L’Autre de « L’Etranger »
Faut-il être gonflé pour s’emparer de L’Etranger et le détourner ! Un classique moderne par excellence, régulièrement placé en pole position des listes « mundial » des « 100 meilleurs livres du XXème siècle » et autres Jeux Olympiques littéraires, traduit en quarante langues et porté à l’écran par Luchino Visconti, figure imposée à tout lycéen de langue française, une oeuvre qui a résisté et survécu à l’avalanche d’exégèses universitaires qu’elle a suscitée… Kamel Daoud a osé et il a bien fait. Son Meursault, contre-enquête (153 pages, 19 euros, Actes sud), premier roman après deux recueils de nouvelles (écrit en français et non en arabe, faut-il le préciser?) est impressionnant. Le fameux incipit de Camus « Aujourd’hui, maman est morte » se traduit chez Daoud par un « Aujourd’hui, M’ma est encore vivante ».
Il a voulu prolonger cette histoire en faisant un pas de côté, la raconter à nouveau mais d’un point de vue décalé, qui aurait pu être celui de Marie Cardonna, petite amie du narrateur ou celui de Raymond Sintès, son voisin, ou même ceux de personnages secondaires tels que les responsables de l’asile où vivait et où est morte sa mère, ou encore ceux du juge ou de l’avocat. Aucun d’eux. Le romancier a choisi, et là est son coup d’éclat, le point de vue d’un personnage essentiel mais qui y est nié dans son humanité même tout au long de L’Etranger. Il n’est qu’un au sein d’un groupe d’Arabes. C’est l’Autre de L’Etranger, l’Arabe sans nom. Il lui rend son identité. Ce n’est pas lui raconte puisqu’il est mort assassiné mais, longtemps après, son frère âgé désormais, qui vit à Oran auprès de leur mère avec laquelle il est en conflit permanent tant elle le chosifie, lui le célibataire sombre, mutique, lâche, dans cette ville moche et solaire, complexée par l’orgueil algérois, l’endroit le plus éloigné du désert et l’unique issue vers la mer. Il est le frère du mort, c’est son statut.
Reprendre l’enquête à zéro, ce qui revient à s’interroger sur l’absence d’enquête, c’est partir à la recherche d’un corps perdu. Retour sur l’affaire : en Algérie française (le livre est paru en 1942 chez Gallimard dans la France occupée avec un visa de la censure allemande), Meursault, pied-noir sans prénom qui vient d’enterrer sa mère sans état d’âme, va se promener, puis nager avant d’aller au cinéma voir un film avec Fernandel avec sa nouvelle petite amie. Le lendemain, un dimanche, il se ballade sur la plage avec deux copains dont un proxénète, quand le trio croise un groupe d’Arabes avec lequel ce dernier est en querelle. Une rixe à l’arme blanche s’ensuit. Peu après, Meursault retourne sur la plage, seul cette fois. Un Arabe sort un couteau. Ebloui par le reflet du soleil sur la lame, Meursault l’abat d’une balle de pistolet. Puis s’approche du corps et l’achève de plusieurs balles. La seconde partie du roman est consacrée au procès ; l’avocat de l’accusé a du mal à soutenir la thèse de la légitime défense, et pour cause ; l’accusé lui-même, qui paraît étranger à son jugement comme il l’était déjà au monde, n’incrimine que le soleil. Comme si la chaleur dégagée avait annihilé toute raison, la sueur l’engluant dans un état second, laissant la voie libre aux instincts les plus sauvages.
C’est sa manière de tenir la vérité pour un absolu. Une parodie de procès au cours duquel on lui reproche plus d’être indifférent à la mort de sa mère que d’avoir tiré sur un Arabe sans visage ni paroles qui faisait la sieste sur la plage. Et puis d’abord, que faisait-il au juste sur cette plage ? Fataliste, froid dans l’inventaire des actes dont l’enchaînement l’a conduit à tuer un homme, il semble déserté par toute volonté de résister à l’inéluctable, comme résigné. Distant par nature, il n’a jamais joué le jeu, et il continue, par refus du mensonge. En marge de la société, il le demeure encore alors que sa vie tient à un fil. Au plus profond de sa solitude, se reconnaissant coupable mais pas responsable, impassible face à la souffrance annoncée, celle de l’attente et du doute, il est condamné à la peine de mort et promis à la guillotine.
Kamel Daoud (Mostaganem, 1970) a donc déconstruit du long monologue de Meursault qui constitue le roman de Camus pour mettre celui-ci face à ses contradictions, ses trous de mémoire, ses blancs. Le soleil est omniprésent, comme la plage ; d’ailleurs, après avoir longtemps illustré ses couvertures de L’Etranger de manière platement figurative avec un solitaire, un esseulé, un isolé sur une plage, Folio, qui a choisi des tableaux de Nicolas de Staël pour illustrer toutes les œuvres de Camus a pris Figures au bord de la mer pour L’Etranger ; sur celle de Meursault, contre-enquête, assez réussie, un homme saisi par en plongée par l’objectif marche au bord de la mer,, mais on ignore s’il s’agit de Meursault, du narrateur ou de l’auteur. Il est vrai que Kamel Daoud déplace la perspective de l’absurde en la replaçant dans une autre vie que la sienne, celle de son frère, l’Arabe innommé. Qui avait un nom d’accident et aurait pu s’appeler « Quatorze heures ». Pour lui, il y a bien eu deux morts, et l’autre, il l’appellera Moussa pour lui redonner vie plus d’un demi-siècle après. Toujours plus facile de tuer un homme sans identité. Quant à son Meursault, c’est un Roumi, un étranger qui incarne tous les colons obèses et exploiteurs, même s’il n’est ni colon ni obèse, excès et caricature que l’auteur revendique, naturellement. Ce paragraphe donne une idée du ton :
« Récapitulons : on a là des aveux, écrits à la première personne, sans qu’on ait rien d’autre pour inculper Meursault ; sa mère n’a jamais existé et encore moins pour lui ; Moussa est un Arabe que l’on peut remplacer par mille autres de son espèce, ou même par un corbeau ou un roseau ou que sais-je encore ; la plage a disparu sous les traces de pas ou les constructions de béton ; il n’y a pas eu de témoin sauf un astre – le Soleil ; les plaignants étaient des illettrés qui ont changé de ville ; et enfin, le procès a été une mascarade, un vice de colons désoeuvrés. Que faire d’un homme que vous rencontrez sur une île déserte et qui vous dit qu’il a tué, la veille, un vendredi ? Rien »
Hanté par son double comme on l’est par un fantôme, l’auteur/narrateur se sent comme étranger à L’Etranger, dont quelques brefs extraits surgissent en italiques. Il finit par avouer son propre crime : dans la journée du 5 juillet 1962 à Oran, alors que des manifestants algériens fêtent l’indépendance de leur pays en massacrant au hasard ou enlevant pour les exécuter quelque 700 Européens sous les yeux des 18 000 soldats français, corps d’armée qui a reçu l’ordre de garder l’arme aux pieds, il tue Joseph, un pied-noir venu chercher refuge dans sa maison dans l’espoir d’échapper au lynchage. Dès lors, pour lui, la vie n’est plus sacrée. Ce qu’il a fait, il l’a fait tant pour venger l’Autre de L’Etranger et ainsi « faire contrepoids à l’absurde de notre situation » que pour se racheter aux yeux des siens : durant les événements, alors qu’il n’avait pas 30 ans, il n’a pas rejoint les moudhahiddines dans le maquis, mais il n’a pas non plus collaboré avec les colons. Dès lors, il n’est rien, même pas un traître. Juste un fonctionnaire à l’Inspection des douanes qui aura longtemps porté ce secret.
Cette histoire a été écrite par un cadavre, aussi révolté que son assassin était passif. Un cadavre qui prétend en être réduit à cet état de corps inerte par le moyen d’un meurtre et non par l’effet d’une insolation. La phrase de Kamel Daoud est aussi coupante, sèche, nerveuse, que celle de Camus s’est voulue blanche et neutre. L’une comme l’autre irradient d’un soleil brûlant d’Algérie, mais chacun la sienne, même si les deux ont une certaine lumière en commun. Sauf que Meursault, contre-enquête est également éclairé par une réflexion de Cioran placée en épigraphe :
« L’heure du crime ne sonne pas en même temps pour tous les peuples. Ainsi s’explique la permanence de l’histoire ».
Grâce à Kamel Daoud, l’Arabe de L’Etranger d’Albert Camus a désormais un nom, un visage, une âme.Son frère de papier lui a donné une voix. Il existe enfin.
(Photo André Kertész, courtesy Attila Pocze, Vintage Galeria, Budapest, et photo Passou)
1 061 Réponses pour L’Autre de « L’Etranger »
Proxénète, proxénète
..ça rime avec quéquête..larirette..non! violette!
ritch bitch
jla remets c’est leur meilleur..tchouss
Vaut-il mieux soutenir un infirme qu’un aveugle? Le choix pourrait être motivé par les précédents années 90 et le contexte islamisant, la descente des bus fut plus qu’incertaine pour de nombreux villageois et suffit à leur faire prendre peur des transports en commun et des mouvements de foule islamisée, ceci dit qui se cache derrière l’homme de paille? Quels intérêts cette mascarade de pouvoir cache-t-elle et défend-elle?
l’un des facteurs du débat universitaire et scientifique qui est l’identification des origines et des trajectoires des idées.
cité de Libération
http://sciences.blogs.liberation.fr/home/2014/07/une-affaire-de-plagiat-%C3%A0-grenoble-.html
«…Quels intérêts cette mascarade de pouvoir cache-t-elle et défend-elle? »
C’est la théorie du marionnettiste ?! Pas besoin de compliquer l’intrigue…
Qui a vécu l’écrasement par le soleil noir comprendra Camus:
« Marcher dans Delhi, c’est également finir par retourner à Lodi Garden, par lassitude et fatigue. Quand le brouillard de la pollution atmosphérique empêche de voir le bleu du ciel pendant l’hiver entier. Quand la chaleur de mai donne des envies de meurtre (…) »
Pouchin, Joachim (2014). Adelma, essai sur l’Inde. Dehradun Editions.
14h27 ce phénomène serait-il symptomatique du » tout a déjà été dit » « rien de nouveau sous le soleil » et finalement s’exercerait-il comme les chaines d’ameublement industriel meublent nos intérieurs en attendant « une révélation »?
Quand la chaleur de mai donne des envies de meurtres… Est-ce que ça va plus loin que ce constat? Qu’Est-ce que ça en dit? Personnellement je ne comprends pas pourquoi la chaleur donne des envies de meurtre, une incomplétude à mon programme, mais sûrement existe-t-il une ligne entre ceux qui éprouvent cette envie et ceux qui ont peur.
Une cellule rectale peut se transformer en neurone
CQFD
je m’en doutais ; j’en ai confirmation
Pas besoin de compliquer l’intrigue…
Ben voyons, un nombre incroyable de gens deviennent de gros lourds fayotant du langage unique et alignés comme des militaires dans tous les cercles relationnels comme ça sans raison du jour au lendemain et ils décident de rester ainsi sans raison non plus.. C’est beau..
merci dr rose, z’avez pas quelques liens vers clichés à nous proposer ?
Bon c’est une photo floue sur un mec net, ou une photo nette sur un mec flou ?
tu commences ds le boyau du rectum et tu finis en neurone
inouï
comme l’orchidée qui refleurit alors que cela fait 25 ans que tu attends et là zip sept fleurs dont une déjà ouverte embossée dans le pot de fleurs.
Cet Etranger-là, c’est un polysémique, à la fois Stranger, Outsider et Foreigner. Comment voulez-vous qu’il lui arrive pas des ennuis…?
Faut demander à Marie Charlotte Morin biologiste, doctorante.
J’en suis à l’andouillette embossée dans le rectum du porc.
j’me demande si celle de sainte menehould – à oublier tes origines et où tu crèches – était aussi embossée dans le rectum de son porc.
L’autre c’est son double il est son pareil au même.
T’as bientôt fini ton taf ? (passque je voudrai mettre les bouts).
Il suffit d’en avoir marre de sa condition rectale.
Je suis fascinée. On a 50% de gènes en commun avec ce petit vers.
Un prof un peu mentor j’ai jamais rencontré moi.
tu commences ds le boyau du rectum et tu finis en neurone Rose.
Elle a réussi brillamment à lui tirer les vers du nez!
Le neurone peut devenir parfaitement fonctionnel […] c’est l’ascension rêvée pour une cellule[…]
j’espère qu’elle va gagner à Montreal : par A + B elle démontre tout ce en quoi je crois.
Tu sais ce que te dit la brehaigne de 10H27 ? Hein ?
Si le trajet se fait dans un sens il se fait dans l’autre.
=> tout neurone peut se retrouver en cellule rectale. Et là, ben c grave.
Certains gènes vont la contrarier dans son ascension sociale « t’es né rectal, tu finiras rectal » à l’instar d’un mauvais conseiller d’orientation hihihi qui te dit « ton père est notaire, ben sois notaire ». Alors qu’il pourrait te dire « ton père est notaire sois beatles » et dzim bam boom.
le mieux étant qu’il te dise rien et que tu réfléchisses tout seul.
Thèse géniale !
Bravo…
rose : la condition rectale c’est le gode ceinture de supertaré bouguereau
Thèse géniale !
Bravo…
…….
Merci de penser tout bas, Rose…
Rose, la pensée aux bas bleu.
un concierge aveugle pour une justice aveugle André Benhaïm
http://books.google.fr/books?id=W1CrdTfFjbcC&pg=PA193&lpg=PA193&dq=L%27ANTHOLOGIE+DE+L%27INSIGNIFIANCE&source=bl&ots=QaVwoiMPya&sig=1zNv508FykouyRGzrH3u5cAM9n8&hl=fr&sa=X&ei=oH26U-WgH8Oq0QXpoID4Ag&ved=0CCAQ6AEwAA#v=onepage&q=L%27ANTHOLOGIE%20DE%20L%27INSIGNIFIANCE&f=false
Elle pourrait au moins rendre ce qui ne lui appartient pas, la brehaigne. Et donner la source.
http://mt180.fr/
Vacances scolaires.
Rose n’a plus rien à foutre.
Seule elle s’emmerdre.
Pauvres de nous.
Il faut attendre l’avis d’Abdelkader. Goûte-t-il de ce Meursault-là, après le coucher du soleil ?
« Seule elle s’emmerdre. »
C’est curieux car Zermatt offre beaucoup de distractions.
j’ai un ami éleveur de porcs en Limousin, ses animaux en liberté sont indisciplinés, pour les faire rentrer le soir, il crie : bouguereau bouguereau et ils rappliquent à la fin la caisse
Si on mettait un peu moins de soleil, dans ces pays à latitude, et un peu plus de gardes champêtres, personne zigouillerait personne…
Voilà un type qui m’a l’air bien plus sympathique que Kamel Daoud:
« Ce que les grammaires tongienne, navajo, guarani ou kayardild ont à nous apprendre.
Jean-Pierre Minaudier a lu et épluché 1186 grammaires concernant 878 langues. Dans son merveilleux livre « Poésie du gérondif », il explique pourquoi. Extraits. »
Je connais un élu de veaux qui a gueulé, il y a deux ans : « Changement ! Changement ! », toutes les bêtes se sont précipitées dans les isoloirs et maintenant elles bougent plus, sagement. Il est content.
Pablo75 dit: 7 juillet 2014 à 16 h 10 min
Typique du colonialiste qui ne s’est jamais remis d’avoir perdu l’Eldorado.
Jean-Pierre Minaudier a lu et épluché 1186 grammaires concernant 878 langues. Dans son merveilleux livre « Poésie du gérondif »( Pablo 75)
Les observations et les réflexions de Jean-Paul Minaudier m’ont l’air de s’inscrire dans le droit fil de celles de Lévi-Strauss dans « La Pensée sauvage », et, avant lui, de Benjamin Lee Whorf, dont les travaux sur la langue des Indiens Hopi, notamment, restent une référence. Lire, sur ce sujet, le passionnant essai de George Steiner : « Après Babel. Une poétique du dire et de la traduction » (Gallimard/Quarto)
Onésiphore de Prébois dit: 7 juillet 2014 à 16 h 25 min
Oui mais, là où Steiner achoppe dans APRÈS BABEL, c’est dans l’analyse de l’inflation nominale, bien plus claire chez Minaudier, qui « désengage le langage », pour reprendre son expression, en synthétisant la dualité prédicat/sujet sous une forme tout à fait nouvelle, me semble-t-il, qui s’apparente d’une certaine façon à la théorie de l’en-soi du corps-texte. Or si vous reprenez la fonction polysémique neutre du dire-fait vous retombez immédiatement ou presque dans une problématique de l’indifférent, qui n’est pas éclairante du tout ainsi contextualisée. Pour le reste, ma foi, vous n’avez pas tort.
Oui mais, là où Steiner achoppe dans APRÈS BABEL… (J.P. Leclerc)
Je ne suis pas spécialiste et ce que vous dites des travaux de Minaudier me passe un peu par-dessus la tête. Quant à Steiner, c’est Steiner : généralement très brillant, très séduisant, très convaincant, mais aussi capable d’à-peu-près et de survols, rançon, peut-être, d’une érudition assez ahurissante dans la multiplicité de ses références et d’une certaine pente à la facilité. Ce qu’il dit des remarques de Whorf sur la grammaire des Indiens Hopi, bien plus apte, selon le linguiste américain, à évoluer à l’aise dans l’univers de la physique quantique et de la théorie de la relativité que les langues indo-européennes, met l’eau à la bouche, mais il n’entre pas trop dans les détails.
Pablo75 dit: 7 juillet 2014 à 16 h 10 min
« Ce que les grammaires tongienne, navajo, guarani ou kayardild ont à nous apprendre.
Tudieu ! Mais n’importe où le langage c’est que le mensonge… Le truandage on l’a en soi !
Le Chat de Schrödinger, Philippe Forest, Gallimard. Very good.
étant pour la poésie du gérondif, j’aurais aim envoyer un mail à l’auteur dont je vais lire le livre et que je félicite de son passage à l’acte : j’ai une question à lui soumettre ébauchée à partir de mes maigres connaissances sur mon wakwakisme que j’ai à guérir !
Mais n’importe où le langage c’est que le mensonge… (Sergio)
C’est sans doute un aspect de ce principe d’incertitude sur lequel s’ouvre le roman de Camus : » Aujourd’hui, maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas ». Qu’est-ce que le langage nous livre du réel ? qu’est-ce au juste qui est « réel » ? que valent ces « vérités » dont tant de gens se contentent et sur lesquelles ils prétendent fonder leur vie ? D’où l’ostracisme dont Meursault est finalement victime : il vit tout naturellement selon ce principe d’incertitude qui est au coeur du roman. D’où l’exaspération qui l’envahit lorsque l’aumômnier prétend lui imposer « sa » vérité : « Il avait l’air si sûr de lui, n’est-ce pas ? «
selon sa mère ,venue de Corse, qui avait un poulet dans son filet pour moi,une principale de dort plus depuis des mois, et a grossi de près de 10KG d’angoisse des menaces qu’elle reçoit des élèves et de leurs parents. un établissement où la police a du intervenir ces derniers temps!
Poésie du Gérondif, dites-vous…
Voilà de quoi en savoir plus !
http://vendangeslitteraires.overblog.com/2014/07/au-bonheur-des-langues.html
Affriolant, pour sûr !
C’est une réécriture du roman de Camus qui ne semble pas avoir la même importance que la réécriture du mythe de Robinson par Michel Tournier dans Vendredi ou la vie sauvage, qui est une contestation de l’universalisme des valeurs de la civilisation occidentales et du colonialisme.
C’est une réécriture qui semble se situer dans la perspective déjà évoquée ici du Palestinien Edouard Saïd dans ses cours sur le roman de Camus.
La victime est Arabe, est-ce vraiment un impensé chez Camus ? Ce n’est pas certain du tout. Si la victime avait été européenne, les arguments du narrateur n’aurait pas été aussi pertinents pour montrer l’injustice de la justice. On sait bien que, d’ordinaire, la justice était plus clémente pour les meurtriers d’Arabes. Le fait qu’ici justement elle ne le soit pas ne fait qu’appuyer l’intention de Camus. La justice est d’autant plus injuste à l’égard de Meursault qu’elle est implacable. Le statut de l’Arabe est un statut d’ordre narratif dévolu à une fonction narrative bien précise et calculée par Camus, et non pas un statut d’ordre ethnique ou socio-politique à visée historique.
D’où la confusion dans les réécritures ou les interprétations « politiques », anticolonialistes dont le roman de Camus peut faire l’objet. Elles ne se situent pas dans le même cadre de problèmes que Camus. Elles posent à l’œuvre des questions qui n’ont pas de sens dans le cadre où la question de l’absurde est posée. Les deux cadres ne se recoupent pas, ils n’ont pas d’intersection pour parler en terme de théorie des ensembles.
Mais c’est une réécriture qui peut avoir une fonction pédagogique utile pour comprendre plus facilement le sens global du récit de Camus en le comparant à ce qu’il aurait pu être (un roman à la Zola) et qu’il n’est délibérément pas.
Camus a essayé en fait dans ce récit avec succès d’intégrer les données du tragique des tragédies grecques à l’art du récit. Il reprend à son compte et à nouveaux frais la théorie du « tragique quotidien » théorisé déjà par Mæterlink dès la fin du XIXè siècle, en 1896, notion que développera l’existentialisme et le théâtre de l’absurde d’après-guerre (Ionesco, Beckett, Adamov, avec des variantes et des dosages différents tenant compte de la dimension politique surtout chez Adamov mais aussi chez Ionesco avec une pièce comme Rhinocéros, qui dénonce les totalitarismes).
« Mais c’est une réécriture qui peut avoir une fonction pédagogique utile pour comprendre plus facilement le sens global du récit de Camus en le comparant à ce qu’il aurait pu être (un roman à la Zola) et qu’il n’est délibérément pas. » (W)
La laideur d’une fille laide met toujours en valeur la beauté de sa plus jolie sœur … c’est « pédagogique », ça rehausse celle qui est réussie.
De même, pour être bien-aimé, il faut avoir autour de soi des seconds couteaux, des faire valoir, des Daoud, des petits, des sans grades, de la valetaille …
Un « pas de côté » algérien sur le Camus de l’Etranger, une suite ratée à « Autant en emporte le vent », les efforts du fiston Dard pour réanimer San-Antonio, on s’en tape : ce sont des anecdotes personnelles, des bulles de savon …
« Le Parapluie de Saint Pierre » de Kalman Mikszath, traduction du hongrois par Agnès Jarfas chez Viviane Hamy, m’a foutu une érection littéraire insensée ! Conte superbe. Neuf. Beau. Vif. Qui marque…
Bonne soirée, mes petits choux !
un mec
Alors y’a plus qu’à se retirer, pas vrai ?
ah! jicé se tire, ouf ! place à l’intelligence
Je ne sais pas si Daoud (داود en arabe, autrement dit David,דוד en hébreu) fait partie de la valetaille ou des petits, mais ce qui est assuré, c’est que le sens du tragique moderne lui a échappé.
Il faut dire que ce n’est pas si facile qu’on le croit à comprendre. Les grands noms de la critique n’y aide pas non plus. Si je me réfère au pourtant grand G. Steiner dans sa Mort de la tragédie, je ne trouve que sottise à cet égard. La cause qu’il évoque à l’effondrement de la tragédie comme genre à la fin du XVIIè siècle est complètement fallacieuse, reportant la raison en somme sur le manque soudain de grands esprits capables d’être les « successeurs des élisabéthains ». Ah ! le culte chez Steiner des grands esprits, c’est fatiguant et tellement insuffisant comme concept de critique littéraire ! Et tellement irritant chez Steiner ! « c’est, écrit-il, parce qu’il n’y a pas eu dans le théâtre anglais de successeurs aux élisabéthains ni, dans le théâtre français, de rival de Corneille et de Racine, c’est parce que le théâtre espagnol tombe après Calderon dans un poussiéreux silence (…). Bref, dans toute la littérature européenne, la fin du XVIIè siècle paraissait avoir marqué un effondrement de l’imagination dramatique. » Des propos extrêmement surprenant de la part d’un professeur de littérature comparée, qui semble complètement ignorer l’évolution de la notion de héros, colonne vertébrale des tragédie de Corneille, dans les propres tragédies de Corneille ! Ce n’est pas que l’imagination dramatique fasse défaut (que fait-il de Marivaux, de Beaumarchais, de Goldoni, et plus tard du drame hugolien, qui prend en compte précisément cette marginalisation du héros, ou avec Les Brigants de Schiller en Allemagne), c’est que le héros n’est plus ce qu’il était.
Avec les grandes tragédies de l’Antiquité ou du Grand Siècle, on est encore dans le théâtre de la cruauté, celui-là précisément que voudrait rétablir Artaud. Avec la mort du héros, on n’est plus dans le théâtre de la cruauté mais le théâtre de l’humiliation et de la hiérarchie. Le héros des tragédies de l’Antiquité expient leur démesure, ils expient la négation de l’abîme qui doit séparer l’homme des dieux. Il n’y a pas dans ces conditions de tragique de la condition humaine ; leur destin seul est tragique. Leur destin ne peut être que celui de héros capable de s’affronter aux dieux. Dès lors que le héros s’efface sur la scène du monde, sous la pression des valeurs de la bourgeoisie vers 1637 (Le Cid), la tragédie de leur destin n’a plus guère de sens et ne peut plus être un objet de représentation théâtrale.
Il en va tout autrement dans le tragique moderne. Il n’exprime plus l’hybris, la démesure d’un héros, il dramatise les états de division de l’homme avec lui-même. C’est le propre de tous les personnages du théâtre hugolien, qui expriment le déchirement de la conscience moderne, où c’est l’homme en proie à ses propres démons qui se révèle le cœur de l’action dramatique. C’est le propre aussi du théâtre de Strindberg à la fin du XIXè siècle : « Il m’a semblé souvent que deux êtres différents gouvernent ma destinées : l’un me donne tout ce que je désire, mais l’autre dégrade et souille tous ces présents, si bien que lorsqu’ils m’arrivent, ils ont perdu tout leur prix et je ne veux même pas les garder », déclare le protagoniste principal dans Le chemin de Damas. Le héros qui fait sans doute la transition entre les deux dramaturgies est Faust qui lui aussi a une âme double mais demeure encore le héros du savoir, ce qui est une version déjà dégradée du héros tragique de l’Antiquité.
Le tragique moderne est toujours une expiation, mais cette expiation a changé de sens. Chacun est devenu différent, c’est le fait d’être soi-même désormais qu’on expie. C’est le propre du héros kafkaïen qui expie le fait d’être lui-même, qui se sent coupable d’être soi-même. L’origine juive de Kafka l’a sans nul doute rendu plus sensible que d’autres à cette problématique du tragique moderne, mais on voit bien qu’elle n’a rien d’essentiel à cette problématique existentielle. Le drame c’est l’existence même de l’individu dans un monde devenu in-différent à ceux qui existent. On le lit déjà chez Baudelaire dans Le Spleen de Paris avec un poème comme « L’Étranger » mais aussi bien dans chaque poème en prose de ce recueil qui marque le début de la poésie moderne et d’une vision radicale de la mélancolie que Jean Clair a si bien exprimée dans les articles qu’il a consacrés à l’exposition qui avait eu lieu sur la mélancolie depuis l’Antiquité.
@ J.P. Leclerc
« …Minaudier, qui « désengage le langage » […] en synthétisant la dualité prédicat/sujet sous une forme tout à fait nouvelle[…] qui s’apparente d’une certaine façon à la théorie de l’en-soi du corps-texte. Or si vous reprenez la fonction polysémique neutre du dire-fait vous retombez immédiatement ou presque dans une problématique de l’indifférent, qui n’est pas éclairante du tout ainsi contextualisée. »
« Depuis la fin de la dernière guerre les jargons philosophiques se sont succédé à une grande rapidité. Nous avons eu d’abord le jargon existentialiste cher au Sartre de L’Être et le Néant et à ses épigones de l’époque : la recherche des mots composés, les tournures faisant songer à quelque maladroite traduction d’un texte allemand firent fureur pendant quelques années. Puis apparut le jargon heideggérien qui fleurit au fur et à mesure que paraissaient des traductions nouvelles. Puis le jargon phénoménologique, sans oublier l’apport de la psychanalyse en ce domaine. Le jargon teilhardien eut son heure de gloire, beaucoup plus brève il est vrai. Aujourd’hui nous nageons dans le jargon structuralo-linguistique en attendant naturellement la nouvelle vague. Toutes les combinaisons sont bien sûrs possibles : jargon freudo-marxiste, psychanalytico-linguistique, marxo-heideggérien, sartro-freudien; chacun à son Maître à penser voire sa revue personnelle. Jamais on n’avait assisté à une telle prolifération de patois et d’équipes de Trissotin. Cette griserie des mots et des néologismes donne l’impression à ceux qui les cultivent que, en créant des mots, ils s’évadent hors des choses et qu’ils deviennent les démiurges de combinatoires nouvelles. Des chapelles linguistico-philosophiques se constituent qui codent la prose et les idées les plus simples en s’imaginant avoir ainsi transfiguré la réalité à exorciser. Le baptême terminologique donne l’illusion au néophyte d’accéder à une vie nouvelle désembourbée des anciennes ornières où elle s’enlisait. »
(Jean Brun. « Les Vagabonds de l’Occident », 1976)
Je pense en effet que Minaudier vaut mieux que l’infect jargon de son commentateur ici présent. Minaudier vaut certainement la peine d’être lu. C’est une sorte de disciple de Claude Hagège.
JC, à propos de MIKSZÁTH :
tant mieux, car bien que trouvant ce récit parfaitement irrésistible je commençais à m’inquiéter de ne pas avoir de nouvelles à ce sujet.
@J.P. Leclerc, Pablo..
« la fonction polysémique neutre du dire-fait »
Ne peut-on pas dire : » le tire-fesses » de l’ itinérance de la personne humaine?
Jean Brun n’ aimait pas les structuralistes dit: 7 juillet 2014 à 19 h 31 min
Plus encore des philosophes d’ aujourd’hui.
Certains le croient penseur Belge!
Si, mais non dit: 7 juillet 2014 à 19 h 05 min
« ah! jicé se tire, ouf ! place à l’intelligence »
Tu pars aussi, mon minet ?
Il s’agit de Michel Foucault, faut-il le préciser?
Tilda Swinton au restaurant — elle voudrait de la purée de pommes de terre mais il n’y en a pas au menu et le serveur lui conseille des frites, elle les refuse poliment car elles sont trop anguleuse.
École Lombarde, circa 1700. Un hibou instruit des chats dans l’art de la chasse au la souris :
L’été sera dur dit: 7 juillet 2014 à 15 h 43 min
être teigneux(se) à ce point-là c’est pas dieu possible : mais cela est.
Il vaut bien mieux une érection littéraire insensée qu’une érection réelle mollassonne. Enfin, du dur, du vrai, du solide !
Sergio dit: 7 juillet 2014 à 16 h 57 min
Tudieu ! Mais n’importe où le langage c’est que le mensonge… Le truandage on l’a en soi !
Parle pour toi Sergio : tu es, en cela, particulièrement doué (et pour trafiquer ton pot itou ).
dudu rable.
On a 50% de gènes en commun avec ce petit ver.
Gggrrrrr : douze baffes.
Djedladiste dit: 7 juillet 2014 à 15 h 30 min
si vous vous intéressiez aux liens d’autrui, vous auriez vu que je l’ai déjà mis.
L’odeur du vieux bouc c kekchoze.
anguleuse > anguleuseS
Nos paresseuses habitudes de lecture nous conduisent trop facilement à rattacher la plage et le soleil de la scène du crime à l’Algérie de Camus. La coïncidence était trop belle pour que Camus ne s’en servît pas bien sûr. Mais elle n’est pas l’essentiel.
De tels paysages se rencontrent depuis Baudelaire dans la littérature et la peinture. Ils sont fréquents chez Baudelaire qui va jusqu’à imaginer dans son poème « Any where out of the world » dans Le Spleen de Paris une Lisbonne de marbre écrasée par le soleil : « on dit qu’elle est bâtie en marbre, et que le peuple y a une telle haine du végétal, qu’il arrache tous les arbres. Voilà un paysage selon ton goût ; un paysage fait avec la lumière et le minéral, et le liquide pour les réfléchir. » On pourrait appliquer à ce genre de paysage une lecture qui est celle de Jean Clair à propos de la mélancolie moderne et des paysages urbains de Chirico : « La mélancolie moderne, c’est ainsi l’état d’une conscience qui est beaucoup moins celle d’une conscience abandonnée du sens de la réalité, comme Ariane dans l’œuvre de Giorgio de Chirico est abandonnée de Thésée, qu’une conscience au contraire submergée ou engloutie par elle. La conscience mélancolique est celle qui se détourne du vivant, du monde des humains, pour ne plus faire que s’abîmer dans l’inerte, dans le monde des choses. À la limite, c’est une conscience qui, dans son obsession de la mort, finit par devenir chose elle-même, par s’envisager comme objet pétrifié, la réalité inerte des objets lui étant devenue le seul refuge, la seule consolation et le seul enchantement face à la menace de sa disparition. Si l’on analyse l’évolution du thème de la mélancolie dans l’œuvre de Chirico, on pourrait ainsi avancer que son terme ultime en est la représentation de l’artiste sous forme d’un buste (c’est le cas dans le tableau qu’il analyse justement) de marbre, d’une statue de l’artiste devenu lui-même objet parmi les objets, chose parmi les choses, fragment d’un ensemble disparu, ruine matérielle parmi les ruines. »
On aurait là un merveilleux commentaire de la hantise baudelairienne des statue de marbres dans nombre de ses poèmes en vers comme en prose, de ses paysages poudreux ou pétrifié dans la pierre ou le marbre sous une lumière éclatante. La statue de Memnon en Egypte a d’ailleurs servi à plus d’un écrivain romantique, Hugo, entre autres, mais aussi Baudelaire : « J’ai plus de souvenir que si j’avais mille an… ») pour rendre compte du statut de l’écrivain et de l’artiste en leur temps. La plage et le soleil, chez Camus, ne sont que des attributs d’occasion, qui ont une portée bien plus générale et s’ils se rattachent à l’Algérie comme Camus, ce n’est qu’un fait biographique sans réelle pertinence pour comprendre la scène du meurtre dans L’Étranger. L’Arabe, c’est simplement une figure de l’Autre et de Soi-même. C’est pourquoi rattacher cette œuvre à la problématique des luttes coloniales ou au fait qu’il tue un Arabes, c’est se méprendre sur le sens profond et véritable de l’œuvre. Au fond, c’est sur lui-même que Meursault tire.
Test.
On trouve d’ailleurs cette idée en filigrane dans deux poèmes du Spleen de Paris, de Baudelaire : « Le galant tireur » qui tire sur le Temps…, et « Le tir et le cimetière ». C’est grosso modo des scènes semblables à la scène du meurtre de l’Arabe sur la plage. L’Arabe, d’ailleurs, était censé être reparti après une première rencontre sur la plage et donc ne pas se trouver là. C’est le hasard s’il tombe sur lui alors que Meursault était venu là simplement pour se rafraîchir à une source. Il n’y a aucune préméditation dans son crime, de même que l’arme qu’un de ses compagnons lui a glissé dans la main. Meursault tire simplement parce que l’autre est là sans plus.
l’heure du crime, etc.
des syllogismes.
http://www.rodoni.ch/cioran/8338994-Cioran-Syllogismes-de-lamertume.pdf
Onésiphore de Prébois dit: 7 juillet 2014 à 17 h 09 min
justement : Camus dit « je ne mens pas ». Vous en étiez au principe d’insignifiance qui n’a rien à voir avec le principe d’incertitude.
Dans le premier, en opposition avec qu’est ce qui fait sens, l’insignifiant c’est quand. Ce qui fait sens c’est maman est morte.
Le monde est ainsi diminué de moitié. Lis Dany Lafferrière qui parle du coup de fil « mon père est mort » et soudain, le monde bascule.
En passant, il signale que depuis les trente trois ans où il a quitté Haïti pour vivre au Canada, sa mère, tous les jours depuis trente trois ans coche une croix sur les jours où elle est loin de son fils.
Là, sur ce premier point onésiphore je suis bien d’accord avec vous, sur le flou qui balaye le lecteur de par ce doute qui s’insinue « ou était-ce hier. Je ne sais pas. »
Merde. Il a perdu sa mère. Point.
Son père. Point final.
xxxxxxxxxxxxxx Sans animosité personnelle xxxxxxxxxxxxxx
Bonjour « Vider les gogues »,
Ainsi vous avez survécu au lâche attentat contre votre destrier électrique, perpétré par des palestiniens sologneaux !.
Bravo !!!.
Je pense souvent à vous actuellement.
Figurez vous qu’à Wedding, j’ai fait connaissance avec une branche de votre famille, certes, pas chiante.
De grandes poubelles noires, et de grands camions noir de noir, avec en grandes lettres blanches « ALBA ».
Elles servent pour ce que l’on ne peut pas recycler.
Vous me comprenez, j’espère,
Langue Moisie.
Nos paresseuses habitudes, bien d’accord.
Oui, oui, je connais en effet cette entreprise ALBA à Berlin, qui affiche mon nom en grosses lettres. Mais il n’y a aucun lien de famille.
B comme BERLIN dit: 7 juillet 2014 à 20 h 35 min
C reparti pour les attaques ad hominem, celles qui en ont fait fuir plus d’un, en tête, Màc, et re pour l’ambiance merdique.
Quand tu attaques quelqu’un sur sa famille tu dis qui tu es, lâche de première !
Je finis et je me casse : pourri jusqu’à l’os c’est trop : laisse la famille des autres occupe-toi de la tienne.
D’où l’exaspération qui l’envahit lorsque l’aumônier prétend lui imposer « sa » vérité : « Il avait l’air si sûr de lui, n’est-ce pas ? «
Sur ce second point Onésiphore, pas d’accord du tout : avant l’exécution de la sentence, l’aumônier est celui qui le fait accéder à la portée de son acte, à le réaliser.
Jusque là, il est la tête dans les choux Meursault et a très peu d’instants de lucidité (tout le roman en fait).
Et il meurt pacifié ce qui est une belle chose. C’est grâce à l’aumônier qui l’aide à remettre les pieds sur terre.
…
…un résumé personnel de la situation!,…
…
…nous avons fait la peau à la civilisation,…
…
…la civilisation est morte!,…comme notre humanisme compté!,…
…
…usez les différences entre les peuples unis de force,…et nous voilà,…dans l’atavisme individuel & chronique du maintien et progrès!,…
…
…des caractéristiques propres à chaque région, des richesses de nuances dans les approches!,…rabotées , perdus pour faire » mode mondialiste des Ô Gains, Marie couche-toi-là,!…
…vite, vite ,…enfournés ou enterrés sous les intérêts d »état!,…les intérêts aux discordes pour polémiques à ploucs-stratifiés!,…la banane du seigneur encore dans le milieu!,…
…attention!,…le monde des gangsters!,…est partout ,…Oh!,…
…encore des Rapetout’s!,…sur perrons à l’€,…
…etc!,…
D’où l’ostracisme dont Meursault est finalement victime
Il n’est pas victime Meursault : il est coupable.
C’est comme la biologiste tout à l’heure qui dit » je me suis trop identifiée à cette cellule rectale ».
Tu peux bosser sans t’identifier. Même si tu aimes les indiens Hopis ; ils galopent tous sur d’immenses chevauchées ailleurs.
Salut à tous
>Widergänger si vous le prenez bien tant mieux.
à Rome j’ai la même chose dans le métro avec Mirabilia.
Et aussi eccellenza (je le prends bien moi aussi).
Salut à vous
bon, moi je ne suis en rien catastrophée
bonne soirée
Et la rose du komintern, question apéro jambon-saucisson- vinasse, elle s’y connaît.
On m’a raconté l’histoire d’une prof qui volait les dessins de ses élèves… J’ai eu du mal à le croire.
Et puis on m’a dit la même chose dans le milieu des thésards, et là, j’ai trouvé ça sale. Aussi sale que ce que nous a infligé la rose, sur la thèse en 180 sec.
C’est pourquoi rattacher cette œuvre à la problématique des luttes coloniales ou au fait qu’il tue un Arabes, c’est se méprendre sur le sens profond et véritable de l’œuvre. Au fond, c’est sur lui-même que Meursault tire.
ouaip je suis d’accord.
Ou bien sur personne.
Comme s’il n’existait pas.
>djedladiste
aigri, amer ? Un truc qui passe pas. Pas de jambon pas de saucisson, pas de vinasse chez moi. Désolée.
Et cette fille est particulièrement brillante ; ses deux condisciples aussi. Pour elle, le sens de l’humour (souligné trois fois) et l’esprit d’a-propos et plus encore l’auto-dérision : quand on sait qu’une thèse prend cinq ans en moyenne oser dire « je me suis trop identifiée à cette cellule rectale » c’est topissime.
Et la rose connaît le sens véritable et profond de l’oeuvre.
Simplement elle a oublié qu’elle n’était pas du pays …
Le narrateur de cette contre-enquête est assez dur avec l’autre mort, non ?
@ Rose !.
Je m’adresse à LML,
que je lis, Lui !!! !! !.
Widergänger dit: 7 juillet 2014 à 20 h 28 min
Vous oubliez le poème I du Spleen de Paris, un des plus célèbre : L’ étranger »..
» Et sous le soleil qui lui chauffait le cerveau « …Baudelaire in le tir et le cimetière.
C’est exactement ça.
Et soit dit en passant, la critique universitaire ne sait voir dans le poème de Baudelaire « Any where out of the world » que la moitié de son sens en le rattachant au thème de la « faillite du voyage ». D’abord Baudelaire ne parle pas de voyage dans ce poème mais de « déménagement », ce qui est une vision très ironique du voyage. Ensuite, et surtout, on peut faire une autre lecture de ce très riche poème de la fin du Spleen de Paris qui rassemble de nombreux thèmes chers à Baudelaire dans une forme de synthèse poétique. C’est un grand poème sur le désir : « Cette vie est un hôpital où chaque malade est possédé du désir de changer de lit. » Le poème apparaît comme une réponse narcissique à la « question du déménagement » : « Il me semble que je serais toujours bien là où je ne suis pas, et cette question du déménagement en est une que je discute sans cesse avec mon âme. / »Dis-moi, mon âme, etc. » C’est un poème en fait sur la création poétique qui élabore un voyage mental pour faire une expérience de pensée comme dirait très justement le père Prébois, à savoir ici la victoire narcissique de l’art sur la mort, que Baudelaire d’ailleurs allégorise dans ce poème, grâce à ce que Guy Rosolato appelle une « oscillation métaphoro-métonymique » construite de manière très lucide et très savante par Baudelaire qui utilise par exemple comme progression narrative dans ce voyage mental du désir le passage du contenant au contenu passant de l’image dans le tableau au lieu désigné par l’image (ce qui correspond bizarrement aussi à un proverbe en hébreu) : « Peut-être te divertiras-tu dans cette contrée dont tu as souvent admiré l’image dans les musées. Que penserais-tu de Rotterdam, toi qui aimes les forêts de mâts, et les navires amarrés au pied des maisons. » C’est un poème narcissique qui fait métaphoriquement l’épreuve de la séparation du corps de la mère dans la mort. Et c’est une même expérience que désigne aussi, métaphoriquement, le meurtre de l’Arabe sur la plage, sous un soleil de plomb. C’est à la fois une expérience métaphysique et une expérience de la psychologie des profondeurs. Il y a un rapport de corrélation causale et non pas seulement de hasard entre l’enterrement de la mère et le meurtre de l’Arabe. C’est exactement la même structure psychologique ou mentale que dans le poème narcissique de Baudelaire.
Non, je ne l’oublie pas, je l’ai cité aussi.
D’ailleurs, le mot « déménagement » a aussi un sens psychologique, pour dire la folie.
Lis Dany Lafferrière
c’est loin d’être une injonction : c’est je lis, en ce moment Dany Lafferrière L’énigme du retour, offert par qqu’un qui part.
Avec en dédicace
Au bout du petit matin
Aimé Césaire
in Cahiers d’un retour au pays natal
1939
ce soir je vais manger, de la belle îloise, one small round can of maquereau à la bière blanche.
Ce faisant je ne penserai à quiconque.
Ou sinon, au sable chaud, sous le corps, à la plage.
———————————————
tout ce que tu fais de super beau, faut toujours que tu le gâches
———————————————-
cette fille du rectum d’un ver, elle a fait une thèse ; 24/25 septembre le prochain concours scientifique.
Approcher la science par le trou du cul, c’est mieux que de ne jamais l’approcher.
Rideau.
Salut, rose, bonnes vacances, si vous partez à Rome.
rose dit: 7 juillet 2014 à 21 h 07 min
Pourquoi rideau sur ces jeunes thésards, talentueux ?
pourquoi D. Lafferrière, Césaire ? Un alibi, le votre?
Vieille bique, va.
est un statut d’ordre narratif dévolu à une fonction narrative bien précise et calculée par Camus
Mais Camus justement n’est pas quelqu’un qui calcule quand il écrit.
Il a écrit comme il a vécu / intensément.
Point barre.
Merci Widergänger, à vous aussi.
J’y suis depuis trois jours déjà : c’est bon !
Ce que je dis alors de la structure psychique repérée est d’autant plus vraie. C’est l’inconscient du texte en quelque sorte. Mais je crois que chez Camus, il y a à la fois un travail très lucide, très conscient qui vient se greffer sur une pulsion inconsciente qui lui fait mettre en œuvre une structure qui vise à mettre en œuvre, comme chez Baudelaire, une victoire narcissique de l’art sur la mort, qu’explicite Guy Rosolato dans son chapitre « L’oscillation métaphoro-métonymique » dans les œuvres d’art.
Super, rose ! J’espère pour vous qu’il ne fera pas trop chaud à Rome ! La chaleur, c’est pénible là-bas.
« Il a écrit comme il a vécu / intensément.
Point barre. »
ben voyons; et pourquoi pas point à la ligne ouvrez les guillemets ?
» le pire c’est quand les meutes de chiens de la lune ont commencé à se battre pour savoir si ton héros avait ma nationalité ou celle de ses voisins d’immeuble ».
Au fait, quitte à donner des leçons, Laferrière c’est un seul F pour l’académicien.
» vient se greffer sur une pulsion inconsciente qui lui fait mettre en œuvre une structure qui vise à mettre en œuvre, comme chez Baudelaire, une victoire narcissique de l’art sur la mort, qu’explicite Guy Rosolato dans son chapitre « L’oscillation métaphoro-métonymique » dans les œuvres d’art. »
Là on ne peut pas totalement vous suivre WGG. Appliquer des théories, l’ idée générale qui en ressort, tout de go, comme ça, c’est appliquer un cautère sur une jambe de bois.
@ “Oui, oui, je connais en effet cette entreprise ALBA à Berlin, qui affiche mon nom en grosses lettres. Mais il n’y a aucun lien de famille. »:
Vous devriez essayer une « procédure », c’est une honte, « votre » nom utilisé par une société commerciale. Par la même occasion, vous devriez demander à votre avocate, celle qui prend trois mois de vacances, d’interdire à la famille ducale « de Alba » cette même utilisation.
Faites déposer votre nom, pour le monde entier, vous pourriez arrondir votre salaire annuel.
À propos, Michel Alba, Marine Le pen promet aussi des procédures judiciaires quand, sur un plateau de TV, un journalist par exemple, lui rappelle ses propos racistes ou homophobes. je ne sais pas ce qui est le plus difficile, faire prouver qu’une déclaration n’est ni raciste, ni homophobe ou, démontrer que de tels propos contiennent en effet, sans aucune erreur possible, un contenu tombant sous le coup de la loi ?
PS: Alba est un patronyme assez répandu, vous devriez demander le droit de réutiliser votre patronyme titré de l’ancien régime.
C’est chic, vous devriez alors, avoir la garderobe qui va avec le chateau et le mobilier. Dans votre quartier bobo, les fournisseurs, charcutier, boulanger, bistrotier vous donneront du Monsieur le Comte. Les gens adorent cela, surtout ceux qui se disent du peuple.
PS: Que faire aussi des truffes d’Alba ?
C’est simplement votre point de vue sur une théorie. Il ne l’infirme pas.
rose dit:
Merci Widergänger, à vous aussi.
J’y suis depuis trois jours déjà : c’est bon !
Qu’est-ce qu’elle doit se faire chier pour venir zoner ici!
Des grilles de lecture WGG comme des murs, ça enferme, vous savez cela aussi bien que moi!
Bien à vous.
Entre les menaces de mort et les insultes, ça tire de tous les côtés ici. Et le sujet bordel!
@des lettres et désastres dit: 7 juillet 2014 à 21 h 38 min
Pour ouvrir la parenthèse, il faut avoir dans le cartable, comme le demande le narrateur, « L’Etranger ».
L’avez-vous ?
« Des grilles de lecture WGG comme des murs, ça enferme, vous savez cela aussi bien que moi!
Bien à vous. »
C’est ce que dit Jean Brun ( le philosophe de Dijon qui à chaque fois qu’on lui parlait structuralisme, la moutarde lui montait au nez) dans un texte cité plus bas de ce billet.
@ “Approcher la science par le trou du cul, c’est mieux que de ne jamais l’approcher. »:
Rose, que cela est bien dit, par ailleurs, pour utiliser le rectum comme environnement de plaisir, il vaut mieux une certaine technique/science.
JC et D. sont alter-ego en mathématiques, le second est un maître du blablabla pseudo-scientifiques.
Pour ce qui est de certaines analyses littéraires de l’ancien élève d’université de Lettres, cela me fait penser parfois, à ces textes de critique d’art, Kunstforum par exemple, revue germanophone, dont le but n’est pas vraiment de faire passer un message explicatif, mais de faire du name-droping. Quand on est arrivé au bout de l’article, on se dit, der Typ ist belesen, est-ce le but de ses propos ?
…
…allez, donc!,…c’est partis, pour les volutes à Stradivarius!,…
…
…répétitions à la baguette!,…j’ai chaud au coeur!,…à ne pas écrire un faux-pas!,…
…attention,…çà repart!,…
…l’oeil au chef d’orchestre,…le poignet avec doigté sur l’archet!,…type!,…les vibrations!,…le roulement de tambour!,…le coeur au paroxysme des battements!,…
…
…c’est partis!,…l’endoctrinement corporatiste!,…enfin!,…l’orchestre à pingouins!,…un de plus!,…
…c’est loin déjà!,…en majorette!,…le bâton, le gode à s’envoyez en l’air,…
…Ah!,…etc!,…aux cuissardes!,…des autochtones!,…le corps étranger de l’autre!,…encore!,…
…il retombe sur ses pattes!,…et repli ses ailles!,…
…etc!,…
C’est votre vision, très naïve et ordinaire, de toute espèce de théorie. C’est un point de vue. Assez limité et très obscurantiste.
L’avez-vous ?
Emmanuel Roblès fut un viatique!
Pseudo-scientifique ? Moi ?
C’est de la pure calomnie. Cela ne m’étonne guère de Thierry.
Michel Alba, tout autant je déteste les cogitations politiques de John Brown von une zu Vordemwalt, autant quand je lis ses analyses littéraires sur son Blog, je me dis, il est meilleur que vous. Et dieu sait que je n’aime pas O.P. Mais il faut reconnaitre ce qui est évident.
Michel Alba, en toute amitié virtuelle, je vous souhaite une semaine de lecture grandiose.
@ D. dit:7 juillet 2014 à 21 h 47:
« Pseudo-scientifique ? Moi ?
C’est de la pure calomnie. Cela ne m’étonne guère de Thierry. »_
Prouvez, Ducornaud, que c’est être mauvaise-langue que de trouver vos blablabla que du vide ?
Vous pouvez aussi joindre la procédure qu’engagera l’avocate de Wiederspucker, en septembre.
Je me demande quand même, comment fonctionne un pays, où une avocate prend trois mois de vacances ?
« C’est votre vision, très naïve et ordinaire, de toute espèce de théorie. C’est un point de vue. Assez limité et très obscurantiste. »
C’est vous qui en appliquant unilatéralement et sans expliquer en quoi et pourquoi un schéma, vous schématisez…
L’ explication psychanalysante des œuvres d’art est une théorie parmi une foultitudes d’autres.
La grillade n’est pas forcément la cuisson adaptée à tous les aliments. Pour l’ esprit, c’est pareil.
Bien à vous.
Non, je ne crois pas que ce soit une explication « psychologique » des œuvres d’art. C’est un travail explicatif qui repère dans les œuvres d’art des structures. Ce n’est pas tout à fait la même chose. Les structures existent bel et bien en dehors de la psychanalyse qui les repère. Simplement elle dispose d’outils intellectuels qui peuvent être éclairants sans pour autant dire le dernier mot de l’objet qu’elle étudie. C’est ainsi qu’il faut prendre les analyses en général, qui relèvent toutes, sans exception, d’une théorie, quelle qu’elle soit. Sinon, on ne pourrait jamais rien tenter d’expliquer. Remarquer c’est aussi un point de vue que de dire que l’art ne s’explique pas. Point de vue que je respecte mais qui me semble très limité, pour le moins.
WGG, j’ai parlé de » cuisson adaptée » ( pour flatter votre narcissisme en prêtant le flanc à votre condescendant « C’est votre vision, très naïve et ordinaire » ).
Donc nous sommes d’accord, une seule méthode d’analyse n’ est pas forcément concluante et celle empruntant à la psychanalyse et ses diverses théories, bat un peu de l’aile. Ah, Charles Mauron et sa psycho-critique (je vous fait grâce des autres analystes de la littérature!)
» Pense pour échapper; d’abord à leurs pensées-cul-de-sac, ensuite à tes pensées-cul-de-sac. »
Henri Michaux Poteau d’angle, 1981.
» Les structures existent bel et bien en dehors de la psychanalyse qui les repère. »
Il suffit donc d’aller à la pêche à la ligne des structures. Vous voyez bien qu’il suffit pour vous de tout mettre au grill. La naïveté et l’ ordinaire n’ est peut-être pas du côté que vous pensez.
Vous aimez aller à la pêche et manger vos propres trouvailles WGG!
Mais, en l’occurrence, les structures qu’on peut repérer par la psychanalyse, veulent permettent de comprendre des sens de l’œuvre qu’on n’y lisait pas autrefois. C’est au contraire de ce que vous prétendez très péremptoirement (soit dit en passant…) un enrichissement. Vous êtes simplement un peu limité, un peu borné, un peu bête, quoi… Ainsi on peu lire de manière positive le poème de Baudelaire « Any where out of the world » au lieu de n’y voir qu’une vision du « voyage comme faillite », un thème éculé depuis l’Antiquité, avec des poèmes d’Horace et une lettre de Sénèque à Lucilius. Vous avouerez que c’est faire bien peu de cas du génie de Baudelaire que de penser comme vous le faites au lieu de garder l’esprit ouvert à de nouvelles interprétations de l’œuvre.
Onésiphore de Prébois dit: 7 juillet 2014 à 17 h 09 min
Qu’est-ce que le langage nous livre du réel ?
Bien souvent, rien. Le discours est un porte-fanion pour soi-même, cette maudite identité. Au bout de six heures et bien bourrés, ça commence à s’arranger…
Personne n’a jamais pensé à dire (ou osé dire) que Camus vivant dans un pays où 90% de la population était arabe, il était à peu près inévitable que la victime de Meursault le fut aussi?
Si Camus avait été marseillais, la victime de Meursault eut été un docker ou un marin pêcheur du port…
Mais non, c’est trop simple. Il faut absolument faire chier le monde avec des élucubrations anti-colonialistes qui n’ont rien à voir avec le livre de Camus.
Jamais je ne vous porterai tort, Thierry. Sachez-le. En aucune manière je ne m’associerai à qui que ce soit pour quoi que ce soit à votre encontre. Je suis de nature patient, tolérant et magnanime.
Cependant je réfute une fois encore vos affirmations insultantes étalées dans l’espace de commentaire de ce blog : je ne suis en aucun cas un pseudo-scientifique.
Toujours est-il que si sur le fil précédent, notre Abdel poussait de grands cris à lexpression « civilistion merdique » , il faut bien rectifier en parlant plutôt de « civilisation pourrie ».
Pourrie.
Toutes les civilisations sont capables du meilleure comme du pire…aucune n’a le monopole sur quoi que ce soit…c »est ce que j’ai appris après avoir roule ma bosse aux quatres points…vous parlez comme un maquerelle de bas etage et non comme une qui enseigne et qui transmet la connaissance a la prochaine generation…quelle est la difference entre vous et ML? Vous confondez la litterature et l’Histoire…c »est plutot grave non? L’une est supposee etre vraie et l’autre le fruit de l’imagination…le nazisme dans la Guerre d’Algerie? Ou? Qui?quoi? La preuve?comment? Sansal? Oui d’accord…
Le sphinx de l’Alsace lui aussi fait pareil…il me cite un obscure auteur et prend ca pour l’evangile…fuck! Z’en etes encore la? Le desir et la realite…un gouffre que seuls les simples d’esprit franchiront…bon je fais Vite hein..sinon, je passerais ma vie ici et il y’a aut’chose a faire…merry Xmas to you too…
rose dit: 7 juillet 2014 à 20 h 05 min
(et pour trafiquer ton pot itou ).
J’avais un Martin digne de chez Mauboussin, flambant neuf. Au huitième kilomètre, le silencieux est tombé sur la chaussée j’ai rien vu. J’ai roulé pendant un mois quasiment en échappement libre ! J’avais trois gendarmeries le matin sur ma route, les trois mêmes le soir…
Si Camus avait ete marseillais…oui mais il ne l’etait pas…il etait algerien…ce livre cause encore probleme 70 ans aprè…c »est ca une grande oeuvre…et vos propos sont dignes du critique literraire du Figaro…
des lettres et désastres dit: 7 juillet 2014 à 21 h 47 min
C’est une belle réponse.
Mais l’intrigue est plus compliquée. Il faut vraiment revenir sur la plage !
Si vous considérez que l’élément 115 est une foutaise scientifique, c’est votre problème, Thierry, pas le mien.
Si vous considérez qu’un champ gravitationnel artificiel est une foutaise, c’est votre problème, Thierry. Mais moi je peux vous citer quand vous voulez les références des articles sur ce sujet dans les revues scientifiques à comité de lecture.
Si vos considérez que Pi à la puissance e est un nombre aussi irrationnel que le sont Pi et e eux mêmes, c’est votre problème Thierry. Mais alors démontrez-le s’il vous plait. Et ensuite seulement vous direz que je suis un pseudo-scientifique.
Widergänger dit: 7 juillet 2014 à 22 h 34 min
Malheureusement, traiter les autres d’idiots (un peu limité, un peu borné, un peu bête ) ne vous rend pas plus intelligent.
Vous vous faites vos questions et vos réponses…
On connait les limites des méthodes psychanalytiques en littérature, même pas la peine d’insister.
La philosophie analytique est tendance pour les lettres et pour les arts.
Bonne soirée à vous.
Bon les Arabes ils sont ce qu’ils sont, mais enfin s’ils n’avaient pas inventé les maths, on serait bien tranquille… On aurait le fennec de Schrödinger…
Abdelkaka voudrait nous faire croire qu’il lit les critiques littéraires du Fig… Le pauvre homme !
«…un obscure auteur … »
Vous avez sans doute raison, la déportation des Africains en terre d’Islam n’a jamais eu lieu… l’illusion aide à vivre…
@ D. dit:7 juillet 2014 à 22 h 44: Que vous ayez commencer des études supérieures est une possibilité acceptable, que vous ayez terminé vos études est moins probable, notre camarade du midi proposait Bac + 18 mois. Dans la vie professionnelle, vos études supérieures ne vous ont pas fait avancer beaucoup. Quant à me vouloir du tort, ainsi qu’à d’autres dont Clopine, c’est votre pathologie. Pervers-narcissique vivant en solitaire, vous ne pouvez trouver des cibles, que sur internet. Vous payer une passe reste possible, cela vous rendrait moins vierge, mais pour vous trouver une victime consentante et rémunérée dans vos jeux S&M mentaux, est-ce possible ? Dans la vie vous n’êtes même pas capable de croiser le regard des autres.
Vous ne faites que confirmer mes jugements à votre encontre… Vous êtes haineux, c’est tout, et l’esprit borné comme tous les gens haineux. Aucun désir de bienveillance de lecture de l’œuvre. La haine, c’est tout ce que vous connaissez. Vous êtes un petit blogueur/blagueur… Une petite frappe des lettres, quoi…
@ D. dit:7 juillet 2014 à 22 h 55: D’abord c’est vous la foutaise, pas des cas scientifiques qui par ailleurs, me laissent eux assez indifférent. Citer des références, ne prouverait qu’une chose, vous vous intéressez aux sciences, ce qui ne veut rien dire sur vos connaissances et encore moins sur votre intelligence mathématique.
Je crois, par contre, sincèrement que vous avez lu les paroles saintes, pour ce qui est du message du Christ, vous n’avez rien retenu. Vous auriez mieux fait de lire le message du Marquis de Sade, ou de Herr Masoch.
Amusant que votre alter-ego, JCouillle, se veuille lui aussi un mathématicien de votre niveau.
Widergänger dit: 7 juillet 2014 à 23 h 02 min
Si c’est à moi que vous vous adressez, vous faites fausse route.Vous ne lisez pas les propos des autres, vous partez dans vos envolées.
je suis dans l’ ensemble d’accord avec vos propos( je l’ai écrit plus bas, m’avez-vous lu au-moins?)mais si discuter calmement et courtoisement vos présupposés théoriques c’est être haineux, mais ou va-t-on! Vous si nuancé sur l’ appréciation des textes poétiques, vous devenez caricatural à propos de la pensée des autres exprimée ici.
Si caricatural que vous en venez à vous faire déprécier par ceux et c’ est mon cas qui vous accordaient une certaine sympathie intellectuelle.
Bonne nuit à vous.
Ce qu’il ne voit pas, ce pauvre TKT, c’est que c’est lui la Couille, une vraie couille, le mec !
Je répondais à un crétin, je ne sais pas si c’était vous. mais comme ici, on en compte un certain nombre qui finit par être un nombre certain, vous m’excuserez, si je me suis trompé d’adresse…
Dr.Dr.Dr. Ducornaud, je suis allé voir votre élément 115, oui, oui, en fait pas trop scientifique. Je ne suis pas étonné, vous êtes ce que vous êtes, vous voudriez manger dans un plat qui se trouve trop haut, alors vous vous repliez sur des chimères.
Et votre implant, comment va-t-il ?
Si vous n’étiez pas mauvais, vous seriez amusant, distrayant, on pourrait vous louer pour faire votre numéro dans une soirée.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Ununpentium
…
…Oh!,…que c’est embêtant!,…n’avoir plus rien à acheté!,…Oh!,…que c’est lourd!,…
…tout ce fric!,…à rien foutre!,…Vlà!,…
…
…tout vu!,…ai évitez,…tout les trous de balles!,…sur mon chemins!,…
…
…Oui!,…des ruses de ci de là!,…pour m’alimentez le chasseur, l’instinct du désir!,…
…bien!,…sur mes gardes des attaques des sentimentaux à sous-coupe volantes,…à l’oeil!,…
…empirire de voir tout le théâtre-mondain,…aux aguets!, allez parle!,…vas y mon coco!,…ne culpabilise pas,…c’est l’heure!,…
…et, puis Non!,…personne n’y va!,…et j’ai tout son Cinéma!,…en pleine tronche!,…Non!,…c’est du viol, un crime à mes libertés!,…Vlà!,…demain,!…on verra demain!,…
…trop belle!,…et moi, sans châteaux,!…Non,…qu’elle horreur!,…encore des miséreux à survivre!,…Non,…pas çà!,…
…Ouf!,…un mauvais rêve!,…a dissuader de déguerpir!,…Oh!,…çà va mieux!,…
…
…çà ira la comédie!,…Non,…la Crise!,…encore!,…
…mes milliards!,…de Brest!,…etc!,…
…envoyez!,…
Widergänger dit: 7 juillet 2014 à 23 h 19 min
Je répondais à un crétin, je ne sais pas si c’était vous.
Quel faux-cul!
Et dire que depuis plusieurs années, ses commentaires se limitent à des propos sur Dbile et Jcouilles. Dans quel état faut-il avoir le cerveau pour en arriver là…? À mon avis, ça relève de la camisole de force…
Maintenant je sais…!
Giovanni Sant’Angelo dit: 7 juillet 2014 à 23 h 24 min
Vous êtes à un marché de nuit, Giovanni?
On dirait que vous ne connaissez rien à la rhétorique, mes petits chéris…
Widergänger dit: 7 juillet 2014 à 23 h 27 min
Entièrement d’accord!
Et quelle orthographe et quelle syntaxe, à mourir!
La raie torride, on connait et ça nous plaît.
hic, mon petit chéri, hic ! On voit qu’es encore à jeun, toi, hein, mon cochon !
Michel Alba, der Wiederspucker, JC traite depuis des années tout le monde de burne, au début, c’était même l’essentiel de ses interventions.
Donc par retour de courrier, je lui renvoie sa patate. Vous dîtes que je suis une couille, or j’en ai bien deux et en effet je suis un mec. Je ne vois pas où serait l’insulte. Les couilles, c’est comme les vagins, il y en a d’esthétiques. Donc où serait l’insulte ?
Malheureusement dans la vie, on est plus souvent en présence des visages, et là cela ne pardonne que peu, il faut avoir beaucoup de charme ou de « witz », pour faire passer un visage peu avantagé.
Une question, vous me traitez de vrai mec dans ce qui semble une insulte, n’est-ce-pas ? Vous, Michel, vous n’êtes pas un mec, un vrai mec ? Même peu déniaisé, même pas vraiment sûr de vos goûts (peut-être), cela ne change rien à votre anatomie. Je ne vous imaginais pas comme un « Zwitter »…
…
…@,…Anita,…quelle journée,…
……..
……..c’est à rester blottis chez-soi!,…les mains aux pinceaux!,…
……..l’imagination en proie aux tentations!,…
……..vraiment!,…Ah!,…tu ne veux pas!,…là encaisse mon décolleté!,…l’autre tiens mon jeux de jambes!,…là,…imagine cette peau nacrée sur toi!,…Oh!,…une autre qui arrive à rougir toute seule!,…
…
…et, dire, que j’ai des courses à faire!,…me dégourdir ! un peu!,…
…
…résistera t’il encore longtemps,!…vous le saurez au prochain épisode!,…Ah!,…
…etc!,…
« Cette histoire a été écrite par un cadavre »
Bah, Haroun s’en remettra. « Passou » l’a tuer.
TKT dit: 7 juillet 2014 à 21 h 28 min
Pauvre Thierry, jamais une idée, jamais une pensée, cracher, son but, sa fonction, son univers.
D., JC, Mimi, au moins il faut lui reconnaître une qualité, il s’attaque à plus fort que lui, jamais il ne gagne, son combat est perdu d’avance, mais il persévère,
ainsi vont les cons.
« JC et D. sont alter-ego en mathématiques, le second est un maître du blablabla pseudo-scientifiques. »
TKT
Une des grandes capacités de Thierry, sa faculté à juger du bien-fondé scientifique.
Il l’a acquise en 3ème B6 au lycée de St-Cloud.
Les maths c’est comme le vélo, quand on sait, on sait.
Widergänger dit: 7 juillet 2014 à 22 h 59 min
Abdelkaka
Petit, indigne de Michel.
TKT dit: 7 juillet 2014 à 23 h 02 min
Les fantasmes d’une burne sont toujours un bonheur.
Merci à Thierry d’égayer nos soirées.
TKT dit: 7 juillet 2014 à 23 h 41 min
JC traite depuis des années tout le monde de burne,
Mais non pas JC mon Kronenbourg chéri, tu patauges, tu patauges.
C’est pourtant simple.
Réfléchis (euh, d’accord, là ya impossibilité)
Assouline a bien raison de nous reparler de ce roman essentiel. La première partie m’a toujours fasciné – j’aime moins la phase du procès. Actualité de ce roman, pourtant : le livre dont nous parle Assouline, et également l’exposition au Palais de Tokyo d’Hiroshi Sugimoto, que je vous conseille car c’est un chef-d’oeuvre dans le genre (avec un lien distendu par rapport au roman, mais cependant très évident car « L’Etranger » est devenu plus qu’un roman, un véritable MYTHE de la modernité). Ne pas passez pas à côté. Fermez votre ordinateur, sortez de chez vous !
les échanges sur ce fil survolé, je crains que les commentaires que j’ai entendus d’un homme sur « ses vies » comme il les appelait , les antérieures » avec des histoires quasi d’envoûtement aient été plus sages et plus éclairés que ce que peuvent concevoir ceux qui gèrent, digèrent , radigèrent et tradigèrent leurs marmolades sur ce blog
cet homme si malheureux de son roman familial me la racontait ce soir de telle manière que je lui ai demandé s’il lisait des romans !
Exposition stimulante en effet. Bonne idée de sortie.
Mais il semble que ce photographe ne se place pas du tout du point de vue de Camus, qui, encore une fois, n’est pas politique mais métaphysique. Il y a là une méprise dans le succès même du récit de Camus si on le lit à la manière d’une apocalypse de la fin de l’humanité.
C’est, toute chose égale d’ailleurs, une erreur semblable quoique d’un autre ordre que commet Jean Clair dans l’article sur la mélancolie que je citais précédemment même si on peut en comprendre la raison apparemment pertinente au regard de l’art d’un Baudelaire, notamment dans l’absence d’organisation du recueil du Spleen de Paris bien qu’on possède un plan de ce recueil de la main sa main tracé quelque temps avant sa mort, de même qu’il est impossible de trouver un ordre à la succession des Pensées de Pascal, Pascal et Baudelaire ayant à l’évidence — et une évidence soulignée par nombre de commentateurs de leurs œuvres réciproques — de grandes affinités. Je veux parler de ce que Jean Clair écrit à propos de l’unité perdue du monde quand il écrit : « La mélancolie moderne est ainsi une mélancolie radicale : elle est le pressentiment qu’aucune mathesis universalis ne peut plus réordonner et rassembler les disjecta membra du réel. Elle est la conscience de l’homme d’aujourd’hui qu’aucune loi d’ensemble ne peut plus rabouter les éclats dispersés du visible et, par leur ordonnancement, nous délivrer le sens de leur présence. De là que l’idée de métaphysique soit associée à l’idée de « la solitude des signes ». Chaque objet, chaque forme, chaque délinéament d’être apparaît désormais comme enfermé dans sa propre solitude, comme flottant dans une sorte de vacuum sémantique, résidus d’un monde que les dieux et les démons ont à jamais déserté. »
Il me semble qu’il y a là un profond malentendu sur l’insignifiance du réel. Le réel ne forme pas un monde. Comme l’écrit Clément Rosset, « l’insignifiance du réel ne se manifeste naturellement pas seulement (ce que tendrait à laisser croire Jean Clair) lorsque la réalité se présente de manière visiblement incohérente et désordonnée, à l’état de pure et arbitraire contiguïté. Elle apparaît aussi, et mieux encore, ordonnée et continue, constituant une sorte de texte, plus ou moins rudimentaire ou élaboré. Car le réel est en ceci assez semblable aux mauvais écrivains : il a finalement peu à dire, mais donne volontiers à lire. » C’est ce qui explique la contradiction qu’il y a par exemple dans la poésie de Baudelaire entre le sonnet des Correspondances et la monotonie du réel qu’il souligne si souvent dans ses poèmes en prose où l’ennui naît de la monotonie. Baudelaire veut ainsi conduire son « âme » « là où le soleil ne frise qu’obliquement la terre et les lentes alternatives de la lumière et de la nuit suppriment la variété et augmentent la monotonie, cette moitié du néant. » (Any where out of the world).
L’insignifiance du réel, l’absurde camusien ne proviennent pas essentiellement de l’absence d’une mathesis universalis qui nous expliquerait le sens des choses, mais plus profondément — paradoxalement — du fait que le réel parle trop en disant toujours la même chose, et que le silence du réel apparaît toujours déguisé, toujours masqué sur une scène qui est un théâtre d’ombres. C’est bien ça qui est aux yeux de Baudelaire le « gouffre » qui s’ouvre aussi dans le ciel au cours de la scène du meurtre dans l’Etranger, de Camus.
Erratum :
« C’est ce qui explique la contradiction qu’il y a par exemple dans la poésie de Baudelaire entre le sonnet des Correspondances et la monotonie du réel » ; il faut évidemment lire : C’est ce qui explique la non-contradiction qu’il y a etc.
Baudelaire était hanté par l’idée de théâtre. Il a d’ailleurs ébauché des pièces, que commente R. Barthes dans ses Essais critiques. Mais le théâtre de Baudelaire n’était pas un théâtre au sens courant du terme. C’était plutôt un théâtre des signes, en cela très moderne aussi, où il ne se serait rien passé sinon un babillage infini comme expression du néant. C’est aussi un peu ce que donne à sentir le style de Camus avec le rôle infiniment énigmatique du passé composé dans le récit de l’Etranger, temps du discours, pour reprendre la terminologie de Benvéniste, opposé aux temps du récit, temps du discours qui est une forme de « silence déguisé, habillé en parole » comme dit très pertinemment Clément Rosset. Et on pourrait poursuivre son analyse lorsqu’il écrit : « de la même façon le hasard n’est jamais si impressionnant que lorsqu’il revêt l’apparence de la finalité : c’est pourquoi Aristote distingue entre le simple fortuit (automaton) et le véritable hasard (tuchè) qui désigne le cas où ce qui est purement fortuit s’est déguisé en finalité apparente. » C’est ainsi que le meurtre de l’Arabe, fruit du hasard pur, du tragique pur, prend la forme de la finalité : Meursault aurait eu pour fin de tuer l’Arabe, avec toutes les interprétations (fausses) qui s’y accolent : meurtre raciste, colonialiste, etc.
Vous avez vu la gueule du Calife en train de prêcher le djihad nouveau ???!
Le chef de l’Etat islamique français (EIF), Abou François Al-Socialdadi, désigné « calife présidentiel » par son groupe , est apparu samedi pour la première fois dans une vidéo postée sur des sites économiques, réclamant l’allégence de tous les syndicats, un changement de stratégie pour ce chef djihadiste socialiste, habitué à agir dans l’ombre contre la Finance, l’Entreprise et les Patrons.
Cette situation accélère la scission entre les factions religieuses économiques, les sundemandites contre les chioffrites, opposées sur la relance religieuse. Un groupe de vieilles gloires terroristes s’est retranché dans les caves obscures de la Rêverie Ouvrière, place du Colonel Fabien…attendant l’assaut du Medef, la Milice Economique du Patronat.
…
…@,…Widergänger!,…8 juillet 2014 à 2 h 53 mn!,…
…
…Ah!,…quel style de rabat-joie,…c’est très curé de village!,…
…Ah!,…mes ouailles, vous visitez les boîte de nuits!,…pour en jouir trop souvent!,…
…pour nous ramener vos calomnies du mal-vivre ensemble,…
…Oh!,…les pleureuses!,…compatissantes!,…des goûts extrêmes!,…une cuite avec du vocabulaire édulcoré!,…
…
…c’est , très » Morpheus-Fantômas gadget à télécharger « ,…
…encore du style Dieu » Baal « , gratuit & Trust’s C° of régularisés les sacrifices humains, meurtres d’enfants!,…pour faire son » sorcier » apuyez par le pouvoir, à nous abrutir!,…
…
…un peu plus, avec des mots à se les roulez en rond!,…une véritable soupe à Gargamel!,…pour les Stroumpfs bleus!,…
…
…vous le faite-express,…c’est naturel,…ces pensées fondues comme ces préparations des couleurs à nous faire les marbrures de décoration des pages de garde de nos livres de la moitié du 19° siècle,…
…
…décoratifs, mais sans aucun sens à objectiver nos réalités,…un genre Quasimodo!,…une autre version & séries!,…
…
…toujours, vide de sens, & écrire pour ne rien dire!,…tourner en rond!,…et poser la feuilles de papier dessus!,…retirer et nous transmettre l’art mic-mac,…en rond de jambes!,…
…avec un kilt,…c’est mieux!,…Ah!,…Ah!,…
…en somme j’en dis de trop!,…un petit graphisme d’ensemble à travers la vitrine!,…avec tous ces reflets!,…etc!,…
…
[Elena] dit: 7 juillet 2014 à 19 h 29 min
« JC, à propos de MIKSZÁTH : tant mieux, car bien que trouvant ce récit parfaitement irrésistible je commençais à m’inquiéter de ne pas avoir de nouvelles à ce sujet. »
Elena,
Plaisir fabuleux, à la lecture de ce récit du hongrois de l’Empire ! Ce n’est pas dans mes cordes de trouver mots et phrases et tournures pour « argumenter » mon ressenti : pas mon genre et ça ne m’a jamais souri ! Seule possibilité pour moi : dire tout le bien du texte et de sa traduction par cette Agnès Jarfas qui ne cache pas l’identité hongrois du récit, mais le rend agréablement accessible dans notre langue.
Mais je suppose que vous le connaissez bien …
…
…J.C.,…
…vous faite nettement votre genre à » Iznogoud & Calife, B.D. »,…
…cette jalousie permanente,…à survolé tout & n’importe quoi!,…pas de quoi, se prendre pour les mouches du pharaon!,…etc!,…
…Ah!,…Ah!,…
…merci, pour Anita von Bis-Marck,!…of course!,…en pantoufles!,…
…suivant!,…
Détail sur les commentaires : toujours aussi surprenant de lire les énormités de TKT, ou d’Abdelkader, sur des sujets qui déclenchent chez eux du fantasme haineux, et chez moi un ennui profond… Richesse de la diversité psychosociale. Sympa !
Figures au bord de la mer sur la couverture de « L’Etranger » en Folio.
http://ww2.ac-poitiers.fr/ia86-pedagogie/IMG/jpg/Stael_Nicolas_de_Figure_au_bord_de_la_mer.jpg
« C’est ainsi que le meurtre de l’Arabe, fruit du hasard pur » ML.
J’ai relu le chapitre VI qui clôt la première partie de « L’Etranger ». Je vous invite à y retourner.
Rien à voir, mais cette reprise de l’histoire par l’un des protagonistes a certainement des précédents littéraires.
Pour ce qui est du ciné j’ai repensé à Trilogie de Lucas Belvaux.
@ jem
« l’exposition au Palais de Tokyo d’Hiroshi Sugimoto, que je vous conseille car c’est un chef-d’oeuvre »
« À travers une œuvre où la maîtrise technique se double d’une solide armature conceptuelle, Hiroshi Sugimoto […] explore la nature du temps, de la perception et les origines de la conscience. […] En se nourrissant de références au roman L’Étranger d’Albert Camus et aux objets ready-made de Marcel Duchamp, l’artiste a mis en scène un monde après la fin de l’humanité […] l’exposition est […] à l’image de sa tentative de comprendre l’art et l’histoire humaine selon une vaste échelle temporelle qui dépasse largement celle de l’humanité, tout en incluant sciences, religion, économie […] Hiroshi Sugimoto laisse dériver son imagination et sa créativité à la rencontre du passé comme du futur. »
Et blablabla, blablabla, blablabla…
Encore un escroc qui produit de la daube conceptuelle pour des snobs naïfs.
http://www.palaisdetokyo.com/fr/exposition/aujourdhui-le-monde-est-mort
L’art du nu chez le djihadiste
Kamel Daoud Publié dans Le Quotidien d’Oran le 16 – 06 – 2014
http://www.djazairess.com/fr/lqo/5199533
@ Widergänger
Qu’est-ce que tu peux dire des conneries !! On dirait un prof de littérature… À chaque fois que je te lis, je pense à la phrase de Céline dans « D’un château l’autre »: « La connerie de l’homme dialectise tout, bouillaminise. »
« de même qu’il est impossible de trouver un ordre à la succession des Pensées de Pascal »
Tu ne connais, donc, pas les éditions de Lafuma (1951 – publiée aujourd’hui par Le Seuil), de Le Guern (1977 – publiée chez Folio et dans la Pléiade) et surtout celle de Philippe Sellier (2976-2010 – publiée chez Classiques Garnier).
…Philippe Sellier (1976-2010…
« Vers où se dirige cette humanité incapable d’empêcher sa propre destruction au nom d’une croissance aveugle ? »
Où ? Où ? Où ?…Oui, enfin…, OU DONC !!! Ah ! la croissance aveugle …
« Guidé par cette interrogation, Hiroshi Sugimoto laisse dériver son imagination et sa créativité à la rencontre du passé comme du futur. »
Le moins qu’on puisse dire, c’est que Sugimoto a des ratés.
D’JC ponctuellementf Albert (Prince Albert’s piercing?):
Mauvaise information, j’ai fait ma 3ème au cours Bottin-Pastré, à Marseille.
Thierry, je ne suis pour rien dans cette affaire de classe de 3ème, objet de votre estimable 8:34…. Cornecul ! Comment faut il vous le dire ?
vous parlez comme un maquerelle de bas etage et non comme une qui enseigne et qui transmet la connaissance a la prochaine generation
Pardon, Abdelkader ?
Vous en êtes à « toutes des putes sauf ma mère » .. si je comprends bien.
Ah .
Quel remarquable spécimen d’une civilisation pourrie, comme je l’expliquais, vous faites !
Bon, mais avec l’éducation à l’anglaise qu’ont suivie vos filles, vous vous sentez comment ?En définitive … avec votre question identitaire mal posée ..
Peut-être un peu « bâtard » ..
Quel goujat, cet Abdel !
On ne traite pas une dame de « maquerelle de bas étage », ça ne se fait pas en ces lieux enchanteurs. Au pire, « maquerelle de haute lignée » : quand il y a du génétique, ça déculpabilise l’engênée …
En outre, l’affirmation que toutes les civilisations se valent…est absolument discutable. C’est évident ! A mes yeux de raciste xénophobe, elle est même mensongère !
Toutes les civilisations sont différentes, ce qui n’empêchent pas des intersections non-vides entre elles …
Que voulez-vous, JC, à l’ « intersection » – comme vous dites – des cultures, il y a parfois du déchet ..
Bof, JC, quand cela n’est pas vous, c’est D.
Je n’y vois pas de différence, entre vous beaucoup de similitudes.
Deux enfoirés qui se prennent pour Dieu ou une sorte de juge suprême.
Alors l’élément 115 de D.bridé, vous tenez cela vous aussi pour le summum de la science ?
« Je n’y vois pas de différence »
Nom de dieu, Thierry ! Il y a autant de différence entre nous deux qu’entre un alligator, un gavial et un crocodile, un chameau et un dromadaire, un chat et un chien, un élu et un électeur, un fonctionnaire et un entrepreneur, une femme et un homme, un gendarme et un voleur, un singe et une guenon, une victime et un juge …
En outre, Dédé l’extraterrestre habite dans les étoiles et c’est un génie bien que bouguerautiste … Quant à moi, j’habite sur la mer nostre, et ne suis qu’un gars tout à fait banal, équipé d’un nombre de neurones terriblement réduit.
Si vous ne l’avez déjà lu : Salinger, par David Shields et Shane Salerno ; Simon & Schuste, 2013.
« toutes des putes sauf ma mère » ..
Mon point de vue sur cette phrase fameuse et classique est que pour y échapper quelque soit la culture irrigant dans laquelle elle échoue et résonne en écho à peine amorti parfois et que les voisins viennent à entendre, est qu’il nous faut, à nous les femmes, rester satisfaisante et ou fidèle ne serait-ce qu’en pensée, sinon gare! d’un statut honorable vous risquez de déchoir. Qu’irions nous poser en équivalent qui sonne de la même façon, péjoratif et dégradant, quand un de ces messieurs à qui vous confiiez votre cœur et votre âme, s’en va en touriste visiter d’autres paysages pour s’y attarder ou s’y établir quelque temps le temps d’en faire le tour ou de ne pas en venir à bout et y laisser sa brosse à dents? Rien, à croire que les femmes ne soient pas aussi mauvaises que les hommes et pourtant, non, le sexisme finalement ne parvient pas à donner une idée de l’attachante exigence masculine.
Bérénice,
On n’est plus au moyen âge ! Liberté totale pour les filles, les femmes ; les garçons et les hommes. Il est certes honorable de « confier son cœur » à un seul, mais il est tout aussi honorable de faire du tourisme amoureux !!!
Pas possible que l’on puisse encore traiter une femme de « pute » par ce qu’elle vit pleinement sa vie !!! Quelle civilisation arriérée de voir ainsi le monde partagé entre les putes et les mamans !
JC on voit que vous n’avez jamais été marié, vous restez un candidat libre et regardez le monde de votre fenêtre, ces jugements de valeur trouvent toujours une place selon les lieux auxquels vous prétendez et l’usage qu’il sera fait de vous. Les intellectuels libertins ne sont pas légions et quand bien même, vous n’éradiqueriez pas ce reproche, avec ses possibles déclinaisons.
« une qui enseigne et qui transmet la connaissance a la prochaine generation »
Transmettre la connaissance à la prochaine génération ce ne serait pas, par hasard, cacher tout un pan d’histoire ?
Quelle civilisation arriérée
Et puis ceci pour ce qui concerne les femmes et le commerce avec les hommes, rien sur les allusions racistes? C’est aussi un élément d’arriération pourtant.
Nous nous sommes mal compris, Bérénice : je voulias dire qu’il n’y a pas de valeur différente, pas de hiérarchie, pas d’hétérogéneité supérieure ou dévalorisante à être soit fidèle, soit libertine. Liberté !
Par ailleurs, je vous avoue que je me suis marié plusieurs fois étant d’un caractère difficile : il était de mon devoir de libérer des imprudentes qui m’avait pris pour un autre….
Actuellement marié -j’adore ça-, je suis devenu un saint homme, époux d’une sainte femme !
Ben voyons, la foi sauve et j’avoue ne plus l’avoir, on écrit ce qu’on veut, ça n’engage rien ni personne, des mots du vent…
daaphpnée et ses clichés de nymphette sur le retour! aussi beaufe que JC c’est pas peu dire
Quelle civilisation arriérée de voir ainsi le monde partagé entre les putes et les mamans !
t’en veux a toute la civilisation pasque ta mère aussi jicé
mais ta gueule..
la foi sauve et j’avoue ne plus l’avoir
t’es une fille perdue et t’en veux à jicé..c’est la chenille
Il faudrait aussi faire la différence entre « inventer » et « transmettre » — dans ce but, l’histoire du zéro peut être très utile car, outre à de-paupériser le langage (déjà assez malmené), les gens apprendraient que la pensée n’est pas une boîte fermée mais une chose ouverte qui bouge en toutes les directions…
transmet la connaissance a la prochaine generation
« et bien profond » disait platon
Bérénice, vous allez me faire le plaisir de quitter ce ton déprimé et de vous jeter dans les bras d’un routier sorbonnard … !
Cédric, pour qu’il trique, il lui faut un cric …
fidèle ne serait-ce qu’en pensée
..les connes pensent avé leur cul..pour ça que c’est meilleur..encore une énigme de l’univers éventée jicé..j’attaque fort
dans l’Algérie coloniale, les deux communautés se côtoient sans se mêler, s’ignorent quand elles ne se heurtent pas. Or Camus entend témoigner ; c’est parce qu’il a découvert, à dix-sept ans, que la littérature pouvait parler du réel quotidien qu’il a voulu être écrivain [3]. Mais comment rendre compte du réel sans y consentir ? Montrer, faire comprendre, sans justifier pour autant, est-ce possible ? C’est une question qu’il s’est longuement posée. Dans ses romans, surtout dans Le Premier Homme, il rend compte du réel complexe de l’Algérie coloniale tel qu’il l’a vécu dans son enfance, mieux appréhendé pendant sa jeunesse, avant son départ forcé pour Paris en 1940, et du réel plus complexe encore du pays des années 1950, qu’il perçoit par ses voyages annuels et par les nombreux contacts qu’il y a gardés.(…)lien entre cette pauvreté de la ville arabe et celle du « quartier pauvre » de l’enfance, des ‘petits blancs’, où courent les cafards. Pour autant, il ne nie pas la séparation entre les deux univers : « Et l’Arabe qui se dresse devant moi me dit qu’il va fermer. Il faut sortir. » [6]. Si Camus ne montre pas directement la colonisation et ses ravages, qu’il avait sous les yeux pendant son enfance et sa jeunesse, il revient à plusieurs reprises sur la séparation entre les deux communautés et sur la perception qu’un colon, enfant ou adulte, pouvait avoir des Arabes, « ce peuple attirant et inquiétant, proche et séparé (…)Dans L’Étranger, il arrive à Meursault de prêter lui aussi une attention intense aux gestes et attitudes des Arabes : dans le parloir de la prison, il perçoit avec acuité la manière différente dont les autochtones communiquent avec leur famille malgré les grilles ; alors qu’à plusieurs reprises, les Blancs se montrent vulgaires et tapageurs, les Arabes font preuve d’une retenue infiniment plus décente : « La plupart des prisonniers arabes ainsi que leurs familles s’étaient accroupis en vis-à-vis. Ceux-là ne criaient pas. Malgré le tumulte, ils parvenaient à s’entendre en parlant très bas. » On remarquera que c’est au jeune voisin de Meursault, et à sa mère qui est à côté de Marie, qu’est prêtée cette communication par les regards, dont d’autres textes de Camus font un sommet de la communication tendre entre les êtres : « Mon voisin de gauche, un petit jeune homme aux mains fines, ne disait rien. J’ai remarqué qu’il était en face de la petite vieille et que tous les deux se regardaient avec intensité (…)la précision avec laquelle Camus évoque l’Algérie coloniale, à partir du point de vue dont il a lui-même l’expérience, celui des petits blancs. Les zones de contact entre cette communauté et la communauté arabe sont réels mais ténus ; ils impliquent rarement une familiarité assez grande pour que les protagonistes connaissent le nom des Arabes qu’ils rencontrent. Selon tous les témoignages, c’était bien la situation de l’Algérie des années 1930, dont Camus n’occulte d’ailleurs pas la violence latente.(…) http://ldh-toulon.net/Albert-Camus-parle-des-Arabes-par.html
Renato, pour l’invention du zéro*, lire ou relire « Histoire universelle des Chiffres » de Georges Ifrah, Bouquins 2 tomes. Somptueux… Une Somme, une Bible, un chef d’œuvre … !
* pour l’invention du Z’Ayrault, lire « Le Biscuit nantais » de Iago Cambadélis
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