de Pierre Assouline

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La République des livres
Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur

Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur

« Libraire-éditeur ! ». C’est sa fierté désormais. Et s’il pouvait ajouter un point d’exclamation à la fin de son enseigne, au-dessus de l’entrée de sa boutique de livres et gravures,  nul doute qu’Yvon Lambert le ferait. Libraire-éditeur à la manière de José Corti. Ou plus encore dans l’esprit d’Ambroise Vollard ou Daniel-Henry Kahnweiler. Car pour avoir été le galeriste d’art contemporain le plus en vue des trente dernières années à Paris, il ne s’est pas totalement débarrassé de son ancien habit de marchand. Qui en douterait n’aurait qu’à se déplacer jusqu’au 108 de la rue Vieille-du-Temple, dans le Marais : force est de constater que sa librairie se situe très précisément en face de son ancienne galerie…

Elle existe depuis quinze ans. Les amateurs d’art et de photo, de ceux qui ne se contentent pas de regarder mais veulent aussi savoir, la fréquentent depuis. Et puis quoi, si Vollard et Kahnweiler sont ses modèles, c’est parce que ces grands marchands de tableaux ont été aussi d’avisés éditeurs ; le second des deux n’a-t-il pas édité avant tout le monde Apollinaire, Max Jacob, André Malraux et quelques autres ? Yvon Lambert n’en est pas encore là, si tant est que ce soit son but, même s’il veut s’inscrire dans cette tradition. Il a naturellement pensé à eux lorsqu’il s’est lancé dans cette voie particulière de l’édition d’art :

« J’ai voulu leur rendre hommage en confiant l’impression de mes premiers livres à l’Imprimerie nationale. J’ai été guidé par le Parallèlement que Vollard avait fait en 1900 avec des poèmes de Verlaine et des lithographies de Bonnard » confie-t-il.basquiat

Pour l’instant, il se fait plaisir. Vingt-cinq livres en quinze ans. Pas de quoi se stresser avec les cadences infernales. Cette année, c’est le tour du poète Jacques Roubaud et de l’artiste Dominique Gonzalez-Foerster pour Londres (London), aller, retour, étonnant palindrome sous forme de dépliant, résultat d’une promenade effectuée dans la ville en suivant un protocole particulier. L’an dernier, il y eut le fascinant Livre de AA avec le poète Adonis et le plasticien Adel Abdessemed. Un jour, ce sera le tour de l’artiste polonais Miroslav Balka et du philosophe Georges Didi-Huberman, un projet dont il ne sait encore rien si ce n’est qu’il s’inscrira dans l’Histoire.

Pas de thème, pas de sujet et pas d’autre contrainte que la dimension. On n’est pas pressé de ce côté-ci de la rue Vieille-du-Temple. Les propositions spontanées ne manquent pas, les sollicitations non plus, mais c’est l’éditeur qui choisit et décide. Il passe commande sans exercer de pression. Ce qui n’a pas empêché Gérard Traquandi de jeter son dévolu sur les Pâques à New York de Blaise Cendrars, seul mort du catalogue.

S’il édite depuis les années 1990, il n’a fermé sa galerie que dans les derniers jours de 2014 et a fait don d’une partie de sa collection à l’Etat pour n’être déposée à Avignon qu’en 2000. La galerie se portait bien, pourtant. « Juste l’envie faire autre chose. Et puis cela devenait lourd de la diriger ». Désormais, il se sent plus libre car plus léger. Un livre par an, c’est bien suffisant. Le rêve de tout éditeur. Une douzaine de mois à ne se consacrer qu’à un auteur, qu’il soit poète ou écrivain, et qu’à un seul illustrateur, qu’il soit peintre, dessinateur, graveur ou photographe. Encore que le terme soit inadéquat : il s’agit d’une rencontre organisée par un intercesseur malicieux. A égalité comme dans tout véritable dialogue de manière à ce que nul ne soit l’accompagnateur de l’autre.

Beau-livre ? C’est peu de le dire. A croire que le genre a été créé tout exprès pour les siens. On les dit précieux, mais dans la meilleure acception du terme. Précieux dans la mesure où ils importent à celui qui les achètent. IMG_5433Disons même : à celui s’en rend propriétaire car ce sont des œuvres d’art en soi. Des objets si l’on veut mais pas des coffee table books, spectre qu’Yvon Lambert repousse des deux mains comme s’ils avaient tous l’allure et l’esprit de boîtes de chocolat lambrissées de La Marquise de Sévigné. Avec les siens, on ne risque pas la méprise. Le coffret en carton qui les protège est d’une sobriété toute janséniste.

De toute façon, leur fiche technique les distingue radicalement du lot. Le colophon vaut le détour. Justificatif : « aux dépens et par les soins de… » car le marchand Fabiani avait utilisé la formule dans le Pasiphaé et dans le Chant de Minos de Montherlant que Matisse avait illustrés (un livre que Lambert porte aux nues). Papier : Fedrigoni à Venise. Tirage : 150 exemplaires dont 108 commercialisés, la différence représentant une douzaine d’exemplaires nominatifs réservés aux fidèles, une vingtaine pour l’artiste, autant de hors commerce pour les collaborateurs. Prix : entre 2500 et 3500 euros.

Ca ne s’accroche pas au mur, cela se montre à peine. Autant dire qu’ils relèvent avant tout du plaisir solitaire. Et si vous vous étonnez qu’il n’y ait que 150 collectionneurs en France pour s’enticher de tels ouvrages, Yvon Lambert vous ramène aussitôt aux réalités du marché : « Mais les Français représentent à peine la moitié des amateurs de ces livres… » dit ce fils d’un chauffeur de taxi et d’une épicière de Vence. Il pratique de longue date cette bibliophilie bien tempérée car une telle activité lui a paru accompagner naturellement son travail auprès des artistes. De ceux qui furent « les siens » du temps de sa galerie : Wiener, Barry, Buren, Kiefer, Tuttle, Toroni, Penone…

A propos, la collection dans laquelle paraissent ces rares livres d’art s’intitule « Une Rêverie émanée de mes loisirs”, clin d’œil à un texte de l’historien et critique d’art Jean-Claude Lebensztejn qui fut le véritable point de départ de la collection. Plus qu’un programme, un esprit. L’éditeur n’y publie qu’à ses dépens et par ses soins. Manière de dire : pour son bon plaisir.

 (Photos Passou)

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1 080 Réponses pour Aux dépens et par les soins d’Yvon Lambert, libraire-éditeur

versubtil dit: 9 janvier 2016 à 20h03

« Ils sont dans la défaite, cristallisant tout sur un imaginaire parfois illusoire. Ils vont quelque part, désorientés, révélant des blessures à contre-jour… »

On ne peut acquiescer à ce portrait du peintre maudit, Christiane. Tous les artistes ne sont pas Artaud…

Isabella de Sainte Maresville dit: 9 janvier 2016 à 20h06

Le parc était désert cet après-midi. Alexandre, le jardinier était en congé et j’ai pu déambuler à ma guise sous la pluie fine. La chronique de Passou m’a laissée songeuse, qu’a t-il voulu dire avec cette phrase : « Le colophon vaut le détour » ? Comme si ce message codé s’adressait à moi seule ? Non, je dois divaguer… Charles est venu parquer la voiture au pied du grand escalier rose, il m’avait fallu partir…
Je vous embrasse avec ferveur.

Widergänger dit: 9 janvier 2016 à 20h06

Dans un reportage de Channel 2, Ezra Nawi affirme être devenu courtier pour faire exécuter des Palestiniens
Ezra Nawi, un militant israélien d’extrême-gauche a été enregistré à son insu, affirmant qu’il avait aidé les autorités palestiniennes à trouver et à tuer des Palestiniens qui vendent des terres aux Juifs.

Dans un reportage diffusé sur Channel 2, Ezra Nawi a déclaré aux services de sécurité palestiniens qu’il était devenu courtier en immobilier pour faire exécuter les Palestiniens qui dérogeraient à la loi.

Au sein de l’Autorité palestinienne, le code pénal réserve une peine capitale pour toute personne reconnue coupable de la vente de terres aux Juifs. Le président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas a publié un décret en octobre 2014 sur le durcissement de la peine pour les Palestiniens qui vendent des terres aux « pays hostiles » et à leurs citoyens.

Dans le reportage, on aperçoit Nawi, issu du groupe israélo-palestinien Ta’ayush, s’entretenir avec quatre propriétaires palestiniens qui l’ont sollicité, pensant qu’il était impliqué dans le commerce des terres.

« J’ai donné leur photo et leur numéro de téléphone immédiatement au service Palestinien de sécurité préventive (SPSP) « , a affirmé Nawi dans l’enregistrement. « L’Autorité les attrape et les tue. Mais avant qu’ ils ne les tuent, ils les frappent. » a t-il avoué.

Channel 2 a enquêté sur les groupes d’extrême-gauche opérant en Cisjordanie et les informations ont été obtenues par des militants d’extrême-droite qui ont infiltré ces groupes.

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réagit au reportage en postant sur Facebook « les radicaux qui encouragent à des actes de torture et à des exécutions ne peuvent pas continuer à se cacher sous le prétexte hypocrite d’agir pour les droits de l’Homme. »
(I24News)

Zoon dit: 9 janvier 2016 à 20h30

Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a réagit au reportage en postant sur Facebook « les radicaux qui encouragent à des actes de torture et à des exécutions ne peuvent pas continuer à se cacher sous le prétexte hypocrite d’agir pour les droits de l’Homme. »

Netanyahou en sincère défenseur des droits de l’homme, c’est farce.

Zoon dit: 9 janvier 2016 à 20h33

Ezra Nawi, un militant israélien d’extrême-gauche a été enregistré à son insu, affirmant qu’il avait aidé les autorités palestiniennes à trouver et à tuer des Palestiniens qui vendent des terres aux Juifs.

Voilà de fort justes représailles, mais pourquoi se contenter d’exécuter les vendeurs ?

christiane dit: 9 janvier 2016 à 21h54

@versubtil
C’est très exactement le cadre et l’ambiance dans lesquels crée un des artistes qui expose dans une des galeries où j’aime entrer.
Sa peinture est extraordinaire, d’une beauté à couper le souffle. Je n’en dirai pas plus.
Heureusement il doit y avoir d’autres ateliers, d’autres ambiances.
Toutefois, ce ne doit pas être un cas unique.

Sant'Angelo Giovanni dit: 10 janvier 2016 à 23h56


…vous avez le votre,!…votre compte Visa, votre dernière éditon,!…

…s’en ramener des notes d’achat des bilans précédents,…pour faire ses compte à jour,!…

…avec qui,!…il joue l’administrateur de Visa-eBay-PayPal,!…
…ils ne savent pas, que jai fait  » comptabilité en gestion des comptes « ,!…
…Ah,!Ah,!…
…ils pensent,…me mettre en défaults de payements en produisant de  » faux comptes et bilans sur mon compte « ,!…depuis trois mois aux moins,!…
…six à sept; exemples de comptes falsifiés, les preuves en mains, par leurs propres comptes émis,…pour se faire payer par la BNP PARIBAS/FORTIS,!…
…Jeux de manipulations des comptes à éclaircir,!…
…combien de fois un achat est comptabilisé,…pour  » aranger le bilan  » d’un compte Visa-client,!…
…affaires a suivre,!…
…à la direction des ressources humaines,!…vingts Dieux,!…le vol au vent comptabilsé,!…avec un Bordeaux,!…
…etc,!… » au dépents et par les soins d’un libraire éditeur,…
…des anges pour vivre sur vos croûtes,!…
…l’état s’immisce dans vos comptes, pour essayer de vous extorquer, ou afabuler vos comptes, et laisser, plus de libertés aux vrais banquiers usuriers, pour vous extorquer vos libertés d’achats,!…
…déjà, ma Pub, de mes  » grenats démandoïde « ,!…Ah,!Ah,!,…çà leurs montent à la têtes,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…aux voleurs,!…çà m’arange comme çà,!…
…la complicité de vols sur comptes-courants,…sans modifier les lois,!…
…saigner son peuple à tout vents,!…
…l’os,!…comptable en gestion, en plus d’artiste,!…etc,!…
…un Plus,!…de faire-part d’écritures à notre république des livres, Oui, sans passions plus-outre,…Go,!…

Sant'Angelo Giovanni dit: 10 janvier 2016 à 1h43


…tient, mon commentaire en attente de modération,…à,…0 h 56 min,!…à été évincé,!…

…faut’il que je le réedite demain-matin,…
…bonne nuit en Visa escrocs,!…etc,!…

…un Plus,!…de faire-part d’écritures à notre république des livres, Oui, sans passions plus-outre,…Go,!…

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 4h52

versubtil dit: 9 janvier 2016 à 18 h 28 min
(plus abordable qu’une vulgaire signature de Cy Twombly crochetée chez YL., estimée au bas mot à 127 000 € d’après les cours actuels),…

« Si vous n’ aimez pas n’en dégoûtez pas les autres! »

Pourquoi ne pas en dégouter les autres ? C’est dégoutant qu’une imbécilité pareille coute ce prix ! Pourquoi ne pas clamer que la spéculation financière sur la m.erde artistique à encadrer est aussi puante que la m.erde des traders spéculant financièrement en Bourse !

Aucune différence… à moins de considérer que les « artistes » sont autre chose de bien plus ‘grand’ que des fabricants d’art, ce qui n’est pas un point de vue raisonnable.

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 5h02

Le pseudo « versubtil » me plait beaucoup !

Je suis à deux doigts de m’en inspirer pour abandonner au bord du chemin l’infâmant « JC » en adoptant le splendide « lombricbrutal »

Lombricbrutal..... dit: 10 janvier 2016 à 5h06

…ah ! mon rêve…mettre mes pas dans les pas de versubtil…quelle nouveauté pour un lombric brutal !

Lombricbrutal..... dit: 10 janvier 2016 à 5h41

C’est bizarre cette évolution lamentable de la liberté d’expression !

Racisme/antiracisme, capitalisme/anticapitalisme, homophilie/homophobie, islamophilie/islamophobie, judeophilie/judéophobie, agoraphilie/agoraphobie … devraient être connotées comme des opinions valables, or « phobie » est devenu très négatif.

Pourquoi des crétins comme Gayssot ont cru bon de transformer une opinion en délit !? C’est contraire à la démocratie …

Etre judeophobe ferait de vous un adepte de la Shoah ?, être islamophobe vous ferait porteur d’une ceinture d’explosif ? Absurde…..

Jorge Getty dit: 10 janvier 2016 à 5h42

Et vlan pour la priorité du français dans cette galerie et les livres. Sommes nous toujours à Paris ?

Lombricbrutal..... dit: 10 janvier 2016 à 5h49

Diane de Bournazel !
Lorsque je vois ces cœurs travaillés pour plaire aux rêveurs, et aux rêveuses friquées, mon cœur de lombric bondit dans ma poitrine, et je n’ai qu’une envie : me tortiller de bonheur sur ces inutilités bien léchées…

Lombricbrutal..... dit: 10 janvier 2016 à 5h55

« Jusqu’où peut aller Christiane Taubira ? »

C’est l’excellente question que se pose Le Monde dans sa rubrique Politique, Le Monde qui est à l’information ce que TF1 est à la culture.

Répondons simplement à cette question facile : « Jusqu’à Cayenne, par Hollande ! Jusqu’à Cayenne … »

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 6h51

Sur le fil précédent, un joli « personne ne voyait » de Delpla, notre comique historique.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 7h00

Le prix de l’art, contemporain ou pas, est un consensus, une convention de placement entre gens qui ont à placer, et qui se foutent parfaitement de la peinture et des peintres,- une simple monnaie d’échange. D’où tant d’excellents peintres qui s’en vont chaque jour au prix du rouleau de papier peint.
Pauvres écrivains : c’est exactement la même chose.

Daaphnée dit: 10 janvier 2016 à 7h02

Eh oh, et les muezzins, ils regardent ailleurs?

S’il fallait une réponse sérieuse, U., je vous dirais que je ne possède pas tous les éléments pour vous la donner ..

Néanmoins, je peux vous faire part de 2, 3 choses ..

J’ai l’intuition qu’il y a une sorte de rapport de force où les uns les autres se cherchent. Je vous raconte.
Dernièrement, un couple qui se promenait dans la localité où la mosquée est la plus ancienne, en famille avec ses 2 enfants a subi qqs insultes: elle, justement parce qu’elle était en short m’a-t-on rapporté .
Je suis moi-même allée dans cette même localité une semaine plus tard – short et cheveux défaits, avec mon fils – effectivement, en passant près de la mosquée on sentait qqs regards un peu insistants ..
Qu’est-ce qu’on a fait ?
On a d’autant plus pris notre temps, le plus tranquillement du monde, pour nous promener et regarder, nous aussi, pas les types qui ne nous intéressUn peu plus loin, il y avait une boutique où on s’est arrêté prendre une boisson et manger qqc – qqs petites tables installées dehors – un homme tout de blanc vêtu, la soixantaine, qui sortait de la mosquée est passé devant nous et nous a adressé un large sourire avec un « bon appétit  » et nous, le sourire également « merci monsieur, bonne journée .. « . Voilà.
Et on a passé une super journée .

Cela ne signifie pas grand chose. Pour ma part je prends et prends acte de ces petits échanges radieux ..

Daaphnée dit: 10 janvier 2016 à 7h05

pas les types qui ne nous intéressaient pas mais la scène, l’architecture , la sortie de la mosquée , l’ombre et le soleil cuisant .. bref ..

Lombricbrutal..... dit: 10 janvier 2016 à 7h17

C’est ce que j’aime chez les gens bien : leur optimisme bon chic, mauvais genre. Rappelons la règle en territoire perdu : comme l’arbre cache la forêt, le vieillard cache les jeunes tueurs…

les admirateurs sincères dit: 10 janvier 2016 à 7h26

Daaphnée dit: 9 janvier 2016 à 14 h 52 min
« Cricri et DHH qui disposent de plus de temps que nous en avons – je suis sérieuse –  »

Daaphnée toujours tourmentée par les ravages du temps qui, comme chacun sait, n’a aucune prise sur elle

en short et les cheveux défaits dit: 10 janvier 2016 à 7h30

christiane dit: 9 janvier 2016 à 14 h 13 min
« @Daaphnée dit: 9 janvier 2016 à 14 h 09 min
Dans le domaine de la vulgarité vous êtes imbattable ! je m’incline daphnezsale !
 »

daafdaaf est ridicule mais il ne faut pas le dire sinon ça fait de la peine à ueda

Daaphnée dit: 10 janvier 2016 à 7h51

Ah, les bons petits trolls toujours aussi médiocres, trébuchants, de plus en plus ratatiné(E)s ..

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 8h01

Etre judeophobe ferait de vous un adepte de la Shoah ? Absurde….. (Lombricbrutal)

Personnellement, en tout cas, je ne suis aucunement un adepte de la Shoah.

christiane dit: 10 janvier 2016 à 8h10

@versubtil et au lombric lubrique
Je viens de regarder le premier document vidéo que vous avez mis en lien à 19h22 (youtube) et j’ai apprécié, surprise. Comme « lombric tout nu » je n’avais pas trop accroché aux ptits cœurs ouvragés mais ouvrant le lien j’avais été intéressée par les autres créations.
Celui de ce matin ouvre d’étonnantes perspectives :
– la vie de cette mère de cinq enfants dans sa belle et solitaire maison d’enfance, en pleine campagne
– l’atelier qu’elle s’est réservée dans une aile de cette maison
– le capharnaüm sympathique qui y règne dans une belle lumière blonde
– ce qu’elle dit de sa solitude et de ses tentatives de rencontrer les autres par des stages où travailler et exposer ensemble (sur fond de jazz)
-son lien avec la personne qui l’aide à diffuser et à vendre ses livres (on revient au sujet du billet, encore que l’incise Gracq était bien intéressante)
Et enfin, sa création. On est loin des petits cœurs dans ce livre accordéon où dans un camaïeu (j’emprunte à Daaphnée)d’ocres elle déroule ses rêveries (incluant les chocs de l’actualité). Elle crée aussi ces livres-objets pour les enfants (les chanceux !).
Son travail avec la presse à bras où elle joue avec des empreintes est épatant.
Je ne crois pas, « lombric ronchon », que ses livres-objets soient d’un prix exorbitant.
Je vais regarder le deuxième !

Lombricbrutal..... dit: 10 janvier 2016 à 8h16

Résumons :
Christiane et Daaphnée sont des anges !!! Ou plutôt des archanges à cnémides, armes et regards divinement méchants, car elles ont du mordant (non, Bougboug, ce n’est pas ce que tu penses), … et nous les a-do-rons pour cela !

Ces reproches croisés « Vous êtes vulgaires » doivent être pris comme des compliments ! Rien de plus beau que d’être vulgaire, ça évite des séances psy, post-frustration ! Rien de plus beau que d’être médiocre, la voie médiane, quoi !

D’ailleurs, le grand sociologue bondieubourdieusien Beaucul Eddy de Beaubec en a fait le titre de son futur « ouvrage majeur » : ELOGE DE LA MEDIOCRITE…

Après, le pompeux ‘Histoire d’un vulgaire viol rance’, ça conviendra parfaitement…

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 8h20

A merci, Christiane, merci ! Vous m’ouvrez la voie royale qui mène à l’échafaud … « Lombric.lubric » sera désormais mon nouveau pseudo !

Daaphnée dit: 10 janvier 2016 à 8h23

Agressions à Cologne : Angela Merkel pour l’expulsion des réfugiés condamnés

Enfin, un message clair !

 » En fin de journée samedi, la police de Cologne a annoncé que le nombre de plaintes liées aux violences dans la ville durant la nuit du Nouvel An avait grimpé à 379. Les suspects sont principalement des « demandeurs d’asile » ou des « immigrés en situation illégale », a ajouté la police.  »

Mais, 379, quelle inflation !

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 8h44

+ UNE :
« L’assaillant du commissariat du 18e vivait parmi les réfugiés en Allemagne ».

Quelle bande de truffes.

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 8h45

J’ai pris une grande décision, mes chers amis, je quitte Porquerolles pour Port-Cros, une autre des Iles d’Or, quelques nautiques plus loin.

Pourquoi ? je vous raconte …

Ce matin, je tombe sur un vieux à cheveux gris, genre harki jeune, installé au milieu de la place juste en face de l’église, le sexagénaire solitaire installé sur un tapis de prière, la tête basse et le cul en l’air, en train de faire ses dévotions à la divinité concurrente !

Par Voltaire ! sans être islamophobe, je ne suis tout de même pas islamophile ! Réagir s’imposait…

J’interpelle le jeune vieillard de façon fort courtoise :
– où tu te crois, maudit Sarrazin bon à rien, pour faire le pieux chez nous en face de la maison du vrai Dieu ?

Le vieux, encore alerte ma foi, se redresse de toute sa hauteur, environ 1m60, et s’excuse poliment :
– je ne priais pas, jeune homme, j’ai glissé sur une crotte fraiche du charcutier, pardon, du chien du…

Je ne le laisse pas terminer :
– tu m’embrouilles, ducon, et le tapis ? il était posé là par hasard ?…

Il me fais, penaud :
– je sors du pressing, bon bourgeois, il a du tomber de mon sac à dos, sans explosifs bien sûr…

Y sont malins les gars ! y fait semblant de tomber, il prie, puis il fait venir sa femme, il l’engrosse soir et matin, les petits vont à l’école, il s’installe avec les cousins, et le ramdam, et la petite mosquée qui arrive avec un minaret grand comme le déficit public de l’aide sociale …

Fuir ! Rageusement ! courageusement même, mais fuir … ils sont là ! Je quitte Porquerolles, pour Port-Cros !…. fissa !

christiane dit: 10 janvier 2016 à 8h51

@ Lombric réactif
Le deuxième lien permet d’accéder à une vente en ligne. Prix très abordables !
@versubtil
Le deuxième lien est celui d’hier mais j’ai mieux regardé. Elle est étonnante. J’ai fait suivre les deux à un galeriste qui devrait apprécier.
Encore merci pour cette découverte.
@ aux lecteurs de Gracq
Vous lisant, j’ai retrouvé le temps qui passe dans ce château isolé, séparé de la forêt et des marécages, près de la mer. Un temps vide fascinant face à l’horizon inatteignable et l’eau-miroir. Ces personnages fantomatiques, fragiles. (Un peu l’ambiance de « La Nausée » de Sartre pour l’enlisement, l’absurde mais le drame arrive, transgressif. Ou des récits de Louis-René Des Forêts.)
Lieux clos (château, hôtel, forteresse, maison…), attente désœuvrée face à la mer ou au désert et à l’horizon , temps suspendu, glissant, fuyant. Tristesse. Désir. Des trios, souvent. la guerre proche. Livres méditatifs d’un écrivain-peintre.
« Ah ! rien que la mer, rien que le sable – cette divine transparence d’un jour, cette douce brume lumineuse qui transperce le cœur d’ailleurs. (« Un beau ténébreux »)

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 8h57

J’ai pris une grande décision, mes chers amis, je quitte Porquerolles pour Port-Cros, une autre des Iles d’Or, quelques nautiques plus loin. (JC)

Ensuite, ce sera le Levant, où JC terminera sans doute sa carrière comme homme-obus dans une pièce d’artillerie dont les servants se seront récemment convertis à l’islamisme radical.

Hadrien dit: 10 janvier 2016 à 9h00

Pour JC : « Si tu te fais ver de terre ne te surprend pas si on t’écrase avec le pied » (Emmanuel Kant)

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 9h01

Port-Cros, une autre des Iles d’Or (JC)

« Îles d’or » appellation pour touristes. Rappelons que leur vrai nom leur fut donné par des navigateurs grecs : « Îles Stoechades », lieu d’élection de l’incomparable « lavandula stoechas ».

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 9h01

Zoon,
si cela ne vous ennuie pas, plutôt que de finir « homme obus », je préfère rester « homme obtus »…

William Legrand dit: 10 janvier 2016 à 9h04

Madame Verniglia nous raconte : fou-rire ce matin au Camp à Nella de la rue Fournier: depuis qu’il a décidé d’être un ver de terre, JC ne marche plus, IL RAMPE, tout le monde rigole »

D. dit: 10 janvier 2016 à 9h05

Ce matin mon bol de Ricoré j’ai à mon grand étonnement Jupiter avec sa tâche.
J’ai immédiatement fait le thème astral de mon bol de Ricoré et comme par hasard il était gouverné par Jupiter. De A jusqu’à Z.

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 9h08

Je voulais vous faire plaisir Zoon, car je vous sais souffrant de cette maladie si répandue chez les humanistes de foire : le pro-palestino-parisianisme chronique.

Je vous envoie une milice d’aiguiseurs israéliens qui fait merveille dans l’entretien des armes blanches.

Si, si, ils travaillent aussi pour Benyamin, ça l’arrange, politiquement.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: 10 janvier 2016 à 9h11

Non, les commentaires ne sont pas fermés sur mon nouveau site, d’ailleurs Jacques vient d’en poster un. Mais il est vrai qu’ils sont modérés, c’est-à-dire que je suis seule à décider si, oui ou non, ils seront publiés…

Ceux qui, croyant m’abaisser, associent mon pseudo au nom de Louis, ne savent pas le plaisir et l’honneur qu’ils me procurent.

« Qui ne dit mot consent » : l’absence de toute discussion, à part un ou deux « non, je ne lirai pas le livre », ou « non, je ne suis pas d’accord », me fait irrésistiblement penser que mon appréciation du travail de Louis contient quelques germes de vérité…

Et sa première phrase, si contournée, joue ici le rôle d' »étiquette » : elle raconte le travail, le processus qui sera employé pendant tout le livre. Après cette première phrase, la parole va se déployer de manière beaucoup plus fluide, avec cette sorte de limpidité qui est la marque du style de Louis.

Et oui, Louis a lu ma chronique, m’a répondu, ce dont je lui suis à mon tour reconnaissante.

Finalement, sa superbe insolence (qui consiste tout simplement à être lui-même, ce qui, dans notre société, est scandaleux quand on a été Eddy Bellegueule) vaut mieux que ma propre propension à toujours accepter les jugements négatifs comme étant plus « vrais » que les éloges. Mais il est vrai que lui a dû fuir, dont trahir un peu. J’ai fait autrement. J’ai accepté de troquer ma solitude pour un contact quotidien avec la nature, avec les bêtes. C’est pour cela qu’aujourd’hui, l’impérieuse nécessité de protéger tout ce qui peut l’être, les zones humides, les mares, les haies, les insectes et les petits mammifères, les renards roux et les chouettes chevêches, se confond avec la nécessité de me préserver moi.

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 9h11

Je voulais vous faire plaisir Zoon, car je vous sais souffrant de cette maladie si répandue chez les humanistes de foire : le pro-palestino-parisianisme chronique. (JC)

Comment ça, « parisianisme » ? Parigots têtes de veaux.

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 9h14

J’ai accepté de troquer ma solitude pour un contact quotidien avec la nature, avec les bêtes. C’est pour cela qu’aujourd’hui, l’impérieuse nécessité de protéger tout ce qui peut l’être, les zones humides, les mares, les haies, les insectes et les petits mammifères, les renards roux et les chouettes chevêches, se confond avec la nécessité de me préserver moi. (Clopine)

ah ! je m’explique enfin pourquoi j’ai toujours trouvé à Edouard Louis une tête de lombric.

Tournez manège dit: 10 janvier 2016 à 9h22

accepter les jugements négatifs comme étant plus « vrais » que les éloges.

des éloges? ou c’est un problème de vocabulaire ou elle entend des voix

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 9h28

Hadrien dit: 10 janvier 2016 à 10 h 00 min

Ce tenia a toujours raison,
Qui voit plus loin que l’horizon.

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 9h58

Chaloux,

je sais votre compatriote JC suffisamment modeste et dissimulateur pour ne pas répondre sur cette question d’appareillage. D’autant que l’outil ne fait pas l’ouvrier Birkut, d’après les gars et garces consultés …

En ce qui me concerne, Lombric.lubric, je ne suis qu’un être, une forme élégante, entièrement dédicacée à une action : vibrer à la moindre commisération ! A en jouir … Un sex-toy préhistorique, si vous préférez.

Un fou de Gracq dit: 10 janvier 2016 à 10h07

@9.51, Oui, exactement comme vous le dites, Ch., des « livres méditatifs d’un écrivain-peintre ». Donc, si vous me le permettez, j’en rajouterai un brin ce matin, histoire de vous faire sentir encore un rayon de ensorcelante poésie visuelle du littoral atlantique : « A l’est, à l’ouest, la chaîne des dunes, sous les guillochures d’ombre de ses oyats plaqués comme les touffes du sourcil – son sable vif hersé par le vent contre le bleu froid, d’une pulvérulence de loin douce à l’œil et pulpeuse comme le sciure de bois fraîche – courait aussi loin que portait le regard sans une trace de vie, bordé d’un lé de plage court et déclivé. L’air était merveilleusement vif et cru ; le corps ici se frottait non à l’eau et à la terre mais à leur seule efflorescence pure et mordante : le sel et le sable –dans la fiction rude et salubre et la gerçure du grand vent claquant, tout le jour on croyait marcher nu ». (Les Terres du couchant, p. 99). Je sais, je sais, et j’entends bien toutes les objections et autres sarcasmes à venir sur les défauts de construction, voire la lourdeur des à-plats…. Mais on s’en f…, c’est quand même beau quoi, merde ! On comprend immédiatement avec tous les sens mobilisés, et point par la raison raisonnante. On a surtout eu la chance, nous autres, d’avoir ça, d’avoir eu ça, d’avoir lu ça, d’avoir vu ça, d’avoir senti tout cela et de le retrouver ainsi transfiguré. Oui, le styliste du temps suspendu, Julien G. eut raison de ne pas brûler ce livre de prières. Il nous permet une évasion de Bréga-Vieil, quand on est si proche et si éloigné d’un littoral charentais pour l’instant inaccessible, assignés à résidence que nous sommes, moi et les miens, dans les murs invisibles de notre commune francilienne pavillonnaire en ces temps extraordinairement inhospitaliers. Nous avons besoin de respirer de l’air frais pour ne pas nous asphyxier, d’aller hors de notre « quartier claquemuré et hostile avec ses rares portes étroites, ses mers aveugles où la chaleur plaquait des essaims de mouches, -parfois une sonnette grêle au fond de ses jardins verrouillés dont les arbres pointaient à peine par-dessus le mur de clôture, un parti de soldats dans ses ruelles tournantes montant harnaché vers le château ou la robe noire d’un prêtre battant aux murs crayeux comme une chauve-souris » (id., . 11).

Hadrien dit: 10 janvier 2016 à 10h20

Je viens d’écraser un ver de terre dans mon jardin, j’ai tout de suite pensé à JC parce que ça pue

christiane dit: 10 janvier 2016 à 10h27

Je troque donc le fou d’Elsa contre le fou de Gracq.
Oui, c’est beau. Cette écriture nous donne des frémissements dans tout le corps. Notre lecture devient poreuse et l’on fugue et s’étonne avec délectation, heureux, envoûtés, nous abandonnant au fil des songes.
Quant aux villes :
« Dehors, c’étaient les rues pleines, le labyrinthe enchanté de la ville, des cafés, des théâtres, la foule, les beaux lieux où la vie se noue et s’enchevêtre, prend appui sur d’autres vies, reçoit leur choc et leur chaleur – c’était tout cela où je n’étais pas. » (Un beau ténébreux)

Sant'Angelo Giovanni dit: 10 janvier 2016 à 10h30


…@,…Hadien,…si tu t’envoie en l’air, avec la reine d’Angleterre,…tant mieux pour toi,!…
…mais on s’en fou,!…also,!…vos traversés du désert côté jarsin, la cerise sur le gâteau,!…comme,…c.q.f.d.
…etc,!…

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 10h35

Hadrien dit: 10 janvier 2016 à 11 h 20 min

Cet « Hadrien » doit être quelque chose comme l’empereur des cons.

Lubric lombric dit: 10 janvier 2016 à 10h35

J’aimerais bien voir les frémissements du corps de la cricri, ça doit onduler

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 10h40

« Depuis que son train avait passé les faubourgs et les fumées de Charleville, il semblait à l’aspirant Grange que la laideur du monde se dissipait : il s’aperçut qu’il n’y avait plus en vue une seule maison. Le train, qui suivait la rivière lente, s’était enfoncé d’abord entre de médiocres épaulements de collines couverts de fougères et d’ajoncs. Puis, à chaque coude de la rivière, la vallée s’était creusée, pendant que le ferraillement du train dans la solitude rebondissait contre les falaises, et qu’un vent cru, déjà coupant dans la fin d’après-midi d’automne, lui lavait le visage quand il passait la tête par la portière. »

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2016 à 10h43

Au fou de Gracq, à l’hôtel des Vagues, aimes-tu la plage de Kérantec.
__________________________________

Je cherche des infos; une expo parisienne, pleine de couleurs, et de choses surprenantes, auriez-vous cela en catalogue, pour avant fin janvier ?
____________________

J’ai vu, il n’y a pas longtemps, en fresque, sur tous les murs d’une chambre avec vue, en relief et peinture, un hommage à cet artiste:
http://agonistica.com/wp-content/uploads/2014/02/albero-della-vita-di-klimt.jpg

Et bouguereau?... Le pauvre homme dit: 10 janvier 2016 à 10h47

boumou s’emmanche tout seul. Au saindoux.
Triste vieillesse.

Le livre de la jungle dit: 10 janvier 2016 à 10h48

J’aimerais bien voir les frémissements du corps de la cricri, ça doit onduler

comme le serpents à lunettes

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 10h49

Un sex-toy préhistorique, si vous préférez

justement hon en a trouvé lételi..y’a point de doute des de 30 000 ans et plus si entente

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 10h50

Terres du Couchant …. à lire, relire, reprendre, touiller, refouiller, plonger, couler dans ce style, lâcher prise, oublier les codes, garder le bruit des mots.

Chaque ressac des vagues de notre mer peut être vu, entendu, comme neuf. Il est pourtant là, enfant du même, depuis des millions d’année avant l’invention de dieu par des mammifères peureux car faibles …

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 10h50

Chaloux, lui, c’est le con de tout le monde

c’est que je suis de gauche..trés partageux

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 10h52

Faire la pluie et le beau temps ou le bruit et le silence c’est du pareil au même. Hihihi ‘scusez je dois changer le rouleau de la caisse pendant que ronronnecvotre rouleau compresseur dans le drive-in.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 10h54

trés partageux

mais le déchirant tu consens à taire, c’est beau la pudeur

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 10h55

lamberte m’a fait des propositions indécentes pour cheuloux..pour des diners a répétition..j’ai dit ‘un vilain ça se poigne..le régaler pour se foute de lui c’est pas chrétien’

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 10h58

Hadrien dit: 10 janvier 2016 à 11 h 48 min

« Hadrien », on commence par ne pas écraser les vers de terre qui sont des animaux utiles.
On continue par éviter de supprimer la moindre vie à sa merci.

Conclusion : tu es bien un gros con.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2016 à 10h59

« littoral charentais »; Encore de la géographie bretonne mal assimilée. C’est faire injure grave au prof de géo.

Clopine, définitivement un cas à part... dit: 10 janvier 2016 à 11h04


L’esprit public, sur France Cul, il y a quelques minutes ; recommandations de lecture des journalistes présents. L’un d’eux : je recommande Histoire de la Violence, d’Edouard Louis, magnifique réappropriation par le langage d’une conscience de soi, bouquin meilleur que le premier, arrivée de Louis dans le cercle des écrivains…

Bref, toutes les raisons qui font que, moi aussi, j’ai aimé ce livre !!!

Lentement, ainsi, les portes vont s’ouvrir. Car ceux qui ont des yeux pour lire vont le reconnaître, ce bouquin formidable…

yeap !!!!

Sant'Angelo Giovanni dit: 10 janvier 2016 à 11h06


…Klimt,!…artiste,…plutôt  » décorateur « , en chambre,!…
…et ces chandelles,!…jouir avec une certaine momification précieuse de son esprit,!…
…si,…c’est plus courant, sans libertés, l’hypnotisme des méandres en cercles d’or,…
…un autre genre aux méandres grecques classique,!…
…ce someil, rassurent,…pour nos moutons,!…etc,!…sur herbes du bonheur,…

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 11h06

« Lentement, ainsi, les portes vont s’ouvrir. « .

Je suis de votre avis, Clopine, nous en prenons pour trente ans de ses débilités. Mais si tant de portes s’ouvrent, c’est que ça arrange quelqu’un. Il n’y a pas d’autre explication possible.

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 11h07

A propos de gracq, on voit bien dans les terres du couchant la pente dangereuse de la belle écriture artiste ,ce qu’ il évite dans un balcon en forêt car l expérience de l´imminence et de l attente forment son grand sujet avec la fraternité d armes qu’ il admirait chez junger.je préfère les carnets du grand chemin et les courtes descriptions de Quimper ou de Caen ,et bien sur, le lecteur de Balzac ou stendhal.sa perplexité devant Proust et son incompréhension de Céline sont assez marrantes.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 11h08

Oubli ménager :
Aidons bouguereau à se relever. Offrons lui une pelle et un seau.

Une pelle, un seau et une serpillière. Que rien ne se perde!

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 11h08

C’est faire injure grave

Trop fière d’être modérée d’en attendre toujours plus et moins, t’achète pas des coffrets de clichés mouvants qui se répètent d’toute façon faut cracher dessus et dessous pour mettre du vernis.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 11h11

Une pelle, un seau et une serpillière. Que rien ne se perde!

Le tapis de l’ombre est magique, attation avé le spank

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 11h12

Il y a une certaine naïveté touchante chez Gracq. Qui l’avait vu rire aux propos de quelqu’un qui disait que Bach est plus important que Wagner?

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2016 à 11h17

Je ne suis pas là pour me faire héler par un « papa » identitaire d’Eddy la sale gueule.
_________________________

Giovanni, vous n’avez jamais pensé à faire illustrer vos tableaux par un texte ?
Je vous demande ça, car je viens de lire cette histoire belge, et j’ai vu « un jardin mystérieux »; celui de W. Degouve de Nuncques.
http://www.musee-saintcloud.fr/files/utilisateurs/l.antoine/documents/dp_emile_verhaeren_web_sans_vernissages.pdf

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 11h21

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 12 h 07 min

Surtout à mon avis, le procès de sa méthode d’écriture. La matière des Terres du Couchant est trop vaste pour s’en accommoder.

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 11h25

« Lentement, ainsi, les portes vont s’ouvrir. »

En ce qui concerne Beaucul Eddy de Beaubec dont on cause dans les fermes branchées… la porte principale, celle de derrière, s’ouvre rapidement ….

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 11h26

Je ne suis pas là

C’est cela la pas pas peu oulala et n’oubliez pas de vous brancher ailleurs avec allant…

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 11h28

Cela ne vous ennuie pas, Paul Edel, d’être absolument incapable d’être simple sur le Gracq des Terres du Couchant ?

Au risque de pontifier comme un adjudant scrogneugneu de la Légion Littéraire ?!…..

Quel âge avez vous donc…?!

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2016 à 11h28

Non, je ne suis pas là pour me faire em. par un vieux pédé scato. Je pensais que cela était clair, dans le texte.

la vie dans les bois dit: 10 janvier 2016 à 11h40

Il faudrait relire les commentaires gracquissimes de l’année 2014 finissante. C’est assez édifiant.
la leçon de géo, pour les embourbés du marais:

« Qu’on ne vienne donc pas chercher dans ce Finistère — une des provinces les plus humanisées de la France — les bruyères d’Ossian ou les solitudes de l’Ecosse ou de la Cornouaille. En avançant vers la pointe de Penmarc’h, quand les lignes d’arbres du bocage se couchent à terre l’une après l’autre, fauchées par la mitraille du noroît, c’est le troupeau des maisons basses qui les relaie jusqu’à la mer et s’ébroue comme dans une prairie à travers la presqu’île – et par les brumes opaques du  » miz du  » (mois noir) dans le claquement perpétuel du linge qui sèche derrière les petites maisons, si on se promène le long du rivage tragique de la Chapelle de la Joie, de tous côtés, à six heures du soir, la corne de brume est relayée par la sirène des conserveries. La Bretagne d’aujourd’hui n’est pas complaisante à la rêverie facile. Ni déserte, mais fertile en hommes, et le sang tiré à la peau comme  » corps qui respire bien « . Ni même grise, pour la mélancolie qui se promène sur la lande de René; la Bretagne de main d’homme est blanche, de tous ses pignons chaulés à cru, et presque autant que la Grèce ou que l’Andalousie; appliquée seulement, on dirait, au travers de ses pluies, à nous faire comprendre que le blanc puisse être la couleur parfaite du deuil. Peu importe ces surprises du tourisme trop bien informé; une certaine frontière intime d e l’âme s’éveillera toujours en Bretagne: celle où le sentiment nu de la solidité élémentaire est confronté à tous ses dissolvants.(…) »
http://www.jose-corti.fr/titresfrancais/lettrines.html

al-bukhari dit: 10 janvier 2016 à 11h46

recommandations de lecture des journalistes présents. (Clopine)

Il a été complimenté par Thierry Pesch, idéologue inodore, incolore et sans saveur d’une officine autrement dangereuse, Terra Nova.
Le sociétal contre le social, etc., c’est lui.
Atroce conformisme en temps de trouble, une manière de connerie hypocoristique.
Je préfère Tariq Ramadan, c’est plus clair.

Cette émission (Esprit public) est méconnaissable, et ce n’est pas sur l’inutile Norpoix qui s’y trouve convoqué (il en sait sur les sujets autant que vous et moi) qu’il faut compter pour relever le niveau.
Celui qui survit bien, mais il est un peu seul: le centriste Bourlanges, très sympathique, qui montre qu’il est possible de n’être pas « modérément modéré »!

La matrice catho d’gauche est capable du meilleur et du pire (voir « Esprit »).
C’est Padis qui devient le responsable aux études de Terra Nova.

À l’écoute d’une diversité indéfiniment extensible, les concepts mobilisés pour la réflexion perdent progressivement de leur substance.
On finit par faire l’apologie du rien quand on troque les « thick concepts » (qui incluent au moins un peu d’histoire) aux « thin concepts » (le tout venant sur les « valeurs », « l’identité », la « mixité », la « laïcité »…).

C’est Bernard Williams, sauf erreur, qui a popularisé cette distinction (fins/ épais).

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 11h47

12:38
Versubtil ? C’est Lombric.lubric !

Magnifique le tirage de tête Dubuffet à 2.800 euros… magnifique ! Ah ! si j’étais riche, je vendrai mon original 1947 de Jazz…

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 11h49

Clopine, je remplace Chaloux au pied levé pour le baragouin sur Eddy Beaucul qui vous ferez plaisir

Préoccupé par votre ascension sociale, je vous envoie ça sur votre blog…. ! Bien à vos ânes.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 11h52

Une autre fois, Clopine. Mais je vous promets de l’emprunter à la bibliothèque et que nous en reparlerons. Seulement, il va y avoir une sacrée file d’attente, comme lors des épidémies de gastro! Je ne l’aurai pas tout de suite.

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 12h17

Versubtil, il va falloir que je le vende, et cher, vous ne pouvez pas imaginer ce que cela coûte de fortifier une île, même petite comme Port Cros, et toutes les pattes qu’il faut graisser avant de bâtir les remparts pour se protéger des Barbares incultes ! 500.000 ne suffiront pas… mais j’ai une petite banque mal protégée qui ferait l’appoint…..

Sant'Angelo Giovanni dit: 10 janvier 2016 à 12h27


…la vie dans les bois,…à…12 h 17 min,…

…justement pas,!…
…un tableaux n’est pas à être illustrer par un texte,!…parce que, suivant ce qui est peint et illustrer dans un tableaux,!…

…c’est l’émotion, du renouveau à chaque matin,!…un autre reguard sur le tableaux,!…d’autres émotions en liberté,!…

…tableaux, les vrais,…à multifonctions,!…les émotions variables sur un tableaux,!…
…les pires,!…des tableaux avec des cloches, si,…toujours les mêmes nombrillistes en couvertures pour rien dire en langues de bois,!…

…des tableaux, pour illuminés notre obscurantisme,!…des caisses vides de sens,!…etc,!…pour des enterrements de première classe,!…

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 12h44

Là où M. Lambert n’a pas tort, c’est à propos de Pasiphaé, un des plus grands textes de Montherlant.

de par le fait dit: 10 janvier 2016 à 12h48

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 9 h 46 min
Il est temps de trouver à la grosse allemande une place en maison de retraite.

Mais qu’il est c…ce chaloux ! WG et bouguereau ont raison !

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 12h56

Chez gracq le « vide demeuble´de ces heures du dimanche  » lui appartient comme si sa prose engourdissait et ouatait tout de son silence intérieur

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 13h04

Chaloux joue petit bras, car une solution meilleure que la maison de retraite existe :

« il est temps de mettre la grosse Mutti sur le trottoir, à disposition de ses chers migrants avides de chair teutonne à papouiller ! ça libèrera la place de la gare de ces joyeux exploiteurs de la crédulité occidentale »….

Un prix de groupe sera proposé, bien entendu, à la jeunesse arrivante, pressée de s’intégrer l’Allemande

Apparition inquiétante dit: 10 janvier 2016 à 13h07

La disparition dit: 10 janvier 2016 à 14 h 05 min On respire.

C’est vite dit.

ami sincère dit: 10 janvier 2016 à 13h38

La disparition dit: 10 janvier 2016 à 14 h 05 min

chaloux vexé est toujours aussi c.n

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 13h39

Il y a une certaine naïveté touchante chez Gracq. (Chaloux)

C’est son côté incorrigible bon élève. Sur la fin, on avait l’impression qu’il rédigeait ses textes dans l’espoir que l’un d’eux serait sélectionné pour la fameuse dictée de Pivot.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 13h41

ami sincère dit: 10 janvier 2016 à 14 h 38 min
chaloux vexé est toujours aussi c.n

Non, Alba, je ne suis pas vexé.

Te sachant revenu, j’allais écrire:

« Dans mes bras, Gros-Cul »!

Et je me suis avisé que c’était indécent.

Bonjour quand même.

Eden Burg dit: 10 janvier 2016 à 13h52

« comme si sa prose engourdissait et ouatait tout de son silence intérieur »

Le fond c’est la forme, cher Paul Edel, et le résultat ne manque pas d’un certain érotisme !

« La veille de son départ, il fit à son sujet un rêve voluptueux d’une espèce singulière. Il était pendu, à une potence ou à une branche élevée, en tout cas à une grande hauteur – il faisait soleil – et cette posture, au moins inconfortable, ne semblait pas entraîner d’inconvénient immédiat, puisqu’il considérait avec un particulier plaisir le paysage illuminé et les têtes des arbres qui s’arrondissaient très loin au-dessous de lui. Mais le centre de la joie sensuelle qui l’habitait était bien plus proche. Au-dessous de lui – si court que ses pieds nus par moments effleuraient presque les cheveux blonds – Mona était pendue elle-même par le cou à une corde mince qui lui serrait les chevilles. Le vent les balançait tous deux très lentement dans l’air frais et agréable, et par la corde qui étranglait Mona, surtout quand elle était secouée de légères convulsions qui lui soulevaient les épaules, il lui venait, à ses chevilles serrées et aussi au cou où la corde le serrait à mesure, une communication si exquise de son poids vivant et nu qui l’étirait, qui le traversait et qui le comblait, qu’il éprouvait une volupté jamais ressentie et que l’exercice périlleux s’acheva dans l’indécence finale qu’on attribue aux pendus.
Toute la matinée qui suivit cette trouvaille bizarre du rêve le laissa flotter dans une espèce de chaleur épuisante, dévorée. Et c’était quand même, se disait-il, un étrange, un poignant rêve d’amour, d’une intimité vraiment bouleversante. Le silence, et la hauteur, la rumeur de mer, étaient ceux des sommets déjà pierreux où le vent commence à écrêter les arbres, ou encore des falaises très élevées d’où l’œil plonge sur le cœur d’une ville.
(« Un balcon en forêt », Librairie José Corti, 1958)

al-bukhari dit: 10 janvier 2016 à 13h54

En ces temps de gratitude envers nos policiers, célébrons leurs talents de poète!

« Les féministes n’apprécient pas du tout ce jargon de la police.
Lorsque les policiers enquêtent sur une affaire de viol dite « bancale », ils utilisent entre eux le terme de « miol » pour exprimer leur hésitation entre un rapport consenti et une agression sexuelle, d’après un article de L’Obs publié samedi. L’origine du mot est incertaine, mais il pourrait s’agir d’une contraction entre « viol » et « mouais ».

Le magazine rappelle que les officiers de police judiciaire utilise ce néologisme, méconnu du grand public, depuis fort longtemps. On parle également de « mictime » dans le jargon policier.
Un syndicaliste de l’Unité SGP Police se défend de dénigrer les victimes. « Des questions très pointues sont posées ». »

La Chancelière miolente…
On mictimise Mme Taubira…

« On peut rimer, chef? »

al-bukhari dit: 10 janvier 2016 à 14h02

Moi aussi, Chaloux, je suis modéré.
C’est la cellule de déradicalisation.

Il faut comprendre, car la société se demande: pourquoi?
Comprendre pourquoi des intellectuels courtois et modérés (« il tenait la porte », « il ne se servait jamais le premier ») sont tombés dans le jihadisme littéraire.
Internet?
Mauvaises fréquentations?
Interprétation erronée des imams du jury Goncourt?

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14h03

L’ensemble E-Miol en concert à l’église Saint-Brice
Ouest-France-17 juin 2014
E-Miol est une jeune association, née du souhait de six amies.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14h05

Ueda, je suis de votre avis. De mon côté, je suis bien persuadé de ne dire que des mérités!

L'anus mundi, c'est lui dit: 10 janvier 2016 à 14h16

Chaloux dit: Votre commentaire est en attente

Le Roi Dec, on construit une voie de garage pour les nazes.

L'anus mundi, c'est lui dit: 10 janvier 2016 à 14h17

ne dire que des mérités!

En bon français, on dit des bêtises, le Roi Dec.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14h33

L’anus mundi, c’est lui dit: 10 janvier 2016 à 15
La vulgarité du Roi Dec fait tâche.

Tout de même, Alba, tu exagères!

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14h34

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14 h 41 min

Alba, tu peux maintenant lire ma réponse.

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 14h35

UN DRAME INEVITABLE

Contrairement à ce qui est dit dans les gazettes médiatiques à la fourberie controlée, François Hollande n’a pas « rendu visite » à la Grande Mosquée de Paris.

Il y a été reçu pour prononcer par trois fois la prière de conversion.

Houellebecq, interrogé par des pervers, s’est contenté d’un « Je suis surpris : ça arrive plus tôt que prévu… »

L'anus mundi, c'est lui dit: 10 janvier 2016 à 14h40

Tout de même, Alba, tu exagères!

Un sot, vous dis-je, un niais de Sologne, une rareté, un exemplaire à tératologue.

Miss Tigris dit: 10 janvier 2016 à 14h40

« JC ne marche plus, IL RAMPE » (Mme Verniglia): ah ah ah, excellent, cette dame est géniale

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14h43

Quant à Taubira, je ne vois pas ce que Hollande et Valls pourraient lui reprocher : elle fait exactement ce qu’ils attendent d’elle, raccrocher au train le wagon des socialistes qui seraient encore de gauche jusqu’aux présidentielles, leur donner l’illusion qu’il ont encore une voix au gouvernement, même marginale. Et finalement, les faire voter pour Chapon Mou en 2017.

Si elle ne le sait pas, c’est encore plus grave.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 14h45

L’anus mundi, c’est lui dit: 10 janvier 2016 à 15 h 40 min

Alba, retire ton masque. Ton nez va finir par sentir mauvais.

JC..... dit: 10 janvier 2016 à 15h05

Edouard Louis, c’est pas ce type qui s’est fait miolé à l’insu de son plein gré ?

Bourdieu de Bourdieu ! Sa vie est un enfer… Un enfer rose…pompons !

L'anus mundi, c'est lui dit: 10 janvier 2016 à 15h13

L’auxiliaire de basse police n’est pas bien fin psychologue. Comment pourrait-il en être autrement?

Considérations intempestives. dit: 10 janvier 2016 à 15h14

« il a fustigé la présence de Marcel Gauchet à une conférence. » Clopine.
Traduire, il a prétendu l’interdire. Gauchet est si peu de chose. On appréciera le degré de tolérance du Khmer rose.Surtout dans des Etats-Généraux philosophiques.
« Edouard Louis m’a répondu » id.
Comprendre, il soigne ses réseaux, et la ménagère de plus de quarante ans à prétentions intellectuelles.
« Ce Reda que la police n’a pas attrapé » (résumés divers, dont le Monde)
Reda qu’erre, c’est le cas de le dire! s’il a autant de réalité que le calvaire décrit dans Bellegueule, la police peut chercher longtemps…Mais quel bel effet de réel!
Ce qui est intéressant ici, c’est sans doute moins le projet littéraire que la création d’une icone . Naguère, c’était Genet que Sartre proclamait Saint et Martyr,Aujourd’hui c’est Clopine et Raphaëlle Leyris.
Les temps changent.
Et, pour sortir de la querelle des désignations Louis-Bellegueule, pourquoi ne pas le désigner par ses initiales, E.L, qui soulignent bien l’ouverture d’esprit du personnage, incapable de sortir de Bourdieu et engoncé dans son dogmatisme???

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 15h26

Mais la vérité est ailleurs. Basses quêtes pour un masse sacre. Lâchez tout!

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 15h33

L’anus mundi, c’est lui dit: 10 janvier 2016 à 16 h 13 min

Ton GC dépasse de ton masque!

Miss Tigris dit: 10 janvier 2016 à 16h10

Je préfère l’article des Inrocks aux propos toujours venimeux d’un MCourt déguisé en Considérations intempestives et ridicules

Eden Burg dit: 10 janvier 2016 à 16h13

Aragon aussi il s’est fait miolé, sur la photo d’illustration de la note précédente !

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 16h16

poignés, raclure et lahrbin sont retourné chacun a leur tâche inepte. tout est pour le mieux

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 16h30

si Vollard et Kahnweiler sont ses modèles

..certainment..les modèles de damiens sont léonard..celui là de raffaello..je vois une filiation certaine d’un autre encore connu dzou son seul prénom de rembrandt..what else..les critiques sorte de la cuisse..pourquoi pas les marchands

Tout est pour le vieux dit: 10 janvier 2016 à 16h33

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 17 h 16 min
tout est pour le vieux

La pelle, le saut et la serpillière.

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 16h35

Au temps dire qu’Apple a sorti ses griffes pour mettre Adam et Eve à poils. C’est tellement rayé d’tout’manières…

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 16h40

« dédicace de basquiat..trop marrant »

Du hair trigger au hairspray tu regardes les Schlagzeilen comme tu veux hein!

de nota dit: 10 janvier 2016 à 16h42

Raphaelle Leyris apprécie la littérature de Edouard Louis, elle avait déjà beaucoup aimé Despentes en 2015, un coup de coeur! elle le dit comme ça:

« Ranimant le bon vieux principe de la saga, Virginie Despentes a proposé, avec les deux premiers tomes de Vernon Subutex, le projet romanesque le plus excitant de l’année, doublé d’une puissante fresque sociale. Sur les traces du testament vidéo d’une légende du rock, elle y dresse une galerie de portraits qui nous fait traverser Paris, passer d’un bord à l’autre du spectre politique et sociologique, pour explorer les sujets qui passionnent l’écrivaine : les formes de la domination sociale et sexuelle ; ce qui reste d’une génération quand elle a vieilli, perdu ses étendards et ses illusions. A la noirceur de l’électrisant premier tome succède un deuxième volume très différent, beaucoup plus lumineux, que l’on referme impatient de lire le troisième. Il est annoncé pour le printemps… »

Raphaelle Leyris écrit dans « le Monde » tout comme Birnbaum, directeur les pages littéraires du quotidien susnommé, qui, lui, a eu un coup de coeur pour le dernier opus de notre Christine, « l’écrivain la plus impitoyable de Montpellier »( dixit un critik des inroq)il le dit comme ça:

« De nouveau, le roman fait face à cette figure de la domination qui a propulsée Angot en littérature : le père incestueux. Mais cette fois, il élargit le champ, inscrit cette relation dans une séquence plus vaste, restitue le temps long de l’histoire familiale : la rencontre de ses parents à Châteauroux ; le bonheur qu’ils connurent à deux sans jamais vivre ensemble ; l’enfant qu’ils ont désiré ; la barrière sociale, haute, infranchissable que l’homme a sans cesse consolidée. Surtout, Christine Angot rend justice à la figure de sa mère, Rachel Schwartz. Avec une écriture d’une bouleversante simplicité, elle lui redonne présence et fierté, puissance de vivre et de décider. D’une histoire de pouvoir et de domination, elle fait le roman d’une liberté. Et préserve ce qui fait sa force : une certaine idée de la littérature comme vérité, de l’écriture comme courage. »

La domination, ça peut vous rapporter gros.

bouguereau dit: 10 janvier 2016 à 16h50

La domination, ça peut vous rapporter gros

en plus on rend la dignité..haprés hon peut finir libraire de lusque pasque c’est lourd sur la fin..et toi dénota qu’est ce tu fouts !

Considérations intempestives. dit: 10 janvier 2016 à 16h53

Oui De Nota: Raphaëlle Leyris, ou une Clopine qui a réussi.
Ce sont de telles pages, plus idéologiques que littéraires , qui font désespérer du Monde des Livres.
MC
PS
Il n’y a que la vérité qui blesse, Miss Tigris aux griffes rognées…

Sidérations cons un tant pestives dit: 10 janvier 2016 à 17h12

MCourt se croit plus intelligent que celles et ceux qui ont vraiment lu le ivre que lui ne lira pas; du courtelinesque triste trissotin breveté

Hadrien dit: 10 janvier 2016 à 17h27

Ce n’est pas la première fois que Court donne son opinion (toujours négative) sur des livres qu’il n’a pas lu; les exemples sont nombreux (voir chez PE); c’est sa spécialité

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 17h29

Alba donne tous les jours son avis sur des livres qu’il n’a pas lus et qu’il n’ouvrira jamais.

Lui en veut-on pour si peu?

Pile poil dit: 10 janvier 2016 à 17h37

« La domination, ça peut vous rapporter gros. »

Et elle a trouvé son idiote utile et ringarde des années 70 remises au goût du jour!

MC. (réplique) dit: 10 janvier 2016 à 17h43

Ainsi vont les moutons, suivant EL comme un nouveau Panurge, et bélant: « Bourdieu est Dieu, et Edouard Louis est son prophète! Vas-y Edouard! », et, n’ayant lu que lui, et lui comme eux la pensée Bâbordaise, l’approuvent en toutes choses parfois meme avant de l’avoir lu parce qu’il « pense bien »…Peu leur chaut de confondre le fondement et le fondamental, la mise en scène et la littérature, le pathos l’emporte.
Il pourrait jouer de l’harmonica dans le métro avec la pancarte EL autour du cou qu’ ils le trouveraient géniaaal.
Laissons les moutons beler. Et prions pour que l’inspiration de Mr Louis s’élève du bas niveau ou elle se cantonne!
MC

raymond prunier dit: 10 janvier 2016 à 17h48

Zoon
naïveté touchante » (Chaloux), « incorrigible bon élève », dites vous. Une suggestion: incorrigible professeur d’histoire-géo. En bref: on étouffe; le romancier ne laisse pas le lecteur respirer. Son admirable « La route » est un début de roman interrompu. Mais il a deviné qu’il allait sombrer dans une nouvelle mythologie, type « Rivage des Sytes », cotonneux roman en effet, étonnante rêverie sur l’attente, comme si « agir » (créer?) était tellement difficile. Peut-être ce que nous pointons(avec suffisance?) comme insuffisance est-il au fond sa vraie qualité. Et puis risquons ce paradoxe: son grand âge ne lui a jamais donné l’occasion de « vivre ». Son imaginaire manque d’air (ça ne manque pas d’air !). Ses propos sur Stendhal, magnifiques, disent son ambition; ce misanthrope n’a pas assez de nourriture vécue pour son imaginaire. Trop géographe, trop historien, c’est un surnourri qui n’aime pas vraiment la vie. Ainsi a-t-il pu vivre longtemps. Pas de femme pas d’enfant (nobody is perfect), on dirait qu’il a vécu en vase clos, ce dont son style témoigne: bocal, aquarium. Son extraordinaire perspicacité littéraire dirait-on a dévoré son ambition créatrice. (J’aime beaucoup le lire et le relire; il est parfait dans son genre.)

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 17h54

raymond prunier dit: 10 janvier 2016 à 18 h 48 min

Gracq semble s’être retiré de -presque- tout de très bonne heure. Qui fait une expérience en rejette une autre. On ne peut pas tout vivre.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 17h57

J’ajoute que j’ai parlé « d’une naïveté touchante » chez Gracq en ce qui concerne son goût de Wagner. Pour le reste je ne me permettrais pas un tel jugement. Mais : internat, mutations lointaines, guerre, on comprend tout de même qu’il ait fait respecter son quant-à-soi, avec les limites que cela suppose, après 25 ans de ce régime.

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 18h09

Soyons court : ce qui sort du fondement, même un rêve, n’est pas fondamental …

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 18h10

Lui en veut-on pour si peu?

Pour d’autres mégalos yena pas assez non plus comme qui dirait.

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 18h13

Trop géographe, trop historien, c’est un surnourri qui n’aime pas vraiment la vie. Ainsi a-t-il pu vivre longtemps. Pas de femme pas d’enfant (nobody is perfect), on dirait qu’il a vécu en vase clos, ce dont son style témoigne: bocal, aquarium. (Raymond Prunier)

Vous êtes dur. J’ai follement admiré (comme tant d’autres) « le Rivage des Syrtes » et, beaucoup aussi » Un balcon en forêt ». Il me semble que c’est sur la fin que, l’imagination peut-être se tarissant, le maître d’école amateur de style bien léché refait surface, dans « la Forme d’une ville » et « Autour des sept collines ». J’avais cru repérer naguère le même syndrome chez un Claude Simon vieillissant (« les Géorgiques », dont les cinquante premières pages paraissent vraiment écrites pour fournir des dictées de certificat d’études; on est loin des audaces « d’Histoire » et de la force émotionnelle de « l’Acacia »).

Lombric.lubric..... dit: 10 janvier 2016 à 18h16

Encore plus court : on crée bien avant 50 ans, après on achète une Rolex.

Zoon dit: 10 janvier 2016 à 18h21

« les Géorgiques », dont les cinquante premières pages paraissent vraiment écrites pour fournir des dictées de certificat d’études; on est loin des audaces « d’Histoire » et de la force émotionnelle de « l’Acacia »). (moué)

Mea culpa ! « L’Acacia » est postérieur aux « Géorgiques ». Si j’ai pensé à « l’Acacia », c’est que la fin de ce livre fait écho à l’incipit d’ « Histoire » ; autrement dit : comment je suis devenu un écrivain. L’acacia, c’est la madeleine de Claude Simon. J’avais oublié aussi « le Tramway » (son dernier opus, je crois), très beau, très émouvant.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 18h25

La Forme d’une Ville m’a durablement fasciné, comme une sorte de maître-étalon, un peu, et pour de tout autres raisons, comme L’Emploi du Temps de Butor. J’ai relu très souvent ces deux livres.

al-bukhari dit: 10 janvier 2016 à 18h35

Salut les gars.

Si je dois lire Virginie Despentes, je dois choisir quoi?

Ne me dites pas que je ne dois rien lire, je suis un homme ouvert et reviens de la mosquée.

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 18h40

Prunier ,comment peut on dite de gracq trop historien ou géographe quand justement il transforme ses connaissances en délicats tableaux!il manie la petite forme avec suavite et délicatesse et sa partie non romanesque est très bluffant aussi bien dans ses descriptions de villes sue son amour des rivages bretons.il ne comprend pas Rome mais en le lisant on comprend sue le coup de cymbales solaire ne convient pas à cet amoureux des ambiances mouillées

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 18h50

Si je dois lire Virginie Despentes, je dois choisir quoi?

Le rouge & Le Noir, Les Mémoires d’Outre Tombe, L’Iliade et L’Odyssée, L’Auberge de l’Ange Gardien, L’Eloge des Voyages Insensés, La Montagne de l’Âme,
L’Oeuvre au Noir, La Mer de la Fertilité, la Vie de Samuel Johnson, La Presqu’île, la Correspondance de Flaubert, Le Cousin Pons, Sur le Fleuve Amour, A La Recherche du Temps Perdu, les Nouvelles de Tchekhov, le Journal de Michelet, Les Mémoires de Saint-Simon, Le Décaméron, Chamfort, les nouvelles de Yovkov, Les Grandes Espérances, Mari et Femme, Ulysse et Dublinois, Loin de la Foule Déchaînée, les Chroniques et Le Passe-Temps de Léautaud, Là-Bas, Le Journal d’une Femme de Chambre etc.

On n’a que l’embarras du choix!

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 18h52

Yvon Lambert étouffé par le Gracq boursier s’ est mis à vendre des livres?

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 18h57

Contempler un tableau de jean Dubuffet vaut des milliers de Gracq au monde.
Comme de lire la correspondance d’ Antonin Artaud durant sa période asilaire, les lettres scarifiées, les lettres retenues par certains médecins consciencieux et d’ autres indélicat…

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 18h58

Il y a du Eugène fromentin dans la finesse du regard de gracq avec en plus des arrieres plan qui viennent du romantisme allemand

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 18h59

Y’ en a marre de votre inGracgitude envers la création picturale de presque un demi-siècle!

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 18h59

En ce qui concerne Gracq géographe, je me souviens d’un voyage à travers la France durant lequel en voyant les paysages changer j’avais le sentiment de mieux en comprendre l’histoire. Certainement un de ses dons.

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 19h01

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 19 h 58 min

Expliquez nous ça dans les détails Paul Edel, sinon cela tombe à l’ eau de mélisse néo-impressionniste.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 19h02

Je me souviens avoir entendu André Pieyre de Mandiargues dire de Gracq: « C’est un homme qui n’a pas beaucoup espéré ».

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 19h03

Comment faites-vous advenir des arrières-plan du romantisme allemand, Paul Edel?
Là, vous êtes très fort!

le garçon qu'on appelait monsieur dit: 10 janvier 2016 à 19h07

je suis un homme ouvert et reviens de la mosquée

le chignon shampoouiné, mékilé mignon

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 19h08

Moi, j’ adore les gribouillis de Cy Twonbly, la manière dont il colle une feuille de choux réaliste sur une épaisseur d’ huile colorée et comment tout cela tient.
Quelle subtilité, quelle avancée de sensibilité dans la synthèse du graphisme de hasard et le réalisme de la figuration.
Voilà un très grand peintre!
Merci Yvon Lambert.

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 19h16

Parlons de Baudelaire et cette avancée décisive d’ une nouvelle critique d’ art prolongée par Benjamin dans sa critique de Baudelaire lui-même.
C ‘est de cette origine critique que l’ on retrouve l’ alliance contributive d’ un peintre et d’ un poète ou un écrivain dans un livre d’ artiste digne de ce nom.
Baudelaire en montrant l’ impossibilité critique totale, l’ impossibilité de la compréhension « ab origine » de l’ œuvre d’ art visionnée écrit son poème et s’ achemine vers le poème en prose.
C’ est très bien expliqué ici et ça s’ écoute! :
Claire Brunet, La critique d’art : « prose du monde » ou pureté du plan ? (Baudelaire, Greenberg et Mallarmé

http://www.diffusion.ens.fr/index.php?res=conf&idconf=3075

lola dit: 10 janvier 2016 à 19h51

Ce post qui ne peut déparer le billet de P.A et qui en plus a un rapport avec les préoccupations du moment, en un sens.
Le 7 janvier Jean Luc Fournet- papyrologue- a donné sa leçon inaugurale au collège de France dont le titre est  » Culture écrite de l’Antiquité tardive et papyrologie byzantine ». C’est un exposé très clair d’1 heure ( sur le net) où JL Fournet montre l’importance de ces papyrus qui sont écrits en grec,(koinè) en latin, en arabe et qui nous apprennent comment dans cette période qu’on appelle l’Antiquité tardive, ont subsisté et se sont accordés multilinguisme et multiculturalisme.Il montre comment ces textes sont précieux parce qu’ils ne s’appuient pas ou ne sont pas seulement de Grands textes de Grands auteurs. Le corpus littéraire change de fonction, la finalité n’est pas uniquement le plaisir de la lecture mais la compréhension d’états culturels, politiques.
Ces travaux pourraient sembler rébarbatifs, ils nécessitent en plus , outre la recherche des papyrus, une connaissance savante des langues anciennes,une coopération entre linguistes, philologues, historiens…mais ils permettent de comprendre comment plusieurs civilisations ont pu vivre ensemble, en Egypte donc à un moment donné.Et c’est passionnant.
Il y a 4 cours en janvier : Babel sur le Nil, multilinguisme, multiculturalisme.
( Eviter les jeux de mots sur les papy de toutes sortes , qui sont déjà éventés !)

Paul edel dit: 10 janvier 2016 à 19h53

Pour en revenir au sujet :je vous réponds sur mon blog « près ,loin. »à propos de grâcq et de novalis

D. dit: 10 janvier 2016 à 20h01

Cy Twombly ? C’est une catastrophe. Les gribouillis c’est gentils, mais les bariolages non merci.

D. dit: 10 janvier 2016 à 20h03

Eh puis franchement, est-ce que je m’appelle Cy, moi ? si ce n’est pas pour se faire remarquer…

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 20h40

Lu le Gracq sur Novalis. Texte superbe, un peu délirant, et par certains aspects assez inquiétant. Le parallèle Saint-Just-Novalis interroge sur certaines exaltations, et ce qu’on sait Monsieur Poirier politique ne répond que très partiellement à ces interrogations. Même s’il est toujours intéressant de surprendre un écrivain en équilibre sur le bord de ses gouffres, j’ai l’impression qu’on tient là davantage le lecteur-Gracq que l’écrivain. Presque toujours, d’ailleurs, chez les bons prosateurs l’écrivain, sans que le lecteur qu’il porte en lui s’en aperçoive toujours, fait le tri. Reste que ce texte tardif, publié pour la première en 1967, contient tout de même quelques révélations sur le contenu d’un retrait supposé.

lola dit: 10 janvier 2016 à 20h50

@ PaulEdel .Le sujet est intéressant,et le serait encore plus si vous donniez des références. Il y a des textes de Novalis dans le volume de la Pléïade:les romantiques allemands;(peu); et puis en ordre dispersé. Quelle édition? ( pour l’étude c’est plus simple)
Idem pour Gracq; où est publié le texte « novalis et henri d’ofterdingen? qui se trouve aujourd’hui.
Pléïade ?? avec la partie « essais » ? Merci.
Le texte de « près..loin » donne envie d’aller plus avant.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 20h54

La préface de Gracq, « Novalis et « Henri d’Ofterdingen » » se trouve dans Préférences, Pléiade tome 1 pages 983 à 1000.

lola dit: 10 janvier 2016 à 21h02

@D papyrologie …c’est charmant, ne trouvez-vous pas ! Or, il n’y avait jusqu’à maintenant aucune chaire de papyrologie au CdF …cela semble insensé; le spécialiste a quel nom ? je ne sais pas!mais il est jeune, il n’emploie pas la langue de bois et ce qu’il dit est passionnant et…compréhensible. Nous sommes aussi dans une période de transition;mais quelles traces laisserons-nous??sur quels supports?nous serons considérés comme une période obscure et moyen âgeuse prise entre la culture du papier et la culture que nous ne connaissons pas encore.
Papyrologiste ?c’est léger et guilleret mieux qu’entomologiste ??

versubtil dit: 10 janvier 2016 à 21h04

pour en revenir au sujet dit: 10 janvier 2016 à 20 h 16 min

Excellente conférence mise en ligne qui focalise sur le point précis du  » on écrit parce que l’ on ne peut pas dire » ou cette phrase de Paul Valéry citée :  » le texte critique est le développement d’ un point d’ exclamation. »

C’ est assez exactement ce que l’ on trouve chez les auteurs qui  » accompagnent » de leur écriture les artistes depuis Mallarmé avec Bonnard jusqu’ à Adonis avec Abdessemed chez Yvon Lambert.

versubtil dit: 10 janvier 2016 à 21h10

Il est aussi notable de remarquer qu’ après l’ abandon du sonnet pour la prose afin d’ expliquer l’ art au bourgeois selon baudelaire, l’ on soit revenu à des formes poétiques contemporaine pour essayer d’ écrire ce que l’ on ne peut pas dire à propos d’ une œuvre d’ art…
Il suffit de lire Char, André Breton, Reverdy ou bien encore Francis Ponge.

Chaloux dit: 10 janvier 2016 à 21h14

@Lola.

17 pages c’est court, mais 17 pages de Pléiade qui comptent presque double!

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