Le bon goût d’un faux guide
Nul doute que l’on peut très bien voyager sans guide. Ce serait même recommandé. Rien prévoir, rien anticiper, pas même le gîte et le couvert, et pourquoi pas. Question de tempérament. Encore que certains ont l’art et la manière d’organiser l’inattendu. Adresses, conseils, contexte etc : la plupart des guides de voyages se ressemblent ; seule la cible visée fait vraiment la différence, selon les moyens supposés du voyageur, et les exigences qui en découlent. Mais s’il en est qui prend ses distances, c’est bien celui qui paraît dans la collection « Le goût de… » dans la collection de poche à bas prix Le Petit Mercure. D’abord parce qu’il se glisse vraiment dans la poche et n’encombre pas ; ensuite parce qu’il ne se présente pas comme un guide de voyage ; enfin parce que sa formule est vraiment originale.
Avec plus d’une centaine de titres au catalogue, elle a largement fait ses preuves. Un auteur, le plus souvent un écrivain ou un journaliste, y constitue une anthologie de textes littéraires autour d’une ville. De quoi donner le goût de s’y rendre, de s’y retrouver et de s’y perdre sur les pas de ceux qui nous y ont précédés avant d’en chanter la louange. Pour des raisons de droits, l’extrait est bref (deux petites pages en moyenne) et précédé d’une utile introduction, parfois assez ancien pour être tombé dans le domaine public, souvent issu du catalogue Gallimard (groupe auquel appartient le Mercure de France) ce qui n’empêche pas à chaque fois la présence d’auteurs contemporains et de traductions récentes de toutes origines.
Un exemple parmi d’autres, choisi presque au hasard puisqu’il s’agit du Goût de Grenade (140 pages, 6,80 euros, Le petit Mercure) que j’ai eu récemment l’occasion de mettre à l’épreuve sur le terrain. L’écrivain Gérard de Cortanze, à qui l’éditeur a confié le soin du florilège, ancre dès sa préface sa familiarité avec la ville en puisant dans ses souvenirs de jeunesse et dans ce qu’il en reste une fois effectué le travail de décantation. Sa Grenade baigne dans la nostalgie et la solitude. C’est un point de vue. Tous chantent la Grenade des palais nasrides, les patios rafraîchissants, les pentes de l’Albaicin, les tristes échos assourdis du cante jondo, au pied de la Sierra-Nevada. Mais s’il y a une chose que la mémoire du temps est impuissante à restituer, c’est bien la lumière de Grenade, et pour cause.
On peut lire Grenade d’une regard romantique. Mais il n’y a pas que la chute de Boabdil. Les quartiers, à commencer celui qui fut le leur avant de revenir le Realejo, sont pleins de juifs qui ne sont plus là. Un comble quand on sait qu’ils étaient établis entre ces murs depuis la période l’exil babylonien (VIème siècle av JC). Ils ont été eux aussi l’orgueil de la ville à tel point qu’elle fut appelée Garnata al yahud ou Granada de los judios. Non seulement il n’en reste plus rien, plus la moindre trace (cimetière, synagogue, tout a été rasé, enseveli), sinon au musée de l’Inquisition entre sorcières et hérétiques, mais cette présence est souvent reniée par la part la plus catholique de la population qui, de Fête-Dieu en Semaine sainte, et d’une procession l’autre y compris celle qui célèbre l’expulsion des juifs chaque début janvier depuis des siècles, déteste se voir rappeler que nombre de Grenadins ont des origines marranes ou conversos comme leur patronyme s’en fait l’écho. On devrait leur conseiller la lecture du fascinant roman de Michel del Castillo La Tunique d’infamie, histoire de leur rafraichir la mémoire, ce dont ce petit guide se charge déjà.
Al-Andalous a bien connu un âge d’or durant lequel juifs, musulmans et chrétiens ont coexisté, notamment sous le califat omeyyade. Mais depuis, on a tellement étendu cette période que cela a fabriqué un légendaire. 4000 juifs massacrés en une journée a mis un terme à la belle entente. La guerre sainte des Almoravides et des Almohades a élargi le spectre aux chrétiens. En tout état de cause, 1492 sonne le glas de l’Espagne des trois religions. Pour ce qui est des Grenadins, ils passent du statut de citoyens du royaume maure souverain à celui de sujets de la couronne de Castille.
L’anthologie fait la part belle aux poètes et géographes arabes du Moyen-Age qui ont magnifié le souvenir de Grenade (Ibn Batuta, Ibn H’Ayyan), aux historiens français et espagnols, aux romanciers (Alexandre Dumas, Théophile Gautier, le Chateaubriand du Dernier Abencérage) et poètes français (Cocteau ou l’Aragon du Fou d’Elsa). Mais s’il est un auteur dont la mémoire enveloppe la ville, c’est bien Federico Garcia Lorca, le poète assassiné. Né tout près à Fuente Vaqueros, étudiant avec son ami Manuel de Falla à l’université de Grenade, revenu y vivre et y mourir au début de la guerre civile, il est ici chez lui. Son duende vit dans ces pages à travers ses poèmes et ses chansons mais aussi par les vers que lui consacrèrent Antonio Machado ainsi que Rafael Alberti lequel, retour du long exil imposé par la victoire des franquistes, fut sidéré de découvrir que la fameuse fontaine des Larmes était jonchée en son fond vaseux de boites de sardines vides, de bouteilles de Coca et de peaux de fruits. Cela dit, aujourd’hui encore, malgré la Fondation qui lui est consacrée, l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite ; il y en a pour la réduire à sa dimension andalouse ; peut-être les conflits incessants entre sa famille et ses ayant-droit d’une part, et les institutions culturelles madrilènes d’autre part, récemment ravivés par l’ouverture d’un centre à Madrid, n’y sont pas étrangers.
Une bonne place est faite à l’évocation et aux écrits de Washington Irving (1782-1859), un auteur américain qui voyagea longtemps en Espagne et habita même à l’Alhambra quand l’endroit était désert et abandonné après avoir été une splendeur pendant huit siècles. Il y écrivit ses fameux Contes de l’Alhambra (1832). La ville, pas ingrate, sait ce qu’elle lui doit et cite son nom sur des plaques (jusque sur la porte de sa chambre à l’Alhambra !) ou des statues pour lui rendre hommage.
De quoi donner aux voyageurs qui ne l’ont pas le goût de se laisser guider. Il y en a pour tous. La collection, qui fait toujours la part belle à l’Histoire, la poésie et la littérature, c’est même son principe, compte plus d’une centaine de titres. On ne perdra pas son temps à lire Le Goût de Cannes et le Goût de l’Afrique d’un certain Jacques Barozzi…. Les hôteliers et les compagnies aériennes seraient bien inspirées d’offrir Le Goût de Nice du même auteur à tous ceux qui ont annulé cette semaine leurs réservations.
(photos D.R.)
1 092 Réponses pour Le bon goût d’un faux guide
@Bloom
sur quoi pour les choses
sur lequel, plutôt pour les êtres animés.
C’est la règle, non ? C’est aussi le bon sens.
Oui, jubé, c’est une forme de morale comme à la fin d’une fable de La Fontaine ou d’un conte de Perrault. Elle signale en même temps le genre héroïque tout en le niant. C’est un jeu aussi avec la littérature.
La problématique que sous-tend cet épisode, c’est comment intéresser le lecteur avec une histoire banale de servante ? On voit bien que Flaubert trouve comme réponse pour animer son histoire tout un jeu avec la littérature qui s’impose en quelque sorte à lui comme autant d’outils à disposition toute trouvée. Il y a à mon avis un rapport dialectique entre cette nécessité d’animer le banal, faute de quoi l’œuvre sombre dans l’ennui, et le recours à l’histoire des genres littéraires comme une sorte de réservoir où il puise sa nourriture spirituelle. C’est le début de la littérature moderne qui est une forme de généralisation de ce phénomène propre à la littérature de tous les temps mais qui s’amplifie singulièrement avec la banalisation des héros dans la littérature moderne.
information correcte hier soir sur arte Théma, le service de renseignement, big data la démesure de la surveillance de masse, une préconisation du retour aux méthodes de terrain .
rembobinne et réécoute..surtout la suite..t’es décidément hune pauvre bille..tu roules boules et toruneboules
..t’es hun bon chien baroz
« Pas question de revenir sur les congés payés »(Bloom)
Le début de la fin, les congés payés !!! On paie des gens à rien foutre….. AMORAL !
Pas d’accord, ML : le livre sur lequel je travaille. Non?
« Pas question de revenir sur les congés payés »(Bloom)
Le début de la fin, les congés payés !!! On paie des gens à rien froutre….. AMORAL !
Ce phénomène est aussi une réponse à la question de la nouveauté dans la modernité, mise en avant sans doute pour la première fois par Mme de Staël au tournant du XVIIIè siècle. On voit bien que la réponse de Flaubert est subtile puisqu’il invente du nouveau (une sorte de réécriture moderne et laïque de l’histoire édifiante d’un saint) en s’inspirant d’une tradition littéraire.
On voit en cela toute la différence de mentalité avec l’Antiquité si on compare Mme de Staël et Flaubert à ce que qu’écrivait de son côté Sénèque à ce sujet : « Proprium ægri est, nihil diu pâti, et mutationibus ut remédiais uti » (le propre d’un homme malade — aujourd’hui on dirait d’un névrosé… — est de ne pouvoir souffrir rien bien longtemps mais de se servir des changements comme autant de remède à l’ennui).
On paie des gens à rien froutre….. AMORAL
—
Mais non, triple buse, c’est pour qu’ils travaillent encore davantage au retour.
En revanche, ta retraite, c’est elle qu’il faudrait sucrer: tu vis avec mon blé. Rends-le moi, MALANDRIN!
Oui, Bloom ! Comme quoi la question est complexe. La grammaire c’est toujours plus compliqué qu’on ne pense. Mais la phrase de Millet sonne très bien.
Mais la phrase de Millet sonne très bien.
—
Vous trouvez…? Moi, niet. Mais je n’en fais pas un casus belli.
Bloom, c’est que Millet utilise (sans doute exprès!) une tournure devenue moins fréquente d’emploi mais tout à fait correcte.
faisons en sorte que ce soit la lumière qui triomphe au lieu de la guerre civile ! (Widergänger)
Il faut la lumière, oui, mais la lumière rougeoyante de la guerre civile. Ce pays a besoin d’une purification, et elle ne peut s’accomplir que par le meurtre de masse. Nous devons choisir notre camp et nous préparer à tuer, à nous saouler de meurtre. Il ne s’agit pas d’y assister sur nos écrans de télévision, il s’agit d’y participer. l’ennemi est à notre porte, il se dissimule parmi nos voisins. Nos prisons surpeuplées appellent cette purification. Nos banlieues gangrenées la nécessitent aussi. Les paroles de notre hymne national — qu’un sang impur abreuve nos sillons — n’ont jamais désigné aussi précisément l’ennemi.
Et le fait que tu la trouve incorrecte est très intéressant, parce que c’est révélateur d’une évolution de la langue comme si l’emploi de « sur quoi » était en train de tomber en désuétude aujourd’hui. Ce qui est probablement le cas.
Charles dit: 20 juillet 2016 à 12 h 34 min
Le problème c’est que tu ne vois pas que tu es devenu ton propre ennemi, mon ami !
« qu’un sang impur abreuve nos sillons — n’ont jamais désigné aussi précisément l’ennemi. »
Vaste programme, mis en place par les nazis, en vain mais non sans dégâts…
Les franquistes criaient Viva la muerte, et ils assassinèrent, entre autres, Lorca !
Bloom dit: 20 juillet 2016 à 12 h 23 min
« On paie des gens à rien froutre….. AMORAL »
Tu fous rien, Bloom, tu es le symbole de cette inutilité coûteuse, MALAPPRIS !!!
Lorca ? Lorca ? …. encore un bon à rien, pouet, pouet !…
« non sans dégâts », ça veut dire soyons clair l’Europe à feu et à sang, en ruines ! Mais Charles a toujours des idées simplistes, c’est plus facile de ne pas penser…!
« faisons en sorte que ce soit la lumière qui triomphe au lieu de la guerre civile ! « (Widergänger)
Sans guerre civile, pas de lumière ni de saut quantique !
« ..t’es hun bon chien baron »
Je veille à ce que le troupeau ne déborde pas trop du champ du bon goût de Passou !
Toi, t’es qu’une chienne en rut !
L’impur, c’est toujours l’autre…
Un de nos illustres conférenciers de l’Institut Bartabacs de Porquerolles, nous disait en réunion du Comité Central autoproclamé, ce matin :
« Avec Millet, c’est l’Angélus ! »
On cherche en vain la signification de cette saillie ?! Un coup de GOOGLE ? Une babiole AMAZON ? un vase de nuit IKEA ? Appeler LAVANDE si c’est du pipeau avignonnais ? … Va savoir, Charles…
Jibé dit: 20 juillet 2016 à 12 h 52 min
« L’impur, c’est toujours l’autre… »
C’est beau comme de l’Eddy Bellegueule, le matin au réveil …
On a connu en effet Millet mieux inspiré. Piètre texte . Maintenant, c’est un blog…
Mon grand Charles, écoute plutôt ce poème du grand vizir de Grenade qui célèbre au nom de Grenade et de son calife Abd al-Rahman III, sa troisième victoire après sur Séville, la plus grande rivale de Grenade, puis Alfuente, et enfin Almeria où le roi Zahair périt dans la bataille et son puissant vizir, Ibn Abbas (et pas Mahmoud…) fut fait prisonnier :
Ami, alors que j’étais dans la gêne, pour moi
le Rocher s’est dressé,
et c’est pourquoi je voue ces louanges,
mon poème, au seigneur :
Il a su lire dans mon cœur la crainte de Yadir
et l’a effacée.
Et mon chant monte vers Celui qui guérit les blessures :
Il a accablé mes ennemis de douleur et apaisé la mienne.
Quelqu’un m’a rétorqué :
Toi, qui es-tu pour Lui rendre hommage ?
Je suis, ai-je répondu, le David des temps nouveaux !
Mais par là le David des temps nouveaux signait la fin du califat des Omeyades, au milieu de la « fitna », ce temps des luttes, du combat des ténèbres et de la lumière, dirait Hugo. Au gouvernement central de Cordoue succédèrent des structures civiles diamétralement différentes, les tafia, ces cités-Etats qui remplacèrent le califat de Cordoue.
Et le David des temps modernes, comme il aimait s’appeler, non sans un certain aplomb, c’était le grand poète juif Ibn Nagrila, à la fois chef de la communauté juive de Grenade, et grand vizir du calife.
Tu fous rien, Bloom, tu es le symbole de cette inutilité coûteuse, MALAPPRIS !!
—
Dieu reconnaitra les siens.
Tremble, o, Varois sénile!
Oui, je trouve que Richard Millet gâche son talent en écrivant des textes faciles et d’humeur aux idées simplistes. Comme s’il était lui aussi en train de se suicider au lieud e relever le gant en écrivant des œuvres sublimes comme il est capable aussi de le faire. C’est bien dommage et bien triste au fond, au-delà de la réprobation que ses articles médiocres peuvent inspirer.
Il faut s’adapter, Marc COURT ! je venais ici pour la littérature, je viens désormais pour ce que je trouve au milieu des déchets politiques islamophobes*, racistes, xénophobes, homophobes, fascistes, et le pire… socialistes !
*une religion de paix, d’amour, de tolérance…
Dieu est mort, Bloom : tu es seul désormais …
Au fait, Bloom, je ne t’ai pas répondu sur Pattaya. Non, je n’y suis pas allé. J’ai beaucoup aimé Bangkok et les îles lointaines comme Koh tao, moins Koh Samiu… Beauté de la Thaïlande et gentillesse des Thaïlandais…
Une de mes compagnes m’a dit, à propos de ce monde en éruption : « Kalachnikov et vieilles dentelles ! »
Pas mal, non ?
Une adresse étonnante à Bangkok où j’ai séjourné avec mon ami, Bloom. Mais c’est comme pour les véritables pub anglais, for men exclusively !
http://www.babylonbangkok.com
JC, tu ne vois pas que c’est une question de lecture et d’interprétation des textes. Le salafisme, le wahhabisme ne sont que des lectures du Coran. De même que pour la Torah, les ultra-orthodoxes juifs la lisent d’une manière qui n’est qu’une lecture radicale parmi tant d’autres possibles.
Un texte, on en fait ce qu’on veut. Le Coran n’est pas essentiellement un texte qui doit nous conduire inéluctablement à l’horreur de la guerre du djihade. Il y a bien d’autres jihad qui n’ont rien de meurtrier.
En condamnant le Coran en soi, en le figeant dans une certaine lecture, JC, tu commet le même péché que tu réprouves chez les djihadistes radicaux qui fige le texte du Coran dans une lecture salafiste et wahhabite.
L’islam peut être une religion d’amour. Il suffit de le lire différemment. Les lectures des textes sacrés ne font que refléter le cœur de ceux qui le lisent.
Et ton cœur, JC, il est noir comme celui des salafistes que tu condamnes.
J’ai pensé à Félicité pendant tout le film « Séraphine » : Yolande Moreau serait pour moi l’interprète idéale de Flaubert…
Cool, Baroz. Krung Thep a des côtés violemment fun. Anything goes!
Perso, j’aime la mixité, le gay ou non-gay friendly…horreur des ghettos (un vieil atavisme, certainement).
Ce sont les clubs anglais qui sont « For Men Only », pas les pubs. Ou alors il faut remonter loin dans le temps, à l’époque de Lord Northcliffe, premier grand baron de la presse. Pub signifie Public Bar, avec un Lounge aristo & un Pub plébéien. L’obsession de la classe sociale, qui allait si bien avec le système des castes en Inde….!
Le différence essentielle que moi je vois entre le Coran et la Torah, entre l’islam et le Judaïsme, c’est que dans l’islam il n’y a JAMAIS eu de séparation entre le sacré et le pouvoir, que la charria est absolument incompatible avec la laïcité française et la séparation du sacré et du profane qui dès la naissance du Judaïsme s’est faite clairement par la différence entre Moïse et Aron, entre le Roi et le Prophète. De même dans le monde grec, le Roi est également le détenteur du sacré. Comme dans l’Ancien Régime en France qui en cela n’a rien à envier à l’islam. Le Judaïsme a toujours séparé l’Eglise de l’Etat. L’islam ne conçoit pas, au-delà de toutes les lectures possibles du Coran qui n’interdisent nullement de voir dans l’islam une religion d’amour, — une telle séparation. Et c’est en cela qu’elle est formellement incompatible avec l’Occident. Mais pas du tout parce qu’en soi ce ne serait pas une religion d’amour. Les cinq millions de musulmans qui vivent en France ne sont pas des criminels en puissance. De même que les cinq ou six millions de Juifs vivant en Israël ne sont pas des fascistes comme celui qui a assassiné Rabin ! Faut un jour tout de même sortir de ce bêtisier de comptoir !
Le Wgg de 11 h 02 min est excellent, vraiment.
Et le rapprochement avec le Balzac du « « père Goriot »t et des » illusions perdues » est parfait.
Souvenons nous donc de ce que Flaubert a écrit à g. Sand.. alors qu’il atteignait la moitié du récit d’ »un cœur simple » :
« Mon conte avance ! Je l’aurai fini probablement dans deux mois : « l’histoire d’un cœur simple » est tout bonnement le récit d’une vie obscure, celle d’une pauvre fille de la campagne, dévote mais pas mystique, dévouée sans exaltation et tendre comme du pain frais. Elle aime successivement un homme, les enfants de sa maitresse, un neveu, un vieillard qu’elle soigne, puis son perroquet ; quand le perroquet est mort, elle le fait empailler et, mourant à son tour, elle confond le perroquet avec le Saint -esprit. Ce n’est nullement ironique comme vous le supposez mais au contraire très sérieux et très triste.. »
Cette dernière remarque est capitale : » ce n’est nullement ironique ».. prévient Sand que lui , le Flaubert distancé et ironique, n’a pas cours dans ce texte.. et c’est sous l’impulsion de G. Sand, la « moraleuse » (qui lui a écrit une longue lettre après le désastre de l’accueil de l’ES..) qu’il a mesuré combien les lecteurs de » l’éducation sentimentale « avaient décroché de son projet…… il fallait retrouver un équilibre entre public et Flaubert . c’est pourquoi il ajoute : « Je veux apitoyer, faire pleurer le âmes sensibles, en étant une moi-même »..
javert tu es modéré, remarque, de temps en temps, ça permet de réfléchir, avant.
J’ai odoré ton expression » tout en camion », après les finesses de C. Mélois et ma cop’s Liliane en Audi C, tu penses si la question » comment s’appelait l’Homère d’alors ? » a fait du chemin…
Nan, je trouve super courageux de ta part, cette ethique de conviction, la fin justifie les moyens.
Elle est d’autant plus la bien venue que R. Millet, le croisé, pas le cousin du peintre, semble prêcher la guerre civile, déplorant presque que les pavés restent sous paris-plage, et que ne se pointe pas une armada de breivik.
Je te le fais en raccourci, je n’ai pas lu plus des 40 signes du tweet.
Et par la même occasion, t’en penses quoi, de ce jeune qui bien portant, mais se mal comportant, se trouve agonisant, dans la cour, sous l’effet de la » violence légitime » ?
Ma questio peut ne pas intéresser, en ce moment c’est un coeur simple, météo: vent mou, la bonniche courageuse et la maitresse d’elle-même.
Elle est épatante Christine A. quand elle pense hors du temps cette réflexion des bobos, au lendemain de la finale de l’Euro de foot: au RDC on fait la fête, dans les étages, on fait la gueule.
Elle ne doit pas trop fréquenter les blogs » littéraires ».
PS:
Tu as pensé à une mutation à la circulation routière ?
Nan, je te demande, rapide, histoire de savoir si tu sais reconnaître un camion frigo, et si tu connais le code de la route applicable aux PL, les jours fériés. En France.
« Yolande Moreau serait pour moi l’interprète idéale de Flaubert… »
Flaubert écrit qu’elle avait le visage maigre et long. Qu’à 25 ans elle en paraissait 40 et qu’à 5O elle ne vieillit plus, Clopine…
Oui, je crois que cette remarque au sujet de l’âme sensible de Flaubert va très loin, Popaul. Ça explique tout. Flaubert est d’abord une âme extrêmement sensible. C’est un cœur d’artichaut. Et tout son travail d’écrivain a été au fond tout au long de sa vie de chercher à maîtriser ce cœur d’artichaut en se donnant de la discipline comme autrefois les religieux, mais lui uniquement au sens laïc du terme.
On en connaît tous des cœurs d’artichaut comme Flaubert qui peuvent se donner des grands airs mais qui au fond son de très braves personnes. Il y en a ici. J’en connais au moins une assez bien.
« Et ton cœur, JC, il est noir comme celui des salafistes que tu condamnes » (wiwi)
Enlève tes lunettes de soleil, tu y verras plus clair : il y a un seul Coran, il est parole divine, non interprétable, eh, patate !
Le Judaïsme a toujours séparé l’Eglise de l’Etat
alcoolique
Vous reconnaitrez avec moi qu’entre Angela Merkel et Viktor Orban, le Hongrois est infiniment plus convenable en ce qui concerne le raz de marée migratoire en cours, non ?!….
Merci Alba, de parler aussi merveilleusement bien du texte que je préfère entre tous. « Un coeur simple’ a été et est encore et toujours une sorte de présence quotidienne et rassurante, une main douce et amie qui se pose sur la mienne. Quel admirable accomplissement du récit.
J’aime tant la scène ,où, sous un ciel pour Boudin, Félicité va avec les lavandières, sur les bords de a Touques, parmi les herbus . Et cette rencontre de Félicité avec l’eau qui court , calme, paisible, me fait penser au passage de Proust sur les carafes de la Vivonne avec le verre et le cristal des carafes, sorte d’eau solide.
Bref, inutile d’épiloguer, « un Coeur Simple » est sans doute la perfection atteinte du conte, du récit. C’est un peu Bovary vue depuis les prés de Yonville….
Et quand je vais à Croisset, que j’ai l’immense Seine tout près de moi, avec, au fond, le bac appliqué qui traverse le fleuve à La Bouille, parmi les prés gras de Sahurs , c’est à Félicité que je pense, et au cri de Flaubert , à son cri contre des vies entières de soumission et d’échine pliée. Déjà, dans une de ses lettres de jeunesse, , au cours d’une visite d’une usine de faience, où on s’échinait à lui expliquer le tournage et le tournasage, il pensait à ces âmes enfermées et contraintes, au travail alors que , dehors, derrière les fenêtre, il y avait la campagne…
Tes posts,Alba, m’ont profondément émus, car j’ai rarement vu quelqu’un comprendre aussi profondément ce conte qui chante en notre coeur à tous
Allez, mon ami Wiwi !…. A partir de maintenant tu seras pour nous tous, tes compagnons de goulag littéraire, « WIWI COEUR D’ARTICHAUT » ….
confonde la brusselleer avec la sans dent..ma mère
Rendons justice à George sand, WGG. Moi aussi je n’ai guère été sensible à ses romans. Sa Petite Fadette m’a parue bien fadasse. Clopine ne sera pas d’accord. En revanche, ses livres autobiographiques sont captivants : quelle bougresse, une Casanova en jupon, jusque dans son grand âge !
J’aime tant la scène ,où, sous un ciel pour Boudin
et bergueune qui confond havec ltemps dlocupation..
..je vois bien yolande moreau dans la mare au diabe..en sabot et jupette..
bouguereau dit: 20 juillet 2016 à 14 h 18 min
dézoley ! pakompri
Y me font peine, les adeptes de la « lecture interprétative des livres saints » !!!
Comme s’il y avait plusieurs lectures possibles de Mein Kampf ! Il y en a une seule : celle de la mise en œuvre du programme spirituel et temporel.
Tu vois ce que je veux dire, eh patate ?!
Angela Merkel et Viktor Orban
c’est bien simpe..viktor ct’tun sans coeur
dézoley !
mais si..ton ciel de boudin c’est ton ciel français récurrent..en gros lboudin c’est la meilleur et la pire des choses..tu comprends mieux..mremercie pas
En revanche, ta retraite, c’est elle qu’il faudrait sucrer: tu vis avec mon blé. Rends-le moi, MALANDRIN!
c’est la ballade de narayama
jicé sur les épaules de kabloom en haut du mont foudji..
Mais qu’est-ce que tu es allé faire dans cette galère oulipienne, Clopine !
Bourges, c’est pour les bourges !
Mais le wahhabisme c’est pas une méthode d’équitation sur dromadaire ? Passeque dans le Crabe aux pinces d’or…
Et halor le coup de marcher avec une cruche sur la tête, on va tous être obligé d’apprendre ? Va falloir faire des centres de conditionnement comme pour le permis de conduire !
Mes devoirs (en solitaire) de vacances. Question à C.P., s’il passe par ici : Pour « la beauté de New-York », y a t-il mieux que la trilogie de Paul Auster, dont je vais entamer la lecture, après une bonne douche fraiche ?
Jibé dit: 20 juillet 2016 à 12 h 46 min
« qu’un sang impur abreuve nos sillons — n’ont jamais désigné aussi précisément l’ennemi. »
Vaste programme, mis en place par les nazis, en vain mais non sans dégâts…
Quelles qu’aient été les erreurs de cibles des Nazis, leur vaste travail de rénovation spirituelle a mis en lumière la vérité suivante, valable pour toute communauté politique : pour l’Etat comme pour les forces de l’ordre comme pour les citoyens, la liquidation physique, dans les plus brefs délais, des éléments antinationaux et antisociaux, ainsi que de tous ceux qui mettent en danger la santé du corps social, s’impose comme une nécessité absolue. J’ai été longtemps un adversaire de la politique d’Israël; J’ai changé. Aujourd’hui, j’admire, presque sans réserve la politique de Benyamin Netanyahou. Presque sans réserve : car il est clair pour moi que la liquidation physique de l’intégralité de la racaille palestinienne s’impose comme une condition incontournable de la sécurité du peuple Juif.
Charles dit: 20 juillet 2016 à 14 h 53 min
Quelles qu’aient été les erreurs de cibles des Nazis […]
Bon, je crois que je vais m’arrêter là pour aujourd’hui. C’est entendu, l’été est la saison des vacances et de la rigolade, mais trop, c’est trop.
« car il est clair pour moi que la liquidation physique de l’intégralité de la racaille palestinienne s’impose comme une condition incontournable de la sécurité du peuple Juif. » (Charles le Téméraire)
Dans mes bras, Charlie JamBrown ! Tu viens de te rendre compte qu’au Moyen Orient, il y a racaille et racaille ….
L’article de Richard Millet est vraiment un sombre bric-à-brac d’idées anarchiques, dont on chercherait en vain la cohérence, sinon effectivement dans une sorte de « contre-terrorisme » qui ressemble en fait à s’y méprendre, mais inversé, à ce qu’il y a dans la tête d’un islamiste qui va commettre un attentat. Même chaos, même nihilisme, même amertume devant sa vie ratée : la guerre civile que Millet voit advenir est un fantasme dangereux. Le contre-terrorisme, selon Millet, c’est en fait du terrorisme pur jus.
Pour « la beauté de New-York », y a t-il mieux que la trilogie de Paul Auster
—
Lit aussi « Moon Palace », Baroz, superbe sur Central Park
& « Brooklyn Follies »
+
« Breakfast at Tiffany’s » de T Capote
« Bright Lights, Big City », de Jay Mc Innerney
« Invisible Man », de Ralph Ellison
« Falling Man », Don DeLillo
« la guerre civile que Millet voit advenir est un fantasme dangereux. » (Delaporte du garage)
Le fantasme ? c’est d’espérer que la guerre civile n’aura pas lieu ! Sacrés humanistes ! de fameux irréalistes…
@Jibé
L’École de Nice ?
C’est un mouvement qui existe et n’existe pas, réunissant des artistes ayant vécu et créé dans la région niçoise, la côte d’Azur pendant les années s’écoulant entre 1955 et 1975. La presse niçoise, les galeries de la ville dans les années 50-60 en parlèrent beaucoup. Le MAMAC (Musée d’art moderne et d’art contemporain) ouvert en 1990, à Nice, leur donne une réalité, les réunissant dans les salles des collections permanentes (Y. Klein, R.Malaval, M. Raysse, Arman, Ben, César…). Une trentaine d’artistes groupés autour de l’art contemporain dit de l’avant-garde en rupture avec les écoles d’art plastique, très liés à l’avant-garde américaine de New-York.
Matisse, quelques années auparavant sera fasciné par les grandes collections américaines lors de son voyage à New-York (Cone- Barnes) et sera membre du jury de la 29e exposition internationale Carnegie. Barnes lui commandera l’exécution d’un espace (3 arches contiguës) pour une salle de sa fondation qu’il créera à Nice entre 1930 / 1933.
Ce texte de Jean Mas publié en 2000 est exhaustif à propos de l’École de Nice :
http://www.mamac-nice.org/francais/collection/mouvements/ecole_nice.html
D’abstraction en abstraction, on est passés de la peinture figurative à l’abstraction. Leur rapport à la réalité y est énigme. Partisans et détracteurs s’y affrontent…
Je continue mon petit bonhomme de chemin hors des mouvements près des créations de peintres estimés qu’ils soient abstraits ou figuratifs… L’œuvre de Matisse est très importante dans mon musée de cœur, comme celles de Rothko, N. de Staël, Zao Wou ki, Bonnard… qui y côtoient Vermeer, Rembrandt et Cézanne.
Dans mes bras, Charlie JamBrown ! (JC)
Tu aurais quand même pu pousser jusqu’à James Brown
@WGG 12 h 32
cette citation de Sénèque vient-elle de la lettre à lucilius: »voyager n’est pas guérir son âme » source inépuisable de versions latines dans les lycées d’autrefois, et de rapprochements avec le « divertissement » pascalien ,que ne manquaient pas de faire les profs?
« la guerre civile que Millet voit advenir est un fantasme dangereux. » (Delaporte du garage)
Je t’attendrai, Delaporte, du garage,
Tu paraîtras dans ta minable auto,
Il fera nuit, mais avec l’éclairage
On pourra voir les bougnoules au poteau !
Nous partirons sur la route de Narbonne
Toute la nuit, la kalach vrombrira,
Et nous foutrons, des tours de Carcassonne,
Les cégétistes dans l’étang de Barbera !
en haut du mont foudji..
—
Préscience.
Je t’attendrai, Delaporte, du garage,
Tu paraîtras dans ta minable auto,
Ne pas oublier de rouler les r comme à Carcassonne
Bloom dit: 20 juillet 2016 à 15 h 27 min
en haut du mont foudji..
foudjilibenzuskofon !
Pour ajouter aux élucubrations sur l’Atlantide ou la parenté de l’hébreu et du grec qui nous ont été déversées ici par un nostalgique de Planète et du Matin des magiciens ,un autre rapprochement imbécile lu un jour dans ce genre d’écrit :
La quasi identité de terme pour designer le fleuve entre le grec POTAMOS et l’iroquois (ou autre langue sioux)POTOMAC révèlerait des contacts anciens entre ces peuples
d’où HIPPOPOTOMAC et HIPPOPOTOMAHAWK
Guerre civile, guerre civile… Hon va pas nous enlever Ruquier, quand même ? Ou alors on repasse les Shadoks tout le temps…
Ne pas oublier « Nécropolis » d’Herbert Lieberman, sur le (dé)goût de New-York.
Les 6 autres réf. goûteuses sont excellentes, c’est celle que j’aurais spontanément données. La ‘trilogie’ reste au dessus du panier, n’en déplaise.
Sinon, le débat Passou-Pablo, c’est un peu comme un paso-doble à la Lorca
https://www.youtube.com/watch?v=2wj0VhrZxkg
« Le partenariat entre le capitalisme et le salafisme étant déjà signé », écrit Richard Millet, s’essayant à l’humour. Il ne voit pas que ce problème justement est des plus sérieux, et que peut-être, quelque part, le terrorisme islamiste est une des conséquences du libéralisme économico-capitaliste à outrance que nous vivons depuis déjà fort longtemps. Pas besoin alors de « guerre civile » pour y remédier, mais d’une sorte de révolution dans les esprits, dont par exemple le Brexit, récemment, constitue l’une des
premières étapes. Tout pourrait encore se passer pacifiquement.
« le terrorisme islamiste est une des conséquences du libéralisme économico-capitaliste à outrance que nous vivons depuis déjà fort longtemps. » (Delaporte des WC)
Aaaaaaaahhhh ! celle là, elle est excellente … Comme quoi, on peut être handicapé mental, nul au delà du possible, et drôle.
@charles 14h 53
votre échange avec JB sur « le sang impur » a fait revenir à mon esprit une remarque d’une tragique vérité lue dans Dalva .Jim Harrison y dit à peu près ceci:
Si Hitler avait gagné la guerre la Shoah serait aujourd’hui la grande épopée nationale, déclinée en films et en BD.
Triste et cynique vérité ; Il n’y a en définitive que sur des vaincus que peut peser l’accusation infamante du crime de génocide
Pour les vainqueurs le même comportement devient glorieux
DHH, vous avez terriblement raison … une fois de plus. L’histoire officielle est toujours celle des vainqueurs. Ce qui compte c’est gagner les guerres.
Lutter et gagner. La légende sera écite plus tard et excusera la Terreur
Etre ou non dans la « morale » (quelle morale, d’ailleurs ?) n’a rien à faire pour les « héros » que sont les terroristes, les guerriers, les bourreaux, du point de vue de leur secte.
Génocide pour les uns qui sont exterminés, rééquilibrage pour ceux qui font le boulot des futurs vainqueurs en assassinant en masse … Ainsi font les mammifères supérieurs !
Merci Bloom et JJ Jansen, pour New York.
Merci Christiane, pour l’école de Nice.
Moi j’ai été bercé par ce peintre-là, dont l’église de Lucéram, le village de ma famille maternelle, abrite un superbe rétable.
Voici sa « Vierge protégeant le peuple Niçois », particulièrement d’actualité !
http://leplusgrandmuseedefrance.com/vierge-de-misericorde-par-louis-brea/
DHH, vous avez pourtant comme contre-exemple le génocide des Indiens, dont les Américains ont fini par se sentir un peu coupables, notamment dans certains films.
Si Hitler avait gagné la guerre la Shoah serait aujourd’hui la grande épopée nationale, déclinée en films et en BD. (DHH)
Je ne crois pas. Toute trace, au contraire, aurait été soigneusement effacée. Mais l’essentiel est en effet d’être vainqueur. C’est ce que dit Candor dans le « Macbett » d’Ionesco :
» Si j’avais été plus fort, j’aurais été votre souverain sacré. Vaincu, je ne suis qu’un lâche et un traître. Que n’ai-je gagné cette bataille ! C’est que l’Histoire, dans sa marche, ne l’a pas voulu. C’est l’Histoire qui a raison, objectivement. Je ne suis qu’un déchet historique. Au moins, que mon sort serve d’exemple à tous et à la postérité. Ne suivez jamais que les plus forts. Comment savoir qui est le plus fort, avant la bataille ? Que la plupart ne fassent pas de bataille. Que d’autres ne suivent que les gagnants. «
regard en contreplongée tous dessous l’jupon dla vierge baroz..mais qu’est ce tu fais avec les garçons nom de dieu
Comment savoir qui est le plus fort, avant la bataille ? Que la plupart ne fassent pas de bataille. Que d’autres ne suivent que les gagnants.
Mort de rire. Cet Ionesco, tout de même, quel maître !
Si Hitler avait gagné la guerre la Shoah serait aujourd’hui la grande épopée nationale, déclinée en films et en BD
preum y aurait pas dit shoa mais solution final..distopic
regard en contreplongée tous dsous l’jupon dla vierge baroz..mais qu’est ce tu fais avec les garssons
@bouguereau
vous avez raison ;j’aurais du ecrire « ce que nous appelons la shoah »
Le rétable de Lucéram où je passais mes vacances dans ma jeunesse !
https://fr.wikipedia.org/wiki/Église_Sainte-Marguerite_de_Lucéram#/media/File:Louis_Brea_-_Retable_de_Sainte-Marguerite,_Luceram,_Alpes-Maritimes,_fin_XVe_siècle.jpg
« J’ai pensé à Féliciphine pendant tout le film Sératé. »
Tu paraîtras dans ta minable auto
..ça frait pas un beau retab
On dirait que le Petit Jésus s’apprête à leur pisser dessus, comme dans Rabelais, le boug !
Edgar Morin, dans son Autocritique de 1964 revenu de sa propre hallucination communiste, au sujet du petit père des peuples, avait dit, je le cite de mémoire : « l’histoire est une putain qui s’offre toujours au soudard vainqueur. Mais avec le temps, le soudard devient conquérant, prince régnant, bienfaiteur de l’humanité ».
« Invisible Man », de Ralph Ellison
..paul auster c’est quand même sacrément chiqué non..
Delaporte dit: 20 juillet 2016 à 16 h 20 min
DHH, vous avez pourtant comme contre-exemple le génocide des Indiens, dont les Américains ont fini par se sentir un peu coupables, notamment dans certains films. »
La maniere même dont vous en parlez montre que ce n’est pas un contre exemple significatif ,que cette laborieuse emergence d’une mauvaise conscience après des décennies de western triomphalistes .
c’est d’ailleurs a propos du génocide des indiens que Jim Harrison faisait cette remarque dont la portée est tristement générale
t’encombres ta mémoire havec des propos dlibrairie dsamedi aprés midi 3j..comment qutu veux havoir les idées claires haprés
Il est vrai que l’histoire n’est jamais tendre avec les vaincus, c’est plutôt la loi générale. Il n’y a peut-être que dans les pièces de Corneille que le vainqueur se montre assez magnanime pour épargner complètement le perdant.
halors quoi drh..comme ça l’histoire srait écrite par les vaincus..
apparemment, 11.54 a été jugé acceptable par le robot RIEN DE LOUFOQUE, donc for me, rien à redire du contenu. Persiste et signe.
Quel est l’esprit sinon naïf qui peut croire une seule seconde qu’on gagne les guerres uniquement parce qu’on est les plus forts ! La dialectique du maître et de l’esclave est bien là pour nous convaincre que le fort rencontrera toujours un plus fort que soi. Il n’y a pas de plus fort en conséquence, et on ne gagne jamais la guerre parce qu’on serait le plus fort. Autrement dit, la force n’explique rien.
On ne gagne pas la guerre parce qu’on est le plus fort. On gagne une guerre parce que les valeurs qui inspire les hommes qui la font sont supérieures à celles qui sont défaits. Si le monde occidental a finalement gagné la guerre contre l’Allemagne nazie, c’est au-delà de la puissance proprement militaire parce que les valeurs de liberté, de démocratie sont les seules valeurs qui permettent au monde de vivre en paix et dans le bonheur, une idée neuve en Europe, dit Saint-Juste. La force militaire n’a rien à voir là-dedans ! L’histoire n’élimine rien sinon ce qui ne permet pas de vivre ensemble. Sinon, c’est la fin du monde au sens propre du terme. Les deux camps ne se valent jamais dans l’histoire. C’est toujours le combat de la lumière contre les ténèbres. Et les ténèbres sont toujours vaincues.
. Qu’en pensez-vous ? JJJ _ 11h53
La même chose.
Polanski et Assayas adapteront «D’après une histoire vraie» de Delphine de Vigan
Ce n’est pas la première fois qu’une oeuvre de Delphine de Vigan est portée à l’écran puisque No et moi, son roman publié en 2007, a été adapté en 2010 par Zabou Breitman.
Is No Theater Still Theater ?
Is No Movie Still Movie ?
oui baroz..et dailleurs dans rablais il leur veut pas tant de mal..y’avait plein dpropos populaire approchant lors des orages..du temps ou les français savairnt cque c’était qu’une vache
Comment savoir qui est le plus fort, avant la bataille ?
Charles comment savoir quand vous commencez à provoquer, ironiser, et quand vous finissez par cyniquement débloquer?
DHH dit: 20 juillet 2016 à 16 h 36 min
Non, c’est complètement faux.
Il n’y a pas d’épopée de quelque génocide que ce soit. C’est totalement contraire aux valeurs épiques.
JAMAIS le régime nazi n’aurait fait du génocide des Juifs une gloire. Ils cherchaient au contraire à en effacer toutes les traces au fur et à mesure qu’elle se réalisait. Le génocide des Indiens a fini par miner la bonne conscience des Américains. La Shoah n’a pas fini de hanter le monde.
C’est ce que disait Pascal : « Il faut donc mettre ensemble la justice et la force ; et pour cela faire que ce qui est juste soit fort, ou que ce qui est fort soit juste. » (Pensée n° 298)
La dialectique du maître et de l’esclave est bien là pour nous convaincre que le fort rencontrera toujours un plus fort que soi
tais toi donc t’es un pov cave en philosophie dracul..si drh voulait dire quelquechose comme héguèle..c’est que ça srait le faible qui connaitrait l’histoire du fort..mais vla..héguèle est trés trés fort
Dans Rabelais c’est « par ris » qu’on leur pisse dessus, d’où l’origine du nom de Paris, en place la Lutece des Romains…
« La force militaire n’a rien à voir là-dedans ! » (Wiwi)
Tu me peines, mon ami ! les forces militaires alliées (y compris URSS) étaient les plus fortes en Europe, les forces militaires américaines et Pacifique étaient les plus fortes contre le Japon. Point barre !
Le reste… Combat Ténèbres/Lumières c’est du pur pipeau Donjon/Dragons pour adolescents généreux et naïfs….
A demain, les petits choux !
D’ailleurs, au moment même de la Shoah, les nazis passaient sous silence ce qu’ils faisaient. Il était interdit de filmer ou de photographier ce qui se passait dans les camps.
Cela montre bien qu’il y a quelque chose en nous qu’on l’appelle Dieu ou autre, contre quoi on ne peut rien ! Et qui s’impose.
JC….. dit: 20 juillet 2016 à 16 h 54 min
Ce sont les idées d’un âne.
…un âne qui te ressemble comme un frère, patate !…..
@tu encombres ta mémoire avec des propos de librairie du samedi après midi, 3j… Comment veux-tu avoir les idées claires, après ?
Remis en style plus sobre…, je ne vois toujours pas ce que tu lui reproches à l’autre 3j. Peux-tu te montrer plus explicite, comme à 10.15, quand tu semblais encore à jeun ? Sinon, on va croire que la tête dans l’fion du dimanche. J’essaie d’aider, moi, car t’es pas un mauvais boug’, tout le monde le sait. Tu fais un peu pitié, malgré ton extrême assiduité, c’est trop dommage, épice & tout.
le génocide des Indiens, dont les Américains ont fini par se sentir un peu coupables, notamment dans certains films
faut l’temps pour qule secret se transforme en excés de force..et se distile en morale..c’est que cquon pouvait voir hier soir sur arte à propos de barbie..qu’il avait été soutenu jusqu’à presque la fin par les services secret..archiconnu au bistrot point bezoin de chasseur de nazi..nous sommes en 2016 l’emission passe à 23h..la vérité étoye toute simple..quel est son effet drh?
chut..rtourne en cuisine t’es trop laid
JC….. dit: 20 juillet 2016 à 16 h 58 min
Démenti formel de la chancellerie. Exact opposé.
« ..paul auster c’est quand même sacrément chiqué non.. »
C’est un peu mon sentiment, le boug… Mais allons-y voir quand même ! c’est comme je te disais hier, il faut savoir ne pas toujours s’en tenir à son propre goût…
…un âne qui te ressemble comme un frère, patate !…..
ça ça frait un beau retab
C’est pas parce que les Américains ont protégé Barbie que ça change quoi que ce soit à cette vérité de base : la lumière triomphe toujours du Mal. Le Mal fait partie du monde comme les virus. Faut simplement apprendre à vivre avec en les maîtrisant. C’est d’ailleurs ça la culture, une lente domestication du Mal. La culture est toujours tragique. D’ailleurs un grand sociologue allemand a écrit La tragédie de la culture.
des services halemans dracul..
On dirait que les politiques jouent à qui sera le plus con !
« Attentat de Nice : pour Henri Guaino, « un militaire avec un lance-roquette » aurait arrêté le camion »
Delaporte dit: 20 juillet 2016 à 16 h 50 min
Vous me l’avez ôté de la bouche !
Et dire qu’on est gouverné par des Henri Guaino ! Comment voulez-vous que la France soit prospère et heureuse.
Faut dire que nous, ici, avec JC et Jambon on tient déjà le pompon !
Vous me l’avez ôté de la bouche !
trop bien
C’est d’ailleurs ça la culture, une lente domestication du Mal. La culture est toujours tragique
..shakespeare a pas hencore écrit son barbie dracul..havec femme nue dans la cave de singmaringueune..ça c’est ptête le troisième volet du triptique..peut être! c’est montré qu’a la fin dla messe
Comment voulez-vous que la France soit prospère et heureuse.
elle l’est..essentiellement..et si l’terrorisme c’était surtout dla jalousie baroz..un serpent perfide et froid
https://www.youtube.com/watch?v=mb-PhH5-DoY
La chronique de Christine Angot est très bien. Elle termine en citant des phrases de Thomas Bernhard, piochées dans la pièce « Place des Héros », qu’elle a vue à Avignon, et ces phrases déjà immortelles remettent vraiment les pendules à l’heure.
Qui sont Jean Maron, dracul, Jambon et Guano, SVP ? – Encombrons-nous la tête du jeudi fin d’aprèm avec les pensées célestes de Jacqueline Pascal, en faisant le pari qu’elle sera restée la grande incomprise de Dieu, son frère :
« Il est juste que ce qui est juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante : la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu’il y a toujours des méchants. La force sans la justice est accusée. Il faut donc mettre ensemble la justice et la force. Et pour cela faire que ce qui est juste soit fort ou que ce qui est fort soit juste ».
Essai sans blogue sans blagues
Non, Paul Auster, c’est pas du chiqué… Évidemment, si on compare avec du Thomas Pynchon. Mais enfin, il faut pas toujours mélanger les ‘catégories’ new-yorkaises, et surtout savoir ce qu’on veut écrire de goûteux à partir de quelque chose plutôt que rien. Encore qu’à ma connaissance, l’Austère trilogie n’ait subi de son côté aucune influence sensible, du côté States. Ça plaide pour elle, ce me semble.
La chronique de la mère Angot est assez drôle.
@W.
« La science au fond nous importe peu, ce que nous cherchons c’est le cœur, ce lien indéfectible à la beauté, à l’émotion, aux sentiments, à l’autre, à la recherche de l’égalité, à la générosité, à la dévotion moderne pour l’autre que symbolise Félicité. C’est ça qui nous rend heureux ! »
MAGNIFIQUE !
« De même dans le monde grec, le Roi est également le détenteur du sacré. Comme dans l’Ancien Régime en France qui en cela n’a rien à envier à l’islam. »
Sauf que dans le monde gréco-romain WG, le sacré n’avait pas grand chose à voir avec le sacré des religions monothéistes…Tout ce que l’empereur demandait, c’est que l’on s’acquitte des rites et honore les dieux de la cité (et d’autres dieux en prime si affinités)…Manifester la solidarité et le civisme des citoyens, voilà ce qui importait. Il se moquait éperdument du sacré, du spirituel et de ce que croyaient réellement son peuple.
Quant au roi de France, les bras m’en tombent. La séparation du pouvoir spirituel et du pouvoir temporel est une donnée de base de l’histoire de l’Europe, avec les conflits et les querelles qui vont avec.
L’andouille haineuse, JC, est parti prendre son tour de garde au sein de la milice anti-migrants de Porquerolles; il n’a pas oublié sa matraque quand même ???
« le génocide des Indiens, dont les Américains ont fini par se sentir un peu coupables, notamment dans certains films »
le film Little Big man
pendant la Guerre du Viet Nam -Les jeunes (appelés tirés au sort) ne voulaient pas y aller
« le génocide des Indiens, dont les Américains ont fini par se sentir un peu coupables, notamment dans certains films »
le film Little Big man
pendant la Guerre du Viet Nam -Les jeunes (appelés tirés au sort) ne voulaient pas y aller
Jibé dit: 20 juillet 2016 à 17 h 10 min
On dirait que les politiques jouent à qui sera le plus con !
« Attentat de Nice : pour Henri Guaino, « un militaire avec un lance-roquette » aurait arrêté le camion »
–
Une roquette peut parfaitement immobiliser un camion mais il aurait été si simple de poser quelques plots-béton et des hérissons mobiles sous contrôle d’accès…comparativement aux mesures de sécurité prises sur les sites de l’Euro de football, il y avait indéniablement une nette sous-évaluation des moyens nécessaires à une correcte sécurisation des lieux. Et il est probable que ça se terminera un jour au pénal en responsabilité indirecte.
gontrand dit: 20 juillet 2016 à 17 h 58 min
Il faut croire qu’on n’a pas dû lire les mêmes livres d’histoire…
Le roi de France était le représentant de Dieu sur terre. Louis XIV allait à la messe tous les jours.
D. dit: 20 juillet 2016 à 18 h 23 min
Mais vous êtes tous vraiment bêtes, mes pauvres amis ! Les flics ont arrêté ce foutu camion, mais le chauffeur leur a dit qu’il devait livrer des glaces aux restaurants de la Promenade. La faute de la police c’est la naïveté. En Israël, JAMAIS ce camion ne serait passé parce que les policiers auraient exigé de faire ouvrir le camion pour vérifier et auraient vérifié l’identité du type sur le fichier central. Ils auraient bien évidemment aussi fouillé le camion. Mais les gens n’ont pas encore assimilé le fait que c’est la guerre et que les comportements de tout le monde doit changer, faute de quoi les morts vont encore s’accumuler. Et les autorités doivent cesser d’être naïves, surtout la police ! Les ordres donnés ce soir-là par la hiérarchie étaient manifestement inappropriés, mal pensés et fautifs.
D. dit: 20 juillet 2016 à 18 h 23 min
Mais vous êtes tous vraiment bêtes, mes pauvres amis ! Les flics ont arrêté ce foutu camion, mais le chauffeur leur a dit qu’il devait livrer des glaces aux restaurants de la Promenade. La faute de la police c’est la naïveté.
En Israël, JA.MAIS ce camion ne serait passé parce que les policiers auraient exigé de faire ouvrir le camion pour vérifier le contenu et auraient vérifié l’identité du type sur le fich.ier cen.tral. Ils auraient bien évidemment aussi fouillé le camion. Mais les gens n’ont pas encore assimilé le fait que c’est la guerre et que les comportements de tout le monde doit changer, faute de quoi les morts vont encore s’accumuler. Et les autorités doivent cesser d’être naïves, surtout la police ! Les ordres donnés ce soir-là par la hiérarchie étaient manifestement inappropriés, mal pensés et fautifs.
WWG : la chronique de la mère Angot
MC : la fille de Madame Angot
Alors que j’adore les chaleurs tropicales au bord de la mer, plus de 30° à Paris et je suis physiquement anéanti ! Mais toujours l’esprit à vif !
WGG, suite à notre échange sur « Un coeur simple », Flaubert n’aurait-il pas pu dire aussi, d’une certaine manière : « Félicité, c’est moi » ?
Delaporte dit: 20 juillet 2016 à 18 h 26 min
Le roi de France était le représentant de Dieu sur terre. Louis XIV allait à la messe tous les jours.
C’était même plusieurs fois par jour pour certains rois comme Henri III, très mystique, saint Louis IX bien sûr, d’une manière générale ceux du Moyen-âge…
Sans parler des vêpres, du benedicite…
Très juste ce que tu dis sur la jalousie des fauteurs d’attentats, le boug. Plus que l’idéo-logie de façade, il y a chez eux quelque chose qui ressort du complexe d’Erostrate et du quart d’heure de célébrité. Un acte d’éclat et de destruc-tion. L’envie est le moteur qui conduit plus surement à leur folie meurtrière. Envie, jalousie, de l’Occident : de la liberté de pensée des journalistes de Charlie-hebdo, de la supposée richesse des juifs, de la vie dorée des bobos du XIe, des oisifs de la Promenade des Anglais, quels qu’ils soient. C’est particulièrement manifeste chez le tueur refoulé d’Orlando…
Et Louis XV, avant de se rendre au Parc aux Cerfs, il faisait sa prière, sergio ?
Jibé dit: 20 juillet 2016 à 18 h 54 min
En effet, Jibé, je crois que vous avez raison là aussi. Flaubert a toujours eu une grande empathie avec les pauvres, les gens simples, les braves gens, voire avec les fous, les pauvres en esprit, les demeurés. Il le confie dans ses lettres. Je le crois. Je crois que c’était un homme profondément bon. Il pouvait avoir ses mauvais penchants (sa détestation de la Commune, qu’il ne comprend pas par exemple). Mais c’était un homme très simple, très modeste, extrêmement sensible et avec un grand cœur. Il faut avoir un grand cœur pour se mettre dans la peau de Madame Bovary, dans celle de Frédéric ou de Félicité. Cela dénote d’indéniables qualités humaines, un énorme amour pour son prochain et une vraie passion pour la réalité des choses, des gens, du monde. Je crois que ce sont des qualités indispensables pour devenir un très grand romancier. Ce qu’il était absolument. Et au fond, il était la fine fleur de la grande bourgeoisie française qui a produit quelques merveilles de ce genre.
« L’envie est le moteur qui conduit plus surement à leur folie meurtrière. »
C’est un peu ce que je disais cet après-midi. Les terroristes sont des gens frustrés, marginalisés, qui n’accèdent pas à tout ce que propose la société. Ils sont remplis d’amertume et de rancoeur de ne pouvoir participer au festin. Il est à noter ici que c’est l’un des travers de la société libérale que d’exclure toute une frange de la population, et de faire de certains des terroristes par ressentiment.
Jibé dit: 20 juillet 2016 à 19 h 01 min
Et Louis XV, avant de se rendre au Parc aux Cerfs, il faisait sa prière
Ben… Déjà il devait prier pour que ça performe, natürliche ! Ou alors il regardait les cerfs pour la technique…
D’après Dumas, il y aurait eu dans les combles de Versailles toute une galerie pédagogique à l’attention du dauphin de France…
Il est à noter ici que c’est l’un des travers de la société libérale que d’exclure toute une frange de la population, et de faire de certains des terroristes par ressentiment. (Delaporte)
Sans doute, mais ne pas oublier que, dans les rangs des candidats au djihad, on trouve de tout, y compris de jeunes diplômés vivant dans des familles aisées et nullement promis au déclassement
Delaporte dit: 20 juillet 2016 à 19 h 14 min
Hélas, je crois que c’est une explication un peu courte. S’il fallait que tous les frustrés de la terre se mettent à poser des bombes, la terre aurait explosé depuis longtemps.
Je ne suis pas sûr qu’il y ait une explication à leurs actes, aux terroristes qui se font sauter ou qui jette un véhicule dans la foule. Ce sont d’abord et avant tout des ordures. Un frustré qui n’est pas une ordure ne fera jamais de mal à personne. Ben Laden n’était pas un frustré, il avait tout ce qu’il voulait. Mais c’était une ordure.
« Ben Laden n’était pas un frustré, il avait tout ce qu’il voulait. »
Ben Laden n’était pas un kamikaze, pour cette raison, mais un manipulateur. En général, ceux qui passent à l’acte sont plus ou moins des exclus de la société, qui ont trouvé dans l’islamisme une doctrine leur permettant de donner corps à leur révolte.
Delaporte certains analystes économistes voient quand même un relation de cause à effet entre la dérive du capitalisme, l’enrichissement monstrueux quelle qu’en soit la méthode et ce qui en résulte: pauvreté, misère, exploitation des plus en plus pauvres par les plus en plus riches, récupération de cette pauvreté grandissante, instrumentalisation des individus au service d’une cause qui promet de leur rendre justice tout en appliquant des méthodes mafieuses avec le soutien ambigu de certains états, une utilisation des rivalités claniques avec tout un passé cimenté de conflits et de haine dans une recherche ou une consolidation du pouvoir. Réfugiés de guerre, réfugiés climatiques, réfugiés économiques, tous ces gens qui tentent d’échapper à un désastre étaient prévus, les flux migratoires sont la résultante d’une gestion défaillante au politique et à l’économie. On assiste à une espèce de tectonique des plaques qui ne trouve plus de point d’équilibre, avec de nouveaux outils qui au lieu de servir l’humanité la desserve . Ce qui ressort du le premier volet de théma hier ne rassure en rien, l’un des interviewés disait en substance que les surveillances étaient inefficaces, que cela équivalait à chercher une aiguille dans une montagne d’aiguilles, une perte de temps, revenait sur l’attentat de Boston en indiquant que les russes avaient communiqué assez précisément sur la menace mais que les experts étaient focalisés sur d’autres éléments. Quand on objective les moyens pharaoniques dont disposent les services de renseignements et le peu de résultats, c’est assez inquiétant pour la lutte anti-terroriste, peut-être faudrait-il changer de perspective bien que ces services aient une utilité. Difficile travail, ne rien négliger en tentant d’optimiser au maximum les ressources humaines et les moyens de surveillance dont nous disposons afin d’assurer des contrôles dont il n’est pas si évident de trouver les bonnes cibles et de ne pas sous-estimer leur volonté de nuisance sans tomber dans le despotisme ou le totalitarisme, il s’agit d’équilibrer deux notions: surveillance et respect des libertés, du droit.
Non, pas forcément ! les kamikazes du 9 /11 ne l’étaient pas.
nullement promis au déclassement
Tous les systèmes sont pourvus de cerveaux qui en établissent les cadres de fonctionnement, effectivement n’importe qui ne peut pas piloter un Boeing et n’est pas animé par ce désir de sacrifier sa propre vie pour en annuler 3000 , il faut être croyant et penser que la foi des autres peu importe le nom du Dieu à laquelle elle se réfère ne dit pas la même chose et est une mauvaise foi, effet boomerang à distance exprimait l’un des analystes hier , les convaincus de cette cause ne cherchent pas l’apaisement, ils se vengent du pouvoir des démocraties, ils vont au combat fanatiques et prêts à y laisser leur vie pour faire avancer leur programme en déstabilisant les démocraties et en semant la mort, leur vie vaut le poids des morts qu’elle réussit à semer, plus il y en a plus grand est le martyre. Nous sommes comme étrangers à cette logique, peu ici seraient prêts au sacrifice s’ils ne sont engagés dans les forces armées, la police, la gendarmerie.
La suppression du Service National par Chirac fut une erreur de première grandeur. Ces jeunes à la dérive, gagnés par la haine et la tentation fasciste, n’auraient certainement pas basculés, si, en compagnie de leurs égaux, de toutes origines et de toutes confessions, ils eussent dû affronter la férocité abrutie d’un quelconque adjudant vinassier, comme on en a tous connus. Mais alors, on se serrait mutuellement les coudes pour résister à ce connard de sous-off. Il en naissait une sorte de « fraternité », et j’emploie à dessein, ce terme désuet, une fraternité donc, qui cimentait d’une certaine façon la société.
Seulement, dame !!! question de sous ! Paraît-il que ça coûtait trop cher..comme fermer des gares, des postes, laisser pourrir les routes, les écoles etc etc..
basculé sans s…..
(…)des exclus de la société, qui ont trouvé dans l’islamisme une doctrine leur permettant de donner corps à leur révolte.
Parfait Delaporte. Et vous, pour donner corps à une supposée révolte, que préconisez vous ? Mais la question est sans doute elle-même révoltante
Ce que disait un sociologue de l’Ehess, qui va dans mon sens :
« Plusieurs types d’acteurs basculent dans le terrorisme, et le jeune de banlieue « désaffilié » est l’un d’entre eux. Son action est fondée sur la haine de soi et le sentiment de sa propre insignifiance, bientôt transformés en haine de l’autre. Ces jeunes se sentent rejetés par la société, et ce rejet, ils vont l’intérioriser pour le retourner. En basculant dans le djihadisme, ils inversent tous les vecteurs : la haine de soi devient la haine de l’autre ; le mépris ressenti disparaît dans la capacité à provoquer la peur chez les autres ; le jeune « insignifiant » devient du jour au lendemain célèbre mondialement – même si c’est un héros « négatif » ; et lui qui était jugé par la société, le voilà en mesure de la juger, et même de la condamner ! Le djihadisme facilite toutes ces mutations et rend à ces garçons et filles un semblant – ou une illusion – de dignité : les voilà « chevaliers de la foi » en lutte contre une société mécréante… » (Farhad Khosrokhavar)
JC et Widerganger peuvent-ils nous commenter le texte de haute poésie de notre ancienne Garde des Sceaux à propos du drame de Nice??
Jibé, l’ a-t-il lu, lui aussi?
Pom pom pom
qu’est-ce qu’elle a encore sorti? je m’en doute un peu, notez bien…
Qu’a-t-elle donc dit la Garde des Sots ?
il faut être croyant et penser que la foi des autres peu importe le nom du Dieu à laquelle elle se réfère ne dit pas la même chose et est une mauvaise foi (Bérénice)
Il était une fois
Dans la ville de Foix
Une marchande de foi
qui vendait d’la foi
Bien jolie ma foi
Achetez ma foi
disait-elle trois fois
Et pour cette fois
Je vous donne mon foie
En prime
Elle est complètement malade cette pauvre Taubira ! C’est affligeant. On est vraiment gouverné par des fous à lier.
Heu?Quelqu’un peut m’expliquer pourquoi je me retrouve baptisé « AIS » hier à 22;09? Wgg se déconsidère avec ses discours simplistes,je suis bien d’accord!Aussi parce que les braves inyellos de droite et de gauche(de gauche,ça devient dur de l’être alors qu’on était content de l’avoir été) lui ont faussé la parole.Lui aussi s’est radicalisé d’avoir été placardisé pendant que la place était occupée par des Annie Ernaux,des Mme Angot, Mme de Kérangal ou Edouard Louis .Sans être vraiment mauvais, parce que c’est même pas ça,ils sont plutôt agréables à lire,m’enfin ça va pas faire sauter la banque question nous parler du monde actuel!ça se sent qu’ils ont pas le bagage .Une société qui ne donne plus de voie d’écoulement à ses talents d’intelligence ne peut pas bien tourner,c’est tout.Tout n’est peut être pas pourri mais la gangrène si elle va trop loin après on peut plus rien.La société française n’a rien voulu entendre et maintenant elle est sonnée avec la gueule de bois.
Et voilà ce que disait Curculio à propos des footballeurs de son temps qui jouaient au foot dans les rues d’Epidaure dans la pièce de Plaute Le Curculion, acte II, scène 3 :
Et puis ces bouffons qui jouent à se renvoyer la balle en pleine rue, esclaves de maîtres désœuvrés, je les écraserai tous sous le soleil.
Voilà un homme de devoir !
christiane dit: 20 juillet 2016 à 17 h 56 min
@W.
« La science au fond nous importe peu, ce que nous cherchons c’est le cœur, ce lien indéfectible à la beauté, à l’émotion, aux sentiments, à l’autre, à la recherche de l’égalité, à la générosité, à la dévotion moderne pour l’autre que symbolise Félicité. C’est ça qui nous rend heureux ! »
MAGNIFIQUE !
Quel tombeur ! Un brin cabot sur les bords mais cultivé; voyez donc ça : « En France, le cœur a la cote. Il est quatre fois plus utilisé que la moyenne »
Le bastringue au complet:
http://tempsreel.nouvelobs.com/les-internets/20150507.OBS8571/parlez-vous-emoji.html
Wgg se déconsidère avec ses discours simplistes (korb)
___________
Tu fais allusion à quoi, mon petit chéri ?
Widergänger dit: 20 juillet 2016 à 22 h 06 min
Qu’a-t-elle donc dit la Garde des Sots ?
Vous voulez le texte in extenso?
Widergänger dit: 20 juillet 2016 à 22 h 06 min
Qu’a-t-elle donc dit la Garde des Sots ?
Cela se passe sur facebook, depuis que j’ ai connu fb, je ne suis plus ici, c’ et plus interactif.
Non, non, je l’ai lu ! Pas sur Facebook. C’est n’importe quoi. Elle est complètement tombée sur la tête, la Tautau, la Taubi, la Rara… C’est vraiment la Garde des Sots au sens où on l’entendait au Moyen-Âge.
Erdogan a décrété l’état d’urgence uniquement pour trois mois. Nous on fait mieux que le facto de Turquie, six mois, les vaches !
(…) le facho de Turquie…
six mois, les vaches !
C’est la faute à Dylan
https://www.youtube.com/watch?v=ByhVIiQj7sw
oui, eh bien j’aimerais bien le lire! merci à tous
Essai
Y a encore de l’agitation dans la modération…
sans blog
« Nos cœurs portent leur deuil. Sous la mélancolie de ce qu’ils avaient de nous en eux et qu’ils ont emporté. Nous savions leur existence comme ils savaient la nôtre. Telle est notre commune intuition. Nous saurons un peu de leurs vies, ce qui nous sera offert, quand leurs proches commenceront à partager. Nous en saurons alors assez pour leur faire place durable dans nos mémoires. Ils continueront ainsi à être. Par-delà les cris et l’effroi, malgré ce désarroi sans cordages qui nous encorde, plus vibrants encore que cet émoi qui nous fend en dedans et nous laisse cois. Nous les tiendrons au chaud dans nos plis d’âme, bien que pour l’heure, nous soyons saisis de froid.
L’absence…
Une petite-fille vive, parfois rêveuse, qui ne reviendra pas à l’école. Sa meilleure amie qui n’en reviendra pas, comme ça fait mal au fond, là, dans cet endroit qui a plusieurs noms, cœur, poitrine, plexus, torse, poumon, et qui fait suffoquer, qui essouffle, épuise.
Un petit garçon qui ne retrouvera pas la crèche. La crèche ne le retrouve pas. Il y a ces photos, prises à Noël, à l’entrée, sur le panneau en bois. Même sans image, son sourire est là, ses gestes de désir. Il grandissait si vite.
Une adolescente délurée, déjà sûre de vouloir embrasser le monde, et qui manquera à son amoureux. Les premières amours ont cette saveur singulière et ineffable du défi mêlé de douceur. Un charme qui jamais nulle part ne sait se répéter.
Un adolescent dont la voix commençait à se rythmer et à se frotter à la rocaille, le menton s’assombrissant de quelques poils épars et fiers, ne dissimulera plus sa timidité derrière des airs de crooner taciturne.
Une maman qui ne rentrera plus, ces chants qui ne seront plus fredonnés, sous la douche, sur le balcon en arrosant des bégonias gourmands, en remuant la terre sous de récalcitrants asters de Tartarie, après une journée professionnelle pourtant harassante. Une femme, sentimentale et soucieuse, qui ne méditera plus en contemplant les stries des reines d’argent côtoyant de pulpeux aloès, les reflets des aeonium dont les pétales oblongs, offerts comme un soleil, font perler l’eau avant de la laisser rouler dans une chorégraphie de lenteur. Une femme aux reins usés par le labeur, qui n’avait rien perdu de sa joyeuse humeur, ne pestera plus contre sa fille aînée pour la mettre en garde : c’est toujours la trajectoire de la fille qui s’interrompt quand on veut se glisser trop tôt dans les lacets affriolants de la vie, souvent scélérate envers les pauvres. Une femme d’ardeur, qui a déjà dit son fait à la vie pour ses croche-pieds et ses chausse-trappe, et qui, tandis que le jour baisse pavillon, ne rira plus ne lira plus dans une berceuse pour se laver la tête des petitesses du boulot, du brouhaha des transports.
Un père, un amant, un homme qui sifflotait entre les lèvres ou dans la gorge rêvant de brillants chemins de vie pour ses fils, tout en réfléchissant à cette épargne qui préserve l’avenir, ne sonnera plus parce qu’il a oublié ses clés.
Ils ont des prénoms qui résonnent de toutes les contrées du monde, ramenant des senteurs, des sons, des clichés et des clichés, et engendrant un même chagrin, une même désolation qui rappellent que, par-delà terres et mers, les larmes sont sœurs.
Ainsi les pensons-nous, pour leur redonner vie, en attendant que ceux qui les connaissent nous les racontent. Try a little tenderness, la voix d’Aretha Franklin nous obsède.
L’aveuglement qui frappe avec une froideur de robot d’acier n’a jamais eu ni de raison ni raison. Quelles fêlures faut-il à l’esprit pour faire éclore cette démence démentielle, chez l’homo sapiens sapiens, homme qui pourtant sait qu’il sait. De quelles fureurs anciennes et nouvelles, familières ou inédites, matées ou rétives, gronde ce monde où l’hystérie nourrit l’hystérie!
Même de loin, mais si près de la souffrance, nous savons que notre seule offrande, celle qui nous sauve ensemble des étendues et profondeurs de la désespérance, ne peut venir que des signes de la vie qui vainc.
I’ve got dreams to remember (Otis Redding).
Pendant qu’un semeur de mort et d’affliction, exilé en méta-humanité, brisait tant de promesses et de sagesses, le dernier mot n’était pas dit.
Des enfants sont nés cette nuit-là. Je n’ai pas vérifié mais je sais. Car ainsi va la vie qui vainc. Ces bonheurs n’ont pas la vertu de verser une goutte de fraîcheur sur les cœurs en malheur.
Mais ils signent la défaite des semeurs de mort, qui qu’ils soient. »
Christiane Taubira – 16 juillet – 4h45
Tous les poncifs et métaphores blettes de la « pouésie » se trouvent dans ce texte.
C’ est trop facile de citer René Char d’ une manière tribunitienne,c’ en est une autre que de rendre compte avec l’ intime conviction de ses mots lavés de toute adipeuse référence.
La suppression du Service National par Chirac fut une erreur de première grandeur. Ces jeunes à la dérive, gagnés par la haine et la tentation fasciste, n’auraient certainement pas basculés, si, en compagnie de leurs égaux, de toutes origines et de toutes confessions, ils eussent dû affronter la férocité abrutie d’un quelconque adjudant vinassier, comme on en a tous connus. Mais alors, on se serrait mutuellement les coudes pour résister à ce coxnnard de sous-off. Il en naissait une sorte de « fraternité », et j’emploie à dessein, ce terme désuet, une fraternité donc, qui cimentait d’une certaine façon la société.
Seulement, dame !!! question de sous ! Paraît-il que ça coûtait trop cher..comme fermer des gares, des postes, laisser pourrir les routes, les écoles etc etc..
berguenzinc dit: 20 juillet 2016 à 23 h 35 min
La suppression du Service National par Chirac fut une erreur de première grandeur. Ces jeunes à la dérive, gagnés par la haine et la tentation fasciste, n’auraient certainement pas basculés, si, en compagnie de leurs égaux, de toutes origines et de toutes confessions, ils eussent dû affronter la férocité abrutie d’un quelconque adjudant vinassier, comme on en a tous connus. Mais alors, on se serrait mutuellement les coudes pour résister à ce coxnnard de sous-off. Il en naissait une sorte de « fraternité », et j’emploie à dessein, ce terme désuet, une fraternité donc, qui cimentait d’une certaine façon la société.
Seulement, dame !!! question de sous ! Paraît-il que ça coûtait trop cher..comme fermer des gares, des postes, laisser pourrir les routes, les écoles etc etc..
Sacrés marsouins… Vous n’êtes plus de la colo mais dans l’infanterie de marine ; Berzik tu deviens un vieux con, c’est la faute à Dylan
Mauvais dans la forme et indécent dans le fond de la part d’une responsable politique…
Non, berguenzinc a tout à fait raison. D’ailleurs je ne sais plus qui des ministres a évoqué l’idée de mettre sur pied un service civile. Moi, je n’ai pas eu de sous off horrible mais des copains de chambrée horribles, un en particulier qui ne supportait pas que je lise le soir des bouquins qui lui semblaient illisible (comme Les mots et les choses, de M. Foucault) ou que je gagne toujours au jeu d’échec, alors que je ne suis pas vraiment un bon joueur… Alors ce cron venait m’arroser d’un seau d’eau froide le matin pour me faire sortir de mon lit ! Je faisais de même le lendemain. Se coltiner la cronneries de la France profonde, ça forge le caractère ! Mais ça apprend beaucoup de choses de la vie réelle des gens.
@Berguenzinc, tu tapes Taubira Nice, et tu tombes sur le cron de texte de la Taubi.
Bien jolie ma foi
Charles, je ne suis pas bien jolie et ne vendrais pas la foi ma fois si j’avais les foies .
Moi aussi j’ai fait mon service, mais j’étais partisan de sa suppression : il fallait quand même moderniser un peu l’armée française, et surtout la rendre efficace. Et comme ça coûtait cher, il y avait toute une quantité de postes qu’on ne pouvait pas garder et qui étaient occupés par des incompétents. L’idée de Chirac s’inscrivait donc dans une nécessité impérieuse.
Faudra faire la promenade des anglais par la mer. Aéroport-> port
Et retour
Ce sera moins risqué ? ! …
À Nice l’extraordinaire vieux musée des beaux arts. Son directeur pas des moindres artistes. Beaucoup d’esquisses des travaux de Gustave Moreau. Annexe préparatoire de la maison musée parisienne.Du bric à brac.
Le musée Matisse sur les hauteurs après avoir traversé le parc.
En bas Marc Chagall amoureux passé l’âge nonagénaire ; les vitraux les aplats les fresques les céramiques les huiles le grand tout le grand talent la vie qui coule dans les pinceaux.
Il faut néanmoins aménager un service civile. Très encadré.
Mon, je ne l’ai pas fait. Mais le, souvent je le fais.
un vieux con,
C’est pour une chanson? A la Brel vieux, vieux vieux et con à la fouahhhhhhhhhhhhhhhh, être une heure, une heure seulement… mais ce serait trop demander en matière de réduction d’impôt, vont pas vouloir.
Ai presque fini les Misérables. Il parle du progrès social. C’est autre chose que Valls je vous le dis.
Il parle aussi de la France et c’est autre chose qu’on lande je vous le dis aussi.
Demain, je vous débriffe tout ça. En détail.
Et ce n’est pas parce que c’est le XIX ème que c’est dépassé.
Loin de là.
Toutes ses espérances à Hugo ont déchanté ds les deux guerres et là le père Hugo doit se retourner dans sa tombe. Tout ce en quoi il a cru, ce pour quoi il s’est battu -et Gavroche hein pour aller chercher les minutions pour ceux qui tenaient la barricade en chantant, en chantant, ben Hugo, à l’heure qu’il est, il doit avoir le coeur à l’envers.
En attendant, j’vais essayer de dormir. C’est pas gagné.
On m’a dit qu’à Marseille plus personne ne met le nez dehors. Je ne sais pas si vous pouvez imaginer cela.
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