L’Amérique nous fera-t-elle perdre notre passé ?
Il paraît que nous sommes devenus américains. Ce serait même tellement évident que l’on ne se demande plus pourquoi mais comment. C’est d’ailleurs inscrit dès le sous-titre de Civilisation (230 pages, 19 euros, Gallimard), le nouvel essai de Régis Debray. Une réflexion à la Debray, brillante et digressive, aussi attendue qu’inattendue d’une page l’autre, provocatrice, usant et abusant d’un goût immodéré de la formule heureuse ou moins heureuse (« Bobards d’un bobo qui a bobo »), jonglant avec les citations, les ellipses et les raccourcis, télescopant les époques et les références, le latin pur jus s’acoquinant avec le globish pour les besoins de la cause, mais laquelle au juste ?
Heureusement, l’auteur prend soin de préciser le sens des mots afin d’éviter tout malentendu, ce que tout intellectuel devrait faire systématiquement avant de développer son argumentation tant le lexique s’est galvaudé. Ainsi « Amérique » désigne-t-il sous sa plume une certaine forme de civilisation, terme qu’il distingue nettement de « culture ». Donc acte. Il va même jusqu’à créer le néologisme de « civilisaction » au motif que la culture réagit, elle se place toujours sur la défensive, contrairement à la civilisation qui est par essence plus dynamique. A titre d’exemple, dans le monde grec, Périclès a incarné la culture et Alexandre la civilisation.
Jusque là on le suit. De même lorsque Régis Debray dénonce, après beaucoup d’autres, la vision économiste de notre société, la réduction du réel à des tableaux de chiffres, de pourcentages et de statistiques. Et il rappelle que dès 1924, Marcel Mauss annonçait la prééminence redoutée de l’Homo oeconomicus sur la réflexion. Mais là où il touche plus juste que d’autres, c’est lorsqu’il observe que si la puissance économique des Etats-Unis n’est plus ce qu’elle fut, sa « capacité d’impression » demeure inentamée. Le périmètre de son influence s’est agrandi grâce à son empire sur les esprits par la langue, la musique, le cinéma, la télévision, le numérique, le marketing etc Toutes choses qui participent d’une hégémonie sur le visuel, l’image, le spectacle.
Mais une fois qu’on a dit avec Paul Valéry « Nous autres, civilisations, nous savons maintenant que nous sommes mortelles », réflexion épuisée à force d’être répétée à satiété, que dire et que faire ? Les outrances d’un extrait des Ecrits historiques et politiques de la philosophe Simone Weil, daté de 1943 et placé en épigraphe du livre, serait plutôt de nature à nous glacer le sang :
« Il y va du destin de l’espèce humaine. Car de même que l’hitlérisation de l’Europe préparerait sans doute l’hitlérisation du globe terrestre, accomplie soit par les Allemands, soit par leurs imitateurs japonais- de même une américanisation de l’Europe préparerait sans doute une américanisation du globe terrestre. Le second mal est moindre que le premier, mais il vient immédiatement après. Dans les deux cas, l’humanité entière perdrait son passé ».
Jouant sur les paradoxes, Debray avoue que sa franche détestation du Français moyen tel que l’archétype le représente généralement (rouspéteur etc) n’a d’égale que sa sympathie pour celui de l’Américain moyen (direct etc). Pourquoi pas même si personnellement, tout archétype me paraît imbuvable tant il gomme la complexité et les nuances que tout individu recèle dès lors que l’on prend le temps de gratter un peu la caricature. Dans des pages assez drôles, l’auteur se campe en Hibernatus décongelé au moment d’arpenter le bon vieux Boul’ Mich d’un quartier qui a perdu son latin. Tout n’y est qu’enseignes en globish dédiées au diptyque Fringues&Bouffe. Un vrai chemin de croix. Mais le constat est déjà si évident et si ancien qu’il en est un lieu commun, même si l’abaissement, la résignation, l’effacement de la langue française doivent être combattus avec la dernière énergie à chaque fois que l’occasion se présente – au risque de passer pour réactionnaire, so what et alors ?
Curieusement, il ne cite pas Georges Duhamel (à moins que cela m’ait échappé) : il aurait pu, d’une part parce que Civilisation fut d’abord le titre de son grand roman sur la première guerre (Goncourt, 1919), d’autre part parce que l’écrivain publia en 1930 dans Scènes de la vie future le récit de son long voyage aux Etats-Unis ; il y dénonçait le machinisme, l’obsession de l’argent, la strandardisation, la société de consommation, les méfaits de la publicité, toutes choses reprises et amplifiées un an après dans l’introduction de sa Géographie cordiale de l’Europe, insistant sur ses craintes pour l’avenir d’une France américanisée. Deux livres qui ont fait date dans la naissance du sentiment antiaméricain en France et dont on retrouve l’écho tant dans Tintin en Amérique que dans Voyage au bout de la nuit.
Tout cela suffit-il à faire de l’Amérique le nouveau Satan ? L’essai de Régis Debray a la vertu involontaire de rappeler que la France des élites conserve un ancien tropisme américanophobe hérité d’un certain esprit d’après-guerre, celui des accords Blum-Byrnes de 1946, de la méfiance du général de Gaulle, du vieux fond antiatlantiste du Quai d’Orsay… Il y a de cela chez Debray sublimé par sa propre expérience de l’impérialisme américain au Chili, en Bolivie, à Cuba et alentour. De quoi lui conférer un prisme que l’on jugera déformant en raison d’un détail aux pages 92 et 93 de son essai. Juste un détail. Il lui permet d’épingler au passage notre nouveau président coupable d’avoir trahi son américanisation. Son crime ? Avoir écouté la Marseillaise en ne gardant pas les bras le long du corps comme il sied mais, horresco referens, le bras droit replié et la main posée sur le cœur, comme on fait « là-bas » en pareille circonstance.
Vraiment, cela suffit à le démasquer ? Encore heureux que, pour les conférences de presse présidentielles, le fauteuil ait été remplacé par le pupitre en plexiglas à la fin des années 80 et non le mois dernier, sinon, à ses yeux, cette marque de soumission au modèle américain aurait sans doute enfoncé davantage Emmanuel Macron !
Mais n’allez pas croire que tout cela le rend pessimiste. Non seulement il trouve bien des vertus au chef de l’Etat (intellectuel, littéraire etc), mais il ne se désole pas, ou plus, contrairement aux déclinistes et déploreurs, que de nouveaux métiers en chassent d’autres plus anciens. Malgré ses pages sur l’empire austro-hongrois et le bouillonnement culturel de Vienne début de siècle, ses accents nostalgiques se sont estompés. Ce n’était pas mieux avant. La mélancolie est toujours là mais désormais teinté d’optimisme. Régis Debray continuera d’écrire le français à sa manière tout en s’inquiétant du fait qu’il y aura de moins en moins de gens à qui parler car bientôt plus personne n’aura connu Napoléon. Traduisez : combien de personnes peuvent encore lire du Gracq ou le Bloc-notes de Mauriac ? s’interroge-t-il dans un entretien à l’Obs. En fait, la question n’est pas tant de savoir qui le peut (ce n’est pas du Giraudoux, écrit dans un magnifique français d’autrefois devenu inintelligible) mais qui en a encore le goût.
Deux mots encore piqués dans la conclusion de son livre : il s’agit désormais de « prendre la suite ». En un mot, celui de l’excipit : « transmission ». Belle idée, qui redonne le sourire et la foi, en effet. Transmettons, on verra bien ce qu’il en reste. Sauf que nous ne serons plus là pour en juger.
(Photos Martin Parr et Andreas Gursky)
742 Réponses pour L’Amérique nous fera-t-elle perdre notre passé ?
Si on avait le goût du passé, lequel ne sert bien entendu à rien sauf aux phraseurs, nous ne nous débarrasserions pas de nos anciens dans des mouroirs de retraite climatisés, non ?
jicé faisant son fazeur feuqueur..si hon en avait pas le goût..hon taxrait les piles a dracul..et dans deux trois ans hon en frait dla croquette pour chat..fifty cents au kilo ça en frait des dollars
debray et finkie sont deux dégénérés..des vraies classiques ça se coupe les poignets dans une baignoire d’eau tiède en boivant du picon bière
de même une américanisation de l’Europe préparerait sans doute une américanisation du globe terrestre
elle se voyait pas en pompom..mais dracul dirait ceci..l’europe même en plus belle victime ne fait plus illusion..bref : henfin libre
Mais pourquoi diable attacher la moindre place et crédit aux essais du vieux débris-debray ?… Tant de lignes pour une vacuité aussi abyssale, Passou, même sous votre plume, on n’est pas sûr de bien comprendre ce que ce mec-là pense vraiment de l’américanisation. Ces gens-là sont devenus tellement incapables de décrire un brin l’avenir de leur passé qu’ils continuent à pisser leur copie comme si de rien n’était, avec des rdl qui continuent à leur tenir du crachoir. Mais non, il ne faut plus faire ça.
Amusant de voir Assouline, qui ne recule jamais devant rien et qui d’une certaine manière se trouve toujours où on l’attend, évoquer Duhamel quand personne ne songeait plus à l’éveiller depuis des lustres (Léautaud dans son Journal ne voit en lui qu’un simple arriviste), mais que tous les courtisans -pour rester courtois- de la terre vont maintenant citer à tort et à travers et lire -enfin!- ou faire semblant de lire fiévreusement. Cela dit, il ne faudrait taper à côté. L’évocation de Duhamel par Macron est un acte manqué qui révèle un des aspects majeurs de sa personnalité. Suffit de lire La chronique des Pasquier. Je l’ai lue. La demi-érudition est un crime qui paie rarement.
Et puis qu’est-ce que ça change que la majorité des français puissent encore lire ou pas Mauriac et Gracq? La France est en grande partie le produit de ses marginaux, Rabelais, Montaigne, Voltaire, Saint-Simon, Michelet, Flaubert, Tocqueville etc. et même en un sens, jusqu’assez tard dans une vie assez courte, Napoléon. L’establishment, ou selon les époques ce qui compte, compte pour rien, ou du moins pour pas grand-chose dans une addition qui s’appellerait France. Mais le bateau qu’on vient de mettre à la mer semble pour l’instant ne pas devoir prendre l’eau avant dix ou quinze ans (ce qui du reste m’étonnerait fort). Alors, abordons! Abordons! Abordons!
Bon dimanche.
« Cela dit, il ne faudrait PAS taper à côté.
@Curieusement, il ne cite pas Georges Duhamel (à moins que cela m’ait échappé)
Oufle, la rdl lit aussi en diagonale, c encourageant, et surtout en dit long sur l’intérêt de l’opus pas vraiment recensé.
J’espère aussi qu’on va vite laisser Debray sur le bord de la route, et passer à autre chose.
Constat civilitationnel: « Nous autres, citations, savons maintenant que nous sommes mortelles »
L’Amérique est un champ de ruines jadis édifiées sur le plus grand génocide de l’histoire, un hymne à la destruction, dont l’esthétique – des GI’s au World Trade Center en passant par James Dean et Maryline – est aussi sanglante qu’IMPARABLE. Le « grand Satan » est tout bonnement le plus bandant! Le règne de l’image, c’est du porno à ciel ouvert récupéré par les morales à géométrie variable de la poilitique. Soft power se dit soft power jusqu’en Chine… http://resistances.org
Boh la Marseillaise c’est comme While my guitar gently weeps c’est avec les horeilles que ça s’écoute, pas avec le bras droit… Sinon faut demander à Gainsbarre il est ingénieur du son là-dedans !
Léautaud n’aimait pas l’homme Duhamel mais admirait le faiseur, Chaloux. Ceux qui savent ce qu’est massicoter lisent Gracq, ça fait un paquet de tabletteux passés aux lowcost de la littérature. What else. Debray trouve joyeusement les mots pour les productions d’une société gaythoïsée qui pourriront sur l’arbre et crétinement matérialiss comme James bond à vie unique, « mythologies perdues », Hanouna pour Dumézil.
C’est vrai, Phil, Léautaud admirait en Duhamel le faiseur mais pas l’écrivain.
Ce qui me parait tout de même symptomatique, dans la résurrection d’hommes de lettres supposés tombés dans l’oubli de la première moitié du XXe siècle, c’est que nous ne sommes pas seulement face à un 1848 de farce, mais aussi dans quelque chose qui ressemble par certains aspects à 1940, ou qui ressemblera, nous ne sommes pas pressés, à un 1940 de farce, voulu, provoqué, assumé, on ne peut pas dire sans allemands parce qu’une grande partie du problème vient de là encore une fois : obéir ou pas. Trois, quatre ans pour qu’une résistance s’organise et qu’apparaisse un général (de farce?).
Bon ben c’est le Barrage contre le Pacifique, mais par Le Corbusier…
le bras droit replié et la main posée sur le « cœur »,
ridicule indeed pathétique
C’est la naïve codification de son personnage qui fait tout l’intérêt de César, et ce dans quoi il va rapidement se prendre les pieds, pour la bonne et simple raison qu’il semble ignorer ce qui se cache derrière l’image qu’il entend projeter. Pas assez réfléchi et probablement mal entouré. Les intellectuels (mais ce mot est-il encore à sa place?), les journalistes qui le bordent chaque jour dans son lit douillet auront fort à faire à s’expliquer un peu plus tard. De grands moments de rigolade en perspective. On finirait même par se demander, en contemplant cette candide panoplie, si Hollande, perdu par son manque d’éducation, n’était pas de très loin le plus intelligent et s’il ne sera pas le dernier à rire.
L’Amérique est un champ de ruines jadis édifiées sur le plus grand génocide de l’histoire
—
Et c’est un mec qu’utilise internet, le jouet de l’armée us, qui vous dit ça. Yep.
Arawaks, Incas, Mayas, Aztèques, Mixtèques et Toltèques passent encore à la trappe…
si un bain de stout tiède ça tue pas phil..essaie du sansplomb havec un couba libre et un cohiba..
c’est hun peux comme jéruzalème kabloom..faut savoir tourner la page ha la phin
mon larbin déplore qu’on vive hun temps de larbin..
Ce à quoi je n’ai jamais pu me faire avec les américains, comme avec les italiens d’ailleurs, c’est qu’ils parlent très fort et tout le temps. Ce sont des gens qui sont tout en extériorisation et très peu en intériorisation. Je parle en général, bien entendu parce qu’il existe de rares cas particuliers.
Cela-dit, je suis toujours impressionné de leur professionnalisme. Là je parle des américains seulement. Ils sont parfois capables d’arriver à égalité avec les Français, ce qui n’est pas peu dire.
les horeilles que ça s’écoute, pas avec le bras droit…
..gainsbour l’a écouté havec un oeil au beurre nouére..faut savoir payer dsa personne..c’est ça la france
Finkielkraut est génial, Bouguereau. Tu ferais mieux de fermer ta gueule si tu veux rester mon copain.
c’est qu’ils parlent très fort et tout le temps. Ce sont des gens qui sont tout en extériorisation et très peu en intériorisation
hé ben jdirai que c’est relativement neuf dédé..disons une trentaine d’année..l’américain était plutôt un taiseu..à l’heure qu’il est c’est une pie de chyotte t’as raison..pas du tout comme l’italien qui sait y faire..c’est dans ses génes
Tu ferais mieux de fermer ta gueule si tu veux rester mon copain
la liberté par dessus tout dédé..hach l’amérique y a marqué pas mal de points..pas pour tous..faut ête du bon coté du 45..te mets pas du mauvais
Ce sont des gens qui sont tout en extériorisation et très peu en intériorisation
c’est pas trés juste non pus..à mon avis..mais leur baratin est devenu trés hinsuportabe..le tesque et la parole sont devenu des genres de nouveaux ouest hindustriel..hatroce..goring havait raison..faut sortir son lugueur
« la culture réagit, elle se place toujours sur la défensive, contrairement à la civilisation qui est par essence plus dynamique. »
Plus combattante, conquérante, belliqueuse, impérialiste, colonisatrice…
« A titre d’exemple, dans le monde grec, Périclès a incarné la culture et Alexandre la civilisation. »
S’il existe bien une culture française, on ne peut pas parler de civilisation française. De quelle « Civilisation » parle Régis Debray ? Judéo-Chritienne ? Gréco-latine ? Quant à l’Europe, ni culture ni civilisation proprement dite !
la réduction du réel à des tableaux de chiffres, de pourcentages et de statistiques
pas seulement..la photo du linéaire (celle du haut ‘est chinoise’ je crois..) est autant sursaturé de tesque hinvisibe que l’affiche de matrisque..mais ça géne terriblement lassouline
civilisation culture..des outils hindustriels
Jacquot, j’ai remarqué depuis quelques temps que dès que César dit une sottise, il faut que tu la répètes immédiatement sans la moindre réflexion. Sur ce point, je te trouve un peu passif. Il est aussi vrai que tu n’es pas le seul dans ce cas. Union des épiciers ou garde nationale?
Hurkhurkhurk!
(celle du haut ‘est chinoise’ je crois..)
..vontraube dirait que le faux miami du hilton c’est quand même mieux..la globalisation n’est pas..plus..qu’haméricaine..
S’il n’avait pas sacrifié aux lois de l’amitié, Passou aurait pu titrer « Régis ou le traité du vain combat… »
l’amérique est notre passé baroz..c’est l’rêve européen
Reste que l’histoire n’est pas terminée. Derrière César, quelqu’un attend son heure et le renversera.
Léautaud et Duhamel étaient embarqué sur le même bateau, arrimés au même bureau, au Mercure de France !
« Léautaud et Duhamel ».
Pas dans les mêmes conditions.
dla vieille europe..mais rénateau tous les jours pense des trucs pas popo pour nous..et dédé..dédé y veut henvoyer finkie sur mars..allé simple tellement il est sur de lui..élone meusk y peut phumer
Le bobo actuel ne reconnait pas plus son Boul’Mich que l’ouvrier parisien son Faubourg-Saint-Antoine ou l’existentialiste son boulevard Saint-Germain…
Ce n’est pas le temps de larbinat qui me dérange, tous les temps sont des temps de larbinat tant que le larbinat rapporte quelque chose. Plutôt tous ces derrière en rangs, dressés, à l’air, qui se proposent.
Lassant.
« derrièreS »… Il y en a plus d’un.
À votre avis Chevillard il écrit comme un américain ?
« combien de personnes peuvent encore lire du Gracq ou le Bloc-notes de Mauriac ? (…) En fait, la question n’est pas tant de savoir qui le peut (…) mais qui en a encore le goût. »
J’en connais une, Passou, Paul Edel !
Ch. aussi, mais elle ne s’en vante pas.
Ce ne sont pas tant Gracq ou les grands classiques qui sont passés de mode que la manière de les lire. Le lamentable chapelet de critiques parues au moment de la publication des Manuscrits de Guerre, à part celui de Lindon, le montrent assez.
La culture se resserre en direction de minorités, mais il n’y a jamais eu que des minorités pour l’explorer vraiment. Le peuple, jadis silencieux, est de plus en plus emporté dans le tintamarre assourdissant de productions débilitantes pensées pour lui. Élevages de millions d’hommes comme il y a des fermes de mille vaches. Après tout, il faut mériter la culture, comme il faut mériter la démocratie.
Si on est bouffé par l’Amérique c’est du sucré comme le Steinway et si on est bouffé par l’Arabie c’est du salé comme le scorpion frit, c’est ça, non ?
Sûr que la poignée de main macaronique à Potus efface celle sur le coeur manière basketteur négroïde pendant l’hymne, vue par Debray comme une quenelle à la France. Trop tard pour updater le livre, touite des cerveaux et coudées dans le Monténégro, voilà le menu pour l’Europe. Wiazemsky non plus ne lit pas le bloc-notes de son grand père pour laisser ridiculiser la nouvelle vague que les Américains se cotisent pour comprendre.
Et si on est bouffés par les Chinois, Sergio, ça sera quoi ?
Le Debray il est en retard de plusieurs wagons. De quelle « Civilisation », au singulier et en majuscule, parle-t-on exactement ? Du papier de Passou l’on en déduit qu’il s’agirait du « way of life » américain ?
efface celle sur le coeur manière basketteur négroïde pendant l’hymne
..manière africanère..sapré phil
http://tempsreel.nouvelobs.com/monde/20150805.OBS3729/jo-de-1968-deux-poings-leves-et-un-troisieme-homme-acteur-lui-aussi.html
« way of life » américain ?
hon tvois vnir havec ta maison bleue a frisco havec backdoor baroz
Les amours de Godard et de Wiazemsky par Hazanavicius ont enchanté la Croisette, Phil. Et Annelise ne nous en a rien dit ! Vivement qu’on le sorte à Paris !
« hon tvois vnir havec ta maison bleue a frisco havec backdoor baroz »
Les godes moulés sur les sexes phénoménaux d’acteurs pornos californiens fait toujours un tabac dans les sex-shop gays parisiens, le boug… Un Français se faisant baiser par un Ricain ne se sent pas spécialement devenu américain.
font
C’était pareil à l’époque des accords Blum-Byrnes, Baroz. Les rôles peuvent s’inverser, suffit de bien serrer les mains.
Janssen J-J dit: 28 mai 2017 à 14 h 18 min
c’est sûr que quand on a Hanouca, Ruquier et d’autres stars, on n’a plus besoin de ces vieux débrits comme Debrays; et puis comprend-t-on toujours ce que l’on pense?
font font font petit patapon…
puis comprend-t-on toujours ce que l’on pense?
..les hentités nous espliquent pas tout..tiens pas exempe pense qu’y’en a une qui télécharge du i love finkie dans sa culotte à dédé..si c’est pas sfoute de l’hunivers ça
la cervelle a dracul c’est la dustbin du serveur d’une maison d’passe dune étoile a gros numéro que je garde pour moi..tu comprends mieux
Un Français se faisant baiser par un Ricain ne se sent pas spécialement devenu américain
ha ça d’pas droit du sol ni du sang qui tiennent..tous citoyen du bacroume
Si on est bouffé par l’Amérique c’est du sucré comme le Steinway et si on est bouffé par l’Arabie c’est du salé comme le scorpion frit, c’est ça, non ?
si tu tmets une pomme dans la bouche et qutu couines tu peux hinfluencer les débats
Le billet : « (…) , tout archétype me paraît imbuvable tant il gomme la complexité et les nuances que tout individu recèle dès lors que l’on prend le temps de gratter un peu la caricature. (…) »
Et ceux qui prétendent tout mettre en catégories pour se draper dans un semblant sérieux peuvent aller se rhabiller
Les godes moulés sur les sexes phénoménaux d’acteurs pornos californiens
même nos pédés hont des ptites bites..la france est au bord du gouffre bordé d’nouille dirait dracul
Widergänger dit: 28 mai 2017 à 18 h 29 min
font font font petit patapon…
Une semaine à jouer à Delaporte. Résultat…
L’opposition entre « Kultur » et « civilisation » remonte à ce qui a opposé Burckhardt (Considérations sur l’histoire universelle) et Guizot (Civilisation européenne). C’est en grande partie à Guizot qu’on doit l’invention de ce concept de « civilisation ». L’opposition est donc ancienne.
Mais le problème ne se pose pas aujourd’hui comme hier. Parce que la Shoah est venue mettre à bas tout l’édifice intellectuel de ces deux grands penseurs.
Aussi, toute réflexion sur l’idée de civilisation qui ne partirait pas d’une réflexion sur les conséquence de la Shoah quant à ce qu’il faut entendre au juste par « Kultur » et par « civilisation » ne peut apparaître que comme un jeu vide de l’esprit face à un événement de première importance qui a coupé l’humanité en deux : ceux qui ont le droit de vivre et les autres.
Et ron et ron, petit patapon.
Blabla est soit trop vieux soit trop cuit. Il ne comprend rien à ce qui se passe.
Cette opposition est elle-même fort polémique parce qu’elle a été repris par Thomas Mann en septembre 1914, au commencement de la Grande Guerre pour opposer la France et l’Allemagne dans une émission de propagande à la Neue Rundschau. Une vieille rancune allemande contre la civilisation française jugée trop cosmopolite par les Romantiques allemands déjà, tel Herder, qui lui-même reprenait la critique de Luther contre l’universalisme romain… Une vieille fracture jamais refermée au sein de l’Europe.
Mais existe-t-il une « civilisation américaine » ? La question mérite au moins d’être posée. Une « culture américaine », sans nul doute. Mais une civilisation américaine ? C’est beaucoup moins évident.
Il faudrait aussi relire Tocqueville, même si Houellebecq n’y a pas trouvé son compte…
Pas une émission mais un article de Thomas Mann dans la Neue Rundschau. Sorry.
« Civilisation et culture sont des contraires, ils constituent l’une des diverses manifestations de l’éternelle contrariété cosmique et du jeu opposé de l’Esprit et de la nature. » (Thomas Mann, art. cit.)
Le mot « Kultur » en allemand vient de la « cultura mentis » qui se manifeste dans le concept très allemand de « Bildung » (formation) qui a donné le fameux concept de « Bildungsroman » (roman de formation, roman d’éducation, dont l’expression exemplaire est le fameux roman de Gœthe, Les Années d’apprentissage de Wilhelm Meister.
L’Éducation sentimentale de Flaubert en étant le contre-exemple, quasiment la parodie.
Mais on voit bien aujourd’hui, après la Shoah, que toute cette « culture » de la « formation » n’était qu’un vernis sous lequel se cachait la cruauté et la barbarie de quasiment tout un peuple. Un peuple qui porte à jamais cette tache indélébile sur son histoire et la « culture ».
Certains privilégiés, de moins en moins nombreux, resteront en contact avec le vieux monde et sa culture. Les autres, réduits en esclavage sans même s’en apercevoir, ne comprendront même pas de quoi on leur parle et se figureront être libres et heureux, seulement bousculés par un petit massacre par-ci par-là. Quelque chose comme la planète des singes. C’est déjà commencé. Je ne fais pas la liste des auteurs qui ont fait cette prophétie.
Dear Widergänger, Merkel qui porte le fardeau du pays à Shoah ne va pas renoncer à vendre ses grosses cylindrées au Trump pollueur. L’époque des accords Blum Byrnes vaselineux est révolue.
La « Kultur » désigne chez Herder, repris par Buckhardt, puis Humboldt et Nietzsche la tension des formes d’expression symbolique caractéristique d’un peuple.
La « civilisation » se définit au contraire comme l’analyse des conditions qui permettent de réduire l’état de violence dans la « Kultur ».
L’ironie de l’Histoire, c’est que Thomas Mann se servait en septembre 1914 de cette différence pour défendre la « civilisation allemande »… alors que l’agresseur était l’Allemagne. Grand écrivain mais nain politique.
Ne jamais oublier, Phil, que si le fardeau de la Shoah pèse de tout son poids sur l’Allemagne d’aujourd’hui, il pèse aussi sur les épaules de l’oncle Sam, qui sachant, n’a rien fait. Sans parler des Européens qui, avant-guerre, ont laissé faire avec une bonne conscience à couper au couteau.
Tout de même curieux que le temps de la mitterrandie où l’on a monté en épingle la culture, soit aussi celui pendant lequel on a le plus dissuadé la plupart des gens de s’y intéresser, et commencé d’interdire, par le biais d’une école dévaluée, d’y entrer.
Burckhardt : « Nous appelons culture (Kultur) la somme des activités de l’esprit qui ont lieu spontanément et ne prétendent pas à une valeur universelle ni à un caractère obligatoire. La culture modifie continuellement et désagrège les deux organismes stables de la vie, sauf lorsque ceux-ci l’ont assujettie entièrement et l’ont obligée à ne servir que leurs seuls desseins. »
La « Kultur » est ainsi ce qui vient remettre en cause les deux pilier universel de la société civil que sont l’État et la religion aux yeux de Burckhardt.
C’est bien pourquoi c’est pour Thomas Mann un équivalent du mot « Natur ».
C’est en fait une grande polémique qui traverse tout le XIXè siècle, qui influence au premier chef les conception des mythes et leurs valeurs politiques chez Wagner encore à la fin du siècle et la vision, à l’opposé, que s’en fait Mallarmé, démocratique quant à lui. C’est un vaste débat dont mon ancienne copine de khâgne, Claude Millet, a fait l’historique dans son livre passionnant (et qui est vraiment un grand livre de critique littéraire) : Le légendaire au XIXè siècle, sous-titré « Poésie et vérité », aux PUF. Claude Millet étant par ailleurs une des deux ou trois grands critiques actuels de V. Hugo sur lequel elle a fait sa thèse (sur La Légende des siècles, justement).
Ces différences comptent énormément en fait entre la France et l’Allemagne. C’est ce qui différencie la civilisation française et sa conception ds mythes de la barbarie hitlérienne qui se réclamait de Wagner et des mythes germaniques. Ce n’est pas rien.
Entre les deux conceptions, il y a 6 millions de mots innocents !
6 millions de morts ! Et aussi 6 millions de noms !
J’ai largement sous-estimé la capacité qu’avait Macron à faire capoter tous ses jolis projets. En fait il n’y pas besoin de lutter contre lui, il met tout en place méthodiquement pour une auto-démolition bien ordonnée.
Attendons et dégustons.
Le problème est que la France n’avait pas besoin de ça.
« Jouant sur les paradoxes, Debray avoue que sa franche détestation du Français moyen tel que l’archétype le représente généralement (rouspéteur etc) n’a d’égale que sa sympathie pour celui de l’Américain moyen (direct etc). »
génial !
« Mais le constat est déjà si évident et si ancien qu’il en est un lieu commun, même si l’abaissement, la résignation, l’effacement de la langue française doivent être combattus avec la dernière énergie à chaque fois que l’occasion se présente – au risque de passer pour réactionnaire, so what et alors ? »
super !
« Mais n’allez pas croire que tout cela le rend pessimiste. »
quand bien même il le serait je ne vois vraiment pas ce qu’on en aurait à cirer.
« Les amours de Godard et de Wiazemsky par Hazanavicius ont enchanté la Croisette, Phil. »
Je me suis laissé dire que c’était une comédie légère et superficielle, qui avait comme unique intérêt de permettre à Garrel de faire sa performance d’acteur en imitant Godard. Qu’est-ce que ce film va apporter de plus ?
« En un mot, celui de l’excipit : « transmission ». Belle idée, qui redonne le sourire et la foi, en effet. Transmettons, on verra bien ce qu’il en reste. Sauf que nous ne serons plus là pour en juger. »
amen.
encore un qui a loupé sa vocation de prêtre.
Debray serait rentré dans les ordres à 18 ans, comme cela aurait dû se faire,nous n’en serions pas là.
tous ces intellectuels qui ont refusé la foi et la révélation ça nous fout aujourd’hui un bazar pas possible.
avec le Christ il aurait au moins trouvé un interlocuteur à sa hauteur.
Dieu que ça sonne faux toutes ces mascarades soi disant intellectuelle.
qui a pondu cette p.tain de pièce ? il faut tout changer : les acteurs, le scénario, le décor.
je sais pas vous mais ce spectacle est le plus nul qu’il m’ait été donné de voir.
Un biopic sur Godard, c’est quand même gonflé. Le maître, de Lausanne, ne pouvait-il le faire interdire ? Et en plus, acteurs et réalisateur se pavanant à Cannes ! Du vide, rien que du vide !!!
voilà un sujet important !
Delaporte vous avez raison il faut en finir et lever ce tabou sur ces centaines de gamines qui se font violer chaque années pour obtenir un rôle que ce soit au cinéma, au théâtre, à l’opéra, dans les orchestres symphoniques ou baroques.
en vérité, vous savez, ce que nous appelons « la culture » est responsable de tous ces abus sexuels, et il ne faut pas attendre de Debray qu’il se penxhe sur la question vu que Debray a loupé sa vocation de curé, et que les curés avec les petits enfants… enfin vous voyez ce que je veux dire…
vous donnez un peu de pouvoir à des crétins, vous leur balancez quelques gamines bien roulées, et hop c’est la cata !
tout le monde est braqué sur Polanski, le problème est que Polanski est le ptit arbre qui cache la forêt de tous ces viols.
il faut savoir que le cinéma cause chaque année plus de viols que les guerres !
C’est quoi la Civilisation française, WGG ?
C’est intéressant cette pensée qui veut que depuis que le monde se crée il s’écroule en même temps. C’est hyper dur à penser, sans doute l’enfantement de cerveaux hyper doués.
c’est quoi la « civilisation française » ?
c’est débile comme question, tout le monde sait que c’est une option ajoutée à la dernière version du jeu vidéo « Civilization » : avant de commencer une nouvelle partie vous choisissez dans les paramètres entre civilisation grecques, romaine, française, américaine, inca et inuite, et après hop ! vous commencez à jouer.
je suis toujours atterré par le manque de culture des jeux vidéos, comment peut-on avoir une idée du monde dnas lequel nous vivons aujourd’hui sans rien connaitre aux jeux vidéos ! c’est pas possible.
comme le dit Jean Yanne : il faut pécher sinon ça veut dire que le Christ est mort pour rien.
Jean Yanne a dit qu’être anticonformiste c’est être content de faire plaisir à la minorité.
maintenant c’est contraire.
Jean Yanne à qui on demandait quel était son personnage dans la Bible avait répondu : Charlton Heston !
c’est à ce genre de détail qu’on reconnait les gens cultivés.
« pour s’endormir les moutons ne peuvent compter que sur eux-mêmes ».
en plus d’être cultivé Jean Yanne était poète.
WGG, là où l’on voit que Jean Yanne était plus fûté que vous c’est que lui a dit : « je crois à une intelligence extra terrestres, la preuve c’est qu’ils ne nous ont jamais contactés. »
alors que vous, vous êtes tellement imbu de votre humainté que vous imaginez que les extra terrestres vont s’intéresser à vous, c’est hyper cheap comme pensée !
Donc, Julien Gracq comme un écoulement du temps hors du temps. Plutôt que ce livre désabusé, Régis Debray devrait faire place à ce qui lui a été donné : ces rencontres, ces promenades le long de la Loire, la maison de Saint-Florent-Le-Vieil, les déjeuners à la Gabelle autour d’un poisson de la Loire et d’un petit Sancerre guilleret.
Deux marcheurs des livres et du temps.
Se souvenir aussi de ce roman, le plus beau… Le balcon en forêt. Cette expérience différente de l’Histoire. Se rapprocher de Grange et de ses trois compagnons jusqu’à cette maison, sur le front de la Meuse en mai 40. Se souvenir de cette ligne de partage entre l’ombre de la guerre et la puissante forêt où serpente la Meuse. La laideur du monde n’y disparaissait-elle pas sous l’enchantement des légendes et du silence. Ainsi, pour celui qui a fait « l’éloge des frontières », en dresser une entre nos peurs et la lumière dorée de la vie, toujours gagnante et invincible. Fermer cette « fenêtre ouverte sur la nuit du monde inquiétant ».
Nos souvenirs, personne ne peut les prendre, les détruire, sauf l’oubli. Nos amis, c’est l’essentiel.
La civilisation ou culture française ne s’est guère distinguée à Cannes, à l’exception du film sur act’up…
baroz, vous qui vous vous y connaissez sur la question c’est vrai que Proust a été inhumé à la Madeleine ?
baroz, y’a pas un truc qui vous gène à Cannes ?
un truc qui fout mal à l’aise ?
un truc qui sonne faux comme un bouquin de Debray ?
sérieux quand je regarde ce zoo humain j’ai honte pour eux.
sérieux Christiane : Debray n’est pas désabusé !
pourquoi tout le monde dit ça que nos intellectuels sont désabusés ?
c’est juste leurs éditeurs qui leur demandent de l’être parce que les livres de désabusés se vendent mieux que les livres d’intellectuels optimistes.
vous mettez de la philosophie là où il n’y a que du marketing éditorial.
sérieux c’est navrant de voir autant de naïveté sur un blog ou mes gens sont sensés savoir lire et comprendre ce qu’ils lisent.
Debray n’est pas un intellectuel un pur produit marketing.
vous croyez qu’il est édité sur la profondeur de sa pensée à deux balles ?
mon Dieu quelle misère.
Charlton Heston c’est Ben Hur me souviens-je.
Pourquoi crois-tu que j’en sois parti, hamlet ?
Ça fait combien de temps maintenant que des gens qui pensent que le monde s’écroule en même temps qu’il se crée parlent des gens qui pensent que le monde s’écroule en même temps qu’il se crée?
où mes gens ????
:-00
ça fait quinze ans, dix sept ans avec les vieux grognards
si ; toutes ces femmes à poil. Marion Cotillard est un peu correcte.
« A titre d’exemple, dans le monde grec, Périclès a incarné la culture et Alexandre la civilisation. »
sérieux Christiane, vous voulez comparer Debray à Spinoza avec des pensées de comptoirs pareilles.
Périclès c’est la culture, et Alexandre c’est la civilisation…
mon Dieu quelle misère, et parès on s’étonne que le seul truc qui intéresse les gamins à l’école c’est entrer dans des écoles prépas pour devenir analystes financiers pour spéculer sur les matières premières.
sérieux c’est la misère.
ben si c’est possible ( ne connais rien aux jeux videos- c’est très drôle quand tu es face aux gosses ; (c’est là que les références ne s’entrecroisent plus))
mes gosses ; mes miens
oui c’est le grand jeu de l’été : avec qui Cotillard a été obligée d’écarter les cuisses pour avoir son premier rôle quand elle avait 15 ans…
ouais enfin, l’Allemagne aujourd’hui est un pays génial et les allemands un peuple formidable.
On ne va pas leur reprocher 300 ans Hitler : je connais des gens qui sont encore aujourd’hui malheureux à cause des horreurs de la shoah.
C’est comme l’autre qui pendant 28 ans se prend pour le christ crucifié. Le Christ crucifié est celui qui s’est fait crucifier. Ras le bol des martyres heures. Si on est martyre on est malheureux et on s’en extirpe.
Le dimanche soir ne réussit pas à certains.
Bonne soirée
moi ça va ; je vais me coucher.
c’est drôle, je ne vous lis pas tous, ce soir, je vois la culture comme liée à l’acquis et la civilisation comme liée à l’inné
vieille conception sans doute, peut-être rétrograde
salut, à tous
trop de filles à poil à Cannes
D’après mes souvenirs, les obsèques de Proust ont plutôt eut lieu à Saint-Pierre de Chaillot. Inhumé au Père-Lachaise 85e division.
. Un peuple qui porte à jamais cette tache indélébile sur son histoire
autant crever tout de suite alors si on n’a aucune chance de s’en sortir de ce fatum là;
Et merde;
Rien d’autre ne compte que cesser la répétition et cesser le martyre.
j’les aime les américains les allemands aussi et les russes gambien (je laisse de côté les latins nous sommes d cela même famille) en faisant un petit effort les anglais aussi (sauf au niveau de petits pois, c’est vrai)`
les autres les pays du nord je ne sais pas trop, très froid, trop froid
mais ceux de l’Amérique latine et centrale aussi je les aime.
Dans La Civilisation européenne, Guizot définit ainsi la civilisation : « Le premier fait qui soit compris dans le mot de civilisation, c’est le fait de progrès, de développement. » Il ajoute : « le perfectionnement de la vie civile, le développement de la société proprement dite, des relations des hommes entre eux ».
La civilisation française répond pleinement à cette conception depuis le moyen-âge avec l’invention de l’amour à la fin du XIIè siècle, ce qui constitue une véritable révolution culturelle à l’époque, dont nous n’avons pas pleinement conscience aujourd’hui. Mais nous avons contracté une dette à l’égard de l’amour courtois, dont Aragon avait pleinement conscience en pleine guerre. La guerre centrait précisément l’intérêt sur ce qu’il y avait d’essentiel à sauver dans le monde barbare que les nazis voulaient imposer à l’Europe.
La civilisation française, Jazzi, c’est encore la tolérance, dont le XIIè siècle, là encore, est exemplaire, avec Rachi à Troyes et la communauté juive qui avait des liens étroits avec celles du Rhin, et d’où est peut-être issu Chrétien de Troyes. Tolérance qui se manifeste aussi avec Montaigne. Il n’y a pas une pensée plus tolérante que celle de Montaigne parce qu’il met en évidence dans sa pensée que le pouvoir de définir des valeurs n’est pas donné à l’homme. De même chez Pascal, qui le reprend de Montaigne.
La civilisation française, c’est encore un certain goût pour le bonheur. « Heureux comme Dieu en France », disaient les Juifs autrefois. Ce n’est pas rien quand on sait ce qu’il en fut sous la France de Vichy, pour saisir toute l’ampleur de l’ignominie du régime de Pétain, et la trahison à l’égard de la France dans ce qu’elle a de plus élevée comme valeur. C’est la France qui a inventé l’idée de Bonheur au XVIIIè siècle. Mon ancien prof, Robert Mauzi en a fait un livre remarquable.
Salut Hamlet,
restez vous me faites rire ! ils sont tous si sérieux… Beaucoup aimé votre Moïse. J’ai adoré, aussi. Quand il redescend tout blanchi de Dieu de la montagne où flambait le buisson qui ne se consumait pas. Et sans sandales. Et la traversée de la mer à pied. Et cette vie interminable sur je na sais plus quelle montagne qui dominait le Jourdain. Rose, elle confond avec Ben Hur. Ah là là…
Il ne s’agit pas de reprocher aux Allemands d’aujourd’hui les crimes de leurs ancêtres à l’époque d’Hitler.
Ce n’est pas ça le poids de l’Histoire. C’est quelque chose de beaucoup plus essentiel, de beaucoup plus profond. Tout Allemand porte le poids de l’Histoire allemande. Tout Allemand s’en inquiète. Le discours de Merkel le souligne d’ailleurs expressément. Il est impossible de s’en abstraire.
Debray, il crache un peu dans la main qui le nourrit. Il aurait dû se faire moine, lui aussi. Ou prêtre. Il aurait été un confesseur retors, je suis sûr que cela l’aurait passionné ; ç’aurait été mieux que d’écrire des livres insignifiants.
Le peuple qui a inventé l’idée de progrès, c’est quand même le peuple juif. Le mythe adamique est le mythe fondateur du progrès. Après la faute, Adam et Ève sont chassés du Paradis pour fonder précisément des civilisations. C’est ce que nous raconte le livre de la Genèse.
C’est un mythe extrêmement profond. Un mythe qui nous dit qu’il n’y a pas de Civilisation sans le Mal. Le Mal est un fait de civilisation. S’en abstraire est impossible. Le bonheur en politique consiste à créer les conditions qui permettent de réduire le Mal au maximum pour assurer le progrès humain. C’est bien ainsi que Guizot définit justement la Civilisation européenne et l’idée de Civilisation.
La Culture Inca par exemple est barbare, elle inclut des sacrifices humains. La civilisation vise à supprimer la barbarie. Théoriquement, c’est son but, sa fonction, sa raison d’être.
Il se trouve que la Shoah a montré les limites de cette idée de Civilisation pour permettre à l’humanité de continuer à vivre.
« Le peuple qui a inventé l’idée de progrès, c’est quand même le peuple juif. »
C’est faux, c’est vraiment n’importe quoi. Il suffit de se renseigner un peu sur ce qu’est la Bible, ce qu’elle veut dire, quels sont les concepts qu’elle souligne. Ce soir, Wgg raconte n’importe quoi. Il aurait zéro au bac.
Et la civilisation égyptienne, WGG ?
Les cathédrales sont la marque de notre civilisation… occidentale, pas spécifiquement française ?
Mais si, Jazzi !
Quel pays sinon la France a construit en premier de somptueuse cathédrales ?
Guizot insiste aussi non seulement sur le le progrès du bien-être en général et de la répartition des richesses, pour définir ce qu’il entend par « civilisation » mais aussi et plus fondamentalement sur le développement intérieur de l’individu.
Or, l’individu est une notion qui s’est lentement mise en place dans la civilisation française, et qui est d’origine purement juive et chrétienne. C’est à l’origine parce que l’homme est défini à l’image de Dieu que la notion d’individu est potentiellement possible. Mais elle met quand même longtemps à émerger.
Elle émerge au XIIè siècle dans la haute aristocratie française. C’est un ds grands axes de lecture par exemple de la Chanson de Roland au XIè siècle : le débat tourne autour de la liberté de manœuvre des grandes figures de la noblesse française face au pouvoir de l’Empereur et de la Maison à laquelle chaque noble appartient. On sait que le débat durera jusqu’au Cid, de Corneille (1630).
Mais la figure de l’individu émerge pour le peuple bien plus tardivement au XVIè siècle. On la voit apparaître chez Rabelais dans la figure de Panurge, sous l’égide de l’aristocratie représentée par Pantagruel et Gargantua, pour la première fois et chez des écrivains comme Marguerite de Navarre dans l’Heptaméron, où le débat des convives porte sans arrêt sur le droit des individus de se comporter de telle ou telle manière, ou pas. Et chez les conteurs et les penseurs italiens comme Machiavel.
Mais pour doter l’individu de droit il a fallu encore attendre jusqu’en 1789.
Mais au Moyen-Âge, déjà Averroès, Rambam et Thomas d’Aquin ont posé les bases de la fondation de l’individu. J. Attali, qui sait tout, a fait à ce sujet trois conférences remarquables qui rassemblent tout ce qu’il faut savoir à cet égard.
18.26 @on n’a plus besoin de ces vieux débrits comme Debrays (sic); et puis comprend-t-on toujours ce que l’on pense
Pas sûr de bien comprendre ce que vous voulez dire ni ce que vous pensez, ça m’fait un peu de peine, car vos opinions sur vos propres stars sont rares. Autant qu’elles soient dépourvues d’ambiguités, qu’elles soient « désambiguées » (sic) comme je l’ai lu ce soir dans un article scientifique qui n’a rien à voir avec la littérature brésilienne.
Wgg-Blablaratin ne dément pas qu’il prit Delaporte sur son porte bagage électrique, sacré farceur ; demain, c la dernière ligne droite avant les gdes vacances.
J. Attali, qui sait tout, a fait à ce sujet trois conférences remarquables qui rassemblent tout ce qu’il faut savoir à cet égard. Bravo Jacques, avec vous onsétout, nos fiches sont àjoure pour demain !
A Cannes a été récompensé un pseudo-film qui concerne les bobos jurés eux-même, The Square. Leur histoire, leur mode de vie… Mais non, ce n’est pas tiré de Marguerite Duras. C’est juste une satire ridicule de l’époque dans laquelle nous vivons. Tout le palmarès est à l’avenant.
Voici quelques résultats. Que faut-il en penser, Djakbarlozzi ?
Palme d’or : The Square de Ruben Ostlund- Prix spécial du 70e anniversaire : Nicole Kidman – Grand prix : 120 battements par minute de Robin Campillo- Prix de la mise en scène : Les Proies de Sofia Coppola- Prix d’interprétation masculine : Joaquin Phoenix pour You Were Never Really Here, de Lynne Ramsay- Prix d’interprétation féminine : Diane Kruger pour In the Fade, de Fatih Akin- Prix du jury : Faute d’amour d’Andrey Zvyagintsev- Prix du scénario : Yorgos Lanthimos et Efthimis Filippou pour Mise à mort du cerf sacré, et Lynne Ramsay pour You Were Never Really Here- Palme d’or du court-métrage : Une nuit douce de Qiu Yang- Mention spéciale du jury du court-métrage : Le Plafond de Teppo Airaksinen – Caméra d’or : Jeune femme de Léonor Séraille
Après « l’identité » des précédents billets de Passou, plutôt que de « la civilisation » ou de « la culture », notions passablement bourgeoises, parlons plus justement du « génie », de « l’esprit français », avec l’orgueil et la légèreté du champagne !
Il ne me semble pas, mais peut-être me trompé-je, que Molière, Racine, Voltaire ou Diderot n’aient jamais employé ces vilains mots ?
The square remporte très justement la palme d’or.
> christiane à 21 h17
la course de chars, la belle ester, le grand ben hur ? Charlton Heston.
Mais, comment perdre son passé ?
ne pas renoncer, on roule
https://www.youtube.com/watch?v=xQA9zBHQtdo
j’ai bien ri
🙂
bonne nuit
The square primé, à prononcer au moins à la belge pour rendre un son d’origine à ce qu’il n’est pas. Please Debray, le film coréen produit par le distributeur de capotes visuelles netflix est reparti déculotté. Nous autres du muppet show à passou allons nous repasser celui de Rouch et Morin pour revoir le brillant jeune normalien à la mèche bolivarienne donner la réplique à Marceline Loridan qui trafique des antiquités forte de son tatouage des camps sur le bras. A vos baromètres pour mesurer la décivilisation.
Un peu curieux ce brûlot de campagne anti-Macron, écrit par un électeur de Mélenchon.
Et puisqu’il est question de faire du cinéma, quand Debray » le medium », assure les commentaires de sa dernière séance, ça donne ça:
« Un album, à tout prendre, pourrait résumer le siècle américain en cent photos (dont un bon tiers de stars) ; une anthologie, « L’Europe du XXe siècle en cent textes » (dont un bon tiers de poèmes, manifestes ou nouvelles). On trouvera dans le premier des photos légendées, et dans la seconde des textes illustrés. L’auteur de l’album aura visionné en vidéothèque, l’auteur de l’anthologie compulsé en bibliothèque. On durcit le trait, pour sûr, mais la mise à l’écart de l’Europe aurait été impossible sans celle de la culture écrite par la culture visuelle. Le cinéma a créé les Etats-Unis, pour lesquels c’est beaucoup plus qu’un moyen d’influence. C’est l’origine de leur puissance. Trump, comme naguère Reagan, est le shérif du film. John Wayne aux manettes. […] »
http://www.lexpress.fr/actualite/societe/regis-debray-ainsi-sommes-nous-devenus-americains_1904344.html
Le texte peut, à la rigueur, forcer à penser un peu, celui qui souhaite souffrir de cette activité cérébrale de lecture ….
L’image, elle, ne sert qu’une volonté de puissance émotionnelle qui prend aux tripes même le plus caun de tous les kons !
Réfléchir cérébralement ou s’émouvoir viscéralement … Quel choix débile !
Arundhati Roy revient 20ans après parce que « la fiction prend son temps » et que les personnages ont choisi l’éditeur t.co/P1LB3qXOQz – Passou
—
Arundhati Roy, Keralaise de mère syriaque & de père bengali, aussi passionnante à écouter qu’à lire. Femme puissante, déesse des petits riens & du grand tout.
Desert Island Disc, radio 4:
http://www.bbc.co.uk/programmes/b08k1h2f
Je reste muet de stupeur lorsque je vois les saltimbanques du plus miteux des arts, le cinématographe, se pavaner à Cannes habillés comme des notabilités qui apporteraient quelque chose au monde, alors qu’ils n’en sont que les exploitants du niveau des comices agricoles d’antan !
Triste spectacle de ces pets faisant du vent toute une vie ….
« Le dieu des petits riens » excellemment traduit par Claude Demanuelli.
Il faudrait que les Européens réfléchissent sérieusement à l’opportunité de se maintenir dans l’alliance avec un pays dont les élites ont élu un incompétent mal élevé. C’est vrai qu’un président passe, mais le peu de clairvoyance démontrée par des élites à ouest de Donald Duck reste un handicap, et une question se pose : sont-il encore fiables ? Enfin, les Européens — 500 millions de têtes — peuvent aisément vivre, prospérer et se défendre sans s’encombrer des tendances irréalistes et rétrogrades des uns (USA) et des autres (Russie).
dans le Macron-bashing pseudo-intellectuel, à l’opposé du courant Mélenchon, celui qui donne la « réplique » à Debray, -complicité de vieux gauchistes reconvertis genre » vieux sage »-, on trouve ce même souci du cliché, chez le bourgeois nazional, incarné par Finkielkraut:
« Avec Emmanuel Macron, qui veut faire de la France un open space, le capitalisme donne congé à la bourgeoisie. Ce que traduit son succès, c’est l’apparition d’une nouvelle classe dominante, composée non plus de propriétaires mais de ces « planétaires » célébrés par le philosophe Pierre Lévy, qui travaillent dans les entreprises multinationales, dans les technologies de pointe, dans les médias, dans la publicité, qui sont consultants, risqueurs de capitaux, cinéastes, artistes, fonctionnaires internationaux, start-upers… Et qui sont rejoints par tous les pensionnaires moins bien lotis de la messagerie mondiale: graphistes, maquettistes, éclairagistes, designers, intermittents du spectacle. »
( l’Express)
Pardonnons à renato, mal réveillé, d’oublier le Continent Asiatique ….. emporté par son élan américanophobe !
Attention ! agresseurs mythomaniaques ! Voyons ça. Sont-ils accablés par les événements ? non, écrasés par les événements, plutôt. Ils parlent beaucoup de civilisation — ininterrompues commémorations — tout en démontrant, au quotidien, un inénarrable goût pour l’incivilité. Exaspérés par leur démoralisante impuissance, ils ne devinent jamais un coup mais ils voudraient endosser les habits du prophète — virtuel naturellement, et sous couvert d’anonymat, protégés par un bouclier fait de quelques idées hypocritement professées, d’affections d’emprunt et des représentations pauvres, sans profondeur ; incantations et débâcles sémiotiques : confrontés à leur incompétence ils ne peuvent s’occuper de ce que réellement advient ; jamais qu’ils sachent affronter les conséquences des actions qu’ils entreprennent — comme si une divinité farfelue refusasse d’allumer l’interrupteur ; tendance à déshumaniser l’ennemi : « premier bruit d’un étrange mal ». Ils semblent ne pas avoir compris qu’un concept idéologique est consubstantiel à une période historique : camelots, pitres, escrocs, vendus pour des moindres récompenses. Enfin, peu importe, on ne peut que compatir, même si c’est une option impraticable. Passons du coq à l’âne ! étant donnée la conjoncture positive, la volonté de faire entendre le bruit du monde et la nécessité de maîtriser la redondance, assisterons-nous à une fleuraison de narrateurs néo néo-stendhaliens ? « Tout ce qu’on ne peut pas mettre dans sa valise est insupportable ! ». Surplus sémantique : avant de remplir de sens le monde il faudra relever la précarité et l’inachèvement de la physis. Clarté absolue et relative : « les faits sont antérieurs aux systèmes », la profondeur et la complexité du réel — s’arrêter sur un détail et voir ses connexions et relations avec le tout : le charme de la narration vraisemblable avec en surplus la séparation du référent, la présence de l’indéterminé, l’impossible qui survient et la fracturation de l’histoire ; la Troisième Sonate pour piano de Boulez (Pollini) en boucle car depuis longtemps déjà il n’y a plus chez moi le tic-tac d’un horloge pour casser le silence : je me souviens de « demain c’est un autre jour » ; de « il était une fois » ; de la fleur jaune de Cortazar. Le penser, le dire, le vouloir : où en sommes-nous avec ces instances habituelles de la personnalité ? « Il y a plusieurs façons de voir un nuage ».
Les USA sont des alliés nécessaires, seuls capables de rivaliser, dialoguer, contenir l’Empire du Milieu bourré d’intelligences actives, dynamiques et travailleuses !
L’Europe est morte. Et tout le monde a reçu le faire-part de décès…
L’image, elle, ne sert qu’une volonté de puissance émotionnelle qui prend aux tripes même le plus caun de tous les kons !
hassez de long discours..dessine nous des brebis jicé
Pour l’instant le président français en est à » l’alpha et l’omega » de la représentation française à l’international americain.
« Pour la petite histoire, Joseph Lazarow, maire d’Atlantic City, dans le New Jersey aux États-Unis, fut reconnu par le Guinness Book des records pour un coup médiatique de juillet 1977 lors duquel il serra plus de 11 000 mains en un seul jour. Le président américain Theodore Roosevelt détenait le records précédent avec 8513 poignées de mains lors d’une réception de la Maison Blanche le premier janvier 1907 ! »
https://blog.myheritage.fr/2010/09/la-poignee-de-main-une-longue-histoire/
rénateau a raison..faut faire un complesque militaro hindustriel..premièrment 20 myars pour faire un processeur 3d..20 myars sur les nanos satellites..et 50 myars sur les panzères pour souvgarder les traditions..pendre les ceux là qui roulent en yamaha
Stanley Kubrick, New York :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/01/stanley-kubrick-new-york.html
Vous avez lu la tribune de Belkacem? http://www.liberation.fr/debats/2017/05/28/le-suffrage-universel-ne-peut-pas-etre-une-machine-a-blanchir_1572834 Comment ça se passe aux States?
l’anouna de radio tarzoune c’est tarzoune
trop de liens
Sylvia Plath :
billet:
« Vraiment, cela suffit à le démasquer ? Encore heureux que, pour les conférences de presse présidentielles, le fauteuil ait été remplacé par le pupitre en plexiglas à la fin des années 80 et non le mois dernier, sinon, à ses yeux, cette marque de soumission au modèle américain aurait sans doute enfoncé davantage Emmanuel Macron ! »
C’est franchement d’un niveau très bas.
Pour quoi ne pas mettre l’expression » show à l’américaine » que tout le monde comprend.
et puis enfoncer, ça veut dire quoi ?
Si c’est pour dire que sur la forme, et l’apparence, -en évitant soigneusement d’en venir au fond, puisque c’est le flou et le videt-, selon l’adage qui veut qu’un beau parleur, reste tributaire de ceux qui n’ont d’yeux que pour lui à défaut d’oreilles,-
dire donc que celui qui devenu président ne sait pas faire un discours sans prompteur, est autrement plus inquiétant.
Et qu’il se réjouit de ses premières conversations informelles avec les puissants de ce monde, les échanges ne sont pas des « discours écrits par d’autres ». On comprend mieux cette proximité de » communiquant » avec Trump. « veux-tu être mon copain ? »
Je n’avais jamais entendu parler du film qui a remporté la Palme d’Or, ni de son metteur en scène, mais depuis que j’ai entendu ce matin que Télérama et Libé tirent à boulets rouges sur eux, je me dis qu’ils ne peuvent être tout-à-fait mauvais…
« Un peu curieux ce brûlot de campagne anti-Macron, écrit par un électeur de Mélenchon.
Et puisqu’il est question de faire du cinéma, quand Debray » le medium »,
Il y a une sorte de secte occulte qui traverse la vie politique et intellectuelle française de l’extrême droite à l’extrême gauche, celle des « US haters »…On ne se rend pas compte à quel point le réflexe pavlovien de haine de l’Amérique a pu rapprocher des gens que tout le reste opposait.
Mélanchon qui ne parle évidemment jamais de l' »Amérique », mais des « Etats-Unis d’Amérique » (comme d’autres états-unis pouvaient venir spontanément à l’esprit) et affectionne l’adjectif « états-uniens », en est un représentant caricatural.
La Melenche étanche aurait toute sa place avec les pitres acteurs et autres du Festival de Cannes : il est presque aussi bon que Marx ! Groucho….
Le ministre de la cohésion des territoires, va-il bénéficier d’une cohésion cohérente du chef de ce gouvernement provisoire. Zat is ze question.
Le president Macaron, lui même ancien banquier d’affaires sera à même de trancher, dans cette affaire de montage immobilier, dans l’entourage du ministre Ferrand où l’avocat d’affaires ayant participé au montage, se dit « choqué ».
Camus dans Combat
Mais, les civilisations ne se font pas à coups de règle sur les doigts.
il serait bien cependant de rajouter du nord ; cela laisserait la place à centrale et à du sud.
L’Amérique
nos cousins d’Amérique, nos migrants à nous ; ceux qui ont emmené la pizza de Naples à NYC.
un pays dont les élites ont élu un incompétent mal élevé.
—
Vous voulez rire. C’est la classe moyenne inférieure, les cols bleus obèses & diabétiques et les pauvres blancs, poo’ white trash, qui ont élu le Trompeur.
Tout le monde sait que les milliardaires ne font rêver que les miséreux.
Il faut guérir ces cœurs empoisonnés. Et demain la plus difficile victoire que nous ayons à remporter, c’est en nous même qu’elle doit se livrer, avec cet effort supérieur qui transformera notre appétit de haine en désir de justice. il s’agit de refaire notre mentalité politique, cela signifie que nous devons préserver l’intelligence.
Albert Camus, « Défense de l’intelligence », 15 mars 1945.
Voilà un assortiment de la nouvelle jacte sollersienne signalée par Josyane. Du grand art vénitien en lacacanie !
« Les rares garçons, qui ont eu la chance d’être désirés et aimés par des femmes plus âgées qu’eux, sont très performants. Ils sont rapides, agiles, déterminés, très confiants en eux-mêmes, un nimbe incestueux les protège. Ils peuvent rassembler les individus les plus différents, rien ne les arrête, ils planent. Ils sont descendus chez les Mères, ont reçu leur bénédiction, sont remontés à la surface, avec une puissance de séduction globale. Ils sont très en avance sur les hétéros abusés et les gays illusionnés. C’est ainsi qu’on éduquait, autrefois, les rois de France. Le jeune monarque républicain renoue pour l’avenir avec le passé. Les garçons seront initiés à la vraie philosophie dans le boudoir, et les femmes divorcées, déjà mères, obtiendront enfin le mariage idéal pour toutes ».
Mais, les civilisations ne se font pas à coups de règle sur les doigts. Elles se font par la confrontation des idées, par le sang de l’esprit, par la douleur et le courage.
Camus, Albert.
Poutine est adepte des arts martiaux. Il faudra être attentif à sa poignée de main.
JJJ, en érection si tardivement, c’est la tour de PABEL !
Il y a certes plusieurs façons de voir un nuage, mais difficile d’en attraper ou cartographier les reliefs si on en croit Stéphane Audeguy, on peut y passer une vie de poète miséreux
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Folio/Folio/La-theorie-des-nuages
Il se trompe sur plusieurs points Sollers.
Ce ne sont pas les femmes de 40 à 50 ans. Ce sont les femmes.
C’est le règne de l’intelligence des femmes sur les femmes à poil.
C’est vrai, le silence.
Ce qui n’est pas vrai c’est la recherche de l’adolescent.
Ce qui est vrai c’est l’échange avec la jeunesse : dans le doc. d’Agnès Varda, 88 ans, elle bosse avec JR 33 ans et lui, admire sa curiosité incessante. Elle accepte de mourir. C’est magnifique. Elle n’est pas reléguée.
Ma jubilation, ce n’est pas le mouvement qui s’enclenche, non, le patron de snapchat avec une plus âgée que lui, non, c’est que, je ressens cela comme un choc tellurique ; et je me dis, in petto, les choses vont enfin bouger, autrement qu’en participant au ménage et en faisant la cuisine.
Je jubile, c’est vrai. Et ceci quelle que soit la suite. Suite qui n’a aucune importance.
Quand on voit le ridicule du couple Trump et la classe du couple Macron, les hommes vont commencer à se poser des questions. J’espère.
Et espérer c’est vivre.
Les propos de Camus doivent absolument être replacés dans leur contexte: c’est le début de l’épuration et l’éclosion d’une flopée de résistants de la 25e heure, d’autant plus prompts à se débarrasser d’autres qu’ils étaient eux-mêmes compromis.
Sale époque, rien à voir avec aujourd’hui.
« Il nous est resté la haine. Il nous en est resté ce mouvement qui l’autre jour, à Dijon, jetait un enfant de quatorze ans sur un collaborateur lynché pour lui crever le visage. Il nous en est resté cette fureur qui nous brûle l’âme au souvenir de certaines des images et de certains visages. A la haine des bourreaux a répondu la haine des victimes… Eh bien, c’est de cela que nous devons triompher d’abord. Il faut guérir ces cœurs empoisonnés.
Enfin, rosette, arrêtez de rêvasser !
Le rôle éternel des femmes jeunes est de faire des enfants avec les hommes de tous âges, donc, la lessive, donc, la cuisine donc d’être soumise !
C’est écrit !
On me pose la question :
« Bloom est il un vieux kon ? »… Bonne question. Patience ….
Je salue votre optimisme ainsi que votre amie Agnès Varda. Non, elle n’est pas reléguée, ni déréglée, ni surtout claquemurée. Des jeunes hommes doivent encore pouvoir l’admirer. C’est mon cas, par exemple.
« Quand on voit le ridicule du couple Trump et la classe du couple Macron, les hommes vont commencer à se poser des questions. J’espère. » (Rose-euh)
Esperance vaine !
– Donald, le séducteur milliardaire, et Minnie la Belle sont magnifiques….
– Birgit, la pédophile impunie, et Manu le bébé violé, sont à gerber
Il suffit de prendre systématiquement le contrepied sur tout et n’importe quoi pour faire accroire à la profondeur de son anti-conformisme. C’est d’un paresseux et d’une telle indigence, comme une grosse calamité bouseuse.
Aucun ophtalmologiste compétent ne s’intéressera à l’aveuglement bouseux de JJJ : opération impossible, autopsie prévue en 2050 !
comme disait la Palatine à la mort de la Maintenon…, « au moins, j’aurais survécu à la vieille crevure ».
« Enfin, les Européens — 500 millions de têtes — peuvent aisément vivre, prospérer et se défendre sans s’encombrer des tendances irréalistes et rétrogrades des uns (USA) et des autres (Russie) »
–
Ben tiens.
Avec les Blackjacks russes qui font régulièrement leur promenade de santé au dessus de la mer du Nord, de la Manche, poussant jusqu’au Golfe de Gascogne.
Dans ce « SCOOP Macron lacanien », il n’est jamais question de Lacan, mais plutôt de Macron et… Sollers : « Moi aussi, avant lui, avec Gabrielle Rollin (non nommée) ! »
Qu’entend t-il par « les hétéros abusés et les gays illusionnés » ?
faut demander la traduction à Bouguereau, dear Baroz.
@les hétéros abusés et les gays illusionnés
-> demandez à JC, il est typiquement dans ce cas de figure.
« Le president Macaron, lui même ancien banquier d’affaires sera à même de trancher, dans cette affaire de montage immobilier, dans l’entourage du ministre Ferrand où l’avocat d’affaires ayant participé au montage, se dit « choqué ». »
Oui lvdb, l’interview de l’avocat vaut le voyage…mais bien entendu il n’arrivera rien, nous sommes dans le bon camp:
« Le jeune monarque républicain renoue pour l’avenir avec le passé. »
De la jactance sollersienne toujours approximative, tirant la couverture à soi, ne voyant qu’un côté des choses, déclinant une idée vers le grand n’importe quoi. Lacan se retournant dans sa tombe. Et Savigneau, la petite journaliste qui plombe tout ce qu’elle touche, restant sur son quant-à-soi pincé. La France a peur.
Ce qui est hors normes dans l’histoire-le conte de fées diront certains – de Macron c’est qu’il ait eu une élection d’homme providentiel alors que le contexte politique ne laissait pas voir une telle aspiration dans la population .
La routine politique ordinaire veut en effet que l’élu ait été porté par un parti au sein duquel il a affirmé avec le temps son autorité , où sa légitimité est reconnue par des militants ,et où il s’est hissé à la tête d’un appareil dont il est le produit, dont il se réclame , et dont il se présente comme l’incarnation offerte aux suffrages .
Le processus d’adoubement d’un homme providentiel tire a contrario sa spécificité du fait que l’élu a rassemblé d’abord sur son nom, son image ,son passé ,son verbe Le parti qu’il préside est second par rapport à lui , il ’est un sous produit de son personnage ,excroissance suscitée par lui et se développant et se structurant à partir de lui .
C’est le schéma de Gaulle avec le RPF puis avec l’UNR, cela aurait pu être le cas avec Boulanger, et mutatis mutandis cela correspond à l’ascension des dictateurs fascistes Hitler et Mussolini
Mais tous ces cas d’avènement d’une « figure « relèvent de situations de crise ouverte et patente et .Il apparâit que Macron a su avec une lucidité et une intelligence exceptionnelles comprendre que l’atmosphère de crise larvée et d’usure du politique dans laquelle nous vivons ouvrait un espace à sa fulgurance
Du grand Marketing !
« Ils sont très en avance sur les hétéros abusés et les gays illusionnés. »
Gays illusionnés : il y a de l’homophobie dans cette pique. Mais l’écrivain raté qu’est Sollers veut tout faire pour qu’on le remarque. Il prolonge des idées aberrantes sur l’homme et la femme depuis son roman « Femmes », misogyne et homophobe, et dont un Zemmour aujourd’hui partagerait les idées. C’est presque « Mort aux pédés ! » C’est triste comme un lent retour en arrière, très loin dans ce Moyen Age auquel ces messieurs aspirent.
Je ne sais pas ce que vaut cette exposition sur Pierre le Grand à Versailles qui va être inaugurée today à l’occasion du tricentenaire de sa visite en France. Les journalistes-nos plus cultivés- y voient un symbole fort. Le tsar qui prend le petit roi par la main. Si avec ça on ne fait pas copain-copain avec la Russie, c’est à désespérer Billancourt.
Sollers fait tout mieux que les autres, qui sont pour lui des déchets qui n’ont rien compris à la vie. Il le dit avec goujaterie :
« Attention, Mme Macron n’est pas un canon de beauté ! Moi, j’ai connu ça à 22 ans avec une très belle femme de 45 ans. A l’époque, c’était extrêmement tabou, c’était aussi refoulé que l’homosexualité. »
« Du grand Marketing »
quel progrès…
Il y a pour Macron, le précédent de Giscard, sans vrai parti mais plutôt un conglomérat centriste et le vote de deux Français sur trois, DHH.
Jazzi il s agît de Dominique Rolin grand écrivain :lisez « les marais » et LE LIT »
Donner de l’audience à un type comme Sollers, même s’il ne s’agit que d’un vulgaire communiqué comme celui qu’il vient d’écrire sur Macron, est vraiment une imposture. Ce pseudo-écrivain, qui s’est fait une réputation en citant et recopiant les classiques, jouit d’une renommée de connaisseur de la littérature, alors que c’est un enfonceur de portes ouvertes. Et en plus, c’est un immonde goujat, comme il le prouve sans cesse, misogyne, homophobe, et j’en passe et des meilleurs. Il voudrait par exemple se faire passer pour un connaisseur de Voltaire, ce qu’il n’est absolument pas. Sollers est un escroc de notre temps, notre temps qui n’est que trop attiré par les prestidigitateurs de la société du spectacle.
Bien sùr bloom. Merci de.votre recadrage essentiel. Déjà ou plus tard, il signale on ne peut pas préparer la paix par la guerre ( et si trump lisait ?) Et ensuite il souligne on ne peut pas rendre la pareille de ce que l’on a subi.
Même si le coeur est empoisonné.
C’est franchement magnifique.
Merci Bloom de le reconstextualiser.
Merci pour le rectificatif, Paul. Lui a-t-il dit : « Tu as de beaux yeux ! »
http://www.pileface.com/sollers/IMG/jpg/dominique_rolin_colaux.jpg
Ferrand dehors.
Cela s’appelle un avocat fiscaliste.
S’il y a un rapport en bonne et dûe forme, alors, reste Ferrand.
Si vous avez contribué à l’enrichissement personnel de votre compagne zou. Dehors.
« Cela s’appelle un avocat fiscaliste »
c’est faux.
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Elle est bien cette fausse couverture du mag’ litt’de juin.
autopsie prévue en 2050 !
dlaporte président suprimra la mort légalment
le règne de l’intelligence des femmes sur les femmes à poil
la vérité rdescend dans l’puits hen somme
faut demander la traduction à Bouguereau, dear Baroz
baroz y trouve que dracul est bien meilleur public
et si trump lisait ?
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J’ai bien peur qu’il s’agisse d’un voeux pieux. Ça tweete mais ça sait pas lire. C’est le passé du pays des Jefferson, Lincoln, FDR, JKF, RK, Carter, Clinton & Obama qui se perd, pas le nôtre!
Erasure…
C’est faux.
Je vais me renseigner.
Dès que j’ai visité le CMS.
DHH
Plutôt que marketting n’est ce pas anticonformisme . Mot que l’on retrouve souvent eř modernité ?
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