Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Des années qu’elle attend sa consécration. Des années que sont régulièrement consignés les noms de Philip Roth, Don De Lillo, Cormac McCarthy, Russell Banks et quelques autres et non des moindres. Des années que l’Académie suédoise laisse faire, laisse dire, laisse écrire. Une règle : ne jamais démentir les rumeurs (son point commun avec la CIA). Une seule fois, il y a huit ans, Horace Engdahl alors secrétaire du comité Nobel, légèrement escagassé que l’on reproche à sa bande de copains engoncés d’ignorer les susnommés, ne supportant plus cette pression insistante en leur faveur, laissa éclater son humeur américanophobe non sans mépris dans une interview à l’Associer Press :
«Les Etats-Unis sont trop isolés, ils ne traduisent pas assez et ils ne participent pas au dialogue des littératures. Cette ignorance les restreint (…) Il y a des auteurs forts dans toutes les grandes cultures mais vous ne pouvez pas écarter le fait que l’Europe est encore au centre du monde littéraire… pas les Etats-Unis (…) Les auteurs américains contemporains ne s’écartent pas suffisamment de la culture de masse qui prévaut sur leur continent » »
Depuis ce matin, nous voilà fixés. La littérature américaine contemporaine et ses plus fameux représentants peuvent aller se faire voir et pour un certain temps. En lui préférant un américain, certes, mais un chanteur/compositeur et non un écrivain puisqu’il n’a pas d’oeuvre littéraire sous la forme habituelle de livres à son actif (en principe, c’est d’abord à ce signe matériel qu’on les reconnaît avant d’y aller voir pour savoir si c’est du lard ou du cochon, comme dirait Jean- Baptiste Del Amo), elle leur adresse un spectaculaire bras d’honneur.
Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, est régulièrement cité par les sites de parieurs et les Nobel’s watchers sur la liste des nobélisables ; mais on avait toujours pris cela pour une blague destinée à brouiller les pistes. En fait, c’était du sérieux. Hélas… Car enfin, on a beau retourner sa fiche Wikipédia dans tous les sens (une fois n’est pas coutume) en français comme en anglais ou consulter son site, son seul livre est une autobiographie en trois tomes il est vrai (en français chez Fayard, seul le premier est paru). On y apprenait que Balzac est son écrivain de chevet : « Mon romancier-fétiche » avouait-t-il, ce qui est réconfortant en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la Comédie humaine. On se promettait de l’interroger plus avant la prochaine fois sur The cousin Pons ou sur le Father Goriot. Voilà pour l’oeuvre littéraire. C’est tout ? C’est tout. Le comité Nobel l’avait prévu qui dans son communiqué anticipe déjà le reproche :
« Dylan est une icône. Il a une profonde influence sur la musique contemporaine (…) Il est récompensé « pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique dans la grande tradition de la chanson américaine (…) Bob Dylan a écrit une poésie pour l’oreille…
A se demander à quoi peut ressembler une poésie qui n’est pas pour l’oreille, si cela existe. N’empêche. Peut-être qu’ils ont voulu se donner un petit air transgressif à bon compte ; peut-être que ça leur rappelle leur jeunesse comme moi la mienne ; peut-être s’imaginent-ils encore que le barde, qui a choisi son pseudonyme en hommage au poète gallois Dylan Thomas (1914-1953) et qui doit tant à Woody Guthrie, à la poésie surréaliste, à Jack Kerouac et Allen Ginsberg, sent le souffre ; peut-être croient-ils que leur initiative bouscule, décoiffe, dérange quand, en fait, elle consterne, accable. Entendons-nous bien : les disques de Bob Dylan font partie de ceux que j’écoute en permanence, ses chansons (pas les 700 qu’il a écrites, tout de même) sont dans mon panthéon depuis leur création ou presque. (mais je m’abstiens d’assister à ses concerts car il s’y fout de son public : pas un mot, pas un sourire, pas un geste, pas une minute de plus). Je suis de ceux qui revoient en moyenne une fois par an le No direction home que lui avait consacré Martin Scorcese dans un documentaire inspiré. Mais de la ritournelle, fut-elle supérieure, historique, n’en est pas moins de la ritournelle. J’admire tout autant Léo Ferré mais j’aurais éclaté de rire si on lui avait décerné le prix Goncourt, comme des rires ont fusé à Stockholm, se mêlant aux hourras, quand le porte-parole a annoncé la nouvelle devant la presse.
Le rôle de Dylan dans la contre-culture américaine des années 60-70, son influence sur les campus pacifistes en lutte contre la guerre du Vietnam (tiens, à ce titre, on aurait tout aussi bien lui donner le prix Nobel de la paix !), tout cela est incontestable. C’est une légende vivante, il appartient à notre mythologie. Mais certains journaux l’ont tellement comparé à Arthur Rimbaud qu’il a lui-même fini par prendre cela au sérieux. Il faut croire que cela a fait tache jusqu’à Stockholm. Car enfin, si vraiment ils avaient voulu distinguer un poète américain, histoire de faire la nique aux romanciers (on s’amuse comme on peut), ce ne sont pas les grands poètes qui manquent outre-Atlantique. Des vrais. Comme ceux que l’Académie suédoise avait honoré par le passé, les W.B. Yeats, Gabriela Mistral, T.S. Eliot, Salvatore Quasimodo, Georges Séféris, Saint-John Perse, Pablo Neruda, Eugenio Montale, Vicente Alexandre, Odyssées Elytis, Czeslaw Milosz, Jaroslav Seifert, Joseph Brodsky, Camille José Cela, Octavio Paz, Derek Walcott, Seamus Heaney, Tomas Tranströmer et c’est c’est donc parmi eux que Robert Zimmerman dit Bob Dylan prendra rang… Lui attribuer le Nobel de littérature est du même niveau que faire entrer Jean d’Ormesson dans la Pléiade. Et comme il s’agit là de deux institutions littéraires que les lecteurs se sont appropriés, les discréditer par des choix relevant d’une logique extra-littéraire ne peut que provoquer des dégâts.
« Si Dylan est un poète, alors moi je suis basketteur », disait Norman Mailer. Interrogés, les académiciens suédois ont exprimé sinon leur unanimité du moins leur unité au moment du vote. D’après l’un d’eux, Per Wastberg, celui-là même qui voit en Dylan « probablement le plus grand poète vivant », ils espèrent un concert lors de la remise du prix en décembre. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Au moment même où était annoncé le couronnement de Bob Dylan, le dramaturge italien Dario Fo, lauréat du Nobel de littérature en 1997, passait de vie à trépas. On attend les conclusions du médecin-légiste pour savoir si l’un est la cause de l’autre.
P.S. Pour la route, un extrait des poèmes de jeunesse inédits de Bob Dylan publiés en 2008 :
« from the outside lookin in every finger wiggles the doorway wears long pants an slouches no rejection all’s fair in love and selection but be careful, baby of covered window affection an don’t forget t bring cigarettes for you might just likely find that one outside leads farther out an one inside just leads t another ———————— death silenced her pool the day she died hovered over her little toy dogs but left no trace of itself at her funeral ———————— jaundiced coloured girls pop out of nowhere offerin roses cant eat your roses get ’m out of here gimme food i dig food cant swallow the smell of your flowers, lady want turkey buns hamburger meat history gets the hungries an even the witches sometimes have t eat so please pardon me an dont think i’m prejudiced if i pour your drink all the way down your hairlip gown there’s nothing t be disturbed about it’s just that there’s enough people bending over with the fangs of society burnt into their backs…
(« Le prix Nobel de littérature 2016 » photos D.R.)
1 121 Réponses pour Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Votre meilleur billet, Passou, comme lutteur sincère, la chute du billet est splendide. J’enrage devant tant de bêtise people !
(…/…leur unanimité du moins leur unité au moment du vote.)
Bonne soirée.
Le prix Nobel de littérature pour Bob Dylan !
Et le prochain prix ça sera pour qui ?
Bob l’éponge !
Bravo Passou pour ce billet.
Pour une fois, je suis entièrement d’accord avec vous.
Faute de frappe: »le nom de Bob Dylan EST régulièrement cité… »
Après Svetlana Alexievitch… on reste perplexe!
Nonobstant le cas de Bob Dylan, pourquoi le Goncourt n’honore-t-il jamais de poètes ?
Tout fout le camp. Faites gaffe, Passou, à ce train-là c’est vous qui allez avoir le prochain prix Nobel et entrer dans la Pléiade.
J’ai eu exactement la même réaction, mélange d’incrédulité et d’exaspération, que notre hôte. Comment ! Ne retenir que l’ultra-connu Dylan, à qui ce prix ne fera, en outre, ni chaud ni froid, tant le bonhomme a déjà reçu de récompenses (s’il était sapin de Noël, il aurait déjà croulé sur le parquet…)pour son génie musical, et laisser un authentique écrivain comme pHilip Roth (qui, en plus, a le courage de poser les questions contemporaines affleurant au judaïsme, sans fard) poser, tel le héron, sur un seul pied ! A vous dégoûter, non de la littérature, mais de Stokholm. Je n’irai pas visiter le musée Nobel. Na et voilà.
Bonsoir. Je n’ai pas, pour l’heure, envie de lire votre prose. Je lis dans la presse que vous considérez que Bob Dylan n’a pas d’oeuvre ? J’espère que celui qui vous « cite » s’est trompé, vous a mal compris. Si c’est bien ce que vous pensez ou dites, quel mépris et quelle ignorance ! Cela laisse songeur sur l’ouverture d’esprit d’un membre de l’académie Goncourt. Cultivez-vous un peu, bon sang ! J’ai rarement lu une pareille imbecilite. Que vous enragiez rend ce prix encore plus jouissif et sympathique. Bonne soirée.
« Votre meilleur billet, Passou »
Ne sois pas vache avec Passou, JC !
Dites donc, il semble que tous les vieux de ce blog partagent la même réaction… Damned. Pierre Assouline, au bout de tant d’années où il surveille la récré, sur le pas de la porte de la salle des profs, pensif et roulant sa clope, pendant que les gamins s’entretuent, réussit à nous mettre tous d’accord ? … Il fallait bien le comité Nobel dans son entier pour l’aider dans cette entreprise !
Très drôle !
Dylan is Dylan, mes petits chéris !
D’un autre côté c’est normal que le dynamitage de la littérature américaine se fasse chez Nobel.
J’en tiens toujours pour Vassili Golovanov.
Quoiqu’il en soit, l’académie Nobel ne cesse de démontrer, année après année -je crois que ni Le Clézio ni Modiano ne méritaient le Nobel- à quel point la grande littérature est un art mineur dont on peut très bien se passer, qui ne mérite de recueillir que le prix du mépris, et qui se remplace sans grand dommage par des sous-produits iconiques. L’Occident met à détruire ce qui le constitue une passion qui laisse sans voix.
pHilip Roth (qui, en plus, a le courage de poser les questions contemporaines affleurant au judaïsme, sans fard) (Cloclo)
_______
Ben, c’est quoi, ma cocotte, ces questions-là, didi doudou dis don !
Bon papier d’Assouline..
Quelle gifle pour la grande littérature américaine actuelle, si importante avec les Don de Lillo,les Roth, les Gaddis, les Auster, les Pynchon, les jay Mc Inerney, les David Mamet, les Joyce Carol Oates, les Franzen, etc etc..sans oublier tous les grands du polar de Jame Ellroy à Connelly ou Harlan Coben. Et ils ont déjà raté Nabokov, Updike(que passou a tort de ne pas admirer jusque dans ses essais..) Salinger,Carson mac Cullers ou Tennesse Williams,Cheever, Carver et tant d’autres.. c’est pitoyable à Stockholm….
« doudou dis don ! ».
Alba a mangé sa signature, il fallait lire : »Doux dindon ».
Ne t’en fais pas, Alba, je t’enverrai quand même un cadeau.
(S’agissant de d’Ormesson, ce que m’a révélé le broshing de la 5 dont j’oublie toujours le nom, c’est que ça passe très bien à la lecture).
En fait, c’était du sérieux. Hélas… Car enfin, on a beau retourner sa fiche Wikipédia dans tous les sens (une fois n’est pas coutume) en français comme en anglais ou consulter son site, son seul livre est un recueil de chansons agrémenté de souvenirs, en trois tomes il est vrai
Bien trop copieux ; Isidore Ducasse vs Victor Hugo :
http://maisonsvictorhugo.paris.fr/fr/oeuvre/lettre-victor-hugo
Tout le monde peut se tromper, l’erreur est humaine, Dylan on n’en parle déjà plus, du tout
Quand je songe à tous les monos de colo qui ont malmené les poèmes d’un prix nobel de littérature, j’ai honte.
Prix Nobel de la Charcuterie 2016 pour son andouille haineuse : JC de PQ, youpire !!!
A vous dégoûter, non de la littérature, mais de Stokholm. Je n’irai pas visiter le musée Nobel. Na et voilà.
voilà une ville qui a beaucoup de chance !
Excellent, merci Pierre Assouline.
Et vous avez échappé aux commentaires d’une radio d’info, où se sont pressés tous ceux que la génération « Hugues Auffray », Bob dans sa trad’ poétique française, et heureux de cette protest-award « fumeuse », se donnaient du mal pour trouver des parentés littéraires dans ses chansons. Une intertextualité déjantée.
On a entendu, outre ceux cités dans le billet: Shakespeare, l’ancien Testament, Rimbaud, aso.
Le plus fun est celui qui a comparé les chansons de Bob à celles de troubadours, pour les Ricains, qui, hors de tous moyens de communication, trouvaient dans ses chansons, une forme de journal d’information.
et puis StoCkholm avec un C
L’Occident met à détruire ce qui le constitue une passion qui laisse sans voix.
–
Votre phrase est mal fichue, Chaloux. Je vous nobeliserais bien volontiers.
Quand je songe à tous ce que ce gono d’Alba fait subir aux pauvres poètes portugais dans ses trouductions, je me dis qu’il a toutes ses chances.
Si le Nobel était moins biaisé, le jury aurait aussi bien pu le donner à John Baez, histoire de faire la nique à Roth.
Merci, D. Je suis touché.
Je m’excuse auprès de la génération » Hugues Aufray », des fautes de français dans mon message.
Ça doit être un effet du syndrôme de Stockholm, ce Nobel. Les membres du jury ont dû faire un séjour trop prolongé avec chaloux.
Wight is Wight
Dylan is Dylan
https://www.youtube.com/watch?v=Jzacap3rc6s
Le niveau monte !
Dylan and the Plugz
https://www.youtube.com/watch?v=nP85Uc6H79U
Widergänger unplugged
at last…
alba, j’espère que ton chef d’œuvre est pêt!
est prêt!
Un chanteur qui a écrit quelques belles chansonnettes… Prix Nobel de Littérature ! – distinction à laquelle n’ont pas eu droit des poètes américains comme E. E. Cummings, Robert Frost, William Carlos Williams, Wallace Stevens, Elizabeth Bishop ou Ezra Pound… Ou des poètes d’autres pays de la taille de Dylan Thomas, Borges, Auden, Celan, Lucian Blaga, Jorge Guillén, Akhmatova, Antonio Machado, Tsvetaieva, Rilke, Mandelstam, Valéry, etc.
Si Dylan avait le sens du ridicule, il rejetterait ce prix, qui n’a pas été accordé, rappelons-le, à des écrivains comme Tolstoi, Zola, Galdós, Swinburne, Synge, Soseki, Ibsen, Freud, Virginia Woolf, Conrad, Strindberg, Henry James, Proust, Céline, Joyce, Unamuno, Chesterton, Valle Inclán, Jung, G. Orwell, H. Broch, Scott Fitzgerald, Musil, Tennessee Williams, Nabokov, Gombrowicz, etc, etc, etc.
Jean Langoncet, enjoy !
rarement lu pareil ramassis d’aigreurs rances ! On est bien loin de la baratte de la grandeur !
Je vais bouffer. On se mettra Hurricane en devisant sur l’indécrottable conformisme de ces « grands mamamouchis » du « bon » goût’
Slorrrrrc, à la vôtre !
WWG vous dites bien que Cioran est un génie, pourquoi vous ne diriez pas des conneries sur Dylan, vous n’en êtes pas à une près!
Jamais vu » no direction home »
far far from the mother road, nicht war ?, comme dirait Sergio.
Pour changer, la version russe.
« A Metaphorical road trip on the road of knowledge. »
Zut, pas de bandeau sur la couverture
ni de piles bouquins en têtes de gondoles
qui auraient pu éviter un casse-tête
au moment des cadeaux de fin d’année !
Téléchargement.
…piles de…
Kalvierstückeltorterdammement !
Camilo Josè Cela?
Klavier…
OutKaôfinishgutentaguement !
Stimulante notule ! La littérature meurt, dear passou, et les vieux de Stockholm, ramollis par manque de guerres et consensus social débilitant, la portent au tombeau déguisés en Calvin. Royauté issue d’une tige crétine, le Bernadotte refilé par la France, les rares héros sont massacrés par la populace décongelée (Fersen) ou virent lesbienne pour supporter les six mois nocturnes. Depuis Charles douze, un interminable caca bergmanien.
Dans quelle équipe
est-ce qu’il jouait,
ce vieux Norman ?
Dernierpourlaroutrageusement.
Dear Phil, elle ne meurt pas, on la tue.
Les « grands snobinards » du net sont contents. C’est le principal.
Soit-dit en passant je n’ai jamais aimé Dylan.
Autant j’adore les Beatles, du moins leur musique, autant Dylan ou les Rolling-Stones me laissent de marbre. J’y trouve une sorte de violence et de rébellion gratuite qui m’insupporte sans compter le caractère mal dépoli de la musique. Le mal dépoli peut faire son effet lorsque la forme est belle, mais du mal dépoli sur une forme ratée, c’est pire que tout.
Billet consternant.
Mais il plaît à Chaloux, Clopine, sans doute Phil et l’inénarrable Pablo75.
Ceci explique cela.
Allez, thao les nuls.
@berguenzinc : je ne t’ai jamais beaucoup apprécié sous tes autres pseudos, mais sache que je ne mets dans le même sac que ces vieux réacs.
PS: mes hommages à bérénice, qui devrait cesser de fréquenter ce torchon.
…
…je vais aussi, me mettre à écrire un roman,!… » comment devenir riche, en faisant le moins de pauvres possible « ,!…
…
…c’est pas possible, mais si,!…
…
…déjà, tout ces trônes vides,…en sculptures grecque,…dédiés, aux Dieux, Zeus, & etc,!…
…
…ou sont t’ils passés,!…ou sont les Dieux,!…Oui,!…bon, les pauvres diables de Rois de Reines, c’est pas çà, qui manquent,!…
…
…les Dieux, les vrais,!…ils travaillent comme des Dieux,!…
…les prix Nobel, ils n’en ont rien à foutre,!…même des messe ils n’en ont rien à foutre, de ce miroir hypocrite des vanités humaines,!…
…l’épée de Damoclès, Nobel,!…
…vas y faire ta dynamite,!…et ne nous e.merd., pas, en gens de métiers & corporations, au prix alouette & C°, à me gonfler la patate chaude,…
…le prix » Clown « , parasite, aux beurres,!…
…des saint-Louis Oscar Nobel,…
…
…arrêter de vous faire valoir, à rien foutre de votre particule,!…par des sommets d’investisseurs de la pensée aux masques d’or,!…
…qu’elles comédies,!…allez-vous faire pendre,!…sur vos W.C. en trônes,!…etc,!…
…Bip,!Bip,!…Ah,!Ah,!…
…le Nobel de la purge des états aux ridicules,!…paradis fiscaux,& obédiences!…
…
…sortir du bon grain de l’ivraie,!…
…tout est bon pain, pour la santé,!…
…c’est du propre,!…aux pouvoirs égoïstes, offrir des prix, pour se faire valoir,!…encore,!…
…
…pas besoin de prix pour faire des remarques, des châteaux & milliardaire me suffisent,!…etc,!…
…
Et puis disons-le tout de go : je n’ai jamais aimé sa bobine et sa voix aigrelette.
Et le folk c’est loin d’être ma tasse de thé. C’est de la musique pour grands attardés. il y en a.
Quitte à faire un grand écart dans cette direction, j’aurais opté pour un tout similaire, juif new-yorkais pétri de génie dont les textes valent bien ceux du valeureux Bob et la musique est largement supérieure.
Il est là
https://www.youtube.com/watch?v=b1VKLM04Dgg
Mais Bob, c’est assez fun, dans le genre coup de pied dans les rousses thons de l’institution.
Faux ce qui fo.
AO
Qui est JDB, ce jeune progressiste?
« L’incroyable vérité sur l’affaire du prix Dylan de littérature attribué à Bob Nobel (sic) »
Par Claro
http://towardgrace.blogspot.fr/2016/10/lincroyable-verite-sur-laffaire-du-prix.html
En exclusivité, le trailer du grand entretien d’octobre avec Pierre-Yves Rougeyron, probablement disponible dans quelques jours.
une lettre ne sera jamais un son
disponible dans quelques jours
Cependant les primairiens télévisés …
I Shall Be Free No. 10
WRITTEN BY: BOB DYLAN
I’m just average, common too
I’m just like him, the same as you
I’m everybody’s brother and son
I ain’t different from anyone
It ain’t no use a-talking to me
It’s just the same as talking to you
I was shadow-boxing earlier in the day
I figured I was ready for Cassius Clay
I said “Fee, fie, fo, fum, Cassius Clay, here I come
26, 27, 28, 29, I’m gonna make your face look just like mine
Five, four, three, two, one, Cassius Clay you’d better run
99, 100, 101, 102, your ma won’t even recognize you
14, 15, 16, 17, 18, 19, gonna knock him clean right out of his spleen”
Well, I don’t know, but I’ve been told
The streets in heaven are lined with gold
I ask you how things could get much worse
If the Russians happen to get up there first
Wowee! pretty scary!
Now, I’m liberal, but to a degree
I want ev’rybody to be free
But if you think that I’ll let Barry Goldwater
Move in next door and marry my daughter
You must think I’m crazy!
I wouldn’t let him do it for all the farms in Cuba
Well, I set my monkey on the log
And ordered him to do the Dog
He wagged his tail and shook his head
And he went and did the Cat instead
He’s a weird monkey, very funky
I sat with my high-heeled sneakers on
Waiting to play tennis in the noonday sun
I had my white shorts rolled up past my waist
And my wig-hat was falling in my face
But they wouldn’t let me on the tennis court
I got a woman, she’s so mean
She sticks my boots in the washing machine
Sticks me with buckshot when I’m nude
Puts bubblegum in my food
She’s funny, wants my money, calls me “honey”
Now I got a friend who spends his life
Stabbing my picture with a bowie knife
Dreams of strangling me with a scarf
When my name comes up he pretends to barf
I’ve got a million friends!
Now they asked me to read a poem
At the sorority sisters’ home
I got knocked down and my head was swimmin’
I wound up with the Dean of Women
Yippee! I’m a poet, and I know it
Hope I don’t blow it
I’m gonna grow my hair down to my feet so strange
So I look like a walking mountain range
And I’m gonna ride into Omaha on a horse
Out to the country club and the golf course
Carry The New York Times, shoot a few holes, blow their minds
Now you’re probably wondering by now
Just what this song is all about
What’s probably got you baffled more
Is what this thing here is for
It’s nothing
It’s something I learned over in England
Carry The New York Times, shoot a few holes, blow their minds
Demo take…
https://www.youtube.com/watch?v=VuEmN1QoejU
et la plus belle chansonnette du monde
https://vimeo.com/167229315
ben moi je suis ravie
Dylan est le doudou d’un doué dilettante
Pour Bob, bravo !
Le prix Nobel Bob Dylan est un hommage à l’audio-livre qui pourra maintenant être rangé dans les rayons musicaux.
Bonjour. Je lis vos chroniques avec plaisir, en général, mais là je ne vous suis pas: entre le mépris et la frustration, je ne sais pas où vous vous situez.
Pour moi, c’est une excellente nouvelle, et pourtant j’aime aussi Dario Fo, Le Clézio ou Modiano. Un grand poète, ce Bobby, qui a juste le malheur d’être populaire…
Parfois on se demande où est la « bêtise people », comme dit plus haut.
Jean Langoncet, what about that ?
http://americansongwriter.com/2012/09/neil-young-compares-charlie-manson-to-bob-dylan/
https://www.youtube.com/watch?v=gILYTdqqCo0
bob dylan à la cinémathèque
Des années que sont régulièrement consignés les noms de Philip Roth, Don De Lillo, Cormac McCarthy, Russell Banks et quelques autres et non des moindres.
Oui. Ce n’est pas très sérieux, en effet. La comparaison avec ces grands noms est écrasante. « Avoir créé dans la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique » : ce compliment ne tient pas la route. Dylan le reconnaît lui-même, il n’aurait rien écrit ni rien chanté s’il n’y avait pas eu, avant lu, le blues, le folk song, le rock. Quant aux qualités proprement littéraires et poétiques d’un corpus tout de même assez mince, étaient-elles vraiment dignes de la distinction d’un Nobel ? Pour éviter ce genre de confusion regrettable, le comité Nobel serait bien inspiré de créer un prix de la chanson populaire.
il s’appelle Alias c’était en 1973 ; il y a 43 ans.
https://www.youtube.com/watch?v=yjR7_U2u3sM
knocking on heaven doors
la vie dans les bois dit: 13 octobre 2016 à 21 h 34 min
Jean Langoncet, what about that ?
J’ai calé après Modern Times ; on peut n’avoir pas d’avis ?
https://vimeo.com/119894077
http://www.lemonde.fr/culture/article/2016/10/13/dylan-un-homme-de-paroles_5013268_3246.html
Bruno Lesprit n’est pas du même avis…
…
…le prix Nobel de l’eurovision pan – américain,…çà doit être l’influence du chef de l’O.T.A.N., sur la littérature nombriliste de la C.I.A.!…
…un conflit d’intérêts, sur le leader-chip, de l’un à l’autre,!…
…la solution trans-atlantique, Dylan en interlude non-stop,!…
…qui paye des taxes à l’autre,!…
…Ah,!Ah,!…le prix Dina mite,!…etc,…
…
https://www.youtube.com/watch?v=ZaTCYNOVmnI&list=PLYdArILws0JcVO_5IwP63-dBoe5SujvIV
et l’harmonica là dedans pregnant ; mettre la musique à fond les caissons ; enlever le monotone ; retrouver l’ouïe
Cormac McCarthy…
Yes, quelle misère mentale que ce Nobel 2016 de la littérature. Qui n’a rien dynamité cette année. Ni en Sciences, ni en économie, ni en littérature.
Rien que du moins disant.
enlever le sonotone (m….il a repris le dessus)
« Le Nobel de littérature à Bob Dylan, c’est un peu comme si on décernait le Nobel de physique aux Bogdanov. »
kssssss ksssssss ssssss….rrrrrrrrrrrrrouaf….
ça c’est un cristal de c.on, une façon d »pure de la stupidité, une sorte de clébard hargneux qui chi.é cette bouse. Un certain Schneider..qui ne s’en est pas Romy.
Et puis autant vous le dire : je n’aime pas du tout le brénom Bob.
Ah l’Assouline… En admettant que l’on mette de côté (!) les textes de ses chansons écrivez nous une seule fois, une seule, une chose aussi aboutie et profonde que le « Chroniques » du Bob en question, (oui, de celui qui n’a « jamais écrit de livres » (??!!) plutôt que vos « romans » soldés à peine parus, et après revenez nous donner des leçons de bon gout en matière de reconnaissance internationale ..Vous êtes décidément aussi pathétique que d’habitude.
Tout le monde a le droit de vivre, empiffrez vous chez Drouant, mais de grâce, fermez là quand ça vous échappe…
Prix Nobel de l’harmonica.
Ne sous-estimez pas les Bogdanov.
Sur terre devant nous ils n’utilisent que 5 % de leurs capacités cognitives.
give a cigarette to an anarchist : qui nous donné ce titre il y a deux jours ? Qui ? Qui ?
http://daviddegraw.org/give-the-anarchist-a-cigarette-video/
Alba, présente-toi à l’académie française.
C’est le moment!
« ils n’utilisent que 5 % de leurs capacités cognitives. »
J’en étais sûr!
Non, tout compte fait, je crois que je vais me présenter directement à la présidence du monde. Et j’engage Dylan comme barde de ma cour. Avec ça, je suis sûr d’être élu.
A propos d’A.F. j’ai entendu un drôle de facho,- dans le propos-, membre de la digne assemblée, dire que » si j’étais président » à la mode en hollandie, il obligerait de donner une liste de 10 livres aux jeunes, pour que d’un ils en fassent leur; un apprentissage de la francitude.
Le seul problème c’est que cette liste serait imposée.
On est en pleine régression : Trump, Nobel à Dylan. Le Goncourt risque de venir couronner le tout…
Le fond des textes de Dylan est assez proche de ceux d’un grand poète révélé en France par Marguerite Yourcenar, Hortense Flexner.
Widergänger dit: 13 octobre 2016 à 22 h 03 min
On est en pleine régression : Trump, Nobel à Dylan. Le Goncourt risque de venir couronner le tout…
Gare à tes fesses
https://www.youtube.com/watch?v=0RPkJeziNyI
Le fond des textes
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Si usted me cree, vuelve a leer Gracián :
« Lo bueno, si breve, dos vezzes bueno ; y aún lo malon si poco, no tan malo ; más obran quintas esencias, que fárragos. »
Le choix de Dylan pose en tout cas une question que les membres du jury Nobel n’ont sans doute pas manqué de se poser : quelles sont les limites de la littérature ? qu’est-ce qui en fait partie ? qu’est-ce qui n’en fait pas partie. Après tout, la littérature, et tout particulièrement la poésie, n’est perçue comme un art « silencieux » que depuis une époque relativement récente. Souvenons-nous que nos troubadours et nos trouvères chantaient leurs oeuvres, avec accompagnement d’instruments; de même dans la Grèce et la Rome antiques, la poésie était chantée, psalmodiée, déclamée, avec accompagnement d’instruments; pensons aussi aux choeurs des tragédies. Personne, d’autre part, ne conteste la valeur littéraire de bien des livrets d’opéra, de bien des scénarios de films, et encore moins celle de bien des textes de chansons populaires dans diverses cultures. Ce Nobel 2016 ouvre peut-être la porte à une redéfinition, plus large, plus complexe, de la littérature ; il en conteste en tout cas la définition actuelle.
« il en conteste en tout cas la définition actuelle. »
qui est écrite.
Ouh, la la, quand mon jeanjean ratiocine, c’est jamais bon signe. Tout va bientôt partir en c…
Pauvre Alba qui ne comprend déjà rien en français. Que sera-ce dans la langue de Cervantès?
Comme disait Rimbaud, cherchez Hortense…
Ça a pas manqué.
Dario Fo passait sur France culture ce soir vers 19h30 ; je ne savais pas encore qu’il avait trépassé
Seul bonne nouvelle : Bob Dylan lit Balzac.
Last Thoughts on Woody Guthrie
https://www.youtube.com/watch?v=Q0OdNY8Aybw
Last Thoughts On Woody Guthrie
WRITTEN BY: BOB DYLAN
When yer head gets twisted and yer mind grows numb
When you think you’re too old, too young, too smart or too dumb
When yer laggin’ behind an’ losin’ yer pace
In a slow-motion crawl of life’s busy race
No matter what yer doing if you start givin’ up
If the wine don’t come to the top of yer cup
If the wind’s got you sideways with with one hand holdin’ on
And the other starts slipping and the feeling is gone
And yer train engine fire needs a new spark to catch it
And the wood’s easy findin’ but yer lazy to fetch it
And yer sidewalk starts curlin’ and the street gets too long
And you start walkin’ backwards though you know its wrong
And lonesome comes up as down goes the day
And tomorrow’s mornin’ seems so far away
And you feel the reins from yer pony are slippin’
And yer rope is a-slidin’ ’cause yer hands are a-drippin’
And yer sun-decked desert and evergreen valleys
Turn to broken down slums and trash-can alleys
And yer sky cries water and yer drain pipe’s a-pourin’
And the lightnin’s a-flashing and the thunder’s a-crashin’
And the windows are rattlin’ and breakin’ and the roof tops a-shakin’
And yer whole world’s a-slammin’ and bangin’
And yer minutes of sun turn to hours of storm
And to yourself you sometimes say
« I never knew it was gonna be this way
Why didn’t they tell me the day I was born »
And you start gettin’ chills and yer jumping from sweat
And you’re lookin’ for somethin’ you ain’t quite found yet
And yer knee-deep in the dark water with yer hands in the air
And the whole world’s a-watchin’ with a window peek stare
And yer good gal leaves and she’s long gone a-flying
And yer heart feels sick like fish when they’re fryin’
And yer jackhammer falls from yer hand to yer feet
And you need it badly but it lays on the street
And yer bell’s bangin’ loudly but you can’t hear its beat
And you think yer ears might a been hurt
Or yer eyes’ve turned filthy from the sight-blindin’ dirt
And you figured you failed in yesterdays rush
When you were faked out an’ fooled white facing a four flush
And all the time you were holdin’ three queens
And it’s makin you mad, it’s makin’ you mean
Like in the middle of Life magazine
Bouncin’ around a pinball machine
And there’s something on yer mind you wanna be saying
That somebody someplace oughta be hearin’
But it’s trapped on yer tongue and sealed in yer head
And it bothers you badly when your layin’ in bed
And no matter how you try you just can’t say it
And yer scared to yer soul you just might forget it
And yer eyes get swimmy from the tears in yer head
And yer pillows of feathers turn to blankets of lead
And the lion’s mouth opens and yer staring at his teeth
And his jaws start closin with you underneath
And yer flat on your belly with yer hands tied behind
And you wish you’d never taken that last detour sign
And you say to yourself just what am I doin’
On this road I’m walkin’, on this trail I’m turnin’
On this curve I’m hanging
On this pathway I’m strolling, in the space I’m taking
In this air I’m inhaling
Am I mixed up too much, am I mixed up too hard
Why am I walking, where am I running
What am I saying, what am I knowing
On this guitar I’m playing, on this banjo I’m frailin’
On this mandolin I’m strummin’, in the song I’m singin’
In the tune I’m hummin’, in the words I’m writin’
In the words that I’m thinkin’
In this ocean of hours I’m all the time drinkin’
Who am I helping, what am I breaking
What am I giving, what am I taking
But you try with your whole soul best
Never to think these thoughts and never to let
Them kind of thoughts gain ground
Or make yer heart pound
But then again you know why they’re around
Just waiting for a chance to slip and drop down
« Cause sometimes you hear’em when the night times comes creeping
And you fear that they might catch you a-sleeping
And you jump from yer bed, from yer last chapter of dreamin’
And you can’t remember for the best of yer thinking
If that was you in the dream that was screaming
And you know that it’s something special you’re needin’
And you know that there’s no drug that’ll do for the healin’
And no liquor in the land to stop yer brain from bleeding
And you need something special
Yeah, you need something special all right
You need a fast flyin’ train on a tornado track
To shoot you someplace and shoot you back
You need a cyclone wind on a stream engine howler
That’s been banging and booming and blowing forever
That knows yer troubles a hundred times over
You need a Greyhound bus that don’t bar no race
That won’t laugh at yer looks
Your voice or your face
And by any number of bets in the book
Will be rollin’ long after the bubblegum craze
You need something to open up a new door
To show you something you seen before
But overlooked a hundred times or more
You need something to open your eyes
You need something to make it known
That it’s you and no one else that owns
That spot that yer standing, that space that you’re sitting
That the world ain’t got you beat
That it ain’t got you licked
It can’t get you crazy no matter how many
Times you might get kicked
You need something special all right
You need something special to give you hope
But hope’s just a word
That maybe you said or maybe you heard
On some windy corner ’round a wide-angled curve
But that’s what you need man, and you need it bad
And yer trouble is you know it too good
« Cause you look an’ you start getting the chills
« Cause you can’t find it on a dollar bill
And it ain’t on Macy’s window sill
And it ain’t on no rich kid’s road map
And it ain’t in no fat kid’s fraternity house
And it ain’t made in no Hollywood wheat germ
And it ain’t on that dimlit stage
With that half-wit comedian on it
Ranting and raving and taking yer money
And you thinks it’s funny
No you can’t find it in no night club or no yacht club
And it ain’t in the seats of a supper club
And sure as hell you’re bound to tell
That no matter how hard you rub
You just ain’t a-gonna find it on yer ticket stub
No, and it ain’t in the rumors people’re tellin’ you
And it ain’t in the pimple-lotion people are sellin’ you
And it ain’t in no cardboard-box house
Or down any movie star’s blouse
And you can’t find it on the golf course
And Uncle Remus can’t tell you and neither can Santa Claus
And it ain’t in the cream puff hair-do or cotton candy clothes
And it ain’t in the dime store dummies or bubblegum goons
And it ain’t in the marshmallow noises of the chocolate cake voices
That come knockin’ and tappin’ in Christmas wrappin’
Sayin’ ain’t I pretty and ain’t I cute and look at my skin
Look at my skin shine, look at my skin glow
Look at my skin laugh, look at my skin cry
When you can’t even sense if they got any insides
These people so pretty in their ribbons and bows
No you’ll not now or no other day
Find it on the doorsteps made out-a paper mache¥
And inside it the people made of molasses
That every other day buy a new pair of sunglasses
And it ain’t in the fifty-star generals and flipped-out phonies
Who’d turn yuh in for a tenth of a penny
Who breathe and burp and bend and crack
And before you can count from one to ten
Do it all over again but this time behind yer back
My friend
The ones that wheel and deal and whirl and twirl
And play games with each other in their sand-box world
And you can’t find it either in the no-talent fools
That run around gallant
And make all rules for the ones that got talent
And it ain’t in the ones that ain’t got any talent but think they do
And think they’re foolin’ you
The ones who jump on the wagon
Just for a while ’cause they know it’s in style
To get their kicks, get out of it quick
And make all kinds of money and chicks
And you yell to yourself and you throw down yer hat
Sayin’, « Christ do I gotta be like that
Ain’t there no one here that knows where I’m at
Ain’t there no one here that knows how I feel
Good God Almighty
THAT STUFF AIN’T REAL »
No but that ain’t yer game, it ain’t even yer race
You can’t hear yer name, you can’t see yer face
You gotta look some other place
And where do you look for this hope that yer seekin’
Where do you look for this lamp that’s a-burnin’
Where do you look for this oil well gushin’
Where do you look for this candle that’s glowin’
Where do you look for this hope that you know is there
And out there somewhere
And your feet can only walk down two kinds of roads
Your eyes can only look through two kinds of windows
Your nose can only smell two kinds of hallways
You can touch and twist
And turn two kinds of doorknobs
You can either go to the church of your choice
Or you can go to Brooklyn State Hospital
You’ll find God in the church of your choice
You’ll find Woody Guthrie in Brooklyn State Hospital
And though it’s only my opinion
I may be right or wrong
You’ll find them both
In the Grand Canyon
At sundown
« en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la Comédie humaine »
C’est vrai qu’en France on a souvent coutume de cracher sur ce qu’on a de meilleur.
Les Nobel donnent fréquemment l’impression d’être à court d’inspiration. Cette fois, cela frise l’incroyable.
…
…vraiment, je m’ennuie,!…une solution,…
…
…aucune,!…recroquevillons – nous sur nous même, bien au chaud,!…bien emmitoufler de laines, et dormons, au dessus de tout çà,!…
…of course,!…
Pour tout dire, on attend avec amusement le discours du récipiendaire
Motorpsycho Nightmare
WRITTEN BY: BOB DYLAN
I pounded on a farmhouse
Lookin’ for a place to stay
I was mighty, mighty tired
I had come a long, long way
I said, “Hey, hey, in there
Is there anybody home?”
I was standin’ on the steps
Feelin’ most alone
Well, out comes a farmer
He must have thought that I was nuts
He immediately looked at me
And stuck a gun into my guts
I fell down
To my bended knees
Saying, “I dig farmers
Don’t shoot me, please!”
He cocked his rifle
And began to shout
“You’re that travelin’ salesman
That I have heard about”
I said, “No! No! No!
I’m a doctor and it’s true
I’m a clean-cut kid
And I been to college, too”
Then in comes his daughter
Whose name was Rita
She looked like she stepped out of
La Dolce Vita
I immediately tried to cool it
With her dad
And told him what a
Nice, pretty farm he had
He said, “What do doctors
Know about farms, pray tell?”
I said, “I was born
At the bottom of a wishing well”
Well, by the dirt ’neath my nails
I guess he knew I wouldn’t lie
“I guess you’re tired”
He said, kinda sly
I said, “Yes, ten thousand miles
Today I drove”
He said, “I got a bed for you
Underneath the stove
Just one condition
And you go to sleep right now
That you don’t touch my daughter
And in the morning, milk the cow”
I was sleepin’ like a rat
When I heard something jerkin’
There stood Rita
Lookin’ just like Tony Perkins
She said, “Would you like to take a shower?
I’ll show you up to the door”
I said, “Oh, no! no!
I’ve been through this before”
I knew I had to split
But I didn’t know how
When she said
“Would you like to take that shower, now?”
Well, I couldn’t leave
Unless the old man chased me out
’Cause I’d already promised
That I’d milk his cows
I had to say something
To strike him very weird
So I yelled out
“I like Fidel Castro and his beard”
Rita looked offended
But she got out of the way
As he came charging down the stairs
Sayin’, “What’s that I heard you say?”
I said, “I like Fidel Castro
I think you heard me right”
And ducked as he swung
At me with all his might
Rita mumbled something
’Bout her mother on the hill
As his fist hit the icebox
He said he’s going to kill me
If I don’t get out the door
In two seconds flat
“You unpatriotic
Rotten doctor Commie rat”
Well, he threw a Reader’s Digest
At my head and I did run
I did a somersault
As I seen him get his gun
And crashed through the window
At a hundred miles an hour
And landed fully blast
In his garden flowers
Rita said, “Come back!”
As he started to load
The sun was comin’ up
And I was runnin’ down the road
Well, I don’t figure I’ll be back
There for a spell
Even though Rita moved away
And got a job in a motel
He still waits for me
Constant, on the sly
He wants to turn me in
To the F.B.I.
Me, I romp and stomp
Thankful as I romp
Without freedom of speech
I might be in the swamp
Sinon, le centenaire de DaDa, c’était l’an dernier
https://vimeo.com/8034362
S.Dupont dit: 13 octobre 2016 à 23 h 29 min
Vous aimez Dylan!? Mais de toute évidence vous ne connaissez pas son oeuvre… Vous vous attaquez à plus grand que vous!
I figured I was ready for Cassius Clay
https://www.youtube.com/watch?v=dW3qgP19OBE
I Shall Be Free
WRITTEN BY: BOB DYLAN
Well, I took me a woman late last night
I’s three-fourths drunk, she looked uptight
She took off her wheel, took off her bell
Took off her wig, said, “How do I smell? »
I hot-footed it . . . bare-naked . . .
Out the window!
Well, sometimes I might get drunk
Walk like a duck and stomp like a skunk
Don’t hurt me none, don’t hurt my pride
’Cause I got my little lady right by my side
(Right there
Proud as can be)
I’s out there paintin’ on the old woodshed
When a can a black paint it fell on my head
I went down to scrub and rub
But I had to sit in back of the tub
(Cost a quarter
And I had to get out quick . . .
Someone wanted to come in and take a sauna)
Well, my telephone rang it would not stop
It’s President Kennedy callin’ me up
He said, “My friend, Bob, what do we need to make the country grow?”
I said, “My friend, John, Brigitte Bardot
Anita Ekberg
Sophia Loren”
(Put ’em all in the same room with Ernest Borgnine!)
Well, I got a woman sleeps on a cot
She yells and hollers and squeals a lot
Licks my face and tickles my ear
Bends me over and buys me beer
(She’s a honeymooner
A June crooner
A spoon feeder
And a natural leader)
Oh, there ain’t no use in me workin’ so heavy
I got a woman who works on the levee
Pumping that water up to her neck
Every week she sends me a monthly check
(She’s a humdinger
Folk singer
Dead ringer
For a thing-a-muh jigger)
Late one day in the middle of the week
Eyes were closed I was half asleep
I chased me a woman up the hill
Right in the middle of an air-raid drill
It was Little Bo Peep!
(I jumped a fallout shelter
I jumped a bean stalk
I jumped a Ferris wheel)
Now, the man on the stand he wants my vote
He’s a-runnin’ for office on the ballot note
He’s out there preachin’ in front of the steeple
Tellin’ me he loves all kinds-a people
(He’s eatin’ bagels
He’s eatin’ pizza
He’s eatin’ chitlins
He’s eatin’ bullshit!)
Oh, set me down on a television floor
I’ll flip the channel to number four
Out of the shower comes a grown-up man
With a bottle of hair oil in his hand
(It’s that greasy kid stuff
What I want to know, Mr. Football Man, is
What do you do about Willy Mays and Yul Brynner
Charles de Gaulle
And Robert Louis Stevenson?)
Well, the funniest woman I ever seen
Was the great-granddaughter of Mr. Clean
She takes about fifteen baths a day
Wants me to grow a cigar on my face
(She’s a little bit heavy!)
Well, ask me why I’m drunk alla time
It levels my head and eases my mind
I just walk along and stroll and sing
I see better days and I do better things
(I catch dinosaurs
I make love to Elizabeth Taylor . . .
Catch hell from Richard Burton!)
Widergänger dit: 13 octobre 2016 à 22 h 03 min
On est en pleine régression : Trump, Nobel à Dylan. Le Goncourt risque de venir couronner le tout…
–
N’importe quoi. Trump c’est le progrès.
Heureusement qu’il y a des vieux réacs pour donner un peu de lustre subversif à ce qui est une évidence, tout de même, à savoir que c’est un grand poète. Visions of Johanna, You’re gonna make me lonesome, Not Dark Yet, vous devriez essayer de les lire, tout simplement. Ce ne sont pas des livres sur une fiche Wikipedia : cela s’appelle de la littérature.
Par ailleurs, Chronicles n’est pas un « recueil de chanson », c’est le volume 1 des mémoires, le seul paru pour le moment.
Vous aimez peut-être Dylan!!? Mais de toute évidence vous ne connaissez pas son oeuvre. Vous vous attaquez à plus grand que vous! Pauvre ignorant…
JC….. dit: 13 octobre 2016 à 18 h 54 min
Votre meilleur billet, Passou, comme lutteur sincère, la chute du billet est splendide. J’enrage devant tant de bêtise people !
Une chute digne d’un Roty / Mr. Tambourine Man
Si l’Académie pouvait se couvrir de ridicule chaque année de la sorte
https://vimeo.com/89834293
Mr. Tambourine Man
WRITTEN BY: BOB DYLAN
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you
Though I know that evenin’s empire has returned into sand
Vanished from my hand
Left me blindly here to stand but still not sleeping
My weariness amazes me, I’m branded on my feet
I have no one to meet
And the ancient empty street’s too dead for dreaming
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you
Take me on a trip upon your magic swirlin’ ship
My senses have been stripped, my hands can’t feel to grip
My toes too numb to step
Wait only for my boot heels to be wanderin’
I’m ready to go anywhere, I’m ready for to fade
Into my own parade, cast your dancing spell my way
I promise to go under it
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you
Though you might hear laughin’, spinnin’, swingin’ madly across the sun
It’s not aimed at anyone, it’s just escapin’ on the run
And but for the sky there are no fences facin’
And if you hear vague traces of skippin’ reels of rhyme
To your tambourine in time, it’s just a ragged clown behind
I wouldn’t pay it any mind
It’s just a shadow you’re seein’ that he’s chasing
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you
Then take me disappearin’ through the smoke rings of my mind
Down the foggy ruins of time, far past the frozen leaves
The haunted, frightened trees, out to the windy beach
Far from the twisted reach of crazy sorrow
Yes, to dance beneath the diamond sky with one hand waving free
Silhouetted by the sea, circled by the circus sands
With all memory and fate driven deep beneath the waves
Let me forget about today until tomorrow
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
I’m not sleepy and there is no place I’m going to
Hey! Mr. Tambourine Man, play a song for me
In the jingle jangle morning I’ll come followin’ you
Nemo auditur…etc. Nul ne peut revendiquer à l’encontre de sa propre turpitude. L’état misérable de la littérature, les écrivains pris dans les rêts d’agents maquignons, le livre est un produit sans plus de nerf ni de grâce.
Si, en ces lieux enchanteurs, il y en a qui ne sont pas choqués par l’indécence absolue de l’attribution du Nobel de Littérature à un saltimbanque comme ce pauvre vieux chansonnier, qu’ils consultent dans les meilleurs délais !
« It was his former lover, Joan Baez, who called him a vagabond. The word captures the way in which he just turned up in “the city that would come to shape my destiny” with a readymade back catalogue of tall stories about himself and, in his own assessment, a mind that “was strong like a trap”. »
http://www.telegraph.co.uk/travel/artsandculture/4126624/Bob-Dylans-Greenwich-Village-New-York.html
Les Nobel, vieux c.ons inventifs au cerveau gelé par le froid scandinave, ont ouvert la voie à la Nouvelle Littérature !
Nous autres, amateurs de littérature forte, puissante, ayant du sens, exigeons du Jury GONCOURT qu’ils sélectionnent et honorent le nouveau poivrot, pardon le nouveau Rimbaud, le grand poetpoet RENAUD ! Notre Bob Dylan à nous …
« Bob Dylan, le sacre d’un monument de la Une récompense méritée pour cet héritier de Woody Guthrie et de Rimbaud dont la poésie a eu un impact incomparable sur les années 60 et au-delà »
https://www.letemps.ch/culture/2016/10/13/bob-dylan-sacre-dun-monument-contreculture-americaine
Je ne partage pas votre avis, M.Assouline. De plus, c’est une belle manière de votre part de défendre la littérature en émaillant votre article de fautes d’orthographe et d’accord : « est » au lieu de « ait »; « appropriées » et non « appropriés » car le COD est « les institutions »; enfin « fût-il » au lieu de « fut-il » car il s’agit d’un subjonctif. Bras d’honneur à la langue de votre part. Mauvais donneur de leçons.
J’adore être contre tout : ça fait jeune, bob ! Mais comment être pour la contre culture lorsque la niaiserie des textes apparaît dans toute son étendue ?
Quelle décision ridicule !….Bob Dylan, Nobel de Littérature, littéralement rature.
Quelqu’un, hier je ne sais plus qui tant c’est insignifiant comparait Dylan à Trump. Passons.
Mais chapeau quand mêm à tous les pisse-froids du blog et à leur fondamentale mesquinerie intellectuelle. Sans parler du confit de porc qui rolle au pastis et qui atteint des sommets en matière d’eczéma intellectuel. Maintenant; je n’ai qu’une hâte, aler voir ce que Mr Homais , sur son blog bien propre va dire de cette « injure à la littérature mondiale ».
Quant à ce cinglé total de Stal.ker, ça doit être chaud. Quel pays ! Mon dieu ! Quel pays ! Un pays où une conn.asse soi -disant écolo, une certaine Barabara Pompemoili vient d’autorsié les compagnies minières de Guyane à dévaster la forêt amazonienne.
Alors les Suédois, ils nous font un énorme doigt, bien huilé, tout ce que mérite ce peuple de larbins et de garçons coiffeurs cauteleux que sont les frankaouis.
Vivement ma mort, que je ne ne voie plus ces tronches de larves
Si l’on attribuait le grand prix de Longchamp à des cyclistes, par exemple, il ne faudrait pas s’étonner que les éleveurs de pur-sang bronchent un peu. Ce qui ne veut pas dire que les cyclistes en question soient des gros nuls, bien sûr. Au contraire : des champions ! Mais il leur manque juste des pattes, du poil, des sabots et des naseaux…
@ Chaloux
« Pauvre Alba qui ne comprend déjà rien en français. Que sera-ce dans la langue de Cervantès? »
Un désastre.
« Si usted me cree, vuelve a leer Gracián ». Cette phrase ne veut rien dire: c’est de la traduction faite avec Google traduction. Il veut peut-être dire: « Hágame caso, vuelva a leer Gracián » (croyez-moi, relisez Gracián).
Il n’est même pas capable de copier bien la citation (« Lo bueno, si breve, dos vezzes bueno ; y aún lo malon si poco, no tan malo ; más obran quintas esencias, que fárragos »): « Lo bueno, si breve, dos vezes bueno; y aun lo malo, si poco, no tan malo. Más obran quintas essencias que fárragos. »
D’ailleurs, il devrait l’apprendre par coeur et se la rappeler à chaque fois qu’il se met à écrire: « Le bon, si bref, deux fois bon; et même le mauvais, si court, pas si mauvais. Les quintessences opèrent mieux que les fatras. »
« Vivement ma mort, que je ne ne voie plus ces tronches de larves » (McBerguie)
T’en fait trop, tu vois… t’en fait beaucoup trop … t’es increvable…. baudruchon !
Clopine définitivement un Cas à Part dit: 14 octobre 2016 à 8 h 54 min
cataclop….cataclop…
Dernière minute ! Le Prix Pulitzer vient d’être décerné à David Pujadas !
qui est le dit monsieur Homais ? (hormis le pharmacien que chacun connait)
rose dit: 14 octobre 2016 à 9 h 16 min
bah, il est tout à la fois près et loin….
En tous cas, ce prix Nobel à Bobillanne comme disait ma mémée est une bien belle chose.
Et Lego va vendre une boîte de construction « Yellow Submarine ». Vive le rock et les rockers et soyent frittes ces langues envyeuzes !
Le Nobel de littérature à Bob Dylan ! « Ah, fi donc ! » s’écrie-t-on dans la salle. A force de se pincer le nez, certains manquent d’air et tournent de l’oeil. « Qu’on me passe mes sels ! » suffoquent-ils. Le Nobel de littérature à un faiseur de chansonnettes, « sacrilège ! ». « Le monde marche sur la tête, ma bonne dame ! ». Tous ceux qui ont le cerveau comprimé dans le corset de l’élitisme s’évanouissent. Stockholm a en fait exploser les lacets. Que n’aurait-on entendu de jérémiades sur le « déclin des valeurs, de notre doulce France » si le forfait avait été commis à Paris !
La Jeune Vioque de Bordeaux nous invite à l’Identité Heureuse, et les Jeunes Vioques de Stockholm nous invitent à fêter le Nouveau Nobel Heureux …
Youkaïdi ! Youkaïda ! Chantons tous ensemble sous nos draps … Tralala, tralala…!
mai68 dissertation des flics
faire sauter les pavés!
Le Nobel de Littérature attribué à Bob Dylan, le gratte-guitare !!! Y avait pas meilleur choix, au monde… pas d’autres écrivains moins vains que le vieil hippie poetpoet ????
« Le monde marche sur la tête, ma bonne dame ! »
Et bientôt la Médaille Fields (le Nobel des mathématiques) pour Didier Migaud, président de la Cour des comptes:
Qu’on se rassure, l’effet d’annonce passé, nos trissotins retourneront à leur quotidien. La pluie continuera de tomber et aussi les bombes sur Alep.
oui, radioscopie, rhalala, tout chancel ! Les cris d’orfraie, les rengorgements hhhindignés, les rododomontatades sur le déclin culturel et gnagnagni et gnagnagna…de quoi s’éventrer de rire.
Et puis, je ne sais plus qui nous a livré une analyse forrrrrt sçavante de la société suédoise, renvoyant le pays d’Olof Palme aux gémonies de Bernadotte ! Quelle profonde connaissance de la Suède, tudieu.
En tous cas,les gars de Stockholm ont sacrément bien fait. Pour info, le premier Prix Nobel de littérature fut attribué à …Sully-Prudhomme…le plus c.on, sans aucun doute des « écrivains » de ce temps.
J’ai une explication, pour Bob Dylan…ârmi tous les postulants, il fut le seul à réussir à manger jusqu’au bout une trance de knäkkebröd avec du sürströmming !
Lu sur « le Monde.fr » cette déclaration de Christophe Lebold, spécialiste de littérature américaine (Université de Strasbourg) :
« J’attendais ce prix Nobel donné à un songwriter, ce n’est que justice. Cette récompense célèbre le retour aux sources de la poésie : pendant des siècles, la poésie était chantée et accompagnée de musique. Ils auraient aussi pu choisir Leonard Cohen. Avec ce nobel, c’est la reconnaissance de toute une génération de poètes musiciens qui ont voulu s’adresser à des publics plus larges, à la suite de la beat generation, dont les auteurs ont re-oralisé leurs textes. Lou Reed disait « Je suis Dante avec une guitare ».
J’écrivais hier que le choix du jury Nobel ouvrait peut-être la porte à une re-définition de la littérature. j’aurais pu dire aussi bien qu’il opérait un retour aux sources. Aux origines de la littérature occidentale, les poèmes homériques : littérature orale et chantée. Les poètes n’ont d’ailleurs cessé de le dire : la poésie est chant.
Plutôt que Didier Migaud, honnête socialiste et c’est rare, je verrai bien l’équivalent de Dylan en Finances, pour la Médaille Fields : Michel Sapin de Noël !
ah merci berguie
Jean dit: 14 octobre 2016 à 9 h 47 min
du coup, me voilà avec l’envie de ressusciter. J’aimerai avoir quatre mains pour vous applaudir.
Quand aux bombes sur Alep, cela me parait efficace contre cette rébellion anti-Assad, non ? Ah, Putin ! tu sais t’y prendre avec les méchants tchétchènes syriens….
Ce Nobel à Dylan est une honte ! Vous devriez aller vous cacher chez Popaul, malfrats que vous êtes…
J’avoue que la « redéfinition de la littérature », c’est un concept qui m’intéresse !
Sûr qu’on en a besoin… Urgemment !
La basse cour entre révolte et manquements: « Un chanteur, quel horreur! », etc. Toujours amusants les intellos du dimanche…
Et l’on se rendra compte que l’onde de choc n’a pas plus d’effet qu’un pschitt ! de bouteille de soda qu’on décapsule. Et que la « littérature américaine » -comme d’ailleurs- ne s’en porte pas plus mal.
Par ailleurs, plus ou moins les mêmes réactions lorsque le prestigieux prix tomba sur Dario Fo (je me souviens).
Je vais me faire imprimer des cartes de visite Nouveau Nobel :
« Abu Jissé al Porquerolli,
Prix Nobel de Littérature 2017, successeur de Bob la Pointe, pour son livre « Le Nobel pour les Nuls »
Prix Goncourt de Culturisme haltérophilique 2018,
Prix Femina d’aïkido altérophallique 2019
Et voilà !
Avec Renato le louveteau, on fait plus 1 dans le compteur des loups en meute…. houhouhou !
Alors ! cette redéfinition de la littérature ? on essaie de la mener à bien ?
Sinon, l’an prochain les Nobel vont nommer Jacques Séguéla Prix Nobel de Littérature pour l’ensemble de son œuvre …
Pierre Assouline vous êtes un observateur avisé de la chose et de la vie littéraire, il semble néanmoins que vous ne soyez guère anglophone. Les paroles des chansons de Bob descendent en droite ligne des grands poètes anglo-saxons, de William Blake à Walt Whitman, mais elles doivent aussi à Rimbaud, aux surréalistes, à la Bible, c’est tout un territoire de l’écrit qui se retrouve dans ce qui, pour vous, ne semble être que de la chansonnette. C’est fort dommage. Si Dylan n’est pas le grand poète américain du début du 21ème siècle (ses 3 derniers albums sont des albums de reprises) il est à coup sûr celui de la 2eme moitié du 20ème, ce qui n’est déjà pas si mal…
Bloom est attendu au crachoir pour une explication de textes comparés dylan-rimbaud, poètes du dans le vent.
En attendant, la belle voix de Dylan, moins que celle de Cohen, donne envie de boire, effet assez rare pour un nobel.
Sur ce fil, Jean Langoncet a cité à plusieurs reprises des textes de Bob Dylan, sans aucun doute dans l’intention d’en faire apprécier les qualités poétiques et littéraires. Si c’est bien son intention, il faut l’en remercier. Cependant, ces textes n’ont pas été écrits pour être lus silencieusement mais pour être interprétés et chantés, avec accompagnement d’instruments. Sans guitare ni contrebasse, Brassens n’est pas vraiment Brassens. Ses textes, comme ceux de Dylan, n’expriment vraiment leurs qualités que dans les conditions d’une incarnation vocale et musicale. Il va de soi que ces qualités se manifestent différemment d’une interprétation à l’autre. Il en va de même d’un art dont notre tradition scolaire ne nous a longtemps proposé qu’une compréhension réductrice : le théâtre. Lire silencieusement un texte de théâtre est une approche, pour légitime qu’elle soit, toujours réductrice. Comme le soutenait Anne Ubersfeld, un texte de théâtre est toujours un livret. Fait pour être représenté, un des ingrédients (parmi beaucoup d’autres) de la représentation, il n’existe pleinement qu’à la faveur de celle-ci. Il va de soi qu’à chaque représentation, sa signification change peu ou prou. La pratique des auteurs-compositeurs-interprètes comme Dylan et celle des auteurs de théâtre nous invitent à reconsidérer notre approche de la littérature : elle est toujours un art collectif, ne serait-ce que parce que, pour exister pleinement, un texte littéraire a besoin d’un lecteur, c’est-à-dire d’un interprète. Ainsi, on ne peut fixer une signification ne varietur d’un texte littéraire, quel qu’il soit ; elle est nécessairement mouvante et aléatoire. Aujourd’hui, les séances de lecture orale de poèmes ou de prose (Luchini et bien d’autres) se multiplient : tant mieux. Vive l’oralité ! Vive la littérature comme art collectif, ouvert à la musique et aux arts de l’image : merci au jury Nobel de nous l’avoir rappelé.
Certes, les Nobel sont libres de choisir un chanteur de variétés américain -il suffit de le maquiller en écrivain- mais nous sommes libres de rigoler !
Rigoler des gourous scandinaves, et des adeptes franzouèses de plus de septante ans… !
Merci pour ton blabla, Jeanjean ! Je retiens de ta conclusion remarquable :
» Vive l’oralité ! Vive la littérature comme art collectif, ouvert à la musique et aux arts de l’image : merci au jury Nobel de nous l’avoir rappelé. »
… je retiens l’oralité, mais pour des raisons personnelles. Pour le reste ?! La littérature est un art singulier, n’ayant pas besoin de la musique qui est tout autre chose, ainsi que la peinture et autre arts de l’image.
Quand à remercier les Vioques de Stockholm qui enchainent mauvais choix sur mauvais choix, restons mesurés !….
Alors, petit rappel, vous qui avez un avis sur tout (surtout) que pensez vous de ce Nobel ?
Madame Verniglia est toutes gaite, vous pensez, car le JC se balade partout au Camp à Nella en demandant : « c’est qui ce Bob dit l’âne », les gens rigolent, Madame Pessoa glousse
La littérature n’a pas besoin de bruit.
« A Hard Rain’s A-Gonna Fall »…
Une averse de commentaires, oui,
un épisode cévenol, un débordement
de cuvette qui ne rincera même pas
les crânes qui perdent ainsi leur jus
trop fermenté sur ce qui n’est
qu’une affaire de goût.
Le commentarien moyen n’aime pas,
il le fait savoir ici avec l’esprit
qui le caractérise, ce qui est toujours
autant d’épargné à l’extérieur
du commentarium, qui trouve de ce fait
son utilité de bassin de rétention.
Chassedeautrement.
…. Evidemment comme vous êtes, pour la plupart, des rebelles rentiers avides de reprendre du service, cela vous plait de féliciter l’Eddie Louis nouveau, oublié depuis longtemps !
Vous êtes pour cela capable de dire le contraire de Passou, trop « conservateur » à vos yeux (équipés d’excellentes lentilles) !
Mais les amis !!! vous faites Papy et Mamy « sur la route, again ! »
Votre goût est sûr : vous avez du aimer les étrons, œuvres d’art en rupture, exposés à la FIAC jadis… Que sont ils devenus ?!
@JJJ,
hier, vous me demandiez le sens que je donnais au mot « songeuse », à propos de ce Nobel attribué à Bob Dylan dans mon commentaire de 16 h 51. Non, ce n’est pas « interloquée », c’est en suspens…
Pour mieux cerner ce que j’éprouvais, je me suis attachée à l’évolution de l’art contemporain. D’où vient la chanson ? d’où vient l’art abstrait ? Y a-t-il rupture avec l’art antérieur ? leurs éléments : la ligne et la couleur pour l’un, les mots (leur rythme) et la musique pour l’autre. le beau est-il dans la chose regardée, lue, écoutée ou dans le regard ? Et quoi, pour les deux, par rapport à l’Histoire de ce siècle ? Laisser parler les œuvres avant toute chose. l’art est souvent un signe vivant précurseur qui annonce et dit des choses que rien ne dit si bien. L’art fait résistance en prenant part au monde.
Certains évoquaient le surréalisme, il y a peu, où s’entremêlaient mots et images, combinatoire d’une pensée ouverte. André Breton n’avait-il pas compris l’importance de la diffusion des idées, que ce soit par des manifestes, des pamphlets, des soirées, des manifestations de groupes ?
Les statuettes dressées de Giacometti sont révélatrices d’une soif de liberté comme les chansons de Bob Dylan, grattées à la guitare. Des hommes sans pouvoir : artistes, écrivains, chanteurs et compositeurs. On sculpte, on écrit, on compose avec les moyens du bord dans un désir de témoigner. Au camp des Milles, Ernst, Bellmer, dans celui de Gurs, des peintres de l’école de Montparnasse. En Amérique, Bob Dylan près de Martin Luther King, près de ceux qui dénoncent la guerre du Vietnam. Picasso et Guernica. Les bombardiers allemands sur une petite ville d’Espagne, et ceux de l’Amérique avec leur napalm sur le Vietnam.
Après ces guerres, le duel Paris-New-York. Une production artistique et littéraire diversifiée, contrastée, comme un cri d’insurrection dans un monde défiguré par les emballements et les horreurs de l’Histoire (carnage en mémoire).
(ainsi les œuvres de Jean Dubuffet « Mirobus, Macadam et Cie » (bientôt exposées cet automne).
Inventions de formes et d’écritures nouvelles : sont-ils des artistes, des écrivains, des poètes ?
Jean pose des questions intéressantes ce matin sur la définition de la littérature.
Rothko niait être un peintre abstrait il disait exprimer « la seule chose qui l’intéressait, l’expression des émotions humaines – la tragédie, le destin… ».
Les chansons de Dylan, Cohen, Brassens, Ferré trottent dans notre tête comme des énigmes, une mémoire. Leur mélodies appellent des paroles, du langage. Les auteurs-compositeurs reçoivent quelques notes qu’ils complètent par quelques mots, « messager d’un monde perdu » tel que les nommait Ferré.
Ce Nobel ? L’occasion de se poser maint questions sur l’univers du langage présent dans la chanson et sur sa mise en forme mélodieuse si intimement liée à la parole. Votre cœur ne bat-il pas encore au rythme des années soixante ? Jim Morisson est mort, John Lennon aussi. Bob Dylan est encore là et « leurs chansons courent encore dans les rues »… Yesterday…
C’est vrai que « les gens » sont contents : pour une fois qu’ils connaissent le nom d’un prix nobel de littérature… Que ça leur dit quelque chose… Sans compter que c’est tout nanan pour les media : hop, un bout de chanson, un refrain que tout le monde connaît, c’est quand même plus accessible que le discours de Modiano…
M’enfin, en 1957, Elvis Presley cartonnait un max, et tout le monde connaissait son nom. Mais à l’époque, les Nobel avaient privilégié Albert Camus…
Vous allez me dire que Dylan, authentique poète, grande figure de notre temps, rebelle et si fragilement humain, n’a rien de « fabriqué ». Ah, certes, si je go in the north country fair, where the winds hit heavy on the borderline, i shall remember him. Mais je cherche encore la traduction d’un livre qu’il aurait écrit, nom de zeus.
Restons positifs, comme disait mon maître Pangloss, odieusement pendu par les Inquisiteurs après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755 ! Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. Ce Nobel de littérature c’est du travail à venir pour les traducteurs du monde entier, qui vont devoir transposer dans leurs idiomes nationaux et régionaux les paroles de ce troubadour universel !
Candidement
@Jean dit: 14 octobre 2016 à 10 h 31 min
Très juste !
Une sorte de ruban de Moëbius pas l’un sans l’autre…
Primaire de la droite : sept candidats sur un plateau.
Et personne n’est tombé à l’eau ?
Je crois comprendre ce qu’est la littérature pour les contre-cultureux : n’importe quoi… d’autre.
« Mais je cherche encore la traduction d’un livre qu’il aurait écrit, nom de zeus. »
La littérature ne se limite pas au livre. Vision étriquée. Surtout que les livres insignifiants, ce n’est pas ce qui manque. Je préfère une bonne chanson*, une bonne BD, à un livre de Marc Lévy, la Berthe Bernage des temps modernes.
La dame Savigneau se joint au chœur des orfraies. Tu m’étonnes.
* Exemple :
http://people.southwestern.edu/~prevots/songs/?p=85
La littérature ne se limite pas au livre. (Al Ceste)
Propos stupide, car opportuniste.
(Al Ceste ? … l’Al Capone du bon goût !
Rubans, médailles et statuettes,
portés, épinglées, brandies
comme autant de signes extérieurs…
de quoi, de connivence, de complicité,
de conformité, de congénialité ?
Concours et prix, débats et castings,
épreuves sportives et sélections agricoles,
défilés de modes, étals et vitrines,
quelles valeurs, quelle valeur probante ?
De même que le plébiscite, la courbe des ventes,
quel type d’éducation menant à quel genre
de société leurs résultats traduisent-ils ?
La dictature de l’opinion instantanée,
du sondage directeur et de l’appui
sur le bouton « j’aime » comme but
avoué de l’expression, avant l’ultime étape
de la touche de commande « j’achète » ?
Si, à décharge, attraper la queue du singe
tient du réflexe, l’agiter est une prise
de responsabilité qu’il faudrait parfois
rappeler en contrepartie des pouvoirs
accaparés.
Arbitrerrement.
JC….. dit: 14 octobre 2016 à 11 h 26 min
Son avis sur moi (comme tous ses avis) je m’en torcherais bien, mais je n’ai aucune envie de me faire mal au c.ul.
JC (14/10 à 11:26) se faisant le défenseur du bon goût, c’est la famille Bettencourt collectant des boites de conserves pour les Restaus du Coeur le samedi dans les supermarchés.
J.C. Avertissement: si vous continuez à confondre Quant à et Quand, on ne vous lira plus à Charleville ….Vous vous rendez compte , le meilleur de votre lectorat..
Le plus ennuyeux dans l’attribution « affligeante »
n’est-il pas que personne ne puisse s’arroger
le mérite d’avoir découvert « ex nihilo »
de la pépite littéraire de l’année ?
A la trappe, les agents, éditeurs
et critiques à l’affût du filon !
Sevrage de micros, caméras
et projecteurs.
Alaprochainement.
polemikoeur, vos poésies, c’est a capella ou avec batteries ?
La littérature se limite à l’écrit.
On peut jouer au NO BORDERS GAME, mais c’est un jeu dangereux…
(je dirais un jeu de c.ons, mais ce serait du mauvais esprit et je m’en sens incapable)
Voilette… c’est où Charleville ? heure de la confusion Cancan ?
OK ! 10:39 … vous me pardonnez, ou on se fâche ?
Pablo75 dit: 14 octobre 2016 à 9 h 41 min
excellent…
merci
(A la mode un commentarien
devrait-il dire tout ça).
11 h 49 : trop aimable
de qualifier de poésie
un tic-T.O.C. tout à trac
du retour-à-là-ligne.
Plutôt sur batteries,
peut-être des Samsung ?
Antiaériennement.
…
… » La Princesse Royal « , de Patrick Guilloton « , du chiffre versatile double emplois,!…
…
…Jos Randall,à couple Ceausescu ?,!…sur MNS ,!…
…flagada, 230 millions d’€uro,!…les paradis du contribuable,!…Ah,!Ah,!…
…etc,…
JC….. dit: 14 octobre 2016 à 10 h 47 min
La littérature n’a pas besoin de bruit.
Si j’en crois mon expérience de lecteur et si l’on n’impose au mot « bruit » aucune connotation péjorative, le bruit est inhérent à la littérature : on entend toujours le texte qu’on lit. L’oralité est inhérente à la littérature parce qu’elle est inhérente au langage. Du coup, tout lecteur impose au texte écrit une couleur singulière, chaque fois différente.
Mais Modiano était déjà le crooner des années troubles, et ses heros troubadours de l’Occupation.
« Bras d’honneur à la littérature américaine » ?
Est-ce à dire qu’icelle, outragée, a tant besoin
d’avocats et de défenseurs de trempe planétaire ?
Toute considération mise à part, qu’est-ce qui vaut
au Nobel l’importance et la légitimité qu’il se donne ?
Le montant de sa dotation, qui flatte l’envie,
le faste royal de sa réception, qui flatte l’orgueil,
et la répercussion mondiale de son attribution,
qui flatte la vanité ?
Dis-moi ce qui t’émeut, je te dirai qui tu es !
Nobelitement.
Le problème n’est pas que Dylan chante, mais que ses poèmes chantés soient médiocres, comme le montrent bien les paroles des chansons citées par Jean Langoncet. Médiocres pour ceux qui ont lu les grands poètes, pas pour ceux qui confondent Bashung avec Baudelaire.
D’ailleurs, comme le rappelle P.Assouline, le comité Nobel lui a décerné le prix, pas parce que c’est un grand poète mais parce que:
-Il est une icône.
-Il a eu « une profonde influence sur la musique contemporaine ».
-Il a « créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique » (ah bon? il n’y avait pas des chanteurs « à texte » aux états Unis avant lui?).
-Il a « écrit une poésie pour l’oreille ».
Ce qui veut dire que Dylan n’a pas eu le Nobel grâce à la qualité de sa poésie, mais pour des raisons d’image (icône), d’influence (sur la musique), de nouveauté (de nouveaux modes…) et de finalité (il a écrit pour l’oreille).
Étonnant, non?
D’ailleurs, si sa poésie était extraordinaire, cela fait longtemps (vu son immense popularité dans le monde entier depuis plus de 40 ans) qu’elle serait publiée en livre dans les grandes collections de poésie de toutes les langues principales. Or, moi, après des décennies de fréquentation des librairies dans plusieurs pays, je n’ai jamais vu un livre de lui.
Étrange, non?
Hugues Aufray chantant un Prix Nobel de littérature sans le savoir:
Envoyer
le message
de distinction
d’un Bob Dylan
à une société
engluée dans
son duel Trump
contre Clinton
n’est peut-être
pas si décalé.
Hurricanement.
« Les statuettes dressées de Giacometti sont révélatrices d’une soif de liberté comme les chansons de Bob Dylan, grattées à la guitare. »Christiane.
Et si les statuettes de Giacometti étaient grattées comme une guitare?
@ JC…..
« La littérature n’a pas besoin de bruit. »
Ça, ça se discute:
https://www.youtube.com/watch?v=Cs0vSC9DUhU
(Les poèmes de Hermann Hesse et Joseph von Eichendorff ce n’est pas des chefs-d’oeuvre de la poésie allemande).
Pour ne pas parler du « Voyage d’hiver » de Schubert sur des poèmes de Wilhelm Müller, poète que sans l’ami Franz serait aujourd’hui oublié.
A l’heure de la confusion des genres soyons clairs et résumons-nous:
Hughes Aufray est pressenti pour le Goncourt et Amélie Nothomb représentera la Belgique à l’Eurovision.
Personne ne s’interroge sur la QUALITE du travail littéraire de Dylan ?
On a compris les prise de position divergentes sur le principe, c’est soit génial parce que c’est un « retour aux sources » ou du moins la célébration d’une vision plus ouverte de la littérature ou au contraire c’est une insulte à la vraie littérature… bref, ça au fond on s’en fout ! Son travail est-il assez qualitatif ???
Moi j’en sais rien. Je fais partie de ceux qui sont trop jeunes pour ne pas écouter Dylan. Donc trois remarques :
1/Dylan, c’est vachement générationnel.
2/si t’aimes pas sa musique, il y a très peu de chances que tu t’intéresses à ses textes (= ça réduit le champ des amateurs potentiels)
3/contrairement à la « vraie littérature » c’est pas accessible en traduction, d’où l’absence de reflexion sur la qualité (et aussi l’origine du scandale ici) parce que pour nous, Francophones, c’est d’abord de la musique avec des textes qui viennent ensuite mais dont on one saisie pas la majeure partie de la portée poétique. Philipp Roth est traduit…
Donc c’est pas universaliste, donc choix en rupture avec les propres critères de l’académie suédoise. A part pour les anglophones (et les suédois mais bon…) la poésie nous échappe beaucoup avec Dylan.
Jean dit: 14 octobre 2016 à 12 h 29 min
Non ! La littérature n’a pas besoin de bruit.
REVENONS A L’ESSENTIEL
« Un prêtre a abandonné ses fidèles en pleine messe jeudi soir à Morlaix dans le Finistère pour courir jusqu’au viaduc qui enjambe la ville et se jeter dans le vide, a-t-on appris aujourd’hui auprès de la police, qui a précisé que ses jours n’étaient pas en danger.
Après sa célébration le prêtre a ôté sa soutane pour aller se jeter du viaduc, a indiqué à l’AFP cette source policière, qui a précisé que l’homme s’était cassé le fémur après être tombé dans un bosquet. »
Le viaduc à cet endroit culmine à 0,89 m de haut….
On ne saurais trop recommander à nos religieux en déshérence de prendre de la hauteur … ou une maitresse : il en existe d’accommodantes.
« Le Père jésuite vénézuélien Arturo Sosa Abascal a été élu aujourd’hui à Rome (Italie) 31e Supérieur général de la Compagnie de Jesus, au terme de leur congrégation générale. Il remplace le Père Adolpho Nicolás, en poste depuis 2008. » (AFP)
Voilà qui est infiniment plus important que l’attribution du Nobel de Littérature à un histrion inconnu … jouissant du respect des glandus soixante-huitards !!!
Lou Reed disait « Je suis Dante avec une guitare ».
Viendra un écrivain qui dira: »Je suis Dylan sans guitare »
On n’a pas fini de rigoler!
Le jour où seront publiées les lettres d’amour d’Anne Pingeot à l’attention de votre serviteur, et mes laconiques réponses peu mitterandiennes, vous verrez que Bob Dylan sera vite oublié !
allez JC reconnaissez que vous regrettez que Louis Amstrong n’ait pas eu le prix Nobel de littérature!
dear passou, vous avez les honneurs du Figaro et « menez la fronde », paraît-il. En attendant, le Zim redoutable homme d’affaires méritait le nobel d’économie.
Quel mépris, quel « bras d’honneur » de Mister Passou à l’endroit de ceux qui ne pensent pas et n’imaginent même pas penser comme lui !
Comme si les maîtres à penser ,fussent-ils hexagonaux, mais rarement polyglottes, pouvaient, de manière indécente, dicter mieux que d’autres la voie à suivre ou ne pas suivre !
Combien de lignes Mister Passou a -t- il consacrées à Bob depuis qu’il tient chronique littéraire ?
Il prend certes la précaution d’écrire qu’il a tout entendu et continue d’entendre de la voix de Bob. Cela est sans doute de bon ton, de bonne guerre, mais vain. Car de son contenu, Nada ! Il est vrai que Bob s’est évertué à écrire en anglais et que dite langue n’est pas nécessairement familière à tous les passoulines !
Toute honte bue,triste et méprisante contestation de l’attribution du prix de Littérature !
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