Le bon goût d’un faux guide
Nul doute que l’on peut très bien voyager sans guide. Ce serait même recommandé. Rien prévoir, rien anticiper, pas même le gîte et le couvert, et pourquoi pas. Question de tempérament. Encore que certains ont l’art et la manière d’organiser l’inattendu. Adresses, conseils, contexte etc : la plupart des guides de voyages se ressemblent ; seule la cible visée fait vraiment la différence, selon les moyens supposés du voyageur, et les exigences qui en découlent. Mais s’il en est qui prend ses distances, c’est bien celui qui paraît dans la collection « Le goût de… » dans la collection de poche à bas prix Le Petit Mercure. D’abord parce qu’il se glisse vraiment dans la poche et n’encombre pas ; ensuite parce qu’il ne se présente pas comme un guide de voyage ; enfin parce que sa formule est vraiment originale.
Avec plus d’une centaine de titres au catalogue, elle a largement fait ses preuves. Un auteur, le plus souvent un écrivain ou un journaliste, y constitue une anthologie de textes littéraires autour d’une ville. De quoi donner le goût de s’y rendre, de s’y retrouver et de s’y perdre sur les pas de ceux qui nous y ont précédés avant d’en chanter la louange. Pour des raisons de droits, l’extrait est bref (deux petites pages en moyenne) et précédé d’une utile introduction, parfois assez ancien pour être tombé dans le domaine public, souvent issu du catalogue Gallimard (groupe auquel appartient le Mercure de France) ce qui n’empêche pas à chaque fois la présence d’auteurs contemporains et de traductions récentes de toutes origines.
Un exemple parmi d’autres, choisi presque au hasard puisqu’il s’agit du Goût de Grenade (140 pages, 6,80 euros, Le petit Mercure) que j’ai eu récemment l’occasion de mettre à l’épreuve sur le terrain. L’écrivain Gérard de Cortanze, à qui l’éditeur a confié le soin du florilège, ancre dès sa préface sa familiarité avec la ville en puisant dans ses souvenirs de jeunesse et dans ce qu’il en reste une fois effectué le travail de décantation. Sa Grenade baigne dans la nostalgie et la solitude. C’est un point de vue. Tous chantent la Grenade des palais nasrides, les patios rafraîchissants, les pentes de l’Albaicin, les tristes échos assourdis du cante jondo, au pied de la Sierra-Nevada. Mais s’il y a une chose que la mémoire du temps est impuissante à restituer, c’est bien la lumière de Grenade, et pour cause.
On peut lire Grenade d’une regard romantique. Mais il n’y a pas que la chute de Boabdil. Les quartiers, à commencer celui qui fut le leur avant de revenir le Realejo, sont pleins de juifs qui ne sont plus là. Un comble quand on sait qu’ils étaient établis entre ces murs depuis la période l’exil babylonien (VIème siècle av JC). Ils ont été eux aussi l’orgueil de la ville à tel point qu’elle fut appelée Garnata al yahud ou Granada de los judios. Non seulement il n’en reste plus rien, plus la moindre trace (cimetière, synagogue, tout a été rasé, enseveli), sinon au musée de l’Inquisition entre sorcières et hérétiques, mais cette présence est souvent reniée par la part la plus catholique de la population qui, de Fête-Dieu en Semaine sainte, et d’une procession l’autre y compris celle qui célèbre l’expulsion des juifs chaque début janvier depuis des siècles, déteste se voir rappeler que nombre de Grenadins ont des origines marranes ou conversos comme leur patronyme s’en fait l’écho. On devrait leur conseiller la lecture du fascinant roman de Michel del Castillo La Tunique d’infamie, histoire de leur rafraichir la mémoire, ce dont ce petit guide se charge déjà.
Al-Andalous a bien connu un âge d’or durant lequel juifs, musulmans et chrétiens ont coexisté, notamment sous le califat omeyyade. Mais depuis, on a tellement étendu cette période que cela a fabriqué un légendaire. 4000 juifs massacrés en une journée a mis un terme à la belle entente. La guerre sainte des Almoravides et des Almohades a élargi le spectre aux chrétiens. En tout état de cause, 1492 sonne le glas de l’Espagne des trois religions. Pour ce qui est des Grenadins, ils passent du statut de citoyens du royaume maure souverain à celui de sujets de la couronne de Castille.
L’anthologie fait la part belle aux poètes et géographes arabes du Moyen-Age qui ont magnifié le souvenir de Grenade (Ibn Batuta, Ibn H’Ayyan), aux historiens français et espagnols, aux romanciers (Alexandre Dumas, Théophile Gautier, le Chateaubriand du Dernier Abencérage) et poètes français (Cocteau ou l’Aragon du Fou d’Elsa). Mais s’il est un auteur dont la mémoire enveloppe la ville, c’est bien Federico Garcia Lorca, le poète assassiné. Né tout près à Fuente Vaqueros, étudiant avec son ami Manuel de Falla à l’université de Grenade, revenu y vivre et y mourir au début de la guerre civile, il est ici chez lui. Son duende vit dans ces pages à travers ses poèmes et ses chansons mais aussi par les vers que lui consacrèrent Antonio Machado ainsi que Rafael Alberti lequel, retour du long exil imposé par la victoire des franquistes, fut sidéré de découvrir que la fameuse fontaine des Larmes était jonchée en son fond vaseux de boites de sardines vides, de bouteilles de Coca et de peaux de fruits. Cela dit, aujourd’hui encore, malgré la Fondation qui lui est consacrée, l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite ; il y en a pour la réduire à sa dimension andalouse ; peut-être les conflits incessants entre sa famille et ses ayant-droit d’une part, et les institutions culturelles madrilènes d’autre part, récemment ravivés par l’ouverture d’un centre à Madrid, n’y sont pas étrangers.
Une bonne place est faite à l’évocation et aux écrits de Washington Irving (1782-1859), un auteur américain qui voyagea longtemps en Espagne et habita même à l’Alhambra quand l’endroit était désert et abandonné après avoir été une splendeur pendant huit siècles. Il y écrivit ses fameux Contes de l’Alhambra (1832). La ville, pas ingrate, sait ce qu’elle lui doit et cite son nom sur des plaques (jusque sur la porte de sa chambre à l’Alhambra !) ou des statues pour lui rendre hommage.
De quoi donner aux voyageurs qui ne l’ont pas le goût de se laisser guider. Il y en a pour tous. La collection, qui fait toujours la part belle à l’Histoire, la poésie et la littérature, c’est même son principe, compte plus d’une centaine de titres. On ne perdra pas son temps à lire Le Goût de Cannes et le Goût de l’Afrique d’un certain Jacques Barozzi…. Les hôteliers et les compagnies aériennes seraient bien inspirées d’offrir Le Goût de Nice du même auteur à tous ceux qui ont annulé cette semaine leurs réservations.
(photos D.R.)
1 092 Réponses pour Le bon goût d’un faux guide
bonne nuit, Rose.
D’accord avec la nécessité de disposer d’un rite de passage qui permet de se retrouver avec des gens qu’on ne côtoie pas d’habitude, ou des situations extra-ordinaires, pour le meilleur & le pire. J’ai passé 3 jours dans une caserne à Blois et où j’ai fait la rencontre d’un jeune jésuite passionnant, devenu par la suite grand neurochirurgien. J’ai été coopérant, ce qui était une autre façon de vivre la fraternité en faisant le tour du monde de nos affectations & en gardant contact après nos 2 semaines de formation: Maputo, Mogadiscio, Freetown, Kumasi, Louang Prabang, Ventiane….autant de noms gros des rêves les plus fous, même si on déchantait le plus souvent sur place…
Maintenant, le service militaire, c’est l’EI qui le finance.
Les incompétents sont toujours là, mais grassement payés.
La logique comptable a flingué notre pays, et ce n’est pas fini.
Le service civique, ML, (pas civil) c’est Martin Hirsch.
Clairement, ce texte de notre chère guyanaise est d’une nullité effroyable : quand on pense que ce fut ministre….ça !
Le peuple de cette vieille nation françoise commence a comprendre que la vieille dame doit se ressaisir car une guerre qui ne dit pas son nom est engagée et le risque est grand qu’elle en crève lentement. Hélas ! un simple coup d’œil sur la photo officielle du gouvernement de gauche démocratiquement élu* témoigne de la qualité d’icelui : on se croirait à un pot de départ à la retraite chez Conforama, sourires d’impuissance garantis. Il est temps de changer de braquet !
*c’est à dire : tout sauf Sarko, l’agité de Neuilly…
@rose dit: 21 juillet 2016 à 0 h 21 min
Beau rappel, tout en finesse sur le chemin moins connu de la vieille ville.
@hamster jovial dit le 20 juillet 2016 à 22 h 31
D’autres échos pour vous, hamster grincheux :
berguenzinc /20 juillet – 14 h 12
Paul Edel /13 h 39
DHH / 11 h 39
Jibé / 11 h 42
Extraordinaire « Des enfants sont nés cette nuit-là. Je n’ai pas vérifié mais je sais. Car ainsi va la vie qui vainc. Ces bonheurs n’ont pas la vertu de verser une goutte de fraîcheur sur les cœurs en malheur. », de Mme Taubira.
Un écho à ces rires et de joie d’enfants en familles, leur innocence qui s’exclamait au lendemain du 14/07, loin de Nice, et qui sans apaiser un etat d’horreur venait questionner une colère froide de leurs parents.
Non, il n’y aura pas de blackout, sur cet hymne à la vie.
Tous les « whitout », écrans blancs bloguesques n’y changeront rien.
Ni les paroles racistes libérées de vieux niçois, sur leur promenade sécuritaire,
Ni les contempteurs de mort des autres qui se gavent d’images télé.
Pendant ce temps, le désordre continue d’être organisé. Dire le droit n’est pas rendre justice.
Allez les bisounours ! Tous ensemble, chantons « l’Hymne à la vie », c’est comme cela que l’on gagnera le combat contre les terroristes …
Misère …. Plus c.on que ça, tu…meurs !
dis le rasta à 8h33, , change d’école de commerce.
La vie dans la boite vide, change de ton…
Un archer.
Arrivage de nouveaux produits avariés au rayon charcuterie du magasin JC l’andouille haineuse, les mémères pleureuses doivent apprécier, hein ?
sur leur promenade sécuritaire,
oui il faudrait savoir ce que l’on veut, pour une sécurité maximale en cas de manifestations s’inspirer d’Israël( cf journal le monde du 21/07) qui bétonne à coup de plots en dur et contrôle systématiquement tous les véhicules?. Mon avis est qu’après avoir sécurisé d’autres événements de façon adéquate, le carnaval, l’Euro, Nice a baissé la garde et a sous estimé le risque toujours présent .
« un jeune jésuite passionnant, »
c’était jc
On m’a dit qu’à Marseille plus personne ne met le nez dehors. (Rose)
Bah ! Il ne faut pas croire tout ce qu’on dit.
Jeune Jésuite passionné cherche assistante confirmée …
@Jibe dit: 20 juillet 2016 à 23 h 57
Se taire parce que l’on aurait peur ou parce que l’on ne se sentirait pas concerné ? Envers les victimes des attentats, elle a osé ces quelques mots, essayé de trouver appui sur le langage, de se mettre en lien avec ces victimes par l’écriture
plutôt que, comme beaucoup, rester scotché aux informations télévisées en continu sans pouvoir en détourner les yeux.
Plus que d’images, nous avons aujourd’hui besoin de mots, partager par des mots.
Parfois, ils manquent devant l’horreur et l’absurde de ce massacre. Nous ressentons un vide devant ces êtres effacés, devant leur absence, désormais. La place qu’ils occupaient… vide paradoxal qu’il faut combler.
Ceux qu’elle ne connaissait pas elle a voulu en être témoin avant que l’invisibilité ne les efface, luttant contre cette violence aveugle par le langage.
Mais avec quelles paroles face à cette horreur ? Elle a tenté d’être au plus juste en les imaginant dans leur quotidien, avant…
« Quand quelqu’un parle, il fait jour. ». Freud avait entendu ces mots d’une enfant qui refusait de s’endormir par peur de l’obscurité.
La haine ne peut pas chasser la haine, mais parler, c’est parfois ne plus pouvoir s’arrêter de parler… et cela, c’est elle aussi !
Jeunes Kamikazes radicalisés, inscrivez-vous à notre club de rencontre : les BOUM BROTHERS !
s’inspirer d’Israël( cf journal le monde du 21/07) qui bétonne à coup de plots en dur et contrôle systématiquement tous les véhicules?
A Nice, quelques plots en dur et le camion ne passait pas. Inspirons-nous de l’expérience des autres, ça vaudra mieux pour la suite.
Christiane ! assez de mots, des actes !
Il est temps de changer de braquet !
si tu distribues pas dcasquettes hon dira qut’es qu’un populiss..
Assez de maux ! Des aphtes !
» Il est temps de changer de briquet ! » (un allumeur de vrais berbères de Correns)
A Nice, quelques plots en dur et le camion ne passait pas.
..ha ça pour dépenser l’argent du contribuabe..halors qu’il aurait suffit qu’un mec hèle le gars juste avant ‘viens boire un dmi’
« Pendant ce temps, le désordre continue d’être organisé »
Les bras m’en tombent. Plus l’EI reculera sur le terrain et il recule plus il frappera à l’extérieur, de plus les deux dernières initiatives criminelles, Nice et l’attaque du train en RFA sont l’oeuvre de déséquilibrés mentaux ce qui signifie que cette cause non seulement réussit à recruter des gens raisonnables qu’ils rendront irrationnels et des fous qui s’y collent en passant à l’acte, actes qui sont récupérés bien que non commandités, ce qui majore le problème.
Jeunes filles, à qui l’on rogne les ailes par divines paroles machistes, venez vous faire sauter chez les BOUM BROTHERS !
béré elle est dplus en plus con ou c’est pour faire croire qu’elle est bonne..
« sur leur promenade sécuritaire »
mon message complet de 8h23 est celui-là:
de vieux niçois sur leur promenade sécuritaire.
Un autre goût de Nice, puisque le FN y couve ses « petits ».
J’ai passé 3 jours dans une caserne à Blois et où j’ai fait la rencontre d’un jeune jésuite passionnant, devenu par la suite grand neurochirurgien
et dracul y rencontre que des bourrins..c’est la synchronicité épicétou
Quand allez-vous comprendre, Bérénice, que les terroristes ne sont PAS des déséquilibrés mais seulement des gens équipés d’un logiciel différent du vôtre ?
(Que c’est long ! …. en plus c’est pas bon !)
Bouguereau dites moi vos arguments, je veux bien reconnaître ma connerie mais là, je ne la vois pas aussi si vous aviez l’amabilité suffisante à la réfléchir afin que je la discerne. Merci et sincèrement.
Les vieux Niçois ont bien compris que l’huile d’olive et l’eau bénite ne se mélangent pas !
Moi aussi j’ai fait mon service, mais j’étais partisan de sa suppression : il fallait quand même moderniser un peu l’armée française, et surtout la rendre efficace. Et comme ça coûtait cher, il y avait toute une quantité de postes qu’on ne pouvait pas garder et qui étaient occupés par des incompétents
ça..si pour mourrir pour la france faut havoir fait polytechnique..jean marron et moi..y’a pas d’danger
J’ai été créé par bouguereau qui doit bien le regretter, ça lui apprendra au vieux pochtron
Je ne sais pas combien il leur faut de morts pour savoir sécuriser une zone ! La bonne excuse des effectifs de police fatigués alors qu’il aurait suffi de mettre des plots en béton à l’entrée de la zone. Ils n’ont rien dans le crâne ces préfet et responsables de la police. Ils doivent dégager tous ces incapables ! Un petit stage en Israël leur ferait le plus grand bien. I don’t believe it, comme dirait Bloom !
hon voudrait bien..mais voilà..hon peut pas..dracul hen revanche qu’est pas con hintelligent trés diplomé..quel lâche celui là..il fait honte à voir pour les français
Dracul, c’est Wiwi ….
Remarquablement intelligent, il est néanmoins la plupart du temps c.on lorsqu’il parle de « valeurs », comme si tout cela restait propret, sans urine, sans merbe, sans vomi, sans sang !
Je serai curieux de savoir combien il a eu de femmes, d’enfants, de petits enfants, d’arrière petits enfants : il serait désespérant que la flamme de la bougie s’éteigne avec notre génial ami !
le divorce entre cri-cri et JC : amiable ou couteaux tirés ???, les gens rigolent comme dit Madame Verniglia
’un jeune jésuite passionnant, devenu par la suite grand neurochirurgien Bloom.
Une vocation pour sauver l’âme des pécheurs, rusé votre jésuite mais ne sont ils pas tous un peu comme ça? jamais à cours d’arguments qui serpentent pour rallier le chemin de la justice en cours? En fait je ne connais d’eux que cette mauvaise réputation qu’on leur a fait mais vous devez en connaître de fameux qui jalonnent l’Histoire d’une invention ou de leur pensée.
Je n’arrive pas à comprendre pourquoi on fait tant d’histoires à propos du trépas de 84 inconscients qui batifolaient à une heure indue sur la voie publique, entravant la circulation des véhicules.
havec béré tu tmets a poil sous un vieux sac..des vielles sandales qui puent des pieds et c’est dans la poche
Charles est-t-il encore utile de remettre cela, citez nous les jésuites fameux pour changer , ceux de Grenade et des environs.
J’accordais un petit peu de crédit à deux ministres du gouvernement actuel: Cazeneuve et Le Drian.
Cazeneuve, c’est fini. Reste Le Drian, quousque tandem?
Christiane est pour moi un être absolument admirable, un côté janséniste sensible, une volonté – inexplicable pour moi – d’aider des veaux à finir dans des abattoirs, un peu moins c.ons !
J’en suis fou, enfermé dans mon emballage vertueux ! Quand aurai-je le courage de cesser de simuler cette courtoisie hypocrite, typiquement passoulinienne ?
entravant la circulation des véhicules
passe le couteau les bombes la hache..mais un volvo havec la stéréo à fond ça doit pas plaire a allah..on l’sent confusément..au tréfond on est naturellement théologien
bérénice dit: 21 juillet 2016 à 10 h 03 min
Charles est-t-il encore utile de remettre cela
Ben quoi, c’est-y pas vrai ce que je dis là ? ah là là (aqbar)
des vielles sandales qui puent des pieds
une pub pour le parfum « J’adore »? pour qui me prenez vous? Une anosmique?
Oui, Cazeneuve doit démissionner ! C’est lui le patron, qu’il assume les conneries de ses incapables de subordonnés. y a pas à tergiverser en état de guerre. Mais ils sont complètement malades d’avoir laissé cette zone avec deux pauvres flics municipaux pour protéger l’entrée de la zone et trois malheureuses barrières. Faut être en France pour voir ça ! Y a de quoi s’arracher les cheveux de la tête !
Oui, Cazeneuve doit démissionner ! C’est lui le patron, qu’il assume les c.onneries de ses incapables de subordonnés. y a pas à tergiverser en état de guerre. Mais ils sont complètement malades d’avoir laissé cette zone avec deux pauvres flics municipaux pour protéger l’entrée de la zone et trois malheureuses barrières. Faut être en France pour voir ça ! Y a de quoi s’arracher les cheveux de la tête !
SCOOP
Epuisé par une médiatisation éhontée d’un métier de barbier qu’il croyait paisible, le coiffeur de Petit Gros vient d’accepter de faire retraite à Porquerolles… pour un salaire mensuel de 20.000 euros.
Un alinea du contrat lui confie la tâche de coiffer le Président, une dernière fois …. en brosse.
Un très beau texte…, merci de l’avoir signalé. Il faut apprendre à dissocier la ‘femme politique’ de la femme qui s’essaie à calmer sa douleur. A 4 heures du matin, apparemment, dans le silence de sa nuit, elle s’est efforcée de se tisser des mots d’espoir en pensant à tous les anonymes tombés la veille sous les roues d’un semeur de morts. On sait maintenant qu’un tiers d’entre eux étaient de nos citoyens de culture musulmane. Des enfants anonymes sont nés cette nuit-là, souriant de béatitude à leur apparition au monde, insouciants des racailles fondamentalistes et politiciennes de haute récupération sécuritaire.
Et vous ?… sinistres Fouquiers-Tinvilles de la rdl, où étiez-vous et que pensiez-vous à ce moment-là ? Comment pansiez-vous vos plaies, essuyiez-vous vos pleurs de rage, d’amertume et de vengeance mortifère ? Avez-vous seulement jamais imaginé que la pulsion de vie taubirienne l’emporterait toujours sur vos petites pulsions de mort anti-taubiresques ? Mais non, tout cela est incapable de vous effleurer.
Se taire parce que l’on est responsable sinon coupable, Christiane. De la mauvaise prose larmoyante, se voulant poétique, qui ferait rire si, dans le contexte actuel, elle n’était pas aussi obscène !
Quittons nous sur un constat dramatique, au plus haut niveau : voir l’imper à épaulette de Valls, modèle franquiste 1970, c’est immédiatement comprendre qu’on est foutu.
Janssen J-J dit: 21 juillet 2016 à 10 h 16 min
Saluons la naissance du Roi des C.ons : pauvre hère, partant en gondole génoise en croisade !!! ….
Faut être en France pour voir ça !
Boston 264 morts
Bardo 24 morts
Sousse 39morts
Bruxelles 34 morts
» Un adolescent dont la voix commençait à se rythmer et à se frotter à la rocaille, le menton s’assombrissant de quelques poils épars et fiers »
Sully Prudhomme?
Rappelons à ce pitre de JJJ que l’islam, système théocratique, n’est pas soluble dans la république, née des Lumières reconnaissant la femme comme un individu à part entière !….
» Un père, un amant, un homme qui sifflotait entre les lèvres »
Vraiment pompier!
Il faut lire le post du philosophe Yves Michaud sur fb.
@JC….. dit: 21 juillet 2016 à 10 h 03
Et bla bla bla…
Pour ne pas changer, quelques lignes d’écrits d’enfance de Patti Smith ( courts textes en prose réunis sous le titre « Glaneurs de rêves » (folio – 6124)
« Je n’ai connu que mon arrière-grand-mère, Olive Hart, qui m’évitait. c’était une grande femme stoïque qui, à la mort prématurée de sa mère, s’était occupée de ses cinq frères et sœurs. A l’âge de Vingt-cinq ans, elle s’était mariée, puis elle avait engendré et élevé quatre fils. Lorsque sa fille Marguerite avait atterri à l’asile, elle avait dû en plus élever ma mère et ses petits frères.
Ma mère faisait tout ce qu’elle pouvait pour plaire à ma grand-mère, mais elle n’est jamais parvenue à gagner ses faveurs. Lorsque nous lui rendions visite, elle faisait toute la lessive à la main, sur une planche à laver fixée sur une grande baignoire métallique. Je ne pouvais pas m’empêcher d’admirer la gaieté avec laquelle elle essorait les draps avant de les étendre au soleil. Elle restait un instant, fumant une cigarette, pour admirer son œuvre qui ondulait au vent. Plus tard, je l’aidais en ramassant les épingles à linge pendant qu’elle pliait le linge à l’odeur de frais dans un panier. Mais tout ce labeur fait avec amour n’arrachait pas un seul sourire à Olive Hart. »
Il s’ agit du mauvais goût d’ un vrai guide histrionnesque de la nation qui va se présenter aux prochaines élections..
« @JC….. dit: 21 juillet 2016 à 10 h 03
Et bla bla bla… » (Christiane, 10h28)
… SOUVENT FEMME VARIE, BIEN FOL EST QUI S’Y FIE !….
Wiidergranger 22.33,hier:mille excuses! un mot a sauté qui inverse le sens de ma phrase.il fallait lire: Wgg, MILLET se déconsidère il est vrai avec ses discours simplistes…(Marginalisé,il se radicalise).Je salue votre post de 19.13(même jour) sur « les qualités humaines » de Flaubert. Plein accord avec vous :s’agit là des qualités d’un vrai beau grand romancier,loin des trucages des petits marquis de l’écriture avec procédé.Cordialement
La prose de Taubira est absolument insane ! À vomir ! Je ne comprends pas qu’on soit béat devant ce torchon.
Bien d’accord !
Ce qu’écrit Christiane Taubira est honteux, par la bassesse auto-satisfaite qui en suinte, onctueusement…
Voilà en quels termes il faudrait parler des islamistes, tel Pline l’ancien parlant des sauterelles qui ravagent le pays, venue souvent d’Afrique :
Ce fléau passe pour être une manifestation de la colère des dieux. Car elles volent avec un tel bruit strident des ailes qu’on les prendrait pour des sortes d’oiseaux ; des peuples effrayés ont peur qu’elles ne s’abattent sur le pays. Elles traversent d’immenses étendues qu’elles recouvrent d’une nuée fatale pour les moissons, brûlant par leur contact beaucoup de choses, mais rongeant tout par leur morsure et même les portes des maisons. En Cyrénaïque, la loi oblige de leur faire la guerre trois fois pas an, d’abord en écrasant les œufs, ensuite les larves, enfin les adultes.
(Pline l’ancien, Histoire naturelle, Livre XI, XXXV, 3-5)
@Jibe dit: 21 juillet 2016 à 10 h 17 min
Oh là ! tu accuses bien légèrement en voulant trouver des responsables là où la haine a pris racine et se répand comme une peste. Emballement mimétique incontrôlable ?
« Nous essayons tous de croire que nous n’avons que des rancunes légitimes et des haines justifiées mais nos certitudes en ce domaine sont plus fragiles que celles de nos ancêtres(…) nous faisons un mauvais usage de notre savoir, nous le retournons contre autrui et nous pratiquons une chasse du bouc émissaire…. » (R.Girard – « je vois Satan tomber comme l’éclair » (Livre de poche – biblio essais – 4264)
Arrêtez de tout confondre, Christiane, dans une sauce infecte ! Entre R. Girard et Taubira, y a pas photo ! Heureusement qu’elle est partie du gouvernement celle-là. Atroce, ce pays !
je viens de lire le texte de tautaubibirara..affligeant….nullissime…une sorte de sac d’aspirateur de tous les clichés littéraires accumulés depuis deux siècles. On lit ça avec lune sorte de gêne, parce que , derrière le verbiage , lamentablement déroulé, on perçoit quelque chose de menteur, de contrefait. Je ne saurais dire pourquoi ce texte est une m.erde. Mais c’en est une. Car parvenir à susciter des éclats de rire ou des grincements de sarcasmes en décrivant pareille tragédie:, il faut le faire.
Au fond, c’est un texte issu d’un manuek « Apprendre à écrire un texte tragique » . E t je ne sais plus qui l’a souligné, l’histoire de l’ado , avec les poils de c.ul qui poussent est d’un grotesque. Cette pauvre Taubira écrit comme elle gardait les sceaux, avec les pieds.
Christiane a le cœur aussi gros qu’une pastèque…. elle « aime aimer », haïr lui est étranger.
a qui veut le tout securitaire comme en israel:
-des blocs de beton devant les grands hotels les stations de bus ,les ministeres,les entrees d’ecole
-des gardiens armes {des civils} a l’entree des ecoles ,des supers,des cinemas, des grands cafes,des salles de spectacles,des trains ,des autobus,des tram qui fouillent des sacs a main
-des citoyens porteurs d’armes avec permis
-des precautions securitaires aux aeroports qui demandes 2a3heures
et enfin une vigilance generale
On ne demande pas aux politiques de verser des larmes de crocodile, Christiane, mais d’assumer leurs responsabilités pleines et entières. De la nécessité des mots, dis-tu, mais ceux-là ne sont pas à la hauteur.
De la prose de mirliton ! Et un manque total de pudeur qui lui fait instrumentaliser les victimes, réduits à des personnages d’un très mauvais roman…
david dit: 21 juillet 2016 à 11 h 02 min
On voit que t’es jamais allé en Israël, mon pauvre chéri ! C’est pas du tout comme ça qu’on sécurise en Israël. Mais c’est très efficace dans l’ensemble. Mais même là-bas, les ordures arrivent à lancer une voiture bélier dans la foule parfois. Mais il ne fait pas deux kilomètres avec sa bagnole. Il est flingué sur le champ par ceux qui ont le droit de porter une arme. Là-bas, les jeunes filles vont à la plage avec leur kalachnikov en bandoulière (je l’ai vu de mes yeux vu), et personne n’y trouve à redire. On fouille les sacs à l’entrée des centres commerciaux sans problème. Les services secrets sont très efficaces. C’est pas comme le préfet de la région Paca…!
E t je ne sais plus qui l’a souligné,
C’ est moi…et il faudrait qu’ elle arrête son Char, la Madame!
Tout son texte exploite des figures de rhétoriques poétiques affadies et éculées.
» ce désarroi sans cordages qui nous encorde, »
» Une femme aux reins usés par le labeur, qui n’avait rien perdu de sa joyeuse humeur, »
» Un petit garçon qui ne retrouvera pas la crèche. La crèche ne le retrouve pas. »
etc…etc…
Jibé dit: 21 juillet 2016 à 11 h 12 min
Cela est dit avec justesse.
ce n’est plus la RdL ici, mais la RdHaine, on donne raison aux salopards ainsi
@Widergänger dit: 21 juillet 2016 à 10 h 35 min
Avec vous, il faut prendre les grands moyens !
1948 – Journal de Max Frisch (Gallimard). p.229
« Au musée de Bâle il y a un tableau d’Arnold Böcklin : Ulysse et Calypso; les rapports entre homme et femme. Lui en bleu, elle en rouge. Elle à l’abri d’une grotte, lui sur un rocher saillant, le dos tourné vers elle, les yeux vers l’infini de la mer… Lors de mon voyage de retour, en cherchant d’autres tableaux, j’ai revu celui-ci, perplexe de constater que la mer, objet de sa nostalgie, n’était presque pas représentée, sauf par un minuscule petit bout de bleu. Dans mon souvenir c’était un tableau plein de mer – précisément parce que la mer n’est pas représentée. Aucun théâtre, pas plus qu’un tableau, ne serait capable de montrer l’infini de la mer. Il doit laisser cela à l’imagination.
Le lieu de l’action est toujours l’âme humaine !(…) à l’aspect d’une Calypso casanière dans sa grotte, d’une Calypso qui veut me retenir, mon esprit s’ouvre au moindre mot évoquant la mer infinie et les rivages étrangers…. »
Wiwi a parfaitement raison !
Sur le réel quotidien en Israël, nation courageuse, solide estimable, respectable, où on s’efforce de faire, de lutter contre la vermine, pas de papoter, d’être factuel, pragmatique, raisonné…
Pour le reste de ses délires, euh ! tout est littérature, donc discutable !
@Miss Tigris dit: 21 juillet 2016 à 11 h 31 min
EXACT !
« ce n’est plus la RdL ici, mais la RdHaine, on donne raison aux salopards ainsi »
Tu as toute ta place, ma chère âme, toute ta place ici ….
Christiane & Miss Tigris, même combat ! Un voile se déchire : le charnier de leurs âmes mortes apparaît, puant ! Quelle horreur !
« on donne raison aux salopards » et en premier à JC, le haineux en chef, la grande andouille de ce blog
Citations Diversions !
Les mots ont un sens, Christiane : qui trop étreint mal embrasse (oui, je sais, c’est le contraire) !
« Vieux Niçois » serait-il une tautologie?
Je vois que les procureurs ne manquent pas. Personne pour s’engager dans la défense passive? On parle, on parle… On veut la peau de l’un, la tête de l’autre, du haut de son ordinateur… Pas très sérieux tout ça.
Au boulot, il y a un pays à sauver & ce n’est pas les forts en gueule qui ont supprimé la police de proximité & provoqué les émeutes de 2005 qui vont le redresser. Sans parler de la blonde brune vert de gris & de ses sbires déguisés en technocrates…
Palpitant, le feuilleton Clopine chez les oulipiens, on sent poindre la tragi-comédie !
http://www.clopinetrouillefou.com
« La bonne excuse des effectifs de police fatigués »
Entre autres actes inspirés, Astre Lumineux alias talo.net, du temps de son règne avait sucré 12000 postes de poulets et gen dar mes
jamais cruchon et ses collègues les gendarmes de saint trop n’auraient laissé passer ce camion
Non, Christiane, ce « Désarroi sans cordage qui nous encorde » pour ne citer que lui, sent sa Philaminte baroque et maniérée au delà du supportable! Loin d’etre inspiré par le moment, ce texte d’une compassion gluante et sucrée parait destiné à rebraquer de manière obscène et immodeste les projecteurs sur soi. Le syndrome des éternels adieux à la scène à encore frappé.
« ce n’est plus la RdL ici, mais la RdHaine, on donne raison aux salopards ainsi »
c’est pas nouveau
Et chacun sait que Miss Tigris se distingue par sa bonté, sa compréhension, et sa puissante réflexion…
Un guide de Grenade, par ces chaleurs, je ne vois pas l’intérêt ; en revanche, oui à un guide de la grenade (offensive, défensive, à manche etc.)
ce n’est pas les forts en gueule qui ont supprimé la police de proximité & provoqué les émeutes de 2005 qui vont le redresser. Sans parler de la blonde brune vert de gris & de ses sbires déguisés en technocrates…
ils se déchaînent dans la surenchère obscène et haineuse comme ils savent si bien le faire- 2017 à l’horizon (ce n’est qu’un début..!)
MC, 11:57… après la haine, le mépris… du bedeau tout craché
Bloom « ce n’est pas les forts en gueule qui ont supprimé la police de proximité & provoqué les émeutes de 2005 qui vont le redresser. Sans parler de la blonde brune vert de gris & de ses sbires déguisés en technocrates… »
ils se déchaînent dans la surenchère obscène et haineuse comme ils savent si bien le faire- 2017 à l’horizon (ce n’est qu’un début..!)
Je ne saurais dire pourquoi ce texte est une m.erde
cqui déplait dans ta charge l’ami c’est dlaisser la responsabilité à ton lecteur dvoir dans la maladresse et l’ingénuité trés ordinaire plus qu’un calcul un atavisme..plus salopardement que ta raclure de pote dracul havec ses si transparentes sautrelles pas merdeuses du tout..vous puez dla gueule en stéréo
ta gueule gontrand
Sur le réel quotidien en Israël, nation courageuse, solide estimable, respectable, où on s’efforce de faire, de lutter contre la vermine, pas de papoter, d’être factuel, pragmatique, raisonné…
heilisrael épicétou
» c’est toujours la trajectoire de la fille qui s’interrompt quand on veut se glisser trop tôt dans les lacets affriolants de la vie, souvent scélérate envers les pauvres. »
faut oser…empiler tant d’idées reçues sur uun si petit espace ! Gustave doit bien rigoler. Ou pas.
et il ne s’agit pas de haine ! Mais on n’est pas dans Colargol , Babar ou Oui-Oui..on est dans la sauvagerie. Comme l’époque de D’Aubigné ! Pareil. Un mélange entre odeur de sang avarié et d’avancées spectaculaires. Rien de nouveau là-dedans. Mais la Taubira se prenant pour Handke, ça c’est plus fort que le roquefort ! Et puis j’en ai marre du « lénifiant » ! du genre « je langggggce ungggggg nappell au calme… » façon Monggggggseigneur Marety »…
le boug, toi tu pues du tafanard, ce qui n’est guère mieux.
&
en frankreick hon appelle lesperluette un « et commercial »
wwid mon pauvre ami je suis en israel je vis ici assez longtemps poue savoir ce que je dis
david tu prends tes infos dans les pages ideo du journal le monde?
Je ne te demande pas si tu sais qu’en France il y a un état d’urgence où la protection des rassemblements populaires ne d improvise pas sur une ligne budgétaire.
Mais tu voulais peut être informer de la sécurisation de bâtiments et enceintes publics, en France. Un brevet israélien?
Bloom, lui a réglé le pb des banlieues: retraite au soleil avec garde du corps.
Un brice de nice, ce bloom.
ce qui n’est guère mieux
ça se lave..du goulot ça se soigne
les « petits rappels » de MC dépeignent bien le personnage arrogant et dédaigneux, une autre forme de la haine
ta gueule david
Il est marrant meusieu courte
Si la culture livresque etc. (bourgeoise pour tout dire) avait servi de rempart contre le nihilisme, le nazisme n’aurait jamais pris dans le pays le plus cultivé d’Europe.
Mais on n’est pas dans Colargol , Babar ou Oui-Oui..on est dans la sauvagerie
qu’est ce que tu sais de la sauvagrie exactement?..taubira égraine une mélopée..une lamentation qui lui est trés traditionnellement associée..c’est presque reflexe..y’en a des traces partout dans le monde
Rowan Oak,Chene de Sagesse,Intelligence Supreme, Pinceau immortel, Oreille auto-proclamée infaillible bien que longue, Danube de la Pensée, dites-nous donc arguments à l’appui en quoi cette patisserie taubiriaque vous parait belle, autrement qu’avec des arguments ad hominem ou politiques de la boutique PS et Compagnie…
Pour commencer, on ne se met pas à batifoler à trente mille sur la voie publique, au risque de gêner la circulation. Bien fait pour leur gueule, à tous ces cons !
@JC….. dit: 21 juillet 2016 à 11 h 40 min
Certainement pas ! mais cette pensée était juste.
taubira égraine une mélopée oui, elle égraine et n’égrène pas…sacré boubougue !!!!
@Jibé dit: 21 juillet 2016 à 11 h 46 min
Non, Jibé, c’est donner la parole le temps d’une pensée à un de mes livres, à un de ces auteurs qui m’ont aidé à trouver mes valeurs. C’est aussi prendre de la distance par rapport à mes seules pensées.
La pauvre C.Taubira n’a jamais été reçue dans cet espace. Même M.C qui se mêle au cœur des tragiques !
Bon, je vais relire Aimé Césaire qui ne s’égare pas aux fausses pistes entre soleil et ombres.
Deux fois que j’ai un post qui foire, j’vais finir par me sentir maudit.
Le discours de Taubira ,au mieux fait rigoler s’il n’y avait pas de quoi pleurer. ça donne dans le verbiage sentimentaliste censé toucher au coeur. Anerie sous forme verbeuse,le populisme intellectuel ça existe aussi et pas qu’à droite!Va falloir se secouer pour s’en extraire, avec l’anesthésie en vigueur dans la société française et européenne c’est pas gagné. Il y a quelques semaines j’ai pris une leçon de géopo plus caustique et costaud sur RDC grâce à Al-R. Faut que je retrouve sous quel fil.
Widerganger 22.33 hier : MILLE EXCUSES ! laissez tomber le mon petit chéri un mot a sauté dans mon post qui inverse le sens de ma phrase.
il fallait lire : Wgg, MILLET se discrédite il est vrai avec ses discours simpliste et tout le bazard (marginalisé il se radicalise d’autant plus que le micro est tendu aux simplificateurs ou romanciers qui n’ont pas grand-chose à dire).
votre 19.13 sur les qualités humaines de GFlaubert qui font de lui « un beau grand vrai romancier » qui balaie les procédés des petits marquis en écriture, je valide à 100% !
Cordialement
esperluette et et commercial et ‘trés’ cordialement these are words that go together well az michelle+ma belle
Donc Berguenzinc et Bouguereau ne sont pas la même personne, mais qui est Màc ?
Immense romancier flaubert tout le monde ok mais sa correspondance révèle aussi par exemple avec Louise collet un vrai petit bourgeois mesquin et son attitude devant la commune est pas terrible.ne pas le transformer en saint Gustave
devine, baroro
bàt
Les Communards n’étaient pas non plus des saints, Paul, et que dire de Louise Collet !
Bon, si Berguenzinc est Màc, qui est donc Bouguereau ?
@Paul EdelPaul edel dit: 21 juillet 2016 à 12 h 42 min
Des tergiversations, des erreurs, des fourvoiements, Flaubert en a fait, comme tant d’autres. Je pense aux interminables hésitations de jaurès et de Blum, tout jeune avocat, pour soutenir Dreyfus.
Flaubert et la Commune…oui, c’est vrai…Sand aussi. Mais quoi, Il avait vu sa maison de Croisset occupée par les Boches en 1870. Il avait senti , charnellement , cette occupation et la lâcheté , la couardise de la bourgeoisie. Il s’est planté sur la réalité » de la Commune. Bon. Et alors? Ce n’est pas Thiers !
bàv
Sachant que l’ex-ministre est une merbe d’une colossale grandeur, pourquoi s’étonner de l’odeur répandue par son texte ragnagna, immonde, dégueulasse, puant, infect, débile, insultant pour les victimes, nul pour tout dire !
Seul les sous-merbes de service vont pardonner l’impardonnable !
Flaubert, fils et frère de chirurgiens, comme Proust, mais à la différence de ce dernier, il ne fut pas très tendre avec le corps médical. On se souvient du pied bot charcuté par Charles Bovary. Dans Un coeur simple, c’est à cause d’un excès de saignée que le jeune neveu de Félicité, atteint de fièvre jaune à Cuba, passera de vie à trépas.
Visiblement jc vous n avez rien lu de la correspondance de Louise colet et de l attitude de gudtave la laissant la nuit en hiver sous une pluie battante à la porte de sa maison loin de Rouen et sans fiacre pour y retourner parfois son égoïsme est monstrueux
UN COEUR SIMPLE (chanson corse)
« Un homme connu des services de police pour trafic de stupéfiants a été tué par balle dans la nuit de mercredi à jeudi à Bastia, a-t-on appris de source proche de l’enquête. Karim Haddou, 25 ans, a été atteint de plusieurs projectiles alors qu’il circulait à scooter, vers 1 heure, près de la caserne de pompiers dans le sud de Bastia. Il aurait été la cible de tireurs roulant également à deux-roues.
La victime est décédée peu après l’arrivée des services de secours, qui ne sont pas parvenus à la ranimer.
Il s’agit du neuvième homicide depuis le début de l’année en Corse »
Avant de nous quitter, définitivement, rappelons l’absolue nécessité de ne point nous livrer à d’aventureux amalgames : la majorité des scootéristes sont d’honnêtes contribuables …
Paul, pourriez vous me dire ce qui me distingue en mal, n’ayant rien lu de la correspondance de la Colet, de la majorité des indigènes de ce pays hexagonal ?
Je me sens particulièrement …. serein serin !
JiBé 11h55. « palpitant le feuilleton Clopine chez les Oulipiens.On sent poindre la tragi-comédie » dites-vous…Je viens de lire le dit feuilleton; imaginez-vous que des amis à moi vivant un peu loin de l’hexagone,m’avaient demandé de les inscrire à l’Oulipo de Bourges et de leur retenir un gîte ( euro oblige)ce qui me fut facile, pas besoin d’habiter Bourges pour ça.Donc, fin mai,en 3 clics, tout était bouclé nickel; des infos sur le net, très précises, se loger, se garer, des plans.Archi facile.La lecture du blog de Clopine à l’instant, m’a ..intriguée; c’était donc Clopine qui avait semé une pagaille pas possible dès le lundi matin, arrivant avec 1h de retard, discutaillant tout etc…Ils sont intarissables,autrement dit,ils n’ont aucune envie de vous revoir…Clopine.
Je n’ai aucun lien avec l’Oulipo,je n’ai jamais assisté à aucune séance, mais des amis à moi y ont déjà participé.Avec plaisir et sans problème. Il est vrai qu’ils ne tombent pas du lit à 4h du mat’pour se trouver frais et dispos à 9h, 300,400kms plus loin . Ils se documentent avant!Bourges a de nombreuses rue piétonnes,s’y fourvoyer même en twingo, ça doit secouer..quant au Palais Jacques Coeur, il est à 30 mètres de L’ESBA, il suffit de traverser la rue !Oui j’ai visité déjà Palais JC, cath,musées, maisons à pans de bois !et nous étions garés sur un grand parking, gratuit! Lire votre récit est, JiBé a raison, tragi-comique
@Jibé dit: 21 juillet 2016 à 11 h 46 min
Je relis votre commentaire :
« Citations Diversions !
Les mots ont un sens, Christiane : qui trop étreint mal embrasse (oui, je sais, c’est le contraire) »
Mais vous, Jibé, vous avez construit toutes vos anthologies sur des citations. Seriez-vous en train de douter…
Baroz, oublie pas d’où viennent les tiens, forcés à l’exil par la faim. La Commune, c’était ni des saints (ils détestaient les saints), ni des nantis. Ecoute le père Hugo et pense en toi-même:
(…)
« On les amène au pied de l’affreux mur.
C’est bien. Ils ont été battus du vent contraire.
L’homme dit au soldat qui l’ajuste : Adieu, frère.
La femme dit : – Mon homme est tué. C’est assez.
Je ne sais s’il eut tort ou raison, mais je sais
Que nous avons traîné le malheur côte à côte ;
Il fut mon compagnon de chaîne ; si l’on m’ôte
Cet homme, je n’ai plus besoin de vivre. Ainsi
Puisqu’il est mort, il faut que je meure. Merci. – »
Hugo, La semaine sanglante
c’est kadératé le gros samourai avachi qui va mourir dans son lit polo..quand qu’il est à court il nourrit ses koï avec des rondelles de boudin
Les indégivrables de Xavier Gorce dans la Check-list du Monde sont souvent excellents.
Je ne peux malheureusement pas vous mettre le dessin:
Pas d’amalgame
tous les fous ne tuent pas
l’immense majorité des croyants se
contente d’emmerder le monde
très paisiblement.
@Paul edel dit: 21 juillet 2016 à 12 h 42 min
Rappel judicieux !
[Paris, 6 mars 1855.]
« Madame,
j’ai appris que vous vous étiez donné la peine de venir, hier, dans la soirée, trois fois, chez moi.
Je n’y étais pas. Et dans la crainte des avanies qu’une telle persistance de votre part pourrait vous attirer de la mienne, le savoir-vivre m’engage à vous prévenir : que je n’y serai jamais.
J’ai l’honneur de vous saluer.
G.F.
Mardi matin.
Une autre, le 29 janvier 1853, commence par ces mots :
« Oui, chère Muse, je devais t »écrire une longue lettre mais j’ai été si triste et embêté que je n’en ai pas eu le cœur…. »
Excellent écrivain. Exécrable homme.
pauvre crissiane, pauvre harangue.
Ne jamais dire jamais.
Madame Taubira, a une autre étoffe qu’une midinette au ministère de la culture webesque, dont on a oublié jusqu’au nom, de fleur piteuse.
Madame Taubira, qui n’a de cesse sur ce blog, de faire l’objet de messages tombant sous le coup de la loi.
Madame Taubira, que l’on soit de son bord politique-ou pas- a le panache de ses engagements.
Madame Taubira, a écrit récemment un livre » Murmures à la jeunesse », bien de sa trempe: » je ne suis sûre de rien sauf de ne jamais trouver la paix si je m’avisais de bâillonner ma conscience ».
Je me sens particulièrement …. serein serin !
..en slip kangourou
La meilleure façon de visiter un pays, c’est encore le guide sur deux jambes, et si possible non professionnel. Disons, ce qu’on appelle : l’habitant. Il vous emmènera dans des endroits où ne va aucun touriste, vous fera rencontrer des gens comme lui, donc hors de tout projet commercial de présentation. Et suffisamment souple pour ne pas vous traîner comme au bout d’une laisse (ça m’est arrivé au Portugal). Pour vous permettre ce luxe simple : être dans une rue, sur une place, dans une gare, une église, une fête etc. voir ce qu’il y a à voir et réaliser que personne ne sait que vous êtes là, personne ne joue au folklore pour vous et votre bourse.
Pour Grenade :
J’ai lu avec passion la correspondance de Flaubert, Paul. C’est un des rares livres qui subsistent dans ma petite bibliothèque. Et oui, Flaubert n’était pas un saint, mais la Colet, vous l’auriez chassée sans ménagement de votre blog. Ce n’était pas à proprement parler non plus un bourgeois mesquin, comme Proust, il s’est totalement ruiné. Ne trouvant son seul salut que dans l’écriture. Et comme le disait justement Alba, il était plutôt de coeur spontanément du côté des petites gens et des sans grades.
Se souvenir que comme le rappelle Pierre-Marc de Biasi, dans la préface du livre de poche des Trois Contes, ceux-ci sont les derniers textes rédigés et publiés du vivant de l’auteur, qui laissera le manuscrit de Bouvard et Pécuchet inachevé.
Quant à la Commune de Paris, dont nos professeurs marxisants et communistes nous ont présentés comme des saints laïques, c’est une autre histoire.
Une petite anecdote. Lorsque j’étais responsable des éditions de la Mairie de Paris, la nouvelle équipe, fraichement débarquée, m’a demandé de faire paraitre, chez un éditeur privé, une monographie sur l’Hôtel de Ville de Paris. J’ai confié la tâche à l’une de mes amis, ancienne élève de l’école du Louvre, dont j’appréciais la rigueur, pour le texte, et à un autre de mes amis, particulièrement talentueux pour les photographies. Et j’ai contacté l’un de mes éditeurs, Ouest-France, pour l’édition dudit ouvrage. Nous avons soumis le texte au cabinet du Maire, comme convenu. Le passage purement factuel concernant l’incendie de l’ancien Hôtel de Ville par les Communards, fut sérieusement remanié par les conseillés de Bertrand Delanoë. A l’arrivée, il était toujours question d’un incendie, sans que l’on en sache la cause… Une sorte d’incendie spontané !
personne ne sait que vous êtes là, personne ne joue au folklore pour vous et votre bourse.
tout ça pasque tu t’es fait rbuffer par une maitresse femme qui t’a dit qu’c’était trop cher pour toi..c’est petit
« Quant au bon Peuple, l’instruction « gratuite et obligatoire » l’achèvera. »
Lettre de Flaubert à G. Sand du 8 septembre 1871. Cette G Sand qui lui écrira « les ordures de la Commune nous montrent des dangers qui n’étaient pas prévus… » (lettre du 23 julet 1871) sans qu il réagisse le Gustave..
le nombre de kettres où Sand et flaubert font de l la surenchère dans le mépris contre les bourgeois- épiciers et en même temps les Communards, tous mis dansd le même sac ; c’ est assez glacant. Chez ces deux là, entre eux, le mépris est évident,et kes lie dans leur statut superieur d’écrivains connus.. et en même temps beaucoup de salamalecs et de courbettes pour être reçu dans le salon de la Princesse Mathidle. tous deux ne se méfient d’une éduction du peuple , cette education que, eux, ont reçu..i n’y a pas que de la grandeur chez ceux deux personnages.
Un Préfet qui raisonne, à Nice, c’est un Préfet qui annonce, en substance:
en terme d’efficacité tout s’est passé comme prévu avec les moyens prévus sur place.
Camion neutralisé au bout de 2minutes.
kadératé aurait terminé un post a delanoé par bàv par par bàt
Jibé, vous écrivez « mais la Colet, vous l’auriez chassée sans ménagement de votre blog », sans doute, mais c’est une hyppthèse, ais je n’aurais pas laiss une femme, en rase campagne, sous une pluie battange, aprés une histoire d’amour qui fut, tres belle.. mesurez et comparez ce qui est mesurable Jibé..de toute façon, Flaubert est un maitre. mais je préfère stendhdal, l’homme et l’oeuvre. car cez fkaubert, il y a un mystrique laaic, une voction de « moine littéraire » qui m’e..nuie.
« un mystrique laaic, une voction de « moine littéraire » »
Moi, c’est justement cela qui me fascine chez lui, le projet exclusivement dirigé vers son oeuvre, dans la solitude absolu.
Aucun doute dans mon esprit, Christiane. Les mots ont un sens : ne pas confondre citations et extraits de textes. Ne pas confondre non plus accumulation de citations pour faire diversion dans des commentaires et anthologie…
Bloom, Hugo, hélas ! Remarque, le lyrisme, chez lui, c’est autre chose que chez la pauvre Taubira, dont par ailleurs j’admire le courage et la culture.
Mes aïeux n’ont jamais mis à feu et à sang les paisibles rivages de la Côte d’Azur, où ils ont fait souche.
une voction de « moine littéraire » qui m’e..nuie.
pas kadératé..c’est un samourai..un mauvais avachi qui va mourir dans son lit
Parmi les 84 victimes de Nice, de nombreux Musulmans. En revanche, aucun Juif. Décidément, ces gens ne perdent aucune occasion de se démarquer de la communauté nationale.
Mes aïeux n’ont jamais mis à feu et à sang les paisibles rivages de la Côte d’Azur, où ils ont fait souche
dont t’es souchien hen somme
Comme le pianiste Glenn Gould, qui ne vivait que pour ses enregistrements en studio, claustré sur son propre génie.
Voici l’ouvrage en question dont je fus le maitre d’oeuvre. On pourra en juger par soi-même.
http://www.editionsouestfrance.eu/livres-tourisme/monographies/mono-paris-ile-de-france/l-hotel-de-ville-de-paris.html
« dont t’es souchien hen somme »
Du côté de mon père, mais un antique Niçois par ma mère, le boug !
Charles dit: 21 juillet 2016 à 13 h 37 min
Parmi les 84 victimes de Nice, de nombreux Musulmans. En revanche, aucun Juif. Décidément, ces gens ne perdent aucune occasion de se démarquer de la communauté nationale.
Bon, si personne ne réagit, à quoi ça sert que Charlot y se décarcasse ?
la fille à la voilette, je soupçonne Clopine de s’être mise, plus ou moins volontairement dans cette galère oulipienne, uniquement pour en tirer un bon texte. ça semble réussi. Attendons la suite…
Sergio dit: 18 juillet 2016 à 15 h 30 min
Vous n’étiez pas blacklisté à proprement parler, mais le dispositif anti-spam de Canalblog vous mettait dans Commentaires en attente de modération, et comme je suis une buse internautique, j’ignorais l’existence de ce truc. Et effectivement, maintenant, vous n’êtes plus bloqué.
Au passage : merci pour votre curiosité active.
Et merci aux rdlistes pour leur tolérance quand je signale mon blogue. Sur le site de Schneidermann, des justiciers autoproclamés m’ont foudroyé pour avoir fait pis que montrer mes organes procréateurs dans une crèche municipale : ma publicité.
La « solitude absolue » de Flaubert? solitude toute relative, puisqu’il ne cesse d’être reçu dans le salon de la princesse Mathilde, reçu chez les Goncourt, deux pipelettes antisémites..chez G. Sand, tres entourée, quand il vient à paris..c’es à dire tres regulièrement.. la solitude est plutôt du côté de Totor Hugo sur son rocher de quelques kilomètres carrés dans la Manche pendant tout le second empire..18 ans à regarder des vagues et la luie et des bateaux venant de France..entiuré de gensqui parlent anglais et le considèrent comme un illuminé.
Oui les aventures de Clopine à Bourges sont tres droles.un bon feuilleton d’été.
Un comble quand on sait qu’ils étaient établis entre ces murs depuis la période l’exil babylonien (VIème siècle av JC).
ça paraît tout de même très improbable. J’aimerais savoir sur quelles sources Assouline fonde cette assertion.
» Le passage purement factuel concernant l’incendie de l’ancien Hôtel de Ville par les Communards, fut sérieusement remanié par les conseillés de Bertrand Delanoë. A l’arrivée, il était toujours question d’un incendie, sans que l’on en sache la cause… Une sorte d’incendie spontané ! »
Rien que de très normal Jibé…L’honnêteté intellectuelle et la gauche sont le plus souvent incompatibles.
Pour la fièvre jaune dont tu parles ailleurs, elle était presque toujours fatale anyway…
Le goût de la grenadine.
« La République respecte les croyances. Elle conserve d’ailleurs un lointain gène de la combattivité religieuse. C’est en effet pour se dégager un espace d’expression et de droit que le protestantisme a revendiqué le pluralisme religieux, contre l’exclusivité catholique qui s’était constitué en pouvoir établi à travers son clergé, devenu fortement influent sur les autorités séculières. Respectant les croyances, elle m’autorise cependant à déclarer que les religions, fondées sur un livre sacré, reposent sur des dogmes et des préceptes. On peut concevoir le besoin de spiritualité, avec ou sans Dieu, on peut entendre la demande de sens e.s.c.h.a.t.o.l.o.g.i.q.u.e pour l’espèce. On peut tout autant inviter chacun à définir en conscience, la part de liberté de pensée et d’action qu’il conserve par devers lui, le droit qu’il se donne de s’affranchir, au moins partiellement de ces dogmes, la marge qu’il s’octroie pour percevoir l’empreinte que l’Histoire, les rapports de force, les stratégies de pouvoir temporel ou des conflits d’époque ont pu laisser dans les versions successives de ces livres sacrés ou dans leurs interprétations. Et d’en relativiser l’absolu »
C’est pas du Césaire, c’est de Christiane Taubira, op. cit. p. 48
A bon entendeur ?
Paul, moi c’est le contraire : l’égotisme de Stendhal m’emm.rde alors que la trivialité de Flaubert m’enchante.
@Charles dit: 21 juillet 2016 à 13 h 59 min
c’est Julie, vous suivez pas… la guide bretonne.
Paul Edel dit: 21 juillet 2016 à 13 h 58 min
Oui les aventures de Clopine à Bourges sont tres droles.un bon feuilleton d’été.
–
Oui, et consternantes tout à la fois.
Ahahah !
Une victime juive de la tuerie de Nice a été enterrée jeudi :
« Comme près de 150 000 Juifs d’Algérie, Raymonde Maman avait rejoint la France avec son époux au lendemain de l’indépendance en 1962. »
Sur l’ex île du père Hugo, ça passe pas la modération !
Un roi en exil, avec sa cour : femme, maitresse, enfants, amis, domestiques, grands du monde convoqués via les tables tournantes…
J’ai lu l’excellent livre de Harouel. Pas consensuel du tout mais stimulant.
V.H., pour « la solitude absolue », on peut en discuter Paul !
« La « solitude absolue » de Flaubert? solitude toute relative… »
Je me souviens que dans sa correspondance on voit Flaubert passer de longs mois tout seul à Croisset. Périodes de solitude et d’écriture, – il est vrai entrecoupées de séjours réguliers à Paris. Il n’en demeure pas moins que Flaubert travaillait à son oeuvre dans le silence, le recueillement, comme un « moine », selon votre propre mot, Paul Edel.
Stendhal parle de la restauration et des femmes et de la liberté et de la gaiete et du picaresque de la vie comme personne, vous avez jibe une vision de myope concernant stendhal quant aux tables tournantes chez totor c etait sa télévision sur son rochers de guernesey
je me suis acheté , lorsque j’avais une vingtaine d’année la Correspondance de Flaubert, dans la Conard. Je l’ai en intégralité. le volume que j’ai eu le plus de mal à dégotter, évdemment, ce fut le tome 1.
Je n’ai jamais cessé de m’y plonger. Et Paul Edel, si Flaubert fut un peu goujaffre avec la Colet, il faut dire aussi que ce fut une sacrée emmerdeuse, une bonne femme un peu comme Fromentin qui enrageait parce qu’on ne reconnaissait pas son himmense génie littéraire, avec pour Fromentin , quand même , un sacré coup de pinceau.
Vous parlez de Louise Colet, dont les écrits sont plus qu’emmerdantissimes, et qui devenait une osrte de maritorne envahissante, mais vous oubliez l’infinie délicatesse avec laquelle Gustave écrivit à Mme Leroyer de Chantepie, et se décarcassa pour lui expliquer avec tact et tendresse les arcanes de l’écriture. Avec gentillesse aussi. Et puis sa correspondance avec Mme Roger des Genettes ..etc etc… Enfin, il fut , pendant le Second Empire le transmetteur fidèle de la correspondance du « grand crocodile » comme il l’appelait, là-bas, sur son île granitique.
Appeler Madame la vulgaire Taubira, c’est prendre Madame Claude pour Marie Curie …
Myope toi même Popol !
Chacun ses goûts… Sans insulter l’autre !
Si je préfère le moine rabelaisien au vice consul, c’est mon droit ?
C est ton droit jibe de ne pas aimer stendhal mais pas avec des arguments faux
Jibé dit: 21 juillet 2016 à 12 h 48 min
Bon, si Berguenzinc est Màc, qui est donc Bouguereau ?
Il y a un peintre, et il y a un critique de l’Obsse… Faut envoyer les Dupondt ! L’inspecteur Palmer… Colombo !
D. dit: 21 juillet 2016 à 14 h 07 min
Paul Edel dit: 21 juillet 2016 à 13 h 58 min
Oui les aventures de Clopine à Bourges sont tres droles.un bon feuilleton d’été.
–
Oui, et consternantes tout à la fois.
Ahahah !
–
J’ai longtemps cherché ce que me rappelait ce style et j’ai fini par trouver : Becassine. Il ne manquerait que les images pour ressusciter ce best-seller des années 30.
« Il y a douze heures, nous étions encore ensemble ; hier à cette heure-ci, je te tenais dans mes bras… t’en souviens-tu ? Comme c’est déjà loin ! La nuit maintenant est chaude et douce ; j’entends le grand tulipier, qui est sous ma fenêtre, frémir au vent et, quand je lève la tête, je vois la lune se mirer dans la rivière.
Tes petites pantoufles sont là pendant que je t’écris ; je les ai sous les yeux, je les regarde. Je viens de ranger, tout seul et bien enfermé, tout ce que tu m’as donné ; tes deux lettres sont dans le sachet brodé ; je vais les relire quand j’aurai cacheté la mienne. Je n’ai pas voulu prendre pour t’écrire mon papier à lettres ; il est bordé de noir ; que rien de triste ne vienne de moi vers toi ! Je voudrais ne te causer que de la joie et t’entourer d’une félicité calme et continue pour te payer un peu de tout ce que tu m’as donné à pleines mains dans la générosité de ton amour. J’ai peur d’être froid, sec, égoïste, et Dieu sait pourtant ce qui, à cette heure, se passe en moi. Quel souvenir ! et quel désir ! Ah ! nos deux bonnes promenades en calèche ! Qu’elles étaient belles, la seconde surtout avec ses éclairs ! Je me rappelle la couleur des arbres éclairés par les lanternes, et le balancement des ressorts ; nous étions seuls, heureux. Je contemplais ta tête dans la nuit ; je la voyais malgré les ténèbres ; tes yeux t’éclairaient toute la figure. Il me semble que j’écris mal ; tu vas lire ça froidement ; je ne dis rien de ce que je veux dire. C’est que mes phrases se heurtent comme des soupirs ; pour les comprendre il faut combler ce qui sépare l’une de l’autre ; tu le feras, n’est-ce pas ? Rêveras-tu à chaque lettre, à chaque signe de l’écriture ? Comme moi, en regardant tes petites pantoufles brunes, je songe aux mouvements de ton pied quand il les emplissait et qu’elles en étaient chaudes… le mouchoir est dedans…
Ma mère m’attendait au chemin de fer ; elle a pleuré en me voyant revenir. Toi, tu as pleuré en me voyant partir. Notre misère est donc telle que nous ne pouvons nous déplacer d’un lieu sans qu’il en coûte des larmes des deux côtés ! C’est d’un grotesque bien sombre.
J’ai retrouvé ici les gazons verts, les arbres grands et l’eau coulant comme lorsque je suis parti. Mes livres sont ouverts à la même place ; rien n’est changé. La nature extérieure nous fait honte ; elle est d’une sérénité désolante pour notre orgueil. N’importe, ne songeons ni à l’avenir, ni à nous, ni à rien. Penser, c’est le moyen de souffrir. Laissons-nous aller au vent de notre coeur tant qu’il enflera la voile ; qu’il nous pousse comme il lui plaira, et quant aux écueils… ma foi tant pis ! Nous verrons…
Et ce bon X… qu’a-t-il dit de l’envoi ? Nous avons ri hier au soir. C’était tendre pour nous, gai pour lui, bon pour nous trois. J’ai lu, en venant, presque un volume. J’ai été touché à différentes places. Je te causerai de ça plus au long. Tu vois bien que je ne suis pas assez recueilli, la critique me manque tout à fait ce soir. J’ai voulu seulement t’envoyer encore un baiser avant de m’endormir, te dire que je t’aimais. A peine t’ai-je eu quittée, et à mesure que je m’éloignais, ma pensée revolait vers toi. Elle courait plus vite que la fumée de la locomotive qui fuyait derrière nous (il y a du feu dans la comparaison – pardon de la pointe). Allons, un baiser, vite, tu sais comment, de ceux que dit l’Arioste, et encore un, oh encore ! encore et puis, ensuite, sous ton menton, à cette place que j’aime sur ta peau si douce, sur ta poitrine où je place mon coeur.
Adieu, adieu. Tout ce que tu voudras de tendresses. »
Flaubert, 1846..il a 25 ans..cette merveilleuse lettre d’amour contient tant de filaments « d’un coeur simple’….
« ………? Comme c’est déjà loin ! La nuit maintenant est chaude et douce ; j’entends le grand tulipier, qui est sous ma fenêtre, frémir au vent et, quand je lève la tête, je vois la lune se mirer dans la rivière. »
on ne trouve jamais une telle tendresse chez Stendhal… et plus tard les choses se sont gâtées, en particulier, c’est à cause de Musset.
Paul edel dit: 21 juillet 2016 à 14 h 38 min
« C est ton droit jibe de ne pas aimer stendhal mais pas avec des arguments faux »
Pour aimer ? ! … il faudrait des « arguments » … !!!!
Charles, avatar(e) de John Brown Jean Brun etc. rouge brun bon teint, est toujours aussi abjectement insipide. N’est pas Oscar Fingal O’Flahertie Wills Wilde qui veut.
Oui pour aimer en littérature il faut savoir pourquoi
tiens, je viens de penser à quelque chose, car, oui, ça m’arrive de penser, et aussi de panser.
la tentative de coup d’état contre le grand Mamamouchi a eu lieu le 15 juillet. Erdôgan a réagi férocement le 20 Juillet en faisant soi disant une gaffe en citant Hitler…le 20 juillet….ça ne vous rappelle rien.
@Jc a raison…faudrait se justifier quand on aime? La vie ne serait quel a comparution devant un jury de fâcheux intellectuels sorbonagres?
Si j’aime à en mourir un tableau avec une biche au bois devant un coucher de soleil et que tous les critiques d’art du monde me disent que c’est de la sousmerxde, il n’en demeure pas moins que l’aimerai ce tableau, sans avoir à me justifier…
C’est joli « les petites pantoufles ».
Je vais faire le coup à ma daronne voir si ça marche.
Bon bé il est pas beaucoup question de Gérard De Cortanze…
Paul edel dit: 21 juillet 2016 à 14 h 48 min
Oui pour aimer en littérature il faut savoir pourquoi
conception très stalinienne de l’amour….
Comment, et surtout, pourquoi « justifier » ses actes, ses choix, ses amours ? …. Inadmissible !
« des amis à moi »
de mes amis – ne nuirait aucunement à votre style habituellement fort éloigné des réunions tupperware , une mesquinerie d’enfer à l’égard de Clopine qui peut-être est bien tentante avec cet enthousiasme pour cette société cruelle.
« Oui pour aimer en littérature il faut savoir pourquoi »
C’est très difficile, ça, et cela fait appel à un type d’argumentation très subjectif. Moins celui du critique que du romancier…
Qu’est-ce qui se passe, encore, Bérénice? J’ai parfois l’impression que la polémique vous plait. Si j’ai pris quelque distance d’avec vous ces derniers temps, c’est que je n’aime pas la vaine polémique.
Si je dis que j’aime Céline, est-ce que Bloom va me faire la peau ?
Pour aimer ? ! … il faudrait des « arguments » … !!!!
parfaitment ma nièce et pas des petits
« Oui pour aimer en littérature il faut savoir pourquoi »
t’aurais du dire polo « il faut ête en état de le défende »..que dis en état..en position
conception très stalinienne de l’amour…
15 ans d’goulag c’t’un grotargument
Oui pour aimer en littérature il faut savoir pourquoi
..et hon dis ça haprés havaoir parlé de kadératé..mais il vous aurait saigné au dessus de ses koï..bien sur qu’il faut..c’est à ça qu’on reconnait l’homme
..hévidemment hon se trompe..et on doit regacher 15 mètre de flanelle..c’est un boulot mes ptits amis..qui vous bouffrait l’amour lui même
C’est très difficile, ça, et cela fait appel à un type d’argumentation très subjectif. Moins celui du critique que du romancier…
entre être muré dans son génie et son chalet de necessité ya comme un voisinage..
« des amis à moi »
de mes amis
t’as raison béré..vous voyez bien jusqu’où ça va se loger
Si je dis que j’aime Céline, est-ce que Bloom va me faire la peau ?
une telle détestation documentée est hévidemment un amour dissimulé estrémement coupabe..
Bloom, c’est un chien de berger sans troupeau : il cavale quand même et mord n’importe qui !
avec pour Fromentin , quand même , un sacré coup de pinceau
..bon..je kiffe pas des masses..tiens moins que bouguereau qui a chaque fois m’arrache comme une espèce de rire..coupabe kabloom..coupabe t’as raison
D je suis pointilleuse à cause de Seurat au Grand Palais mais vous n’étiez pas né. Un style se soigne comme une santé et comme il est impossible tuberculeux de passer pour bien portant , il est peu recommandable quand on est lettré de se compromettre dans une formule manquant d’élégance, des amis à moi je regrette est inacceptable pour quelqu’un de la classe à laquelle appartient une fille à la voilette.
Si je dis que j’aime Céline, est-ce que Bloom va me faire la peau
J’ai des amis médecins qui pourraient éventuellement vous suturer.
je viens de retrouver un vieux « j’ai Lu » « Chiens perdus sans collier » de Cesbron. C’est un clébard de ce tonneau, le Bloom?
eh oui, béré, les uns suturent et d’autres saturent…
Votre commentaire revêt-il un caractère politique en lien avec ces horreurs? Mais j’aime les associations par trois, 1/nuit 3/cailloux – aussi ajouterai-je que le sujet suppure.
hin béré que polo a raison..par exempe un mec qui aime une femme et qu’est pas capabe de dire pourquoi c’est vraiment qu’un cave..qu’il lui dise c’est pasqu’elle pue dla sandale..elle trouvra ptête même qu’c’est un bon début
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