de Pierre Assouline

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La République des livres
Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

La société littéraire des Goncourt, que d’aucuns s’obstinent à appeler l‘Académie Goncourt en référence à l’autre, fêtait aujourd’hui le centième anniversaire de son installation au restaurant Drouant, dans un petit salon du premier étage. C’est là que ses dix membres se réunissent une fois par mois pour y discuter de leurs lectures en vue de l’attribution de ses cinq prix littéraires. Aujourd’hui, commémoration oblige, « les Goncourt », comme on les appelle, avaient convié au rez-de-chaussée de l’établissement du chef Westermann, qui a confié avoir lu cette été à Grignan 1Q84 de Haruki Murakami, plusieurs dizaines de journalistes, critiques littéraires et critiques gastronomiques, pour le déjeuner historique.

Un brochet des Dombes cuit au court bouillon avec condiments et oeuf poché et vinaigrette au Vadouvan, le poulet du Gâtinais avec cuisse farcie aux béatilles, poitrine rôtie, cèpes cuits et crus, et une mousse glacée à la framboise et aux fruits rouges furent servis; ces plats étaient inspirés des recettes de l’ancienne président du jury, la romancière Colette manière de « réconcilier la littérature et l’estomac » comme le fit remarquer le président Pivot,  après tant d’années à ingurgiter de la littérature à l’estomac. Outre le menu, arrosé notamment de Pouilly Fuissé Le Moulin 2011 de chez Jean Manciat et de Médoc Goulée 2008 vinifié par Cos d’Estournel, ils mirent à profit cette occasion pour y dévoiler également leur première sélection (par ordre alphabétique) en vue de l’attribution de leur prix le 5 novembre, ce qui a permis aux gazettes d’en pointer également les absents, enfin surtout l’absent comme s’il n’y en avait qu’un, et permettra aux jeunes jurés du Goncourt des lycéens de se déterminer :

Adrien Bosc, Constellation, Stock
Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête, Actes Sud
Grégoire Delacourt, On ne voyait que le bonheur, JC Lattès.
Pauline Dreyfus, Ce sont des choses qui arrivent, Grasset
Clara Dupont Monod, Le roi disait que j’étais diable, Grasset
Benoît Duteurtre, L’ordinateur du paradis, Gallimard
David Foenkinos, Charlotte, Gallimard
Fouad Laroui, Les tribulations du dernier Sijilmassi, Julliard
Gilles Martin-Chauffier, La femme qui dit non, Grasset
Mathias Menegoz, Karpathia, POL
Eric Reinhardt, L’amour et les forêts, Gallimard
Emmanuel Ruben, La ligne des glaces, Rivages
Lydie Salvayre, Pas pleurer, Seuil
Joy Sorman, La peau de l’ours, Gallimard
Eric Vuillard, Tristesse de la terre, Actes Sud

(Photo Passou)

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commentaires

1 180 Réponses pour Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

Clopine dit: 5 septembre 2014 à 14h43

Hamlet, bon, allez, encore un sourire pour aujourd’hui. Elle est bien bonne, votre vanne. Délicieusement perfide et dénuée de fondement par rapport au sujet qui nous occupe (parce que, quand même, qualifier d’objet littéraire le livre de Madame Tvt, c’est décrire Houellebecq comme un Apollon, du belvédère ou non), mais elle est drôle.

Notre hôte, vous voilà glacé et agacé. C’est pourtant en toute innocence que… que je… qu’il… Bon, d’accord. L’innocence n’a rien à voir là-dedans.

Clopine dit: 5 septembre 2014 à 14h54

Et puis, est-ce ma faute, à moi, s’il existe de par ce monde des Valérie T., autrement dit des Daaphnées ? Ne pas réduire toutes les femmes aux caricatures de la peste cholérique de la frustrée de service, svp.

Décidément, les allées du pouvoir sont comme les ruelles d’antan, dans les chambres aristocratiques. Le venin du poison s’y répand. Je préfère les piqûres de mes hyménoptères !

Clopine dit: 5 septembre 2014 à 14h59

… Parce que, quand même : le bouquin (je refuse qu’on appelle cela un livre) de VT est une jolie petite saloperie de règlement de comptes même pas conjugaux, je vous l’accorde. N’empêche qu’il aura fallu la mobilisation d’un staff éditorial, par l’odeur alléché, pour qu’il voit le jour. Quand vous pensez à tous ces manuscrits du tiroir, plongés dans une obscurité qu’aucune main ne viendra éclairer, et dont certains d’entre eux, statistiquement là encore, pourraient illuminer nos lectures… Soupir.

de nota dit: 5 septembre 2014 à 15h03

Deneb,dans l’article y’a un chapitre sur l’évolution du string « STRING EVOLUTION » mais y’a pas de photos!

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 15h06

Il paraît même qu’il y a des petits malins qui, à cause des ruptures de stock, revendent le livre de Trierweiler au marché noir !

Mme Michu dit: 5 septembre 2014 à 15h12

Ne pas réduire toutes les femmes aux caricatures de la peste cholérique de la frustrée de service, svp.

Toutes les femmes légèrement comblées sont derrière vous, clopine !

Deneb dit: 5 septembre 2014 à 15h14

Ces photos existent mais sont confidentielles, de Nota. Il existe même des photos de super-strings mais vous ne les aurez pas.

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 15h15

Extrait de « La Peau de l’ours », pour se faire une idée :

« Le spectacle qui s’offre alors est stupéÞant : une femme, sauvage, voûtée, nue mais chaussée de sabots, couverte d’une épaisse croûte de boue, comme un manteau terrestre qui aurait sédimenté à même sa peau, à la chevelure abon-dante et entortillée autour de ses bras, de sa taille, de ses jambes et jusqu’aux chevilles, des mains écorchées aux ongles longs et recourbés, un regard d’acier sur un visage pigmenté par le granit, dégageant une odeur de fruits pourris et de sève. »

Mme Michu dit: 5 septembre 2014 à 15h23

Une araignée au plafond vaut l’économie d’aller en chercher ailleurs, du genre à collectionner les mouches obèses…

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 15h28

La scène du viol de la femme par l’ours. Méditer sur le fait que le violeur est désormais un animal, ce qui rappelle un peu, mais à peine (jouissance libertine en moins) le film « La Bête » :

« Suzanne serre les poings, ferme les yeux, s’absente de sa propre existence, il n’y a rien d’autre à faire. Suzanne s’évanouit, l’ours halète encore quelques minutes au-dessus d’elle, veillant cependant à ne pas l’écraser de tout son poids, les mouvements de son bassin soulèvent la proie comme un fétu de paille, un pantin de chiffon, il râle, se laisse tomber sur le côté puis entreprend de ranimer Suzanne en léchant tout son corps avec la vigueur de sa grosse langue râpeuse, de la plante des pieds au front, par-celle de chair après parcelle de chair, il la réchauffe en soufßant sur son ventre, la retourne pour caresser son dos, reniße sa nuque, masse ses doigts, Suzanne s’extrait lente-ment de son coma, l’ours lui aménage une couche de lichen et de bruyères au fond de l’antre puis la porte jusqu’à son lit. »

JC..... dit: 5 septembre 2014 à 15h30

Clopine dit: 5 septembre 2014 à 15 h 34 min
« DHH, je ne peux guère vous répondre, je ne suis pas scientifique. »

…ça c’est sûr et certain… vu les problèmes sans intérêt qu’elle se pose … !

Clopine dit: 5 septembre 2014 à 15h32

euh, une main « qui éclaire », là. Personne n’a relevé m’enfin. Je sais bien qu’on est sur un blog et donc que la légèreté est de mise, m’enfin la prochaine fois que j’appuierai sur un interrupteur, je me connais. J’aurai honte.

bouguereau dit: 5 septembre 2014 à 15h34

plongés dans une obscurité qu’aucune main ne viendra éclairer

la main dma soeur dans la culotte du zouave fait lanterne sourde

bouguereau dit: 5 septembre 2014 à 15h37

Bon, toujours la fosse aux fantasmes de ploucs……

c’est les meilleurs..mais l’ours manque un peu de vérité..plouc c’est un métier aurait dit mitterand

Holden Caulfield dit: 5 septembre 2014 à 15h38

JC, cette saleté de Goebbels de ce blog est à la hauteur de son pourri de pote bouguereau, niveau triple zéro et tout et tout, c’est peu en général

bouguereau dit: 5 septembre 2014 à 15h39

« d’un seul coup patte l’ours m’éclaira la croupe..’ ya une idée là jicé ou pas ?

Mme Michu dit: 5 septembre 2014 à 15h43

ya une idée là jicé ou pas ?

Les deux belles oies blanches de foutre pour cacher leur caca, trognon !

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 15h46

Le retour à la civilisation. C’est un peu naïf, et ce serait charmant si cette prose était restée cachée dans les cahiers de la jolie écolière qui exprime ainsi ses fantasmes secrets :

« Quand Suzanne et son enfant se présentent à la porte de la ferme familiale, escortés par les bûcherons, l’accueil n’est pas aussi chaleureux qu’espéré. Suzanne, apathique, crasseuse, effrayante, a perdu ses bonnes manières, sa joie de vivre, une partie de sa beauté et de son élocution, et l’enfant est un monstre sur lequel on n’ose même pas poser le regard. La famille ne leur propose pas de prendre un bain, le père n’offre même pas un quignon de pain et, repoussant violemment Suzanne de sa canne, il sort en hâte de la maison, court alerter le curé et le médecin : une folle ? une possédée ? une sorcière ? »

Holden Caulfield dit: 5 septembre 2014 à 15h47

17 h 40 : et inversement… sauf que moi je ne suis pas un vieux débris, de mots comme dirait JC

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 16h05

La Tribune de Genève apporte quelques précisions bienvenues sur l’auteur de cette « Peau de l’ours », qui n’en est pas à son premier forfait – hélas ! Avant l’ours, il y eut les vaches :

« C’est que l’écrivaine du collectif de jeunes auteurs français Génération Inculte n’en est pas à sa première bestiole: en 2012 paraissait Comme une bête, récit de l’amour d’un boucher pour les vaches qu’il découpe. »

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 16h17

Moi, je ne vends rien du tout. Mais qui va acheter cette peau un peu artificielle comme du faux cuir ? Vous, Clopine ?

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 16h19

Je me demande comment un secrétaire d’état a pu échapper à l’impôt sur le revenu. Moi pauvre pomme, quand je reçois ma feuille de déclaration de revenus, tout est déjà écrit dessus. Sauf bien sûr le bakchich de la part de Passou pour que j’écrive sur son blog, mais faut le dire à personne.

Holden Caulfield dit: 5 septembre 2014 à 16h23

tu n’aimes pas les saletés de réponses, bouguereau, tu veux toujours avoir le dernier mot pourri, mais pas avec moi, je suis Holden Caulfield et toi t’es rien, rien du tout et tout, demande à Vieux Salinger

Clopine dit: 5 septembre 2014 à 16h29

Ben, euh… Non. Ma sororité a des limites évidentes. Je m’en vais sûrement relire un petit poil Virginia Woolf, en plaignant (un petit poil aussi) l’épouse de notre hôte.

hamlet dit: 5 septembre 2014 à 16h32

Clopine ce n’était pas une vanne, dans le contexte littéraire actuel ce livre de Valérie T. est sans doute le meilleur livre de la rentrée.

qu’est-ce qu’un bon livre sinon un livre qui fait passer de travers le repas du jury Goncourt ?

elle dit quoi dans son livre ? que notre président ne s’est jamais préoccupé des pauvres, que la seule chose qui l’intéresse c’est lui !

c’est pas de la vraie littérature ça ?
on croirait lire du Dostoïevski : c’est évident qu’il n’y a que lui qui l’intéresse, parce qu’aujourd’hui tout le monde n’est intéressé par rien d’autre qui lui-même !

demandez à Bernard Pivot, l’homme qui a fait de la littérature un objet d’exhibition médiatique !

Pivot voulait de l’exhibition ? on veut exhiber nos écrivians comme des singes savants ?4

et ben voilà nous y sommes, bravo Valérie c’est toi la plus forte ! à côté de toi Angot, Ernaux, Darrieussecq et Laurens c’est du tout pipi de chat : ça au moins c’est de la vraie littérature de gonzesse qui se laisse pas marcher sur les pieds.

vive la littérature ! vive Valérie Trierweiler !

hamlet dit: 5 septembre 2014 à 16h38

sérieux Monsieur Assouline il faudrait refiler le Goncourt à la Valérie Treirweiler.

si il y a aujourd’hui quelqu’un qui le mérite c’est bien elle.
Django Reinhardt avec ses histoires de bonté et de défense des bonnes causes il peut s’accrocher.

les Carrère, les Jauffret et tous ces vautours à la recherche de toutes les autres histoires que les leurs ils l’ont dans le baba : c’est pas eux qui vendent 15000 livres par jour c’est elle !

à ce rythme la Valérie elle va se payer une Bentley et le Carrère il pourra baver en la voyant passer dans sa jolie tuture, c’est fini Carrère, game over Carrère, les autres n’ont plus besoin de toi pour écrire leur histoire, la Bentley maintenant elle est pour eux !

hamlet dit: 5 septembre 2014 à 16h41

enfin une bouffée d’air frais dans cette rentrée littéraire poussiéreuse, tout bien rangé, où personne n’ose éternuer de peur de faire tomber les vases en cristal…

Valérie on t’adore !
vive la Fnac ! vive amazon ! vive la France !

hamlet dit: 5 septembre 2014 à 16h44

j’espère qu’elle n’a eu peur d’écrire que notre président est éjaculateur précoce avec une petite bite, ce serait dommage de reculer au dernier moment, quitte à déballer faut déballer.

Chauconin-Neufmontiers dit: 5 septembre 2014 à 16h56

«Aussitôt après nous commence le monde que nous avons nommé, que nous ne cesserons pas de nommer le monde moderne. Le monde qui fait le malin. Le monde des intelligents, des avancés, de ceux qui savent, de ceux à qui on n’en remontre pas, de ceux à qui on n’en fait pas accroire. Le monde de ceux à qui on n’a plus rien à apprendre. Le monde de ceux qui font le malin. Le monde de ceux qui ne sont pas des dupes, des imbéciles. Comme nous. C’est-à-dire: le monde de ceux qui ne croient à rien, pas même à l’athéisme, qui ne se dévouent, qui ne se sacrifient à rien. Exactement: le monde de ceux qui n’ont pas de mystique. Et qui s’en vantent.»

Péguy « Notre jeunesse » , 1910

évidence dit: 5 septembre 2014 à 17h01

Val/Sego/Julie ne serait pas bien assez après Anne/Ckoisonomdéjà et Cécilia/Carla/Rachida ?

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 17h46

Valérie Trierweiler est effectivement une dangereuse terroriste, qui par son bouquin fait basculer les institutions. Pire qu’une révolution ! Voici la pitoyable défense de Hollande, qui s’exprimait à l’occasion du sommet de l’OTAN :

« Il y a d’abord la fonction présidentielle. Elle doit être respectée. Non pas pour préserver la personne qui a la charge de conduire la France comme chef de l’Etat. Parce que, j’assume, pour ma part, toutes les responsabilités de cette mission. Respecter la fonction présidentielle, ce n’est pas protéger la personne, c’est préserver nos institutions qui sont le socle de la République. »

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h10

« En plus d’être plébiscité par la critique, Royaume a connu le succès dès sa sortie en librairie le 28 août : il a pris la tête des ventes de romans pour la semaine du 25 au 31 août, selon le top 20 »

J’aime beaucoup ce hérisson !

Le score des ventes, c’était avant le brûlot de la journaliste. Mais elle n’est pas dans la sélection non plus. A 13% d’opinion favorable – et encore c’est l’échantillonnage des sondés qui serait discutable-, je me demande pourquoi elle s’est acharnée comme ça en hollandie, qui n’avait pas besoin d’elle pour péricliter.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h16

Vous vouliez la recette d »un saumon de fontaine ?
Vous pouvez toujours courir.

Court dit: 5 septembre 2014 à 18h20

A propos du vibrant plaidoyer péguyste de Jacques Drillon,placé ici en lien le « ne voit-il pas dans le H de Hugo les tours de Notre Dame? » n’est pas foncièrement de Péguy. On le trouvait déjà dans un recueil de Vacquerie, hugolatre s’il en fut:
« Les tours de Notre Dame formaient l’H de son nom ».
Bien à vous.
MC

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h22

« la ligne des glaces »
Il est sympa ce titre.

Un jeune diplomate en herbe est envoyé dans un mystérieux pays de la Baltique orientale, en vue de proposer une délimitation de ses frontières maritimes. Mission impossible dont il se désintéresse peu à peu, gagné par une mélancolie que ne fait qu’aviver l’hiver… Une exploration, aussi audacieuse que singulière, des confins du grand Nord.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h23

M. Court, attention à la ponctuation, avec Drillon, on sait jamais.
C’est qui Péguy ?

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h29

Péguy, c’est pas celui qui voulait en remontrer à Einstein, et finalement a écrit ce qu’il pouvait de plus intelligent à son niveau: l’imposture socialiste ?

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 18h29

hamlet dit: 5 septembre 2014 à 18 h 32 min

Y a un peu de vrai dans ce que tu dis « to be or not to be ». Seulement ramener la littérature à la tête de gondole, je me gondole.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h35

Hamlet, vous avez commencé ce bouquin qui ne sera jamais chroniqué ici:
« le fils » ?

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 18h39

Péguy, c’est certainement un bon auteur, mais ceux qui en parlent et se réfèrent à lui, comme Finkielkraut et certains trotskistes, lui font une grosse antipub !

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 18h41

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 20 h 23 min
D, ça veut dire que ce sont toujours les meilleurs qui partent les premiers.

Parce que ce sont les plus rapides puisque ce sont les meilleurs, p’tite tête.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 18h42

Péguy c’était quand même un sacré « visionnaire ». On dit « une burne », dans le langage scientifique, je crois.

Mme Michu dit: 5 septembre 2014 à 18h55

un sacré « visionnaire ». On dit « une burne »

Il n’y donc plus que les attaques sous la ceinture de valable, et non plus seulement pour les féministes modernes, triste plouquitude…

JC..... dit: 5 septembre 2014 à 18h59

Une conne témoigne de ses amours de conne pour un con. Les cons se ruent pour lire cette connerie !!! France pourrie !

Bonsoir, mes petits choux …!

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 19h03

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 19 h 46 min
Valérie Trierweiler est effectivement une dangereuse terroriste, qui par son bouquin fait basculer les institutions. Pire qu’une révolution ! Voici la pitoyable défense de Hollande, qui s’exprimait à l’occasion du sommet de l’OTAN :

« Il y a d’abord la fonction présidentielle. Elle doit être respectée. Non pas pour préserver la personne qui a la charge de conduire la France comme chef de l’Etat. Parce que, j’assume, pour ma part, toutes les responsabilités de cette mission. Respecter la fonction présidentielle, ce n’est pas protéger la personne, c’est préserver nos institutions qui sont le socle de la République. »

Merci tête à toto de donner la réplique du président de tous les français. Il est élu sur un programme, n’est-ce point ? Moi président et patati, moi président et patata. Alors que vient faire cette histoire de mission ? A-t-on un missionnaire à la tête de l’état ? En est-on revenu avant 1905 ?
Nous fera-t-il revenir à l’ancien régime ? Eh bien non, puisqu’il est enterré l’ancien régime ! Enterré !

Mme Michu dit: 5 septembre 2014 à 19h08

Les recettes? un reste qui n’est que littérature, le savoureux est lui un poil plus direct et prouvé sans étalage de science.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 19h12

Il y avait aussi cette catastrophe, celle de malabar princess.

Entre « Tintin au Tibet » et « Indiana Jones »: un jeune alpiniste savoyard a découvert un trésor de pierres précieuses sur un glacier du Mont-Blanc, provenant probablement du crash d’un avion indien vieux d’un demi-siècle.

Bihoreau de Bellerente dit: 5 septembre 2014 à 19h24

La différence entre Valérie Trierweiler et Yvonne de Gaulle? François Hollande et Charles de Gaulle…

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 19h27

Bien vu, B de B.

_______________

Le malabar princess était aussi un avion constellation.
(Un Lockheed L-749 Constellation d’Air India )

ueda dit: 5 septembre 2014 à 19h45

« A-t-on un missionnaire à la tête de l’état ? En est-on revenu avant 1905 ? »

Missionnaire?
C’est à trois femmes qu’il faudrait poser la question, Marcel.

Dans ce naufrage essayons de sauvegarder ce qui reste de dignité.

Les secrets d’alcôves, refusons de de les entendre.
(Mais en tant que citoyens responsables allons quand même lire en loucedé)

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 19h47

Grâce au livre-manifeste de Valérie Trierweiler, le début de la révolution avec les « sans-dents » :

« Quelques dizaines d’opposants à François Hollande se sont rassemblés vendredi aux abords de l’Élysée à l’appel d’un mouvement des « sans-dents » pour exiger la démission du président de la République, a constaté un journaliste de l’AFP. Depuis la publication d’extraits du livre de l’ex-compagne du président, dans lequel Valérie Trierweiler affirme que François Hollande parle des pauvres comme des « sans-dents », un « mouvement des sans-dents » appelait sur les réseaux sociaux à manifester. » (Le Point)

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 19h49

Passou dit: 5 septembre 2014 à 16 h 29 min
A Rassure… de 12.5: Il faudra s’y faire :nous avançons dans un monde où de moins en moins de gens sauront qui fut Jean Kanapa. En tout cas, j’aime beaucoup votre définition.

… et pendant ce temps-là, la Fnac écoule chaque jour 15 000 exemplaires du livre de Valérie Trieweiler…

Jalousie, tu viens ramper autour de moi comme un serpent perfide et froid, jalousie, tu rives dans ta chaîne mon cœur glacé d’effroi.

kicking dit: 5 septembre 2014 à 19h51

un citoyen responsable devrait ne pas prendre pour évangile tout ce qu’on lui raconte, c’est déjà valable pour les sujets politiques en général alors en plus venant d’une alcôve, vous pensez..

Bihoreau de Bellerente dit: 5 septembre 2014 à 19h51

Que le Président de la République méprise beaucoup de Français, il n’y a pas là de quoi faire un plat; le Général ne pensait-il pas que ses compatriotes étaient des veaux?

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 19h51

Et personne pour me dire « pan sur le bec  » ?
J’ai confondu Péguy et son mentor Bergson.
Mea culpa, mea maxima culpa.

ueda dit: 5 septembre 2014 à 20h02

C’est vrai que c’est extraordinaire, cette dialectique personne/ institution.
Je reproduis ce texte immortel:

« Il y a d’abord la fonction présidentielle. Elle doit être respectée. Non pas pour préserver la personne qui a la charge de conduire la France comme chef de l’Etat. Parce que, j’assume, pour ma part, toutes les responsabilités de cette mission. Respecter la fonction présidentielle, ce n’est pas protéger la personne, c’est préserver nos institutions qui sont le socle de la République. »

Il signifie clairement: puisqu’il faut sauver l’institution, de grâce foutez ma personne en l’air.

Ce message pathétique sera-t-il entendu par de nouveaux Bonnets tricolores?

Il faudra bien un mouvement en pince (par le haut, par le bas) pour faire gicler le soliveau.
C’est possible.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 20h04

J’en reviens pas.
ça alors !

Le roi disait que j’étais diable
Depuis le XIIe siècle, Aliénor d’Aquitaine a sa légende. On l’a décrite libre, sorcière, conquérante : « le roi disait que j’étais diable », selon la formule de l’évêque de Tournai…
Clara Dupont-Monod reprend cette figure mythique et invente ses premières années comme reine de France, aux côtés de Louis VII.
Leurs voix alternent pour dessiner le portrait poignant d’une Aliénor ambitieuse, fragile, et le roman d’un amour impossible.
Des noces royales à la seconde croisade, du chant des troubadours au fracas des armes, émerge un Moyen Age lumineux, qui prépare sa mue.
http://grasset.fr/le-roi-disait-que-jetais-diable-9782246853855

Court dit: 5 septembre 2014 à 20h13

Il faut prendre Péguy comme un poète et dire à voix haute Chateaux de Loire, La Présentation à la Beauce, ou meme Eve. La Jeanne d’Arc a vieilli de mon point de vue, et n’en reste guère que les Adieux à la Meuse.
Pour les essais, au moins L’Argent, Clio, et Victor Marie Comte Hugo.
Et puisqu’il est question d’Einstein, cet échange en fin de repas avec Maeterlinck , période américaine.
Einstein, avec un sourire -Merci de ne pas m’avoir parlé de la Relativité!
Maeterlinck, également souriant -Merci de ne m’avoir pas parlé de la Vie des Abeilles!
Bien à vous.
MC

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 20h16

M. Court,merci de…
Un moment de honte- le mien- est si vite passé. 😉

ueda dit: 5 septembre 2014 à 20h21

Appel solennel à Clopine!

De grâce, mobilisez vos nombreux amis pour faire pressions sur nos parlementaires rebelles, frondeurs ou indignés!

N’hésitez pas à flatter les gros culs/ petites têtes (Père Placé, Mère Duflot) et jusqu’aux troisièmes couteaux du Front de gauche, jusqu’aux retraités de l’écologisme (le moustachu à pipe)!
Dites leur que leur honneur, devant un tel déni des promesses données, les OBLIGE à refuser la confiance.

A bas le gouvernement Valls II!
Vive la Sixième!
Ayez le courage de défier le traître libéro-démocrate.

Pas une voix!

Ensuite?
Dissolution
Nouvelle majorité
Refus de la cohabitation
Crise de régime
Démission présidentielle!

N’écoutez pas les lugubres Cassandres, tout peut être réglé en quelque mois!
Hourrah, vive Méluche, Delpierre, la mère Cosse, le sextoy Pierre Laurent (chanter la Varsovienne fait bander), et tous les autres!

Ne cédez pas!

Comme le disait le grand président Poil: ne pas craindre le désordre, nom de dieu!
En avant!

Si vous faites cela, Clopine, vous serez honorée sous le nom glorieux de Clopodkine, ce n’est pas rien!

kicking dit: 5 septembre 2014 à 20h23

quand il reviendra le temps des poules hollandaises au bénéfice du redressement dentaire.. etc.. etc..

de nota dit: 5 septembre 2014 à 20h24

les « sans culottes » en 1789,les « sans dents » en 2014,les prochains révoltés c’est les chauves!

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 20h39

de nota, si c’est votre façon à vous d’honorer les Goncourt; c’est quand même osé de leur envoyer du Nabila.

kicking dit: 5 septembre 2014 à 20h43

les prochains révoltés c’est les chauves!

une manif de prévue à la grotte Chauvet ?

Giovanni Sant'Angelo dit: 5 septembre 2014 à 20h45


…des nouvelles d’Auguste( neveu adoptif de César ),…

…dans une discussion à bâtons rompus plutôt mièvre,…Oui quoi,!…

…il parait qu’Auguste était ce qu’aujourd’hui on appelle un ( gros pédophile ),…à la mode de l’époque,!…les affaires sérieuses,!…à secrets et intérêts d’état,…
…tout les jours , on lui apportait dans une charrette couverte ( une carriole ) une jeune fille,…
…un jour , un ami s’y est introduit,…mais savez-vous qu’on pourrait vous tuer en s’introduisant sous ce couvert,!…

…les autres romains il devait faire la file,!…
…l’art d’aimer,!…Ô’vide à combler,!…suivez mon panache blanc,!…

…Oui,!…je suis célibataire,!…mais je vis en Belgique,!…c’est pas demain que l’on me servira comme Auguste,!…surtout après les  » affaires  » jamais éclaircies,!…bon,!…c’est pas des extra-terrestres,…les connivences aux corporations,!…
…les métamorphoses une carotte au cul,!…
…prédestinée,…la carotte pour l’âne,!…

…j’aime les pauvres,…pourquoi faire,…les entubés,…plombier zingueur a ses heures,…et ses fuites,!…l’art de réparer pour revenir,…encore,!…

…quel,!…bordel,!…ou aller vivre ,!…tranquille,!…autant viser le titre de dictateur,!…à vie,!…les états bananiers d’Europe-unis depuis l’antiquité,!…

…la concurrence aux  » sans dents  » à enfiler,!…
…Ah,!…Ah,!…Bip,!…Bip,!…etc,!…

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 20h48

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 22 h 04 min
J’en reviens pas.
ça alors !

Et tu en reviendras encore moins en lisant Mon cadavre se sent fièvreux à Evreux, de Jean Calbrix, Chales Corlet, 2010, 12 euros, où tu pourras te régaler d’un chapitre complet sur Aliénor d’Aquitaine.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 20h52

Hamlet, sérieux, vous pensez que « la femme qui dit non », c’est V.T ?
Je vous demande ça car l’auteur semble un poseur de Paris-Match.

Jugez-en:
Voilà bientôt quinze ans que je travaille à tes côtés. Je peux, sans me vanter, distinguer ton pas énervé, prévoir tes coups de gueule, devancer tes jeux de mots et même supporter tes révoltes de salon, souvent fondées, mais que je ne partage pas. Pourtant, en refermant « La femme qui dit non », j’ai compris que je m’étais trompé sur ton compte. Aujourd’hui, je suis convaincu que Marge, ton héroïne, cette « femme qui dit non » (que tu m’as vendue comme ta grand-mère, résistante de la première heure), est en réalité ton double féminin.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 21h00

Mon bon Marcel, tout en diant bonsoir, urbi et urbi, je prends bonne note de votre conseil; cependant, il me semble que la première des choses que vous ayez à faire, sur le conseils de M. Court- ce sur quoi, je lui fais confiance- est de lire Victor.
Souvenez vous.
J’entends parler l’atome. Allons, Soleil, poussière,
Tais-toi ! Tais-toi, fantôme, espèce de clarté !
Pâtres dont le troupeau fuit dans l’immensité,
Globes obscurs, je suis moins hautain que vous n’êtes.
Te voilà-t-il pas fier, ô gardeur des planètes,
Pour sept ou huit moutons que tu pais dans l’azur !
Moi, j’emporte en mon orbe auguste, vaste et pur,
Mille sphères de feu dont la moindre a cent lunes.
Le sais-tu seulement, larve qui m’importunes ?
Que me sert de briller auprès de ce néant ?
L’astre nain ne voit pas même l’astre géant.

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 21h01

Les chauves, ce sont ceux qui nous gouvernent, autrement appelés les crânes d’oeuf. Les chauves exploitent donc les sans-dents : ainsi marche le monde.

des journées entières dans les arbres dit: 5 septembre 2014 à 21h02

En vous disant bonsoir, Marcel.
Mais où ai-je donc mis ma brosse à dents…

Marcel dit: 5 septembre 2014 à 21h24

Les Etats-Unis confirment avoir abattu le chef des shebabs, un coup dur pour les islamistes somaliens

D’aucun continueront de dire après ça que les E.U. sont des états de droit ! De sauvage oui !
Il est vrai que les problèmes là-bas se résolvent à coups de pétard. Le Far-West quoi ! Ce qui est plus dérangeant, c’est qu’ils se permettent d’aller faire ça hors de chez eux ! Mais bon, eux ce sont les gentils (we are good, autoproclamait Buhsh) et les autres ce sont les méchants !
On s’y perd d’ailleurs. Il fut un temps où les Chiites, c’était la pire des espèces, et vla que maintenant, ce sont les sunnites ! Pleure ô mon Irak bien aimée. La terre de ton ancêtre Nabuchodosor n’en finira pas d’être souillée par les bottes yankees !

la tête à toto dit: 5 septembre 2014 à 21h41

La situation est à tel point désespérée pour le président Hollande que l’alternative de la dissolution se pose, et donc un changement de majorité parlementaire :

« On peut le déplorer, mais nous sommes aujourd’hui dans une démocratie d’opinion où la légitimité d’un pouvoir se mesure aussi à l’aune des sondages. Ceux-ci sont aujourd’hui tellement calamiteux que, oui, la question se pose d’une nécessaire opération de relégitimation démocratique d’un pouvoir qui semble n’être plus que l’ombre de lui-même. » (Th. Wider, Le Monde)

la tête à toto dit: 6 septembre 2014 à 22h02

Vous n’aimez pas la vraie poésie, D. La tête à toto, c’est digne de Queneau, par exemple, non ?

D. dit: 6 septembre 2014 à 22h02

Barroso a encore mené la danse, ce type que personne n’a élu au suffrage direct fait la pluie et le beau temps et conduit dans le mur plusieurs grandes nations qu’il tient en esclavage. Jusques à quand va-t-on subir cela ?
Qu’attende les Français et les autres pour réagir et faire imploser par leurs prochains votes et référendums cette fichue Europe communautaire ?

D. dit: 6 septembre 2014 à 22h05

Eh bien je dois en effet avouer que Queneau me laisse assez froid. Je n’ai jamais ri des facéties de la petite zazie par exemple. il en est de même de Molière d’ailleurs, cela va en étonner plus d’un, mais l’humour de Molière m’est assez étranger. Et pourtant Dieu sait comment j’aime le grand siècle de Louis XVI et tous les autres artistes…sauf Molière.

vol-alma -lama dit: 6 septembre 2014 à 23h20

s’étant présenté comme l’incarnation ou le prototype de l’homme normal,peut-on

vol-alma -lama dit: 6 septembre 2014 à 23h23

la pens&e diagnostique familière s’ils caractériseraient lhomme biographé comme normal

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 23h50

Clara Dupont-Monod, c’est nul à chier. Tout sauf de la littérature. Encore une journaliste qui veut écrire un livre d’histoire, son petit Hadrien, sa petite prose minable. Bon pour les poubelles de l’histoire littéraire. La prose typique de goncourables. À éliminer.

Martin-Chauffier, vous pouvez l’éliminer aussi. Pas le bon profil.

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 23h55

Le roman de Fouad Laraoui est très ancré dans l’actualité. Le monde arabo-musulman et l’occident. Il a ses chances. Mais j’ai comme l’impression que tous les clichés qui président au banquet de cette histoire ont détruit ses chances. Donc, on peut l’éliminer aussi.

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 0h02

La grande gagnante sera Lydie Salvayre. C’est évident. Un vrai écrivain. Et la résonance avec le présent.
Moi je voterais pour elle.
Je pense qu’elle va gagner.
J’en suis même sûr.

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 0h09

Péguy est bien adapté à l’esprit profondément réactionnaire de notre époque : haine de l’argent, retour à la boue magnifique des paysans d’autrefois, etc.

Sinistre époque qui a les idoles qu’elle peut !

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 0h13

En France, on n’aime pas les putes qui disent la vérité. On n’aime que les marie couche-toi là qui la ferme et jouissent pour l’intérêt général… France, mère des arts, des armes et de la connerie…

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 0h26

La rupture de Kafka pour accéder à une forme qui lui soit vraiment propre aboutit à une réussite en septembre 1912 avec Le Verdict. Jusque là, le jeune Kafka était pris par un combat de longue haleine entre une subjectivité facétieuse, incontrôlable et une certaine rigueur subjective qui pouvait passer pour une objectivité supérieure. Je voudrais qualifier la forme ressortie vainqueur de ce combat en 1912 d' »expressionnisme classique ». Car le monde du rêve à lui seul dans ses premières œuvres accorde une place de choix à la structure du rêve qui est mise en œuvre de manière systématique et conséquente, sur laquelle Adorno a attiré l’attention pour en montrer la parenté avec l’Expressionnisme.
(Walter H. Sokel, Franz Kafka, Tragique et ironie)

casoaràcasque dit: 6 septembre 2014 à 1h54

L’actualité n’est pas bonne ? La rentrée littéraire n’est pas terrible ? Le livre de Valérie trierweiler est en rupture de stock pour le moment ? Comme le disait Chirac,
« les emmerdes, ça vole toujours en escadrille ».
Revenons aux valeurs sûres! Une petite traduction d’un poème de Leopardi :

LE SOIR DU JOUR DE FÊTE

Douce et claire est la nuit et sans un souffle,
Et calme sur les toits et dans les jardins
Se pose la lune, et elle révèle au loin,
Sereines, toutes les montagnes. O mon amour,
Déjà se taisent les chemins, et aux balcons
Transparaît rarement une lampe nocturne :
Tu dors, toi qu’accueillit un sommeil facile
Dans ta chambre tranquille ; nul souci
Ne te ronge ; et déjà tu ne sais plus, tu ne penses plus
Aux coups que tu m’as portés au cœur.
Tu dors ; et moi, je me tourne pour saluer
Ce ciel qui semble si clément,
Et l’antique nature toute-puissante
Qui m’a destiné à l’angoisse. Je te dénie
L’espérance, me dit-elle, même l’espérance,
Et tes yeux ne brilleront que de larmes.
Ce fut un jour solennisé ; maintenant
Tu te reposes de tes plaisirs ; et peut-être
Te souviens-tu en rêve de ceux à qui tu as plu
Et de ceux qui t’ont plu : pas de moi, je ne peux
Espérer occuper ta pensée. Je me demande
Ce qui me reste à vivre, et je me laisse
Tomber par terre, et crie, et tremble. Oh jours atroces
En un âge si vert ! Hélas, sur la route,
J’entends non loin d’ici le chant solitaire
D’un artisan qui rentre tard la nuit
Dans sa pauvre maison après s’être amusé ;
Et mon cœur se serre de douleur
À la pensée que tout passe en ce monde
Sans quasi laisser de trace. Voici qu’a fui
Le jour de fête, et qu’à ce jour de fête un autre,
Quelconque, succède, et le temps emporte
Toutes les affaires humaines. Où est le bruit
Que firent tant de peuples antiques ? Où est le cri
De nos ancêtres superbes, et l’empire
De cette Rome, et les armes, et la clameur
Qu’ils portèrent sur la terre et sur l’océan ?
Tout est paix et silence, et le monde
Est tout tranquille, et nul ne songe plus à eux.
Dans ma petite enfance, alors que j’attendais
Ardemment chaque jour de fête, aussitôt
Qu’il était passé, je gisais, oppressé,
Sans dormir, sur ma couche ; et, tard la nuit,
Un chant qu’on entendait mourir
Peu à peu par les chemins qui s’éloignaient,
Comme aujourd’hui, déjà, me serrait le cœur.

B comme BERLIN dit: 6 septembre 2014 à 2h05

Je ne m’appelle pas :
1) Melkisedes
2) Mauvaise Langue
3) WGG
4) Mékeskidi,
et je me permets de chier sur des gnards de 12 ans.
=> Je ne suis pas de l’EN.

B comme BERLIN dit: 6 septembre 2014 à 2h25

« Les sans-dents »,

AAAAH, j’apprécie à sa juste valeur.

Surtout que si j’ai bien compris, elle s’adresse à la famille de La V.T.(bonjour l’hygiène buccale).
Il est vrai, qu’elle, avec son râtelier,
rayer le parquet de l’Élysée des deux mâchoires,
au frais de la Princesse,
elle a su.

Mais Tue Dieu,
elle se fait virer par le « Passage du Héron ».

Et maintenant elle demande l’aumône avec son bouquin.

M’enfin, des cons, y’en a toujours, c’est bien partagé.

5 ans de Hollande, je « veaux » bien, il faut bien quelqu’un qui assume des réformes pour ce pays vieillissant.
5 ans de la VT comme 1ère Dame, Dieu que je le comprends, plus de ratiches.

B comme BERLIN dit: 6 septembre 2014 à 2h36

Sur Berlin,
Un peu plus de quatre mois que je crapahute de bar en bar de « sans dents ».
Remarqué une chose,
que se soit à la radio ou sur des supports pré-enregistrés préparés, il y a un morceau que les berlinois apprécie :
Pink Floyd’s – Breaking the Walls, et ils sont capable de le reprendre en cœur.
C’était quand 1989… .. .

B comme BERLIN dit: 6 septembre 2014 à 2h52

Une dernière …

Ne confondons pas :
les allemands au niveau des dents ce sont des néandertaliens, ratiches solides, eux.
Les franzouskis, des crocs-mignons dégénérés bien avant Henry II.

Tu parles, vu la bouffe, sacrée différence.
Nous bientôt, après le cuisine nouvelle, ils vont nous inventer la cuisine cosmonaute en tube.

Alors pourquoi des dents, à part pour rayer les parquets !.

Allez, que vivent les « sans dents »!!! !! !.

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 3h21

Hollande : « Être au service des pauvres est ma raison d’être »

On ne rit pas ….!
(Goncourt 2012 du Mensonge d’Etat)

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 3h28

Bu, hier à Cassis chez un couple d’amis sûrs, un petit Petrus à la santé des sans-dents.

Vin ordinaire, à l’étiquette extraordinaire … l’amitié excuse tout.

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 3h36

Déplaisante sensation d’impuissance à entrevoir notre petit porcelet rose ballotté parmi les lions peureux, mais au beau pelage, de l’Europe et du NATO.

Descente aux enfers consentie, inéluctable, sans recours possible à une opposition solide.

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 4h05

Profonde satisfaction, délectable hilarité, de constater l’abime entre la littérature sanctifiée, sacralisée par la bande des voyous de Drouant, leurs candidats à plumes polis, sages missionnaires du Propre … et la « littérature » de chiottes qui intéresse véritablement les lecteurs de notre cher vieux pays !

Anciennement des veaux, nous sommes devenus en vieillissant des cloportes fouille-merde sadiens.

Clopine dit: 6 septembre 2014 à 6h31

Ben, la rhétorique du Con des Sans-dents est la seule possible : effectivement, que ces sordides règlements de comptes soient publiés ne devrait pas affecter la présidence de la République.

Seulement, voilà : des partis comme le F Haine n’arrête pas de jeter le discrédit sur les hommes politiques – et là, ils n’ont même plus besoin de le faire, ça se fait tout seul.

N’empêche que, plus que les 15000 lecteurs qui se gobergent d’histoires d’alcôve et qui vont chercher la justification de leur mépris (et je rappelle qu’il n’est pas besoin d’avoir des dents pour manger un FlaNby), perso j’interrogerai le staff éditorial qui a accompagné l’affaire : aucun d’entre eux, à aucun moment, n’a mis en regard la pipolisation, d’un côté, et le danger républicain, de l’autre ? Quelqu’un a-t-il seulement mentionné le cadeau fait ainsi au F Haine ? Que la Valérie soit aveuglée par la haine au point d’en oublier que, peu ou prou, les fonctions d’Hollande exigent d’être respectées (au besoin par un mensonge d’Etat, mais là, c’aurait été juste des « omissions » privées), c’est limite pour la donzelle m’enfin. Mais que la maison d’édition, sans peste émotionnelle elle, s’en fiche complètement des conséquences du discrédit, voilà qui me paraît tout aussi coupable que le vrai caractère du con des sans-dents.

Et au bout, qui devra supporter un gouvernement facho, je vous le demande ?

des journées entières dans les arbres dit: 6 septembre 2014 à 6h36

Dr Lecter, votre question à 1h20 ferait un peu froid dans le dos si la république française, ses textes, n’était dotée de garde-fous.

Clopine dit: 6 septembre 2014 à 6h42

… Et je ne crois pas un seul instant que, si notre hôte ait paru déplorer le tirage du bouqin de VT, ce serait par jalousie ou corporatisme. Il l’a mentionné parce que c’est remarquable, (significatif et fort dangereux, à mon sens), d’une part, et d’autre part parce que je n’arrêtais pas de l’asticoter sur le féminisme et la littérature féminine. Or, incontestablement, VT est une femme. C’était « bien joué » de la part de notre hôte de le rappeler, mais un peu démago aussi. Car si c’est une femme, ce n’est pas une écrivaine. Et en tant que femme, elle se laisse beaucoup trop emporter par la peste émotionnelle et la soif de vengeance pour pouvoir être assimilée à une féministe. Je rappelle que ces dernières, au moins celles dont je me sens proche, tentent d’opposer la raison au machisme primaire;

Chaloux dit: 6 septembre 2014 à 6h44

bouguereau dit: 5 septembre 2014 à 9 h 47 min

« n’importe quel juge »
Evidemment.

Boumou, j’adore discuter avec les imbéciles. Viens quand tu veux.
J’habite à La Canourgue.

(PA, merci).

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 6h50

« Je rappelle que ces dernières, au moins celles dont je me sens proche, tentent d’opposer la raison au machisme primaire » (Clopine)

Il est raisonnable d’être un machiste primaire lorsqu’on a affaire à des féministes primaires ! Simple bon sens.

Bien entendu, cela n’est pas le cas en ces lieux admirables, idylliques, thélèmisés ,les machistes comme les féministes d’ici étant dits d’une nature « supérieure » ….)

renato dit: 6 septembre 2014 à 7h03

« significatif et fort dangereux » ?!

Significatif de quoi, et pourquoi fort dangereux ?

Ted Lapidère dit: 6 septembre 2014 à 7h04

… Et je ne crois pas un seul instant que, si notre hôte ait paru déplorer le tirage du bouqin de VT, ce serait par jalousie ou corporatisme

merci de nous éclairer

Ted Lapidère dit: 6 septembre 2014 à 7h06

Or, incontestablement, VT est une femme. C’était « bien joué » de la part de notre hôte de le rappeler

c’est vrai,on l’avait oublié

Ted Lapidère dit: 6 septembre 2014 à 7h08

Et en tant que femme, elle se laisse beaucoup trop emporter par la peste émotionnelle et la soif de vengeance pour pouvoir être assimilée à une féministe.

la féministe pardonne, c’est une bonne soeur mais qui s’envoie en l’air

Alexia Neuhoff dit: 6 septembre 2014 à 7h21

« L’honneur et le profit ne couchent pas dans le même lit. » Cervantès
Illustrations : Trierweiler, Thévenoud, etc. liste innombrable

Clopine dit: 6 septembre 2014 à 7h25

Ted Lapidère, je ne fais que citer deux commentaires qui ont été mis en ligne. L’un parlait de « jalousie » (Pierre Assouline jalouserait le tirage de VT), l’autre, de jcé je crois, se régalait de voir ainsi dévoiler l' »entre-soi » littéraire, qu’il décrivait comme battu à plate couture par de « vrais lecteurs », ceux qui achètent le bouquin de VT. La réaction négaive d’Assouline lui semblait donc, pour résumer « corporatiste ».

Or, perso je pense que la réaction d’Assouline est d’une part, fort naturelle car tout ceci est effectivement dangereux (cela ouvre la porte au F Haine sans même qu’il ait eu besoin de la demander), significatif de l’état de déliquescence du personnel politique français ; mais qu’en plus, c’était une réponse d’Assouline à mes « piques » féministes contre les Goncourt – en renvoyant l’écriture « féminine » à ce qu’elle a de pire, à savoir le règlement de comptes sur fond de peste émotionnelle.

J’espère être définitivement plus claire, parce que je ne vais pas me répéter 10 fois non plus. Si vous ne comprenez pas mes propos, interrogez-vous vous-mêmes : je les trouve, moi, suffisamment explicites pour ne pas mériter qu’on s’y attarde encore.

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 8h13

Les Arènes, tout un symbole !
Valérie Trierweiler ne pouvait pas choisir mieux comme éditeur pour mettre à exécution sa sanglante vengeance : à mort le traître !

Rappelons que la rue des Arènes, adresse de ladite maison d’édition, doit son nom aux arènes de Lutèce, édifiées vers la fin du Ier siècle après J.-C, et qu’elles servaient tout à la fois aux jeux du cirque ou aux représentations théâtrales. Les gradins pouvaient accueillir jusqu’à 15 000 personnes (tirage quotidien du livre !). C’est incontestablement le plus ancien lieu de spectacle de Paris.

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 8h17

Rappelons aussi que Passou avait choisi, avec moins de bonheur, les éditions des Arènes pour publier son, votre (je n’y suis pas) « Brèves de blog » !

la tête à toto dit: 6 septembre 2014 à 8h18

Les sans-dents, ailleurs que sur les réseaux sociaux, tardent lamentablement à réagir :

« Une majorité de Français (59%) estime que le brûlot de Valérie Trierweiler «ne modifie pas l’image» qu’ils ont de François Hollande, selon un sondage Odoxa pour iTélé publié samedi. »

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 8h20

Et rappelons enfin que j’avais déconseillé de voter Hollande en 2012, afin d’éviter que n’entre en piste très rapidement Marine Le Pen…

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 8h44

Mais enfin, Clopine, le FHaine n’est pas le problème : c’est la solution !

…la solution féministe… par excellence !

brève dit: 6 septembre 2014 à 8h53

pire que le F-Haine : JC se dévoile enfin ! le prochain grand chef de la milice contre les mauvais français, c’est lui

renato dit: 6 septembre 2014 à 8h59

« … suffisamment explicites pour ne pas mériter qu’on s’y attarde encore. »

Si vous le dites… mais voyons.

Les choix du Goncourt.
Je suppose qu’il y a des critères et quelque chose qui ressemble à un « cahier de charges », déjà. Puis, même si le subjectif est à l’origine des choix, je ne vois pas pourquoi le contester (The whole fight is for the conservation of the individual soul. Ezra Pound) : ce sont leurs goûts et, en conséquence, leurs critères qu’ils ont mis en jeu. Si vous ne comprenez pas ça, inutile de venir donner des leçons. Enfin, vous voulez quoi ? Imposer des quotas ? Qu’il soit décrété un comportement à avoir dans l’interprétation du « cahier des charges » et dans l’administration de ses goûts lorsqu’on est membre d’un jury ? Commencez donc par vous demander où porterait une telle approche.

(Pour ce qui me concerne et afin qu’il n’y ait pas de malentendus, « The goldfinch » de Donna Tartt et « L’almanacco del giorno prima » de Chiara Valerio, sont parmi les meilleurs livres que j’ai lu ces derniers dix années.)

Danger pour la démocratie ? Où ça ?
Si VT ment il faut en faire la démonstration, puis c’est la justice qui tranche. Si elle ne ment pas, il faut assumer et faire confiance au sentiment et à la conscience (connaissance) de l’esprit de la démocratie des gens, en commençant par vous même : si vous êtes persuadé en avoir c’est bon car ce ne sera pas cette contingence qui vous ébranlera ; dans le cas contraire, tant pis pour vous car cela signifie que vous même ne faites pas confidence à l’esprit de la démocratie.

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 9h00

Clopine, Taubira, Boutin, Marine le Pen : tout ça, c’est des femmes : méfions-nous… !!!!

renato dit: 6 septembre 2014 à 9h03

Tiens ! Je n’arrive pas à mettre en ligne un post, il y aurait un retour de la modération ?

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 9h11

Il me tarde – et je vous le jure sur la fesse gauche taubiresque, les yeux dans les yeux – que Marine le Pen notre Jeanne d’Arc remporte le « Goncourt 2017 de la Présidence » …. ahahaha !

Giovanni Sant'Angelo dit: 6 septembre 2014 à 9h11


…pour le monde financier,…c’est bien vu,!…à la Dallas,!…

…la France à l’étiquette américaine,!…régime et démocratie  » bananière « ,!…du déjà vu, avec Sarkozy, G.F.K.,Clinton, Berlusconi, Hollande, Blair,!…
…tous des dévoyés de pourritures des peuples obsolètes, élire des praticiens du gode-ceinture républicain,!…

…de l’un à l’autre président,…chacun avec son instrument de partis son flagada de vitesse économique,!…Oui,!…les morales nous jouent la panne  » secteur « ,…faites le vous-même,!…j’ai déjà donné,…en prédicateur,!…

…de gauche à droite,!…les cons ont votés pour leurs entubeurres de l’Optimmum à Paretto,!…

…le profits des entreprises par des lois ad-hoc des démocratie,!…les peuples en escort-girl’s,…
…à sucer ses droits fondamentaux, par son vote,!…d' » entubés « ,…
…parfums de cour des merveilles aux galeries de glaces,!…
…comme pour les grandes surfaces, secteur par secteur, produire et distribuer que  » sa main mise « ,!…au détriments des collectivités locales du terroir dans l’€cul,!…etc,!…

…il faut en être pour le dire encore vivant des marges bénéficiaires,…
…allons, les cours de la bourse, des connivences pour des montagnes russes-française aux ralenties,!…

…on monte ou on descend,!…faut voir le schéma des installations,!…donner c’est donner, reprendre c’est voler,!…
…avec de  » bonnes manières « ,…enfreindre et aboutir aux escroqueries légales,!…la classe,!…
…Ah,!Ah,!…Oh,!…mon royaume, la chasse à courre,!…etc,!…

Les risques du métiers dit: 6 septembre 2014 à 9h13

en renvoyant l’écriture « féminine » à ce qu’elle a de pire, à savoir le règlement de comptes sur fond de peste émotionnelle.
clopine

Nom de d’là! Clopine assaillie par une armée de rats alors qu’elle remisait des sacs de farine par devers elle, a contracté la peste!

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 9h17

Il y a aussi un autre phénomène de la politique française que les spécialistes devraient étudier : la malédiction Chirac !
Dès que celui-ci adoube quelqu’un, c’est Charybde et Scylla pour lui. La liste des victimes est longue : Toubon, Devaquet, Juppé, Tiberi, Villepin… Hollande.

Rôôô dit: 6 septembre 2014 à 9h19

elle se laisse beaucoup trop emporter par la peste émotionnelle et la soif de vengeance pour pouvoir être assimilée à une féministe.

clopinandos à la ferme épicénouille

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 9h31

Ich hatte das Bedürfnis jemanden zu lieben
aber wenn ich mir vorstelle wie das im
einzelnen wäre
wurde ich mutlos
Im « Mann ohne Eigenschaften » bin ich bis zu
dem Satz gekommen
« Ulrich sah sich den Menschen an »
(Auch « den Menschen » meinte Musil
verächtlich)
da habe ich vor Ekel nicht weiterlesen können
Das war vielleicht ein Zeichen daß es mir schon
besser ging

(Peter Handke, aus « Leben ohne Poesie », 1974)

_________

J’éprouvais le besoin d’aimer quelqu’un
mais si j’imaginais comment ce serait
dans le détail
je perdais courage
Dans « L’homme sans qualité » je suis parvenu
à la phrase
« Ulrich contemplait l’homme »
(Même « l’homme » Musil le considérait
avec mépris)
alors de dégoût je n’ai pas pu poursuivre ma lecture
C’était peut-être un signe que j’allais déjà mieux

(Extrait de Vivre sans poésie, P. Handke, 1974)

des journées entières dans les arbres dit: 6 septembre 2014 à 9h32

« Master, if you do, expect spoon-meat; or bespeak a long spoon  »

E.Carrère, dit en substance, à propos du brûlot de V. Trierweiler, :  » c’est clair que c’est une vengeance » et  » qu’il n’aurait pas été plus vertueux qu’elle »

Le charme des « dîners en ville » parisiens.

Début d’une lettre à une amie.

Chère Valérie,

Je pense à vous en ce moment où votre vie intime, la vôtre et celle de votre compagnon, est sujet de curiosité malsaine, une espèce de cambriolage en plein jour où l’on saccage tout sans penser aux conséquences non seulement sur votre existence, mais aussi celle de vos enfants. La société de spectacle telle qu’elle a été annoncée par Guy Debord est dépassée, elle est devenue une société cannibale.

Bonne journée.

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 9h38

Pour les termes finissant en « isme », comme féminisme, Clopine, il vaut mieux éviter de vouloir séparer le bon grain de l’ivraie !

Chaloux dit: 6 septembre 2014 à 9h55

« j’aime les pauvres ».

« Une lâche mollesse de l’esprit te pousse à croire au coeur (…). »

Carlo Emilio Gadda, Eros et Priape.

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 10h00

Die Romane sollten « gewalttätig » sein und die
Gedichte « Aktionen »
Söldner hatten sich die Sprache verirrt und
hielten jedes Wort besetzt
erpreßten sich untereinander
indem sie die Begriffe als Lösungsworte
gebrauchten
und ich wurde immer sprachloser

__________

Les romans devraient être violents et les
poèmes « actions »
Des mercenaires se sont égarés dans la langue et
considèrent chaque mot comme occupé
ils les ont fait chanter en les soumettant les aux aux autres
tandis qu’ils employaient les idées
comme solution d’une énigme
qui me laissait toujours sans voix

(Peter Handke, extrait de Vivre sans poésie)

La barbe dit: 6 septembre 2014 à 10h03

Arrêtez de polluer ce blog avec votre charabia, Widergänger. Vous avez votre propre champ d’épandage, je crois, et en outre chacune de vos interventions est hors sujet

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 10h09

C’est que vous ne savez pas lire alors. Pas étonnant, des bœufs !

Je me proposais justement de vous faire partager encore quelques extraits intéressants. Vous allez voir !

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h10

« en les soumettant les aux aux autres »

Les UNS, non, ne me dites pas merci, ML !

La barbe dit: 6 septembre 2014 à 10h11

Personne ne vous demande rien, et surtout pas cet immonde charabia d’éternel redoublant. Allez publier ça sur votre blog

JC..... dit: 6 septembre 2014 à 10h11

« La société de spectacle telle qu’elle a été annoncée par Guy Debord est dépassée, elle est devenue une société cannibale. »

ENFIN !
– Comment tu trouves Untel, Chose ? …
– Goûteux, pour ne pas dire excellent, j’en reprendrai bien un peu !…)

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h12

Chaloux, comment pouviez-vous croire qu’en votant Hollande vous alliez améliorer votre pouvoir d’achat ?!

Que voulez-vous dit: 6 septembre 2014 à 10h13

C’est samedi, Widergänger le sous-doué n’a pas école et va encore passer une vingtaine d’heures sur la RDL – le litron à portée de main

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h14

Il ne faut pas croire tout ce qu’on lit dans les livres. Moi, par exemple, j’appartiens sociologiquement à la catégorie des pauvres, et pourtant j’ai toutes mes dents !

Valèrie trierweil dit: 6 septembre 2014 à 10h17

es journées entières dans les arbres dit: 6 septembre 2014 à 11 h 32 min

Le charme des « dîners en ville » parisiens.

Début d’une lettre à une amie.

parce qu’en plus vous êtes copain avec l’autre conne qui gagne sa vie avec son cu.l (comment ça s’appelle déjà comme métier, en tout cas je sais que c’est un vieux métier), vous n’êtes pas exagérément regardant dites donc

Chère Valérie,

Je pense à vous en ce moment où votre vie intime, la vôtre et celle de votre compagnon, est sujet de curiosité malsaine, une espèce de cambriolage en plein jour où l’on saccage tout sans penser aux conséquences non seulement sur votre existence, mais aussi celle de vos enfants. La société de spectacle telle qu’elle a été annoncée par Guy Debord est dépassée, elle est devenue une société cannibale.

Bonne journée.

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h19

« La société de spectacle telle qu’elle a été annoncée par Guy Debord est dépassée, elle est devenue une société cannibale. »

C’était déjà le cas un siècle après JC dans les arènes de Lutèce, à quoi ça sert que je me décarcasse en vous donnant un aperçu de mon livre sur « Les lieux de spectacle à Paris » !

Chaloux dit: 6 septembre 2014 à 10h24

Jacques, mon pouvoir d’achat je m’en fous. Pour moi s’entend, je n’achète presque plus plus rien.
Ce qui me met hors de moi c’est ce « je suis au service des plus pauvres ».
Où, quand ? Comment?
Insupportable impudence. Mensonge.
J’aimerais autant un bon cynique. Les pauvres n’y perdraient pas.

chantal dit: 6 septembre 2014 à 10h26

il se demande peut-être comment se tirer d’affaire à tout niveau ?

qu’il se concentre un peu et cesse de raconter n’importe nawak, il est dans l’oeil du cyclone ..

Chaloux dit: 6 septembre 2014 à 10h27

Reste que nous vivons aussi dans un société hallucinante. On ne sait pas si ce que raconte la grue est vrai ou non, mais on entend partout que sa victime « en sera marquée à jamais ».
Civilisation du mensonge.
(Sans compter la rentrée Gallimard. Par la moindre ambition intellectuelle. La collection blanche est devenue une poubelle).

la tête à toto dit: 6 septembre 2014 à 10h28

« une société cannibale »

Oui, par exemple avec l’explosion de la pornographie, en parallèle avec Internet. Des êtres humains se font littéralement bouffés… La politique est devenue pornographique.

des journées entières dans les arbres dit: 6 septembre 2014 à 10h30

Avec le succès remporté ici par cette « lettre à une amie », je me suis dis: chic alors !
avec tous ces veaux sous la mère, autant leur donner une autre lettre de l’auteur, -sous son meilleur jour-, c’est ma vertu.

( il arrivera un jour où l’on trouvera de moins en moins de gens à qui parler …mais finalement, cela me ravit)

Un oiseau est dans cette toile,
il est la toile et ses mouvements
il est le secret et la mémoire de la main.
Nu, il a déposé son plumage
et attend de porter les couleurs du peintre.
L’oeuvre n’est pas terminée :
telle est sa demeure,
inachevée
ouverte sur la nuit

(In: « les pierres du temps »)

brève dit: 6 septembre 2014 à 10h30

à JC, chef de la milice : je ne suis pas une « patriote » au sens du F-Haine, il faudra donc me fusiller, j’espère que vous ne me raterez pas, je serai sans bandeau sur les yeux pour vous voir bien en face

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 10h30

In der Zeitun las ich den Auspruch der Gattin
eines Bankiers
« Unter dieser Regierung sind die Reichen noch
reicher geworden
Sie werden es mir nicht glauben
MEIN MANN IST SEHR BÔSE DARÛBER »
Das hat mich sinnlos aufleben lassen

_________

Dans le journal j’ai lu la harangue de l’épouse
d’un riche et noble banquier
« Sous ce gouvernement les riches sont devenus
encore plus riches
Vous n’allez pas me croire
MON MARI EN EST FORT CONTRARIÉ »
J’ai repris du poil de la bête insensé

(Peter Handke, extrait de Vivre sans poésie, 1974)

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h31

« Des êtres humains se font littéralement bouffer… »

Toto, une pipe ne prête pas à conséquence, te dirait le boug.

Holden Caulfield dit: 6 septembre 2014 à 10h33

moi je fais partie de la saleté des plus riches et j’ai des dents toutes pourries et tout… alors ?

Sur les jurys dit: 6 septembre 2014 à 10h33

L’interview du critique Norbert Czarny donnée en lien par Pierre Assouline est intéressante à plus d’un titre:
Les prix ont un double enjeu, esthétique et économique. Un Goncourt permet d’acheter un appartement dans un bon quartier de Paris ou de vivre tranquillement pendant quelques années. Grâce au Goncourt, Duras a pu acquérir une incroyable notoriété et finir sa vie dans une grande aisance matérielle. Un prix permet aussi à un éditeur de sauver une année. Mais avant même l’obtention des prix, des listes circulent avec des noms, alimentent des rumeurs et mettent en lumière des livres et des auteurs, ce qui est très positif. On dit beaucoup que les prix se sont dégagés des pressions et des influences qui s’exerçaient sur eux. Mais la question esthétique a peu à voir avec la question des influences. L’an dernier pour le Goncourt, en face de Pierre Lemaître, il y avait Jean-Philippe Toussaint. Si on avait voulu récompenser un écrivain qui figurera un jour, ou même figure déjà parmi les classiques, on aurait choisi Toussaint. Mais là, on a voulu primer un grand roman populaire et donner un coup de pouce aux libraires. Soulignons aussi que les jurys manquent souvent d’audace. Le Médicis a été créé pour récompenser la singularité, or c’est peu souvent le cas. Olivia Rosenthal l’obtiendra t-elle cette année ? Ou Hedwige Jeanmart qui a publié un superbe roman chez Gallimard, Blanès ?

A chacun ses paradoxes! dit: 6 septembre 2014 à 10h35

le 4 septembre 2014

… »La société littéraire des Goncourt, que d’aucuns s’obstinent à appeler l‘Académie Goncourt en référence à l’autre, fêtait aujourd’hui le centième anniversaire de son installation au restaurant Drouant, dans un petit salon du premier étage. »…
… »Juré, il déjeune une fois par mois dans le salon gracieusement concédé par le restaurant Drouant à l’Académie Goncourt. »…

Chaloux dit: 6 septembre 2014 à 10h38

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 12 h 31

« Toto, une pipe ne prête pas à conséquence, te dirait le boug. »

A lui appliquée, ça doit tout de même être une épreuve.

Observatoire des déculottées dit: 6 septembre 2014 à 10h40

Les sans dents.

Ah oui ! Il est plus facile pour un chameau… Ah non.

Mais l’Élysée n’est pas au Paradis.

Donc tout va bien.

Welcome

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h40

Hollande répond à Trierweiler : «La fonction présidentielle doit être respectée»

A commencer par lui-même !

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 10h42

Olivia Rosenthal l’obtiendra t-elle cette année ? Ou Hedwige Jeanmart qui a publié un superbe roman chez Gallimard, Blanès ?
______

Hedwige jeanestmart ne l’obtiendra certainement pas !

renato dit: 6 septembre 2014 à 10h42

« une espèce de cambriolage » ?!

C’est plutôt un vide-grainier, il est donc tout à fait normal que les gens s’arrêtent pour jeter un coup d’œil à la « marchandise ». Après, il faut voir le jugement que chacun se forme des choses vues, et l’usage que chacun fait de celles qu’il retient ou achète.

Jacques Barozzi dit: 6 septembre 2014 à 10h43

« accepteriez-vous de jouer dans un film X ? »

Je n’ai pas ce talent-là, hélas !

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 10h44

La gestapo Barozzi prétend respecter la fonction présidentielle… y a de quoi rêver…

Widergänger dit: 6 septembre 2014 à 10h45

Barozzi c’est plutôt la dénonciation et les salles de torture sa spécialité…

la tête à toto dit: 6 septembre 2014 à 10h45

« Je n’ai pas ce talent-là, hélas ! »

Faux-cul, Barozzi ! Mais on ne vous en veut pas !

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