La mort, la mort, la mort…
On en connaît qui célèbrent le culte des morts tous les jours de l’année sauf le 2 novembre, jour des Défunts. N’allez pas creuser leur psychologie. Ni fouiller dans le capharnaüm gothique. Disons qu’ils ont le goût des cimetières, ces îlots privilégiés dans une capitale où l’on enregistre le plus bas taux de décibels, ces lieux si calmes que les mamans y promènent leurs bébés entre les tombes. Rien des morbide là-dedans. On en connaît même, tel M. Landru, qui y consacre un blog. Nathalie Rheims est connu pour appartenir à l’internationale informelle des arpenteurs de cimetières. D’ailleurs on l’appelle « la Mère-Lachaise ». Pas étonnant qu’elle consacre un album à sa passion Le Père-Lachaise, jardin des ombres (215 pages, 29,95 euros, Michel Lafon), son évocation lyrique, poétique et fantomatique serpentant entre les photos de Nicolas Reitzaum : noir et blanc alternant avec la couleur, celles-ci sont tour à tour saisissantes, émouvantes, étonnantes.
C’est l’un des plus étonnants musées à ciel ouvert qui se puisse concevoir. Nathalie Rheims a eu la bonne idée de nous le faire visiter en parant à la recherche d’une petite fille morte à l’âge de 4 ans en 1804, Adélaïde Paillard de Villeneuve, première personne à être inhumée au Père-Lachaise, dont la sépulture, régulièrement fleurie, est à l’abandon. Adélaïde sera son Aurélia. Ce qui est la moindre des choses, Nerval étant enterré tout près. C’est le seul livre où l’on ne se précipite pas à la fin dans l’index des noms pour vérifier si l’on est cité. Si c’est le cas, ce n’est pas bon signe : autant dire qu’on a déjà un pied dedans. Le Père-Lachaise est son phare dans la brume, son refuge, où elle retrouve les ombres familières de son père et de son grand-père. Du gisant au sexe bien moulé du journaliste Victor Noir à celui en bronze de Fernand Arbelot tenant entre ses mains face à lui le masque de sa femme, en passant par le superbe Flying Demon Angel sculpté par Epstein pour le monument à Oscar Wilde. La façon de représenter les morts à travers leurs tombes en dit tant sur les vivants !
Certaines étapes de ce chemin de choix, balisé par amphores et cénotaphes, inscriptions latines et mausolées, pour ne rien dire des graffiti et tags, sont purement artistiques. Certaines sculptures valent vraiment le détour. On n’oubliera pas qu’en 1899, une fois le monument aux morts de Bartholomé inauguré, des dizaines de milliers de parisiens se rendirent au Père-Lachaise dans le seul but de le visiter. Et puis quoi, un livre qui porte en épigraphe une ligne tombée du Livre de Job ne saurait être entièrement mauvais ; surtout si elle est suivie d’une autre d’Alain Baschung. Quel couple ! A l’un la résurrection, à l’autre la disparition. Je vous ferais grâce du name dropping consubstantiel à toute évocation de ce cimetière, certainement le mieux fréquenté de Paris – encore que celui de Montparnasse soit plus intello made in XXème siècle. L’auteur y a cherché en vain la seule tombe qui ne s’y trouve pas : celle du père jésuite François d’Aix de la Chaise, confesseur de Louis XIV ; ce cimetière est là où on a le plus de chance de le trouver absent. Mais elle a fini par retrouver la trace de la petite Adélaïde. La vie, quoi.
La mort et ses spectres, je les ai trouvés aussitôt après avoir quitté le Père-Lachaise et cet album, aussi enrichissant au feuilletage qu’à la lecture ; en effet, je me suis plongé dans Ce que j’ai voulu taire (Hallgatni Akartam, traduit du hongrois par Catherine Fay, 207 pages, Albin Michel), inédit du grand écrivain hongrois Sandor Marai, le romancier des Braises et de la Conversation de Bolzano, qui constitue le troisième tome des Confessions d’un bourgeois et retrace ses dix dernières années vécues dans son pays avant l’exil de 1948. Il n’y dit pas seulement sa nostalgie du monde d’avant. Non que ce fut nécessairement mieux avant ou que la mélancolie embellisse le souvenir d’un empire Habsbourg magnifié. Il essaie surtout d’analyser avec ses propres moyens, qui ne sont pas ceux d’un historien, ce qui a fait qu’on en est arrivé là. Comment les esprits ont été consciencieusement, sournoisement, souterrainement accoutumés pour être mieux préparés au pire.
Tout tourne autour d’un moment, d’un événement, d’une date qui sont à ses yeux le vrai début de la seconde guerre mondiale (d’autres, c’est plutôt Guernica) : l’Anschluss. Autrement dit l’annexion de l’Autriche au Reich suite à un coup d’Etat monté par le parti nazi autrichien le 11 mars 1938. C’est à ce moment-là qu’a commencé la processus d’anéantissement de la culture de la Mitteleuropa et de ses valeurs. Mais seuls les poètes pouvaient le deviner ; et parmi eux, seuls ceux qui souffraient d’une anxiété folle et maladive pouvaient prendre la mesure du danger imminent. Les autres, la majorité de leurs compatriotes, crédités d’un trait de caractère national connu comme « une douce nonchalance » selon le poète Mihaly Babits, firent le dos rond, laissant la porte ouverte aux sentiments les plus vils, du ressentiment à la vengeance. La Hongrie était alors au fond de sa nuit de Walpurgis.
Sandor Marai, de son vrai nom Sandor Grosschmid, son nom de plume Marai provenant du titre nobiliaire « de Mara » attribué à sa famille au temps de l’empire, en bourgeois autoproclamé, a assisté à cette décomposition du tissu social. En y repensant, il éprouve le grand regret que son pays n’ait pas su renoncer à temps à ce qui minait le système depuis des lustres : le rapport de seigneur à serviteur. La prise du pouvoir par les communistes après la guerre ne l’a pas aboli, il s’en faut : ils ont chassé les seigneurs de Hongrie mais les serviteurs le sont restés. Lui l’écrivain n’a jamais oublié toute l’arrogance de classe contenue dans le voussoiement et dans le bref salut de la tête par lequel le seigneur s’adressait au reste de l’humanité
Quand Hitler paradait dans Vienne, à une centaine de kms des collines de Buda, Marai avait l’esprit au Settecento, il écrivait une roman sur Casanova… Chroniqueur apprécié de la vie culturelle de son pays, romancier célébré par la critique et le public, il est aux avant-postes en sa qualité d’observateur de l’impuissance des “ forces de l’esprit à maîtriser les pulsions meurtrières de la horde”. N’empêche qu’il a tout senti, tout deviné, sans que ce fut jamais politique, en humaniste conscient des périls, tout simplement.
La mort est partout dans ce « roman » poignant sur une Atlantide engloutie si près de nous qui fut le théâtre de tant de massacres, d’exterminations, de déportations. Mais on écrit parfois tout un livre pour une seule page. Il en est le secret écrin. Cette page unique n’aurait pu être écrite et imprimée autrement, sans toutes celles qui la précèdent et qui la suivent, quand bien même n’auraient-elles pas de rapport direct avec elle. Ici, c’est la page 136 qui s’achèvent deux pages plus loin. Il n’y est question que d’une seule mort, celle d’un enfant : le fils de l’auteur en son jeune âge. En l’enterrant, Marai a été traversé d’une étrange impression : il s’est senti vacciné à jamais contre la douleur et contre toute perte humaine. Rien de plus grave ne pouvait lui arriver. Il eut comme tant d’autres à affronter bien des situations dangereuses pendant la guerre, mais plutôt que du courage, il n’y vit dans son attitude qu’une « fuite en avant » (en français dans le texte, comme si cela nous caractérisait). Durant ces années terribles, il perdit tout ce qui lui importait : des biens, des personnes, un cadre, un mode de vie :
« Et, d’une certaine façon, toutes ces pertes ne m’ont pas occasionné une douleur aussi incompréhensible que celle que j’ai éprouvée en couchant mon enfant dans sa tombe. Ou alors justement cela ne m’a pas fait mal parce que le souvenir de cette douleur-là a « stérilisé » tout ce qui s’est passé après. Pendant les années qui ont suivi, j’ai ressenti de la colère, de l’indignation, de l’horreur, de la compassion mais jamais aucune souffrance dans mon âme. Tout ce qui s’est passé sur les champs de bataille et tout ce que les hommes se sont infligé les uns aux autres à l’arrière des champs de bataille était diabolique ou humain mais restait dans une logique. La mort d’un enfant n’est jamais « logique ». Aujourd’hui non plus, je ne la « comprends » pas. J’ai enterré l’enfant, j’ai attendu la guerre et j’ai continué à vivre ma vie d’avant ».
Tout le livre est de cette encre. A elles seules, ces deux pages suffisent à nous faire comprendre pourquoi il a voulu taire tout cela. Par une étrange association d’idées, en y repensant plusieurs jours après l’avoir lu, un souvenir d’Henri Cartier-Bresson m’est revenu en mémoire. Il avait été montré à Gandhi un album de ses photos récentes, chez lui à Birla House. Le Mahatma avait feuilleté en silence, s’était arrête sur l’image d’un bourgeois français (« Paul Claudel, l’un de nos grands poètes catholiques tourmenté par les fins dernières de l’homme » lui expliqua le photographe) regardant passer un corbillard dans la rue d’un village, il continua puis revint encore à cette image sur laquelle il posa la main en murmurant en anglais: « La mort, la mort, la mort… ». les deux hommes se séparèrent après s’être promis de se retrouver le lendemain pour une séance photo. Quelques minutes après, la rue était en ébullition. Cartier-Bresson fit demi-tour : Gandhi venait d’être assassiné.
(« Au cimetière » et « Victor Noir au Père Lachaise » photos Nicolas Reitzaum ; « Sandor Marai » photo D.R.; « Dernière image de Gandhi » photo de Henri Cartier-Bresson)
1 526 Réponses pour La mort, la mort, la mort…
Hello Fons, today je n’ai pas trop de possibilite, avec un petit clavier exotique, et puis cet apres-midi je fais une promenade parmi les melezes pas encore foudroyes par le feu de cet automne splendide, simplemente vous me faites relire le chapitre ‘Londres’ de l’aviateur , je vous reviens peut-etre demain, j’ ai laisse a la maison le mag philo de novembre ou il y a qq chose sur Aristote. Je vous dirai aussi ma journee d’hier, tres chaleureuse. A demain chez Kafka (kisses to Abdel)
Oui, peut-être mais vous êtes comme ces gens qui admirent le ciel le soir. Cette admiration ne suffit pas à d’autres, qui cherchent à comprendre de quoi est fait l’univers. C’est tout ce qui nous sépare. Mais sans aucun mépris pour ceux qui se contentent d’admirer. J’aime admirer ET comprendre. C’est ce qui nous différencie.
Et vous ne saisissez pas non plus (mais à ce stade du récit on ne peut certes pas le saisir) pourquoi je dis ce que je dis dans l’extrait que vous avez lu. Un roman n’est pas qu’une somme d’émotion, c’est une construction de l’esprit. Et ça, vous ne voudrez jamais l’admettre. Vous avez tort. Vous passez à côté de grands plaisirs de lecture.
Elena, les Allemands étaient partout à Paris sous l’Occupation, à ce compte-là, ce n’est pas de trottoir mais de ville dont Marcel Cohen devrait changer !
Pour qu’il y ait cette dualité, il convient que le rapport de l’individuel et du typique, de l’exemple et de la règle, du particulier et de l’universel, soit à construire.
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Là aussi, ce qu’il dit est fondamental et aide à lire les romans. Et on a là des outils intellectuels pour critiquer l’art romanesque de manière pertinente et intéressante où on ne se contente pas de l’habituel blabla journalistique mais où on va directement au cœur des choses, dans le saint des saints de l’art romanesque.
C’est pas vrai !
Notre ML a trouvé la pierre philosophale .
De son petit nom, Bessière .
S’il y a des questions qui intéressent les comparatistes, ce n’est quand même pas renversant pour les autres !
Et le plagiat – mauvais, en plus – ne l’effraie pas non plus .. Infantile, ce ML !
Bref,
Il nous a déjà copié-collé toute la prose sioniste et conspirationniste du Web, maintenant ce va être le tour de ce qu’il prend – fort de sa science toute fraîche – pour la nouvelle pierre angulaire de la théorie littéraire !!!
En d’autres termes s’impose le traitement d’une double incomplétude : le singulier est sans généralité, sans loi, auxquelles le rapporter ; la généralité et la loi sont sans illustration.
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Dans le premier cas, c’est le fameux fantasme de Flaubert d’écrire un roman sur rien ! Qui se tienne par lui même simplement par les vertus du style. Le singulier seul. Le style qui remplacerait en quelque sorte la puissance de l’universel, la puissance du langage à s’universaliser. Il est clair que ce n’est qu’un fantasme, une conception extrémiste et intenable de l’art romanesque. Inversement la loi sans illustration, c’est un autre fantasme inverse de l’autre, on le trouve chez Kafka dans Devant la Loi et dans une tendance générale de ses romans, ou chez Maurice Blanchot, ce qui les rend si ardus et pénibles à lire parce qu’on a la fâcheuse impression qu’on ne comprend jamais rien.
Widergänger dit: 30 octobre 2014 à 17 h 02 min
Il est devenu impossible en France désormais de débattre sérieusement de l’islam…’
Auparavant, cet enfant de l’Assistance avait écrit :’mort a la peste verte islamique’ et quelque chose sur votre serviteur comme étant ‘lâche et arabe’… et l’autre Bouddha qui lui répond :
:’…Je partage une seule chose avec votre Millière, c’est la détestation de la censure et de l’auto-censure propagée aujourd’hui au nom de l’anti-islamophobie…’
A eux deux, ils ont le débat cerné…
En trench coat, il y a l’ange dans Les ailes du désir : il renonce à sa fonction d’ange par amour pour la trapéziste Solveig Dommartin qu’il épouse.
Las, elle passera de vie à trépas avant l’âge eu égard à une crise cardiaque qui l’a ravie à l’affection de Wim son époux.
Il a quitté l’ange pour rien.
Le singulier est remarquable.
@ Jacques Barozzi 14 h 02 min : c’est qu’il n’avait que 5 ans et habitait boulevard des Batignolles.
Jacques Barozzi dit: 2 novembre 2014 à 14 h 02 min
les Allemands étaient partout à Paris sous l’Occupation
Aux bains ! Dans les boîtes ! Comme le général Tanz…
Il permet aussi de cette manière de penser l’autobiographie qui doit de même préserver pour fonctionner comme discours romanesque cette dualité du singulier et du paradigmatique, ce que fait sans cesse Rousseau dans ses Confessions, qui n’existe que selon le hasard et la nécessité. Le favorise la dualité des deux « je » dans l’autobiographie : le « je » des événements narrés (l’énoncé) et le « je » adulte de l’énonciation sur les événements narrés. Ce qui montre qu’une autobiographie est aussi inéluctablement une construction de l’esprit, d’une manière analogue au roman, alors qu’on est dans une œuvre où l’aspect non pas signifiant mais référentiel domine le langage.
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Si rien ne peut être précisé à propos du rapport de l’œuvre à l’auteur, ce rapport n’est qu’un rapport contingent. Si cependant ce rapport est inévitablement désigné, il est un rapport nécessaire. Le roman et la littérature mêmes se représentent, selon le hasard et la nécessité.
@ abdelkader 14 h 19 min
« cet enfant de l’Assistance » : ils vous ont fait quoi les enfants de l’Assistance pour que vous en fassiez une injure ?
Pour qu’un roman puisse fonctionner (quels que soient les actions, les digressions, etc.) il faut que le singulier et le paradigmatique soient à la fois très proches et soient marqués par un défaut de rapport explicite. C’est là où intervient toute l’habileté de l’écrivain, son génie propre. Parce qu’il n’y a pas de règles précisément dans cet art de conjoindre (comme disait déjà Chrétien de Troyes) les contraires incompossibles.
Auparavant, cet enfant de l’Assistance avait écrit :’mort a la peste verte islamique’ et quelque chose sur votre serviteur comme étant ‘lâche et arabe’… (abdelkader)
Je vous signale que ces deux propos scandaleux n’ont toujours pas été effacés par le maître de céans, qui n’a daigné fournir aucune raison à son inaction. Qu’ils soient en infraction avec la législation ne paraît guère faire de doute, mais au-delà, il s’agit simplement de respect humain et d’indélicatesse.
On sait bien qu’Abdelkaka est l’incarnation d’une injure…
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 13 h 40 min
Arrêtez de fanatasmer sur moi à bon compte.
Avec ce verbe, W apporte (si besoin était) la preuve de son talent littéraire.
C’est ce qui m’avait d’ailleurs fait dire qu’un texte est toujours une solution à un paradoxe, une solution à deux éléments qui se contredisent, incomposables, incompossibles. C’est d’ailleurs à partir de là qu’on peu penser et comprendre la dynamique propre d’un récit, la tension qui le constitue et le travaille de l’intérieur.
Albablabla, nous ne venons de venir à bout, avec un café très fort, de petits fours absolument hors de prix mais divins. Je ne vous lis plus de peur de bloquer ma digestion.
(Écris -enfin- ton bouquin en silence et ferme la.)
Pour boumou : le saint-Emilion, plutôt décevant à la dégustation, s’est très bien comporté à table.
Abdel, parmi les nouveautés de cette semaine à Paris, ce film, peut-être ?
http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19548744&cfilm=215401.html
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 14 h 40 min
Parce qu’il n’y a pas de règles précisément dans cet art de conjoindre (comme disait déjà Chrétien de Troyes) les contraires incompossibles.
W. est un filou, génial certes mais filou tout de même : il est en train de justifier sa panne romanesque.
On ne le leur souhaite pas, bien sûr, mais les jeux du hasard et de la nécessité étant ce qu’ils sont, la nécessité intime qui pousse Widergänger à tenir des propos anti-Islam et anti-Arabes tombant sous le coup de la loi, et Assouline à les maintenir dans les commentaires de son site, risque de les exposer aux effets hasardeux d’une rafale de kalachnikov. Ce serait dommage, car cela pourrait priver notre pays d’un distingué enseignant et d’un distingué critique. Croisons donc les doigts pour que cela n’arrive pas.
Nécessité : le récit va de son commencement à sa fin — on a dit que la fin est la véritable détermination du roman (Frank Kermode, The Sense of an Ending. Studies in the Theory of Fiction, Oxford University Press, 1967). La roman va par digressions, selon le hasard et la nécessité.
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Cette conception se vérifie également a fortiori pour l’autobiographie puisque celui qui l’écrit en connaît la fin dès le commencement. Il est fort probable aussi que Proust avait en tête au moins Le Temps retrouvé en écrivant le début de La Recherche, que Flaubert avait en tête le fin de l’ES en écrivant le début, comme je sais et organise mon roman comme le roman d’une naissance qui doit aboutir à cette phrase : « Est-ce maintenant que je naît ? » avec cette dualité de la première et de la troisième personne, tout le récit étant écrit à une personne qui est une sous-personne qui raconte une histoire de sous-personne (la Shoah) et ses conséquences dans un pays qui où se pose le problème de devenir une personne, où un tel devenir est un problème de personne.
Je ne justifie rien du tout. Je vous expose une théorie. Faut arrêter la haine, mes pauvres chéris, vous êtes lamentables et infantiles.
Chaloux dit: 2 novembre 2014 à 14 h 52 min
Eh oui, celui de chez Lidl à 4,95 se marie fort bien avec les petits fours Picard.
J.-C. Azerty dit: 2 novembre 2014 à 14 h 58 min
Jean Brun,
tu boucles.
Cher W., faites un grand vide dans votre cervelle encombrée de théories, analyses et recettes car, en dépit de leur pertinence, elles vous paralysent. Ecrire un roman n’est pas si athlétique.
depuis qu’il est plongé (!) dans la lecture de Gracq, JC le fourbe ne pollue plus ce blog, epérons qu’il lise tous ses livres longtemps, on respire mieux
Il en vient à la page 76-77 à énoncer la problématique nouvelle du roman contemporain. Elle vaut la peine d’être mentionnée parce qu’elle décroche de la tradition romanesque à la Balzac pour aller vite.
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Ces traits du roman contemporain autorisent une relecture de la tradition du roman moderne, moderniste, postmoderne, et de la critique qui lui a été associée, selon l’opposition du roman moderniste, postmoderne, et du roman contemporain, des typologies de leurs récits, des identifications de leurs personnages, selon la distinction entre des personnages objets de catégorisations et des personnages totalement relationnels.
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Voilà qui est intéressant. le roman contemporain repense la relation du singulier et du paradigmatique pour inventer un nouveau genre de personnages qui se définissent non pas comme chez Balzac par leur adhésion à un type, mais par les relations qu’ils entretiennent aux autres personnages du récit romanesque.
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Le roman contemporain autorise une problématique originale : elle résulte de la construction du récit suivant la rhétorique de l’original.
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Et revoilà cette fameuse notion d’originalité qui lui sert à penser les apports du roman contemporain en matière de création de personnage.
On voit à lire l’autre tordu combien la religion musulmanne est une religion de paix et d’harmonie, qui menace de vous supprimer… Comique et pris à son propre piège !
Merci, Lavande, de m Ȏpargner un rectificatif.
» écrire tout bonnement », oui et pas avec les derniers polys du CNED! l’invasion du littéraire par la glose repose sur une démarche schizophrénique. un peu comme si l’on démontait une machine à laver dans l’espoir de la vendre. dans un roman, Le lecteur cherche le plaisir et non le mode d’emploi. la connaissance du monde intérieur vient après, comme son adhésion ou son rejet. ici, on marche sur la tete en fournissant d’abord l’explication pour légitimer une œuvre inaboutie. un peu comme si on donnait en grande pompe des instructions pour faire fonctionner un appareil, mais sans donner la machine. on imagine la tete du client. Ainsi font les mauvaises galeries qui cachent le vide de leurs œuvres derrière des oripeaux rhétoriques. Publiez d’abord, on verra ensuite s’il y a quelque chose à commenter. Si c’est une avenue, ou une impasse…
MC
C’est vous qui voulez voir des recettes là où il y a de la théorie. Vous êtes simplement incompétent en matière littéraire. C’est comme si on récusait Aristote au profit de Sophocle, ou sophocle au profit d’Aristote. Ça n’a strictement aucun sens. Aristote n’a jamais servi à écrire des tragédies, seuls les imbéciles peuvent penser des idioties pareilles, dont vous êtes manifestement pour oser dire ce que vous dites.
Marc Court et ses élucubrations débiles et infantiles. Il est pitoyable, ce pauvre type.
Il montre ainsi que la notion de vérité dans l’art romanesque est remplacé par la notion d’intéressant. C’est intéressant, non ?!
abdelkader dit: 2 novembre 2014 à 14 h 19 min
l’autre Bouddha qui lui répond :
:’…Je partage une seule chose avec votre Millière, c’est la détestation de la censure et de l’auto-censure propagée aujourd’hui au nom de l’anti-islamophobie…’
Mon cher Abdelkader,
Je crains fort que cette censure ne vous vise déjà, vous-même et votre famille.
Je vous souhaite d’y avoir pensé.
Bon courage!
toujours son ton pète-sec le p’tit Court de Bienàvous qui monte sur ses ergots pour dire n’importe quoi, heureusement que le Wideur le remet à sa place, au coin le petiot
Le roman joue sur l’intéressant, sur la possibilité de la vérité.
On a ça tout à fait chez Proust. C’est même ce qui organise les signes et la lecture des signes. Il les fait découvrir par le regard du jeune Marcel comme intéressant, ce qui est plausible chez un jeune homme qui découvre le monde et s’intéresse et est curieux de tout. Mais il peut se tromper. Ces signes et la lecture qu’il en fait ne sont pas identitiques à la vérité. Il laisse la part belle à l’erreur dans le récit d’un apprentissage spirituel, d’une progression, d’un murissement de l’esprit et de la compréhension du monde, bref d’un apprentissage des signes qu’il faut apprendre à lire, à déchiffrer. Et ce n’est que dans le Temps retrouvé que l’expression d’une vérité poétique émerge.
Mon vieux WG
Je crois traduire ainsi une opinion majoritaire de ce blog.
Désormais, en matière de théorie littéraire, vous en savez plus qu’il n’en faut.
L’essentiel devrait être pour vous: l’écriture et les moyens pratiques de la mettre en oeuvre (diététique, sport…).
Ne vous dispersez plus, WG, ne vous dispersez plus.
« JC le fourbe ne pollue plus ce blog, »
Il est mort ?
avec tout ce bagage théorique emprunté a la très généreuse Wikipédia et a l’institution du Copier-Coller, il arrive encore a écrire comme mon pied gauche…comment il fait ? il est doué ou quoi ?
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 15 h 15 min
C’est vous qui voulez voir des recettes là où il y a de la théorie. Vous êtes simplement incompétent en matière littéraire. C’est comme si on récusait Aristote au profit de Sophocle, ou sophocle au profit d’Aristote. Ça n’a strictement aucun sens. Aristote n’a jamais servi à écrire des tragédies, seuls les imbéciles peuvent penser des idioties pareilles, dont vous êtes manifestement pour oser dire ce que vous dites.
J’accepte de n’être pas « compétent » en matière de littérature, et même « imbécile » à l’occasion. Le mot « recette » vous écorche la rétine, préférez-lui « mode d’emploi » (si M. Court m’autorise cet emprunt). Pour continuer sur ses brisées, vous me faites en effet songer à ces oeuvres d’art conceptuel qui jonchent le parquet de certains musées qu’accompagnent de pénibles explicitations. Sans doute pourriez-vous tirer profit de cette remarque et inaugurer quelque chose qu’on pourrait dénommer « roman conceptuel ».
ueda se rabat sur la figure du père protecteur… Y sont comiques sur cette rdl. Ils présupposent que j’ai tout à apprendre d’eux, que je suis suffisamment gâteux pour avoir besoin de leur conseil. Un désir simplement en vérité de m’infantiliser, la dernière méthode trouver pour m’humilier. Mais manque de pot, ça ne marche pas… Toujours cette même haine qui ruse pour trouver une expression cachée. Cela montre combien ils sont en position d’infériorité… Ah mes pauvres chéris, comme je vous plains d’avoir le cœur si noir.
Vous êtes pervers en plus…au nom de ’la détestation de la censure et de l’auto-censure propagée aujourd’hui au nom de l’anti-islamophobie…’ vous insultez ou approuvez que d’autres profèrent des insultes racistes ? vous etes comme une lesbienne idéologique…une idiote utile…
« L’essentiel devrait être pour vous: l’écriture et les moyens pratiques de la mettre en oeuvre (diététique, sport…).
Ne vous dispersez plus, WG, ne vous dispersez plus. »
il est trop angoissé pour s’y mettre
Il y a de quoi être atterré par ce qu’on lit ici ! On a le sentiment d’avoir affaire à des gens parfaitement incultes, qui n’ont pas même été au lycée. Je me demande si vous avez jamais passé votre bac français pour parler de « roman conceptuel » sous prétexte que je vous écrit quelques évidences de la théorie romanesque… Vous êtes inculte, mon pauvre ami ! Complètement inculte. Ça n’a aucun rapport avec un quelconque « roman conceptuel. » Vous n’êtes simplement pas capable de lire.
Mathieu Bénézet par exemple ou Laporte en leur temps ont pu écrire des sortes de « romans conceptuels ». Ça n’a absolument aucun rapport essentiel avec ce que pense Jean Bessière dans sa théorie, ni avec ce que j’écris. Aucun. Ce que vous dites ou rien…
abdelkader dit: 2 novembre 2014 à 15 h 35 min
Vous êtes pervers en plus…au nom de ’la détestation de la censure et de l’auto-censure propagée aujourd’hui au nom de l’anti-islamophobie…’ vous insultez ou approuvez que d’autres profèrent des insultes racistes ? vous etes comme une lesbienne idéologique…une idiote utile…
Je n’insulte jamais les personnes croyantes, mon ami.
En revanche, je reconnais à quiconque le droit de ne pas aimer une religion (Islam, christianisme, judaïsme, shintoïsme) ou une idéologie (nationalisme, écologisme, néo-libéralisme) et de le faire savoir haut et clair.
Redressez-vous, que diable, vous êtes anglais.
Débarrassez-vous au plus vite de ces idées d' »insultes » (vous la pratiquez à l’occasion, me semble-t-il, et vous avez bien raison) et de « racisme » (notion tellement saturée qu’elle ne veut plus rien dire).
Le recours au droit ne résout pas les problèmes politiques, il n’enrichit que les lawyers.
W. est un filou, génial certes
Hé non, pas génial!
à incrédule : JC pas mort seulement très passé en ce jour
W. est un filou, génial certes
Hé non, pas génial!
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Ah ! faudrait vous mettre d’accord, mes petits chéris ! C’est de mon avenir qu’il s’agit, est-ce que vous y penser un peu ? Non ! même pas !
J’oublie vos réactions discourtoises. Avec cette idée de vous lancer dans le « roman conceptuel », je vous soumettais (généreusement) cette perspective d’incarner un phénomène absolument novateur, un procédé révolutionnaire en quelque sorte, d’être le chef de file d’un mouvement littéraire résolument contemporain. Après tout, n’êtes-vous pas à la recherche de cela ?
Rose, vous voilà de retour…Je participerai à la prochaine excursion de Barozzi si vous y êtes aussi…
Le pouvoir d’inventer toute histoire selon la figuration du hasard et de la nécessité se confond avec le pouvoir qu’a le roman de lire toute réalité, et avec une visée rhétorique. Le pouvoir de lire n’est rien que le pouvoir cognitif, indissociable d’une représentation libre.
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Une formulation très synthétique et pertinente de ce qu’est un roman. Si j’enseignais à la fac en première année, voilà ce que je m’efforcerais de faire comprendre à mes étudiants. Il y a là en quelques mots l’essentiel de ce qu’il faut avoir en tête pour apprendre à lire n’importe quel romancier d’envergure.
Non, ça n’a rien de novateur ! Rien de rien ! Lisez les récits de Maurice Blanchot, vous verrez, c’est à peu près ce que vous croyez appeler des « romans conceptuels ».
Vous croyez naïvement que révéler des mécanismes actifs dans l’art romanesque produit ipso facto une écriture abstraite… Faut être fou pour penser comme ça ! C’est comme si en lisant ce que théorise Aristote de la tragédie, vous pensiez qu’il prône une « tragédie conceptuelle ». Enfin, est-ce que vous vous rendez au moins compte du caractère complètement loufoque et aberrant de vos propos ?
C’est l’un des plus étonnants musées à ciel ouvert qui se puisse concevoir.
Je signale l’admirable (mais beaucoup plus petit) cimetière de Cimiez à Nice. C’est là qu’est la tombe de Matisse, si je me souviens bien. Un des plus étonnants musées d’art funéraire en plein air qu’on puisse voir. Il jouxte une chapelle où l’on peut admirer le célèbre retable d’un des frères Bréa (Ludovic, sans doute), et un délicieux jardin, qui fut celui de l’ancien monastère. Le tout en balcon au-dessus de la vallée du Paillon.
Mort de Pierre Daix.
Je salue ce communiste, ayant appris dans ses livres.
S’il était mort à 50 ans, certains l’aurait traité de « crapule stalinienne ».
À quoi tiennent la géopolitique et la politique tout court.
« Le hasard et la nécessité », comme dit notre romancier.
« …un texte est toujours une solution à un paradoxe, une solution à deux éléments qui se contredisent, incomposables, incompossibles. C’est d’ailleurs à partir de là qu’on peu penser et comprendre la dynamique propre d’un récit, la tension qui le constitue et le travaille de l’intérieur. » WG
Excellent texte de quatrième de couverture pour votre roman.
Mais enfin, W., comment voulez-vous faire du neuf, de l’inédit, renouveler un genre, marquer définitivement l’histoire de la littérature à partir d’analyses universitaires qui, par définition, portent sur un corpus déjà installé dans le paysage intellectuel ?
huedada et la désinformation… Pierre Daix avait rompu avec les communisme en 1974 et nous sommes en 2014
Mais enfin, mon brave, c’est vous qui le supposez que mon intention est de produire un roman en me servant d’un écrit théorique. Je n’ai jamais rien dit de tel. Vous fantasmer sur mon compte à bon compte c’est tout. Je vous parle d’une théorie, c’est tout.
Et le plagiat – mauvais, en plus – ne l’effraie pas non plus .. Daaphnée.
Inoffensif si grotesquement posé, soyez-en assurée, quand on prend la peine de comparer ses méfaits aux vôtres Ô combien plus ravageurs travestis qu’ils se tiennent en une polymorphie réunie sous la canopée d’un arboretum richement fourni et tout à fait réussi jusqu’à faire pâlir de curiosité effrayée les vrais explorateurs. Un véritable succès, you are the One. Je reste persuadée que beaucoup ici vous feraient offrande de ces grandes plumes pour une entrée plus triomphale si besoin était cependant, vous subissez l’installation en anfractuosité de ces scripteurs prompteurs à dire leur spécificité délirante. C’est pitoyablement inefficace.
Un désir simplement en vérité de m’infantiliser, la dernière méthode trouver pour m’humilier. Mais manque de pot, ça ne marche pas…
et si toquer aux lourdes à alouine en courte culotte pour avoir des pack de kro ça marchait dracul..on va dmander a phil il a du essayer
texte de quatrième de couverture, mais c’est vraiment n’importe quoi ! Non, mais Passou, est-ce qu’on est tombé sur la planète des singes, là ou quoi ?
Mes élèves de 4ème sont bien plus intelligents que vous, je vous assure. Je n’ai pas besoin de leur expliquer cinquante fois. Ils comprennent de suite en général. Et ils me font d’excellentes synthèses d’explication de textes pour la plupart. Il faut dire que 30% des élèves de mon collège vont dans les grands lycée parisiens (Chaptal, Condorcet, Louis le Grand, H 4). Ici, j’ai l’impression de retourner à Drancy !
Vous fantasmer sur mon compte à bon compte c’est tout.
hoaa comme si y fallait que baroz doive te filer des louis pour te mettre la main au paquet dracul..
Ici, j’ai l’impression de retourner à Drancy !
dis tout se suite que les juifs c’est que des cons dracul !
Abdelkader, si vous passez par là, méditez sur le très beau visage de Ghoncheh Ghavami.
Voyez-vous, comme toute passion idéologique, la haine anti-islamophobe est une structure attrape-tout (catch-all concept).
Vous aurez beau protester de votre bonne foi, de porter en sautoir vos « origines », la bêtise est sourde et frappe où elle veut.
Cette jeune iranienne britannique en sait déjà plus que vous, car ‘l’islamophobe » aujourd’hui peut-être n’importe qui.
(Choncheh-jân… Kheyli qashang e…)
Ma pauvre Bérénice, je comprends que vous ne suiviez pas mais ce n’est pas grave.
S’il était mort à 50 ans, certains l’aurait traité de « crapule stalinienne ».
à l’inverse on aurait dit cette vieille peau de maryline..
WG et de plus pas moyen de mettre en place un système de tri visant à séparer définitivement les hommes des femmes, les blancs des noirs, les juifs des non-juifs et ainsi de suite, c’est désastreusement polémique.
Daaphnée invariabilité de la méthode, c’est sidérant.
radio keupu dit: 2 novembre 2014 à 16 h 10 min
la désinformation… Pierre Daix avait rompu avec les communisme en 1974
Comment n’avez-vous pas perçu que cette formulation était volontaire?
Je choisit de saluer aussi en lui le communiste et résistant, et le secrétaire d’Aragon.
Certes…
Mais…
Es ist so.
les juifs des non-juifs
soudainement ça sonne comme du léouisse carole
Oui, ben c’est pas gagné pour vous faire comprendre ce qu’est un roman. Je pensais pas que la montagne était si haute… Va falloir vous munir de crampon et d’un piolet si vous voulez monter vers les sommets.
regardant passer un corbillard dans la rue d’un village, il continua puis revint encore à cette image sur laquelle il posa la main en murmurant en anglais: « La mort, la mort, la mort… »
je crois que ce n’est que 15 fois que chacun humain aurait a le dire pour que l’ensembe des hommes qui ont vécul soit compté lassouline..
dis tout de suite que les juifs sont des cons… pas besoin d’être juif pur être aussi con que bougue-rototo, rajuste ton bavoir, poche-tronc, va cuver
Je comprends malheureusement que ce soit les gens comme Zemmour qui fassent gagner 10 millions d’euros à leur maison d’édition et pas les romanciers. La plupart d’entre vous sont incapables de comprendre quoi que ce soit à un roman ni de goûter le plaisir en profondeur de la lecture. Ça ne fait que confirmer ce que je pense sur la complète chute vertigineuse des capacités de lecture du Français moyen. C’est très angoissant pour l’avenir. Ça veut dire que les vrais écrivains ne peuvent intéresser personne ou une petite élite qui ne fera jamais un vrai public de connaisseurs qui comprennent le grand art et la beauté. Je crains malheureusement que tel soit notre avenir. La France est vouée à la médiocrité.
Oui, ben c’est pas gagné pour vous faire comprendre ce qu’est un roman
tu sais bien dracul..le savoir ne te donne aucune garantie pour en écrire un de bon..pas plus qu’un bon romancier n’en a une opinion vraiment authorisé..il a qu’un point de vu considérabe, et encore faut il ête capabe de se mettre a sa place pour voir..et quoi au juste? un atelier de mécano..un truc de geek quoi
heudada, vous auriez aussi pu saluer celui qui a admirablement écrit sur son pote Picasso
W dit « La France est vouée à la médiocrité » : à lire les commentaires de bougue-rototo, c’est clair
Le monde ne supporte pas l’idée d’une souveraineté juive à Jérusalem
Le silence assourdissant de la communauté internationale après l’attentat du tramway de Jérusalem qui a fait deux morts – dont un bébé de trois mois – tranche de manière criante avec les réactions irrationnelles entendues à peine quelques jours plus tard suite à l’annonce de projets de construction dans la même ville.
C’est en profondeur qu’il faut chercher ce qui pousse les Etats-Unis et l’Union Européenne à protester de manière aussi énergique et automatique à chaque fois que les Juifs annoncent qu’ils veulent construire des maisons dans leur capitale historique, alors que ces mêmes pays sont restés silencieux lorsque deux êtres innocents étaient volontairement fauchés par un terroriste imbibé de haine antisémite.
Si Washington et les capitales européennes condamnaient chaque construction dans des territoires disputés dans le monde entier, on pourrait, à la rigueur, croire en leur bonne foi.
http://www.i24news.tv/fr/opinions/49205-141030-blum
Daaphnée invariabilité de la méthode, c’est sidérant.
Pour ce qui est du plagiat, ça fait 3 jours que ML en faisait . Faites une recherche sur google, c’est facile !
regardant passer un corbillard dans la rue d’un village, il continua puis revint encore à cette image sur laquelle il posa la main en murmurant en anglais: « La mort, la mort, la mort… »
C’est aussi, si je me rappelle bien, ce que psalmodie (mais en français) Carmen, près s’être fait lire les lignes de la main, dans l’opéra de Bizet.
W., vous allez finir par m’irriter ! Je vous enjoins précisément d’oublier ce fatras de théories qui vous brouille le cerveau. Il n’est pas de grand artiste qui n’ait, pour faire oeuvre et inscrire son nom dans l’histoire, commencé par désapprendre, déconstruire, casser les automatismes ankylosants que la connaissance génère fatalement.
Je comprends malheureusement que ce soit les gens comme Zemmour qui fassent gagner 10 millions d’euros à leur maison d’édition et pas les romanciers (Widergänger)
Pourtant, il paraît qu’un Marc Lévy ou un Ken Follett ramassent pas mal.
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 16 h 33 min
Je comprends malheureusement que ce soit les gens comme Zemmour qui fassent gagner 10 millions d’euros à leur maison d’édition
Parce que des crétins comme vous considèrent ses propos comme la nouvelle pensée du XXIème siècle.
Pour ce qui est du plagiat, ça fait 3 jours que ML en faisait . Faites une recherche sur google, c’est facile ! (Daaphnée)
Mais j’ai compris pourquoi l’Assouline ménage tant son petit chéri Widergänger, lui qui, il n’y a pas si longtemps, défendait mordicus ce plagiaire avéré qu’était pourtant son grand copain Joseph Macé-Scaron.
Tain…avec tout ce bagage théorique emprunté a la très généreuse Wikipédia et a l’institution du Copier-Coller, il arrive encore a écrire comme mon pied gauche…comment il fait ? il est doué ou quoi ?
Plagiat citations inspiration, cela nous dit-il quelque chose que nous ne saurions pas et ouvre au questionnement? il n’est pas question de commercialisation mais d’une circulation des idées ou de la pensée ou tout autre chose, qu’importe l’esprit de duperie ou tromperie qui peut dans un effet boomerang procurer plaisir et satisfaction au plagiaire qui vérifie ainsi dans l’absence de retour sa supériorité.
17h01 ne l’auriez-vous pas déjà suggéré?
En réalité, si Assouline ménage tant son petit chéri Widergänger, c’est que l’autre débite tant d’énormités et de sottises, se montre si violemment antipathique qu’on ne peut s’empêcher de protester, ce qui fait monter le nombre des commentaires, parfois de façon vertigineuse. Le Widergänger en profite évidemment pour occuper le terrain, multiplier les gesticulations et les provocations, tenant le rôle des figures grotesques peintes sur la toile de fond des baraques de chamboule-tout des fêtes foraines de notre enfance; sorte de baudruche auto-gonflable et clownesque autour de laquelle s’assemble la foule des badauds.
J.-C. Azerty dit: 2 novembre 2014 à 17 h 18 min
Le Widergänger en profite évidemment pour occuper le terrain, multiplier les gesticulations et les provocations, tenant le rôle des figures grotesques peintes sur la toile de fond des baraques de chamboule-tout des fêtes foraines de notre enfance; sorte de baudruche auto-gonflable et clownesque autour de laquelle s’assemble la foule des badauds.
Michel Alba et Jean Brun : même combat.
« sorte de baudruche auto-gonflable et clownesque autour de laquelle s’assemble la foule des badauds. »
Et sur laquelle tu es le premier à tirer, Jambrun !
« Je comprends malheureusement que ce soit les gens comme Zemmour qui fassent gagner 10 millions d’euros à leur maison d’édition et pas les romanciers. La plupart d’entre vous sont incapables de comprendre quoi que ce soit à un roman ni de goûter le plaisir en profondeur de la lecture. »
WG espérait gagner 10 millions d’euros avec son futur roman pour renflouer ses finances…On comprend qu’il se fasse du souci.
«… racisme » (notion tellement saturée qu’elle ne veut plus rien dire). »
Autrement dit, on s’appuie sur le fait que l’accusation « raciste » (ou « antisémite ») peut être utilisée à tort pour faire disparaître d’un tour de passe-passe le racisme (ou l’antisémitisme), faire comme si ça n’existait plus. Comme c’est pratique.
« Charlotte Salomon »…On avait déjà Manette Salomon par les Goncourt justement…ça suffit amplement.
MC
« Court de Bienàvouus »… on avait déjà ce petit gars sur ce blog… cela suffit amplement aussi
comment écrit-on « fiel » en 5 lettres sur la RdL :
Court
Il est l’antéchrist.
« fort heureusement, les jours de la littérature psychologique à affabulation romanesque sont comptés. Je m’assure que le coup dont elle ne se relèvera pas lui a été porté par Huysmans »
André Breton : Nadja
@ « WG espérait gagner 10 millions d’euros avec son futur roman pour renflouer ses finances…On comprend qu’il se fasse du souci. »:
Je vais faire fortune comme marchand d’art, je vais tout faire pour que Marusa devienne la Grande Artiste de sa génération. Il me suffit de dire qu’elle la meilleure, c’est comme en littérature, je suis un génial critique, un génial censeur. Vive Moi !
JC, vous êtes commentateur et troll de la RdL le plus protégé. Vos propos illégaux baignés dans la haine et le racisme sont rarement censurés. Les miens non plus, mais j’ai des circonstances atténuantes, ne suis-je pas une victime ?
Michel Alba à coté de vous est un enfant-de-cœur, un vrai, n’oublions pas que l’Albacaca est catholique par sa mère, le reste est fantasme.
superbe citation Candide!
Et Huysmans grand critique d’art.il faudrait que XWG écoute un peu de Coleman Hawkins,et un petit joint ca devrait l’apaiser.
J’ai écouté l’entretiend e Kamel Daoud. Je suis frappé de la proximité des enjeux de la mémoire qu’il se reconnais et qu’il reconnait collectivement à l’Algérie et des enjeux de la Shoah pour moi. C’est vraiment très proche. Et ça confirme la pensée de Jean Bessière sur la proximité des romans de la Shoah et des romans de la décolonisation. Sa théorie est confirmée par les propos même de Kamel Daoud dont je me sens très proche par tout un ensemble de paradigmes : les liens brisés de la mémoire, une société sans référent, un récit collectif qui n’arrive pas à faire un narratif. Si c’est ce qu’il explore dans son récit sur l’Etranger de Camus, alors c’est un récit qui est vraiment dans l’esprit du temps, qui correspond à l’urgence à dire et à penser du temps. Il mérite le Goncourt et correspond au type d’écrivain que le Goncourt se doit de récompenser pour lui permettre d’écrire et d’être autonome. Cet entretien m’a donné envie de le lire en tout cas.
ueda dit: 2 novembre 2014 à 15 h 45 min
alors vous pensez que ‘mort a la peste verte islamique’ et ‘lâche et arabe’ appartiennent au domaine du discours normal entre gens bien élevés ? remplacez arabe par juif et islamique par judaïque et ensuite dites-moi, si ca vous parait encore acceptable…tain…même les hooligans de Totttenham n’utilisent plus ce langage fruité depuis 1982…
ensuite je ne suis pas, hélas, votre ami, et quand j’insulte quelqu’un (c’est vrai ca m’arrive encore) c’est que c’est mérité d’abord et ensuite j’insulte la personne, pas sa tribu ni sa religion, ni son ethnie…et Tercio, je ne vous ai pas attendu pour me justifier a moi-même mon usage d’insultes…le jour ou les arabes et les musulmans seront invités a votre table nationale , comme égaux, ce jour-la vous aurez le droit de taper sur leur religion…en attendant, vous ne le faites pas… et v os p’tites leçons de chose pour demeurés mentaux, vous les gardez pour vot’pote, il en bien plus besoin…capito ?
L’aveuglement politique a conduit l’Europe au désastre. Abdelkaka est en train de se glorifier d’être aveugle. Les criminels en costard cravate !
le jour ou les arabes et les musulmans seront invités a votre table nationale , comme égaux, ce jour-la vous aurez le droit de taper sur leur religion…en attendant, vous ne le faites pas…
La situation des musulmans en France et en Europe est paradisiaque au regard de l’enfer que vivent quotidiennement les chrétiens d’Orient, sale connard.
Tant que les minorités seront traitées comme des chiens en terre d’islam, au nom de l’islam, à cause de l’islam, les musulmans n’ont qu’un seul droit quand on critique même violemment leur religion : la boucler !
La violence verbale ou symbolique (l’interdiction du voile) dont ils sont « victimes » n’est en rien comparable à la violence réelle dont ils se rendent coupables dans le monde, par action ou par omission.
Il y a mille façons de contrer les propos de Widerganger (voire d’un Dieudonné), la censure est le plus facile, le plus injuste et le plus haïssable. A moins que vous le créditiez d’une intelligence supérieure à la vôtre. Mais ça, c’est votre affaire.
Il est évident que grâce à WG appuyé sur une théorie en béton de Jean Bessière, un sacré coup de balai se prépare dans le roman françaiscar la situation est tres tendue et un cordon de CRS est prévu autour du restaurant Drouant.
Enorme.
Même José Bové est impressionné.
C’est ici, sur la RDL que se passe une totale refondation-ébranlement de la littérature française.C’est un tsunami libérateur qui va balayer les jurys d’automne et les académiciens. C’est une exclusivité RDL. Restez sur la RDL qui suit la route du rhum. on écoute et on regarde! et maintenant une page de publicit, Azzaro pour Wiegergang , maintenant météo. Rafales de vent sur l’ouest Bretagne. Restez connecté, merci à ceux qui nous rejoignent,environ quatre cents personnes.
Faut-il préciser que je n’ai strictement rien à voir avec un Dieudonné… c’est le délire sur ce blog… Quand on pense que ces gens sont allés à l’école, on se dit qu’il n’y ont vraiment rien appris. C’est un constat tragique pour la France. Le niveau intellectuel est devenu vraiment très bas.
Combien de mosquées construites en France, pays laïque ?
Combien d’églises construites en Algérie et les pays où l’islam est religion d’état ?
Et ça vient nous parler d’égalité… Trou du cul, va.
Pour Dieudonné, j’ai pris votre antipode exprès, évidemment. Encore un qui sait pas lire…
explication de texte dit: 2 novembre 2014 à 20 h 10 min
explication de texte dit: 2 novembre 2014 à 19 h 58 min
oui ma chochotte….viens donc tout dire au docteur Abdel…comment? il t’a fait quoi? ou? ah le salaud…comment ca? c’est mon pote Karim? ca m’etonnerait fort, vu que tout comme moi, il mange pas de porc, …
Non seulement les chrétiens sont traités comme des chiens et assassinés en terre d’islam, mais les citoyens français qui sont musulmans arabes ou pas sont parfaitement traités à égalité avec n’importe quel autre citoyen. C’est les gens comme Abdelkaka qui créent des haines qui n’ont pas lieu d’être. Je connais des Arabes musulmans de toutes conditions, certains ne gagnent que mille euros par mois et encore comme vendeurs exploités par d’autres arabes musulmans dans une épicerie de ma rue. La patronne, une brave musulmane du Maroc l’employait comme vendeur sans le déclarer à travailler huit heures par jour même le dimanche pour 1000€/mois par mois depuis quatre années, et l’a foutu à la porte du jour au lendemain. Le pauvre Arabe musulman se retrouve à la rue du jour au lendemain. Je le rencontre par hasard dans le métro, le pauvre qui me connait bien à qui j’envoyais des cartes postales au magasin d’épicerie quand j’étais en vacances en Espagne, me raconte rapidement son histoire et me demande de l’aider en faisant une déclaration sur l’honneur que je le connais à l’épicerie comme vendeur depuis tant d’années, ce que j’ai fait immédiatement, pour l’inspection du travail. Ce n’est pas un Français qui a maltraité et exploité un pauvre Ababe musulman, mais un autre Arabe musulman qui a exploité et traité comme un chien un autre arabe musulman. Et c’est le Français, moi en l’occurrence qui ai aidé ce brave arabe musulman pour lui donner une preuve de sa présence dans cette épicerie comme vendeur.
Alors faut arrêter les clichés qui ne sont qu’une forme parmi tant d’autres de racisme anti-blanc, anti-Français, une haine qui s’alimente à tous les fascismes brun vert ou jaune !
Et j’en connais d’autres arabes musulmans, qui sont aussi des amis, qui appartiennent aux classes moyennes comme moi et qui sont parfaitement intégrés à la société et jouissent de leur pleine et entière égalité : il est informaticien dans une banque, pauvre nouille !
dites on pourrait pas se passer de jurés ?
Et ça confirme la pensée de Jean Bessière sur la proximité des romans de la Shoah et des romans de la décolonisation.
?!?? De quoidekescomment?
-Bonjour, madame la marchande d’idées poissonnières !
-Bonjour monsieur…
-Alors ? qu’est qu’il vous reste, comme invendu ?
-J’ai un très beau maquereau …
-Ah ?
-Oui, un Abdel de grand fond …
-Mais il sent mauvais, votre Abdel !
-Et oui…. ! La finance ! Personne n’en veut…. il est parti de la tête… un peu pourri… mais bon à bouffer, pour votre chat !
-Ah ! non ! … j’aime pas les menteurs… et mon chat aime la vérité …
« c’est mon pote Karim? ca m’etonnerait fort, vu que tout comme moi, il mange pas de porc »
Ce refus du cannibalisme sera compris et apprécié…
tu pourrais laisser tomber les clowns et les jeux vidéos remarque
JC, essplique donc le texte a ton pote…
je te l’avais dit et tu ne m’avais pas cru: t’es pas marrant, JeanCul…pas pour un sou…oui je sais, ils t’ont tous menti…oui meme et surtout ta maman…
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 20 h 05 min
Le niveau intellectuel est devenu vraiment très bas
Eh oui, c’est exactement ce que dit Dieudonné.
Bravo WG, une belle amitié.
Le dernier métro, de Truffaut, sur ARTE. Un Truffaut que j’aime.
encore) c’est que c’est mérité d’abord et ensuite j’insulte la personne,
Abdel je suis d’accord avec vous , moi-même je m’autocorrige pour finalement synthétiser que la connerie ou la saleté ont quelque chose d’universel et ainsi nous font faire l’économie du racisme et de l’antisémitisme pour pouvoir posément admettre que celui-ci et celle-là sans référent racial ou religieux est possiblement dans la situation où nous avons à le rejeter ou physiquement ou intellectuellement et encore moralement un sale con ou une sale conne avec comme variante plus polie sale type, pour les femmes je ne trouve pas d’équivalent.
abdelkader dit: 2 novembre 2014 à 20 h 33 min
t’es pas marrant, JeanCul
C’est bien vrai ça.
Dommage.
Sans racisme il a de bons côtés.
Dur l’hérédité sicilienne.
celui-ci ou celle-là.
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 20 h 44 min
Le dernier métro, de Truffaut, sur ARTE. Un Truffaut que j’aime.
– Ecrire un roman m’est une souffrance.
– Je croyais que c’était une joie?
– C’est une joie. Et une souffrance.
(Pèpèpe.
N’allez pas en profiter pour faire du Rosset!)
Quand on aime JL Godard et sa révoklution visuelle….. et apprécier « le dernier métro »,beurk.. une sorte de film boulvardier à bons sentiments et bons mots….. ca vaut pas un clou face à « la peau douce ».l’image est sale, moche, tres studiosi artificiel avec des dialogues cul cul.. mal éclairé , ce théatre en guerre avec des « bons mots »,des jeux de mots à cette succession de sketches.pathétique quand on a fait « les 4OO coups ».et le personnage de Daxia!ridicule.
revoir plutot « l’armée des ombres » du grand Melville..
Le lire avant, le roman de Joseph Kessel ou après, mais le lire. Cela permet de comprendre la mort de Mathilde que l’on ne comprend pas sinon.
abdelkader dit: 2 novembre 2014 à 20 h 17 min
oui ma chochotte….viens donc tout dire au docteur Abdel…comment? il t’a fait quoi? ou? ah le salaud…comment ca? c’est mon pote Karim? ca m’etonnerait fort, vu que tout comme moi, il mange pas de porc, …
Mon cher Abdelkader, votre acculturation remarquable au monde anglo-saxon me semble exiger un palier supplémentaire.
Empirisme anglais, no-nonsense, mon cher!
Que voulez-vous, ce qu’énonce « Explication de texte » est sans doute regrettable, mais c’est factuellement vrai.
Vous devriez vous emparer avec joie de ce petit fragment de réel, et vous exclamer comme devant Fons: « Elementaire, mon cher Watson »!
Voici ce que disait Explication de texte:
2 novembre 2014 à 20 h 10 min
Combien de mosquées construites en France, pays laïque ?
Combien d’églises construites en Algérie et les pays où l’islam est religion d’état ?
« Les faits sont têtus », c’est pas ce canaillou de Lénine qui disait ça?
abdelkader dit: 2 novembre 2014 à 19 h 39 min
ueda dit: 2 novembre 2014 à 15 h 45 min
alors vous pensez que ‘mort a la peste verte islamique’ et ‘lâche et arabe’ appartiennent au domaine du discours normal entre gens bien élevés ? remplacez arabe par juif et islamique par judaïque et ensuite dites-moi, si ca vous parait encore acceptable
Vous l’avez dit, ce n’est pas bien élevé.
Voilà tout.
Les escargots : ils sont végétariens : un ne mange pas l’autre jamais, ils cohabitent parfois ils copulent.Lorsqu’ils copulent un pénètre l’autre qui pénètre l’un : c’est une double copulation et chacun pond beaucoup d’oeufs (au moins 50 je pense plus). Ils sont donc et mâle et femelle pas ou l’un ou l’autre. Je sais pas cette histoire de flèche calcaire » dis tu veux être la femelle ?, je te kiffe grave, zip la flèche calcaire –> » et cette histoire d’un gros qui mange un petit écrabouillé mais c que du flan.
La mort, même si psalmodiée trois fois, amène à la vie éternelle : heureux les morts, malheureux ceux qui restent.On va se faire iech un max. et surtout tu vas nous manquer : tu y penses à ça ou jamais ?Et puis ce sont les meilleurs qui s’en vont et les teigneux qui restent : y’a pas photo.
La lampe : ne la pique pas.Il sait être teigneux et pourrait te casser la g..Tu peux évoluer à côté te faire discret. Et silencieux. J’ai testé c’est très top. Silence et longueur de temps font plus que force et/ou que rage.
Plus tard, les sujets de conversation : la vipère à corne sur les rives du Voïdomatis, la couleuvre de Montpellier verte et jaune, le lacet coulant comme au bout d’une canne à pêche pour attraper les lézards verts, nourrir les reptiles dans la cave avec les souris/rats vivants.
Un dernier mot, Abdelkader.
Ce qui est intéressant dans ces histoires toujours très différenciées et que ne parvient pas à décrire le très gros mot de racisme/antiracisme (en elles-mêmes à mourir d’ennui, tellement elles sont banales et, comme disait le Général, tous azimuts: « Sales Céfrans », « Nique la France », Chinetoques »…), c’est le retour sur soi-même, c’est que que l’on fait en première personne.
L’une de vos habitudes me rend inquiet: la sexualisation de l’opposition dans un débat d’idées.
Alors même que vous êtes probablement un bon père de famille.
« Expl de texte » est une chochotte; je suis une lesbienne objective.
Je vous propose (pour réfléchir sur vous même) le récent travail de l’intellectuel tunisien Fethi Benslama.
Dans son dernier livre (vous allez le trouver), il aimerait bien « mettre à jour les refoulements constitutif de la religion islamique.
Exportant les origines de l’islam, l’analyse se trouve très vite confrontée à sa crise contemporaine et à son symptôme le plus visible : le mouvement islamique. Pour interpréter cette « censure du sujet da la tradition » qui prend la forme d’une perversion de masse, Fethi Benslama propose une grille de lecture où la femme apparaît comme la nervure centrale du refoulement propre à l’islam.
Dans ce qu’il diagnostique comme un dérèglement profond de la relation entre le réel et les formes symboliques, il s’interroge notamment sur la portée de l’affirmation coranique selon laquelle Dieu n’est pas le père. »
Qu’en pensez-vous?
Fethi est-il islamophobe?
Le lien entre les escargots et les lesbiennes objectives me semble d’une finesse subjective.Ce pourrait être la lenteur des escargots pour passer l’arme à gauche, mais bon.
J’ai bien dit dans le désordre. Et sans lien de cause à effet.
Les autres sujets de conversation : la littérature, (mais surtout la science fiction), La nature. Le communisme ; Karl Marx. Il n’en restait qu’un c’était celui-là.Après y’a eu toi.=> il n’en restait pas qu’un c’était un leurre et Loir. Les staliniens. P…. de conversations. Vous allez rigoler : à terme, vous serez d’accord. CESSEZ DE PICOLER b. de m.. Je vais me fâcher.
Autant ne pas lire autant de conneries : quand la femme est niée bafouée brimée et à terme malheureuse c’est que l’homme en a peur. Le jour où cette peur là cessera ce sera plus belle la vie. En attendant, marronnons.
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 20 h 44 min
Le dernier métro, de Truffaut, sur ARTE. Un Truffaut que j’aime.
Ô mânes de Godard, pardonnez-moi.
>DHH, Jacques B. , Clopine salut,j’étais dans mes cimetières : quatre, dont le Canet.A Saint Pierre ai découvert le carré des musulmans. Ai vu aussi les quinzenaires. Et le carré fosse commune.Du côté de l’autoroute les tombes pauvres. Sur la colline les tombes riches. A Gastounet un a mis une plaque Garage Hôtel de Ville 2014 fidèlement un truc comme ça et une rose rouge. Je crois que c’est son chauffeur. Qu’il est gratifiant envers son patron. Qui était un bon patron et pas un esclavagiste.Je le suppute. Il a mis son prénom et une initiale comme signature : il n’exploite pas les cadavres.
>Sergio les motos : ai deux conceptions. N’essayez pas de faire le lien elles sont radicalement opposées et antinomiques mais elles vont ensemble. p. de b. de m. ma touche entrée ne marche pas c’est l’enfer.
Pourtant le clavier est neuf et ergonomique et logitech.Il n’empêche rien ne marche c’est moisi.
c moisi comme le grain en terre avant de germer : si le grain ne meurt (André Gide).
P’tain, retour de rose.
Un content, passou : deux cents commentaires supplémentaires.
Des déçus, les autres : deux cents débilités à zapper.
>Sergio conception number one (one is one, viva Donovan) ah j’ai trouvé (graine de génie la touche entrée ne marche pas mais je peux avancer sur le clavier avec la grande barre pas moisie elle) héhé http://www.imcdb.org/i007347.jpg
la molaire finit par coincer : double blind
La seconde: à 40 secondes http://www.dailymotion.com/video/xhf2qf_la-fille-du-puisatier-bande-annonce-de-daniel-auteuil_shortfilms Sabine Azema salope à souhait, rôle à la perfection (elle me rappelle quelqu’un mais qui ?)
quand je dis que vous êtes comme une lesbienne idéologique, je veux dire que votre raisonnement vous a conduit au fond d’une impasse…vous pensez que toute censure est a éviter (j’ai tendance a être d’accord) mais personne n’a le droit d’insulter qui que ce soit a cause de sa race ou de son ethnie ou de sa religion…c’est plus qu’impoli, c’est illégal…comme disait votre copine, la loi c’est la loi…la discrimination raciale pour l’emploi, le logement, est aussi illégale, quoique plus difficile a appliquer…si on ne décourage pas l’une, on encourage l’autre…
perso, je n’ai aucune idée (ni ne suis intéressé par) quelle équipe vous supportez…donc laissez tomber cette ‘sexualisation’ sinon, il y a en ce moment en Algérie, un mouvement évangéliste financé par les fous de Dieu américains qui fait un bon chiffre d’affaire , surtout en Kabylie…le nombre de chrétiens pratiquants en Algérie ne justifie peut-être pas la construction de nouvelles églises, quoique Alger et Oran ont encore des évêques (celui d’Oran a été assassiné)… sinon, le reste m’indiffère, a dire vrai, autant que la construction de mosquées…
je viens de finir le Meursault, contre-enquête et je suis exactement de l’avis de Daoud…j’aime pas les voyages organisés et le Bon Dieu, j’irai le voir a pied…
Quand aux chevaux : pas besoin de chercher le lien entre Nietzsche qui devient fou, et meurt fou à lier et son intervention pour empêcher le cocher à Turin de frapper son cheval. Il n’y en a pas.
Ce qui serait illégal ce serait plutôt de violer incessamment la vie privée des gens, de balancer des logiciels d’espuionnage sur leurs ordinateurs de cafter leur vie sans cesse alors qu’elle ne vous regarde pas -mais occupez-vous donc de vous même- et le pire de se mettre à deux contre un prenant pour cible toujours le même jusqu’à ce qu’il décanille et ensuite un autre etc. etc. Avec nulle conscience de l’ampleur de vos actes. Maus surtout cette manière de prouver incessamment encore que vous êtes horrible prouve tant et tant que vous êtes adorable. Et que vous n’écraseriez pas une araignée sous vos semelles vous. Même et surtout si elle est morte la pauvrette.
Le voyage plus il est lent meilleur il est. Je vous approuve d’y aller à pieds. A genoux ralentirait encore. Déjà je vous ai vu tête inclinée vers le sol, j’espère que ce n’était pas fausse modestie.
Bien, continuons.
pas pont, pas pont
…
…@,…Cosa Vostra à 20 h 54 mn,…
…
…Dur l’hérédité sicilienne,!…
…
…deux fois rien, si satisfait dans les apparences,!…
…déjà,!…bambin,…les vêtements à porter, c’est pas une question de » coûts « ,…mais de simples couleurs » sévère-jeune « ,…
…
…avec le temps,!…
…une priorité à me promener farfelu,…rester distant aux compliments,!…
…presque une priorité, à paraître transparent, acariâtre, inabordable,!…aucun efforts pour me faire des amis,!…ou créer des » combinazionès « , ou pratiques des politiques du profit,!…
…
…tu parle, d’une » Dur l’hérédité sicilienne « ,!…Ah,!Ah,!…
…
…je vais croire,!…que les siciliens Dur,!…sont plus ailleurs à l’€uro, que sur l’île de Sicile,!…
…çà doit être,!…comme un mythe » cheval de Troie « ,!…introduit sur l’île,!…pour la posséder, la conquérir,!…elle est à vous,!…
…je vais ailleurs,!…rien ne m’accroche donc,!…Ah,!Ah,!…
…je m’en fou de tout,!…il n’y a que des » rien’s « ,!…en connivences,!…
…ou est le miel,!…etc,!…
…
Si un cheval par le lus frand des hasards vous accorde d’être sa monture, refusez paisiblement. S’il insiste eu égard à la lourdeur de votre faix, acceptez une partie sur son bât. Pas tout. Gardez tant qu’il vous sera aisé de comprendre ce que vous imposez à autrui. Et donnez-lui peu à porter, il vous en sera reconnaissant ; le soir, délivrez-le de son harnais, trouvez lui bon pâturage et eau courante, herbe fraiche (rien de moisi il déteste, flatulences imposées sinon ah berk). Puis pour vous couche épaisse bruyères etc. Nourriture frugale de l’eau à la source en amont du cheval.
Ne privilégiez pas les ânes, adorables pourtant (air de famille, connivences).Pourquoi donc ? Parce qu’ils sont têtus et c’est temps perdu. Or, vous devez arriver et le chemin est long.
Il lit le tarot
>Nous (Artémise one is one, Clopine, Jacques B. Widerganger, C.P and so on) allons t’accrocher encore et tu t’en iras quand nous serons prêts ce qui n’est pas le cas.En attendant, tu dois nous aider à ton départ et c pas le contraire car nous devons accepter ton voyage.
La première étape est une forme trapézoïdale incliné en pente raide comme une immense ardoise lisse ; à droite il y a une rampe, à droite il y a une rampe, à droite il y a une rampe. Et seulement à droite. Ni au milieu ni à gauche. Prends à droite. Ensuite je ne sais pas. C’est déjà la première montée. Cela s’éclaircit.
…
…qui est » rose « ,!…elle n’est pas là,!…elle se fait oublier,!…
…
…mais, dès qu’elle reprend du » clavier « ,!…elle se donne,!…en veut-tu en voilà,!…
…
…dire que c’est la rose idéale,!…ma mère, Rose , aussi,!…disait,!…attentions aux apparences,!…Ah,!Ah,!…
…etc,!…
Cette première montée ne se fait que collective : jamais en piétinant autrui uniquement en cordée. Aider l’autre à monter qui t’aide à monter qui aidera le suivant à monter. Qui aidera cui d’au-dessus à monter.
c’est ton jamais
Bien plus tard, tu découvriras que tes rêves ici bas se réalisent là-haut : et pas cent mille vierges rien à carrer, ni rivière de miel et ambre sacré. Rien de tout cela.Égalité. Parité. Liberté. Fraternité.Tu seras isolé et jamais seul. On viendra te consulter. Tu n’auras pas toutes les réponses mais tu sauras nombre de pistes à emprunter. N’aie pas peur. C’est la vie éternelle. Ce qui changera le plus c’est la paix. Je t’embrasse. A tes enfants, à Artémise, donne courage, dis-leur l’amour.
…
…autant en emporte le vent,!…
…
… » Gloria « ,…Umberto Tozzi,!…etc,!…
…
Widergänger dit: 2 novembre 2014 à 16 h 33 min
goûter le plaisir en profondeur de la lecture.
C’est probablement très vrai, mais, pour explorer les divers niveaux d’abstraction d’une praxis, il faut en avoir fait le choix. Maupassant met en scène, dans Bel-ami, des champions du bilboquet ; pour eux, sans même revenir à la cour d’Henri III, c’est, d’une certaine manière, très sérieux, au moins au moment où ils le pratiquent, et probablement lorsqu’ils y pensent. Tout cela pour dire que la lecture, même si l’on veut lui assigner une essence différente, plus générale par exemple, profite quand même à ceux qui la pratiquent vite, succinctement, un peu comme on visiterait une exposition Magritte en ne regardant que les toiles, ignorant toutes les docs, coupures de journaux de l’époque, explications diverses etc.
(Sergio dit: 2 novembre 2014 à 22 h 45 min
psitt, t’as du sang russkov ?)
(pffttt, balancer le bilboquet avec belami (un maquereau génial – reconnaissons-le), magritte -duchamp, sati aussi etc …
ça doit être BaroZZi qui a proposé,à qui vous savez, un p’tit air de jazz & un pétard ; ça tombe bien, on m’a filé, y a peu une tite boulette)
hugh
marque-page, 22h45 -02/11/14 dit: 3 novembre 2014 à 0 h 14 min
psitt, t’as du sang russkov ?
Auvergnat, mais on sait jamais, il y a eu le bataillon russe interné à La Courtine dans les années dix-sept dix-huit…
La vie rêvée de Chaloux dit: 2 novembre 2014 à 15 h 00 min
Ah, le bas… Une vulgarité qui doit être bien agréable, de l’intérieur… mais on ira pas voir…
…
…un Soulages à 150.000 €,…çà nous soulage un coeur d’artiste,!…surtout, il faut voir ce que c’est,!…
…une couche de macadam passé au peigne fin,!…
…il faut rien comprendre,!…
…il faut intérioriser,!…c’est psy-ollé black is black,!…
…j’en est aussi acheté un, dans ce genre, mais avec des couleurs d’automne,!…c’est fait avec un genre de pinceau-large & plat, aux poils durs,!…
…
…le moindre effort,!…toucher le ridicule,!…un large éventail existent,…un cheval de Troie, dans ton portefeuille,!…
…
…çà nous en fait des Ullyse’s du pinceau doux,!…encore un effort,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…etc,!…
…envoyez,!..
…
…après, réflexion,!…çà peut être 10 X plus cher,!…quand on aime,!…on ne compte-pas,!…
…vendez le vôtre, çà vous soulage une pierre,!…une brique,!…Ah,!Ah,!…
…arrête, c’est du sérieux,!…un oeil dans la grâce obscure,!…le pied,!…etc,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…Connivences on partage,!…un autre toy’s, pour Bourre-Dieu,!…Ah,!Ah,!…
…
La mort, la mort, la mort…
Islam, la mort de la pensée libre, la mort de la femme, la mort sèche, la mort pour tous
Chrétienté, la mort de la joie, la mort du doute, la mort du spirituel, la mort de la chair
Juifs, la mort de l’innocence, la mort de l’humilité, la mort dans le repli, la mort inquiète
La mort ! La mort ! La mort ! Toujours la mort, la religion : écrasons l’infâme !….
1913 : STRAVINSKY, Paris, Le Sacre du Printemps
1914 : WW1, Europe, Début des hostilités
Quelques-uns sont en avance, beaucoup sont en retard….
Définition d’un manifestant « idiot utile » de l’action directe.
C’est un groupe d’idéalistes crétins et de bobos abrutis, qui permet à de jeunes cons dangereux de casser du poulet, des vitrines, de la bagnole, en toute impunité, pour rendre « hommage » à un jeune imbécile mort comme un con pour un motif dérisoire sur un champ de déshonneur.
Puis, les idiots utiles, et les casseurs, rentrent chez papa maman pour faire miam-miam, puis dodo, l’âme en paix, et tout continue comme avant …
C’est ça, le changement.
JC….. dit: 1 novembre 2014 à 17 h 51 min
Puisque l’on est dans la mort jusqu’aux Hessel , braillons mes frères et mes sœurs, notre cri de guerre : « Mort aux cons » !
Sans oublier que c’était le nom de la première jeep qui entra dans Paris libéré, et que, regardant cette inscription peinte sur le véhicule, le général De Gaulle aurait murmuré « …Vaste programme ! »
mais non !
vous faite de ce sphinx un galéjeur de café du commerce.
Le récit le plus crédible se passe dans ses bureaux du gouvernement provisoire, à l’automne 44. Il entre dans une pièce où ses collaborateurs parlaient, entend l’un d’eux dire « il faut se débarrasser de tous les cons » et place la réplique en question. Je ne retrouve pas la référence mais à nous tous nous allons y parvenir.
Je profite de l’occasion pour relever le titre de Passou, ce que nul n’a fait encore ce me semble. Viendrait-il de Brassens ?
http://www.youtube.com/watch?v=-czYpFS5q4w
Voir le nombril d’la femm’ d’un flic
N’est certain’ment pas un spectacle
Qui, du point d’vu’ de l’esthétiqu’,
Puiss’ vous élever au pinacle…
Il y eut pourtant, dans l’vieux Paris,
Un honnête homme sans malice
Brûlant d’contempler le nombril
D’la femm’ d’un agent de police…
« Je me fais vieux, gémissait-il,
Et, durant le cours de ma vie,
J’ai vu bon nombre de nombrils
De toutes les catégories:
Nombrils d’femm’s de croqu’-morts, nombrils
D’femm’s de bougnats, d’femm’s de jocrisses,
Mais je n’ai jamais vu celui
D’la femm’ d’un agent de police…
« Mon père a vu, comm’ je vous vois,
Des nombrils de femm’s de gendarmes,
Mon frère a goûté plus d’un’ fois
D’ceux des femm’s d’inspecteurs, les charmes…
Mon fils vit le nombril d’la souris
D’un ministre de la Justice…
Et moi, j’n’ai même pas vu l’nombril
D’la femm’ d’un agent de police..; »
Ainsi gémissait en public
Cet honnête homme vénérable,
Quand la légitime d’un flic,
Tendant son nombril secourable,
Lui dit: « Je m’en vais mettre fin
A votre pénible supplice,
Vous fair’ voir le nombril enfin
D’la femm’ d’un agent de police… »
« Alleluia! fit le bon vieux,
De mes tourments voici la trêve!
Grâces soient rendu’s au Bon Dieu,
Je vais réaliser mon rêve! »
Il s’engagea, tout attendri,
Sous les jupons d’sa bienfaitrice,
Braquer ses yeux, sur le nombril
D’la femm’ d’un agent de police…
Mais, hélas! il était rompu
Par les effets de sa hantise,
Et comme il atteignait le but
De cinquante ans de convoitise,
La mort, la mort, la mort le prit
Sur l’abdomen de sa complice:
Il n’a jamais vu le nombril
D’la femm’ d’un agent de police…
WIKIPEDIA
« Mort aux cons ! » est un slogan du jargon militaire utilisé pour stigmatiser l’ennemi.
Mort aux cons est aussi le nom d’une Jeep de la 2e division blindée du général Leclerc. Durant la Seconde Guerre mondiale, le capitaine Raymond Dronne des Forces françaises libres (9e compagnie de combat, La Nueve) du régiment de marche du Tchad puis 2e division blindée, baptise sa Jeep « mort aux cons »1.
Elle fut la première à entrer dans Paris, le 24 août 1944, lors de la bataille pour la libération de la capitale.
Au sujet de l’inscription, Charles de Gaulle aurait déclaré « Vaste programme » ou « Lourde tâche » en commentaire, mais les formes de l’anecdote varient, proposant d’autres contextes. »
Mon cher Delpla,
comme je n’y étais pas, je me suis contenté de reprendre ce qu’en dit Wiki. Tout cela n’est pas bien grave …. l’exactitude, dans le domaine historique, me laisse dubitatif. Alors …!
« C’est un groupe d’idéalistes crétins et de bobos abrutis, »
des provocateurs à la con comme l’abruti de pécucul bien protégé derrière son écran
JC auriez-vous une vague idée de ce qui chez chacun de ceux reconnus coupables d’intelligence sensible vient à anéantir de façon sporadique ou continue cette qualité qui nous entraine à un niveau de compréhension de ce qui s’il était évalué hâtivement, sans écarter les préjugés et ne bénéficiant que d’un fouillis idéologique religieux politique, héritage indéracinable d’un temps où les choses et la place de chacun étaient clairement assignées et définitivement scellées dans un ciment social inaltérable si l’on excepte l’ascension de la bourgeoisie aux pouvoirs, pensez-vous que cette intelligence que l’on fouille à présent afin d’en bien voir les différentes facettes puisse subir un renversement un peu comme on retournerait un sablier et aussi bien ne plus servir qu’à desservir de piètres combinaisons, de sombres machinations, d’obscures fêtes de la raison…
Pour votre ultime intervention concernant ce jeune homme, j’ose vous le demander, êtes vous père de famille et certain d’exercer autant d’influences qui finiront par faire naitre de ce que vous estimez transmettre, bénéfique nécessité enseignement exemple à l’exercice, un individu capable de répondre et parer à toutes les embûches ou difficultés qu’il rencontrera ou à l’inverse suffisamment habile pour répondre de ses propres vicissitudes en cas d’échec de votre si bel effort éducatif?
Bérénice, je répond volontiers aux questionnements privés des dames de qualité lorsqu’ils sont émis en tête à tête. Jamais, au grand jamais, sur la place publique où trainent des crapulets ivres de ragots, infâmes roquets de blog ! …
JC je n’ai aucune idée de la façon dont les autres me considèrent mais il me parait difficile dans le cas de figure où vous me considéreriez comme digne et habilitée à recevoir votre réponse, étant domiciliée dans un de ces recoins éloignés d’un monde sur éclairé où sont encore en vigueur des systèmes de caste et où prolifèrent des zones de non-droit.
…
…l’a mors,…ici,…la mors là,!…il en faut des dents à tout ces chiens,!…
…la horde sauvage,!…Ah,!Ah,!..Ullyse 31 & Momo le petit robot,!…le retour sur la terre,!…
…derrière la porte,!…le perron de l’âme-hors assujettie,!…Ah,!Ah,!…
…bérénice à tourner le sablier,!…
…avant l’heure c’est pas l’heure,!…etc,!…
…
Mais sûrement suis-je injuste, trop de droit tue le droit, il est d’ailleurs à l’ordre du jour des simplification dans différents secteurs. J’ajoute que je ne vois pas bien clair dans l’arborescence qui recourt à tant de spécialistes tant notre tissu s’est complexifié aussi bien du côté des atteintes que des défenses toujours possibles.
3 novembre 2014 à 7 h 22 min
l’exactitude, dans le domaine historique, me laisse dubitatif. Alors …!
alors soit on presse comme des citrons les documents et les témoignages pour limiter le plus possible l’incertitude, soit on en profite pour dire n’importe quoi.
J’ai peur de comprendre quel choix est le vôtre.
François Delpla dit: 3 novembre 2014 à 8 h 32 min
3 novembre 2014 à 7 h 22 min
… » soit on en profite pour dire n’importe quoi. J’ai peur de comprendre quel choix est le vôtre. »
Mauvais procès.
La boxter de chez Sony…. Uh ! pas d’f à ton prénom, hein
Amusant que vous aimiez « Le dernier métro » de Truffaut, ML !
C’est le film qui synthétise le mieux l’esprit midinette que vous dénonciez chez ceux qui aiment son cinéma : le lyrisme du sentiment amoureux y est représenté dans toute sa théâtralité. C’est aussi le film de Truffaut qui correspond le plus formellement à tout ce que les cinéastes de la Nouvelle Vague, lui le premier, dénonçaient dans le cinéma dominant de l’époque : artificialité des décors, des costumes et des sentiments.
Truffaut, dont la fiction cinématographique étaient essentiellement autobiographique, craignait-il tant de ressembler à ses pairs naturels, lui qui s’était pourtant choisi des pères de substitution ?
C’est ainsi que Truffaut tournera ensuite « La nuit américaine » dans les studios de la Victorine à Nice (j’y étais), là même où Marcel Carné avait réalisé en grande partie « Les visiteurs du soir » durant la guerre !
François Delpla dit: 3 novembre 2014 à 8 h 32 min
A quoi bon lire les commentaires du pervers, ignare, de pq
« 1954 : Le jeune François Truffaut, critique aux Cahiers du Cinéma, s’attaque avec véhémence à ce qu’il nomme le « cinéma de papa », ou le cinéma « de tradition française », c’est-à-dire les grands réalisateurs classiques du cinéma français, notamment des années 1940, comme René Clément, Claude Autant-Lara, Yves Allégret et Marcel Carné. Dans son célèbre article Une certaine tendance du cinéma français, il introduit la pensée qui deviendra la base de la « politique des auteurs » :
« « Mais pourquoi – me dira-t-on – pourquoi ne pourrait-on porter la même admiration à tous les cinéastes qui s’efforcent d’œuvrer au sein de cette Tradition de la Qualité que vous gaussez avec tant de légèreté ? Pourquoi ne pas admirer autant Yves Allegret que Becker, Jean Delannoy que Bresson, Claude Autant-Lara que Renoir ? » Eh bien je ne puis croire à la co-existence pacifique de la Tradition de la Qualité et d’un cinéma d’auteurs. Au fond Yves Allegret, Delannoy ne sont que les caricatures de Clouzot, de Bresson. » »
Cinéastes littéraires, Truffaut et Godard évoquent irrésistiblement le couple Aragon-Breton !
C’est chouette de lire les commentaires de Mimi et Jacky,
ça nous évite de passer un temps fou sur gougueule,
ils font tout le boulot à notre place.
l’antenne est ouverte :
à 7 h 55 : « crapulet ivre de ragots, infâme roquet de blog », autoportrait de JC le fourbe…
le ta gueuel raclure de keupu à venir est attendu
radio keupu dit: 3 novembre 2014 à 9 h 28 min
Jacques, vos remarques sont très justes, mais elles rappellent trop finement la polémique sur le cinéma d’auteurs. Ce « Dernier métro » est en effet un film de prestige, d’où la quantité d’acteurs classiques qui y figurent un petit monde crédible. Pour ma part, j’en aime bien l’atmosphère colorée malgré la période évoquée, et les relations de Marion avec Lucas et Bernard. Ce qui est en revanche décevant, ce n’est pas la vie de ce petit monde du théâtre dans des conditions difficiles, mais le Théâtre tel qu’il est REPRESENTE sur le plateau (en quelques séquences au moins), et je suis toujours étonné que Jean-Claude Grumberg ait laissé passer cela dans le scénario. On dirait tout à coup que Truffaut ne comprend rien à ce qu’est le théâtre en scène. Je me demande s’il y allait beaucoup.
Vous savez, je le voyais en vacances à Cannes avec ses filles, à la résidence Saint-Michel, et je n’ai jamais osé lui poser la question…
Je crois me souvenir que Truffaut n’aimait pas beaucoup le théâtre, C.P., c’est un enfant du cinéma et des Jeunesses musicales de France, qui a immortalisé Bernard Gavoty (« Antoine et Colette »).
En revanche, il aimait beaucoup Sacha Guitry, dont on retrouve la trace dans le personnage incarné par Jean Poiret dans le « Dernier métro ».
Vous savez, je pense que l’esprit salesman representative va perdurer.
Voilà ce que Truffaut écrit de Guitry cinéaste dans sa préface de « Sacha Guitry le cinéma et moi » (Edition Ramsay, 1977, 1984) :
« Evidemment, je ne prétends pas que Sacha Guitry soit un aussi grand metteur en scène que Welles. S’il a réussi à contrôler et dominer la technique, il n’a pas appris à en jouer au point de nous faire rire avec un mouvement de caméra (comme Lubitsch) ou de nous émouvoir avec un gros plan (comme Renoir). Mais, qu’on lui reconnaisse ce mérite, Sacha n’a jamais cherché à se faire passer pour le virtuose de la caméra qu’il n’était pas et, au fond de lui, il sentait bien la part de bluff qui entre souvent dans cette « virtuosité » quand on l’applique non plus à Hitchcock ou Welles mais à Preminger ou René Clément, par exemple.
Les histoires du « Maître » que l’on raconte à ce sujet sont légion ; vraies ou fausses, elles ont le double mérite d’être vraisemblables et drôles.
A un chef-opérateur qui lui propose un jour de commencer une scène en pointant la caméra vers un lustre puis en la faisant descendre vers la table, Sacha répond : « Mais, mon cher ami, le lustre n’a pas de dialogue ! » A un assistant-réalisateur qui lui propose d’installer un travelling de trente mètres, Sacha refuse : « Certainement pas : le travelling, c’est le cinéma des autres. »
Il n’empêche que Sacha Guitry cinéaste a réalisé au moins un chef-d’œuvre, « le Roman d’un tricheur ». Si l’on accepte comme définition d’un chef-d’œuvre : une œuvre qui a trouvé sa forme parfaite et définitive, ceux qui ont vu « le Roman d’un tricheur » ne me contrediront pas.
C’était en 1936. Sacha, un peu las des pièces filmées, se fit la réflexion que le cinéma était peut-être plus près du roman que la pièce. « Au théâtre, on joue. Au cinéma, on a joué. » Il conçoit donc un film qui aura la forme d’un roman filmé : « Le personnage qui sera sur l’écran ne dira pas : « Je suis malheureux aujourd’hui » – non, il ne dira rien. Il aura l’air malheureux, et la voix de celui qui raconte dira : « J’étais malheureux ce jour-là. » »
Au moment où il fait cette déclaration, Sacha Guitry vient d’inventer le play-back même s’il ne s’en rend pas compte. Il vient d’inventer la primauté de la bande sonore, comme Orson Welles, formé par la radio, le fera trois ans plus tard avec « Citizen Kane ».
La bande sonore pré-établie servira de guide aux mouvements, aux gestes et aux mimiques des acteurs pendant le tournage. La mise en scène est alors guidée par une mise en sons.
Si la grande originalité du « Roman d’un tricheur » est d’être l’unique film de fiction de l’histoire du cinéma qui soit commenté en voix off à 90 pour 100, son immense mérite est d’avoir fait oublier cette particularité au point que des spectateurs interrogés à la sortie de la salle croiront avoir vu un film joué et parlé directement.
Mais, pour moi, « le Roman d’un tricheur » est encore davantage que cela. Avec d’autres films comme « le Corbeau » de Clouzot, « la Règle du jeu » de Jean Renoir, le film de Guitry m’a stimulé, exalté, encouragé. »
Il n’y a rien de vrai dans ce que vous avez vu dans Le dernier métro, Barozzi. Je ne vois pas où vous voyez l’artificialité des sentiments. Ni des décors qui me paraissent très crédibles et le film ne comporte d’ailleurs que très peu de scène en « extérieur ». Le personnage du salaud de journaliste m’a paru à nouveau extrêmement bien joué, tout en lui est extraordinairement bien rendu, le visage, les mimiques, les dialogues, le ton de la voix, enfin c’est une merveille de jeu d’acteur de composition qui permet de saisir quasiment de l’intérieur ce que pouvait être ce genre de personnage absolument répugnant par toute sa personne.
J’aime aussi beaucoup Les quatre cents coups, qui est très autobiographique. Et l’enfant sauvage.
Truffaut avait besoin au début de se démarquer des cinéastes qui étaient connus. C’est de bonne guerre, il fallait leur taper dessus pour pouvoir exister, tuer le Père. Et il avait ses histoires propres à raconter. On voit mal Autan-Lara tournant Les quatre cents coups.
La comparaison avec Breton/Aragon me paraît très artificielle, très superficielle, et ne tient pas la route. Il ne s’agit pas du tout des mêmes enjeux, ni politiques, ni esthétiques. Truffaut a toujours voulu faire un cinéma « naturel », « romanesque », tandis que Godard s’est embarqué dans un cinéma sur le cinéma en parodiant les genres, où la vaine critique l’a de plus en plus emporté sur la vaine naturelle. Truffaut, c’est la vie, le naturel, Godard, c’est la critique. L’un est Juif par son père, l’autre antisémite.
9 h 28 : désolé mais Monsieur Chaloux ne fait pas partie des membres de notre radio ; nous admirons néanmoins sa remarquable démystification du sieur qu’il nomme Latrino et nous bougue-rototo qui pollue ce blog respectable
nous attendons les « ta gueule raclure de keupu » dans la plus grande sérénité
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