Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Des années qu’elle attend sa consécration. Des années que sont régulièrement consignés les noms de Philip Roth, Don De Lillo, Cormac McCarthy, Russell Banks et quelques autres et non des moindres. Des années que l’Académie suédoise laisse faire, laisse dire, laisse écrire. Une règle : ne jamais démentir les rumeurs (son point commun avec la CIA). Une seule fois, il y a huit ans, Horace Engdahl alors secrétaire du comité Nobel, légèrement escagassé que l’on reproche à sa bande de copains engoncés d’ignorer les susnommés, ne supportant plus cette pression insistante en leur faveur, laissa éclater son humeur américanophobe non sans mépris dans une interview à l’Associer Press :
«Les Etats-Unis sont trop isolés, ils ne traduisent pas assez et ils ne participent pas au dialogue des littératures. Cette ignorance les restreint (…) Il y a des auteurs forts dans toutes les grandes cultures mais vous ne pouvez pas écarter le fait que l’Europe est encore au centre du monde littéraire… pas les Etats-Unis (…) Les auteurs américains contemporains ne s’écartent pas suffisamment de la culture de masse qui prévaut sur leur continent » »
Depuis ce matin, nous voilà fixés. La littérature américaine contemporaine et ses plus fameux représentants peuvent aller se faire voir et pour un certain temps. En lui préférant un américain, certes, mais un chanteur/compositeur et non un écrivain puisqu’il n’a pas d’oeuvre littéraire sous la forme habituelle de livres à son actif (en principe, c’est d’abord à ce signe matériel qu’on les reconnaît avant d’y aller voir pour savoir si c’est du lard ou du cochon, comme dirait Jean- Baptiste Del Amo), elle leur adresse un spectaculaire bras d’honneur.
Cela fait pourtant des années, aussi, que le nom de Bob Dylan, 75 ans, est régulièrement cité par les sites de parieurs et les Nobel’s watchers sur la liste des nobélisables ; mais on avait toujours pris cela pour une blague destinée à brouiller les pistes. En fait, c’était du sérieux. Hélas… Car enfin, on a beau retourner sa fiche Wikipédia dans tous les sens (une fois n’est pas coutume) en français comme en anglais ou consulter son site, son seul livre est une autobiographie en trois tomes il est vrai (en français chez Fayard, seul le premier est paru). On y apprenait que Balzac est son écrivain de chevet : « Mon romancier-fétiche » avouait-t-il, ce qui est réconfortant en un temps où il est de bon ton, dans les amphithéâtres des universités françaises, d’esquisser une moue de dédain pour le trop prolifique et si peu styliste auteur de la Comédie humaine. On se promettait de l’interroger plus avant la prochaine fois sur The cousin Pons ou sur le Father Goriot. Voilà pour l’oeuvre littéraire. C’est tout ? C’est tout. Le comité Nobel l’avait prévu qui dans son communiqué anticipe déjà le reproche :
« Dylan est une icône. Il a une profonde influence sur la musique contemporaine (…) Il est récompensé « pour avoir créé dans le cadre de la grande tradition de la musique américaine de nouveaux modes d’expression poétique dans la grande tradition de la chanson américaine (…) Bob Dylan a écrit une poésie pour l’oreille…
A se demander à quoi peut ressembler une poésie qui n’est pas pour l’oreille, si cela existe. N’empêche. Peut-être qu’ils ont voulu se donner un petit air transgressif à bon compte ; peut-être que ça leur rappelle leur jeunesse comme moi la mienne ; peut-être s’imaginent-ils encore que le barde, qui a choisi son pseudonyme en hommage au poète gallois Dylan Thomas (1914-1953) et qui doit tant à Woody Guthrie, à la poésie surréaliste, à Jack Kerouac et Allen Ginsberg, sent le souffre ; peut-être croient-ils que leur initiative bouscule, décoiffe, dérange quand, en fait, elle consterne, accable. Entendons-nous bien : les disques de Bob Dylan font partie de ceux que j’écoute en permanence, ses chansons (pas les 700 qu’il a écrites, tout de même) sont dans mon panthéon depuis leur création ou presque. (mais je m’abstiens d’assister à ses concerts car il s’y fout de son public : pas un mot, pas un sourire, pas un geste, pas une minute de plus). Je suis de ceux qui revoient en moyenne une fois par an le No direction home que lui avait consacré Martin Scorcese dans un documentaire inspiré. Mais de la ritournelle, fut-elle supérieure, historique, n’en est pas moins de la ritournelle. J’admire tout autant Léo Ferré mais j’aurais éclaté de rire si on lui avait décerné le prix Goncourt, comme des rires ont fusé à Stockholm, se mêlant aux hourras, quand le porte-parole a annoncé la nouvelle devant la presse.
Le rôle de Dylan dans la contre-culture américaine des années 60-70, son influence sur les campus pacifistes en lutte contre la guerre du Vietnam (tiens, à ce titre, on aurait tout aussi bien lui donner le prix Nobel de la paix !), tout cela est incontestable. C’est une légende vivante, il appartient à notre mythologie. Mais certains journaux l’ont tellement comparé à Arthur Rimbaud qu’il a lui-même fini par prendre cela au sérieux. Il faut croire que cela a fait tache jusqu’à Stockholm. Car enfin, si vraiment ils avaient voulu distinguer un poète américain, histoire de faire la nique aux romanciers (on s’amuse comme on peut), ce ne sont pas les grands poètes qui manquent outre-Atlantique. Des vrais. Comme ceux que l’Académie suédoise avait honoré par le passé, les W.B. Yeats, Gabriela Mistral, T.S. Eliot, Salvatore Quasimodo, Georges Séféris, Saint-John Perse, Pablo Neruda, Eugenio Montale, Vicente Alexandre, Odyssées Elytis, Czeslaw Milosz, Jaroslav Seifert, Joseph Brodsky, Camille José Cela, Octavio Paz, Derek Walcott, Seamus Heaney, Tomas Tranströmer et c’est c’est donc parmi eux que Robert Zimmerman dit Bob Dylan prendra rang… Lui attribuer le Nobel de littérature est du même niveau que faire entrer Jean d’Ormesson dans la Pléiade. Et comme il s’agit là de deux institutions littéraires que les lecteurs se sont appropriés, les discréditer par des choix relevant d’une logique extra-littéraire ne peut que provoquer des dégâts.
« Si Dylan est un poète, alors moi je suis basketteur », disait Norman Mailer. Interrogés, les académiciens suédois ont exprimé sinon leur unanimité du moins leur unité au moment du vote. D’après l’un d’eux, Per Wastberg, celui-là même qui voit en Dylan « probablement le plus grand poète vivant », ils espèrent un concert lors de la remise du prix en décembre. C’est tout le mal qu’on leur souhaite.
Au moment même où était annoncé le couronnement de Bob Dylan, le dramaturge italien Dario Fo, lauréat du Nobel de littérature en 1997, passait de vie à trépas. On attend les conclusions du médecin-légiste pour savoir si l’un est la cause de l’autre.
P.S. Pour la route, un extrait des poèmes de jeunesse inédits de Bob Dylan publiés en 2008 :
« from the outside lookin in every finger wiggles the doorway wears long pants an slouches no rejection all’s fair in love and selection but be careful, baby of covered window affection an don’t forget t bring cigarettes for you might just likely find that one outside leads farther out an one inside just leads t another ———————— death silenced her pool the day she died hovered over her little toy dogs but left no trace of itself at her funeral ———————— jaundiced coloured girls pop out of nowhere offerin roses cant eat your roses get ’m out of here gimme food i dig food cant swallow the smell of your flowers, lady want turkey buns hamburger meat history gets the hungries an even the witches sometimes have t eat so please pardon me an dont think i’m prejudiced if i pour your drink all the way down your hairlip gown there’s nothing t be disturbed about it’s just that there’s enough people bending over with the fangs of society burnt into their backs…
(« Le prix Nobel de littérature 2016 » photos D.R.)
1 121 Réponses pour Le bras d’honneur des Nobel à la littérature américaine
Je ne vois pas en quoi le fait de penser que Modiano, et même Le Clézio, ne méritaient pas le Nobel serait un signe de « bassesse ». C’est un avis.
je vais me suicider pour quatre raisons, ce soir à 22h22 (JC hier à 17h58)
Ben alors quoi ? C’est-y pour aujourd’hui ou pour demain ?
Qulques infos sur mrs Sara Danius
https://fr.wikipedia.org/wiki/Sara_Danius
… une spécialiste d’Honoré de Balzac, Stendhal, Gustave Flaubert, Marcel Proust et James Joyce. On comprend mieux, tout à coup, les liens de filiation avec Bob Dylan.
@ Paul Edel
Chevillard restera pour ses aphorismes, bien supérieurs à ceux de Queneau (qui est, d’ailleurs, l’un des auteurs français les plus surévalués du XXe siècle – sa réputation a bien profité du fait qu’il travaillait chez Gallimard). Par contre, c’est sûr que Chevillard a bien lu le « Journal » de Renard, ce chef-d’ouvre beaucoup plus cité (toujours les mêmes mots) que lu. Ses critiques dans « Le Monde » je ne les connais pas, puisque cela fait au moins 20 ans que je n’achète pas ce journal les jeudis (le jour à l’époque de « Le Monde des livres »).
Mais j’ai beaucoup lu les articles de Rinaldi (que j’ai un peu connu, à l’époque où il était en couple avec Bianciotti), féroces souvent (notamment avec Duras, Tournier, Robbe-Grillet, Sartre ou C.Simon). Votre phrase « il manifeste une si évidente jubilation dans le massacre, la démolition » s’applique très bien à lui, tellement il pouvait être méchant. Il a publié un gros pavé de 600 pages avec ses meilleures critiques de « L’Express » intitulé « Service de presse » (Plon, 1999), qui est un régal pour ceux qui aiment la férocité en littérature (et qu’on voit parfois dans les bonnes librairies d’occasion parisiennes).
Jeanjean, c’est la voix du peuple qui commande à mon cœur : les Porquerollais m’ont supplié de surseoir à mon funeste projet de suicide ! Comment ne pas les comprendre, comment ne pas leur obéir ?!
Le Nobel à Dylan est une cote mal taillée. C’est une décision à la fois audacieuse et timorée. Audacieuse parce qu’elle élargit le champ de ce que nous appelons la littérature tout en ravivant la trilogie poésie/oralité/chant. Timorée parce qu’elle préserve les vieilles conditions d’attribution et le mythe du « grand » homme. On couronne un seul homme alors que son art est un art mixte et collectif (musiciens accompagnateurs, techniciens, participation du public). la même procédure réductrice est à l’oeuvre pour les prix scientifiques : on couronne un individu (par exemple notre récent pris de chimie), alors que son travail et ses résultats sont le plus souvent à mettre au compte d’une équipe.
JC….. dit: 15 octobre 2016 à 15 h 30 min
On t’a jamais dit que tu radotais ? Ce c.ca nerveux, ça fait des jours que tu nous le ponds comme si c’était la septième merveille du monde !
JC sorti de sa maison de retraite en remet une couche, une de plus qu’il échange avec philetchaloux entre gérontes
Alors comme ça vous » menez la fronde » Passoul? Ils ont le sens de la mesure au Figaro!Les académiciens du Chantal Nobel ont voulu quitter la guerre conventionnelle.Maintenant les libraires sont contents ils vont devoir faire le réassort chez le disquaire .Dylan je trouve ça TB à part qu’Adonis ou Phil Roth ont du passer une mauvaise soirée.Excellent billet RDC sur Tavernier.On devrait donner le Nobel à Jaubert
Le Nobel à Dylan, c’est bon pour François Bon, aussi.
J’ai autrefois écris une chanson sur Bob Dylan, qu’on chantait avec mon copain Amir S. dans les bars parisiens au milieu des années 90s; les paroles étaient presque entièrement constituées de titres de chansons de Zimmy mis bout à bout. Je ne me souviens plus que du début ‘Hey Bobby, when you hear us singing this song… » Dream on, John Donne!
: les Porquerollais m’ont supplié de surseoir à mon funeste projet de suicide ! (JC)
C’est beau ! Je ne sais pas pourquoi, ça me rappelle la mort de Sardanapale… Mais non! Décidément j’oublie tout : c’est le fameux « Non mori, Seneca ! » de « L’incoronazione di Poppea ». J’entends d’ici (par-dessus Notre-Dame-des-Anges) le choeur des Porquerollais !
Quel merveilleux compositeur que Maurice Jaubert. Je l’ai découvert comme presque tout le monde avec les films de Truffaut. Il existait quelques CD d’anthologie de ses œuvres.
@ Delaporte
« Quand il s’agit d’attaquer un confrère, Chevillard fait montre d’un prodige d’ironie particulièrement bas. »
Pourquoi « particulièrement bas »? Il est interdit en littérature d’être ironique ou féroce? L’épidémie américaine du politiquement correct aurait envahi la littérature aussi?
Moi je ne trouve rien de plus jubilatoire que la férocité ahurissante de Saint-Simon, par exemple, l’écrivain qui est allé le plus loin dans ce domaine (il est plus méchant encore que Bloy – c’est dire…).
Moi, ça me rend joyeux de lire les grands pamphlétaires, les grands écrivains méchants. Pas de meilleur antidépresseur que ça (et la musique de Bach).
Quels souvenirs des années soixante ont ces jury du Nobel ? Ont-ils été ces jeunes serrant sous leur bras un nouveau 45 tours à partager ou plus sérieusement une de ces galettes noires que l’on ôtait avec précaution de leur enveloppe bistre ? librairies, cinémas, terrasses de café, boîtes à danser, surprise-parties, piaules d’étudiants, jeans. La pile de disques près du pick-up ou tourne-disque en bakélite : les Beatles, Dylan, Joan Baez, les Rolling Stone, Marianne Faithfull, Ella Fitzgerald, Glenn Miller, Jim Morrison… Posters et livres, Black et Mortimer, Tintin mais aussi Rimbaud, Nadja, mais aussi Dali et Bobby Lapointe. Fumées des cigarettes et frissons au matin quand il faut bien rentrer en fredonnant une de ces chansons.
Peut-être bien qu’ils ont eu un coup de blues… les vieux.
c’est le fameux « Non mori, Seneca ! »
Comparer JC à Sénèque, d’aucuns trouveront peut-être cela abusif…Tant pis, je maintiens.
Ce pauvre Edel est l’âne de l’écurie. Il hennit comme il peut.
Pourquoi « particulièrement bas »?
En fait, j’aurais plutôt dû qualifier de « sournoise » cette manière de critiquer indirectement un confrère qu’utilise ici Chevillard. Ceci étant, c’est tout à fait son droit, mais cela ne rend pas meilleurs ses pseudo-aphorismes dont il nous gratifie chaque jour avec la régularité d’une horloge suisse.
Christiane, ta description de ces années de débauche sorbonnarde tend à prouver que tu as vécu une vie de débauche et que tu finiras brûlante, en Enfer !
Bienvenue au Club des Ames Perdues…!
@ Chaloux
J’écoute cette merveille:
« Fra l’ombre e gl’orrori » de la cantate italienne de Haendel « Aci, Galatea e Polifemo », par Christopher Purves (dirigé par Emmanuelle Haïm):
https://www.youtube.com/watch?v=5fdOruWLDWk
Tu connais?
Peut-être bien qu’ils ont eu un coup de blues… les vieux. (Christiane)
Le coup de blues, en somme, c’est le contraire du coup de coeur. Les Nobel ne couronnent jamais que des vieux en fin de parcours, distinguant une oeuvre à peu près achevée, sans jamais trier le bon du médiocre, à la louche. Prenons Modiano, par exemple : s’il avait eu le prix l’année de « Villa triste » ou de « Dora Bruder », ça aurait eu du sens ; ça aurait été une efficace incitation à découvrir un créateur en pleine maturité ; mais le Modiano vieillissant, adonné à la répétition de ses recettes éprouvées ? De même, voici plus de trente ans que Dylan vit sur le stock de ses vieux succès des décennies 70/80 du siècle dernier : qui, parmi les moins de 40 ans, les écoute encore ? Jamais aucun Nobel n’aura la valeur d’une incitation à la création ni à la recherche. C’est tout révérence et encensoir.
« Des profs d’histoire de Trappes refusent de confier leurs collégiens au contre-révolutionnaire Lorant Deutsch. »
C’est dommage, l’acteur aurait peut-être su donner à ces élèves le goût de l’histoire, ce qui n’est pas toujours le cas des « vrais » profs…
Ils auraient sans doute accueilli
Tariq Ramadan- Tifris avec joie, tant il est vrai que la plupart des profs sont de gros c.ons incultes et collabos. Et je me mets dans le lot, évidemment !
Voici quelques petits éléments de sociologie comparative des jurés de 2 académies littéraires, suédoise et française, et hypothèses induites.
L’Académie du Nobel de 2016 (18 fauteuils) se compose de 12 hommes d’une moyenne d’âge de 73,8 ans et de 6 femmes d’une moyenne d’âge de 60,6 ans. L’académie Goncourt 2016 (10 couverts) se compose de 7 hommes d’une moyenne d’âge de 66,1 ans et de 3 femmes d’une moyenne d’âge de 63,3 ans. Dans les deux cas, ce sont les hommes qui, majoritairement, font les prix contre les femmes, minoritaires, tant en valeur absolue qu’en valeur relative. Sachant que le poids des hommes plus âgés dans les « fauteuils » est nettement plus manifeste que dans celui des « couverts »,et à suppo ser que l’on neutralise l’impact de l’influence du ou de la présidente sur les autres membres (une femme de 54 ans dans un fauteuil vs un homme de 81 ans dans un couvert), on peut consolider TCEPA l’hypothèse que le choix de la Suède s’explique par la raison suivante : la nostalgie d’un club de vieillards désireux de se faire une dernière fois plaisir en saluant leur propre jeunesse, et ayant su résister à la minorité des femmes plus jeunes ayant essayé de s’opposer à cette pulsion. Ou bien, -mais ce n’est pas contradictoire- si l’on retient l’influence déterminante de la présidente sur les autres auteuils, aurait-on eu affaire à un débridage de leur conservatisme frileux. Lequel serait expicable par la force de persuasion d’une jeune présidente les ayant convaincus d’aller se dépoussiérer à l’unisson en faisant la promotion d’un barde pour assurer à leur académie une plus longue légitimité populaire mondiale. Le bras d’honneur n’aurait donc pas été tout à fait celui que l’on voudrait nous faire croire. En revanche, chez les « couverts », rien à craindre d’une telle mésaventure : les pedigrees y sont trop homogènes en âge et le vieux Bernard veille au grain.
Après ce prix à Bob Dylan, convenons qu’un prix Nobel de littérature n’a plus guère de sens. Il vaudrait mieux un prix dédié aux arts, puisqu’aussi bien il n’existe pas de prix pour la peinture, la musique, le cinéma. D’ailleurs, cela fait longtemps que les écrivains jouent sur plusieurs tableaux : Modiano romancier et scénariste ; Houellebecq, romancier, poète et cinéaste; Duras, romancière,dramaturge et cinéaste, etc. etc.
le blues ne prend jamais de coup de vieux, lui… le petit rappel est toujours coincé dans la sacristie
Merci pour le lien ,lvdb.En chapeau et costard blancs,les inconditionnels de Bob Dylan Thomas vont se pâmer devant .Libé avait trouvé Joyce Carol oates « réfrigérante ». ses amours de 47ans avec Ray prouvaient le contraire, Maintenant c’est l’académie suédoise qui l’a réfrigérée.Ca n’empêche pas la révérence envers Dylan mais il y a comme une crise de jeunisme branchouille dans le royaume de Stockhlom?
@ Jean
« Les Nobel ne couronnent jamais que des vieux en fin de parcours, distinguant une oeuvre à peu près achevée ».
Kipling, 41 ans.
Camus, 44
Sinclair Lewis, 45
Sigrid Undset, Pearl S. Buck, 46
Joseph Brodsky, 47
Eugene O’Neill, 48
Maurice Maeterlinck, 49
Elfriede Jelinek, 50
Selma Lagerlöf, Aleksandr Solzhenitsyn, 51
Tagore, William Faulkner, Wole Soyinka, 52
Thomas Mann, Orhan Pamuk, 54
Ernest Hemingway, Heinrich Böll, Gabriel García Márquez, 55
Herta Müller, Roger Martin du Gard, Gabriela Mistral, Seamus Heaney, 56
Mo Yan, 57
Yeats, Salvatore Quasimodo, 58
Pär Lagerkvist, Jean-Paul Sartre, Kenzaburō Ōe, 59
Etc, etc.
Pablo75 dit: 15 octobre 2016 à 17 h 41 min
Oui. Ce serait toutefois intéressant de vérifier si l’âge moyen des impétrants du Nobel (toutes disciplines confondues) n’aurait pas tendance à s’élever au fil du temps. En tout cas, décerner le Nobel de littérature à Bob Dylan,75 ans, artiste depuis longtemps sur la touche de la création vivante dans sa partie, me paraît avoir pour effet de poser la question de l’utilité de ces prix : s’il s’agit de couronner, la plupart du temps (je ne dis pas qu’il n’y ait pas d’exceptions) des notables en fin de carrière dont l’oeuvre, pour l’essentiel, est faite (à propos, quel est l’âge des nobélisés, français et japonais, en physique et en chimie ?), je me dis que l’impact de ces prix sur la création vivante et sur la recherche est à peu près nul, même en ce qui concerne les lauréats qui, par ailleurs, sont souvent des gens auxquels ont été décernés divers prix et distinctions (c’est le cas de Dylan). Les prix Nobel me font penser aux médaillés olympiques, à ceci près que, dans le premier cas, les compétitions sont terminées depuis longtemps ; les uns et les autres donnent d’ailleurs lieu à des réjouissances chauvines du même type ( « On » a eu le Nobel, « la » science française nobélisée, etc.).
Delaporte, nous sommes d’accord.
Êtes-vous comme moi contre-révolutionnaire ? Nous pourrions nous allier ? Vive le Roy !
Certainement pas, Berzik ! T’es p’t’être gros, mais ni c., ni inculte, collabo. Pour le reste t’a entièrement raison. L’année dernière, une prof de svt, regardant par hasard le programme du voyage en Espagne voit : visite de la maison de Cervantès. Elle s’exclame aussitôt : Mais c’est qui, Cervantès ? Devant le silence gêné de l’assemblée : J’ai sans doute dit une sottise…Dans mon collège, j’ai ainsi souvent l’impression d’être un zombie.
Pablo75 dit: 15 octobre 2016 à 17 h 41 min
L’âge des trois derniers nobélisés français en littérature me paraît aller dans le sens de mon hypothèse :
Claude Simon : 72 ans
Le Clézio : 68 ans
Modiano : 69 ans
Il est certain que le Nobel aura permis à ces trois là (comme à beaucoup d’autres) d’accéder à une audience internationale alors que, sans le prix, ils n’auraient jamais guère été connus qu’en France. Pain bénit aussi pour les traducteurs.
Sylvia Kristel joue très bien dans « La marge », adapté de….Mandiargues. Oui ma bonne dame, ça mérite le prix Nobel de la fesse.
Paul Edel 12h07. N’êtes-vous pas un peu contradictoire ? Si vraiment Chevillard vaut Queneau ou Jules Renard, comment pourrait-il être jaloux de Begbeder ou d’Eric-Emmanuel Schmitt?
Il semble que le bras d’honneur des Nobel se double d’un bras d’honneur de Dylan.
(Non, je ne connaissais pas, Pablo, très beau).
Il y a parfois des nouvelles qui coupent le souffle. Le partenaire masculin dans ce film fessier est Joe dallessandro, égérie de Warhol, qui roule en sm (la voiture hein…). Little Joe, bien connu de Dylan. Voilà c’est reparti mon kiki
On nous parle toujours de soeur Emmanuelle pour le nobel de la fesse dans son rocking-chair, mais enfin Anicée Alvina dans les films de Robbe-Grillet, plaquée de rouge sur les murs de klein, c’était quand même aut’chose.
Phil dit: 15 octobre 2016 à 18 h 15 min
Et je veux, mon bon Philou. Et de la belle, qu’elle avait, la Kristel, qu’on en mangerait…
En lisant le recueil d’articles de Rinaldi, on avait l’impression qu’il canardait tous ceux qui allaient entrer dans la Pléiade. Green, Yourcenar, Tournier, etc. Sombre pressentiment du devenir de son œuvre? Cela dit, Rinaldi, qu’on ne croise plus guère dans Paris, doit être quelqu’un d’intéressant.
Sylvia Kristel… pauvre Alba, qui n’aurait pas même obtenu les faveurs de sa concierge à moustache…
Parution d’un nouveau volume du Journal Particulier de Léautaud, que j’ai acheté hier en passant.
« Êtes-vous comme moi contre-révolutionnaire ? »
Non, pas vraiment. Je suis pour une révolution dans les esprits (comme disait Deleuze).
Rinaldi avait annoncé dans un article que le prochain roman de Le Clézio paraîtrait dans la collection Rouge & Or. C’était très bien vu. Un prix Nobel pour les petites classes.
Rinaldi canardait tout le monde systématiquement : sa plume était meilleure dans la haine. Depuis que c’est de l’histoire passée, il est devenu inaudible.
Le fléau tourne encore dans le deuxième volume, Chaloux ?
Le révolution ? le futur conservatisme en marche …. On ne rit pas.
C’est le troisième, Phil. Je n’en suis qu’au début. Dans les premières pages, Léautaud lui propose de venir faire des sottises à Fontenay, mais elle refuse. Il la trouve encore « for jolie (…) malgré ses soixante huit-ans, gracieuse, fort désirable ». Elle le suit ou le fait suivre et lui raconte les soirées de Marie Dormoy qui monte chez elle avec un homme, allume la lumière de sa chambre etc…
Delaporte dit: 15 octobre 2016 à 19 h 19 min
« Êtes-vous comme moi contre-révolutionnaire ? »
Non, pas vraiment. Je suis pour une révolution dans les esprits (comme disait Deleuze).
_________
Comme Hitler, Mussolini, Staline.
C’est le propre des régimes totalitaire de vouloir faire la révolution dans les esprits pour changer l’homme et en faire un esclave docile. Echec jusqu’à présent. Delaporte prend la relève…!
Ne pas aimer la révolution, être conservateur, c’est un signe qu’on est vieux.
Hitler, Mussolini, Staline… c’est évidemment la contre(révolution dans toute sa splendeur atroce.
Comme s’il n’y avait pas eu en Allemagne dans les années 30 une « révolution conservatrice », dont Heidegger est d’ailleurs une émanation dans son fameux discours de Rectorat. Mais on voit aujourd’hui combien il avait raison avec le monde du savoir en ruines qu’est devenue l’École et l’université française, que les politiques se sont copieusement efforcés de détruire, avec succès. L’Université de Vincennes n’a pas résisté 10 ans. La ministre de Giscard, la belcassetout de l’époque l’a fait démolir à coups de bulldozer. Trop dangereux une université où un simple chauffeur-livreur peut devenir un prof de fac historien médiéviste.
Alba : »Trop dangereux une université où un simple chauffeur-livreur peut devenir un prof de fac historien médiéviste. »
Cela dit, je connais au moins un « professeur » qui aurait mieux fait d’être chauffeur-livreur. En Sologne.
Alba, ce à quoi tu te livres, c’est le degré zéro de la calomnie. Il faut dire que le degré zéro semble être ton élément depuis ta plus tendre enfance.
Qui est cette poétesse Hortense, révélée par Yourcenar, chaloux ?
Léautaud n’a pas le style prostatique.
Hortense c’est le personnage d’une illumination de Rimbaud.
Phil, Marguerite Yourcenar a rencontré Hortense Flexner dans l’île des Monts déserts. Elle a publié chez Gallimard (en 69, je crois) une présentation critique d’Hortense Flexner malheureusement épuisée – traduction et texte original-. Je trouve que c’est un poète qui est loin d’être négligeable et qu’il est dommage qu’elle soit retournée, du moins en France, ailleurs je ne sais pas, au silence éditorial.
La révolution conservatrice, il me semble qu’elle était contre la démocratie. C’est en ce sens qu’elle était une « révolution » à l’époque.
Elle n’était pas spécifiquement contre la démocratie, mais contre la modernité.
Alba, nous avons souvent mesuré ton degré de culture à base de troisième main, de copier-coller (je t’ai pris sur le fait plusieurs fois), ce que j’appellerais volontiers une culture du bavardage.
Hier encore, une leçon d’espagnol.
Tu ferais mieux de te taire.
Heidegger non plus, en tout cas, n’était pas franchement démocrate. Vous me direz : pas plus que Platon. Certes.
Chaloux, à propos de Le Clézio.. ne serait-ce pas pas plutôt la collection « signe de piste »? de toute façon on ne lisait pas Rinaldi forcement pour la pertinence de ses jugements sur les écrivains français (car il accumulait les cadavres chaque semaine dans ses chroniques en parrain corse rigolard) .on savait qu’en gros il détestait à peu prés unanimement ses pairs, mais on attendait ses textes pour l ‘ éclatant morceau de prose vachard, ses pointes assassines, son encre noire brillante, une phrase surnourrie de subordonnées, façon saint- Simon , ton plein de hauteur, assez emperruqué, avec un cabotinage supérieur , anachronique, quelque chose entre les perfidies japonaises des frères Goncourt et l’expansion ramifiée des nuances proustiennes devant certaines proses.. Tournures, incises pleines de venin, qui faisaient penser que ce journaliste de « « l’Express » sous Giscard sortait de je ne sais quel salon des Guermantes, précieusement caché quelque part dans paris. Il possédait aussi cette intelligence de celui qui comprend que la critique littéraire des journaux est en train de se transformer en une vaste entreprise de promotion pour têtes de gondole.assis à l’académie frnçase, je le vois assez entre Boileau et Furetière plutôt qu’entre Jean d’Ormesson et Weyergans.
Je signale qu’il publié ces jours ci un épais roman « Torrent » dont je pressens que le taulier va nous parler.
Nos vecteurs nucléaires pointés vers Stockholm, nous exigeons, dernier avertissement, que le Nobel de Littérature 2017 soit attribué à … BOBBY LAPOINTE !
Rompez, bandes de légumes scandinaves !…
Heidegger est bien plus démocrate que Platon, parce qu’il a su ouvertement reconnaître ses torts, ses erreurs, ce que n’a jamais su faire Platon. Ses lettres à Denys en témoignent, et qu’il faut lire, tellement elles constituent un commentaire de première main sur son œuvre philosophique elle-même, et qui ont servi, plus que son œuvre, à Derrida pour écrire ses propres ouvrages sur l’écriture notamment.
Oui, j’ai cité Gracián en espagnol. Et alors, Ça te défrise, po’ve chaloux plein de poux. Ce que t’es bien infoutu de faire !
Paul Edel, le sens aigu de l’injustice que cultivait Rinaldi dans ses chroniques n’excuse pas à mes yeux le vilain petit exercice auquel vous vous êtes livré à propos de Chevillard. La critique de Rinaldi qui réduisait souvent les meilleurs écrivains (on n’y peut rien, c’est ainsi) à jouer le rôle de cibles dans son jeu de massacre ne m’a jamais convaincu. Quand on prétend parler de littérature, il faut tout de même en parler un peu. L’esprit, on ne peut pas nier qu’il en ait, ne peut pas tout suppléer. Le Figaro littéraire de son temps avait de la tenue, c’est un fait. Mais il manquera toujours (jusqu’à ce qu’il décide qu’il en soit autrement) un contrepoint donné par Rinaldi lui-même à ses mauvaises actions, la publication de son En Lisant en Écrivant. Je vous assure que je serais le premier à le lire.
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 20 h 19 min
Oui, j’ai cité Gracián en espagnol
Ce n’est là-dessus que Pablo t’a repris, vieux copieur-colleur.
Quant à poster deux phrases de n’importe quel écrivain dans sa langue, je crois que je pourrais l’apprendre à mon chat.
Voilà ce qu’écrit Platon au tyran Denys de Syracuse (où Platon se montre d’une rare incompétence par sa parfaite naïveté en matière politique, on croirait lire une preuve de la vérité de la philosophie politique du traité de Machiavel sur Le Prince) :
« Durant tout ce temps que j’ai passé auprès de vous et, pour ad.ministrer votre autorité, entre tous investi de votre plus haute confiance, moi, tandis que vous en récoltiez les avantages, j’ai dû endurer les calomnies malgré leur cruelle injustice, puisque aucun de vos actes inhumains ne sera, je le savais bien, tenu pour une œuvre dont j’aurais été complice ! Tous ceux en effet qui ont été, à vos côtés, associés au gouvernement sont à même d’en témoigner pour moi, ce grand nombre d’hommes que j’ai aidés à lutter pour se défendre et que j’ai délivrés d’un châtiment qui n’eût pas été peu de chose ! Or, après avoir eu maintes fois une autorité absolue pour la bonne garde de votre Cité, voilà que vous m’avez chassé plus ignominieusement qu’il ne convient de chasser un mendiant, en me bannissant, en m’enjoignant de faire voile loin d’ici, après tout ce temps que j’ai passé près de vous ! »
C’est ça, fais du texte, mon gros, pour faire tourner la page… Toujours les mêmes vieux procédés…
Faut consulter un psychiatre, mon pov’ chaloux; t’es vraiment fêlé.
@JC….. dit: 15 octobre 2016 à 16 h 50 min
oui, de beaux souvenirs…
@Jean dit: 15 octobre 2016 à 17 h 00 min
A la recherche du temps perdu et de ses mirages…
@Janssen J-J dit: 15 octobre 2016 à 17 h 29 min
Quel regard !
On ne saurait trop te retourner le compliment.
La bêtise de chaloux consiste à ne jamais savoir se taire, comme les mauvais élèves insolents qui répliquent à leur professeur… chaloux, t’es prié de te taire et d’aller consulter ton psychiatre, t’en as largement besoin, c’est ton professeur qui te le dit.
Merci, L’ombelle, pour la conférence de presse que Dylan a tenu cet après-midi depuis sa résidence de Malibu. Elle ne manque pas de saveur !
@Paul Edel.
Le jeudi, quand je passe devant l’institut et que je vois Weyergans, coiffé de son petit chapeau en croute de cuir, attendant sur le quai l’heure d’entrer, je le trouve désopilant.
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 20 h 47 min
Alba, un professeur qui ne sait pas se taire peut aussi rapidement devenir un problème.
@ WGG
Vous vous offusquez à bon droit de ce qu’une collègue, certes ni de lettres ni d’histoire ni d’espagnol ignore jusqu’au nom de Cervantes
j’ai connu pire de la part d’une agrégée d ‘histoire assez ignorante de l’histoire du XX eme siècle pour penser que le mot « bikini » était composé à partir du préfixe BI(2) associé a une racine KIni (,normal n’est ce pas s’agissant d’un maillot 2 pièces!) et qui ne voyait donc pas les effets d’une étymologie populaire féconde dans la déclinaison monokini (une seule pièce ) puis burkini, où kini finit par signifier maillot comme «gate » signifie complot quand on passe de Watergate à Irangate
Oui, DHH.
Le plus désopilant, je crois, c’est l’arrogance des inspecteurs zé inspectrices… L’autre jour, un collègue de maths nous racontait d’une inspectrice de maths lui avait dit que les nombres relatifs ça ne servait plus à rien ! C’est donne à penser sur la volonté de l’Etat de détruire complètement l’École et le savoir. C’est farcesque. Le prix Nobel à un chanteur c’est la dernière farce qu’on nous joue…
La dégringolade de l’enseignement ne date pas d’aujourd’hui. Alba, vers 1930, serait resté toute sa vie surveillant de cantine.
WGG, pourriez-vous me dire pourquoi on les appelle « relatifs » ?
Ben DHH, avez-vous remarqué que je fus le seul ici à écrire « Burqini ». C’est pas pour rein.
Chaloux dit: 15 octobre 2016 à 20 h 49 min
@Paul Edel.
Le jeudi, quand je passe devant l’institut et que je vois Weyergans, coiffé de son petit chapeau en croute de cuir, attendant sur le quai l’heure d’entrer, je le trouve désopilant.
–
Et moi je vous ai vu passer au même moment, Chaloux, sans petit chapeau. Mais quand même désopilant.
Vous vous trompez, D., je porte aussi un petit chapeau.
Activité principale
Critique littéraire, journaliste*, écrivain
*pas besoin d’une carte de presse
Chaloux dit: 15 octobre 2016 à 21 h 25 min
Vous vous trompez, D., je porte aussi un petit chapeau.
–
Ouais ouais…
Nicolas Gary, tu permets que je te tutoies, je ne te connais pas, je viens de découvrir ton édito, en lisant un tweet de « ton cher confrère ».
On trouve parfois des articles interessants sur le site dont tu es directeur de publication.
Bien sûr que tu as raison de déplorer, avec moi, le sort réservé à Michel Houellebecq et à Umberto Eco, dans ce dictionnaire, 23.75 euros chez Plon.
Mais tu mélanges tout dans ton édito de caniveau.
Tu veux clore le débat en indiquant que ton barde a commis 11 poèmes intégrés dans un album de chansons ?
En lisant le blog de ton » cher confrère », tu aurais su que ton pouète avait déjà sévi bien avant 1964. Des petits textes mainstream hallucinés.
Mais ça mérite un prix Nobel de littérature ?
Je te livre une réflexion sur des temps qui ne changent pas. Elle est de S. Shepard, qui accompagnait ton gourou, en 1975. Elle illustre bien le fanatisme, dont tu fais preuve:
“Fans are more dangerous than a man with a weapon because they’re after something invisible. Some imagined ‘something.’ At least with a gun you know what you’re facing.”
D, je vous propose une explication. Vous croisez votre image dans une vitrine : vous la trouvez, à juste raison, désopilante. A l’arrière plan, Weyergans, désopilant lui aussi, coiffé de son petit chapeau en croute de cuir, attire le regard de votre reflet. A cet instant, vous avez tout à fait oublié que vous êtes vous-même. Pendant ce temps, je passe quasi invisible dans l’autobus 27, coiffé d’un superbe couvre-chef.
Vous croyez m’avoir vu. Vous n’avez vu que vous-mêmes. Notez que c’est ainsi que la plupart des humains traversent la vie.
Je ne sais pas. Sans doute relatif à un signe (+/-).
WGG ne s’est toujours pas remis du Nobel de Dylan:
Bob Dylan Pris Pulitzer 2008
For his profound impact on popular music and American culture, marked by lyrical compositions of extraordinary poetic power.
comme dit Chevillard ce sont les mêmes qui ont applaudi quand Modiano a eu le Nobel
https://m.youtube.com/watch?v=hE4fQQ7AfgA
Un petit calibre portant Stetson fixé sur TDK métal ; every day he red the book
chaloux c’est un zéro, le seul zombie à la fois + et –
N’oublie pas, Alba, que pour faire de l’esprit il faut en avoir un peu.
Fin d’après midi très douce dans une librairie amie qui recevait Laurent Mauvigner. La parution de son dernier roman « Continuer » était évoquée mais surtout un beau dialogue sur la création littéraire reliait les uns et les autres. Interrogé sur ses personnages fragiles, souvent défaillants voire naufragés dans leur propre vie, mais jamais humiliés, il évoquait le trajet qu’il faisait en écrivant, permettant de faire advenir son histoire dans notre époque où nous sommes rongés par une peur qu’on n’arrive pas à nommer. Il essaya de se souvenir comment le personnage de Sybille, la mère, s’était imposée dès le début, en peignoir, dépressive, écrasant nerveusement une cigarette dans un cendrier, puis se précisant, portant une culpabilité floue, celle de la génération d’avant, celle de la guerre d’Algérie mais aussi celle de voir son fils, Samuel, décrocher à tous les niveaux – scolaire et pas seulement.
Sa mémoire nourrit celle de ses personnages. Il se sent de plus en plus obsédé par les questions de frontière, d’altérité que ce soit celle des générations, des rapports avec les autres, avec les bêtes ou mêmes intérieures et son désir dans ses romans de les rendre poreuses.
Il souriait en reconnaissant qu’écrire (ou lire) permettait de prendre du temps, de déployer une scène, d’attendre, d’entendre le temps. Nous avons ri quand il a dressé la liste de tous les clichés utilisés dans son dernier roman « Continuer » (éd. de Minuit ») et comment il avait cherché et trouvé ces êtres humains en les creusant. Beaucoup avaient lu le roman et posaient des questions sur les deux personnages et leur relation, parfois violente. Il était simple, détendu, plein d’humour. C’était un bon moment de partage. Nous avons même évoqué le cinéma des frères Dardenne, leurs personnages, celui néoréaliste de Rossellini, ou encore celui d’Anthony Mann. Une belle rencontre attentive et chaleureuse, toute discrète, dans une petite librairie de banlieue où les libraires avaient gentiment installé quelques chaises et introduit la rencontre en lisant les dernières pages de « L’Innommable » de Beckett.
Oui, la littérature est vivante. des livres, des auteurs, des lecteurs, des libraires… qui aiment les relier.
Le Nobel à Dylan, c’est une farce mondiale à l’aune de la mondialisation de la bêtise qui se répand sur la planète à la vitesse de l’électron.
Le Nobel de Dylan n’est qu’une goutte de m… dans l’océan de kk que constitue le Capes d’Alba.
La librairie place Clichy.
chaloux commence à perdre ses nerfs ; la camisole de force va bientôt s’imposer.
Le pouète a parlé ! Sur tweeter.
« La seule réaction de la part du chanteur, en fait, vient de son compte Twitter, qu’il n’administre pas lui-même et qui existe essentiellement à fin promotionnelle «
Jamais dans l’excès le WGG, que dire d’un type qui pense que Cioran est un génie, alors que j’ai sous les yeux quelques unes des ses maximes qui sont un tissu de conneries
J’ai mon compte de parchemins, Alba, ayant repris mes études à trente ans.
« Bob Dylan Pris Pulitzer 2008 »
et légion d’honneur !
« Et quand ça marche avec Dylan
Chacun a son petit Vietnam
Chacun son nègre dont les os
Lui déchirent le cœur et la peau
Pauvre Boris »
Jean Ferrat
@Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 21 h 57 min
Non, j’y vais parfois mais ce soir c’était à Saint-Ouen, où j’habitais avant.
Pill-box hats? Hmm…
https://vimeo.com/181392701
(Les titres des années 00 sont bien meilleurs que les anciens)
(Même s’ils ne parlent pas aux vieux cons de 7 à 77 ans)
Heureusement qu’il a eu le Nobel, Bob. Il a failli ne pas remplir le Cosmo de Vegas.
from L.A.
« Early Thursday, the concert wasn’t even sold out, to my mind less a sign of Dylan’s waning popularity than a symptom of his perpetually on-the-road ways. His show, after all, is known as the Never Ending Tour — not exactly a warning to buy tickets while you still can. »
Je souscris à tout ce que dit Passou à propos de Eco et Houellebecq. J’ai toujours dit aux admirateurs de Houellebecq que je le trouve très quelconque. Des erreurs d’époque, comme des époques d’erreurs… Eco c’était une encyclopédie vivante, dont se moque d’ailleurs Deleuze dans son abécédaire à juste raison. Eco, c’est une sorte de chaloux qu’aurait pris de l’embonpoint à force de lire des livres sans les comprendre…
Richard Millet dit aussi pas mal de vacheries sur Eco bien pensées. Même Au nom de la rose, c’est bien mais c’est quelconque. Ce n’est pas en tout cas de la littérature. C’est rien. Juste un bon scénario pour Bollywood.
Appel à la cohérence: les jurés du Médicis seraient bien inspirés de décerner leur prix 2016 à « Nouvelle jeunesse », de Nicolas Idier, roman rock sur la jeunesse chinoise, les Chines nouvelles, parcouru de poésie classique et moderne, plein de bruit, de fureur & de personnages attachants qui brûlent la vie par tous les bouts.
A déguster comme un vieux vinyl des Jam ou un poème de Gu Cheng (1956-1993), figure tragique qui tua sa femme avant de se pendre, et sont les vers qui suivent sont en exergue de ce remarquable roman:
黑夜给了我黑色的眼睛
我却用它寻找光明
La nuit noire m’a donné des yeux noirs
Moi je m’en sers pour chercher la lumière
et sont = et Dont..;
» tu verras Montmatre… »
Je ne veux pas voir ton « matre ». je ne sais pas ce que c’est mais je ne veux pas le voir.
T’énerve pas comme ça, mon pov’ chaloux. Tu vas nous faire une syncope ; on s’en voudrait. T’es bête, t’y peux rien. Tu fais ce que tu peux, c’est méritant.
Houellebecq semble avoir la préférence d’Iggy Pop.
Nous sommes très calmes et nous rions bien. Tu rates le meilleur.
L’édito de Nicolas Gary est aussi bête que ce pov’ chaloux. C’est dire !
Heidegger, un prix Nobel ? Oui, oui…
Histoire vraie Wgg 18.07? Prof de SVT,et elle ne connaissait pas Cervantès? Ca me fait de la peine pour vous et peur pour mes enfants .Je vous tire mon chapeau pour l’implication.Les profs qui continuent d’y croire sont des héros modernes .
Hé ben Christiane 21.54 vous avez du mérite .Bon courage .Après le Nobel Dylan on va se prendre une Leïla Slimani Goncourt parce qu’elle est mignonette et jeune.Christine Angot voulait jeter Laclavetine par terre ,lui c’est toute la nrf qu’il a fait plonger en qualité.
P.S.: et pendant ce temps, dire que Chuck et Jerry Lee rodent encore
On ne sait jamais trop à quoi s’attendre sur la plateforme Dailymotion ; tentons le coup
http://www.dailymotion.com/video/x1n9yv_jerry-lee-lewis-great-balls-of-fire_music
Oui, héros, et je dirai même martyrs… D’ailleurs un signe des temps ; on apprenait dernièrement que depuis la rentrée de septembre quelque 2600 journées d’enseignement n’ont pas été assurées, faute de profs pour faire un boulot que plus personne ne veut faire… Ça en dit long sur la situation catastrophique où se trouve le système scolaire en France. Et ailleurs en Europe, c’est la même chose à peu de chose près. Le culte de l’enfant roi et la lâcheté de ceux qui ont un peu de pouvoir auront tout détruit en l’espace d’une ou deux générations. L’histoire en sera faite plus tard, quand tout sera par terre vraiment.
Il faudrait écrire un roman sur l’école. C’est le cœur de la tragédie contemporaine. J’y pense…
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 22 h 44 min
L’édito de Nicolas Gary est aussi bête que ce pov’ chaloux. C’est dire !
Avec la chose imprimée, on n’est jamais sûr de rien.
@Emmanuel
Je comprends que vous ayez peur pour vos enfants. Je fais partie des dinosaures dans l’enseignement. Après moi et ma génération ne deviendront profs que les plus nuls parmi les nuls. Tous les autres feront forcément autre chose vu le délabrement où se trouve le système scolaire, l’idéologie de l’enfant roi qui règne en maître dans la société et qui détruit à petit feu l’autorité des professeurs et finalement le savoir lui-même.
L’autre jour, je parlais avec ma collègue d’allemand du mythe de l’Allemagne comme nouvelle Grèce qui a pris naissance au XVIIIè siècle, notamment chez Hölderlin mais pas que. Elle me regarde d’un air étonné et me lance : Ah bon ? Inculture totale. On voit l’abîme entre l’époque où GAG enseignait l’allemand dans un collège et ce genre de profs recrutés aujourd’hui. On voit le pays sombrer dans la barbarie de l’ignorance. C’est assez effrayant. Ils ne sont pas tous comme ça, mes collègues, mais beaucoup d’entre eux le sont, hélas. Et ils n’ont pas de passion ; ou une passion, non pour le savoir mais pour les mômes. C’est la conséquence de l’idéologie régnante qui privilégie dans le recrutement non le savoir mais l’École comme lieu de vie… À ce rythme là, dans deux générations, le français sera devenu une langue morte, comme le dit Michel Zink, qui a produit un véritable scandale chez mes parernts d’élèves… et chez ma Principale…
@ P.Edel et Chaloux
On se rappelle surtout des critiques féroces de Rinaldi, mais ce fou de Proust a écrit de très belles chroniques aussi, sur des auteurs comme Italo Svevo, Flannery O’Connor, Raymond Chandler, Chester Himes, Jean Rys, Céline, Jouhandeau, Drieu, Jean-Louis Bory, Vialatte, García Márquez, Borges, Kundera ou Cioran.
ils espèrent un concert lors de la remise du prix en décembre.
==
Dylan en concert, c’est nul. Irrespect pour public, malin plaisir à triturer ses chansons de façon à les rendre quasi-méconnaissables (tiens, c’était it’s all over now, baby blue?).
Quel contraste avec Leonard Cohen, LE grand seigneur du folk-rock, qui déclarait, à propos du Nobel de Zimmy: « Ce prix, c’est un peu comme si on décernait à l’Everest la médaille de la plus haute montage au monde. » Classe, le beautiful loser.
Vous trouvez Rossini néoréaliste, Christiane ?
Vous savez Christiane, moi, la banlieue… alors en plus une « petite librairie »…
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 21 h 55 min
Le Nobel à Dylan, c’est une farce mondiale à l’aune de la mondialisation de la bêtise qui se répand sur la planète à la vitesse de l’électron.
–
oui.
Vous avez habité Saint-Ouen, Christiane ?!!
Alors-là chapeau ma Chère. Et pourquoi-donc ce sacrifice je vous prie ?
Widergänger dit: 15 octobre 2016 à 22 h 34 min
Au nom de la rose, c’est bien mais c’est quelconque. Ce n’est pas en tout cas de la littérature. C’est rien. Juste un bon scénario pour Bollywood.
–
Ah ben heureux que quelqu’un soit enfin lucide là-dessus. Parce que ça n’est en effet rien d’autre que ça, et en en plus le contenu est nocif, catholiquement parlant.
Saint-Ouen…prfff. Et pourquoi pas Pantin tant qu’on y est ?
Le culte de l’enfant roi et la lâcheté de ceux qui ont un peu de pouvoir auront tout détruit en l’espace d’une ou deux générations.
–
C’est exactement ça. De toutes façons ce n’est pas compliqué, il y a deux indicateurs : tant que des élèves ne porteront pas au minimum une blouse (pour ne pas dire un uniforme et ne se lèveront pas quand un professeur entre dans la classe, la partie sera perdue. Mais je pense que ça viendra d’ici quelques années, ça ne ma parait pas impossible à réaliser. Il faudra juste adapter les lois pour expulser rapidement et définitivement hors des établissements ceux qui ne s’y plieront pas. Pas très compliqué.
…
…mais, non,!…restons calme,!…
…
…c’est un prix Nobel éprouvette,!…pour tester, nôtre indulgence à l’égard de la liberté de penser, et de faire dans ce genre, semer la » zizanie « ,!…dans la cul, la cul, la culture mondialiste en extrapolent,…les complémentaires opposés du bon goûts,!…
…
…c’est simple,!…sortir du vert-vert académicien, pour honorer du » rouge gaulois « , en rustine western-folk;!…
…
…et, puis on s’en fout,!…
…
…pourquoi pas, le prix de la littérature aux Papes,!…surtout, que c’est toujours la même messe, à rien foutre,!…voyager, pour affaires en western-combines,!…
…
…tout ces disparus en Argentine ou ailleurs, pour un minimum de démocratie avec les cercles du pouvoirs, les uns plus corrompus des suivants,!…etc,!…Caramba,!…
…
…mais, on s’en fous, déjà,!…
…
…mes châteaux, mon capital, on s’en fout aussi,!…raison de plus, pour s’en foutre avec discernements objectifs,!…
…
…à la votre,!…je m’en fout,!…Ah,!Ah,!…Go,!…
…
En ce qui me concerne j’aime beaucoup Millet. Nous avons là une véritable puissance littéraire, quelque chose qui secoue et qui secoue intelligemment, subtilement, une puissance propre à faire tomber des gangues boueuses accumulées autour de notre inconscient. Lire Millet atteint de façon certaine l’inconscient et c’est sans doute pour cela qu’il est tant rejeté, par la résistance qu’oppose le conscient du moins chez beaucoup. Eco ça n’a rien à voir. Eco, c’est de la belle carrosserie et ça roule. Donc ça en séduit certains. Ça s’arrête là. Si on va voir côté moteur, on trouve un truc qui marche, c’est tout. Sans plus.
…
…en voyant, le » film « , au nom de la rose,!…
…
…ce qui est très intelligent,!…c’est le dédoublement » école « , multiplicateur à tendre l’oreille à l’imagination, surtout avec les acteurs qui y jouent, de leurs rapports avec leurs films habituels,!…
…
…c’est un film » utopique « , un masque d’or qui se rouille, avec chacun, une digestion différente des scènes développer,!…etc,!…
…chacun à ses points de repères,!…
…
I totally get the Nobel committee. Reading books is hard.
—
Tout le monde a pigé le sens de « get » dans la gazouille de GS, je suppose…
…
…en bref, les raccourcis vues de loin,!…
…
…les détails au flou artistique, juste à décrire les mouvements sur l’échiquier,!…
…
…la passion, à se motiver pour écrire, sans convictions,…aux leurres à Nobel,!…
…stop,!…
HOMMAGE A MARIE-ANTOINETTE (16 octobre 1793)
(musique Edith Piaf, paroles Bob Dylan)
Tu m’as découpé la tête,
Ma guillotin’ à moi c’est toi
Je suis toujours à la fête
Quand Sanson me tend les bras
Je ferais le tour du monde,
Ca ne couperait pas plus qu’ça
La terr’ n’est pas assez ronde
Pour me raccourcir comme ça …
Ne soyons pas méchants et restons modérés !
L’édito d’ActuaLitté, signé d’un parfait crétin nommé Nicolas Gary, va propulser cet imbécile qui l’a joue rebelle jusqu’à Stockholm, pour le Nobel de la Mauvaise Critique.
Tirons l’échelle du baveux … !
Oui, D, j’ai habité Saint-Ouen pendant 10 ans et 10 ans aussi Saint-Denis et plein d’années, ailleurs. Tant de villes, ici ou là, au hasard de la vie. Chacune avait son charme et ses insuffisances. Comme Calvino, je cherche encore une ville imaginaire sortant des brumes du passé comme un mirage.
A Saint-Ouen, il y avait cette minuscule librairie « Folie d’encres » où j’aimais aller lire, bavarder, écouter. Elle s’est agrandie mais c’est toujours le même bric à brac où les étagères croulant de livres accueillent aussi des vieux jouets, des objets insolites, des dessins, des toiles, des étoffes. Le premier livre que j’ai acheté là était un récit d’Henry Bauchau, L’enfant bleu, (Actes sud).
Les territoires de banlieue sont si riches d’insolite. La violence y côtoie la douceur acide des herbes sauvages et les usines, la nuit, font des décors à la Carné. Les gamins des écoles n’étaient pas très dociles et leur rapport au savoir était souvent empli d’indifférence, alors il fallait ruser pour accrocher leur attention. Le savoir, ils ne pouvaient que le voler, pas le recevoir. Quand ils s’en emparaient, ils le déchiquetaient pour savoir ce qu’il y avait dedans. Après, on ne pouvait plus leur reprendre. Certains ont bien grandi, d’autres ont claqué les portes du collège pour rejoindre les bandes et s’adonner au commerce parallèle… Misère… Les maisons de la Culture, ils faisaient souvent un pas de côté pour les éviter. Je n’ai jamais vu autant d’ados fumer. Puis, ils devenaient des parents et pour leur gosses, rien n’était impossible et l’école redevenait un sanctuaire… Enfin, j’en parlerais pendant des heures et vous allez encore tempêter parce que c’est trop long !
Raté ! Encore raté !… j’ai été méchant…. mais il le mérite, ce petit drôle !
JC….. dit: 16 octobre 2016 à 8 h 07 min
Tiens, JC, pour ton petit déjeuner, le billet charnu de Léon Mazzella :
http://leonmazzella.hautetfort.com/
« Comme Calvino, je cherche encore une ville imaginaire sortant des brumes du passé comme un mirage. »
Alfred Kubin, L’Autre Côté (Die Andere Seite).
Merci Christiane : tu es une Mère pour moi …
Giacomo Joyce:
lu: « Bob Dylan Pris Pulitzer 2008″, posté 15 octobre 2016 à 21 h 51 min
trop bref. Et faux.
Bob a eu une citation, en 2008.
Le winner du Pulitzer Prize en Poetry, cette même année 2008 est Philip Schultz, pour son recueil » Failure ».
merci de la découverte.
Voici un extrait poétique, début de son Specimen :
« I turned sixty in Paris last year.
We stayed at the Lutetia,
where the Gestapo headquartered
during the war, my wife, two boys, and me,
and several old Vietnamese ladies
carrying poodles with diamond collars. »
le poème en entier de Ph. Schultz.
C’est pour l’homme de la sécurité du Lutetia.
http://www.atelierpoesia.it/portal/it/poesia-it-mul/poesia-estera-mul/item/113-philip-schultz
Passou 11h04
Un ami suédois citant les mémoires d’un ancien membre de l’Académie Nobel.
Pablo, vous avez raison.Rinaldi fut un bon défenseur de Jean Rhys et Flannery O connor et ceux que vous citez ,mais on goutait davantage ses descentes en flammes ,c’étit davantage dans son temperament d’être incendiaire plutot que découvreur.
Avec Rinaldi, plus c’était loin, plus c’était bien.
-Comment ça, y a plus de laid!… Alba!!!
Un journal de Glasgow raconte que plusieurs personnes ont vu Bob Dylan au bord d’un lac écossais, vendredi matin, en train de jeter des galets pour faire des ricochets dans l’eau. Et il a même tapé quelqu’un d’une cigarette.
D. dit: 16 octobre 2016 à 0 h 20 min
Saint-Ouen…prfff. Et pourquoi pas Pantin tant qu’on y est ?
Il se trouve,sale daube parisiaître , que j’ai vécu de 1985 à 2013à Pantin, dans une jolie maison de ville avec un jardin, tout à fait Willy Ronis. Une mrveille, comme le dit si bien Christiane. Hein , ma daube, tu fais partie de ces névrosés infantiles qui , au cours de soirées à tapas oberkamapf, disent en pérorant « Moi???? franhir le périph’? Jamais »
Ah, daube, daube atlante, mes enfants y ont été heureux, à Pantin, et les matins d’avril, avec la glycine et la tonnelle…hein, daube? Avec ce ciel de printemps. Et puis, daube, cette maison a 8 pièces, un beau jardin, le tout pour un prix inférieur à un studio à sanibroyeur dans paris, daube.
Je ne pensais pas qu’en 2016, il y avait enoore de pareils tarés, daube…couche-moi sur ton testament, daube, et laisse-moi quelqus brins d’ADN pour mon étude de la dégénérescence…oui?? merci daube.
un pantinois heureux comme un pape et qui, horreur, vit désormais si loin de Paris…ah, ma daube, que tu es c.on !
Pour le reste, vu la haine insensée contre Dylan, j’attends le prochain billet ! « Mort de la littérature » « triomphe de la c.onnerie »..etc etc…mais mes c.uls ! si attribuer le Nobel à Dylan suffit pour tuer la littérature, c’est qu’elle st déjà morte. Et vu les étrons publiés, on ne va quand même pas pleurer !
On aurait dû l’attribuer conjointement à Dylan ET à Cohen ! Mais…Mais..ôtez-moi d’un doute lancinant: j’ose croire que ce n’est pas de l’antisémitisme salonard, cette hargne contre Dylan !!!!
Madame Verniglia dit : au bartabacs du Camp à Nella, on vient de proposer au JC de faire une pub pour la marque Pampers Senior… il paraît qu’il se tâte comme d’habitude au bon endroit
@berguenzinc dit: 16 octobre 2016 à 9 h 23 min
Belle mémoire…
Pantin… j’ai vécu 10 ans dans cette ville, aussi mais je ne l’ai pas évoquée car elle est ma boîte à trésors…
Renato de 8.54, Une source, c’est un nom à recouper avec un autre nom. Pas deux anonymes. En plus l' »Académie Nobel » n’existe pas : c’est le comité Nobel de l’Académie suédoise.
Je ne comprends pas la réaction hystérique de Bergounet aux protestations quasi générales contre le Nobel de littérature à Bob Dylan.
Il n’est tout de même pas interdit de souhaiter que le Nobel de littérature soit attribué à un écrivain! Le Jury s’est évidemment foutu de la tronche de ceux qui souhaitaient que la l’immense littérature américaine soit enfin récompensée. « Vous voyez bien que l’on est pas anti-US puisqu’on donne le prix à un ricain! » Oui, sauf que ce n’est pas un écrivain…
Personne n’aurait protesté si on l’avait donné à Philip Roth, ce qui rend ridicule l’accusation d’antisémitisme faite par Berguie. « Ah che fois, monsieur ne feut pas me prêter sa prosse à tends, monsieur est antisémite! »
@ closer, ce n’est pas de l’hystérie mais de a lassitude. Pour l’antisémitisme, c’était une petite provo, pas futée, je vous l’accorde !
McBerguie, si tu aimes Pantin, pourquoi tu n’y vis pas ? Explique ce choix, le comprendre n’est pas évident !
(…et ne me traite pas de c.on…je suis au courant depuis la maternelle …)
JC….. dit: 16 octobre 2016 à 10 h 08 min
les vicissitudes de la vie ! tout simplement.
Mon cher Vergenchrome, il se trouve que j’ai habité la plus proche banlieue pendant toute mon enfance et adolescence. Pas le 92, faut-il préciser.
Je ne pensais qu’à une chose, dès que je le pouvais : aller vers Paris, m’y enfoncer le plus profondément possible, quitte à ce que ce soit à pied. Et bien entendu mon premier studio, minuscule, fut choisi au cœur de Paris.
Pour moi la banlieue ne peut être acceptée que si elle ressemble à une petite ville de province.
Population et sécurité « normale » (et encore aujourd’hui…, bref…), un peu de véritable histoire, de la verdure facilement accessible et disponible à profusion, un maire « normal ».
Le problème c’est qu’on ne trouve pas ça à moins de 30 km de Paris. Et encore. Et 30 km de Paris, c’est se rendre esclave des épouvantables transports en commun franciliens.
Il y a dans le choix du jury Nobel à la fois de l’audace et du conformisme. L’audace est d’avoir — pour la première fois — reconnu que des textes écrits pour être chantés (par leur auteur ou par d’autres) n’en appartiennent pas moins à la littérature et que leur valeur littéraire et poétique peut être grande. Ce que savaient nos ancêtres, il était temps de nous le rappeler,alors même que, pour la plupart de nos contemporains, la poésie, ce n’est pas Michel Guy (par exemple) mais (par exemple) Cabrel. Le conformisme est d’avoir choisi, pour le faire admettre, un auteur-compositeur, célèbre, certes, dans le monde entier (surtout occidental), mais dont la carrière véritablement originale et créative est achevée depuis trente ans, et dont l’influence est à peu près éteinte. J’attends, quant à moi, la première nobélisation d’un slameur.
@Ch. 21.54, de belles journées pleines de culture qu’on vous envie, en ce moment. Cette rencontre avec Mauve le vierge, la papa de Sybille et Samuel : il faut « continuer ». Pas sûr qu’on aurait aimé entendre lire le silencieux Beckett dans la foulée, mais l’intention du libraire était louable pour le raccord. Et vous savez subtilement établir de généreux pontages émotionnels. Ce matin par ex., avec l’enfant bleu d’HB, vous exhumez ce petit chef d’œuvre de la rédemption précaire d’un enfant autiste par la thérapie du dessin qu’une jeune femme, qui ne croit pas à la guérison du gosse, apprend à se guérir elle-même des affres de sa pulsion care. Et puis, il y a le jardin de Pantin qui rappelle celui Jacques Dutronc, ces merveilleuses banlieues de Paris où il fait si bon vivre et s’endormir avec Alice et le tiroir secret ou Fantomette contre le Hibou. Enfin, votre bonne distance à l’égard de la futilité du sujet du débat sur le prix Dylan.
Belle journée, avec du soleil folk US dans les ouïes, ou la simple caresse du vent dans les cheveux.
« J’attends, quant à moi, la première nobélisation d’un slameur. » (Jeanjean)
Un type comme Cambadélices, ex chanteur du groupe Les Trotskystes, ferait parfaitement l’affaire …
« McBerguie, si tu aimes Pantin, pourquoi tu n’y vis pas ? Explique ce choix, le comprendre n’est pas évident ! »
JC, je ne sais pas si tu as remarqué, mais Berguie n’est pas un adepte des compromis foireux à la Hollande!
N’importe qui à sa place aurait « émigré » au Pré Saint Gervais ou aux Lilas, au pire dans l’est de Paris intra muros pour ne pas trop changer ses habitudes…Ben non, lui part dans le trou du c… du monde, là où personne n’aurait eu l’idée d’aller…
Hélas ! habitant un galetas en dehors du périph, je ne pourrais participer aujourd’hui à la MANIF POUR TOUS dont le but louable est de mettre, enfin, la famille au cœur des Primaires et ultérieurement de trainer en justice la ravissante Taubira pour atteinte à l’ordre public et aux bonnes mœurs.
Quand va t on se rendre compte que un papa, une maman, des maitresses et des amants, sont les constituants naturels de la famille, cellule de base de la civilisation* occidentale ?
*la seule ! la vraie ! par Kǒng Zǐ ….
@10.32 Audace et conformisme… Oui, c’est cela. Il fallait en passer par l’ambiguïté de cette étape transitionnelle pour libérer définitivement l’audace l’an prochain. Elle ne sera peut-être pas de promouvoir un slameur (c’est quoi ?) mais de provoquer la scission du prix en deux genres distincts : 1 sous Nobel de littérature écrite vs 1 sous Nobel de littérature oralisée.
Mais où va-t-on mettre Adonis dans tout ça ?
C’est dommage car qui se ressemble s’assemble, que JJJ soit une donzelle ! On l’aurait mariée avec Christiane, ils sont si délicieusement sensibles ces infiniment verbeux sans queue ni tête !….
@Ben non, lui part dans le trou du c… du monde, là où personne n’aurait eu l’idée d’aller…
N’insultez pas tous les internautes de la rdl qui habitent là-bas, et en sont parfaitement heureux. Plus rares sont les malheureux enfermés (closer ; D.) dans les îles de la cité ou les îles tropicales du sud-est (jc), des gens bien à plaindre. Même les « manifs pour qques uns » n’arrivent pas à les rejoindre, tellement les voilà placardisés dans leurs tours d’ivoire mordorées et morbides.
Après Munro et Modiano j’attendais avec impatience ce nouveau Nobel pour découvrir un nouvel auteur, Don DeLillo aurait fait l’affaire pour la rime et parce que l’adaptation de Cosmopolis au ciné est remarquable. Du coup je vais ressortir ma guitare. Quant à Pantin j’y vis et c’est très bien, une ville en pleine mutation, je vous invite à vous pencher là dessus. Un peu d’histoire et de sociologie ne vous ferait pas de mal.
McBerguie, ta réponse me satisfait pleinement ! Si tu as du jus et du courant électrique, tout va bien…
J’en ai marre de vivre dans une tour d’ivoire au milieu de jardin de jade ! C’est d’un morbide, comme dirait la concierge du 10:57 …
Je m’en vais monter à La Courneuve, ou à Pantin : le Vésinet c’est trop crade.
@10.51, bien vu ! Nous allons d’ailleurs aller tous les deux faire bénir notre union homosessuelle chez les organisateurs-trices de la MANIF POUR TOUS au champ de foire de Pantin, car nous sommes quand même restés de bons catholiques pratiquants.
« car nous sommes quand même restés de bons catholiques pratiquants. » (JJJ)
Mes amis cardinaux vaticaneux scrutent les blogs, dont celui prestigieux de Passou, pour débusquer les apostats et les transférer discrètement dans les caveaux secrets de l’ile de Malte.
Vous êtes faits, Christiane et toi, comme des rats de sacristie… Alléluia !
JC ou la Manif’ pour couches !
@Janssen J-J dit: 16 octobre 2016 à 10 h 38 min
Eh bien, JJJ, je viens de m’offrir un plaisir défendu. J’ai lu en entier ce très beau roman de Laurent Mauvignier Continuer que j’avais acheté hier au soir, avant de partir de la librairie. J’avais encore une question à poser à l’auteur mais un groupe compact l’entourait pour faire dédicacer leur livre. Je n’ai jamais pu céder à ce rite. Après une rencontre littéraire, l’auteur est las. On aurait envie de lui tendre un verre et de le laisser souffler, redevenir un parmi les autres. Alors je suis sortie furtivement. j’ai commencé à lire dans le métro et j’ai terminé là, à l’instant. Une matinée uniquement occupée à lire, étalée dans un rayon de soleil. Je ne connais pas plus grande suavité !
C’était une traversée fantastique. J’ai oublié les querelles de style, les critiques, pour m’enfoncer avec un plaisir fou dans ce duo – pas ordinaire- mère-fils. (Il m’a semblé qu’il a esquinté le personnage du père pour qu’il reste quelque chose à jouer à Samuel. Qu’aurait-il pu devenir si ses deux parents avaient été des êtres extraordinaires, si ce n’est un contre quelque chose, un rebelle ? Mauvignier a dû tirer à pile ou face qui serait le bien, qui serait le mal – ou du moins le pas… terrible !- et c’est tombé comme ça sur la mère parce qu’il avait envie d’un beau personnage féminin et d’un gosse qui devient quelqu’un de bien.)
J’imagine sa joie quand il a pu ôter tous les assemblages, les échafaudages et que ça tenait debout et que c’était un roman. Le plaisir qu’il a dû ressentir alors… ça se lit comme on regarde un grand western : du cœur, de l’aventure, des risques, de la mort, de la vie, des méchants et des bons et une fin ouverte, pas un « happy end », juste un espace pour le lecteur pour… « continuer ».
Quant aux trois pages de Beckett. Cela reste mystérieux mais vu le sourire de Mauvignier, ça a fait tilt. Mystère…
@closer Ben non, lui part dans le trou du c… du monde, là où personne n’aurait eu l’idée d’aller…
ben oui ! et je suis présentement devant ma cheminée qui dévore des vieux madriers,je fume ma « Lesepfeife » bourrée de Mac Baren Mixture….
Je lis « Souvenirs de chez Paul Edel » par Placid et Muzo , mon chat Bouffchidor 2 roupille…ce midi, on part manger un aligot et de la saucisse d’Ardèche…il fait un temps inouï et Parid ne me manque pas…mais alors pas du tout..
Note bien que ce n’était pas une critique…au contraire…
Allons, allons! Le Prix Nobel de Littérature à Bob Dylan n’est pas plus scandaleux que celui attribué, il y a quelques années, à JMG Le Clézio.
@12.01, Incroyable rescousse !… J’avais défendu Continuer, ici il y a quelques temps, et un certain paul edel (?) était venu soutenir que ça valait pas un clou, que ça ne tenait pas la route. Votre lecture me fait d’autant plaisir. Vous m’étonnez un peu de n’avoir pas capté le clin d’oeil du libraire à Mauvigner (en effet, si le gosse se nommel, c’était que Sybille avait été naguère une fan de Beckett).
Cela dit, je pense que LM aurait été beaucoup moins inspiré par le choix du père au détriment de la mère. Pour autant, il le rend assez crédible, même s’il reste un acteur marginal du roman.
Vous me faites penser à Madame Economopulos, perdue au milieu de sa grande bibliothèque au fin fond d’un quartier de la capitale du Burundi, à la veille du génocide rwandais. Si le jeune Gaby et ses copains lui volaient ses mangues, il n’allait progressivement pas tarder à réviser son jugement, à partir du moment où elle allait lui injecter le goût du vice impuni. Un superbe passage de « Petit pays »…
@11.11 « dans les caveaux secrets de l’ile de Malte ? »
… c’est un peu comme dans les caves du Vatican ou comme chez Edmond Dantès et l’abbé Faria au château d’If, non ? Peu importe, l’essentiel est d’emporter avec soi les histoires qu’on a dans la tête, et alors, la claustration subie devient un plaisir. Tiens, je vous conseille sur le sujet, le formidable roman de Russel Banks : « la relation de mon emprisonnement ». Lisez, cher ami, un bon bouquin une fois dans votre vie, prenez ce risque là. Votre vie insignifiante dans l’île, pour le peu qu’il en reste, en sera à jamais transformée, embellie, rehaussée, bienveillante, et rallongée d’autant, croyez-moi.
@Janssen J-J dit: 16 octobre 2016 à 12 h 36 min
Ah oui, il faut que je lise ce roman !
En attendant, je vais, intriguée, assister à la joute (dans la Halle des blancs-Manteaux cet après-midi) opposant deux traductions d’un grand classique du polar Pottsville 1280 habitants et 1275 âmes. Duhamel (représenté par Volkovitch) contre Gratias, l’un pour Gallimard, l’autre pour Rivages.
Roman qui a été adapté par Tavernier, en 1981, « Coup de torchon » avec l’immense P. Noiret et les vénéneuses (rôles) I.Huppert et S.Audran. Le scénario était de J.Aurenche. Donc, l’Afrique coloniale….
« Lisez, cher ami, un bon bouquin une fois dans votre vie, prenez ce risque là. Votre vie insignifiante dans l’île, pour le peu qu’il en reste, en sera à jamais transformée, embellie, rehaussée, bienveillante, et rallongée d’autant, croyez-moi. » (JJJ, péripatéticienne de mère en fille)
C’est qu’à mon âge, cher amie, plus rien d’insignifiant ne m’intéresse… En particulier les conseils des indigents cérébraux.
JC….. dit: 16 octobre 2016 à 11 h 04 min
J’en ai marre de vivre dans une tour d’ivoire au milieu de jardin de jade ! C’est d’un morbide, comme dirait la concierge du 10:57 …
Je m’en vais monter à La Courneuve, ou à Pantin : le Vésinet c’est trop crade.
–
Bonne idée, ça permet de ne profiter en presque rien des énormes impôts locaux payés à ceux qui n’en payent aucun.
Tous à Saint-Denis !
Bon mais la fête de l’Huma c’est quand ? Passeque là faut pas louper, il y a tout le temps des pâtés impériaux aux stands des partis frères d’extrême Asie c’est vraiment très bon gustatif…
Tiens c’est vrai, ça, au château d’If on pourrait remettre des types, non ? On se plaint tout le temps du manque de place…
Combien de grosses réactions
à la dernière attribution
du Nobel de littérature
proviennent de défenseurs
de petites chasses gardées ?
Double erreur : leurs colliers,
assumés, les empêchent de voir
le monde au-delà des chaînes
qui les relient à leurs gamelles
et il est tellement plus grand,
le dehors, étranger à la cour
où résonnent les aboiements.
Refrainement.
A défaut du nobel, la canonisation aux beaufs de la rdl
BHL lui aussi, dans sa « Règle du jeu », tombe sous le charme posthume et schizophrène de cette correspondance Mitterrand-Pingeot, attrape-nigauds universel :
« D’un côté le florentin, expert en séductions, ondoyant, cynique. De l’autre ce poète fleur bleue, amoureux du grand amour, fidèle et sincère jusqu’au désespoir, stendhalien. »
Bloom
Vous êtes dur avec Bob Dylan ! Le Dylan des premières années est nettement au-dessus
Si vous l’avez manqué, un article sur Bob Dylan ET Leonard Cogen http://www.lemonde.fr/big-browser/article/2016/10/14/leonard-cohen-l-autre-poete_5013929_4832693.html
CoHen
pardon
Und in Kakanien wurde überdies immer nur ein Genie für einen Lümmel gehalten, aber niemals, wie es anderswo vorkam, schon der Lümmel* für ein Genie. » (R. Musil, Der Mann ohne Eigenschaften)
*Lümmel = Flegel, ungezogener Mensch
Etant donnée l’heure à laquelle il nous quitte définitivement tous les jours : JC c’est le commandant couche-tôt
Kohl schlecht.
(Macaronique).
Visiblement, c’est plutôt « arm kohl », pauvre chou.
Non ; « arm shatz. »
Décidément, le teuton n’est pas une langue pour moi.
* Du bon usage des pseudos (hétéronymes pour les gens des beaux quartiers, de noblesse). René Gruau-l’un des très grands dessinateurs de mode du XX°S–s’appelait en réalité :Renato Zavagli Ricciardelli delle Caminate. Authentique noblesse italienne.Il choisit le nom de sa mère-authentique noblesse française- qu’il décapita de sa particule-de la Chesnaie- Et c’est ainsi qu’il devint le Roi de la ligne fluide,le prince du Rouge Baiser,et l’arbitre des Elégances.
@ Michel Dylan hätt vielleicht nicht den Nobel-Preis erhalten, wie Du denkst, aber er ist in keinem Fall ein Lümmel…es ist falsch und allzu verachtend.
Die Franzmänner sind wirklich eigenartig, hochnäsig und immer ein bisschen « remplisseurs de bulletin trimestriels »! un peu « besogneux de l’intellect »
René Gruau
les Gruau sont une dynastie de constructeurs carrossiers de véhicules utilitaires..hihi
« il s’y fout de son public : pas un mot, pas un sourire, pas un geste, pas une minute de plus »
Jacques Dutronc itou… C’est des mecs ! Le seul moment où on se fout ou se fout pas de son public, c’est quand on est sur le morcif…
Passeque si les sourires remplacent la zique, le boulanger du pain des Vrounzés qui était boulanger i va me sourire gentiment à la place de deux baguettes et un bâtard…
J’avais happris les Vrounzés sont bavards, familiers et coureurs de jupons…
Toujours les mêmes qui font le déplacement !
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