de Pierre Assouline

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La vie de Mark Rothko ou la biographie d’une vibration

La vie de Mark Rothko ou la biographie d’une vibration

Mon admiration est sans limite pour ceux qui parviennent à consacrer une biographie à un peintre. Ce qui s’appelle une biographie totale, œuvre et vie mêlées, et analysées à égalité. Cela m’a toujours paru inaccessible tant la perception de l’art, et son rendu par les mots de l’écrivain, demeurent inaccessible à la logique du commun Ce qui se joue dans un tableau est irréductible à une explication, encore moins à un raisonnement tel que la logique du commun en produit à foison. Cela se situe au-delà, dans un no man’s land des sens. Pourtant certains auteurs y réussissent, chacun à sa manière. Citons pour mémoire le Matisse (1984) de Pierre Schneider,  beau-livre absolu car l’image et le texte ne s’illustrent pas mutuellement, l’un cherchant à prendre l’ascendant sur l’autre, mais sont au diapason ; le Henri Matisse, roman (1971), fabuleux bric-à-brac où Aragon fait preuve d’une réjouissante liberté formelle ; le passionnant Le prince foudroyé : Nicolas de Staël (1998) de Laurent Greilsamer ; et plus récemment Conjurer la peur (2013) que Patrick Boucheron a consacré à la fresque du bon gouvernement de Lorenzetti à Sienne.

A cette collection non exhaustive, je serais tenté d’ajouter désormais le Mark Rothko (304 pages, 35 euros, Actes sud) d’Annie Cohen-Solal malgré quelques défauts : une écriture, trop américaine, un prix dissuasif ; une ellipse trop rapide sur sa première femme ; une même discrétion, tout aussi inexplicable, sur sa fin, puisqu’il faut aller se renseigner ailleurs pour apprendre que sa maladie de l’aorte, qui l’handicapait au point de l’empêcher de peindre des grands formats, l’avait poussé au suicide, comme tant d’autres grands peintres parvenus aux limites de ce qu’ils pouvaient exprimer –mais si c’est faux, il faut aussi l’écrire etc On a l’impression que la famille a contrôlé. C’est d’autant plus regrettable que, par ailleurs, l’enquête est formidablement documentée ; on y apprend une foule de choses sur cet artiste fascinant. On s’en doute, un livre n’épuisera pas le sujet pas plus qu’il n’entamera l’énigme Rothko. Et pourtant…rothko-no-8-1952

Quel chemin de Dvinsk (Lettonie, 1903) à New York (NY, 1970) ! Nul besoin de le suivre pas à pas pour ne pas le perdre. Il suffit de savoir, comme l’expose bien en détail la biographe, que Marcus Rothkovitch (en 1940, au moment d’américaniser son identité, il préféra « Rothko » à « Roth » pour ce que cela fasse moins juif) est « né »,  pas seulement religieusement mais moralement et intellectuellement, dans une école talmudique où l’étude rigoureuse était tenue pour une valeur absolue. Après son passage de la ligne à Ellis Island à 10 ans avec ses parents, loin du shtetl et des pogroms,  il continue sur cette même voie. Le jeune homme est remarquablement doué et intelligent. A son entrée à Yale College, on lui promet un bel avenir, malgré la ségrégation, ou plutôt la discrimination. Il sait ce qu’il sera et ce qu’il fera. Peindre parce que bon qu’à ça, comme eut dit Beckett. Mais peindre ce qu’il a à peindre. Et le montrer à sa manière : si possible dans des salles uniques et isolées, sans coude à coude intempestif avec des tableaux d’autres peintres, afin que rien ne vienne perturber le regard du spectateur. Ce détail, qui n’en est pas un, suffit à prendre la mesure de son orgueil, de son exigence.

Les pages sur le fameux livre qu’il écrivit en secret, mais qui ne parut qu’à titre posthume, sont éclairantes en ce qu’elles nous montrent cet intellectuel, qualité rare chez les peintres, poser brosses et pinceaux pendant des mois pour s’exprimer par un autre moyen. Une année salutaire qui lui permit de reprendre ensuite le chemin de son atelier, redynamisé et confiant dans sa nouvelle direction. Annie Cohen-Solal, auteur d’enquêtes remarquées sur l’essor de la peinture américaine, l’expressionnisme abstrait et l’Ecole dite de New York à travers ses acteurs (Barnett Newman, Jackson Pollock, Clyfford Still,) et ses marchands (le galeriste Léo Castelli) excelle à retracer la place de Rothko dans la vie artistique new yorkaise.

Et la technique ? Ce qu’il y a de moins intéressant chez un artiste. Mais rien n’excite plus la curiosité. Alors disons que c’est de la peinture à l’œuf. Plus exactement, après une préparation de la toile en coton avec des pigments dilués dans de la colle de peau de lapin, les couleurs étaient adoucis avec des pigments acryliques. Après quoi il faisait ses mélanges : peinture à l’huile, œuf entier, résine dans de la térébenthine. Puis ses bandes étaient tracées au fusain et après… D’où venait cette vibration que l’on aurait réduit à néant si on lui avait dit, fût-ce avec admiration, qu’elle avait quelque chose de « décoratif », la pire insulte à ses yeux ? Si ce n’était qu’une question de technique, tout le monde serait Rothko. Il protégeait son secret car il pouvait seul le protéger de la terreur que le monde lui inspirait.

Black on Maroon 1958 by Mark Rothko 1903-1970Ses grandes réalisations sont bien racontées par Annie Cohen-Solal. Y compris les échecs. On pense à la commande des panneaux muraux pour la plus petite salle à manger du Four Seasons Restaurant dans le gratte-ciel de Seagram sur Park Avenue. Il l’avait accepté comme un défi car, dans son esprit, ses œuvres ne devaient pas être accrochées dans des lieux publics, surtout pas des lieux qui n’étaient pas faits pour ça. Obsédé par les questions de formes, de présentation et surtout de lumière, il exécuta son travail à contre cœur. Mais le jour où il s’y attabla pour y déjeuner, et qu’il observa avec dégoût ces puissants du moment festoyant bruyamment dans cette débauche de luxe et de caviar, il fut tellement horrifié qu’il ordonna le retrait de son œuvre (une trentaine de toiles). Sorti de son petit théâtre fantasmatique personnel, elle ne pouvait qu’être déplacée dans un tel endroit. Quelques années après en 1961, il eut plus de chance avec une autre salle à manger, celle de l’université de Harvard, même s’il maugréa contre le nombre de tables et de chaises, le plafond trop bas, la couleur des murs et la lumière trop forte. Manifestement, ces dîneurs se tenaient mieux face à sa peinture que ceux de Park Avenue. Quant aux panneaux repris à la famille Bronfman, propriétaire de l’immeuble Seagram, il en fit don à la Tate Gallery de Londres qui, selon son vœu, leur consacra une salle exclusive, effectivement remarquable en tous points par l’atmosphère d’ensemble qui y est créée. Ne lui manquait plus que son sanctuaire. Il allait le trouver avec la chapelle Rothko, érigée grâce au mécénat éclairé de Dominique et John de Menil, et consacrée à la Passion du Christ ; cinq panneaux simples et trois triptyques traités en dominantes très sombres de noir et marron évoquant les quatorze stations du Chemin de Croix (ce lieu de prière interconfessionnel est intégré à l’Institut of Religion and Human Development de l’Université St. Thomas à Houston, Texas). Rothko n’en culpabilisait en raison de sa cote faramineuse et de l’argent que drainait la commercialisation de ses tableaux

Plus il avançait en âge, plus son style s’épurait, plus les couleurs stridentes s’estompaient comme élément majeur, plus sa lumière s’assombrissait, plus il était hanté par la réflection lumineuse, plus que jamais tendu vers l’expression de la tragédie, de l’extase et de la mort. La Naissance de la tragédie de Nietzsche et le Rameau d’or de Frazier n’en demeuraient pas moins en permanence à son chevet. Annie Cohen-Solal offre une clé d’interprétation de cette œuvre, mais on n’est pas forcé de l’adopter, il s’en faut : l’abstraction transcendantale de son héros fait écho à l’errance du peuple juif dont l’Histoire a fait qu’il n’eut jamais qu’une conception abstraite de la nation ; de plus, jusqu’au XXème siècle, le judaïsme avait produit peu d’artistes plasticiens. Elle tient la relation au Talmud comme un élément essentiel pour pénétrer cette œuvre. Faut-il pour autant voir, comme elle nous y invite, un paradigme de l’épopée des juifs d’Europe à travers la propre aventure de Rothko ? Les propres réflexions de Mark Rothko, contenues dans ses passionnants La Réalité de l’artiste et Ecrits sur l’art parus il y a quelques années en français chez Flammarion, conduisent aussi ailleurs.

A chacun de se faire sa religion lorsqu’il se tient face à l’un de ses grands tableaux colorés et sans cadre, suffisament grands pour créer davantage d’intimité dans une approche plus humaine et ne pas laisser le spectateur à l’extérieur, accrochés exprès au ras du sol afin que celui-ci puisse y pénétrer plus naturellement et, oscillant entre un état hypnotique et un certain vertige, passer cette porte ouvrant vers l’inconnu.

(« Autoportrait de Mark Rothko »  photo D.R. ; « No 8 », 1952 et « Black on maroon, 1958 » Tate Gallery)

P.S. du 26 mars : Annie Cohen-Solal m’écrit que, si elle n’a pas parlé du suicide de Mark Rothko, c’est en raison d’une difficulté personnelle à faire face à ce genre de situation ; mais, à la demande de nombre de lecteurs et de son propre éditeur américain, elle a rajouté plusieurs paragraphes dans ce sens, fort convaincants (je les ai lus) à paraître dans l’édition américaine du livre en novembre chez Yale University Press

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commentaires

954 Réponses pour La vie de Mark Rothko ou la biographie d’une vibration

Béhémoth dit: à

Well,
sa gueule ne m’inspire aucune vibration !.

Béhémoth dit: à

Ni son œuvre !.

Sergio dit: à

Ha la fenêtre ça on la déjà vue mais elle est très bien faut la remettre…

Sergio dit: à

« œuvre et vie mêlées, et analysées à égalité »

Une émeute un hurlement d’identité…

bérénice dit: à

Sergio vous pardonnerez mon indigence, ce que j »en sais :
il accordait une importance fondamentale à l’éclairage de ses œuvres.
Il était juif.
Il s’est ouvert les veines dans son atelier.
Il n’a jamais peint que des rectangles disposés en lignes plus ou moins larges, carrés (ceci restant à vérifier mètre ruban à l’appui), des rectangles mono ou exploitant sauvagement le dégradé le nuancier allant jusqu’à visiter une polychromie assez restreinte.
Il portait des lunettes rondes.

D. dit: à

« Alors disons que c’est de la peinture à l’œuf. Plus exactement, après une préparation de la toile en coton avec des pigments dilués dans de la colle de peau de lapin, les couleurs étaient adoucis avec des pigments acryliques. Après quoi il faisait ses mélanges : peinture à l’huile, œuf entier, résine dans de la térébenthine »

Ah dites-donc, quel risque-tout.

D. dit: à

Euh au fait c’est quoi un « pigment acrylique » ?

christiane dit: à

Je comprends la première ligne de ce billet… On voudrait tout savoir et ne pas savoir de cette aventure restée inconnue. Tant le simple fait d’être face à ses toiles (celles dites de la « maturité » : 49 à 70) mène à un bonheur radieux ou à une tristesse infinie. Tous ces monochromes, ça tremble, ça flotte, ça respire. Ces couleurs irradient. Nulle trace de pinceau, parfois, comme s’il n’y avait eu aucun geste brusque et que la couleur diluée avait envahi la toile, par grands aplats immobiles. Les rectangles glissent les uns sur les autres, se superposent, se fondent. C’est simple et c’est complexe. Quand on s’approche d’autres toiles, la touche est visible, rapide, légère, insatisfaite. Rouges noirâtres (comme tachés de suie) ou ardents, jaunes acides presque verts ou poudroiement d’or. Blancs vaporeux et soudain ces masses sombres qui empêchent la fusion. (Pour ne pas oublier que ce qu’il peint est tragique ?). Les dernières toiles, presque noires, palette très sombre,(chapelle Houston) sont presque insoutenables -proches de « La fenêtre à Collioure » d’Henri Matisse (sauf que Rothko ôte tout élément qui ramènerait à la figuration). C’est un anxieux, et pas commode !

25 février 1970. On le retrouve dans sa salle de bains gisant à terre dans son sang, poignets entaillés. c’est la fin qu’il n’a pu éviter… 66ans. Pourquoi ? Qui peut répondre à cette question ?
J’espère que votre livre est à la hauteur de ce que vous en dites car les deux livres que j’ai déjà sur lui ne sont que des approches insuffisantes. Je préfère encore retourner aux toiles. Ça se passe bien. Il suffit d’attendre.

bérénice dit: à

10 mai 1951 – Mark Rothko:
J’aimerais dire quelque chose à propos des grands tableaux, et aborder peut-être certains des points établis par les personnes qui sont en quête d’une base spirituelle pour communier.
Je peins de très grands tableaux; j’ai conscience que, historiquement, la fonction de peindre de grands tableaux est grandiloquente et pompeuse. La raison pour laquelle je les peins cependant – je pense que cela s’applique aussi à d’autres peintres que je connais -, c’est précisément parce que je veux être intime et humain. Peindre un petit tableau, c’est se placer soi-même hors de sa propre expérience, c’est considérer une expérience à travers un stéréopticon, ou au moyen d’un verre réducteur. Quelle que soit la manière dont on peint un grand tableau, on est dedans. Ce n’est pas quelque chose qu’on décide.

Pierre Palette jouant du lithophone dit: à

bérénice dit: 22 mars 2014 à 23 h 58 min
« Il n’ a jamais peint que des rectangles »…

Vous n’ avez jamais vu sa première période influencée par le surréalisme?

bérénice dit: à

25 février 1970. On le retrouve dans sa salle de bains gisant à terre dans son sang, poignets entaillés. c’est la fin qu’il n’a pu éviter… 66ans. Pourquoi ?
Les artistes ne sont pas moins exempts que la communauté de troubles psychiatriques, le suicide serait une folie, était-il mélancolique?

des journées entières dans les arbres dit: à

« Si ce n’était qu’une question de technique, tout le monde serait Rothko »

Je reviendrai lire l’avis de Giovanni sur la peinture à l’oeuf.

bérénice dit: à

Pierre Palette/ Non, si vous possédiez un lien ouvrant sur cette période..

Béhémoth dit: à

La peinture à l’œuf façon Vietminh :
cassez l’œuf dans votre main,
le jaune reste, le blanc s’en va.

christiane dit: à

Oui, Bérénice, il a dit cela mais aussi qu’il fallait être très près de ses toiles (45cm) pour les regarder pour se sentir « aspiré » par la toile et en « sentir la pulsation », pour se sentir « enveloppé », « immergé » dedans.
J’aime aussi m’éloigner pour sentir la composition, la structure,le rythme en regarder deux en même temps, sortir du tableau, aller sur le mur et y revenir. Des ondes d’énergie sortent de toutes ces va-et-vient. On entre en suspension, en contemplation, en tension. Alors la couleur sourd, vibre, devient incandescente.
Et puis le silence gagne, c’est un peu pour cela que l’on ferme les livres…

Enters Terence dit: à

Les réponses aux méditations de Descartes, c’est pour moi la peinture de Rotkho

Samu Social Club dit: à

Cette idole, mon dieu

kicking dit: à

Les artistes ne sont pas moins exempts que la communauté de troubles psychiatriques

ah ben vous me paraissez en grande forme..

kicking dit: à

la logique du commun

hou la la, passou.. vous pouvez toujours creuser.. .. ..

Marcel dit: à

Gribouilleur

Je sais former de belles lettres,
Mais on me nomme gribouilleur,
Propre à jeter par les fenêtres.
Je sais former de belles lettres.

J’ai peint aussi, façon grands maîtres,
Mais on me disait barbouileur.
Je sais former de belles lettres,
Mais on me nomme gribouilleur.

Jean Calbrix, le 23/03/14

abdelkader dit: à

‘…A son entrée à Yale College, on lui promet un bel avenir, malgré la ségrégation…’
Quelle ségrégation? Demandez plutôt a un noir américain ce que ca veut dire…si on peut déjà entrer a Yale, la ségrégation compte pour des prunes…ca me rappelle ces histoires d’antisémitisme en ex URSS colportées par Nathan Scharansky, ce grand petit défendeur des droits de l’homme qui, depuis qu’il est devenu ministre de je ne sais plus quoi en Israël, crie tout haut que les droits de l’homme ne s’appliquent pas aux palestiniens…let my people go, c’était pour les gogos, n’est-il pas? il s’avère qu’après la chute du communisme, pas mal d’oligarques russes s’avérèrent être juifs et sionistes par dessus…comment peut-on passer de citoyen présumé de 2eme classe a gros milliardaire, du jour au lendemain, en évitant la case départ? Ces gangsters se sont soudain découverts une petite vertu et des réputations qu’ils défendent a grands coups de poursuites en diffamation contre d’autres gangsters russes dans les tribunaux londoniens pour le plus grand bonheur des avocats anglais… et pourquoi sont-ils tous a Londres? Perso, s’ils allaient tous se faire tâter a Tataouine-les-Bains ou Novosibirsk, ca ne me déplairait pas du tout…

abdelkader dit: à

Robert Maxwell, un autre gangster…british, cui-la…il avait tapé 1 milliard d’euros dans le fond de pension de la boite qu’il avait acquise, Mirror Group… des milliers de retraités laisses sur la paille… Maxwell méritait la fausse commune…au lieu de ca, après son ‘suicide’, il fut enterré, en grande pompe, sur le mont des oliviers, avec tous les honneurs dus a un héros d’Israel… suis peut-être naïf, mais pour moi un voleur est un voleur… le message que j’en retiens, c’est un ‘Fuck you all !’ adressé au reste du monde…ML parlait ici même de l’éthique juive de l’argent, d’après son maitre a penser, Me Attali béni des dieux et des comptables…

Ben Shan dit: à

Certain ici semblent ignorer la discrimination dont furent victimes les juifs aus Etats-Unis jusque dans les années 40, où les quotas leur barraient l’accès des universités de l’Ivy League. D’où le développement de Brandeis et du NY City College.

Mieux vaut les laisser à leurs certitudes, qui font la grandeur du monde arabe actuel, parfaitement « judenrein » faut-il le préciser .

Monsieur Assouline parle d’un écriture « trop américaine »…Pourrait-il préciser ce qu’il entend par-là? Joindre la forme au contenu, n’est-il pas un idéal d’écriture? A l’inverse, que serait une écriture « française »? La manière biographique de l’auteur du Dernier des Camondo? On attend plus d’explications sur des catégories qui semblent sorties d’un autre âge. Mme Cohen Solal s’est exprimée sur les ondes et dans la presse sur son choix de ne pas céder au voyeurisme en ne s’étendant pas sur le suicide de son sujet. Il me semble qu’elle ait raison: mieux vaut laisser ça aux sensationnalistes de tous bords.

Son livre, sur ma table de nuit, est copieusement annoté.

Ben Shan dit: à

« Je pense que nous devons revoir notre position sur l’élément juif.
Nous devons faire quelque chose pour les améliorer.
Ils arrivent chez nous avec une grande rapidité.
Si nous ne les éduquons pas, ils nous prendrons de vitesse (…)
Nous devons bloquer les Juifs »
Frederick S. Jones, doyen de Yale College, mai 1918.

A.Cohen-Solal, Mark Rothko, p.53

Ici Londres ! dit: à

Le chamelier Abdel a pété deux fois. Mauvaise nourriture. Vieille bête. Rothko au dessus de tout ça.

david dit: à

abdelkader les juifs et les israeliens vous disent merde.ne peut depasser son racisme primitifet ses complexes ducon la joie

La mère d'ma mère! dit: à

On entre en suspension, en contemplation, en tension. Alors la couleur sourd, vibre, devient incandescente.

le blobloblogou bloblobloga de cricri ou la dégoulinade du pouèt-pouèt raté!

Ben Shan dit: à

Les Noirs états-uniens (britanniques jusqu’en 1783) esclavagisés pendant 2 siècles, puis ségrégués officiellement à la fin du 19e s. dans les états du sud (arrêt de la Cour suprême Plassey vs. Fergusson, 1896), ont dû attendre le milieu des années 50 (Brown vs. Topeka Borad of Education) puis surtout les années 1960 pour connaitre l’égalité « de jure », sinon « de facto ».
Les pays du Golfe et le Pakistan, boursouflés « d’élites » multimillionnaires parasites pratiquent encore l’esclavage, ouvertement ou de façon déguisée, tel le Qatar, qui assassine des centaines de travailleurs népalais (des incroyants bouddhistes ou hindouistes) pour construire des stades pour la Coupe du monde de football, sport puant l’argent sale, pour tarés tribaux congénitaux.

Ici Londres ! dit: à

Le chamelier Abdel a les tympans pétés. Sourd. Mauvaise santé. Hygiène déplorable. Devient aveugle comme un palestinien entretenu. Rothko au dessus de tout ça.

bérénice dit: à

kicking dit: 23 mars 2014 à 2 h 26 min
Les artistes ne sont pas moins exempts que la communauté de troubles psychiatriques

ah ben vous me paraissez en grande forme..

J’observe.

bérénice dit: à

Abdel ce n’est pas parce que les arabes musulmans font l’objet d’un mauvais traitement qu’il faut passer sous silence celui qui fut et est encore réservé à d’autres groupes ethniques ou religieux dont les juifs, à moins de tomber dans la comparaison revancharde.

Ici Londres ! dit: à

Bérénice, le chamelier Abdel voit le monde de façon footballistique. Aucune chance de modifier le jugement d’un footballeux endoctriné

bérénice dit: à

(The tiger’s eye Publishing Co.,New York) no 2 décembre 1947
Une peinture vit par l’amitié, en se dilatant et en se ranimant dans les yeux de l’observateur sensible. Elle meurt pareillement. Par conséquent, c’est un acte dur et risqué que de l’envoyer de par le monde. Combien souvent doit-il être affaibli pour toujours par les yeux du vulgaire et la cruauté de l’impotent qui aimeraient étendre leur affliction universellement.

david dit: à

berenice les pauvres arabes musulmans ont colonise mes ancetres a goulimine et les ont massacres a oufrane tous les berberes nord africains ont ete colonises par le sabre et le goupillon

TKT dit: à

Les musulmans du Myanmar sont maltraités, partent en exil vers la Malaisie, parfois le passage se passe fort mal. Malgré le gouvernement qui semble vouloir des réformes au Myanmar, la Grande Dame future Présidente, ancienne prisonnière, ne semble pas trop préoccupée par le sort des musulmans. Ou, les médias de par le monde, ne font pas de publicité au désir de liberté pour tous, dont la Grande Dame, serait le porte-parole.

bérénice dit: à

« Je pense à mes tableaux comme des drames; les formes dans les tableaux sont les interprètes. Ils sont nés de la nécessité (d’avoir) un groupe d’acteurs capables de jouer de manière dramatique sans embarras et d’interpréter des gestes sans honte.
Ni l’action ni les acteurs ne peuvent être anticipés ou décrits par avance. Ils commencent comme une aventure inconnue dans un espace inconnu. C’est au moment de l’achèvement que dans un éclair de reconnaissance, on les voit posséder la quantité et la fonction que l’on visait. Les idées et les plans que l’on avait à l’esprit au commencement n’étaient que l’embrasure de la porte par laquelle on a quitté le monde dans lequel ils adviennent.

L’outil le plus important que façonne l’artiste par l’intermédiaire d’une pratique constante est la foi en son aptitude à produire des miracles quand on en a besoin. Les tableaux doivent être miraculeux; à l’instant où l’un est achevé, l’intimité entre la création et le créateur est finie. Ce dernier est un étranger. Le tableau doit être pour lui, comme pour quiconque en fait l’expérience plus tard, la résolution inattendue et sans précédent d’un besoin éternellement familier. »

Possibilities n 1 (hiver 1947-1948)
Mark Rothko .

des journées entières dans les arbres dit: à

ben shan a son surligneur magique avec toutes les clés d’interprétation. Il a peut-être le même surligneur structuraliste que Mme Cohen Solal… « Mme Cohen Solal a raison » ?
P. Assouline pose la question.
________
Sergio, vous savez où a déjà été mise en illustration de billet cette peinture à l’oeuf de M. Rothko,  » autoportrait » ?

des journées entières dans les arbres dit: à

autoportrait « N°8 », Sergio, je voulais dire.

renato dit: à

« … pigments acryliques… »

… pigments secs ; liant acrylique… et pour les mêmes n’importe quel autre lien – huiles (lin, pavot), oeuf, eau, cire…

des journées entières dans les arbres dit: à

De nota, c’est plus clair avec cet entretien que vous donnez en lien.
Rien sur la peinture de Rothko, dont on saura qu' »il devient artiste pour avoir un statut social », mais pléthore de raccourcis idéologiques sociolologiques, propres à une certaine école de pensée. Toujours la même.

Onésiphore de Prébois dit: à

beau-livre absolu

Appréciation imbécile, digne d’une réclame de vodka

Enters Terence dit: à

Bon, bein je mets « we’re at computer risk »

Onésiphore de Prébois dit: à

Elle tient la relation au Talmud comme un élément essentiel pour pénétrer cette œuvre.

S’il faut se farcir ce fatras religieux pour apprécier l’harmonie d’un rectangle jaune sur un rectangle rouge, le profit à en tirer paraît excessivement mince, rapporté à la somme d’ennui engendré par la lecture de ces tombereaux d’élucubrations. Dommage que Rothko n’ait pas été invité à peindre à fresque le mur des lamentations : j’imagine l’extase de la mère Cohen-Solal!

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, faites comme hier, rien que des actes inutiles : VOTEZ !

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, comme hier, soyez complices localement : VOTEZ !

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, comme toujours, élections = pièges à cons : VOTEZ !

A la pêche aux moules, moules, moules.... dit: à

Aujourd’hui, comme demain, Arabes de merde, dehors : VOTEZ !

renato dit: à

C’est quoi, au juste, « une écriture, trop américaine » ?

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, comme hier, Rothko de merde, poubelle : VOTEZ !

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, comme demain, marre d’une écriture trop américaine : VOTEZ !

Enters Terence dit: à

Ce sont « les États d’âme, Eric »

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, comme hier, la relation au Talmud pour pénétrer Rothko ? Débiles : VOTEZ !

Onésiphore de Prébois dit: à

le Henri Matisse, roman (1971), fabuleux bric-à-brac où Aragon fait preuve d’une réjouissante liberté formelle

L’obstination de certains à porter au pinacle cet indigeste, inconsistant et insignifiant pavé aura toujours été pour moi un mystère. Tout ce qu’on trouve à se mettre sous la dent, en matière de jugement esthétique, dans « Henri Matisse, roman », c’est que Matisse est un peintre oh si tant bien frantsouès. Cette suite de variations sur un seul thème est largement aussi lassante qu’une lecture du Talmud. Au fond,si Aragon s’est extasié sur Matisse, c’est en raison de l’académisme de ce peintre, dont les productions, de plus en plus convenues au fil du temps, collaient suffisamment avec les exigences du réalisme socialiste. 3 « Henri Matisse, roman » est surtout l’affligeante démonstration de la nullité d’Aragon critique d’art. Pour nous en convaincre, relisons Ponge et quelques autres. Dans le genre, même Sollers fait infiniment mieux. Ce sont les mêmes qui voient dans « la Semaine sainte » un chef-d’ouvre romanesque quasiment « absolu », alors que cette médiocre fiction ne dépasse pas le niveau d’un sous-Troyat.

D. dit: à

En ce qui me concerne, je reconnais être piètre dessinateur mais excellent coloriste en revanche.
L’acrylique est vraiment la peinture du pauvre, et je prends pauvre au sens de sa racine puer= enfant.
Citez-moi un seul peintre convenable qui ait utilisé de l’acrylique, vous aurez bien du mal.

Indigné dit: à

modérateurs : vous laissez passer « arabes de merde » écrit par JC… honte à vous

roger dit: à

abdel c’est comme jicé, il fait exprès d’embêter

Curiosa dit: à

on voit qu’Onépasifort connait que dalle comme Béatrice à la peinture, il est ridicucule

hadrian dit: à

10 h 19 min
oui jicé est pire et il a son public de glandeurs tarés

Onésiphore de Prébois dit: à

Annie Cohen-Solal offre une clé d’interprétation de cette œuvre, mais on n’est pas forcé de l’adopter, il s’en faut : l’abstraction transcendantale de son héros fait écho à l’errance du peuple juif dont l’Histoire a fait qu’il n’eut jamais qu’une conception abstraite de la nation

Il suffit de jeter un coup d’oeil aux reproductions d’oeures de Rothko illustrant ce billet pour se convaincre que toutes les élucubrations de Madame Cohen-Solal ne sauraient éclairer en rien la signification de ces tableaux. Par contre, elles éclairent l’imaginaire de leur auteur, et c’est d’ailleurs leur seule fonction. Elles sont intéressantes, sans doute, pour ceux qui s’intéressent à la pensée de Madame Cohen-Solal. Je n’en suis pas.

A la pêche aux moules, moules, moules..... dit: à

Aujourd’hui, comme jamais, pâtée, potée, amputés appâtés : VOTEZ !

Shobogenzo dit: à

Entendu cette semaine à la radio : il n’y a en France que 2 oeuvres de Rothko dans les musées.

u. dit: à

Le billet précédent, écrit par M. Takahashi, cite le romain Pascal Quignard consignât le suicide de Rothko sur ses tablettes de buis:

« « Le mouvement de mai fut balayé en quelques heures. Le général de Gaulle, après avoir pris conseil auprès du général Massu, fit élire l’Assemblée la plus réactionnaire depuis le maréchal Pétain. Marcellin était à la Police. Messmer à la Guerre. Les bombes atomiques françaises explosaient à Mururoa.

Nos dieux se mirent brusquement à mourir.

Celan se suicida : ce fut Sarah qui me l’apprit postée dans l’encadrement de la porte de l’appartement d’André du Bouchet.

Rothko se suicida : ce fut Raquel qui me l’apprit dans l’atelier de Malakoff. Je me souviens qu’elle se tenait assise devant la presse d’Orange Export Ltd. Elle ne dissimulait pas ses larmes. Elle caressait la tête de son chien effrayant. » (D’après « Prière d’insérer », insérée dans Écrits de l’éphémère, éd. Galilée, 2005) »

C’est un pastiche qui fait rire.
On pourrait même détailler les raisons de ce ridicule.

Et pourtant…
replacé dans l’univers de Quignard (il n’est trop familier depuis longtemps pour que je m’y sente étranger), il continue de garder un charme très particulier.
Je ris, mais je rêve aussi.

Ben Shan dit: à

Un improbable parlait plus bas de « fatras religieux ». Ces lignes du Talmud de Babylone (Kétoubin 5a) sont le meilleur remède contre pareille stupidité:

« Pourquoi les doigts se terminent-ils en pointe? »
« Pour qu’on puisse se boucher les oreilles et ne pas entendre les sottises ».

Deux doigts, donc.

TKT dit: à

J’ai lu, les textes sur l’art de Rothko. Je n’ai aucun souvenir qu’il y parla du Talmud. Il y parle de l’histoire de l’art et de sa recherche de voies nouvelles. Il veut innover. Alors, je lirais volontiers, un résumé du livre de Madame Annie Cohen-Solal, proposant une fenêtre avec vue sur le Talmud. N’étant pas croyant, je ne vois pas trop, au finish, en quoi la vue étroite passant par le Talmud, pourrait enrichir mon regard sur la peinture de Rothko.
Vu le caractère abstrait des peintures de Rothko, je ne vois pas pourquoi, on ne pourrait tout autant y voir, le coran, le bouddhisme, le marxisme etc…

u. dit: à

Prébois, tu fais fort.

Mais il est vrai qu’il est difficile de ne pas rester courtoisement à distance d’une phrase semblable: « l’abstraction transcendantale de son héros fait écho à l’errance du peuple juif dont l’Histoire a fait qu’il n’eut jamais qu’une conception abstraite de la nation »

« La prolifération des êtres réels et imaginaires qui envahissent la toile de Chagall répond moins à la nostalgie du shtetl qu’à l’infinité des formes traversées par l’errance du peuple juif dont l’Histoire a fait qu’il n’eut jamais qu’une conception abstraite de la nation »

Sauras-tu à présent défendre avec brio la thèse inverse?
Attention…
Top, chrono.

Polémikoeur. dit: à

A défaut de peindre, de savoir,
de s’y autoriser ou de le pouvoir,
voter aujourd’hui, matin ou soir,
comme chaque fois dans l’isoloir
est une manifestation d’espoir.
Urniversellement.

Rothkophobe irrité dit: à

Encore heureux qu’il ait coupé sa natte, le peintre, mettant ainsi heureusement fin à cette production ridicule de toiles sombres dont on ne ferait même pas des toiles cirées pour la ferme… c’est dire !

A la pêche aux moules, moules, moules ! dit: à

J’ai mis un glaviot jaune dans l’enveloppe bleue, bulletin blanc : A VOTE !

A la pêche aux moules, moules, moules ! dit: à

A défaut de peindre, de savoir,
de s’y autoriser ou de le pouvoir,
voter aujourd’hui, matin ou soir,
comme chaque fois dans l’isoloir
est une manifestation d’espoir :
POLEMIKEUR, AU SALOIR !

u. dit: à

Hamlet, au lieu de faire le saucisson, expliquez-nous ce que veut dire l’abstraction transcendantale en peinture.

u. dit: à

« le Mark Rothko (d’Annie Cohen-Solal malgré quelques défauts : une écriture, trop américaine,

Le Talmud, on connait.
Mais qu’est-ce qu’une écriture américaine?

JC..... dit: à

Camarade u, figurez-vous que « l’abstraction transcendantale » ce serait comme qui dirait un téléphérique qui monte aux cieux mais sans câble, un mannequin anorexique mais sans engagement Lagerfeld, une Najat mais sans langue de bois socialiste, … lorsqu’on aime un peintre comme Rothko, ce qui est mon cas, il vaut mieux être sourd.

u. dit: à

Il faut être indulgent avec Abdelkader, car hier il a énormément souffert.

6 à 0.

Même dans ses pires cauchemars…
Un match fini les mains moites et la bière tiède.

JC..... dit: à

Annie Cohen-Solal serait, d’après mon crémier, une papoteuse connue dans le milieu …

Ah ! l’inculture des gens du peuple est infinie !

Ben Shan dit: à

Difficile de soutenir que les peintres de l’école de NY, de Kooning, Kline et Pollock pour l’Action Painting , Newman, Still et Rohko pour le « Colour-Field » ne représentent pas un tournant dans la peinture contemporaine, en rupture avec la tradition européenne.
« Nous avons fait table rase. Nous partons de zéro. Dans un pays neuf. Nous devons oublier les maîtres européens ». Rothko, d’après le témoignage de Stanley Kunitz, entretien avec Avis Berman, 8 décembre 1983, Archives of American Art, Smithsonian Institute.

TKT dit: à

Le pire que je connaisse en peinture, ce sont les peintres qui se veulent les héritiers de Rothko et qui en l’imitant, le dénaturent. Rien de plus kitsch.
Je suis toujours amusé, quand les critiques d’art, s’attaquent à un travail sur un artiste, pour ne faire que du name’s dropping de leur culture livresque.
Pour ce qui est de la technique de Rothko, eggs or not, ces travaux ne peuvent que se regarder qu’avec le juste éclairage.
Juste éclairage et placement parfait dans un décor qui doit être insignifiant. Un Rothko accroché sur un mur coloré, comme une cravate sur un tissu de chemise choisi au millimètre près, me semble une erreur de « placement ». Mettre un cadre à un Rothko, est un « no go ».
Le grand public, découvre souvent un artiste, quand il est exposé à la Beyeler Stifftung, Riehen BL. Après le passage à Riehen, la foule alors éclairée, s’achète des affiches ou des reproductions.
Puis vient, les reproductions dans les salles d’attente, dentistes, notaires, avocats, fiduciaires, dans les restaurants etc…
Ce fut le cas de Miro, entre autres.
Quant au discours sur la technique, le médium utilisé, huile ou acryl, c’est un peu comme le discours sur le matériel d’un photographe.
Et pourquoi pas, pour un Auteur, lui conseiller tel ou tel traitement de texte, tel ou tel papier et stylo ?
Le talent ne s’apprend pas, mais se laisse modérer, je parle du talent de lecteur ou de regardant, d’écouteur etc…

JC..... dit: à

« Mettre un cadre à un Rothko, est un « no go » »

Par contre mettre un cadre à un TKT ne serait pas de refus ! …urk, urk !

Polémikoeur. dit: à

Mieux que voter sans prétention :
porter d’autrui la procuration
et doubler la participation !
Civictorieusement.

des journées entières dans les arbres dit: à

« Deux doigts, donc. »
Y’a que uh uh qui connait le Talmud qui pourrait développer à l’envi ce que raconte Mme Cohen-Solal sur les site des Echos.

Le saviez-vous ? Les trois petits singes de la sagesse ont des aussi des oreilles; et des yeux.
http://en.wikipedia.org/wiki/Mark_Rothko

Inutile dans ces conditions, car le ton est donné- ie de la peur à conjurer !- de vous recauser de « consolation métaphysique »; cela n’en ferait rire que trop peu.

Allez voter et bonne journée.

TKT dit: à

Si les musées Français, présentent peu de Rothko (lire un des commentaires), c’est évidemment pas le cas en Suisse ou au Liechtenstein. Grande collection privée au Liechtenstein, donc expositions ponctuelles ou collection permanente, au Musée d’art moderne de Vaduz (excellent restaurant de sushi, dans le hall).
Bonne représentation au Kunsthaus de Zürich et dans les collections privées importantes de Suisse.

JC..... dit: à

Souvenir d’un début de bagarre génial au Guggenheim de NYC entre un amoureux des fuites et coulures de Polock et un chiurophobe, amusé et sportif, prêt au coup de poing …

La peinture peut elle conduire, de nos jours encore, aux urgences …?

Polémikoeur. dit: à

Composer le décor de sa vie,
le peintre y participe activement,
les autres y viennent secondairement,
à partir, le cas échéant, de ses fragments
et pour un résultat aux variations infinies.
Mosaïcalement.

Onésiphore de Prébois dit: à

« La prolifération des êtres réels et imaginaires qui envahissent la toile de Chagall répond moins à la nostalgie du shtetl qu’à l’infinité des formes traversées par l’errance du peuple juif dont l’Histoire a fait qu’il n’eut jamais qu’une conception abstraite de la nation »

Sauras-tu à présent défendre avec brio la thèse inverse? (u.)

Chagall et Rothko, c’est tout de même le jour et la nuit non? Les références à son identité judaïque sont partout chez Chagall. Chez Rothko, il faut vraiment se gratter pour les trouver. J’ai en tout cas une aversion prononcée pour les critiques d’art (ou assimilés, en tout cas autoproclamés) qui, tel Aragon dans « Henri Matisse, roman », ramènent l’identité et les valeurs nationales là où elles n’ont que faire. Il est vrai que quand j’entends parler de nation, j’ai tendance à sortir ma kalachnikov rachetée d’occasion à Simféropol. On sait par exemple les éruptions de boutons provoquées par la seule évocation de la « nation française » dans certains milieux corses, savoyards, basques, bretons, catalans, alsaciens et même vendéens. En Europe (comme d’ailleurs un peu partout dans le monde), l’idée de nation est la plus abstraite qui soit; elle l’est particulièrement s’agissant de « nation juive ». Alors, de grâce, en matière d’art, laissons donc définitivement la nation, avec les serpillères et les balais, là où est sa véritable place, dans la souillarde.

TKT dit: à

@ Onésiphore de Prébois dit:23 mars 2014 à 11 h 53: Pour ce qui est des Alsaciens, ils tiennent beaucoup à leur participation à la Nation Française. Et quand on leur dit, que l’Alsace est plus allemande que française, ce n’est pas un bon argument pour s’en faire des amis. Et pourtant…

renato dit: à

Pourquoi, au juste, mettre en attente ça :

renato dit: Votre commentaire est en attente de modération.
23 mars 2014 à 10 h 50 min

» Quant aux panneaux repris à la famille Bronfman, propriétaire de l’immeuble Seagram, il en fit don à la Tate Gallery de Londres… »

À propos de la série « Black on Maroon », A. C-S rappelle que la première offre de don faite par Rothko à la Tate comportait la totalité des tableaux (30), et que les administrateurs refusèrent l’offre car ils ne pouvaient garantir une installation selon les desiderata du peintre ? (Et donc, que la série « Black on Maroon » fut démembrée et partagée entre la Tate, la National Gallery de Washington et le Kawamura Memorial Museum de Sakura, au Japon.)

Et incidemment, elle rappelle que le jour où l’on ouvrit les caisse avec les 9 tableaux un télégramme annonça le décès de M. R. ?

renato dit: à

« Composer le décor de sa vie »

Barnett Newman a dit qu’il peignait pour avoir quelque chose à regarder…

Enters Terence dit: à

C’était un bon jugement de grenier que d’écrire cela

renato dit: à

Ben Shan,

Quelqu’un demanda comment les Américains, qui n’avaient pas de passé, pouvaient être créatif, et Morton Feldman lui répondit en se demandant comment les Européens pouvaient encore être créatif avec sur le dos le poids de leur passé…

renato dit: à

Qu’est-ce que c’est un « jugement de grenier » ?

Phil dit: à

« Maxwell méritait la fausse commune »…Excellente saillie de l’honorable Abdelkader, allergique au subjonctif. indeed, et Maxwell s’est fait passer pour socialiste.
Le sushi bar de Vaduz est trois plus cher que son collègue du kulturforum de Berlin, qui ne dépasse pas, il est vrai, l’offre de la käsetorte, tarte au fromage blanc. Le Prince de Lichtenstein possédait dans son château de ville à Vienne la deuxième bibliothèque de l’Empire austro-hongrois. Le million de volumes était classé par couleur. Rothko est enfoncé.

Chaloux dit: à

U. en vous lisant j’ai toujours l’impression d’arriver, après un très long périple, dans la maison de L’Eloge de L’Ombre.

C’est vrai que Quignard est parfois risible et presque ridicule. Mais ce doit être très concerté. Un désir peut-être d’être rejeté dans le silence -le vrai silence, celui-là, et pas celui, absurde, de son écriture comme mise au silence- du refus de lire. Mais tous ses lecteurs ne seront pas si bêtes.

A écouter, sur France Culture, les entretiens « A voix Nue » de Rezvani, un être merveilleux. Et quelques éléments donnés autour de son éviction d’Actes-Sud. Il a bien fait d’aller voir ailleurs.- les arguments de l’éditeur : un monument de connerie humaine.

renato dit: à

En d’autres mots, via le Talmud, Annie Cohen-Solal chercherait à circonscrire le travail de Rothko dans des limites plus convenable à l’image qu’elle se fait du monde…

bouguereau dit: à

raz l’cul dlartété kunst lassouline..agent dla cia et surgélation de l’europe..

bouguereau dit: à

remets nous le lien de la bbc rénateau et d’où que rotceau est un suppot de lintimidation macartiste..

Paul Edel dit: à

Pour ceux qui aiment la grande peinture américaine d’après- guerre , si enthousiasmante, je recommande le roman « tu chercheras mon visage », de John Updike, (seuil)car Updike fut lui même bon dessinateur,métier auquel il se destinait à 2O ans…. Il réussit un portrait de Jackson Pollockassez fabuleux.. sous le nom Zac McCoy dans son roman à clé. Il a réussi aussi à faire les portraits saisissants de Jaspers John, de Kooning et de Lee Krasner, la femme de Pollock quui fut un tres bon peitnre…et quand on sait que Updike lui même apprit le dessin et la couleur à la Ruskin School d’Oxford.. Lire aussi son recueil « du musée et des femmes » qui montre ce qu’un « œil » de peintre peut décrire quand il sait écrire.

bouguereau dit: à

ramènent l’identité et les valeurs nationales là où elles n’ont que faire

malheureuszment t’as faut jean marron, lart est nationaliss à fond..l’art contemporain surtout..et arrête avec matisse..il était de droite et petit bourgeois trés déclaré, un de ses bons coté..aragon fait son coming aout saint deniste avec lui..pas bien grave..preuve qu’idéologiquement il s’emmélait diablement les pinceau..et alors! dirait lassouline

TKT dit: à

Phil, le collectionneur dont je parlais, au Liechtenstein, est l’industriel Hilti, du groupe Hilti de Schaan.
Les collections classiques du Prince (de la famille), je pense surtout aux Rubens, ont été enlevées de l’ancien musée de Vaduz, pour être stockées à Vienne. Le palais Liechtenstein de Vienne, propose aussi des expositions d’art contemporain.
La cafétéria du Vaduz Museum, n’est pas un endroit cher, c’est bien fréquenté, managers de la finance et avocats, le Liechtenstein est un endroit cosmopolite aux heures de bureau. Kiosk proposant Le Monde et les journaux anglais, on peut y acheter des cigares, des montres et en cas de panne, des vêtements. Le soir et pendant le week-end, le pays redevient, comme le Tessin, le paradis de la Vetterliwirtschaft.
il y a aussi, une galerie spécialisée dans le travail d’Yves Klein.

bouguereau dit: à

faux..faux..ha ça fait jour d’élection..t’as été voté au moins jicé ?..fainéant

renato dit: à

« agent dla cia et surgélation de l’europe »

Le petit célinien cultive ses petites manies. Est-ce que les « services » de l’est sont blanc comme neige ou est-ce que par l’idéologie qui les informait nous devrions en accepter l’action comme des moutons ? (Ce que, par ailleurs, firent ces grands libertaires qui adhéraient aux PC occidentaux.)

Samu Social Club dit: à

Rothko ne renvoie que les odeurs de moquette. Acre. Celle de cet appartement où j’en avais un, je la sens encore.

bouguereau dit: à

la grande peinture américaine d’après- guerre

dla merde en boite carré..enfin je parle de la déclarée..roo même duchamp s’assoyait dessus et n’avait pas de mot assez dur..que la « sousculture »..là oui, c’est mariole..énormément de descendants de bouguereau dailleurs..forcément..tellement y sont cons

bouguereau dit: à

Le petit célinien cultive ses petites manies

allons bon la bbc est stalineinne et petite célinienne..le monde entier bientôt..rénateau contre le reste du monde..

Onésiphore de Prébois dit: à

C’est vrai que Quignard est parfois risible et presque ridicule. Mais ce doit être très concerté. (Chaloux)

Si en plus il le fait exprès… mais c’est vrai qu’on sous-estime la puissance des tendances masochistes chez certains pervers. Ou alors, si c’est concerté, c’est que Quignard est le plus remarquable farceur du paysage littéraire français contemporain. Il doit lui arriver de rire sous cape des dithyrambes inspirés par tel ou tel de ses livres. C’est comme ça qu’au fond, je le vois.

TKT dit: à

Phil, il manque un guide des restaurants et cafétérias des musées et autres espaces d’exposition d’art. Vous parliez de Berlin, j’aime bien le joli restaurant de la « Hamburger Bahnhof ». Idem pour le restaurant du MAM de Strasbourg. Jacques Barozzi, m’a parlé du nouveau restaurant au Centre Pompidou.

Chaloux dit: à

bouguereau dit: 23 mars 2014 à 12 h 39 min

malheureuszment t’as faut jean marron, lart est nationaliss à fond..l’art contemporain surtout..

Quel abruti, ce pauvre Bouguereau.
Il faudrait lui expliquer qu’il y a une vie autour de son idéologie débile et carcérale.
C’est vraiment pas un cerveau. Sa machine à décrypter décrypte rien du tout.
Il n’a aucune expérience de quoi que ce soit. Il répète, il répète, mais c’est tout.
Un maton.

bouguereau dit: à

« tu chercheras mon visage », de John Updike

updike est un con polo..et un gros..le visage quand il se fait la malle..et quand la philosophie s’en empare..la honte..vas tfaire enculer polo

Enters Terence dit: à

@Renato
Je me moque de ce bazar débile

Chaloux dit: à

Johnnie, tu cantonnes au premier degré. Quignard dit lui-même qu’il est un rhéteur. Un métier dangereux. Fallait pas bafouiller. Mais lui bafouille exprès. Un rhéteur supérieur.

bouguereau dit: à

Il faudrait lui expliquer qu’il y a une vie autour de son idéologie débile et carcérale

hof..les « grands » critiques d’art se déboutonne sur ce sujet..aprés le white cube l’affaire est clairement entendu..rensigne toi cheuloux..tu fais province..mais province!

renato dit: à

« le monde entier bientôt »

Mais t’es vraiment con… je ne nie pas un fait… simplement je n’oublie pas qu’ils n’étaient pas les seuls qui jouaient sur l’échiquier européen… cela dit, les autres jouaient mal, un peu comme toi aujourd’hui…

Phil dit: à

Dear TKT, le restaurant du château des Lichtenstein à Vienne est également très agréable, terrasse et cartes dissuasives pour éviter l’envahissement nippon. Mais pas d’offres de vêtements même en cas de « panne » ! l’époque où l’Archiduc débarquait au Sacher casqué et en tenue d’Adam est hélas révolue.
Hilti, monopole de l’extinction des incendies avec de la mousse. Qualité hautement lichtensteinienne.

Onésiphore de Prébois dit: à

Morton Feldman lui répondit en se demandant comment les Européens pouvaient encore être créatif avec sur le dos le poids de leur passé… (renato)

Morton Feldman posait une question oiseuse, aussi oiseuse que celle d’Adorno se demandant comment on pourrait écrire de la poésie après Auschwitz. Il n’y a pas LES Européens ; il y a a DES Européens. Et comme l’immense majorité d’entre eux se soucient fort peu de porter sur le dos le poids de leur passé, vu que, très sainement, ils trouvent plus intéressant de se tourner vers l’avenir que vers le passé, ils sont plus créatifs que jamais. Et puis, ils ne sont pas qu’Européens : ils se sentent citoyens du monde. Au diable les vieux fantômes !

renato dit: à

« Je me moque de ce bazar débile »

C’est votre droit… mais… quelle importance ?

Chaloux dit: à

Les « grands critiques ». tu me fais marrer, à plus d’un titre, Bouguereau.
Et puis je suis bien content d’être province. Flaubert était province, ça me va. Je compte d’ailleurs y aller bientôt. Paris n’est plus ce qu’il était, on n’y rencontre plus que des pignoufs dans ton genre.

bouguereau dit: à

cela dit, les autres jouaient mal, un peu comme toi aujourd’hui…

..non non rénateau..moi je ne suis pas dans le jeux..si je siffle..je siffle lassouline..j’ai dla mesure

Enquête sur les restaus museaux dit: à

« Jacques Barozzi, m’a parlé du nouveau restaurant au Centre Pompidou. »

Cher (pas Jacques Barozzi, le restaurant), sans intérêt, cuisine banale, reste la vue, mais avec le smog parisien actuel même elle ne vaut pas le détour.

renato dit: à

Onésiphore, c’est l’Européen qui posa une question oiseuse, Morton n’a fait que répondre à la question par une question… puisque vous vous prenez pour un lecteur, lisez…

Le suffisant insuffisant s'exprime dit: à

renato dit: 23 mars 2014 à 13 h 00 min

« puisque vous vous prenez pour un lecteur, lisez… »

bouguereau dit: à

Paris n’est plus ce qu’il était, on n’y rencontre plus que des pignoufs dans ton genre.

m’en parle pas..que des travs derrière leur paravent miteux..tout ça c’est carcéral..la stasi tien hin mon cheuloux paris c’est la stasi épicétou..t’as raison: mieux locdu en lycra

renato dit: à

« moi je ne suis pas dans le jeux..si je siffle..je siffle lassouline.. »

Moi, je définirais l’action autrement, plus involontaire que volontaire…

Chaloux dit: à

Ton problème, Bouguereau, c’est que ton discours est toujours balisé par ce qu’on a déjà dit, – et dont bien souvent tu n’as pas la moindre idée, je te l’ai prouvé à propos du XIXe siècle l’autre jour.
Tu es un mouton. Un petit kapo de troupeau, rien d’autre.

bouguereau dit: à

« le tour de france en vélo par cheuloux en vélo et lycracra »..tu peux ajouter sans selle et dracul en achète une caisse

Comment qu'il dit l'autre ? Miroir, mon beau miroir dit: à

« puisque vous vous prenez pour un lecteur, lisez »
renato

bouguereau dit: à

plus involontaire que volontaire…

c’est pourquoi ton blog a pas de commentaire rénateau..sapré rénateau

bouguereau dit: à

Un petit kapo de troupeau, rien d’autre.

pardon cheuloux..trav..stal..antisémite..t’en oublies pour me faire plaisir encore

Le suffisant insuffisant rétorque... dit: à

Comment qu’il dit l’autre ? Miroir, mon beau miroir dit: 23 mars 2014 à 13 h 09 min

Toto la science a mis ses bas résille et empoigné son fouet.
Prudence…

bouguereau dit: à

..parisien aussi..enfin chais pas bien..quelquefois j’habite en banlieue..vu que surtout je suis fauché..la plus pire des hontes

Mais quel rhéteur dit: à

Chaloux dit: 23 mars 2014 à 13 h 08 min
je te l’ai prouvé à propos du XIXe siècle l’autre jour

Encore un qu’il a matté.

renato dit: à

« Comment qu’il dit l’autre ? Miroir, mon beau miroir », « Le suffisant insuffisant s’exprime » … vous parlez de vous-même, je suppose…

Domanedez-vous qui pose la question oiseuse, puis vous causez… éventuellement : « Quelqu’un demanda comment les Américains, qui n’avaient pas de passé, pouvaient être créatif, et Morton Feldman lui répondit en se demandant comment les Européens pouvaient encore être créatif avec sur le dos le poids de leur passé… ».

Chaloux dit: à

Beuh oui Bouguereau, tu n’es rien qu’une petite frappe au service d’une idéologie de matage des masses. relis-toi.
Si tu le sais pas toi-même…

L'insuffisant... dit: à

Non, pas d’erreur, le suffisant insuffisant c’est bien toi.

bouguereau dit: à

tu n’es rien qu’une petite frappe au service d’une idéologie de matage des masses

..le blog de lassouline c’est les masses..rénateau pourra mettre des commentaires sur ton blog ou c’est involontaire ?..

renato dit: à

Il ne manquait que le crétin caché derrière le tablier de sa maman pour que le zoo soit au complet…

Partage équitable dit: à

renato dit: 23 mars 2014 à 13 h 15 min

Quelqu’un demanda ….. et Morton Feldman lui répondit …..

Répondre par une connerie à une connerie de « Quelqu’un » ne prouve qu’une chose, le plus c.. des deux n’est pas celui que croit renato.

A Rotot(hok)o le suffisant insuffisant dit: à

Les deux questions sont débiles, Toto. Il n’y a que toi pour ne pas le voir. la question n’est pas là.
(On m’avait bien prévenu : ne jamais discuter avec les garçons de café).

renato dit: à

« Non, pas d’erreur, le suffisant insuffisant c’est bien toi. »

Tout le monde a le droit d’exprimer son opinion… même vous… mais il faudrait lire ce que j’ai écrit et la réponse de jean marron… puis si cela ne vous convient pas, tant pis… ce n’est pas ça qui arrêtera la marche du monde… et maintenant déchainez-vous, c’est tous ce que vous savez faire sous anonymat…

Rototo EST la marche du monde... dit: à

renato dit: 23 mars 2014 à 13 h 23 min

« ce n’est pas ça qui arrêtera la marche du monde… »

Assez joué…
Bonne journée,

Paul Edel dit: à

Bouguereau, ton conseil me met dans l’embarras

Chaloux dit: à

Paul Edel dit: 23 mars 2014 à 13 h 26 min

Bouguereau, ton conseil me met dans l’embarras

Paul Edel, vous devriez écouter Jean d’Ormesson sur France Culture. Il y a un petit chapitre sur la question.
J’en profite pour vous dire que ce que vous racontez sur les rapports critique-écrivain me scandalise.
L’écrivain encule le critique. Mais j’ai bien peur que le critique n’y prenne goût. (Dans mon enfance, j’entendais une vieille dame très bien répéter à l’envi : »Il ne faut jamais commencer : on y prend goût ».)

renato dit: à

La marche du monde :

Vol MH 370 : l’espoir renaît de retrouver le Boeing 777 ;
Manifestation pour l’unité ukrainienne sur le Maïdan à Kiev ;
Libye : Washington remet le pétrolier contrebandier ;
Venezuela: nouveaux affrontements à Caracas ;

Etc., etc.

bouguereau dit: à

chiens écrasés :

rénateau est con comme un balet et aime rotceau pasque ça lui rappelle la tranche napolitaine
tsétéra..

Onésiphore de Prébois dit: à

Quelqu’un demanda comment les Américains, qui n’avaient pas de passé, pouvaient être créatif, et Morton Feldman lui répondit en se demandant comment les Européens pouvaient encore être créatif avec sur le dos le poids de leur passé… (renato)

De fait j’aurais dû lire plus attentivement le début. Cela dit, cet échange entre Feldman et son Américain pose la question du rapport entre créativité et passé. L’interlocuteur de Feldman semble ne tenir aucun compte du fait que les artistes américains avaient, eux aussi, un passé. Rien ne sort jamais d’un impossible néant culturel.Est-ce que le passé influe nécessairement sur la créativité ? sans doute que oui, mais de façon si compliquée, si multiforme, qu’il est bien difficile d’identifier les formes de cette influence. Je n’ai pas lu les considérations de Cohen-Solal sur la peinture de Rothko, mais ce qu’en dit Assouline suggère qu’elle aurait tendance à réduire l’explication de sa peinture à l’influence de ses lectures du talmud, en tout cas à considérer celui-ci comme une voie d’accès incontournable à la compréhension de cette peinture. C’est sûrement bien plus compliqué que cela. L’histoire de l’abstraction dans la peinture européenne éclaire sûrement autant les tableaux de Rothko que ces références théologiques. La volonté de Cohen-Solal de réduire Rothko à une identité juive que sa peinture n’exhibe nullement est plus agaçante qu’éclairante.

bérénice dit: à

D REVENEZ JE VOUS DIRAI TOUT SUR CE QUE ROTHKO A DIT DE SON ART J’AI LE LIVRE! (je ne comprends rien d’autre à ce qu’il fut) JE VOUS AIME ET PAR CONSEQUENT MON DESIR VA GRANDISSANT A L’INFINI, REJOIGNONS NOUS SUR CE FIL DE COMMENTAIRES COURTOIS ET TOUS AUSSI PLAISANTS VOUS NE LE REGRETTEREZ PAS

bouguereau dit: à

le judaïsme avait produit peu d’artistes plasticiens

..haaaattation, bhl est pas du tout daccord lassouline

Sergio dit: à

« dans un no man’s land » : terme o combien judicieux, il ne peut précisément plus y survivre d’identité. On y vient, on y vient…

bouguereau dit: à

une identité juive que sa peinture n’exhibe nullement est plus agaçante qu’éclairante

toutafé ça srait comme de dire que dsk a la plus grosse jean marron..

bouguereau dit: à

il ne peut précisément plus y survivre d’identité

..c’est le pays des salopes..c’est ça que ça veut dire..pour ça que dsk veut y aller..no trépassing

bérénice dit: à

D’ailleurs à ce propos, il dit :
nous ne nous efforçons pas d’être évident ni obscur, mais plutôt d’énoncer notre intention, aussi directement et aussi simplement que nous le pouvons.

Jacques Barozzi dit: à

« Il ne faut jamais commencer : on y prend goût »

à vivre ?

bouguereau dit: à

Quelqu’un demanda comment les Américains, qui n’avaient pas de passé, pouvaient être créatif

..c’est culturel, lassouline donne trop d’importance aux images et au clochers..ils ont les plus grandes biblitohèques..toujours a mépriser le tesque lassouline

bérénice dit: à

Jacques B vous n’avez pas suivi l’échange dominical tout en efforts diplomatiques, il manquait juste la tasse à madame et le petit doigt levé, ce fut exquis.

bouguereau dit: à

à vivre ?

le gout de la bite baroz..haaa..ça doit être dégoutant..je vais demander à clopine

renato dit: à

« L’interlocuteur de Feldman semble ne tenir aucun compte du fait que les artistes américains avaient, eux aussi, un passé. »

D’autant plus que la formation des artistes de cette génération était encore très européenne (les cours de Hofmann à Berkeley et New York, p. ex., suivis par Lee Krasner, Clement Greenberg, et, justement, Mark Rothko).

Pour ce qui est d’Annie Cohen-Solal et le Talmud, pourrions-nous la suspecter de vouloir circonscrire le travail de Rothko dans des limites plus convenable à l’image qu’elle se fait du monde ?

bouguereau dit: à

clopine ?

christiane dit: à

Les deux livres cités par P.Edel sont magnifiques. On y retrouve Lee Krasner, la compagne de Pollock et cette génération d’artistes américains (Action painting de l’École de New York / ouverture de la galerie P.Guggenheim) a modifié la peinture y introduisant l’expressionnisme abstrait. Des intellectuels passionnés de musique, de littérature, enthousiastes, un peu fous… (Pollock, De Kooning, Motherwell, B.Newman… Rothko déjà un peu à part). En Europe :M.Ernst, Mondrian, Tanguy, Masson, Matisse, Kandinsky.
Quant à (qui a posé la question ?) aux toiles qui précédèrent celles dont on parle ici (les classiques), les Multiformes sont déjà chemin vers l’abstraction. Pas de motifs, des taches de couleurs informes, floues mais beaucoup de transparence, de lumière. Une palette joyeuse (un peu comme celle de Bonnard). Peintes durant l’été 48 qu’il passa à East Hampton, à Long Island. l’hiver qui suivit mit fin à cette période de bonheur pictural. Les compositions rectangulaires sur grand format les remplacèrent peu à peu (la mort de sa mère en octobre 48 ?)
Et bien avant, dans les années 30, des aquarelles (paysages, scènes de plage ou de rue, métro – mon préféré, tout en gris-bleus : « Entrance to Subway » – 1938…) avec des formes déjà très simplifiées et une gamme de couleurs de gris colorés de jaune, d’ocre, de bleus et de vert(je pensais à Chirico).
En 1999, magnifique rétrospective au Musée d’Art moderne à Paris. C’est là que j’ai découvert les peintures des années 30 puisqu’elle était organisée chronologiquement. Beaucoup d’attente pour entrer !
j’aime l’œuvre de ce peintre, durablement.

Chaloux dit: à

Ah ah, Jacques, je vous pardonne parce que c’est dimanche !

Jacques Barozzi dit: à

1er assesseur : seriez-vous libre pour venir dépouiller ?
Je : Merci, je n’y tiens pas.
2e assesseur : il s’agit de Jacky, Marc, Guy, Barozzi ! Signez ici (j’aime beaucoup la règle à petite fenêtre rectangulaire).
1er assesseur : à Voté !

à voté, oui mais pour qui ?
Comme d’habitude, contre plutôt que pour.
Il s’agissait ici de dégager la capitale de l’équipe de branquignols en exercice.
C’est fait sans conviction, persuadé que mademoiselle Hidalgo passera haut la main…

Daaphnée dit: à

Tiens, au Grand Palais,
Mapplethorpe, une vie à New-York à partir du 26 mars ..

bouguereau dit: à

C’est là que j’ai découvert les peintures des années 30

que ça de correct..le reste c’est du suprématisme mal bolcho pour faire chier goering..goering lui c’est le bleu du ciel..et les colonnes de réfugiés en dessous

bouguereau dit: à

mappeltorpe et ses grosses bites..polo il va être embarassé..

Jacques Barozzi dit: à

Merci pour votre bel exposé sur les étapes de la carrière du sujet du jour, Christiane.
A l’unanimité, nous vous accordons le Premier Prix d’Honneur de la classe des commentateurs !

Sergio dit: à

bouguereau dit: 23 mars 2014 à 14 h 23 min
..c’est le pays des salopes..c’est ça que ça veut dire..pour ça que dsk veut y aller..no trépassing

Ha oui moi aussi ; mais pas en avion, hein ! En métro, tiens… Ou alors en Vespa… Avec une ombrelle ! Sur les côtes édentées ils ont tous ça il paraît…

Jacques Barozzi dit: à

« .haaa..ça doit être dégoutant.. »

Fais pas ta chochote, le boug, commence !

bérénice dit: à

Sergio votre ombrelle vous révèle en impressionniste mais vous devriez mettre votre clignotant car nous avons dépassé ce stade pour entrer dans un AUTRE MONDE celui de la clarté OBSCURE des abstraits.

Jacques Barozzi dit: à

Mapplethorpe, c’est maso !
Rothko aussi !
Le masochisme serait-il l’essence du judaïsme ?

Sergio dit: à

christiane dit: 23 mars 2014 à 14 h 30 min
des taches de couleurs informes

Voilà un piège pirandellien : parce que quand on les fait, les taches, il faut bien leur en donner une, de forme, sinon évidemment elles vont réclamer… Une émeute un hurlement quoi…

D. dit: à

Bérénice, je meurs d’amour pour vous, mon bonsaï en est tout émoustillé et mes œufs se replient vers l’intérieur. Soyons amis, nous pourrions faire la cuisine ensemble, vous ferriez les courses, je vous donnerais des instructions de cuisson. Vous feriez la vaisselle, je n’utilise pas mon lave-vaisselle, cela coute trop cher en électricité. Nous irions dans les librairies, lire gratuitement les livres. J’aime bien aller chez Gallimard, et vous ? Daphnée me croit pas assez mâle pour elle, or j’ai un léger duvet sur les joues. Je rêve d’avoir un enfant, un petit Dominique, domi, domini domi nique pas
Dois-je me faire pousser une moustache ?
Mon implant, vous savez mon implant extraterrestre, change chaque jour d’emplacement.
Je vous ferais voir mes œuvres, peinture à l’huile, gouaches, fusain, vous aller adorer. Ma poésie est aussi géniale, mais le meilleur de moi-même, c’est mon programme politique.
J’ai 54 ans, je suis toujours jeune-homme, je suis après JC, le seul parti de la RdL. Nous avons en commun, de bonnes blagues plus drôles que Deschiens.

Daaphnée dit: à

N’importe quoi, Jacounet !
Mapplethorpe est issu d’une famille catho !

Les yeux plus gros que le... dit: à

bouguereau dit: 23 mars 2014 à 14 h 38 min

mappeltorpe et ses grosses bites..polo il va être embarassé..

Clairement, Edel devrait commencer avec bouguereau.

Daaphnée dit: à

Daphnée me croit pas assez mâle pour elle, or j’ai un léger duvet sur les joues.

Ah . Comme le bourdon ..

Sergio dit: à

bérénice dit: 23 mars 2014 à 14 h 45 min
vous devriez mettre votre clignotant

Le problème, le seul le vrai l’unique brisé outragé martyrisé, eh bien c’est que… je n’ai jamais su comment on le met, ce clignotant qu’une coupable industrie a imposé à ma noble machine…

Jacques Barozzi dit: à

« vous aller adorer »

Particulièrement son orthographe…

Curiosa dit: à

le jour où Christiane n’aimera pas un livre cité par Popaul ne sera pas un jour d’érection

Jacques Barozzi dit: à

C’est vrai, Daaphnée, j’avais cru qu’il était juif newyorkais !
Mais ça ne change rien à la question…

bérénice dit: à

Sergio vous pouvez le portez après transformation inopinée comme une arme que vous planterez là où vous pourrez en cas d’attaque, le mieux encore est qu’il reste solidaire de la machine et de lui imprimer une légère pression vers le haut ou vers le bas afin d’indiquer à vos suivants votre intention directionnelle.

bouguereau dit: à

Clairement, Edel devrait commencer avec bouguereau.

Leigh Bowery daccord..autrement plus feune..ça pête de connerie et d’invention..mapeultorpe c’est chiant épicétou

Jacques Barozzi dit: à

Rothko, Pollock, Mapplethorpe…

Je sens que l’on va nous reparler de Howard Hopper !
Ou d’Andy Warhol !
On fait dans le poncif américain ?

bouguereau dit: à

On fait dans le poncif américain ?

il n’est de bon pédé que brit..islandais..irlandais..australien soyons pas chien..mais les américains pontifie comme des rénateau sur des escabeaux

D. dit: à

Vous allez adorer
N’oubliez pas, Jacques Barozzi, que ma langue natale, c’est le cantalou. Oui, langue natale, je parlais en cantalou dès mes premières minutes de vie. Je suis sorti, sans césarienne, j’ai poussé un premier cri et puis, j’ai récité un je vous salue marie en cantalou. Langue natale, c’est bien la langue que l’on possède après les premiers cris ? Plus tard, ä l’école républicaine, j’ai appris le français, le même que celui parlé à Clermont-Ferrand.
Ma maman n’était pas causante, je puis pas parler de langue maternelle, quant à mon papa, c’était un homme d’action, il avait la main leste. Je suis un enfant de la campagne, la vraie campagne, avec un vrai curé en soutane et un maire communiste. j’ai découvert les extraterrestres lors de mon service militaire. Je suis le futur roi de France. Vive Dominique Premier !

renato dit: à

« c’est pourquoi ton blog a pas de commentaire »

Quoi, la RdL ne te suffit plus, tu cherches un autre terrain de jeu ?

Phil dit: à

Pas de public en France pour Newton. Trop cher et pas dans l’air du temps.

renato dit: à

Se rappeler quand même, le petit célinien, que les Amériques ne sont qu’une autre partie du monde… c’est aussi vrai que ton intolérance laisse perplexe… d’autre part c’est une bonne raison pour te cacher derrière un masque qui ne t’appartient pas…

Deneb et Nollet dit: à

Bougereau, je suis pour le franco-français, même en matière d’introvertis. Nous avons de grands homosexuels Français, pourquoi aller voir en dehors de l’hexagone ? C’est ce que j’attend du FN, remettre en France, les homosexuels de souche aux premières loges. Je suis homophobe, mais je fermerais un œil s’il s’agit de Français de souche. Mon œil de Caïn, lui, est ouvert à tous. Personne n’en veut, je suis un grand solitaire. J’ai bien sûr un chat, nous avons des amours platoniques.

Sergio dit: à

bérénice dit: 23 mars 2014 à 15 h 00 min
le mieux encore est qu’il reste solidaire de la machine

On peut pas le faire démonter, ce truc ? Et le remplacer par un bastringue qui vienne de la grande Italie, avec des trompettes comme Nini Rosso, et qui joue le Pont de la rivière Kwaï ? Faut que je voye un dépanneur…

Sergio dit: à

Deneb et Nollet dit: 23 mars 2014 à 15 h 31 min
Je suis homophobe

Faut les zigouiller comme les Templiers jusqu’à la septième génération comme ça ils repoussent plus…

christiane dit: à

@Curiosa dit: 23 mars 2014 à 14 h 57 min

Ces deux livres je les ai découverts grâce à ce que Paul Edel en avait dit sur son blog. La moindre des choses puisque je les ai appréciés est de le dire.
J’ai fait la même chose avec Jacques Chesnel qui lui m’a fait découvrir Cortazar et Fuentes.
Les livres on les découvre souvent par un ami, et pour les assidus par les bons critiques littéraires (hebdo en lice avec internet…), des émissions de radio, aussi, ou sur le petit écran quand la caméra ne trouble pas les auteurs invités et les journalistes. Quant au reste, chemin perso de très longue marche.

Daaphnée dit: à

comme ça ils repoussent plus…

C’est curieux, les homo, les beaux, me font souvent penser à des tulipes ..
On ne sait pas tout de la symbolique des fleurs.

bouguereau dit: à

Je suis homophobe

..dis plutot « je leur tourne le dos » ça fera plus gentilhomme

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