Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Des années qu’elle attend sa consécration. Des années que sont régulièrement consignés les noms de Philip Roth, Don De Lillo, Cormac McCarthy, Russell Banks et quelques autres et non des moindres. Des années que l’Académie suédoise laisse faire, laisse dire, laisse écrire. Une règle : ne jamais démentir les rumeurs (son point commun avec la CIA). Une seule fois, il y a huit ans, Horace Engdahl alors secrétaire du comité Nobel, légèrement escagassé que l’on reproche à sa bande de copains engoncés d’ignorer les susnommés, ne supportant plus cette pression insistante en leur faveur, laissa éclater son humeur américanophobe non sans mépris dans une interview à l’Associer Press :
«Les Etats-Unis sont trop isolés, ils ne traduisent pas assez et ils ne participent pas au dialogue des littératures. Cette ignorance les restreint (…) Il y a des auteurs forts dans toutes les grandes cultures mais vous ne pouvez pas écarter le fait que l’Europe est encore au centre du monde littéraire… pas les Etats-Unis (…) Les auteurs américains contemporains ne s’écartent pas suffisamment de la culture de masse qui prévaut sur leur continent » »
Depuis ce matin, nous voilà fixés. La littérature américaine contemporaine et ses plus fameux représentants peuvent aller se faire voir et pour un certain temps. En lui préférant un américain, certes, mais un chanteur/compositeur et non un écrivain puisqu’il n’a pas d’oeuvre littéraire sous la forme habituelle de livres à son actif (en principe, c’est d’abord à ce signe matériel qu’on les reconnaît avant d’y aller voir pour savoir si c’est du lard ou du cochon, comme dirait Jean- Baptiste Del Amo), elle leur adresse un spectaculaire bras d’honneur.
Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, est régulièrement cité par les sites de parieurs et les Nobel’s watchers sur la liste des nobélisables ; mais on avait toujours pris cela pour une blague destinée à brouiller les pistes. En fait, c’était du sérieux. Hélas… Car enfin, on a beau retourner sa fiche Wikipédia dans tous les sens (une fois n’est pas coutume) en français comme en anglais ou consulter son site, son seul livre est une autobiographie en trois tomes il est vrai (en français chez Fayard, seul le premier est paru). On y apprenait que Balzac est son écrivain de chevet : « Mon romancier-fétiche » avouait-t-il, ce qui est réconfortant en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la Comédie humaine. On se promettait de l’interroger plus avant la prochaine fois sur The cousin Pons ou sur le Father Goriot. Voilà pour l’oeuvre littéraire. C’est tout ? C’est tout. Le comité Nobel l’avait prévu qui dans son communiqué anticipe déjà le reproche :
« Dylan est une icône. Il a une profonde influence sur la musique contemporaine (…) Il est récompensé « pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique dans la grande tradition de la chanson américaine (…) Bob Dylan a écrit une poésie pour l’oreille…
A se demander à quoi peut ressembler une poésie qui n’est pas pour l’oreille, si cela existe. N’empêche. Peut-être qu’ils ont voulu se donner un petit air transgressif à bon compte ; peut-être que ça leur rappelle leur jeunesse comme moi la mienne ; peut-être s’imaginent-ils encore que le barde, qui a choisi son pseudonyme en hommage au poète gallois Dylan Thomas (1914-1953) et qui doit tant à Woody Guthrie, à la poésie surréaliste, à Jack Kerouac et Allen Ginsberg, sent le souffre ; peut-être croient-ils que leur initiative bouscule, décoiffe, dérange quand, en fait, elle consterne, accable. Entendons-nous bien : les disques de Bob Dylan font partie de ceux que j’écoute en permanence, ses chansons (pas les 700 qu’il a écrites, tout de même) sont dans mon panthéon depuis leur création ou presque. (mais je m’abstiens d’assister à ses concerts car il s’y fout de son public : pas un mot, pas un sourire, pas un geste, pas une minute de plus). Je suis de ceux qui revoient en moyenne une fois par an le No direction home que lui avait consacré Martin Scorcese dans un documentaire inspiré. Mais de la ritournelle, fut-elle supérieure, historique, n’en est pas moins de la ritournelle. J’admire tout autant Léo Ferré mais j’aurais éclaté de rire si on lui avait décerné le prix Goncourt, comme des rires ont fusé à Stockholm, se mêlant aux hourras, quand le porte-parole a annoncé la nouvelle devant la presse.
Le rôle de Dylan dans la contre-culture américaine des années 60-70, son influence sur les campus pacifistes en lutte contre la guerre du Vietnam (tiens, à ce titre, on aurait tout aussi bien lui donner le prix Nobel de la paix !), tout cela est incontestable. C’est une légende vivante, il appartient à notre mythologie. Mais certains journaux l’ont tellement comparé à Arthur Rimbaud qu’il a lui-même fini par prendre cela au sérieux. Il faut croire que cela a fait tache jusqu’à Stockholm. Car enfin, si vraiment ils avaient voulu distinguer un poète américain, histoire de faire la nique aux romanciers (on s’amuse comme on peut), ce ne sont pas les grands poètes qui manquent outre-Atlantique. Des vrais. Comme ceux que l’Académie suédoise avait honoré par le passé, les W.B. Yeats, Gabriela Mistral, T.S. Eliot, Salvatore Quasimodo, Georges Séféris, Saint-John Perse, Pablo Neruda, Eugenio Montale, Vicente Alexandre, Odyssées Elytis, Czeslaw Milosz, Jaroslav Seifert, Joseph Brodsky, Camille José Cela, Octavio Paz, Derek Walcott, Seamus Heaney, Tomas Tranströmer et c’est c’est donc parmi eux que Robert Zimmerman dit Bob Dylan prendra rang… Lui attribuer le Nobel de littérature est du même niveau que faire entrer Jean d’Ormesson dans la Pléiade. Et comme il s’agit là de deux institutions littéraires que les lecteurs se sont appropriés, les discréditer par des choix relevant d’une logique extra-littéraire ne peut que provoquer des dégâts.
« Si Dylan est un poète, alors moi je suis basketteur », disait Norman Mailer. Interrogés, les académiciens suédois ont exprimé sinon leur unanimité du moins leur unité au moment du vote. D’après l’un d’eux, Per Wastberg, celui-là même qui voit en Dylan « probablement le plus grand poète vivant », ils espèrent un concert lors de la remise du prix en décembre. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Au moment même où était annoncé le couronnement de Bob Dylan, le dramaturge italien Dario Fo, lauréat du Nobel de littérature en 1997, passait de vie à trépas. On attend les conclusions du médecin-légiste pour savoir si l’un est la cause de l’autre.
P.S. Pour la route, un extrait des poèmes de jeunesse inédits de Bob Dylan publiés en 2008 :
« from the outside lookin in every finger wiggles the doorway wears long pants an slouches no rejection all’s fair in love and selection but be careful, baby of covered window affection an don’t forget t bring cigarettes for you might just likely find that one outside leads farther out an one inside just leads t another ———————— death silenced her pool the day she died hovered over her little toy dogs but left no trace of itself at her funeral ———————— jaundiced coloured girls pop out of nowhere offerin roses cant eat your roses get ’m out of here gimme food i dig food cant swallow the smell of your flowers, lady want turkey buns hamburger meat history gets the hungries an even the witches sometimes have t eat so please pardon me an dont think i’m prejudiced if i pour your drink all the way down your hairlip gown there’s nothing t be disturbed about it’s just that there’s enough people bending over with the fangs of society burnt into their backs…
(« Le prix Nobel de littérature 2016 » photos D.R.)
1 121 Réponses pour Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Y a-t-il une vraie littérature ? Celle qui est acceptée par certaines personnes chargées de préserver les bons textes ? Ou y a-t-il place pour toutes les expressions ?
Forcément, un prix Nobel ne peut être accordé à tout le monde, il y a donc des déçus, et puis il y a des jaloux également ; ceux qui ne l’auront jamais. Et puis il y a des « grands artistes », comme Bob Dylan. C’est ici le reflet d’une ouverture d’esprit. C’est un poète qui a ouvert la voie.
Alors on pourrait accorder le Nobel à tous les écrivains, comme on accorde la Légion d’Honneur à un peu tout le monde!
Faîtes preuve d’ouverture d’esprit, de modernité et d’intérêt pour la culture!
Je ne suis pas très dylanophile mais les braiments de JC me donnent fort envie de le réécouter
@10.59 « Votre cœur ne bat-il pas encore au rythme des années soixante ? » -(en écho : « ton coeur bat-il toujours à mon seul nom ? Vois-tu toujours mon âme en peine ? Non »)-
Si bien sûr, parfois, il bat… Mais j’avoue ne pas bien saisir le rapport avec la nouvelle d’hier qui a provoqué à la RDL un billet des plus fulgurants, comme s’il était prêt à sortir du frigo, en dépit de la rumeur à laquelle notre hôte n’aurait jamais donné aucun crédit. Enfin brefl, passons sur passou, et surpassons-nous.
Interloquée, vous ai-je demandé ? OUI, avez-vous répondu. Et maintenant : J’ETAIS EN SUSPENS. Sur le moment ?… voulez-vous dire ? J’aimerais savoir si vous étiez déjà en flottaison mentale, comme votre générosité coutumière essaie d’en mettre en mots les réminiscences ce matin ? Si c’est le cas, vous êtes décidément trop forte pour moi ! Je veux expliquer par là que je ne saurais mettre en mots ce que j’éprouve quand je suis subitement traversé par une chanson qui vient de loin et se serait incrustée je ne sais où. Psychorigide personnifié, je persiste à penser que RAZ-BD ne correspond à aucun des profils de ce que je croyais la raison d’être d’un nobel de littérature, et cela m’agace assez d’être d’accord avec Passoul, car j’ai horreur de ça. Cela dit, je n’irais pas sonder les âmes des jurés de Stockholm (c’est pas Oslo ? -non Oslo c’est pour la paix-), pfuit, quelle perte de temps ! J’aurais plutôt préféré vous entretenir du merveilleux petit roman paysan en apnée de l’Amérique profonde des années 30 sur quelques accords d’harmonica et de grate folk, càd de « la maison de terre », du grand Woodie Guthrie, (publié en Fr., 50 ans après sa mort). Il m’avait agréablement étonné et séduit, ce texte, et surtout bien fait gamberger les souvenirs de l’époque folk et beat, beaucoup plus que ne le fera jamais un air nostalgétique du bon Bob… A mon époque baba, j’étais un fan de Bob, je l’avoue, comme beaucoup des ringards actuels. Aliette P. m’avait piqué la 1ère biographie de Zimmerman, par Anthony Scaduto (10/18, couverture jaune) et ne voulut jamais me la rendre, prétendant l’avoir perdue (ce que je n’ai jamais cru). En échange, pour me consoler, elle m’avait filé une barrette de shit et donné son gros pull-over grenat qu’elle avait tricoté elle-même, faut dire qu’on avait froid. Je l’ai gardé durant des années, ce pull. Si des airs de Bob Dylan se sont incrustés si durablement dans un coin du bulbe, c’est bien à cause d’Aliette. Mais qu’a-t-elle bien pu devenir ? C’était il y a si longtemps, elle était déjà presque devenue une junkie.
Bon, maintenant, ça suffit. Revenons à nos moutons et au principe de réalité. Donc, Nathalie Kosciusko Morizet, qu’a-telle pensé de Vladimir Poutine ? J’ai pas pu suivre l’émission à cause de ma réunion à la Ligue.
Pour saluer PIERRE ETAIX
Je ne sais pas pourquoi vous nous racontez tout ça, JJJ. Personne ne vous a demandé de produire de tels compte-rendus laborieux à la lecture.
Je préfère encore lire Christiane, alors que c’est déjà pas de la tartee. C’est vous dire comment vous vous situez. Je dis ça pour votre bien.
Giacometti grattait-il ses statuettes avec des doigts de plâtre et Dylan sa guitare avec une spatule inspirée?
Bibi Fricotin prix Nobel!
http://lafrancebyzantine.blogspot.fr/2016/10/bibi-fricotin-prix-nobel.html
D. dit: 14 octobre 2016 à 14 h 49 min
De quoi tu te mêles, Ducon ? Tu es le dernier ici à pouvoir donner un avis sensé.
Je ne connaissais pas les textes de Bob Dylan mais ceux que cite Jean Langoncet me paraissent atteindre au sublime. C’est Rimbaud redivivus. Vive le Jury Nobel ! Honneur à son discernement !
Que vaut ce texte, dans le fond ?
C’est une question qu’on s’est tous posée en lisant les paroles de Brel, Brassens et plus encore de Ferré, qui déshabillées de ces voix admirables, semblaient assez mal à l’aise une fois abandonnées sur le papier. Bob ? Faudrait relire, un nous y a aidé ici, vais tâcher de m’y coller.
Sinon, après le délicieux Tchernia, Pierre Etaix tire aussi sa révérence…
Qu’est ce qu’on leur a fait ?
AO
Dylan, ce sont des textes avant des chansons. Mais je pense que ceux qui critiquent ce choix pour le Nobel, n’ont jamais lu ses poèmes.
J’ai apprécié le choix de Tranströmer en 2011, et pense que celui de Dylan correspond bien aux volontés d’Alfred Nobel.
Bien sûr, il faut apprécier la poésie pour cela!
« Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, ait régulièrement cité par les sites de parieurs »…
Euh non, il faut utiliser le verbe être et non avoir: EST et non pas AIT.
Avant de donner des leçons de littérature on pourrait commencer par la grammaire et l’orthographe, niveau CM1.
Il faut enlever cette photo de Dylan, je n’aime pas du tout sa tête.
Pour votre information, ce soir je consomme des carottes râpéès à l’huile d’olive portugaise, première pression à froid et des moules des Hauts de France, à la marinière.
Z’allez voir que la mort de Pierre 2taix, Assouline va nous sortir encore un truc du genre « ayant appris la nomination de Dylan au Nobel, il en est mort »…
D…. mais on s’en tape…moi, je bouffe une salade de betteraves, ciboulettes girolles et magret. et alors? ersonne ici n’en a rein à brnaler. Quant à la « gueule » de Dylan, je résume qu’elle vaut bien la vôtre.
Ouatch c’te bande de vieux réacs mortifiés. On se gausse de Dylan, mais bien sûr on continuera d’invoquer Homère pour se la jouer avant le dessert. Les contradictions, c’est pour les autres.
Que vaut ce texte, dans le fond ?
C’est une question qu’on s’est tous posée en lisant les paroles de Brel, Brassens et plus encore de Ferré, qui déshabillées de ces voix admirables, semblaient assez mal à l’aise une fois abandonnées sur le papier
—————
Non. La poésie, notamment si on remonte à ses origines, est d’abord faite pour être lue ou chantée, demandez à notre camarade Homère. Essayez donc avec « Ces gens-là », de Brel, ça marche très bien.
berguenzinc dit: 14 octobre 2016 à 15 h 47 min
Et comment qu’on s’en tape, du D. Ce malade est plus à sa place entre deux messieurs en blanc et très costauds qu’ici mais Passou, avec sa tolérance légendaire, le laisse étaler ses menus et ses leçons. D, c’est quand même le type qui a réussi à faire partir TKT.
J’attends avec impatience la petite phrase d’Eric Chevillard à ce sujet, demain…
(Chevillard est très difficile à pasticher, parce qu’on ne sait jamais comment se phrase va finir, m’enfin j’imagine un truc du style :
« Une guitare ! Une guitare ! Mon royaume pour une guitare ! », s’écria l’écrivain s’emparant du micro qu’il avait si longtemps dédaigné… »
en mieux…)
Vivement demain.
Pierre Etaix, la distinction même, l’élégance, la discrétion…
Nier que Dylan fasse de la littérature est absurde. Il fait de la poésie en ayant repris, actualisé et mélangé des héritage de différentes époques et continents, des troubadours aux folk singers.
A ce compte là, Homère n’a pas fait de littérature non plus.
Chercher un autre angle, séparer textes et musiques pour pouvoir ergoter sur la qualité des textes de Dylan, ne rime à rien non plus (les chansons sont différentes et intéressantes justement car allient texte et musique et après toute les meilleures chansons de Ferré ne sont pas ses mises en musique, régulièrement stériles, de Baudelaire).
Enfin, la question de couronner untel et d’oublier un autre plus « important » pour la littérature ne se pose pas différemment pour Dylan par rapport à Adonis ou pour un grand nombre de récipiendaires du Nobel (bon dieu, on pourrait en faire des ritournelles méprisantes sur la petite musique de Modiano par rapport à l’importance de Dom De Lillo).
@14.49 M’enfin quoi…, c’est mon ‘journal extime’ voyons donc. Publiable et consultable après ma mort, sur papier broché, tel que déjà dûment enregistré sous seing privé, pour dépôt à l’APAP de Philippe Lejeune. Dix ans de copiés-collés avec les diverses réactions, (dont les vôtres en bonne place qui resteront bien entendu anonymisées – je ne voudrais pas vous faire honte devant la postérité) & ça nous fait déjà un bon paquet de notes. C’est ça la littérature laborieuse liée au ‘vol du vampire’, mon pote. On s’en pourlèchera encore les babouines quand y aura plus aucun écrivain ni aucun internet sur la terre. Faut y penser. Moi, je pense à tout.
Pierre Etaix, encore un excellent exemple du pur génie français qui a été méprisé chez dans son pays. Un imbroglio juridique l’avait même privé de ses droits, ses films n’ont plus été diffusés ni à la TV ni en salle. Et pourtant il a survécu à tout cela, avec élégance et ironie.
« ayant appris la nomination de Dylan au Nobel, il en est mort »…
Ex Celan, mort un vingt avril, lui.
Pas un vin avril, D.
Ni un vil à Vérin.
AO
Mon Dieu, JJJ, que vous êtes chillante ! Ce verbe, ce verbe, qui coule comme la glaire d’une limace bavant d’ennui ! Vos souvenirs babacool, on s’en astique la tige de jade …
Pour revenir à Bob Dylan, on peut se demander, quand on récompense un chanteur, ce qu’on vise : sa musique, ses interprétations, ses paroles. Les Nobel n’ont pas forcément visé les mots, hélas, et d’ailleurs comment nous faire une idée, puisque, si nous comprenons mal l’anglais, les paroles de ses chansons ne sont pas traduites ? Au moins, Don DeLillo, ses oeuvres existent en français.
Les jurés Nobel ont peut-être confondu avec le poète Dylan Thomas, tout est possible.
« J’attends avec impatience la petite phrase d’Eric Chevillard à ce sujet, demain… »
Chevillard va faire comme d’habitude, demander à sa fille de cinq ans ce qu’elle en pense.
Dans sa dernière chronique du Monde, il commençait par un apophtegme de celle-ci, pour parer à tout manque d’inspiration.
La petite fille de Chevillard devrait demander à son papa les droits d’auteur qu’il touche : c’est elle qui fait tout le boulot.
la distinction même, l’élégance, la discrétion…
TKT, quoi…
@ »Vos souvenirs babacool, on s’en astique la tige de jade »
ça prouve au moins qu’ils servent à quelque chose, pas vrai, tête de noeud ?
Bobilanne n’ira même pas recevoir son prix, pour lequel il s’en bouge une sans bouger l’autre. Excellent. Mais la lauréate la plus houette c’est Jelinek qui est ochlophobe. Il a fallu lui faire une cérémonie à part…hihi…
la tige de jade du JC : un petit vermicelle tout pitit miniscucule
le seul vrai prix Nobel, celui de la Paix, fut celui de 1936, décerné à Von Ossietzy, un Schleuh antinazi qu’Hitler empêcha de se rendre à Oslo reccevoir son prix et qu’il assassina en camp de concentration en 1938.
Et puis Camus, auquel cette sa.lope de Sartre sussura »alors, vous êtes riche, maintenant »…..Pourriture de tordu de mes deux.
JC, ta tige de jade, c’est en fait un coton tige plein de merdre de vioque..pas de quoi plastronner
Et puis Bobilanne est né à Duluth….poète prends ton Luth…c’était prédestiné. Mieux que de naître à Mazingarbe ou à Abscons (62).
Peut-être que la petite musique de Bob Dylan
n’est pas inutile dans l’Amérique (« States »)
de Goldman Sachs, Monsanto et de la NRA.
(Le sigle est offert au commentarium
qui en digère des tonnes et à son microcosme
qui s’en régale sans modération).
La voix de Bob Dylan n’aura pas suffi
pour écarter la venue des Bush
et autres calamités planétaires
mais tant mieux si son harmonica
continue d’agacer leurs tympans.
Hurlesquement.
L’Express se demande carrément si Dylan va refuser le Prix, comme Sartre en son temps. Le magazine souligne le mauvais caractère de Dylan, allergique aux mondanités :
« Dans ses tournées récentes, l’artiste met souvent un point d’honneur à se montrer désagréable: il n’a jamais un mot pour son public, se soucie peu de savoir si on le voit bien sur scène, et ne joue que très rarement ses plus grands succès. Ça ne l’empêche pas de jouer à guichets fermés. »
« JC, ta tige de jade, c’est en fait un coton tige plein de merdre de vioque..pas de quoi plastronner » (McBerguie)
Un coton tige, d’accord ! mais d’éléphant ! ça, ça me va et ça plait aux dames ! Plastronnons ! plastronnons, Berguichon ! …
JJJ redouble d’effort verbeux…. Effarant la quantité d’inutilités qui paradent dans la sciure !
Sinon, après le délicieux Tchernia, Pierre Etaix tire aussi sa révérence…
Qu’est ce qu’on leur a fait ? (Oursivi)
Rien du tout. Tchernia : 88 ans. Etaix : 87 ans. Les générations qui atteignirent la force de l’âge dans les années 70 sont en train de tirer leur révérence. Rappelons que l’espérance de vie en France est actuellement de 79,2 ans pour les hommes. Etaix et Tchernia furent du bon côté de la barre.
Essai sans blog.
17 heures 15 : JC et les dames… depuis qu’il subit tant d’échecs, pus personne n’en veut….
ni la cri-cri, ni olgaga, pus personnne, c’est dire
Quittons nous, définitivement cette fois ci, puisque je vais me suicider pour quatre raisons, ce soir à 22h22 :
-honorer un beuglard glandu comme Dylan du prix Nobel de Littérature, ça me tue !
-être haï en RdL à ce point, par des gens qui ont à peine le certificat d’études, ça me tue !
-mettre en doute ma séduction sans faille auprès des dames me fait douter de moi, ça me tue !
-raison personnelle, de type jardin secret
Adieu ! Bises aux amis, bras d’honneur aux c.ons, caresses aux dames, sourires à la police de la pensée … Vive les mathématiques !
puisque je vais me suicider pour quatre raisons (JC)
Pas cap
N’oubliez pas de changer votre couche, JC
C’est comme Topor qui dans le temps avait fait la liste (non limitative) des raisons qu’il avait de se suicider, dont je me rappelle deux : 1° ruiner mon psychanalyste, et 2° me prouver à moi-même que je ne suis pas encore mort.
…
…qu’est ce que je m’ennuie,!…
…
Giovanni Sant’Angelo dit: 14 octobre 2016 à 18 h 18 min
ben fouille-toi le nez et mange tes crottes nasales…ça occupe. Ou alors pèle des patates et amuse-toi à les rhabiller…voilà du constructif !
Allons Pierre Assouline, pas d’amertume malseante ni de condescension. Comme l’a dit Ginsberg, Dylan a ramene la poesie dans la culture populaire. Le dernier a l’avoir fait avant lui, pour les anglophones, fut Shakespeare. Son art – le meilleur de son art, il n’est pas toujours bon – touche a l’origine meme de la litterature, a l’articulation entre musique et mots, formes musicales et jeux verbaux. (excusez le manque d’accents, j’envoie des USA)… C’est pour son attention aux formes que Dylan a ce Nobel… c’est cela aussi la litterature…
…
…qu’est ce que c’est vulgaire,!…
…
…en plus, entre chaque génération, du savoir faire éclipser,…pour en être dans le consommateur,!…abrutis de naissance, sans péri-gré de cooccurrence,!…
…
…les héritiers, couper le bon-savoir en amont,!…pour l’aval, bien cuit, tout tendre,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…Go,!…
Consternant ! Quelle aigreur … Même pas pitié !
Et, quand on se dit écrivain et publie dans la République des Livres,
on se relit !
»
Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, ait régulièrement cité par les sites de parieurs et les Nobel’s watchers sur la liste des nobélisables ; »
Vous m’aviez endormi à France Culture, ennuyé ensuite partout, là votre amertume jalouse, votre ignorance crasse (« pas un livre »), tout ça me dégoûte.
Qui êtes-vous pour déclarer « pas d’œuvre » !
Vous avez une œuvre vous ?
NUL !
Scusi, Votre Éminence…alors non seulement un peu facho sur les bords mais en plus aussi drôle qu’un congrès d’huissiers de justice.
…bip…bip…pas glop ! pas glop ! Go ! Mussolini, go…
vafanculo
Bonsoir, JJJ,
bien lu votre commentaire. J’étais au Louvre, je travaillais sur les dessins de Bouchardon (des merveilles). Presque un océan entre ce Nobel à Dylan et les
polémiques qui ont suivi et la patience des travaux de Bouchardon à la sanguine. Deux sculptures très belles autour desquelles j’ai tourné : « L’amour se faisant un arc » (quelle grâce !) et « le faune Barberini endormi ».
J’ai rarement offert ou acheté des livres à Prix (Nobel ou autre). J’en ai lu certains, au moment des sélections, quand de belles critiques (ou polémiques) m’y conduisaient, mais plus généralement, je suis une piste, un auteur. A ce propos, merci pour « Les jours de mon abandon » d’Elena Ferrante, (traduit alertement par Italo Passamonti pour Gallimard). Quel voyage ! Donc, beaucoup de livres en route : Les Michon pour une recherche personnelle, Le « Roman-théâtre » d’Aragon, le dico amoureux des Ecrivains et de la littérature de Passou (je crois qu’il manque Bob Dylan…), le Pastoureau des « couleurs des souvenirs », « Le plancher de Jeannot » d’I.Thobois (Plancher exposé à l’entrée de l’Hôpital Sainte-Anne à Paris et qui a donné naissance à cette fiction) et des courriers anciens.
Voilà pour la soirée. Votre question est amusante. Les miennes restent en suspens !
Hein ? Quoi ? Comment ? Je viens d’apprendre que le prix Nobel de littérature a été attribué à Dario Fo en 1997. Lamentable ! Qui c’est ce type d’abord ? Jamais entendu parler. Fo pas déconner, non mais oh !
…
…mais, mon ami, je ne suis pas facho, pour un atome de vie,!…là,!…
…
…même, les connards des églises n’arrivent pas à ma cheville,!…c’est dire de mon sens du discernement objectif,!…c’est tout,!…
…
…en semaine, d’abnégations de l’eau de vin ferrugineuse,!…etc,!…
…
…les intérêts d’Apocalypse mijotés à feux doux,!…etc,!…
…le Capital à ses spires,!…etc,!…
…
« P.S. Pour la route, un extrait des poèmes de jeunesse inédits de Bob Dylan publiés en 2008 »
Ne pas se coller à la traduction de ces « poèmes de jeunesse inédits », dans le cas du songwriter nobélisé, et quelle qu’en soit la valeur littéraire, va occuper une armée d’universitaires, y compris en anglo-américain, comme il l’avait déjà laissé entendre, 2008.
Mais ce n’est pas une nouveauté semble-t-il sur la RDL.
Il y a un effet ecclésiate pour beatniks nostalgiques, cette pouésie, accouchée sur un coin de table, une fin de nuit psychédélique, et en 10 minutes.
Un bon opportuniste pour gogos, wesh.
Ecclésiaste pour beatniks, la prose obscure, absconse, de ce songwriter.
vous avez raison passou !
donner le Nobel de littérature à Bob Dylan c’est un comme si un jour on refilait le Goncourt à Welbec…
Pablo, pourquoi ne nous as-tu pas donné l’immortelle version de Hans Hotter???
La voici:
https://www.youtube.com/watch?v=H_X6WBVR1mU
Incomparable…
« Ecclésiaste pour beatniks, la prose obscure, absconse, de ce songwriter. »
Il aurait fallu commencer par là, parler de sa prose.
« Rappelons que l’espérance de vie en France est actuellement de 79,2 ans pour les hommes. Etaix et Tchernia furent du bon côté de la barre ».
Et JC en a 93 !… En principe, i devrait pas tarder à partir en couille-culotte pour contenir son éléphantiasis.
@19.22 ah non pas d’accord, je préfère la version Fischer Disco.
Justement, cela interpelle cette histoire de poèmes retrouvés au fond du tiroir.
Récemment on sait ce qu’a pu en faire avec talent, Yves Bonnefoy.
Apparemment, pour Dylan , cela ressemble à du stream de conscience, sous hypnotiques, dont il a lui-même, perdu le sens .
http://www.nytimes.com/2008/12/07/books/review/McGrath-t.html?_r=0
@ 18.52, Tenez-vous une piste d’interprétation au Plancher de J. ? – Rajouter : ‘Petit pays’ (G. Faye), petit bijou tout droit sorti du bonheur et de la douleur de Bujumbura (que les G. avaient sélectionné, pour une fois bien avisés). Pouvions laisser tomber ‘le Grand jeu’ de Céline Minard, hélas asséchée après ‘Faillir être flingué’… Ce s’rait une bonne nouvelle que le boby renonce à son prix, non, ça aurait encore du bon sens babacoule ?
Le chanteur Julien Doré, qui interprète « la Javanaise » en japonais, futur Prix Nobel ?
« Julien Doré est un artiste qui fait chavirer les Français. Avec sa voix ténébreuse ponctuée d’une lumière chaleureuse, le chanteur continue son ascension. »
Nein! le brix nobel du lied das ist Wunderlisch!
Et sur la route, en fond sonore, I prefer to harvest a lot of emotions.
« Le chanteur de lieder qui porte un habit et, appuyé au piano, chante La corneille, est toujours insupportable et ridicule à mes yeux, il est d’emblée une caricature, il n’y a tout de même rien de plus ridicule qu’un chanteur de lieder ou d’airs debout, en habit, à côté d’un piano. Non non, les artistes, et même si ce sont les plus importants et pour ainsi dire les plus grands, ne sont que kitsch et pénibles et ridicules. Le monde entier est aujourd’hui un monde ridicule et, de plus, profondément pénible et kitsch, voilà la vérité. » Le Titanic coule et il n’y a plus de gilet de sauvetage, sombrons dignement et avec élégance.
Et puisqu’on nous serine à longueur de post que, de toute évidence, Dylan fait de la littérature et de la poésie, il n’y en a pas un pour se demander pourquoi de si clairvoyants académiciens suédois ont attendu plus d’un siècle pour couronner un musicien/chanteur ? Peut-être que, à la réflexion, avant lui, il n’y en a pas eu, du moins pas de vrais, de grands etc Misère…
C’est une bonne question , merci de l’avoir posée.
La dame qui annonce l’attribution du prix a un petit air de Sylvia Kristel.
et à la fin, c’est pas les allemands qui gagnent. C’est un gourou.
Pourquoi ? Il suffit de regarder les réprobations qui s’élèvent pour s’étonner de ce que l’atimie ne frappe pas les chansonniers pour les siècles des siècles.
c’est vrai ça, vous avez raison passou de poser la question : pourquoi le Nobel de littérature ne couronne pas plus souvent les chanteurs ?
en fait le mieux ça serait qu’ils fassent un Nobel de la chanson.
dites moi pas que cette année vous allez refiler le Goncourt à un chanteur ?!?
ah ouai c’est ça !
et l’histoire du « c’est pas normal qu’on ne refile pas plus souvent des prix aux chanteurs » c’est juste pour annoncer que vous allez refiler le Goncourt à un chanteur cette année !
gros cachotier que vous êtes.
avec vous passou il faut vachement bien savoir lire entre les lignes pour vous déchiffrer…
alors c’est qui ? l’élu ? ou l’élue ?
dites-moi pas que ce sera Chantal Goya !
c’est elle ?
j’ai gagné ?
parce que Chantal Goya c’est un peu notre Bob Dylan à nous.
sinon y’a aussi welbec qui pousse la chansonnette parfois, on pourrait lui refiler pour la qualité des paroles de ses chansons.
du genre : « le train roule dans la nuit, dans les faubourgs obscurs de la ville, dans mon train de banlieu je regarde l’heure sur ma Rolex Seiko à quartz, il est 5 heures, il est 5 heures Paris s’éveille, et moi je ne suis pas encore réveillé… »
sérieux il fait des super chansons welbec.
Pablo75 dit: 14 octobre 2016 à 9 h 00 min
Merci, Pablo, c’est si beau l’espagnol quand Albablabla n’y pose pas ses pattes sales!
Un demi siècle de socialisme mou à la suédoise vous achève comme dans un film à la Bergman. Cette mentalité vous échappe peut-être dear passou. Vous rêvez de passer l’été avec Monika à cause de sa poitrine et vous finissez seul avec son enfant, fatalement ça rend mauvais à l’heure de remettre des médailles internationales.
19h50-JJJ
Le plancher de Jeannot – Ingrid Thobois – (Buchet-Chastel)
Une fiction dans la trace des » Vies minuscules » de Michon. L’auteur s’autorise à mêler fiction et réalité (tiré d’une histoire vraie), dans une belle écriture sèche.
Donc, Jeannot, revenant (démoli) de la guerre d’Algérie, à la mort de son père. Une ferme pauvre, un trio fusionnel (la mère, « la Glouse », la soeur, Paule qui raconte l’histoire et donne voix à Jeannot et à la Glouse. Ils se coupent du monde peu à peu et entrent dans une sorte de folie.
A la mort de la Glouse, Paule s’enferme avec son frère dans la ferme. Il grave alors un texte bizarre sur le plancher après avoir mis le corps de sa mère sous l’escalier. En 1993, 20 ans après la mort de Jeannot, on retrouvera Paule dans l’étable, morte depuis plusieurs semaines. La brocanteuse contactée au moment de la succession remarque sous la paille et les gravats un plancher gravé (le plancher de Jeannot). Elle en parle à son père, le psychiatre Guy Roux qui mènera une enquête pour tenter de comprendre cette tragédie familiale. Le plancher sera exposé dans des expositions d’Art Brut. Depuis 2007, il est exposé à l’entrée de l’hôpital psychiatrique Sainte-Anne.
http://www.tryangle.fr/le-plancher-de-jeannot-previent-lhumanite-contre-les-mefaits-de-leglise-dhitler-et-de-vos-voisins-de-paliers
Cet article permet de découvrir le texte gravé par Jeannot et son histoire vraie.
Ingrid Thobois, après avoir parlé avec les uns et les autres et vu ce plancher a écrit ce court roman envoûtant.
Mais le Jeannot, ça s’rait-i pas D. réincarné, par hasard ?
LA RELIGION A INVENTE DES MACHINES A COMMANDER LE CERVEAU DES GENS ET BETES ET AVEC UNE INVENTION A VOIR NOTRE VUE A PARTIR DE RETINE DE L’IMAGE DE L’ŒIL ABUSE DE NOUS SANTE IDEES DE LA FAMILLE MATERIEL BIENS PENDANT SOMMEIL NOUS FONT TOUTES CRAPULERIE L’EGLISE APRES AVOIR FAIT TUER LES JUIFS A HITLER A VOULU INVENTER UN PROCES TYPE ET DIABLE AFIN PRENDRE LE POUVOIR DU MONDE ET IMPOSER LA PAIX AUX GUERRES L’EGLISE A FAIT LES CRIMES ET ABUSANT DE NOUS PAR ELECTRONIQUE NOUS FAISANT CROIRE DES HISTOIRES ET PAR CE TRUQUAGE ABUSER DE NOS IDEES INNOCENTES RELIGION A PU NOUS FAIRE ACCUSER EN TRUQUANT POSTES ECOUTE OU ECRIT ET INVENTER TOUTES CHOSES QU’ILS ONT VOULU ET DEPUIS 10 ANS EN ABUSANT DE NOUS PAR LEUR INVENTION A COMMANDE CERVEAU ET A VOIR NOTRE VUE A PARTIR IMAGE RETINE DE L’ŒIL NOUS FAIRE ACCUSER DE CE QU’IL NOUS FON A NOTRE INSU C’EST LA RELIGION QUI A FAIT TOUS LES CRIMES ET DEGATS ET CRAPULERIE NOUS EN A INVENTE UN PROGRAMME INCONNU ET PAR MACHINE A COMMANDER CERVEAU ET VOIR NOTRE VUE IMAGE RETINE ŒIL
NOUS E FAIRE ACCUSER … NOUS TOUS SOMMES INNOCENT DE TOUT CRIME… TORT A AUTRUI NOUS (pas tracé) JEAN PAULE SOMMES INNOCENTS NOUS N AVONS NI TUE NI DETRUIT NI PORTE DU TORT A AUTRUI C EST LA RELIGION QUI A INVENTE
UN PROCES AVEC DES MACHINES ELECTRONIQUES A COMMANDER LE CERVEAU SOMMEIL PENSEES MALADIES BETES TRAVAIL TOUTES FONCTIONS DU CERVEAU NOUS FAIT ACCUSER DE CRIMES QUE NOUS NAVONS PAS COMMIS LA PREUVE LES PAPES S APPELLENT JEAN XXIII AU LIEU DE XXIV POUR MOI PAUL VI POUR PAULE
L’EGLISE A VOULU INVENTER UN PROCES ET COUVRIR LES MAQUIS DES VOISINS AV MACHINES A COMMANDER LE CERVEAU DU MONDE ET A VOIR LA VUE IMAGE DE L ŒIL FAIT TUER LES JUIF A HITLER ONT INVENTE CRIMES DE NOTRE PROCES
La chronique du vide d’Assouline. Rien sur l’oeuvre. Que l’auteur de ce billet mette noir sur blanc les textes de « Visions of Johanna » ou « Desolation Row » et qu’il vienne nous convaincre que ces textes n’on rien à voir avec de la poésie. Mouillez-vous Assouline, faites une vraie critique littéraire.
Jansen JJ
vous êtes un plaisantin. D, heureusement, n’est pas Jeannot !
Je crois que vous aimeriez le beau travail d’écriture d’ingrid Thobois. Je n’ai pu refermer le roman avant sa fin.
mais non, pas Chantal Goya, et ses tresses de maillot, mais Chantal Nobel !
un vain avril sans doute
En tout cas, les bookmakers en sont pour leurs frais. Quelqu’un sait-il qu’elle était la cote de Dylan dans cette affaire ?
« Quelqu’un sait-il qu’elle était la cote de Dylan dans cette affaire ? »
822 000 euros.
La rançon d’une gloire qui restera quand même assez piteuse.
Littérairement causant.
Quelles étaient celles des autres nobelisables ?
La littérature est faite pour être lue. Quand on ne parle pas la langue, on lit la traduction.
Mais quelle traduction aurons-nous pour les chansons de Bob Dylan ? Aucune puisque les chansons sont écoutées sans être traduites.
La beauté des textes de Dylan sera donc réservée aux seuls anglophones ; les autres se contenteront de la mélodie.
parce que jean langoncetout, maintenant qu’il se sent un peu lost en littérature qui demande des efforts de lecture, après avoir donné ses lyrics, voudrait koi, du son pour faire l’âne?
le peace and love de Dylan, bah oui, c’est du falche.
Bon pour le transit paraît-il. Alors ?
D’ailleurs, les autres, qui sont-il ? On risque de les revoir l’an prochain
Once again, trop de souvenirs du far west.
https://www.youtube.com/watch?v=KdFsr7I6rz4
…
…de toute façons, entre les crooner américain,…redistribuer des prix Nobel,!…Elvis Presley & Bob Dylan avec Frank Sinatra & Bing Crosby,!…
…
…Bob Dylan, n’est même pas cité,!…CHEZ Wikipédia à crooner,!…faut pas demander, les connivences d’outre-tombes,!…
…
…Prix Halloween – Crooner 2016,!…
…
…un lien, pour Tarzan,!…etc,…non c’est trop,!…Stalag 13, Oscar Nobel de Cannes,!…
…fou rire,!…etc,!…
…
…Oui,!…les crooners américains, avec des » s « ,!…en manque,…
…
@ Jean Langoncet
« En tout cas, les bookmakers en sont pour leurs frais. Quelqu’un sait-il qu’elle était la cote de Dylan dans cette affaire ? »
Il était à 50/1.
From A Buick 6
WRITTEN BY: BOB DYLAN
I got this graveyard woman, you know she keeps my kid
But my soulful mama, you know she keeps me hid
She’s a junkyard angel and she always gives me bread
Well, if I go down dyin’, you know she bound to put a blanket on my bed.
Well, when the pipeline gets broken and I’m lost on the river bridge
I’m cracked up on the highway and on the water’s edge
She comes down the thruway ready to sew me up with thread
Well, if I go down dyin’, you know she bound to put a blanket on my bed.
Well, she don’t make me nervous, she don’t talk too much
She walks like Bo Diddley and she don’t need no crutch
She keeps this four-ten all loaded with lead
Well, if I go down dyin’, you know she bound to put a blanket on my bed.
Well, you know I need a steam shovel mama to keep away the dead
I need a dump truck mama to unload my head
She brings me everything and more, and just like I said
Well, if I go down dyin’, you know she bound to put a blanket on my bed.
@Pablo 75
?
Mais on s’en fout de ta vieille Buick, man.
Nous on roule en cabriolet Triumph vitesse MK2, 1969, des miles au compteur.
…
…le zoo nobel à ses cases à cages,!…
…
…ouvrez les cages aux oiseaux,…trop endoctrinés du cerveau,…c’est sur la crème,!…&…chocolats,!…etc,…
…
Passou dit: 14 octobre 2016 à 20 h 10 min
3000% d’accord avec vous, cher Passou ! C’est d’une misère infinie, ce Nobel. Vous êtes le représentant de tous les lecteurs et amoureux de la vraie littérature, scandalisés par l’attribution de ce Nobel au troubadour du Far Ouest. C’est un signe manifeste de la décadence de l’Occident. Une honte qui retire à l’académie Nobel tout son crédit.
Dylan, poète ? Mais franchement de qui se moque-t-on ? Ses textes sont de bonnes chansons. Rien à voir avec la poésie. On peut lui donner le Nobel de la chanson si on veut, mais faut créer d’abord la catégorie. Il existe aujourd’hui nombre de poètes comme ici à Paris Jacques Roubaud, authentique poète, dont l’œuvre mérite un Nobel. Mais Dylan, non !
Ne vous faites pas plus royaliste que le roi, même par une figure d’opposition.
Il n’y a que trois métiers (oui) pour un homme ; souvenez-vous :
https://m.youtube.com/watch?v=SBxrkJG4-Fs
Et ce pitre de Mabanckou, vêtu sur les plateaux télé comme un clown, qui débite son discours lénifiant à longueur d’émission, affichant un sourire idiot et ses âneries au prestigieux Collège de France. Voilà où on en est de la veulerie et de la démagogie en France. Ce pays a sombré dans la médiocrité et le déni de la littérature.
La littérature, c’est tragique. Les grands écrivains sont le contraire même d’un Dylan avec ses guiboles à sécher sur un tonneau devant la foule immense de ses fans hagards au bulbe chétif ; sot et chéti, disait mon arrière grand-père…mes petits chéris !
Et comparez Dylan aux troubadours du XIIè siècle sous prétexte que ces derniers s’accompagnaient d’instrument ! Mais c’est vraiment se fo.utre du monde !
comparer…
Pauvre Rimbaud, réduit à des chansons ! Triste époque vraiment foutue.
Le Nobel à Dylan, c’est la revanche des médiocres. C’est comme les réformes de Belkassem, qui a raté deux ou trois fois l’entrée à l’ENA. C’est un même monde de revanchards, de crétins patentés qui participe de toute cette démagogie contemporaine qui a détruit l’École, et maintenant s’attaque à la littérature après avoir détruit l’enseignement de l’Histoire. Une même décadence ! un même monde étriqué et étouffant, la ruine de l’esprit et l’esprit en ruines.
À ce propos, qui se lance dans un exercice de littérature comparée, partant de la liste des favoris des bookmakers que rapporte Pablo75 ? Le vote s’étant tenu, les enjeux financiers étant derrière nous , peut-être peut-on causer littérature ?
Ce qui est amusant dans cette affaire c’est que Bob Dylan n’a rien demandé à personne ! mais c’est lui qui s’en prend plein la figure…Tirez donc sur les jurés, criez leurs noms, couvrez-les d’opprobre,faites des défilés de la Nation à la Bastille, déclamez du Victor Hugo en choeur,arrachez-vous les cheveux comme les pleureuses des tragédies antiques, mais, par pitié, fichez-lui la paix, à Bob Dylan.
Pourquoi . Il n’est pas coupable lui aussi, Dylan, quand il ose se comparer à Rimbaud ? C’est vraiment n’importe quoi !
Sylan is Dylan but not Rimbaud !
Dylan ou Joan Baez, j’écoutais ça dans mon adolescence comme une chose belle et légère. Sans plus. Ils n’ont jamais bouleversé ma vie. Rimbaud et Baudelaire, si !
L’enfant est le père de l’homme ; ne pas parler comme les enfants de nos parents … L’adolescence, on ne la situe pas trop bien (en Charentes?) mais vous contribuez à faire avancer les recherches, W
Bob Dylan est « coupable », le mot est lâché. Pendez-le haut et court !
C’est consternant d’assimiler l’oeuvre de BD à de la « ritournelle ». D’autant plus si, comme vous le dites, vous l’écoutez beaucoup.
C’est pire de la comparer à celle de Ferré, aucune commune mesure, et bien plus drôle, joyeuse et profonde. Dylan a précisément su éviter cette lourdeur de la chanson « poétique », ce piège tendu à la chanson par la poésie. C’est pourquoi c’est un poète. Qu’il soit « commercial » n’y change bien évidemment rien.
Quelqu’un parle ici des « gogos » qui aiment BD. Bien sûr qu’il y a de l’idolâtrie stupide ; est-elle sensiblement différente des fétichistes de Rimbaud sourds à ses textes, fascinés ? Bises
Xlophotl ttezoqil vheziwih sivkahoc he tlametlal echben, anotlel lelxlo he.
Raté ….! Encore raté…. A croire que je le fais exprès !
Une chanson inédite de notre Prix Nobel de Littérature, Bob Dylan : le lézard.
If you will do kili-kili to my lezard
I shall do you mimi
I shall do you minette
lf vou will do kili-kili to my lezard
I shall do you minett’ tonight
You didn’t made guili-guili to my lezard
I shan’t do you mimi
l shan’t do you minette
You didn’t made guili-guili to my lezard
I shan’t do you minett’ tonight
Un prix Nobel de Littérature bien mérité …
Un appel courroucé du Recteur de l’Université Catholique de Bruxelles donne une indication sur les scandaleuses manières de travailler du nouveau Prix Nobel de Littérature, Bob Dylan !
Son soi-disant inédit « LE LEZARD » serait pure et simple copie d’un épigramme de Martial ! Le voici :
Si te lezarum tutuare volebat,
Te faciam moumoune
Te faciam miamiam
Si te lezarum tutuare volebat,
Te faciam miamiam hodi!
Un Prix Nobel de Littérature, immérité…
Correctif ! ce serait McBanckou qui aurait fourni à Bob la version congolaise de l’épigramme de Martial !
La voici :
Sokio lingui sokana elako nangaï,
Nako pessa sengo
Nako pess’idemo
Sokio lingui sokana elako nangaï,
Nako pess’idemo pokowa!
Ces poètes sont avant tout des escrocs, le Prix Nobel de Littérature n’est plus ce qu’il était …
Entendu cette profonde remarque d’un passager embarqué sur la navette qui relie notre île flottante à ce Continent européen à la dérive :
« Bob Dylan ? Mais c’est l’équivalent américain de notre Paul Déroulède ! »
Certains posèrent tout haut la question qui fâche : « Déroulède, 1846-1914, a eu le Prix Nobel de littérature ???… » Les passagers cultivés ricanèrent : « Un français… ! Vous n’y pensez pas ! »
Mort trop jeune, Popaul Déroulède. Aujourd’hui il aurait eu toutes ses chances : le Prix Nobel de Littérature… etc,etc …
@ »Quelqu’un parle ici des « gogos » qui aiment BD. Bien sûr qu’il y a de l’idolâtrie stupide »
Toujours exagérer ce qui n’a pas été écrits. Des gogos peuvent ne pas être stupides.
Devant un « artiste » qui pratique lui-même le self-empowerment, il serait étonnant que cela soit sans conséquence pour ceux à qui les paroles importent moins que la psalmodie lancinante…
Il y a des traducteurs qui se sont collés à la trad’ des songs de Dylan. Je ne pense pas que ce soit du psittacisme d’universitaires.
L’un des deux connait bien la littérature de science fiction…
Il y a des traducteurs qui se sont collés à la trad’ des songs de Dylan, il faut ajouter: en français.
… louveteau?! Je chasse avec mes dents depuis un bon but de temps déjà. C’est vrai que je pourrais être classifié comme un vieux fils des fleurs souffrant de la prostate (un écrivaillon écossé dixit), malheureusement je ne suis pas un ancien hippy et je ne souffre pas de problèmes de prostate, désolé.
« L’Express se demande carrément si Dylan va refuser le Prix, comme Sartre en son temps. »
Ce fut un beau geste, c’est vrai, dommage qu’il l’ait gâché quelques temps après en demandant au Secrétaire Perpétuel du Nobel s’il restait de l’argent… qu’il avait des « besoins »… Etc., etc. Bon, évidemment les hypocrites ne se rappellent que du refus.
Sartre, borgne, a toujours eu un œil pour voir et un autre pour ne pas voir : ses adeptes énamourés firent de même …
Heureux les rares qui se réjouissent car ils seront comblés
Bisous
Les pisse-froids au frigo que ce soit encore plus froid
Reinette
Mousse haillonne
Pouet est-ce ?
Le cumul des fonctions
Pendez la haut et court
Paul Strand, Typewriter Keys:
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/03/paul-strand-keys.html
« On s’indigne que le Nobel soit attribué à Bob Dylan. Qu’il ait auparavant récompensé la petite musique de Modiano n’avait pourtant scandalisé personne. »
Eric Chevillard
« Faîtes preuve d’ouverture d’esprit, de modernité et d’intérêt pour la culture! »
trouvé sur un forum de « fanatiques », cette info:
Je me demande parfois si Chevillard ne s’amuse pas, tout seul, dans un bac à sable où il n’y a plus de sable depuis des lustres !
« Writers, It’s Time to Learn the Guitar »
http://www.theparisreview.org/blog/2016/10/13/writers-time-learn-guitar-news/
Excellent, votre lien, Pablo !….
Borges disait que le Prix Nobel était un prix formidable parce qu’il nous faisait découvrir un écrivain inconnu chaque année.
Pour cette année c’est raté.
Madame Verniglia dit : parlons-en de la tige de jade du JC, Madame Millet, l’infirmière qui règle son goutte-à-goutte antiprostatique, raconte qu’il doit fourrager pendant dix minutes dans ses couches pour la trouver, les gens rigolent, au bartabacs ils jubilent
« En 2012, le chanteur, interrogé par Rolling Stone, était d’ailleurs plutôt virulent en évoquant ceux qui l’accusaient de plagiat. »
https://www.actualitte.com/article/monde-edition/les-memoires-meticuleusement-fabriques-de-bob-dylan/49124
Symbole de pureté et de longévité, le jade A est réputé apporter la santé et éloigner les mauvais esprits.
Au cours actuel, 800 $ le kilo non travaillé, nous emportons avec nous une véritable fortune…
Comme dit le proverbe chinois hongkongais :
« Gold is valuable and jade is priceless »
Chevilles est un gros c.
Voilà, le Chevillard, complètement inattendu comme d’habitude, et … assez juste, je trouve. Aussi juste que mince est l’écriture de Modiano, certes.
Mais justement, c’est pour cela qu’on l’aime, Modiano : il est des petites musiques drôlement plus émouvantes que de lourdes symphonies. Et des flûtes qui surpassent tant de grosses caisses sûres de leur fait…
M’enfin, sacré Chevillard quand même : je croyais qu’il allait nous servir une remarque qui l’impliquerait lui, mais non, voilà qu’en une phrase assassine il double le couteau lancé dans le coeur des Nobel… Bravo l’artiste !
(mais que pense-t-il de Philip Roth ?)
« bonsoir Vegas », comme dit celui qui trumpe son monde.
Bon mot de Chevillard, la critique est bonne quand elle est vexante. La notule de passou n’est pas mal non plus dans le genre, voilà qui nous change des contorsions bonzaï pour vanter la littérature à bouffeurs de sushis.
Malgré l’allongement des nuits à Stockholm, leur musée des beaux arts n’ouvre obstinément que de dix à dix-sept heures à cause des stupides syndicats.
« la critique est bonne quand elle est vexante »
Le sophisme de Chevillard n’est ni vexant, ni critique, pour les jurés Nobel. Il prend ses lecteurs pour des cons. Nuance.
Le nombre de couches que porte JC l’empêche maintenant d’écrire, uhuhuhuh
Phil, le dernier billet concernant Dylan, sur la RDL, c’était quand, exactement ?
Lavie, les lecteurs de Modiano sont les premiers à savoir qu’il écrit sans cesse le même livre. Addiction.
Pierre Jourde sur Chevillard et Modiano:
« Et le prix Nobel de la critique est décerné à… »
Phil, c’est dommage de botter en touche. On aurait pu « rigoler » un peu…
Renato de 8.03, Quelles sont vos sources ?
Il faut un curieux mélange d’érudition pointue et d’ignorance crasse pour faire s’équivaloir Dylan et « notre » (?! merci du patrimoine) Paul Déroulède. Typique d’une inintelligentsia française, malheureusement.
Au-delà des différences politiques et poétiques, qui devraient crever les yeux, Déroulède appartient à la tradition des chansonniers, quand Dylan reprend effectivement, et n’en déplaise aux pète-secs, la figure du barde, d’une profondeur historique bien plus grande. Zumthor et Yourcenar l’avait remarqué, sans idolâtrer le personnage.
Dieu merci au fond, poésie et beauté font encore rager.
Alors ça c’est pas du jeu. Il y en un qui modifier ses commentaires !
Dans 100 ans personne lira Modiano et une anthologie des meilleurs aphorismes de Chevillard sera toujours en vente:
-Beaucoup de galets sur cette plage. Il devient patent que plus personne n’utilise de presse-papiers.
-Préoccupé, on le sait, par la condition animale, j’ai décidé de faire par testament don de mon squelette à un invertébré.
-Il y a tant de grains de sable qu’il ne doit pas en rester beaucoup qui n’existent pas.
-J’ai parfois l’impression que le cercle de mes non-lecteurs ne cesse de s’élargir.
-52 ans aujourd’hui. J’ai donc survécu à Molière, Balzac, Rilke, Proust et Artaud. C’est intéressant car ainsi nous allons savoir ce qu’ils auraient donné ensuite.
-Nous tombons sur le râble des écrivains médiocres que le succès couronne malgré tout. C’est injuste. Ils n’ont rien fait en somme qu’écrire médiocrement en faisant de leur mieux, les malheureux. C’est leur succès qui nous consterne. Ils payent alors pour leurs lecteurs malavisés dont nous ne pouvons pourtant savonner une à une les trois cent ou cinq cent mille frimousses.
-Sur la liste des meilleures ventes de romans ces jours-ci se trouvent les titres suivants : La Petite communiste qui ne souriait jamais, L’Extraordinaire voyage du fakir qui était coincé dans une armoire Ikéa, Le Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire, Le Sumo qui ne pouvait pas grossir, L’Analphabète qui savait compter, L’Homme qui voulait être heureux. À paraître : Le Lecteur qui se demandait si on ne le prenait pas pour un co_n.
-Et si Mikhaïl Kalachnikov s’était appelé Mikhaïl Frimousse, Mikhaïl Poireau, Mikhaïl Chantilly, Mikhaïl Plume, Mikhaïl Waterman, Mikhaïl Tarzan, Mikhaïl Tintin, Mikhaïl Guevara, Mikhaïl Casanova, Mikhaïl Gavalda, Mikhaïl Mandela, Mikhaïl Figuemol ou Mikhaïl Zobdemouch, déplorerait-on autant de morts ?
-L’entrée des artistes se fait par la sortie de secours.
-Plus avide que la curiosité, je ne vois que la compassion.
-Il fait froid !… Vous êtes bronzé !… Vous avez un beau manteau vert !… La plupart de nos échanges quotidiens consistent à renseigner nos interlocuteurs sur ce qu’ils savaient déjà et à apprendre d’eux en retour ce que nous n’ignorions point.
-Je la revois par hasard après trente années et je ne peux m’empêcher de penser qu’elle était plus jolie à l’époque. Ou bien, me dis-je, peut-être est-ce qu’elle me mentait.
-On ne m’ôtera pas de l’idée que le solo de saxo est toujours rigoureusement le même.
-Il est entré dans un platane, puis dans un sapin.
-Franchement – au vu de leurs formes respectives –, on comprend mal ce qui empêche la poule de pondre directement le poussin.
-Hier matin, j’ai été réveillé par Pline l’Ancien. Je sais, c’est difficile à admettre. Tout le monde le croyait mort dans l’éruption du Vésuve en l’an 79. Or il a sonné à ma porte avec une vigueur intacte. Sa Pléiade ne rentrait pas dans la boîte.
-Les oreilles de l’âne ont simplement poussé de façon à mettre le plus de distance possible entre elles et son horrible braiment.
-Mon écriture privilégie ces deux motifs : l’aphorisme et la digression. Et cependant, j’échoue misérablement à chaque fois que j’essaie de placer – ce serait ma grand œuvre – une digression dans un aphorisme.
-Il n’est pas nécessaire d’avoir lu les deux premiers tomes de sa trilogie pour ne pas lire non plus le troisième.
-Mes livres étaient introuvables, j’ai dû me résoudre à les écrire.
-Il paye aujourd’hui les excès de tempérance et de sobriété de sa jeunesse : il est nonagénaire.
-« Nos amis les chiens ne sont pas admis dans le magasin », tandis que l’homme qui est un loup pour l’homme est chaudement invité à entrer.
-L’océan finit pourtant par se noyer dans le sable.
-Nous sommes inévitablement des imposteurs puisque nous ne nous conformons jamais à l’idée que les autres se font de nous.
-Je déplace ma chaise à l’ombre, mais obstinément le soleil tourne pour m’atteindre me brûler de ses rayons – après cela, comment croire encore que je ne compte pour rien dans le Cosmos.
-Et si tout simplement nous nous étions trompés de mots en nommant les choses de ce monde ? S’il n’y avait d’autre explication à la confusion générale?
-J’ai pris la peine de relire son livre, j’ai eu tort, il ne s’est pas donné celle de le réécrire.
-Faut-il pourtant que le violon soit obtus pour ne savoir rien tirer d’un type aussi subtil que moi !
-Il se voue une telle haine qu’il refuse de se donner la satisfaction du suicide.
-Rien de nouveau sous le soleil : des nuages.
-Le sept milliardième être humain vient donc de naître. Oh je ne me fais aucune illusion : encore un qui n’ouvrira pas mes livres.
-RESPECT, ce seul mot s’étalait à la Une du journal, mercredi, en lettres hautes de huit centimètres. Ah ça, me dis-je, un laboratoire aurait-il enfin mis au point le vaccin contre le sida ? Un milliardaire philanthrope répandu à la volée sa fortune sur les Philippines ? Un compositeur écrit la symphonie qui délivrera pour de bon nos âmes ? Un manchot sauve avec les dents trois enfants de la noyade ? François Hollande entrepris le démantèlement de nos centrales nucléaires ?
Non.
Onze kékés multimillionnaires à peine sortis de l’adolescence, aux culottes et aux idées courtes, avaient poussé trois fois en 90 minutes un icosaèdre tronqué de 450 grammes entre deux poteaux blancs distants de plus de 7 mètres.
Elvira Lindo en El País:
« Y el Grammy es para… ¡Philip Roth!
En cuanto se supo el nombre de Bob Dylan como ganador del Nobel de Literatura, pensé en Philip Roth, el ser humano al que más le fastidia no ganar el Nobel. »
http://cultura.elpais.com/cultura/2016/10/14/actualidad/1476462691_121669.html
Bien entendu Pablo 75, Chevillard est génial… Dans ses petites remarques en triolet quotidien, surtout.
Beaucoup moins dans ses livres (mourir m’enrhume etc.), où l’accumulation fait obstacle et où, bizarrement, ce champion du tir à l’arc, ce Guillaume Tell de la réplique, cette langue maniée aussi vive, bifide, agile et ensorcelante que la trajectoire d’une étoile filante deviennent longuets et inutilement complexes.
Mais les trois salves tirées tous les jours que dieu fait, bravo ! C’est d’ailleurs la première page que j’ouvre chaque jour… Et je serais prête à payer pour continuer d’y aller (mais ne le dites pas à Eric Chevillard, merci !)
la dernière sur le nucléaire était splendide :
« Installons-nous devant sa trompe, mes sœurs, rien ne tient plus chaud que l’haleine du tamanoir endormi, dit la fourmi pronucléaire. »
(j’admire surtout le soin apporté aux finitions, dans les phrases de Chevillard. Tout est impeccable, si souvent !!!)
Il ne m’intéresse pas. Y préfère les tenons et mortaises.
Tiens la plui a cessé.
Beau fera’t-il
Longtemps ?
Que sèchent les feuilles mouillées…
Et toi
…Un manchot sauvé avec les dents….
« Far Ouest »
WG, on dit far west ou Ouest lointain…
La pluie
Et toi tu te mets à stresser comme un malade du sanatorium en te demandant s’il va faire beau longtemps.
Hic & nunc.
Après 11 ans de fâches, le temps de la réconciliation sur le dos de Bobdyl stockholmisé est enfin arrivé dans la zone rdl.
http://www.juanasensio.com/archive/2005/05/30/pierre_assouline_et_varia_ou_le_stalker_s_amuse_un_peu.html
Bob, bob, avec ta guitare sur les genoux, vraiment, tu es bien long à remercier le jury nobel.. Es tu en train de te demander si tu vas le refuser? Ton « agent » semble aussi embarrassé que la gouvernement actuel devant les déclarations de hollande face aux journalistes du « monde ».
Et puis il a ce petit côté du petit garçon qui voit passer l’empereur, et qui seul remarque que le monarque est tout nu…
Et puis ces rapprochements si incongrus ! Seul Proust en faisait autant – mais il avait besoin, pour pousser sa métaphore, d’une phrase aussi longue qu’un jour sans pain, alors que Chevillard vous ramasse tout ça, vous le cheville, avec une vitesse folle : le condensé de la formule, l’élégance des tournures, et cette inimitable impertinence de la pensée.
Dans mes bras ! (en tout bien tout honneur !)
Paul, Bob Dylan doit avoir la mauvaise conscience de celui qui reçoit un prix qui ne lui est pas destiné. Si c’est un grand lecteur, il doit carrément rougir, à mon sens, et être impatienté. Le voilà bien embarrassé : s’il refuse le prix, on le trouvera hautain. S’il l’accepte, il se trouvera comme un faussaire encensé… Il faudrait être chrétien : « Je ne suis pas digne de te recevoir, mais dis une seule parole et je serai guéri ». M’enfin on voit mal Bob Dylan croire en autre chose qu’en lui-même (et il a bien raison, notez…)
Et puis, vous avez remarqué ? Ce sont toujours, sempiternellement, les chansons de la période folk qu’on cite, alors que Dylan a tourné casaque dès les années 80. A jamais momifié chanteur à la guitare acoustique avec harmonica : toute sa vie, un sacré malentendu.
Il faudrait interroger François BON, auteur il y a quelques années d’un brûlant Dylan à la radio (d’autant plus brûlant que la diction était délibérément neutre, glacée, plate, alors que les mots flambaient au coin de chaque prhase), pour savoir ce qu’il en pense : Dylan, à jamais embaumé malgré lui, et malgré ce qu’il est, dit, fait ?
Parfois Chevillard est inattendu,incongru, moqueur, assez Queneau dans ses aphorismes, avec un peu de Jules Renard et quelque chose des jeux de l’Oulipo…. mais dans ses critiques du « Monde », il manifeste une si évidente jubilation dans le massacre, la démolition tortueuse que c’en est suspect.. Il n’a jamais la hauteur naturelle d’un Rinaldi, mais les petites secousses nerveuses de l’envieux et les réticences du maussade de service . Enfin il accumule souvent des phrases bancales, entortillées, mal fichues, faufilées, obliques, avec des petitesses. et surtout il émane de ses articles un parfum de jalousie, de minuscule querelle et chicane, rarement ou jamais une franche ,claire ,royale et ferme adhésion.Jamais un enthousiasme contagieux et jubilatoire .. ou un éclat de rire énorme qui ébranlerit toute la page face à une grande oeuvre éclatante. Bizarre .On dirait qu’il écrit à reculons.
Fans de Dylan,
adorateurs du Nobel,
mêmes suiveurs du doigt
quand la Lune s’en moque.
Lunettement.
le Nobel aux meilleurs commentateurs, ces êtres supérieurs!
Jamais lu Irvine Welsh, en dépit de sa fiche.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Irvine_Welsh
Est-ce un auteur bien recommandable, vous qui avez tout lu ? A pas l’air d’aimer la décadence de la prostate des jurés du nobel, en tout cas, tout comme passoul and wgg.
http://www.huffingtonpost.fr/2016/10/14/irvine-welsh-na-pas-apprecie-le-nobel-de-litterature-de-bob-dylan/
Pissons dans la glycine.
Great pic en effet,dear LVDB.Silvia de Suède a dû tomber dessus,convaincre Carl de laisser tomber Joyce Carol Oates.La pauvre qui ne comprenait pas que Roth ne veuille plus s’y coller; Dylan et son harmonica risquent de lui scier les pattes à elle aussi.
Edel: »Il n’a jamais la hauteur naturelle d’un Rinaldi, mais les petites secousses nerveuses de l’envieux et les réticences du maussade de service . »
Les trois neurones de M. Edel prennent leur maigre envol. Ne lui jetons pas la jacques-pierre, il ne pourrait pas faire mieux.
Quant à « la hauteur naturelle » de Rinaldi, j’ai surtout le souvenir d’une entreprise de démolition gratuite qui n’avait pas grand-chose à voir avec la critique.
@ 12 h 57 min
Visiblement à côté de la plaque, une question a été posée hier, à 20h10.
La secrétaire perpétuelle du comité Nobel, Mrs Danius, qui annonce au mondentier, les lauréats Nobel depuis quelques années, a un petit air de ressemblance physique, le visage, avec Syvia Kristel. Nothing more, nothing less.
Mais beaucoup plus interessant, ce « fanatisme ».
Par quelques commentaires concernant la prose de Dylan, dont je ne suis pas fan, j’ai essayé de comprendre le phénomène gourou, amplifié par son prix Nobel.
Le point de vue de l’un des deux auteurs qui ont traduit les songs de Dylan, R. Louit étant décédé, est lisible ici:
« Forcément, la traduction de Dylan est le résultat d’un et même de plusieurs niveaux de compromis, entre traducteurs, entre plusieurs choix de sens possibles, et ça se sent à la lecture : il y a quelque chose de moyen, de médian, dans le texte dont la source, anglaise, est parfois elle-même moyennissime. »
http://blog.belial.fr/post/2015/07/21/Rencontre-avec-Didier-Pemerle
chaloux, ce lamentable coq de bruyère toujours dressé sur ses ergot à ergoter contre la terre entière, sauf les médiocres. Asinus asinum fricat !
Quel coq au c. !
« mince est l’écriture de Modiano », ose dire la Clopine dans un commentaire des plus clopinesques.
Vous êtes des nuls ! Vous ne connaissez rien à la vraie littérature. Des gros nuls.
Lavie, Sylvia Kristel parlait cinq langues couramment et gageons qu’elle en fût cinq fois plus femme, comme disait l’empereur de ses mêmes pays, jusque dans ses oeuvres filmiques.
Son « late » mari, car elle se maria aussi, était sûrement plus concourable pour le Nobel de littérature que M. Dylan.
Un coq de bruyère mais pas une pie voleuse.
Yes merci Phil, de rappeler quelques souvenirs de cette surdouée.
Mrs Danius, quant à elle, maîtrise beaucoup de langues aussi.
Elle se dit être a Dylan lover, sur le tard, et loue la pureté de sa prose en « anglais »…
Le changement, c’est maintenant? non mais quelle ambiance De mon côté j’avais remplacé le récompensé par Lenon et imaginé du coup un Nobel posthume qui allait être présenté à sa veuve, Yoko Ono ! Je connais peu Dylan et d’ailleurs si je possédais une Harley je pourrais décréter qu’à cause d’elle je ne connais plus personne ; ce Nobel fait peut-être sentir le manque au rayon musical ou création qui ne soit pas purement littéraire, faudrait-il inventer un Nobel pour? Dylan a écrit 600 pages à ce que j’ai retenu d’un filtrage personnel et drastique . Un bon après-midi à tous .
cinq langues… Vache!
Et vous auriez aimé la rencontrer?
Bérénice, des antiquaires qui maitrisent difficilement leur propre langue se font des couilles en or avec le fauteuil d’Emmanuelle.
Peut-être y a-t-il déjà eu quelqu’un pour rappeler le choix que fit Zimmy de se pseudonommer « Dylan » en hommage au géant de l’incandescence poétique, Dylan Thomas, le barde des Galles.
« Do not go gentle into that god night/Rage, rage against the dying of the light ».
Oui, mais l’un est un authentique poète, l’autre n’est qu’une chanteur. La différence est abyssale.
Sylvia Kristel était une divine femelle. J’aurais pu facilement en devenir complètement dingue si elle m’avait dit oui…
‘Reusement qu’il ,n’a pas choisi de de pseudomiser Woody. Déjà, qu’il avait adopté jusqu’à l’accent de son idole.
… temps de relire « les raisins de la colère » en VO, par ces temps de culte insane de la personnalité.
Snobisme, quand tu nous tiens !
On chantera encore les poètes quand tous les vieux croutons de la littérature seront morts et oubliés.
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 14 h 25 min
Sylvia Kristel était une divine femelle. J’aurais pu facilement en devenir complètement dingue si elle m’avait dit oui…
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 13 h 43 min
Asinus asinum fricat!
Bras d’honneur, bras d’honneur… Vaut mieux que ce soit la passagère derrière qui le fasse !
LVDB à 13.19. j’abondais dans votre sens ,inutile de faire la Yente.Quand on s’adresse à vous il faudrait commencer par Yzker…ES tit mir bang,suis étonné.Votre méfiance est telle que vous ne croyez jamais qu’on peut s’adresser à vous comme à une mentsch.Qu’est-ce que vous avez?
à 14 h 32 min
Vous trouverez aisément la vidéo où Mrs Danius annonce le prix Nobel de littérature 2016. Ainsi que sa rhétorique argumentaire.
philetchaloux de retour : la vieille haine puante, du JC pur jus
14 h 23 min
Amusant (soypons sympa), étant donné votre niveau en anglais …
Delair vicié? Ouvrons les fenêtres.
« Sylvia Kristel était une divine femelle. »
Mais pas une très bonne actrice. D’ailleurs, elle n’a joué que dans des « navets », le pire étant « Emmanuelle », malgré la présence d’Alain Cuny qui faisait une improvisation inspirée paraît-il de Georges Bataille.
Leonard Cohen s’est fendu d’un compliment sur le Nobel attribué à son concurrent, histoire de ne pas craché dans la soupe :
« Mais je vais commenter le prix Nobel qu’il a reçu, qui est pour moi l’équivalent d’épingler une médaille sur le mont Everest pour le reconnaître comme la plus haute montagne. »
Et pourquoi pas Mike Brandt ? Et Michelle Torr, aussi ? Moi je l’aime bien ! Les types en cuir on a des coeurs d’artichaut…
Et l’aute du train qui siffle, là ? On chougne immédiatement…
On perd son temps à causer de cette icône des rues, iconisée par des agitateurs de maison de retraite scandinave ….
A BAS BOB DYLAN ! VIVE PAUL DEROULEDE !
Déroulède aussi se voulait une « icône des rues » ! Il appartient à cette droite qu’illustre aujourd’hui un Buisson auteur de « La Cause du peuple ».
« Qu’il ait auparavant récompensé la petite musique de Modiano n’avait pourtant scandalisé personne. »
Et toc ! prends ça, Modiano !
Quand il s’agit d’attaquer un confrère, Chevillard fait montre d’un prodige d’ironie particulièrement bas.
@17.58 je vais me suicider pour quatre raisons, ce soir à 22h22
@5.41 Raté ….! Encore raté…. A croire que je le fais exprès !
Rageant, c. vraiment pas de chance… un suicide du merdeux Jo Crisse qui dure que 7h 21m
Rassemblons nous autour de notre icône des rues : notre cher PAUL DEROULEDE !!!
A BAS L’IMPERIALISME POETIQUE DYLANIEN ! US GO HOME !
Lorsque Janssen a ses règles, c’est pas beau à voir !….
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