L’exofiction, késako ?
Ayrton Senna, Christian Dior, Jim Morrison, Claude Monet, Louis Soutter, Vincent Van Gogh, Arthur Rimbaud, Charles Bronson, Jean-Luc Godard, Charles Manson, Shaton Tate, Ossip Mandelstam… Ce ne sont pas des personnages de biographies mais bien les héros de la rentrée littéraire. Celle des romans, de la fiction, de l’imagination, pardon d’insister lourdement.
Depuis des années, l’autofiction a abusé du « je » sans autre objet que son « moi » hors de tout accès à l’universel, de l’exploration sans fin d’un nombril qui n’exprime rien d’autre que lui-même ; aussi le retour du boomerang était-il attendu. On ignore qui a inventé de baptiser le phénomène « exofiction » mais c’était bien trouvé pour désigner l’écriture d’une fiction à partir d’éléments réels, en s’autorisant la mise en scène sous leur propre nom de personnages ayant existé. Le genre, car s’il n’est pas nouveau c’en est un désormais, se bat sur plusieurs fronts, empruntant aux autres genres ce qu’ils ont de meilleur. La biographie est le terrain de l’exactitude, le roman celui de la vérité. A mi chemin des deux l’exofiction les parasite. Dans les deux cas, c’est de la vie des autres qu’il s’agit.
Rien ne passionne les gens comme les gens. Leur itinéraire, leurs secrets, leurs échecs, leur réussite. Comme si cela pouvait servir de modèle. C’est la version people de la littérature. Or les preuves ont tant et tant fatigué la vérité que les lecteurs, ceux qui ont toujours soif d’apprendre, apprécient que la lecture soit allégée de ses matières grasses : notes, digressions, références, explications…. Ils goûtent qu’un écrivain s’empare d’un détail dans l’existence d’une personnalité, dévide la bobine de son fil du temps et le raconte à travers ce fragment si éloquent. Si le procédé est ancien (il n’est que de citer l’admirable Mort de Virgile d’Hermann Broch), il revient en force en cette rentrée, en plus grand nombre que l’an dernier. La tendance est encore plus marquée. Car cette fois, il s’agit du personnage principal et du rôle-titre du roman, et non plus de name dropping au fil du récit.
Comment faut-il le prendre ? Il y en aura pour pointer une certaine paresse chez nos romanciers, un vrai recul face au danger de la création ex nihilo, la crainte de la page et de l’écran blancs. Il est vrai que se lancer dans l’écriture à partir d’une vie déjà accomplie, équipé d’un gros dossier de coupures de presse, de minutes de procès et d’archives audiovisuelles, sans oublier les propres livres du personnage, atténue le stress. L’acrobate s’élance d’autant mieux qu’il a l’assurance d’un filet sous pieds. Mieux encore : une fois prêt, le livre sera plus facile à « vendre » aux libraires puis aux lecteurs car toute vie déjà connue du public sera par définition plus aisée à reconnaître que celles de personnages qui seraient le fruit de la pure imagination, dotés de noms qui ne disent rien à personne. Ils réagissent comme les visiteurs d’une exposition qui, à la première vue d’un tableau, se précipitent au plus près du cartel pour identifier l’artiste et la scène.
Une solution de facilité donc, quitte à ce que tout le monde connaisse déjà les tenants et les aboutissants de l’histoire : les millions de lecteurs et de Paris brûle-t-il savaient bien que Paris n’avait pas brûlé, et les spectateurs de Titanic que ca se terminait mal, et alors ? Ainsi à la flemme de l’auteur et de l’éditeur correspondrait celle du lecteur. A ceci près qu’il faut un vrai talent pour capter son intérêt ou le maintenir en haleine malgré tout.
On dira que le phénomène brouillera davantage encore les frontières entre les genres littéraires. Ce qui, au fond, ne fera jamais que refléter la levée des barrières dans bien d’autres territoires de la société. De quoi encourager un monde flou à s’y précipiter.
(Photos Passou)
1 330 Réponses pour L’exofiction, késako ?
Plus Pessoa que Gunbelkian, WGG !
Et surtout la vie de nuit…
« Se fosse preciso usar de uma só palavra para com ela definir o estado presente da mentalidade portuguesa, a palavra seria « provincianismo ». »
(F. Pessoa)
S’il fallait définir d’un seul mot l’état présent de la mentalité portugaise, ce mot serait « provincialisme ».
Era in Fama, n°1, Lisboa, 30 de Novembro de 1932. Uma revista de esta época em que escrevia.
Jibé dit: 23 août 2016 à 20 h 27 min
Et surtout la vie de nuit…
___________
Vejo…
Oui, quand j’y suis allé pour la première fois il y a plus de trente ans, on sentait encore ce provincialisme, avec une touche de lointaine capitale française du XIXe siècle. Les Portugais était très pauvres. Par la suite, ça a beaucoup changé, avec les jeunes il faut désormais baragouiner en anglais !
Etaient
Fingo, -is, -finxi, -fictum, fingere : « modeler », dans l’argile puis dans toute matière plastique comme la pâte ; par suite « façonner », au sens physique et moral, d’où « représenter », « imaginer »
Racine fig- : avec nasale infixée : fi-n-go —> fingo, fingere;
avec élargissement par -t : fict- :
Rac. fig-:
figulus, i, n : potier, celui qui modèle dans l’argile; figulinum, i, n: l’objet modelé, la figuline ; figura, æ, f : la plastique, puis la figure modelée donnée à une chose ; d’où figurare : façonner, représenter ; effigies, ei, f : l’image en relief, l’effigie ;
Rac. fict- :
fictilis, e (adj) : modelé dans l’argile ; fictor, -oris, m : le sculpteur, celui qui façonne d’abord dans l’argile ; puis le pâtissier : celui qui façonne dans la pâte ; fictio, -onis, f : la formation, la création, rhét. la supposition, la fiction.
Donc, à l’origine, la fiction entre dans un argumentaire en rhétorique en vue d’une démonstration devant un tribunal, dans un discours persuasif, apodictique.
À l’origine, il n’y a pas une grande différence entre un pâtissier et un écrivain… ni entre un écrivain et un sculpteur ou un potier.
La statue de Pessoa a été mise à Lisbonne pour les touristes Français, les chiens portugais lui pissent dessus. Trop de pessoa nuit à la Pessoa. Vous avez de la chance baroz, c’était le pays préfèré de Chardonne, vous avez donc bon goût. Emportez « vivre à Madère », malheureusement pas en poche à cause des pignoufs de l’édition dans la France ramollie. Ne manquez pas de faire une excursion sur la plage où l’amiral Horthy a pris sa retraite.
On voit aussi que la légende du Golem renvoie au travail du potier, donc de l’écrivain.
À travers la vérité (emet, en hébreu אמת), l’art d’écrire des fictions entretient un rapport avec la mort (met, en hébreu מת), le passé, les ancêtres.
C’est Blanchot qui a beaucoup insisté sur le rapport de la littérature et de la mort : « La littérature et le droit à la mort ». Il en a fait le premier élément d’une déconstruction avant l’heure de la littérature, avec l’émergence du neutre, qui efface les différences entre les éléments du monde. Derrida lui emboîtera le pas avec Ecriture et différence.
Ce qui ne manque pas de sel, c’est le Golem de Gustave Meyrink est passablement antisémite, et qu’il s’appelait avant Meyer, comme le héros du roman de Passou, qui signifie en hébreu « brillant », « lumineux »…
La théorie de la littérature chez Blanchot se dispose selon quatre pôles, non pour orienter le chemin du lecteur, mais bien plutôt pour le perdre : la Nuit, le Dehors, le Neutre et le Désastre.
Le Neutre, il le voit à l’œuvre dans toute l’œuvre de Kafka qui n’a pris son essor qu’avec le « il » de l’impersonnel. L’expérience de l’homme, allant d’échec en échec dans sa marche vers la mort, détruit d’emblée pour l’écrivain le droit de dire quelque chose, ce que Blanchot nommera dans « Faux pas », la Nuit, généralisant en somme le désir de Flaubert d’écrire un roman sur rien, qui se maintienne en l’air dans le vide de lui-même. L’écrivain ainsi ne parvient pas à exorciser le néant qui le taraude, qu’il appelle la Nuit. Cette obscurité opaque, qu’il oppose à la » « nuit sublime » de Mallarmé, quand la « goutte d’encre » de l’écrivain se mesurait à la « nuit sublime » de Dieu, ne sera suivie d’aucune aurore. Elle est identifiée à l’inquiétante monstruosité d’un Dehors qui, en évidant le Dedans, absorbe le sujet.
Cela ressemble fort à l’Ouverture de l’Être chez Heidegger ou ce que Levinas appellera, mais pour s’en défaire, le bruissement nocturne du « il y a », qui apparaît déjà dans le fameux poème « Zone » d’Apollinaire, avec l’éclosion de la modernité au début du XXè siècle.
Pour Blanchot, il y a la Nuit, et pas de Jour, un rien qui dévaste toutes choses (et qui apparaît déjà chez Fernando Pessoa) et qui interdit à chaque homme d’accéder à l’autre comme à lui-même. Cette hantise de la nuit, antérieure à l’angoisse du cauchemar, ruine toute possibilité de revenir à soi et d’échapper au Dehors qui aspire l’écrivain vers le Néant.
« Donc, à l’origine, la fiction entre dans un argumentaire en rhétorique en vue d’une démonstration devant un tribunal, dans un discours persuasif, apodictique. »
En voilà un qui répond sérieusement aux questions ! Pas si cliché que ça, ma question Berguenzinc ! Bon, ça c’est pour le commencement, WGG, mais encore, pour la fin, ce serait utile pour édifier notre bon Polo ?
WGG, Passou a déjà un agent. En général, c’est 15% !
Mais oubliez Chardonne, Phil ! Gai gai les Portugais !
Baroz, votre Portugal est aussi lisse que les cuisses rasées du Ronaldo. Enjoy !
Mais non, Phil, et puis les cuisses à Renaldo c’est du gâteau !
Jibé dit: 23 août 2016 à 20 h 12 min
Veux-tu bien m’expliquer la différence entre clichés et idées reçues ?
Bé c’est pas pareille ! Ha mais non… Ca diffère différemment c’est autre chose que la même chose ! Où est-ce qu’on pourrait trouver cela ? Faudrait un dictionnaire des non-synonymes… Ha mais pas des antonymes ça c’est encore es autres !
Avec sergio, c’est toujours plus compliqué après son explication qu’avant !
Comment il fait avec les filles ? Elle doivent partir en courant !
Le Neutre, dans la théorie littéraire de Blanchot, est l’élément sans doute qui a fait le plus parler de lui. En même temps, c’est l’élément dont la fascination tient plus à l’incantation dont il fut l’objet, de Blanchot à R. Barthes, qui en fit même durant toute une année le sujet de son cours au Collège de France, que d’une définition comme on aurait été en droit de l’attendre d’une théorie et d’un professeur dans ce haut lieu de la science qu’est le Collège de France.
Le Neutre tient de la magie, de la prière, et pouvait effacer tous les jeux d’opposition, toutes les hiérarchies, détruire tous les liens du monde, du langage et de l’homme. Le Neutre, par définition, se dérobe, comme le note Blanchot dans les notes finales de l’Entretien infini, à la conceptualisation : il est transparence et opacité, affirmation et négation, différence et indifférence, activité et passivité. Je me souviens de ma fascination dans ma jeunesse pour cette théorie, qui m’a conduit à me pencher sur l’œuvre du poète André du Bouchet.
Le Neutre dévaste la littérature et le monde de la pensée depuis quelque deux mille cinq cents ans, seule réalité à ne pouvoir être neutralisée. Il est l’équivalent de ce que Primo Levi appelle « la zone grise ». Il est ce qu’en feront les déconstructionnistes américains à partir de la french theory de Derrida, Hélène Cixous, les Richard Rorty, les LGTBQI et autres Queer et intersexe indexés sur la Nuit du Neutre, jusqu’à la caricature des gender studies, repris en France par toute la gauche bien pensante qui ne pense plus, et aux Etats-Unis de Buttler et de Monique Wittig qui prétendra même que « les Lesbiennes ne sont pas des femmes » et que « c’est l’oppression qui crée le sexe et non l’inverse ».
Le Neutre a un effet mortifère qui prend forme dans la figure du désastre dont l’écriture éclate en fragments. Désagrégation du monde qui perd son lien avec le sens jusqu’à l’exténuation de la vacuité des mots dans la poésie contemporaine, de Michel Deguy à André du Bouchet en passant par tant d’autres, dont Paul Celan.
Le Neutre compose la littérature comme un vaste Requiem pour un langage et un homme ruinés d’une œuvre impossible à créer. L’œuvre dans le désœuvrement. Jusqu’à s’en griser.
Michel Foucault l’a repris dans La Pensée du Dehors, dans Dits et Écrits, I, 1966. Kenneth White dans La Figure du Dehors, 1982. La force déconstructrice d’une trame romanesque qui, absorbée par un Dehors impersonnel, se nie elle-même en acceptant sa soumission au rien, sans conclusion et sans représentation, la fiction s’annulant dans un vide où elle dénoue ses formes.
Deleuze est le grand penseur qui prend à bras le corps la tâche surhumaine de démonter pierre par pierre, concept après concept jusqu’à en devenir alcoolique et pour tout dire poivrot, le Temple et de fonder une philosophie dans une vaste entreprise de démolition ou de déconstruction des concepts de la philosophie grecque depuis deux mille cinq cents ans. Différence et répétition, Logique du sens, L’Anti-Œdipe, Rhizome, Mille plateaux avec son contre-maître en chef, Félix Guattari, déclarant ainsi en 1979 : « on ne demandera jamais ce que veut dire un livre, signifié ou signifiant, on ne cherchera rien à comprendre dans un livre », où tout doit obéir à un « agencement machinique » qui n’existe que « par le Dehors ».
On voit combien Heidegger avait raison de se faire du souci sur l’avenir de la métaphysique occidentale en 1933 !
ibé dit: 23 août 2016 à 23 h 05 min
c’est toujours plus compliqué après son explication qu’avant !
C’est un peu comme un bouquin énorme que j’ai et où on esseplique le point de Feigenbaum, donc celui où commence le chaos : à chaque fois que je le lis, je comprends bien l’esseplication, seulement attendu qu’avant le point c’était déjà un capharnaüm pas possible, j’ai toujours pas compris en quoi il bordélise encore plus le bordel, son point !
Bon je rentre à la base…
Jibé dit: 23 août 2016 à 23 h 17 min
Comment il fait avec les filles ? Elle doivent partir en courant !
Je les rechope havec la Yam comme les cosaques je les hattache au réservoir avec une araignée de tendeurs de chez Trignao…
Quel Homme !
Oui, je crois que l’on a atteint le point final du roman, WGG.
Pour la messe d’enterrement, préfères-tu un requiem ou un tedeum ?
Requiem de Mozart, c’est le plus joyeux.
Qu’est-ce qu’il ne faut pas sortir pour la rentrée !
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« Pour en finir avec EddyBellegueule » : et maintenant le film ! On n’en a pas fini avec EdouardLouis, avis aux hostiles (Passou)
Hélas ! Hélas ! Hélas ! ….
Par la suite, ça a beaucoup changé, avec les jeunes il faut désormais baragouiner en anglais !
—
Langue qu’ils parlent très bien, d’ailleurs, à la différence des locuteurs des autres langues latines. Le porto crée des liens forts.
vous parlez d’une prouesse, dear Bloom ! se rengorger d’airportenglish ne risque pas de profiter à l’âme portugaise plus trempée de cosmopolitisme que tous les pequenots de la city enfermés dans leur tupperware. Qui peut comprendre la puissance d’un « assorche » prononcé à la touriste ?
Larbaud doit se retourner dans son orient-express.
« … un monde flou… » ? C’est vite dit…
« … le point final du roman… »
Il y en a déjà eu un qui nous a fort ennuyé avec la mort de l’art…
« … l’avenir de la métaphysique occidentale… »
Selon Adorno la métaphysique a manqué ses objectifs, nous n’avons donc pas à nous « soucier » pour son avenir.
Pas de baragouin chez les Lusitaniens, Phil, mais de l’anglais fortifié, estampillé idiomatique. Kipluzai, d’expérience, les élèves d’origine portugaise sont souvent les meilleurs. É a verdade.
kabloom cause comme un gauleiter..
« … le point final du roman… »
havec des points de suspension rénateau..du coup y’a du sequel comme dirait kabloom..in engliche il va durer 1000 ans comme son reich
je vous crois volontiers, dear bloom. Les Portugais regardent en silence les touristes qui avalent les pastei de Belen encore chaudes.
Oui, je crois que l’on a atteint le point final du roman, WGG
(le temps qui clamse toutafé..y’a ptête des thunes a sfaire havant qu’y sdit baroz)
Les Portugais regardent en silence les touristes
y’a dquoi..quand tu sais qu’il peuvent acheter une case sans impot aucun jusqu’à 5myon d’euro..quand j’entend que le porto crée des liens forts.. »pigs »..pigs..portugal italie gr!ce spain..no comment
Rien de plus détendant qu’une semaine à Estoril, Phil, suivie d’une autre à Coimbra, peut-être une des plus authentiques destinations touristiques au monde.
c’est pour attirer la France profonde, dear bougreau. rien qu’une histoire de vases communicants comme disait Breton (qui préférait les canaries).
Toutafé, bloom. Baroz part sur les traces de Salazar, il confirmera.
et 5myons d’euro au pays des maçons ça te donne une idée du morceau..sur la cote hévidemment..pauvre portugal..
c’est en Algarve. ça leur fait plaisir de coloniser la côte a’rab.
A quoi ressembles les cendres de Capote? A celle d’un Truman lyophilisé? A un chewing-gum délavé?
Ol’ man condom
That ol’ man condom
He don’t say nothing
But he must know something
Cause he just keeps roting
He keeps roting along
Rotin’ along
(mes excuses à Paul Robeson)
Ah oui Baroze, il n’y a pas si longtemps, on trouvait dans tous les patelins portugais au moins un francophone parfait qui travaillait en France et qui était revenu chez lui pour les vacances ou pour passer sa retraite…
« que está muito interesante. »
que é muito interessante, WG.
@ Widergänger
« Le Neutre, dans la théorie littéraire de Blanchot, est l’élément sans doute qui a fait le plus parler de lui. En même temps, c’est l’élément dont la fascination tient plus à l’incantation dont il fut l’objet… »
Mais c’est quoi cette fascination pathologique pour les Grands Branlexrs de Mots antisémites?
@ Jibé
« Oui, je crois que l’on a atteint le point final du roman ».
Cela fait plus d’un siècle qu’on annonce la mort imminente du roman. Ortega y Gasset l’a fait en 1914.
gontrand dit: 24 août 2016 à 9 h 50 min
Si, claro !
ECRIVAINS CELEBRES, MOURREZ ! NOUS FERONS LE RESTE …
Le business des cendres s’annonce juteux.
L’investissement pour celles de Capote, capitaine de la Fiotte, devrait monter au maximum à 5.000 euros et on n’en parle plus. J’achète. Je divise en petits tas de cendres que j’emballe dans des petites fioles en forme de phallus fluoressang, j’en sors mille, je vends chacune à 50 euros.
Les lecteurs, les homos, les lecteurs homos, se battent pour avoir du Capote sur la cheminée. Avec des sous-traitants j’organise la contrefaçon : cendres de chien, de chat, de merguez, on casse les prix, on s’enrichit sans peine, donc sans morale !
Génial…! Le business des cendres s’annonce juteux.
O movimento da desconstrução das estruturas da metaphisica ocidental e, por conseguinte, nas estruturas da ficção literária se veja tambem na obra exemplar de Fernando Pessoa. Não é onanismo, como acreditam os pobres idiotas mas um movimento progressivo que acabó ao fim do seculo XIX com os relatos da morte de Deus.
J’ai vérifié : Hollande avait bien nommé une certaine Christiane Taubira, une indépendantiste, au Ministère de la Justice. Probablement dans un moment d’égarement sensuel. Au début j’ai cru qu’elle travaillait à la cantine, comme touche-à-tout. Non ! Elle était la Ministre.
Fabuleux ! Elle était donc compétente. Au sens socialiste du terme.
Naturellement, il l’a tuée, politiquement, quand il l’a voulu. Gestion du pouvoir classique. P’tain, ça ferait un sacré tas de cendres, parait qu’elle cite beaucoup, elle a une bonne mémoire, mais qu’elle écrit un peu et crie aussi beaucoup pour exister… Combien on pourrait en tirer…?!
Le business, c’est tout de même plus intéressant que la politique.
Je remercie dHH, rose, christiane, bérénice, clopine, etc, vdb, pour leur silence estival sur le non sujet du jour.
Rattacher la Mort de Virgile d’Hermann Broch à « une certaine paresse chez nos romanciers, un vrai recul face au danger de la création ex nihilo », car c’est bien ce qui est écrit, relève de la simple paresse… ou d’une complaisance coupable… Quoi de plus imaginaire que la recréation verbale de l’Italie du temps de Virgile dans ce somptueux roman ?
On sait bien qu’il n’y a pas de création ex nihilo. Avant d’écrire, il y a le monde tel que la culture l’a édifié au fil des siècles, l’architecture de ses représentations construites par la métaphysique depuis Platon, notre sensibilité même, nos émotions, toutes de nature historique.
Que pensez-vous de « La présence de Virgile » de Bra.sill.ach, dear Widergänger ?
« Je remercie dHH, rose, christiane, bérénice, clopine, etc, vdb, pour leur silence estival sur le non sujet du jour. » (JJJ)
Elles s’en foultrent royalement ayant trouvé priapiques bergers ou ânons compatissants…
Phil, vous avez tout dit avec vos deux points dans le nom même de l’auteur. Je ne l’ai pas lu… Mais ça manque à ma culture, je vous l’accorde volontiers.
Et puis il y a toute la tradition des mémorialistes qui se rattache à cette tradition de l’histoire racontée par ses acteurs à travers une vision. Et peut-être le plus grand d’entre eux, si ce n’est pas le plus grand écrivain français de tous les temps, le duc de Saint-Simon.
Peut-on concevoir la vision de la Cour de Versailles qu’il nous donne sans le style absolument fascinant et éblouissant de Saint-Simon ?
Elles s’en foultrent royalement ayant trouvé priapiques bergers ou ânons compatissants…
faux ! jjj est leur charles manson écouillé.. »ha mort lassouline! » qu’il a télépatée..et elles ont patétélée..c’est l’évidence
Mais Phil, pourquoi n’en parleriez-vous pas ici même de cet autre Virgile ? Je suis curieux d’en apprendre à ce sujet de votre part.
On sait bien qu’il n’y a pas de création ex nihilo
..lassouline y dit qu’il faut du courage pour le croire..sapré faignant
C’est un beau titre, Widergänger, dont j’ai un exemplaire d’origine trouvé chez un libraire poussiéreux qui n’osait le mettre en vitrine. Je l’ai lu, sans bien tout saisir (eh..je n’ai pas fait normale sup !) mais un peu bercé par cette p(r)ose. Lisez le et mandez-nous vos impressions.
Il est d’usage ici de trouver toujours mauvais ce qui nous vient du couple brasillach bardèche; Votre ami Chaloux a sûrement l’histoire musicale de Bardèche dans sa bibliothèque mais n’en souffle mot.
Il y a la sensibilité telle qu’on en hérite et la sensibilité telle que les écrivains, ceux qui comptent, l’ont modifiée, c’est clair. Un grand écrivain est celui d’où on ne ressort pas indemne.
Oui, je comprends bien, Phil. Mais le purgatoire ne dure qu’un temps. On peut se permettre aujourd’hui des lectures qu’on ne se permettait pas encore hier. Tout passe, tout lasse ? Mais s’il n’est pas réédité, je n’ai guère de possibilité de pouvoir jamais le lire.
Quelles sont les différences au fond entre un historien, un romancier et un mémorialiste ? Bien malin est celui qui le dira.
« Un grand écrivain est celui d’où on ne ressort pas indemne. » (wiwi)
Charabia, mon ami ! Charabia… on sort indemne de la plupart des ouvrage des grands. Exemple Cervantès et son Quijote ? Indemne or not indemne ?… Indemne, bien sûr !
La littérature est un amusement théâtral …
phil c’est la mouche du coche qui fait payer lbourrin dracul..quel lbourrin?..bien malin çui qui..
La littérature est un amusement théâtral …
le jus d’tomate ça tâche..dmande à dracul
Et puis tout se complique, parce que les Mémoires du Cardinal de Retz, par exemple, se rattache autant au genre du roman historique qu’au récit autobiographique et au miroir d’encre.
Le miroir d’encre se rattache autant à la compilation paradigmatique des essais à la Valère-Maxime ou à la Aulu-Gelle pour ne pas dire à la méditation philosophique si l’on se réfère aux Essais de Montaigne, qui appartient sans contente aujourd’hui à l’histoire de la philosophie, au même titre que les Pensées de Pascal, qui en sont très certainement le commentaire le plus profond, le plus intelligent, le plus perspicace, le plus outré aussi.
Ne sont-ce pas, encore une fois, le style
et l’originalité qui sont en question
dans la catégorie au goût de mode
promue par la rentrée littéraire 2016 ?
Est-ce que les collégiens d’aujourd’hui
emploient toujours le diminutif « exo »
pour exercice ?
Que dire alors du caractère laborieux
attaché à la production livresque ainsi désignée ?
Exercice de fiction, comme l’instrumentiste
répète ses gammes avant d’interpréter
la pièce de musique à son répertoire !
Reste à déterminer quand la répétition
vaut d’y assister…
Essayoragement.
La littérature est un amusement théâtral …
—
C’est parce qu’ils manquent d’humour que les régimes totalitaires réduisent au silence, déportent, ou suppriment les écrivains. Tout le monde sait cela.
L’histoire littéraire le démontre à satiété, ce sont les grands esprits, les écrivains, les penseurs qui façonnent au fil des siècles notre sensibilité, notre rapport au monde, le cadre mental qui nous permet d’habiter le monde.
C’est au fond ce qui est au cœur même de toute la pensée d’un Wittgenstein.
« Ce ne sont pas des personnages de biographies mais bien les héros de la rentrée littéraire. Celle des romans, de la fiction, de l’imagination, pardon d’insister lourdement. »
C’est tout à fait ainsi qu’il faudrait, à mon sens, considérer le livre d’Alberto Savinio « Narrate, uomini, la vostra storia » ( Traduit chez Gallimard: « Hommes, racontez-vous ») livre fantaisiste, fantasque et ironique -qui l’apparente aux vies imaginaires de Schwob comme aux fables de Borges- dans lequel Savinio évoque des personnages célèbres
aussi disparates que Isadora Duncan, Nostradamus, Jules Verne, Apollinaire, Stradivari ou encore Verdi…ce livre fut publié en 1942, on voit par là que l’exofiction est un peu d’hier…
C’est parce qu’ils manquent d’humour que les régimes totalitaires réduisent au silence, déportent, ou suppriment les écrivains. Tout le monde sait cela
le miroir d’encre du yupie dla city là kabloom
un charles manson écouillé, c’est-i pas un gars comme çui-là,
http://comicvine.gamespot.com/forums/battles-7/hannibal-lecter-vs-jigsaw-739492/
+ sympatoche, peutêt ben ?…
L’historien digne de ce nom
ne construit-il pas essentiellement
son bois d’après des sources
méticuleusement répertoriées ?
Il n’est pas tant exigé
de la part du romancier.
Malinoisement.
Un Thucydide, en son temps, a révolutionné autant les cadres mentaux pour appréhender le passé, que l’École des Annales à l’époque moderne. Et Thucydide était très influencé lui-même par toute l’école de pensée de la Sophistique de son temps.
Un penseur invente de nouveaux concept, comme un écrivain invente une nouvelle sensibilité. Proust comme Kafka ont inventé une nouvelle façon d’appréhender le monde, chacun à leur manière, où aujourd’hui toute l’humanité peut s’y retrouver, de l’Europe occidentale à la Chine.
C’est en cela qu’il y a vraiment création littéraire d’ailleurs.
L’histoire littéraire le démontre à satiété, ce sont les grands esprits, les écrivains, les penseurs qui façonnent au fil des siècles notre sensibilité, notre rapport au monde, le cadre mental qui nous permet d’habiter le monde
eulderline na jamais prétendu être le territoire..lui..barbouilleur
Shaton Tate (dixit Passoul)
tâte le chaton ?… répondent en rut JC et bouguereau les dé-burnés ?
rien qupour toi jjj
Dichterisch wohnt der Mensch ! (Hölderlin)
Ein Zeichen sind wir, deutungslos. (Hölderlin)
On ne peut pas comprendre d’ailleurs toute la problématique des années 30 chez Heidegger autour de la question de la technique si l’on n’a pas en tête ces deux « formules » de Hölderlin, et plus généralement l’Art moderne depuis Cézanne, à propos duquel Heidegger a dit que son œuvre n’en était que le commentaire. Son antijudaïsme philosophique, qui n’a rien à voir avec quelque antisémitisme que ce soit, ne s’explique pas autrement, À la mesure, au calcul, qui croit (faussement) être le propre du Judaïsme, il oppose le poème du monde. C’est autrement plus passionnant que les considération insignifiantes et nauséabondes des Farias et autres voyous de même acabit.
« C’est parce qu’ils manquent d’humour que les régimes totalitaires réduisent au silence, déportent, ou suppriment les écrivains. Tout le monde sait cela. » (Bloomie, fleur exotique)
Exactement ! … une société libre est bourrée d’humour ! Bravo Bloom !
Capote: from ashes to ashes to auction.
@ Widergänger
« les considération insignifiantes et nauséabondes des Farias et autres voyous de même acabit. »
Farias, Ott, Faye, Maurice-Ruben Hayoun, Trawny, Jaspers et le reste, des « voyous » ! Et c’est l’Ernst Nolte du nazi Heidegger qui le dit !
« Son antijudaïsme philosophique, qui n’a rien à voir avec quelque antisémitisme que ce soit… »
Pas l’Ernst Nolte, mais le Faurisson de l’admirateur de Goering et de Hitler…
« Quelles sont les différences au fond entre un historien, un romancier et un mémorialiste ? Bien malin est celui qui le dira. »
Tu es si bête que tu ne fais pas la différence entre les oeuvres de Guizot, Stendhal et les Goncourt?
« Proust comme Kafka ont inventé une nouvelle façon d’appréhender le monde, chacun à leur manière, où aujourd’hui toute l’humanité peut s’y retrouver, de l’Europe occidentale à la Chine. »
Mais tu crois qu’en Afrique, au fin fond de la Chine ou de l’Inde, en Amérique tant du Nord que du Sud ou même dans les guettos de banlieue française, les gens ont « la manière d’appréhender le monde » de Proust ou de Kafka, dont les 99/100 de l’humanité n’a jamais entendu parler?
Tu es vraiment dingue…
Et ta technique trop claire: ouvrir grand ton robinet à cxnneries pour que son debit décourage toute discussion.
Et c’est vrai: à quoi bon commenter les énormités que produit à la chaîne ta logorrhée pathologique?
Et de temps en temps une perle qui aurait fait les délices de Flaubert:
« Un grand écrivain est celui d’où on ne ressort pas indemne. »
« … de la banlieue française… »
« dont les 99/100 de l’humanité n’ont jamais… »
Les cendres de Truman Capote seront en effet mises en vente :
« Plus de trente ans après la mort du romancier, les reliques de Capote, contenues dans une petite boîte en bois ornée de motifs japonisants, seront mises en vente par la société d’enchères californienne Julien’s Auctions les 23 et 24 septembre à Los Angeles. »
Estimation du lot : entre 4 et 6000 $…
Il se trouve, Delaporte, que j’ai la certitude -ne me demandez pas pourquoi- de pouvoir vous livrer contre un peu de monnaie un reliquaire phallique fluo contenant une part non négligeable des cendres de Truman ! Capote, hein ! pas le Président Harry qui mit fin à WWII Pacific grâce aux merveilles d’Oppenheimer.
Envoyez 75 euros, Poste restante, PORQUEROLLES, vous ne le regretterez pas. Capote, en voilà une qui savait visiter les prisons, la larme à l’œil de Venus…
JC….. dit: 24 août 2016 à 13 h 27 min
Merci, JC, mais, n’étant ni fétichiste ni nécrophile, j’aurais scrupule à vous délester d’une si belle relique faite pour vous.
Pablo j ai visité un hôpital service traumatologie où l on traite des lecteurs qui ne sont pas sortis indemnes d une lecture de littel ou des derniers Amélie nothomb ç est pas bien beau à voir
Delaporte, vous n’avez pas le sens des affaires : vous achetez au prix bas, vous revendrez chez Christie après 5 ou 6 culbutes !
bouguereau dit: 24 août 2016 à 11 h 53 min
trop aimab’…, mais mets pas trop ça dans les mains des poules, risqueraient de pas s’en r’mett (folk devil, moral panic).
je dmande bien de quoi il peut guérir capoté..
@à quoi bon commenter les énormités que produit à la chaîne ta logorrhée pathologique?
Oui, à quoi bon, surtout à c’te chaleur, Wid-Heideguerre est cuit.
havec l’polo c’est toujours l’urologie qui essaie d’pisser sur la stomato
WGG est au vide-grenier ce qu’heidegger était à son remplissage.
« Rien ne passionne les gens comme les gens. Leur itinéraire, leurs secrets, leurs échecs, leur réussite. Comme si cela pouvait servir de modèle. »
De modèle de miroir, han effet… C’est le moteur du nerf !
Et ta technique trop claire: ouvrir grand ton robinet à cxnneries pour que son debit décourage toute discussion
c’est dla générosité du partage gratuit dla culture qu’il a dit baroz..si baroz l’a dit pour rien..jne sais pas..mais surement pour pas cher..vous êtes vraiment une bande de salauds
À la mesure, au calcul, qui croit (faussement) être le propre du Judaïsme
..c’est ça dis toudsuite qu’ils savent pas compter..quel phumier dlapin ce dracul
exofiction ? par contre la cruxifiction c’est plusieurs fois par jour avec JC l’andouille haineise
Les billets se suivent et se ressemblent. Après les pas de côté et l’empathie voilà l’exosatisfiction. Et que fait monsieur Assouline ? Il prend son grand sac fourre-tout et il y met tout et son contraire. On y voit Ayrton Senna en Rimbaud de la formule un, Christian Dior en Van Gogh du prêt-à-sentir, Jim Morrison en Godard des pères Lachaise… Les têtes de condoles n’ont pas fini d’être bien gardée !
après 5 ou 6 culbutes !
..moi j’aurais dit sixcent pour cent..les culbutes ça fait spanghero pas christie
keupu y fait dla moins valu en cmoment..doit ête malade
Un de nos compatriotes assassine la beauté en Australie en louant la grandeur d’Allah… La jeune Mia Ayliffe-Chung n’aura probablement aucun de Simon Liberati pour écrire son tombeau littéraire. Sordide.
je rappelle que les exoplanètes sont loin d’être de la fiction, & sans ce rappel minimal on comprend rin à la mollesse du billet du jour.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Exoplanete
Culbutes, culbutes… Faut mettre un arbre à cames en tête ou haller à pied !
je rappelle que les exoplanètes sont loin d’être de la fiction
loin..sapré jjj..
@Ainsi à la flemme de l’auteur, du journaliste et de l’éditeur correspondrait celle du lecteur.
Pas mal vu…
bouguereau dit: 24 août 2016 à 11 h 53 min
trop aimab’…, mais mets pas trop ça dans les mains des poules, risqueraient de pas s’en r’mett (folk devil, moral panic).
dernièrement y zen ont trouvé dans « la banlieue » de notre système..enfin y se foutent sur la gueule..mais c’est tout prés!..4 années lumières..
Mince alors ! Je suis en l’attente d’une exomodération !
La BBC a publié un classement des meilleurs films du 21e siècle. Voici les dix premiers :
1. Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
2. In the Mood for Love (Wong Kar-wai, 2000)
3. There Will Be Blood (Paul Thomas Anderson, 2007)
4. Le Voyage de Chihiro (Hayao Miyazaki, 2001)
5. Boyhood (Richard Linklater, 2014)
6. Eternal Sunshine of the Spotless Mind (Michel Gondry, 2004)
7. The Tree of Life (Terrence Malick, 2011)
8. Yi Yi: A One and a Two (Edward Yang, 2000)
9. Une séparation (Asghar Farhadi, 2011)
10. No Country for Old Men (Joel and Ethan Coen, 2007)
@ Paul Edel
« j ai visité un hôpital service traumatologie où l on traite des lecteurs qui ne sont pas sortis indemnes d une lecture de littel ou des derniers Amélie nothomb ç est pas bien beau à voir »
Quel courage ! La charité chrétienne poussée à ces extrêmes c’est carrément de l’héroïsme !
Quoique… il y a peut être pire. Ce matin j’ai entendu sur France Info la rediffusion de la chronique « littéraire » du lèche-bottes Philippe Vallet (le pire commentateur public de livres que je connaisse) sur « L’Horizon à l’envers », le dernier torchon pondu par Marc Levy. Et là, maintenant j’imagine les masses des lecteurs « pas sortis indemnes » de sa lecture, ça a dû être une épidémie de traumatismes comme lors des grandes catastrophes…
« Dans l’avenir, pourra-t-on sauvegarder notre conscience après notre mort ? Si cela arrive, nous serons alors immortels. C’est autour de ce thème que Marc Levy a écrit son dix-septième livre. Une histoire d’amour extraordinaire, émouvante et pleine d’humour, digne de Jules Verne… »
Pour ceux qui oseraient écouter le Balzac de la niaiserie parler de son nouveau chef-d’oeuvre impérissable sans peur de succomber à sa voix de velours de vendeur de cuisines sur mesure:
http://www.francetvinfo.fr/replay-radio/le-livre-du-jour/marc-levy-l-horizon-a-l-envers_1778567.html
Ces photos; Passou, ce sont des restes du magnifique Mur de l’Atlantique, non?
la larme à l’œil de Venus… JC
Non mais vous voulez rire, l’état se ruine pour équiper des systèmes sonores dernier cri en matière d’alarme , les prison les plus pauvres disposent pour dissuader et éparpiller les grappes de mutinés des mêmes systèmes qui servent à éloigner les étourneaux, il paraît qu’après ça ils sont traumatisés pour longtemps et ne se risquent plus à fermenter une révolte ou convoquer via portable un hélicoptère qui lui même pourrait prendre peur et dont le rotor ne serait pas plus maîtrisable qu’un ballet du Bolchoï sans Vladimir.
Pablo-seventyfive, aussi jaloux qu’une ménine bigleuse et bossue
L’Italie a tremblé sur une magnitude dépassant 6 sur l’échelle ce Richter .
de
La plus grande qualité des chroniques de Philippe Vallet, c’est qu’au moins elles sont courtes. Mais il faudrait aller plus loin, et les réduire complètement.
@ fermenter une révolte
j’aime beaucoup cet exolapsuce calamite.
@des restes du magnifique Mur de l’Atlantique
oui, c’est lui qui les a peints et fotografiés, il attend de voir si on lui suggère de quitter sa cronic pour se lancer dans l’atlanticart germanaufragé.
Janssen J-J dit: 24 août 2016 à 15 h 43 min
« j’aime beaucoup cet exolapsuce… »
Faire un exolapsuce, c’est faire une autofellation ?
@15.22. Pas vu les 2, 3, 5, 6 et 8. D’accord avec le 1, 3, 9 et 10, pourquoi pas ? le 4, je crois que c’est un DA, donc hors compète. On est bien avancés avec ce classement de l’exobbc. Et l’exotéléramuncho, l’en pense quoi ?
nb/ léon zitrone et simone garnier « A vous Cognacq-Jay »… un nouveau roman exobiopic non signalé de simon Libérato doit sortir en samizdat sur leur vie mouvementée… au fil de l’eau de l’automne.
Boh le mur de l’Atlantique on peut l’enlever ils viendront pas par là…
@une autofellation ?
oui mais sur une exoplanète, l’a meilleur goût, comme dirait D.
L’écrivain François-Marie Banier a été condamné à 4 ans de prison avec sursis et une grosse amende. Il échappe donc à la prison.
son amant n’est pas gros et prend aussi du sursis
le dernier torchon pondu par Marc Levy
—
Tout le monde ne peut pondre un torchon, comme Marc Lévy.
Normalement l’homo sapiens sapiens se sert d’un torchon, il l’utilise et éventuellement peut devenir la victime innocente d’un coup d’icelui. Or pondre un torchon exige des pré-requis rares: avaler le torchon, le digérer sans l’abîmer, avant de l’expulser sous forme de torchon reconnaissable, identifiable comme tel – toutes choses que Marc Lévy sait parfaitement faire, lui. Pour moi, il est plus fort que le Merveilleux Homme Caoutchouc qui tournait au States avec les Rolling Stones en 64.
Si j’étais vous, je ne me plaindrais pas (pas facile, quand on est français, j’en conviens) – imaginez, vous auriez pu passer un weekend entier en sa compagnie alors qu’il était occupé à pondre son torchon… Vade retro, lévy (-nas)!
Combien de fois faudra t il répéter qu’on ne parle pas d’exoislamiste, ni de vermine islamofasciste, mais d’islamiste de France, nos frères dans la diversité enrichissante au burkini rafraichissant…
Philippe vallet fait parler son invite avec une étrange lueur dans l oeil comme s il regrettait de n avoir jamais cédé à la tentation de tout critique littéraire :se prendre au moins une fois pour Lee harvey oswald visant John Kennedy.
Le torchon de Marc Lévy, c’est de l’expulse-fiction.
Paul Edel, c’est peut-être une tentation que Philippe Vallet n’a jamais eue…
faire un exolapsuce, c’est faire une autofellation ?
non puisque exo signifie en dehors ce serait quelque-chose d’assez éloigné du lapsus mais suffisamment proche pour pouvoir en jouer et produire une appellation qui elle-même laisse libre cours à l’interprétation, rien à voir avec le sexe oral quoique dire des mots soit une source de plaisir si l’on peut garder sa cavité buccale libre et apte au discours.
http://limproviste.math.cnrs.fr/2016/04/Arithmetique
Sympa le blog de B. Chambaz.
Il s’agit de trouver les auteurs des éclats de bio, cités dans le billet ?
Alors good surprise pour Ayrton Senna.
Bon évidemment si on travaille rue St Denis au Bois ou aux abord du périphérique, tout de suite on voit que le lapsus même exo va devenir rare et donc cher.
@Il échappe donc à la prison mais pas à son casier.
oui, à quoi bon aller encombrer les prisons par cette chaleur ? La justice du Garde n’est pas bête en cour, et elle reste cohérente avec la peine demandée par la victime…, puisée en ses propres deniers.
Ayrton Senna, Christian Dior, Jim Morrison, Claude Monet, Louis Soutter, Vincent Van Gogh, Arthur Rimbaud, Charles Bronson, Jean-Luc Godard, Charles Manson, Shaton Tate, Ossip Mandelstam…
Tout ça c’est de la glaise, pourtant produit fini qu’il s’agira de recycler, la littérature devient écologique.
. Alors cet homme, ce rabbin, Rava, s’est dit qu’il était temps de refabriquer de l’humain. C’était extraordinairement présomptueux, mais il pensait qu’il n’y avait pas d’autre solution. Avec le savoir de son temps, comment pouvait-il s’y prendre pour cela, refabriquer de l’humain? Il se dit qu’il n’y avait qu’une seule solution : la terre sous sa forme la plus courante, l’argile ou la glaise, et pour faire vivre cette terre, cette argile ou cette glaise, les seuls instruments à sa disposition : la voix et la lettre. »
J’aime bien l’humour de Paul Edel face à la pauvre bêtise de Pablo. À force de me lire, j’ai comme le sentiment que ce pauvre Pablo risque lui aussi de finir dans le service de traumatologie… Pobre Pablocito ! En tout cas, j’ai rarement vu quelqu’un d’aussi bête. Ça me fait penser à certains énergumène de ma chambrée à Speyer quand je faisais mon service militaire, qui me réveillaient à coups de seau d’eau quand je lisais le soir sur mon lit à l’écart Les Mots et les Choses, de M. Foucault, et qu’ils n’y comprenaient rien, et trouvais ça louche un type à l’écart plongé dans un livre illisible… La France profonde, ça apprend au moins ça le service militaire, enfin apprenait…
« qui me réveillaient à coups de seau d’eau quand je lisais le soir sur mon lit « .
Pas besoin.
Delaporte.peut-être mais l étincelle de cruauté désolée dans son oeil bleu pale etsa manière de sonder le plafond de son mini studio quand l écrivain s explique laborieusement m incite à penser que vallet retient des idees apocalyptiques quant au gibier à plumes. bien sûr une intuition..
polo ses exofs c’est moi pierre rivière j’ai hanculé ma soeur
qui me réveillaient à coups de seau d’eau quand je lisais le soir sur mon lit à l’écart Les Mots et les Choses, de M. Foucault
c’était un bouquin dcul et t’aveuglais ton voisin d’en dsous de rouille de sommier dracul..
de M. Foucault, et qu’ils n’y comprenaient rien, et trouvais ça louche un type à l’écart
–
ce qui est louche, surtout, c’est qu’un type qui a tant lu fasse autant de fautes…
Puisqu’on sort des Jeux (enfin !), il est temps de faire une remarque sur le lien intime entre une Grèce qui invente les Jeux Olympiques et une définition de l’homme par Aristote comme zoon politikon, animal politique, ramenant l’homme à son « animalitas » comme dit Heidegger au lieu de le projeter hors de lui (exofiction) où est la place de son « humanitas », dans l’Ouvert.
Ce qui m’a toujours sidéré, c’est que dans un lieu aussi sacré que Delphes, les Grecs aient pu y construire aussi un stade. L’animalitas de l’homme toujours en lieu et place de son humanitas, le culte du corps au lieu même de l’ouverture de l’Être.
Est-ce qu’on imagine une seule seconde la présence d’une piste de course sur le Mont du Temple à Jérusalem ? Même les Arabes, qui l’ont souillé, ne songe pas à en installer une bien qu’il leur arrive parfois de jouer au foot sur ce qu’ils appellent « l’espl.anade des Mosquées » !
Non seulement la Grèce ne connaît pas ce que c’est que l’Homme, comme le montre Luc Brisson, grand traducteur de Platon devant l’Éternel, mais ce qu’ils appellent l’animal politique, ils le réduisent à son corps et aux performances du corps, et à l’héroïsme national chanté par Pindare !
À quel moment le chemin a-t-il bifurqué (pour reprendre une expression de Borges) en Grèce vers l’oubli de l’Être pour qu’on en arrive à ce déni de l’Homme qui ne pouvait aboutir qu’au culte des corps par les nazis et au fascisme, ?
Delaporte, j’ai vu le 2 le 3 le 6 et le 10 de ces quatre ma préférence va au Gondry.
Oui et bien, justement, parlez-nous un peu de la particularité de l’échelle de Richter, Bérénice. Dites-nous comment sont placés ses barreaux, ma chère poulette perchée dessus et prise de vertige.
Bérénice, j’avais bien aimé quant à moi le Lynch, et surtout le Malick (« The tree of life »).
Bien sûr, un tel classement a quelque chose d’inepte : Godard n’arrive que vers la 40e place, avec « Adieu au langage »…
@ Widergänger
Au lieu de venir ici pour essayer d’oublier ton chaos de névroses, tu ferais mieux d’inventer une « Assurance pour lecteurs qui ont peur de ne pas sortir indemnes d’une lecture », à fin de te présenter au Concours Lépine de la Foire de Paris l’année prochaine.
On ne sait jamais, tu pourrais gagner le Prix du Président de la République et en plus de le recevoir à l’Élysée des mains du Granulé (comme l’appellent les agriculteurs – gras, nul et laid) tu pourrais enfin devenir célèbre en dehors du blog et, consécration suprême pour un érudit de ta taille, être invité à La Grande Librairie de François Busnel sur France 5, où tu pourrais enfin montrer à la France entière l’étendue de ton génie.
WG
le corps est péché
Delaporte dit: 24 août 2016 à 15 h 22 min
La BBC a publié un classement des meilleurs films du 21e siècle. Voici les dix premiers :
1. Mulholland Drive (David Lynch, 2001)
2. In the Mood for Love (Wong Kar-wai, 2000)
–
potit problème sans grande importance : le 21ème siècle à commencé le 1er janvier 2001. eh ouiçhe, il n’y a jamais eu d’an zéro. Le premier siecle s’est doñc deroulé du 1er janvier an 1 à 0 heures au 31 décembre 100 à 24 heures. Ce qui nous donne bien 100 ans, durée d’un siècle.
À quel moment le chemin a-t-il bifurqué
quand qu’il a fait sa barmiza et qu’il s’est pris pour l’élu dracul..vaut mieux faire juste cqu’y faut dmuscu comme praxitèle pour pas havoir la grosse tête dans lexofiction
Godard n’arrive que vers la 40e place, avec « Adieu au langage »…
ha quand même..la suisse ça dvient tellmennt un exemp pour les angliches..muholand drive ..une exofiction dmon macabé chez vénus beauté..c’est trop vilain
Delaporte j’ai raté l’arbre de vie ainsi que le David Lynch, l’adieu au langage n’a pas été distribué ici. Je vous recommande chacun des quatre que j’ai vus mais le Gondry est un chef d’oeuvre d’inventivité.
…
…l’exofiction,…Ah,!Ah,!…
…
…Alvin Toffler,…Les Nouveaux Pouvoirs 1990 Fayard .
…( Powershift )
…Savoir,richesse et violence à la veille du XXI°siècle.
…
…après des attentats du musée juif de Bruxelles,!…Oui,!…
…repoeter les élections, pour ne pas voter,!…sous le coup d’émotions,!…
…peut-être,!…provoquer express,!…
…la sécurité des votes sereins,!…pour voter pour la sécurité du peuple à ses sous sérénissimes,!…
…
…et non pas,!…par la violence intégrée,!…Vite,! La Bourse ou la menace de la vie,!…du brigandage sur l’échiquier européen déjà,!…
…tél; un scorpion manager sur mesure,!…
…Yes ,! Sir,!…un Brexit of course,!…
…la 3D un art,!…mais c’est bien sur,!…
…que faisiez-vous là,! mais c’est bien sur,!…du monopole capitaliste,!…
…comme tout le monde,!…
…pour ne pas s’ennuyez,!…les coups de feu en sacrifices,!…
…tout ces grands prêtres pour gardez l’église au milieu du village des post-soumis,!…
…elle est longue, c’est pas pour en faire un échafaudage,!…
…tout ces gros lards à sous,!…dans une société de tous cocus,!…
…etc,!…température normale de saison,!…
…Go,!…
ça suffit, Jean, vous n’êtes plus autorisé à commenter ici. Votre message bizarre sera donc supprimé sous 5 minutes.
en effet tous ces points de suspension et d’exclamation remplissent trop vite les disques durs.
…
…D,!…
…
…mon message bizarre,!…prend en pour ta pomme,!…au paradis circoncis,!…
…Oh,!…la bête de somme à monter,!…
…encore une licorne,!…à nos Tartuffe,!…etc,!…
Giovanni savoir et pouvoir ont depuis toujours été liés, la somme de savoir qui circule avec plus d’accessibilité grâce à la technologie ne changera pas fondamentalement les hiérarchies de plus si on ajoute à cela que plus on avance et plus la connaissance se densifie, l’accès facilité ne changera rien au fait que l »élite dirigeante qu’elle soit politique ou au management des grandes entreprises sera équipée de diplômes et de tout un arsenal de diplômés spécialisés dans tel ou tel domaine, le pouvoir sera toujours plus exigeant en qualification alors que parallèlement sont diffusées des doctrines obscurantistes qui prennent le pouvoir sur les esprits et l’usurpent politiquement peut-être justement parce que la vérité est à ce point complexes et divisées en spécialités desquelles plus personne ne peut dire qu’il peut les rassembler en un tout il est plus aisé d’endoctriner les masses avec des arguments simples ou simplistes que n’importe quel illettré pourra comprendre et s’approprier pour vérité à défendre.
complexe, divisée.
Pour montrer la confusion qui peut régner entre le monde hébraïque et le monde grec dans l’Antiquité, mais qui n’est pas sans répercussion considérable jusqu’à notre époque, Gérard Bensussan explique dans Qu’est-ce que la philosophie juive ? que la Septante a traduit le fameux vers où apparaît le tétragramme de YHWH (Exode, 3, 14), en hébreu biblique « eye acher eye »:
יהיה אשר יהיה
par « égô eîmi o ôn »:
ἐγώ είμι ὦ ὤν
ce qui a conduit à un complet contre-sens. Cr, explique-t-il, « la Septante transcrit une forme conjuguée de l’inaccompli dans un participe indiquant une persistance, une présence stable. La verbalisé de l’hébreu signale une charge d’activité et de participation emphatique qui donne à Dieu sa dénomination humainement recevable et plusieurs midrashim « traduisent » le célèbre verset en lui faisant dire : « Je serai avec vous dans les épreuves et je serai meurtri par elles. » Par et dans le grec de la Septante, cette action, cette détermination de l’être qui abolit le déterminé sous son déterminant, sous un faire, une épreuve, une blessure, sont mués en substantif, en attribut ontologique : « je serai », « je suis » l’Être même, ipsum esse depuis Augustin, je suis « l’Être invariable », comme dit la Bible du Rabbinat (les langues agissant leurs locuteurs bien au-delà de tout choix confessionnel). L’être-avec, l’être-meurtri ou encore leur conjugaison verbale (une personne, un acte) s’énoncent désormais dans la littérature grecque de la Bible comme substance se maintenant à travers tous ses accidents, comme essence, comme forme de tout rapport de détermination. » (p. 25)
Et dans ma Bible hébraïque, que j’ai achetée en Israël, le fameux verset est traduit fautivement par : « Je suis l’Être immuable », ce qui est un contre-sens manifeste, aux lourdes conséquences dans la toute la pensée occidentale depuis saint Augustin, que même le Rabbinat entérine ! C’est dire.
qu’il est plus aisé
The truie of life est un navet pompeux. Malick a tourné deux bons films, les deux premiers, sur le thème du paradis perdu. Il aurait du s’arrêter là et soigner sa légende. Depuis, il tourne trop…
The tree of life est un navet pompeux. Malick a tourné deux bons films, les deux premiers, sur le thème du paradis perdu. Il aurait dû s’arrêter là et soigner sa légende. Depuis, il tourne trop…
J’ai beaucoup pensé à Mulholland Drive en lisant California girls. Cielo Drive est situé à deux pas… Welcome to sick city.
En lisant « exofiction »,
doit-on comprendre :
– fiction produite, comme dans exothermique,
– fiction d’ailleurs, comme dans exotique,
voire
– hors fiction, en admettant une dérive excluante
du préfixe exo ?
Bref, un néologisme dont la précision
indique la pertinence !
Décorticalement.
Miyazaki, quelle blague…
Bon ben faut pas se dégonfler faut écrire un Titanic qui coule pas, un peu genre Valéry Larbaud, avec le croupier qui tombe hamoureux de la harpiste, les cuistots qui se grenadent dans les coursives etc…
Manifestement, quand Heidegger réduit le Judaïsme à une philosophie de la mesure, du calcul, il ne mesure pas à quel point il se trompe.
G. Bensussan rapporte d’ailleurs que Hegel, à propos de Philon d’Alexandrie, dans ses Leçons sur l’histoire de la philosophie, voit dans la naissance du commerce entre la Torah et l’hellénité, le tournant par lequel la conscience universelle accède pour la première fois à sa forme philosophique. On a vu que l’idée de Hegel serait fortement à nuancer pour en comprendre toute la portée. Mais il n’empêche que les échanges entre le monde grec et le monde hébraïque sont signalés par Hegel comme fondateurs d’une conscience universelle, qu’on ne saurait réduire à une pensée du calcul. La pensée qui calcule, ce serait plutôt la métaphysique de Platon, pas celle qui se dégage de la Torah que le Midrash montre au contre dans toute sa profonde humanité au sens précisément heideggérien du terme.
edmond pommier dit: 24 août 2016 à 18 h 12 min
J’y avais pensé aussi.
Mais alors vous en avez pensé quoi du bouquin. Développez, ça nous intéresse !
les cuistots qui se grenadent dans les coursives etc…
..un tsunami qui noie londre..eux qui harrivent ha la verticale en fsant les cons
Miyazaki, quelle blague…
tzzz huber halleuse faut rester hun moutard..haprés hévidemment viennent les fimes de boules..
Erratum :
En grec c’est :
ἐγώ είμι ὄ ὤν
Je suis celui qui suis (ici la Septante traduit : je suis celui qui a été).
Malick a tourné deux bons films, les deux premiers
cépafo..dis donc dédé toi tu préfères quoi..a part abémousse papame..
@pommier
Ce n’est pas seulement la « city » qui est malade, mais l’american way of life en soi. L’essence même de l’homme américain est fondé sur la paranoïa. C’est aussi ce qui se dégage de l’œuvre d’un Pynchon.
pas vu beaucoup des dix meilleurs films du weurld. rembobinez et sortez nous la liste pour cinéphiles de droite.
baroz est pas sorti de la biblio aujourd’hui. y prépare le goût de salazar.
cinéphiles de droite
hum..beau travail..et va y havoir du sang..et les fimes de boules gay of course
Moi non plus, Phil, je ne suis pas très favorable à cette liste, qui me semble purement américaine, pour ne pas dire hollywoodienne. Je ne m’y reconnaît pas.
Ce serait quoi la vôtre, Phil ?
ma liste, dear wiedergänger, überlegen wir mal…
…
…Bérénice,…et D,!…j’ai bon dos,!…
…en bref,!…se faire la peau du peuple,!…
…assez succinct,!…j’ai des course à terminer,!…à tantôt,!…etc,!…
…
d’abord un film de truands, avec fils excité et mère castratrice, qui résume tous les autres: « white heat ». je réfléchis la suite
ensuite un méta-film, pour spécialiss, la route de salina
un giallo, « le chat aux neufs queues »
j’ai un rdv à 19.00 hres (c’est pas un film)
Il est probable que si cette liste de films avait été faite en France, elle aurait été toute différente. Du moins c’est à espérer.
Sick city est une chanson de Manson.
« exofiction » mais c’était bien trouvé pour désigner l’écriture d’une fiction à partir d’éléments réels, en s’autorisant la mise en scène sous leur propre nom de personnages ayant existé. (…)
Rien ne passionne les gens comme les gens. Leur itinéraire, leurs secrets, leurs échecs, leur réussite. Comme si cela pouvait servir de modèle. C’est la version people de la littérature. (Passou)
_________
La référence au « people », au bout du compte, montre qu’on est là dans la problématique même de ce que dénonce Guy Debord et plus profondément encore Derrida, dans son analyse de la caverne de Platon et des simulacres, voire ce que qu’il a appelé plus tard des « spectres ».
C’est une critique pertinente de la société moderne sur le plan ontologique lui-même. La société moderne ne se contente pas de mettre en parallèle la réalité de l’être et la fiction du spectacle sur le mode de la dualité, elle tend à supprimer dans ses productions culturelles (cinéma, littérature people) la différence entre l’être et la fiction en déréalisant tout ce qui apparaît sur le moindre support, jusqu’à Littell qui caressait la barbichette de Hitler dans Les Bienveillantes !
Ce qui se dégage de ce genre de littérature, c’est en vérité ce que Debord depuis longtemps a dénoncé comme une véritable « haine de la vie » :
« Le psectacle, qui est l’effacement des limites du moi et du monde par l’écrasement du moi qu’assiège la présence-absence du monde, est également l’effacement des limites du vrai et du faux par le refoulement de toute vérité vécue sous la présence réelle de la fausseté qui assure l’organisation de l’apparence. » (§ 219). La « présence-absence du monde » fonctionne fonctionne comme « négation de la vie réelle. » (§ 215)
Mais Günther Anders l’avait aperçu dix ans avant Debord dans l’Obsolescence de l’homme, paru en 1956. Son ouvrage porte d’ailleurs comme sous-titre « Le monde comme fantôme et comme matrice. » Dans la perspective ouverte par Heidegger, G. Anders montre que la proximité d’un monde livré à domicile sous la formes de simulacres détruit le sentiment de distance qui nous est indispensable non seulement au fonctionnement réel de notre perception du monde mais aux cadres mentaux qui organisent le discours du vrai et du faux, c’est-à-dire du réel et de la vérité. En rendant le lointain proche, et le proche lointain, la neutralisation des images aboutit au même résultat : la destruction de notre être-au-monde.
Cette proplématique du proche et du lointain est précisément par ailleurs ce que Lacan a pu identifier dans la pathologie paranoïaque et que Jean Laplanche a développé dans sa fameuse thèse sur la folie de Höderlin, que m’avait d’ailleurs donnée à lire mon psychiatre quand j’étais allé le voir à propos du fantôme de ma grand-mère.
edmond pommier dit: 24 août 2016 à 19 h 00 min
Ne vous inquiétez pas, Passou va finir par le faire apparaître sortant de son chapeau. Un vrai magicien, Passou… Je le lirai à ce moment-là.
rose dit: 24 août 2016 à 0 h 55 min
Restons sur nos positions au sujet de Mina. Mais l’avis de Gary sur sa mère n’a rien d’objectif… Elle a fait de son fils un personnage insécure et probablement dans le même temps un grand écrivain. Pour nous lecteurs, c’est cela qui compte. Ceux qui n’ont pas l’intelligence de Gary s’en sortent moins bien, (si tant est qu’être grand écrivain et se suicider, ce soit bien s’en sortir)
Je retiendrais de nos échanges la fin du livre de Grenier. je souscris. l’Homme ne survivra sur terre que si la femme prend la main. La testotérone a bien fonctionné tant qu’il y avait de la place, mais maintenant, c’est différent.
Quant à Nancy Huston, je n’ai lu que « Professseur de désepoir » où elle attaque un tas d’écrivains « desespérés » (Houellebecq, Sarah Kane, Angot, Cioran) avec une grande mauvaise foi à mon gout.
« j’ai un rdv à 19.00 hres (c’est pas un film) »
La réalité était-elle meilleure que la fiction, Phil, c’était un bon coup ?
Nancy Huston peut être très nunuche quand elle s’y met. Et il paraît qu’elle est très douée en ce domaine…
« que m’avait d’ailleurs donnée à lire mon psychiatre quand j’étais allé le voir à propos du fantôme de ma grand-mère. »
Là non plus, pas besoin.
« baroz est pas sorti de la biblio aujourd’hui »
Hélas, Phil, j’ai dû affronter la canicule au plus chaud de la journée ! Je suis allé récupérer au Mercure de France l’unique exemplaire qu’ils gardent en réserve de « Humain trop humain » de Nietzsche, une édition en deux volumes titrée « Le voyageur et son ombre » et datée de MCMXLIII. Année cruciale pour cette édition maison d’où je voudrais extraire l’essence de ce que Nietzsche disait à propos du beau en général et de la beauté en particulier…J’aboutis à la fin de mon enquête et le manuscrit sera bouclé avant mon départ en vacances !
C’est là, Baroz :
» L’art doit avant tout embellir la vie, donc nous rendre nous-mêmes tolérables aux autres et agréables si possible : ayant cette tâche en vue, il modère et nous tient en brides, crée des formes de civilité, lie ceux dont l’éducation n’est pas faite à des lois de convenance, de propreté, de politesse, leur apprend à parler et à se taire au bon moment.
De plus, l’art doit dissimuler ou réinterpréter tout ce qui est laid, ces choses pénibles, épouvantables et dégoûtantes qui, malgré tous les efforts, à cause des origines de la nature humaine, viendront toujours de nouveau à la surface : il doit agir ainsi surtout pour ce qui en est des passions, des douleurs de l’âme et des craintes, et faire transparaître, dans la laideur inévitable ou insurmontable, son côté significatif.
Après cette tâche de l’art, dont la grandeur va jusqu’à l’énormité, l’art que l’on appelle véritable, l’art des œuvres d’art, n’est qu’accessoire. L’homme qui sent en lui un excédent de ces forces qui embellissent, cachent, transforment, finira par chercher, à s’alléger de cet excédent par l’œuvre d’art ; dans certaines circonstances, c’est tout un peuple qui agira ainsi.
Mais on a l’habitude, aujourd’hui, de commencer l’art par la fin ; on se suspend à sa queue, avec l’idée que l’art des oeuvres d’art est le principal et que c’est en partant de cet art que la vie doit être améliorée et transformée. Fous que nous sommes ! Si nous commençons le repas par le dessert, goûtant à un plat sucré après l’autre, quoi d’étonnant si nous nous gâtons l’estomac et même l’appétit pour le bon festin, fortifiant et nourrissant , à quoi l’art nous convie. »
Nietzsche , Humain, trop humain,Mercure de France, p109
N’est-ce pas ce qu’avait décoré, de son côté aussi, Léon Tolstoï, cité par Soljenytsine dans son discours du prix Nobel :
« La beauté sauvera le monde » ?
Baroz, tu en as un bon commentaire philosophique ici :
http://hansenlove.over-blog.com/article-5604016.html
Expofiction.
Explofiction.
Explorfiction.
Eplorablement.
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