-avait-il avant guerre 10, 15 ou 20% de la population (on ne sait plus), contrôlant des quartiers entiers, imposant le casher, refusant la culture laïque, empêchant les filles de sortir autrement que dans l’accoutrement des juives orthodoxes et dont les membres les plus extrémiste commettaient de temps à autres des attentats du type de ceux de Mehra, de Memmouche ou de Coulibaly (et je ne cite que les plus connus)?
Bon…alors arrêtez avec cette comparaison imbécile.
Attila, vous êtes affligeant…
Finky ne demande pas que la France reste ce que vous dites. Il demande seulement que l’école transmette son héritage de culture et de grands textes qui sont le meilleur remède contre le communautarisme et l’enfermement dans un mode de vie qui est aux antipodes de la tradition de ce pays, notamment en ce qui concerne la place des femmes et le cantonnement de la religion dans la sphère privée. Quant à Camus et Millet, ce sont des écrivains. Ils ne sont pas requis de donner des solutions concrètes aux problèmes qu’ils évoquent. Les lamentations sur un monde perdu sont un grand classique de la littérature. Quand elles inspirent le tale,nt ou le génis, on ne leur en demande pa
Quant à l’assimilation des critiques contre l’islamisation et de celle contre la « France juive » avant guerre, que vous faites comme d’autres, elle est tellement grotesque que l’on se prend à douter de votre intelligence ou de votre bonne foi. Y-avait-il avant guerre 10, 15 ou 20% de la population (on ne sait plus), contrôlant des quartiers entiers, imposant le casher, refusant la culture laïque, empêchant les filles de sortir autrement que dans l’accoutrement des juives orthodoxes et dont les membres les plus extrémiste commettaient de temps à autres des attentats du type de ceux de Mehra, de Memmouche ou de Coulibaly (et je ne cite que les plus connus)?
Bon…alors arrêtez avec cette comparaison imbécile.
Ah, merci pour ça.
http://nautil.us/issue/30/identity/why-scientists-need-to-fail-better
Attila dit: 13 novembre 2015 à 13 h 08 min
Les discours actuels sur la France islamisée sont de la même eau que ceux que l’on pouvait lire jadis sur la France enjuivée…
Nous sommes au 21ème siècle, Attila, les références au 20ème sont décidément peu éclairantes!
Les problèmes auxquels l’Europe essaie (sans réussir) de faire face sont fondamentalement nouveaux.
Et 2015 restera rétrospectivement comme une date essentielle.
Maintenant, si vous voulez jouer au jeu du recyclage des slogans surannés du siècle dernier, on pourrait aussi bien vous retourner l’argument suivant:
c’est aujourd’hui depuis la « France islamisée » qu’émanent les discours les plus virulents contre la « France enjuivée » (comme vous le savez, dans ces discours nouveaux, juif et israéliens sont des mots interchangeables).
Ce serait aussi signifiant que votre formule, ou aussi insignifiant.
Fais honneur à ton ennemi en le reconnaissant dans son absolue nouveauté!
Nous ne sommes plus dans la Welt des Gestern.
Désolé de ces incidents techniques. Voici la phrase complète et correcte:
« Camus et Millet sont des écrivains. Ils ne sont pas requis de donner des solutions concrètes aux problèmes qu’ils évoquent. Les lamentations sur un monde perdu sont un grand classique de la littérature. Quand elles inspirent le talent ou le génie, on ne leur en demande pas plus. »
Anonyme dit: 13 novembre 2015 à 13 h 44 min
On vous a reconnu, Léo Salami!
Badiou est un bourgeois toulousain dont le père matheux passa d’un poste en prépas à la tête de mairie de Toulouse via la Résistance. Un modèle d’ascension républicaine certes, mais qui a entendu cet archéo non reconstruit parler de ses soirées à l’opéra dans la loge réservée aux édiles de la ville rose peut s’interroger sur le décalage entre les actes, la voix (affectée) & les engagements. Le ton, lui, ment mille fois moins que la terre.
Il ne devrait faire que de la philo, histoire de remettre Onfray à sa juste place de compilateur aigri.
Finkie est tout le contraire d’un héritier. C’est un heimatlos qui a brillamment passé tous les rites d’intégration à la société française & s’aperçoit (s’imagine?) que demain on va le bouter hors du pays où il s’est fait presque tout seul.
Ces deux types représentent des polarités:
Finkie se trompe, sincèrement, tragiquement.
Badiou n’est simplement pas crédible.
» Bon…alors arrêtez avec cette comparaison imbécile. »
Attila attelé à sa bêtise, ou la charrue avant les boeufs…
« un bourgeois toulousain » Bloom.
Pas besoin d’ être qualifié de « toulousain » pour être un vrai bourgeois stalinien.
Il me semblait pourtant que les valeurs républicaines de l’éducation ont également à voir avec ce que ne connaissent pas les fonctionnaires, nommés à vie, certains de père en fils, et qu’il appellent: la méritocratie.
Et Badiou est loin d’ être un « miladiou » à ce que nous savons..
« Ils ne sont pas requis de donner des solutions concrètes aux problèmes qu’ils évoquent. »
C’est bien pour cela qu’ils ont besoin de rabatteurs pour cotiser à leur mouvement politique, s’agissant de Renaud Camus.
C’en est rigolo plus qu' »abject » (parce que, si ça c’est abject, que dire de ce qu’on peut lire ici même, mmmhh ?), le message de Badiou à l’usage de Finkielkraut. Regardez voir le vocabulaire ! Badiou utilise, comme une sorte d’insulte, le terme de « trou » pour qualifier l’opinion de F. Mais il se désigne lui-même comme vivant dans une « trappe ». IL veut bien entendu signifier par là qu’il vit seul isolé tel un moine cistercien, dans la pureté de l’intelligence incomprise, et tente de désigner Finkielkraut comme étant (injustement) du côté de la lumière, c’est-à-dire de la reconnaissance sociale.
Mais en fait, ce qu’il dit, c’est que lui Badiou voudrait être Finkielkraut. Il fait semblant, par un joli mouvement de cape, d’être ce moraliste « qui ne se commet pas » avec…
Tu parles, Charles. Le nez de Badiou, non seulement s’allonge, mais verdit de jalousie. Ce qui, pour un communiste pur jus, est bien éloigné du beau rouge sang originel, pas vrai ?
Moi qui, pour de solides bonnes raisons, suis fort agacée par Finkielkraut, je l’admirerais presque de le voir provoquer, par sa seule demande, un tel texte démentiel : chaque ligne, par transparence, laisse tant éclater la vérité : à savoir que Badiou ne vit, ne survit, ne respire, qu’en pensant jour et nuit à ce Finkielkraut soi-disant méprisé…
Il vaut mieux en rire. Puis hausser les épaules. Puis passer à autre chose. (re)lire Pierre Rahbi, par exemple. Celui-là ne perd pas son temps à d’aussi insignifiantes querelles.
Il est vrai qu’il cultive son jardin…
les fonctionnaires, nommés à vie,
—
En France, tout fonctionnaire doit passer un concours avant d’être nommé.
Une infime minorité est titularisée sur liste d’aptitude.
Dites, « la têtue du têtard » moi ça me fait rigoler…
Non ?
Bien sûrs ?
soupir. Bon d’accord, je sors.
Bloom, vous passez trop de temps à l’écart des fonctionnaires territoriaux. Toutes les offres d’emploi sont désormais rédigées ainsi : « poste à pourvoir par un titulaire de fonction publique, OU NON ».
Ce « ou non » a ouvert, depuis vingt bonnes années, les postes à de multiples contrats : aidés, CDD, CDI… Derrière les guichets du service public, la proportion est d’ores et déjà inversée : pour deux fonctionnaires, vous avez 6 contractuels… Ou même emplois précaires…
Renseignez-vous, si vos non-traductions d’anglais vous en laissent le temps, bien sûr !
« Nous sommes au 21ème siècle, Attila, les références au 20ème sont décidément peu éclairantes ! »
Vous avez raison, masud al-bukhari, outre le grec et le latin, éradiquons immédiatement l’Histoire des programmes scolaires !
Voilà qui devrait faire plaisir à Passou ?
geo, votre portrait de la France musulmane actuelle est en tous points identique à celui de la France enjuivée que l’on pouvait lire dans Je suis partout ou dans les pamphlets de Céline. Poursuivez, vous avez encore de beaux jours devant vous….
« le père matheux passa d’un poste en prépas à la tête de mairie de Toulouse via la Résistance »
Comme si la Résistance était un passe obligé pour faire carrière ?
Fais gaffe, Bloom, depuis que tu émarges aux Affaires étrangères, tu es de plus en plus snob et un rien méprisant dans le ton !
Ce qui est vraisemblablement abject, Clopine, c’est de dire qu’Israël est un état colonialiste, semble t-il ?
« le père matheux passa d’un poste en prépas à la tête de mairie de Toulouse via la Résistance » (Bloom à propos de Badiou)
Tiens! Ce serait le fils du prof qui enseignait au Lycée Fermat au temps où j’y étais élève?
Je n’avais pas fait le rapprochement.
Pour ce que j’en sais, Badiou le père avait été maire de Toulouse avant d’être prof en prépa.
D. dit: 13 novembre 2015 à 13 h 00 min
Il devrait trouver de meilleurs arguments pour le faire revenir dans le bon chemin, le sauver du suicide. On pourrait l’aider.
Comment le pourrait-on, mon pauvre trognon, on n’y parvient déjà pas ici, avec vous!
à 14 h 26 :lu la lettre de Badiou ; entièrement d’accord avec l’analyse qu’en fait Attila sur la France de Vichy
Attila dit: 13 novembre 2015 à 13 h 02 min
» concrètement, que proposent Finkie et Miller et Camus, pour que la France reste majoritairement un pays de « race blanche et de tradition catholique » ? »
http://a403.idata.over-blog.com/650×447/0/03/66/15/caricatures/Qui-sont-les-electeurs-du-FN.jpg
Attila vous vous enferrez, vous êtes ridicule…Il n’y avait pas plus de 200 ou 300 milles juifs en France avant guerre, l’immense majorité intégrés et invisibles. Je me fous de ce qu’écrivait Je suis partout, ce qui importe c’est que la situation n’a strictement rien à voir et que ma description est corroborée par d’innombrables témoignages. Vous n’allez tout de même pas me dire qu’il y avait des Mehra et des Coulibaly juifs avant guerre et que les élèves juifs de l’école de la République contestaient l’enseignement qu’on leur dispensait parce qu’il aurait contraire à la loi mosaïque! Deux exemples seulement…
Finkie est tout le contraire d’un héritier. C’est un heimatlos (Bloom)
Dear bloom, heimatlos comme Lévi-Strauss, certes. Faut pas le faire passer pour un Syrien, l’Allemagne de la Chancelière est déjà noyée dans le faux passeport. Dans « La rue sans joie » du juif viennois Bettauer, la tenancière du bordel s’appelle Merkel.
Comme vous avez sûrement, la mairie de la ville rose a toujours attiré les partouzeurs, ce qui n’est qu’un vice de forme.
L’auteur de ce post mérite notre respect, mais son contenu est complètement con :
Clopine, la têtue du têtard… dit: 13 novembre 2015 à 14 h 20 min
on peut pas dire que les ex maos rivalisent de finesse
Phil dit: 13 novembre 2015 à 15 h 06 min
la mairie de la ville rose a toujours attiré les partouzeurs
Euh… cette phrase ne tombe-t-elle pas sous le coup de la loi ? La famille Baudis pourrait porter plainte…
Les (grandes) familles se tiennent les..côtes.
masud al-bukhari dit: 13 novembre 2015 à 14 h 42 min à D. :
mon pauvre trognon
C’est pas gentil, ça.
@ Bloom 13 h 58
Non on ne peut pas dire que Finkielkraut s’est fait tout seul .
il est comme tant d’autres, la plupart obscurs, mais qui ont le même type de destin social et familial ,ce que Minc disait en parlant de lui-même, un produit pur et parfait de ce qu’était l’assimilation à la française d’’il y a quelques décennies, processus dans lequel l’école républicaine jouait un rôle essentiel .
Pour la plupart de ces enfants d’immigrés de la première génération devenus de bons élèves de l’école publique, le cadeau le plus précieux que leur ait fait France c’était de les avoir installés de plain-pied dans sa langue sa culture son histoire, et d’en avoir fait ainsi autre chose que les Heimatlose qu’étaient leurs parents
Et la crainte de Finkielkraut ce n’est pas comme le dit Bloom la peur d’être bouté hors de France, mais le désarroi devant la dévalorisation de ce capital culturel , socle fondateur de ce qu’il est devenu , et qu’il voit menacé par le multiculturalisme et le communautarisme
Même si la posture de Finkielkraut mérite des critiques à d’autres égards , je crois que ce cette inquiétude est largement partagée par les gens de sa génération à qui la France a offert le même cadeau
DHH: quand je dis qu’Alain Finkielkraut s’est fait presque seul, je veux dire qu’il n’est pas héritier. Nous disons la même chose.
N’oublions jamais ce qu’une certaine France, pas seule, certes, mais assez zélée tout de même, a fait subir à nos parents. Ne pas croire que dans bien des esprits nous soyons des Français à part entière. On nous renverra à la figure le cosmopolitisme, le sionisme, l’argent, la réussite. Et s’il faut défendre notre spécificité, aussi ténue soit-elle, nous le ferons, sans vaciller.
@PMB
Je suis en train de lire votre livre autobiographique Mes bien chers frères (L’Harmattan). J’ai retrouvé la page que vous citiez récemment et pour laquelle j’avais émis un double jugement : écriture dense / belle enfance. Vous aviez été surpris par les termes « Belle enfance ». Il se fait qu’aujourd’hui, avançant dans votre livre, je maintiens ce qualificatif. Malgré l’atmosphère rigide, froide et prosélyte de cet internat, une conscience naît, une révolte sourde liée à une innocence permettant de traverser ces eaux troubles dans lesquelles vous auriez pu sombrer. Cette naïveté disparaitra chassée par la cruauté ambiante, l’indifférence, l’hostilité. Les passages en italique sont d’une justesse étonnante, portant le regard de l’enfant sur son milieu familial et sur le cadre rural où il puise sa lucidité, sa liberté intérieure et se réconforte de la tendresse des siens pudique mais réelle, bien qu’aveugle sur ce qu’il vit là-bas.
Je ne sais encore où conduit l’autre moitié du livre mais les pages que j’ai déjà lues me convainc que je ne m’étais pas trompée. Cette enfance traversée avec ténacité, fermeté. Quelle solitude ! Ce regard porté sur le monde de ces enseignants ou religieux est sévère, terrible. On peut imaginer les dégâts qu’ils ont faits dans les consciences des jeunes qui leur étaient confiés : discipline, obéissance et renoncement à toute velléité de rebeller, de se démarquer.
J’ai reconnu dans l’accueil favorable d’une « vocation religieuse » par les familles, l’aveuglement de l’époque où on offrait trop facilement sa progéniture à ces institutions pour la « gloire » d’avoir un fils « appelé », quitte à bousiller sa vie à jamais. Pour les filles, à la même époque, les faire entrer au monastère était, au bout du compte, un souci de moins. Pas de dot à prévoir et pas de mauvaises fréquentations !
Ce livre est édifiant, important pour qui veut comprendre ce qu’on peut faire de son enfance quand on vous a « volé trois années » de votre vie.
Vous écrivez « Mon âge d’or fut de cendre », ou encore « j’ai d’abord longtemps rêvé de vous casser la figure, ensuite d’y cracher. L’âge, ma faiblesse et un vieux fond de non-violence aidant, je ne veux plus que ça : comprendre »
Vous avez eu la force de remplacer la haine par la réflexion et l’écriture.
Une résilience arrachée au chagrin.
U très beau livre, remarquablement écrit, loin des prix littéraires qui font trop de tapage. Un livre édifiant qui installe une mémoire durable chez le lecteur, celle d’une injustice faite à des enfants.
Ah, au fait, vous êtes quelqu’un de bien.
Maurice Bol dit: 13 novembre 2015 à 11 h 59 min
Ah, pardon, je suis les deux. Con dans la vie, c’est exact, j’en ai des preuves,
Ha mais non ! Il faut une carte de con, c’est pas du tout aucunement facile à être délivré… Il faut même être parrainé ! Fournir une tartine comme dans les Francs-Macs… Et un bol, hein, pas trois-quarts de ligne pompés dans le Wiki sur Lanzarote !
Mais si on l’a, quand même, finalement, on récolte ipso facto une demi-part d’impôts en moins… (C’est-à-dire qu’on en paye plus, on va pas y passer la nuit, quand même !)
Etonnant, ce foin autour de la lettre ouverte de Badiou.
Dire que Finkie avec ses rêves d’épuration ethnique (trop de Noirs dans l’équipe de foot, etc., vous vous rappelez) et son soutien au parti de l’In-nocence est en train de basculer dans l’extrême-droite n’est tout de même pas un scoop !
Repli identitaire chez Finkielkraut…?????
Mais c’est complètement débile !!
Il y avait une chanson, fort avisée, de Johnny qui disait :
Je suis un soldat
Comme d’autres là-bas
(Et j’attends le jour
Qui verra mon retour etc.)
Lui était en Allemagne, normalement c’est dangereux aussi, mais là, non…
Et la crainte de Finkielkraut ce n’est pas comme le dit Bloom la peur d’être bouté hors de France, mais le désarroi devant la dévalorisation de ce capital culturel , socle fondateur de ce qu’il est devenu , et qu’il voit menacé par le multiculturalisme et le communautarisme
Même si la posture de Finkielkraut mérite des critiques à d’autres égards , je crois que ce cette inquiétude est largement partagée par les gens de sa génération à qui la France a offert le même cadeau (DHH 15h23)
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C’est tout à fait ça. Badiou n’a strictement rien compris au discours de Finkielkraut et l’a totalement déformé, en bon antisémite qu’il est, qui travestit la pensée de ceux qu’il veut éliminer.
Et j’ajouterai qu’il n’y a pas que les fils d’immigrés qui en ont peur mais nombre de mes collègues, qui n’ont aucun rapport avec l’immigration dans leur famille, face aux réformes Belkhacem qui visent à assassiner l’Ecole de la République.
Ce qui est particulièrement abject, c’est de traiter Finkielkraut de néonazi, lui fils de déporté à Auschwitz ! C’est particulièrement ignoble, monstrueux, impardonnable.
Qui est au juste l’internaute dans son internat, pierre-marie bourdaud, Christiane ?
Widergänger dit: 13 novembre 2015 à 16 h 27 min
Badiou … bon antisémite qu’il est … ceux qu’il veut éliminer.
Vous rendez-vous compte de ce que vous écrivez ? Non, bien sûr, c’est votre seule excuse.
Mais vous vous gardez bien d’essayer de le réfuter au niveau philosophique, hein, ça obligerait à réfléchir. Comme vous n’avez jamais fait l’effort de le lire (ses textes sont assez ardus pour qui ne connaît ni le platonisme ni le marxisme, j’en conviens), vous sortez l’argument idiot par excellence de l’indigent désemparé face à une pensée trop calée pour lui : vous l’accusez d’antisémitisme.
Trouvez-moi un seul texte de Badiou qui puisse justifier le qualificatif d’antisémite.
PS : le D. de mon pseudo est l’initiale de David.
Pas de fumée sans….Lien qu’un ami écrivain indien marié à une juive américaine & vivant en Inde m’a envoyé récemment « a good, if frightening, read »:
http://www.theatlantic.com/magazine/archive/2015/04/is-it-time-for-the-jews-to-leave-europe/386279/
Le regard éloigné a du bon.
Sans traiter un pro des médias de néonazi, comme les extrèmes en sont coutumiers, il faut reconnaitre que Finkie, animé d’une haine anti-musulmans et anti-blacks, est prêt à tout, y compris mettre sa judéité en bouclier rhétorique.
Et subrepticement voudrait embarquer dans sa vindicte tout ce que la France compte de chrétiens, dans sa croisade.
Ce tribun des médias, français et israéliens, membre de l’Académie française, a des postures intellectuelles émoustillantes:
« Vient un moment où on ne peut que donner raison à Ben Laden, pour peu qu’il ne soit pas une fiction américaine ou islamiste. Je comprends qu’on déclare la guerre à l’Occident, lequel n’est plus une civilisation mais une idéalisation cynique de la démocratie, c’est-à-dire le contraire de toute vie spirituelle, de mémoire féconde : une puissance mortifère. Tout en haïssant l’islamisme, j’abhorre à peu près les mêmes choses que lui. Mais je ne serai pas un apostat. Il n’est pas impossible que les attentats du 11 septembre soient une mise en scène américaine à capitaux saoudiens, tout de même qu’on peut douter si les Américains sont réellement allés sur la lune » (L’Opprobre, Gallimard, 2008, p. 52).
Finkielkraut est un agitateur de haine. Il n’en manque pas.
Bloom, vous en êtes où de votre demande de garde-du-corps ?
C’est un service offert aux expatriés en mal de reconnaissance ?
D. dit: 13 novembre 2015 à 16 h 34 min
« Qui est au juste l’internaute dans son internat, pierre-marie bourdaud, Christiane ? »
Quelqu’un de bien, la dame lui a dit (16h05) qu’il est quelqu’un de bien : « Ah, au fait, vous êtes quelqu’un de bien. »
Le voilà oint
« expatriés en mal de reconnaissance ? »
et le frustré qui remet ça
Le petit Badiou commenté:
“malgré mes conseils éclairés”: y doute de rien, le Bad, tout juge & partie qu’il est. Tut tut tut. L’auto-satisfaction du bourgeois balzacien donneur de leçons, le soir au fond du fauteuil Louis XV. Le doute, on le sait, n’a rien à voir avec la philo…euh, la politique.
« c’est vous qui, aujourd’hui, par cette brutale métamorphose d’un sujet-support glorieux de l’universalisme en fétichisme nationaliste, organisez, prenant le honteux relais de l’antisémitisme racialiste, une catastrophe identitaire sinistre. »
Là, c’est du lourd. Du verbeux comme Platon aurait jamais osé mettre dans la bouche de Socrate, même ivre de cigüe. Version ampoulée & indigeste du vieil argument à la Drumont: vous n’aurez que ce que vous méritez. La fin dit pareil,avec toutefois une possibilité de rédemption si Finkie se jette dans les bras bienveillants de Bad (qui l’étouffera de sa mâle étreinte cryto-cégétiste.
(tbc)
Badiou a des côtés tellement abjects (merci Passou) qu’il rendrait presque sympathiques les colons israéliens des territoires occupés…
@Hughes
Hugh!
Bloomy est presque nu… mais que broute-t-il ?
Si Bloom pouvait développer cette phrase, sur le plan de la philo politique:
(Finkie) (organise), prenant le honteux relais de l’antisémitisme racialiste, une catastrophe identitaire sinistre.
Bloom dit: 13 novembre 2015 à 17 h 04 min
L’auto-satisfaction du bourgeois donneur de leçons
17 h 08 min
je parlais de la viedans les bois
hugues, j’ai posé une question philo, à Bloom.
D
vous demandez :
« Qui est au juste l’internaute dans son internat, pierre-marie bourdaud ? »
Oui, il semble. Ce récit est écrit tout entier à la première personne. la quatrième de couverture conforte cette impression : « La haine, elle s’est diluée dans l’encre de ce livre. (…) J’écris en mémoire de mes camarades rieurs et enfiévrés d’envies, revus des années après tristes à mourir et froids comme la nuit ; j’écris pour soigner l’enfant blessé que je fus, pour endiguer ce fleuve de chagrin que les années ne sauraient tarir, pour chasser l’idée qu’on pouvait tout me faire, mais pas ça ( et pas à cet âge. »
Ce livre est très fort, bouleversant malgré sa parole « tranchée à froid ».
A lire, vraiment.
Pourquoi attacher tant d’importance à ces deux lourds? ils sont le centre du monde?
Pourquoi attacher tant d’importance à ces deux lourds (Bad et Fink)? Ils sont le centre du monde?
Pas du tout.
On cherche à définir ce qu’est objectivement: l’abjection.
À méditer la proposition 6.373 du Tractatus Logico-Philosophicus de Wittgenstein: « Le monde existe indépendamment de ma volonté ».
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