La thèse de Don Bartolomé
Vu de l’extérieur, cela n’a l’air de rien ou presque, le choix d’un sujet de thèse. On se dit qu’il doit au hasard ou à la nécessité, aux rencontres et aux influences sinon à l’air du temps. Comme si c’était anodin alors que bien souvent, au-delà d’une carrière universitaire, il engage une vie. L’exercice d’égo-histoire, auquel il est devenu banal de se livrer depuis qu’en 1987 Pierre Nora a invité de grands historiens à se faire historiens d’eux-mêmes, est le plus souvent l’occasion de se pencher sur ce qui a engagé souterrainement, inconsciemment, confusément la décision. A la veille de sa retraite, un éminent spécialiste français de la civilisation japonaise nous confiait récemment que le visionnage durant son adolescence des Sept samouraïsavait été déterminant dans sa destinée (aveu qui provoqua aussitôt la réplique sarcastique de l’un de ses amis : « Heureusement que tu n’as pas vu les Sept mercenaires ! »).
Dans ses Pérégrinations ibériques (131 pages, 15 euros, Casa de Velàzquez), qui se présentent comme des esquisses d’esquisses d’ego-histoire, Bartolomé Bennassar (1929-2018), récemment disparu, laisse un témoignage édifiant sur la question. Bien sûr, tout le livre n’y est pas consacré. Mais à travers le récit anecdotique, coloré, relatif aux étapes d’une vie universitaire, aux passages de la ligne, aux épisodes de vache enragée, aux multiples nominations et déménagements qui s’en suivirent, tout ramène tout le long en filigrane à ce choix premier. On dira que cela allait de soi pour ce nîmois que les origines de sa famille paternelle ont fait baigner très tôt dans le liquide amniotique de la langue espagnole. Mais il aurait pu tout aussi bien réagir contre ce à quoi tout le disposait : se passionner par réaction aux grandes sagas islandaises ; ou même, sans quitter son autre langue, se consacrer au riche passé de l’Amérique latine qui l’attirait tant. Mais non. Comme si il était écrit que ce serait l’Espagne avant tout. Et en historien, naturellement, depuis qu’à 11 ans, en regardant sa mère pleurer près du poste de TSF d’où la voix de Pétain demandait aux Français de cesser le combat, il comprit que l’Histoire n’était plus réfugiée dans les livres dès lors qu’ « elle entrait dans nos vies par effraction ».
Ainsi nait une vocation. Il fit ses études à l’université de Montpellier, suivit également des cours à Toulouse, tiraillé dans son admiration pour deux maitres : Alphonse Dupront et Jacques Godechot, l’un l’entrainant vers le sacré des croisades, l’autre vers la Révolution française. Un temps, il hésita même entre l’agrégation d’histoire et celle de géographie. La personnalité du président du jury, un certain Fernand Braudel, et la lecture émerveillée tout un été durant de sa propre thèse sur la Méditerranée et le monde méditerranéen à l’époque de Philippe II produisit un choc qui le remit sur le droit chemin. Nommé jeune prof de lycée à Agen, Rodez puis Marseille, il lui fallait encore passer sa thèse de doctorat. C’était en 1954. Braudel, fraichement nommé au Collège de France, ne pouvant la patronner, lui proposa néanmoins de la recevoir pour en parler.
Impressionné par l’invite, l’impétrant était tout autant embarrassé car entretemps, il avait accepté la suggestion de Frédéric Mauro, tout à ses recherches autour des relations entre le Portugal et l’Atlantique (1570-1670), d’en faire autant à l’université de l’Etat du Minas Geraes à la demande des universitaires brésiliens. Avec une bourse d’études et de recherche et un appartement à Belo Horizonte à la clé. Le rêve pour un jeune historien qui rêvait d’horizons lointains. Il se rendit tout de même à Paris dans l’appartement de Fernand Braudel. Là, il lui fit part de son vif intérêt pour l’Amérique hispanique des temps jadis. « Vous allez passer après Chaunu, après Mauro… Il vaut mieux penser à l’Espagne… ». Bennassar ayant exprimé son appétit pour les mondes lointains, la Chine, le Japon et même la Turquie vinrent sur la table. Certes, mais la langue… Elles lui étaient toutes inconnues alors que la maitrise du castillan lui est naturellement acquise de longue date. Mme Braudel s’immisça dans la conversation : « Mais enfin Fernand, tu vois bien que ce garçon a grande envie de s’orienter vers le monde hispanique !… ». Alors le maître décréta : » Valladolid au siècle d’Or ».
Le jeune homme hésita, il n’avait jamais mis les pieds dans cette ville de Castille-et-Léon. Le maitre insista : « J’ai une hypothèse mais elle est à vérifier : je vois Valladolid comme une anticipation de Madrid ». Et pour l’emporter, il se fit fort de lui obtenir une bourse d’un mois et un séjour dans la thébaïde de la Casa de Velazquez (notre autre Villa Médicis mais en Espagne) à seule fin d’évaluer les sources. Banco ! Tout un été à s’immerger dans les registres de délibérations de la municipalité de la ville au XVIème siècle, à se cogner des écritures rigoureusement illisibles auxquelles il n’était pas préparé n’ayant jamais été formé à la paléographie, à creuser les pages de recensement des villages en 1561 aux archives de Simancas, à dépouiller les actes de ventes de rentes perpétuelles, les contrats de mariage, les testaments et autres actes notariaux sans oublier, plus étonnants, les « écritures de pardon » : des contrats arbitrés par des bonnes personnes et non par la Justice, pour mettre fin à une rixe ayant entrainé des blessures graves, avec indemnités à la clé. Un vrai gisement documentaire susceptible de combler l’imaginaire du chercheur d’or qui sommeille en tout historien. De quoi réchauffer la solitude du chercheur de fond.
Et au passage, des rencontres avec des gens remarquables, mandarins universitaires ou sans-grade dont certains deviendront des amis (l’écrivain Miguel Delibes) sans oublier les pages les plus personnelles qui soient, dans lesquelles il évoque le suicide de son fils Jean, le seul de ses enfants à être demeuré un chrétien pratiquant, un jeune homme brillant de 22 ans auquel tout souriait mais si sensible à la mythologie des poètes maudits qu’il crut atteindre un vrai délire créateur et satisfaire ses exigences spirituelles par le LSD et la datura. C’est peu dire que le père se reprochera de s’être trop investi dans ses travaux au risque qu’ils soient perçus comme une fuite en avant. D’avoir accepté de présider son université avec tout ce que cela supposait de responsabilités chronophages, charge qu’il abandonna au lendemain de la tragédie familiale. D’avoir trop cédé aux sirènes des colloques à l’étranger. De n’avoir pas suffisamment été attentif aux états d’âme de son fils. D’être coupable de sa mort.
« J’ai depuis la conviction consternante d’être passé à côté de mon fils. Quand je fais l’effort de me remémorer ces années 1970, j’éprouve la quasi-certitude d’avoir, par manque de lucidité, choisi les apparence aux dépens de l’essentiel »
Il est vrai que, tout en vaquant à son premier poste, assistant en histoire moderne à l’université de Toulouse, il s’était donné à un travail de recherche qui lui occupa l’esprit pendant dix ans jusqu’à qu’elle devienne dans l’esprit de ses enfants un « monstre mythologique » à l’égal du Minotaure simplement nommé « la thèse ». Il finira par la soutenir, avant qu’elle ne le dévore complètement en rongeant toutes les vacances familiales, à la Sorbonne en 1967 face à un jury d’éminences : Fernand Braudel, Ernest Labrousse, Pierre Vilar, Noël Salomon, Roland Mousnier, Alphonse Dupront. Valladolid en surgit, à l’issue de ses milliers de pages, non comme une capitale mais comme « un style de capitale ». L’intuition du professeur Braudel, solidement documentée, était validée. Jamais le grand mandarin des historiens n’avait cessé de suivre le cheminement de son ancien élève. Une bienveillance qui ne lui fit pas abdiquer son esprit critique. Ayant même lu le roman que celui-ci avait publié parallèlement, il l’avait reçu pour critiquer le premier jet de sa thèse sans ménagements :
« C’est à recommencer. Vous devez écrire ce que vous avez envie d’écrire, en toute liberté. Les coups de chapeau à X ou à Y sont inutiles, à proscrire… Il faut que ce soit aussi bien écrit que le roman »
La carrière du jeune historien, que la concierge de son immeuble à Valladolid n’appelait que Don Bartoloméo, était lancée. Bien plus tard, il prit la mesure du cadeau que Braudel lui avait fait en le mettant par la contrainte sur le chemin de Valladolid : « Il m’avait tout simplement offert l’occasion d’être l’un des artisans de la rénovation de l’histoire moderne en Espagne ». Bennassar appellera cela la chance, justifiant sa réussite par le hasard. Encore ne suffit-il pas de rencontrer un maitre bienveillant et éblouissant : il faut savoir se laisser fléchir contre son goût premier et mener à bien une recherche au détriment du reste. Du retentissement de la thèse naitront des livres portés par un préjugé favorable.
Cela donnera le signal à une « frénésie d’écriture » à l’origine de grands livres dont Les Chrétiens d’Allah sur les renégats convertis de force à l’islam, écrit avec sa femme Lucile, essai qui s’inscrivit dans la veine de ceux qui à l’époque concilièrent l’histoire sérielle et les études de cas (Carlo Ginzburg et son meunier du Frioul, André Zysberg et ses galériens…), l’Inquisition espagnole XVème-XXème siècle, L’Homme espagnol, une biographie de Franco, un récit de la guerre civile et de ses lendemains, une histoire de Madrid, une anthologie des voyageurs français en Espagne notamment…
En se retournant sur son passé, Bartolomé Bennassar pouvait se dire non sans fierté qu’il avait autant construit une vraie famille qu’une famille de papier autour de laquelle se retrouva une famille d’esprit : des collègues en France, en Espagne, en Amérique latine, des étudiants reconnaissants, des intellectuels devenus des amis, de fameux toreros et aficionados car, bien qu’il n’en parle guère dans ces pages, l’homme était aussi un passionné de corridas et un chroniqueur taurin apprécié. Devenu l’un des plus éminents hispanistes français, jamais il ne manqua une occasion payer sa dette à Fernand Braudel, dont l’ombre et la tutelle familières sont présentes dans presque toutes les pages, sauf la dernière, dévolue comme un tombeau à l’omniprésence d’une absence. Celle du fils disparu et du remords sans recours qui rongea le père jusqu’à son dernier souffle.
(« Patio du Palacio de Santa Cruz à l’université de Valladolid », photo Miriam Chacón ; « Patio de la Casa de Velazquez à Madrid » photo Passou)
1 084 Réponses pour La thèse de Don Bartolomé
« J’ai depuis la conviction consternante d’être passé à côté de mon fils.
C’est touchant et un peu naïf.Il me semble qu’on passe toujours à côté de ceux qu’on aime. Le fils est peut-être autant largement passé à côté de son père que le père à côté du fils. On s’en aperçoit très tard, trop tard, quand la culpabilité ne sert plus à rien, quand elle ne sert qu’à vous éloigner de ce qui est vrai.
ricoeur dont le fils s’est suicidé répondit dans un entretien surla toile : », comment être
proche de la mort mais toujours en vie? Cela me rappelle une blague que racontaient mes étudiants
gauchistes dans les années soixante-dix: Y a-t-il une vie avant la mort? Je considère la réponse à
cette blague comme une tâche personnelle! J’ai rencontré ce problème il y a quelques années,
lorsque mon fils s’est suicidé; cela m’a beaucoup touché. Qu’est-ce que cela signifie que certains être
humains pleins de vie et de force ressentent de façon très intense que la seule chose juste à faire est
d’en finir avec l’existence? Est-ce un acte vital ou un manque vital? L’articulation entre la vie et la
pensée, entre la vie et le langage, entre la vie et les institutions, la question de savoir comment la vie
fait suite à elle-même, comment elle se tient, c’est cela qui m’intéresse. Son articulation narrative
dans un récit intervient à un niveau ultérieur.
Dans Temps et récit, j’ai considéré les formes littéraires du récit et je suis passé très vite sur
le lienRicoeur
http://www.fondsricoeur.fr/uploads/medias/articles_pr/yatilunevie.PDF
RICOEUR:
Peu de jours après […] s’abattit le coup de foudre qui lézarda notre vie entière : le suicide
de notre quatrième fils […]. Je trouvai quelque secours dans un essai que j’avais
écrit à l’automne précédent et dont la publication survint peu après la catastrophe ; dans
ce texte intitulé Le Mal. Un défi à la philosophie et à la théologie…, je tentais de formuler
les apories suscitées par le mal-souffrance et occultées par les théodicées ; mais aussi
j’y esquissais pour finir les étapes d’un cheminement de consentement et de sagesse. Je
me découvris soudain le destinataire imprévu de cette âpre méditation.
P. RICŒUR, Réflexion faite, p. 79-80
https://www.erudit.org/fr/revues/ltp/2009-v65-n3-ltp3628/039043ar.pdf
Encore une de ces coïncidences qui m’ont toujours troublée, depuis que je fréquente la RdL. Le choix d’un sujet de thèse, eh bien on est plus qu’en plein dedans, à Beaubec. Même si le monde universitaire évoqué en filigrane de l’article est désormais aussi mythologique que l’Atlantide (il n’existe quasiment plus de bourses de thèses, l’indigence règne, et les étudiants savent tous que le doctorat n’est en rien la clé pour une profession qui, en plus, paiera chichement son homme, bref !), il semble que les chemins pour accéder au Graal de la Recherche Universitaire soient toujours pavés de la même manière : un tiers hasard, un tiers influence des Maîtres, un tiers nécessité intérieure. Et une lichette de chance, bien entendu… Enfin, c’est au moins ce que j’ai cru comprendre, hein !
Voilà voilà. J’ai failli mourir 3 fois depuis mon arrivée. Peut-être 4.
Mais ce nom de Bennassar, est-il d’origine sémite : mauresque ou juive, Passou ?
Pas évident de ne pas prendre parti au moment de la Guerre d’Espagne !
« Celle du fils disparu et du remords sans recours qui rongea le père jusqu’à son dernier souffle.»
Faire des enfants, c’est s’engager sur la voie des regrets et des remords. Impossible d’y échapper.
Jazzy, Je n’en sais pas plus que vous, mais le préfixe « ben » (fils de) indique généralement une (lointaine, parfois) origine juive. Mais lui-même dans son livre n’en dit rien.
Faire des enfants, c’est s’engager sur la voie des regrets et des remords. Impossible d’y échapper.
Surtout par les temps qui courent. les parents des temps futurs ont du souci à se faire.
Le suicide des enfants n’est pas forcément une mauvaise chose pour les parents. Il peut se solder, notamment, par une élévation substantielle du niveau de vie. Les enfants de gilets jaunes devraient méditer cela.
Jacques R. dit: 18 décembre 2018 à 17 h 43 min
Quel humour ravageur.
La première photo semble prise à l’intérieur de la basilique Saint-Cernin (reconnaissable à ses murs fait d’une alternance de pierres calcaire et de briques). Le lieu où eurent lieu les obsèques de Bartolomé Bennassar, je crois, en novembre. Et cette photo de l’ombre d’un… fils crucifié semble faire écho à la mort de Jean Barlomé à 22 ans, deuil impossible pour son père. Qui a pris cette photo ? Elle ne correspond à aucune des légendes mises en bas du billet.
Peut-être un lien avec « Vies de Job » (qui était évoqué récemment sous un des billets précédents…)
Cet homme laisse là un dernier livre important « l’Histoire qui l’a fait, l’histoire qu’il a fait » Comme le suggère P.Nora dans le lien « Ego-histoire ».
Ce n’est pas une simple chronique d’une autobiographie de plus mais peut-être une interrogation sur ce qui a été le plus important dans cette vie, son passif.
Quelle est la dernière phrase du livre ? Une interrogation ? Un épuisement ?
Christiane, comme indiqué au bas de l’article, le patio est celui de l’université de Valladolid. Quant à l’ombre portée de la croix sur un mur, je l’ai prise dans une chapelle de la vieille ville de Malaga.
@Passou dit: 18 décembre 2018 à 18 h 16 min
Merci, Passou. Cette photo est très belle. « une chapelle de la vieille ville de Malaga. »… Elle dit beaucoup sur le drame vécu par Bartolmé Bennassar et son fils.
Étranges ces murs faits d’alternance de pierres calcaire et de briques… Je n’ai vu cela qu’à Toulouse.
Le père de Bennassar était mallorquin…les « Bennassar » de Mayorque sont plutôt morisques que sépharades…
@Dear Phil, répondu sur l’autre… fil.
Bien hasardeux de déduire le suicide d’un enfant d’universitaire par les trop nombreuses responsabilités du père. Ces brillants chercheurs, portés par le considérable Braudel, ont très bien pu écraser leur progéniture sous l’exigence de faire mieux qu’eux, sans comprendre malgré leur matière d’études que l’histoire ne se répète pas. Don Carlos mis à mort par Felipe Secundo.
De nota, n’oubliez pas que la sombre originalité de Mallorca en l’espèce, c’est aussi ses « chuetas »…
« les « Bennassar » de Mayorque sont plutôt morisques que sépharades… »
On retrouve beaucoup de Bennassar à Alger, aujourd’hui. Curieux, pour un historien, qu’il ne se soit pas intéressé à son égo-histoire, qu’il n’ait pas creusé ce sillon sur ses propres racines !
sur la mort d’un enfant et la douleur de ce deuil
Philippe Forest, en « littérature »
on trouve les chuetas dans l’histoire des races maudites de F.Michel;un travail très fouillé (dont j’ai lu les deux tomes)mais aucun souvenir des noms
Histoire des races maudites de la France et de l’Espagne, par Francisque Michel. [compte-rendu]
Je l’ai rencontré une fois M Benassar chez un ami très cher d’Yves Castan, un historien méridional très érudit, mais trop peu médiatisé ou connu.
https://data.bnf.fr/fr/11895467/yves_castan/
Merci Passoul pour ce compte-rendu scrupuleux et complet de l’égo histoire de Bartoloméo Benassar. Je retiens de votre hommage ce fragment involontaire incitant à la rêverie : « Belo Horizonte à la clé. Le rêve pour un jeune historien qui rêvait d’horizons lointains »… Je ne connais pas cette ville brésilienne, Claudio Bahia, comment y perçoit-on l’horizon, au juste ?
Rectif / chez son ami très cher, Yves Castan, un autre historien trop méconnu, etc…
ici nous trouvons beaucoup de choses sur les patronymes sefarades :
Votre blog n’a pas le succès escompté, ou quoi ?
Belo Horizonte a connu son âge d’or en s’y ruant pour finir en ruine. Braudel le savait en orientant son élève vers d’autres horizons. Les archives d’Amérique du Sud sont en Espagne mais le niveau d’espagnol des étudiants français d’aujourd’hui leur permet plus sûrement de vendre des beignets sur les plages que de déchiffrer la graphie de Philippe II.
On n’est pas interessés à son histoire lorsqu’on la connait par tradition familiale ou par les croisements d’histoire privé et histoire publique.
Puis il y a un trait spécifique de la modernité auquel adhérents ceux qui se posent comme seuls responsables de leur vie et que de ce fait refusent l’histoire familiale : « Peu importe d’où je viens, ce qui importe c’est ce que je suis et que je fais ».
Dès qu’il y a une c… à dire, Dieu la lui inspire… Pas croyable.
Hurkhurkhurk!
@renato
Ce serait trop beau. Malheureusement l’idéologie dominante, c’est la tyrannie des origines.
Gigi la divine !
Amen.
C’est un sujet intéressant, mais il y a tout de même une part de naïveté à croire qu’il est possible de s’affranchir totalement de ce dont on vient. Renato sort visiblement d’un milieu de lettrés raffinés à l’italienne, il l’est resté à sa façon.
@Ce serait trop beau.
Et elle sort de quel milieu la mystérieuse Chaloupe ? Je dirais privilégié aussi. J’ai tort ?
T’occupe, mon chou. Pas d’autobiographie publique.
Est-il besoin de rappeler que la DDH a aujourd’hui pleine valeur constitutionnelle et qu’en raison de sa force symbolique elle occupe le sommet de la hiérarchie des normes. Qui en fait quoi ?
D, nous serions ainsi des coquillages accrochés au rocher, formant, représentant une société avec une absence criante du lumpen prolétariat qui n’ose s’y aventurer . Dieu merci mes parents se sont hissés à l’étage du dessus aussi y suis je pour ne rien dire d’édifiant mais je suis bon public, c’est toujours cela d’acquis.
Mais c’est qu’elle est coquette la Chaloupe. Et elle a bien raison car se dévoiler c’est forcément s’en prendre plein la tronche. Ce n’est pas une possibilité, c’est une certitude.
Chamonix, ou vous prenez le milieu pour un chose et c’est plutôt un milieu , ou alors c’est le ventre de votre mere qui devient un objet. Il aurait été mieux d’ écrire – de s’affranchir totalement de ses racines, du milieu où l’on a grandi, des proches qui nous ont aimés et eduqués. Cela renvoie au débat sur l’inné et l’acquis et cela mène aussi à ce film que Christiane rappelait dans le billet precedent Tel père, tel fils avec bien sûr ce qui est développé par ce cinéaste. Le déterminisme et la reproduction de l’élite par l’élite sont des sujets de débat.
Chaloux, excusez, correcteur auquel je n’ai pas pris garde.
Ed, pas forcément mais c’est offrir une prise .
Pourquoi vous me racontez ça, Bérénice ?
Les Chutas ces majorquins d’origine marrane , bien que devenus catholiques sincères depuis des siècles, ont continué néanmoins a ne pas se fondre avec le reste de la population et à constituer une sorte de communauté très endogame dont les membres avaient conservé leurs noms séfarades d’origine .Origine du nom de Bartolome Benassar ?
Sur ce monde des Chuetas j’avais naguère un roman de Blasco Ibanez sans grand intérêt hormis le caractère inattendu de son sujet et de ce qu’il disait de cette communauté ;j’ai oublié son titre.
Il m’est arrivé il y longtemps dans un cadre professionnel de rencontrer le maire de Palma de Majorque ,il s’appellait Agullo et l’un de ses collaborateurs m’a dit que ce nom était un nom de Chueta ,me mettant au clair sur ce que cela signifiait et que j’ignorais alors
Parce que Assouline, en berbère, signifie : rocher.
J’ai depuis la conviction consternante d’être passé à côté de mon fils. […]j’éprouve la quasi-certitude d’avoir, par manque de lucidité, choisi les apparence aux dépens de l’essentiel »
il l’a raté. Comme mon père avec moi. Choisir le suicide serait ne pas accepter cette absence de rencontre, rester des étrangers alors que nous unit le lien final filial.
Ed, mon chou, d’un côté, pour la plupart, entrelacs de très vieilles familles (XIIIe siècle et par-delà, – je ne dis pas jusqu’où, ça ferait Blabla) affligées d’inadaptabilité chronique et parsemées d’alliances problématiques (ceci explique sans doute cela). De l’autre, le commerce et la banque, et donc une fulgurante ascension de paysans durant le XXe siècle. Le tout pour un résultat final qui reste à déterminer. Pas le sac, absolument pas.Exclusivement des provinciaux faisant souche à Paris à partir de 1900. Ça et là, de la culture. La chance de pouvoir traverser tous les milieux en y étant à l’aise.
(Béré, jamais parlé de ça. Bien au contraire).
Rose, le fils de cet historien selon ce qui en est rapporté était brillant mais se droguait. On ne connait pas les circonstances de ce malheur.
Évidemment, Chaloux, on ne s’affranchit pas complètement, l’imprinting, les souvenirs d’enfance et le souvenir des ascendants restent ; mais on peut concevoir la vie avec la conscience de son temps et de l’Histoire sans vivre dans l’ombre des ascendants.
Hölderlin, le marcheur inouï guidé par 89 …
XIII ème siècle, vachette! Je serais contente de pouvoir remonter aussi loin dans le temps, pas étonnant que vous aimiez Yourcenar.
Oui, exactement ça, Renato. Mais si l’individu ne se lit pas forcément lui-même, s’il a une postérité intellectuelle, les autres le voient dans son œuvre. Très frappant chez les historiens et chez les romanciers. Michelet, Proust, Céline ne peuvent sortir que du milieu qui est le leur. En tout cas, très frappant chez les très grands, de Montaigne à Flaubert.
Reste le cas où on ne sait presque rien, comme celui de Shakespeare. Sans doute la faille du raisonnement.
@XIII ème siècle, vachette!
C’était paraît-il des temps heureux selon Leroy Ladurie
Ed dit: 18 décembre 2018 à 17 h 45 min
Jacques R. dit: 18 décembre 2018 à 17 h 43 min
Quel humour ravageur.
Il n’y a pas une once d’humour dans ce que j’ai écrit là, vu que cette réflexion repose sur mon expérience vécue. Ma femme et moi avons en effet perdu nos deux fils adolescents, qui se sont suicidés à un an d’intervalle, l’année de leur bac. C’est vrai que je les battais régulièrement et ne me gênais pas pour leur dire le peu de cas que je faisais d’eux, étant nés d’une mère parfaitement abrutie. Je la battais d’ailleurs elle aussi, histoire de l’attendrir juste avant le déduit. Mais c’était une autre époque où un homme conséquent dans ses principes comme je l’étais pouvait y accorder ses actes. Toujours est-il que la mort de ces deux pignoufs a mis du beurre dans mes épinards et relevé substantiellement mon niveau de vie. C’est ainsi que ma maîtresse et moi avons pu enfin passer ces vacances aux Seychelles dont nous rêvions depuis des années.
Leroy > Le Roy
Chaloux,
C’est plus ou moins ce que j’imaginais. Une famille très privilégiée et parisienne. Les « vrais gens » remontent rarement jusqu’au XIII, et ne sont pas non plus à Paris depuis 1900, Chaloupinou. Votre soutien envers les GJ me turlupine d’autant plus.
Pas dans le sens où tu l’entends, Ed.
…
…rien, à écrire; trouvons quelque chose,!…
…donc,!…
… » PAUL KLEE et la nature de l’art, Hazan
…les musées de Strasbourg »
…
…en lisant, on se comprend mieux, tout,…ou presque,!…
Jacques R, pourquoi n’en avez vous pas profité pour les Fidji, pas sûr qu’on puisse y accéder sans oxygène d’ici 5 ou 10 ans.
Ed Chaloux Delaporte D. pour les réguliers du milit-bureau ?
Comparons
https://www.youtube.com/watch?v=40JmEj0_aVM
Comment être Majorquin ?
Raymond Lulle, surnommé parfois le « Docteur illuminé », est considéré comme le principal fondateur de la littérature catalane. Philosophe, poète et théologien, il était né en 1235 à Majorque, et fut lapidé en 1316 par des habitants de Bejaia, en Algérie, qui ne supportaient pas ses prêches, plus teintés de prosélytisme qu’œcuméniques ? Son corps, rapatrié à Palma de Majorque, est pieusement conservé au monastère de San Francisco. Controversé au sein de l’Eglise, il ne sera béatifié qu’en 1419, par le pape Martin V. Raymond Lulle était issu d’une famille de la noblesse catalane, native de Montpellier, qui avait accompagné le roi Jacques Ier sur sa galère royale lors de sa conquête du royaume de Majorque. Ami d’enfance du dauphin, il fut nommé sénéchal et majordome du futur roi Jacques II de Majorque. Après s’être retiré dans un couvent de Monte Randa, pour y méditer à loisir, il fonda une école à Miramar, invitant le juif Bonastruc Nahmanide à y enseigner la kabbale, le poète Ibn Arabi (Muhyî-ud-Dîn) le soufisme, et son maître Arnaud de Villeneuve l’alchimie et l’astrologie. Car, comme l’écrivit Umberto Eco, Majorque était véritablement à cette époque à la croisée de trois cultures : chrétienne, islamique, et juive.
Chaloux, basque, vieille famille, vous êtes un peu le D’Ormesson du blog, lui aussi avait des ancêtres paysans. Puis ils furent anoblis. Est ce que votre patronyme porte les marques d’une procedure d’anoblissement ?
@Ed.(Presque) tout ce que je suis, y compris l’anarchiste (de gauche ou de droite, je n’en sais rien) provient d’une seule et unique source, celle du père. (Le « presque » concerne ce qu’il n’a ni admis ni compris, l’essentiel).
Soutien aux gilets jaunes, oui, surtout compréhension, en ce qu’ils sont le symptôme -un des- de la très grave et profonde crise politique et civilisationnelle que traverse toute l’Europe, qui s’apprête à balayer bien des élites devenues insupportables, et sera sans doute tout à fait comparable au choc de la révolution française,- même s’il n’y a pas révolution. Elles se battront bec et ongles, mais elles seront balayées, ces élites, c’est inévitable. C’est leur fin qui s’inscrit sous nos yeux. C’est en quoi, je disais il y a 18 mois que Macron n’était pas le début de quelque chose de neuf comme on tentait de nous le faire croire y compris ici, mais un prélude à l’effondrement d’un très vieux processus qui ne peut plus durer (ce qui ne signifie pas qu’on aille vers plus de justice, je n’y crois pas).
Béré, mon nom véritable est Chalumeau, je l’ai déjà dit. Mésalliances…
C’est pas faux, Chaloux. Macron risque d’être à la Ve République ce que Louis XVI fut à la dynastie des Bourbon.
Les Gilets jaunes jouant le rôle des Sans culottes…
@(ce qui ne signifie pas qu’on aille vers plus de justice, je n’y crois pas).
Moi non plus ; Castaner s’est glorifié d’avoir « repris l’arc de triomphe » – pour la quatrième armée du monde, c’est une performance qui se pose là
sans doute les rebelles étaient-ils fans des Clash ; pour la plus infime fraction d’entre-eux
https://www.youtube.com/watch?v=AL8chWFuM-s
Ils ont des culottes, Jazzi, mais jeunes aussi.
Oui, Jazzi, si un destin comme celui de Macron est possible, c’est que quelque chose est fini. Hollande, c’est une évidence n’a rien compris, son très faible esprit n’était pas à la mesure de la période historique, c’est un premier de concours de circonstance. Est-ce que Macron le comprendra? ce n’est pas fait, il me semble. Tout le monde ou presque répète qu’il est prodigieusement intelligent. Il peine davantage à le prouver qu’à démontrer méthodiquement le contraire, pour l’instant. Mais il n’est pas exclu que quelqu’un lui ouvre les yeux.
Jaunes
Des élites insupportables…Mais ces bananes pro le Pen en soutiennent de bien pires, c’est ça que vous ne comprenez pas. Et puis c’est agaçant ces révolutionnaires de canap. On dirait d. et Delaporte.
Ben moi je remonte jusqu’au nouvel empire égyptien, avec preuves.
On ne te parle pas de Le Pen, Ed, elle aussi sera balayée. Il ne faut jamais perdre de vue que derrière Le Pen, après, il peut se cacher bien pire. Où que l’on se tourne, l’offre politique n’est d’ailleurs que totalitarisme rampant. C’est bien le problème.
Jacques R., votre humour, là, a juste un petit défaut : il est sinistre. Donc absolument personne ne rit. Ce qui est pathétique, bien sûr, mais qui est, en fait, la seule chose risible de l’histoire. A part vous, bien sûr.
Je ne dis pas ça pour vous rabaisser, Chaloux. Mais j’ai près de 20 siècles de plus que vous. Ce n’est pas pour ça que je me sens supérieur à vous, attention.
@l’offre politique n’est d’ailleurs que totalitarisme rampant. C’est bien le problème.
169€ la paire d’Airpods ? Fatal à la motivation des troupes condamnées à se passer d’écouteurs sans fil
D, je vous cède bien volontiers le pas. J’ai pourtant oublié les juristes, les avocats, les présidents de tribunaux etc. Beaucoup de robe.
Jacques R. a un humour osé mais il me plaît beaucoup et actuellement aucun commentateur ne réussit à me faire rire autant que lui.
Comme quoi il ne faut faire attention au mot jamais.
Votez Delaporte et sa pique goupillon.
ou quelque chose comme ça, vous m’avez compris en tout cas.
« Basque ». Non.
Ed dit: 18 décembre 2018 à 21 h 56 min
Tu imagines très à côté, mon chou. Mais c’est sans importance.
De quelques dizaines de milliers il y a encore trois semaines, les enceintes crachent maintenant l’assentiment de plus d’un million et demi d’étudiants
https://www.youtube.com/watch?v=GgnClrx8N2k
« Votez Delaporte et sa pique goupillon. »
Excellent !… Quel humour ! Sans-culotte, désormais, car grand catholique. Mais je ne me présente pas aux élections. Pas encore.
Chaloux, où suis je allez pêcher cette idée.
Allee.
qq décryptages en supplément,
https://booksandideas.net/The-color-of-France-s-yellow-vests.html
Non Chaloupe. Tu ne parlais pas de le Pen, mais moi je t’en parle car on sait tous que malgré les ronds de jambe des autres membres de l’opposition, la majorité des GJ vote le Pen et rêverait qu’elle remplace Makroud. Et depuis l’Allemagne, tout cela me fait peur, plus pour eux que pour moi. Ils se fourvoient complètement et tu as confirmé mes propos sur l’arrivée d’élites pires que celles tombées suite à une révolution. Je trouve que les soutiens des GJ sont d’une naïveté consternante. Quant aux GJ eux-mêmes, ils sont violents, obsédés par la sodomie à les écouter, mais on ne peut nier la violence sociale qu’ils subissent.
@Ed. En y repensant, l’image qui me vient est celle du pot. Il y a ceux qui ont un pot à remplir -le récipient, hein!- et ceux qui n’ont pas de pot, c’est le cas de le dire. Presque toute la distinction entre les êtres est là. Malheureusement. Et il y a tout de même peu d’exemples, à ma connaissance, de générations spontanées. Il faut avoir le pot, quelle que soit son origine. Le reste n’a aucune importance.
on sait tous que malgré les ronds de jambe des autres membres de l’opposition, la majorité des GJ vote le Pen
On sait tous.
Quoiqu’il en soit, Ed, nous sommes à la veille d’une crise politique gravissime qu’il faudra bien passer. En France, deux choses passent comme l’éclair, les périodes d’ultra-libéralisme et les périodes de terreur. Quelques mois et c’est fini. C’est notre bien le plus précieux. Reste cette manie de détruire que déplorait Gracq.
Ed, vus de France l’extrême droite au pouvoir en Autriche et en Allemagne ne m’inspire guère, je préfère les gilets jaunes, avant d’en arriver là.
J’ai vraiment un doute sur cette question du FN. Vote de désespoir peut-être, pour beaucoup, quand l’état devient l’ennemi du peuple, volonté de résister, de détruire ce qui vous opprime. Mais je ne crois pas à l’implantation durable d’un FN majoritaire.
Chaloux dit: 18 décembre 2018 à 23 h 2
propos d’un total frappadingue ; arrêtez un temps je vous prie de regarder et d’écouter Ruffin l’insoumis (un renvoi à Michaux sinon rien) …
@JJ Jansen 19 h 41
Je ne connais pas la ville de Belo Horizonte, mais je crois savoir que c’est une ville de peu d’intérêt, plutôt moche, une ville d’affaires et donc d’affairistes; mais une ville qui a produit de nombreux présidents de la Républiques, ceux-là que l’on nommaient café com leite, non pas pour la couleur de leur peau, mais parce qu’ils faisaient partie de ces innombrables présidents que se sont ppartagés les Etats de São Paulo (café) et Minas Gerais (leite).
Pour le reste de l’horizon, je dirais qu’il ne me plait pas trop, en particulier pour ce qui concerne l’écologie, la protection de l’environnement, et le futur à venir des Indigènes (les nôtres). Et il y a encore les relations extérieures, et cette possible libéralisation du port d’armes, comme si les bandits n’étaient pas déjà suffisamment libres….
A propos, et je m’adresse bien à vous: avez vous eu la possibilité de lire les 4 messages que mis ici sur le Palacio Barolo? (ce n’est pas dans mon habitude de me mettre en avant, mais bon, disons que c’est juste une question) salutations à vous
Langoncet, un rocker en panique? Bizarre… Seriez pas agent d’assurance?
@ Renato:
pas de réaction à la sortie du président de l’Assemblée Nationale sur la démocratie directe des suisses??
j’aurais bien aimé vous lire là-dessus
Un exemple de période d’ultra libéralisme dans l’histoire de France ?
Pour le FN, il ne faut pas oublier la dimension identitaire qui prime largement sur l’aspect social de ras-le-bol dont tu parles. Sinon la France insoumise serait bien plus haut. Il y a ce sentiment d’une France vendue à Bruxelles et cédant au communautarisme. Personnellement j’ajouterais qu’elle est démographiquement perdue, car le taux de natalité si haut, on sait (et gigi la relou, lâche-moi) d’où il vient.
Donc c’est mort. La France n’est plus la France depuis le regroupement familial et tout le reste n’est que cosmétique. Des conflits sociaux, il y en a toujours eu et Chaloupe je le répète, tu es très naïf.
Je ne suis pas naïf mon chou, je suis réservé. On finira demain.
Bisou la Chaloupe.
Ce doit être une affaire de flair [de french flair]… Produisez donc vos preuves Mr.Jimmy, qu’on chante encore aux anges
https://vimeo.com/143942541
Turgot, Le Chapelier etc.
Bonne fin de soirée.
(Quelle heure est-il chez toi?)
« Pour le FN, il ne faut pas oublier la dimension identitaire qui prime largement sur l’aspect social de ras-le-bol dont tu parles. Sinon la France insoumise serait bien plus haut. »
C’est une mauvaise analyse, à mon avis. Evidemment que l’aspect social prime, en majesté, c’est ce que montrent les gilets jaunes. La France insoumise est déjà très haut, aux portes de l’Elysées. Qu’est-ce qu’il vous faut de plus ?
Claudio,
entendu, surtout lu, ces jours-ci beaucoup de bêtises à propos de la démocratie directe suisse ; mais l’opinion du président de l’Assemblée Nationale est passée sous mes radar, si elle réapparaît je vous dirai ce que j’en pense, si j’arriverai à en penser quelque chose.
Je ne suis pas aussi pessimiste, Chaloux.
Il faut simplement renvoyer un maximum d’étrangers chez eux, déchoir de leur nationalité ceux qui sont en intelligence avec l’ennemi, supprimer le droit du sol.
Puis inciter les Français qui se sont bien tenus à rentrer chez eux pour développer leur pays de souche, et leur permettre de changer de nationalité. En leur donnant des sous. Je suis très clair là-dessus. Mais seulement inciter. Chacun serait libre.
Et contrôler sévèrement les frontières. Et quitter l’Europe.
Et la France sera redevenue la France.
D, vous êtes très radical.
Il est temps d’aller se coucher, Delaporte amorce sa sortie d’évêché!
Hurkhurkhurk!
Peuchère! Vl’a un sujet de thèse à destination des gens d’aujourd’hui qui ont depuis longtemps dépassé les querelles qui animèrent leurs parents :
A l’agité du bocal
« Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des Nazis,
c’est qu’il était payé »
C’est cette phrase de Sartre écrite en 1945 dans « Portrait d’un antisémite » (publié dans « Les Temps Modernes », et repris plus tard chez Gallimard sous le titre de « Réflexions sur la Question juive ») qui inspira à Céline ce pamphlet en réponse. Il l’envoya à Jean Paulhan qui ne le publia pas. Il est désormais trouvable en librairie mais comme il est dans la lignée de ses pamphlets inédits et que le texte est particulièrement savoureux (le titre c’est déjà tout un poême !), je vous le livre en cadeau…
« Je ne lis pas grand-chose, je n’ai pas le temps. Trop d’années perdues déjà en tant de bêtises et de prison ! Mais on me presse, adjure, tarabuste. Il faut que je lise absolument, paraît-il, une sorte d’article, le Portrait d’un Antisémite, par Jean-Baptiste Sartre (Temps modernes, décembre 1945). Je parcours ce long devoir, jette un oeil, ce n’est ni bon ni mauvais, ce n’est rien du tout, pastiche… une façon de « Lamanièredeux »… Ce petit J.‑B. S. a lu l’Étourdi, l’Amateur de Tulipes, etc. Il s’y est pris, évidemment, il n’en sort plus… Toujours au lycée, ce J.‑B. S. ! toujours aux pastiches, aux « Lamanièredeux »… La manière de Céline aussi… et puis de bien d’autres… « Putains », etc. « Têtes de rechange »… « Maïa »… Rien de grave, bien sûr. J’en traîne un certain nombre au cul de ces petits « Lamanièredeux »… Qu’y puis-je ? Étouffants, haineux, foireux, bien traîtres, demi-sangsues, demi-ténias, ils ne me font point d’honneur, je n’en parle jamais, c’est tout. Progéniture de l’ombre. Décence ! Oh ! je ne veux aucun mal au petit J.‑B. S. ! Son sort où il est placé est bien assez cruel ! Puisqu’il s’agit d’un devoir, je lui aurais donné volontiers sept sur vingt et n’en parlerais plus… Mais page 462, la petite fiente, il m’interloque ! Ah ! le damné pourri croupion ! Qu’ose-t-il écrire ? « Si Céline a pu soutenir les thèses socialistes des nazis c’est qu’il était payé. » Textuel. Holà ! Voici donc ce qu’écrivait ce petit bousier pendant que j’étais en prison en plein péril qu’on me pende. Satanée petite saloperie gavée de merde, tu me sors de l’entre-fesse pour me salir au dehors ! Anus Caïn pfoui. Que cherches-tu ? Qu’on m’assassine ! C’est l’évidence ! Ici ! Que je t’écrabouille ! Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette ventouse baveuse… c’est un cestode ! Que n’inventerait-il, le monstre, pour qu’on m’assassine ! A peine sorti de mon cacao, le voici qui me dénonce ! Le plus fort est que page 451, il a le fiel de nous prévenir : « Un homme qui trouve naturel de dénoncer des hommes ne peut avoir notre conception de l’honneur, même ceux dont il se fait le bienfaiteur, il ne les voit pas avec nos yeux, sa générosité, sa douceur, ne sont pas semblables à notre douceur, à notre générosité, on ne peut pas localiser la passion. »
Dans mon cul où il se trouve, on ne peut pas demander à J.‑B. S. d’y voir bien clair, ni de s’exprimer nettement, J.‑B. S. a semble-t-il cependant prévu le cas de la solitude et de l’obscurité dans mon anus… J.‑B. S. parle évidemment de lui-même lorsqu’il écrit page 451 : « Cet homme redoute toute espèce de solitude, celle du génie comme celle de l’assassin. » Comprenons ce que parler veut dire… Sur la foi des hebdomadaires J-B. S. ne se voit plus que dans la peau du génie. Pour ma part et sur la foi de ses propres textes, je suis bien forcé de ne plus voir J.‑B. S. que dans la peau d’un assassin, et encore mieux, d’un foutu donneur, maudit, hideux, chiant pourvoyeur, bourrique à lunettes. Voici que je m’emballe ! Ce n’est pas de mon âge, ni de mon état… J’allais clore là… dégoûté, c’est tout… Je réfléchis… Assassin et génial ? Cela s’est vu… Après tout… C’est peut-être le cas de Sartre ? Assassin il est, il voudrait l’être, c’est entendu mais, génial ? Petite crotte à mon cul génial ? hum ?… c’est à voir… oui certes, cela peut éclore… se déclarer… mais J.‑B. S. ? Ces yeux d’embryonnaire ? ces mesquines épaules ?… ce gros petit bidon ? Ténia bien sûr, ténia d’homme, situé où vous savez… et philosophe !… c’est bien des choses… Il a délivré, parait-il, Paris à bicyclette. Il a fait joujou… au Théâtre, à la Ville, avec les horreurs de l’époque, la guerre, les supplices, les fers, le feu. Mais les temps évoluent, et le voici qui croît, gonfle énormément, J.‑B. S. ! Il ne se possède plus… il ne se connaît plus… d’embryon qu’il est il tend à passer créature… le cycle… il en a assez du joujou, des tricheries… il court après les épreuves, les vraies épreuves… la prison, l’expiation, le bâton, et le plus gros de tous les bâtons : le Poteau… le Sort entreprend J.B.-S… les Furies ! finies les bagatelles… Il veut passer tout à fait monstre ! Il engueule de Gaulle du coup !
Quel moyen ! Il veut commettre l’irréparable ! Il y tient ! Les sorcières vont le rendre fou, il est venu les taquiner, elles ne le lâcheront plus… Ténia des étrons, faux têtard, tu vas bouffer la Mandragore ! Tu passeras succube ! La maladie d’être maudit évolue chez Sartre… Vieille maladie, vieille comme le monde, dont toute la littérature est pourrie… Attendez J.‑B. S. avant que de commettre les gaffes suprêmes !… Tâtez-vous ! Réfléchissez que l’horreur n’est rien sans le Songe et sans la Musique… Je vous vois bien ténia, certes, mais pas cobra, pas cobra du tout… nul à la flûte ! Macbeth n’est que du Grand-Guignol, et des mauvais jours, sans musique, sans rêve… Vous êtes méchant, sale, ingrat, haineux, bourrique, ce n’est pas tout J.‑B. S. ! Cela ne suffit pas… Il faut danser encore !… Je veux bien me tromper bien sûr… Je ne demande pas mieux… J’irai vous applaudir lorsque vous serez enfin devenu un vrai monstre, que vous aurez payé, aux sorcières, ce qu’il faut, leur prix, pour qu’elles vous transmutent, éclosent, en vrai phénomène. En ténia qui joue de la flûte.
M’avez-vous assez prié et fait prier par Dullin, par Denoël, supplié « sous la botte » de bien vouloir descendre vous applaudir ! Je ne vous trouvais ni dansant, ni flûtant, vice terrible à mon sens, je l’avoue… Mais oublions tout ceci ! Ne pensons plus qu’à l’avenir ! Tâchez que vos démons vous inculquent la flûte ! Flûte d’abord ! Retardez Shakespeare, lycéen ! 3/4 de flûte, 1/4 de sang… 1/4 suffit je vous assure… mais du vôtre d’abord ! avant tous les autres sangs. L’Alchimie a ses lois… le « sang des autres » ne plaît point aux Muses… Réfléchissons… Vous avez emporté tout de même votre petit succès au « Sarah », sous la Botte, avec vos Mouches… Que ne troussez-vous maintenant trois petits actes, en vitesse, de circonstance, sur le pouce, Les Mouchards ? Revuette rétrospective… L’on vous y verrait en personne, avec vos petits potes, en train d’envoyer vos confrères détestés, dits « Collaborateurs » au bagne, au poteau, en exil… Serait-ce assez cocasse ? Vous-même, bien entendu, fort de votre texte au tout premier rôle… en ténia persifleur et philosophe… Il est facile d’imaginer cent coups de théâtre, péripéties et rebondissements des plus farces dans le cours d’une féerie de ce genre… et puis au tableau final un de ces « Massacre Général » qui secouera toute l’Europe de folle rigolade ! (Il est temps !) Le plus joyeux de la décade ! Qu’ils en pisseront, foireront encore à la 500e !… et bien au-delà ! (L’au-delà ! Hi ! Hi !) L’assassinat des « Signataires », les uns par les autres !… vous-même par Cassou… cestuy par Eluard ! l’autre par sa femme et Mauriac ! et ainsi de suite jusqu’au dernier !… Vous vous rendez compte ! L’Hécatombe d’Apothéose ! Sans oublier la chair, bien sûr !… Grand défilé de filles superbes, nues, absolument dandinantes… orchestre du Grand Tabarin… Jazz des « Constructeurs du Mur »… « Atlantist Boys »… concours assuré… et la grande partouze des fantômes en surimpression lumineuse… 200.000 assassinés, forçats, choléras, indignes… et tondues ! à la farandole ! du parterre du Ciel ! Choeur des « Pendeurs de Nuremberg »… Et dans le ton vous concevez plus-qu’existence, instantaniste, massacriste… Ambiance par hoquets d’agonie, bruits de coliques, sanglots, ferrailles… « Au secours ! »… Fond sonore : « Machines à Hurrahs ! »… Vous voyez ça ? Et puis pour le clou, à l’entr’acte : Enchères de menottes ! et Buvette au sang. Le Bar futuriste absolu. Rien que du vrai sang ! au bock, cru, certifié des hôpitaux… du matin même ! sang d’aorte, sang de foetus, sang d’hymen, sang de fusillés !… Tous les goûts ! Ah ! quel avenir J.‑B. S. ! Que vous en ferez des merveilles quand vous serez éclos Vrai Monstre ! Je vous vois déjà hors de fiente, jouant déjà presque de la flûte, de la vraie petite flûte ! à ravir !… déjà presque un vrai petit artiste !
Sacré J.‑B. S.
L.-F. Céline. »
C’est un processus qui prendra du temps, peut-être 50 ans. Mais vous verrez, ceux qui auront choisi de rester seront ceux d’esprit laic et progressiste, leur intégration sera totale, commme celle des pieds-noirs a été totale.
6h
Dédé je suis bien évidemment pour, mais ça n’arrivera jamais. Et faites-moi une faveur : dites que les Allemands ont raison sur l’exclusivité du droit du sang. Ahah
Langoncet qui nous bombarde d’un texte qu’on connait tous par cœur depuis l’âge de 15 ans…
Dodo, Langoncet.
« mais ça n’arrivera jamais »
On devait dire ça des camps de la mort (c’est moi qui suis l’Godwin du soir, je me le passe car c’est très rare).
Radical, peut-être mais surtout juste.
Ce que je propose est juste pour tout le monde. Les français qui s’intègrent peuvent rester. Nous aidons ceux qui font pacifiquement un projet différent. C’est très généreux de notre part. Nous sanctionnons ceux qui font preuve de bellicisme.
Les étrangers sont protégés du miroir aux alouettes d’une fortune facile et ne cherchent plus à venir.
Quoi de plus juste ?
eh bien le bombardeur marchand de sable s’en va rejoindre sujets moins écervelés pour ce soir
Quoiqu’il en soit, il n’est que trop évident qu’il se passera quelque chose autour de ces problèmes. Il faut juste trouver le moyen le plus rapide de mettre à bas la commission européenne, de condamner ses membres à de très lourdes peines de travaux forcés, et de sortir de l’euro! Ensuite, on causera du reste!
Hurkhurkhurk!
Chaloupe c’est n’importe quoi mon Dieu. Dédé ne veut tuer personne dans son idéal. Au contraire, il veut renvoyer les anti-France dans le pays de leur rêve. Gros gros Godwin bien pourri Chaloupinou.
…
…se préserver, un certain, » espace commercial « , et social ; dans et hors toutes frontières, aussi,!…
…
Ed, ce n’est pas ce que j’ai écrit. Je lis D depuis des siècles. C’est, je le sais, une nature pondérée, vite attendrie, accessible à l’esprit de charité.
(Cette fois, je vais me coucher, ou ça va vraiment déraper!)
Mais on voit bien tout de même que les français commencent à sérieusement montrer les dents…
Bisous! (Hurkhurkhurk!).
Roh mais ils les montrent tous les ans, les dents. Et les blocages de facs de l’année dernière, et les cheminots récemment et le CPE en 2006 (situation très tendue voire pré revolutionnaire). Bon voilà. C’est un peuple qui aime bien s’exciter mais qui au fond reste raisonnable, et c’est tant mieux. Vous n’êtes pas en Ukraine les gars.
Votre soutien envers les GJ me turlupine d’autant plus.
moi itou autant qu’Ed et autant que les goûts musicaux d’ Iggy à Haydn.
suis interloquée
——–
l’ autoroute Marseille Manosque AR 12 euros. + l’ essence AR 20 euros
total 32 euros.
le prix d’ un tgv Paris Marseille
en train 8 euros aller retour mais bcp de pbs avec les trains, retards pannes etc.
La Suisse est estimable de par sa modération/pondération.
Ne pas se sentir insulté : Ferrand est un bourrin.
Je n’ai toujours pas compris ce que Ed allait fabriquer au Vietnam. Apparemment, elle reste dans sa chambre d’hôtel et se connecte à Internet pour pouvoir passer des heures à poster sur la Rdl. Il ne lui viendra pas, au Vietnam, quelque fantaisie érotique qu’elle avait connue en Espagne, avec de splendides garçons experts dans l’art du fist-fucking. La guerre est finie depuis plusieurs décennies. C’est en Chine qu’il fallait aller, ce pays d’avenir qui a rétabli des liens diplomatiques avec le Vatican et qui procure toujours à la pensée Mao Zedong sa base politique la plus concrète. J’ai un ami qui a visité il y a quelques années le Vietnam ; il avait été déçu par une population qui déteste les étrangers, sauf pour leur tirer de l’argent. Ne comptent là-bas que le travail et la famille. La Thaïlande, à l’autre bord, est plus avenante, avec ses hôtels et ses piscines. Et la gastronomie (mais Ed n’est pas une gastronome, elle se bourre de cheeseburgers nuit et jour). Et les fantaisies érotiques à base de poing masculin. A quoi se résume aujourd’hui cette partie du monde, dévastée culturellement par le colonialisme d’antan et l’american way of life d’aujourd’hui. Cela me rappelle l’écrivain Philippe Le Guillou qui a consacré un mince livre à un voyage à Rome dans le but de nous parler de religion. On allait voir ce qu’on allait voir, prétendait-il ! Eh bien, on n’a rien vu : à part la visite d’une église perdue à la périphérie, un ou deux entretiens avec des personnages subalternes et inconnus, ne sachant rien, et quelques piques contre Benoît XVI… Le Guillou, à partir de rien, est arrivé à rien ; mais le livre, qui devait être une commande, a été publié par Gallimard. Il ne valait pas grand chose. Je m’en suis vite débarrassé pour ne pas encombré ma bibliothèque. Le Guillou est un sacré jobard, dans le monde des lettres. Il écrit des tout petits textes sur rien, et pour lui ça fait des livres, et c’est même de la littérature, et de la grande ! Alors que c’est creux et prétentieux, comme le bonhomme, que j’ai eu l’occasion de rencontrer, dans son costume gris, ses cheveux courts, sa pose puante d’écrivain de droite qui doit tout à Montherlant, « Buste-à-pattes », écrivain pédéraste. Bref, l’écrivain français dans toute son horreur. Il lui manque tout simplement un peu d’humilité.
Passou, merci pour votre précision sur les » chuetas », Bennassar est donc un patronyme polysémique…
Excellent, le texte à l’agité du bocal, JL, je ne l’avais jamais lu. Pas plus que les Pamphlets. Tout est bon dans le Céline, hélas !
(les choses sont revenues en place, plus besoin de remplir les cases pour poster)
Le texte de Céline se trouve dans le cahier de l’Herne. C’est le premier texte de Céline que j’aie lu, vers 14 ou 15 ans.
Le gouvernement s’assure pour 300 € de la fidélité des forces de l’ordre. Pas très cher et humiliant pour la police, qui se fait acheter à bas prix :
« Cette prime exceptionnelle de 300 euros sera versée aux 111.000 policiers et militaires qui ont participé aux récentes opérations… »
Rebondissement dans l’affaire Allen, dont on sait qu’il fut un pervers sexuel agissant impunément dans le Hollywood des années stupre, s’inspirant même de ses méfaits pour nourrir son oeuvre (ici, « Manhattan »). Son dernier film est toujours bloqué, à cause du scandale. Il aurait violé par-dessus le marché une de ses filles adoptives ; rien n’était assez bon pour lui, il tirait sur tout ce qui bougeait. Aujourd’hui, il paie incomplètement l’addition, car au bout de sa route il devrait y avoir un juge et une condamnation :
« Woody Allen n’a pas encore réagi à ces « révélations ». Mais l’article du « Hollywood Reporter » sur les mémoires de Christina Engelhardt risque d’écorner un peu plus l’image du cinéaste, déjà sévèrement abîmée depuis le mouvement #MeToo. Dans cette autobiographie, l’ancien mannequin, aujourd’hui âgée de 59 ans, raconte avoir entamé une liaison secrète avec le réalisateur en 1976, alors qu’elle n’avait que 16 ans et lui 41. » Parisien
Christina Engelhardt montre bien, dans son propos rétrospectif, comment les agissements pervers de Woody Allen avec elle a entraîné dans sa vie un déséquilibre flagrant, dont évidemment, à seize ans, elle ne se rendait pas compte de l’ampleur. Allen a impunément bousillé tout une partie de sa vie, pour son propre plaisir égoïste de libertin intello-new-yorkais. On comprend aujourd’hui quel ignoble bonhomme il fut, abusant de très jeunes femmes grâce à son autorité, et obligeant ainsi Christina Engelhardt à partager ses ébats avec Mia Farrow, sa petite amis officielle, pour son propre contentement infâme.
Cela remet en question la sincérité de Woody Allen dans son oeuvre, et montre plutôt que c’était un énorme tartuffe qui méprisait les relations humaines, qui salissait l’amour. La grossièreté de sa vie donnait dans ses films des choses délicates : voilà le mensonge le plus terrifiant qu’un artiste puisse léguer à la postérité. Du coup, on ne va plus voir ses films, et le dernier (« Un dimanche de pluie ») est bloqué par les distributeurs. Woody Allen persona non grata, est exclu de la communauté des hommes. Il est pour ainsi dire revenu symboliquement à la case prison.
Hélas, Hélas :
https://blogfigures.blogspot.com/2011/07/paul-klee-helas-helas.html
Sur Allen, ce que cela révèle à mes yeux est le mépris qu’ il voue aux femmes.
Le torrent d’ injures de Céline est tonitruant.
Être tombé là-dessus à 15/16 ans, quelle chance ! Lire les Cahiers de l’ Herne et les connaître lorsque l’on est encore ado.
Si le Bennassar s’en vient nous parler de ses remords à propos du suicide de son fils, c’est qu’il n’y a pas eu suicide mais bel et bien assassinat. C’est probablement aussi le cas du Ricoeur, tout émotionné du trépas d’une progéniture qu’il a expédiée. Grotesques pitres ! Moi qui me suis débarrassé de mon abrutie d’épouse au cours d’une partie de canoë, en travestissant le meurtre en noyade accidentelle, je n’aurais pas l’indécence de pigner sur le sort de ma victime. J’en rigole encore, au contraire. Et publiquement !
Oui !… Je le vois en photo, ces gros yeux… ce crochet… cette ventouse baveuse… c’est un cestode ! Que n’inventerait-il, le monstre, pour qu’on m’assassine ! A peine sorti de mon cacao, le voici qui me dénonce !
Personne ne lit plus le Jean-Sol Tartre, mais lire Céline, c’est toujours le pied.
En admettant même que le fils de Bennassar et celui du Ricoeur se soient suicidés, on ne peut qu’être révolté au spectacle de ces deux guignols venant se contorsionner devant nous pour exhiber leurs douleurs. Pour tenter de se rendre sympathiques, ils font leur beau, tels des ours de foire. Un peu de pudeur, que diable !
Non contents d’avoir fait chier leurs mômes au point de les pousser au suicide, le Bennassar et le Ricoeur s’en viennent verser sur eux une larme de crocodile ! Encore deux qui n’ont pas lu « Hamlet » : le reste est silence.
Jacques R, vous êtes souffrant ?
« l’ancien mannequin, aujourd’hui âgée de 59 ans, raconte avoir entamé une liaison secrète avec le réalisateur en 1976, alors qu’elle n’avait que 16 ans et lui 41. »
A peu près la même différence d’âge qu’entre Emmanuel et Brigitte Macron, quand le premier était l’élève de la seconde.
Woody Allen est un homme qui aime les femmes.
Le salut de la poésie passerait-il par son hybridation avec les autres arts ?
Bof, rien de nouveau sous le soleil de la papouasie…
Un extrait, pour mémoire, de la fiche wiki de Chaplin :
« La controverse entourant Chaplin s’accrut encore quand le 16 juin 1943, deux semaines après le début de la procédure de reconnaissance de paternité, il fut annoncé qu’il épousait sa nouvelle jeune protégée de 18 ans, Oona O’Neill, la fille du dramaturge américain Eugene O’Neill. Chaplin, alors âgé de 54 ans, lui avait été présenté par un agent artistique sept mois plus tôt, et dans son autobiographie, il décrivit leur rencontre comme « l’événement le plus heureux de [sa] vie » et indiqua qu’il avait découvert le « parfait amour ». Ils restèrent mariés jusqu’à sa mort en 1977 et eurent huit enfants : Geraldine Leigh (1944), Michael John (1946), Josephine Hannah (1949), Victoria (1951), Eugene Anthony (1953), Jane Cecil (1957), Annette Emily (1959) et Christopher James (1962). »
je me souviens d’avoir lu, je ne sais plus où, que selon RICOEUR? SON FILS ASPIRAIT 0 UNE RELATION PLUS FUSIONNELLE AVEC lui (fusionnelle est le mot de ricoeur qui me frappa)
@ avez vous eu la possibilité de lire les 4 messages que mis ici sur le Palacio Barolo?
Non Claudio B., j’ai pensé qu’il s’agissait d’une correspondance privée entre vous et rose, et n’ai donc pas voulu l’effracter. Mais je lirai, si vous me demander mon avis. Quoi qu’il en soit, merci pour vos remarques sur Belo Horizonte. Belle journée à vous quand votre soleil poindra au bleu horizon !
Grégory Hemingway est le dernier fils d’Ernest. L’écrivain américain le décrit comme étant «la part la plus sombre de la famille, à l’exception faite de moi-même». En 2001, les policiers de Key Biscane, en Floride, reçoivent un appel concernant un individu marchant nu dans les rues. Grégory Hemingway a une robe à son bras et des talons aiguilles noirs à la main. Il est arrêté et envoyé en prison. Après une vie marquée par l’alcool et la drogue, son cœur lâche finalement dans la cellule de la prison pour femmes de Miami-Dade.
Grégory, qui se faisait aussi appelé Gloria, souffrait d’une dysphorie de genre. Ses relations avec son père étaient pour le moins compliquées. À 19ans, lorsque sa mère meurt, le patriarche le tient pour responsable. Elle serait morte, dit-il, de tout le souci qu’il a causé à la pauvre femme. Dans une autobiographie intitulée Papa, il écrit: «Tout ce que je voulais, c’était être un héros Hemingway.»
Woody Allen est un homme qui aime les femmes.(baroz)
« Il se disait romantique, il était simplement libidineux »
Gide (Les caves du Vatican)
« Cet amoureux des femmes n’aurait-il, en fin de compte, aimé qu’un homme ? » se demande Jean Lacouture31
il s’agit de Montaigne
Oui, Jazzi, c’est incroyable ce que les hommes mettent parfois dans le verbe « aimer ». Par exemple, pour leurs chats. Sans vouloir vexer personne et surtout pas Ed (mais je crois qu’elle est invexable sur ce point), aimer un petit félin en ne l’autorisant pas à faire son apprentissage de prédateur, en l’empêchant de chasser, en le privant d’espaces naturels, en ne le laissant pas sortir, en ne lui permettant pas d’assouvir ses besoins naturels autrement qu’artificiellement et à des endroits déterminés, en le maintenant dans une absence d’autonomie complète et dans un infantilisme prolongé (puisque le ronronnement s’arrête normalement à l’âge adulte, mais qu’on demande à nos chats de le pratiquer jusqu’à perpète), en lui interdisant toute vie instinctive chez lui, eh bien, on peut se demander de quelle espèce d’amour il s’agit là…
Là, Clopine, tu as tendu une sacré verge à Ed pour te faire battre ! Mais sur le fond, entièrement d’accord avec toi.
Z »Vous avez des beaux yeux, madame », dit-il en lui mettant la main aux fesses… et ils appellent ça « séduction » !
et votre âne, Dame Clopine, vous l’avez laissé vivre comme un âne ?
Non, bien sûr, et il est aussi certain qu’à l’état « naturel », quand on voit ce que cela comporte, dans notre pays, d’autoroutes, de zones urbanisées, de béton et de gril courtepaille, je ne donne guère de chances de survie à un chaton non plus.
M’enfin si quand je me vois je me désole, je me console d’une part, en étant le plus déontologique possible avec mes animaux, dont mes chats bien sûr, d’autre part, en participant à la préservation d’une race bien sympathique d’ânes qui, sans la vingtaine de militants associatifs attachés à sa conversation, aurait depuis belle lurette disparue : les Grands Noirs du Berry.
« conversation » au lieu de « conservation ». C’est rigolo, ici…
Jacques R, je crois que Carlos Fuentes à perdu ses deux fils dans des conditions dramatiques également. C’est d’ailleurs present dans la fortune et la volonté.
militants associatifs attachés à sa conversation nous sommes vos militants associatifs, clopine
hi han,hi han hi han tu l’aimes ma conversation?
Clopine, à propos des chats, j’ai emmené la chatte avec moi en vacances, dans un village, à l’écart de tout ou presque en Bretagne. Déjà , il a fallu la déloger de derrière le frigidaire, ensuite dans mes bras elle tremblait comme une feuille dans le jardin soumis à un vent fort , puis elle s’est planquée plus de 24 heures sans que je puisse la retrouver. Pensant qu’elle s’était égarée, je l’ai cherchée, j’ai fait le tour de l’immense jardin, des tas de bois, j’ai sondé le poulailler, j’ai prévenu le propriétaire qui logeait à côté,j’ai appelé ( les voisins ont du me prendre pour une folle) et puisque rien n’y faisait, le lendemain après midi je suis sortie en laissant la porte du jardin ouverte pour qu’elle puisse rentrer. Elle m’a accueillie planter en haut de l’escalier, tranquille et elle a fini par s’adapter à l’endroit, sortant le jour pour fouiner et la nuit pour chasser.
Plantée.
dans la vie de Marlon Brando lorsqu’il a appris la mort de sa fille Cheyenne. Celle-ci s’est pendue chez son frère à l’age de 25 ans.
C’est comme pour les bonsaïs, où l’art topiaire, je ne peux pas dire que j’aime ça !
Vous allez nous décliner toute la panoplie des enfants morts avant leurs parents, et alii ?
L’ego-histoire est parfois du Lego-histoire, une forme construction de soi, de « self-fashioning » a posteriori. Passionnant.
Il y a aussi le cas de Georges Simenon et sa fille Marie-Jo…
13h24 l’équivalent d’une chirurgie plastique? Je n’ai jamais lu ce genre mais quoi à part la science ou l’histoire qui inventorie de façon à être au plus près des réalités ne passe pas par le prisme d’une sensibilité, d’une subjectivité?
Vous faites quand même de t’ces phrases à la c.., Berenice ! Escusez-moi.
D, si vous aviez la bonté de reformuler afin que je m’ameliore.
Eh oui, Bérénice, il s’agit encore et toujours d’adaptation, voire d’évolution…
Pour en revenir au léger index accusateur de Phil, je crois qu’il faudrait différencier la responsabilité collective de l’individuelle. Le sort des chats relève incontestablement de la première (et au départ de la louable intention de faire des réserves de grain, appréciées des rongeurs et donc attirant les chats vers l’homme, puis l’histoire est connue), le sort de votre, ou de vos chats, relève de la seconde. Eh là, bien entendu, la sacro-sainte liberté individuelle prend le relais pour déterminer votre déontologie (ou votre absence de déontologie) personnelle.
La beauté des chats les a perdus, certes. Mais nous pouvons individuellement réfléchir à nos comportements et nos attentes. Sans pour autant être khmers verts, bourrés de moraline ou au contraire cyniques à l’extrême. Mais qui est capable de ne pas affubler ses plaisirs égoïstes du manteau de la vertu, via l' »amour »? Ah là là.
Ou un auto portrait à l’école des cubistes, de façon à ce que le sujet soit absolument méconnaissable, Bloom? Peut être que ces peintres après tout furent déformés par la pratique du Lego dans leur enfance mais ces jeux n’existaient pas à l’époque. Rien ne justifie qu’ils aient disposé la réalité de cette façon, des névrosés!
Je n’ai jamais lu ce genre mais rien ne peut échapper au prisme d’une sensibilité ou d’une subjectivité à part la science ou l’histoire qui inventorie de façon à être au plus près des réalités.
Ah , c’est nettement plus clair. Merci. Je tenterai de veiller à l’ordre dans la formulation.
Je vous en remercie par avance.
L’essentiel est de reconnaître ses faiblesses et de chercher à progresser.
Je crois que ni BHL ni Michel Houellebecq n’ont jamais été confrontés au suicide de leurs fils, à la différence d’Herman Melville.
Leur autobiographie risque d’en pâtir.
Ca y est, Brigitte Jullien vient d’emporter la direction de l’IGPN, à la suite de sa collègue Marie-France M’G. Le conseil des ministres vient juste de l’annoncer. Cette nomination est rassurante.
@ la science ou l’histoire qui inventorie
???
Et en quoi cela est rassurant, JJJ ?
Savez-vous ce que j’ai mangé ce midi ?
Des poireaux-vinaigrette puis un boudin-purée de châtaignes des Cévennes. Très bon et surtout bien français.
En dessert c’était une belle tarte des soeurs Tatin, à la pomme-reinette et crème d’Isigny délicatement fouettée.
Ludovic Chancel Bayle, le fils de la chanteuse Sheila et de Ringo, est mort dans la nuit du vendredi au samedi 8 juillet. Il a mis fin à ses jours, à l’âge de 42 ans.
à 42ans on est encore un fils,et ça ne compte pas pour du beurre brandesque
Dear Baroz, « mourir de ses vingt ans ».
C’est ainsi que dans la famille Schneider l’on parlait des jeunes gens qui disparaissaient volontairement à la fleur de l’âge adulte.
(Schneider, prononcez Schneidre, considérable fabricant de canons Français, aux devises gravées en latin sur les fûts)
Ludovic vivait assez mal sa filiation avec deux superstars des années 60 et 70. Il s’est d’ailleurs confié dans une autobiographie, parue en 2005, «Fils de…». Dans ce libre, il racontait avoir sombré dans la drogue après de nombreux échecs sentimentaux, et évoquait aussi ses relations tendues avec ses parents. Il confiait même s’être prostitué dans le bois de Boulogne, et sur internet. Une véritable descente aux enfers qui expliquait sa personnalité si tourmentée. Et ces aveux n’ont pas arrangé leurs relations, au point de finir au tribunal pour des appels malveillants contre Sheila et son compagnon.
Photographe reconnue, la demi-sœur de Charlotte Gainsbourg et de Lou Doillon est décédée en fin de journée, mercredi, en tombant du haut du 4e étage de son appartement parisien.
Kate Barry est décédée mercredi 11 décembre, à l’âge de 46 ans, après être tombée du 4e étage de son appartement parisien situé rue Claude-Chahu (XVIe arrondissement). Née le 8 avril 1967, de l’union de la chanteuse et actrice Jane Birkin avec le compositeur de musique de films John Barry, à qui l’on doit notamment les bandes originales de nombreux James Bond, la Britannique Kate Barry s’était fait un nom dans la photographie, à partir des années 2000. Elle laisse un fils, Roman de Kermadec, né en 1987.
Un grand verre de coteaux du Quercy vieilles vignes. Café du Lexique, chocolat Chuao pur cru.
Très discret sur sa vie privée, Charles Aznavour n’a que très rarement évoqué la mort de son fils. Alors qu’il était âgé de 25 ans, son deuxième fils Patrick a été retrouvé sans vie dans son studio. Et cela après une overdose. « Agnès Vahramian saisit un moment très intime, lorsque l’artiste feuillette un album de famille et tombe sur une photo de Patrick, l’un de ses fils, qui s’est suicidé. Presque rien n’est dit, mais un gouffre apprivoisé s’entrouvre », racontait Le Parisienen 2007, au détour d’un article nommé Six mois sur les pas d’Aznavour. Et ce n’est autre que grâce à la musique que le grand Charles a pu poser des mots sur ses maux, à travers la chanson L’Aiguille, daté de 1987. « Mon enfant, mon air pur. Mon sang, mon espérance […] Tu ne perpétueras ni mon nom ni ma race. Tout ce que j’ai bâti, je l’ai rêvé en vain. […]
Les Kermadec sont d’une ancienne famille d’extraction chevaleresque.
Oui ben on peut en trouver en veux-tu en voilà. Hélas. La fille de PPDA, gravement anorexique, mit fin à ses jours.
allez au musée
Heart-stopping: man has heart attack in front of Botticelli
Another tourist had an epileptic fit in front of the artist’s Venus in 2016
“Somebody recently fainted in front of Caravaggio’s Medusa,” he said. And, in 2016, another tourist had an epileptic fit in front of Botticelli’s Venus. When asked if he believes in Stendhal Syndrome, a disorder causing overwhelming feelings when viewing great works of art, Schmidt said: “I’m not a doctor…
Parmi les suicides de « fils de… » ne pas oublier Klaus Mann
Vous êtes toujours là, Bérénice ? On ne vous entend plus. J’aime bien quand vous êtes là.
Mais vous faites comme vous voulez.
Oui mais, DHH, il n’est pas très connu votre Klaus.
Aux expat’ en vadrouille à l’étranger, vietnam ou autre, ne pas oublier le PNRR mis au point par le gouvernement français en ce début d’année. N’hésitez pas à les alerter si votre fils ou fille y sont confrontés.
https://www.cipdr.gouv.fr/pnpr/
Bloom, à 13h24 vous écrivez que « l’égo-histoire est parfois du Lego-histoire, une forme de construction de soi a posteriori ».
Sur google-books on peut consulter, après le sommaire, des extrais du volume 11 (p.88 à 126) des « Pérégrinations ibériques » de Bartolomé Bennassar. On y trouve une écriture romanesque suivant le parcours d’une vie de l’enfance au vieillissement et celle aussi d’un historien porté à l’analyse, examinant la part du hasard dans ses choix (dont la rencontre déterminante avec Fernand Braudel).
Sur son blog, Philippe Billé, (qui a lu le livre) termine son billet par ces phrases :
« Le dernier texte, d’une demi-page,[…] intitulé «Fin de parcours», commence par cette phrase : «J’ai quatre-vingt-sept ans et ne supporte plus guère les longues soirées de travail», et s’interrompt un peu plus loin, en queue de poisson, comme si l’auteur avait soudain décidé de ne pas écrire un mot de plus. »
Ce « Lego-histoire » ressemble alors curieusement à l’édification de la Tour de Babel. Construction inachevée… une construction vouée à l’échec, une spirale ascendante sans fin, comme si elle symbolisait l’échec de la rationalité face au hasard, à l’inconnu. Il n’est qu’un homme, pas un dieu. La dernière brique ne lui appartient pas…
Peut-il être l’architecte de sa propre vie dans ce livre qui est comme un projet de construction le reliant à son monde d’appartenance. Mais y a-t-il une correspondance absolue, parfaite entre les mots et la vie ?
extraits
@ D
de qui vous moquez -vous ?
Que ceux qui ici ne savent pas qui est Klaus Mann ou n’ont lu ni « Le tournant » ni « Méphisto » lèvent la main
Vous ne confondriez pas avec Thomas Mann, par le pur des hasard ?
Ce « Lego-histoire » ressemble alors curieusement à l’édification de la Tour de Babel. Construction inachevée…
—
Humaine condition oblige…
JJJ, vous visez des commentateurs en particulier ?
Non jazzi. Clopine a raison, je suis invexable car j’assume parfaitement. La réponse est simple : ont-ils l’air heureux. Je dirais oui. Je ne vais pas chercher plus loin. Peut-être que les gens (et ils sont nombreux) qui partagent le point de vue de Clopine plaquent ce qu’ils pensent être une vie heureuse de félin sans aller au plus simple : les observer.
Ont-elles l’air heureuses ces chattes, Ed. La réponse me semble être oui.
https://www.youtube.com/watch?v=6jXjzRh-kFo
@D 15 h 17
vous continuez à vous moquer de moi.en jouant les imbéciles
Pas plus que vous et les autres commentateurs je ne confonds THomas le pére et Klaus le fils ,l’amant de Crevel, suicidé en 1949
D. ne joue pas, c’est naturel chez lui, DHH !
Ah oui d’accord j’ai compris : Klaus était le fils de Klaus qui finalement à été appelé Thomas pour ne pas qu’il soit confondu avec son fils. J’ai bon ?
Quelques commentateurs belges ont paraît-il levé la main afin de satisfaire à la requête de DHH.
Le phare du palacio Barolo sur avenida del Mayo à Buenos Aires :
sa fonction
L’immeuble est surmonté d’un phare, qui devait à l’origine permettre d’échanger des signaux avec le Palacio Salvo à Montevideo (Uruguay), construit par le même architecte en 1925.
wiki.
pas tourné vers la mer mais vers l’Urugay. De l’autre côté de l’estuaire du rio del Plata.
« They fuck you up, your mum and dad.
They may not mean to, but they do. »
– Philip Larkin, This Be The Verse
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