Le bon goût d’un faux guide
Nul doute que l’on peut très bien voyager sans guide. Ce serait même recommandé. Rien prévoir, rien anticiper, pas même le gîte et le couvert, et pourquoi pas. Question de tempérament. Encore que certains ont l’art et la manière d’organiser l’inattendu. Adresses, conseils, contexte etc : la plupart des guides de voyages se ressemblent ; seule la cible visée fait vraiment la différence, selon les moyens supposés du voyageur, et les exigences qui en découlent. Mais s’il en est qui prend ses distances, c’est bien celui qui paraît dans la collection « Le goût de… » dans la collection de poche à bas prix Le Petit Mercure. D’abord parce qu’il se glisse vraiment dans la poche et n’encombre pas ; ensuite parce qu’il ne se présente pas comme un guide de voyage ; enfin parce que sa formule est vraiment originale.
Avec plus d’une centaine de titres au catalogue, elle a largement fait ses preuves. Un auteur, le plus souvent un écrivain ou un journaliste, y constitue une anthologie de textes littéraires autour d’une ville. De quoi donner le goût de s’y rendre, de s’y retrouver et de s’y perdre sur les pas de ceux qui nous y ont précédés avant d’en chanter la louange. Pour des raisons de droits, l’extrait est bref (deux petites pages en moyenne) et précédé d’une utile introduction, parfois assez ancien pour être tombé dans le domaine public, souvent issu du catalogue Gallimard (groupe auquel appartient le Mercure de France) ce qui n’empêche pas à chaque fois la présence d’auteurs contemporains et de traductions récentes de toutes origines.
Un exemple parmi d’autres, choisi presque au hasard puisqu’il s’agit du Goût de Grenade (140 pages, 6,80 euros, Le petit Mercure) que j’ai eu récemment l’occasion de mettre à l’épreuve sur le terrain. L’écrivain Gérard de Cortanze, à qui l’éditeur a confié le soin du florilège, ancre dès sa préface sa familiarité avec la ville en puisant dans ses souvenirs de jeunesse et dans ce qu’il en reste une fois effectué le travail de décantation. Sa Grenade baigne dans la nostalgie et la solitude. C’est un point de vue. Tous chantent la Grenade des palais nasrides, les patios rafraîchissants, les pentes de l’Albaicin, les tristes échos assourdis du cante jondo, au pied de la Sierra-Nevada. Mais s’il y a une chose que la mémoire du temps est impuissante à restituer, c’est bien la lumière de Grenade, et pour cause.
On peut lire Grenade d’une regard romantique. Mais il n’y a pas que la chute de Boabdil. Les quartiers, à commencer celui qui fut le leur avant de revenir le Realejo, sont pleins de juifs qui ne sont plus là. Un comble quand on sait qu’ils étaient établis entre ces murs depuis la période l’exil babylonien (VIème siècle av JC). Ils ont été eux aussi l’orgueil de la ville à tel point qu’elle fut appelée Garnata al yahud ou Granada de los judios. Non seulement il n’en reste plus rien, plus la moindre trace (cimetière, synagogue, tout a été rasé, enseveli), sinon au musée de l’Inquisition entre sorcières et hérétiques, mais cette présence est souvent reniée par la part la plus catholique de la population qui, de Fête-Dieu en Semaine sainte, et d’une procession l’autre y compris celle qui célèbre l’expulsion des juifs chaque début janvier depuis des siècles, déteste se voir rappeler que nombre de Grenadins ont des origines marranes ou conversos comme leur patronyme s’en fait l’écho. On devrait leur conseiller la lecture du fascinant roman de Michel del Castillo La Tunique d’infamie, histoire de leur rafraichir la mémoire, ce dont ce petit guide se charge déjà.
Al-Andalous a bien connu un âge d’or durant lequel juifs, musulmans et chrétiens ont coexisté, notamment sous le califat omeyyade. Mais depuis, on a tellement étendu cette période que cela a fabriqué un légendaire. 4000 juifs massacrés en une journée a mis un terme à la belle entente. La guerre sainte des Almoravides et des Almohades a élargi le spectre aux chrétiens. En tout état de cause, 1492 sonne le glas de l’Espagne des trois religions. Pour ce qui est des Grenadins, ils passent du statut de citoyens du royaume maure souverain à celui de sujets de la couronne de Castille.
L’anthologie fait la part belle aux poètes et géographes arabes du Moyen-Age qui ont magnifié le souvenir de Grenade (Ibn Batuta, Ibn H’Ayyan), aux historiens français et espagnols, aux romanciers (Alexandre Dumas, Théophile Gautier, le Chateaubriand du Dernier Abencérage) et poètes français (Cocteau ou l’Aragon du Fou d’Elsa). Mais s’il est un auteur dont la mémoire enveloppe la ville, c’est bien Federico Garcia Lorca, le poète assassiné. Né tout près à Fuente Vaqueros, étudiant avec son ami Manuel de Falla à l’université de Grenade, revenu y vivre et y mourir au début de la guerre civile, il est ici chez lui. Son duende vit dans ces pages à travers ses poèmes et ses chansons mais aussi par les vers que lui consacrèrent Antonio Machado ainsi que Rafael Alberti lequel, retour du long exil imposé par la victoire des franquistes, fut sidéré de découvrir que la fameuse fontaine des Larmes était jonchée en son fond vaseux de boites de sardines vides, de bouteilles de Coca et de peaux de fruits. Cela dit, aujourd’hui encore, malgré la Fondation qui lui est consacrée, l’œuvre de Lorca ne jouit pas de la notoriété qu’elle mérite ; il y en a pour la réduire à sa dimension andalouse ; peut-être les conflits incessants entre sa famille et ses ayant-droit d’une part, et les institutions culturelles madrilènes d’autre part, récemment ravivés par l’ouverture d’un centre à Madrid, n’y sont pas étrangers.
Une bonne place est faite à l’évocation et aux écrits de Washington Irving (1782-1859), un auteur américain qui voyagea longtemps en Espagne et habita même à l’Alhambra quand l’endroit était désert et abandonné après avoir été une splendeur pendant huit siècles. Il y écrivit ses fameux Contes de l’Alhambra (1832). La ville, pas ingrate, sait ce qu’elle lui doit et cite son nom sur des plaques (jusque sur la porte de sa chambre à l’Alhambra !) ou des statues pour lui rendre hommage.
De quoi donner aux voyageurs qui ne l’ont pas le goût de se laisser guider. Il y en a pour tous. La collection, qui fait toujours la part belle à l’Histoire, la poésie et la littérature, c’est même son principe, compte plus d’une centaine de titres. On ne perdra pas son temps à lire Le Goût de Cannes et le Goût de l’Afrique d’un certain Jacques Barozzi…. Les hôteliers et les compagnies aériennes seraient bien inspirées d’offrir Le Goût de Nice du même auteur à tous ceux qui ont annulé cette semaine leurs réservations.
(photos D.R.)
1 092 Réponses pour Le bon goût d’un faux guide
mieux vaut puer de la sandale que du goulot comme bouguereau, au moins on avance tandis que lui…
Bougboug, je tiens à la disposition des débutants en séduction, ceux qui manquent d’arguments en fer forgé, mon ouvrage qui en est à sa troisième réédition :
« LES ARGUMENTS DE L’AMOUR POUR LES NULS !
J’en ai envoyé un, gratos, à Popaul. Paul, c’est un ami sûr … un peu causal, mais bon …
berguenzinc dit: 21 juillet 2016 à 15 h 29 min
Chiens perdus sans collier » de Cesbron.
Je me souviendrai toujours de la réplique sur un perpétuel évadé, qualifié d’instable pour cette raison ; en gros c’était ça :
– Instable ? Lui ? S’évader treize fois du même [pénitencier], il me semble que c’est au contraire avoir une belle suite dans les idées !
Louise Colet aurait pu faire un clone de Juliette Drouet . Meme demi-monde, avec le sculpteur Pradier qui aimait la chair fraiche, utilisation rapide du corps pour saisir quelques protecteurs par delà un mariage de convenance. » la piqure de Cousin » joliment dénoncée par Alphonse Karr.
Le tout pour se faire connaître et éditer.
Après des poèmes médiocres et primés, elle s’est intéressée à ses contemporains disparus, quitte à se faire beaucoup d’ennemis. Le « Lui » sur Musset, les Lettres de Madame Récamier, dont l’édition lui attire un procès et l’ interdiction du volume par les héritiers de Juliette.
Ce n’est pas rien. Et Flaubert, en effet, l’a aimée, au point sur ces vieux jours de bruler ses lettres. L’épisode de Croisset, bien documenté, ne pas recevoir sa maitresse quand ce dragon de Madame Flaubert est là, ne grandit pas l’écrivain qui filait à Mantes la retrouver quelques années plus tot. Faites à pied la distance qui sépare Croisset de Rouen centre, et imaginez l’averse durant tout ce temps…
Bien à vous.
et dans le film éponyme de Delannoy, avec Aurenches comme scénariste, excusez du peu, Gabin est très émouvant en juge des enfants. Il reprendra un rôle semblable dans un autre chouette film « Deux Hommes dans la Ville ».
On aime tous Céline, Baroz, mais pas tout Céline. On va pas recommencer. Un de mes meilleurs amis a fait sa thèse sur Céline & le music-hall…sélavy.
elle était très Colet montée, disait Pradier
« Panique dans le VIIème arrondissement de Paris ce mardi.
Un homme en djellaba blanche, refoulé à l’entrée de l’Ecole militaire, a déposé une valise devant les grilles du célèbre établissement, puis s’est écarté pour faire une prière de rue, relate Le Parisien dans ses colonnes.
Direction l’infirmerie psychiatrique
Alors qu’un large périmètre de sécurité a été établi, les forces de l’ordre n’ont trouvé dans la valise que de simples effets personnels.
L’homme, qui est un Brésilien arrivé en France le 15 juillet depuis Dubaï, a été placé en garde à vue puis envoyé à l’infirmerie psychiatrique de la préfecture de police car il tenait des propos incohérents. »
pin pon pin pon pin pon pin pon…..
Bouguereau je ne suis plus en mesure de répondre de l’amour, j’en suis, le talent et la moustache en moins, à Brassens avec son « parlez moi d’amour et j’vous fous mon poing sur la gueule, sauf le respect que je vous dois.
https://youtu.be/qxTv-PrgVOo
Dans le genre, Bouguereau, il y avait la légitime, Madame Dominica P , au prénom cuir et latex, dont les Mémoires manuscrits sont toujours inédits ; C’était la nymphomane d’une époque qui, si elle connaissait la chose, n’avait pas théorisé le concept!
Bien à vous.
MC
Oulipo Bourges
» Tout comme »
Merci.
la nymphomane te dicte les arguments que tu dois lui servir il parait..
update béré et dis lui a ton amoureux ‘t’es minion je t’emmène demain en syrie’
Flaubert ne connaissait pas encore Hitchcock mais il avait déjà mis la main au collet
« Direction l’infirmerie psychiatrique »
pauvre JC
au moins là il ne manquera de rien
pin pon pin pon pin pon pin pon…
La nature est un temple où de vivants piliers
Laissent parfois sortir de confuses paroles;
L’homme y passe à travers des forêts de symboles
Qui l’observent avec des regards familiers
Il faut lire le Journal des Goncourt (dans l’édition Bouquins en 3 vols.), ce chef-d’oeuvre de la littérature française, passionnant malgré le côté antipathique et parfois insupportable d’Edmond:
Flaubert nous dit : « L’histoire, l’aventure d’un roman, ça m’est bien égal. J’ai l’idée, quand je fais un roman, de rendre une couleur, un ton. Par exemple, dans mon roman de Carthage, je veux faire quelque chose de pourpre. Maintenant, le reste, les personnages, l’intrigue, c’est un détail. Dans Madame Bovary, je n’ai eu que l’idée de rendre un ton gris, cette couleur de moisissure d’existence de cloportes. L’histoire à mettre là-dedans me faisait si peur, que quelques jours avant de m’y mettre, j’avais conçu Madame Bovary tout autrement : ça devait être, dans le même milieu et la même tonalité, une vieille fille dévote et ne baisant pas. Et puis j’ai compris que ce serait un personnage impossible. »
(Goncourt. Journal, 17 mars 1861)
Tout ce monde parti, nous restons un peu à causer avec Flaubert. Nous parle de sa manie de jouer et de déclamer avec fureur son roman à mesure qu’il écrit, s’égosillant tant qu’il épuise de pleines cruches d’eau, s’enivrant de son bruit jusqu’à faire vibrer un plat de métal pareil à celui qu’il a ici, si bien qu’un jour, à Croisset, il se sentit quelque chose de chaud lui monter de l’estomac et qu’il eut peur d’être pris de crachements de sang.
(Goncourt. Journal, 7 avril 1861)
Puis nous causons de la difficulté d’écrire une phrase et donner un rythme à sa phrase. Le rythme est un de nos goûts et de nos soins ; mais chez Flaubert, c’est une idolâtrie. Un livre, pour lui, est jugé par la lecture à haute voix : « Il n’a pas le rythme ! » S’il n’est pas coupé selon le jeu des poumons humains, il ne vaut rien. Et de sa voix vibrante, à l’emphase sonore qui balance des échos de bronze, il déclame en le chantant un morceau des Martyrs : « Est-ce rythmé cela ? C’est comme un duo de flûte et de violon… Et soyez sûr que tous les textes historiques restent parce qu’ils sont rythmés. Même dans la farce, voyez Molière dans Monsieur de Pourceaugnac ; et dans Le Malade Imaginaire, monsieur Purgon. » Et il récite, de sa voix de taureau, toute la scène.
(Goncourt. Journal, 21 avril 1861)
Puis nous causons de la difficulté d’écrire une phrase et donner un rythme à sa phrase. Le rythme est un de nos goûts et de nos soins ; mais chez Flaubert, c’est une idolâtrie. Un livre, pour lui, est jugé par la lecture à haute voix : « Il n’a pas le rythme ! » S’il n’est pas coupé selon le jeu des poumons humains, il ne vaut rien. Et de sa voix vibrante, à l’emphase sonore qui balance des échos de bronze, il déclame en le chantant un morceau des Martyrs : « Est-ce rythmé cela ? C’est comme un duo de flûte et de violon… Et soyez sûr que tous les textes historiques restent parce qu’ils sont rythmés. Même dans la farce, voyez Molière dans Monsieur de Pourceaugnac ; et dans Le Malade Imaginaire, monsieur Purgon. » Et il récite, de sa voix de taureau, toute la scène.
(Goncourt. Journal, 21 avril 1861)
Ces dimanches passés au boulevard du Temple, chez Flaubert, sauvent de l’ennui du dimanche. Ce sont des causeries qui sautent de sommet en sommet, remontent aux origines du paganisme, aux sources des dieux, fouillent les religions, vont des idées aux hommes, des légendes orientales au lyrisme d’Hugo, de Bouddha à Goethe. On feuillette du souvenir les chefs-d’oeuvre, on se perd dans les horizons du passé, on parle, on pense tout haut, on rêve aux choses ensevelies, on retrouve et on tire de sa mémoire des citations, des fragments, des morceaux de poètes pareils à des membres de dieux ! Puis de là, on s’enfonce dans tous les mystères des sens, dans l’inconnu et l’abîme des goûts bizarres, des tempéraments monstrueux. Les fantaisies, les caprices, les folies de l’amour charnel sont creusés, analysés, étudiés, spécifiés. On philosophe sur Sade, on théorise sur Tardieu. L’amour est déshabillé, retourné : on dirait les passions passées au spéculum. On jette enfin dans ces entretiens – véritables cours d’amour du XIXe siècle -, les matériaux d’un livre qu’on n’écrira jamais et qui serait pourtant un beau livre : l’Histoire naturelle de l’amour.
(Goncourt. Journal, 4 mai 1862)
imaginez l’averse durant tout ce temps…
ils iraient jusqu’à mesurer au chronomètre pour tartariner au bistrot..les hommes c’est que des salauds épicétou..
de crachements de sang
dans l’eau des koï..c’est dégoutant
Oui, pour aimer, en littérature, il faut lire, re- relire, analyser, corriger, avec ses lectures antérieures et voir qu’on n’est pas du tout scotché aux mêmes pages que les fois précédentes….
Ce qui frappe, quand on relit »l’éducation sentimentale » c’est qu’il y a une véritable désertion politique chez Fréderic, avec de passionnants moments d’incertitude et d’hésitation (un début d enthousiasme vite éteint en février, par exemple qu’i n’y a nullement dans la correspondance de l écrivain..) alors que dans la célèbre promenade de Fréderic avec Rosanette dans le château et la foret de fontainebleau, on a soudain u autre Frédéric inattendu.. complice, attendri, lyrique devant la forêt.. Fréderic se révèle ous un autre jour : un vrai romantique quand il s’extasie devant les arbres, et il anthropomorphise la Nature, en totale communion Rosanette…. ce genre de bascule chez Fréderic le rend aussi attachant que emma Bovary dans ses rêveries engourdies, ou soudaines, vertigineuses.. surtout quand Fréderic est à l’unisson avec Rosanette, dans leurs admirations pendant leur promenade… J’aime beaucoup que ce flaubert râleur, grincheux, avec des colères « hénaurmes » celui qui compare les Communards à une bande de » moyen âgeuxet qui tonne et sans cesse répète sa rage contre le « bourgeois » »(mais plutot le petit- bourgeois car il épargne le grand bourgeois rentier, qu’il est… et que soudain, dans la visite à fontainebleau , il invente une scène si romantique, si inattendue chez lui, pas loin de l’émotion d’ un Fabrice del Dongo (et pas dingo comme le veut la correction automatique) en rêverie devant la beauté d’un lac italien .
Que ce Flaubert dise aussi admirablement, avec des moyens aussi économes, (presque un » art pauvre « dénué de tout effet..qui fut si mal compris à l époque….) la complicité ,touchante, naïve , entre Rosanette et Frederic, comme deux enfants en communion avec la nature.,c’est vraiment bluffant.. Ce genre de scène est si inattendue, qu’elle troue la page et illumine le texte..
Enfin ,intéressant, ce décalage, cette fêlure-fissure soudaine dans la sensibilité de Fréderic ; nous sommes alors bien loin de la dissolvante ironie de Fréderic devant l’agitation de révolutionnaire de 1848, ironie qui corrode traverse et « rouille » magistralement le roman.. ainsi ce roman – planche anatomique des échecs d’une génération, possède un moment délicieux et délicat. Une clairière..deux voix murmurent dans une foret ..
Fabrice del Dongo (et pas dingo comme le veut la correction automatique)
..bientôt ça sra l’inscrition d’office à un charter pour la syrie polo..fais gaffe
Il faut attendre combien de temps entre chaque citation?
tu caviardes de gros mot et de prout prout..tout dsuite le robot il t’atribue le propos
Là , c’est du sado-masochisme:
« Polanski et Assayas adapteront quelque chose de Delphine de Vigan »
On veut bien croire qu’il y aura des sous pour ça, mais des spectateurs?
@Jibé dit: 21 juillet 2016 à 13 h 36 min
Vous ne m’avez pas convaincue. Quant à me prêter un désir de « faire diversion », vous voilà bien mal intentionné. Pour quelles raisons souhaiterais-je faire diversion ? J’ai apprécié cette lettre personnelle de Mme Taubira malgré les avis divergents, ici, peu explicites d’ailleurs.
Je pense que dans une anthologie « qui trop embrasse, mal étreint », d’où ma préférence pour explorer l’œuvre d’un écrivain plutôt que de me satisfaire de citations, car un texte est une citation extraite d’un livre utilisée par un anthologiste pour essayer de nourrir son thème.
Je vous trouve souvent expéditif et partial. Vous avez choisi qui vous soutenez, admirez par avance quelles que soient les énormités et la sottise de leur auteur et qui vous contredisez et dont vous vous démarquez. La vie doit être plus simple ainsi… Bien, je ne vous importunerai plus par une tentative de discussion. Le jeu est truqué !
Je préfère Fabrice del Dongo à bouguereau del Dingo le copain à Donald Trump
« Étrange système de modération »
il faut y croire épicérout
@berguenzinc dit: 21 juillet 2016 à 14 h 30 min
« … mais vous oubliez l’infinie délicatesse avec laquelle Gustave écrivit à Mme Leroyer de Chantepie, et se décarcassa pour lui expliquer avec tact et tendresse les arcanes de l’écriture. Avec gentillesse aussi. Et puis sa correspondance avec Mme Roger des Genettes… »
Je vous reconnais bien là ! Avons-nous assez échangé sur cette correspondance !
@christiane,
au bout de tant de temps, vous n’avez pas compris que tout cla n’est qu’une pochade. Aucun de nous n’est ainsi dans la réalité. On joue , qui au gros cron ou au bûcheron mal dégrossi, comme votre serviteur! , à l’intello genre cocotte-minute seb, au sous-Handke abscons, ayant mal digéré des haïkus, au dingue total, mais le navire prit un jour et tient encore la mer.
Alors vos drapages castafioresques, c’est complètement idiot
bàv
@ pensez si je m’en souviens !!! et quand je me suis cassé pour la Margeride, j’ai largué pas mal de mes bouquins, mais j’ai gardé comme la chose la plus précieuse du monde la fameuse Correspondance dans mon édition Conard.
Avis aux modéracons logicieleux: Conard, pas une insulte, un éditeur.
pour info à MC : pas de nouveautés dans le traitement des Troubles Obsessionnels Compulsifs… essayer l’hypnose, peut-être
l’acupuncture peut-être, avec des aiguilles sur le parcours du membre atteint devrait dissuader, y-at-il des méridiens dans ce secteur du corps avec un dérèglement possible des énergies? Il faudrait explorer cette piste.
Vocation de moine littéraire chez Flaubert, sans conteste. Mais en même temps, c’était un bon vivant, qui aimait la bonne bouffe et la bonne baise. Rien n’est simple.
Mais à force de fréquenter Popaul sur Stendhal, je finis par comprendre la différence fondamentale entre les deux. À mon avis, c’est ça : Stendhal c’est l’homme de l’énergie (Nietzsche s’y retrouvait fort bien pour cette raison) tandis que chez Flaubert tout est mou (même le vent comme aime souvent à le citer, Berguenzinc), déliquescent, flottant, en proie à un ennui lancinant, etc. Flaubert était aussi très fétichiste des pieds et des pantoufles… C’est une tout autre libido que chez Stendhal qui prend encore une femme comme on prenait autrefois une forteresse. Chez Flaubert, on préfère imaginer que prendre. Je comprends fort bien que Popaul n’y trouve pas son compte.
Pour répondre à Berguenzinc sur la tendresse chez Stendhal, je crois qu’il l’exprime malgré tout ici ou là, mais elle est toujours emprunte d’un désir de domination du jeune homme frustré de n’être au départ que le fils d’un charpentier. Mais on trouve au début du Rouge et le noir des épanchements semblables à ceux de Frédéric et Rosanette, chez Julien quand il monte dans les hauteurs de Verrières et s’extasie devant la beauté de la nature. Mais il est vrai qu’en comparaison avec Frédéric, ces extases de Julien ont toujours quelque chose de retenu, de guindé, de contraint, où perce un ressentiment dont il n’arrive pas à se déprendre.
La grande cassure entre les deux sensibilité, à mon avis, c’est la révolution de 1848, qui a tout remis en cause dans le siècle, y compris la sensibilité. On ne comprend pas Baudelaire sans se référer à cet événement historique. Ni l’évolution de V. Hugo.
Curieux, d’ailleurs le fossé , chez Stendhal entre l’admirable « Vie d’Henry Brulard », extraordinaire journal du pays d’égotisme, plein d’inquiétude, de sensibilité profonde et profuse, mais aussi son « De l’Amour », et ses romans, superbes, mais toujours un peu « guindés » ,comme en-deça de leur propre sens.
Et , oui, Alba, c’est la différence entre la rigidité géniale de Stendhal , cathédrale d’Amiens, et la douce mollesse de Flaubert-feuillage…les deux étant aussi inquiets et aussi fragiles l’un que l’autre.
« Tout mon malheur peut se résumer en deux mots : jamais on ne m’a permis de parler à un enfant de mon âge. Et mes parents m’honoraient d’une attention continue. Pour ces deux causes, à cette époque de la vie si gaie pour les autres enfants, j’étais méchant, sombre, déraisonnable »
À six ans j’étais amoureux de ma mère. Je voulais couvrir ma mère de baisers et qu’il n’y eût pas de vêtements. Elle m’aimait à la passion et m’embrassait souvent, je lui rendais ses baisers avec un tel feu qu’elle était souvent obligée de s’en aller. J’abhorrais mon père quand il venait interrompre nos baisers »
Voilà un Stendhal plein de « sanglots retenus », sans doute aussi sensible que Flaubert.
Oui, guindé ou aristocratique. Deux synonymes chez Stendhal. Il y a aussi chez Stendhal une légèreté toute XVIIIè siècle qui n’existe plus du tout chez Flaubert où tout pèse son poids de contraintes ou, à l’inverse, de déréliction.
« voir qu’on n’est pas du tout scotché aux mêmes pages que les fois précédentes…. »
le rappeler en com de ce billet est assez ironique, mais il me semble avoir bien constaté cela encore récemment
en villégiature c’est pareil d’ailleurs
@berguenzinc dit: 21 juillet 2016 à 18 h 01 min
Oui, vous avez raison. En avoir rencontré certains rend exigeant quant à la qualité de l’échange dans les commentaires. Je ne crois pas que tous jouent un rôle. Peut-être sont-ils justement plus vrais, ici que dans la vie, pouvant trouver écrin à leur couardise, à leur grossièreté ou posant en ces espaces des commentaires savants leur donnant quelque éclat. Un monde factice souvent, oui.
« ses romans, superbes, mais toujours un peu « guindés » »
C’est un peu fort comme expression, pour un écrivain qui a toujours dénoncé la « vanité » chez ses personnages. « Aristocratique », oui, mais pas guindé !
L’Homme de l’énergie a tout de meme écrit Armance, le roman de l’impuissance à vivre.
Et pour la tendresse, ne pas oublier le Leuwen.
L’anthropomorphisme de Frédéric dans la Nature révèle combien il est un être très doué. Surtout à Fontainebleau
http://a398.idata.over-blog.com/4/10/95/75/API/2011-05/2011-05-3906.jpg
Lucien
Cui qui dit à Simone en voiture
En voiture Simone
Bah, ils restent des hommes d’un roman, de deux. Pas d’une oeuvre entière, Flaubert et Stendhal ; de chroniques italiennes, de carnets de voyage en Italie. De promenades dans Rome.
Alors que Hugo, lui !
je me demande s’il y aurait pas du grain à moudre chez ce spécialiste de Flaubert
https://blogs.mediapart.fr/laurent-mucchielli/blog/200716/lurgence-dune-reconciliation-nationale
Pour moi Stendhal est beaucoup plus important que Hugo. Et ce depuis la première fois que je l’ai lu. Je pense qu’il en va de même pour beaucoup de lecteurs, surtout les jeunes. En fait, j’ai toujours peu lu Hugo, mais l’âge venant, par désoeuvrement, je vais me rattraper.
WGG, à propos de Stendhal ,vous avez raison de souligner son coté militaire.
Il ne faut jamais oublier que stendhal, acheva sa carrière inspecteur général du mobilier de l’empereur, qu il fut pendant la retraite de russie d’une énergie et d’un courage remarquables et tres remarqué..,Guindé ? oui. Susceptible ? sans aucun doute.. comme les hussards des « duellistes ».. Julien Sorel a le geste vif et la sensibilité à fleur de peau,prêt à jeter son gant à la figure des nobles, lui, le roturier….Stendhal gardera, même diplomate vieillissant , quelque chose de l’officier de garnison qu’il fut. Son bien le pus précieux ? L’enthousiasme qu’il ressentit à délivrer, tout jeune, Milan, en qualité ‘officier porteur des idées la révolution française contre l’éteignoir autrichien.. toute « la chartreuse » naitra plut tard d’une nostalgie de cette époque, revée et sublimée
Sa campagne d’Allemagne ,en 1806,fut douloureuse car il aima une jeune princesse allemande dans les salons où il fut reçu.. à Brunswick, mais il fut également témoin de massacres d officiers français brulés vifs dans une grange…. c’est aussi, ne l’oublions jamais un romancier tardif(il commence dans le genre romanesque à 4O ans.)
sa « chasse au bonheur »il l’a mène au galop.. quelque chose de la fougue du sabreur. Et oui, la conquête des femmes, c’est comme l’artilleur Choderlos de Laclos, ressemble à la prise d’une citadelle. il a été formé par les philosophes du XVIII° et l’enthousiasme .mais le Stendhal le plus étonnant, c’est celui dans lucien Leuwen » qui raconte les sentiments d’un père pour son fils..on a sous les yeux la formation d’un jeune homme politique par un père ministre revenu de tout, mais fou de tendresse pour son fils..et on retrouvera Monsieur Leuwen père sous les traits plus « bouffons » et ironiques, du comte Mosca.. dans « la chartreuse, ».. et que dire du sentiment amoureux- maternel de la Sanseverina qui tremble, en femme mûre pour ce curieux neveu si maladroit et si étourdi, dans tous les sens du mot…
quand je flotte, indécis, dans l’ennui, certains jours, ou certaines nuits, dix pages de Stendhal me réveillent, et son électricité drôle, ses chagrins mêmes,ses enthousdiasmes, ses idées farfelues, sa profndeur sychlogique, si adlirée par Nietzsche.. le charme fluide de son écriture, toute de spontanéité ludique , ses idées comme prises au saut du lit qui se bousculent sous sa plume.. tout ça sont passionnants, aussi sa pudeur .l’aveu dans ses journaux intimes, de ses moments de désarrois, qui furent énormes.
javert, je me demande si… tu as google france, toi ?
la page france a disparu du moteur de recherche
rubrique » actualités »
Mais si cherches » nice », là Javert, tu vas voir que la réconciliation, sur le terrain, ça va être moins simple que la bamboche sur un blog.
ou cui-ci
Lire le père Hugo par désœuvrement est vraiment un signe des temps qui ne nous promet rien de bon… pour l’avenir.
http://www.dinosoria.com/enigmes/fontain_07.jpg
hiératique, style anne ma soeur anne ne vois-tu rien venir ?
les jésuites sont des gens dangereusement intelligents !
Donald Trump énormément… et nous on trinque…
Clinton, c’est la suite d’Obama, donc une catastrophe.
Trump, c’est l’opposé d’Obama, donc une catastrophe…
Etre modéré sur stendhal n est pas du tout stendhalien mais plutôt digne de nisard
« mais cette présence est souvent reniée par la part la plus catholique de la population qui, de Fête-Dieu en Semaine sainte, et d’une procession l’autre y compris celle qui célèbre l’expulsion des juifs chaque début janvier depuis des siècles »
là, faudrait que Julie- si tu nous lis !- nous explique un peu le topo. On a perdu pas mal de monde en route.
Il parle aussi de la France et c’est autre chose qu’Hollande je vous le dis aussi.
merci
bonne nuit à vous aussi bérénice
Donald Trump a une vilaine tour à Vegas, et sa lady botoxée est une pompeuse.
The first Lady is much more chic.
Donald Trump a de bonnes chances de gagner les futures élections américaines parce qu’il correspond exactement au déclin des Etats-Unis analysé depuis des années par J. Attali. Le discours de Trump, c’est exactement ce que dit Attali à propos de l’évolution des Etats-Unis :
— fin des Etats-Unis comme gendarme du monde;
— repli des Etats-Unis sur leurs énormes problèmes intérieurs : racisme, remise en cause de l’hégémonie blanche, pauvreté croissante, immigration, etc.
C’est pas très rassurant mais en même temps c’est peut-être un soulagement de la pression de l’impérialisme américain sur l’Europe, et un rééquilibrage des forces avec la Russie.
« un signe des temps qui ne nous promet rien de bon »
Je vous ferai remarquer que d’abord Flaubert lui-même a fait, dans cette même correspondance dont nous parlons depuis cet après-midi, beaucoup de réserves sur Hugo, sans parler de Ionesco qui vitupérait au XXe siècle l’hugolâtrie dans un essai resté dans ma mémoire… La lecture de Stendhal est urgente, celle de Hugo, aussi, mais peut-être moins…
Je suis loin d’être hugolâtre mais de là à suggérer qu’il ne mérite qu’une lecture « par désœuvrement », comme vous vous êtes laissé aller à cette pochade, il y a un pas que je ne saurais franchir… Hugo, c’est la France, un idéal qu’il désigne, une utopie qui lui donne une orientation. Il est notre boussole. Flaubert, c’est autre chose. Flaubert, c’est le malheur humain de la société sans cœur, le constat caustique de sa tragique absence. L’un et l’autre se complètent assez bien.
C’est bizarre aussi de ne pas avoir l’intervention du Procureur F. Molins en intégralité.
http://www.nicematin.com/justice/lattentat-de-nice-etait-un-acte-premedite-selon-le-procureur-francois-molins-66326
Pas reluisant la polémique qui enfle autour de Cazeneuve et de la sécurité nationale à Nice. Pourquoi la police demande t-elle la destruction des images de vidéo surveillance ? Et Jean-Marc Ayrault qui va donner des leçon de démocratie au Président Turc, qui l’a envoyé se balader. Tandis que Hollande, depuis Dublin, promet que toute la vérité sera faite et la transparence respectée…
C’est tout bénef pour Marine Le Pen !
Si j’avais trente ans de moins, je ferais une grosse thèse sur la civilisation du cœur dans la littérature française du Moyen-Âge à nos jours. J’en deviendrais probablement fou à lier mais ça servirait au moins à penser le rapport Flaubert/Hugo, et tant d’autres choses essentielles à la littérature et à l’histoire de la France passée et future.
Loin de ceux qui attisent la haine, la majorité des Français va vouloir savoir ce qui se passe à la tête de l’Etat français.
Oui, Jibé, on a l’impression que l’incompétence de nos responsables politiques et de la haute ad.minis.tration se révèle au grand jour, et qu’une fois de plus, c’est nous qui allons en faire les frais. Le pays est en train de partir en cou.illes (molles)…
Widergänger dit: 21 juillet 2016 à 20 h 51 min
Je suis plutôt d’accord avec vous, notamment pour éviter l’hugôlatrie, mais pour dire qu’aujourd’hui, en ces tristes temps, nous avons besoin d’une telle « boussole ».
Les ricains, c’est ce soir on TV.
À mon avis, il y aurait un recours à la décomposition du pays, c’est de mettre J. Attali à la tête du pays. C’est une éventualité qui n’est pas à exclure étant donné la précipitation des événements. S’il se présentait à la présidence de la république, je voterais pour lui. Il a ses défauts mais c’est un homme de cœur !
Hugo
(ce soir je vais encore avoir une scène de Josef. On s’est loupés à cent ans près. L’a l’âge de mon grand-père paternel, à un an près ; l’est né en 1898, le 10 février en Argentine ; je vais aller voir là-bas, au loin, le petit tout malingre qu’il fut, si quelqu’un s’en souvient.
Lui me dira qu’est- ce que tu fais avec l’Hugo. Je lui mentirai, c’est si facile, j’ai commencé en baragouinant que c’est pour mes potes de blog. Sinécure. Blablabla, (autant que les déclarations de JC à tout ce qui porte jupon et n’a pas de poil au nez).
Mon Josef.
Je ne pense qu’à lui même si je lui suis incessamment infidèle. Il est mon premier et il sera mon dernier. L’important, c’est le premier. Parce qu’on croit encore à tout. Alors qu’ensuite, on ne croit plus à rien.
Pareil que quand tu commences à l’huile d’olive et que tu termines à l’eau bénite, confite dans un bénitier.
La chance que j’ai est que je porte le même prénom que sa femme. Pour m’identifier, c’est bonnard.)
Pour moi, ça baigne, je ne suis pas jalouse.
Il y a même une pétition qui circule pour que l’économiste Piketty se présente. Et pourquoi pas Todd… Tout sauf les candidats habituels !
Une réquisition judiciaire urgente a été envoyée au centre de supervision urbain de Nice mercredi 20 juillet. Le parquet de Paris évoque un souci «d’éviter la diffusion non contrôlée de ces images».
Panique et incompréhension à la mairie de Nice. Mercredi à 11 heures, la sous-direction antiterroriste (SDAT) a envoyé aux agents qui gèrent la vidéosurveillance de la ville une réquisition citant les articles 53 et L706-24 du code de procédure pénale et de l’article R642-1 du Code pénal leur demandant l’effacement «complet» de 24 heures d’images provenant de six caméras nommées et numérotées, mais aussi de toutes les scènes depuis le début de l’attentat ayant eu lieu sur la promenade des Anglais, dans la nuit du 14 juillet.
D’abord, petite remarque acrimonieuse, qui ne sera pas suivie d’effet :
dans le Tome V Jean Valjean, livre troisième LA BOUE, MAIS L’ÂME chapitre V l’intitulé est vachard :
Pour le sable comme pour la femme, il y a une finesse perfide.
(page 1461)
Or, ce chapitre raconte la fin du trajet dans les égouts de Jean Valjean qui porte sur son dos Marius blessé gravement sur la barricade. Etape finale avant d’arriver à la grille fermée à clé sur les bords de Seine, dont Thénardier possède la clé (avec Javert qui guette dehors)(chaque fois qu’elle t’appelle Javert, Jean, je frémis, je pleure : tu peux pas lui dire de cesser ?).
Hugo écrit que Jean hait Marius.
Néanmoins, il est en train de lui sauver la peau.
Le chapitre VI s’appelle LE FONTIS
———-
Alors Hugo, sache mon ami, que ton titre se contredit le chapitre suivant : en effet, suite à ce passage mouvant auquel tu associes si maladroitement la gent féminine dans son ensemble, je te rappelle que Jean trouve un appui solide qui permet de remonter et de sortir du fontis.
Cela lui fit l’effet de la première marche d’un escalier remontant à la vie
Je te rappelle Hugo que si Jean s’en sort c’est qu’il ne renonce pas. Et je songe que tu aurais pu trouver autre titre plutôt que de mêler la femme aux sables mouvants (et à la grève du mont Saint Michel tant que tu y étais).
«d’éviter la diffusion non contrôlée de ces images».
do you copy that:
«d’éviter la diffusion non contrôlée de ces images».
tout ce que vous avez pu voir était une vue de l’esprit.
Passons à l’essentiel, dans le désordre, (pardon)
(bien fait pour berguenzinc, l’akapas être un coeur d’artichaut)
Tome IV
L’IDYLLE RUE PLUMET ET L’EPOPEE RUE SAINT DENIS
livre treizième
MARIUS ENTRE DANS L’OMBRE
chapitre III L’extrême bord
(page 1276)
(…)
de
« Il songea à cet héroique colonel pontmercy… »
jusqu’à
« C’était là la situation d’esprit de Marius »
ou avant, ou après, si cela vous chaut
sur la guerre civile, sur la guerre injuste et la guerre juste
je pense que pour ne pas créer un effet dans la foule, dont l’effet de panique, le but est que ces images soient traités par des gens professionnels pour éviter tous moments de panique ; que tout soit dit tout le temps à tout le monde n’est pas en ce moment bénéfique.
A un qui me dit « on ne croit pas tout ce qui se dit » aujourd’hui, ai appris, qu’une ne sort plus de chez elle, elle non plus. A Aix. Comme à Marseille, je vous en ai parlé hier.
Je ne dis pas que vous ne mesurez pas l’impact, mais, ici, ne plus sortir de chez soi, c’est grave. Merci d’en tenir compte.
ces images soient traitées
« De quoi mettre en état de sidération les agents du centre de supervision urbain de Nice. «C’est la première fois que l’on nous demande de détruire des preuves, précise une source proche du dossier. Le centre de vidéosurveillance et la ville de Nice pourraient être poursuivis pour cela et d’ailleurs les agents en charge du dispositif n’ont pas compétence pour se livrer à de telles opérations». »
même lien
Victor Hugo a vécu, jeune, une expérience traumatisante en Espagne. Je cois me souvenir que c’est à l’origine de son combat pour la justice, in » Claude Gueux », entre autre.
Pour la mal-comprenante, ces images n’étaient pas à destination de la foule hystérique de son voisinage qui se terre. Mais à destination de la justice.
Enfin, hier on nous parlait d’une conversion éclair du terroriste, solitaire, aujourd’hui on nous déclare qu’il préparait son attentat depuis au moins un an, avec des complices, sans que les services de la police n’aient aucuns soupçons ! Demain, quoi encore ? Cazeneuve va t-il sauter ou le gouvernement démissionner ?
Marseille, entre autres, désigné comme prochaine cible de Daesh, rose !
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/daesh-menace-directement-marseille-dans-une-video-1052517.html
Tome IV
L’IDYLLE RUE PLUMET ET L’EPOPEE RUE SAINT DENIS
Livre dixième le 5 juin 1832
chapitre II LE FOND DE LA QUESTION
Il y a l’émeute, et il y a l’insurrection ; ce sont deux colères ; l’une a tort, l’autre a droit. Dans les états démocratiques, les seuls fondés en justice, il arrive quelquefois que la fraction usurpe ; alors le tout se lève, et la nécessaire revendication de son droit peut aller jusqu’à la prise d’armes. Dans toutes les questions qui ressortissent à la souveraineté collective, la guerre du tout contre la fraction est insurrection, l’attaque de la fraction contre le tout est émeute ; selon que les Tuileries contiennent le roi ou contiennent la Convention, elles sont justement ou injustement attaquées. Le même canon braqué contre la foule a tort le 10 août ou raison le 14 vendémiaire. Apparence semblable, fonds différent ; les Suisses défendent le faux, Bonaparte défend le vrai.
Ce que le suffrage universel a fait dans sa liberté et dans sa souveraineté, ne peut être défait par la rue. De même dans les choses de pure civilisation ; l’instinct des masses, hier clairvoyant, peut demain être trouble. La même furie est légitime contre Terray et absurde contre Turgot. Les bris de machines, les pillages d’entrepôts, les ruptures de rails, les démolitions de docks, les fausses routes des multitudes, les dénis de justice du peuple au progrès, Ramus assassiné par les écoliers, Rousseau chassé de Suisse à coups de pierre, c’est l’émeute. Israël contre Moïse, Athènes contre Phocion, Rome contre Scipion, c’est l’émeute ; Paris contre la Bastille, c’est l’insurrection. Les soldats contre Alexandre, les matelots contre Christophe Colomb, c’est la même révolte ; révolte impie ; pourquoi? C’est qu’Alexandre fait pour l’Asie avec l’épée ce que Christophe Colomb fait pour l’Amérique avec la boussole ; Alexandre, comme Colomb, trouve un monde. Ces dons d’un monde à la civilisation sont de tels accroissements de lumière que toute résistance, là, est coupable.
Quelquefois le peuple se fausse fidélité à lui-même. La foule est traître au peuple. Est-il, par exemple, rien de plus étrange que cette longue et sanglante protestation des faux saulniers, légitime révolte chronique, qui, au moment décisif, au jour du salut, à l’heure de la victoire populaire, épouse le trône, tourne chouannerie, et d’insurrection contre se fait émeute pour! Sombres chefs-d’oeuvre de l’ignorance! Le faux saulnier échappe aux potences royales, et, un reste de corde au cou, arbore la cocarde blanche. Mort aux gabelles accouche de Vive le roi. Tueurs de la Saint-Barthélemy, égorgeurs de Septembre, massacreurs d’Avignon, assassins de Coligny, assassins de madame de Lamballe, assassins de Brune, miquelets, verdets, cadenettes, compagnons de Jéhu, chevaliers du brassard, voilà l’émeute. La Vendée est une grande émeute catholique. Le bruit du droit en mouvement se reconnaît, il ne sort pas toujours du tremblement des masses bouleversées ; il y a des rages folles, il y a des cloches fêlées ; tous les tocsins ne sonnent pas le son du bronze. Le branle des passions et des ignorances est autre que la secousse du progrès. Levez-vous, soit, mais pour grandir. Montrez-moi de quel côté vous allez. Il n’y a d’insurrection qu’en avant. Toute autre levée est mauvaise. Tout pas violent en arrière est émeute ; reculer est une voie de fait contre le genre humain. L’insurrection est l’accès de fureur de la vérité ; les pavés que l’insurrection remue jettent l’étincelle du droit. Ces pavés ne laissent à l’émeute que leur boue.
De là vient que, si l’insurrection, dans des cas donnés, peut être, comme a dit Lafayette, le plus saint des devoirs, l’émeute peut être le plus fatal des attentats.
Il y a aussi quelque différence dans l’intensité de calorique ; l’insurrection est souvent volcan, l’émeute est souvent feu de paille.
La révolte, nous l’avons dit, est quelquefois dans le pouvoir. Polignac est un émeutier ; Camille Desmoulins est un gouvernant. Parfois, insurrection, c’est résurrection.
La solution de tout par le suffrage universel étant un fait absolument moderne, et toute l’histoire antérieure à ce fait étant, depuis quatre mille ans, remplie du droit violé et de la souffrance des peuples, chaque époque de l’histoire apporte avec elle la protestation qui lui est possible.
Il y avait des boîtes de sardines vides au fond du bassin de la fontaine des Larmes.
______________________________
Qui n’a jamais entendu parler de la sardine qui a bouché le Vieux-Port de Marseille ?
http://www.notreprovence.fr/folklore_recits_sardine-vieux-port.php
Merci Jibé des infos ; depuis de mois nous côtoyons des hommes armés à la gare saint Charles ; armés de kalachnikovs.
Hugo, c’est la France, un idéal qu’il désigne, une utopie qui lui donne une orientation. Il est notre boussole. (Widergänger)
Notre boussole ? C’était peut-être ce qu’il était pour pas mal de Français vers 1880, mais aujourd’hui, l’idéal hugolien, inséparable de la croyance, aujourd’hui tombée en quenouille, d’un progrès humain indéfini, justifie, comme l’oeuvre de Hugo elle-même, le point de vue de Renan : la véritable admiration est historique.
suite
Sous les Césars, il n’y avait pas d’insurrection, mais il y avait Juvénal.
Le facit indignatio remplace les Gracques.
Sous les Césars il y a l’exilé de Syène; il y a aussi l’homme des Annales.
Nous ne parlons pas de l’immense exilé de Pathmos qui, lui aussi, accable le monde réel d’une protestation au nom du monde idéal, fait de la vision une satire énorme, et jette sur Rome-Ninive, sur Rome-Babylone, sur Rome-Sodome, la flamboyante réverbération de l’Apocalypse.
Jean sur son rocher, c’est le sphinx sur son piédestal; on peut ne pas le comprendre; c’est un juif, et c’est de l’hébreu; mais l’homme qui écrit les Annales est un latin; disons mieux, c’est un romain.
Comme les Nérons règnent à la manière noire, ils doivent être peints de même. Le travail au burin tout seul serait pâle; il faut verser dans l’entaille une prose concentrée qui morde.
Les despotes sont pour quelque chose dans les penseurs. Parole enchaînée, c’est parole terrible. L’écrivain double et triple son style quand le silence est imposé par un maître au peuple. Il sort de ce silence une certaine plénitude mystérieuse qui filtre et se fige en airain dans la pensée. La compression dans l’histoire produit la concision dans l’historien. La solidité granitique de telle prose célèbre n’est autre chose qu’un tassement fait par le tyran.
La tyrannie contraint l’écrivain à des rétrécissements de diamètre qui sont des accroissements de force. La période cicéronienne, à peine suffisante sur Verrès, s’émousserait sur Caligula. Moins d’envergure dans la phrase, plus d’intensité dans le coup. Tacite pense à bras raccourci.
L’honnêteté d’un grand coeur, condensée en justice et en vérité, foudroie.
Soit dit en passant, il est à remarquer que Tacite n’est pas historiquement superposé à César. Les Tibères lui sont réservés. César et Tacite sont deux phénomènes successifs dont la rencontre semble mystérieusement évitée par celui qui, dans la mise en scène des siècles, règle les entrées et les sorties. César est grand, Tacite est grand; Dieu épargne ces deux grandeurs en ne les heurtant pas l’une contre l’autre. Le justicier, frappant César, pourrait frapper trop, et être injuste. Dieu ne veut pas. Les grandes guerres d’Afrique et d’Espagne, les pirates de Cilicie détruits, la civilisation introduite en Gaule, en Bretagne, en Germanie, toute cette gloire couvre le Rubicon. Il y a là une sorte de délicatesse de la justice divine, hésitant à lâcher sur l’usurpateur illustre l’historien formidable, faisant à César grâce de Tacite, et accordant les circonstances atténuantes au génie.
Certes, le despotisme reste le despotisme, même sous le despote de génie. Il y a corruption sous les tyrans illustres, mais la peste morale est plus hideuse encore sous les tyrans infâmes. Dans Ces règnes-là rien ne voile la honte; et les faiseurs d’exemples, Tacite comme Juvénal, soufflettent plus utilement, en présence du genre humain, cette ignominie sans réplique.
Rome sent plus mauvais sous Vitellius que sous Sylla. Sous Claude et sous Domitien, il y a une difformité de bassesse correspondante à la laideur du tyran. La vilenie des esclaves est un produit direct du despote; un miasme s’exhale de ces consciences croupies où se reflète le maître; les pouvoirs publics sont immondes; les coeurs sont petits, les consciences sont plates, les âmes sont punaises; cela est ainsi sous Caracalla, cela est ainsi sous Commode, cela est ainsi sous Héliogabale, tandis qu’il rie sort du sénat romain sous César que l’odeur de fiente propre aux aires d’aigle.
De là la venue, en apparence tardive, des Tacite et des Juvénal; c’est à l’heure de l’évidence que le démonstrateur paraît.
Mais Juvénal et Tacite, de même qu’Isaïe aux temps bibliques, de même que Dante au moyen âge, c’est l’homme; l’émeute et l’insurrection, c’est la multitude, qui tantôt a tort, tantôt a raison.
Dans les cas les plus généraux, l’émeute sort d’un fait matériel; l’insurrection est toujours un phénomène moral.
L’émeute, C’est Masaniello; l’insurrection, c’est Spartacus. L’insurrection confine à l’esprit, l’émeute à l’estomac. Gaster s’irrite; mais Gaster, certes, n’a pas toujours tort. Dans les questions de famine, l’émeute, Buzançais, par exemple, a un point de départ vrai, pathétique et juste. Pourtant elle reste émeute. Pourquoi? c’est qu’ayant raison au fond, elle a eu tort dans la forme. Farouche, quoique ayant droit, violente, quoique forte, elle a frappé au hasard; elle a marché comme l’éléphant aveugle, en écrasant; elle a laissé derrière elle des cadavres de vieillards, de femmes et d’enfants; elle a versé, sans savoir pourquoi, le sang des inoffensifs et des innocents. Nourrir le peuple est un bon but, le massacrer est un mauvais moyen.
Toutes les protestations armées, même les plus légitimes, même le 10 août, même le 14 juillet, débutent par le même trouble. Avant que le droit se dégage, il y a tumulte et écume. Au commencement l’insurrection est émeute, de même que le fleuve est torrent. Ordinairement elle aboutit à cet océan: révolution. Quelquefois pourtant, venue de ces hautes montagnes qui dominent l’horizon moral, la justice, la sagesse, la raison, le droit, faite de la plus pure neige de l’idéal, après une longue chute de roche en roche, après avoir reflété le ciel dans sa transparence et s’être grossie de cent affluents dans la majestueuse allure du triomphe, l’insurrection se perd tout à coup dans quelque fondrière bourgeoise, comme le Rhin dans un marais.
Tout ceci est du passé, l’avenir est autre. Le suffrage universel a cela d’admirable qu’il dissout l’émeute dans son principe, et qu’en donnant le vote à l’insurrection, il lui ôte l’arme. L’évanouissement des guerres, de la guerre des rues comme de la guerre des frontières, tel est l’inévitable progrès. Quel que soit aujourd’hui, la paix, c’est Demain.
Du reste, insurrection, émeute, en quoi la première diffère de la seconde, le bourgeois, proprement dit, connaît peu ces nuances. Pour lui tout est sédition, rébellion pure et simple, révolte du dogue contre le maître, essai de morsure qu’il faut punir de la chaîne et de la niche, aboiement, jappement; jusqu’au jour où la tête du chien, grossie tout à coup, s’ébauche vaguement dans l’ombre en face de lion.
Alors le bourgeois crie: Vive le peuple!
Cette explication donnée, qu’est-ce pour l’histoire que le mouvement de juin 1832? est-ce une émeute? est-ce une insurrection?
C’est une insurrection.
Il pourra nous arriver, dans cette mise en scène d’un événement redoutable, de dire parfois l’émeute, mais seulement pour qualifier les faits de surface, et en maintenant toujours la distinction entre la forme émeute et le fond insurrection.
Ce mouvement de 1832 a eu, dans son explosion rapide et dans son extinction lugubre, tant de grandeur que ceux-là mêmes qui n’y voient qu’une émeute n’en parlent pas sans respect. Pour eux, c’est comme un reste de 1830. Les imaginations émues, disent-ils, ne se calment pas en un jour. Une révolution ne se coupe pas à pic. Elle a toujours nécessairement quelques ondulations avant de revenir à l’état de paix comme une montagne en redescendant vers la plaine. Il n’y a point d’Alpes sans Jura, ni de Pyrénées sans Asturies.
Cette crise pathétique de l’histoire contemporaine que la mémoire des Parisiens appelle l’époque des émeutes, est à coup sûr une heure caractéristique parmi les heures orageuses de ce siècle.
Un dernier mot avant d’entrer dans le récit.
Les faits qui vont être racontés appartiennent à cette réalité dramatique et vivante que l’historien néglige quelquefois, faute de temps et d’espace. Là pourtant, nous y insistons, là est la vie, la palpitation, le frémissement humain. Les petits détails, nous croyons l’avoir dit, sont, pour ainsi parler, le feuillage des grands événements et se perdent dans les lointains de l’histoire. L’époque dite des émeutes abonde en détails de ce genre. Les instructions judiciaires, par d’autres raisons que l’histoire, n’ont pas tout révélé, ni peut-être tout approfondi. Nous allons donc mettre en lumière, parmi les particularités connues et publiées, des choses qu’on n’a point sues, des faits sur lesquels a passé l’oubli des uns, la mort des autres. La plupart des acteurs de ces scènes gigantesques ont disparu; dès le lendemain ils se taisaient; mais ce que nous raconterons, nous pourrons dire: nous l’avons vu. Nous changerons quelques noms, car l’histoire raconte et ne dénonce pas, mais nous peindrons des choses vraies. Dans les conditions du livre que nous écrivons, nous ne montrerons qu’un côté et qu’un épisode, et à coup sûr le moins connu, des journées des 5 et 6 juin 1832; mais nous ferons en sorte que le lecteur entrevoie, sous le sombre voile que nous allons soulever, la figure réelle de cette effrayante aventure publique.
merci à bibliothèque Livresse, lien en ligne
suite en modé. (dslée)
Jibé dit: 21 juillet 2016 à 21 h 56 min
Marseille, entre autres, désigné comme prochaine cible de Daesh, rose !
Il est bien possible que la côte française méditerranéenne soit, dans les mois qui viennent, la cible privilégiée des djihadistes. Le temps des incursions barbaresques va revenir ! Après tout, entre la côte libyenne et les côtes françaises, la distance n’est pas si grande.
ds le passage en modé. y’a Spartacus !
♡↑
♡↑
♡↑ ineffable…
merci mes potes !
(des bras dans lesquels me cacher ?)
bah, me restera Josef…
Le facit indignation remplace les Gracques.
Sous les Césars il y a l’exilé de Syène; il y a aussi l’homme des Annales.
Nous ne parlons pas de l’immense exilé de Patmos, tilla, tilala
c’est un ‘ti bout en attendant la modé.. Tant qu’à mourir, autant pas mourir idiot, j’y tiens beaucoup. Josef moins que moi.
facit indignatio
(b….. de correcteur automatique)
U+2766
essai
bis
❦
yeah hélé
Mais pourquoi le progrès humain ne serait-il pas infini ? S’il est le progrès, il ne peut pas ne pas être infini. Ou alors il n’est pas le progrès. Le progrès est par définition illimité. En cela Hugo est bien une boussole.
Les services secrets français eux sont très limités et particulièrement nuls pour ne pas détecté les préparatifs de l’attentat de Nice dans une région qui a recruté un nombre considérable de djihadistes. Un petit stage auprès du Mossad s’impose, les petits gars !
héhé
❦
ben oui : il parle beaucoup du progrès social. Il parle beaucoup d’éradiquer la misère et d’aller vers l’harmonie. Il parle aussi d’aller vers la paix.
J’ai signalé que les deux guerres mondiales du XXème lui ont donné tort et que la suite est grave.
je suis page 1483
j’ai presque fini
Avec cette histoire de bandes vidéo à Nice, il me paraît clair que l’Etat est en train de vouloir détruire les preuves de son incompétence pour éviter que le gouvernement ne saute. À mon avis, il va produire l’effet inverse. La polémique va enfler avec toutes ces enflures…
Gavroche venait d’arriver rue de l’Homme-Armé.
Gavroche regardait en l’air, et paraissait chercher. Il voyait parfaitement Jean Valjean, mais il ne s’en apercevait pas.
Gavroche, après avoir regardé en l’air, regardait en bas; il se haussait sur la pointe des pieds et tâtait les portes et les fenêtres des rez-de-chaussée; elles étaient toutes fermées, verrouillées et cadenassées. Après avoir constaté cinq ou six devantures de maisons barricadées de la sorte, le gamin haussa les épaules, et entra en matière avec lui-même en ces termes:
– Pardi!
Puis il se remit à regarder en l’air.
Jean Valjean, qui, l’instant d’auparavant, dans la situation d’âme où il était, n’eût parlé ni même répondu à personne, se sentit irrésistiblement poussé à adresser la parole à cet enfant.
– Petit, dit-il, qu’est-ce que tu as?
– J’ai que j’ai faim, répondit Gavroche nettement. Et il ajouta: Petit vous-même.
http://www.livresse.com/Livres-enligne/lesmiserables/041502.shtml
c’est moi que je l’ai mis en gras.
Nanmého.
on se sauvera par la mer. Déjà qu’on regarde les poissons avec nos masques et nos tubas. On sera avec les poissons. On leur fera plus peur.
juin 1848 et la barricade Saint Antoine
ou de l’art de construire une barricade
http://www.livresse.com/Livres-enligne/lesmiserables/050101.shtml
Juin 1848 fut, hâtons-nous de le dire, un fait à part, et presque impossible à classer dans la philosophie de l’histoire. Tous les mots que nous venons de prononcer doivent être écartés quand il s’agit de cette émeute extraordinaire où l’on sentit la sainte anxiété du travail réclamant ses droits. Il fallut la combattre, et c’était le devoir, car elle attaquait la République. Mais, au fond, que fut juin 1848? Une révolte du peuple contre lui-même.
@ widergänger
Comme l’indique pourtant votre remarque sur les services secrets français, il peut exister un progrès … à l’envers. Du reste, l’histoire des civilisations est riche d’exemples de périodes de régression, souvent très longues, parfois presque impossibles à inverser. Vous soutiendriez certainement vous-même que la civilisation musulmane se trouve actuellement dans cette situation. Je suis en train de lire un ouvrage qui raconte la prise du pouvoir par Mustafa Kemal. Très frappante est l’ambiguïté de sa politique : d’un côté, la mise en oeuvre de progrès, pour nous incontestables (comme l’alphabétisation),; de l’autre des régressions barbares (comparées à ce qui se passait dans l’Empire ottoman) : les persécutions de masse infligées aux minorités (arménienne, grecque ; or progrès et régressions proviennent de la même source : le nationalisme. Vous savez bien ,aussi, que nos progrès techniques, les avancées de notre niveau de vie, se paient de régressions effrayantes. La foi hugolienne en un progrès continu et indéfini n’est pas seulement, à mes yeux, obsolète, elle est dangereuse.
Sur la question de l’efficacité des services secrets français, mais aussi des services de police et administratifs,je suis d’accord avec vous : nous avons trente ans de retard (au moins) sur les Israéliens. Ce qui s’est passé le soir du 14 juillet à l’entrée de la Promenade des Anglais révèle, non seulement une incroyable naïveté, mais, pire, une incapacité à imaginer ce qui pouvait se produire.
J’étais à Cannes à l’occasion du dernier festival du film, en mai, WGG. Pour le tournage d’un film dont j’ai eu l’idée. Cazeneuve est venu présenter le dispositif de sécurité. Il copinait alors amicalement avec le maire de Cannes et celui de Nice. Le réalisateur du film m’a dit que les services israéliens étaient venus donner un coup de main, mais aucune mention d’eux dans le dispositif officiel, le lendemain, dans Nice Matin…
Top secret !
L’attentat à Cannes, pendant le festival, et devant les caméras du monde entier n’a pas eu lieu et nous avons pu filmer en toute liberté.
Malheureusement, deux mois plus tard, à Nice, la vigilance semble avoir été relâchée…
Toujours excellente, Ariane Charton !
https://arianecharton.wordpress.com/2016/07/21/un-fugueur-devenu-ecrivain/
chapitre V
là c’est tout génial (et encore, je retrouve pas le passage que je cherche avec l’élégie à la France, mais je le retrouverai, si je mens j’irais en enfer)
– Citoyens, vous représentez-vous l’avenir? Les rues des villes inondées de lumières, des branches vertes sur les seuils, les nations soeurs, les hommes justes, les vieillards bénissant les enfants, le passé aimant le présent, les penseurs en pleine liberté, les croyants en pleine égalité, pour religion le ciel, Dieu prêtre direct, la conscience humaine devenue l’autel, plus de haines, la fraternité de l’atelier et de l’école, pour pénalité et pour récompense la notoriété, à tous le travail, pour tous le droit, sur tous la paix, plus de sang versé, plus de guerres, les mères heureuses! Dompter la matière, c’est le premier pas; réaliser l’idéal, c’est le second. Réfléchissez à ce qu’a déjà fait le progrès. Jadis les premières races humaines voyaient avec terreur passer devant leurs yeux l’hydre qui soufflait sur les eaux, le dragon qui vomissait du feu, le griffon qui était le monstre de l’air et qui volait avec les ailes d’un aigle et les griffes d’un tigre; bêtes effrayantes qui étaient au-dessus de l’homme. L’homme cependant a tendu ses pièges, les pièges sacrés de l’intelligence, et il a fini par y prendre les monstres.
Nous avons dompté l’hydre, et elle s’appelle le steamer; nous avons dompté le dragon, et il s’appelle la locomotive; nous sommes sur le point de dompter le griffon, nous le tenons déjà, et il s’appelle le ballon. Le jour où cette oeuvre prométhéenne sera terminée et où l’homme aura définitivement attelé à sa volonté la triple Chimère antique, l’hydre, le dragon et le griffon, il sera maître de l’eau, du feu et de l’air, et il sera pour le reste de la création animée ce que les anciens dieux étaient jadis pour lui. Courage, et en avant! Citoyens, où allons-nous? A la science faite gouvernement, à la force des choses devenue seule force publique, à la loi naturelle ayant sa sanction et sa pénalité en elle-même et se promulguant par l’évidence, à un lever de vérité correspondant au lever du jour. Nous allons à l’union des peuples; nous allons à l’unité de l’homme. Plus de fictions; plus de parasites. Le réel gouverné par le vrai, voilà le but. La civilisation tiendra ses assises au sommet de l’Europe, et plus tard au centre des continents, dans un grand parlement de l’intelligence. Quelque chose de pareil s’est vu déjà. Les amphictyons avaient deux séances par an, l’une à Delphes, lieu des dieux, l’autre aux Thermopyles, lieu des héros. L’Europe aura ses amphictyons; le globe aura ses amphictyons. La France porte cet avenir sublime dans ses flancs. C’est là la gestation du dix-neuvième siècle. Ce qu’avait ébauché la Grèce est digne d’être achevé par la France. Ecoute-moi, toi Feuilly, vaillant ouvrier, homme du peuple, hommes des peuples. Je te vénère. Oui, tu vois nettement les temps futurs, oui, tu as raison. Tu n’avais ni père ni mère, Feuilly; tu as adopté pour mère l’humanité et pour père le droit. Tu vas mourir ici, c’est-à-dire triompher. Citoyens, quoi qu’il arrive aujourd’hui, par notre défaite aussi bien que par notre victoire, c’est une révolution que nous allons faire. De même que les incendies éclairent toute la ville, les révolutions éclairent tout le genre humain. Et quelle révolution ferons-nous? Je viens de le dire, la révolution du Vrai. Au point de vue politique, il n’y a qu’un seul principe – la souveraineté de l’homme sur lui-même. Cette souveraineté de moi sur moi s’appelle Liberté. Là où deux ou plusieurs de ces souverainetés s’associent commence l’Etat. Mais dans cette association il n’y a nulle abdication. Chaque souveraineté concède une certaine quantité d’elle-même pour former le droit commun. Cette quantité est la même pour tous. Cette identité de concession que chacun fait à tous s’appelle Egalité. Le droit commun n’est pas autre chose que la protection de tous rayonnant sur le droit de chacun. Cette protection de tous sur chacun s’appelle Fraternité. Le point d’intersection de toutes ces souverainetés qui s’agrègent s’appelle Société. Cette intersection étant une jonction, ce point est un noeud. De là ce qu’on appelle le lien social. Quelques-uns disent contrat social, ce qui est la même chose, le mot contrat étant étymologiquement formé avec l’idée de lien. Entendons-nous sur l’égalité; car, si la liberté est le sommet, l’égalité est la base. L’égalité, citoyens, ce n’est pas toute la végétation à niveau, une société de grands brins d’herbe et de petits chênes; un voisinage de jalousies s’entre-châtrant; c’est, civilement, toutes les aptitudes ayant la même ouverture; politiquement, tous les votes ayant le même poids; religieusement, toutes les consciences ayant le même droit. L’Egalité a un organe: l’instruction gratuite et obligatoire. Le droit à l’alphabet, c’est par là qu’il faut commencer. L’école primaire imposée à tous, l’école secondaire offerte à tous, c’est là la loi. De l’école identique sort la société égale. Oui, enseignement! Lumière! lumière! tout vient de la lumière et tout y retourne. Citoyens, le dix-neuvième siècle est grand, mais le vingtième siècle sera heureux. Alors plus rien de semblable à la vieille histoire; on n’aura plus à craindre, comme aujourd’hui, une conquête, une invasion, une usurpation, une rivalité de nations à main armée, une interruption de civilisation dépendant d’un mariage de rois, une naissance dans les tyrannies héréditaires, un partage de peuples par congrès, un démembrement par écroulement de dynastie, un combat de deux religions se rencontrant de front, comme deux boucs de l’ombre, sur le pont de l’infini; on n’aura plus à craindre la famine, l’exploitation, la prostitution par détresse, la misère par chômage, et l’échafaud, et le glaive, et les batailles, et tous les brigandages du hasard dans la forêt des événements. On pourrait presque dire: il n’y aura plus d’événements. On sera heureux. Le genre humain accomplira sa loi comme le globe terrestre accomplit la sienne; l’harmonie se rétablira entre l’âme et l’astre. L’âme gravitera autour de la vérité comme l’astre autour de la lumière. Amis, l’heure où nous sommes et où je vous parle est une heure sombre; mais ce sont là les achats terribles de l’avenir. Une révolution est un péage. Oh! le genre humain sera délivré, relevé et consolé! Nous le lui affirmons sur cette barricade. D’où poussera-t-on le cri d’amour, si ce n’est du haut du sacrifice? O mes frères, c’est ici le lieu de jonction de ceux qui pensent et de ceux qui souffrent; cette barricade n’est faite ni de pavés, ni de poutres, ni de ferrailles; elle est faite de deux monceaux, un monceau d’idées et un monceau de douleurs. La misère y rencontre l’idéal. Le jour y embrasse la nuit et lui dit: Je vais mourir avec toi et tu vas renaître avec moi. De l’étreinte de toutes les désolations jaillit la foi. Les souffrances apportent ici leur agonie, et les idées leur immortalité. Cette agonie et cette immortalité vont se mêler et composer notre mort. Frères, qui meurt ici meurt dans le rayonnement de l’avenir, et nous entrons dans une tombe toute pénétrée d’aurore.
Enjolras dans le style exalté, il tient la route. D’ailleurs, je l’ai noté, si j’étais une fille à fluo, j’aurais stabiloté mais c’est hors de question, Enjolras est mort debout (et le dernier – avec son pote qui l’a rejoint pour qu’il ne meure pas tout seul). Il est très bien Enjolras.
Avec cette histoire de bandes vidéo à Nice, il me paraît clair que l’Etat est en train de vouloir détruire les preuves de son incompétence pour éviter que le gouvernement ne saute. (Widergänger)
Depuis le début, il est clair que le gouvernement — Cazeneuve en tête — fait tout pour ne pas évoquer ce qui fâche et qui pourtant saute aux yeux de tout le monde. C’est un très mauvais calcul de sa part, d’autant que sa responsabilité n’est pas directement engagée : les vrais responsables sont à identifier au plan local (préfecture, services de police, mairie de Nice). S’obstiner à couvrir les incompétents lui retombera sur le nez. Décidément, la fin du mandat Hollande tourne à la déroute.
Non mais comme c’est beau !
De là ce qu’on appelle le lien social. Quelques-uns disent contrat social, ce qui est la même chose, le mot contrat étant étymologiquement formé avec l’idée de lien. Entendons-nous sur l’égalité ; car, si la liberté est le sommet, l’égalité est la base. L’égalité, citoyens, ce n’est pas toute la végétation à niveau, une société de grands brins d’herbe et de petits chênes ; un voisinage de jalousies s’entre-châtrant ; c’est, civilement, toutes les aptitudes ayant la même ouverture ; politiquement, tous les votes ayant le même poids ; religieusement, toutes les consciences ayant le même droit. L’Egalité a un organe : l’instruction gratuite et obligatoire. Le droit à l’alphabet, c’est par là qu’il faut commencer. L’école primaire imposée à tous, l’école secondaire offerte à tous, c’est là la loi. De l’école identique sort la société égale. Oui, enseignement ! Lumière ! lumière ! tout vient de la lumière et tout y retourne. Citoyens, le dix-neuvième siècle est grand, mais le vingtième siècle sera heureux. Alors plus rien de semblable à la vieille histoire ; on n’aura plus à craindre, comme aujourd’hui, une conquête, une invasion, une usurpation, une rivalité de nations à main armée, une interruption de civilisation dépendant d’un mariage de rois, une naissance dans les tyrannies héréditaires, un partage de peuples par congrès, un démembrement par écroulement de dynastie, un combat de deux religions se rencontrant de front, comme deux boucs de l’ombre, sur le pont de l’infini ; on n’aura plus à craindre la famine, l’exploitation, la prostitution par détresse, la misère par chômage, et l’échafaud, et le glaive, et les batailles, et tous les brigandages du hasard dans la forêt des événements. On pourrait presque dire : il n’y aura plus d’événements. On sera heureux. Le genre humain accomplira sa loi comme le globe terrestre accomplit la sienne ; l’harmonie se rétablira entre l’âme et l’astre. L’âme gravitera autour de la vérité comme l’astre autour de la lumière. Amis, l’heure où nous sommes et où je vous parle est une heure sombre; mais ce sont là les achats terribles de l’avenir. Une révolution est un péage. Oh! le genre humain sera délivré, relevé et consolé ! Nous le lui affirmons sur cette barricade. D’où poussera-t-on le cri d’amour, si ce n’est du haut du sacrifice?
Évidemment entre les stars de Cannes et les anonymes du 14 Juillet, y a pas photo…
La Vè République est née d’une guerre, elle s’achèvera dans une guerre.
– Citoyens, vous représentez-vous l’avenir? (etc. – cité par Rose)
Le discours d’Enjolras ne tient nullement la route, pas plus (encore moins) aujourd’hui qu’hier. Pour imaginer l’avenir, il prend en effet le contrepied systématique de ce qui se passe en réalité. Comme c’est facile. Toutes les difficultés ont disparu comme par enchantement. Cela donne un équivalent lyrico-niais du « demain, on rasera gratis ». Au moins les lendemains qui chantent du marxisme ne faisaient pas l’économie de la dialectique.
Oui, enseignement ! Lumière ! lumière !
Bon, je voudrai pas vous lasser, encore moins vous ennuyer. Je garde la France pour demain. Je ne l’ai pas retrouvée.
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j’ai déjà retrouvé l’enseignement et ça c’est pas d’la tarte, loulou.
Gardez le moral.
Moi je regarde les types armés en kalach. à la gare saint charles ; je souris faiblement, j’ai le coeur broyé ; j’me dis courage rose. C’est un truc qui marche. Alors je marche.
Enjolras est un exalté. Beacoup de gens travaillent sur l’utopie. Il a les idées.
http://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes/bouches-du-rhone/marseille/video-un-centaure-aux-baumettes-marseille-702861.html
il est le chef de la barricade avec Marius qui est tout aussi exalté que lui
…marxisme ne faisaient pas l’économie de la dialectique.
Les jésuites non plus ne font pas l’économie de la dialectique.
Ce qui ne marche pas c’est le mode de fonctionnement « je le dis mais je ne me l’applique pas à moi-même ni à mes amis & à mon entour. »
Or, c’est bien à cause de cela que les lendemains du marxisme ont déchanté de même que les assassinats commis par Staline « petit père du peuple » !!!
Hugo lui prône un idéal.
Un idéal c’est à atteindre.
Et pour atteindre aux étoiles faut déjà regarder en l’air et pas ses pieds ; et toc.
Sur ce, je m’en va finir mes moins de deux cents pages et je vais y arriver. Merci de vos encouragements chaleureux.
Vous avez pété les plombs, Rose ou vous avez trop bu?
C’est des FAMAS, Rose. Calibre 5,56.
Les Kalach c’est du 7,62 russe.
Faut se documenter un peu, tout ça est de l’ordre de la culture générale à présent.
Christiane, à défaut du pourquoi, que je ne m’explique pas très bien, je vais te dire le comment de mes Goûts de… Après tout, cette singulière collection n’est-elle pas le sujet du papier de Passou ? Et avec dix-neuf titres à mon actif, je crois être celui qui en a le plus produit et pas le plus mal placé pour en parler.
D’abord, il me faut convaincre mon éditeur sur le choix d’une ville, d’un pays ou d’un thème particulier. En général, trois ou quatre propositions avant d’aboutir à un accord. C’est dire les sujets que j’ai toujours en réserve ! Parfois, un projet refusé et proposé à nouveau plus tard, s’est vu finalement accepté. C’est le cas du goût de… sur lequel je travaille actuellement.
Le titre retenu, je peux alors commencer sérieusement mon travail.
Tout d’abord, je laisse remonter à ma mémoire les souvenirs de lectures sur le sujet. Et je relis les livres ainsi filtrés. Puis je pars à la recherches d’autres livres ou d’autres auteurs non lus jusqu’alors. Recherches sur internet, en bibliothèque et même grâce aux commentateurs interrogés ici-même où là-bas. Je suis les avis, mais en définitive n’obéit qu’à mon seul instinct. En lisant, je trouve spontanément l’extrait qui m’intéresse, la pièce du puzzle, qui me permettra de traiter le sujet sous un angle divers et particulier. Mais parfois, le livre achevé, la pêche peut s’avérer infructueuse. Je repart alors en chasse. Tout doit se faire naturellement et chacune des pièces du puzzle ainsi retenues, sont réunies par mes textes de liaisons. Le montage cinématographique auquel je procède doit constituer mon propre roman de la ville ou du thème traité. Un film documentaire subjectif, forcément subjectif, et d’une écriture chorale. Et quels co-auteurs, choisis généralement parmi les meilleurs poètes et romanciers de tous temps, de tous sexes et de toutes nationalités ! D’autant plus que je dois être le seul, parmi les auteurs de la collection, à ne pas hésiter, à l’occasion, de parler directement de moi, de mes propres souvenirs ou de mes proches, dans les commentaires ! Comme ici.
Il me reste encore à évoquer la structure architecturale, que d’instinct, là aussi, j’ai choisi d’emblée pour mes goûts de… : généralement, à quelques exceptions près, trois parties de 9 extraits chacune. 3×9 = 27. 2+7= 9. Neuf. Je ne sais pas pourquoi, mais peut-être que D. aura une idée, une explication ?
Des questions ?
Des questions ?
Pas pour cette fois-ci (42)
Rose est toujours plongée dans « les Misérables » et nous emmène avec elle.Et aussi, ce soir 21/7 à 23H elle a posté un lien intéressant; allez-y voir;c’est une expérience qui a eu lieu aux Baumettes, dans la cour; spectacle ? plus que ça, des détenus, des surveillants ont travaillé avec 2 cavaliers,Manolo et Camille (f) et leurs chevaux. D’un coup surgit dans la cour un immense Centaure noir..La video est un peu bavarde;il faudrait plus d’images; à chercher, demain . Rose a le chic pour dénicher des documents, des textes, comme personne.
Stendhal ? Flaubert? on y revient toujours. Berguenzinc avait posté dans l’après-midi une superbe lettre de Flaubert à Louise Colet,il avait 25 ans,en 1846. Pourquoi pas une autre, après tout.Celle que j’ai choisie est trop longue, mais tous ou presque nous avons TOUT !c’est la lettre du 8 au 9 août 1846.Il est facile de la retrouver, tout entière)
« ……Je t’embrasse, je te baise, je suis fou.Si tu étais là, je te mordrais; j’en ai envie, moi que les femmes raillent de ma froideur et auquel on a fait la réputation charitable de n’en pouvoir user tant j’en usais peu. Oui je me sens maintenant des appétits de bêtes fauves, des instincts d’amour carnassier et déchirant……Mille baisers. Oh donne m’en! donne m’en ! »
**Anasthasie, range tes longs ciseaux.
Oui je me sens maintenant des appétits de bêtes fauves, des instincts d’amour carnassier et déchirant……Mille baisers. Oh donne m’en! donne m’en ! »
L’homme tournant en rond dans la cage de son désir et attend son quartier, une métaphore du manque. On entend jusqu’aux rugissements de la bête, c’est terrifiant. Finalement, aucun regret à n’être pas cet obscur objet du désir, je préfère toujours l’horticulture à cette arène sans gladiateur.
http://fr.web.img3.acsta.net/r_1920_1080/pictures/15/08/19/13/02/392528.jpg
Rose, ce que vous admirez comme textes me fait plier en deux de rire, tant c’est enfantillage verbeux ….
A gerber son quatre heures sous le préau…
Quelle enfilade de poncifs, lieux communs, balivernes utopiques, rêves idiots, idées reçues, bons sentiments, fadaises, foutaises, rien à tirer de ces taubiresqueries !
L’intérêt de ces textes est uniquement historique, ils témoignent de ce « besoin de système » nouveau post révolutionnaire.
Cela parait si loin, si vieux, si bêta ! …
Avec cette histoire de bandes vidéo à Nice, il me paraît clair que l’Etat est en train de vouloir détruire les preuves de son incompétence pour éviter que le gouvernement ne saute. WGG
Le Figaro mentionne une copie des passages intéressants, il faudrait effectivement attendre la sauvegarde de l’intégralité de l’enregistrement effectué au moyen de 1000 caméras avant de le détruire et ensuite le prévenir du piratage si c’est dans un réel souci de non duplication que cette demande opère. Le préfet de région devrait avoir quelques soucis à se faire.
Dernier propos hugophobe : autant l’individu Totor est manifestement exceptionnel, autant ses professions de foi, ses choix politiques, sont hasardeux voire incohérents. Comment peut-il préférer ce tyran impérial de NapI à ce brave homme de NapIII ? On est souvent dans l’Hugo déc.onnant … on nous aurait menti à l’école ? on aurait embelli la bête… ?!
Pour finir, le « déséquilibré, loup solitaire violent caractériel impulsif » franco-tunisien de Nice, 84 morts 200 blessés, était l’un des maillons d’un gang de joyeux lurons, « solitaires en groupe », prêts à buter du mécréant sur la Promenade ou ailleurs… et le coup était préparé depuis longtemps, collectivement, organisé, réfléchi dans un logiciel criminel n’ayant rien de spontané.
@Janssen 21 juillet 2016 à 10 h 16 et lvdb
Je viens de découvrir votre commentaire ainsi que ceux de lvdb à propos de la lettre de madame Taubira. Merci d’être, à contre-courant, dans la beauté de sa pensée et loin de tous ces éreinteurs dont les motivations sont ambiguës… Autour de moi, beaucoup d’amis l’ont aussi appréciée.
Ainsi donc, il m’arrive encore d’avoir de la joie à lire des commentaires de cet espace.
Très belle vidéo à la prison des Baumettes offerte par Rose à qui j’offre ces lien qui peut-être la surprendront :
https://arianecharton.wordpress.com/2015/11/23/eros/
https://arianecharton.wordpress.com/2014/01/14/hugo-surrealiste/
@Janssen 21 juillet 2016 à 10 h 16 et lvdb
Je viens de découvrir votre commentaire ainsi que ceux de lvdb à propos de la lettre de madame Taubira. Merci d’être, à contre-courant, dans la beauté de sa pensée et loin de tous ces éreinteurs dont les motivations sont ambiguës… Autour de moi, beaucoup d’amis l’ont aussi appréciée.
Ainsi donc, il m’arrive encore d’avoir de la joie à lire des commentaires de cet espace.
Très belle vidéo à la prison des Baumettes offerte par Rose à qui j’offre ces liens qui peut-être la surprendront :…
désolée , ils sont bloqués par la modération ! Trouvez le blog d’Ariane Charton et tapez Hugo dans le moteur de recherche. Deux billets à ne pas rater !
V. Hugo croyait encore à son époque à l’École pour transmettre les valeurs qui font la force de la République.
Malheureusement l’École et plus largement la société ne transmet plus grand-chose. Les raisons en sont profondes bien sûr : la première de toutes sans doute, la démographie, qui n’assure plus la transmission de la culture ; encore l’éclatement des familles : on s’en rend très bien compte quand on est prof : tous les élèves à problèmes lourds sont tous sans exception des enfants de parents divorcés, de famille monoparentale où la mère est totalement débordée par son enfant qui a lâché la bride depuis longtemps et fait la loi à la maison comme un chien fou : j’en ai eu un comme ça cette année en 5ème qui hurlait tellement fort contre sa mère à qui j’avais demandé une entrevue pour l’indiscipline caractérielle et grave de son fils ; en plus là-dessus est venu se surajouter la lâcheté institutionnelle du chef d’établissement qui au moment même où cet élève était renvoyé deux jours pour des incivilités graves recevait l’aval de la direction disant que ce n’était pas un élève difficile… On est dans un pays qui marche sur la tête. Et on va en payer le prix fort. Plus de deux cents morts déjà et ça va continuer. Jusqu’où ? Quousque abutere, Hollandus ?
Quousque abutere, Hollandus ? (Widergänger)
Quousque tandem : n’oublions pas Vallsus.
« madame Taubira. Merci d’être, à contre-courant, dans la beauté de sa pensée »
Qu’est ce qu’il ne faut pas lire comme bêtise en RdL, qu’est ce qu’il ne faut pas lire …. Misère !
8:29, JC: déséquilibré, loup solitaire violent caractériel impulsif »… bel autoportrait, bravo
Bien d’accord, raclure de keupu ! et je suis en train de passer mon permis poids lourd …
Dans l’optique du lien donné par Rose connaissez-vous le film « Cesar doit mourir » des frères Taviani, tout à fait exceptionnel.
« Théâtre de la prison de Rebibbia. La représentation de « Jules César » de Shakespeare s’achève sous les applaudissements. Les lumières s’éteignent sur les acteurs redevenus des détenus. Ils sont escortés et enfermés dans leur cellule.
Mais qui sont ces acteurs d’un jour ? Pour quelle faute ont-ils été condamnés et comment ont-ils vécu cette expérience de création artistique en commun ? Inquiétudes, jeu, espérances…
Le film suit l’élaboration de la pièce, depuis les essais et la découverte du texte, jusqu’à
la représentation finale.
De retour dans sa cellule, « Cassius », prisonnier depuis de nombreuses années, cherche du regard la caméra et nous dit : « Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison. »
Les dernières performances télévisées de Hollande : cette face de lune ; cette voix chevrotante de châtré. De quoi remonter le moral des troupes, vraiment.
@Lavande dit: 22 juillet 2016 à 9 h 58 min
Oui, un souvenir très fort.
cette voix chevrotante de châtré
cette voix chevrotante de chantre châtré.
Plus joli.
9:34, « les éreinteurs »… il n’y a plus que ce genre de personne sur la RdHaine avec prolifération hélas, Madame Verniglia le regrette tous les jours, ça va mal finir, dit-elle, les gens ne rigolent plus, ils en ont marre du JC qui s’égosille et s’étrangle tout seul dans son coin
Madame Verniglia :
A ceux qui détruisent les autres par méchanceté, par avidité, par égoïsme, n’ayez crainte, la facture vous sera un jour présentée. L’univers enregistre tout, rien ne lui échappe, ce n’est qu’une simple question de temps
Alba…c’est abuteris patientiam nostram, pas abutere
bàt
@christiane, mes motivations quant au sirop de la Taubira viennent du fait qu’elle appartient à cette engeance de geignards et autres larmoyeuses de gôche qui versent une larme devant un éventreur de petits gosses, un terroriste assassin, un pyromane, que sais-je encore..;avec ce côté « rhâââlalalalala, c’est pas bien, hein, mon garnement, hein, tu ne le referas plus »..;
Ce côté fasciste et lénifiant, sans courage, c’est ça qui nous a conduit où nous en sommes.
Ne pas confondre pour Hugo une fade métaphysique du Progrès, néo-popsitivisto_mystiqaue, et le progrès de et par l’instruction
En ce sens, face à l’odieuse caricature Belkacemienne, le message hugolien reste d’actualité.
MC
Lavande dit: 22 juillet 2016 à 9 h 58 min
voilà un formidable exemple de ce que je viens d’écrire…rhâlalalala, les acteurs qu’on renferme dans leur cellule…mais quelle faute ont-ils commis??, gnagnagna….tout le monde il est beau, l’a des p(tites ailes au cul..ouvrez , ouvrez la porte aux taulards, n’ont rin fait…ils sot si beaux! si léniriefenstahliens….
quelle veulerie ! quelle naïveté toxique et criminelle ! et puis ras le bl ! derrière cette clémence de pacotille , il y a l’attrait pervers des bites déliquantes…histoire de se refaire un peu une jeunesse….à vomir
Rose
Sur le thème de la femme siréne, on avait déjà
« La femme est une mère en naufrage fatale. »
On aura aussi dans le théatre du Totor, Ruy Blas, je crois:
« Dieu s’est fait homme, soit! Le Diable s’est fait femme! »
Le père Hugo n’est pas sans humour. Voir aussi dans le Théatre en Liberté, la scène entre Zénith et Nadir, et bien sur Mangeront-ils!
Bien à vous.
MC
« tous les élèves à problèmes lourds sont tous sans exception des enfants de parents divorcés, de famille monoparentale où la mère est totalement débordée par son enfant qui a lâché la bride depuis longtemps et fait la loi à la maison comme un chien fou »
–
Oui, et les modèles que notre société décadente continue à promouvoir envers et contre tout, en leur conférant un statut d’égalité avec les familles stables constituées de parents mariés, fidèles et loyaux. Cherchez l’erreur, une fois encore.
Mais non Bergui ! J’ai le texte sous le nez ! Enfin, tu as raison quand même, mais ce n’est pas la forme grammaticale que Cicéron a choisie. Je vais quand même pas te donner une leçon de grammaire latine…
Quousque tandem abutere, Catilina, patientia nostra ?
Pourquoi c’est « abutere » et pas « abuteris » ? Ça aurait pu être « abuteris », qui est la forme traditionnelle du verbe abutor, -eris, abuti, usus sum au futur. Mais je te rappelle tes vieilles années de latin : au présent comme au futur pour les verbes déponents il existe deux formes: la forme en -eris et la forme en -re, plus courte, plus percutante dans une forme oratoire. Et le grand orateur Cicéron a donc choisi la forme courte en -re.
« Depuis que j’ai connu l’art, cette cellule est devenue une prison. »
La conscience de ce qui est perdu parce qu’on n’a pas eu la chance de découvrir avant, l’ouverture culturelle est effectivement entrevue comme une manière de lutter contre la délinquance mais ce sentiment d’enfermement s’il est total en univers carcéral et redouble dans le cas de ce prisonnier à qui l’on offre d’entrevoir un peu de lumière comme à travers une brèche ménagée dans un mur et qui est la peine par laquelle un individu paie pour sa faute ( la privation de liberté dans l’espace et la confiscation du temps dans une vie que le condamné n’aura plus à occuper ou de façon restreinte puisqu’il n’occupe plus que l’espace d’une cellule dans un univers pauvre de possibilités) ne se rencontre pas uniquement en ce genre de lieu, le souvenir d’un jeune ouvrier rencontré trop jeune pour comprendre la signification de ses mots pour désigner son usine, il utilisait ce terme qui disait sa souffrance « la taule », un autre type d’enfermement à vie.
Mais oui , Alba, tu as raison..je viens de vérifier aussi !! Foutrum !! j’ai appliqué bêtement la règle sans penser , en effet à l’a subtilité oratoire de Cicéron qui, entre nous soit dit, est un fabuleux contempteur de la pourriture.
Et quel écrivain, bon dieu !
bàt
et vla maintenant le ptit Court qui se joint à la meute
@Bergui
Tu m’as donné l’idée de me plonger dans les racines avec tes mutations consonantiques l’autre jour.
Ainsi, l’air : aer/aeris, calqué sur le grec ἀηρ, la racine (a)ve, qui a donné aur au degré zéro avec élargissement par r, signifie « souffler » ; se retrouve avec aphérèse et nasale dans : ventus, et l’allemand Wind, comme l’anglais wind, et, sans nasale, dans l’allemand Wetter, l’anglais weather, forme provinciale pour wedder.
Au degré zéro avec élargissement par r, ça donne av(e)r : aura (la brise), qui est calqué du grec. Mais ça a donné aussi « essorer » du bas-latin : ex-aurare, ce qui est plus inattendu ! Et ventilare >vanner… qui veut dire aussi : s’escrimer dans le registre militaire (on doit faire du vent sans doute avec son épée).
berguenzinc dit: 22 juillet 2016 à 11 h 26 min
Tu sais aussi comment il a fini, ce pauvre Ciréron, les deux mains coupées en offrande sur le Forum !
@berguenzinc dit: 22 juillet 2016 à 10 h 59 min
@ « mes motivations quant au sirop de la Taubira viennent du fait qu’elle appartient à cette engeance de geignards et autres larmoyeuses de gôche qui versent une larme devant un éventreur de petits gosses, un terroriste assassin, un pyromane… »
MENSONGE ! Tu connais mal le monde des maisons d’arrêt et mal la pensée très fine de Mme Taubira. Avec ce genre de caricatures on ne risque pas de dialoguer !
« Dieu s’est fait homme, soit! Le Diable s’est fait femme! »
Un peu misogyne ou diablement amoureux d’une diablesse, il y a aussi des anges et qui ne sont pas marquises.
C’est une époque à relire Cicéron. Même décadence, même fin d’une république pour faire place à l’empire européen autoritaire et bien pensant. Je me demande qui sera le prochain Ovide exilé…
« La femme est une mère en naufrage fatale. »
MC, chez Michelet, cela se traduit par : « La mer et le con de ma femme : mes deux infinis »…
@WGG, dans le même genre, tu as la racine indo européenne « tmâ », souffle, qui a donné « pneuma » en grec, « atmosphère », « atmen » en allemand, âme etc etc, et o la retrouve dans « Mahatma », la grande âme, où « maha » grand, est de a même lignée que magnus, et tma, donc…l’âme, le souffle.
bref , tout cela est passionnant à n’en plus pouvoir…
Himâlaya: « séjour des neiges » où himâ, neige en sanskrit, à rapporchr de hiems, hiver, et laya, « l’endroit où se trouve » à rapprocher de liegen, lay , être allongé…
bref, comme tu le dis, les mômes, ça, ça les passionne, c’est comme voguer sur une pirogue dans les eaux bleu sombre du Pacifique…ça amène le rêve. Je pense à Xénophon, et ses Dix-Mille, perdus dans l’Elbrouz, au beau milieu de ce berceau des langues dont vint le grec….dans la neige « hima », et le froid…pauvres Grecs, qui ne se remirent à vivre que quand les éclaireurs envoyés par Xénophon vers le Couchant revinrent en crevant leur monture et hurlèrent « Thalassa, thalassa »…comment ne pas rêver…
Je vais relire « L’anabase »…
Oui, je prends des notes pour mon cours de vocabulaire…! Ça va leur plaire à mes 5ème tout ça.
@MENSONGE ! Tu connais mal le monde des maisons d’arrêt
pas de bol….j’ai quelqu’un de proche qui y croupit…alors je connas, merci. Quant à la finesse de la Taubira, que ne l’a t-elle mise en pratique du temps où elle gouvernait ! Et je vous rassure , Urvoas est aussi nullissime, sans parler des porcs de droite qui furent gardes des sceaux…
« MENSONGE ! »
La Castafiore drapée s’est réveillée !
@Je me demande qui sera le prochain Ovide exilé…
Houellebecq, peut-être….
Tu connais mal le monde des maisons d’arrêt
Il faut voir le film d’Audiard, Un prophète. Est-il fidèle à une des réalités carcérales? La France n’offre pas de plus, au classement comparatif,des conditions d’incarcération des plus humaines, prisons surpeuplées en autres choses à améliorer.
Berguenzinc:
« voilà un formidable exemple de ce que je viens d’écrire »
pas du tout. Voilà un formidable exemple du fait que vous avez toujours (ou presque) tendance à juger trop vite, en n’ayant pas vu le film et mal interprété le résumé.
Votre commentaire n’a rien à voir, mais alors rien à voir avec l’esprit du film qui n’est absolument pas niaiso-gentillet comme vous le suggérez.
Oui, en effet. Houellebecq me semble le candidat tout trouvé à l’exil ! Ce serait marrant qu’il s’exile en Israël, tiens… !
WGG et Berguenzinc, chez les anciens Grecs et Latins, qui a le mieux parlé de la beauté ?
@lavande, je n’ai pas vu e film et je n’ai jamais dit que je l’avais vu. Je signe des tas de pétition sur l’odieuse condition pénitentiaire en France, honte de l’UE et il faudrait être aveugle pour ne pas le voir….Les pauvres détenus pataugeant dans la merde à Fleury ,aux Baumettes, à Liancourt et ailleurs.
Mais le problème n’est pas là DU TOUT….car là , je vous suis, non, e qui me fait vomir, c’est ,que vous le vouliez ou non, la confusion entre le scandale des conditions d’incarcération, inhumaines, monstrueuses et abjectes, et l’APITOIEMENT SYSTÉMATIQUE, voire l’héroïsation des détenus par essence, sans même savoir pourquoi ils sont en taule. Au fond, comme Lénine avait dévoyé la pensée de Marx, la gauche français a dévoyé la pensée de Foucault et celle de Genet. Il faut lire, à ce propos, « LA CERISE » d’Alphonse Boudard.
Ne s’était-il pas déjà exilé en Irlande, Houellebecq ?
Pour Israel, il a déjà répondu en disant que son dentiste Juif avait préféré s’installer dans une petite ville de la province française, plus sûre.
À mon avis, ça doit les Grecs, Jibé. Les latin sont paysans ou gens de droit. La beauté est grecque essentiellement.
l’apitoiement systématique ? un vieux fantasme du F-Haine et des identitaires, aucune preuve, de la propagande épicétou
En tous cas, moi, une fois que la truie nationale sera au pouvoir, je prendrai le maquis…je n’ai vraiment plus rien à perdre. Et puis, en Margeride, c’est facile de prendre le maquis. Un bon fasciste ezt un fasciste mort.
Si je devais m’exiler, j’irais…en Nouvelle-Zélande, en Tasmanie ou sur Tristan Da Cunha…pour ne plus voir ce pays qui est en train de succomber à la bêtise la plus crasse et qui n’épargne rien;
boudegras dit: 22 juillet 2016 à 12 h 13 min
l’apitoiement systématique ? un vieux fantasme du F-Haine et des identitaires, aucune preuve, de la propagande épicétou
ben voyons !!!!!! ne t’en fais pas, pépère, le FN, je le conchie d’importance..épicétou
Il faut construire dans le pénitentiaire !
… CONSTRUIRE !…. pour accueillir les nouveaux venus, nombreux, et offrir aux crapules des conditions de vie DECENTES, et aux gardiens une vie quotidienne honorable !
Prévoir une section protégée pour les magistrats du SNM… les pires de tous !
HALTE AU FEU, PASSOU, CELA DÉGÉNÈRE GRAVE ICI !
Lavande, je vous aime beaucoup, Christiane aussi par ailleurs, mais il faut se garder de tous excès lyriques dans les bons sentiments. Je me souviens de votre commentaire ému à l’occasion de l’investiture de Barak Obama, premier président Noir des Etats-Unis. Je m’en suis aussi réjouit, à l’époque, mais sans illusions aucunes. Deux mandatures après, quel bilan ?!
William Legrand dit: 22 juillet 2016 à 12 h 23 min
HALTE AU FEU, PASSOU, CELA DÉGÉNÈRE GRAVE ICI !
ah? Sauf que c’est ça la démocratie, mon p’tit pote ! pas la peine de pousser des cris d’orfraie…Pierre Assouline le sait d’ailleurs mieux que quiconque qui laisse le fil aller…d’ailleurs grâces lui en soient rendues.
maintenant, il y a toujours le « Blog de Oui-Oui et ses amis », si tu préfères..;
Que le temps passe vite, c’était il y a… dix ans !
Passou, par pitié n’en faites rien : que serait votre blog prestigieux sans Blanche-Neige / Christiane et ses sept nains : William Legland, Verminiglia, Guillaume, Berguie, Wiwi, Dédé, MC !
alors que les marins n’ont qu’une idée
« Terre, terre … »
http://lencyclopedix.free.fr/image/pirates/sictransit.jpg
Comme souvent, et Dieux du Ciel ne m’accusez pas de machisme, les femmes même les plus cultivées pensent avec une sensibilité ovarienne qui les font maternelles malgré elles…
Rien à voir, bien entendu, avec notre sensibilité burlesco-burnesque de guerriers néanderthaliens.
Dans nos démocraties occidentales, les présidents c’est un peu comme les présentateurs du journal de 20 heures. Ils peuvent apporter un style, une touche personnelle, mais ce n’est pas eux qui font le journal…
Et pour le troisième sexe, JC ?
..« Car depuis longtemps, mes chers compatriotes, nous vivons parmi ces dangers et parmi les pièges de cette conjuration, mais, par je ne sais quelle fatalité, cette poussée criminelle, cette folie, cette audace déjà anciennes ne devaient mûrir et éclater qu’au temps de notre consulat .Si, devant tant de scélérats un seul est supprimé, nous paraitrons sans doute, pour un temps bien bref, soulagés de nos soucis et de nos craintes, mais le péril subsistera, enclos au fond des veines et des entrailles de la République. »
Un édito du journal »Le monde ? de « Libé » ? discours d’ Hollande à la tv ? Non ? Ciceron, novembre 63 avant JC.(.enfin, pas celui de la RDL.). Premier discours des « Catilinaires ».
Bien vu, JB …! Nos Présidents sont des fantoches démocratiquement élus par un peuple de veaux, le pouvoir est propriété de la techno-structure énarchique, les crapulets de la CGT, les financiers trafiqueurs d’économie, et le capitalisme sans morale conduisant irrémédiablement la classe ouvrière au tombeau…uhuhu !
Jibé (12h26), vous soulevez là des souvenirs entre tendresse et nostalgie. Mon mari me disait parfois : « tu as vu ce qu’il a fait TON Obama? ».. comme il disait à notre voisine « tu as vu ce qu’il a fait TON pape? »
Notre président présentateur actuel, il ressemble à un crapaud gonflé comme un boeuf aux cheveux teints, il me rappelle de plus en plus le pauvre Pompidou de la fin !
Il faut jeter toutes les illusions au panier, Lavande, mais il faut garder l’espoir !
JB, le troisième sexe ?
Demande à un médecin (non psychiatre) ou à Momone du Bavoir, ils te diront que deux sexes, c’est déjà beaucoup …
J’allais dire énorme, et par bonheur, j’ai bloqué sur l’autre exagéré-insignifiant.
En effet Jibé, bien vu, lisez:
« La femme est une mer en naufrage fatale. »
J(endemande bien pardon à Malherbe.
Bérénice.
Misogyne , non, comique, oui.
Je crois que c’est cette vieille baderne de Don Guritan qui parle.
Obama ?
Disneyworld numérique…
« Il faut jeter toutes les illusions au panier, Lavande, mais il faut garder l’espoir ! » (JB)
L’espoir est une illusion théocratique…
Deux mandatures après, quel bilan
Jibé le pouvoir politique est infléchi par la force des lobbies
Comment se fait-il alors que tu ne te sois pas encore suicidé, JC ?
Un exemple du travail des tarés de l’EN (Huffington post):
« EDUCATION – Se mettre dans la peau d’un rédacteur de discours pour Hitler. Voilà le joli sujet proposé par l’Académie de Bordeaux aux élèves de troisième.
Dans la consigne, un professeur écrit « Le Führer, en colère, vient de commander à Joseph Goebbels un discours à faire entendre aux troupes, sur le front, afin de les galvaniser. Le ministre de la propagande vous demande d’élaborer ce discours en insistant sur les enjeux idéologiques et territoriaux de cette bataille pour l’Allemagne national-socialiste. »
Suit un extrait antisémite et complotiste de Mein Kampf pour servir de base à la construction du discours: »
…………………………………….
C comme cui qui dit
« T’as vu ce qu’il a fait ton fils ? »
« Un édito du journal »Le monde ? de « Libé » ? discours d’ Hollande à la tv ? »
Tu rigoles Popaul! Comme s’ils étaient capables d’approcher ce niveau!
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