Le bon goût d’un faux guide
Nul doute que l’on peut très bien voyager sans guide. Ce serait même recommandé. Rien prévoir, rien anticiper, pas même le gîte et le couvert, et pourquoi pas. Question de tempérament. Encore que certains ont l’art et la manière d’organiser l’inattendu. Adresses, conseils, contexte etc : la plupart des guides de voyages se ressemblent ; seule la cible visée fait vraiment la différence, selon les moyens supposés du voyageur, et les exigences qui en découlent. Mais s’il en est qui prend ses distances, c’est bien celui qui paraît dans la collection « Le goût de… » dans la collection de poche à bas prix Le Petit Mercure. D’abord parce qu’il se glisse vraiment dans la poche et n’encombre pas ; ensuite parce qu’il ne se présente pas comme un guide de voyage ; enfin parce que sa formule est vraiment originale.
Avec plus d’une centaine de titres au catalogue, elle a largement fait ses preuves. Un auteur, le plus souvent un écrivain ou un journaliste, y constitue une anthologie de textes littéraires autour d’une ville. De quoi donner le goût de s’y rendre, de s’y retrouver et de s’y perdre sur les pas de ceux qui nous y ont précédés avant d’en chanter la louange. Pour des raisons de droits, l’extrait est bref (deux petites pages en moyenne) et précédé d’une utile introduction, parfois assez ancien pour être tombé dans le domaine public, souvent issu du catalogue Gallimard (groupe auquel appartient le Mercure de France) ce qui n’empêche pas à chaque fois la présence d’auteurs contemporains et de traductions récentes de toutes origines.
Un exemple parmi d’autres, choisi presque au hasard puisqu’il s’agit du Goût de Grenade (140 pages, 6,80 euros, Le petit Mercure) que j’ai eu récemment l’occasion de mettre à l’épreuve sur le terrain. L’écrivain Gérard de Cortanze, à qui l’éditeur a confié le soin du florilège, ancre dès sa préface sa familiarité avec la ville en puisant dans ses souvenirs de jeunesse et dans ce qu’il en reste une fois effectué le travail de décantation. Sa Grenade baigne dans la nostalgie et la solitude. C’est un point de vue. Tous chantent la Grenade des palais nasrides, les patios rafraîchissants, les pentes de l’Albaicin, les tristes échos assourdis du cante jondo, au pied de la Sierra-Nevada. Mais s’il y a une chose que la mémoire du temps est impuissante à restituer, c’est bien la lumière de Grenade, et pour cause.
On peut lire Grenade d’une regard romantique. Mais il n’y a pas que la chute de Boabdil. Les quartiers, à commencer celui qui fut le leur avant de revenir le Realejo, sont pleins de juifs qui ne sont plus là. Un comble quand on sait qu’ils étaient établis entre ces murs depuis la période l’exil babylonien (VIème siècle av JC). Ils ont été eux aussi l’orgueil de la ville à tel point qu’elle fut appelée Garnata al yahud ou Granada de los judios. Non seulement il n’en reste plus rien, plus la moindre trace (cimetière, synagogue, tout a été rasé, enseveli), sinon au musée de l’Inquisition entre sorcières et hérétiques, mais cette présence est souvent reniée par la part la plus catholique de la population qui, de Fête-Dieu en Semaine sainte, et d’une procession l’autre y compris celle qui célèbre l’expulsion des juifs chaque début janvier depuis des siècles, déteste se voir rappeler que nombre de Grenadins ont des origines marranes ou conversos comme leur patronyme s’en fait l’écho. On devrait leur conseiller la lecture du fascinant roman de Michel del Castillo La Tunique d’infamie, histoire de leur rafraichir la mémoire, ce dont ce petit guide se charge déjà.
Al-Andalous a bien connu un âge d’or durant lequel juifs, musulmans et chrétiens ont coexisté, notamment sous le califat omeyyade. Mais depuis, on a tellement étendu cette période que cela a fabriqué un légendaire. 4000 juifs massacrés en une journée a mis un terme à la belle entente. La guerre sainte des Almoravides et des Almohades a élargi le spectre aux chrétiens. En tout état de cause, 1492 sonne le glas de l’Espagne des trois religions. Pour ce qui est des Grenadins, ils passent du statut de citoyens du royaume maure souverain à celui de sujets de la couronne de Castille.
L’anthologie fait la part belle aux poètes et géographes arabes du Moyen-Age qui ont magnifié le souvenir de Grenade (Ibn Batuta, Ibn H’Ayyan), aux historiens français et espagnols, aux romanciers (Alexandre Dumas, Théophile Gautier, le Chateaubriand du Dernier Abencérage) et poètes français (Cocteau ou l’Aragon du Fou d’Elsa). Mais s’il est un auteur dont la mémoire enveloppe la ville, c’est bien Federico Garcia Lorca, le poète assassiné. Né tout près à Fuente Vaqueros, étudiant avec son ami Manuel de Falla à l’université de Grenade, revenu y vivre et y mourir au début de la guerre civile, il est ici chez lui. Son duende vit dans ces pages à travers ses poèmes et ses chansons mais aussi par les vers que lui consacrèrent Antonio Machado ainsi que Rafael Alberti lequel, retour du long exil imposé par la victoire des franquistes, fut sidéré de découvrir que la fameuse fontaine des Larmes était jonchée en son fond vaseux de boites de sardines vides, de bouteilles de Coca et de peaux de fruits. Cela dit, aujourd’hui encore, malgré la Fondation qui lui est consacrée, l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite ; il y en a pour la réduire à sa dimension andalouse ; peut-être les conflits incessants entre sa famille et ses ayant-droit d’une part, et les institutions culturelles madrilènes d’autre part, récemment ravivés par l’ouverture d’un centre à Madrid, n’y sont pas étrangers.
Une bonne place est faite à l’évocation et aux écrits de Washington Irving (1782-1859), un auteur américain qui voyagea longtemps en Espagne et habita même à l’Alhambra quand l’endroit était désert et abandonné après avoir été une splendeur pendant huit siècles. Il y écrivit ses fameux Contes de l’Alhambra (1832). La ville, pas ingrate, sait ce qu’elle lui doit et cite son nom sur des plaques (jusque sur la porte de sa chambre à l’Alhambra !) ou des statues pour lui rendre hommage.
De quoi donner aux voyageurs qui ne l’ont pas le goût de se laisser guider. Il y en a pour tous. La collection, qui fait toujours la part belle à l’Histoire, la poésie et la littérature, c’est même son principe, compte plus d’une centaine de titres. On ne perdra pas son temps à lire Le Goût de Cannes et le Goût de l’Afrique d’un certain Jacques Barozzi…. Les hôteliers et les compagnies aériennes seraient bien inspirées d’offrir Le Goût de Nice du même auteur à tous ceux qui ont annulé cette semaine leurs réservations.
(photos D.R.)
1 092 Réponses pour Le bon goût d’un faux guide
Autre opération à réaliser : subordonner STRICTEMENT l’accès et le maintien dans la fonction publique et assimilées (Sncf, RATP, Edf/GDF etc..) à au moins deux formations militaires et patriotiques comprenant le salut du drapeau.
« ma mère, qui n’avait que son certificat d’étude »
Ce n’était pas rien, WGG. Savoir compter, lire et écrire, se poser des questions et chercher par soi-même les bonnes réponses… Avec ça, on était armé pour la vie. Jean Genet n’est pas allé au-delà du certif, ça ne l’a pas empêché plus tard de converser d’égal à égal avec Sartre, sorti premier de Normal Sup !
Ne pas confondre intelligence et instruction. Il y a des gens très instruits qui ne sont pas très intelligents et inversement. DHH, dont l’intelligence l’élève au dessus de l’esprit de caste, ne cesse de le répéter ici…
@D, Votre style est irréprochable, mais enfin, vous n’allez pas me dire que vous accréditez cette idée , très julevernienne par ailleurs, d’une civilisation des Atlantes qui..que..dix mille ans avant l’Egyppe…
c’est comme ce déire de la perfection absolue des jointoiements de la maçonnerie des blocs de pierre, qui atteignent un niveau difficilement reproductible…une civilisation qui aurait des lasers ??? mais non, des centaines, des milliers de virtuoses de la taille de pierre qui se sont échinés pendant des décennies à polir les blocs. Mais de grâce, pas les Atlantes !
Financer à hauteur de la moitié du coût les départs anticipés à la retraite à 55 ans de 50000 à 100000 fonctionnaires volontairesbpar an, dans tous les domaines. Les remplacer par des jeunes embauchés sous statut révisé de la fonction publique.
Pour saluer Nice, par Louis Nucera, un enfant du pays :
« Donc un peu d’histoire. Depuis le commencement des temps, Nice fut convoité. Au point que lassés des attaques, ses habitants demandèrent la protection du comte de Savoie. Ce fut l’acte de dédition de 1388. Cinq siècles durant, l’histoire de Nice et celle de la Savoie allaient être intimement liées. Est-ce à dire que la violence avait renoncé ? Ce serait s’aveugler sur le comportement des hommes. De 1543 à 1793, à sept reprises, la France s’attaquera au comté. La première fois, au grand dam d’une Europe indignée, François Ier s’alliera aux Turcs pour investir la cité. C’est durant cette agression que s’illustra Catherine Ségurane, héroïne niçoise, comme Jeanne Hachette l’est pour Beauvais.
Ce furent ensuite les sièges de 1691 et 1705. Exaspéré, Louis XIV décida d’en finir une fois pour toute. Contre l’avis de Vauban, il ordonna en 1706 la destruction de l’ensemble fortifié, un des plus fameux du bassin méditerranéen. Si la fonction militaire de Nice s’achevait, un rude coup, par là même, fut porté au tourisme futur. Une citadelle d’une telle ampleur n’ajouterait-elle pas aujourd’hui à la majesté du lieu, lui donnant de surcroît une dimension historique perceptible à tous ? Que l’on ne s’étonne pas du peu d’estime qu’ont les Niçois qui fréquentent le passé pour le bâtisseur de Versailles.
Puis se sera en juillet 1792 l’entrée à Nice des bataillons révolutionnaires commandés par le général Danselme. Cinq mois plus tard, reprenant grosso modo l’exemple romain du Ier siècle, le département des Alpes-Maritimes sera créé. Dans un climat de peur et de violence, les Niçois refuseront longtemps la guillotine. Quand elle sera installée, elle ne servira pas, comme ne seront pas appliqués les textes de la législation révolutionnaire et que seront épargnés les émigrés.
A la République succéda l’Empire, qui gomma les tensions et ramena le calme. De ce régime, les Niçois s’accommodèrent une dizaine d’années. Mais les enrôlés de force dans les colonnes napoléoniennes devinrent trop nombreux. Cette conscription et une énorme pression fiscale firent que les habitants accueillirent avec joie leur retour dans le giron de la royauté sarde en 1814.
La situation se prolongea jusqu’en 1860, au moment où Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne, futur roi d’Italie (il parlait essentiellement le français, tout comme Cavour), accepta le rattachement de Nice et de la Savoie à la France contre l’appui politique et militaire de Napoléon III en faveur de l’unité italienne.
Il y eut plébiscite. Le résultat en faveur de la France fut écrasant. Victor-Emmanuel II vint en secret à Nice afin de délier les corps constitués de leur serment envers la Couronne et affirmer que lui, Victor-Emmanuel, souhaitait ce rattachement. Le représentant d’une seule localité du comté (Gorbio) ne put être joint. Là, le vote fut fidèle à la Savoie. »
Pablo 475, je crois que vous lisez trop vite. Comme précisé, c’est « l’oeuvre » et non la personne Lorca qui ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite. Dès qu’on évoque son nom, ce qui est très courant, on évoque sa vie avant tout et sa mort. Son destin tragique éclipse souvent ses poèmes… malgré la double Pléiade ! Dans votre commentaire, vous êtes vous même victime de cette confusion lisant « l’homme » là où il y avait marqué « l’oeuvre »
» tandis que nos bâtisseurs de cathédrales pédalent dans l’à-peu-près, »
Charles pense que l’on peut construire une cathédrale de 150m de haut sans notion de mathématique et en pédalant dans l’à peu près!
Quel c…!
Je lui rappelle également que Sainte Sophie, prouesse architecturale byzantine ET modèle de l’architecture arabe qui a suivi (eh oui!) a été construite en collaboration par un mathématicien et un architecte et ce, au 6ième siècle, avant la naissance du chamelier illuminé…
Pour saluer Nice, par Hector Berlioz :
« Voilà que j’aspire l’air tiède et embaumé de Nice à pleins poumons ; voilà la vie et la joie qui accourent à tire-d’aile, et la musique qui m’embrasse, et l’avenir qui me sourit ; et je reste à Nice un mois entier à errer dans les bois d’orangers, à me plonger dans la mer, à dormir sur les bruyères des montagnes de Villefranche, à voir, du haut de ce radieux observatoire les navires venir passer et disparaître silencieusement. Je vis entièrement seul, j’écris l’ouverture du Roi Lear, je chante, je crois en Dieu. Convalescence.
C’est ainsi que j’ai passé à Nice les vingt plus beaux jours de ma vie. Ô Nizza ! »
L’Atlantide est une certitude, Berguenzinc. Le récit de Platon a été de tout temps le sujet de nombreuses discussions. Au moyen-âge, la question de l’Atlantide a été soulevée, et de nombreux moines ont mis en doute l’existence de l’Atlantide, se basant sur le fait que Moïse n’en parlait pas dans la Bible, qu’ils n’avaient pas su traduire. Or, la Bible étant considérée comme l’histoire véritable du monde primitif, on rejeta le récit de Platon, comme étant un récit profane et païen. Seuls les adeptes aux initiations gnostiques et égyptiennes admettaient l’existence du continent disparu, mais gardaient cette tradition pour eux. La question de l’Atlantide constitua le motif qui poussa Colomb à partir dans l’inconnu. Au fond, son but était d’éclaircir ce problème. Ses calculs lui avaient appris que la terre était ronde. Il pensait avec raison qu’en allant droit devant lui à travers cet océan Atlantique que l’on n’osait parcourir, si l’Atlantide existait encore, il le verrait bien. Car, depuis le déluge qui avait occasionné l’engloutissement de Poseidonis, aucun marin n’avait osé s’aventurer sur l’Océan Atlantique. Les navigateurs de l’antiquité racontaient que l’on était arrêté, les uns par une barrière de flammes, un khéroub à l’épée flamboyante, les autres par un immense banc de vase, recouvert par une végétation luxuriante qu’il était impossible de franchir. Beaucoup affirmaient aussi qu’il y avait là un abîme qui conduisait à l’Enfer. La vérité était, sans doute, qu’à la suite de l’engloutissement de Poséidonis, il s’était élevé à sa place, dans la mer, dés bancs de pierres ponces, des amas de débris volcaniques, ainsi qu’on a pu l’observer à propos du Krakatoa. Cette barrière avait forcé les hardis navigateurs de l’antiquité à rebrousser chemin, et l’on avait pris l’habitude de considérer l’Atlantique comme fermé à toute possibilité de navigation. Puis l’horreur qu’avait causée le cataclysme, les dangers éprouvés par les survivants du déluge avaient aussi été la cause d’une interdiction dès prêtres antiques de s’aventurer dans les parages du continent disparu. Donc la route de l’Atlantique avait été abandonnée depuis la catastrophe de Poseidonis et Colomb ne voulut l’explorer à nouveau qu’à la suite d’un récit mystérieux d’un moine Irlandais qui prétendait être parti avec des navigateurs normands à travers l’Atlantique et avoir abordé à une terre immense peuplée d’hommes rouges. Colomb crut que cette terre était un débris de l’Atlantide et voulut s’en rendre compte. Et ce fut ainsi qu’il découvrit l’Amérique, sans encombre, ne se heurtant point à cette mystérieuse barrière dont parlaient les navigateurs antiques et que le temps et la mer avaient peu à peu dissoute. Beaucoup crurent que l’Amérique n’était autre que l’Atlantide. Elle était en effet peuplée d’hommes rouges. Le philosophe Bacon se rangea à cet avis. Mais Rome intervint. Cette découverte d’un continent nouveau dérangeait son dogmatisme — qu’allait devenir alors la légende d’Adam et d’Ève, et le paradis terrestre localisé en Asie ? Mais des prêtres démontrèrent avec raison que l’Amérique ne pouvait être l’Atlantide, car le continent nouveau était connu depuis bien longtemps. On y avait abordé par la route des Indes et jusqu’alors on l’avait considéré comme des terres inexplorées appartenant à l’Asie. Les enfants d’Adam, partis d’Asie, avaient essaimé sur le continent américain comme ils avaient essaimé en Europe, en Afrique. D’ailleurs les Dominicains citèrent à l’appui de ces dires la similitude des rites religieux, des mœurs, des usages qui existaient entre l’ancien et le nouveau continent. Les Indiens connaissaient la Croix et l’adoraient, ils connaissaient la communion donc ils tenaient ces révélations divines d’Adam ou ils les tenaient du diable. Cette dernière supposition rencontra des Croyants. Ce fut le motif de beaucoup de massacres d’Indiens ordonnés par des évêques fanatiques d’Espagne et du Portugal. Ainsi Rome parvint à rattacher l’Amérique à son histoire sacrée et les Peaux Rouges, aux Fils d’Adam. La question de l’Atlantide fut abandonnée et le récit de Platon ne rencontra plus que des incrédules. Elle ne fut étudiée à nouveau qu’au XVIIIe siècle. Des géologues et des naturalistes reprirent la discussion de l’existence de l’Atlantide, frappés par les observations qu’ils avaient faites de la modification physique des terrains et aussi pour chercher une explication des similitudes existant entre les races animales et les flores du nouveau et de l’ancien continent. On ne voyait pas, en effet, comment certaines espèces animales avaient pu traverser à la nage l’Océan Atlantique. Il avait dû y avoir un pont naturel, un continent intermédiaire. Mais les philosophes intervinrent. Th. Martin et Humboldt traitèrent l’Atlantide de mythe. Buffon, Tournefort, Oviedo, Mac Culloch, Paw, Bory de Saint Vincent, Gaffarel, prouvèrent par contre que l’Atlantide avait existé et la plaçaient dans l’Océan Atlantique. Enfin, les théories de Lamarck et de Darwin vinrent renforcer la discussion. Le monogénisme et le polygénisme l’activèrent, puis les découvertes paléontologiques et anthropologiques affirmèrent la nécessité de continents intermédiaires permettant l’évolution de certains progéniteurs de nos espèces actuelles passées en instance d’évolution d’Amérique en Europe. Sous la Révolution, l’astronome Bailly, maire de Paris, affirmait dans uni ouvrage l’existence de l’Atlantide, mais plaçait ce continent au Groenland, au Spitzberg, à la Nouvelle Zemble. Le continent dont il parle n’est point l’Atlantide, c’est le continent hyperboréen. L’Atlantide de Bailly n’est donc que le continent hyperboréen des traditions. Rudbek place l’Atlantide en Scandinavie. Nous verrons que la Scandinavie a appartenu à l’Atlantide mais n’a jamais constitué à elle seule ce continent. Son Atlantide serait plutôt le continent boréen, berceau de la race blanche et qui, en effet, d’après la tradition, était situé en Scandinavie, vers le cap Nord. Buache place l’Atlantide entre le Cap de Bonne Espérance et le Brésil. Qu’il y eût là un prolongement de l’Atlantide, c’est fort possible, mais il est plus certain que le continent auquel il fait allusion n’est autre que la Lémurie des traditions. Puis des historiens aimant la fantaisie, comme Latreille, ont vu l’Atlantide dans la Perse ! Pourquoi la Perse ? Aucune tradition antique ne lui donne cet habitat et cependant, sur le lieu de l’Atlantide, ces traditions convergent et donnent une hypothèse cent fois plus simple. Mais voilà, elle est trop simple. Par ailleurs un cataclysme, un déluge semblent à beaucoup un conte de fées. Quant à de Baer, il voit dans le récit de Platon le symbole des douze tribus juives. L’écroulement de l’Atlantide est renfermé dans l’allégorie de l’engloutissement de Gomorrhe et de Sodome. Que Gomorrhe et Sodome se rattachent à un fait historique corollaire de l’histoire atlante, c’est fort possible, mais voir là dedans l’Atlantide de Platon, c’est une pure fantaisie, Gomorrhe et Sodome étaient des colonies atlantes. Ces deux villes étaient situées sur l’emplacement actuel de la Mer Morte. Lorsque le dernier déluge eut lieu, il en résulta par toute la terre des tremblements formidables. Un peu partout des volcans tonnèrent et crachèrent du feu. Sodome et Gomorrhe furent englouties dans une crevasse d’où jaillit un volcan qui disparut à son tour laissant à sa place la Mer Morte que nous connaissons et qui n’est qu’un lac d’asphalte. Le bitume de ses eaux révèle assez son origine volcanique.
Un historien moderne, M. Berlioux, place l’Atlantide dans là région de l’Atlas et identifie les Atlantes et les Lebons, que l’histoire égyptienne montre comme de hardis marins, ayant cherché à dominer le bassin méditerranéen et à arracher aux Phéniciens et aux Égyptiens leurs colonies. Il voit dans la fête athénienne célébrant la victoire des Hellènes sur les Atlantes un épisode de la lutte des Lebons et des Grecs. C’est une grave erreur. Que la région de l’Atlas ait été une presqu’île du continent Atlantide, nous le montrerons plus loin. Identifier cette région avec le continent de Platon, c’est une hypothèse sans valeur. La région de l’Atlas a sans doute été, il y a 800.000 ans, une vaste île, car le Sahara était alors une mer. Cette île était une colonie peuplée d’Atlantes. Mais les Lebons ne sont point ces Atlantes. Ils n’en sont aucunement les fils. Les Atlantes étaient rouges, les Lebons sont représentés avec un teint blanc, des yeux bleus, des cheveux blonds. Les Lebons sont des boréens et non des rouges. Ils ont en effet lutté contre les Égyptiens, mais la victoire des Hellènes, que rapporte la tradition, ne les concerne point. Cette victoire eut lieu 9.000 ans avant J. C. Or, les Lebons n’ont occupé l’Afrique que vers 5 ou 4.000 ans avant J. C. Donc les Lebons ne peuvent point être assimilés aux Atlantes et l’hypothèse de M. Berlioux ne repose sur rien.
Le récit de Platon, si simple et si précis, a servi de base aux recherches de nos géologues et anthropologistes contemporains ; ceux-ci ont reconnu que ce récit était basé sur des faits réels et n’était nullement un mythe. C’était l’hypothèse la plus logique et la moins imaginative. Les recherches furent donc en conséquence effectuées dans l’Océan Atlantique. L’Angleterre envoya le Challenger, l’Hydra et le Proserpine opérer des sondages. Les États-Unis) suivirent cet exemple et le Dauphin, le Gettysburg en compagnie de la canonnière allemande La Gazette explorèrent les bas fonds de l’Atlantique à l’endroit indiqué par Platon. Il résulta de ces différents sondages l’affirmation qu’il y avait au fond de l’Océan une vaste île engloutie avec des vallées, des montagnes, des plateaux. Cette île mesurait 3.000 de long sur 100 milles de large. Une immense chaîne de montagnes la traversait et s’y épanouissait, allant dans la direction Sud-Ouest depuis le 50e Nord jusqu’aux côtes de l’Amérique méridionale. Un rameau de cette chaîne prenait une direction S. E. vers l’Afrique et bifurquait vers le sud jusqu’à Tristan d’Acunha ; cette chaîne était haute de 9.000 pieds et il a été prouvé à ce moment que les îles Açores : Saint Paul, Ascension, Tristan d’Acunha n’étaient que les pics de cette immense montagne engloutie. Donc il y a bien au fond de l’Océan un continent effondré dont les sommets des montagnes émergent seuls à l’heure actuelle et constituent des îles. Puis les sondages révélèrent encore que cette île immense était couverte de débris volcaniques provenant d’éruptions gigantesques. Or Platon, comme les livres mayas, raconte que l’engloutissement de l’Atlantide a été précédé d’éruptions volcaniques. Ces faits matériels constituent une preuve tangible de la vérité de la tradition.
L’anthropologie fournit à son tour des témoignages nombreux, en faveur du récit de Platon. La loi de l’évolution suppose pour se développer l’existence de progéniteurs. Nos races actuelles ont donc eu, d’après ce principe, des ancêtres moins évolués et présentant des caractères très nets d’infériorité physique. Ainsi notre cheval est le descendant évolué du protohippus et l’évolution porte sur le pied qui peu à peu s’est modifié et a perdu les doigts primitifs et inutiles pour la course, ne laissant subsister qu’un seul doigt dont l’ongle est devenu sabot. Il est à remarquer que l’on n’a point trouvé en Europe, en Asie, en Afrique, un grand nombre de progéniteurs de nos espèces actuelles, tandis qu’on les retrouvait dans les terres américaines à l’état fossile, quoique, chose étonnante, les produits de ces progéniteurs n’existassent point en Amérique lors, de sa découverte ! Ainsi le progéniteur du cheval, le protohippus, est un fossile américain. On ne l’a rencontré ni en Europe, ni en Afrique, Une de ses formes plus évoluées a sans doute été trouvée dans la région du Thibet, mais l’habitat réel du protohippus a bien été l’Amérique. Or le cheval, qui en descend, n’existait point en Amérique lors de sa découverte et on ne l’y a point retrouvé à l’état fossile, tandis que le cheval pullulait en Europe, en Afrique, en Asie. Il faut donc bien que le cheval ait émigré à une époque éloignée d’Amérique en Europe. Cette émigration n’a pu se faire à la nage. Il a fallu nécessairement qu’un continent intermédiaire existât, où les formes protohippiennes en instance d’évolution vécurent et se rendirent par ce pont naturel en Europe et en Afrique. Mais, dira-t-on, comment expliquer que le protohippus ne s’est point évolué également sur les terres américaines ? Cela tient à ce que les terrains où l’on a rencontré des fossiles du protohippus appartenaient à l’Atlantide et ont été à plusieurs reprises submergés. Les chevaux ont reculé devant l’eau envahissante et, par le moyen de l’Atlantide, ont gagné les terres nouvelles qui sortaient de l’Océan ; puis, lorsque l’Amérique est à son tour ressortie des eaux, ils ne sont point retournés en arrière, pour la bonne raison que l’Atlantide n’existait plus à ce moment, ou du moins né subsistait plus qu’à l’état d’île. Et voilà comment l’Amérique a été le berceau du cheval, de l’éléphant, du chameau, du rhinocéros, de l’élan irlandais, du bœuf musqué, du bison, du cerf, du lion. Toutes ces espèces se rencontrent à l’état fossile dans les terres américaines appartenant à l’Atlantide et ont émigré peu à peu en Europe, en Afrique, en Asie par ce continent intermédiaire. L’anthropologie admet donc nécessairement l’Atlantide, pour expliquer ces émigrations d’animaux originaires d’Amérique et qui n’y subsistaient plus lors de sa découverte. Ce qui est vrai pour la faune l’est également pour la flore. Des plantes ont émigré d’Amérique en Europe. Enfin se pose la fameuse question du bananier. Le bananier n’est qu’un plantain évolué par la culture. Il ne se reproduit que par des boutures et se transporte très difficilement. Il faut tous les soins qu’apporte dans ses expériences notre science moderne pour effectuer un transport de plants de bananier. Or le bananier se trouve en Afrique et en Amérique ! Il a fallu nécessairement que ce produit d’une civilisation fût apporté d’un pays dans un autre et, comme il ne peut se transporter, il a fallu qu’un continent intermédiaire lui permît d’émigrer peu à peu par des boutures successives. Ou il a émigré naturellement par boutures, ou il a été transporté par des hommes jouissant d’une civilisation avancée, et cela à une époque très reculée, car le bananier est connu depuis très longtemps. Ces hommes ne peuvent être ni les peuples de l’antiquité que nous connaissons, ni les Peaux-Rouges, car ni les uns ni les autres n’avaient les moyens d’effectuer un transport aussi délicat.
La malacologie montre aussi qu’il existe dans le pays des Basques une flore locale qui ne ressemble en rien à celle d’Europe et semble avoir été importée d’Amérique. L’Helix quimperiana et l’Helix constricta sont des produits de la flore Américaine et, chose curieuse, l’Helix quimperiana ne se rencontre en France qu’au pays des Basques et aux environs de Quimper, deux terres que la tradition considère comme ayant appartenu à l’Atlantide.
L’entomologie présente des résultats identiques. Bref au point de vue scientifique naturaliste, l’existence de l’Atlantide peut seule expliquer comment la faune et la flore fossile d’Amérique a pu se transporter en Europe et y arriver dans un degré d’évolution qu’elles n’ont point connu en Amérique. L’Atlantide a été la terre intermédiaire, où des formes primitives américaines ont évolué avant de s’adapter en Europe. Elle est donc, à tous les points de vue, un continent de transition. L’ethnologie est non moins significative que l’anthropologie. Elle montre en effet que des similitudes nombreuses existent entre certaines races des deux continents, et cela aux points de vue anatomique, sociologique, ethnographique, mœurs et usages.
L’Amérique était peuplée, lors de sa découverte, par un grand nombre de races. Il y avait la race rouge, représentée principalement par les Péruviens, les Mexicains, les Mayas et autres peuplades peaux rouges ; la race blanche, représentée par les tribus du Menomissec, du Dakota, du Mandan, du Zuni, avec des cheveux blonds, des yeux bleus ; la race noire, avec les indigènes du Kansas et de la Californie ; enfin la race jaune, avec certaines tribus du Nord et de l’Hudson. Mais à part la race rouge, qui était la plus nombreuse et qui s’était conservée pure, les autres races étaient plus ou moins mêlées à du sang rouge. D’où une diversité de types, un extraordinaire mélange de noir, de blanc, de jaune, de rouge, qui longtemps a intrigué les ethnologistes. Certains ont vu dans l’Amérique le berceau de toutes les races et ont expliqué ainsi cette diversité de couleurs. Mais la vérité est plus simple. La race rouge a d’abord exclusivement dominé en Amérique. Elle est le produit de ce sol. Des émigrations des noirs polynésiens ont créé ensuite un type rouge-noir par croisement. Ces émigrations ont eu lieu dès la plus haute antiquité et, de tous temps, les naturels des archipels polynésiens ont entretenu des relations avec l’Amérique. On sait en effet la hardiesse avec laquelle ils n’hésitaient point à franchir en mer de grandes distances sur de frêles esquifs. Il y eut ensuite des émigrations mongoles par le détroit de Behring, ce qui donna naissance à un type rouge cuivré aux yeux bridés, que l’on rencontre vers le lac Michigan. Ces émigrations de Jaunes furent nombreuses, et voilà l’origine de la découverte d’inscriptions chinoises en Amérique et de statuettes représentant Bouddha assis sur une tortue d’espèce asiatique et tenant le lotus en main. Enfin il y eut des émigrations boréennes par l’Islande, le Groenland, ce qui constitua, mélangé aux rouges, des individus à yeux bleus, à cheveux châtains, à teint légèrement bronzé, tels les Dakota, les Manda. Puis peu à peu, avant Colomb, de nombreuses barques de pirates normands abordèrent en Amérique, y laissant des colonies blanches et des inscriptions runiques. Donc il y a eu en Amérique une superposition de races de couleurs différentes qui se fondirent peu à peu entre elles et donnèrent cette variété infinie de types allant du noir au blanc par le jaune, le cuivre, le rouge, l’olive, mais toujours néanmoins avec une dominante rouge. Aussi, pour prouver l’Atlantide, nous ne nous arrêterons point à établir comme certains modernes les similitudes existantes entre les jaunes d’Amérique et ceux d’Asie, entre les blancs du nouveau continent et ceux de l’ancien. Ces similitudes découlent de la loi même des origines. Puis nous ne partageons pas l’avis des modernes, qui font venir de l’Atlantide les blancs, les noirs, les jaunes. L’Atlantide a ignoré la race blanche, née bien plus tard. Elle a civilisé sans doute les Noirs, mais cela par l’intermédiaire de ses colonies africaines. La race noire est un produit africain et non atlante. Rangeons-nous donc à l’avis de la tradition, qui donnait à l’Atlantide comme habitants une race essentiellement rouge, et admettait à ses côtés, une race jaune-cuivre, dont l’habitat était l’Asie. Et une race noire déchue, la race lémurienne. Et voilà pourquoi nous n’interrogerons en Amérique que les races exclusivement rouges dans les analogies qu’elles présentent avec les races de l’ancien continent qui se disent descendre des Rouges atlantes, tels les Égyptiens, les Basques, les Étrusques, les Chaldéens.
En Europe, une grande parenté existe entre les Basques, les Corses, les Guanches. Ce sont des dolichocéphales, ayant une forme crânienne des plus caractéristiques. Or il est curieux de constater que l’on rencontre cette dolichocéphalie chez certains naturels américains. Même crâne, même teint rougeâtre, mêmes caractères physiques. Cette race dolichocéphale, que l’on rencontre aussi en Afrique sur les côtes atlantiques, ne se rattache aucunement à la race indo-européenne. Elle forme sur notre continent un îlot à part, nettement défini au point de vue physique comme au point de vue mœurs et langages. Or cet îlot étranger à notre Europe et à ses races se rattache singulièrement aux races américaines. Elles découlent des mêmes progéniteurs physiques et sociaux. D’ailleurs, les Basques sont les premiers à reconnaître qu’au début, d’après leur tradition, ils vivaient isolés dans un pays restreint, borné de tous côtés par la mer. Ce n’est que plus tard, disent-ils, que des émigrations noires venant du Midi, puis des émigrations blanches venant du Nord envahirent le pays qui sortait des eaux et le peuplèrent. Ils se reconnaissaient en somme complètement en dehors de toute famille européenne, un peuple à part et d’une antiquité supérieure aux noirs et aux blancs. Leurs deux idiomes l’Eskualduna et l’Euskarien leur donnent raison. En effet, la linguistique est forcée de reconnaître que ces idiomes ne peuvent aucunement découler des langues indo-européennes. Ils ne se rattachent pas davantage aux langues africaines et asiatiques. Ils semblent cependant vaguement apparentés à la langue des Guanches, à l’Étrusque, à l’Égyptien primitif, et au Thibétain primitif. Mais cette parenté est extrêmement lâche, tandis qu’au contraire certains idiomes américains ressemblent à tel point à la langue basque que des naturels Peaux-Rouges du Canada pourraient comprendre sans difficulté un Basque. Cela ne peut être dû au hasard. Nous venons de dire que le Basque ne semblait dans l’ancien continent n’être que vaguement apparenté à l’Égyptien primitif, au Thibétain primitif, à l’Étrusque. Cela est vrai, car il est permis de supposer que les Basques, se rattachant à cette race rouge dont les Étrusques, les Égyptiens, et les Thibétains primitifs se disaient issus, avaient dû forcément avoir les mêmes progéniteurs linguistiques. Seulement, tandis qu’au pays basque la langue restait fixe et immuable comme elle l’est restée en Amérique dans certaines tribus, elle évoluait au Thibet et surtout en Égypte, se défigurant peu à peu au contact des idiomes noirs et boréens. Seul l’Étrusque qui, à l’heure actuelle, reste encore mystérieux, semble être une forme plus évoluée que le Basque, mais moins évoluée que l’Égyptien. L’avenir démontrera peut-être que cette langue est l’intermédiaire entre le Basque et l’Égyptien.
Mais ce qui est caractéristique au point de vue de l’Atlantide, c’est cette conformité de langage de deux peuples ayant les mêmes caractères physiques et étant séparés par un Océan immense. De plus, ces deux peuples n’ont jamais été navigateurs. Il y a donc eu, à un moment donné, un pont naturel. Ce pont était l’Atlantide.
En Europe, certains types bretons à peau rouge, à nez en forme d’aigle, ressemblent aussi d’une façon étonnante, au point de vue physique, à certains types américains. Ces Bretons constituent de petits îlots, très concentrés, et jamais ne se sont mêlés aux peuples environnants, envers lesquels d’ailleurs ils affectent du mépris. Et il est curieux de constater la parenté physique de ces Bretons avec certaines peuplades italiennes descendant des Étrusques, avec certains types égyptiens et indous. Ces Bretons se rattachent donc à la race rouge et sont totalement étrangers aux Sudéens et aux Boréens.
Mais où la parenté existant entre les rouges d’Amérique et les rouges d’Europe éclate merveilleusement, c’est dans la comparaison des Égyptiens et des peuples qui s’y rattachent (Phéniciens, Rumero, Accadiens, Étrusques) avec les Péruviens, les Mayas du Yucatan et les Mexicains, peuples représentant en Amérique la race rouge dans toute sa pureté. Même forme crânienne, mêmes usages, mêmes architectures, mêmes conceptions métaphysiques. On a la sensation très nette d’un progéniteur commun et ce progéniteur, que reconnaissent les traditions de ces peuples est, disent-elles, le pays d’Atlan, d’Atzlan, d’Atlantide, l’île mystérieuse enfouie au fond de la mer.
Au point de vue linguistique, il est curieux de constater la ressemblance existant entre l’alphabet phénicien et l’alphabet maya du Yucatan, entre le grec et le maya, le chiapanec et l’hébreu. Cette ressemblance entre le grec et le maya est, paraît-il, si grande qu’un des explorateurs des contrées américaines connaissant l’ancien grec, comprit la plupart des Mayas sans difficulté. « Le grec d’Homère en Amérique ! s’écria-t-il, mais c’est une invention du diable ! »
Qu’est-ce que le maya ? L’idiome d’un peuple rouge qui prétend descendre des Atlantes.
Qu’est-ce que le grec ? Un dérivé de l’hébreu, venant de l’Égypte. Or cette Égypte prétend être fille de la race rouge et descendre des Atlantes. Sa langue est l’hébreu primitif : non point le dialecte syro-araméen que nous connaissons, mais l’idiome de Moïse, la langue de Sepher, la langue sacrée des peuples rouges échappés au déluge ! Donc le grec et le maya ont une origine commune, tous deux sont les dérivés d’une langue mère qui est la langue atlante, et l’Atlantide seule permet d’expliquer leur parenté. Un exemple :
Dieu au Mexique s’exprime par 2 mots : Théo et Zéo
Dieu en grec……………………… Théo et Zéus
Dieu en Hébreu……………………. Ja et Yah
Cette similitude frappante ne peut être due au hasard. Seule l’Atlantide donne la clé du mystère. Les rapports qui existent entre le chiapanec et l’Hébreu s’expliqueraient de la même manière. En un mot, l’hébreu primitif, qui était l’idiome sacré des Égyptiens, est une langue atlante, qui a été la mère, dans l’ancien continent, du grec (mélange d’hébreu et de celte) et du zeud (mélange d’hébreu et de pâli) ; et dans le nouveau, du maya et du chiapanec. On a été frappé aussi de la parenté existant entre l’alphabet maya et l’alphabet phénicien. Tous les deux sont à base phonétique et de nombreux signes concordent. Nous dirons pour expliquer cette parenté ce que nous avons dit pour faire comprendre celle qui unit le grec au maya. Le phénicien est un produit de l’Égypte. Son alphabet est né dans les temples Égyptiens, car l’Égypte a été la matrice où ont été enfantées les civilisations grecques phéniciennes, chaldéennes, indoues.
L’Égypte possédait quatre sortes d’écritures :
1° L’écriture épistolographique ; 2° l’écriture hiéroglyphique ; 3° l’écriture hiératique ; 4° l’écriture symbolique.
Le phénicien est un dérivé de l’écriture épistolographique égyptienne, qui était alphabétique, et les Égyptiens tenaient eux-mêmes cette écriture des Atlantes. Quant aux Mayas, ils tenaient leur alphabet, disaient-ils, des Colhnas, race qui s’était éteinte 1.000 ans avant J. C. Et ces Colhnas prétendaient venir du pays d’Atlan. Donc, là encore, l’Atlantide peut seule expliquer la parenté entre l’alphabet maya et l’alphabet phénicien. Les signes mayas sont hiéroglyphes en ce sens qu’ils représentent un objet et se manifestent par une décoration embrouillée et excessive. Les signes phéniciens ne sont en somme que ces hiéroglyphes, simplifiés par l’usage et l’évolution. Leur intermédiaire est l’écriture égyptienne, plus simple que le maya mais plus ornée que le phénicien. Voici d’ailleurs quelques exemples montrant l’identité des alphabets et la nécessité d’admettre un progéniteur commun :
Manzi Atlantide 1.jpg
Donc on peut établir scientifiquement qu’une réelle parenté existe entre les langues et les alphabets des peuples rouges de l’ancien et du nouveau continent. Ces peuples ont donc eu forcément des relations sur une terre commune. D’où la nécessité de l’Atlantide.
Les mœurs et les coutumes des Péruviens et des Mexicains offrent une curieuse ressemblance avec celles des Égyptiens et des peuples qui s’y rattachent. Au point de vue religieux, au Pérou comme en Égypte, étaient pratiqués les usages et rites suivants : le baptême, la confession, l’absolution, le carême, le mariage religieux, la communion sous les deux espèces et avec des hosties qui étaient des pains marqués du sceau sacré, l’embaumement des morts, la bénédiction avec la croix, l’adoration de la croix considérée comme symbole de la vie éternelle, la pénitence, la crémation. Des deux côtés de l’océan, même croyance en un seul Dieu, en l’immortalité de l’âme, en une vierge sacrée. Même culte sidéral, même adoration d’un disque d’or représentant le Soleil, mêmes fêtes religieuses, mêmes cérémonies. Pan était aussi adoré en Amérique qu’en Grèce, et sous le même nom. On connaissait au Pérou des ordres religieux, des ordres monastiques où la mort punissait celui qui trompait ses vœux. Il y avait aussi des vestales, gardiennes du feu sacré, vierges pures qui, si elles se laissaient séduire, étaient, comme à Rome, enterrées vivantes ! Les Chippewayames connaissaient l’histoire de Tantale, la légende d’Atlas, les Méduses aux cheveux de serpents, l’histoire de Deucalion ; et chez les Mexicains, Jupiter et son tonnerre étaient adorés ! Bref, on peut dire que la religion péruvienne est identique à la religion égyptienne, comme métaphysique et comme rites.
Est-ce pur hasard ?
Le calendrier maya est semblable au calendrier chaldéen et la chronologie maya est la même. Les noms des vingt jours du mois aztèque sont identiquement ceux du Zodiaque chaldéen.
Est-ce pur hasard ?
La magie était connue des Péruviens : ils la pratiquaient et admettaient, comme les Grecs, la lycanthropie. Ils se disaient, à l’égal des Égyptiens, fils du soleil et racontaient sur le déluge des histoires identiques à celles des Chaldéens. Ils avaient un Noé, qui construisit une arche. Ils brûlaient aussi leurs morts, ou bien les enterraient dans des tumuli comme les Étrusques, avec leurs armes, leurs bijoux, des vases précieux, ou encore les embaumaient. Or, le procédé d’embaumement que les Péruviens employaient était identique à celui des Égyptiens. Mêmes incisions, mêmes précautions, et les momies péruviennes comme les momies égyptiennes ont toutes dans la bouche une lame d’argent.
Est-ce pur hasard ?
Les naturels de la vallée du Mississipi pratiquaient cette curieuse coutume de la couvade, que l’on retrouve en Europe chez les Basques. Aussitôt accouchée, la femme se lève, et cède son lit au mari qui reçoit, couché, le poupon dans ses bras, les félicitations des amis ! Cet usage singulier n’est pratiqué en Europe que par les Basques. Or comment expliquer que cette coutume se retrouve ainsi localisée en Amérique ?
Est-ce pur hasard ?
Il y a une ressemblance étrange entre les noms de lieux et de personnages à Haïti et aux Canaries, au Pérou et en Égypte, au Mexique et en Grèce. Ainsi le mot Maya est un mot qui se retrouve à chaque pas en Grèce, en Égypte, dans l’Inde. Il a donné Marie, Miriame, Marianne, etc.. La coiffure égyptienne appelée Calantica se retrouve sur des statues du Mexique. Elle est cependant spéciale et caractéristique. Quant aux monuments égyptiens, ils ressemblent singulièrement aux monuments péruviens. Mêmes conceptions architecturales, même esthétique, mêmes procédés de construction et, ce qui est plus bizarre, même orientation des monuments religieux et même disposition des chambres intérieures et des galeries. Les pyramides d’Égypte sont identiques à celles du Pérou. Chez les deux peuples, elles sont un gnomon et expriment le symbole du quatre dans l’un. Les Mound builders de la vallée de l’Ohio sont des pyramides ayant des proportions analogues à celles d’Égypte. Celle de Cahokia a 97 pieds de hauteur. Il y a aussi une grande similitude entre les ruines de Teotihuacan et celles de Karnak. Les deux peuples ont construit des tumuli, des cairns, des cryptes, des aqueducs, des arches et ont employé le ciment, la brique. Les portiques de Kabah ressemblent à une construction romaine primitive., Quant aux sculptures, aux décorations murales, aux ornementations, elles sont de même étroitement parentes et certaines céramiques de Mexico seraient prises pour des céramiques égyptiennes.
Est-ce pur hasard ?
Puis, comment expliquer l’apparition du bronze en Europe sans qu’il y ait eu auparavant un âge du cuivre et un âge de l’étain ? Or un âge du cuivre a existé en Amérique vers les Grands Lacs, et c’est le seul lieu de la terre où il a existé ! Là seulement, on retrouve des instruments en cuivre pur. Partout ailleurs on ne retrouve que du bronze. Or le bronze n’a pu être trouvé avant un long usage du cuivre et de l’étain. Le bronze a donc été apporté en Europe, en Asie, en Afrique par un peuple commerçant et hardi. Comment expliquer aussi la découverte en Amérique de pointes de flèches, de haches, et de statuettes en néphrite et en jadéites, alors que nul gisement de ces pierres n’existe en ce pays ? Et d’où viennent ces marteaux de pierre portant le signe sacré et mystérieux du Swastika indou et égyptien.
Enfin, pourquoi ce parti pris des naturels américains de se servir, comme motif d’ornementation, de l’éléphant, qui a disparu de l’Amérique à la fin du Tertiaire et qui d’ailleurs n’y a existé que comme mammouth, lequel diffère sensiblement de l’éléphant ? Car les décorations péruviennes emploient l’éléphant qu’ils ne pouvaient pas connaître et non le mammouth. On trouve en effet au Pérou dés pipes en forme de tête d’éléphant, des vases, des sculptures représentant cet animal et une ornementation basée sur des trompes d’éléphants entrelacées. Notez aussi qu’en Irlande il a été retrouvé des pipes à tête d’éléphant et d’autres ornées qui ressemblent singulièrement aux pipes péruviennes ! Puis pourquoi des pipes en Irlande remontant à une époque très reculée, alors que l’introduction du tabac en Europe est récente ?
Le hasard n’a pu faire si bien les choses et il serait ridicule de vouloir s’appuyer uniquement sur lui dans le but de nier les traditions. Les traditions expliquent ces similitudes par l’existence de l’Atlantide ? Pourquoi ne point les admettre ? En effet, seule l’Atlantide permet d’établir le pourquoi de cette parenté. Elle devient le progéniteur nécessaire et tous ces faits affirment son existence.
Ainsi la science vient à l’appui de la tradition pour affirmer qu’il a dû y avoir un continent intermédiaire entre l’Amérique et l’Europe, un pont naturel qui a servi de passage à la flore, à la faune, et aux races humaines de ces deux continents.
Pour saluer Nice, par Max Gallo, autre enfant du pays :
« Il est à Nice une place qui porte le nom de Joseph Garibaldi.
C’est, à mon sens, la plus belle place de la ville. D’une architecture austère – piémontaise – elle est bordée d’arcades. Les façades ocre sont tachetées de volets verts.
Sur cette place populeuse, les cafés – café de Turin, café des Alpes – sont nombreux. Elle est – niçoise, italienne, française – un carrefour de cultures et de rues. Par l’avenue de la République, on va vers les quartiers ouvriers, vers l’Est. Par d’autres rues, on gagne la vieille ville toute proche ou le port. A quelques centaines de mètres coule le Paillon, cette rivière frontière entre deux parties de la ville, l’ancienne et la nouvelle. Hier, les lavandières y descendaient avec leurs draps.
Au centre de la place se dresse la statue de Garibaldi, un peu dissimulée par les platanes, difficilement accessible car la circulation l’isole des bords de la place.
La statue a été inaugurée le 4 octobre 1891. Garibaldi était mort le 2 juin 1882.
En cette fin du XIXe siècle, les ouvriers du bâtiment venaient encore s’asseoir sur cette place, au pied de la statue, attendant chaque matin que les entrepreneurs ou les contremaîtres voulussent bien les embaucher à la journée. Pour la plupart, ces maçons, ces charpentiers, ces manœuvres étaient italiens, originaires du Piémont, des Marches ou de la Calabre. Espérant trouver du pain en France, à Nice, cette ville natale du héros italien Joseph Garibaldi.
Ils étaient immigrés et pourtant ils se sentaient chez eux.
Ils ont, de leurs mains, de leurs privations et de leur génie, bâti cette ville-charnière, cette ville-creuset, cette ville-opéra, qui attend encore, cent ans après la mort de Garibaldi, un avenir à la hauteur de ce héros qui naquit précisément non loin de cette place, un 4 juillet 1807, et sut montrer ce que peut être la force d’un destin. »
D’une architecture austère – piémontaise –
sûr que les italiens savent l’être aussi et pas qu’hun peu..roide et tout..comme quoi
Pour saluer Nice, par Henri Matisse :
« Voulez-vous que je vous dise ? Nice… pourquoi Nice ? Dans mon art, j’ai tenté de créer un milieu cristallin pour l’esprit : cette limpidité nécessaire, je l’ai trouvée en plusieurs lieux du monde, à New York, en Océanie, à Nice. Si j’avais peint dans le Nord, comme il y a trente ans, ma peinture aurait été différente : il y aurait eu des brumes, des gris, des dégradations de la couleur par la perspective. Tandis qu’à New York, les peintres, là-bas, disent : on ne peut pas peindre ici, avec ce ciel en zinc ! En réalité, c’est admirable ! Tout devient net, cristallin, précis, limpide. Nice, en ce sens, m’a aidé. Comprenez bien, ce que je peins, ce sont des objets pensés avec des moyens plastiques : si je ferme les yeux, je revois les objets mieux que les yeux ouverts, privés de leurs petits accidents, c’est cela que je peins… »
un pont naturel qui a servi de passage à la flore, à la faune, et aux races humaines de ces deux continents
une mer de wisky on the rocks..
Je lui rappelle également que Sainte Sophie, prouesse architecturale byzantine ET modèle de l’architecture arabe qui a suivi (eh oui!) a été construite en collaboration par un mathématicien et un architecte et ce, au 6ième siècle, avant la naissance du chamelier illuminé…
lamentab..les ‘harabes’ sont hautant en droit de revendiquer cette philiation romaine que « nous » affreux tartignol..tu parles comme hun dracul qui s’approprie héhontément selon le droit d’une lignée himbecylle et plante son drapeau partout de part le monde..fauteur de guerre
La ré-écriture de l’histoire par Charles est assez maladroite.
L’entrée des anglais à Bagdad en 1917 (suite rappelons-le à la défaite des ottomans alliés des allemands) peut difficilement être la cause de la « dégradation » de la coexistence des communautés, dont le sommet a été le génocide arméniens de 1915.
Les massacres de grande envergure de chrétiens dans l’empire ottoman ont commencé en 1860. Il est impossible de ne pas faire le rapprochement avec l’anti-sémitisme en Europe, dans la mesure où ces progroms de chrétiens se sont amplifiés et multiplié quand les chrétiens sont sortis de la dhimmitude (situation de subordination et de taxation supplémentaire vis-à-vis des musulmans) sous la pression de l’Europe.
Ils ont connu alors une ascension sociale vertigineuse permise par leur meilleure éducation (les collèges religieux), leur connaissance des langues étrangères et leurs affinités culturelles avec l’Europe chrétienne, permettant entre autre des échanges commerciaux fructueux. La haine jalouse qui en est résulté de la part des musulmans ne peut pas ne pas faire penser au sentiment qui s’est développé en Europe contre les juifs au 19ième siècle quand ceux-ci sont sortis de leur ghetto et ont commencé eux aussi une ascension sociale spectaculaire.
Il y a deux manières de se faire haïr quand on est une minorité dans une société: soit en réussissant trop bien et faisant des jaloux, soit en réussissant trop mal et en fournissant les gros contingents de la délinquance violente.
Pour saluer Nice, par Jacques Barozzi, Niçois de coeur (meurtri) :
« Faut-il toujours fuir les gens et les rivages adulés pour ne pas finir par les désaimer !
Mes père et mère s’étant absentés pour l’éternité, ce danger ne risque plus les toucher.
Il semble aussi que, par un surcroît de grâce, cette protection s’étende également à mes deux villes matricielles : Cannes et Nice, que je ne pourrai plus jamais appréhender dans l’instant présent, mais dans leur inaltérable intemporalité : comme si la mort de mes parents me les rendait désormais hors d’atteintes par les générations nouvelles !
Nice, tout particulièrement, où Nietzsche eut la révélation de sa théorie de « l’éternel retour du même ».
Nice, donc, tout à la fois :
Nizza la bella !
L’ancienne Nikaïa des Grecs
Nice la Romaine des arènes de Cimiez
Ni tout à fait française et pas vraiment italienne
Tout juste provençale et plutôt méditerranéenne
Nice la cosmopolite, qui ouvre sa baie aux anges et sa promenade aux Anglais
Nice des Russes, des Juifs et des Maghrébins
Nice de la vieille ville et des nouveaux quartiers
Nice jazz, dont le festival, à l’égal du Carnaval, jouit d’une réputation internationale.
Nice is nice…
Avec son arrière-pays, Nice est plus qu’une ville : ici on dit un comté.
Un comté qui s’offre le luxe d’englober une principauté, et constitue à lui seul plus des deux tiers du département actuel des Alpes-Maritimes.
Nice n’a-t-elle pas tous les attributs d’un pays : un territoire, un peuple, une langue (le « nissart ») et même une cuisine ?
Les vestiges du site archéologique de Terra Amata, mis au jour, il y a quelques décennies, sur les pentes occidentales du Mont-Boron, témoignent d’une occupation humaine, à Nice, datant de plus de 400 000 ans !
Le Niçois n’a ni la jovialité du Provençal ni la volubilité de l’Italien. Il ne manque pas d’humour, mais c’est un pince-sans-rire, tout à la fois orgueilleux et timide. Farouche, volontiers rebelle, le Niçois est indépendant sans être indépendantiste. Contrairement à son proche cousin Corse. Au gré des circonstances, il s’allie, s’assujettit, opportunément, au plus fort, mais de préférence le plus éloigné possible : les comtes de Provence, les rois de Piémont-Sardaigne, l’Empereur des Français… Demain, le président des Etats-Unis d’Europe ?
Habitant, entre montagnes et mer, un territoire géographiquement ouvert, traversé, visité, le Niçois est curieux du monde, mais pas franchement accueillant : il lui faut des formes et du temps avant d’intégrer les populations résidentes et les travailleurs immigrés.
Le Niçois est un homme de souche antique, par nature tourmenté, qui vit sous le plus beau des soleils. Un soleil allègrement métaphysique : Nietzsche, Matisse, Valéry et tant d’autres penseurs et artistes sont venus puiser le meilleur de leur inspiration à la lumière de Nice, une ville particulièrement créative, où les peintres et plasticiens contemporains on fait école, à l’égal des cités italiennes de la Renaissance.
Nice, rivale ancestrale de Gênes et de Marseille.
Nice People.
La ville de Masséna et de Garibaldi, où vint mourir, entre autres célébrités passées, la Belle Otero.
Nice, mère excessivement méditerranéenne, tout à la fois fantasque et généreuse.
Ville du Carnaval, de fêtes et de banquets.
Nice, inventrice de nombreuses spécialités culinaires…. »
Il y a deux manières de se faire haïr quand on est une minorité dans une société: soit en réussissant trop bien et faisant des jaloux, soit en réussissant trop mal et en fournissant les gros contingents de la délinquance violente
comme quoi un siècle d’étude sociale bien carambouillée, amenuisé dans une tête réduite peut servir hune idéologie d’extrème droite et trés facilement
« Je lui rappelle également que Sainte Sophie, prouesse architecturale byzantine ET modèle de l’architecture arabe qui a suivi (eh oui!) a été construite en collaboration par un mathématicien et un architecte et ce, au 6ième siècle, avant la naissance du chamelier illuminé… » (gontrand)
Parfaitement exact…
Ce qui est insupportable pour les islamophiles, idiots utiles de la Barbarie sarrazine ! Lançons nos vaticanes troupes à l’assaut de ces Barbaresques ottomans et redonnons à Sainte Sophie la Croix qui est sienne !!!
Nietzsche eut la révélation de sa théorie de « l’éternel retour du même »
dans tous les bistrots hon apprend ça baroz..c’est la plus pauvre de ses ‘hinventions’..a peine un truc newage hippi..mais nice des pédés baroz ?
Pour saluer Nice, par J.M.G. Le Clézio, cinéphile local :
« Lorsque j’ai commencé à fréquenter les salles de cinéma, à l’âge de seize ou dix-sept ans, je suis entré dans un cycle qui m’a apporté beaucoup de plaisir et d’émotions. C’était à Nice, qui à l’époque s’enorgueillissait de posséder cinquante salles de cinéma. Il y en avait pour tous les goûts, pour tous les prix, pour tous les quartiers. J’allais au cinéma jusqu’à deux ou trois fois par jour. On m’objectera qu’il fallait avoir les moyens. C’était une autre époque. Certains cinémas (il en sera question plus loin) étaient de véritables théâtres, présentaient les films récents, hollywoodiens. Cinémascopes et Eastmancolor, et drainaient les spectateurs les plus fortunés de cette ville, qui s’endimanchaient comme pour aller au théâtre. Toutefois, les six premiers rangs étaient généralement bradés à des prix dérisoires, au cours des matinées. C’est là que j’ai vu nombre de péplums, les westerns récents, Autant en emporte le vent, Pain, amour et fantaisie, ou Les Diaboliques. Les amateurs désargentés pouvaient opter pour les cinémas de quartier. Chacun avait son public : les Gitans – très nombreux à Nice à l’époque – allaient au Politéama, ou au cinéma du Pin, ou de la Tour, dans la vieille ville. On y donnait des films populaires, les Maciste, les films de guerre (Audie Murphy), dans une ambiance houleuse. Le cône de lumière dont parle Barthes était la plupart du temps fracturé par la fumée des cigarettes qui montait des premiers rangs et s’interposait devant l’écran. J’ai vu des passages entiers de certains films projetés sur ce brouillard lumineux qui leur conférait une apparence fantasmagorique, voire diabolique. Des bagarres éclataient, le film était interrompu, les lumières rallumées, le temps d’un contrôle de police. Au Cinéac – le cinéma fréquenté par Gilles Jacob –, on pouvait voir pour une somme dérisoire les anciens succès. C’est là que j’ai vu Orson Welles pour la première fois dans La soif du mal (Touch of Evil, de 1958), avant d’aller voir au ciné-club ses chefs-d’œuvre, La Splendeur des Amberson, Citizen Kane, Le Procès. Mais aussi toute la série des Lemmy Caution – sauf Alphaville, sa dernière aventure mise en scène par Jean-Luc Godard. Les incontournables du cinéma français : L’assassin habite au 21 de Clouzot, Quai des brumes de Marcel Carné, Pépé le Moko de Julien Duvivier… »
J’aime, j’adore, je frémis, je tremblote, j’éjacule et jouis perversement à ces clivages de guerre, culturelle, économique, religieuse, sociétale, qui sortent les intellos bons à rien de la RdL de leur « entre-deux » de larves à fromage….
Résumons : le nombre de sans-burnes en France est supérieur au nombre de sans-dents !
Dans le fond, le Grand Charles avec ses veaux, avait tout juste… On est nuls !
Barozzi, tu nous ennuies avec tes Nice !
« mais Nice des pédés », demande le Bougre.
Celui-là n’est pas piqué des hannetons, n’en déplaise à JC !
« Né à Fécamp en 1855, cinq ans après son voisin et ami Guy de Maupassant, Paul Duval, alias Jean Lorrain, fut l’un des journalistes les plus craints et les mieux payés de la Belle Epoque. Il est, avec Robert de Montesquiou, l’une des « clés » qui inspirèrent le personnage de Charlus à Marcel Proust. Avec son visage fardé, ses tenues extravagantes et ses nombreuses bagues aux doigts, il ne passait pas inaperçu dans les rues de Nice. D’autant plus qu’il s’y montrait en compagnie des « mauvais garçons », levés sur le port ou dans les tavernes de la ville. La chronique locale se souvient de la bagarre épique qui l’opposa au cours Saleya avec une plantureuse poissonnière. A cause d’un mot de trop ou d’un regard de travers échangé, le très mondain auteur du Vice errant et de Monsieur de Phocas déclencha les hostilités au cœur de ce pittoresque marché populaire du Vieux-Nice. Tandis que celle-ci le frappa à l’aide d’un gros thon qu’elle tenait par la queue, il saisit une anguille avec laquelle il la fouetta impitoyablement. Cris, insultes, mots fleuris accompagnèrent les coups, jusqu’au moment où la revendeuse saisissant un plein seau de poiscaille le renversa sur la tête du dandy, qui arborait ce jour-là l’une de ses plus flamboyantes tenues fin de siècle ! Dans un tonitruant éclat de rires, ce dernier se précipita sur l’étal voisin de la fleuriste, en emporta une énorme brassée de fleurs, qu’il jeta à la volée sur la poissonnière, avant de la saisir dans ses bras et de l’embrasser frénétiquement : une amitié était née. Après bien d’autres frasques, Jean Lorrain mourut à cinquante ans, des suites d’une perforation du colon, qu’il provoqua involontairement en s’administrant un lavement ! Syphilitique et ayant abusé de l’éther, il tenta vainement de rétablir sa santé vacillante en faisant plusieurs cures à Peïra-Cava, qui, rattachée territorialement à la commune de Lucéram, deviendra, en 1909, la première station de sport d’hiver des Alpes-maritimes. A sa mort, en 1906, Jean Lorrain, après plusieurs années passées à la villa Bounin au Mont-Boron, s’était installé dans un appartement du Palais Astravdo (7, place de l’Ile-de-Beauté), au centre du port. Le même immeuble où habitera plus tard la famille de J.M.G. Le Clezio. »
le Grand Charles
un gros capenoule consanguin et alcolique
..l’écoute pas ce jicé..lille c’est pas nice baroz..ça c’est sûr..pas dsoleil..pas méditerané..y’a rin
Je t’ai mis un extrait du Nice gay, mais il ne passe pas la modération, le boug !
@ Passou
La notoriété de Lorca a rendu son oeuvre célèbre, comme c’est logique. Il y a des milliers de livres écrits sur elle (bien plus que sur n’importe quel poète espagnol du XXe siècle). Et aucune oeuvre d’un poète espagnol a été aussi bien publiée et vendue que celle de Lorca en Espagne et Amérique du Sud (tous ses livres étaient en poche dans les années 60 et 70). La première édition de ses « Obras completas » a été publiée par Aguilar (l’équivalent espagnol de la Pléiade) en plein franquisme, en ¡1955! (un pavé de 2.000 pages dans lequel manquaient les « Sonetos del amor oscuro », que la famille de Lorca a retenu jusqu’à 1984 – année où le journal ABC en a publié 11, payés un million de pesetas l’unité).
Moi j’ai deux exemplaires de ces « Obras completas » d’Aguilar (qui étaient très chères en Espagne): un de 1967 qui est déjà la 13ème édition (trouvé aux Puces de Clignancourt il y a 20 ans pour 20 francs) et un autre de 1971 qui est la 16ème édition (payé il y a 5-6 ans 3 euros chez Boulinier).
Je vous signale aussi que depuis les années 60 on étudie Lorca à l’école et au lycée en Espagne. Il est sans doute le poète le plus lu par les espagnols depuis 60-70 ans. Je me rappelle le sentiment qu’on avait à 20 ans d’être saturés de Lorca, dont la notoriété nous cachait des poètes aussi importants qu’Aleixandre, Cernuda ou Jorge Guillén, dont les oeuvres étaient difficiles à trouver quand on était fauchés (ils n’étaient pas publiés en poche à la fin des années 70 et début des 80).
Dire, donc, que « l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite » est, encore une fois, faux.
Nice : le tueur avait un amant.
Beau comme un camion. Avec des bas rosilles.
Tout de même, l’E.I. devrait se montrer un peu plus regardant sur son recrutement.
Je suis choqué.
Lorca est sûrement le poète et le dramaturge espagnol le plus lu en France. Pour la poésie, passer absolument par le texte original. Musique (incomparable) oblige. Lorca ou l’élan créateur.
Pour saluer Nice, par Jean Vigo, 27 minutes de bonheur !
http://www.dailymotion.com/video/xy04m0_a-propos-de-nice-jean-vigo_shortfilms
« Surlep Ondaw Hini Ön » ce qui est du burushaski occidental et veut dire « Gloire à la brandade de morue »
on apprend des trucs
JC, l’andouille haineuse a ouvert un nouveau rayon de charcuteries, normal pour un gros porc
Pas envie de goûter quoi que ce soit pour le moment, j’ai trop le dégoût de la baie des anges, du bataclan, des aéroports de bxl et d’istanbul, de la porte de Vincennes…. Et puis… « le goût de Barcelone », quand cette nausée n’avait pas encore pris le dessus, ne m’avait pas vraiment convaincu, ce camaïeu de textes rassemblés par un certain Jean-Noël Mouret. Je n’ai jamais lu les travaux de Jacques Barozzi, (effet sans doute lié à ses prises de position mondaines sur la rdl), mais je pense lire un jour son « goût de la marche » pour vérifier si nous éprouvons quoi que ce soit de sensations communes en pareille activité, ce dont je doute…, Mais vu la bienveillance de Christiane au sujet de cet opus, allons-y quand même par simple curiosité.
D’une manière générale, j’ai toujours pensé qu’il y avait quelque grave démission à lire avant ou après une excursion ce qu’en avaient raconté les autres sur le même chemin, anonymes ou célébrités… Il faut rester totalement vierge avec le/s monde/s à découvrir… Se faire parasiter par de la pseudo culture… quelle erreur ! Regardez la « théorie du voyage » de Michel Onfray, revendiquant de se gaver de lectures avant de partir, ce n’est vraiment pas très convaincant.
« Le tueur avait un amant »
On se croirait à London, WWII :
« ma mère a un balai à poils »,
« la cuisinière est dans l’escalier »,
« le camionneur pédale dans la semoule salafiste »,
« tout les alsaciens ne sont pas lorrains »,
« il y a une fuite d’eau dans le Château Yquem »,
« la verge d’Erostrate est pendante »,
« l’œil de Moscou est dans la cuvette d’Hugo »
Partir plein en voyage, c’est aimer « le gout de la merbe » : il faut partir vide, absolument vide !
» Notre contemporain Berlioux »
(D ,dans sa macédoine Atlante.)
Vraiment? Ledit contemporain est mort en 1910.
Deux solution, ou D a une machine à remonter le temps.
Ou il n’a pas fait attention en recopiant une note ancienne….
Devinez laquelle est la bonne?
Pute-à-ya, Baroz, voyons! T’as visité, j’espère: c’est un « must ».
Tu cites Max « la menace », Baroz, mais ce Gallo là fait du surplace depuis un bon bout de temps…Compétent sur l’Italie, la sarkolâtre est beaucoup plus approximatif sur le reste, cad presque tout….
Puttte-à-yah, Baroz, voyons! T’as visité, j’espère: c’est un « must ».
Tu cites Max « la menace », Baroz, mais ce Gallo là fait du surplace depuis un bon bout de temps…Compétent sur l’Italie, le sark.lâtre est beaucoup plus approximatif sur le reste, cad presque tout….
Quel rêve merveilleux de darwinisme intellectuel en pleine réussite : raser, ou reconvertir, temples, synagogues, églises, cathédrales, mosquées, en Maison du Peuple, de la Culture et de la Luxure ? …..
Allons ! encore un effort, camarades, vers l’essentiel !
« JC, l’andouille haineuse » (Miss Tigris)
Amical salut à la limace obèse aux règles douloureusement baveuses, à l’esprit de l’escalier à une seule marche, au cerveau simple bien que tordu … !
Jibé dans vos ouvrages dédiés aux piétons, faites vous référence au stationnement des véhicules? Y-t-il des horodateurs à Grenade?
Oui, Bloom, mais sur Nice, où son père était maçon, on trouve de belles pages dans la trilogie de notre académicien franco-niçois.
L’avantage des goût de…, où la ville ou le thème commande, c’est que l’on déchiffre et défriche des territoires littéraires vers lesquels nos goûts personnels ne nous auraient pas conduits spontanément…
« il y a une fuite d’eau dans le Château Yquem »
..havec un peu de cul ça a le gout de chef d’oeuvre
Jibé dit: 19 juillet 2016 à 10 h 57 min
Je ne faisais, jibé, que citer indirectement ma mère qui a souffert toute sa vie comme une sorte de complexe ou un abcès à une dent de n’avoir eu que son certificat d’étude.
Mais je crois qu’il ne faut pas se mentir non plus par ailleurs. Personne ne sait trop bien ce qu’est l’intelligence. Il y a sans doute plusieurs formes d’intelligence. Mais enfin il est indéniable aussi que les études ouvrent l’esprit, lui donnent accès à l’abstraction, au jeu qui peut être vertigineux de la haute abstraction (exemple : Heidegger) comme dit Georges Steiner qui donne toujours l’impression quand il dit ça d’avoir avaler un balaie… mais enfin il n’a pas tort non plus. Et malheureusement pour ceux qui n’en ont pas bénéficié le fait d’avoir été obligé d’exercer son esprit à l’abstraction façonne aussi ce qu’on appelle l’intelligence qui n’est pas donné une fois pour toute mais est une matière souple qui se perfectionne ou s’étiole selon qu’on l’exerce ou pas. Il ne s’agit pas là d’instruction, pas de contenu mais de logiciel.
Ce qui m’a toujours le plus bouleversé chez les braves gens comme ma mère, c’est cette humilité complexée face au savoir qui est une mer sans fin. Mais elle m’a transmis, sans doute sans que je m’en rende bien compte, en même temps la foi qu’elle avait dans le progrès, la passion du savoir, le goût de la lecture car je me souviens qu’elle était catastrophée quand j’étais petit et que je ne lisais pas, et c’est elle qui m’a donné à lire d’abord les livres qu’elle avait reçus comme prix à l’école dans son enfance !
c’est que l’on déchiffre et défriche des territoires littéraires vers lesquels nos goûts personnels ne nous auraient pas conduits spontanément…
si c’est vrai c’est trés respectabe baroz..une ville est l’univers du marcheur himmobile..l’probloc c’est que souvent y’a depuis quelques temps une crambouille touristique hodieuse..un révisionnisme allez, je l’ose..surtout dpuis le pognon européen qu’a tout blanchi..s’il a eu son effet pervers dabord çuilà
Fausse querelle, me semble t-il, entre Passou et Pablo !
Lorca c’est un peu comme Rimbaud : des poètes mythologiques dont la vie à pris le dessus sur l’oeuvre. Tout le monde sait tout sur eux, mais rares sont ceux qui les ont vraiment lus. C’est la notoriété qui veut ça et ceux qui désirent les lire n’ont que l’embarras du choix…
la foi qu’elle avait dans le progrès, la passion du savoir
..lgout dla fin du monde ça vient dson chien
faire lrabibocheur baroz..c’est pas nicois
Il faut rester totalement vierge avec le/s monde/s à découvrir… Se faire parasiter par de la pseudo culture… quelle erreur !
mais d’où vient ta motivation dans l’voyage ? ton hargent dispo etc.. une ville c’est un produit dconsommation courante l’ami..ça brasse hénormément d’argent..la consommation dla culture, l’histoire anodine réécrite pour faire ligne éditorial s’y hengoufre..jusqu’au moment ou comme google hun mot se vend..ou s’il n’est pas cité blesse
l’hopisition intelligence instruction fait sens si hon peut esprimer hun sentiment de déclassement..comme finky..bon y va mourrir académicien..pauvre rétribution pour ceux qui s’en croient payé
Certes, WGG, et quand l’intelligence va de pair avec l’instruction ou la culture, y a pas mieux. Mais face à un qui pense avoir tout compris, tout savoir, et un qui humblement cherche à comprendre, mon choix est fait.
Hier, je regardais distraitement le débat de « C dans l’air » avec des sommités politico-médiatiques, titrées et patentées, nous expliquant les raisons du terrorisme actuel, ce qu’il fallait en penser, comment y remédier… Rien de pertinent ne m’a semblé sortir de ce débat, sinon du vent, du vent, du vent…
Pierre Vidal-Naquet a publié un bon livre sur le mythe de l’Atlantide.
smer du vent ça rapporte baroz
La cuisine niçoise, c’est souvent le rabibochage de restes, le boug. A commencer par la salade du même nom. Mais il y a des règles à respecter.
RECETTE DE LA SALADE NIÇOISE
Disons-le d’emblée, la salade niçoise, chef-d’œuvre culinaire universel, épure quasi-abstraite de couleurs et de saveurs, tant copiée et tout autant dévoyée, ne doit jamais être accompagnée de légumes cuits (haricots verts ou pommes de terre) et encore moins de riz, telle qu’on la sert parfois dans les brasseries parisiennes et même en Provence ! Quelques belles tomates mûries au soleil, un concombre, un demi oignon frais ou des cébettes et un petit poivron vert doux, coupés en rondelles, constituent la base idéale d’une belle salade niçoise, que l’on agrémentera de miettes de thon, de quarts d’œufs durs, d’une poignée de petites olives noires du pays, de filets d’anchois dessalés et de quelques brins de basilic. Sel, poivre, vinaigre de vin et huile d’olive extra-vierge de première qualité sont requis pour l’assaisonnement, qu’on répandra juste avant de servir. Et rien de plus ! Hormis, selon la saison, quelques petites févettes fraîches, épluchées, ou des petits artichauts violets, dont on aura retiré les premières feuilles et la pointe ainsi que la barbe autour du cœur.
Quand le temps est « hors des gonds »,comme dit notre cher William S.. sur les plateaux de television, on navigue entre les Cassandre tardifs (prophètes professionnels de l’ aprés -catastrophe , et les « ya qu’à! » du café du commerce.
dédé c’est bien mieux dracul..dailleurs dédé c’est une bretonne..sans restauration
Jibé dit: 19 juillet 2016 à 13 h 57 min
Oui, mais ça c’est le chabadabada habituel du système médiatique. Faut que ça cause, faut que ça cause. Ça n’a pas grand-chose à voir avec notre propos.
Il n’y a pas de solution à court terme du terrorisme. On va mettre 15 à 20 ans pour en venir à bout, et il va nous faire encore beaucoup souffrir. Il faut s’y préparer et rester très vigilant partout où on se déplace en public désormais. C’est la guerre, une situation inédite ici en France. J’en ai pris mon parti. Mais chaque attentat est un traumatisme réel pour tout le pays, il ne faut pas se le cacher. Le bon côté c’est que ça va très certainement renforcer le sens de la fraternité chez la plupart de nos concitoyens.
@ Jibé
La comparaison entre Rimbaud et Lorca n’est pas valable. Il y a une différence fondamental entre eux: Lorca est un mythe politique, le symbole de la barbarie franquiste (on célèbre en Espagne en ce moment le 80ème anniversaire du début de la guerre civile). Donc, acheter et lire Lorca (et l’enseigner pour les maîtres d’école et les profs de gauche) a été pendant longtemps en Espagne un acte politique. Pendant des décennies, aimer Lorca était pour les espagnols une façon de se dire anti-franquistes. C’est aussi pour ça qu’on le lisait bien plus qu’on lisait Aleixandre ou J.Guillén – poètes politiquement neutres. D’ailleurs, les intéllos franquistes ont très bien compris ça dans les années 50 et ont essayé d’incorporer Lorca à la culture espagnole comme si leurs amis n’étaient pas responsables de sa mort. D’où la publication des « Obras completas » très tôt et le manque de censure sur son théâtre.
Quelques belles tomates mûries au soleil
j’en ai pas mangé hencore une bonne cette année baroz..hévidemment j’ai des copines qui fourbissent dans leur jardin..mais vla..c’est plus tard hen saison
@ »mais d’où vient ta motivation dans l’voyage ? » – Tu veux dire dans l’voyage autour de ma chambre ?… ou autour du novlsabir de c’dans l’R ? (V. Klemperer sur Antenne 2 et… le terrorisme de proximité) :
– c’est inscrit dans son ADN…
– au final…
– voilà…
– donc, il faut faire en sorte…
Le bon côté c’est que ça va très certainement renforcer le sens de la fraternité chez la plupart de nos concitoyens
sapré dracul..tu t’offre a sacrifice à odin ?
en sacrifice
c’est elle qui m’a donné à lire d’abord les livres qu’elle avait reçus comme prix à l’école dans son enfance !
Apparemment, il en est resté quelque chose… le journal de Maxime Du Camp, par exemple, comme des vieux chiffons ?
– Tu veux dire dans l’voyage autour de ma chambre ?
mettons qu’ça c’est privé et que tout est possibe..c’est dla littérature..ça peut ête bon ou mauvais comme tous les bouquins..non chparle de sur le terrain véritabe ! cette attraction nest pas si « naturelle »
– c’est inscrit dans son ADN…
ha..scuz..non bien sur..tu l’as tuté façon jéruzalème à la crème..hou plus étrangement tu as des « pulsions » les quels sont lfruit d’un marketting assez effrayant..hévidemment tout est fait pour que d’aucun puisse en faire fi et que ce soit lespression dune necessité hinterieur de son être..tu sais..tien c’est hun peu comme heidegger havec le nazisme..lui aussi il a été victime de la propagande du tourisme de masse
D’une manière générale, j’ai toujours pensé qu’il y avait quelque grave démission à lire avant ou après une excursion ce qu’en avaient raconté les autres sur le même chemin, anonymes ou célébrités… Il faut rester totalement vierge avec le/s monde/s à découvrir… (Janssen JJ)
Sans doute, mais sur ce sujet comme sur les autres, évitons le dogmatisme, les positions par trop tranchées. Lire Dominique Fernandez,Gracq, André Suarès et même Stendhal, avant de partir pour l’Italie, ça ne peut pas faire de mal, ça vous met dans l’ambiance, vous fait respirer un certain parfum, vous met déjà sous le charme. De toute façon, « rester totalement vierge » relève de l’utopie naïve. Quand j’ai découvert l’Italie, vers vingt ans, je ne l’étais déjà plus depuis au moins dix ans (j’ai toujours été précoce).
Le bon côté c’est que ça va très certainement renforcer le sens de la fraternité chez la plupart de nos concitoyens. (Widergänger)
La fraternité, qu’est-ce que c’est ?
J’ai jamais eu le temps de m’occuper de la « fraternité », tant la lubricité m’est immédiatement apparue comme une action affective bien plus importante…
Il faut s’y préparer et rester très vigilant partout où on se déplace en public désormais. (Widergänger)
Ah bon ? Je suis resté dehors au moins deux heures ce matin et je n’y ai pas pensé du tout, mais alors ce qui s’appelle pas du tout, pas une seconde. L’inconscient ! Il est vrai que j’ai rencontré la belle Antoinette qui m’a fait perdre de vue toute autre considération que celle de ses yeux bleus.
JC….. dit: 19 juillet 2016 à 14 h 37 min
J’ai jamais eu le temps de m’occuper de la « fraternité », tant la lubricité m’est immédiatement apparue comme une action affective bien plus importante…
Oui, c’est mon drame aussi.
Ce qui est clair, c’est que la fraternité est un truc payant, couteux, lourdingue, destiné à rater. Alors que la lubricité…. c’est gratuit !
Ah ! ses yeux bleus à Antoinette, plantés au milieu de sa tête solitaire de guillotinée ! … « Quel charme » s’écria le bourreau
(j’ai gardé le corps d’Antoinette trois jours, nécrophilie royale ! puis la chaleur a accéléré la décomposition, ça devenait salissant … je l’ai jetée dans la Seine !)
Bon ca suffit JC, maintenant. Ou bien je vous fais blacklister par la modération. C’est compris ?
Petit rappel dit: 19 juillet 2016 à 12 h 56 min
» Notre contemporain Berlioux »
(D ,dans sa macédoine Atlante.)
Vraiment? Ledit contemporain est mort en 1910
–
C’était pour voir qui suivait ou non.
Et je vous félicite.
JC….. dit: 19 juillet 2016 à 14 h 40 min
Alors que la lubricité…. c’est gratuit
Parlez pour vous. Moi, j’ai dû le plus souvent dénouer les cordons de mes bourses.
Antoinette a fait de moi un royaliste dévoué, Dédé : vous devriez essayer …
Moi, j’ai dû le plus souvent dénouer les cordons de mes bourses.
Enfin, tant que ce n’étaient pas les aiguillettes…
Une petite supplique, Jibé : pourriez-vous faire moins de commentaires et moins longs ? D’autant que votre salade niçoise n’est rien d’autre qu’une salade grecque où la feta est remplacée par des oeufs et ces horibles petits anchois en saumure. Vous parlez d’une trouvaille sensationnelle !
D. dit: 19 juillet 2016 à 14 h 44 min
je vous fais blacklister par la modération.
Ca marche pas, ça ; i savent le faire, mais uniquement involontairement ! C’est des sortes de croupiers de la censure, quoi…
Comment j’ai échappé au certificat d’études.
Par une belle journée de printemps du début des années 1960, tandis, qu’après le déjeuner, ma mère m’accompagnait sur l’avenue de Grasse, moi, pour retourner en classe, à l’école primaire du Chateau des Broussailles,elle pour aller faire des achats au centre ville, nous vîmes deux jeunes et jolies filles en fleur venant vers nous à contre sens. Elles étaient vêtues de chemisiers moulants, sans manches, et d’une jupe à cerceaux en vichy. Quand nous les croisâmes, ma mère soupira, méprisante : « Pft, des Brigitte Bardot ! » Je lui demandai : « Mais elles ne vont pas à l’école, elles ? » C’est alors que ma mère me fit cette réponse incroyable, qui me laissa abasourdi puis longtemps songeur : « Pour elles, l’école est finie. »
L’école pouvait donc avoir une fin !
En décembre 1962, tandis que j’étais en CM2, dans la classe de monsieur Roubaux, mon père mourut, laissant ma mère veuve avec trois jeunes enfants. On me dirigea alors tout naturellement vers la classe préparatoire au certificat d’études. Je n’étais pas contre, loin de là, satisfait de voir se profiler la fin. Mais à peine madame Santamaria (une institutrice pied-noir récemment rapatriée d’Algérie) avait-elle fini d’écrire le problème au tableau, que je levais la main et donnais la solution. Au bout de quelque temps, je sentis que ça l’agaçait et les grands dadais de la classe me regardaient d’un air menaçant. Mais comment faire autrement ? Etait-ce ma faute ! Enfin, un beau jour monsieur Roubaux entra en plein cours et m’ordonna : « Prends tes affaires ! » C’est ainsi que je fus réintégré dans sa classe et entrai en sixième au Lycée Carnot l’année suivante. Sept ans de bagne supplémentaire en prévision : voilà à quoi sert de faire du zèle !
14 h 37 : Madame Verniglia nous confie : « la lubricité de JC, c’est de la branlette car il est tellement gros et laid que personne n’en veut, même les plus moches comme lui »
une qu’a tout compris aussi c’est Miss Tigris, voir les injures que l’andouille haineuse déverse sur elle
Moins long que votre copié/collé sur L’Atlantide, D., ça va être difficile, mais je vais essayer pour vous satisfaire. Sinon, faites comme moi, sauter par dessus !
Personne ne vous a demandé un avis sur ce sujet, Sergio. Allez plutôt polir vos chromes et les oies seront bien gardées, comme disait ma tante de Montlučon.
Tu veux ta part d’injures, saleté de William Legland !!!….. allons-y ….. SOCIALISTE !
Sinon, faites comme moi, sauter par dessus ! (jibé)
Jibé qui demande qu’on lui saute par-dessus, mais où va-t-on sur ce blog, où va-t-on ?
Pffff….y’en a même plus. Depuis quinze ans on en cherche un congelé pour prélever l’ADN. En vain.
William Legland sautant par dessus jibé sous le regard d’Assouline : quel beau sujet pour un nouveau Max Ernst
Certes, Pablo, mais la notoriété de Lorca est internationale, comme Rimbaud. Moi, je l’ai d’abord connu à travers les chansons de Paco Ibanez.
https://www.youtube.com/watch?v=N4Ylp1bPefY
petit rappel 12h56. D. ne saurait se tromper; le dénommé Berlioux est bien « notre contemporain », il est boul-pâtissier, et habite à Crème …ieu. D.est la logique même.
– Le Festival d’Avignon, qu’est ce que vous en pensez, vous qui habitez Avignon toute l’année ?
– On attend que ça passe …
– …et ?…
– On fait un peu de fric en plus !
– …et ?…
– On se marre !
– Ah bon ! et pourquoi donc… ?!
– Tellement de bouffons d’un seul coup ! Y a de quoi se fendre la pêche …
D. dit: 19 juillet 2016 à 15 h 12 min
polir vos chromes
Ce qui est incroyable, c’st que depuis l’allumage électronique par carte, on trouve plus de petit cireur qui fasse le boulot, par peur d’inonder la carte ; et moi quand je roule qui tombe des ciels entiers il l’allume bien, l’allumage !
Question à deux balles :
– la photo du haut a-t-elle été prise
a/ au soleil couchant
b/ au soleil levant
Question à trois (trous de) balles :
Jibé a-t-il étét l’amant de Lorca
a/ en 1929
b/ en 1932
c/ en 1956
La photo du haut a été prise en 1956 au soleil clouvchant par la mémé de Wiwi
@Janssen J-J dit: 19 juillet 2016 à 12 h 41 min
Bonjour, non ce n’est pas de la bienveillance d’autant plus que je ne suis vraiment pas – par goût- une lectrice d’anthologies. J’aime creuser un sillon et m’y tenir. Disons que je fais une exception pour les livres de Jacques Barozzi pour des raisons non élucidées.
Ainsi quand il évoque pour la ville de Nice : Matisse. J’oublie alors les autres citations, ouvre tous les livres de Matisse que j’ai encore, réuni mes souvenirs d’expositions le concernant (la dernière sur les « séries », à Beaubourg), revois ses toiles dans les expos permanentes du même musée et m’interroge.
En 1916, quand il se décide à passer l’hiver à Nice, il ne sait pas encore que cette ville lui sera révélation, ancrage. Justement, comme dans la citation de J.B., à cause de la lumière subtile. D’abord un grand hôtel (architecture de station balnéaire de début de siècle – chambres hautes – vue sur le port où il s’éveille face à la baie des Anges).
Il a la cinquantaine, est passionné de violon, d’aviron et bien sûr de peinture sur chevalet. Cinq hivers passés là, fuyant l’été (sa hantise : perdre la vue si la lumière est éblouissante). Les toiles de cette période nous donnent un bonheur rare. S’y retrouve son univers : chambre au violon dans sa boite bleu ciel, fenêtres aux persiennes baissées, nature luxuriante à l’extérieur dans la lumière du Midi, pénombre, lumière filtrée à l’intérieur se posant sur ses modèles alanguis, désirables, aux courbes sensuelles, aux chairs lourdes, portant souvent des pantalons bouffants à mi-mollet, des turbans, fleurs et vases, tapis persan, coussins, fauteuil, paravent ajouré, citrons, oranges, ananas sur des meubles cirés, miroirs. Il semble serein.
Le public accueille avec joie ces toiles après les heures sombres de la guerre.
Puis l’appartement au dernier étage d’un immeuble qu’il occupera pendant dix-sept ans (jusqu’à 1938), dans le vieux Nice. Vue sur la mer. Ses voisins ? des chanteurs de l’Opéra proche. Il y mène une vie retirée observant tous les jours le même emploi du temps. Plénitude.
Dans ses dessins : une seule ligne continue, serpentine. Virtuosité. Lucidité. Arabesques.
En 1940, quand les allemands entrent dans Paris, il y retournera fatigué, malade. Un atelier dans le grand hôtel Regina. Soixante quinze ans, il ne pourra bientôt plus tenir debout devant son chevalet… Une petite villa près de Vence, dans les collines. (La chapelle du Rosaire – la composition Jazz). Des esquisses au fusain, des découpages, une assistante qui les place au mur.
Henri- Cartier Bresson l’immortalise alors qu’il dessine des pigeons.
Il meurt le 3 décembre 1954.
Grâce à votre choix, Jibé , j’ai vécu ces heures dans l’œuvre de Matisse. Merci.
@14.12 @Vandervögel ? yoh… « Une attraction pas si naturelle », le voyage ? « Aller sur le terrain véritab' » ? Mais y a plus aucune place nulle part, mon pote ! Où veux-tu qu’on aille ? Epice et tout, y’a assez de bouquins pour se dépayser et qui parlent surtout pas de récits de voyages drakulifères.
@14.32 Evitons de dogmatisme !!! Et c’est le mister Charles qui dit ça, çui qu’a découvert l’Italie à 10 ans, dans sa tardive précocité spermatique ! Avant de retourner sur l’Italie le soir chenu, vaudrait p’têt mieux fréquenter G. Sapienza, E. Ferrante, Milena Agus, ces jolies filles, elles sentent bien meilleur que tous ces vieux croûtons rabougris de fernandez, suares, gracq et autres stendhal. Peut-être ben que t’aurais pu envie d’y mettre les pieds alItalia, qui sait ?
@16.16, nous sommes impatients, enfin moi, du moinsse.
Natascha Kampusch a déclaré aux journalistes, à propos de son ravisseur :
« Il admirait Hitler et voulait que je ressemble à une victime des nazis. »
Jibé dit: Votre commentaire est en attente de modération.
19 juillet 2016 à 15 h 05 min
Comment j’ai échappé au certificat d’études.
le gland de Charles est comme celui de JC : invisible, même à la loupe, les mémères confirment
Beau sujet pour un nouveau Max Ernst : G. Sapienza, E. Ferrante, Milena Agus fessant J.J. Janssen sous le regard mon vieux complice de Jibé.
@ Miss Tigris
Ton vieux complice et je n’y suis pour rien.
« le gland de Charles est comme celui de JC : invisible » (Miss Tigris)
Charles et moi nous sommes juifs convertis !
Pour la circoncision rituelle, nous sommes tombés sur un rabbin débutant qui avait pris des cours par correspondance.
Il y a été un peu fort à la découpe, mais enfin, il nous en reste suffisamment pour faire monter Miss Tigris et la mère Verminiglia aux rideaux !
Question à trois (trous de) balles :
Charles il vous faudrait songer avant de tomber dans l’obsession à changer de hobby, vous voyez des trous partout, c’est passible de censure qui plus est. Quelle perte pour ce blog cela serait s’il devait renoncer à une présence d’esprit à quatre roues motrice telle que la vôtre et entraînée para-militairement dans l’une des meilleures universités du pays à l’abstraction sous tous ses formats , du moins c’est ‘impression impressionnante qui se dégage de votre trace aussi luminescente que la voie lactée au mois d’août en un point dont la nuit n’a pas été retouchée par le lampadaire, le néon, l’illumination publique ou privée.
JC….. dit: 19 juillet 2016 à 17 h 07 min
Charles et moi nous sommes juifs convertis !
Absolument. Et comme je ne fais jamais les choses à moitié, je me suis même reconverti.
à propos de son ravisseur :
est il question de la cave de singmaringueune?
bérénice dit: 19 juillet 2016 à 17 h 50 min
c’est ‘impression impressionnante qui se dégage de votre trace aussi luminescente que la voie lactée au mois d’août
Arrête de me circonvenir, ma minette, tu vas me faire craquer. Je ne suis pas circonverti pour des nèfles.
c’st que depuis l’allumage électronique par carte
une moto diesel qui tourne au fioul lourd chargé en souffre..tu rmontes les champs..tu tues tous les allemands à l’ombe sous les arbe..surtout par 40°
Mais y a plus aucune place nulle part, mon pote !
sûr que qu’on qu’on a la tête profond dans l’cul comme toi hon s’sent à l’étroit 3j..
Alors que la lubricité…. c’est gratuit
..voilà bien des propos populiss
ça coute un bras qu’il dirait baroz
@D
je vous remercie de ce long développement wikipédiesque ou assimilé, mais qui m’a bien fait rigoler. franchement, Platon et son Atlantide, c’est parce qu’il avait entendu ou lu l’histoire de l’explosion , vers -1620 du supervolcan de Santorin , qui avait ,effectivement une forme circulaire et, qui, comptoir de Cnossos, présentait ,en effet un haut niveau de raffinement. Mais tout le reste est joli , fantaisiste, vernien, encore une fois, mais pour le moins, sujet à caution. Un exemple: il y a quelques années, des spécialistes des fresques de Pompéï crurent voir, peint sur une fresque, un chariot de fruit, destiné à un banquet, et sur lequel trônait un ananas !!! Impossible, vu que l’ananas vient du nouveau monde. Alors, avant de se rendre compte qu’il ne s’agissait que d’un sagoutier ou d’une espèce particulière de fige de barbarie, hop ! on élucubra sur des liens entre Rome et l’Amérique. Les Romains, avides de découvertes seraient donc allés de l’autre côté de la mer sans en parler?Quant aux mayas, dont l’apogée date de plus de 3000 ans après les civilisations antiques, les pauvres, on a voulu croire qu’un des glyphes représentait un éléphant, en effet, ce qui fut rapidement démenti lorsque le déchiffrement progressa à pas de géants. Pour le reste, c’est de la farce. Mais l’homme a tant besoin de sentier palpiter son coeur devant le sensationnel. La rationalité est, il est vrai, casse-bonbons, mais elle est la rationalité. Allez sur le net, et regardez le nombre de gens qui nus parlent de complots, et récemment la mode est ,parmi les bigots de tout poil , de démontrer la PLATITUDE de la terre, en même temps que celle de leurs idées !
Mais le pompon dans votre truc, c’est ça:
Qu’est-ce que le grec ? Un dérivé de l’hébreu, venant de l’Égypte.
Alors là, chapeau…Saussure, Dumézil avaient donc bu ??? Le grec? dérivé de l’hébreu, qui serait venu de l’egypte?? mazette !
Bref, merci, je me suis bien amusé et j’ai aussi retrouvé mon âùme d’enfance, lorsque je rêvais en lisant le récit de Pythéas pu la relation de ce roi Inca qui s’embarqua au début du XVème siècle pour parvenir jusqu’à Tonga…
Et Zhong He, Magellan et tous les autres…
Charles, bouguereau et JC, rien que des branleurs, petits (JC gros en plus)
Allez sur le net, et regardez le nombre de gens qui nus parlent de complots
on y est..et lassouline a dit a dracul que s’il ne postait pas tout nu ça marchait pas..
Charles et moi nous sommes juifs convertis !
et tu crois quça sfait comme ça toi..rgarde dracul comment qu’il se décarcasse..
Berlioux, l’exact contemporain de Tolstoi et de Verne, notre contemporain, donc…hahahahahahaha, était un de ces doux dingues pas méchants mais complètement azimutés, qui ressemblaient à Philippulus le Prophète…
Quant aux mayas, dont l’apogée date de plus de 3000 ans après les civilisations antiques
t’es un peu niçois
aux Niçois qui Mali pensent….
Mais l’homme a tant besoin de sentier palpiter son coeur devant le sensationnel
me semble que c’est pas exactement ça..et pourquoi halors qu’lespacetemps quantique plein dchat mort y s’en fout..quça l’effraie pas du tout..
ben oui, l’bougue…l’apogée maya, c’est entre 400 et 900 de notre êre entre Chlodwihs et Karolus Magnus, quoi, et pas à l’époque de Tout en Camion ou de Nabucodinosaure !
Et Nice en grecque ça veut dire victoire, nikè…et à côté de Nikè y avait un aut’comptoir grec, Antipolis, qui veut dire « aime pas les flics.. »
tout sex plic
aime pas les flics
..tout l’monde hen veut partout en cmoment..havec panzerfaust et waterboard..j’ai discuté havec une gonzesse lately « ça me dérange pas qu’on sache tout ce que jdis par téléphone..mais pas du tout »..chus resté sec..une dialectique trop forte je panique
berguenzinc dit: 19 juillet 2016 à 18 h 28 min
–
Moi ça ne me fait pas rire. Amusez-vous comme vous pouvez. L’Atlantide est une réalité, niez-le si vous voulez, il vous faudra alors nier de nombreux faits historiques et scientifiques. il est vrai que c’est à la mode depuis quelques décennies.
tu devrais te convertir à renaud séchant, ça changerait ton angle d’attak anar habituel,
https://www.youtube.com/watch?v=Si5kjSp0yoQ
allez retrouver un ferrero rocher chez l’ambassadeur par cette chaleur, bonjour la soupe de bon goût
mais pas du tout »..
je viens d’être modéré c’est seulement pour ça mais faut admettre qu’il leur arrive de parler très fort
bon je vais pas faire autant de tests que Sergio vu que d’tout’façon chocolat c’est chocolat
Ne dites pas
« Ya plus aucune place nulle part! »
Mais dites
« Et l’Equateur n’est plus qu’un anneau trop étroit! »
http://www.laurent-mucchielli.org/public/2016-07-19_LETTRE_OUVERTE_SG.pdf
apparemment, yves Lefebvre, le nouveau boss des flics de base, a voulu marquer sa place d’un grand coup de gueule contre les rodomontades politico-médiatiques niçoises. Risque sa peau si le nabot revient l’an prochain.
Jibé dit: 19 juillet 2016 à 17 h 01 min
« …toujours en modération, Christiane… »
Eh oui, peut-être dans la soirée ou demain… J’évoquais Matisse suite à cette belle page du « Goût de Nice » ou de « L’été »… et les anthologies.
« le nombre de gens qui nus parlent de complots »
les habillés sont sans doute encore plus nombreux !
Vous avez fait le 323ème commentaire, François Delpla, or ce nombre possède des propriétés exceptionnelles. Je ne pense pas qu’il s’agisse d’un hasard.
323 est un nombre de Motzkin. En mathématiques, et plus particulièrement en combinatoire, les nombres de Motzkin forment une suite d’entiers naturels utilisée dans divers problèmes de dénombrement. Ils sont nommés ainsi d’après le mathématicien d’origine allemande Théodore Motzkin (1908-1970). Les nombres de Motzkin ont de nombreuses applications en géométrie, combinatoire et théorie des nombres.
Le nombre de Motzkin M d’indice n ( M(n))est le nombre de façon de choisir des cordes ne se coupant pas, parmi les cordes reliant n points disposés sur un cercle.
Bergueuzinc ou Edel 14.04, les seuls avec WGG à écrire des trucs correctement torchés sur la géopolitique en marche.Le Goût de la grenade de De Cortenze à coté? Bin on va voir si Passouline l’a dit,hein? Moi c’est Anne-lise Roux RDC au goût de cerise qui me manque.Quand c’est qu’elle revient ? Je me souviens lors des précédents attentats de sa parole humaniste ,mine de rien super solide qui m’avait laissé sur le culo à propos de la génèse de tout ce ramdamadan.Les zintellectuels français politiciens ne voient que le professeur de malheur Ouellebecq pour leur faire la leçon craignosse de ce qu’ils sont capables d’entendre.C’est pas le voyage au bout de la magouille et de l’irresponsabilité qui résoudra le petit mec afghan de 17 ans qui prend son hachoir. Mais nos concitoyens ont tendance à préférer Mazeline à l’original.
la vie en cause dit: 19 juillet 2016 à 19 h 35 min
d’tout’façon chocolat c’est chocolat
Ca a l’air, en effet… Mais l’an dernier cela avait duré moins longtemps !
@D. dit: 19 juillet 2016 à 11 h 26 min
Tout retourné par cette vertigineuse démonstration. En l’absence de Mr. Synthètique, dit Court, je me permets d’abréger par cette ballade de quatre anglais encore inconnus en 69 et déjà finissants
https://www.youtube.com/watch?v=Tzb5QABCmak
M’enfin Pablo, vous parlez de la diffusion de l’oeuvre de Lorca uniquement en Espagne. Et le reste du monde, ça n’existe pas ? Elle est traduite mais le destin de l’homme prend le pas sur l’importance de l’oeuvre (pas de quoi en faire un drame, disait Rafael Alberti en le constatant)
Etrange impression, cet été , d’être devenus, nous citoyens européens, des cobayes pour une nouvelle Sparte mystique , tandis que nos hommes politiques, dans leurs mots clichés, leurs postures attendues, leurs appels usés, leurs costumes interchangeables entre le bleu et le noir, tiennent un seul et même discours somnambulique, absorbé par l’air chaud ,évaporé dès que prononcé.
Bien vu, Paul ! Etrange affrontement….
Une culture stérile qui génère d’étranges fruits, jeunes et déjà secs, une autre qui de riche, brillante, inventive qu’elle était, en devient terriblement usée, vieillissante, désespérée d’impuissance, désarmée ….
Vieille est la Terre, vieille est l’humanité.
Le ciel est bleu, il y a du soleil pour tout le monde, les cigales chantent, et hier je contemplais le spectacle de l’un de ces insectes braillards couché sur son large dos, les ailes merveilleusement dessinées ne lui servant plus à rien, elle remuait faiblement les pattes, recouverte qu’elle était de centaines de fourmis qui commençaient à la manger encore vivante…
J’ai conseillé à mes amis porquerollais et expatriés sur le continent, plutôt ‘cigale’ les gars, de se convertir ‘fourmi’ rapidement. Question de survie. Au moins …. faire semblant … essayer de s’intégrer… se faire oublier chez les dominants, quoi !
Moi ? j’écris un « Goût de la Cigale » ….
Melania Trump : le bon goût d’un faux guide !
Jansen JJ et Jibé,
le 16h15 est à quai.
bonne journée.
Idem, Christiane, pour mes 19 juillet 2016 à 12 h 13 min et 15 h 05
« Le mauvais goût de la c.onnerie permanente » par JC….. (éditions le Cinabre de France, 1 euro 50)
@ Passou
« vous parlez de la diffusion de l’oeuvre de Lorca uniquement en Espagne ».
Mais non, j’ai parlé de la diffusion de son oeuvre en Espagne et dans l’Amérique latine (« aucune oeuvre d’un poète espagnol a été aussi bien publiée et vendue que celle de Lorca en Espagne et Amérique du Sud »). Et je vous rappelle que c’est « un marché » de 500 millions de personnes (sans compter les étudiants étrangers d’espagnol).
Quant aux traductions, si c’est vrai que « le destin de l’homme prend le pas sur l’importance de l’oeuvre », c’est tout simplement parce que Lorca est intraduisible. Moi j’ai lu des traductions françaises de ses poèmes: rien de la magie verbale de sa poésie passe.
Un exemple: l’un des vers les plus célèbres de Lorca (de son « Romance sonámbulo ») est: « Verde que te quiero verde ». En français cela donne: « Vert comme je t’aime vert », ce qui est à la limite du ridicule, alors qu’en espagnol c’est une espèce de formule incantatoire dont le charme indéfinissable l’a rendu très populaire.
Très complet ton Matisse à Nice, Christiane.
Tu pourrais nous parler un peu de l’Ecole de Nice ?
Richard Millet appelle à un « contre-terrorisme culturel », en attendant mieux et plus direct.
Il a entièrement raison mais, effectivement, il faut plus et mieux. Seules des milices de bons citoyens armés, agissant en coordination avec les éléments les plus sains et les plus déterminés de l’armée et de la police, peuvent organiser efficacement cette contre-terreur. Les salopards qui s’en sont pris hier à la gendarmerie de Beaumont-sur-Oise auraient dû être sortis de leurs gourbis et soumis au régime de la décimation : et rrran ! devant les petits frères et les petites soeurs, les mamans, les papas, les tantines et les tontons. Schlaguons à mort la caillera !
Pas facile non plus de traduire Rimbaud, Pablo. D’où l’importance pour les non hispaniques des chansons de Paco Ibanez pour entendre la musique de Lorca…
Le mauvais goût du keupu ! on a pratiquement rien mangé de cette saleté, quelques rataillons pour la forme,… on a cherché en vain la cervelle : rien !
PORTE PAROLE DES PIRANHAS
Le mauvais goût du keupu !
On a pratiquement rien mangé de cette saleté, quelques rataillons pour la forme ! On a cherché en vain la cervelle : rien …
« Richard Millet appelle à un « contre-terrorisme culturel », en attendant mieux et plus direct. » (Charles)
Décimation ? l’intention est bonne, la proportion légère …
Voilà ce que j’en disais en commentaire. Nice est une ville de haute tradition picturale. Le plus ancien peintre niçois est sans conteste Louis Bréa (1475-1522), auquel on doit, entre autres chef-d’œuvres, La Pietà de l’église de Cimiez et le saint Nicolas de la cathédrale de Monaco. Ses retables ornent de nombreuses églises de la région, telle celle de Lucéram, mais aussi de Ligurie (Gênes, Savone ou Taggia) où la renommée de ce primitif niçois l’avait précédé. Plus près de nous, « l’Ecole de Nice », dont on peut admirer quelques productions au musée d’Art moderne et d’Art contemporain de la ville, est encore dans toutes les mémoires. Apparue vers la fin des années soixante, elle regroupait des artistes locaux de premier plan comme Yves Klein, Arman, Ben ou encore le marseillais César, pour ne citer que ceux dont la notoriété est désormais mondiale et dont les œuvres ont atteint des cotes vertigineuses ! Sait-on que c’est le ciel et la mer de Nice, où est né Yves Klein, en 1928, dans la maison de ses grands-parents maternels, rue Verdi, qui lui inspirèrent son fameux bleu ! Un bleu outremer (ou bleu ultramarin) qu’il breveta, en 1960, et baptisa IKB « International Klein Blue ».
Et ne pas oublier non plus Chagal, au voisinage de Matisse, du côté des arènes sanglantes de Cimiez :
« La Villa des Arènes, une demeure gênoise du XVIIe siècle, abrite depuis 1963 le musée Matisse (164, avenue des Arènes de Cimiez). On peut y admirer une importante collection permanente des peintures, dessins, gravures, sculptures et photographies du peintre ainsi que de nombreux objets lui ayant appartenu. En 1966, grâce à l’appuie d’André Malraux, alors ministre des Affaires culturelles, un autre établissement non moins prestigieux s’est installé dans le voisinage : le musée Marc Chagall (Avenue du Docteur Ménard). Un musée monographique et thématique, né de la volonté de l’artiste de rassembler en un lieu unique et construit à cet effet son plus important travail sur la Bible : les dix-sept toiles qui composent le Message Biblique. Autant d’occupations nouvelles, mais plus pacifiques et spirituelles, cette fois-ci, d’autant plus que Cimiez, du grec Cemenelum, signifierait la colline du Bois Sacré ! »
JJ.Jansen 19h39 Lu cette lettre, Je n’écoute à peu près rien des polémiques, effectivement c’est pitoyable de s’emparer de ce motif pour faire campagne, apparemment tout est dit et n’importe quoi, un journaliste posait dans le monde que si des chicanes avaient été disposées en protection elles n’auraient peut être pas empêché le chauffeur de passer en empruntant les trottoirs. L’hyper- médiatisation des actes de terrorisme risque de servir de déclencheur pour des déséquilibrés qui trouvent dans cette idéologie une raison de plus pour légitimer une violence ou un désir de vengeance jusqu’à présent contenu ou y trouver un exemple ou un modèle. D’autre part si l’actualité n’était pas officiellement relayée, ( sans évoquer la critique) le web s’en chargerait , on ne peut plus se soustraire aux ondes de choc et l’amplification par des discours contradictoires ou non suscite certainement des vocations criminelles impromptues.
Charles ? c’est Erdogan, en pire
JC ? c’est moins que rien, en pire
t’irais pas jusqu’a t’enroler dans les escadrons dla mort à chaloux jean marron..dis moi que je berlue..
J’ai lu le billet de ce merveilleux Richard Millet, un billet frappé au sot du bon sens, (pardon au sceau) : je le trouve juste un peu mou de la gâchette, un peu tendre avec la racaille … Va nous finir « humaniste », c’lui là, je le crains.
ça changerait ton angle d’attak anar habituel
c’est ça..vas hambrasser les crawlers et tous les bots amoureux transi..va fuire comme un pauvre lapin dans les phares..courir de toutes tes petites pattes..aies confiance..tu es libre..sur et certain que ta fiche de police peut témoigner pour toi..prouver ton honnéteté..tu vas en happeler à elle.. »voyez voyez..: je ne suis pas comme eux ! »
Là où keupu passe, les cancrelats trépassent !
un peu tendre avec la racaille
attation jicé..tu vas devoir prouver qu’t’en es pas..et parler parler..c’est souvent pour cacher une licence poids lourds
Madame Pessoa, la poissonnière du Camp à Nella nous informe : « JC joue au matamore depuis les attentats, mais c’est un trouillard reconnu, tenez, hier des gamins jouaient avec un revolver à eau, il s’est enfui en courant criant au secours, les gamins rigolent, les vieux ricanent, les femmes se gondolent
Là où Legland pousse du col, la déception s’installe ….
tiennent un seul et même discours somnambulique, absorbé par l’air chaud ,évaporé dès que prononcé
..mon dieu leur effet est bien effectif crois moi..il y a des grandes oreilles qui les écoutes et qui recoivent 5 sur 5 « ..voyez comme nous faisons bien les groggy un peu dépassé..faites ce qu’il faut..asseyez vous sur l’état de droit..c’est lui l’état dexeption »..réagis polo
bordel jicé..qu’est ce t’attends pour passer la cinquième et lui rouler dsus
Bougboug,
Agneau je suis, agnelet même, tout entier bâti de multiples douceurs ! Je ne ferai de mal à personne tant mon cœur est tendre, mon âme quiète, mon chemin de sagesse bordé de fleurs …
(par contre, passer un contrat avec des spécialiste de la semelle en béton maritime, j’dis pas non !)
Mais l’an de tout temps d’avant jamais eu le goût de commander, d’autant moins en n’assumant ni sa g.eule ni ses pieds…
Lecture d’été.
Cherchant une page d’anthologie pour illustrer « la beauté du coeur », je me suis naturellement reporté à « Un coeur simple »* de Gustave Flaubert, que je n’avais pas relu depuis l’adolescence et dont j’avais conservé un puissant souvenir.
Lecture d’une traite hier, entre deux assoupissements caniculaires : retrouvé l’émotion intacte de la première fois tout en appréciant mieux la technique (complexe et faussement simpliste) de l’auteur : chapeau l’artiste !
* Les Classiques de Poche, 1958, introductions et notes de Pierre-marc de Biasi.
Sacré JB ! Lecture, assoupissement, lecture, assoupissement : tu as rêvé l’avoir lu ton torchebal flauberteux !
Si la réaction du gouvernement n’étonne pas, on est en revanche frappé du fait que cet attentat n’émeuve pas davantage les Français : il est vrai que ceux-ci sont en vacances ; que le printemps a été froid et pluvieux ; que les vacances sont un acquis social sur quoi on ne revient pas ; que les grèves les ont lassés ; que profiter des vacances est une manière de se consoler d’avoir perdu la finale de l’Euro et sans doute de subir depuis quatre ans Hollande, sans jouir, eux, des soins d’un coiffeur à 10.000 euros mensuels.
on meurt de l’embrasser
En plus 10.000 euros, ça fait cher … rapporté au cheveu.
Hier, Hollande s’est présenté au micro devant les Français le cheveu uniformément teint, noir de jais !
A ce prix là, le figaro devrait lui insérer dans la « tignasse peinte » quelques perlouses mauvais genre : au moins, ne servant à presque rien, le solférinien de profession ferait rire le contribuable…
un puissant souvenir, je ne voudrais pas vous charrier jibé mais lisant un roman teinté d’éléments autobiographiques remontant le chemin jusqu’à l’enfance la question s’insinua, et si nous y revenions quand bien avancés sans l’être parfois assurément nous étions parvenus à l’âge de la remémoration puissante pour pallier à notre impuissance en face du temps qui comme dans une passoire ne garderait que les nouilles en laissant passer l’eau, une symbolique peu romantique mais il nous faut nous moquer de nous même quand l’electro-ménager a définitivement déclaré forfait en un son à peine perceptible ( scklong ou schkling shpItt)me disais-je un soir de plage solitaire avant que d’avoir à subir l’obsolescence inévitable et le classement définitif du dossier psycho-physique pour rentrer dans l’ombre… des services de renseignement, trêve de plaisanterie – information correcte hier soir sur arte Théma, le service de renseignement, big data la démesure de la surveillance de masse, une préconisation du retour aux méthodes de terrain .
Bouguereau, il a peut-être réglé la facture.
Nous avons retrouvé la maîtresse d’école de JC ; elle veut garder l’anonymat parce qu’elle connaît bien le chenapan, elle assure n’avoir jamais eu un élève aussi nul, inculte, bravache et tordu durant toute sa carrière, merci Madame
signé keupu, le copain de boguereau
En revanche, Sarkozy, au journal de TF1, dimanche, est apparu de plus en plus grisonnant et ça lui va bien !
Parlez-nous plutôt de votre lecture d’Un coeur simple, bérénice ! Puissant ou mou, comme le vent ?
merci à bouguereau pour ses renseignements sur JC
Pas lu, jibé, suis restée coincée dans Salammbô pour rebondir sur Bouvard et Pecuchet après Madame B et L’éducation sentimentale. J’arrête mon projet pour A rebours donné en téléchargement gratuit mais je compte bien me le procurer sur papier.
Nous avons retrouvé la maitresse d’école de keupu !
Inscrit dans une sordide école de la banlieue du 93, elle ne l’a jamais vu en classe ! Parait qu’il était guetteur d’un gros dealer d’immeuble, et consommateur de hakik depuis l’âge de 7 ans … Baudelairien, non ?
Oui, Un cœur simple, c’est vraiment magnifique ! Magnifique à la fois de simplicité (mais il faut être génial pour réussir à faire simple en littérature, signe d’une très grande maturité d’écrivain qui maitrise parfaitement son outil de travail) et d’assimilation de toute la littérature d’avant.
Cette année toutes les classes de 4ème de mon collège ont eu en contrôle commun à expliquer un extrait de cette nouvelle de Flaubert. C’est moi qui leur avait concocté le bazar… L’épisode du taureau au retour le soir à travail la brume des champs. Une sorte de petite épopée homérique au caractère sublime en montrant toute la dévotion si charmante et si bouleversante de Félicité à l’égard de sa patronne et de ses deux enfants. Une petite tranche de vie de la campagne au XIXè siècle en une page où pas un mot n’est pas à sa place et l’émotion d’une efficacité sans pareille. C’est à la fois simple, beau, émouvant voire sublime quant au comportement de Félicité. Que cherche à faire au fond Flaubert en écrivain pareille histoire ? Pourquoi nous montre-t-il la vie de Félicité, une simple servante, comme on écrivait autrefois une vie de saint, lui le grand bourgeois richissime qui vit à la ville ou en ermite à Croisset ou en Orient ? Il y a là un profond mystère, une énigme à résoudre.
Ma réponse est la suivante : le sens de cette nouvelle ne peut se comprendre que si on la raccroche à la civilisation du cœur qui est toute la civilisation française. Cette nouvelle en cela est le cœur de toute l’œuvre de Flaubert, elle lui donne tout son sens comme chez Balzac la trilogie Le père Goriot, Les illusions perdues et Splendeur et misère des courtisanes. La civilisation du cœur est tout aussi présente dans ses trois autres grands romans, y compris dans Bouvard et Pécuchet quand Pécuchet inscrit son nom sur le tablier de sa cheminée avant de quitter son appartement pour aller s’installer en province comme les nobles autrefois y mettaient leur blason. Le rapport au savoir qu’ils établissent est un lien de cœur non de science. Ils commentent la littérature comme nous la commentons ici même en une forme de prolongement du romand e Flaubert. Nous sommes ses lointains Bouvard et Pécuchet. La science au fond nous importe peu, ce que nous cherchons c’est le cœur, ce lien indéfectible à la beauté, à l’émotion, aux sentiments, à l’autre, à la recherche de l’égalité, à la générosité, à la dévotion moderne pour l’autre que symbolise Félicité. C’est ça qui nous rend heureux, felix !
J’ai trouvé le papier de Richard Millet bien sombre. Nous vivons des temps de ténèbres. Mais nous ne devons jamais oublier qu’aux ténèbres s’oppose la lumière. C’est une époque hugolienne où les ténèbres et la lumière se combattent. Mais, au lieu des sombres et angoissantes ruminations de Richard Millet, faisons en sorte que ce soit la lumière qui triomphe au lieu de la guerre civile !
ce qui est frappant bouguereau c’est que vive la vie et vive le fun soit devenu du soidizan politiquement incorrect…
Ce qui fait la difficulté de ce genre de texte comme Un cœur simple pour les élèves, c’est qu’ils n’ont jamais vu une vache de leur vie en vrai…!
faudrait y ajouter ça dépend pour qui et tout serait plus clair
bon ici il vont nous empailler la Félicité
A propos d’un cœur simple
Je pense qu’il faut aussi souligner la dimension de critique sociale dans cette nouvelle à travers laquelle Flaubert veut aussi montrer les ravages humains d’un système qu’il exècre
La vie de Felicité est , d’exclusion en exclusion, une longue histoire de rétrécissement du monde autour d’elle :elle est exclue de l’amour parce que son promis épouse celle qui lui paie un remplaçant; elle est privée de partager le deuil de sa maîtresse parce que leurs mondes ne communiquent pas, et elle doit vivre dans la solitude de son cœur la douleur d’avoir perdu l’enfant à laquelle elle s’était attachée ; elle est exclue d’une pratique normale de la religion ,parce que ,pauvre, donc mal soignée elle est devenue sourde ;enfin les aléas de la vie militaire lui arrachent son dernier lien affectif avec le monde humain, son neveu enrôlé parce qu’il était pauvre. Alors il n’y a plus que le perroquet qui la rattache au monde des vivants.
L’histoire de Félicité est l’archétype de ces vies de domestiques d’autrefois ,enfermées dans la servitude ,condamnées à la solitude morale, et qui, sans espérance ni désespoir, acceptent avec résignation et passivité des destins scellés une fois pour toutes parce qu’elles sont nées du mauvais coté.
Félicité est la sœur d’un autre personnage ,fugacement esquissé par Flaubert dans Madame Bovary: Cette pitoyable Catherine Leroux qui doit recevoir une médaille pendant les Comices »pour avoir servi cinquante quatre ans dans la même ferme ».Félicité et son perroquet , objet ultime de son affection ,ne sont pas loin ,lorsque Flaubert nous dit de Catherine Leroux ,que « dans la fréquentation des animaux elle avait pris leur mutisme et leur placidité ».
Au moment d’aller recevoir sa médaille des mains d’un de ces notables verbeux et suffisants qui président aux Comices , elle se fait même encore rudoyer parce qu’elle ne comprend pas qu’on l’appelle ,parce qu’elle hésite à monter sur l’estrade, »ne sachant s’il fallait s’avancer ou s’enfuir […..] et pourquoi les examinateurs lui souriaient » et Flaubert conclut ce face à face entre l’opprimée et les oppresseurs par cette phrase définitive:
« Ainsi se tenait devant ces bourgeois épanouis ce demi-siècle de servitude »
WGG, le rôle de George Sand fut déterminant dans la rédaction d’Un coeur simple par Flaubert. Elle savait que sous le vieux bougon se cachait un coeur tendre et elle lui écrivit : « il faut aller tout droit à la moralité la plus élevée qu’on ait en soi-même et ne pas faire mystère du sens moral et profitable de son oeuvre ». Il l’écouta, non sans réticences, mais malheureusement celle qu’il appelait son vieux « troubadour » mourut avant de pouvoir lire le conte…
Pour ma part, j’ai choisi la scène de l’unique moment de tendresse entre Mme Aubain et Félicité, après la mort de Virginie, la fille de sa maitresse, alors qu’elles vident son placard, des années après :
« Leurs yeux se fixèrent l’une sur l’autre, s’emplirent de larmes ; enfin la maîtresse ouvrit ses bras, la servante s’y jeta ; et elles s’étreignirent, satisfaisant leur douleur dans un baiser qui les égalisait.
C’était la première fois de leur vie, Mme Aubain n’étant pas d’une nature expansive. Félicité lui en fut reconnaissante comme d’un bienfait, et désormais la chérit avec un dévouement bestial et une vénération religieuse.
La bonté de son cœur se développa… »
Anthologique !
Ce qui fait la difficulté de ce genre de texte comme Un cœur simple pour les élèves, c’est qu’ils n’ont jamais vu une vache de leur vie en vrai…!
t’en es hun dvrai con dracul
le plus grand spécialiste de Flaubert ? JC ! c’est le nom du caniche à Madame Pessoa qui ne peut pas blairer l’incuculte et lui court après au Camp à Nella pour mordre ses énormes mollets, c’est bouguereau qui nous l’a dit, alors !
Oui, vous avez bien raison, Baroz, de citer George Sand et le but moral aussi de son œuvre. Mais vous soulignez ce faisant aussi l’abîme où Flaubert n’est pas tomber en n’écrivant pas justement une nouvelle moralisatrice. Ce qui est très fort c’est qu’il ne verse pas dans les travers de ce genre littéraire. Et le juste équilibre qu’il réussi à trouver au fil des paragraphes et des pages fait tout son génie. En cela il surpasse de beaucoup George Sand dont l’œuvre, comme se plaît à le souligner Baudelaire, se complaît par trop dans la moraline.
et Flaubert conclut ce face à face entre l’opprimée et les oppresseurs par cette phrase définitive:
« Ainsi se tenait devant ces bourgeois épanouis ce demi-siècle de servitude »
c’est kadératé le mauvais samourai avachi qui va mourir dans son lit.. »j’aime le sang répandu qui fait des volutes dans mon bassin à koï »
@16.15 Vos mots à vous, sans bienveillance particulière, m’ont néanmoins remis en mémoire les toiles de Matisse. Incroyable, la puissance suggestive de votre verbe, je croyais les avoir oubliées, toutes ces toiles. Vous creusez assurément un beau sillon !
@9.30 « Des vocations criminelles impromptues »… De plus en plus de monde autour de moi, plutôt traditionnellement croyant en l’effet de catharsis des médias sur les personnes psychologiquement fragiles au spectacle de l’ignoble, croient de plus en dur comme fer à l’hypothèse inverse : celle de l’effet d’imitation (suggestion) chez les mêmes, sous la nouvelle influence des réseaux sociaux de la toile où ces personnalités fragiles navigueraient désormais à vue sans contrôle, voguant vers le pire plutôt que le meilleur. Qu’en pensez-vous ?
@9.43 ma fiche de police STIC ne témoigne pas pour moi, hélas. J’ai remué ciel et terre pour pouvoir la consulter, et j’en ai été édifié, mon pote ! La tienne (vôtre) à côté est douce comme une agnelle, les anars grande gueule ne font plus peur à la moindre flicaille. Va pas se déranger pour les ficher.
@10.15,… sauf si tu commences à écrire correctement, comme il t’arrive de temps à autre (et on a peine à croire au même) ! Dans ces conditions, ça change complètement la donne, y’a anguille sous roche. Voici donc mon bon conseil : continue plutôt à nous jouer les arsouilles, on avait appris à te décrypter ainsi, vas pas te mettre à causer normal, car ça va leur foutre la puce aux esgourdes, à nos grandes oreilles, et ta fiche pourrait commencer à s’emplir.
Buenos dias a vosotros, Federico Flaubert i Gustavo G. Lorca, sobretodo.
c’est que vive la vie et vive le fun soit devenu du soidizan politiquement incorrect…
..ça dépend havec qui..ça dépend havec qui..y’a des brassrie..et même à jéruzalème allez..ou hon fait la paix..hoù hon s’amuse
DHH dit: 20 juillet 2016 à 11 h 39 min
Oui en effet !
Mais les choses évoluent assez rapidement au XIXè siècle puisqu’à la fin du siècle Octave Mirbeau écrira son fameux Journal d’une femme de chambre, qui est l’inverse même de Félicité avec un cœur qui sera tout sauf simple, un cœur en crise en quelque sorte.
Ce qui fait la difficulté de ce genre de texte comme Un cœur simple pour les élèves, c’est qu’ils n’ont jamais vu une vache de leur vie en vrai…!
le gaulois c’est cqui voit hen premier au dsus dson berceau..le bon hattation..
« les vacances sont un acquis social sur quoi on ne revient pas… » Le « Diabelus » de Milllet
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Encore heureux, mon phalangiste: les acquis d’aujourd’hui sont les conquêtes d’hier. Pas question de revenir sur les congés payés, fièrement arrachés au patronat par nos valeureux aïeux. C’est ça, l’histoire collective en action, le coeur social intelligent. Vive le repos bien mérité! L’oisiveté aristocratique à la portée du prolo, de quoi fâcher.
Sur la forme, le « sur quoi » n’est pas bien élégant; « sur lequel », avec ses 3 pieds, serait bien plus mellifu.
Oui, la scène du taureau est un moment fort. Mais ce conte n’est qu’une suite de scènes fortes, un scénario idéal, sans aucun temps mort !
Alors qu’ils sont coursés en plein champs par un taureau, Félicité, qui avant d’être bonne fut fille de ferme, laissant les autres s’enfuir lui fait face et arrache des touffes d’herbes qu’elle lui jette aux yeux. Après la description de cette séquence palpitante, le génie du narrateur s’exprime : « Cet évènement, pendant bien des années, fut un sujet de conversation à Pont-l’Evèque. Félicité n’en tira aucun orgueil, ne se doutant même pas qu’elle eût rien fait d’héroïque. »
@ 11.53, j’ai été « modéré » (chic !) dans des réponses formulées à christiane, à bérénice et à 2 bouguereaux. Ché pas quand ce message sera démodérisé. Pas trop le temps de regarder.
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