La malédiction du livre-culte
Il arrive qu’un écrivain vive le succès comme une malédiction. Inutile de dresser la liste des anciens lauréats du prix Goncourt, de Jean Carrière (L’Epervier des Maheux) à Pascal Lainé (La dentellière), qui ont pu mesurer à leurs dépens le prix d’un Goncourt et ses dommages collatéraux tant sur le plan professionnel que psychologique. L’histoire de Charles Webb est à cet égard des plus édifiantes- et on imagine qu’un romancier doublé d’un scénariste ne manquera pas de s’en emparer un jour ou l’autre.
Vous vous souvenez de ce refrain fredonné par Simon & Garfunkel qui a probablement bercé votre adolescence :
« And here’s to you, Mrs. Robinson/ Jesus loves you more than you will know / Whoa, whoa, whoa/ God bless you, please, Mrs. Robinson/ Heaven holds a place for those who pray / Hey, hey, hey/ Hey, hey, hey…”
Ah, elle en aura fait rêver des lycéens et des étudiants, cette sacrée Mrs Robinson incarnée à l’écran dans le plus simple appareil par Ann Bancroft qui séduit le jeune Dustin Hoffman, fils d’un couple d’amis, assez désoeuvré après l’obtention de son diplôme, lequel finira par s’en déprendre dans les bras de sa fille…. Tous sauf Charles Webb qui est à l’origine de tout. Il est l’auteur du roman autobiographique The Graduate/Le Lauréat (1963), dont Mike Nichols a tiré un film quelques années après, l’immense succès de l’un décuplant celui de l’autre et réciproquement. Ce livre-culte, qui a beaucoup compté dans le rejet du matérialisme par toute une génération, a apporté gloire et fortune à son auteur ; mais jusqu’à sa disparition il y a quelques mois, celui-ci n’aura cessé de vouloir s’en débarrasser. De l’argent et de la notoriété comme d’un sparadrap.
Il publia huit livres en tout, notamment une suite du Lauréat dans le but avoué de payer ses dettes. Or non seulement certains se vendirent correctement mais ils furent eux aussi adaptés au cinéma. Ce qui ne manqua pas de générer de nouveaux profits qui s’ajoutèrent aux maisons, meubles, tableaux reçus en héritage (des oeuvres d’ Andy Warhol, Roy Lichtenstein, Robert Rauschenberg, tout de même) ; ils firent l’objet de dons à la Ligue anti-diffamation et à des associations philanthropiques tout comme les droits audiovisuels du Lauréat (ils ont été rachetés depuis par Canal + qui n’est pas une œuvre de charité). Moins sauvage que J.D. Salinger, auteur d’un livre-culte plus fameux encore L’attrape-cœurs (1951), il n’en tenait pas moins la société à distance, à l’égal d’un anarchiste aux yeux de qui tout ce qu’elle touchait par le biais de l’argent était nécessairement corrompu. S’en délester revenait à se purifier. Mais il avait beau y faire, des héritages divers et variés le rattrapaient. Ce qui est dur pour qui a fait vœu de pauvreté. N’empêche qu’en y mettant du sien, il arriva finalement à tout donner ce qui l’obligea, pour vivre, à accepter des petits boulots ici ou là malgré son âge.
Il avait épousé Eve Rudd, qui était « une Mrs Robinson » lorsqu’ils se sont connus, issus du même milieu bourgeois, puis ils ont divorcé vingt ans après afin de protester contre l’institution du mariage avant de se remarier quelques temps après pour des raisons purement pratiques vis-à-vis de l’Administration. Après avoir vécu dans un bus Volkswagen en Californie avec leurs deux fils qu’ils retirèrent de l’école afin de les instruire eux-mêmes, ils s’installèrent en Angleterre ; un journaliste retrouva le couple vivant dans la chambre d’un hôtel de dernière catégorie à Londres payée par les services sociaux ; puis l’ancienne agente littéraire de Charles Webb, qui leur rendit visite du côté de Brighton puis dans un petit hôtel d’Eastbourne, observa que la maison était quasiment vide de meubles et les armoires tout aussi vides de vêtements. Un jour on apprit que Eve, qui fut internée après une grave dépression nerveuse, s’était fait officiellement rebaptiser Fred par solidarité avec un groupe d’Américains tous nommés Fred qui avaient perdu l’estime de soi ; quant à son mari, tout à son obsession de se dépouiller de tout, il avait fini par rejoindre provisoirement une colonie de nudistes.
Bref, gardez-vous de ne jamais écrire de livre-culte susceptible de bouleverser une ou deux générations : c’est trop de problèmes et de malheurs en perspective.« And here’s to you, Mrs. Robinson… » A propos, lorsque le producteur du film rendit visite à Simon & Garfunkel pour leur arracher la chanson qu’ils étaient en train d’écrire, elle s’appelait encore « Mrs Roosevelt » et il fallut l’adapter pour coller à l’histoire. « … Hey, hey, hey/ Hey, hey, hey…”
(« Charles Webb et sa femme Eve » photo Andrew Hasson/Alamy)
1 237 Réponses pour La malédiction du livre-culte
Sautons sur le sujet pour signaler la disparition de Luke Rhinehart, auteur de L’Homme-dé le 6 novembre 2020, à l’âge de 88 ans.
c’est une suédoise qui m’offrit le disque Simon & Garfunkel ; merci de me ramener à ces années ensoleillées
@Vous vous souvenez de ce refrain fredonné par Simon & Garfunkel qui a probablement bercé votre adolescence
Heu, non.
Heu, non.
tout sexeplique !
Passou quand il fait des probas, il a au moins 99% de chance de se planter.
Bien SV, l’homme-dé a été un livre culte de E. Carrere.
Il faut voir le film, oedipe revisité.
Sympa cette chronique hors de toute actualité.
Du Webb au web…
C’est celui là?
En VF
https://youtu.be/zsWnKq0bax8
L’ironie de la fin m’avait bien plu.
tout sexeplique !
Tout se réplique à l’infini.
oedipe vraiment revisité ?
Essais et documents
Parution :
29 Février 2012
Cinq concepts proposés à la psychanalyse
François Jullien
« En dépit de la révolution qu’il opère, Freud n’est-il pas demeuré dépendant de l’outillage intellectuel européen ? Ne laisse-t-il pas dans l’ombre, de ce fait, certains aspects de la pratique analytique que sa théorie n’a pu explorer ?
Mais comment s’en rendre compte, si ce n’est en sortant d’Europe ?
Je propose ici cinq concepts, abstraits de la pensée chinoise, dans lesquels ce qui se passe dans la cure pourrait se réfléchir et, peut-être, mieux s’expliciter. Chacun opère un décalage : la disponibilité par rapport à l’attention du psychanalyste ; l’allusivitépar rapport au dire de l’analysant ; le biaispar rapport à l’ambition de la méthode ; la dé-fixationpar rapport à l’enjeu même de la cure ; la transformation silencieuse, enfin, par rapport à l’exigence de l’action et de son résultat.
Autant d’approches qui font découvrir la psychanalyse sous un jour oblique, la révélant dans on impensé. Or, cet impensé n’est-il pas aussi celui de la pensée européenne découverte dans ses partis pris ?
De quoi introduire également à la pensée chinoise dont ces notions, en venant sur le terrain de la psychanalyse, se remettent à travailler. »
https://www.grasset.fr/livres/cinq-concepts-proposes-la-psychanalyse-9782246798149
Je lis en ce moment une de ces nouveautés, Le Roman de Renart, préfacé par Georges Becker, un ancien, mort depuis, de Janson De Sailly. Édition Hachette 1951.
La mère veut s3duire un homme qui pourrait être son fils et son gendre. Une rivalité mère fille pas avouée sous tend son désir. Rester jeune, conserver le pouvoir et la primauté . C’est quand même un peu oedipien, non? Elle est assez mécontente à la fin.
Je n’aime pas du tout la tête de ce Webb.
Je vous le dis tout de suite.
The Graduate: livre ennuiex, film ennuyeux. Simon & Garfunkel musique dépressive. Comme quoi, n’importe quoi peut devenir cult.
Eh bien, voilà un billet qui consolera tous ceux qui auront rêvé d’être le prix Goncourt 2020 !
Renato, il faut voir le film comme un document, une trace de l’état d’esprit qui s’essayait à repousser les limites du montré. Lolita film a t il été tourné avant? Et bien que pour les amateurs les deux ne soient pas comparables. Je n’ai pas réussi à tenir jusqu’au bout devant Lolita qui m’a paru glauque. Mais c’est un point de vue personnel.
J’ai parlé d’ennui, B., il il serait opportun se tenir à ça.
@ « gardez-vous de ne jamais écrire de livre-culte susceptible de bouleverser une ou deux générations »
Certainement pas ! D’autant qu’on pense en sortir un bientôt en binôme avec D. Et nous saurons le gérer et le faire fructifier à jamais.
@SV, de quoi ? « l’homme-dé » vient de trépasser ? et moi qui n’ai pas réussi à l’achever (chose rare) tant il m’a ennuyé…, alors qu’Ultrabright nous en avait bien soulé… Cela dit, ma soeur, m’étonne pas qu’il ait été « culte » pour Carrère !…
https://www.youtube.com/watch?v=eVjp_bIjLYY
c’est trop dl’humour juif qu’il dirait moise
tout sexeplique !
sexagénère par derrière qu’il dirait jicé
@m’étonne pas qu’il ait été « culte » pour Carrère !…
MERCI pour la vidéo YT
En effet, je n’ai jamais été très convaincu par la rigueur scientifique de cette collègue. Son bouquin reste néanmoins visitable, au moins la critique de lecture qui vient d’en être faire.
On pourrait jouer à établir un axe G/D parmi les erdéliens âgés de plus de 50 ans… Je crois qu’elle pourrait encore se valider, on a déjà essayé de le faire… de plus en plus difficilement sur le plan quali, vu le nombre de menteurs.ses qui sévissent ici… Quant à avoir un échantillon représentatif de la popgéné, impossible by the way !
https://laviedesidees.fr/Valeurs-de-droite-et-de-gauche.html
La pop génération à au moins l’âge de Mick Jagger, les sexagénaires ont à peine subi les effets de la queue de la comète.
Halley…
C’est vrai Jazzi que cette chronique sur Webb tombe comme un cheveu sur la soupe. Je n’ai pas lu le roman, mais vu le film. A 14 ans, j’avais bien aimé, of course. Maintenant, je sais qu’il est bien inutile que je m’y recolle, et je n’ai pas envie de lire le livre. Ouais, Simon and Garfunkel, Mrs Robinson, tout ça, ce n’est même pas que ça ne nous rajeunit pas, mais ça nous vieillit. et ça touche à des moments de vie qu’on a pas envie de toucher, pour le meilleur ou le moins bon. Rien de nostalgique, du passé dépassé.
Ni lu le roman ni vu le film et le duo non plus n’est pas mon truc, je suis passé à travers la génération pop, mais j’ai bien aimé l’anecdote rapportée par Passou : une malédiction littéraire que Webb a dû traîner comme un boulet ! Une énième version du Blé en herbe ou de Lolita inversée…
Le billet est un peu confus
Dans la soundtrack du film The graduate, il y avait aussi le silence, non ?
Christiane dit: à
Eh bien, voilà un billet qui consolera tous ceux qui auront rêvé d’être le prix Goncourt 2020 !
Fin politique notre hébergeur…
Il y a celui qui sera primé en 20, ceux qui seront primés en vain
… et ceux qui dégusteront un vin à Drouant – si Drouant il y a
Magnifique, ça m’fait rêver
« Eve, qui fut internée après une grave dépression nerveuse, s’était fait officiellement rebaptiser Fred par solidarité avec un groupe d’Américains tous nommés Fred qui avaient perdu l’estime de soi ; quant à son mari, tout à son obsession de se dépouiller de tout, il avait fini par rejoindre provisoirement une colonie de nudistes. »
On gueulait misses Robinson à tue-tête et on enchaînait sur Joan Baez.
N’étais-je pas à l’avant-garde avec mon dernier goût de… ?
https://www.nouvelobs.com/coronavirus-de-wuhan/20201115.OBS36117/contre-le-covid-le-gouvernement-allemand-fait-l-eloge-de-la-paresse.html
JE CROIS QUE GREAT GATSBY ne s’est pas imposé de suite mais est devenu un livre culte
bonsoir
« qui a beaucoup compté dans le rejet du matérialisme par toute une génération »
On aimerait savoir lequel.
ce qu’écrit le monde sur GATSBY:
Romanciers déçus, ne perdez donc pas courage : un livre « culte » peut toujours commencer par être un « flop » retentissant !
« And here’s to you, Mrs. Robinson/ Jesus loves you more than you will know / Whoa, whoa, whoa/ God bless you, please, Mrs. Robinson/ Heaven holds a place for those who pray / Hey, hey, hey/ Hey, hey, hey… »
Manque plus que les hurkhurkhurk !
Gatsby est devenu un classique, ce n’est pas tout à fait la même chose, et alii !
« Nous avons trop d’auteurs qui n’ont fait qu’un seul livre ».
Mais on peut se demander si c’est le cas ici , compte tenu de la réussite des autres oeuvres. De plus, le lien entre le traumatisme du succès d’un titre et les péripéties de la vie conjugale de l’auteur dans l’Amérique de cette époque n’apparaît pas si manifeste. Webb, Ce n’est pas Rostand déprimé sachant qu’il n’écrirait plus Cyrano. Reste un sympathique et drolatique portrait ou la chanson parle peut-être plus au public francophone que le livre ou le film. Ce dernier bénéficiat-il de la présence d’Anne Bancroft!
Bien à vous.
MC
À l’avant-garde c’est vite dit : Jacques Leclercq — moraliste et sociologue, professeur à l’Université de Louvain —, Éloge de la paresse, suivi de quelques autres Casterman, 1962 — déjà lu au cour d’une conférence le 7 novembre 1936.
« le traumatisme du succès »
Lol, j’avais cru à une fanzone non sollicitée.
Mais non, c’est le refus du fric facile .
Et ça, Passou a zappé.
je change de baraque
Hey hey hey , ce refus de la convoitise des biens matériels, c’est très Jesus ‘s crime…
Ce n’est pas moi qui irai lire ce livre.
Je vous le dis tout de suite.
De toutes façon je n’en ai lu aucun depuis au moins dix ans et comme vous pouvez le constater je m’en porte très bien. L’essentiel c’est la tête de veau et le vin qui l’accompagne.
El poeta valenciano Francisco Brines gana el Premio Cervantes 2020
@si Drouant il y a
Y’aura pas.
Le 30/11, c’est closed.
Un pique-nique ?
renato ne me contredira pas.
Par rapport au covid, renato !
Brines, 88 ans, l’un des meilleurs poètes espagnols vivants, a été très influencé par Cernuda et Kavafis. Contrairement à un V.Aleixandre ou un C.Bousoño, c’est un homosexuel qui ne s’est jamais caché, y compris dans ses premiers livres, publiés sous le franquisme (il a reçu même des prix en 1959 ou 1966).
Pour moi il est meilleur que Cernuda (trop surévalué en Espagne) mais moins bon que Kavafis, à qui il doit beaucoup (c’est un méditerranéen comme lui).
J’ai découvert Brines à 17 ans, à la fac, en même temps que Claudio Rodríguez (j’ai eu un très bon prof de littérature, grand spécialiste de César Vallejo, et poète à ses heures, qui nous a fait découvrir les deux). Pendant longtemps j’ai pensé qu’ils étaient les deux meilleurs poètes espagnols de la 2ème partie du XXe siècle. Mais j’ai relu la poésie complète (5 livres) de C.Rodríguez et quelques uns des derniers livres de Brines il y a 2-3 ans, et j’ai été assez déçu, surtout par ce dernier.
The graduate, il y avait aussi le silence
Oui, en effet. Très jolie chanson. J’aime assez ce duo. Dans le style duo, ces deux que j’aimais aussi un peu plus tard.
Il est clairement dit : « Dans une parodie de documentaire tourné dans le futur… », ce qui n’est pas sans importance, Jacques.
Dans le genre don, ce CW est allé jusqu’au bout. Tout travail méritant salaire, il aurait pû se délester de tout ce qui lui semblait trop facilement gagné et garder une part pour assurer son confort et sa sécurité qui peuvent ne pas être considéré comme luxes corrupteurs. Quel ultra, c’est un phénomène à lui tout seul. Quelle explication donner à cette démarche?
« Charles « Chuck » Feeney, 89 ans, qui a cofondé avec Robert Miller le détaillant d’aéroport Duty Free Shoppers en 1960, a amassé des milliards tout en menant une vie de moine austère. En tant que philanthrope, il a été le pionnier de l’idée de donner de son vivant – dépenser la majeure partie de sa fortune dans de grands oeuvres de charité plutôt que de financer une fondation à sa mort. Puisque vous ne pouvez pas l’emporter avec vous, pourquoi ne pas tout donner, contrôler où va votre argent et voir les résultats de vos propres yeux ? »
Les deux auxquels je pensais, Philip Catherine et Larry Coryell.
Les milliardaires peuvent faire don sans pour autant mourir fauchés, ils ne sont pas loin de former une légion
aucun depuis au moins dix ans et comme vous pouvez le constater je m’en porte très bien. L’essentiel c’est la tête de veau et le vin qui l’accompagne
Il nous faudrait des preuves à l’appui.
El otoño de las rosas
Vives ya en la estación del tiempo rezagado:
lo has llamado el otoño de las rosas.
Aspíralas y enciéndete. Y escucha,
cuando el cielo se apague, el silencio del mundo.
Francisco Brines. Poème du livre El otoño de las rosas (1986)
LOS VERANOS
¡Fueron largos y ardientes los veranos!
Estábamos desnudos junto al mar,
y el mar aún más desnudo. Con los ojos,
y en unos cuerpos ágiles, hacíamos
la más dichosa posesión del mundo.
Nos sonaban las voces encendidas de luna,
y era la vida cálida y violenta,
ingratos con el sueño transcurríamos.
El ritmo tan oscuro de las olas
nos abrasaba eternos, y éramos sólo tiempo.
Se borraban los astros en el amanecer
y, con la luz que fría regresaba,
furioso y delicado se iniciaba el amor.
Hoy parece un engaño que fuésemos felices
al modo inmerecido de los dioses.
¡Qué extraña y breve fue la juventud!
Francisco Brines
…lundi 16 novembre 2020 à 21 h 02 min.
…
…pour faire simple, & utile à fonds perdus,!…
…
…il faut accepter, les bienfaits passager, qui relèvent votre situation financière, c’est rien du tout , le succès précoce dans tel ou tel autre domaine,!…
…par des accointances des hasards favorables prédestinées,…
…
…çà n’empêche pas de construire sa vie, pour un avenir meilleur constamment, bien sur,!…
…
…juste tantôt, en passant dans ma bibliothèque, je remarque un livre, mal posé à l’étagère,…
…je l’examine, et remarque, qu’il est encore » non rogné, je prend un coupe-papier « , et prend mon temps pour dégager entièrement toute les feuilles et pages du livre,!…
…
…quel livre, AUX ÉDITIONS TERRES LATINES, MCMXLVI, 1946, » les QUINZE JOIES de mariages « ,…
…ainsi, en lisant de ci de la,!…les rires construits d’après guerres 40-45,…
…
…et entre autre, une vignette qui illustre, bien des situations des couples, un homme qui tire une grande-croix, chemin faisant, avec une femme qui le fouette, tout au long du chemin.
…
…faire une bible, ou un christ pour cela,!…le ridicule des lois et administrations, ou des promesses non-tenues, pour les beaux désirs non – assouvis, en peine,!…à la traine,!…
…ramollir ses sens à ses astuces traîtres de pharmacies,!…of course,!…
…etc,!…Bip,!Bip,!…Go,…
…
Tu pourrais quand même faire l’effort de nous proposer ta traduction, Pablo75 !
« renato ne me contredira pas. »
Rien de moins sûr, D !
D. a simplement suivi le fil, Jacques.
condamné à être incompris et sam vénère…, surtout par jzmn et B…
« Quant à avoir un échantillon représentatif de la popgéné » (popgéné = population générale ; pas génération « pop », bananes…). N’import’wak…
Madame Robinson ? c Jibé qui a raison : « Rien de nostalgique, du passé dépassé ». … quoique ça puisse encore s’écouter dans son coin avec une larme, mais faut pas le crier à la rdl, hein !) (Me demande si cette mélodie un peu mièvre a ému ou émeut les mecs, plus que les nanas d’hier et d’aujourd’hui)…
comment il s’appelait ce jeune gars qui avait refusé le Goncourt des jeunes parce qu’il refusait d’entrer dans un monde de compétition ?
comme quoi la littérature n’avait rien à voir avec la mise en concurrence ?
encore un idéaliste. c’est comment son nom déjà ?
« De l’argent et de la notoriété comme d’un sparadrap. »
la quête de pouvoir, la quête de richesse…
on peut effectivement se demander si tous ces gens se sentent bien dans leurs basses quêtes ?
passou, et vous ? vous pensez que la littérature c’est mettre en compétition et en concurrence d’écrivains comme des vaches dans une foire agricole ?
mais pas que vous, je crois que chacun de nous tous, à notre petit niveau, nous commettons tous des actions qui tendent à ne pas rendre ce monde meilleur.
en fait sans nous en rendre bien compte, en croyant faire des trucs biens.
parce que nous les faisons avec la tête dans le guidon, en suivant des rails qui ont été construits avant nous, du coup nous nous posons pas de questions, sans prendre un peu de hauteur.
basique, du genre : est-ce que mettre en concurrence et en compétition des écrivains cela relève de la littérature ?
je me souviens plus de ce jeune gars, probablement un type bien.
le problème c’est l’institution, les institutions, nous en héritons et nous les qualifions au regard de cet héritage en les considérant « prestigieuses ».
fallait être gonflé pour un jeune gars de refuser ce prix, pour le coup c’était un geste fort d’écrivain, je sais pas ce qu’il est devenu.
Joseph Andras?
pour le pinard c’est pareil : on n’arrive plus à trouver une bouteille de pinard qui ne soit pas médaillée d’un concours quelconque.
B dit: Joseph Andras
»
exact ! c’est bien lui, merci !
3J, à la vitesse où nous allons même les plus ouverts deviennent d’inconsolables nostalgiques. Nous vivons l’époque où les avancées technologiques ne génèrent plus de progrès mais plus d’argent pour les producteurs, plus de perdants, plus de laissés pour compte, plus de dégâts. Nous attendons que ces avancées profitent à l’ensemble sans abîmer plus le monde. C’est pas gagné. Toute cette beauté, ce capital dont les puissants ne perçoive que le bénéfice qu’ils peuvent en soustraire y compris en détruisant. Je préfère ne pas y penser. Et pour ceux qui ont trop d’argent t, il y a des milliers d’enfants sans jambes qui attendent des prothèses. C’est lamentable.
Ne perçoivent.
3J, après lecture du billet, ne vous étonnez pas que vos abréviations soient mal traduites. Vous n’avez qu’à écrire en français!
on peut effectivement se demander si tous ces gens se sentent bien dans leurs basses quêtes
Bof il faut bien trouver un sens à l’absurde. Collez lui des actions, des billets, des ordres de virement et tout de suite ça prend de la valeur.
En attendant, sans la générosité des Milliardaires Américains, pas de Metropolitan Museum, pas de Cloisters, pas de Museum of Modern Art, et j’en passe..
@Moins sauvage que J.D. Salinger, auteur d’un livre-culte plus fameux encore L’attrape-cœurs (1951), il n’en tenait pas moins la société à distance, à l’égal d’un anarchiste aux yeux de qui tout ce qu’elle touchait par le biais de l’argent était nécessairement corrompu.
Intéressant commentaire, un poil moqueur. Dans quelle mesure une oeuvre culte est-elle compatible avec le succès (commercial s’entend … ?) ? « To the happy few ».
En effet, San Angelo, cette édition des XV Joies existe bien chez Terres Latines, et l’illustrateur doit être Jean Traynier.
Personnellement, je préfère le texte de la Nouvelle Bibliothèque Elzévirienne, papier solide, et sans illustrations. Le Baron Pichon s’entendait aux livres bien faits.
Bien à vous.
MC
@ B., touché, je reconnais que mes sigles passent mal en général. Je vais donc tâcher de… @ D’autant que pour pk, il faut prendre de la hauteur par rapport aux rails, et pour moi, ce n’est pas facile. @ D., j’aimerais n’avoir rien lu depuis dix ans, mais j’aurais du mal à justifier ma présence icite, faut être sacrément accro à la bouffe pour pouvoir. @ B., Vous préférez ne pas penser aux puissants qui enlaidissent la terre, mais eux, ils ne pensent pas aux besoins de la population en prothèses (une exception : la princesse de Galles ; hélas, elle avait sauté sur une mine – j’y pense parfois et puis j’oublie). Le confinement lié à la pandémie a précipité la destruction du monde. Il n’en sortira rien de bon sur le plan artistique. Déjà que la littérature a vécu. Il faut essayer de retrouver le chemin du gros « bon sens » des valeurs de gauche, même si on n’y croit plus tellement plutôt que de pratiquer l’invective. Aller vers moins de complexité, plus de simplicité, semer des messages de fraternité pour faire germer une nouvelle humanité éclairée. Réciter en chœur son credo, le soir avant le coucher, au pied du lit, devant son crucifix, su son prie-dieu :
Je crois en Dieu,
le Père tout-puissant,
créateur du ciel et de la terre ;
et en Jésus-Christ,
son Fils unique, notre Seigneur,
qui a été conçu du Saint-Esprit,
est né de la Vierge Marie,
a souffert sous Ponce Pilate,
a été crucifié,
est mort et a été enseveli,
est descendu aux enfers,
le troisième jour est ressuscité des morts,
est monté aux cieux,
est assis à la droite de Dieu le Père tout-puissant,
d’où il viendra juger les vivants et les morts.
Je crois en l’Esprit-Saint,
à la sainte Église catholique,
à la communion des saints,
à la rémission des péchés,
à la résurrection de la chair,
à la vie éternelle.
Amen.
Bonne nuit les petits,
Dans quelle mesure une oeuvre culte est-elle compatible avec le succès (commercial s’entend … ?)
une oeuvre culte..c’est un genre de vente privée pour un tas de gens qui me copie hen somme..de cette communauté là jveux rien avoir a faire avec elle quil dit groucho..
@ jzmn, si je puis me substituer :
____________
LES ÉTÉS
C’était un été long et chaud !
Nous étions nus au bord de la mer,
et la mer encore plus nue. Avec les yeux,
et sur certains corps agiles, nous ferions
la possession la plus heureuse du monde.
Nous avons entendu les voix du clair de lune,
et c’était la vie chaude et violente,
ingrats de sommeil, nous passerions.
Le rythme sombre des vagues
nous a brûlé à jamais, et nous n’avons fait que passer le temps.
Les étoiles s’éteignent à l’aube
et, avec le retour de la lumière froide,
furieux et délicat, l’amour commencerait.
Aujourd’hui, il semble illusoire de penser que nous étions heureux
à la manière imméritée des dieux.
Comme la jeunesse était étrange et brève !
__________
L’automne des roses
Vous vivez déjà dans la distorsion du temps :
vous l’avez appelé l’automne des roses.
Respirez-les et allumez-les. Et écoutez,
quand le ciel s’éteint, le silence du monde.
Les saumures Francis 🙂
En attendant, sans la générosité des Milliardaires Américains, pas de Metropolitan Museum, pas de Cloisters, pas de Museum of Modern Art, et j’en passe..
je préfère les himpots..et conchier comme rablais..et ne pas havoir a dire merci..macron on tencule..t’as haucun sens du cultissime meussieu courte
Très intéressant point de vue de Pierre-Yves Rougeyron sur le Covid 19 et le deuxième confinement.
Du reste, ne pas prêter foi au gratis genre wiki, c’est montrer sa distinction ; quand on lit ça à propos de la Chartreuse (pas la verte, l’autre dont on peut faire des avions en papier) : « L’œuvre sera, jusqu’au début du xxe siècle, relativement inconnue en dehors de quelques cercles d’esthètes, de critiques littéraires ou de personnalités telles que Nietzsche, ce que Stendhal semblait appeler de ses vœux, dédicaçant son roman To the Happy Few (« à quelques rares privilégiés »). »
Reste le succès d’estime.
(Dylan, c’est encore autre chose)
mais pas que vous, je crois que chacun de nous tous, à notre petit niveau, nous commettons tous des actions qui tendent à ne pas rendre ce monde meilleur
pasque t’es que minabe tu voudrais que les autres en plus souhaite l’étre..c’est petit keupu
Stupéfiant ! Le président et François Hollande ont échangé quelques mots…
(@ Melle Superfétatoire)
Je suis effaré de voir que dans une France qui croule à tous points de vue, ces futilités anecdotiques prennent encore une telle place. Je bats ma coulpe puisque par ce billet j’ajoute une pierre superfétatoire à cette comédie
(du cop’ à Chat en roue libre)
La régénération se fera, Janssen J-J, par le recours aux besoins physiologiques — la force des Grecs, selon Nietzsche —, pas en essayer de retrouver le chemin du gros « bon sens » des valeurs de gauche, ni de droite d’ailleurs.
…lundi 16 novembre 2020 à 23 h 05 min.
…
…@,Marc Court,…tout est exact,…les Quinze Joies…
…
…données dans la transcription nouvelle de Robert Gilsoul et illustrées par Jean Traynier, ont été tirées à mille neuf cent cinquante exemplaires, soit : dix-sept exemplaires sur Madagascar, numéroté de 1 A 17, contenant etc,!…etc,!…
…en plus, des exemplaires hors commerce, réservés a l’éditeur et a ses amis.
…Exemplaire N° 421
…
…des curiosités pour se former aux éruditions d’esprits,!…
…mes courses à Bruxelles et environs,!…
…préfère les livres de sciences et techniques industriels, of course,!…
…
En attendant, sans la générosité des Milliardaires Américains, pas de Metropolitan Museum, pas de Cloisters, pas de Museum of Modern Art, et j’en passe..
eux ils sont ‘généreux’ ‘juste’ et accouche du gout du temps..la république est interessé et de mauvais gout..dailleurs ‘elle choisit’ de manière ‘discrétionnaire’..fachiss etc. une rigolade..une vrai..pas trop cher..enfin!
le marché rénateau..le marché..et t’es son précheur..pasqu’il lui en faut..sans eux..il crève
J’aime bien Aurélien Barrau, mais je sais pas trop quoi faire de ce qu’il dit, en dehors que c’est bien sympathique et accessible.
https://www.youtube.com/watch?v=XO4q9oVrWWw
tu sais même pas quoi foute de ta bite 3j..qu’est ce tu veux montrer les points cardinaux à pompéi
@le denier du culte
My two cents
https://www.maisonsvictorhugo.paris.fr/fr/oeuvre/lettre-victor-hugo
My two cents
jésus il dirait à keupu..’je sais bien que tu me hais..et comme tu vois on npréte qu’aux riches’
Tu pourrais quand même faire l’effort de nous proposer ta traduction, Pablo75 !
Jazzi dit:
Une traduction rapide (comme tous les bons poètes, Brines n’est pas facile à traduire – et on perd évidemment le rythme des hendécasyllabes et alexandrins mélangés, certains au son très beau – « Hoy parece un engaño que fuésemos felices /al modo inmerecido de los dioses. »):
L’automne des roses
Tu vis déjà dans la saison du temps retardataire:
tu l’as appelé l’automne des roses.
Inhales-les et enflamme-toi. Et écoute,
quand le ciel s’éteindra, le silence du monde.
LES ÉTÉS
Ils furent longs et ardents les étés !
Nous étions nus au bord de la mer,
et la mer était encore plus nue que nous. Avec les yeux,
et avec nos corps agiles, nous étions
les plus heureux propriétaires du monde.
Nos voix sonnaient illuminées par la lune,
et c’était la vie chaude et violente,
méprisant le sommeil nous vivions.
Le rythme si obscur des vagues
nous brûlait éternels, et nous n’étions que du temps.
Les étoiles s’éteignaient à l’aube
et, avec la lumière qui froide retournait,
furieux et délicat, l’amour commençait.
Aujourd’hui, il semble une tromperie le fait d’avoir été heureux
à la manière imméritée des dieux.
Comme la jeunesse a été étrange et brève !
Les cultes d’hier font vendre les encuculés d’aujourd’hui
Pourquoi tuer l’ours avant d’en avoir vendu la peau ?
Et La Conjuration des imbéciles ?
Vu ce soir sur Arte le très beau film « Cold War » (2018) du polonais Paweł Pawlikowski, cinéaste que je ne connaissais pas.
Ceux qui ont le replay et ne l’ont pas vu, qu’ils ne le ratent pas. Les scènes finales (où il y a deux beaux hommages à Hitchcock et à Bergman) sont magistrales.
Le tout couronné par l’une des plus belles musiques du monde qui sonne juste après le plan final, dans le noir d’avant les titres.
Chef-d’oeuvre.
renato connaît son Salluste et ce que notre dix neuvième siècle a pu rapporter de sa concision stylistique
Inutiles, tourbillonnent insatiables tes plaintes
Rauques, toquent, rabougris
Avide, limpide, lucide
Sauvages dispatchent
Tendus
Te cogne te tempête, puis submerge l’image.
18/13/2010
Alors ?
Maurice
18/12/2010
Le coq déjà ?
Merci Pablo, c’est très beau.
Les trouductions au doigt mouillé de Gigi la visqueuse me rappellent immanquablement celles de Blabla : ce talent inné pour travestir la poésie la plus pure en notice de montage d’étagère traduite du chinois. L’Iliade au tournevis.
Mais quelle buse, quel crétin ridicule !
Ah, tu peux pérorer, faire le paon, mon pauvre gars.
Hurkhurkhurk!
I’m not there
https://www.youtube.com/watch?v=JSCrxYjFRpw
l’idée du billet est très bonne parce que « tout ça »
ça date affreusement,(j’avais dit « obsolète »)c’est fou ce que ça date comme ,comme un barozzi!
His full name is…
https://www.youtube.com/watch?v=kC_A1Mw0b9Q
Inculte, revue littéraire et philosophique
Paris, éditions Inculte. Paraît tous les deux mois, 128 pages, 6 €. Dernier numéro, n° 9 « Mamans, putains et autres ». diffusion/distribution par les Belles-Lettres.
https://journals.openedition.org/labyrinthe/1285
« Manière judicieuse de souligner que le « contemporain », ce n’est pas ce-qui-vient-de-paraître (et souvent pas du tout), mais bien ce qui fait effet dans le présent. »
suite DHH
Comment une famille qui a accueilli 8 enfants en 2 ans peut-elle survivre au quotidien et s’épanouir ?! Très bien, merci, semblent-dire Bobbi et Kenny McCaughey, un couple d’américains qui a donné naissance à 1 petite fille en 1996, puis, à des septuplés en 1997. Le 19 novembre, ils fêteront leur 18 ans !
Ils s’appellent Kenny, Kelsey, Natalie, Brandon, Alexis, Nathan et Joël, et ce sont les seuls septuplés vivants au monde. Nés par césarienne le 19 novembre en 1997 aux Etats-Unis, ils avaient alors fait la Une des magazines du monde entier, car leur survie était un vrai miracle. Leur mère Bobbi McCaughey, alors âgée de 29 ans, avait suivi un traitement contre l’infertilité et ensuite refusé une réduction embryonnaire. Elle avait été critiquée pour ce choix, car cette grossesse très risquée mettait en danger cette américaine déjà mère d’une petite fille de quelques mois, et les bébés qu’elle portait.
Des enfants en pleine santé
Si deux d’entre eux ont souffert de problèmes neurologiques, aujourd’hui, tous les sept viennent de terminer leurs études secondaires et s’apprêtent à entrer à l’université ! Nathalie est une brillante étudiante qui s’épanouit en travaillant. Brandon est combatif et têtu. Kelsey, la plus petite de la fratrie puisqu’elle pesait 1,1 kg, adore jouer au football. Kenny Junior est décrit unanimement comme le plus drôle des frères et sœurs. Alexis qui a souffert de paralysie cérébrale est aujourd’hui la chef de son équipe de cheerleaders et veut devenir professeure. Nathan, qui souffre lui aussi de séquelles cérébrales, veut travailler dans l’univers scientifique. Et Joël, le dernier à venir au monde, est devenu un sportif accompli.
Un élan de générosité
Dix-huit ans après la famille continue à vivre dans la maison qui lui a été offerte après la naissance des septuplés. Elle utilise aussi la même camionnette, également offerte en 1997. Grâce à l’élan de générosité qui a accompagné l’arrivée des bébés, les sept étudiants vont pouvoir fréquenter les universités de leur état d’origine l’Iowa, gratuitement. Seule Mikayla, la grande sœur de 19 ans, s’est mariée et a quitté le foyer. « Notre grande foi a été le roc auquel nous nous sommes accroché », a confié Bobbi, la maman lors de son passage dans l’émission de la chaîne américaine NBC, The Today show.
Diaporama réalisé par Christelle Maillat.
https://www.telestar.fr/societe/les-premiers-septuples-vivants-au-monde-feteront-bientot-leur-18-ans-!-photos-178354
Mardi 17 novembre 2020, 5h55, 12°
Les œuvrettes de cette lointaine époque ? En ces temps reculés, comme maintenant, je n’en avais rien à foutre tant elles sentaient le culte bêta.
Membre d’un quartet de jazz estudiantin aussi inconnu que célèbre, je me régalai de jouer une musique pétant le feu, moins culculte que cette mièvre rengaine dont on cause, ici, entre vioques nostalgiques.
Faites du sport, bon dieu !
Année LvB, Sonate pour piano op. 27, n 2 « Clair de lune » :
17.11 — 6.03
Anne Brancoft ?
Non !…
Ann Bancroft !
Je trouve que la traduction de la maréchaussée est bien meilleure.
Ça tient à presque rien…du vécu.
Elle est de toi?
« Aujourd’hui, il semble illusoire de penser que nous étions heureux
à la manière imméritée des dieux.
Comme la jeunesse était étrange et brève ! »
Je trouve ça magnifique.
« Aujourd’hui, il semble une tromperie le fait d’avoir été heureux »
Ça par contre c’est hyper lourdingue.
« Les œuvrettes de cette lointaine époque »
1968
Sûr qu’a cette époque, il y avait autre chose que Mrs Robinson et Joe DiMaggio.
Simon&Garfunkel auront surtout permis à une palanquee de profs francais d’anglais de sortir deux ou trois mots bidon, comme dans la chanson.
« En attendant, sans la générosité des Milliardaires Américains, pas de Metropolitan Museum, pas de Cloisters, pas de Museum of Modern Art, et j’en passe.. »
Ouh la, encore un m majuscule , qui tourne au culte.
Il n’y a pas de culture financée par l’État, aux US, alors sans le privé, effectivement..
Les Ricains n’ont pas de ministère de la culture. Quand on voit le notre, c’est pas plus mal.
« Les Ricains n’ont pas de Ministère de la Culture »
Nous en avons un, ce qui nous permet de caser nos bons à rien, gracieusement fournis par nos Universités, Instituts, et Ménageries diverses, organismes que le monde entier nous envie depuis Abélard, son Paraclet et ses aventures testiculaires raccourcies par les jaloux.
JiCé….., aux USA il y a le Department of Arts and Culture — plus interessant pour ses fonctions que les ministères européens. On en avait parlé ici avec C.P.
Ah ben s’ils en ont causé, alors c’est qu’il n’y a plus rien à en dire.
@ MS/ Dans mes bras, ma soeur… Non c pas de moi, sinon j’aurions fait beaucoup mieux que les deux travelos réunis, si j’avions voulu. Non…, c’est l’IA du « deepl translator » pour répondre al jzmn, laissé un brin en suspens… Un machin bin utile pour nous transformer la laideur de la prose hispanique en bonne poésie française.
@ jmb / Prends pas ta bite pour celle d’Aurélien. Lui, s’envoie tout seul dans l’Univers, a pas besoin de toi. Tu retombes dans tes travers de porc, ça m’étonne un brin, croyais que ça t’était passé. Mais bon, t’as le droit, comme dirait bouguereau
(NB / mes excuses pour le tutoyage sans tutoriel).
@ Emma / C’était le personnage d’un roman bien poussiéreux. Mais par la grâce talentueuse d’une erdélienne aimante pas comme les autres, ce nouveau personnage s’est mis à exister au fur et à mesure du confinage, et ce, dans la conscience de pas mal de collègues effarés. Et ce, bien plus réellement que toutes les bovary du dimanche.
@ etalii / Ab bon ? Ann Bancroft faisait du sport ?… Mais lequel, au juste ?
Bàv (17.11.20 @ 9.18)
@ Et La Conjuration des imbéciles ?…
@ Ou…, Le Seigneur des Porcheries ?
L’Assasseure à Gigi la visqueuse : Je trouve que la traduction de la maréchaussée est bien meilleure.
Leurs cabinets (de lecture?) doivent communiquer.
Hurkhurkhurk!
Assouline, darmanincoïdal!
Hurkhurkhurk!
Pablo75, Si « Cold War », beau film assurément, est « un chef d’oeuvre », alors comment qualifier « Ida » du même ?
@ j’en ai fait une copie d’étron!
… et il va nous la rajouter en PJ à sa lettre anonyme « mise au propre », qui part dès ce soir à la Kommandantur préfectorale.
(courrier à suivre c/° M. le PPP, Didier Lallemand, section des Corbeaux, bureau 26-12 Cx, Ile de la Cité, BP 337-20 GM, 75001 – PARIS Cedex 08).
Bref, la trouduction de la Gigi lui ressemble. Comme un autoportrait.
Il faut s’exprimer en « style moyen », pour le Goncourt du post!
Hurkhurkhurk!
@ Mauvignier.
Ida, c’est la petite fille courageuse de Marion et Bergogne… On s’approche du dénouement. Le suspense est à son comble, on ralentit le rythme qui a fait des embardées d’écriture rocambolesques… C un roman magnifique comme je les aime, en suis subjugué et tétanisé comme un Bègue…, peut-être est-ce lié à la torpeur du confinement provincial. Il fallait que ça sorte et t’arrive un jour Marion, ma soeur, tu ne pouvais pas continuer à mentir ton passé ainsi, il fallait bien qu’il te rattrape…. Et Christine est une femme bin courageuse, comme notre Ch.
Ce sont des histoires de la nuit.
Faites du sport
–
Comme Morand !
Gao Xingjian a sombré dans une profonde dépression après son prix Nobel de 2000.
Il a d’ailleurs quasiment cessé d’écrire depuis qu’il est en France & s’adonne à la peinture, avec un bonheur moindre, hélas.
A signaler tout de même, son « Esprit errant, pensée méditative », Poésie, Oeuvre complète, Peintures de Gao Xingjian, traduction Noël Dutrait, Editions Caractères, 2016.
Pablo75 dit:
« Vu ce soir sur Arte le très beau film « Cold War » (2018) du polonais Paweł Pawlikowski, cinéaste que je ne connaissais pas. »
Oui. Chef-d’œuvre. Revu avec autant d’émotion et encore sidérée par cette perfection technique (prix de la mise en scène à Cannes en 2018 et autres distinctions internationales), par la qualité de ce noir et blanc poétique, lumineux, et ce choix renouvelé du format carré. (Mais beaucoup de fragmentations, d’ellipses un peu frustrantes…) Neiges et glace. Comme dans « Ida » (une jeune novice en proie au doute), son film précédent. L’amour déchirant mis à mal par l’exil et les pires années de la « guerre froide » des années 50/60 mais pas seulement, cette relation tourmentée et compliquée entre Zula (Joanna Kulig), triste et dure, et Wktor (Tomasz Kot) est vouée à l’impossible, à la destruction.
Quant aux chants populaires polyphoniques et la musique : quelle beauté… (comme la scène d’ouverture, foudroyante, avec ces deux hommes qui chantent avec un regard si dur !)
Merci pour l’indice Hitchcockien de la scène finale avant ce mariage solitaire dans la chapelle orthodoxe en ruines, retour sur les lieux de leur rencontre. Un film pessimiste et déchirant.
Merci pour la traduction de ce poème de Brines d’une rare beauté
the cloisters
rappelez-vous dear Mr Court la générosité de cet antiquaire français qui vendit une partie des arcades du cloître de Froville, reconstruites dans le musée d’harlem avec des écarts style disneyland.
@DHH
une réponse en trois temps, pour vous, sur le fil précédent.
C’est pas une notice Ikéa mais avouez que c’est une belle trouduction :
Au moins, nous nous retrouvons sur Gao Xingjian.
christiane dit: à
« Merci pour l’indice Hitchcockien de la scène finale avant ce mariage solitaire dans la chapelle orthodoxe en ruines »
Catholique, la chapelle (cf le signe de croix catholique).
Merci D, pour ces ravages de Gigi. M’étonne pas qu’il intervienne sur des paquets de saucisses!
Hurkhurkhurk!
Les trouductions au doigt mouillé de Gigi la visqueuse me rappellent immanquablement celles de Blabla : ce talent inné pour travestir la poésie la plus pure en notice de montage d’étagère traduite du chinois. L’Iliade au tournevis.
Chaloux dit:
Très drôle… (encore un excellent aphorisme publiable à l’intérieur de ta phrase).
rose dit: à
18/13/2010
Alors ?
Maurice
rose dit: à
18/12/2010
Le coq déjà ?
@ D
Toi qui es le seul ici (avec moi) à connaître ce thème: tu ne crois pas que Rose est en train d’essayer des codes pour communiquer avec des extraterrestres?
Si « Cold War », beau film assurément, est « un chef d’oeuvre », alors comment qualifier « Ida » du même ?
Passou dit:
Hâte de le voir…
Merci Pablo, je vais le garder. La cerise sur le gâteau, c’est l’Assasseure préférant la trouduction de la visqueuse. On voit vraiment à qui on à affaire!
(Comme avec la chapelle orthodoxe!).
Sont-ils drôles!
Merci pour la traduction, Pablo75.
… à qui on a…
C’est le rire…
Giscard ne va pas très bien.
Honorés d’avoir fait l’objet d’un futur ana…
Et à titre gratuit… Merci qui ?
Hélas, sortira jamais…, même en Espagne, comme tout ce qui avorte du post morandinisme pré franquiste.
Faut dire que pour les efforts perso, nos deux corbaques se posent là, à guetter toute la ste journée des pépites à engranger qu’ils seraient bin infoutus d’excréter.
J’ai faim.
@ Giscard ne va pas très bien.
T’inquiète, Dédé, sa nécro est prête, qu’il aurait dit jmb. Et Passou, comment il disait déjà : la viande froide ?… je sais plus trop. Vite, un petit rappel erdélien, please…
A renato et Marc Court :
En effet, le DAC sis à Chicago contrôle les donations des « milliardaires » aux spectacles vivants (quels que soient les avantages qu’ils en retirent du côté de leurs impôts, ce qui n’est pas très différent de ce qui se passe en France).
Je ne critique pas ici le système français des subventions. Mais les états et les villes de la Fédération américaine subventionnent, selon leurs diverses règles, les spectacles et les films. Tous les génériques en portent témoignage.
A New York par exemple, l’usage des réunions et spectacles des Cloisters est régi par la ville. Le cas du « Richard III » de Al Pacino est bien connu…
des pépites à engranger qu’ils seraient bin infoutus d’excréter.
Certes.
« Si « Cold War », beau film assurément, est « un chef d’oeuvre », alors comment qualifier « Ida » du même ? »
Deux films, à la thématique fort différente d’un cinéaste d’une grande singularité, dont je vous avais parlé ici lors de leur sortie en salle. Nous en avions parlé aussi avec Paul Edel sur la République du cinéma…
D. dit: à
Giscard ne va pas très bien.
T’inquiète pas Dédé, la Gigi non plus, mais sa nécrose est prête!
Hurkhurkhurk!
intéressantes remarques de F.Jullien sur la traduction des évangiles,à recommander aux erdéliens avec bien des conséquences
Jullien est aussi helléniste même si c’est pour son travail sur l’altérité chinoise qu’on le connaît
pour la traduction questionnée par Jullien:vous ne pourrez plus m’accuser de mentir ni de fixettes!
À propos de « Porcheries » : Theodore F. Powys, Mr Tasker’s Gods.
« M. Tasker aimait les porcs, et les champs autour de sa maison grouillaient toujours de ces foules de dieux gras et maigres. Il les tuaiu lui-même ses dieux, et il les aurait crucifiés avec une grande ferveur si cela l’avait aidé à mieux les saigner et à les vendre plus chers. »
« ça date affreusement,(j’avais dit « obsolète »)c’est fou ce que ça date comme ,comme un barozzi ! »
A croire que je vous obsède jour et nuit, et alii ?
Je tremble à l’idée d’apparaître dans vos rêves érotiques les plus torrides !
Macron veut encercler la Russie et la Turquie!!!
Alors, Assouline, on retwette?
Hurkhurkhurk!
je ne cherche pas un patron qui ne sait que commander mais qui ne voit pas le travail et ne sait que se propulser sur le podium en rejetant les autres dans l’inexistence et s’adonne à trop de manigances politiciennes éculées trop visibles!
bonne journée
manigances éculées c’est pour être calife à la place du calife!
Oui. Chef-d’œuvre. Revu avec autant d’émotion et encore sidérée par cette perfection technique (prix de la mise en scène à Cannes en 2018 et autres distinctions internationales), par la qualité de ce noir et blanc poétique, lumineux, et ce choix renouvelé du format carré.
christiane dit:
Oui, chaque image de ce film est une belle photo en noir et blanc, très bien cadrée, chaque plan est soigné au maximum, rempli de sens, nécessaire, intense, poignant souvent (c’est vrai, la première scène est déjà un coup de poing esthétique – moi qui abandonne très vite 90 % de films que je me mets à regarder à la tv ou en dvd, j’ai su tout de suite que je verrai ce film jusqu’à la fin).
Je n’aime que les films qui « m’obligent » à les regarder, qui m’imposent leur qualité, leur intelligence, leur beauté, leur profondeur, la culture et le savoir cinématographiques qu’ils montrent (on voit tout de suite que Pawel Pawlikowski connaît très bien l’histoire du cinéma).
« Imposer » est le mot. Étant un très mauvais spectateur (comme un très mauvais lecteur) j’admire les cinéastes et les écrivains qui m’obligent à voir leurs films et à lire leurs livres. C’est le propre des chefs-d’oeuvre: ils vous dominent en vous hypnotisant.
Pour moi ce film n’est pas un film politique ou historique. Le thème n’est pas la Pologne communiste ou la Guerre Froide. Le thème est l’Amour (impossible?) dans un monde faux (autant celui de l’Ouest libre que celui de l’Est dictatorial sont faux). Ou plutôt: l’Amour sans la foi (qui a peu à voir avec la religion) peut-il être autre chose qu’une « guerre froide » entre deux personnes? Évidement c’est la Femme qui donne la réponse à la fin, dans une église sans toit (beau symbole – le film en est rempli) et dans laquelle ils sont seuls, sans « intermédiaires ».
On sent que Pawlikowski connaît très bien Dreyer en général et son « Ordet » en particulier (qui est le film qui a, pour moi, la plus belle fin de l’histoire du cinéma – et le film que je choisirai si on me demandait d’en choisir un seul).
Je l’ai vu aussi Cold War, les affres d’une relation passionnelle, sujet très différent de Ida qui dévoilait une part d’histoire méconnue.
Sinon en une découverte étonnante mise à jour : https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/egyptologie-tresors-archeologiques-100-sarcophages-decouverts-tres-bon-etat-saqqara-83370/
Instantané sur la formation des polytechniciens.
Ici :
@christiane
merci
je vous ai répondu sous le fil precedent
Film-culte pour moi itou, je l’ai vu une bonne dizaine de fois, et encore maintenant il me sert de références (les derniers choix musicaux de mon ultime film-documentaire ont été largement influencés par la musique de Paul Simon, même si je m’en suis éloignée volontairement. Je veux dire que j’ai utilisé le standard folk « scarborough fair », connu grâce au film, mais dans une version différente de celle de Simon, de toute manière je n’aurai jamais pu payer les droits de la version Simon. J’ai décliné le morceau en deux interprétations différentes : une en guitare picking, une plus « vulgaire » mais diablement efficace en version piano très mode. C’est dire, pourtant, à quel point une oeuvre peut interférer dans une vie, la mienne en l’occurrence…
A part ça, une de mes « amies de ouèbe », Laurence Grenier pour ne pas la nommer, a eu une idée épatante, et à ma connaissance jamais encore mise en pratique : réunir en un seul lieu les associations d’amis d’écrivains. Ainsi, les amis de Balzac voisineraient avec ceux de Flaubert ou de Proust, et le tout va se passer en septembre 2021, à Illiers-Combray. J’espère bien que notre hôte sera appâté, et pourquoi pas certains d’entre vous, ô erdéliens ?
Visuellement parlant, Cold War est plus fort qu’Ida et puis il y a la musique de jazz, Pablo75 !
Quel livre t’a obligé à le lire jusqu’au bout ?
Stephen King interrogé sur d’éventuelles similitudes entre Trump et le candidat-président démagogue du film Dead Zone
@et alii
merci
je n’avais jamais entendu parler de septuplés.
miracle du blog :on lance une boutade et elle vous revient pour vous faire apprendre des tas de choses
toutes histoires, christiane que connut RUDNICKI
MERCI POUR SA Mémoire
https://fr.wikipedia.org/wiki/Adolf_Rudnicki
le monde:
Il y a un an, à Berlin, une étudiante toute jeune vint me trouver afin de me parler d’une déception amoureuse, d’un monde qui s’écroulait autour d’elle » pour la première fois « , d’une tentative de suicide, du voisinage, qu’avec un étonnement encore naïf, elle venait de découvrir entre Éros et Thanatos. » Dans mon désarroi, dit-elle, je suis tombée sur le bouquin d’un auteur polonais inconnu en Occident, qui est sorti justement en traduction allemande. Le livre date d’avant guerre. J’y ai trouvé ce que j’ai senti et vécu, ce que sentent et vivent les filles de ma génération. Aucun mot n’a vieilli. »
Il s’agissait de la Mal-Aimée, d’Adolf Rudnicki – écrivain que je n’ai pas cessé de lire, de relire et d’admirer depuis trente ans. L’annonce d’un nouveau volume de Rudnicki (et il y en a à ce jour, en polonais, une bonne vingtaine) était chaque fois pour toute une cohorte de lecteurs de ma génération un événement personnel qu’on attendait avec impatience fiévreuse, avec avidité, comme un rendez-vous d’amour. Rares ont été les déceptions et les éblouissements innombrables. Je crois sérieusement que la révélation de Rudnicki en France, où elle ne fait que commencer avec la publication de quelques textes éparpillés dans des revues littéraires, et avec celle, toute récente, des Fenêtres d’or (1), peut prendre, avec les publications ultérieures, une importance comparable à celle qu’avait eue, à la fin du siècle précédent, la révélation des » grands Russes « , dont s’est d’ailleurs nourri le talent, pourtant profondément original, d’Adolf Rudnicki.
Et ce type, après avoir magnifié les « oeufs en or » et leur donner une abominable feuille de rouye (oeufs qui en stricte vérité seront de plomb et emporteront l’humanité entière dans les abimes de la détresse), vient trouver « dégueulasse » le dessin des Indégivrables… qui n’est pourtant qu’un dessin, pas un projet.
Immonde.
avoir donné
Stephen King interrogé sur d’éventuelles similitudes entre Trump et le candidat-président démagogue du film Dead Zone
pfiou..c’était qu’un mauvais rêve
Puis il y a The Crock of Gold de James Stephens, « le jumeau de Joyce ». Bon, il est presenté comme litterature pour les enfants, mais peu importe, il est un magnifique livre.
je me souviens que lorsque je présentai RUDNICKIdans un groupe de dames, en PROVENCE, l’une d’elles fut choquée du prénom Adolf
. Il est le descendant d’une vieille famille de Juifs hassidiques. Il reçoit une double éducation: une éducation juive traditionnelle et une éducation moderne. À la fin de ses études secondaires, il commence à travailler comme employé de banque. Bien que le yiddish soit sa langue maternelle, il choisit d’écrire en polonais comme bon nombre de jeunes juifs de cette période. Il mélange avec bonheur l’imaginaire polonais et l’imaginaire yiddish. Son premier roman, Les Rats est publié en 1932. Il est très remarqué par la critique littéraire polonaise et marqué par l’influence de la psychanalyse freudienne. Son second roman, Soldats, publié en 1933 a pour thème les conflits avec les minorités dans la société polonaise. En 1936, il publie l’un de ses meilleurs romans, Le Mal-aimé qui explore les affres d’un amour non-partagé. Il introduit pour la première fois dans son œuvre la figure d’une femme dévouée et sensible, Noémi.
En 1939, Adolf Rudnicki sert dans l’armée polonaise. Après l’effondrement militaire du pays, il parvient à rejoindre la partie de la Pologne occupée par les Soviétiques et séjourne à Lwów jusqu’en 1941. Il continue dans cette ville son œuvre littéraire et collabore à la revue littéraire Nowe Widnokręgi (pl). Après l’invasion de l’Union soviétique par les Allemands, il rejoint Varsovie en 1942 où il vit caché pendant l’occupation. Il participe à l’insurrection de Varsovie en 1944.
Entre 1945 et 1949, Adolf Rudnicki vit à Łódź. Il est le directeur de publication de la revue
sur wicki
ma mère..pédreau achète des vieux numéro de télérama au puce pour 20 centimes les 10 kils..l’syndrome de diogène..au moins renfield bouffe tout
Une pétition d’élus et de personnalités pour un «Noël sans Amazon»…..
On ne rit pas !
«Cher Père Noël, cette année, nous prenons l’engagement d’un #NoëlSansAmazon», avancent les signataires, comme Anne Hidalgo (PS), Eric Piolle (EELV) ou des personnalités du monde de la culture et des associations. »
France ! France ! tu deviens la patrie des cons et des connes qui, « progressistes » dans l’âne, sont contre l’évolution conduisant, elle, infailliblement au progrès.
Vive DARWIN !
A renato et Marc Court :
les précheurs parlent aux précheurs..et nous dominent
Très drôle que la Chiasse et la Visqueuse, qui ne connaissent ni l’espagnol, ni la poésie, ni la traduction se mettent à parler de la traduction d’un poème.
Comme dit Chaloux: « L’Assasseure à Gigi la visqueuse : ‘Je trouve que la traduction de la maréchaussée est bien meilleure.’ Leurs cabinets (de lecture?) doivent communiquer. »
À mon avis Gigi la V. a utilisé Google Traduction pour pondre sa « traduction », tellement elle est nulle et sent « l’automatique ».
Ce qui n’empêche pas Marie la Chiasse d’écrire: « Je trouve que la traduction de la maréchaussée est bien meilleure. Ça tient à presque rien…du vécu. »
Elle devrait se mettre à traduire les grands poètes de n’importe quelle langue avec Google Traduction, puisqu’elle trouve le résultat formidable. Par contre, là où elle a entièrement raison c’est dans son « ça sent le vécu », puisqu’il y a peu de doutes sur le fait que G. la V. soit un vieil homo pas encore sorti du placard.
« Aujourd’hui, il semble illusoire de penser que nous étions heureux
à la manière imméritée des dieux.»
Je trouve ça magnifique.
« Aujourd’hui, il semble une tromperie le fait d’avoir été heureux »
Ça par contre c’est hyper lourdingue.
Marie Sasseur dit:
Le problème est que Brines a écrit: « Hoy parece un engaño que fuésemos felices » et non pas « Hoy parece ilusorio pensar que éramos felices » (phrase fade et en plus incorrecte – elle aurait dû dire « que nous fûmes heureux »). Tout le poème repose sur ce vers et le suivant, qui sont les plus beaux du point de vue sonore:
« Hoy parece un engaño que fuésemos felices
al modo inmerecido de los dioses. »
On pourrait même dire que tout le poème repose sur le mot « engaño », qui signifie « tromperie », « supercherie » et pas du tout « illusion ». C’est la force de ce mot qui donne un sens très fort à ce poème, qui exprime une idée très « brinesiana »: vue de loin, la très brève jeunesse heureuse paraît une tromperie de la vie.
désolée, ma « névrose n’a pas encore été identifiée par mes psys tous terrains: c’est un complexe d’ USHABTI
A propos de Ida.
Il est intéressant de savoir quel est le parcours de Pawel Pawlikowski , né en 1957. Le réalisateur quitta la Pologne avec sa mère à l’âge de 14 ans. Il séjourne d’abord en 1971 en grande Bretagne, où il tournera des films, puis il réalise des documentaires dans les années 1990 en…. Russie. En 2011, immédiatement avant de tourner « Ida » en Pologne, Pawlikowski tourne en France une fiction « La femme du V°eme. » Ida –vrai chef d’œuvre- est donc son premier film polonais au moment où il revient s’installer définitivement( ?) en Pologne. C’est donc avec le regard d’un Polonais qui a connu l’’Ouest qu’il tourne Ida.
JE SAIS :il y a des gens qui disent (USHABTI, SHAWABTI;
rappelez-vous dear Mr Court la générosité de cet antiquaire français qui vendit une partie des arcades du cloître de Froville, reconstruites dans le musée d’harlem avec des écarts style disneyland
un grand réalisateur d’oliood voulant faire un biopic aznavour cherchait un acteur..un garde barrière lui dit ‘prenez aznavour il vit toujours’..’..il est trop ptit’
Pablo : puisqu’il y a peu de doutes sur le fait que G. la V. soit un vieil homo pas encore sorti du placard.
Hurkhurkhurk!
Merci, Alexia.
Je garde de ces quelques minutes, à la fin fu film « Cold War », l’image d’une chapelle en ruine, un morceau de fresque (le visage du Christ ?) sur un mur (on ne voit que les yeux qui nous regardent, les regardent avec douceur). Le dôme s’est écroulé laissant un grand trou circulaire béant. Puis cette scène de mariage. Une bougie sur un autel. Un homme et une femme qui échangent leur consentement avant d’avaler des somnifères. Pas de ministre du culte.
Cette fresque m’a fait penser à une église orthodoxe, au Christ pantacrator souvent représenté dans le christianisme orthodoxe. Ces deux religions issues de la même source, des mêmes textes (conciles œcuméniques chrétiens) sont très proches sauf que l’autorité du Pape les différencie, acceptée comme un chef terrestre par les catholiques refusée par les orthodoxes pour qui le chef est le Christ lui-même. Même foi dans les apôtres Croix très présente dans les deux. Mêmes sacrements. Croix latine… croix grecque… Qu’importe…
Le chant possède une importance particulière dans la liturgie orthodoxe. (pas d’instruments, juste la voix humaine). Cela m’a influencée aussi.
L’Eglise orthodoxe se comprend comme l’Eglise chrétienne des origines. Il y a beaucoup de paroisses parallèles depuis le début du XXe siècle et beaucoup d’églises catholiques de rite oriental…
Mais vous avez certainement raison. Merci
La chiasse est certainement ce dans quoi baigne l’ordure franquiste depuis tout petit.
Avec ses deux mots de vocabulaire scatologique, qu’il répète en boucle, et en dernier lieu sa « traduction » même pas digne d’un brevet de collège, on a la preuve formelle que ce delinquant ne parle pas français et comprend très difficilement l’espagnol.
C’est donc avec le regard d’un Polonais qui a connu l’’Ouest qu’il tourne Ida
chus pas sur polo..la capital de la pologne c’est oulanbator..des polac j’en ai connu plein..les yeux bridés..mangeant du chval vivant..
Le christ « pantacrator »…
Hurkhurkhurk!
G. la V. soit un vieil homo pas encore sorti du placard
mignonne comme toi celle là mon larbin
A tel point que si Passou se cherche encore un prof d’espagnol, pour acquérir la nationalité madrilène, je ne peux que lui déconseiller le delinquant franquiste, qui chie ici tout ce qu’il a dans le ventre.
Je n’ose même pas imaginer la tête du notaire qui va instruire ce dossier de naturalisation. 😜
C’est comme toi, bouguereau, vieil homo pas encore levé de son fauteuil-pot.
https://www.youtube.com/watch?v=8ImvkXgGVWw
j’ai bien aimé le rythme du film qui installe sur dix ans une traversée romanesque de l’époque évoquée, de surcroît la bande sonore emprunte aux chansons populaires ce qui donne une tonalité intime et spontanée à une histoire souvent interrompue par les évènements tragiques.
Dureté aussi dans la passion, enfin c’est très slave. Fait penser à cette manière de filmer qui s’installe de manière hypnotique dans Le Miroir. La dernière scène dans l’église vide éros / thanatos, le Dieu rédempteur absent …
Je retourne à mes feuilles.
Et l’Assasseure si contente d’elle-même… Vice de fabrication… La renvoyons au fabricant.
Hurkhurkhurk!
Chez la Gigi, ça va tanguer dans le ménage!!!
Hurkhurkhurk!
Passou va arriver devant notaire, et tout ce qu’il saura dire, c’est chiasse. Comme il a encouragé les insultes en espagnol sur son blog.
Il va repasser la frontière avec sa p’tite valise, et vite fait. Je vois ça d’ici.
Oui Phil, on e a parlé. c’est la période du sculpteur Bernard qui importe à tour de bras des Cloitres romans, et aurait importé St Michel de Cuxa si une législation sur les Monuments Historiques n’avait été créée tout exprès.
L Antiquaire que vous citez a fait l’objet d’un Cahier des Amis du Met, et d’une thèse remarquable, hélas pas encore parue.
Mais ce sont bien les Rockfeller qui transforment le hangar des Cloîtres en Musée.
Et, ayant vu les résultats de cette compétition de dons, je dois dire que j’apprécie ce trait qui consiste à redonner au public une bonne part de ce qu’on a eu, CP. Mais je désespère de le faire comprendre à un français très moyen.
Bien à vous.
MC
La Cricri, la Gigi, l’Assasseure, merci de me faire tant rire… J’ai largement mes dix minutes pas jour avec vous…
Hurkhurkhurk!
@Pablo 75 :
« Pour moi ce film n’est pas un film politique ou historique. Le thème n’est pas la Pologne communiste ou la Guerre Froide. Le thème est l’Amour (impossible?) dans un monde faux (autant celui de l’Ouest libre que celui de l’Est dictatorial sont faux). Ou plutôt: l’Amour sans la foi (qui a peu à voir avec la religion) peut-il être autre chose qu’une «guerre froide» entre deux personnes? Évidement c’est la Femme qui donne la réponse à la fin, dans une église sans toit (beau symbole – le film en est rempli) et dans laquelle ils sont seuls, sans «intermédiaires». »
Une église sans toit… Oui, beau symbole !
Chantal,
merci pour la bande annonce et pour ces mots :
« Dureté aussi dans la passion, enfin c’est très slave. Fait penser à cette manière de filmer qui s’installe de manière hypnotique dans Le Miroir. La dernière scène dans l’église vide éros / thanatos, le Dieu rédempteur absent … »
Mais il y a les deux yeux, ce regard si doux dans la fresque…
Chantal dit: à
Je retourne à mes feuilles.
De chou de Bruxelles.
Ne te préoccupe pas des goûts de Marie Sasseur, Pablo75, à part les têtes de gondoles, elle ne connait rien à la littérature !
A l’occasion de ce prestigieux prix espagnol (premio Cervantes 2020), pourquoi ne proposerais-tu pas à un éditeur français, une traduction de l’oeuvre poétique de Francisco Brines ?
Comme le fit jadis Marguerite Yourcenar avec Constantin Cavafy.
DONDE MUERE LA MUERTE
Donde muere la muerte,
porque en la vida tiene tan sólo su existencia.
En ese punto oscuro de la nada
que nace en el cerebro,
cuando se acaba el aire que acariciaba el labio,
ahora que la ceniza, como un cielo llagado,
penetra en las costillas con silencio y dolor,
y un pañuelo mojado por las lágrimas se agita
hacia lo negro.
Beso tu carne aún tibia.
Fuera del hospital, como si fuera yo, recogido
en tus brazos,
un niño de pañales mira caer la luz,
sonríe, grita, y ya le hechiza el mundo,
que habrá de abandonarle.
Madre, devuélveme mi beso.
Que de mal Marguerite eût à faire publier ce livre inspiré, magnifique, inégalé en français (la version de l’I.N. également très bonne), préface comprise. L’ayant-droit de Cavafy en tenait pour une autre traduction. Je crois que cela a pris des années. Mais le livre est toujours là.
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