de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
L’affaire Vaudoyer : une comédie très française

L’affaire Vaudoyer : une comédie très française

Qui l’eut dit et qui l’eut cru : une « affaire Vaudoyer » en 2013 ? Elle agit symboliquement comme une piqure de rappel : s’il est vrai que les qualificatifs de « négationniste » et de « pédophile » sont les plus efficaces pour détruire une réputation, lorsque c’est à titre posthume, « collabo » fait encore des ravages. L’affaire remonte à mai 2012 mais n’a vraiment éclaté que ces jours-ci. A cette date, six unités de soins étaient inaugurées au nouvel hôpital de Clamart, non sans avoir été auparavant baptisées avec des noms du monde de la culture : Dora Maar, Auguste Rodin, Anna Marly, Pierre-Jean de Béranger, Fernand Léger et Jean-Louis Vaudoyer. En pareil cas, il est de tradition de choisir des personnalités liées au département ou à son histoire. Pas vraiment le cas de la plupart de celles-ci, assez étrangères aux Hauts-de-Seine à l’exception de la dernière d’entre elles native du Plessis-Piquet (actuel Plessis-Robinson). Or c’est justement cette personnalité qui pose problème car Jean-Louis Vaudoyer (1883-1963) a accepté de diriger la Comédie-Française de 1941 à 1944, poussé par des sociétaires et par son ami Jean Giraudoux.

Le syndicat Sud-Santé du groupe hospitalier Paul-Guiraud, à Villejuif (Val-de-Marne) a cru levé un lièvre en dénonçant son passé sous la botte, et en reprochant à la direction de l’hôpital d’avoir choisi Vaudoyer sans en référer à quiconque. Au lieu de se résigner sous la pression et la crainte du scandale, la direction du nouvel hôpital de Clamart a tenu bon, se retranchant derrière le fait qu’elle s’était renseignée à l’époque en consultant sa fiche Wikipédia et que celle-ci n’indiquait rien de répréhensible. Il est vrai qu’il y a un an, elle était extrêmement succincte, ce qui n’a rien d’étonnant eu égard à l’importance du personnage ; mais étrangement, à la suite de l’affaire, elle a gonflé de volume en des proportions grotesques : des pages entières où sont consignées toutes ses publications, le moindre de ses articles, plus de 300 notes… On n’imaginait pas qu’un vaudoyerologue attendait, tapi dans l’ombre de son ordinateur, que l’encyclopédie en ligne accueille enfin cette pluie de références ! C’est peu dire qu’elles sont orientées tant l’amalgame y est systématique (trop fastidieux d’en faire l’analyse détaillée) ; quant au légendaire principe de neutralité de Wikipédia, il suffit de constater que Paul Claudel y est présenté sans guillemets comme un « pantin » pour se faire une idée. Mais pour les anti-Vaudoyer hospitaliers, il suffit que François Mauriac ait fait campagne contre l’entrée de Jean-Louis Vaudoyer à l’Académie française en 1950 en raison de « son passé collabo » pour le discréditer. Or un an après, l’écrivain faisait amende honorable et s’excusait de son erreur auprès du nouvel élu. Il en faudrait davantage pour désarmer les anti-Vaudoyer de 2013. Ainsi le docteur Bernard Lachaux, président de la Commission médicale d’établissement, hostile à la direction dans cette affaire, qui a déclaré sans rire à Rue89 :

 « Si quelqu’un dont ça choque les croyances et les convictions est hospitalisé dans cette unité, c’est inacceptable ! Il y a tout de même eu 40 000 malades mentaux morts de faim entre 1939 et 1945 ! De faim ! Je ne veux pas faire le procès de Jean-Louis Vaudoyer mais il me paraît difficile d’en faire une figure emblématique dans une unité de soins psychiatriques. »

Si l’on devait élever l’amalgame au rang d’un des Beaux-Arts, nul doute que le Docteur Lachaux serait médaillé. Mais au fait, qu’a vraiment fait l’accusé à son poste d’administrateur du Français, où il succéda à Jacques Copeau ? J’ai posé la question à « la » spécialiste du sujet, Marie-Agnès Joubert, auteur d’une synthèse rigoureuse, complète et informée sur La Comédie-Française sous l’Occupation (444 pages, Tallandier, 1998) dont on s’étonne qu’elle n’ait été jamais reprise en livre de poche :

Alors,  « collabo », Vaudoyer ?

« Attentiste » est peut-être l’expression qui convient pour qualifier son attitude. Contrairement à plusieurs artistes ou auteurs dramatiques, il n’adhéra pas à la section dramatique du Groupe Collaboration, ni à un parti politique, et il ne s’engagea pas non plus dans la Résistance même s’il ne put ignorer les mouvements qui se développaient au sein de la Maison et sur lesquels il ferma les yeux. Sur la mise à la retraite de plusieurs sociétaires, il n’eut pas son mot à dire, et les sociétaires pas plus d’ailleurs

Et sur le plan artistique ?

Il faut lui reconnaître la volonté de s’inscrire dans la continuité de la ligne artistique impulsée par Edouard Bourdet, sur le plan de la mise en scène principalement (en confiant à Barrault celle du Soulier de satin, en permettant à des sociétaires de réaliser des mises en scène…) et dans l’inscription au répertoire d’auteurs tels que Claudel, Cocteau et Montherlant (auquel il permis d’être enfin reconnu comme auteur dramatique). On lui doit aussi l’engagement de Raimu, qui n’avait pas vraiment le profil d’un pensionnaire de la Comédie-Française.

A-t-il bénéficié d’un soutien financier important de la part de Vichy ?

La subvention a certes fait un bond spectaculaire sous son mandat, mais cela ne s’est pas traduit par une emprise sur le plan du répertoire, par exemple. Vis-à-vis des Allemands, contrairement à ce que dit Jean-Pierre Azéma, la venue du Schiller Theater ne lui incomba pas (la décision fut prise en novembre 1940, sous le mandat de Copeau, et le Schiller Theater vint en février 1941). Il accueillit en revanche le Théâtre de Munich au printemps 1942, à la demande des Allemands. Le point le plus important concerne l’inscription au répertoire d’une pièce d’un auteur allemand contemporain (Gerhart Hauptmann). C’est le signe sans doute le plus marquant d’une emprise des Allemands sur la Comédie-Française, mais celui qui illustre aussi le mieux, à mon sens, les efforts faits par Vaudoyer (qui refusa en outre que la Troupe effectue une tournée en Allemagne) pour contenir cette emprise. Dans les rapports d’activité de la Propaganda-Abteilung, on voit bien comment Vaudoyer (ce qui provoqua l’irritation des Allemands) fit traîner les choses plusieurs mois durant, adoptant plusieurs stratégies de contournement (il prétexta le manque de traductions de la pièce, puis fit valoir qu’il choisirait une autre pièce qu’Iphigénie, et enfin, pour tenter d’amoindrir l’impact de la représentation, décida de l’inclure dans une cycle Iphigénie). Aussi et surtout, il demanda des « compensations », comme la libération de plusieurs membres du personnel détenus en Allemagne et le fait que des comédiens puissent être exemptés du STO.

Quel fut son sort à la Libération ?

Il avait démissionné dès mars 1944 sous la pression d’Abel Bonnard, et visiblement épuisé par la tâche. A la Libération, curieusement,  il ne comparut pas devant la Commission d’épuration de la Comédie-Française, si ce n’est comme témoin. Pierre Dux, résistant gaulliste et alors administrateur à titre provisoire, ne fit rien contre lui. Si en tant que sociétaire particulièrement actif, Pierre Dux avait constaté durant trois ans des actes de collaboration manifestes posés par Vaudoyer, pourquoi ne l’a-t-il pas fait comparaitre devant la Commission ? Julien Bertheau (résistant communiste), que j’ai interrogé en 1992, ne m’a jamais parlé en termes négatifs de Vaudoyer. Il fallut attendre la candidature de Vaudoyer à l’Académie et les attaques de Mauriac pour que son mandat soit examiné, de façon partiale. Un jury d’honneur fut alors constitué et dans sa décision rendue le 17 juin 1946, il a abouti à ce double constat : non seulement Jean-Louis Vaudoyer ne pouvait être regardé comme une personne ayant de près ou de loin collaboré avec l’ennemi, mais il n’avait commis aucune faute contre l’honneur.

Qu’en concluez-vous ?

A l’issue de cinq années de recherches effectuées auprès de nombreuses sources (dont les archives françaises et allemandes), j’en conclue que Jean-Louis Vaudoyer a fait ce qu’il pouvait pour préserver la Comédie-Française de l’emprise de Vichy et des Allemands. Rappelons qu’il était à la tête du premier théâtre national situé en zone occupée, et subventionné par un régime autoritaire. N’oublions pas non plus que les Français fréquentaient beaucoup les salles de spectacles, et la Comédie-Française en particulier. Pour Julien Bertheau, il était important de continuer à jouer, pour les Français. Vaudoyer n’est cependant pas exempt de reproches (inviter par exemple Robert Brasillach à diriger une matinée poétique sur Corneille, même en prétextant l’inviter en tant que spécialiste de cet auteur, est pour le moins « maladroit » !). Mais lorsque l’on dirige la Comédie-Française, comment éviter de « dialoguer » avec l’Etat, et entre 1941 et 1944 avec les organes (culturels ou non) de la puissance occupante (Copeau dut bien le faire avant Vaudoyer) ? A mon sens, Vaudoyer a sans doute commis des maladresses, mais n’a pas franchi la ligne des obligations officielles ou relatives à l’exercice de sa fonction. A titre plus personnel sur l’affaire, je déplore le contenu d’une fiche Wikipédia qui use de raccourcis et me semble assez infamante dans certaines expressions, telles que « Vaudoyer collaborateur d’Abetz dans l’aryanisation culturelle ».

Outre tout ce qu’elle révèle du fonctionnement du théâtre sous l’Occupation, l’affaire Vaudoyer vaut par le reflet qu’elle renvoie d’un certain état d’esprit,  et par ce qu’elle dit de la société d’aujourd’hui. Le cas n’est pas isolé. Le phénomène est même récurrent : sous la présidence de François Mitterrand, un collège connut des problèmes lorsqu’il voulut se faire baptiser du nom de Jacques Chardonne, l’un de ses écrivains de chevet pourtant ; en 2004, pour les mêmes raisons, des conseillers régionaux socialistes de Poitou-Charentes firent débaptiser les deux salles de l’Hôtel de région auxquelles son nom avait été donné en 1986. Sans même parler de l’eugéniste Alexis Carrel : la faculté de médecine de l’Université Lyon-I-Alexis-Carrel fut rebaptisée en 1996 R.T.H. Laennec et plusieurs noms de rues de municipalités portant le nom du biologiste furent débaptisées. Plus récemment encore, lorsqu’il fut question de baptiser une rue de Paris du nom d’un grand éditeur, il y eut au départ du dossier des obstacles au motif que… n’est-ce pas… sous l’Occupation… son comportement… son attitude… cela risquerait… des remous…. Là comme ailleurs, l’insinuation pire que l’accusation.

(« A la Comédie-Française, dans l’antichambre de l’Administrateur » photo Passou ; « Jean-Louis Vaudoyer en 1928 » photo D.R.)

Cette entrée a été publiée dans Histoire, Théâtre.

949

commentaires

949 Réponses pour L’affaire Vaudoyer : une comédie très française

bouguereau dit: à

que vous écrivez !

pas du tout..ce faisant

W dit: à

JC toujours le même amusement à constater cette espèce de fixation sur les bruns quelqu’en soit le statut,une attache esthétique qui m’échappe ,je ne dispose pas des moyens de la psychanalyse aussi devrai-je mourir à mon désir avec un brun dans la tête,après 50ans problème!la plus-part changent de couleur ou perdent leurs cheveux,notez que c’est une difficulté supplémentaire sans compter d’autres considérations d’un tout autre ordre que purement visuel

bouguereau dit: à

Mauvaise Langue, j’ignore la langue que vous parlez

..ha ça, enfant d’putain, si que le yiddish avait été interdit a force de coup de clef de douze et de pince rouillée (toutes ressemblances avec l’atelier de philippe..etc) pus de probloc dracul..français jusqu’a vladivostoc et tananarive ! crac boum, on fumerait des oinje et on écouterait les cream

La mauvaise langue dit: à

Le samedi, je fais relâche, je parle le ouistiti amélioré.

JC dit: à

Lorsque l’actualité récente nous montre le sort peu enviable des blonds, et surtout des blondes, comment ne pas être satifait d’être brun ?!
Mais il y a « brun avec regard intéressant » et « brun avec regard de veau » pédagogue, nourri à l’EN…

bouguereau dit: à

les creams..la langue de cette colonie drolatique qui a mal tournée..allez je la remets..avc 8 myons de hit en plus mine que rien..le batteur.le batteur ! une bête de scène !
http://www.youtube.com/watch?v=Cqh54rSzheg

ueda dit: à

Ouais, JC

Allez donc jusqu’au bout de votre libéralisme.
La flexibilité du marché du travail, c’est pouvoir mettre des instits au nettoyage des rues et des éboueurs à l’éducation des enfants.
Et encore, pieds nus et vêtus de sacs poubelle.

(J’ai bon? J’ai bon?)

troll surgelé dit: à

t’as bon, ueda.

La mauvaise langue dit: à

Tkt, en quoi le fait que le breton soit une « vraie » langue (à supposer que ce soit effectivement le cas, ce qui est tout de même très douteux selon nombre de linguistes et pas des moindres), en quoi donc cela serait-il un argument dans votre démonstration ?

En plus ramener l’unification de la langue française à De Gaulle, c’est à hurler de rire… Vous êtes drôle, je vous assure, très drôle.

Par ailleurs, les langues régionales n’ont jamais disparu. Jacques Roubaud aprle toujours la langue d’oc, qui n’est pas du même ordre que le patois alsacien.

En réalité, l’unification de la langue française s’est opérée dès le 13è siècle, le français d’Île-de-France s’est imposé très tôt. Cas unique en Europe. Il reste bien des accents régionaux quand même, le chti, le marseillais, etc. En Espagne ce n’est pas vrai. Au Portugal, c’est un peu comme en France. En Allemagne, les particularismes linguistiques demeurent encore largement comme en Angleterre. En Italie aussi.

Bloom dit: à

Pari tenu, ueda.
Très complets, les Anglais, cette année, puissance + technique…Il va falloir tout axer sur le rythme, la relance et la préservation de la conquête. Le duel au centre risque d’être un peu trop pachydermique pour provoquer des étincelles, les côtés seront plus ouverts, avec le Nyanga bondissant…
Sur un match, ils sont prenables mais il faudra sortir la gnak des très grands jours (type demi-finale de Coupe du monde contre la NZ en 99, vue à Lahore, dans un MacDo rutilant, en compagnie de missionnaires et nonnes irlandais en goguette…). Urgent lui mettre des bâtons dans les roues, à ce ‘sweet chariot’. Excellent match à vous!
(Ca doit commencer à humecter sec sur le parking de Twickenham).

ueda dit: à

avc 8 myons de hit en plus mine que rien

« Au d’ssus d’un myon, j’prends tout », comme dit le Chavez français.

(Comment ce gaulois en braie peut-il se faire damer le pion par un extoplasme du Kominform en costard Tergal nommé Laurent?)

JC dit: à

-T’as bon, ueda : interchangeables, éboueurs et instits (enlever la crasse du crâne des gamins)
-Et Bloom qui fait dans la « reconquête de l’ovale à Twick » … on dirait du philou sans foi ni loi divine !

troll surgelé dit: à

@ ueda
Je pense que le buste en marbre représente Jacques Copeau, mais je peux me tromper, je suis assez con dans mon genre. J’ai comparé avec des photos trouvées sur Google images et il y a de la ressemblance.

La mauvaise langue dit: à

Et ne parlons pas de la Suisse qui comprend plus de 25 langues ou particularismes linguistiques.

Par exemple, dans son roman, Max Frisch écrit « obschon » pour « obwohl » qui est ressenti par son héros (et sans doute pour Max Frisch lui-même) comme un parler pointu. Tout cela est assez risible vu de l’extérieur comme moi qui ne ressent pas du tout en allemand ces nuances. Elles ne sont en réalité que le fruit de l’habitude. Une habitude sans doute très profondément inscrite dans le cerveau par la relation à la mère dans l’apprentissage de la langue maternelle. D’où ces sentiments très étranges de « parler pointu » ou pas.

JC dit: à

Il neige sur la mer !
Scandaleux …

troll surgelé dit: à

Par ailleurs, il y a fort à craindre que le XV de France se prenne une raclée. J’espère qu’ils seront au moins bons en première mi-temps, parce que je ne pourrai pas voir la deuxième.

troll surgelé dit: à

Il y a une différence entre « parler pointu » et « parler du pointu » (pour un footeux, par exemple) ou « parler dans le pointu », pour un pêcheur toulonnais.

troll surgelé dit: à

Est-ce mon pseudo qui me rend aussi con ? Ou, à l’inverse, est-ce ma connerie fondamentale qui m’a fait prendre ce pseudo sans réfléchir ?

surtroll gelé dit: à

D’après TKT, qui vient de me téléphoner, c’est ma connerie naturelle qui serait cause de tout. C’est plausible.

Bloom dit: à

ML, les langues de France ont été effectivement la cible d’interdictions officielles qui les ont repoussées aux marges des sociétés. Elles continuaient néanmoins à être parlées en famille: un vieil ami breton qui a maintenant la soixantaine bien sonnée, était totalement bilingue à l’âge de 10 ans.
Aujourd’hui, il est possible de grappiller des points au bac en présentant l’épreuve de corse, de breton, d’alsacien, etc.
Des langues qui étaient quasiment mortes au début du 20e siècle, le gaélique d’Irlande, par exemple, victime comme ses locuteurs de la Grande Famine, renait de ses cendres depuis près d’un siècle. Le yiddish est en pleine renaissance.
En ce sens, les peuples ont toujours le choix de trouver des stratégies pour continuer à modeler leur langue, comme le dit le merveilleux Michael Edwards ( homme d’une grande simplicité naturelle me confirme un ami qui l’a invité pour une conférence dans le théâtre qu’il dirige).

Une seule langue me semble utile à proscrire aujourd’hui: celle des journalistes de télé et de radio….

c'est sûr, je l'ai chez Findus dit: à

Je dis rien, j’essaie des pseudos de plus en plus cons.

ueda dit: à

Bah, la première mi-temps n’est que le premier passage au micro-onde, troll congelé.

Dans la deuxièmeu, le moraleu dang les chaussetteu, on se transcendeu!

Lancaster s’attend à rencontrer « a wounded animal ».
Et s’il y laissait les oreilles et la queue?

(Une déroute à la deuxième mi-temps vécue dans un pub anglais, c’est là qu’on apprend le sang froid et la dignité.
Il suffit de rester immobile, le regard concentré, il y en a toujours un pour venir vous serrez la main, même si vous êtes breton).

Philippe Régniez dit: à

Nous avions oublié que bolom était aussi spécialiste en rugby. La question en quoi bolom n’est-il pas spécialiste ? Tu es beau comme un soleil, mon fils.

ueda dit: à

« Une habitude sans doute très profondément inscrite dans le cerveau par la relation à la mère dans l’apprentissage de la langue maternelle. »

La mère?

Une phrase pareille, ML, suffit aujourd’hui à pousser un « papa » à monter sur une grue.

DHH dit: à

celui qui a eu un rôle decisif dans la generalisation de la langue française ,releguant les langues regionales au rang de seconde langue patoisante dans les milieux où elles n’etaient pas purement et simplement oubliéees des nouvelles genérations ,c’est evidemment jules ferry via l’ecole obligatoire.
si l’alsacien est resté si longtemps vivacee ,c’est que cette forme regionale de l’allemand a continué à vivre pendant l’occupation allemande de l’alsace -moselle et que cette region a connu jusqu’en 1914 l’allemand comme langue officielle,donc dans l’enseignement dans l’enseignement

Philippe Régniez dit: à

Vous vous trompez veda, aujourd’hui il n’y a plus de mère, plus de père, c’est tout juste s’il y a encore des enfants.

troll surgelé dit: à

ueda, tu me vexes énormément. Me confondre avec un banal troll congelé, c’est me faire offense. Plusieurs degrés de froid nous séparent.

Philippe Régniez dit: à

Comme ça on ne pourra plus dire « fils de pute ! », vous voyez l’idée – c’est tout une révolution qui dépasse le symbole.

troll surgelé dit: à

Tu sais que t’es un petit con, Régniez ? Oui, tu le sais. Forcément.

W dit: à

JC il existe autant de bruns que de bruns bien sur la classification ou plutot le classement permet de trouver rapidement des repères dans le but d’une sélection mais à première vue avec ce que l’on sait,les bruits qui courent,à moins de vacances et de rencontre inopinée de découverte fortuite comment se débarrasser de tout ce fatras faire table rase afin d’embrasser l’autre d’un regard exempt de tout à priori?à moins aussi de n’y pas préférer ce choix de critères qui vous permettra de joindre le correspondant idéal pour atteindre l’accord harmonieux ,c’est toujours affaire d’affinités ,on peut aussi vouloir avancer et élargir un territoire si ce n’est d’investigation au moins de tourisme qui ouvrira portes et fenêtres sur des paysages jusqu’alors méconnus mais qui divertiront du quotidien répétitif et inapte à nous faire frissonner ou décoller du plancher des vaches,l’autre se transformant en super jet pas forcément déglingué ou déglingué ,le choix de l’excursion étant libéré de l’engagement quand bien même nous soyons tous en quête du Graal mais gageons que le charme soit plus fort que le pré-imprimé et que nous restions ouverts et sensibles à l’immédiat qui circule toujours.

ueda dit: à

Vu les progrès incontestables que je manifeste sur ce blog, M. Régniez, vous seriez aimable de m’appeler non plus veda mais vedanta (pas M. Vedanta).

W dit: à

14h48 PR :9 milliards en 2050?à quoi bon!

troll surgelé dit: à

Ta gueule, philippouf, on était entre gens de bonne compagnie, on causait rugby et voilà que tu viens foutre ton grain de sel. On t’aime pas, tu es au courant, je suppose, tout le monde te pisse à la raie et pourtant t’insistes, comme le gamin qui veut toujours se mêler aux jeux des autres dans la cour de récré. Une telle opiniâtreté dans la volonté de faire chier, c’est quelque chose !

Philippe Régniez dit: à

Vous aurez remarqué que l’on ne dit pas « fils de client de pute ! ». On peut se demander ce qu’en pense M.Edwards.

troll surgelé dit: à

l’on ne dit pas « fils de client de pute ! »

Parce que ça fait tout de suite penser à ta progéniture. On préfère éviter.

gerda taro dit: à

bonjour,
quand à l’hôpital public , on honore un homme qui fut aux responsabilités sous vichy , la République est blessée et tâchée.
Une telle initiative ne peut être qu’insupportable pour des militants syndicaux qui , quelle que soit leur affiliation , ont en charge la mémoire du sacrifice des générations militantes qui les ont précédés, et ont été férocement réprimées par vichy et l’occupant nazi.
Une telle initiative au sein d’un établissement psychiatrique est intolérable pour ceux qui respectent la mémoire des malades mentaux morts de faim sous Vichy , et de la plus illustre d’entre eux Camille Claudel.
Une telle initiative attente au souvenir de l’engagement des hospitaliers publics dans la Résistance sous toutes ses formes . Pendant ces jours noirs, ils n’ont pas ménagé leur peine et pris des risques dans des actions militaires, en donnant leurs soins aux blessés , aux persécutés , et à tous ceux qui souffraient, ou en tendant une main solidaire à ceux qui devaient fuir ou se cacher .Les hospitaliers publics ont aussi été exemplaires dans les combats de la Libération pour lesquels ils ont préparé dans la clandestinité et les pénuries les infrastructures de soins aux blessés souvent sans le soutien d’une hiérarchie compromise .
Une telle initiative attente au souvenir du travail fondateur du Conseil National de la Résistance qui a pensé le socle de notre système hospitalier actuel au coeur même des combats et de la répression.
Une telle initiative est irrespectueuse des souffrances endurées par les professionnels de santé interdits d’exercice par le gouvernement de Vichy parce qu’ils étaient juifs .Beaucoup sont morts en déportation.
Une telle initiative méprise les sacrifices de la population des bassins de vie franciliens engagée dans la Résistance et décimées par l’occupant.
Telle n’est pas l’orientation souhaitée par les pouvoirs publics qui s’attachent à développer une politique mémorielle active rendue incontournable par l’urgence du temps qui passe et la disparition des derniers témoins de la deuxième guerre mondiale.
Cette unité doit donc être rapidement débaptisée , et une réflexion pluri-professionnelle doit être engagée pour répondre aux attentes de tous ceux qui au quotidien font vivre par leur travail les prises en charge de santé mentale à l’hôpital de Clamart.

La mauvaise langue dit: à

Oui, je suis d’accord avec vous Bloom.

Le yiddish néanmoins, dire qu’il est en pleine renaissance est tout de même excessif. Disons qu’on l’enseignez à la Sorbonne et ailleurs. De là à renaître véritablement de ses cendres, même si des écrivains existent aussi… Il faudrait des locuteurs en nombre pour qu’il renaisse. Or, ils sont bel et bien morts, anéantis.

Vous connaissez peut-être le beau livre de Delphine Bechtel (qui enseigne le yiddish à la Sorbone) : La Renaissance culturelle juive Europe centrale et orientale 1897-1930, belin, 2002.

W dit: à

Loi Bloom
à compter du 1er mars 2013 les journalistes ,tous domaines confondus,ne seront plus autorisés qu’à écrire .Toutes interview,reportages en direct ou différés ,travail diffusé par une autre voie seront passibles de sanction :
retrait de carte de presse
amende
emprisonnement avec ou sans sursis
licenciement
Aucun plan social de reconversion ne sera produit.

Chaloux dit: à

W dit: 23 février 2013 à 14 h 06 min

24 heures ou mille ans, qu’est-ce que ça change?
Youp la boum fait une fixation sur moi et Daaphnée, emploie un style de journal d’entre-deux guerres et sait l’orthographe. Pas besoin de chercher longtemps.

W dit: à

Chaloux pourriez-vous définir le style »entre deux guerres » afin de faciliter l’identification ?

W dit: à

Après ce qui nous a été donné à lire de cet administrateur et les réflexions de chacun,ne peut-on pas voir qu’à défaut de pouvoir condamner ce qui au présent s’applique avec efficience et déficience ,l’attention des personnels hospitaliers se focalise et le mécontentement la désapprobation trouve à se cristalliser sur une personnalité encore discutable et propice aux doutes ?

W dit: à

Personne pour interroger la fleur que François Mitterand tint à déposer sur la tombe du Maréchal Pétain? je ne l’ai pas compris…

troll surgelé dit: à

Chaloux, vous commencez à ressembler à TKT. Dès que quelqu’un vous envoie une vanne, vous incriminez John Brown. Je ne sais plus du tout ce que je disais, mais yop la boum c’était moi. Imaginez-vous vraiment Jambrun se plaignant d’une droitisation du Jo Dicker’s blog ?

troll surgelé dit: à

W dit: 23 février 2013 à 15 h 31 min
Personne pour interroger la fleur que François Mitterand tint à déposer sur la tombe du Maréchal Pétain?

C’était une énorme erreur, peut-être révélatrice, mais il ne faisait en cela que prolonger une tradition initiée par de Gaulle, W.

troll surgelé dit: à

Bon, je vais aller voir Galles-Italie. Tchao.

W dit: à

et comme il existe de la science-fiction,de la politique-fiction aucun historien n-a-t-il jamais songé à produire un livre qui imaginerait ce qui aurait pu se produire si Pétain avait refusé de signer l’armistice?N’avait-il réellement pas d’autre choix?

troll surgelé dit: à

Juste avant.
Si tu veux voir ma tronche, Chaloux, ce soir je suis au Montfort. Je crois qu’il reste des places. Tu me reconnaîtras facilement, je suis formidablement gros, je louche et je porterai un pantalon écossais.

nègre de sergio dit: à

Patron?

En même en mêlée, certains ont des oreillettes.

C’est mauvais signe?

Geai dit: à

Je n’aime pas l’agressivité de Troll surgelé.
Philippe Régniez a le droit de s’exprimer comme tous le monde ici. Quant à dire au nom d’un groupe qu’il n’est pas aimé, c’est être un peu trop sûr de soi. En ce qui me concerne je le lis souvent avec plaisir. Souvent ne signifiant pas toujours.
De plus votre vulgarité est sans égale, Troll surgelé, et rien que pour cela, vous devriez fermer votre grande gueule vous aussi.

bouguereau dit: à

Vous aurez remarqué que l’on ne dit pas « fils de client de pute !

..on serait donc tous frêre philippe

geoffroy dit: à

« empêché de parler breton à coups de punitions quand il était gamin »
Oui c’est le cas de beaucoup de Bretons à l’époque -avant « WWII » comme dirait TKT

« Le breton est une langue à part entière »
Il ya a, paraît-il, plusieurs parlers bretons. Il serait intéressant de savoir lequel est enseigné. Parfois les gens ne se comprennent pas d’un bled à l’autre

En Catalogne française le catalan n’est plus parlé en famille -les enfants l’apprennent le catalan à l’école

Geai dit: à

Le breton est peut-être une langue à part entière, mais ce n’est pas une belle langue, donc à quoi ça sert de le connaitre ?
La plus belle langue est le Latin, suivie du Français, ensuite du Grec, puis du Portugais.

W dit: à

Geai, chic !je vais donc supputer quelques plans zérotiques et zéduisants,repéré un petit brun dans le quartier…

geoffroy dit: à

c’est toujours drôle ou bizarre d’entendre des Bretons ou Occitans ou Corses parler leur langue, lorqu’ils l’ont apprise à l’école ou à la fac, avec un accent français à couper au couteau parfois

roby dit: à

votre Ozon a une gueule d’éboueur !
Ou d’instit, si vous préférez …

Avec jc on est sûr de voir le niveau descendre sous les égouts,son idéal

Chaloux dit: à

Que voulez-vous, on ne se refait pas, j’aime « incriminer John Brown ».
Mille excuses pour ce soir, je mondanise.

roby dit: à

JC est chauve et il a perdu sa perruque en allant trop vite sur son scooter pour rattraper une rousse

le confesseur de dafnoze dit: à

 » je suis formidablement gros, je louche et je porterai un pantalon écossais. »

c’est le modèle recherché par dafnoze justement et depuis toujours

renato dit: à

Au dessus de la mêlée c’est ‘par rapport à’ l’olive noire que certains posent sur la salade mêlée comme décoration ? Moi, je n’aime pas ça, même si l’olive est verte ; d’ailleurs je n’aime pas non plus que l’on mette sur ma salade, mêlée ou pas, un demi œuf dur. C’est un goût douteux de la décoration. Par contre, deux œufs durs avec une salade de pousses d’épinards crues ou des épinards plus vieux, et dans ce cas, juste blanchis (une prise de sel ; poivre, un coup de moulin ; un filet d’huile d’olive ; quelques goutte de jus de citron), c’est là que l’œuf donne le meilleur de soi. Bon, à la coque aussi l’œuf n’est pas mal si on a un très bon pain et du beurre demi sel de qualité, ce qui évite d’ajouter de sel aux œufs ; et en omelette surtout si on a une poignée de girolles dont on ne sait que faire. Mettre une feuille de laitue (ou n’importe quelle autre salade) et une demi tomate à côté de l’entrecôte aussi me semble de très mauvais goût : si c’est vraiment nécessaire, la salade ce sera dans une petite assiette à côté… et surtout pas de frittes — avec l’entrecôte, ou tu mange du pain ou tu mange des frittes, jamais les deux ; d’ailleurs, je n’aime les frittes, mais cela n’a rien à voir avec les olive.

Chaloux dit: à

Salade de d’épinards, poire pochée et magret de canard, un délice.

Hector Ralach dit: à

Une entrecôte de cheval, renato. Rien de vaut l’entrecôte de cheval. (Sauf un bon rôti de poulain élevé sous la mère, ça va de soi.)

conseils culinaires (suite) dit: à

foie gras poêlé et céleri.

Absoute au martinet dit: à

le confesseur de dafnoze dit: 23 février 2013 à 16 h 08 min
Bovin désoeuvré…J’aimerais mieux la fesser que la confesser.

conseils culinaires (suite) dit: à

mais si vous voulez faire plaisir à bouguereau : œuf mayo, harengs pommes à l’huile, bavette à l’échalotte, calendos et crème caramel.

Chaloux dit: à

Après avoir poché la poire, il faut la trancher et la passer quelques secondes à la poêle.

ralachoc dit: à

à propos de sergio, ueda, le débat fait rage sur son blog, mais on ne vous y voit guère.

renato dit: à

Par contre, avec l’entrecôte, une pomme de terre en robe des champs avec une cuillerée de crème aigre c’est, à mon goût, l’idéal absolu. Malheureusement, et même dans les meilleurs restaurant, la pomme de terre en robe des champs n’a pas la cote ; oui, avec le pot-au-feu il y a parfois tout juste une pomme de terre… mais on n’est pas là pour causer de pot-au-feu. Que j’y pense, la photo de Passou, ‘A la Comédie-Française, dans l’antichambre de l’Administrateur’, est vachement mortuaire, manque seulement le registre obituaire… C’est vrai que les noms gravés dans le marbre avec leur date… non, il n’y a que l’année, on ne saurait donc pas en quel jour célébrer le obit ; donc oui, le registre obituaire manque…

Bihoreau de Bellerente dit: à

Ceux et celles qui ont vécu l’Occupation ont presque tous collaboré, sans le vouloir, avec la puissance occupante. Plus leur situation comptait, plus ils collaboraient. Sinon, c’était l’arrestation ou même la mort. C’était inévitable. De Gaulle aurait dit à son ministre de la Justice: «Qu’on arrête les premier 10 000 et qu’on le jugent.» Il aurait pu dire 5 000 ou 400 000, il savait que tout ça était arbitraire.

JC dit: à

gerda taro dit: 23 février 2013 à 15 h 00 min

Ce que vous avez pu me faire rire avec votre sérieux culcul la praline : vous êtes le Buster Keaton du blog !

… »Une telle initiative attente au souvenir du travail fondateur du Conseil National de la Résistance qui a pensé le socle de notre système hospitalier actuel au coeur même des combats et de la répression. »

Faites moi penser au socle au coeur des combats !!!

TKT dit: à

ML, le breton est une langue celtique, ou une version du celtique (l’écossais est une autre version du celtique). Une langue, cela veut dire une grammaire et une littérature. DE Gaulle avait interdit les langues régionales, ne venez pas raconter que la Monarchie imposait au bon-peuple le français. Je vois mal avant l’école obligatoire, la possibilité d’imposer une langue à des analphabètes. J’ai lu aussi que pendant la Révolution, les Droits de l’Homme étaient édités dans toutes les langues parlées en France. Vous pouvez rigoler grassement, pendant ce temps là vous avez du plaisir.
À propos de la langue et de ses divers dialectes, vous dites vraiment n’importe quoi. Pour la Suisse, vous confondez les cantons et les dialectes, c’est un peu simpliste. Le schwizerdütsch n’existe pas, puisqu’il a tant de dialectes en Suisse et que d’autre part, la langue écrite est le Hochdeutsch ou Schrifftdeutsch, que vous aviez traduit par haut-allemand.
Il y a 4 langues officielles, le bon-allemand, le français, l’italien et le rumantsch (2 rumantsch, Oberengadin et Unterengadin). Pour ce qui est de l’Allemagne, difficile de comparer avec l’Angleterre, le premier pays étant unifié seulement depuis 1871. Et puis vous confondez accents et mots de vocabulaires régionaux. Bref, Mauvaise Langue, il vous manque la pratique sur place et depuis des décennies.
PS: Si De Gaulle avait interdit les langues régionales, c’est bien qu’il pensait qu’il y avait un problème dans les années 58-69.

Mort aux cons dit: à

troll surgelé dit
Est-ce mon pseudo qui me rend aussi con ?

Non, même en changeant ça le fait encore.

Daaphnée dit: à

Biiii! L’autre qui bouffe du cheval !!!!

Bon, cet article .. à part confirmer qu’on trouve tout et n’importe quoi sur wikiki, surtout quand les gens ont besoin de se défouler ..

Geai dit: à

De toutes façon la Suisse sera envahie et on y parlera 3 langues qu maximum. Le Français, l’Allemand et l’Italien.

renato dit: à

Déjà parler de langues régionales en dit long sur l’approche de la question, mais laissons tomber. On parle, éventuellement, de langues minoritaires, et la condition pour accéder à ce statut c’est qu’elles ne soient pas issues de l’immigration ou les dialectes de la langue majoritaire. Dans ce dernier cas ce sont, justement, des dialectes, et non des langues régionales.

Quant à apprendre les langues minoritaires à l’école c’est un fait artificiel et stupide car, puisque c’est la langue majoritaire qui conduit la vie publique, la langue minoritaire vivra bien en famille et dans la rue où elle peut se maintenir vivante en intégrant les nouveautés qui, comme il est juste qu’il soit, viendront enrichir la langue majoritaire.

Geai dit: à

Cela montre bien que la Suisse est déjà ou bien française, ou bien allemande ou bien italienne.

Geai dit: à

J’ai eu du Cantalou de 15 à 16 le mardi en 4ème, et ça ne m’a pas beaucoup servi.

TKT dit: à

Autre chose, ML, il y a la langue écrite et la langue parlée. Dans des dialogues ou monologues, il serait difficile, dans un roman, de faire s’exprimer un Suisses allemand uniquement en Hochdeutsch.
N’oubliez pas non plus, le Bühnendeutsch, ce que tout acteur apprend pendant son apprentissage. Difficile de jouer « Jedermann » ou « Faust » avec un accent bavarois, saxon, platt ou zürichois (Langstrasse ou Züriberg)…
ML je vous souhaite une bonne soirée, dans le calme

TKT dit: à

@ Renato: Aux Grisons, les petits-enfants apprennent le rumantsch. Les habitants des Grisons, de l’autre coté des Alpes, parlent un dialecte italien et quand il s’agit d’aller au lycée sont (ou étaient) obligés de se rendre à Coire, où le Schrifftdeutsch est la langue utilisée dans les écoles. Pour les plus sophistiqués, c’est positif, ils sont tous bilingues. Le rumantsch est la 4ème langue officielle du pays, avec des émissions à la TV. Les passeports ou permis de conduire, sont dans les quatre langue.

polder dit: à

« La France est quand même un des rares pays, où il y a une langue pour tout le monde. Merci De Gaulle ! » tkt
I say, old chap, votre connaissance de la Suisse est des plus impressionnantes !

bouguereau dit: à

On parle, éventuellement, de langues minoritaires, et la condition pour accéder à ce statut

tell mi in brif ouat in civilized language zis load of shit mean..if accidentli it deuz

renato dit: à

Mais Thierry, le rumantsch n’est pas une langue minoritaire ! Non seulement le ‘passaport svizzer’, les billets de banque aussi.

bouguereau dit: à

Biiii! L’autre qui bouffe du cheval !!!!

..des protéines dafnoz..faut pas perdre

ueda dit: à

Un touite de P. A. sur le dernier numéro de la revue La Règle du Jeu.

Nouvelle inédite de Marguerite Duras: pas d’urgence, mais bon à savoir.
Voici comment ce numéro présente l’affaire:

« L’œuvre d’un écrivain est destinée à lui survivre. Elle prolonge indéfiniment l’existence du créateur quand le corps physique et mondain a pourtant rejoint la tombe. »

Pas beau?
Peut passer directement en lycée, sans faire ses preuves à l’examen.

Je ne comprends pas qu’on nous parle ici de magret de canard et de pomme de terre en robe de chambre (hélas, il n’y a plus de pomme de terre), alors qu’on peut déguster un tel menu, où tout est bon:

« Bernard-Henry Lévy, avec deux articles et un entretien, revient sur la nécessité de construire une Europe politique pour se prémunir des dangers de la barbarie.
Claude Askolovitch livre des fragments de sa biographie inédite de Dominique Straus-Kahn, dont l’écriture a été brutalement interrompue par les affaires du Sofitel et du Carlton.
Yann Moix revisite le monde moderne, celui de l’athéisme, à travers le prisme de la Foi.
Christine Angot, la présidente du prix Saint-Germain 2012, interroge Olivier Assayas, réalisateur d’Après Mai, sur la représentation des utopies au cinéma et plus généralement dans l’art. »

C’est quelque chose qui relativise l’impression que m’avait donné la plantureuse notice de Wiki sur Vaudoyer.
Le tout-venant litteraro-mondain de son époque (avant la Guerre) se perpétue aujourd’hui, avec la même insignifiance.

C’est parfaitement normal.
(Je serais quand même curieux de lire une étude sociologique présentant le lectorat réel de ces choses.
La maison publie-t-elle à perte?
Aucune idée).

TKT dit: à

Geai dit:23 février 2013 à 17 h 12: »J’ai eu du Cantalou de 15 à 16 le mardi en 4ème, et ça ne m’a pas beaucoup servi. »: Que voulez vous, D., il est manifeste que vous n’étiez pas nourri au Roquefort (noble pourriture).

bouguereau dit: à

photo Passou

c’est anticipé au cas où?..c’est fait en catastrophe?

renato dit: à

« Le tout-venant litteraro-mondain de son époque (avant la Guerre) se perpétue aujourd’hui, avec la même insignifiance. »

Voilà donc une bonne raison pour parler de pomme de terre en robe des champs, et plus généralement, de pomme de terre.

ueda dit: à

« ML je vous souhaite une bonne soirée, dans le calme »

C’est pas ce qu’on dit aux enfants avant de sortir, TKT?

bouguereau dit: à

pomme de terre en robe de chambre (hélas, il n’y a plus de pomme de terre)

robe des champs..ça fait post gendeur study t’as raison zouzou

padre pedro dit: à

« Je ne comprends pas qu’on nous parle ici de magret de canard et de pomme de terre en robe de chambre  »

c’est Renato il a commencé avec une histoire de salade – il est perturbé, très abattu par la fuite de benoit sixteen et le poids du prochain conclave

lcp dit: à

Comment savez-vous que TKT sort, ueda ?

TKT dit: à

Romansh is a Romance language spoken by 50-70,000 people in the Swiss canton of Grisons (Graubünden). It is one of the four national languages of Switzerland and has semi-official status.
Romansh, which is also known as Rumantsch, Romansch or Romanche or Rhaeto-Romansch, is not in fact a single language but rather a cluster of closely-related dialects. A standardised written form, known as Rumantsch Grischun (Graubünden Romansh) was created in 1982 by Heinrich Schmid, a linguist from Zurich, though it isn’t particularly popular with speakers, who prefer to use their own dialects and often use German to communicate with speakers of different dialects.

« Romansh first appeared in print in 1552 in a catechism by Jacob Bifrun called Christiauna fuorma, which he wrote in the Engadine dialect. A Romansh translation of the New Testament was published in 1560. »

Today Romansh is used to some extent in schools and the media.

Prozess d'intenzion dit: à

TKT va sortir ?

Moissieux dit: à

Vous savez que Wikipedia existe aussi en français, Traube ?

TKT dit: à

Le texte du haut en anglais, je l’ai trouvé sur un site qui a l’air sérieux. Je voulais éviter wiki.

renato dit: à

« … avec une histoire de salade… »

Vous ne comprenez pas. Je ne prends de vraies vacances qu’à chaque mort de Pape, et là ils m’ont volé quelque chose. Vous seriez autant perturbé et abattu, surtout si vous aviez prévu vos vacances dans le Cantal.

bouguereau dit: à

conclave

ça fait sauna romain..c’était bat les « thermes »..avec les mosaics..et baroz n’aurait pas été a lachaise chopper la crêve..c’est une façon de parler baroz

Pigott dit: à

Daaphnée dit: 23 février 2013 à 16 h 54 min
Est-ce mon pseudo qui me rend aussi con ?
Non, même en changeant ça le fait encore.

En êtes-vous sûre, très chère ?

bouguereau dit: à

Vous savez que Wikipedia existe aussi en français, Traube ?

vontraube cause le civilizeud des madones d’aéroport

Geai dit: à

Je ne voudrais pas que vous alliez en enfer, renato. Mais si vous continuez c’est ce qui va se passer. Je vous exhorte donc d’arrêter tant qu’il en est encore temps.

bouguereau dit: à

Cela montre bien que la Suisse est déjà ou bien française, ou bien allemande ou bien italienne

..du coté du wineur; comme kabloom

Sergio dit: à

nègre de sergio dit: 23 février 2013 à 15 h 41 min
en mêlée, certains ont des oreillettes

Boh après tout dans le Sud-ouest y avait bien le milliardaire rouge, les rugbystes aussi ils peuvent bien être parfaitement rouges…

Geai dit: à

Le Roquefort vient du Sud-Ouest et le Sud-Ouest n’est pas dans le Cantal.

polder dit: à

Wiki : l’article de wiki anglais « romansh » m’a l’air épatant mais je n’y connais rien.
http://en.wikipedia.org/wiki/Romansh_language

En revanche, il n’y a pas d’article wiki sur « De Gaulle et les langues régionales ». By jove il m »est donc difficile d’affirmer que ce qu’en dit tkt c’est du boulechite et qu’il devrait se cantonner à la Suisse !

renato dit: à

Bon, Thierry, le romanche est une langue néolatine qui appartient au sous-groupe des langues rhéto-romanes donc groupe des langues romane (indo-européenne)…

TKT dit: à

Polder, j’habite la Suisse depuis plus de 40 ans et j’ai vécu avant et pendant, à Münich et Hambourg. Je connais vraisemblablement mieux l’Allemagne que la France, hélas peut-être. Pour ce qui est de la Suisse, pays en miniature relative, je connais tous les endroits où il y avait de l’Industrie jusque dans les années 90. Partout donc. Mes proches m’ont appris à différencier les divers accents de la Suisse germanophone. Pour l’Allemagne, je regarde pas mal de Krimis. Deux accents rigolos, le saxon et le kölsch.
Pour le kölsch c’est seulement un accent drôle, parlé par les gens vulgaires (le Kizz ou quartier louche), pour le saxon c’est toujours assez amusant, sauf quand cela rappelle la DDR et la Stasi.

polder dit: à

tkt : Oui, oui, tout cela est bel et bon et passionnant, mais quid de De Gaulle et les langues régionales : êtes-vous bien sûr qu’il s’est distingué par la répression des langues régionales ? Il me semble qu’il a simplement continué une politique fort ancienne.

Gordon dit: à

A lire certains commentaires, on devine que le ventre est encore fécond d’où pourra resurgir la bête immonde…
monsieur assouline sera et il doit en sourire un bel alibi juif pour le directeur de l’hôpital.

Sergio dit: à

Boh le mieux auf deutsch c’est les Winnetou même oncle Wolf aimait ça très bien il en raffolait…

TKT dit: à

Polder, ce n’est pas moi qui ait le premier, parlé de l’interdiction des langues régionales par De Gaulle. Relisez tous les commentaires.
Né et ayant vécu à Paris pendant mes premières 22 années, je n’ai pas de vécu de la France profonde.
Comment disait De Gaulle, Paris et le désert français ?

vani dit: à

Ah mais si polder, TKT a obligatoirement raison (c’est la règle de fonctionnement n°1 du blogàpassou) entre 1958 et 1969 de Gaulle à promulgué de nombreuses lois interdisant les langues françaises pas françaises.
Vous n’avez pas connu cela (euh, si je crois, mais bon) mais moi qui ai bien connu cette période, je me souviens qu’en troisième j’avais un prof qui voulais m’apprendre le hochdeutsch comme dit TKT (prof super au demeurant) eh bien j’arrivais en classe avec le texte de la loi signée par par de Gaulle et hop on faisait gym.

Pouvez pas savoir le nombre de trucs incroyables qu’a pu faire de Gaulle.

TKT dit: à

Renato, si vous voulez, parlez nous aussi du ladina, à ne pas confondre avec le ladino ou le rumantsch.

petit point de chronologie dit: à

TKT dit: 23 février 2013 à 13 h 54 min
@ La mauvaise langue dit: 23 février 2013 à 13 h 27: Le breton est une langue à part entière. De Gaulle avait interdit l’usage des langues régionales: Flamand, alsacien, lorrain, niçois, provençale, corse, catalan et basque.

TKT dit: 23 février 2013 à 18 h 23 min
Polder, ce n’est pas moi qui ait le premier, parlé de l’interdiction des langues régionales par De Gaulle.

Encore un coup de cet alzheimer qui le tracasse de plus en plus jour après jour

vani dit: à

Ben voilà, il suffisait de remettre Fofana au centre

TKT dit: à

Vani, vous êtes un troll, le Hochdeutsch n’est pas une langue régionale française, et même pas une langue régionale Allemande.
Bon, votre prof de grammaire française devait avoir des difficultés avec vous: Vous écrivez , un prof qui voulais…
Vous avez fait une faute de frappe ?
On écrit De Gaulle, pas de Gaulle, par politesse et suivant le désir du Général…
Vous vous trouvez drôle ? Vous n’êtes qu’une burne, pour employer votre expression de base.

tata yvonne dit: à

« Il me semble qu’il a simplement continué une politique fort ancienne. »

Oui
(d’ailleurs il y a même eu une vie avant Le Généraaal)

TKT dit: à

@ πetit point de chronologie dit:23 février 2013 à 18 h 32: Le premier commentaire qui parla du breton, le fut par quelqu’un qui racontait une anecdote au sujet de Monsieur Edwards et d’un de ses profs de fac. Je ne sais pas quand je serai atteint par la maladie d’Alzheimer, si jamais, mais vous, vous ne risquez rien, quand on est aussi bêtissime que vous, que la mauvaise foi est aussi rayonnante, que pourrait changer la maladie d’Alzheimer à votre intellect plongé dans un pathos inextricable ?

TKT dit: à

D., JC: On finit par vous confondre, même connerie en majesté.

polder dit: à

Hum, hum… By Jove, Watson, je suis un peu perplexe (et frustré car je n’ai pu suivre le match Fr-Angl, et j’en conviens j’ai du temps à perdre) donc je me suis permis de remonter en amont pour vérifier les dires de tkt… Je note ceci à 13h54 :
TKT dit: 23 février 2013 à 13 h 54 min
@ La mauvaise langue dit: 23 février 2013 à 13 h 27: Le breton est une langue à part entière. De Gaulle avait interdit l’usage des langues régionales: Flamand, alsacien, lorrain, niçois, provençale, corse, catalan et basque. Je pense qu’il avait parfaitement raison, seule manière d’imposer le français dans les populations paysannes (…) »
Donc il me semble que c’est bel et bien tkt qui introduit dans la discussion cette histoire de lois de De Gaulle…
Je lui demande des précisions, et n’obtiens rien…
La question que je me pose à présent en mon for intérieur est la suivante : qu’est-ce qui m’intéresse le plus : en savoir plus sur De Gaulle et les langues régionales ? ou bien plus, trivialement, enquiquiner tkt just for fun…

W dit: à

Polder à l’heure du mixage mondial avez-vous noté comme se renforcent et s’exacerbent les particularismes et folklores pas seulement la revendication d’une langue minoritaire ou dialecte mais ce qu’elle permet de mettre à jour ,musiques coutumes histoires enfouies sous la poussière des archives ,avec ça aussi on chasse encore l’étranger ,le vrai celui qui vient d’ailleurs du régionalisme au racisme , du hachis parmentier .

TKT dit: à

Polder, si votre pseudo est une allusion aux barrages en hollande, cela ne fait pas arrêter le flot de votre mauvaise foi.

Daaphnée dit: à

Mmm … ce doit être ça , le Boug’ !
Il n’empêche que lorsque vous savez que le cheval nous précède sur terre de quelques milliers d’années … qu’il est devenu ce compagnon pour l’homme, qui …
Pour moi, c’est tout simplement inconcevable ..

polder dit: à

W : by Jove vous posez là une vraie question… je vais y réfléchir… J’avoue que j’étais tenté de simplement me laisser aller à attendre le moment où tkt mangerait son chapeau !

Daaphnée dit: à

(Ce doit être la neige sur Paris, Ueda, qui ouvre l’appétit, je viens juste d’aller chercher du confit, vin etc … )

W dit: à

18h41/Peut-être parce qu’après la guerre la France était divisable et cicatrisait des blessures -anti-sémitisme, »anti-boche »- et pour retrouver une unité avait-elle besoin avant tout d’une langue unique qu’aurait pu menacer la résurgence, l’installation de l’usage de multiples dialectes.Parler et écrire une même langue comme élément d’appartenance et de neutralisation des passions.

vani dit: à

TKT dit: 23 février 2013 à 18 h 34 min

Pas plus troll que vous TKT.

Pourquoi mettez-vous une majuscule à Hochdeutsch ?

Ah oui, « un prof qui voulais », je vous l’accorde, mais je peux bénéficier de la faute frappe, alors que vous ! Souvenez-vous de votre « vous disez » d’hier, très beau et très pur.

Comme dirait l’autre « paille, poutre et oeil du voisin »

D’autre part mon cher Thierry, la majuscule au d de de Gaulle a déjà fait l’objet de moult débats ici.
Perso je m’en tiens à la façon de l’écrire par l’intéressé : de Gaulle.
Vérifiez avant d’écrire des âneries, je sais cela peut vous prendre du temps, mais essayez.

Une burne ? Mon expression de base ?

Daaphnée dit: à

W, vous devriez dire cela aux Corses !

TKT dit: à

Polder:
La mauvaise langue dit: 23 février 2013 à 13 h 27 :

« Un peuple modèle la langue qui lui convient; (posté par Boolm)
À une époque beaucoup plus récente, ce fut par l’Ecole, et souvent par la violence. Je me souviens d’une anecdote du poète Guillevic, un Breton comme chacun sait, qui nous racontait à une conférence au lycée Chaptal où il était venu invité par Lionel Ray, mon prof d’alors, qu’on lui avait empêché de parler breton à coups de punitions quand il était gamin. Donc, je crois que Michael Edwards, là, se goure complètement. Mais c’est quand même un grand savant et un chic type.

Polder, vous êtes un troll, un de plus…

polder dit: à

tkt : « cela ne fait pas arrêter le flot de votre mauvaise foi »
I say, old chap, je ne vois pas du tout ce que vous voulez dire… Mais que ce « flot » ne vous empêche pas de sortir, on est samedi soir, by Jove !!

W dit: à

polder cultive les bulbes et les tulipes ,surveille jalousement ses plantations interdisant même à kiki le chien de les flairer.

W dit: à

by Jove ?c’est la mode dans votre canton?d’un effet séduisant,glissant sensuel et distingué.

polder dit: à

tkt : cqfd, les lois de De Gaulle réprimant les langues régionales, c’est vous qui les mentionnez et les introduisez dans la discussion. Si vous avez des précisions les concernant, ne vous gênez pas, cela ne serait pas inintéressant….

vani dit: à

TKT dit: 23 février 2013 à 18 h 56 min

Super TKT, mais où est-il question de de Gaulle dans le texte de ML ?

Vous interprétez, vous inventez, et vous persistez.
Classique

TKT dit: à

Ducornaud, si vous trouvez un seul livre de De Gaulle signé de Gaulle, vous aurez raison. Le De n’est pas une particule, c’est le « le » du nord de la France.

W dit: à

Comment s’appelait le grand Charles en réalité?

Geai dit: à

TKT dit: 23 février 2013 à 18 h 41 min
D., JC: On finit par vous confondre, même connerie en majesté.
____________________________

Et pourtant sachez que je ne suis ni l’un ni l’autre.

Geai dit: à

Quelqu’un qui connait mieux la géographie suisse que la géographie française ne peut être que suspect à mes yeux.

W dit: à

Geai à imposer il faut ensuite organiser la répression,il y avait donc un agent en faction à chaque sortie d’école,les chars sillonnaient les rues en regrettant les ruelles où les contrevenants se réfugiaient cachant leur grammaire et vocabulaire comme d’autres leur bible au pays du Coran et inversement.

vani dit: à

TKT dit: 23 février 2013 à 19 h 04 min

Merci pour le « Ducornaud » venant d’un spécialiste tel que vous je suppose que c’est une amabilité.

Reprenons donc
La Fondation Charles de Gaulle (assez officielle vous en conviendrez) écrit Charles de Gaulle, l’intéressé signait « de Gaulle », mais bon puisque vous savez tout.
Essayer de transformer un D en un d est pêché véniel pour un président français.
Lui manifestement le souhaitait et comme je m’en tape je continuerai à écrire de Gaulle, ne vous en déplaise mon cher Thierry

W dit: à

what are you expecting?

W dit: à

c’était donc son véritable nom De Gaulle…quelle prédestination!

Ouikipédiatre dit: à

Le nom « de Gaulle » semble être issu d’une ancienne forme germanique (franque ou normande) : De Walle, signifiant le mur (d’enceinte), le rempart, où De = le et Walle = mur, le w germanique ayant évolué en g en romanNote 3. Walle provient du vieux saxon wal, qui a donné l’anglais wall ou le danois val. Le vieux saxon wal est un emprunt au latin vallum (rangée de pieux, palissade, rempart), de vallus (pieu).
Bien qu’étymologiquement le « de » dans « de Gaulle » ne semble donc pas être une particule nobiliaire, le patronyme « de Gaulle » s’écrit toujours, par convention et par habitude, avec un « d » minuscule comme tous les noms à particule, de noblesse ou non6,7. Suivant cet usage, et conformément aux conventions de la langue française relatives à l’usage de la particule onomastique, le mot « Gaulle » étant monosyllabique, la particule « de » se conserve même quand le nom n’est pas précédé du prénom ou d’un titre de civilité

W dit: à

Geai,nous avons tous développé des réseaux qui éloignent le signifiant du signifié , intéressant ne me dit pas grand chose qui vaille,un peu le type qui s’ennuie mais qui par bonté presque charitable ou curieux encourage l’autre à creuser le sillon juste pour voir ce qui va en sortir même si c’est con ,quand bien même ce serait,parce qu’il a du temps à perdre

Turlute et Tirlipotage dit: à

les mains sur la table, gégé!

Geai dit: à

En Angleterre et en Italie, il n’y a aucune particule et on arrive à être noble quand même.

Geai dit: à

Voilà, c’est ce que je voulais vous dire, vous l’avez traduit en termes techniques : le développement du réseau qui éloigne de nous le signifiant du singifié. C’est dur à vivre, non ? Vous vous en foutez tant que ça ?

vani dit: à

Bon ok, ça n’a pas suffit, mais c’était bien d’essayer.
Quand je pense qu’il faudra battre les Ecossais pour éviter le truc en bois qu’on a pas vu depuis plus de 55 ans.
C’est pas gagné.

bouguereau dit: à

Pour moi, c’est tout simplement inconcevable ..

t’as raison pour la bouffe beaucoup vient de l’enfance dafnoz..ou des gonzesses qui ont réussi a te faire manger des trucs..enfin on se comprend..la technologie elle est plus convaincante encore, elle nous fra tout bouffer ,c’est obligé..mémé aussi, c’est écrit, notre vie en dépendra

Geai dit: à

…des gonzesses qui ont réussi à te faire manger des trucs…Le Château de ma Mère ?

bouguereau dit: à

il n’y a aucune particule

les plus « vieilles » familles françaises n’en ont pas dédé..rahh t’es bien un prolo

W dit: à

Geai trouver du sens dans le sens ,scène activité ,de quoi user jusqu’au dernier neurone jusqu’au premier jour de la démence qui guette telle une épée au dessus de nos têtes,de plus il semblerait que ce soit nécessaire pour retarder ce jour funeste voir à l’éliminer ,ne resterait plus alors que le dernier jour sans folie,quelle tristesse!

bouguereau dit: à

elle fait du milf sur internet..je vois ta particule

J'aurais du faire des études dit: à

Pourquoi ne suis-je pas au CSA alors que Christine Kelly existe ?

renato dit: à

« … parlez nous aussi du ladina, à ne pas confondre avec le ladino ou le rumantsch »

Je ne comprends pas où vous voulez pleuvoir, Thierry, mais ce n’est point important.

Cela dit :
1. Le gouvernement suisse a décidé de communiquer avec les Grisonnais en romanche grison, qui est la langue que vous trouvez sur le passeport et les billets de banque au même tire que l’allemand, le français e l’italien — si vous avez trouvé un article qui en parle comme d’un dialecte c’est que vous avez cherché dans des sources non officielles ;
2. pour ce qui est de la question des autres langues rhéto-romanes que vous citez, c’est-à-dire la ladina, le ladin, et le frioulan, est à traiter autrement car l’Italie reconnaît par une loi 12 minorités linguistiques historiques, admet que leur culture soit protégés et leurs langues parlées, et parmi ces 12 minorités il y a justement une certaine quantité de locuteurs d’une langue appartenait au sous-groupe des langues rhéto-romanes.

Daaphnée dit: à

Pas de l’enfance, le Boug’!
Pour les gens qui montent, et pas seulement, le cheval est un compagnon pour l’homme et non un tas de barbaque!

Je ne sais pas moi, c’est presque un archétype.
Laissez tomber.

bouguereau dit: à

Pour les gens qui montent, et pas seulement, le cheval est un compagnon pour l’homme et non un tas de barbaque!

hof..tu carambouilles..mioche j’avais un copain a la communale, son père était « tueur » à l’abattoir du coin, une baraque gentil comme tout, les mômes ont un sens infaillibe..il haissait son métier, était ancien cul terreux qui avaient aimé les chevaux, me disait qu’il n’aimait pas les tuer (je l’ai vu faire par curiosité malsaine des momes^..infaillible aussi celle là..le cheval était une viande pas cher, qu’est ce que tu crois ? il en ramenait à la maison..tout est plus ou moins de la necessité, plutot plus que moinsse

Daaphnée dit: à

Ah, si la nécessité prévaut mon cher …
Alors là, tout est permis !
Bouffer son chat .. pourquoi pas les vieux et aussi violer des gamines dans les caves !!!
La nécessité !!!!!!
Non mais ! Vous ré

Daaphnée dit: à

Ah, si la nécessité prévaut, mon cher …
Alors là, tout est permis !
Bouffer son chat .. pourquoi pas les vieux et aussi violer des gamines dans les caves !!!
La nécessité !!!!!!

La nécessité, comme vous dites, explique certaines choses, soit. Pas plus.

Daaphnée dit: à

tiens, même le bidule en bégaie !

Geai dit: à

de Capet, ça jure, c’est sûr.

Geai dit: à

c’est pas un fief.

Geai dit: à

De toutes façons, je ne reconnais pas les Capet. Seule vaut la lignée mérovingienne, qui d’ailleurs ne s’est pas interrompue, et qui reprendra un jour possession du trône royal

Chaloux dit: à

Daaphnée, je suis comme vous, je ne mange ni cheval, ni âne, ni chevreau. Impossible.
(Par contre, j’ai bouffé beaucoup de dindes, – et de tartes, je m’en aperçois rétrospectivement).

Geai dit: à

Je mange de tout ça et je m’en porte très bien. La preuve.

Geai dit: à

Vous avez trouvé une des limites de Bouguereau, Daaphnée, mais il vous aura fallu du temps.

Chaloux dit: à

Juste un petit mot à propos de Vaudoyer, pour rappeler qu’il nous est cher surtout pour avoir accompagné Proust voir la Vue de Delft en 1921, d’où est sortie la mort de Bergotte. « Il était mort. Mort à jamais? Qui peut le dire? ».

Daaphnée dit: à

mieux vaut tard que jamais, Chaloux ..

Chaloux dit: à

Le drame, c’est que ce goût ne faiblit pas.

Daaphnée dit: à

( détrompez-vous, Geai, il y a longtemps que j’ai vu comme il est démagogique)

Arc de triomphe dit: à

Jusqu’au milieu des années 60 il existait des boucheries chevalines dans toutes la France et personne ne s’offusquait (on aimait ou pas, point)
La multiplication des tracteurs et des clubs équestres a eu raison de l’hippophagie (je fais gaffe, Daaphnée écoute) la crise la remet à l’ordre du jour (montée en flèche de la consommation depuis les tribulations des chevaux roumains en Europe).
Moins chère, moins grasse, plus digeste, plus écolo (le cheval pète moins) les poulinières ont de beaux jours devant elles.

Daaphnée dit: à

Pour les dindes, Chaloux …
Cela dit, blonde version garçon, certains sont en définitive très bien .

Chaloux dit: à

Daaphnée, je vous lis en sirotant une minuscule vodka (ma recette avant d’aller dans le monde). Oui, à condition de ne pas tomber amoureux ou amoureuse. C’est là que les ennuis commencent. D’ailleurs, c’est sans solution. Baudelaire ne disait-il pas que « les femmes intelligentes sont un plaisir de pédéraste »?
Je lirai votre réponse, s’il y en a une en rentrant.
Bonne soirée à vous.

Un ami de Thierry dit: à

« ma recette avant d’aller dans le monde »
Chachal

Il va dans le monde mais il connaît déjà le menu.
Nous ne devons pas fréquenter le même.
Ah j’oubliais, vous avez un break volvo.

Daaphnée dit: à

Je n’ai rien à vous répondre, Chaloux.
Ou vous vous sentez heureux ou ce n’est pas le cas.

Chaloux dit: à

Proust, Vaudoyer etc. J’ai vu sur je ne sais quel site que le piano de Louis Capet, du quatuor Capet dont Proust s’offrait les services (dans sa chambre même, boulevard Haussmann, où était entreposé le piano de sa mère) était à vendre. Si j’avais de la place pour les reliques, j’aurais bien fait l’emplette de celle-là.

Pensée du jour :
« Je vous ferai venir un laquais ; vous avez bien raison d’en demander un grand ; les petits ne sont bons à rien ».

Lettre de Mme Maintenon à son frère, du 25 septembre 1679.
(Les lettres de Mme de Maintenon sont passionnantes.)

Chaloux dit: à

Je ne me plains pas.
Bonne soirée,

(« Nous ne devons pas fréquenter le même. »)
C’est évident.

Passionné je suis dit: à

« Je vous ferai venir un laquais ; vous avez bien raison d’en demander un grand ; les petits ne sont bons à rien »

Il est vrai que cette pensée est passionnante.

Philippe Régniez dit: à

Il faut manger du cheval, ne serait-ce que parce que cela révulse les réformés de la perfide Albion.

Simon dit: à

Aux BB j’avouerais avoir plus de peine en regardant le matériel de vote par correspondance que j’ai reçu, il ressemble à un de ces trucs en papier qu’on trouve dans les avions pour vomir dedans si besoin est, et cette image semble délibérément véhiculée par tous les ténors du débat politique, dont les grands chevaux me font un énorme effet boeuf. Mais, bon prince, je compte faire dans l’abus de substances afin de donner un alibi plus hygiéniste à ma nausée.

Le concierge de Thierry dit: à

« Il est vrai que cette pensée est passionnante »

Et donne une idée précise du « monde » vu par Chaloux

Chaloux dit: à

Trèsniais, votre mépris m’honore.
Cette fois, bonsoir.

La mauvaise langue dit: à

Pauvre Tkt, irrécupérable. Tout ce qu’il dit est trop con pour en dire quoi que ce soit. Complètement stupide, ce pauvre homme.

Daaphnée dit: à

Chaloux, je n’ai pas pensé que vous vous plaigniez … et quand bien même, vous n’auriez pas à vous en excuser !
Ce sont simplement des questions très personnelles, délicates à discuter et l’endroit, ici, ne s’y prête pas vraiment.

renato dit: à

D’après ce que je sais, au paléo on mangeait du cheval et on en a mangé jusqu’à ce que les chrétiens la prohibent car on l’employait lors de certains rituels païens.

Moi, je ne mange pas le cheval, je ne mange pas non plus la volaille. Je ne vois cependant pas pourquoi ceux qui en mangent par tradition familiale ne devraient pas en manger, ce qui me gêne (et gêne dans l’affaire récente) c’est la fraude qui est faite car on a le droit de savoir ce qu’on mange.

Cela dit, je trouve que les gens mangent trop de viande (toutes bêtes confondues) : une fois par semaine c’est largement suffisent, et lorsque le processus de croissance arrive à terme on peut s’en passer et alors on en mange par gourmandise.

renato dit: à

La connerie du mois :

« Il faut manger du cheval, ne serait-ce que parce que cela révulse les réformés de la perfide Albion. »

Arc de triomphe ami de Thierry (rien de plus normal) dit: à

Ok, ok,
le cheval c’est dégueulasse et Chaloux est beau,
j’avoue tout, j’avais tort, je me méprenais, je me renie avec joie.
Rester deux secondes de plus dans le camp de Phiphi m’est insupportable.
Pardonnez moi.
(P….. c’est quand même dur, le cheval ok mais Chaloux beau, ouaps, ça passe mal)

La mauvaise langue dit: à

Dans mon enfance je mangeais de temps en temps de la viande cru de cheval. C’est très bon. Avec un œuf et des câpres c’est encore meilleur. Ma mère allait l’acheter chez le boucher. Etonnant, hein !

Daaphnée dit: à

Bien sûr que Chaloux est beau.
D’autres aussi, ici.

Cela devrait-il être un problème ?
Vaudrait-il mieux que nous soyons tous, moches, bêtes et incultes ?
La seule question, c’est que même parés de toutes ces belles qualités, nous ne sommes pas en mesure, le plus souvent, d’affronter sereinement ce qui se présente(rait).
Celui qui dirait « si », mentirait.

Bon, j’exclus Regniez qui parle sans avoir à penser.

ueda dit: à

M. Régniez:

1) « Il faut manger du cheval, ne serait-ce que parce que cela révulse les réformés de la perfide Albion. »

(Un soir de défaite, ce n’est pas fair-play, leur équipe jouait bien mieux. « Redressez-vous, Régniez! »)

2) Compris: on se fait plaisir, tout simplement, sans trop y croire, hein.

« Vous vous honorez bien facilement. »

Une histoire de sesque, bien sûr (honorez son épouse, etc.)

Passer sur le blog, laisser un post, c’est s’honorer.

Pourquoi pas?

Philippe Régniez dit: à

ML Vous n’êtes pas le seul. Nous allons bientôt pouvoir former un club avec bouguereau.

La mauvaise langue dit: à

Oui, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil…

Daaphnée dit: à

s’honorer.

mmm .. S’il s’agit de s’occuper de sa petite personne à moi-je-moi-moi-je-je ..

La poule décervelée a dit: à

>mmm .. S’il s’agit de s’occuper de sa petite personne à moi-je-moi-moi-je-je ..

ueda dit: à

« Vaudrait-il mieux que nous soyons tous, moches, bêtes et incultes ? »

D’après M. Régniez, c’est le seul moyen de nous ouvrir à notre Seigneur, Daaphnée.

Sa perception du christianisme repose sur une anthropologie basse.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*