L’affaire Vaudoyer : une comédie très française
Qui l’eut dit et qui l’eut cru : une « affaire Vaudoyer » en 2013 ? Elle agit symboliquement comme une piqure de rappel : s’il est vrai que les qualificatifs de « négationniste » et de « pédophile » sont les plus efficaces pour détruire une réputation, lorsque c’est à titre posthume, « collabo » fait encore des ravages. L’affaire remonte à mai 2012 mais n’a vraiment éclaté que ces jours-ci. A cette date, six unités de soins étaient inaugurées au nouvel hôpital de Clamart, non sans avoir été auparavant baptisées avec des noms du monde de la culture : Dora Maar, Auguste Rodin, Anna Marly, Pierre-Jean de Béranger, Fernand Léger et Jean-Louis Vaudoyer. En pareil cas, il est de tradition de choisir des personnalités liées au département ou à son histoire. Pas vraiment le cas de la plupart de celles-ci, assez étrangères aux Hauts-de-Seine à l’exception de la dernière d’entre elles native du Plessis-Piquet (actuel Plessis-Robinson). Or c’est justement cette personnalité qui pose problème car Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963) a accepté de diriger la Comédie-Française de 1941 à 1944, poussé par des sociétaires et par son ami Jean Giraudoux.
Le syndicat Sud-Santé du groupe hospitalier Paul-Guiraud, à Villejuif (Val-de-Marne) a cru levé un lièvre en dénonçant son passé sous la botte, et en reprochant à la direction de l’hôpital d’avoir choisi Vaudoyer sans en référer à quiconque. Au lieu de se résigner sous la pression et la crainte du scandale, la direction du nouvel hôpital de Clamart a tenu bon, se retranchant derrière le fait qu’elle s’était renseignée à l’époque en consultant sa fiche Wikipédia et que celle-ci n’indiquait rien de répréhensible. Il est vrai qu’il y a un an, elle était extrêmement succincte, ce qui n’a rien d’étonnant eu égard à l’importance du personnage ; mais étrangement, à la suite de l’affaire, elle a gonflé de volume en des proportions grotesques : des pages entières où sont consignées toutes ses publications, le moindre de ses articles, plus de 300 notes… On n’imaginait pas qu’un vaudoyerologue attendait, tapi dans l’ombre de son ordinateur, que l’encyclopédie en ligne accueille enfin cette pluie de références ! C’est peu dire qu’elles sont orientées tant l’amalgame y est systématique (trop fastidieux d’en faire l’analyse détaillée) ; quant au légendaire principe de neutralité de Wikipédia, il suffit de constater que Paul Claudel y est présenté sans guillemets comme un « pantin » pour se faire une idée. Mais pour les anti-Vaudoyer hospitaliers, il suffit que François Mauriac ait fait campagne contre l’entrée de Jean-Louis Vaudoyer à l’Académie française en 1950 en raison de « son passé collabo » pour le discréditer. Or un an après, l’écrivain faisait amende honorable et s’excusait de son erreur auprès du nouvel élu. Il en faudrait davantage pour désarmer les anti-Vaudoyer de 2013. Ainsi le docteur Bernard Lachaux, président de la Commission médicale d’établissement, hostile à la direction dans cette affaire, qui a déclaré sans rire à Rue89 :
« Si quelqu’un dont ça choque les croyances et les convictions est hospitalisé dans cette unité, c’est inacceptable ! Il y a tout de même eu 40 000 malades mentaux morts de faim entre 1939 et 1945 ! De faim ! Je ne veux pas faire le procès de Jean-Louis Vaudoyer mais il me paraît difficile d’en faire une figure emblématique dans une unité de soins psychiatriques. »
Si l’on devait élever l’amalgame au rang d’un des Beaux-Arts, nul doute que le Docteur Lachaux serait médaillé. Mais au fait, qu’a vraiment fait l’accusé à son poste d’administrateur du Français, où il succéda à Jacques Copeau ? J’ai posé la question à « la » spécialiste du sujet, Marie-Agnès Joubert, auteur d’une synthèse rigoureuse, complète et informée sur La Comédie-Française sous l’Occupation (444 pages, Tallandier, 1998) dont on s’étonne qu’elle n’ait été jamais reprise en livre de poche :
Alors, « collabo », Vaudoyer ?
« Attentiste » est peut-être l’expression qui convient pour qualifier son attitude. Contrairement à plusieurs artistes ou auteurs dramatiques, il n’adhéra pas à la section dramatique du Groupe Collaboration, ni à un parti politique, et il ne s’engagea pas non plus dans la Résistance même s’il ne put ignorer les mouvements qui se développaient au sein de la Maison et sur lesquels il ferma les yeux. Sur la mise à la retraite de plusieurs sociétaires, il n’eut pas son mot à dire, et les sociétaires pas plus d’ailleurs
Et sur le plan artistique ?
Il faut lui reconnaître la volonté de s’inscrire dans la continuité de la ligne artistique impulsée par Edouard Bourdet, sur le plan de la mise en scène principalement (en confiant à Barrault celle du Soulier de satin, en permettant à des sociétaires de réaliser des mises en scène…) et dans l’inscription au répertoire d’auteurs tels que Claudel, Cocteau et Montherlant (auquel il permis d’être enfin reconnu comme auteur dramatique). On lui doit aussi l’engagement de Raimu, qui n’avait pas vraiment le profil d’un pensionnaire de la Comédie-Française.
A-t-il bénéficié d’un soutien financier important de la part de Vichy ?
La subvention a certes fait un bond spectaculaire sous son mandat, mais cela ne s’est pas traduit par une emprise sur le plan du répertoire, par exemple. Vis-à-vis des Allemands, contrairement à ce que dit Jean-Pierre Azéma, la venue du Schiller Theater ne lui incomba pas (la décision fut prise en novembre 1940, sous le mandat de Copeau, et le Schiller Theater vint en février 1941). Il accueillit en revanche le Théâtre de Munich au printemps 1942, à la demande des Allemands. Le point le plus important concerne l’inscription au répertoire d’une pièce d’un auteur allemand contemporain (Gerhart Hauptmann). C’est le signe sans doute le plus marquant d’une emprise des Allemands sur la Comédie-Française, mais celui qui illustre aussi le mieux, à mon sens, les efforts faits par Vaudoyer (qui refusa en outre que la Troupe effectue une tournée en Allemagne) pour contenir cette emprise. Dans les rapports d’activité de la Propaganda-Abteilung, on voit bien comment Vaudoyer (ce qui provoqua l’irritation des Allemands) fit traîner les choses plusieurs mois durant, adoptant plusieurs stratégies de contournement (il prétexta le manque de traductions de la pièce, puis fit valoir qu’il choisirait une autre pièce qu’Iphigénie, et enfin, pour tenter d’amoindrir l’impact de la représentation, décida de l’inclure dans une cycle Iphigénie). Aussi et surtout, il demanda des « compensations », comme la libération de plusieurs membres du personnel détenus en Allemagne et le fait que des comédiens puissent être exemptés du STO.
Quel fut son sort à la Libération ?
Il avait démissionné dès mars 1944 sous la pression d’Abel Bonnard, et visiblement épuisé par la tâche. A la Libération, curieusement, il ne comparut pas devant la Commission d’épuration de la Comédie-Française, si ce n’est comme témoin. Pierre Dux, résistant gaulliste et alors administrateur à titre provisoire, ne fit rien contre lui. Si en tant que sociétaire particulièrement actif, Pierre Dux avait constaté durant trois ans des actes de collaboration manifestes posés par Vaudoyer, pourquoi ne l’a-t-il pas fait comparaitre devant la Commission ? Julien Bertheau (résistant communiste), que j’ai interrogé en 1992, ne m’a jamais parlé en termes négatifs de Vaudoyer. Il fallut attendre la candidature de Vaudoyer à l’Académie et les attaques de Mauriac pour que son mandat soit examiné, de façon partiale. Un jury d’honneur fut alors constitué et dans sa décision rendue le 17 juin 1946, il a abouti à ce double constat : non seulement Jean-Louis Vaudoyer ne pouvait être regardé comme une personne ayant de près ou de loin collaboré avec l’ennemi, mais il n’avait commis aucune faute contre l’honneur.
Qu’en concluez-vous ?
A l’issue de cinq années de recherches effectuées auprès de nombreuses sources (dont les archives françaises et allemandes), j’en conclue que Jean-Louis Vaudoyer a fait ce qu’il pouvait pour préserver la Comédie-Française de l’emprise de Vichy et des Allemands. Rappelons qu’il était à la tête du premier théâtre national situé en zone occupée, et subventionné par un régime autoritaire. N’oublions pas non plus que les Français fréquentaient beaucoup les salles de spectacles, et la Comédie-Française en particulier. Pour Julien Bertheau, il était important de continuer à jouer, pour les Français. Vaudoyer n’est cependant pas exempt de reproches (inviter par exemple Robert Brasillach à diriger une matinée poétique sur Corneille, même en prétextant l’inviter en tant que spécialiste de cet auteur, est pour le moins « maladroit » !). Mais lorsque l’on dirige la Comédie-Française, comment éviter de « dialoguer » avec l’Etat, et entre 1941 et 1944 avec les organes (culturels ou non) de la puissance occupante (Copeau dut bien le faire avant Vaudoyer) ? A mon sens, Vaudoyer a sans doute commis des maladresses, mais n’a pas franchi la ligne des obligations officielles ou relatives à l’exercice de sa fonction. A titre plus personnel sur l’affaire, je déplore le contenu d’une fiche Wikipédia qui use de raccourcis et me semble assez infamante dans certaines expressions, telles que « Vaudoyer collaborateur d’Abetz dans l’aryanisation culturelle ».
Outre tout ce qu’elle révèle du fonctionnement du théâtre sous l’Occupation, l’affaire Vaudoyer vaut par le reflet qu’elle renvoie d’un certain état d’esprit, et par ce qu’elle dit de la société d’aujourd’hui. Le cas n’est pas isolé. Le phénomène est même récurrent : sous la présidence de François Mitterrand, un collège connut des problèmes lorsqu’il voulut se faire baptiser du nom de Jacques Chardonne, l’un de ses écrivains de chevet pourtant ; en 2004, pour les mêmes raisons, des conseillers régionaux socialistes de Poitou-Charentes firent débaptiser les deux salles de l’Hôtel de région auxquelles son nom avait été donné en 1986. Sans même parler de l’eugéniste Alexis Carrel : la faculté de médecine de l’Université Lyon-I-Alexis-Carrel fut rebaptisée en 1996 R.T.H. Laennec et plusieurs noms de rues de municipalités portant le nom du biologiste furent débaptisées. Plus récemment encore, lorsqu’il fut question de baptiser une rue de Paris du nom d’un grand éditeur, il y eut au départ du dossier des obstacles au motif que… n’est-ce pas… sous l’Occupation… son comportement… son attitude… cela risquerait… des remous…. Là comme ailleurs, l’insinuation pire que l’accusation.
(« A la Comédie-Française, dans l’antichambre de l’Administrateur » photo Passou ; « Jean-Louis Vaudoyer en 1928 » photo D.R.)
949 Réponses pour L’affaire Vaudoyer : une comédie très française
A Flâneur 12.41 , Si l’on dépasse le jugement moral sur les gentils et les méchants, de quoi s’agit-il ? De l’action de JL Vaudoyer à la tête de la Comédie-Française à juger sur pièces : vous avez vu ? Du journal posthume de Romain Rolland : vous avez lu? Après on parlera.
L’Église catholique coûte 6 milliard d’€ l’an… aux Italiens.
La tronche de ce Vaudoyer en 1928, alors qu’il ne portait pas encore tous ces sacs à dos.
Comédie, comédie, une tête pareille, ça casse l’ambiance.
(La notice de Wiki a au moins l’avantage de donner une idée de l’océan de médiocrité culturalo-mondain dont devaient pouvoir émerger ces quelques îles, que sont les livres que nous lisons encore)
..bah..je vais pas aller voir cette fiche wiki non plus renato..les gros godillots
>>>A titre plus personnel sur l’affaire, je déplore le contenu d’une fiche Wikipédia qui use de raccourcis
Mais quand est-ce que vous allez comprendre que vous pouvez modifier les articles Wikipédia ? Il ne sert à rien de « déplorer ». Prenez un peu de temps et apportez des modifications (sourcées) afin d’améliorer l’article.
« … les gros godillots »
Je ne comprends pas, de quelle fiche Wiki parles-tu ?
« ceci est un blog de droite. 95% des commentateurs sont de droite. »
Y’a d’la joie, yop la boum, continue de cultiver ta différence Bordeaux Chesnel.
Bloom : « Vous serrez la main aux crapules, vous? »
Summum de la connerie, de l’aveuglement, du mensonge, et plus généralement d’un déséquilibre personnel inquiétant ! Comment peut on en sortir une aussi belle… Irréel !
Un pseudo à créer spécialement pour le Bloomie le Plouky : Merde de culture !
..non plus..sinon je vais t’ajouter à ma main courante : « l’irremplaçale egan ..perdu corps et bien dans les bras du beau jean marron et de l’excellent kabloom »..
alive dirty brazil big butt ! épicétou !
Je ne comprends pas, de quelle fiche Wiki parles-tu ?
tu n’as pas suivi..c’est l’évidence etc..
je ne vais pas laisser qu’un fanatique quelconque sous-tende que je serais d’accord avec une situation seulement parce qu’il « n’est pas pas capable de faire la différence entre relever une situation de fait et prendre acte de l’ordonnément de l’institution où cette situation de fait à pu prendre forme. »
ya pas 36000 définitions du terme Etat mais tout le monde ne peut pas être opportuniste
Churchill était un grand esprit politique, et Roosevelt un imbécile.
–
Voyons udea, vous galéjez!
Churchill était un formidable chef de guerre, mais un médicore politique, il s’est toujours gourré et s’est fait blackbouler par le peuple presuqe systématiquement à chaque fois. N’oubliez pas Atlee le travailliste qui le renvoie à son cher Bleinheim. et puis le gra&nd chef de guerre a commis une tragique erreur tactique à Gallipoli, qui ne lui a jamais été vraiment pardonnée par le top brass et la troupe brit et anzac.
Roosevelt était aussi proche que possible du grand politique, peu de gens en parlent aussi bien que Philip Roth dans The Plot Against America.
DHH
référence implicite inconscient collectif ,il semble qu’il ait permis à cette comédie d’exister tout le temps du conflit ,qu’il ait été en poste tout ce temps également,on imagine assez difficilement le malaise que ce genre de situation a du faire vivre aux différents protagonistes au cours de cette période de l’histoire lorsqu’ils ont du aussi courtiser le pouvoir en place ou accepter toutes sortes de compromis pour survivre ,d’autres figures plus connues que lui ont à subir de temps à autres ce genre de soupçon-collaboration- se soumettre ou se démettre ,une de ces questions surement à laquelle il était difficile de répondre .
On parle d’un fanatique et en voilà un autre qui arrive avec son jugement à l’emporte pièce.
« c’est l’évidence etc.. »
Tu dis : « ..bah..je vais pas aller voir cette fiche wiki non plus renato..les gros godillots »… explique vois le « tu n’as pas suivi.. », donc.
explique vois > explique voiR
relis descartes renato
Roosevelt était aussi proche que possible du grand politique
il a inventé la sécu ou presque..un machin archi coco
Roosevelt un imbécile ? Allons bon, la réorganisation de l’économie US en économie et industrie de guerre est un chef d’oeuvre, le socle matériel de la victoire des Alliés.
« il a inventé la sécu ou presque..un machin archi coco »
quelle horreur, un truc de fényants
renato dit: 22 février 2013 à 13 h 32 min
les jugements à l’emporte pièce c’est has been, faut ruser
Bouguereau, je n’utilise/je n’instrumentalise pas mes origines ou le fait que mon père ait décidé que ses enfants soient baptisés catholiques, pour me poser en victime d’un complot universel antisémite ou anti-chrétien. J’assume mes origines et aussi, mon baptême. Ce n’était pas plus mal d’être catholique, pour au finish devenir agnostique. Pendant ma promenade avec Jacques Barozzi, au cimetière Montparnasse, le caveau de famille orné de croix de David, construit en 1903 par mon arrière-grand-père m’a assez interpellé. Ce ne sont pas de lointaines origines, mais des racines toujours vivantes. J’ai aussi été élevé par une protestante Allemande. Bref, j’assume et si je ne suis pas vraiment dans les normes, je me trouve largement plus normal qu’un ML. Qui lui est moins toqué que D. ou HR. Quant à JC, son racisme viscéral fait de lui un enragé ayant la bave lui sortant par la bouche, le nez et les yeux. Au nom de la liberté d’expression, une partie de ses commentaires ne sont pas censurés. Au nom de ma faiblesse je réagis à ses cris de haine, sans comprendre qu’il s’agit d’un pauvre con.
Bloom, je vous rappelle la question, telle que vous la posiez:
« …à Yalta. Vous en tirez quoi comme conclusion? »
Il ne s’agit donc que de politique extérieure et non intérieure, et cela uniquement dans la conjoncture de cette rencontre.
A s’en tenir aux négociations, Yalta a réuni le trio suivant:
un criminel, un naïf et a first-class mind.
A Passou
Oui j’ai lu le Journal de Vezelay de Rolland, tout comme j’ai lu le « Journal des années noires » de Guéhenno, et aussi moult ouvrages sur les « écrivains, intellectuels pendant la guerre » (notamment l’excellent bouquin de Gisèle Sapiro -Fayard) et encore les livres de Paxton, Azéma, Bédarida (n’en jetez plus). Bien sûr , comme vous, je ne peux guère jugé sur piéces Vaudoyer…Pour autant je suis persuadé que , comme Duhamel à l’Académie française, Vaudoyer n’a pas fait pire, ni mieux, et qu’il ne mérite pas d’être trainé devant le tribunal de l’Histoire. Mais ce qui m’irrite (cela vous arrive aussi, non?) c’est à contrario votre sévérité pour Rolland, quelques soient ses « faiblesses » regrettables, ses jugements parfois « au ras du guidon », mais tellement éloignées quand même des saloperies de beaucoup de gens de lettres de lépoque. Vous draper par ailleurs dans votre toge de l’homme qui a tout vu , tout lu, tout compris, est aussi un peu exaspérant…
Si tu continues à m’insulter, Thierry, tu vas prendre un coup de tête virtuel en pleine tronche !
(le duel Scaramouche, c’est pour les has-been et tu es notre avenir TKT, hélas…)
Bloom, je ne crois pas que Sir Winston Churchill, adulte, ait habité « Blenheim », Résidence des Comtes Spencer Churchill.
Quant à Gallipoli, c’est WW1. Gallipoli c’est l’envoie à la boucherie de soldats Australiens et Nouveau-Zélandais.
Sans WW2, quelle aurait été le souvenir laissé par Sir Winston ?
ueda pourquoi ,si vous avez le temps,Roosevelt en naïf?
« relis descartes… »
Pas besoin. J’ai dis cartésien, et si je ne fais erreur ce mot définit quelqu’un qui procède par déductions logiques, et est rigoureux dans la méthode. Ce qui ne semble pas être le cas de mon contradicteur fanatique.
« Après on parlera. »
Avis aux commentateurs réunis de la RDL.
Tant que vous n’aurez pas lu l’ensemble des documents relatifs à ce dont Passou parle, nul n’est en droit de remettre en cause ses jugements et appréciations. Lisez et fermez vos gueules. Sinon, tenez-vous en aux généralités ou parlez d’autres choses. Compris !
Vous ne trouvez pas qu’il fait froid aujourd’hui ?
Quand reverrons-nous les lilas blancs ?
Vous préférez les éclairs au café ou au chocolat ?
JC, c’est quoi votre prénom ? Vous me tutoyez, dans votre quartier d’origine, on n’utilisait pas le vouvoiement ? Quant à un coup de tête virtuel, bof, je vous envoie mes pieds virtuellement sur votre arrière-train en chemise brune.
JB 14h14
découvert récemment une officine qui dispense des choux fa
JB 14h14
découverte récemment d’une officine qui dispense des choux fameux qui m’ont rendue gourmande !
@ML sur le documentaire MERAH
personnellement et de maniere spontanée et quasi instinctive ,je partage les reserves expriméees sur l’opportunité de donner la parole à de gens aussi proches de Merah que son frere et sa mere dans le cadre d’un documentaire consacré à ses crimes .
Mais au-dela je m’interroge :
qu’est-ce qui rend obscene cette intervention ?pourquoi dans ce cas la liberté de creation et d’expression devrait elle etre meconnue alors qu’elle ne viole aucune loi etablie ?
pouquoi mon sentiment est-il si eloigné de ce que me dicterait une approche objective?
La consideration qui en cette affaire me permet de « concilier le coeur et la raison » serait peut etre l’analyse que je m’etais faite alors à propos de la publication dans le Monde d’un monologue interieur fictif de Merah retranché dans l’appartement où il a fini par etre abattu
Ce texte mettait dans la bouche de Merah tous les arguments distillés alors à l’envi sur les circonstances atténuantes des crimes commis, sur le statut victimaire de ce meurtrier, déstructuré par une société qui l’a mal traité, qui l’a perverti, et l’a précipité dans les bras des islamistes radicaux, seule voie de reconstruction de son identité.
Mais en le faisant parler lui-même , en transformant en monologue intérieur d’un tueur, et en confession ultime d’un condamné, ce qui sous une autre plume aurait donné matière à un plaidoyer argumenté en sa faveur, le romancier Salim Bachi suscitait de manière délibérée un effet d’empathie entre le lecteur et le tueur, emportant à son bénéfice une absolution larvée , à la faveur de l’identification émotionnelle qu’il suscite avec lui
C’est un effet du même ordre, à base d’emotion , d’empathie et de pitié que peut produire sur le public de la chaîne TV le discours nécessairement marqué par le chagrin et le deuil d’une mère et d’un frère, indépendamment même du contenu concret de leurs propos.
Et c’est cela qui serait « obscène »,et insultant à la mémoire de victimes , dans une affaire ,où la rigueur intellectuelle commande, de s’en tenir au « logos » et à se garder du « pathos ».
Voila pourquoi, toute allergique que je sois à ce qui de près ou de loin s’apparente à la censure ,je souscris au contenu de la lettre adressée aux instances de la télé publique pour modifier ce programme
« Vous ne trouvez pas qu’il fait froid aujourd’hui ? »
Ici -1, mais avec la bise le ressenti c’est autre chose !
Et qui était le directeur de l’Opéra de Paris, durant l’Occupation, flâneur des deux rives ?
Pour le théâtre national de l’Odéon, voilà ce qu’en dit leur site :
« Paul Abram secondera Gémier à la direction du théâtre à partir de 1925 et lui succèdera de février 1930 jusqu’en 1940. Abram poursuit le gigantesque programme de rénovation commencé avec Gémier : surélévation du cintre de quatre mètres, le fer remplace le bois dans les charpentes et les planchers. Il entraîne la troupe de l’Odéon dans des tournées en banlieue, en province et à l’étranger, jusqu’en Europe de l’est. Pendant la seconde guerre mondiale l’Odéon connaîtra une succession de directions temporaires : Jacques Copeau, Pierre Aldebert, René Rocher et très provisoirement Armand Salacrou avec Jean-Louis Barrault. »
« mon contradicteur fanatique »
si la lumière crue te gène, mets de lunettes de soleil
baroz, dix ans pour soulever de quatre mètres le cintre, c’est pas une performance terrible.
Le fleuve Combelle est plus sinueux. Comme cette histoire Vaudoyer passée au hachoir wikipédia. Romain Rolland, pacifiss communiss, c’est du gâtisme.
Quant à Gallipoli, c’est WW1. Gallipoli c’est l’envoie à la boucherie de soldats Australiens et Nouveau-Zélandais.
—
Yes TKT, c’est effectivement en tant que First Lord of the Admiralty qu’il est un des principaux responsables de cette boucherie, qui a autant marqué les Brits et les Anzac que la Somme, ou que Verdun pour les Français.
Effectivement, il est né à B. mais a surtout vécu sa vie adulte à Chartwell House (quand il n’était pas au 10 Downing St).
« Roosevelt en naïf »?
Ignorance profonde de l’histoire européenne, incompréhension de la nature du communisme, incapacité de lire dans le jeu cynique de Staline.
Dans ces rencontres, il n’a cessé de mettre des bâtons dans les roues à Churchill, qu’il exaspérait par sa jobardise.
Un autre grand politique (CdG) a su à quoi s’en tenir sur la vision mondiale de FDR.
« si la lumière crue te gène, mets de lunettes de soleil »
Vous avez fait un effort d’imagination, tous mes compliments. Mais exactement comme les fanatiques tendance chato-traditionalistes dont vous êtes le pendant, vous prenez vos préjugés relatifs à l’autre pour la réalité.
Et durant la même période, voilà ce que Sartre faisait, toujours selon wiki :
« En octobre 1941, Sartre est affecté au lycée Condorcet sur le poste de professeur de khâgne en remplacement de Ferdinand Alquié. Ce poste était initialement occupé par le professeur Henri Dreyfus-Le Foyer (jusqu’en 1940) évincé en raison de sa qualité de juif. Ce fait révélé en octobre 1997 par Jean Daniel dans un éditorial du Nouvel observateur sera reproché à Sartre. Ingrid Galster se pose la question de la qualité de l’engagement de Sartre et remarque « qu’il l’ait voulu ou non voulu : objectivement, il profitait des lois raciales de Vichy9. » Il publie à cette époque plusieurs articles pour la revue collaborationniste Comœdia, fondée le 21 juin 1941 par René Delange, et contrôlée par la Propaganda-Staffel10.
Malgré la dissolution du groupe « Socialisme et liberté », Sartre ne renonce pas pour autant à la résistance qu’il continue par la plume. Il fait jouer, en 1943, une pièce qu’il a composée, Les Mouches11, reprenant le mythe d’Électre et qui est un appel symbolique à résister à l’oppresseur. C’est lors de la Première qu’il fait la connaissance de Camus. En cette période d’occupation, la pièce n’a pas le retentissement escompté : salles vides, représentations interrompues plus tôt que prévu. Pour Jean Amadou, cette représentation est plus ambiguë : « En 1943, dans l’année la plus noire de l’Occupation, il fit jouer à Paris Les Mouches. C’est-à-dire qu’il fit très exactement ce que fit Sacha Guitry, donner ses pièces en représentation devant un parterre d’officiers allemands, à cette différence qu’à la Libération Guitry fut arrêté alors que Sartre fit partie du Comité d’épuration, qui décidait quel écrivain avait encore le droit de publier et quel autre devait être banni. André Malraux qui, lui, avait risqué sa vie dans la Résistance, ne se crut pas autorisé pour autant à faire partie de ce tribunal autoproclamé. » Michel Winock estime que « ce fut la rouerie de Sartre de transformer un échec théâtral en bénéfice politique ».
La même année, il publie L’Être et le Néant (influencé par Heidegger), où il fait le point et approfondit les bases théoriques de son système de pensée. Du 17 janvier au 10 avril 1944, il livre douze émissions pour Radio-Vichy12. Il écrit ensuite une pièce de théâtre, Les Autres, qui deviendra Huis clos13, joué en mai 1944 et qui, elle, rencontre un franc succès.
Vers la fin de la guerre, Sartre est recruté par Camus pour le réseau résistant Combat, il devient reporter dans le journal du même nom, et décrit dans les premières pages, la libération de Paris. Là commence sa renommée mondiale. Il est envoyé en janvier 1945 aux États-Unis pour écrire une série d’articles pour Le Figaro, et y est accueilli comme un héros de la Résistance. »
ce fut la rouerie de Sartre de transformer un échec théâtral en bénéfice politique ».
l’était pas tout seul. l’a eu de l’aide.
« je me trouve largement plus normal qu’un ML. Qui lui est moins toqué que D. »
Thierry Kron
Petit coq claironnant sur son tas de fumier..
Une vraie burne
renato est la réalité ! non che problema, va tutto bene! viva le combinazione
Phil, j’ai le fou rire depuis 9 min grâce à vous, je voulais vous le dire.
Ils me font marrer les manichéens qui croient que l’on est durant WWII soit 100% fasciste* (ça c’est mal) ou 100% résistant* (ça c’est bien) !
C’est ignorer que dans un individu standard, les deux composantes peuvent parfaitement coexister et que le bolo continue a vivre dans sa morale particulière, comme vous et moi.
* définitions qui peuvent être fluctuantes, différentes, mensongères, culturellement décalées, etc, etc…
Je suis d’accord avec vous, Thierry. ML est moins toqué que moi.
Et je suis d’accord avec ceux qui estiment que JC devrait se taire définitivement.
Au nom de la liberté d’expression, une partie de ses commentaires ne sont pas censurés.
TKT
Heureusement pour vous Thierry elle existe, sinon aucun des vôtres ne passerait la barrière.
Et je veux bien aussi vous prêter mainforte (si je puis dire), Thierry, pour lui botter le cul. Il opposera peu de résistance, JC est un vieux bonhomme.
Cher Jacques, je me suis intéressée un peu à la vie théâtrale sous l’Occupation, et de nouveau à cause du « Journal 42-44 » de Jacques Lemarchand qui est à la maison. Au-delà de ce que dit sagement DHH sur l’administration de la Comédie française, TOUS les programmes des théâtre sont contrôlés, sinon directement par les Allemands, du moins par le COES que Vaudoyer a présidé durant plusieurs année, et que l’on peut juger « collaborationniste », mais qui n’a pas été retenu à charge contre lui à la Libération. Je rappelle sans polémique que des écrivains qui appartiennent à des réseaux de résistance cherchent à se faire jouer à Paris, tel Camus qui court la ville en cherchant un théâtre où monter « Caligula » et « Le Malentendu », déjà écrits. Vilar est un metteur en scène connu pour sa compagnie des Sept avec laquelle il joue Strindberg au Poche-Montparnasse, etc. Cette époque est bien loin de moi, mais cette activité théâtrale n’a rien d’extraordinaire, ou plutôt : elle témoigne d’une complexité dont on a parlé bien avant moi.
TKT dit: 22 février 2013 à 14 h 07 min
La burne montée sur ses LAuboutin.
Bilboquet de pacotille
« chato-traditionalistes »
C’est quoi ça, renato,
Du google folklore?
Personne ne souhaite que Chavez se taise définitivement. Alors ? pourquoi moi ?
« non che problema, va tutto bene! viva le combinazione »
Pourriez-vous traduire en italien ? Et puis, éventuellement et en bon cartésien si possible, faire la différence entre mon opinion relative le Vatican et le fait que dans une stérile polémique entretenue par divers pseudo, je ne fais que référer du fait que avec tous les réserve que chacun peut exprimer l’État de la Cité du Vatican est un État — théocratique, non démocratique, et tout ce que vous voulez, mais il l’est.
Cela dit, c’est quand même extraordinaire. On trouve ici des gens qui doivent disposer d’une culture juridique et politique de toute première qualité car ils arrivent à émettre un jugement définit sur la nature juridique d’un État. Nature sur laquelle, depuis 1929, juristes et politiques s’interrogent.
La chose certaine est que L’État de la Cité du Vatican et le Saint Siège sont des sujets souverains de droit publique internationale.
lol, vous rigolez de quoi ? du sartre, des trouducs, de l’épuration ? face à l’Abetz, dans sa baignoire de la rue de lille, ça jouait pas les jonne wayne.
« Du google folklore? »
Bon, vous ne faites jamais d’erreur de frappe vous ?
Je corrige, donc : catho-traditionalistes = catholiques traditionalistes… vous voyez la Teigne d’outre-Atlantique ? l’éditeur, quoi…
il y a dans le 7eme arrondissement une rue leon vaudoyer et je n’ai jamais entendu l’expression d’une velleité de la debaptiser ,au contraire de la rue Alexis Carrel qui a longtemps alimenté une polemique .
Et ce n’est que justice ;l’un a peut etre manqué du courage de s’elever contre un regime antidemocratique, dont il s’estplus ou moins accomodé ,l’autre etait porteur d’une ideologie pernicieuse ,dont la portée malefique a d’ailleurs longtemps echappé au public
« manqué de courage de s’élever contre un régime antidémocratique »
Certaine affirmation font sourire par leur naïveté…
« Personne ne souhaite que Chavez se taise définitivement. » (JC)
Nous ne sommes pas comme ce grossier de Juan Carlos (« ¿Por qué no te callas?»).
Au contraire, nous sommes tous déjà inclinés devant ce corps malade, et saurons avec décence exprimer à ses proches, le moment venu, notre considération attristée.
« Vous serrez la main aux crapules, vous? »
Le gars qui se pavane en Chine et qui sert la main des dignitaires chinois…
« … qui sert la main des dignitaires chinois… »
Bof, il en a qui serrent la mains de curés et cardinaux…
« Le gars qui se pavane en Chine et qui sert la main des dignitaires chinois… »
Seuls les barbares se livrent en public à des attouchements manuels, les rites enseignent de s’incliner les mains jointes.
droit publique internationale > droit international public… pardon, etc.
Le nombre de crapules à qui j’ai serré la main dans ma vie ! Infini ! Les copains de maternelle (c’était pour piquer leur jouet), les copains de lycée (pour leur glisser des photos cochonnes et les dénoncer subito), les potes à l’université, le patron de l’Institut, mon patron de thèse (pour lui filer le pognon, enveloppé dans une copie d’une démo de Riemann), les collègues du beau sexe (vous avez deviné pourquoi), les beaux-parents (qui m’avaient refilé la fille dont personne ne voulait, trop instruite), les donneurs d’ordre, les syndicalistes véreux, les cons de la préfectorale, les énarques percutés, les élus minables et corrompus … bref le type qui ne serre pas la main des crapules, et bien… il finira stylite comme Siméon !
Bloom le Stylite, ça sonne bien …
Philippe Régniez, puisque vous êtes « en ligne », que pensez vous de JC ? Vous en feriez votre camarade de combat ?
à 11h40 J. BArozzi: j’en ai oublié bien sûr , volontairement… Les citer toutes et tous auraient monoipolisé trop d’espaces; et cela rend encore un peu plus pitoyable le syndicat de cet hosto…
@ adrien à 11H47 écrit: »comme beaucoup de gens qui allaient depuis belle lurette passer leurs congés et voir leurs médecins et dentistes de l’autre côté du « mur » parce que c’était moins cher »
et bien à cette époque ce n’était pas le cas, mais alors pas tout: c’était par pure obligation internationaliste et la confiance dans les médecins capitalistes était plus que limitée. Quant aux vacances, ils étaient hébergées dans des datchas luxueuses mises à disposition par le PC de l’URSS….
15h51
Le pipilet number two à l’oeuvre.
Ah, devait être belle la visite des cimetières
« monoipolisé » ? Enduire la ville de monoï ? Vous êtes vraiment tordu, paniss.
Quel combat?
« .comme toi dans ton messerschmitt tu t’assoies sur un vacherin pour l’affiner? »( Bouguereau)
DHH s’empare du sens de la formule,prépare un 14 juillet des étendards ,je ne défile pas mais je suis assez d’accord avec Sollers quand il déplore la vulgarité qui s’empare de l’époque à moins que ce ne soit l’inverse.De tout, faire des images légendées et des images imposées sortir .
oups… pardon, c’était une faute de frappe.
Je n’ai pas suivi, c’est l’évidence.
Bien d’accord avec JC et ueda : Chavez a procédé à des n a t i o n a l i s a t i o n s, c’est un criminel !
Si JC pouvait se taire… Je répète : si JC pouvait se taire…
« L’État de la Cité du Vatican et le Saint Siège sont des sujets souverains de droit publique internationale »
ce ramassis de soutanes, robes et pots de chambres pour scène d’opérette n’est même pas reconnu comme entité souveraine, même à l’onu ça n’a qu’un strapontin d’observateur
Gilles Lecoq dit: 22 février 2013 à 16 h 05 min
les nationalisations c’est péché
« pots de chambres pour scène d’opérette »
J’aime beaucoup les opérettes, mais les scènes avec pot de chambre sont assez rares.
« pure obligation internationaliste »
Paniss
Ah le plaisir de dire pour ne rien dire.
» ce ramassis »,
aimons-nous les uns les autres, frère Benoît!
Un homme qui commence sa carrière politique par deux coups d’Etat (ratés) ne peut pas être foncièrement mauvais. S’il nationalise quelques biens ne lui appartenant pas en étant au gouvernement, ce n’est pas du vol, ce n’est que justice bolivarienne. S’il termine sa carrière par un cancer généralisé, il finira « sanctifié », objet d’adoration de son peuple !
terris, benoît, terris..
le plaisir de dire pour ne rien dire.
Pas d’accord, les coms de paniss en disent beaucoup sur lui-même. On l’imagine aisément MRP ou UDR dans sa jeunesse.
JC vous semez de la pernicion partout dans votre sillage!
de la permission,pardon
Mon cher Thierry, je ne répondrai pas à votre question car vos intentions sont malsaines, et parce que votre question est sans intérêt.
« S’il nationalise quelques biens ne lui appartenant pas » (JC)
Heureusement que cet homme est un scientifique. Un bien appartenant déjà à l’Etat ne peut pas être nationalisé. La rigueur de ce commentateur délicat quoique sénile nous éblouira toujours.
nationalise quelques biens ne lui appartenant pas
vous voulez nationaliser des biens appartenant à l’état ?
W,
Je n’ai pas trouvé de pernicion pernicieuse dans mon sillage. Si j’en trouve, je vous fais signe !
(mais que cela reste entre nous ..;)
Vous préférez les éclairs au café ou au chocolat ? (JBa)
Le Président Moncef ou le Président Morsi?
« Un bien appartenant déjà à l’Etat ne peut pas être nationalisé. »
La profonde rigueur de ce commentateur, Monsieur Euh, nous impressionne. Un gars de SUD-Santé, peut être ?…. Eblouissant !
Rien que pour vous, cher Gilles Lecoq, c’est trop bon
Vous avez vu la dignité de Zapatero?
Allez, « Bambi »!
« Vous préférez les éclairs au café ou au chocolat ? »
Et si on aime pas les éclairs ?
JC dit: 22 février 2013 à 16 h 13 min
S’il nationalise quelques biens ne lui appartenant pas en étant au gouvernement, ce n’est pas du vol
Voyons, voyons, reprenons.
1. Par définition, on ne peut nationaliser que des biens appartenant au privé.
2. « en étant au gouvernement » : comment peut-on nationaliser si on n’est pas au gouvernement ?
3 La propriété privée est garantie par l’Etat sous forme de concession (actes notariés, protection policière, etc.) L’Etat, c’est le droit, c’est-à-dire la force. Comme la propriété. Une nationalisation n’est pas plus un vol que la perception d’impôt.
Subtitles
Président Zapatero : Nous sommes autour d’une table réunissant des gouvernements démocratiques, qui représentent leurs citoyens dans une communauté ibéro-américaine qui ont comme principes essentiels le respect. L’on peut se trouver aux antipodes d’une position idéologique, ce n’est pas moi qui suis proche de l’ex-président Aznar, mais l’ex-président Aznar a été élu par les Espagnols, et j’exige, j’exige…
Président Chávez : Dites-lui à lui de respecter.
Zapatero : J’exige que…
Roi Juan Carlos I : Tu…!
Zapatero : Un instant…
Chávez : Dites-lui la même chose à lui.
Zapatero : J’exige ce respect, pour une raison, de plus…
Chávez : Dites-lui la même chose à lui, président.
Zapatero : Bien entendu.
Chávez : Dites-lui la même chose à lui…
Le Roi : Pourquoi tu ne te tais pas ?!
Présidente Bachelet : S’il-vous-plaît, pas de dialogue, vous avez tous eu du temps pour présenter votre position,
président, terminez.
Chávez : Il se peut qu’il soit espagnol, le président Aznar, mais c’est un fasciste et c’est un …
Zapatero : Président Hugo Chávez, je crois qu’il y a une essence dans le principe du dialogue et que pour respecter, et pour être respecté, nous devons essayer de ne pas tomber dans l’outrage.
Viva Hugo!
JC 15h49
« Le nombre de crapules à qui j’ai serré la main……………………….les donneurs d’ordre »
Tous des capitalistes sans foi ni loi, des libéraux néocons de la pire espèce, des buveurs de sang prolétaire.
Avec nous JC : c’est la lutte ………
il a chopé un cancer c’est la justice imminente.
Une nationalisation de biens privés est un vol, la perception d’impot est tout autre chose. Soyons sérieux, Président Chavez !
@ Philippe Régniez dit:22 février 2013 à 16 h 17 « Mon cher Thierry, je ne répondrai pas à votre question car vos intentions sont malsaines, et parce que votre question est sans intérêt. »: Philippe Régniez, pour mes intentions, c’est bien vu; mais ma question pourrait se lire aussi ainsi: JC est d’extrême-droite comme vous, sauf que bien sûr il ne semble pas être un catholique traditionaliste. C’est le genre de gars qui se serait enrôlé dans la milice.
Thierry, tu vas le prendre ce coup de tête virtuel … tu vas le prendre, malfaisant !
Arrête cinq minutes, ueda. Je l’ai pas touché, ton JC. On va rien nationaliser, va, n’aie pas peur. T’aimes bien les Bourbon qui disent « tais-toi » à un chef d’Etat, ça te regarde. T’aimes pas Chavez, moi non plus. Mais tu continues à faire semblant de ne pas comprendre les sous-entendus de JC. Là aussi, ça te regarde. Il semblerait que ça t’amuse, mais je t’assure que tu vas finir par être aussi chiant que lui, à force de voler à son secours.
Et j’ai pas besoin de tes sous-titres, j’habitais Madrid à l’époque, j’ai vu ça à la télé.
JC est d’extrême-droite comme vous,
Zapatero: Presidente TKT, creo que hay una esencia en el principio del diálogo y es que para respetar y para ser respetado, debemos procurar no caer en la descalificación. Se puede discrepar radicalmente de las ideas, denunciar los comportamientos, sin caer en la descalificación.
(descalificación, pas « outrage », comme sur Wiki)
décalcification ? bouffer des yaourts
ueda
il est trop mal élevé, quasiment païen dans ses manières, ça choque vraiment beaucoup- beaucoup les honnêtes gens c’est vrai, on ne le répètera jamais assez, c’est atroce quand on y pense – il l’ouvre au lieu de la fermer,de faire des courbettes ou d’écouter religieusement les maîtres, ça fait mal , quelle époque et quel exemple pour la jeunesse
Le gars qui se pavane en Chine
—
En ça comme pour le reste, l’étron réimprimeur de pamphlets antisémites a tout faux.
Il suit pas, c’était déjà le cas en primaire…en primate, ça va pas mieux.
JULIE, pour mon prochain livre sur les lieux de spectacle à Paris, à paraître en novembre prochain, j’ai étudié la programmation des principaux théâtres, opéras, salles de concerts, cinémas, music-hall, cabarets… parisiens, depuis leur création : de Molière à Lady Gaga, un tour de manège fantastique, tournant parfois au jeu de chaises musicales !
Avec de sacrés entractes : la Révolution, la Commune, quelques guerres civiles et mondiales et mai 68. Et aussi quelques boucs émissaires, généralement ceux qui avaient trop de succès, en toutes circonstances, tel Sacha Guitry…
Mes bons amis, je vous fais un poutou sur la joue extrême gauche et un bisou sur l’extrême droite ! A demain…
« C’est le genre de gars qui se serait enrôlé dans la milice. »
Thierry Kon 16h35
Suis pas un grand défenseur de JC, mais là mon TKT t’es pire qu’une burne, un vrai S.alaud
« T’aimes pas Chavez, moi non plus. »
amen mon fils amen
Merci, filon, vous m’ôtez les mots de la bouche.
Détendez-vous, Gilles Lecoq.
Il me semble que le camarade JC n’est pas coupable de sous-entendus mais de sur-entendus.
Ne vous précipitez pas sur son panache blanc!
« C’est le genre de gars qui se serait enrôlé dans la milice »
on peut pas savoir mais c’est l’impression qu’il donne en tout cas
« Merci, filon, vous m’ôtez les mots de la bouche »
je plaisantais
Tu vois dans quels draps tu me mets, JC?
Et tout ça parce que tu as les mêmes initiales que cette brute de Juan Carlos…
« Et si on aime pas les éclairs ? »
C’est valable aussi pour les religieuses, renato.
L’heure du caché . de Mickael Haneke .
au MRP ou à l’UDF, comme au PCF ou à la SFIO ou au RPF, il y avait des gens biens et même pour certains très biens; et eux, au moins, ne se cachaient pas derrière des pseudos idiots; ce n’est pas le cas de certain(e)s ici…
JC, je suis malfaisant, soit, mais seulement par intermittence. Oui, cela peut sembler subjectif. Bon, pour la milice, peut-être que je suis dans l’erreur, mais avouez que vous sembleriez mieux dans la milice, que dans le maquis, non ?
Avant de devenir russe, 2XDieu a tout de même incarné quelques rôles de qualité. Dans Le Dernier Métro, par exemple quand son personnage met son poing dans la gueule du critique collaborationniste, en référence à la dérouillée que flanqua Jean Marais à l’infâme Laubreaux, le visqueux de Je Fuis Partouze…
Maintenant qu’on peut se repasser la scène en boucle, il n’y a aucune de raison de se priver d’une saine joie, n’est-il pas? Jubilatio!
Thierry, vous êtes comme bolom, des procès d’intention, des jugements moraux sans cesse, c’est le purin de la mort qui coule dans vos veines, et qui irrigue ce qui vous sert de cervelle.
Juan Carlos est ce qui pouvait arriver de mieux à l’Espagne après Franco.
Je le vois à Londres ou New-York, votre milicien, travaillant à la propagande ou sur le projet Manhattan…
« Juan Carlos est ce qui pouvait arriver de mieux à l’Espagne après Franco. » (TKT)
Si ce puissant aphorisme est le résultat d’une analyse politique, veuillez la développer (sans oublier qu’il a trempé jusqu’au cou dans le coup d’Etat avorté aux Cortes, avant de faire machine arrière quand l’affaire a commencé à battre de l’aile et qu’il a compris qu’il avait un meilleur coup à jouer).
sur le projet Manhattan…
Euh, les immenses compétences de JC dans le domaine scientifique sont reconnues et admirées, mais l’exagération nuit toujours au panégyrique.
S. arthaud, vous avez le droit de vouloir voir les choses ainsi, mais avez vous même un soupçon de preuves de ce que vous avancez ?
ote moi d’un doute kabloom, tu ne juges pas de la qualité du jeux a la grosseur de la batte de baisebol comme dans popeye quand même
Jacques, alors vous savez mieux que moi que… ce n’est pas simple ! Sérieusement, ça bouge au théâtre à Paris, en 1943-44. Lemarchand m’en apprend vraiment beaucoup, au jour le jour. Il travaille entre autres pour la NRF, et Paulhan, très présent en sous-main, le voudrait bien comme remplaçant de Drieu, mais les Allemands ne sont pas chauds. Or, avant de devenir après la guerre un critique dramatique bien connu, il est sans cesse au théâtre. Quant à Camus, il est partout, -mais certes pas à « La Gerbe » ou à « Je suis partout ».
En novembre…
C’est la droite qui avait proposé de nationaliser JC, c’est la gauche qui s’y est opposée (notamment en raison du trou que le coût du monument creusait dans le budget de l’État en temps de crise).
te vla rhabillé en zombi vidangeur vontraube..ha t’as beau te laver les dents trois fois par jour..tu seras toujours toi même
un soupçon de preuves de ce que vous avancez ?
Si par preuves vous entendez empreintes digitales ou ADN, non. Mais des enregistrements, oui, des témoignages, oui. Pour le reste, des déductions, qui ne sont donc, en droit, qu’un « faisceau de présomptions ». Mais le coup d’Etat du 23 février 1981, qui n’avait rien d’une pantalonnade mêmes si Tejero était un pantin manipulé, est très bien étudié dans Anatomie d’un instant, de Javier Cercas, que je ne saurais trop vous conseiller.
« Juan Carlos est ce qui pouvait arriver de mieux à l’Espagne après Franco »
Il est toujours là et on voit …
Quand se fera-t-on en France à l’évidence qu’entre 1940 et 1944 l’immense majorité des Français, en particulier des élites françaises, se sont accommodés aisément du régime de Vichy,ont eu de la sympathie pour lui, et ont accepté sans broncher ses lois, y compris les lois antisémites ? Le cas de Vaudoyer n’a rien de particulièrement scandaleux. Bien qu’homme de droite, il eut le mérite de ne pas se coucher devant les exigences allemandes.
L’attrait que le fascisme et le nazisme ont pu exercer à l’époque sur de larges secteurs de la société française reste encore aujourd’hui un sujet gênant, sinon tabou. En condamnant le bouc émissaire Papon, la France a cru exorciser ce passé qui ne passait pas, et qui, malgré ce procès, ne passe toujours pas Relisons Zeev Sternhell :
» L’idée même que la culture politique française puisse ne pas constituer une exception et que des phénomènes de révolte contre la démocratie et le libéralisme, y compris le fascisme, aient pu exercer un profond attrait sur de vastes couches de la société provoque dans certains milieux une véritable révolte. L’idée que des figures célèbres de la France de l’après-guerre, sorties de la Résistance, et parmi elles des intellectuels de premier rang, aient pu fidèlement servir Vichy pour ne passer à la dissidence qu’au milieu du gué était difficile à supporter. Le fait même de se demander comment il était possible que les lois antijuives de Vichy, les rafles et les déportations d’enfants, tout comme l’instauration de la dictature, n’aient pas empêché ces grands noms de la France nouvelle de participer avec ardeur de la Révolution nationale était tout simplement intolérable. »(Zeev Sternhell, « Ni droite ni gauche, l’idéologie fasciste en France »)
@John Brown
Belle tentative avortée ! Insupportable tentative de votre part ! Mensonges !
Vous savez bien (puisque je l’ai fait croire, habilement) que la totalité des Français se battait contre l’envahisseur allemand, hormis de très rares collaborateurs d’extrême-droite fasciste que nous avons épuré, exemplairement, pour le repos des consciences collaborationnistes …
Votre problème, Baroz, c’est que vous ne savez pas être aimable avec vos ennemis. Vous n’êtes pas encore entré dans le monde civilisé. Et je ne vous vois pas progresser. Idem pour Tkt, qui stagne et ne progresse pas.
C’est pas un signe d’intelligence de stagner.
JB, large secteur de la société ? Lesquels ?
Moi, je vois les industriels, là ok.
Je vois quelques acteurs et écrivains égarés, là ok.
Mais autrement ?
Ça ferait combien de personnes en tout ? Pas énormément. Ils faisaient certes partie de l’élite (économique, culturelle, intellectuelle). Mais ça ne fait pas des masses.
Aussi peut-on s’étonner que tous ces remugles, la société française ne les ai toujours pas digérés. Il y a là un mystère.
C’est ce mystère qui devrait vous interpeler. Moi, j’ai ma petite idée mais la vôtre, on ne la lit pas.
@s. arthaud. J’ai cru longtemps à la doxa, la « common wisdom » concernant Juan Carlos, à savoir que c’était « le bon roi qui a sauvé la démocratie » lors du coup de Tejero. Un jour j’ai lu un post de Lazarillo (bonjour s’il passe par là) qui mettait ça en doute, disant que c’était pas aussi simple, et je voulais lui demander des précisions. Merci pour la référence au livre de Javier Cercas.
La masse des Français, nous dit JB, n’a pas bougé…
Mais qu’auraient-ils pu faire ? Les braves gens étaient totalement impuissants pour agir. On ne s’improvise pas résistant comme ça.
Néanmoins il y a eu une résistance, et même une résistance juive. Longtemps on a prétendu que les Juifs s’étaient laissé conduire à l’abattoir comme des moutons alors qu’il y a eu bel et bien une résistance juive organisée qui a sauvé de nombreux juifs.
Mais les braves gens qui n’avaient jamais milité nulle part, que pouvaient-ils faire ? Quasiment rien.
On n’a jamais vu de toute façon que tout un pays se soulève dans ce genre de situation. Ça n’existe nulle part.
« Moi, j’ai ma petite idée mais la vôtre, on ne la lit pas. »
Mimi
Aurons-nous le plaisir de lire la transcription de cette petite idée mon petit chéri ?
Pour baroz, laissons tomber il copie/colle déjà tellement.
Ben, si vous me le demander sur ce ton-là, certainement pas.
En novembre…
JULIE, ce ne sera qu’un livre de vulgarisation, retraçant pour le grand public, la vie artistique de la capitale, et brossant l’histoire des lieux de spectacle, public et privé, à grands traits. Un milieu fermé où l’amour, l’argent, l’ambition, le désir de gloire des protagonistes et un spectacle en soi permanent, récurrent.
Non, ce n’est pas simple, mais de ce magma est sorti le génie artistique de Paris, en gros, depuis le 18e siècle jusqu’à aujourd’hui. Et ça c’est Paris !
Ce livre de Lemarchand a l’air passionnant, je vais tacher de me le procurer et de le lire pour le plaisir, car pour le manuscrit j’ai déjà donné mon bon à tirer : un photographe et une documentaliste sont actuellement chargés de l’illustrer. Car ce sera un beau petit livre en couleurs, édité par Massin, vénérable maison rachetée par le groupe Marie-Claire-Lagardère. Ils sont encore plus radins que chez Gallimard, c’est dire, bonjour la mondialisation !
Je ne crois pas qu’il y ait eu une passion pour le fascisme en France, sauf pour une élite très ciblée. En revanche, je crois qu’il y a eu une dérive progressive vers le fascisme.
Une politique de la dérive, c’est beaucoup plus difficile à cerner et à penser.
Ben mon Mimi, t’aimes pas que l’on t’appelle « Mon petit chéri », je n’en reviens pas.
Je pensais que pour toi c’était un terme affectueux.
Alors non, donc lorsque tu nous dis « Mes petits chéris » en réalité tu nous traites de sales gros c.ons (passou veille à la dignité de son blog).
Pas sympa mon Mimi et vraiment dommage pour la transcription que nous ne pourrons jamais lire.
Une si belle idée
Le génie artistique de Paris au 18è siècle et au 19è s. je veux bien ; jusqu’en 1940, encore. Mais franchement après ?
Paris n’est plus la capitale du monde artistique depuis longtemps.
Ben c’est bien vous avez tout compris. Bravo.
« Votre problème, Baroz, c’est que vous ne savez pas être aimable avec vos ennemis. »
Votre problème est le même que le mien mais à la puissance carrée car votre problème, La Mauvaise Langue, c’est que vous ne savez pas être aimable avec vos propres amis ! Vous vous croyez civilisé ?
Jacques Barozzi dit: 22 février 2013 à 18 h 37 min
En novembre…
JULIE, ce ne sera qu’un livre de vulgarisation, retraçant pour le grand public.
Là c’est sûr on se doutait un peu que ce ne serait pas un livre « d’idées ».
Grand public ! N’est-ce pas un peu exagéré ?
17h27 S Arthaud
Des témoignages ,des enregistrements qui n’auraient pas été enregistrés et retenus dans le cadre d’une enquête officielle? La royauté est bien protégée ou il y avait intérêts à ce que ce faisceau reste secret pour les différentes parties en présence,bien que je n’aie pas pris le temps d’articuler votre com avec l’ensemble cohérent qui réunit ici et aujourd’hui,Carlos après Franco
s. Arthaud raconte n’importe quoi sur l’Espagne. Il n’y connaît rien. Moi qui connais bien Lazarillo, il n’a jamais pensé des âneries parielles à propos de Juan Carlos. Laz est une grande gueule mais pas un con.
@polder dit
le livre de cercas a fait l’objet d’un billet il y a deux ou trois ans dans l’ancienne RDL
l’auteur decortique le jeu des forces en presence et le ballet des influences contraires qui s’exerçaient sur le roi pour mettreen definitive en evidence que ce jour là la democratie s’est jouée à pile ou face Et ce qui émerge aussi comme un point fort de cette œuvre c’est la magistrale mise en lumière des rôles complémentaires et décisifs joues dans l’installation et la consolidation de la démocratie par deux figures que toute leur histoire destinait a être d’irréductibles adversaires crispés chacun sur son intransigeance.
Mais mus par une connivence née d’une admiration réciproque , grâce à leur lucidité, à leur intelligence des situations et à leur sens du compromis, ils ont sauvé la démocratie espagnole
Il s’agit de .Santiago Carrillo figure mythique de la résistance communiste au Franquisme , revenu en Espagne, dans ce pays où il était condamné à mort, après 40 ans d’exil, et Adolfo Soares le chef du gouvernement, phalangiste pur et dur, connu comme un suppôt indéfectible du franquisme .
Pour ce cadeau qu’ils ont ensemble apporté à l’Espagne, ils n’ont reçu qu’une reconnaissance tardive,quasi posthume , leur action et les renoncements qu’elle représentait de part et d’autre, leur ayant valu d’abord à chacun ostracisme et marginalisation dans leur propre camp
La meilleure garantie est J. Semprun qui a été ministred e la culture et admirait Juan Carlos pour son rôle dans l’évolution démocratique de l’Espagne post-frankiste. Je partage tout à fait ce qu’a dit Tkt à ce propos.
@ La mauvaise langue dit: 22 février 2013 à 18 h 16 : Vous avez le sens de l’humour genre arroseur arrosé. Tout ce que vous écrivez est une description de vous-même. Mauvaise Langue, êtes vous aimable avec vos ennemis ? Même pas avec vos amis ou ceux, qui ne sont ni les uns, ni les autres. Vous devenez odieux dès que quelqu’un ose vous contredire. Quant au monde civilisé dont vous rêvez c’est un monde où chacun se plierait devant vos idées, et votre folie de la persécution. Pour ce qui est d’avoir fait des progrès, il suffirait de se laisser embrigader par votre doxa ? Vous ressemblez à D., qui croit avoir une mission à accomplir et voudrait que les gens voient les choses comme lui. Au moins, lui, est d’une bêtise rayonnante, sans moindre soupçon de quelconque lueur en dehors de son désir d’être mauvais et de reconnaitre qu’il fantasme en se prenant pour un sadique actif.
« C’est pas un signe d’intelligence de stagner. », nous écrivez vous, mais en quoi, vous, vous avancez ? Dans la folie ? Quant à votre intelligence, c’est un vieux vin éventé, il ne reste au fond du flacon, que du dépôt.
« Moi qui connais bien Lazarillo »
Mimi
Qui surtout m’a traité de gros con, et non de petit chéri.
Mais Baroz, vous parlez dans le vide. Vous parlez pour mes amis ? Vous ne manquez pas d’air… Vous n’avez toujours pas progressé pour écrire ce que vous avez écrit. Mais au contraire régressé.
Je ne vous ai jamais considéré comme un ami, mais comme un ennemi potentiel, des plus fourbe et des plus dangereux…
« Paris n’est plus la capitale du monde artistique depuis longtemps. »
Mais on y croise encore Madonna ou Lady Gaga, venues faire leur spectacle de promotion sur nos planches parisiennes, ML…
Paris, vieille capitale perdue et parfois retrouvée du monde occidental, ancienne fille préférée des papes et soupapes !
Mais non, Tkt, c’est simplement votre impression. Vous prenez pour odieuse toute marque d’intelligence que vous n’arrivez pas à saisir.
Pour vous, toute expression d’intelligence est une offense à votre humble personnage, celui que vous nous jouez perpétuellement ici. Vous ne traité de tous les noms et vous vous étonné que je réagisse. Vous n’êtes pas sérieux. Qui peut vous prendre au sérieux ? Vous ne vous rendez jamais compte que vous êtes souvent ridicule. C’est bien le pire.
Vous n’êtes pas ouvert à autrui, vous n’essayez jamais de le comprendre. Il faut ajouter sans doute, pour rester parfaitement honnête, que vous n’en avez pas les moyens…
« et votre folie de la persécution. Pour ce qui est d’avoir fait des progrès, il suffirait de se laisser embrigader par votre doxa ? Vous ressemblez à D., »
TKT
Persécution….. D.
Comment dîtes vous Thierry ?
« Tout ce que vous écrivez est une description de vous-même. »
Pas mieux
« Je ne vous ai jamais considéré comme un ami, mais comme un ennemi potentiel, des plus fourbe et des plus dangereux… »
C’est la plus belle déclaration d’amour de ma vie, merci mon chéri !
Ouais, tu parle, la Gaga. Tout ça c’est crapoteux, minable, nullissime, pour les bœufs…
Vous voyez bien que vous êtes un pervers, mon brave Baroz !
@ polder
En fait, c’est assez complexe. On sait que : 1) Juan Carlos, bien que mis au pouvoir par Franco, n’aimait pas les franquistes ; 2) Il était informé du coup d’Etat à l’avance ; 3) Il n’a jamais été un fin politique, comme l’ont montré ses bourdes à répétition. 4) Déduction du 3, mais c’est étayé par des témoignages, son « coup de génie » (donner l’ordre officiel aux armées, qui étaient royalistes, de regagner les casernes) lui a été dicté.
L’affaire ayant foiré pour cause de mauvaise préparation, il a compris (il n’est pas complètement con) que le seul moyen de garder sa place était de se poser en défenseur de la démocratie et d’arrêter le coup d’Etat.
Bien sûr, tout le monde n’interprète pas les événements de cette façon, mais c’est une idée qui s’impose de plus en plus.
« Paris, vieille capitale perdue et parfois retrouvée du monde occidental, ancienne fille préférée des papes et soupapes ! »
(je me cite)
Certes, mais aujourd’hui première destination touristique mondiale, la catin ! C’est une gagneuse…
De fait il est très facile de trouver le livre de Javier Cercas qui illumine la réalité en déroulant une fiction haletante à ce qu’il parait et lisant un extrait d’une des critiques élogieuses de ce roman la prolonge par le biais d’une enquête façon polar et qui donne ,c’est certain,envie d’aller y voir de plus près ;un livre de plus qui sèmera le doute sur l’officialité des évènements officiellement rapportés par la presse .
Mauvaise Langue, merci pour ce que vous dites à propos de Juan Carlos, vu par Lazarillo, que l’on imagine mal monarchiste.
Pour ce qui est d’un centre de l’art dans le monde, il y en a plusieurs. Dans un monde globalisé, il y a la place pour plusieurs capitales. Avant 1933, il y avait Berlin, pas seulement Paris. Et avant 1914, il y avait Wien, Saint-Petersbourg, Londres et quelques villes italiennes.
Vous parliez de l’art en général, n’est-ce pas ? Tous les arts ?
PS: Malgré Berlin, capitale de l’Allemagne, il y a plusieurs centres dans le pays. Je parle du théâtre, du ballet (Hambourg avec John Neumeier), de grands musées contemporains et, pourquoi pas, d’une production de films pour la TV, qui ne sont pas à négliger, question qualité. D’autre part difficile de penser autrement qu’en une unité germanophone, quand on parle d’art.
De plus, La Mauvaise Langue, vous semblez totalement dépourvu du moindre sens de l’humour : c’est une infirmité, oui, oui !
Pervers, pervers, allez y Franco Ml, dites que c’est un enc.lé épicétou!
Il est possible que je ne connaisse pas grand-chose à l’Espagne, comme dit Mauvaise Langue, mais, dans la mesure où j’ai la double nationalité, française et espagnole, c’est un pays qui ne m’est pas tout à fait étranger. Et le 23 février est une date qui a beaucoup de résonance pour moi comme pour tous les Espagnols.
Oui, absolument Baroz, avec les gens comme vous, je ne me marre pas du tout, et j’azi pas envie de rire. Vous n’êtes souvent pas drôle du tout.
C’est qui déjà qui avait souhaité qu’un intervenant ‘crève’ ?
D alias Paille, poutre et oeil du voisin dit: 22 février 2013 à 18 h 56 : Pauvre pervers narcissique, je n’ai jamais pensé une seconde que vous agissiez par antisémitisme. C’est de cette folie de la persécution dont je parlais en m’adressant à Mauvaise Langue. Quant à vous, vous me poursuivez depuis 2005, ce qui ne veut pas dire que vous pouvez réussir dans votre travail de persécuteur. Je ne peux pas être persécuté par un inférieur, inférieur en tout. Vous ne vivez que dans les moments où vous connentez, le reste du temps, vous buvez de la vodka et de temps en temps, entre deux périodes de chômage, vous travaillez un minimum. Mr Taylor, le PDG de Titan, a dû recevoir un rapport sur vous, bizarre vous n’avez jamais travaillé dans l’industrie du pneu…
C’est comme si moi, sous prétexte que je suis de nationalité française, j’étais investi d’une autorité quelconque pour raconter n’importe quelle ânerie sur les coulisses de la politique française.
Ah, c’est bien les brèves de comptoir ici… Hein, Passou…!
@s. arthaud, dhh, w : merci pour ces précisions sur l’attitude de Juan Carlos pendant le coup de Tejero, sur le livre de Cercas.
Il ne faut pas négliger le music-hall et les arts du spectacle populaires, ML, bien avant Mistinguet et le French cancan, Raimu ou Jean Gabin ! Outre les rois et l’Etat, à Paris, il existe aussi des grands noms de promoteurs-entrepreneurs de spectacles, qui firent bâtir des palais, tels le Théâtre des Champs-Elysée, le cinéma Ritz, le Moulin-Rouge et tant d’autres salles, dont un grand nombre ont survécu : le patrimoine des lieux de rêve, de la beauté et de l’imagination : de belles émotions mises à la portée des caniches que nous sommes toujours.
Mais non, Mauvaise Langue, je ne me sens investi d’aucune autorité. Il est fort possible que vous connaissiez l’Espagne mieux que moi. J’ai simplement voulu corriger votre assertion selon laquelle je ne connaissais « rien » à ce pays en expliquant pourquoi j’avais néanmoins, par ma nationalité, quelques notions sur son histoire et ses mœurs.
Mais non, Tkt, vous me collez toujours cette hantise de la persécution sur le dos, alors qu’elle n’est qu’une pure projection fantasmatique de votre part sur ma pauvre personne qui s’avère être pour vous un sombre puits à fantasmes plutôt révélateur de votre impuissance à reconnaître la pensée que j’émets sur la Shoah et à laquelle jusqu’ici vous n’entravez que dale… C’est plutôt ça la vérité, vous devriez évoluer en le reconnaissant. Mais vous êtes trop nul pour ça…
Polder ,aucune précision que vous ne pourriez trouver vous même,à propos d’ostracisme ,plus personne ne prendrait ce risque de nos jours DHH les communistes se font rares quant aux autres c’est la valse à trois temps ,de fins météorologues qui à l’approche du coup de vent feront voler leur intention de vote comme une voile de bateau,tribord ou bâbord saisir l’opportunité,mourir pour des idées d’accord mais de mort lente…
Non, je ne connais quasiment rien à l’Espagne. Mais ya une limite à tout…!
Mais je ne les néglige pas. Mais c’était le passé. Lady Gaga c’est nul à mes yeux. C’est pas mon monde en tout cas.
L’orgue de Barbarie, on met un rouleau et le singe dance.
Bon, alors, Mauvaise Langue, donnez-nous votre version du coup d’état de Tejero. Comme ça, on sera fixé puisque vous avez l’air vachement informé.
Il n’y a pas que la Comédie Française, mais celle-ci et l’Opéra Garnier, sont quand même les roi et reine de Paris !
L’épisode Vaudoyer, est un tout petit épiphénomène du grand roman de la Maison de Molière…
Non, moi, j’y connais rien au coup d’Etat du tejero. Rien de rien. Mais je ne sais qu’une chose. Ce que raconte s Arthaud c’est du vent, c’est rien. Un amusement pour un blog.
Vaudoyer, c’est une histoire de gauchistes de merde, nés pour faire chier le monde, c’est tout. Comme Rue89, des connards, et en plus des connards antisionistes.
La Comédie française reine de Paris… faut pas pousser non plus. Pour toute la deuxième moitié du 20e siècle au moins, son rôle dans l’histoire du théâtre en France a été plus que modeste.
La mauvaise langue dit: 22 février 2013 à 19 h 24 min « Non, moi, j’y connais rien au coup d’Etat du tejero. Rien de rien. Mais je ne sais qu’une chose. Ce que raconte s Arthaud c’est du vent, c’est rien. Un amusement pour un blog. »
?? Comprends pas. Pourquoi ce mépris, ce soudain refus du dialogue –
La mauvaise langue dit: 22 février 2013 à 18 h 46 min
s. Arthaud raconte n’importe quoi sur l’Espagne. Il n’y connaît rien.
La mauvaise langue dit: 22 février 2013 à 19 h 18 min
Non, je ne connais quasiment rien à l’Espagne.
La mauvaise langue dit: 22 février 2013 à 19 h 24 min
Non, moi, j’y connais rien au coup d’Etat du tejero. Rien de rien. Mais je ne sais qu’une chose. Ce que raconte s Arthaud c’est du vent
ML qui quoi d’autre qui ne vous fâcherait pas?
De toute façon, le théâtre d’aujourd’hui, les créations, c’est plus que modeste en général… Le théâtre français se meurt. Le dernier grand théâtre français, les dernières grandes créations, c’était dans les années 50 : Ionesco, Beckett, Adamov (bien oublié aujourd’hui, à tort), Anouilh dans un autre genre. Depuis ça vivote à la petite semaine. Mais rien d’important vraiment. Rien qui vous chamboule la cervelle pour longtemps.
ce soudain refus du dialogue (polder)
en ce qui concerne ML, l’adjectif « soudain » est superfétatoire: c’est plutôt une constante chez lui
Ben, on va pas dialoguer ! Faut être deux pour ça. Moi, je dialogue pas pour écouter des âneries pas crédibles même pour le nul en Espagne que je suis. Faut pas déconner là. Faut être crédible pour donner envie de dialoguer.
Et puis vous avez contre vous Semprun et tant d’autres que non, basta ! Pas de temps à perdre avec ce genre de trucs pas clairs. Et puis franchement, le tejero, son coup d’Etat foireux, j’en ai vraiment rien à branler !
Je ne dialogue qu’avec les gens raisonnables, pas avec les tordus.
Voilà, maintenant je me souviens ! il rappelle Astérix légionnaire.
Barrésien et maurrasien, Jean-Louis Vaudoyer est assez représentatif des ambiguïtés d’une droite idéologiquement très proche du régime de Vichy, au point de lui fournir tout naturellement ses cadres, mais qui (ayant senti à temps le vent tourner ?) sut prendre ses distances suffisamment à l’avance pour passer entre les gouttes de l’épuration à la Libération. Son cas est assez proche de celui du politicien Mitterrand ou de l’historien André Siegfried (ces deux derniers ayant franchi le pas supplémentaire de se rapprocher de la Résistance,ce que ne fit pas Vaudoyer).
… et ça commence avec les tribulations de la Compagnie de l’Hôtel de Bourgogne au temps du Roi Soleil, alors l’Occupation alors qu’on aborde le XXIe siècle !
Le patrimoine culturel, oui, mais pour en faire quoi ?
(oubliez un peu la shoah, ML, et essayez d’exister !)
Non Obélix général romain ! Non mais ! Quel mépris tout de même pour les Gaulois.
(c’est le message que votre père voulait vous transmettre…)
Mais si moi j’existe à travers le problème Shoah ! Vous êtes borné.
S.Arthaud quelques notions sur son histoire et sur ses moeurs et rien sur sa gastronomie qui pourrait intéresser Jacques Barozzi qui je crois projette de visiter afin de perfectionner son oud .
Et en plus, il prétend parler par la bouche de mon père, c’est trop drôle. Pauvre papa, va…! Ah t’as pas été gâté dans ta chienne de vie, mais là, c’est le bouquet…!
De toute façon, les Français, tous des Vau (doyer)…
» Le dernier grand théâtre français, les dernières grandes créations, c’était dans les années 50 » (rédigé par LML)
Comme disait je ne sais plus quel personnage d’un film des années 50 : « Pour moi, la musique s’arrête au XVIIIe « .
Du danger des simplifications abusives…Rappelons tout de même à LML que, depuis la disparition d’Adamov, Beckett, Ionesco, il y a eu tout de même Koltès et Lagarce, et que nous pouvons encore compter sur Pommerat, Yasmina Reza, et même Olivier Py. Sans compter la grande Marie Ndiaye, qui semble malheureusement avoir un peu oublié le théâtre depuis l’admirable « Hilda ».
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