L’exofiction, késako ?
Ayrton Senna, Christian Dior, Jim Morrison, Claude Monet, Louis Soutter, Vincent Van Gogh, Arthur Rimbaud, Charles Bronson, Jean-Luc Godard, Charles Manson, Shaton Tate, Ossip Mandelstam… Ce ne sont pas des personnages de biographies mais bien les héros de la rentrée littéraire. Celle des romans, de la fiction, de l’imagination, pardon d’insister lourdement.
Depuis des années, l’autofiction a abusé du « je » sans autre objet que son « moi » hors de tout accès à l’universel, de l’exploration sans fin d’un nombril qui n’exprime rien d’autre que lui-même ; aussi le retour du boomerang était-il attendu. On ignore qui a inventé de baptiser le phénomène « exofiction » mais c’était bien trouvé pour désigner l’écriture d’une fiction à partir d’éléments réels, en s’autorisant la mise en scène sous leur propre nom de personnages ayant existé. Le genre, car s’il n’est pas nouveau c’en est un désormais, se bat sur plusieurs fronts, empruntant aux autres genres ce qu’ils ont de meilleur. La biographie est le terrain de l’exactitude, le roman celui de la vérité. A mi chemin des deux l’exofiction les parasite. Dans les deux cas, c’est de la vie des autres qu’il s’agit.
Rien ne passionne les gens comme les gens. Leur itinéraire, leurs secrets, leurs échecs, leur réussite. Comme si cela pouvait servir de modèle. C’est la version people de la littérature. Or les preuves ont tant et tant fatigué la vérité que les lecteurs, ceux qui ont toujours soif d’apprendre, apprécient que la lecture soit allégée de ses matières grasses : notes, digressions, références, explications…. Ils goûtent qu’un écrivain s’empare d’un détail dans l’existence d’une personnalité, dévide la bobine de son fil du temps et le raconte à travers ce fragment si éloquent. Si le procédé est ancien (il n’est que de citer l’admirable Mort de Virgile d’Hermann Broch), il revient en force en cette rentrée, en plus grand nombre que l’an dernier. La tendance est encore plus marquée. Car cette fois, il s’agit du personnage principal et du rôle-titre du roman, et non plus de name dropping au fil du récit.
Comment faut-il le prendre ? Il y en aura pour pointer une certaine paresse chez nos romanciers, un vrai recul face au danger de la création ex nihilo, la crainte de la page et de l’écran blancs. Il est vrai que se lancer dans l’écriture à partir d’une vie déjà accomplie, équipé d’un gros dossier de coupures de presse, de minutes de procès et d’archives audiovisuelles, sans oublier les propres livres du personnage, atténue le stress. L’acrobate s’élance d’autant mieux qu’il a l’assurance d’un filet sous pieds. Mieux encore : une fois prêt, le livre sera plus facile à « vendre » aux libraires puis aux lecteurs car toute vie déjà connue du public sera par définition plus aisée à reconnaître que celles de personnages qui seraient le fruit de la pure imagination, dotés de noms qui ne disent rien à personne. Ils réagissent comme les visiteurs d’une exposition qui, à la première vue d’un tableau, se précipitent au plus près du cartel pour identifier l’artiste et la scène.
Une solution de facilité donc, quitte à ce que tout le monde connaisse déjà les tenants et les aboutissants de l’histoire : les millions de lecteurs et de Paris brûle-t-il savaient bien que Paris n’avait pas brûlé, et les spectateurs de Titanic que ca se terminait mal, et alors ? Ainsi à la flemme de l’auteur et de l’éditeur correspondrait celle du lecteur. A ceci près qu’il faut un vrai talent pour capter son intérêt ou le maintenir en haleine malgré tout.
On dira que le phénomène brouillera davantage encore les frontières entre les genres littéraires. Ce qui, au fond, ne fera jamais que refléter la levée des barrières dans bien d’autres territoires de la société. De quoi encourager un monde flou à s’y précipiter.
(Photos Passou)
1 330 Réponses pour L’exofiction, késako ?
« Rien ne passionne les gens comme les gens. » (Passou)
Pas si sûr …. Ce qui passionne les gens ? le plus souvent leur chère petite personne, réelle ou inventée.
L’exofiction, l’autofiction, c’est bien les étiquettes ça rassure la ménagère de plus de 50 pages.
Si le procédé fut utilisé pour Virgile, à merveille, les zones d’ombre du grand homme sont certainement plus larges, permissives, que celle d’Ayrton Senna dont on sait tout ou presque. Du moins, ceux qui s’intéressent au petit homme rapide.
« Ayrton Senna, Christian Dior, Jim Morrison, Claude Monet, Louis Soutter, Vincent Van Gogh, Arthur Rimbaud, Charles Bronson, Jean-Luc Godard, Charles Manson, Shaton Tate, Ossip Mandelstam… « .
Hors quelques réussites, cette nouvelle manie produira la même m… que l’autofiction.
Dorothy Parker:
… et:
http://www.nybooks.com/articles/2016/04/07/brilliant-troubled-dorothy-parker/
En somme une littérature de gare qui reflète l’affaisement intellectuel de la société.
Influence de la TV ses séries débiles
Non pas faire lire, mais faire acheter des livres à des gens qui ne lisent pas. C’est une des causes du formidable affaissement de la production littéraire française (1er round les journalistes ont pris la place des écrivains alors que ce n’est pas le même métier). Amateurisme des éditeurs, des journalistes littéraires, et des jurys. Rien qui mérite qu’on s’en préoccupe.
L’affaire O.J. Simpson…
L’affaiblissement de la littérature et des arts ?
Chute des luttes idéologiques et religieuses, effondrement de l’autorité, démocratisation sans vertu, mondialisation faussée, augmentation de l’espérance de vie, loi des rentiers, manipulation médiatique des masses …
Les Nombreux n’aiment pas le risque. Ni la singularité. Ils préfèrent la merbe, servie chaude…
On peut en savoir plus sur les photos, Passou ?
De l’exofiction photographique ?
Pour la littérature, l’exofiction ne remonterait-elle pas à Homère, racontant la vie d’Achille et la guerre de Troie ?
ah, je vois, c’est une illustration du « genre littéraire » sur lequel nous venons de débattre…la Libératisation de l’écrit.
Secret Story à la place de Stendhal ou de Houellebecq. Dame !!!! Un monde de Pikachus.
Autofiction,
Exofiction,
Affliction …
Autobus
Exodus
Consternus
mais ça devient La République des Pokémons ! incroyable. On s’en fout qu’ Usain Bolt ait mis un petit réacteur nucléaire amovible dans sa bite..ou que je ne sais trop quel pithécanthrope mange du tofu à la marmelade de cerise..
Ici Paris pas mort.
reflète l’affaisement
krépuscul!..c’est le ragnareuque phil
les millions de lecteurs et de Paris brûle-t-il savaient bien que Paris n’avait pas brûlé
lassouline hil aime le suspens..comme dans shakespeare
De l’exofiction photographique ?
houi..bien sur.. »photo passou »
comme ya des ptis malins qui font des grafittys tours payant à paris..si si..trés accro aux site de graffeur pour leur pécho leur spot..on est en plain plain dans l’sujet
Moi, en voyant le film sur Stefan Zweig, je ne m’attendais pas à ce qu’il se suicide avec sa femme ! Quelques regards vides, un peu dépressif, mais rien ne laissait prévoir l’issue fatale. Ils étaient entourés de parents, d’amis, de domestiques dévoués et ils avaient même adopté un chien !
une littérature de gare
y’a 50 ans qu’y a pus de litterature de gare phil..update ton système
tu connais l’histoire belge baroz..si tu va l’revoir tu pensras.. »bon dieu..je pensais pas qu’ils seraient aussi con pour le refaire une deuxième fois »
bouguereau dit:
Automiction, exomiction. Un sujet pour Kévina la palombe.
Ainsi à la flemme de l’auteur et de l’éditeur correspondrait celle du lecteur
reuzment qu’y a l’courage du critique
la pisse la merde..ça l’tient nuit et jour mon larhbin
bouguereau dit: 23 août 2016 à 11 h 04 min
Salinacheval, je profite de votre solidarité avec les vieux messieurs pour vous demander de bien vouloir changer deux fois par jour la cou.che de Kévina, notre palombe. J’ai l’impression qu’elle trempe littéralement.
Stefan Zweig s’est suicidé ?
C’est arrivé quand ?
Alba est copié-collé. Kévina est juste collée.
A bientôt,
N’oubliez pas de transmettre à Alba quand il reparaîtra (ce qui ne manquera pas d’arriver tout bientôt : il n’a aucune dignité), mon salut!
« Tout sur la manière, concept anthropologique, artistique et littéraire supplanté au XXème siècle par le style »
Et le no-style de Sartre ou Beauvoir, c’est encore du style ?
(le lien ne fonctionne pas)
N’oublie pas Chaloux que le maitre à penser de WGG c’est Attali, un expert de l’emprunt dans le vivier de l’intelligence du monde, comme Montaigne avant lui.
Bougreau, le tégévé transporte des abrutis bouchés aux oreillettes, ni la gare ni la littérature ne leur fait bouger les c.ouilles anémiées.
Les ZWEIG sont morts comme deux c.ons de bourges mort-vivants, la comprenette en panne !…
(je sais que c’est simplificateur, mais pourquoi refuser l’évidence au profit de la branlette impuissante ?)
Jacquot, on fait les comparaisons qu’on mérite.
Passou va mal ! Il n’aurait pas attrapé la Reinharthrite neuronale, j’espère ?… Quel malheur ! Mais quel malheur … !
Reinhardt : tenant compte de nos critiques répétées est en cours de reconversion. Dans la guitare.
Dear Baroz, félicitez le prestigieux pauledel de tolérer un visiteur de son blog, le sieur Robinson, lecteur de Morand.
Chaloux, quel écrivain a le mieux écrit sur la beauté de la musique, à part Proust et sa sonate de Vinteuil, selon toi ?
Je me souviens d’un passage de « La montagne magique », où Thomas Mann parle du danger de se perdre dans la musique !
Ce visiteur s’appelle en réalité François Baron et anime un excellent festival du film insulaire dans l’île de Groix ainsi qu’une petite maison d’édition régionale de grande qualité. Trop bien pour moi, qu’il dit, Phil…
Merci Baroz, je pense qu’il se moque de vous mais il a le bon goût d’emporter en vacances don quichotte et le journal inutile.
rose, sur Romain Gary et Jean Seberg, un livre qui devrait plus vous intéresser que celui de Nancy Huston ?
http://editionsdesequateurs.fr/enLibrairie/Litterature/MariageEnDouce
Je m’en vais, Jacquot, pas le temps. Généralement, les passages sur la musique sont très mauvais. Voir tout de même peut-être le petit Ravel de Léon-Paul Fargue, mais il y est davantage question de l’homme que de sa musique. Le Beethoven de Romain Rolland, -surement une bonne piste.
La seule phrase qui me vienne la clef sur la porte, est celle avec laquelle j’essaie les stylos depuis trente ans parce que je l’adore.
« A Sparte, au bord de l’Eurotas, des bergers m’enseignèrent un air de flûte très ancien, étrange chant d’oiseau ».
Très prometteuse pour le pilon,
jusqu’à présent, la rentrée de la RdL !
Pâtapapièrement.
il y a dans tes prestigieux comme des larmoiments de crocodile et de mérules phil
Sparte est malheureusement devenue une des villes les plus laides de Grèce.
mon copin micouille!..raccomodé de ses pieds au cul..
Jacquot, on fait les comparaisons qu’on mérite.
hon hon hon soi pas si dur havec toi mon larhbin..j’en décide
Il n’aurait pas attrapé la Reinharthrite neuronale, j’espère ?
..lui il a pas payé sa place..même pas mal
A bientôt,
va yavoir dla main courante et dla lette recommandé hà la kommandantur..sapré cheuloux..con de tous les jour
oui bougreau, les discussions littéraires finissent parfois comme une jolie Jean Seberg qui épouse un laid Romain Gary.
Bougreau, le tégévé transporte des abrutis bouchés aux oreillettes
j’en connais même qui harrive a lire en musique..si si..tout télémane havec stindal
bouguereau dit: 23 août 2016 à 12 h 03 min
Mais non, Kévina, ma palombe, rien de tout cela.
(Cette petite affaire d’autrefois m’a pourtant apporté quelque chose : je sais parfaitement qui tu es).
Hurkhurkhurk!
Je m’attendais à ce que tu me dises Pascal Guignard, Chaloux !
Quignard
Pas pensé à Quignard, en effet. Mais ce n’est pas là que je le préfère.(Pas très amateur de musique baroque non plus).
monte moi ma photo de haut mon larbhin..
« monte moi »
Oh!!! Kévina…
Est-ce qu’il n’y a pas une nouvelle de Nodier à propos d’un harpiste? Il me semble. (voir chez J. Corti).
J’ai déjà « utilisé » Les Mémoires de Marguerite Y. pour la beauté d’Antinoüs, Chaloux…
Plus que « Tous les matins du monde », « La leçon de musique » de Pascal Quignard, peut-être ?
Gracq du côté de Meyrueis avec Wagner, Carnets du Grand Chemin.
« il a le bon goût d’emporter en vacances don quichotte et le journal inutile. »
Encore un effort, Phil, et il n’oubliera pas d’emporter Chardonne la prochaine fois !
La musique : anthologie littéraire et philosophique [Texte imprimé] / [textes choisis et présentés par] Vincent Vivès
Auteur(s)
Vives, Vincent
Edition
[Paris] : Buchet-Chastel, impr. 2011
1 vol. (359 p.), couv. ill., 24 cm
Collection
Musique (Buchet-Chastel)
Notes
Index
Résumé
Classée par ordre chronologique, de l?antiquité à Pascal Quignard, ce volume est à la fois d?une grande richesse de textes et de consultation aisée. Le lecteur peut trouver là un ouvrage de prédilection pour aborder des textes de références dans ce domaine.
Sinon, L’Histoire de la Musique -souvent très drôle- de Rebatet Bouquins.
Le Sibélius de Millet. Pas son meilleur.
@ Jibé et Chaloux
« quel écrivain a le mieux écrit sur la beauté de la musique, à part Proust… »
Il ne faut pas oublier Suarès, qui a des pages extraordinaires sur les grands compositeurs en général et Bach en particulier (même s’il décoxne sur d’autres comme Chopin, Brahms, R.Strauss et surtout l’immense Bruckner – que sans doute il a entendu peu et mal interprété).
Et plus récemment Michel Schneider, qui a écrit au moins deux très bons livres sur le thème: « Glenn Gould, piano solo : aria et trente variations » (Folio) et « La Tombée du jour : Schuman ».
Un autre très beau livre sur la musique est celui du pianiste de jazz et compositeur Laurent de Wilde sur le génial Thelonious: « Monk » (Folio).
Le roman est aussi le territoire de l imaginaire non?
« La musique, souvent… » etc.
En musique n oubliez pas. »docteur faustus « de Thomas mann à propos de schonberg
Et le plus exquis récit de morike,.. »le voyage de Mozart à Prague »
« Il y en aura pour pointer une certaine paresse chez nos romanciers, un vrai recul face au danger de la création ex nihilo, la crainte de la page et de l’écran blancs. […] Ainsi à la flemme de l’auteur et de l’éditeur correspondrait celle du lecteur. […] On dira que le phénomène brouillera davantage encore les frontières entre les genres littéraires. »
La vraie division n’est pas entre « fiction », « exofiction », « autofiction » ou « non fiction », mais entre édition industrielle et littérature artisanale.
Donc, entre des écrivassiers ou des journalistes qui rédigent des livres périssables dont la plupart finissent au pilon et des vrais écrivains qui écrivent des livres qui finissent dans les bibliothèques et circulent pendant longtemps dans les bonnes librairies d’occasion.
Je connais très mal Suarès, Pablo. Schneider, j’ai vraiment du mal (son bouquin sur Proust que je trouve outré, son Marilyn, je me suis endormi dessus.
« Mais quels furent dans le passé les maîtres préférés de Ravel ? Où les trouve-t-on ? Nommons-les.
D’abord un des plus grands, des plus aimés, celui dont chaque audition nous rapproche et qui, tenu longtemps pour un frivole génial, a tout ressenti et tout dit : Mozart.
Jacques-Emile Blanche raconte qu’ayant demandé au jeune Ravel de venir deux fois par semaine déchiffrer avec lui de la musique au piano, celui-ci accepta, à la seule condition d’écarter Beethoven, Schumann et « autres romantiques », et de se limiter à l’œuvre de Mozart. Ce projet d’ailleurs n’aboutit pas.
Le « romantique » Chopin devait cependant enchanter Ravel, devenu avec les années moins exclusif. Enchanter non pas seulement le technicien par une technique si reconnaissable, mais par sa matière sensible, amoureuse et désespérée, pleine d’arrière-pensées, et combler le rare musicien qui disait qu’on peut « frissonner à l’enchaînement de deux accords, comme au rapport de de deux couleurs ». Passons à d’autres seigneurs.
De Weber et de Mendelssohn, négligés ou raillés aujourd’hui, Ravel prétendait que c’étaient des précurseurs inconnus. Exécutant un jour une certaine romance sans paroles, le maitre s’arrête, interroge :
« De qui est-ce ? ». Et les auditeurs de s’écrier :
-De Schumann, cela saute au cœur.
Ravel, radieux, répliquait :
-C’est de Mendelssohn.
Mais c’est Liszt, ce géant quoique romantique aussi, qui déchaînait son enthousiasme, le plus vrai. Il le considérait comme une mine inépuisable prospectée par les plus illustres compositeurs : ses trouvailles et jusqu’à ses défauts, disait-il, avaient été utilisés par Wagner, par Strauss, Par Franck même »
Léon-Paul Fargue, Maurice Ravel, Fata Morgana, p. 22-23.
À propos de rentrée littéraire, je me suis toujours demandé qu’est-ce qu’ils devenaient les milliers de romans français et étrangers publiés en France à chaque rentrée depuis un demi siècle… À 500 (fourchette basse) de moyenne par an pendant 50 ans cela fait 25.000 romans ! – dont une bonne partie étaient, paraît-il, des chefs-d’oeuvre selon les critiques.
@ Chaloux
Achète le « Glenn Gould » de Schneider et on reparle.
Et les 2 vols. de Suarès de la collection Bouquins: il y a des merveilles là-dedans (si on s’habitue aux manies mentales et stylistiques de l’ami André, qui était un drôle de type). Mais il est toujours intelligent et lucide. Il te plaira, j’en suis sûr…
Sur Ravel, tu connais les jugements très durs contre lui de Cocteau, qui l’a bien connu (disait-il)?
De Cocteau, non. Son Journal est sur mes listes d’achat.
Où commence et où finit l’imaginaire, Paul Edel ?
De mémoire, « Ravel a refusé la Légion d’Honneur, mais toute son œuvre l’accepte ».
Erik Satie.
Mais ta ref cocteau m’intéresse. Où?
Ma question concernait la beauté spécifique de la musique, pas des musiciens…
« la beauté d’Antinoüs, Chaloux… » (JiBé)
Antinoüs !!! C’était probablement une gueule de fiotteux sans intérêt, comme il y en a des milliers : du consommable à vieillissement rapide ! Tout juste bonne à sucer le grand homme…
Peux-tu voir sans tes lunettes déformantes, Barozzi ?! Tu m’inquiètes …
« du consommable à vieillissement rapide ! »
Tu en as consommé beaucoup, JC?
Je vous laisse, cette fois pour de vrai. On m’attend à la porte du garage. Je vais paraître dans ma superbe auto!
A bientôt,
Jacquot, ton bouquin va être naze.
C’est pas à moi, mais à Marguerite Yourcenar qu’il t’aurait fallu demander de changer de lunettes, JC !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antinoüs
J’attrape au vol le Ravel de Marnat les références à Cocteau assez nombreuses dans l’index.
@ Chaloux
C’est dans son « Journal » précisément, dont j’ai lu les 8 vols., grâce au privilège de vivre à Paris (ils sont dans les Bibliothèques municipales). Lecture passionnante parfois, intéressante souvent, mais je ne les aurais jamais acheté au prix de 35 € pièce.
Condamné avant d’être jugé, Chaloux !
C’est toute la différence entre toi et WGG : la jalousie contre la générosité et le goût du partage…
Quittons nous définitivement sur une fiction … insupportable.
L’œil tombe sur une photographie de François Petit Bedon, Président. A sa droite Ségolène, Poule Pondeuse socialiste, une allure royale mais non conjugale !
Pensée atroce ! Si Montebourg gagne, ne vont ils pas finir comme Louis XVI, 1,93m, et l’autrichienne de chasse, 1,70m … purement et simplement réduits !!!?
Il y avait aussi « Le Naufragé » de Thomas Bernhard, où celui-ci trace un portrait de Glenn Gould, mais un portrait vraiment romanesque. Bernhard a réussi à intégrer le pianiste canadien (« le plus lucide d’entre les fous », écrivait-il de lui) dans son univers propre si particulier.
Jibe l imagination selon starobinski est un pouvoir d ecart grace auquel nous nous distancons des réalités présentes. Cette definition convient aux romanciers sue j aime de stendhal à proust et de Balzac à pavese par exemple
Je plaisantais, Jacquot. Mais en un sens tu as raison : je ne partage (et largement) que ce qui m’appartient, jamais le bien d’autrui. Une forme d’avarice que ne connait point ton ami Alba, c’est une évidence. (Il faut dire qu’en matière « d’anthologies » il est plus grand expert que moi!!!).
(Pour me faire pardonner j’en achèterai 10 exemplaires)
Merci Pablo.
(Les choses se gâtent. Voici : on me téléphone d’en-bas!)
A bientôt,
Chaloux et JC quitte la piste de conserve…
Que tu le veuilles ou non, JC, Antinous est le prototype même de la beauté grecque.
D’ailleurs, tu m’y fais penser : Alba n’a pas reparu. Serait-il accessible à la honte?
@ Jibé
« Ma question concernait la beauté spécifique de la musique, pas des musiciens… »
Tu as « L’art de la musique », anthologie faite par Guy Bernard de textes de compositeurs sur elle? C’est un pavé de 700 pages, édité par Seghers en 1961. Je le vois d’occasion de temps en temps.
http://www.ebay.com.au/itm/LART-DE-LA-MUSIQUE-Guy-Bernard-illustrations-/280791954001
« un pouvoir d ecart grace auquel nous nous distancons des réalités présentes. »
Définition très ouverte, Paul Edel. Elle n’interdit pas l’autofiction ni l’exofiction, qui permettent d’échapper aux réalités présentes en s’en retournant vers les réalités passées…
Article pour les belphégorophobes.
@ Chaloux
« Alba n’a pas reparu. Serait-il accessible à la honte? »
Widergänger est allé aux urgences de Sainte Anne et comme il n’a pas pu promettre au psychiatre de garde qu’il ne délirerai plus sur Heidegger, on l’a gardé.
La connaissance n’appartient à personne en particulier, mais elle est un bien commun à tous, Chaloux.
sapré chaloux, on vous téléphone d’en bas…ne trébuchez pas sur la bonne en passant à la cave.
Baroz, Hadrien était bien plus viril que la grande Marguerite a bien voulu le faire savoir. Son toyboy devait avoir des airs de l’actuel président de radio france, pris dans sa première jeunesse, of course.
« un pouvoir d ecart grace auquel nous nous distancons des réalités présentes »
C’est aussi grâce à ce « pouvoir d’écart » que, dans un deuxième temps, nous nous rapprochons des « réalité présentes », et que nous pouvons commencer à les connaître. L’imagination est le sublime moteur de la littérature, c’est-à-dire de la connaissance.
Mais oui mon cher jibe et puis tu peux ouvrir tes dictionnaires tu en trouveras d autres définitions toutes intéressantes. L auto et l exo fiction sont des catégories pas à prendre très au sérieux
. en lisant Tchekhov ou Thomas bernhard ou claude simon ces cloisonnements artificiels volent en éclats bonne sieste
L exo et l auto fiction sont des cloisons pas très sérieuses on se demande pas devant Claude Simon Tchekhov ou éleva ferrante si on est dans l auto ou l exo mais on sait qu’ on est chez un grand écrivain toutes ces catégories sont du vent
vous avez écrit deux fois la même chose, dear Pauledel. sachant que le prestigieux passou ne pratique pas de censure de commentaires, vous devez probablement douter de la comprenette à l’aimable Baroz.
« L’imagination est le sublime moteur de la littérature, c’est-à-dire de la connaissance. » (Delaporte)
Comment pouvez vous écrire une telle c.onnerie, Delaporte ? la littérature est une amusette distrayante, pour enfants en mal d’orientation …
Par bonheur, la connaissance n’a rien avoir avec la littérature !!!
« Si le procédé est ancien (il n’est que de citer l’admirable Mort de Virgile d’Hermann Broch)… »
On pourrait même citer directement l’Enéide de Virgile, qui est l’histoire « vraie » de la fondation de Rome selon les Romains…
Classer tous ces genres littéraires de manière très raffinée et compliquée n’apporte finalement pas grand chose à la littérature et a fortiori au lecteur.
Comme le disait Oscar Wilde : « Books are well written, or badly written. That is all. »
wilde citait cette phrase au sujet d’anasthasie jean marron..pas de genre litteraire..tu miss le point..si hon se rappoche des théories de lukacs ça peut ête plus folklo
« la littérature est une amusette distrayante »
On voit là toute votre légèreté, JC, votre manque de discernement.
« toutes ces catégories sont du vent »
Nous sommes d’accord, Paul Edel, ce qui compte c’est bien ce qui nous enchante ou pas. Les étiquettes sont de l’ordre du pratique. Pour la sieste, malheureusement, je n’aurai pas le temps aujourd’hui. Beaucoup de boulot avant le départ en vacances à Lisbonne, le mois prochain…
Par bonheur, la connaissance n’a rien avoir avec la littérature !!!
tu veux rire..sont tous a dire qu’ils se raconte des histoires pas popo..tiens einstein s’asseyait sur les protons pour profiter du point dvue..pense hun peu l’exofiction
ne prenez pas le tram 28 à Lisbonne, dear baroz. rempli de Français qui se comportent comme des morues. Il faudra bientôt penser à sortir un dégoût du touriste.
« Hadrien était bien plus viril que la grande Marguerite »
En avoir ou pas, Phil !
@ Delaporte
« L’imagination est le sublime moteur de la littérature ».
De la littérature ou du roman? Il y a beaucoup d’imagination dans la poésie, les essais, les aphorismes, les journaux littéraires, la critique, etc? Ou tout ça ce n’est pas de la littérature?
« un dégoût du touriste »
Vous voulez ma ruine, Phil ?
mais on sait qu’ on est chez un grand écrivain toutes ces catégories sont du vent
..les hécrivains se sont toujours passionné pour hune certaine forme de théorie du roman..tous hou presque havaient leur petite doctrine..même ceux qui s’en défendait il cherchent au moins à « se situer »..ils sont ivre de ce vent là
On en apprend plus en lisant un bon roman que bien des essais…
mais non baroz. en marketing, il faut toujours un coup d’avance. Voyez l’exemple de l’imprévoyance parisienne qui vient de perdre un milliard de recettes à cause du manque de touristes.
@ Chaloux
« Un beau jour, quelqu’un dont j’aimais beaucoup les livres m’a conseillé de conserver mon intransigeance comme le bien le plus précieux. Je crois bien que c’était Julien Gracq. »
« Il faut être intolérant pour être libre ». (Georges Darien)
Delaporte dit: 23 août 2016 à 13 h 55 min
« la littérature est une amusette distrayante »
On voit là toute votre légèreté, JC, votre manque de discernement.
On voit là toute votre lourdeur, Delaporte ! lequel de nous deux est le plus à plaindre ?…
Je serais plus tenter de faire un éloge des touristes, Phil.
Souvent, à Paris, je vais me mêler à eux, plus souriants et heureux de visiter la ville que les pauvres Parisiens, aux regards las, croisés dans les transports en commun…
@ Jibé
Tu as vu la référence que je t’ai donnée plus bas sur la musique?
Quoiqu’en pense le Boug, je ne résonne pas en terme de marketing, Phil, trop vulgaire pour moi !
baroz, autre son de cloche !
J’ai tout noté, Pablo. Mais je vais commencer par « La leçon de musique » de Pascal Quignard, qui devrait répondre à ma recherche.
https://www.erudit.org/revue/etudfr/2004/v40/n2/008809ar.pdf
Pablo75 dit: 23 août 2016 à 14 h 00 min
Tout ça, c’est de la littérature, bien sûr, quand c’est réussi.
@ Jibé
« Je serais plus tenter de faire un éloge des touristes […] Souvent, à Paris, je vais me mêler à eux, plus souriants et heureux de visiter la ville que les pauvres Parisiens, aux regards las, croisés dans les transports en commun… »
Ce n’est pas de la fatigue, Jibé. Les Parisiens, ont (avons) ras-la-casquette de Paris en général et des touristes en particulier. Moi je les fuis comme de la peste. L’autre jour, j’ai dû promener l’un de mes frères et son fils dans certains des endroits les plus touristiques de cette ville et ça a été une torture (et pourtant cette année il y a beaucoup moins de touristes que d’autres années).
Au Panthéon je n’ai pas eu le courage de rentrer avec eux et j’ai préféré les attendre dehors assis dans les escaliers, profitant du beau temps qu’il faisait et de la beauté de l’endroit. Pendant 40 minutes j’ai assisté à un défilé ahurissant de touristes qui paraissaient sortis tous du même moule et qui m’a rappelé la cxnnerie inguérissable de l’Humanité. Et cela m’a fait penser que la Beauté n’a aucune chance devant la Bêtise.
Tout ça, c’est de la littérature, bien sûr, quand c’est réussi
même les ptigros sont sur d’avoir du gout et d’ête beau à florence..c’est ça la démocratie jean marron
@ Jibé
Pascal Quignard a écrit aussi « La haine de la musique », aussi prétentieux et ennuyeux que le reste de ses livres. Quignard est l’un des auteurs français les plus surcotés (il sait très bien épater les snobs).
vous êtes déprimé, Pablo. Doublez la dose de chorizo.
Ton frère et ton neveu devaient surement être heureux de visiter Paris, Pablo, c’est bien ce que je dis, ils en voient encore la beauté, plus toi, hélas. Va aux Buttes-Chaumont, avec « Le paysan de Paris » d’Aragon en poche !
« (il sait très bien épater les snobs) »
ça va faire plaisir à ton pote Chaloux !
je ne résonne pas en terme de marketing, Phil, trop vulgaire pour moi !
le chic pour baroz pour c’est un commercial qui vend pas
« un nombril qui n’exprime rien d’autre que lui-même ; »
Bé non, il esseprime l’humanité, puisqu’ils sont tous pareils…
Y a rien qui est pas pareil !
Encore que le croco il en a peut-être pas, si ? C’est dessous dans l’eau on peut pas le voir…
Jibé dit: 23 août 2016 à 13 h 04 min
Où commence et où finit l’imaginaire, Paul Edel ?
Rhalala !! Et l’homme est petit lorsqu’on le contemple du haut de la Mer de Glace !
Et, » y a du bon dans la gauche, y a du bon dans la droite »
Et « Les goûts et les couleurs, ça ne se discute pas ».
Et » Il balance entre tradition et modernité »…..
eh ben, mon colon ! Baroro qui fait du Homais, du Fenouillard…
Tu prépares un « Goût des clichés »?
Hon a encore un cercueil polyforme, là, c’est bon ça continue…
un « Goût des clichés »?
..même là c’est tout selfie
Hon a encore un cercueil polyforme
y parait qu’il le récupe ha la crémation..hau moins les poignées..c’est dégueulace
@ Jibé
« Va aux Buttes-Chaumont, avec « Le paysan de Paris » d’Aragon en poche ! ».
J’habite à 5′ à pied des Buttes-Chaumont, que je connais par coeur: quand mes enfants étaient petits je les promenais la-bas souvent. Quand j’ai arrêté de le faire je n’y ai pas mis les pieds pendant des années, tellement j’en avais marre de ce parque. Maintenant je le traverse de temps en temps quand je vais à pied vers la mairie du XIXe et je me dis que je devrais aller plus souvent. Dommage que Gibert et Boulinier ne soient pas à côté…
un « Goût des clichés »?
c’est un beau sujet..y’a beaucoup trop d’boulot pour baroz
… de ce parc.
Phil dit: 23 août 2016 à 13 h 59 min
Il faudra bientôt penser à sortir un dégoût du touriste.
Y en a déjà what mille hordes dans les Himalayas maintenant ça va être parmi les exoplanètes…
Y a que en Auvergne on a un gus tous les deux cents ans…
Va aux Buttes-Chaumont, avec « Le paysan de Paris » d’Aragon en poche !
hahahaahahahaahahahahahahaahaha, meri, mon Baroro , pour cette marrade. enore un à ajouter à ma collection personnelle. Moi, quand j’allais aux Buttes , je n’emportait surtout pas le Paysan de Paris. De toutes façons, je n’aillais plus aux Buttes…trop de bobos de merbe.. j’allais au Squaez- himmense (autre cliché)- et double ,de Pantin, près de la Falaise du Bas-pays, À Rominville
Bougboug, ton idéalisme est contraire à mes convictions capitalistes et libérales : récupérer les poignées du cercueil avant crémation, c’est bien. De la bonne gestion…
La prochaine fois où un écolo de mes amis crève et choisi de brûler comme une bûche merbique, je collerai à l’Araldite les poignées en bronze rien que pour faire chillier l’undertaker !
@Y a que en Auvergne on a un gus tous les deux cents ans…
JE CONFIRME….même les Marseillais, y viennent pas, peuchère, trop froid pour leurs miches. Quant aux Lyonnais, y en a, mais surtout en hiver, ces caves, pour venir faire du ski au Lioran. et puis des Stéphanois…un peu.
bouguereau dit: 23 août 2016 à 14 h 43 min
la crémation
C’est incroyable le nombre de gars qui la prosélytent toute leur sainte vie, au dernier moment ils font comme Barbe-Rouge ils virent lof pour lof…
quand j’allais aux buttes…
1/4 d’heure ou 1/2 heure ?
il va plus aux buttes : l’a eu trop de bobos.
Prochain billet de Passou :
« L’écomiction » ou comment faire pipi sur le gazon littéraire pour arroser les coccinelles exofictionnelles !
késako ?
voilà un merveilleux nouveau nom de concept pour ce qui existe déjà, nom que les lecteurs et les libraires qui existent encore n’utiliseront probablement jamais, même les robots d’amazon risquent de l’éviter, un rayon de bibliothèque ? permis d’en douter aussi, voilà voilà, et en fin de compte qu’est-ce qu’il reste comme client pour ce genre de mot?
Décès de Jacqueline Pagnol, belle actrice, un très beau type. Tout fout le camp.
La Treille a conservé tout son charme pagnolesque. Cet homme, pouvant être interprété à de nombreux niveaux, était un bonhomme d’une grande richesse de coeur.
Je suis assez d’accord avec Paul Edel.
On oublie que les tragédies grecques sont des histoires légendaires connues de tous.
Et comme le dit si bien Pascal :
« Qu’on ne dise pas que je n’ai rien dit de nouveau: la disposition des matières est nouvelle; quand on joue à la paume, c’est une même balle dont joue l’un et l’autre, mais l’un la place mieux. »
Ce soir évitez les chicons, dédé. avec la chaleur vous risquez d’éclater.
Séparons nous. Car, je dois préparer ma conférence, demain midi, à l’Institut Bartabacs. Sujet délicat. Travail de fond devant rester léger d’un point de vue de la présentation.
« Place du pastis dans la politique internationale : un casse-têtes ? »
J’ai acheté, comme à l’Opera Garnier, une claque enthousiaste, à vendre au plus offrant, prête à toutes les bassesses pour picoler gratos. Cela devrait bien se passer.
Bonne soirée les petits pastissons…!
tous hou presque havaient leur petite doctrine..
et pas qu’en littérature: écrire le mot sociétal c’est pratiquement un programme politique, enfin faut voir..
« Qui maledicit et vituperat, quanto id acerbius facit, tam maxime ille pro iniquo inimico ducitur. »
(Philosophus Favorinus Trajani æqualis)
æqua anima ferree injuria a animo tantum accipitur, qui cum deis rationem habet. Non omnes qui habent citharam sunt citharœdi !
1/4 d’heure ou 1/2 heure ?
L’inconnu débute?
Sergio dit: 23 août 2016 à 14 h 51 min
et l’immersion?
JC….. dit: 23 août 2016 à 15 h 38 min
prête à toutes les bassesses pour picoler gratos.
Justement au moment où on lampe on est essetrêment honnête ! Ad augusta per angusta…
« Imminet et tacito clam venit ille pede »
(versiculus Tibulli paulum versatus)
hors sujet dit: 23 août 2016 à 16 h 16 min
et l’immersion?
Houi mais y a des types qui peuvent voler les affaires sur le rivage j’aurais pas confiance…
grillé hon peut tchourave les poignées mais hon peut pas t’hanculer à l’insu dton plein gré..himagine qule mec fasse un selfie hen plus
hen plus t’es vu de haut forcément..t’as beau parler latin comme confucius..t’es pris dans une exhumfixion
Sarkozy happé par la « frénésie » littéraire :
Six mois à peine après avoir sorti La France pour la vie (Plon), il publiera, mercredi 24 août, un nouveau livre, Tout pour la France, chez le même éditeur (232 pages, 18 euros). (Le Monde)
et l’immersion?
si t’es pas plombé a mort tu remontes et c’est exhumfixion au fil de l’eau..t’es le dindon dla farce comme disait cicéron
La France pour la vie
son être pour la mort..touche moi pas
au moment où on lampe on est essetrêment honnête !
lampe c’est hune himage jespère..tu nous refait pas du néron hallumeur de réverbère
Ce qui, au fond, ne fera jamais que refléter la levée des barrières dans bien d’autres territoires de la société. De quoi encourager un monde flou à s’y précipiter
franchment lassouline..polo l’aurait ptête pensé exnihilo mais jamais il l’aurait écrit comme ça en vrac
Sarkozy, Hollande, Montebourg, Lemaire, Copé, Juppé…voilà le genre d’hommes d’État qui se proposent à nous…tout pour leur pomme et peu pour la France, avec sou mission à Merkel et Juncker.
Seule Duphlot à l’air sincère mais dans la fonction on aurait à l’évidence une incompétente caractérielle…
Il ne reste donc que les nationalistes souverainistes gaullistes. Le raisonnement est d’une simplicité enfantine.
Le raisonnement est d’une simplicité enfantine
y’en a des qui font mieux quand même dédé
bouguereau dit: 23 août 2016 à 16 h 58 min
lampe c’est hune himage jespère
Houi c’était en référence au sourire en verre de lampe du frangin de Fin negans c’était abilement camouflé…
t’es toujours à hencourager les mondes flous a sy précipiter serdgio
Jibé dit: 23 août 2016 à 11 h 55 min
je vous remercie vivement ; je le commande illico
« Il ne reste donc que les nationalistes souverainistes gaullistes. »
Mais ceux-ci sont nuls en économie. Jamais les Français, qui tiennent à leurs petites économies, ne leur feront confiance. Donc… on ne peut voter pour personne. Il y aura beaucoup d’abstentionnistes.
Moi aussi j’en ai marre de ces Parques.
bouguereau dit: 23 août 2016 à 17 h 12 min
t’es toujours à hencourager les mondes flous
Ha non ça c’est Passou on l’a énormément repéré des zones grises il en met partout ubiquitairement… Et mainenant en plus avec des balèzes malaises !
Ben houi on va pas faire confiance à des types qu’ont pas un flèche ! Quant ils sont gras comme des cailles là seulement faut voir…
La devaluation du Franc sera inévitable, mais à terme très bénéfique. De plus il n’y a aucune obligation dans les traités dans laquelle la France s’est engagee à utiliser l’Euro pour rembourser ce qui sera dû lors de la sortie. Il sera tout à fait légal de rembourser en francs.
« Exofiction », pourquoi pas ? Les maniaques de la classification y trouveront sûrement leur compte. Rappelons que l’inventeur de l’exofiction, c’est sûrement un certain … Homère. Soulignons aussi que l’exofiction transcende les genres. C’est ainsi que l’auteur de « Jules César », un certain Shakespeare, celui de « Mahomet », un certain Voltaire, sont des maîtres incontestés de l’exofiction. Rappelons en passant un autre maître incontesté de l’exofiction : Alexandre Dumas. Sans oublier l’auteur de « Guerre et paix ». En somme, l’exofiction, c’est comme le burkini : ça occupe les temps morts d’après J.-O. .
L’économiste de 18 h 05 énonce un postulat
conforté par la vigueur économique et industrielle
actuelle du tas de ruines sur lequel il est juché.
Comment peut-on, à moins d’avoir des gènes
de ces « carpet-baggers », qui tirent les marrons
de tous les feux de catastrophes, prétendre
qu’une économie nationale sinistrée serait
plus forte seule que dans une union, même inachevée,
dans un monde de prédation tellement supranationale ?
Même les promoteurs les plus sincères et généreux
d’une relance de la croissance ou d’un protectionnisme
salvateur ont en réserve la croyance erronée
que la planche à billets en dernier ressort
est LA solution. Qu’ils aient donc le courage
et la franchise de commencer leur croisade
en tendant la sébile qu’ils finiront
par faire remplir, de gré ou de force,
à tous leurs dupes !
Pigeonnablement.
Ah ce qui est bien avec la musique c’est qu’elle cause pas. Ainsi le député Legendre au moment de la révolution demande que l’on interdise la musique instrumentale car on ne sait pas ce qu’elle dit. Cela dit donc quand même l’exofiction est le lieu de la musique (ouf!) enfin on peut mettre des mots sur les sons qui c’est vrai ont quand même une certaine nébulosité. Suarès sur Beethoven est quand même une peu filandreux, Romain Rolland franc du collier est idéaliste à fond, Thomas Mann est sans doute le plus sérieux dans son Doktor Faustus impressionnant avec ses pages entières de citations d’Adorno; personnellement j’adore le Mörike sur Mozart, unique et profondément subtil (difficile de faire mieux que « le voyage de Mozart à Prague »)et évidemment l’inévitable Thomas Bernhart à propos de Gould. Mais comme c’est étrange il faut que la parole soit ôtée (MUSIQUE) pour que l’exofiction s’envole au plus beau, quelle découverte!
Ah j’ai oublié! Il est très rare que Kafka mette en valeur une part positive de lui-même. Or on trouve cette remarque étonnante: « Ma chance est mon être non musical ». Je trouve cette pensée fondamentale. En tout cas très discutable. Donc digne d’être discutée. Il est question une fois de plus de la langue. Je note par ailleurs que ce propos de Kafka que je mets dans la case positive est en réalité un aspect négatif de sa conception du monde. Il n’en reste pas moins qu’il fait d’un défaut une qualité: « ma chance »…
un « Goût des clichés »?
ça a déjà été fait par notre bon maître Flaubert, mais ça mériterait d’être réactualisé. Aujourd’hui, plutôt que le Dictionnaire des idées reçues, ne faudrait-il pas titrer : Le dictionnaire de la bien pensance ?
« « Exofiction », pourquoi pas ? Les maniaques de la classification y trouveront sûrement leur compte. Rappelons que l’inventeur de l’exofiction, c’est sûrement un certain … Homère. »
Jean, tu me plagies ou quoi ! j’ai parlé d’étiquettes pratiques et d’Homère, dès ce matin…
Jibé, un « dictionnaire de la langue de bois », vendu avec un rabot ou une lime à râper, conviendrait aussi bien – et serait d’ailleurs à la fois universel et intemporel. Car tous, en remontant aux tous premiers (je pense à certains passages homériques, par exemple…) l’ont déjà pratiquée…
Et à part ça, la couverture de Geluck est très bien, sur ce numéro…
Salut Clopine, ça faisait bien longtemps !
@ Jibé
Jean, tu me plagies ou quoi ! j’ai parlé d’étiquettes pratiques et d’Homère, dès ce matin…
Excuse-moi, je ne t’avais pas lu. Les grands esprits se rencontrent.
Faut faire gaffe, Jean, WGG rode avec ses ciseaux à copier-coller !
Va falloir songer à déposer des copyright !
ça ne pourra pas toujours être gratuit !!!
Envoyez les chèques pour l’argent de poche de mes prochaines vacances au Portugal !
Mais ne me demandez pas de vous ramener une bouteille de Porto !
Quando vais em Portugal, Baroz ? Vais a Lisboa ?
t’es pas aussi un punk a chien qui veut des thunes dracul..
Jean, tu me plagies ou quoi ! j’ai parlé d’étiquettes pratiques et d’Homère, dès ce matin
homère..c’était pas hune idée d’genie ça baroz..dlà peu prés vaseux
Gosto muito falar diferentes linguas. Chama-se cosmopolitismo…
le Dictionnaire des idées reçues
nan les clichés..tu cafouilles décidément
Nous avons loué un superbe appartement au coeur de Lisbonne, du 18 septembre au 2 octobre, WGG. Ma soeur de Cannes et une de ses amies y viendront nous rejoindre la dernière semaine. Au programme, farniente, promenade et bronzage. Retrouver le rythme de la ville de mon premier amour… Puis visite des environs et une pointe en voiture jusqu’à Porto avec ces dames : roule Simone !
Oh Oui, le boug ! Veux-tu bien m’expliquer la différence entre clichés et idées reçues ? C’est comme pour la poule et l’oeuf, qui est-ce qui est arrivé en premier ?
« homère..c’était pas hune idée d’génie »
Quand Homère racontait, ses auditeurs croyaient-ils entendre une histoire réelle ou des faits de légende ? C’était pas un peu du pareil au même à cette époque ? Et crois-tu sincèrement que cela à changé fondamentalement ? Serions-nous devenus plus intelligents ?
Muito bem. Queres então descansarte um poco. Mas não visitar tambem algunos museos ? Como por exemplo o museo Calouste-Gulbenkian que está muito interesante.
E tambem ir no cafe onde custumava ir Fernando Pessoa.
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