de Pierre Assouline

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La République des livres
L’Autre de « L’Etranger »

L’Autre de « L’Etranger »

Faut-il être gonflé pour s’emparer de L’Etranger et le détourner ! Un classique moderne par excellence, régulièrement placé en pole position des listes « mundial » des « 100 meilleurs livres du XXème siècle » et autres Jeux Olympiques littéraires, traduit en quarante langues et porté à l’écran par Luchino Visconti, figure imposée à tout lycéen de langue française, une oeuvre qui a résisté et survécu à l’avalanche d’exégèses universitaires qu’elle a suscitée… Kamel Daoud a osé et il a bien fait. Son Meursault, contre-enquête (153 pages, 19 euros, Actes sud), premier roman après deux recueils de nouvelles (écrit en français et non en arabe, faut-il le préciser?) est impressionnant. Le fameux incipit de Camus « Aujourd’hui, maman est morte » se traduit chez Daoud par un « Aujourd’hui, M’ma est encore vivante ».

Il a voulu prolonger cette histoire en faisant un pas de côté, la raconter à nouveau mais d’un point de vue décalé, qui aurait pu être celui de Marie Cardonna, petite amie du narrateur  ou celui de Raymond Sintès, son voisin, ou même ceux de personnages secondaires tels que les responsables de l’asile où vivait et où est morte sa mère, ou encore ceux du juge ou de l’avocat. Aucun d’eux. Le romancier a choisi, et là est son coup d’éclat, le point de vue d’un personnage essentiel mais qui y est nié dans son humanité même tout au long de L’Etranger. Il n’est qu’un au sein d’un groupe d’Arabes. C’est l’Autre de L’Etranger, l’Arabe sans nom. Il lui rend son identité. Ce n’est pas lui raconte puisqu’il est mort assassiné mais, longtemps après, son frère âgé désormais, qui vit à Oran auprès de leur mère avec laquelle il est en conflit permanent tant elle le chosifie, lui le célibataire sombre, mutique, lâche, dans cette ville moche et solaire, complexée par l’orgueil algérois, l’endroit le plus éloigné du désert et l’unique issue vers la mer. Il est le frère du mort, c’est son statut.

Reprendre  l’enquête à zéro, ce qui revient à s’interroger sur l’absence d’enquête, c’est partir à la recherche d’un corps perdu. Retour sur l’affaire : en Algérie française (le livre est paru en 1942 chez Gallimard dans la France occupée avec un visa de la censure allemande), Meursault, pied-noir sans prénom qui vient d’enterrer sa mère sans état d’âme, va se promener, puis nager avant d’aller au cinéma voir un film avec Fernandel avec sa nouvelle petite amie. Le lendemain, un dimanche, il se ballade sur la plage avec deux copains dont un proxénète, quand le trio croise un groupe d’Arabes avec lequel ce dernier est en querelle. Une rixe à l’arme blanche s’ensuit. Peu après, Meursault retourne sur la plage, seul cette fois. Un Arabe sort un couteau. Ebloui par le reflet du soleil sur la lame, Meursault l’abat d’une balle de pistolet. Puis s’approche du corps et l’achève de plusieurs balles. La seconde partie du roman est consacrée au procès ; l’avocat de l’accusé a du mal à soutenir la thèse de la légitime défense, et pour cause ; l’accusé lui-même, qui paraît étranger à son jugement comme il l’était déjà au monde, n’incrimine que le soleil.  Comme si la chaleur dégagée avait annihilé toute raison, la sueur l’engluant dans un état second, laissant la voie libre aux instincts les plus sauvages.tanger (61)

C’est sa manière de tenir la vérité pour un absolu. Une parodie de procès au cours duquel on lui reproche plus d’être indifférent à la mort de sa mère que d’avoir tiré sur un Arabe sans visage ni paroles qui faisait la sieste sur la plage. Et puis d’abord, que faisait-il au juste sur cette plage ? Fataliste, froid dans l’inventaire des actes dont l’enchaînement l’a conduit à tuer un homme, il semble déserté par toute volonté de résister à l’inéluctable, comme résigné. Distant par nature, il n’a jamais joué le jeu, et il continue, par refus du mensonge. En marge de la société, il le demeure encore alors que sa vie tient à un fil. Au plus profond de sa solitude, se reconnaissant coupable mais pas responsable, impassible face à la souffrance annoncée, celle de l’attente et du doute, il est condamné à la peine de mort et promis à la guillotine.

Kamel Daoud (Mostaganem, 1970) a donc déconstruit du long monologue de Meursault qui constitue le roman de Camus pour mettre celui-ci face à ses contradictions, ses trous de mémoire, ses blancs. Le soleil est omniprésent, comme la plage ; d’ailleurs, après avoir longtemps illustré ses couvertures de L’Etranger de manière platement figurative avec un solitaire, un esseulé, un isolé sur une plage, Folio, qui a choisi des tableaux de Nicolas de Staël pour illustrer toutes les œuvres de Camus a pris Figures au bord de la mer pour L’Etranger ; sur celle de Meursault, contre-enquête, assez réussie, un homme saisi par en plongée par l’objectif marche au bord de la mer,, mais on ignore s’il s’agit de Meursault, du narrateur ou de l’auteur. Il est vrai que Kamel Daoud déplace la perspective de l’absurde en la replaçant dans une autre vie que la sienne, celle de son frère, l’Arabe innommé. Qui avait un nom d’accident et aurait pu s’appeler « Quatorze heures ». Pour lui, il y a bien eu deux morts, et l’autre, il l’appellera Moussa pour lui redonner vie plus d’un demi-siècle après. Toujours plus facile de tuer un homme sans identité. Quant à son Meursault, c’est un Roumi, un étranger qui incarne tous les colons obèses et exploiteurs, même s’il n’est ni colon ni obèse, excès et caricature que l’auteur revendique, naturellement. Ce paragraphe donne une idée du ton :

« Récapitulons : on a là des aveux, écrits à la première personne, sans qu’on ait rien d’autre pour inculper Meursault ; sa mère n’a jamais existé et encore moins pour lui ; Moussa est un Arabe que l’on peut remplacer par mille autres de son espèce, ou même par un corbeau ou un roseau ou que sais-je encore ; la plage a disparu sous les traces de pas ou les constructions de béton ; il n’y a pas eu de témoin sauf un astre – le Soleil ; les plaignants étaient des illettrés qui ont changé de ville ; et enfin, le procès a été une mascarade, un vice de colons désoeuvrés. Que faire d’un homme que vous rencontrez sur une île déserte et qui vous dit qu’il a tué, la veille, un vendredi ? Rien »

Hanté par son double comme on l’est par un fantôme, l’auteur/narrateur se sent comme étranger à L’Etranger, dont quelques brefs extraits surgissent en italiques. Il finit par avouer son propre crime : dans la journée du 5 juillet 1962 à Oran, alors que des manifestants algériens fêtent l’indépendance de leur pays en massacrant au hasard ou enlevant pour les exécuter quelque 700 Européens sous les yeux des 18 000 soldats français, corps d’armée qui a reçu l’ordre de garder l’arme aux pieds, il tue Joseph, un pied-noir venu chercher refuge dans sa maison dans l’espoir d’échapper au lynchage. Dès lors, pour lui, la vie n’est plus sacrée. Ce qu’il a fait, il l’a fait tant pour venger l’Autre de L’Etranger et ainsi « faire contrepoids à l’absurde de notre situation » que pour se racheter aux yeux des siens : durant les événements, alors qu’il n’avait pas 30 ans, il n’a pas rejoint les moudhahiddines dans le maquis, mais il n’a pas non plus collaboré avec les colons. Dès lors, il n’est rien, même pas un traître. Juste un fonctionnaire à l’Inspection des douanes qui aura longtemps porté ce secret.

Cette histoire a été écrite par un cadavre, aussi révolté que son assassin était passif. Un cadavre qui prétend en être réduit à cet état de corps inerte par le moyen d’un meurtre et non par l’effet d’une insolation. La phrase de Kamel Daoud est aussi coupante, sèche, nerveuse, que celle de Camus s’est voulue blanche et neutre. L’une comme l’autre irradient d’un soleil brûlant d’Algérie, mais chacun la sienne, même si les deux ont une certaine lumière en commun. Sauf que Meursault, contre-enquête est également éclairé par une réflexion de Cioran placée en épigraphe :

 « L’heure du crime ne sonne pas en même temps pour tous les peuples. Ainsi s’explique la permanence de l’histoire ».

Grâce à Kamel Daoud, l’Arabe de L’Etranger d’Albert Camus a désormais un nom, un visage, une âme.Son frère de papier lui a donné une voix. Il existe enfin.

(Photo André Kertész, courtesy Attila Pocze, Vintage Galeria, Budapest, et photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans Littérature de langue française.

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commentaires

1 061 Réponses pour L’Autre de « L’Etranger »

Madame de Valognes dit: à

merci pour ce beau billet, Monsieur Assouline; étant donné le nombre de racistes qui hantent et polluent maintenant votre blog, je crains les pires commentaires; pensez donc : un Arabe, ici !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…bon,!…un genre la chute de d’Icare,!…à vouloir prendre le train à l’arrêt des libertés instaurées par les colons-français!,…
…avec la pagaille!,…disciplinaire d’obéir, et de faire porter le chapeau aux autochtones excités de se croire plus libres qu’avec les français!,…

…un jeux de stratégie du comportement, pour se laver réciproquement des événements qui adviennent à cette époque!,…

…cela,…me renvoi au genre  » Alix « et la chute de Rome, aventures imbriquées d’imaginations et de torpeur!,…

…avec un jugement intercalé entre les événements et le système judiciaire encore en béton colonial,…de ce roman!,…

…sans la parcelle moderne dite  » psy  » qui entre en jeux, plus souvent de nos jours!,…( les appellations contrôlées de circonstances atténuantes ),…avec les techniques différenciées de discerner dans les actions les volontés, d’entre les accidents,…dus aux personnages en jeux, sur le théâtre des opérations du roman!,…

…le chloroforme de justice, du système faire des exemples!,…rien que çà!,…
…sans comprendre les états d’âmes entre-elles,…dans les processus actionnés!,…en justice par automatisme pré-établis,…les yeux fermés aux circonstances exactes des faits!,…
…un genre à rester cacher!,…vivez heureux dans vos trous!,…en fin de comptes!,…
…hélas!,…de quoi j’me mêle!,…etc!,…
…suivant!,…

bouguereau dit: à

la future victime a presque toutes ses chances de connaitre son assassin..le gros belge simenon lève sa chope à leopold

bouguereau dit: à

et une raclure, une, en grand antifachiss..

Si, mais non dit: à

tel qu’en lui-même : bouguereau !

Mme Michu dit: à

…un genre à rester cacher!,…vivez heureux dans vos trous!,…

Après avoir vu qui se pavanne où…

Mme Michu dit: à

Se pavane.

Et comment.

hamlet dit: à

L’Etranger de Camus est un des plus mauvais livres que j’ai eu l’occasion de lire, c’est d’un lourdingue, j’ai rarement lu un livre aussi lourdingue, Camus a voulu faire des remakes de Dostoïevski du coup le moment du meurtre est un moment « tragique », comme c’est tragique on a des panneaux lumineux dans tous les coins qui clignotent avec inscrit dessus : « attention ce meurtre est tragique », avec le soleil, la mer, le type qui veut partir mais ne repart, pas malgré lui, parce que toutes les forces de l’univers sont contre lui, parce qu’il a chaud, qu’il a mal à la tête et que le soleil l’éblouit… sûr que Camus n’a jamais fait dans la dentelle mais alors là c’est le pompon, c’est pas le Nobel qu’on aurait dû lui refiler c’est le prix du lourdingue.
C’est le livre le plus lu et le plus apprécié au monde, et après on s’étonne que le monde marche de travers.

JC..... dit: à

Désolé, Passou…

Billet ridicule pour un auteur, Kamel Daoud, ridicule … sur une histoire montée en épingle. Puant…

Bien à vous !

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…@,…Mme Michu,…

…Après avoir vu qui se pavanne où,…

…enfin,…un libre penseur!,…déjà avec son imagination!,…il a son monde à soit!,…même sans châteaux & domaines!,…réels,…
…il construit ses rêves, il bricole ses scénarios de réplique!,…improvise!,…
…Oui!,…
…presque de quoi laisser tomber le pinceau, pour l’écriture narrative  » hors-champs « ,… avec rien,…sans glorioles où cachets!,…cool!,…etc!,…

hamlet dit: à

le plus drôle est que malgré tous les clignotants « attention ce meurtre est tragique » on trouve encore des lecteurs qui veulent rétablir la justice.

c’est rassurant parce que ça prouve que même en étant hyper lourdingue Camus n’a pas bien expliqué son histoire.

la preuve :

« L’heure du crime ne sonne pas en même temps pour tous les peuples. Ainsi s’explique la permanence de l’histoire ».

encore un qui a lu le livre de Camus de travers.
il est passé à côté l’aspect tragique de l’histoire…

hamlet dit: à

le tragique c’est un truc à la mode : même le type qui a blessé le joueur brésilien sans faire èxepré ils veulent lui faire la peau pour se venger :

« L’heure de la blessure d’une star surpayé du foot ne sonne pas en même temps pour tous les matchs. Ainsi s’explique la permanence de l’histoire du foot».

hamlet dit: à

le tragique c’est PAS un truc à la mode.

hamlet dit: à

notre monde n’aime pas le tragique mais il adore Camus.
Camus n’aurait pas aimé ceux qui l’adulent aujourd’hui.
pas plus que Céline n’auraient aimé les bataillons de bobos céliniens.
pas plus que Flaubert n’aurait aimé les flautbertistes.
Proust les proustiens
Nietzsche les nietzschéens
nous aimons des auteurs qui tous nous auraient détestés, nous et notre monde.

Polémikoeur. dit: à

« La permanence de l’histoire »…
Dans une petite école, sans préavis,
le couteau est entré dans la maîtresse.
Pareille folie et même tristesse
pour qui reste sur le carreau.
Faucheusement.

hamlet dit: à

faire de l’Etranger une enquête policière où il s’agit de donner la parole aux victimes n’est même pas qu’un contre sens de lecture, c’est la pire des idioties journalistiques que notre monde est capable de produire.

rose dit: à

c’est pour ça que l’on ne peut pas dire que l’assassin est passif : parce que pour qu’un couteau pénètre dans la chair de quelqu’un faut appuyer : rien de passif alors.

Polémikoeur. dit: à

En passant : Gilles Veinstein
semble bien n’avoir pas pu être son invité
de la dernière heure. Epidémie de petite chefferie
sur la radio publique ?
La compression budgétaire a bon dos
pour normaliser le contenu.
Piteusement.

hamlet dit: à

cette histoire c’est bien fait pour Albert Camus.
voilà ce qui arrive quand on fait du sous Dostoïevski.
la force de Dostoïevski (que Camus n’a jamais eu) n’était d’avoir des personnages qui pensaient contre lui mais d’en faire des personnages crédibles : Yvan est plus fort que Dostoïevski, Yvan a raison là ou son auteur a tort, et l’Idiot est une livre entier qui donne entièrement tort aux croyances de son auteur, cette force littéraire nous en sommes déjà très loin avec Camus, et au fur et à mesure qu’on la décline on s’en éloigne un peu plus..

Daaphnée dit: à

Le frère de l’Arabe assassiné devient à son tour un assassin ?
Ah .
Un usage un peu plat du fatum, non ?

Chaloux dit: à

Ce soir, au quasi terme d’un dîner succulent, j’ai, sous les yeux de mon épouse médusée, de mes enfants bouche bée, du chat scandalisé et des chiens déprimés, terminé mon fromage avant mon pain. Si M. Kaoud décidait de s’emparer ce fait divers tragique pour son second opus, je ne lui en voudrais pas.

La maison Chaloux (fermée pour longtemps).

kicking dit: à

usage un peu plat du fatum, non ?

vous pouvez continuer à chipoter avec insistance dans l’assurance d’avoir rendu l’idée du contraire détestable..

rose dit: à

Marengo est la ville où est situé l’asile de vieillards où la mère de Meursault clamse soudainement ; à 88 km à l’ouest d’Alger déjà à l’ouest de la rade. Camus écrit 80 dans son roman. On pourrait lui faire un procès.

Marengo très proche de Tipaza : au sud-ouest (encore l’ouest, ils y sont tous)

http://alger-roi.fr/Alger/marengo/images/0_carte_situation_marengo.jpg

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…l’heure des liesses n’advient pas en même temps pour tout les peuples!,…ou ( classes sociales ),…c’est mieux, à notre époque!,… stratifier also moyen-âge refondu!,…à l’€uro!,…pudding!,…

…il n’a rien inventer!,…c’est de la chaise à porteur,…tous ensemble!,…
…les uns trimes et courent,…les Ô’tres se l’a coule douce , tournent les toiles à peindre en rouleaux!,…le gain!,…l’appât du gain!,…
…les souricières à garnir,…les pièges des chasseurs!,…les centimes d’€uro’s, qui basculent!,…les directions concurrentes qui s’en mettent plein les poches!,…en connivences!,…

…l’heure de la liesse n’est pas la même pour tout le monde!,…of course!,…Dr Jekil et Mr Hyde!,…Ah!,…Ah!,…etc!,…

rose dit: à

Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.

L’asile de vieillards est à Marengo, à quatre-vingts kilomètres d’Alger.

rose dit: à

Mostaganem est encore à l’ouest en allant vers Oran ; je vous montre la famille. Ma mienne.

http://stock.encyclopedie-afn.org/h/av/mostaganem/xuereb.jpg

pourquoi pas de femmes au café ?

Même réponse que pas de femmes au foot.

c idoine.

Ce qui se dit là, et là, ne concerne pas les femmes.

Tartines de baguette grillée avec tomates à la provençale, ail et persil huile d’olive, très fine tranche de jambon cru d’Auvergne (arrggghhh des lointains de la mer, des australopithèques sans doute)
Tarte amandine aux oreillons d’abricots (en boîte, on fait ce qu’on peut avec ce qu’on a et on ne sait pas non plus faire des piqures dans le gras du bide, mais la tarte amandine on peut la faire aux poires si tu préfères).

rose dit: à

Ah zut deux ou trois cachées au fond près des paniers en raphia : des rebelles, des louise michel.

rose dit: à

des divorcées.

Daaphnée dit: à

« Ce qu’il a fait, il l’a fait tant pour venger l’Autre de L’Etranger et ainsi « faire contrepoids à l’absurde de notre situation » que pour se racheter aux yeux des siens : durant les événements, alors qu’il n’avait pas 30 ans, il n’a pas rejoint les moudhahiddines dans le maquis, mais il n’a pas non plus collaboré avec les colons. Dès lors, il n’est rien, même pas un traître. Juste un fonctionnaire à l’Inspection des douanes qui aura longtemps porté ce secret. »

Encore, lui (le personnage) est resté … Mais que dire de ceux qui ont foutu le camp ?
(Vous soulignez, Pierre Assouline:
« écrit en français et non en arabe, faut-il le préciser? »)

Des moins que « rien, pas même des traîtres » ?

Daaphnée dit: à

Et l’autre bécasse de Rose qui vient avec ses tartes !

rose dit: à

sauf tatie michèle qui a choisi Catania pour être aux pieds de l’Etna et d’Empédocle donc, qu’elle admire éperdument. Depuis qu’il a quitté les sandales avant de sauter. Les rangeant soigneusement côte à côte.

kicking dit: à

14 posts par heure.. à part ça elle va bien..

10 contre 1 dit: à

Rose, aucune inquiétude, ce démarrage est absolument merveilleux, personne ne pourra vous rattrapper, même après 1200 commentaires vous serez intouchable.
Même H.R. ou djdla resteront à distance.
Vainqurice par ko.

rose dit: à

La plage.
Comprendre ce que recouvre le terme la plage.

J’entends bien et c’est idyllique : tu ouvres les volets de mon chalet à Zermatt, dans le vieux village : à droite, le matterhorn dans un angle réduit, à gauche le mont rosa amoureux du mont blanc et sa crème fouettée, dans un autre angle réduit, au-dessous la route qui mène en Italie des pennines aux rénines en passant par le col des braconniers italiens (un braconnier suisse nanmého t’es pas bien !).

Tu montes au sommet -et ton paysage est idyllique tu le concèdes volontiers-, les vaches leurs clarines et tout et tout les gentianes et un immense toutim – mais de là-haut vois-tu la mer ?

Non,

tu ne peux être que déconfite, toi de l’Etna. Par ces paysages sans volcans et sans mer fermée.

rose dit: à

très bien : ne passant pas mon temps, moi, à m’en prendre aux couilles de mes adversaires (essentiellement par derrière et par en dessous eh sur-haut) je me porte comme un charme, même sans bouleau. Pas navrée du tout, peu-plié.
Olivier, chêne, frêne, et tamaris.

rose dit: à

Mince tamaris ce serait plutôt arbustif. Mais bord de mer. Oui.

rose dit: à

Me rattrapper

hum
vacances : vamos a la playa

kicking dit: à

ben l’épidémie de petite chefferie ferait quoi d’autre à part déléguer..

rose dit: à

vainqueur /vɛ̃.kœʁ/ masculin (équivalents féminins : vainqueure, vainqueuse, vainqueresse) wikimedia ou style genre idoine

j’ai tapé vainqurice et j’ai trouvé top chef : tarte amandine aux poires : c’est inouï !

kicking dit: à

bien étale comme tu aimes

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…en, tout cas,…
…la honte, les tourments,…pour les peuples c’est de ne pas vouloir reconnaître les meilleurs d’entres eux!,…la peur!,…les méfiances !,…
…à quelle sauce, ils vont nous mettre!,…
…de toute façon,…les meilleurs ils en ont marrent!,…chacun pour soit!,…
…vous vous êtes trompez!,…Non,…vous vous croyez plus malins!,…continuez ainsi!,…propos pour presque tout le monde en vrac!,…
…difficile de pardonner ou d’éprouvez ( ses gens ),…vous êtes-bien,…& mieux que nous!,…çà vous à plus!,…continuez!,…
…envoyez!,…vous l’avez chercher!,…Non!,…vous vous êtes fait montez la tête!,…vous les avez vos propriétés,…jouer avec!,…Ah!,…gérer maintenant,…etc!,…
…Paulette,…aux papillotes!,…

rose dit: à

je te délègue : je dois finir la statue de sel. Juste je vous donne à tous qui sachez/savez/puissiez/sauriez rien d’autre trouver sur google que top chefesse, le passage du meurtre ; passque je le connais par cœur. Z’aurez pas besoin de chercher.

De rien.Goude nighte.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Bon,…c’est la période,…rose,…
…encore un Picasso,…en manque,…
…de derrière les fagots!,…

…toutes les occasions manquées,…à nous parfaire,…sois-même!,…etc!,…

rose dit: à

kicking dit: 6 juillet 2014 à 21 h 48 min

je vous laisse vous mettre en route. Lentement mais sûrement comme les braconniers. Et le col faut mieux le franchir la nuit, pour éviter les gendarmes.
Enfin, comme vous n’avez pas été arrogant avec la victoire des allemands, je ne le serai pas non plus avec le reste.
Par semblant de courtoisie (semblant car je n’ai pas oublié où j’en suis depuis bien avant qu’hier : dans le ras le bol de vos injures permanentes et délayées).

kicking dit: à

bon, faudrait écrire quelque chose après ça ?

rose dit: à

deux étales de mer :
L’étale de basse mer ( période pendant laquelle la mer ne semble ni monter ni descendre – environ 20mn)

L’étale de pleine mer (période pendant laquelle la mer ne semble ni monter ni descendre – dure environ 20mn)

in les chti-pêcheurs, le rythme des marées.
et in Pousse-toi d’là qu’je m’y mette (à plein temps)

>La Daaph : autre que tatin il existe, grâces soient rendues !

Epi f dit: à

« une réflexion de Cioran placée en épigraphe »

Bon, passons notre tour,
un truc pour Chaloux et Pablo.
Courage, fuyons.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…rose,!…tout ces voyages!,…avec google!,…
……..la mémoire!, restaurée!,…bref!,…

…avant!,…les unités forcés des provinces pour formées des états-forts,!…en Europe!,…Oui!,…
…les gens vivaient mieux qu’aujourd’hui!,…tous plus responsables entre-eux!,…c’est certains!,…
…l’art, classique,…le systèmes bourgeois ancestral,…les  » moutons  » Rotchild’s,…mieux garder,…c’est sûr!,… » on n’est pas des pigeons  » aussi!,…
…enfin,…un cours de seigneurs de bon aloi,…les mains en poches,…
…pourvu qu’on se troupe de rôle!,…
…pile je gagne, face tu perds!,…Ah!,…tout ces augures!,…le sacrifice,…les viscères sont encore bonnes!,…une chance pour les saucisses!,…
…il y a de la place,!…pour tout le monde!,…c’est pas nouveau!,…
…Oui!,…çà fait plaisir à entendre!,…
…tient donc!,…le Walalha!,…rôde sur nos têtes!,…à l’heureux élus!,…
…Attention,…pas bouger la table!,…c’est que je bande de peur!,…je prend pied!,…
…c’est pas fini!,…& ma messe alors!,…
…etc!,…Ah!,…Ah!,…Bip!,…Bip!,…etc!,…
…envoyez!,…une fois!,…

Onésiphore de Prébois dit: à

il est condamné à la peine de mort et promis à la guillotine.

A l’époque où le roman de Camus a été publié, la condamnation à mort d’un Européen pour le meurtre d’un Arabe fait partie des invraisemblances du récit.

Pablo75 dit: à

@ Epi f

« une réflexion de Cioran placée en épigraphe »

« Bon, passons notre tour,
un truc pour Chaloux et Pablo. »

Tu n’aimes pas les écrivains lucides? Tu préfères les branleurs de mots style Foucault, Derrida, Lacan et autres Heidegger?

Sergio dit: à

Chosifie, ça fait un peu papier chose ; tandis que réifie, eh bien cela réifie…

Sergio dit: à

Corboeuf rien sur le vieux Salamano et son maudit clébard ! C’est le plus sympa… Et l’autre, là, chapeau bas… Il écrit une ligne en dix ans !

Onésiphore de Prébois dit: à

Kamel Daoud (Mostaganem, 1970) a donc déconstruit du long monologue de Meursault qui constitue le roman de Camus pour mettre celui-ci face à ses contradictions, ses trous de mémoire, ses blancs.

Il n’y a ni contradictions, ni trous de mémoire, ni blancs dans le récit de Camus. L’Algérie de la période coloniale, le fossé qui sépare les deux communautés sont bien là, en toile de fond. Mais ce n’est pas le sujet, tout le monde le sait. « L’Etranger » n’a rien à voir avec les prises de position ultérieures de Camus à l’époque de la guerre d’Algérie. Le roman de Kamel Daoud prend en compte ces réalités qu’ignore à peu près complètement le roman de Camus qui parle de tout autre chose; de surcroît il prend en compte les réalités de l’époque de la guerre d’Algérie; il ne saurait donc « compléter » ou « corriger » « L’Etranger ».
C’est un autre roman, voilà tout, même s’il prend pour point de départ le récit de Camus. Rappelons que ce qui pèse le plus dans la décision des jurés qui condamnent Meursault, ce n’est pas qu’il ait tué un homme,Arabe ou pas, c’et qu’il n’ait pas pleuré à l’enterrement de sa mère. Si, au lieu d’Alger, le roman de Camus avait eu pour cadre le Havre ou Marseille, la signification du roman n’en aurait guère été affectée.

Onésiphore de Prébois dit: à

le vieux Salamano et son maudit clébard ! C’est le plus sympa… (Sergio)

C’est surtout le clébard qui est sympa. On n’a pas assez remarqué que ce couple d’inséparables pour le pire jusqu’à ce que l’un des deux meure préfigure les couples calamiteux des romans et du théâtre de Beckett.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…qu’il n’est pas pleuré à l’enterrement de sa mère!,…
…choses impossibles!,…
…chagrin très contenu dans le moment!,…périodes d’habitudes des malheurs!,…( zones du temps ,de turbulences d’hécatombes )
…l’onde de choc,…comme un mur du son!,…
…déjà refroidi pour les émotions en publics!,…et trop sincère!,…pour en rajouter en comédie de cirque!,…

…la pensée aux circonstances qu’il ne peux plus déjoués pour éviter ce qui est fait!,…
…tant, & tant de motivations que dans le moment on ne peut-expliquer,…

…où déjà, le sujet, dans un autre complexe de survivances de pensées , d’idées à soit – logiques!,…déjà, plus mort dans ses esprits que par sa mère dans son état!,…
…outre , les pourquoi!, comment!,…est ce possible!,…etc!,…

Poésie vaincra dit: à

Hamlet 20H05 Camus a voulu faire des remakes de Dostoïevski

Vous auriez quand-même dû vous rendre compte que L’Étranger reprend, au-delà même de la sonorité de son titre (l’être en H) la structure dramatique de Hamlet. Il suffit d’appliquer les symétries et décalages nécessaires.

Poésie vaincra dit: à

Désolé l’adresse de mon lien était erronée, je pense que c’est rétabli.

renato dit: à

Programmer le machin afin que les liens s’ouvrent dans un nouvel onglet est vraiment à la portée de tout le monde !

f de bassan dit: à

et complétons : les photos aussi.
aujourd’hui, il m’a parlé des heures de don amour pour Sarah, et de la mort de Sarah..sa Sarah bien sûr , de père juiallemand venu en France et dans la Résistance.. puis comme elle a changé de nom …des histoires de vies antérieures , effrayantes ….j’ai dit une penture à fresque alors ?

Le fantôme de MaC dit: à

Daaphnée dit: 6 juillet 2014 à 21 h 10 min

Et l’autre bécasse de Rose qui vient avec ses tartes !
…………..
Ne jamais rater une occasion de mordre les copines.

JC est un puant

JC..... dit: à

« Grâce à Kamel Daoud, l’Arabe de L’Etranger d’Albert Camus a désormais un nom, un visage, une âme.Son frère de papier lui a donné une voix. Il existe enfin. »

T’es gentil, fantôme flou, je t’éclaire : c’est lorsque tu lis ce qui précède que tu sens cette puanteur… ! Je n’y suis pour rien.

JC..... dit: à

« Faut-il être gonflé pour s’emparer de L’Etranger et le détourner ! »

Il y a plusieurs manières de s’élever : écrire comme Camus ou, gonflé à la bonne critique gazéifiée comme une baudruche, s’envoler tout content … jusqu’à l’explosion et la chute prévisible.

JC..... dit: à

Pour en terminer, signalons aux amis de la RdL, une amélioration de la pièce de William Shakespeare, « Hamlet » par un jeune inconnu danois.

Il s’agit d’un premier ouvrage de Per Samuelssen, « Hamlet boxing club », où de façon fort originale, le frère d’Hamlet, poids lourd de 95 kgs, tue le Roi d’un coup de poing à la tempe…

Cette nouvelle pièce enrichit et revigore, naturellement, la pièce poussive de Shakespeare…

D’ores et déjà, la critique internationale se montre enthousiaste pour le travail de Samuelssen. Un film est en préparation qui sera tourné avec Jean-Claude Van Damme dans le rôle du frère boxeur d’Hamlet.

Djedladiste dit: à

@10 contre 1 dit: 6 juillet 2014 à 21 h 37 min

« Kamel Daoud a osé et il a bien fait »

« Chaque jour, depuis dix-sept ans, dans les pages du Quotidien d’Oran, Kamel Daoud donne au lecteur sa ration de calories littéraires dans un billet intitulé «Raïna Raïkoum» («mon opinion, votre opinion»).
(…)
Lire Daoud, c’est mieux que de se fatiguer les yeux sur une carte de géographie du pouvoir algérien. Ainsi Daoud donne à voir le délitement d’un pouvoir qui s’arc-boute, «viole l’histoire» et s’enfonce «dans la farce et le néant».
 »

http://www.liberation.fr/monde/2014/04/15/kamel-daoud-bouteflikafka_998140

Djedladiste dit: à

Des Algériens réclament un cimetière : analyse d’une crevasse

par Kamel Daoud

Lu dans un journal : les habitant d’Ali-Mendjeli (une cité) à Constantine réclament un cimetière. Fascinant. On devine que la cité, livrée dans le cadre de la politique du relogement, manque de tout : jardins, loisir, rire, air, plaisir, équipements et verdure, manque aussi de place pour mourir. Rien n’y a été prévu, ni l’espace de vie, ni celui de la mort. L’Algérie reloge mais sans plus. Habiter n’est pas occuper, c’est se refugier, se rétracter, se replier, fuir, s’isoler, couper le lien avec la communauté par la communauté. Reloger n’est pas civiliser mais se débarrasser du postulant. La même pensée traverse l’esprit du chroniqueur quand il voit les cités algériennes. Ce ne sont pas des architectures de cités de conquête, d’occupation de l’espace et d’affirmation de la présence de l’homme, mais des cellules de retraits vers soi, de refus. On ne construit pas, comme les Romains, les Egyptiens ou les autres civilisations et pays, pour «orner» l’espace et en jouir dans le collectif, mais pour fuir le collectif, briser le lien et tourner le dos. Les cités algériennes sont des ruches de solitude. Le régime construit pour reloger, pas pour qu’on habite le pays.

C’est différent.
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5200347

Djedladiste dit: à

« La même année, s’établissant plus durablement en Algérie et se refusant à écrire en français, Kateb commence, « grand tournant », à travailler à l’élaboration d’un théâtre populaire, épique et satirique, joué en arabe dialectal. »
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kateb_Yacine

bonne journée.
Je ne reviendrai pas de sitôt.

eric dit: à

« Le roman de Kamel Daoud prend en compte ces réalités qu’ignore à peu près complètement le roman de Camus qui parle de tout autre chose; »

Eh oui !
Et jamais un Européen (« Français’) n’aurait été condamné pour l’agression, et encore moins le meurtre, d’un « Arabe »!

eric dit: à

« s’emparer de L’Etranger et le détourner  »

en même temps, c’est de bonne guerre

JC..... dit: à

« Et jamais un Européen (« Français’) n’aurait été condamné pour l’agression, et encore moins le meurtre, d’un « Arabe »! »

« Je ne reviendrai pas de sitôt. »

@éric
Quelle époque merveilleusement signifiante…

@dejedladiste
Exemple à suivre … ce que je vais faire ! Adieu !

horatio dit: à

@hamlet
la force de Dostoïevski (que Camus n’a jamais eu)

A Camus n’a jamais prétendu être Dostoïevski ni ne lacopié (faut vraiment être con comme le pseudo ‘hamlet ‘ pour dire le contraire)

Pablo75 dit: à

Extraits de l’article de Libération cité plus bas par Djedladiste:

« jour après jour, Daoud écrit le roman fantôme de l’Algérie avec le désespoir de Cioran, le cinglant de Muray, la cadence de Morand et la pataphysique de Vialatte, «et tout ça fait de moi un Camus heureux».

« Lire Daoud, c’est avoir sous les yeux la traduction absolument conforme du texte du pouvoir mais avec un ou deux jours d’avance. «Il est fréquent que des ministres m’appellent et me disent : « Comment as-tu su ? »» Est-ce de la divination ? De la clairvoyance ? «J’ai tellement intégré les réflexes pavloviens du régime qu’on a fini par croire que j’ai une ligne directe avec la présidence, dit-il en souriant. »

« Je suis lu par les chancelleries, un cercle de francophones et aussi par les gens de l’autre côté : vers la France», fait-il en tendant le bras vers la Méditerranée. »

« «Ce qui rend dingues les islamistes, c’est qu’ils me considèrent comme impie, moi qui connais mieux le Coran qu’eux, et ça, ils ne le supportent pas. »

« Daoud qui a toutefois une assez haute idée de lui-même… »

J’allais le dire…

Djedladiste dit: à

@@

@Pablo75 dit: 7 juillet 2014 à 8 h 42 min

 » Des préoccupations qui doivent être communes avec une immense partie de la population mondiale. Mais la particularité française réside dans le paradoxe suivant, extrait d’un autre sondage : selon le « Global barometer of hope and happiness » réalisé annuellement dans 54 pays, la France se classe avant-dernière en matière d’optimisme collectif. Les sondeurs soulignent chaque année notre pessimisme foncier et notre faible« foi collective en l’avenir ». Mais, au niveau personnel, 81 % des Français se disent plutôt heureux ! »
http://www.lequotidien-oran.com/?news=5200222

Un doute affreux me torture ! Affreux, vous dis-je !..... dit: à

Est-ce que le rusé Passou, finalement, en rendant hommage au Daoud bien au delà du raisonnable, ne se foutrait pas de lui tout simplement, mais avec finesse et fourberie masquée … ???

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…tout nos spécialistes de l’hôpital-public des littératures!,…
…docteurs!,…y en à marre!,…grève des urgentistes!,…
…les sangs et ors,…qui dégoulinent d’efforts,…dans les marasmes économiques!,…

…Oui!,…plus jamais!,…nous ne voterons,…front-populaire,…

…nous somme embrigader,…Vive nos partis-cons,…alors cette gestion!,…
…Ouste!,…ne mélangeons pas les serviettes avec les torchons!,…
…si, c’était vrai!,…mes seigneurs du moyen-âge moderne!,…
…buvons à nos ducs des républiques-unis à l’€uro!,…dans l’écul!,…des indépendants d’esprits!,…
…qu’est ce qu’il dit!,…il plonge ses croissants dans sa tasse de café!,…
…sans sucre!, toujours!,…Ah!,…cool!,…

Faux espoirs ! Fausse joie !..... dit: à

Djedladiste dit: 7 juillet 2014 à 7 h 41 min
« bonne journée. Je ne reviendrai pas de sitôt. »

Djedladiste dit: 7 juillet 2014 à 8 h 47 min
« …/… »

1 heure 6 minutes de tranquillité.

renato dit: à

Le vide (les invisibles) dont C. témoigne n’est pas qu’un vide, il est un personnage. Par ailleurs, sauf quelques patronnesses, des rares industriels humanistes et quelques artistes, toute une partie du peuple européen était perçue par la classe aisée exactement de la même manière. Disons que la colonisation fut, pour une partie de ces invisibles européens, l’occasion de s’approprier des comportements qu’ils avaient subis dans leurs pays d’origine.
C’est assez artificiel, aujourd’hui de donner un visage à ces invisibles… mais il faudrait lire le livre de Daoud et pas le temps…

renato dit: à

Oups !

sauf quelques patronnesses etc. > sauf CHEZ quelques patronnesses

bouguereau dit: à

Exemple à suivre … ce que je vais faire ! Adieu !

..pas trop d’émotion le lundi jicé

bouguereau dit: à

Je suis lu par les chancelleries

..moins que gérard de villiers quand même

bouguereau dit: à

Global barometer of hope and happiness

radio pablo officiel..heu..la pratique de la sodomie ne progresse pas autant que prévu dirait clopine..

bouguereau dit: à

Vu dans Art Press/ juin2014

..rien mais rien d’ote a foute

bouche trou dit: à

« ..rien mais rien d’ote a foute »

Artpeste et arpète!

bouguereau dit: à

un truc pour Chaloux et Pablo. »

Tu n’aimes pas les écrivains lucides?

.. »écrivains lucides »..non mais franchement..un truc pour laid et vilain

bouguereau dit: à

Dès qu’il m’a vu , il s’est soulevé un peu et a mis la main dans

..ça fait plus lucide

Ne pas confondre dit: à

Ecrivains lucides et écrivains translucides…

Chroniques de mon balcon (de théâtre) dit: à

« Gilles Veinstein
semble bien n’avoir pas pu être son invité
de la dernière heure.  »

Un frère jumeau d’Alain, Polémikoeur ?

Daaphnée dit: à

«Ce qui rend dingues les islamistes, c’est qu’ils me considèrent comme impie, moi qui connais mieux le Coran qu’eux, et ça, ils ne le supportent pas. »
« Daoud qui a toutefois une assez haute idée de lui-même… »
J’allais le dire…

Toujours est-il que si sur le fil précédent, notre Abdel poussait de grands cris à l’expression « civilistion merdique » , il faut bien rectifier en parlant plutôt de « civilisation pourrie ».
Pourrie.

Pourrie par l’islamisme qui ravale les sociétés à un état même pas « de nature », par opposition à l’idée de « civilisation » (Fait pour un peuple de quitter une condition primitive (un état de nature) pour progresser dans le domaine des mœurs, des connaissances, des idées. TLF), mais qui propulse ces sociétés dans la barbarie:
– les femmes massacrées .. en Tunisie récemment, une jeune collégienne brûlée comme un tas de chiffons par son père parce qu’il ne supportait pas de la voir revenir de l’école accompagnée par un petit camarade !
Ce qui est un fait divers emblématique malgré tout même si ce n’est qu’un fait divers.
Dans de tels comportements, il n’y a strictement rien de « civilisé » .
Donc, « pourrie » est à mon sens ce qui convient le mieux.

Et partout où la Loi se fonderait sur des valeurs qui, au final, génèrent de tels comportements, la Loi islamique (!) en premier lieu, il ne peut y avoir que cet effondrement de la « civilisation » .

Et discuter sur le Coran est à l’évidence une impasse.
Verset 34 de la Sourate An Nissâ (« Les Femmes »), qui dit :

« (…)Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les.
Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand. »

Qu’y aurait-il à discuter sur une telle ignominie ?
Absolument rien dans un état de Droit.
Poubelle .

un qu'on prend pour une brêle dit: à

JC….. dit: 7 juillet 2014 à 7 h 53 min
Adieu !

Des promesses, toujours des promesses…

Le clerc de notre ère dit: à

Une poésie de supermarché comme une peinture itou, une culture bouche-trou quoi…

Le clerc de notre ère dit: à

Une civilisation de supermarché, quoi de plus sûr pour s’acquitter de l’état de nature?

l'Hôpital qui se fout de la Charité dit: à

JC….. dit: 7 juillet 2014 à 7 h 53 min
Adieu !

Un doute affreux me torture ! Affreux, vous dis-je !….. dit: 7 juillet 2014 à 9 h 10 min

1 h 17 de tranquillité.

bouguereau dit: à

allons dafnoz..toutes les textes des grandes religions sont plus ou moins comac..jupiter rend fou ceux qu’ils veut perdre et il suffit par exemple de lire la presse anglaise lors de la révolution française pour s’amuser de ce qui se réclame de la « sagesse » et de la « mesure »..sauf à s’appeler william blake

Le clair de nos terres dit: à

@ Le clerc de notre ère

Votre pseudo n’est pas mal.

bouguereau dit: à

une culture bouche-trou quoi

..dés lundi keupu en a encore plein son pauvre cul

L'éclair de note erre dit: à

et le mien, de pseudo, vous le trouvez comment ?

Daaphnée dit: à

allons dafnoz..toutes les textes des grandes religions sont plus ou moins comac

Plus ou moins quand même, le Boug’ !
Le Coran, Loi de la « soumission », si j’en crois une certaine traduction et même .., c’est quand même le must !

Mais, en effet, la seule voie de salut est bien la séparation sans concession aucune de l’ « eglise » – pour « religion » au sens large – et de l’Etat.

f de bassan dit: à

post de l’accident de voiture : double !
moi la quarante septième/huitièm /iste , je n’allais pas me taire qu

keupu dit: à

On n’est que lundi et j’en ai déjà plein mon pauvre cul.

renato dit: à

«… existe-t-il encore un crétin des alpes? »

Avec le développement du transport des marchandises et la « démocratisation » du sel c’est devenu un type rarissime… du moins dans les Alpes…

Le clerc de notre ère dit: à

et le mien, de pseudo, vous le trouvez comment ?

Coquette, va!

Le clerc de notre ère dit: à

Renato vous êtes lourd comme un transport triste de marchandise (sans friandises!)

keupu dit: à

..ma mère..jcrois que jvais fermé ma sale gueule de raclure épicétou..vdqs

bouguereau dit: à

Mais, en effet, la seule voie de salut est bien la séparation sans concession aucune de l’ « eglise » – pour « religion » au sens large – et de l’Etat.

pourtant pourtant la presse anglaise et américaine s’émeuvent de l’interdiction de se cacher la face en france..comme étant liberticide et sexiste et il vont jusqu’à comparer la france à l’iran et l’arabie saoudite..si si renseigne toi..ceci n’invalide pas ton avis, évidemment

rose dit: à

L’Étranger
Roman – 1942
Voici ce qu’en écrit Camus en 1955 dans la préface à l’édition américaine:
« J’ai résumé l’Etranger, il y a très longtemps, par une phrase dont je reconnais qu’elle est très paradoxale: Dans notre société, tout homme qui ne pleure pas à l’enterrement de sa mère risque d’être condamné à mort. Je voulais dire seulement que le héros du livre est condamné parce qu’il ne joue pas le jeu. En ce sens, il est étranger à la société où il vit, il erre, en marge, dans les faubourgs de la vie privée, solitaire, sensuelle. Et c’est pourquoi des lecteurs ont été tentés de le considérer comme une épave. On aura cependant une idée plus exacte du personnage, plus conforme en tout cas aux intentions de son auteur, si l’on se demande en quoi Meursault ne joue pas le jeu. La réponse est simple, il refuse de mentir. Mentir, ce n’est pas seulement dire ce qui n’est pas. C’est aussi, c’est surtout dire plus que ce qui est et, en ce qui concerne le cœur humain, dire plus qu’on ne sent. C’est ce que nous faisons tous, tous les jours, pour simplifier la vie. Meursault, contrairement aux apparences, ne veut pas simplifier la vie. Il dit ce qu’il est, il refuse de masquer ses sentiments et aussitôt la société se sent menacée. On lui demande par exemple de dire qu’il regrette son crime, selon la formule consacrée. Il répond qu’il éprouve à cet égard plus d’ennui que de regret véritable. Et cette nuance le condamne.
Meursault pour moi n’est donc pas une épave, mais un homme pauvre et nu, amoureux du soleil qui ne laisse pas d’ombre. Loin d’être privé de toute sensibilité, une passion profonde, parce que tenace, l’anime, la passion de l’absolu et de la vérité. Il s’agit d’une vérité encore négative, la vérité d’être et de sentir, mais sans laquelle nulle conquête sur soi ne sera jamais possible.
On ne se tromperait donc pas beaucoup en lisant dans l’Étranger l’histoire d’un homme qui, sans aucune attitude héroïque, accepte de mourir pour la vérité. »

f de bassan dit: à

enfant, j’étais infaillible en linguistique: côté lumière magique, je ne disais pas translucide mais luminante : il s’agit de sucettes, mais aussi de la lune : je ne décroche pas les accessoires

Le foulard foule l'art dit: à

Vous allez pas nous bassiner avec vos approximations fumeuses sur la religion et l’ état daaph et cie!

Avec Clément Marot et Rabelais, stop, fool lard!

bouguereau dit: à

Ce qui rend dingues les islamistes, c’est qu’ils me considèrent comme impie, moi qui connais mieux le Coran qu’eux, et ça, ils ne le supportent pas

avec le « ils ne le supportent pas »..ça devient juste une déclaration contreproductive de poseur, les uns jouent collectif l’autre « perso » comme gaga..qui lui écrit en anglais évidemment..comme le prochain bouquin de lassouline…(kurkurkurk)

renato dit: à

«…lourd comme un transport triste de marchandise (sans friandises!) »

Pas autant que vous “Le clerc de notre ère”… avec votre poncif à deux balles…

bouguereau dit: à

Daoud signifie David je l’ai lu ds le lien donné ci-dessous ; merci

et david signifiait gros verrat malade en verlan akkadien..chus plus balaise en lingusitique que renfield..le lien qui le prouve est en dessous rose

le clerc de notre ère dit: à

C’était juste une remarque toute subjective rénato et cela ne remet nullement en cause votre personnalité profonde!

Polémikoeur. dit: à

Alain, Gilles…
Confusion entre Radio et Collège de (France).
Pas d’autre explication.
Pas d’explication.
Juste l’erreur de gravure.
Humaine condition.
Dérision et vanité.
Veinsteiniquement.

rose dit: à

Un doute affreux me torture ! Affreux, vous dis-je !….. dit: 7 juillet 2014 à 9 h 10 min

Non, il ne semble pas.
Dans l’interview Daoud dit je suis Camus. C’est une manière de se revendiquer une ascendance pour prendre son élan, comme un tremplin. Et après tu lâches et tu n’as plus besoin d’élan pck t’es lancé. Je ne crois pas passou moqueur.
L’hommage de Daoud est sincère : je les crois frères, lui et Camus. De la part de Camus j’en suis sûre, de l’attachement qu’il avait à son pays natal, à la lumière, à la mer. A Daoud faudrait le lui demander, mais déjà l’an dernier il a écrit les prémisses d’une enquête sur Meursault.

renato dit: à

« C’était juste une remarque toute subjective… »

Et vous n’avez pas un produit plus fraiche par hasard ?

le clerc de notre ère dit: à

« un produit plus fraiche »

Un peu de baume au cœur, rénato…

Polémikoeur. dit: à

L’ennui et la passion chez Meursault.
Yin et yan qui tourbillonnent
et emportent tout à la mer.
Graindesablièrement.

f de bassan dit: à

Cette histoire a été écrite par un cadavre,
ne l’appelez plus passou, mais père inD-e: d’ac?

le clerc de notre ère dit: à

« un produit plus fraiche »

Remarquez rénato que je vous ai évité le poncif éculé que dialoguer avec vous ce n’est vraiment pas de la crème!

f de bassan dit: à

le clerc de notre ère dit: 7 juillet 2014 à 10 h 40 min
capteur d’airs , un coup de baume sur la tête ferait plus zen,plus méditerranéen ça ferait trézène

Onésiphore de Prébois dit: à

L’ennui et la passion chez Meursault.
Yin et yan qui tourbillonnent (Polémikeur)

Pas d’accord du tout. Pour moi au contraire, Meursault est un type qui ne s’ennuie jamais, et pourtant ce n’est pas un petit curieux de nature; et quant à la passion, ça n’est pas non plus sa tasse de thé. Il faut vraiment l’insistance de cet abruti d’aumônier pour le faire sortir de ses gonds.

Daaphnée dit: à

pourtant pourtant la presse anglaise et américaine s’émeuvent de l’interdiction de se cacher la face en france..comme étant liberticide et sexiste et il vont jusqu’à comparer la france à l’iran et l’arabie saoudite..si si renseigne toi..ceci n’invalide pas ton avis, évidemment

Il n’est pas exclu, le Boug’, que pour des raisons de .. lesquelles ?
Je ne sais pas ce qu’en disent les sociologues.
Question de proportion de populations de confessions diverses, … ?
Bref,

Il n’est pas exclu, donc, que l’intégration fonctionne mieux aux USA, UK .. peut-être.
Mais ce n’est pas une nation où le président prête serment sur la Bible, ni une constitution qui entretient une Reine, quand bien même nous sont-elles sympathiques, qui vont venir donner la leçon ..

Cela dit, l' »interdiction » du voile, n’était peut-être pas – politiquement – ce qui était le plus habile .. dans la formulation, j’entends.
Ce sont les principes de laïcité qui doivent être rappelés et très fermement rappelés.

Et l’ancien gouvernement a si mal communiqué sur tant de sujets, que celui-là n’en est qu’un parmi d’autres ..

Ne pas confondre dit: à

Un petit coup de « baume » pour mieux enfiler …
Un vilain coup de « bôme » pour mal empanner …

f de bassan dit: à

à ceux qu’hérissent les « papa, maman »
« maman » est de l’âge des prénoms

renato dit: à

« … je vous ai évité le poncif éculé que dialoguer avec vous ce n’est vraiment pas de la crème! »

Vous n’avez qu’à vous abstenir, ça vous fera des vacances… et à moi aussi…

Versubtil dit: à

Vu hier au soir, Lo straniero de Luchino Visconti…

https://www.youtube.com/watch?v=byPg1GbiUlg

Le réalisateur resta fidèle au roman non sans quelques difficulés selon les vœux de la fille de Camus.

Arnaud CORBIC,« L’Étranger de Luchino Visconti (1967) »
Alors qu’Albert Camus a toujours refusé, de son vivant, l’adaptation cinématographique de L’Étranger, après sa mort, Francine Camus, la veuve de l’écrivain, elle-même réticente, consent finalement, sur le conseil de ses amis, à céder les droits cinématographiques du roman au producteur italien Dino De Laurentiis qui les acquiert. Mais il est stipulé dans le contrat qu’elle choisit elle-même le co-scénariste (qui sera le camusien Emmanuel Roblès, garant de la fidélité au roman), ainsi que le réalisateur. Le choix de Francine Camus s’arrête finalement sur Luchino Visconti. Elle exigea de celui-ci la fidélité la plus littérale au roman et s’opposa au premier scénario du cinéaste italien – co-écrit avec Georges Conchon et Suso Cecchi D’Amico – qui relisait l’histoire de Meursault à la lumière des événements ultérieurs survenus en Algérie, en l’inscrivant notamment dans le contexte de la guerre d’Algérie. Toutefois, grâce au regard de Visconti, L’Étranger (Lo straniero) entretient d’intimes connivences avec le roman d’Albert Camus »
In Revue Présence d’ Albert Camus n°4 – 2013.

Daaphnée dit: à

Vous allez pas nous bassiner avec vos approximations fumeuses sur la religion et l’ état daaph et cie!
Avec Clément Marot et Rabelais, stop, fool lard!

Non, moi ce serait plutôt Montesquieu et Tocqueville, andouille!

Marguerite de Navarre dit: à

andouille!

Pas de lard dans l’andouille…

Onésiphore de Prébois dit: à

C’est quand même un curieux phénomène, ce Meursault. A la limite, si l’on y songe, il est même invraisemblable. Il n’a pas de projets (sauf immédiats et utilitaires, qui lui servent à planifier approximativement un avenir immédiat). Il n’a presque pas de souvenirs, aucune nostalgie de quoi que ce soit. Il n’a pas ( ou presque pas) d’émotions. il n’ pas de rêves. Il ne s’intéresse à rien de spécial, ne semble prendre rien au sérieux (à commencer par lui-même). Pas la moindre conscience politique. Une curiosité minimale pour le monde qui l’entoure. Aucun lyrisme. Aucun élan. Il accueille l’instant comme il vient. Et tout ça sans aucune pose, sans y penser, en toute indifférence. Et pourtant, c’est par là qu’il nous fascine. On a envie de lui ressembler, on se dit que la vraie vie, c’est ça, décapée de tout ce qui prétend lui donner de l’importance. Quand on lit « L’Etranger », on boit cette eau pure, purifiée de l’insignifiance de la comédie humaine. C’est pour ça que c’est le chef-d’-oeuvre de Camus, peut-être unique en son genre dans toute la littérature occidentale. Exit le bla-bla et le baratin. Après, Camus va sombrer dans le prêchi-prêcha de « L’homme révolté », de « La peste ». Ce que dit Assouline du roman de Kamel Daoud suggère que dans cette « contre-enquête », il réintroduit le sérieux à la noix de coco de l’existence humaine. Quand on lit « L’Etranger », on se fout des réalités de l’Algérie coloniale, on se fout de la guerre d’Algérie, on se fout absolument que l’Arabe tué sur la plage ait une identité, une famille, on se fout d’ailleurs de toutes les considérations de ce genre. On boit cette eau pure de l’insignifiance de tout. Introduire le pseudo-sérieux des affaires humaines dans l’univers de Meursault, comme semble le faire
Kamel Daoud, c’est vraiment trahir l’esprit du roman de Camus, qui n’a d’ailleurs plus cessé lui-même de trahir son personnage tout au long d’un parcours qui l’a conduit au Prix Nobel. On le lui a justement décerné pour cela : parce qu’en s’efforçant laborieusement de se composer un personnage de « philosophe » « humaniste », il avait complètement renié la vérité que nous dévoile « L’Etranger ».

De vire dit: à

Pas de lard dans l’andouille…

Mais de la matière grise!

versubtil dit: à

On boit cette eau pure de l’insignifiance de tout. ONP.

Camus avait eu l’idée de faire une anthologie de l’ insignifiance, voir la revue SAISONS été 45 ( Une émanation des éditions Gallimard, je crois, publiée sous la direction de marcel Arland.

rose dit: à

Versubtil dit: 7 juillet 2014 à 11 h 14 min

c’est en italien sous-titré en espagnol : merci !
(devoirs de vacances ?)

je l’ai vu aussi ; et pourtant c’est marcello mastroïanni qui joue le rôle de l’Étranger. Il ne passe pas d’émotion. Et puis, le parti-pris de Fellini est inverse à celui du roman : le film commence par le procès, puis ce ne sont qu’analepses pour tenter de reconstruire le fil : enfin, tu vois versubtil, pas de cow-boy pas d’indiens (une narration à la marguerite duras dans india song), de la lenteur et encore… tu sors de là, tu n’en peux plus. Tu voudrais de l’action.

Pardon, le film ne m’a pas paru passionnant.
Et vous, Versubtil, l’avez-vous apprécié un tantinet ?

rose dit: à

De vire dit: 7 juillet 2014 à 11 h 27 min

et de la ficelle pour nouer le tout
puis des morceaux inside-in.

rose dit: à

Je sais pas Onésiphore : il baise quand même. A un moment donné il demande même à Marie de l’épouser.

Pourtant, là où je te rejoins c’est vrai, de la réponse il s’en fout.

C’est pas un aspect dépressif ça ?
On parle bcp d’émotion ces temps sur le blog (outre les futals rouges – j’ai vu rose vieilli, comme bois de rose l’autre soir): pourquoi ?

rose dit: à

ou d’absence d’émotion ce qui est pareil.
Versus.

Si, mais non dit: à

à rose : Fellini non, Visconti oui

versubtil dit: à

Le texte de camus (1) :

 » MON idée est de faire une anthologie de l’insignifiance. Mais, bien entendu, il faudrait savoir ce qu’est l’insignifiance. D’ordinaire, je veux dire quand on a de la culture, on se tire de tout avec l’étymologie. Mais ici la cul­ture ne sert à rien, l’étymologie est trompeuse : l’insignifiance n’est pas ce qui n’a pas de sens. Car il faudrait dire alors que le monde est insignifiant quand il est seulement insensé. Et, naturellement, ce n’est pas la même chose. Un person­nage insignifiant peut être tout à fait raisonnable et au contraire les actions insensées (faire une anthologie de l’insignifiance ou mourir pour une grande cause) sont parfois les seules à garder du sens. Aussi, à peine y pense-je que je ne suis pas ferme sur mon idée.
Dirai-je que l’insignifiance se traduit dans tout ce qui est futile? Mais il y a d’éclatantes actions, des projets épou­vantables et grandioses qui sont insignifiants. Les grands hommes savent cela. Au contraire, les plus futiles des faits, un nez que l’on gratte, des lettres d’imprimerie qu’on remplit au crayon, un lacet toujours dénoué, la qualité d’un papier à lettre; une façon de parler du nez, de ne jamais s’essuyer les pieds, de toujours caresser les chats à rebrousse-poil, de dire « vous » à sa femme, de marcher systématiquement à la droite des personnes qu’on accom­pagne, de se raser les lèvres avant le menton; l’habitude d’acheter des souliers trop petits, de ne jamais aller seul au spectacle, de dormir sur le ventre, de siffler en prenant son bain; l’utilisation constante dans les discours de la propo­sition « n’est-ce pas », les lapsus, les actes manques, le café que l’on prend sans sucre, une certaine manière de plier les billets de banque, de s’asseoir sur le bord des chaises ou de ne pas prendre les passages cloutés — sont des messages qui dans certains cas et selon certains êtres peuvent être chargés de sens. Ces oppositions sont bien instructives On y apprend que le plus dévorant des amours a toujours une face insignifiante. Et la mort d’une mouche, au con­traire, qui nous paraît chose légère, il suffit que nous la regardions attentivement sur le papier où elle s’englue et nous verrons bien assez de sens à cette agonie impercep­tible et affreuse, à cette interminable mort qui dégage à peine une petite odeur de putréfaction. Mais si ces oppo­sitions sont instructives, on voit qu’elles font en même temps du désarroi et je dois dire que je suis de moins en moins ferme sur mon idée.
Remarquons cependant que les grandes actions dont
je parlais ne paraissent pas insignifiantes à qui les entre-­
prend avec le sérieux officiel. Il faut donc préciser qu’elles
sont insignifiantes pour…..qu’un personnage est insigni­
fiant à l’égard de…..une pensée dans le cadre de….Autre­
ment dit (la découverte, je le sais, n’est pas considérable)
il y a une relativité dans l’insignifiance. Cela ne veut pas
dire du tout, remarquez-le bien, que nous pouvons consi­-
dérer l’insignifiance comme une chose relative. Elle a seule­
ment de la relation à quelque chose qui n’est pas l’insigni-­
fiance. Cela n’est pas différent, dira-t-on. Et pourtant si.
Mais que peut être d’abord cette chose qui n’est pas l’insi­gnifiance? On peut en dire seulement que c’est une chose qui a une certaine importance, qui compte, qui mérite intérêt, qui vaut qu’on s’y arrête, qu’on s’en occupe, qu’on s’y consacre, qui tient de la place et qui la tient à bon droit, qui frappe l’esprit ou qui remue le cœur, qui s’impose à l’attention et qui saute aux yeux. Cette chose aussi n’est pas mieux définie. Mais vous voyez du moins pourquoi c’est dommage. Car on ne pourrait affirmer de l’insigni­fiance qu’elle est relative que si on pouvait donner plusieurs définitions de cette signification idéale. Autrement, on pourra dire seulement de l’insignifiance qu’elle est comme tout en ce monde, comparable à quelque chose de plus grand, tirant le peu de sens qu’elle a d’une signification plus générale. A ce compte, elle ne sera pas plus relative que l’amour, les guerres, la mathématique, les courses de chevaux, le hoquet ou le Christianisme. N’ai-je donc pas fait de progrès? Oui, car si je ne suis pas plus ferme sur mon idée, je le suis beaucoup plus sur ma décision de faire cette anthologie, puisqu’en collectionnant scrupuleusement les cas d’insignifiance, je m’approcherai toujours plus de cette signification plus générale pour laquelle il deviendra peut-être intéressant de s’agiter et d’employer sa vie (on a déjà compris que l’un de mes buts secrets est de me donner des raisons).
A y bien réfléchir, après ce que je viens de dire il me semble tout d’un coup que je puis affirmer quelque chose sur le compte de l’insignifiance. Dans une certaine mesure, avec beaucoup de précautions, et en faisant appel à plusieurs sortes de nuances, je puis dire qu’une chose insignifiante n’est pas forcément une chose qui n’a pas de sens, mais une chose qui par elle-même n’a pas de signification générale. »
…/…

rose dit: à

ah pardon Visconti, si

Sant'Angelo Giovanni dit: à


…deviner les ruses!,…un art!,…certain!,…

…évidement, vu comme cela,…Ah!,…Ah!,…
…comment est-possible!,…
…un niveau élémentaire, pour faire un roman!,…à feu doux,…les morceaux au bain-marie,…le temps des espérances perdues!,…
…qui est qui!,…etc!,…

versubtil dit: à

Le texte de Camus (2) – Idée d’ une anthologie sur l’ insignifiance – (suite et fin)

 » Autrement dit, et selon l’échelle normale des valeurs, si je me marie, j’accomplis un acte qui revêt une signification générale dans l’ordre de l’espèce, une autre dans celui de la société, une nouvelle dans celui de la religion et peut-être une dernière dans l’ordre métaphysique. Conclusion : à partir des valeurs communément admises, le mariage n’est pas une action insignifiante. Mais si la signification biolo­gique, sociale, etc., lui est retirée, et c’est le cas pour les individus (coupables, j’en conviens) indifférents à ces consi­dérations, le mariage est réellement un acte insignifiant. Pour prendre un exemple contraire, si, dans le dessein avoué d’ouvrir une porte, je tourne son loquet vers la droite plutôt que vers la gauche, je ne peux rattacher ce geste à aucune signification générale communément admise. La société, l’espèce, la religion et Dieu lui-même ne sont pas engagés à ce que je manœuvre ce loquet dans tel sens plutôt que dans tel autre. Mon action est donc apparemment insigni­fiante. Mais supposons que ce geste soit commandé par une superstition, ou le souci d’économiser mes forces, le goût de l’efficacité, une certaine volonté systématique, la conduite d’une vie dans le détail, il sera pour moi bien plus important de tourner le loquet d’une certaine façon que de me marier. Ainsi l’insignifiance a toujours sa relation qui décide de ce qu’elle est. Et l’on voit par cet exemple que l’insignifiance tient dans la signification qu’elle n’a pas. Mais je reconnais avec vous que le progrès que je viens de faire n’est pas impressionnant et je me sens obligé de conclure qu’il y a de l’incertitude dans le cas de l’insignifiance.
« Mais, me direz-vous, pourquoi faire alors une antho­logie? Et si vous vous entêtez à collectionner les cas d’insi­gnifiance, c’est que vous savez du moins ce qu’est un cas d’insignifiance ». Sans doute. Mais je puis reconnaître le cas d’insignifiance sans savoir, pour autant, ce qu’est l’insi­gnifiance. Et après tout, je puis faire cette anthologie pour en avoir le cœur net. En toute franchise d’ailleurs, ma vraie raison n’est pas là. J’ai remarqué avec tout le monde que les actions insignifiantes trahissent toujours l’aspect méca­nique des choses et des êtres, l’habitude de ce qu’ils sont. Et je me suis dit qu’après tout, cela était bien aussi important que le reste. Je me suis même persuadé que cela était bien plus important que le reste, parce qu’au bout du compte, îl n’y a pas de reste; parce que, tout aboutissant à l’habi­tude, on est assuré que les plus grandes pensées et les plus grandes actions finiront par devenir insignifiantes et qu’ainsi la vie semble avoir pour but assigné l’insignifiance. D’où l’intérêt de l’anthologie. Elle décrit non seulement la part la plus considérable de l’existence, celle des petits gestes, des petites pensées et des petites humeurs, mais encore notre avenir commun. Elle a l’avantage, bien rare de nos jours, d’être véritablement prophétique. Elle se confond avec tout l’homme, passé et futur. Et c’est ce qui m’encou­rage. Car il me semble qu’en totalisant ainsi l’insignifiance j’obtiendrai, avec l’homme, la signification générale qui m’intéresse, qui me donnera des raisons et pour laquelle je pourrai vivre (ou mourir, c’est la même chose). Et une fois que je serai bien sûr de cette signification, totalisée devant moi, là, dans mon anthologie, je pourrai me mettre à la deuxième anthologie que je prépare : l’anthologie de ce qui a du sens. Elle aura exactement le même contenu que la première, je veux dire l’homme. Mais ce qui était dénoncé comme habitude dans la première, sera appelé liberté dans la seconde. Vous voyez que c’est important et que je pourrai ainsi suggérer à tous une bonne raison de vivre et de mourir.
Pour finir, j’indiquerai seulement le plan de mon antho­logie. Elle comprend trois parties qui traitent successive­ment des actions, des paroles et des pensées insignifiantes. La première est occupée par mon emploi du temps très détaillé. La seconde comprend tous les mots historiques. Et pour la troisième, plusieurs énormes volumes sont prévus.
La deuxième anthologie aura le même plan et le même contenu. Il n’y aura de changé que le titre. Mais l’in­tention ne sera pas la même, voilà tout. »
SAISONS Almanach des lettres et des arts été 45.

La mère d'ma mère! dit: à

à rose : Fellini non, Visconti oui

Elle est con! Mais con, cette Rose!

Si, mais non dit: à

versubtil revenu ici, bonne nouvelle… jicé et bougros toujours là, la honte !

bouguereau dit: à

Kamel Daoud, c’est vraiment trahir l’esprit du roman de Camus

belle envolée jean marron..à ny city ça donne batemane car tout est plus gory et poisseux..sauf que je répète lassassin connait sa victime, même un tueur en série tuant au hasard..le comble et pour ça qu’il fascine tant tiendre..kamel daoud l’a pris pour lui..comme il connait mieux le coran que les islamiss..mais bon j’ai pas lu mais en effet on peut continuer une épopée et en trahissant..mais en est ce une..ça manque de zombies

versubtil dit: à

ET vous, l’avez-vous apprécié un tantinet ? Rose.

Il me semble inégal ce film, comme fractionné avec un début plus « filmé » que la fin elle-même. On connait ( je l’ai lu )les aléas du scénario et la durée ( trois ans ) entre le scénario initial et le tournage effectif. Cela se ressent très nettement.
Sinon des grands acteurs et une actrice qui ne laisse pas indifférent.
( L’ année 1967, le bord de mer, l’ italien, une jolie fille, eh bien je vais aller m’y ressourcer 47 ans après!)

renato dit: à

Encore assez primaires pour se perdre dans une arborescence et ils causent, ils causent… (observation relative à l’absence du bouton « répondre »…

rose dit: à

La mère d’ma mère! dit: 7 juillet 2014 à 12 h 19 min

J’ai vérifié hier ; envie de savoir / moment de lucidité, fin de l’insignifiance ; et c’est réel : vos chiures, c’est pas chez vous -sur votre blog professionnel- où c’est tout propre, soigné et organisé[…].

C’est chez le voisin : ici donc. Vous portez le fruit de vos ignominies chez les voisins et ne comptez pas sur moi pour une quelconque demande de ramollissement de votre peine. Ou interaction envers dieu : que nib, c’est dit, c’est niet.

Je ne vous souhaite pas l’enfer, non, mais le purgatoire, oui et un laps de temps long.

Chier chez soi encore, tu vas mal, mais c’est chez toi.
Chier chez les autres comme vous le faites tous les deux, c’est absolument inadmissible et cela en dit long sur vous deux.

Elle c’est une calamité : je te pose la question à toi : mais comment tu peux vivre avec une calamité ?

Onésiphore de Prébois dit: à

Merci à Versubtil pour ces extraits si éclairants de ce projet de Camus sur l’insignifiance. Si je compare « L’Etranger » et « La Peste », je trouve que chacun d’eux illustre une conception très différente du roman. La structure de « La Peste » est clairement démonstrative et débouche sur une leçon positive. Avec « L’Etranger », on a affaire à quelque chose de beaucoup plus rare, qui relève de ce que les scientifiques appellent l’expérience de pensée. Imaginons un homme qui ne tiendrait à rien de ce dont les autres hommes reconnaissent la valeur, puis lâchons-le dans le monde social pour voir ce que ça va donner, ce que ça va éclairer. L’effet est immédiat et puissant. La présence de Meursault agit comme un révélateur. Elle dévoile la comédie dérisoire à laquelle se raccrochent tous les autres personnages pour donner un sens à leur vie, qu’il s’agisse de Marie, de Raymond, du juge ou de l’aumônier. Il n’y a qu’un seul autre personnage qui échappe à cette comédie, et qui d’ailleurs, pour cela, fascine Meursault : c’est le vieux Salamano, flanqué de son chien; il vit au naturel une dérisoire dialectique du maître et de l’esclave, qui dévoile à quel point la relation à l’autre est intolérable, parce que viciée : « il est toujours là ». Alors que le médecin de « La peste », par exemple, est un personnage positif, dont l’auteur nous incite, discrètement, à suivre l’exemple, Camus, dans « L’Etranger », ne nous invite pas à suivre l’exemple de Meursault. L’expérience de pensée à laquelle il se livre en inventant ce personnage quasi invraisemblable, a pour but de nous faire assister aux efforts désespérés et dérisoires ( peut-être le sont-ils toujours) que déploient, depuis la nuit des temps, les humains, pour tenter de donner un sens à ce qui n’en a pas.

rose dit: à

renato
pas de remarque par rapport à l’absence de bouton alerter ?
Mais alors qui sait supprimer un commentaire qui le dérange et qui le fait nuitamment ?

Polémikoeur. dit: à

L’ennui…
Evoqué, par l’auteur lui-même,
dans la citation de 10 h 25.
(« On lui demande par exemple de dire qu’il regrette son crime,
selon la formule consacrée. Il répond qu’il éprouve à cet égard
plus d’ennui que de regret véritable.
Et cette nuance le condamne. »)
Quelle épaisseur donner à l’ennui ?
Quel reflet ? S’ennuyer ou être ennuyé ?
Vide ou cause autre ? Début d’une réaction
ou fin de tout intérêt ?
Alors, pas d’ennui du tout chez Meursault ?
L’auteur se trompe ou un ennui plus grand encore
que celui du personnage principal emplirait-il la vie du lecteur
pris à témoin de l’anéantissement de Meursault ?
Vacuité désespérante du fait divers, quand bien même
constituerait-il le morceau de choix d’un roman fameux ?
Etrangéité bizarrerie ou étrangéité différence exclusion ?
Un cas bien posé qui dérange ou interroge encore.
Létrangerèglement.

renato dit: à

Donc, pas de bouton « répondre » parce que le littérateurs n’arrivent pas à suivre ; les liens s’ouvrent dans le même onglet ; et on ne peut pas corriger…

rose dit: à

c’est ton point de vue onésiphore.
Je le trouve intéressant. Mais c’est le tien.

Si, mais non dit: à

à rose : ma mère de ma mère ? signé bouguereau qui se débine, un couard, un coucou qui dépose ici ses œufs de merde

poésie vaincra dit: à

Le Monde comme Libération titrent sur « Un petit «Prince de Hombourg» ». Aux autre critiques envoyant un compte-rendu défavorable, je propose maintenant « Un prince un brin sectaire » : après, il suffit de trouver une observation qui aura l’air de légitimer ce titre débile pour le Prince : on bourre les colonnes comme on peut.

violette dit: à

rose a raison, onésiphore, tu nous donnes toujours ton point de vue.
donne-nous un plutôt un point de vue qui ne soit pas le tien, merde, je sais pas, moi, le point de vue de josette par exemple.

rose dit: à

>Versubtil

merci de votre réponse

je ne l’ai pas suffisamment en mémoire ; tant pis, ne pourrai rien vous répondre. La fidélité à l’œuvre de Camus, le respect des consignes à suivre, enlève là la patte personnelle du maître, mais ce n’est que remarque imbécile, à mes yeux. Plus pour vous répondre que pour tenter d’argumenter de quelconque manière.

Salut

violette dit: à

c’est ton point de vue renato, faudrait varier un peu maintenant.

violette dit: à

question point de vue celui de versubtil est intéressant mais ce n’est pas celui de tout le monde, faut le savoir.

rose dit: à

onésiphore j’apprécie beaucoup que vous donniez votre point de vue éminemment personnel. Ce n’est pas donné à chacun de donner autre chose qu’un copié-coller.

Il n’y a pas de place pour deux.

Je m’en vais donc.
Tellement profondément désolée que l’on puisse vivre avec une calamité ambulante : forte pour les piqures c’est vrai (c’est au moins ça de gagné).

>Onésiphore expo temporaire sur les masques et mascarons au Louvre
http://klein-associes.com/mascarons/mascarons/mascaron4.jpg

bcp de permissivité pour le licencieux sexuel qui sans cela ne serait pas osé ; je ne fais pas de commentaire.

Éloge du foulard et du masque bien sûr.

JC..... dit: à

Je piaffe ! je piaffe… mais je tiendrai ma promesse de retrait définitif : les commentaires courtois sur la RdL, c’est fini pour moi !

Je vais cogner… JC était honnêtement con*, CJ sera in-fer-nal, vi-ce-lard, pour-riiiii !

*comme tout le monde finalement…

rose dit: à

merci versubtil ; j’apprends bcp de lui en lisant cela.
Mais l’anthologie ne sera jamais écrite et il explosera contre un platane trop tôt.

Comme s’il avait voulu s’autoriser – acontrario de tout ce qui l’a constitué- un principe de plaisir. Et comme si c’était ce plaisir qui l’avait mené -in situ- à sa perte.

Ce n’est qu’une interprétation ; je le conçois. Fallacieuse je peux l’admettre. Mais c’est si sidérant, de lui, le petit garçon pauvre qui s’est bâti hélitreuillé par M. Germain en homme de référence de substitution, de reneir son passé d’enfant parti de rien.

Pardon, je suis bouleversée profondément de découvrir cet aspect de Camus, cette trahsion qu’il a commise envers es origines.

Je lis Benhaïm pour compléter votre apport ; je vous remercie vivement de ce pan que vous nous dévoilez à chacun.

rose dit: à

Trahison

Daaphnée dit: à

ABOMINATION, place de Clichy, PARIS !!!
(je viens juste de le lire )

« La tonte : nouvelle arme des salafistes français !

A les écouter, « elle ne méritait pas la beauté qu’Allah lui a donné ». Alors ce matin à 5 heures, sur la place de Clichy, cinq salafistes barbus ont attaqué l’ex-Femen tunisienne Amina Sboui. Ils lui ont rasé la tête et les sourcils, l’ont insultée en lui disant que son viol serait une bonne action. Elle n’a pu leur échapper qu’en leur jurant de se remettre sur le droit chemin de l’Islam. »

http://sara-daniel.blogs.nouvelobs.com/archive/2014/07/06/amina-tondue-en-place-publique-536390.html

rose dit: à

de renier son passé

JC..... dit: à

Bonne nouvelle ! La SNCM va déposer son bilan…!

On vire les mauvais syndicalistes CGT, les rouges sang avec le couteau entre les dents, le gros ventre, la flemme, la tête farcie de couillonnades irréalistes, et on reprend ceux qui travaillent …

JC..... dit: à

NOTRE JEU ISLAMIQUE

Jouez avec nous, et Daaphnée, en répondant à la question suivante :

Pour punir une musulmane fautive, vaut il mieux lui raser
1/ les sourcils
2/ les cheveux
3/ le pubis

Premier prix : un voyage à la Mekke !
Deuxième prix : un gode-ceinture Bouguereau
Troisième prix : la correspondance de Voltaire en 12 volumes …

Djedladiste dit: à

« Il est vrai que Kamel Daoud déplace la perspective de l’absurde en la replaçant dans une autre vie que la sienne, celle de son frère, l’Arabe innommé. »

entre ça et le A, ça fait pas un peu retour du refoulé bien freudien à la frontière du non significatif, ce billet ?

( les brehaignes 10h27 ASO, et vieux boucs, voir définition de « domina », sur wiki)

bérénice la vraie dit: à

entre ça et le A, ça fait pas un peu retour du refoulé bien freudien à la frontière du non significatif, ce billet ?

Le refoulé hélas signifie, trop peut-être jusqu’à modifier la géographie des vies, ceci dit effectivement c’est une idée dépassée en dehors des expertises qui jonchent les bureaux dans les cabinet des des magistrats en charge d’affaires criminelles touchant aux mœurs. Les temps se prêtant plus aux déballages de toutes sortes jusqu’à l’exhibitionnisme sans but ou mercantile. Ces déballages ne sont-ils pas d’ailleurs une espèce de forçage sur les verrous des inconscients et n’expriment-ils pas eux-aussi du refoulé en révélant par excès par un autre chemin que celui du crime, de la pulsion assassine?

bouguereau dit: à

On vire les mauvais syndicalistes CGT, les rouges sang avec le couteau entre les dents, le gros ventre, la flemme, la tête farcie de couillonnades irréalistes, et on reprend ceux qui travaillent …

..comme si les cgt..les bateaux vont de ou à ou jicé?..tu calcules mieux?

son pré carré dit: à

Daaphnée dit: 7 juillet 2014 à 12 h 58 min

Tiens..

Nom d’une pipe,ce n’est pas du boudin, c’est une andouillette!

Sirius dit: à

Dans l’affreuse Algérie coloniale, un pied noir tue un arabe sur un malentendu et il est jugé et condamné à mort…

Dans la merveilleuse Algérie libérée, un arabe tue un pied noir qui se réfugie chez lui, et non seulement il ne craint aucun procès, mais il est certain de se valoriser aux yeux de son entourage…

Voilà qui juge deux sociétés et Passou (ni Daoud, ni personne ici) n’a même l’air de s’en rendre compte.

bouguereau dit: à

dans l’andouillette il y a du lard.
Hérésie que de dire le contraire.

pas du tout..les bonnes, nibe..que du boyau et de l’estomac de porc comme dirait helmout cole..embossé dans le rectum pour les topissimes..je connais un charcutier a parigi (en périphérie..à l’est) qui les fait les trouduc..et pas cher..ça commence a se savoir..trop

Rôôô dit: à

Nom d’une pipe,ce n’est pas du boudin, c’est une andouillette!

Tu fais ta saucisse concon épicétou

ACP dit: à

JC….. dit: 7 juillet 2014 à 13 h 08 min
les rouges sang avec le couteau entre les dents

Mauvais procès JC, vous savez fort bien qu’ils ne sont pas plus rouges que vous.
Non, les mêmes que vous, attachés à la défense de leurs privilèges et de leurs petits trafics, amassant leurs magots avec leurs moyens.
Des vrais adeptes de vos valeurs : tout pour moi, les autres s’il en reste.

Vous devriez les choyer au contraire, des frères d’armes ça se respecte.

En plus je suis sûr qu’ils vont à Mayol.

bérénice la vraie dit: à

JC je ne sais pas trop où vous en êtes côté revendications, vous exprimez des prises de positions assez contradictoires et on ne peut malheureusement pas toujours défendre la chèvre et le choux, grand saccage des acquis, n’ayez crainte le patronat vaincra et d’ici 10 ou 20 ans les moins chanceux seront tous pliés soumis à un nouveau genre de dictature qui reprend ce qu’elle estime qu’elle n’aurait jamais du devoir négocier, le monde sera beau comme celui de l’argent roi. Ca nous changera d’Œdipe.

Djedladiste dit: à

Cette histoire, celle de la contre-enquête, commence par la fin et remonte vers son début, comme un banc de saumons.
( suffit de lire les premières pages !)

C’est vrai que le cadavre bouge encore. Il serait exquis si la toilette académique ne l’affait affublé d’oripeaux psychanalytiques. Une fois de plus; une fois de trop.

(@brehaigne de 13h36, reste dans ton enclos répond l’écho)

bouguereau dit: à

Il n’est pas exclu, le Boug’, que pour des raisons de .. lesquelles ?
Je ne sais pas ce qu’en disent les sociologues.
Question de proportion de populations de confessions diverses, … ?

la france c’est le pays auquel on donne le plus de leçon à ce qujet..je pourrais te faire la liste depuis les premiers attentats du siècle dernier à paris « la france guerre civil » « peut pas arriver chez nous » « typiqument français » « nous n’avons pâs besoin d’interdire » (in english en gros sur les bons journaux..parle pas des « tabloïd »)..jusqu’à le 11 sept..mais attation c’est pas pareil..et rebelote « worms de français » « lache toujours en retard d’une guerre »..bref dafnoz je comprends gaga c’est coule d’ête brit quand on a une dent

Rôôô dit: à

pas du tout..les bonnes, nibe

la rose avale tout é pipe itou

bérénice la vraie dit: à

un arabe tue un pied noir qui se réfugie chez lui, et pas de procès. Contexte de guerre qui légitime beaucoup de morts mais enfin quelle drôle d’idée aussi, où avait-il la tête pour courir se la faire trancher? Mauvaise information? Naïveté atavique?

bérénice la vraie dit: à

(@brehaigne de 13h36, reste dans ton enclos répond l’écho)
Lisez ce que bon vous semble, ne vous forcez pas à défendre l’idée d’une liberté pour tous (et aussi d’expression), ce serait comme un vêtement superflu pour votre corpus de réflexion.

bouguereau dit: à

Des vrais adeptes de vos valeurs : tout pour moi, les autres s’il en reste

bien mieux..on les compromet un peu..et au moment opportun « dis donc ma poule oublie pas que tu croques..tu tombes avec nous »

Onésiphore de Prébois dit: à

rose a raison, onésiphore, tu nous donnes toujours ton point de vue. (Violette)

Merci, chère Violette, de me donner… ton point de vue.

bouguereau dit: à

de me donner… ton point de vue

ça rime avec bien fendu et larirette avec violette

Sergio dit: à

Proxénète, proxénète… Avec Cascade ç’aurait été une autre chanson… La plage entière rafalée ! Jusqu’à Constantine… Ca fait des verstes…

bérénice la vraie dit: à

Bougue une adaptation du best-seller « Quand les poules auront des dents » fameux roman visionnaire qui rejoue les composants inchangés et inchangeables, les faiblesses, les heures de noblesse de la grande humanité?

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