de Pierre Assouline

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La République des livres
Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

La société littéraire des Goncourt, que d’aucuns s’obstinent à appeler l‘Académie Goncourt en référence à l’autre, fêtait aujourd’hui le centième anniversaire de son installation au restaurant Drouant, dans un petit salon du premier étage. C’est là que ses dix membres se réunissent une fois par mois pour y discuter de leurs lectures en vue de l’attribution de ses cinq prix littéraires. Aujourd’hui, commémoration oblige, « les Goncourt », comme on les appelle, avaient convié au rez-de-chaussée de l’établissement du chef Westermann, qui a confié avoir lu cette été à Grignan 1Q84 de Haruki Murakami, plusieurs dizaines de journalistes, critiques littéraires et critiques gastronomiques, pour le déjeuner historique.

Un brochet des Dombes cuit au court bouillon avec condiments et oeuf poché et vinaigrette au Vadouvan, le poulet du Gâtinais avec cuisse farcie aux béatilles, poitrine rôtie, cèpes cuits et crus, et une mousse glacée à la framboise et aux fruits rouges furent servis; ces plats étaient inspirés des recettes de l’ancienne président du jury, la romancière Colette manière de « réconcilier la littérature et l’estomac » comme le fit remarquer le président Pivot,  après tant d’années à ingurgiter de la littérature à l’estomac. Outre le menu, arrosé notamment de Pouilly Fuissé Le Moulin 2011 de chez Jean Manciat et de Médoc Goulée 2008 vinifié par Cos d’Estournel, ils mirent à profit cette occasion pour y dévoiler également leur première sélection (par ordre alphabétique) en vue de l’attribution de leur prix le 5 novembre, ce qui a permis aux gazettes d’en pointer également les absents, enfin surtout l’absent comme s’il n’y en avait qu’un, et permettra aux jeunes jurés du Goncourt des lycéens de se déterminer :

Adrien Bosc, Constellation, Stock
Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête, Actes Sud
Grégoire Delacourt, On ne voyait que le bonheur, JC Lattès.
Pauline Dreyfus, Ce sont des choses qui arrivent, Grasset
Clara Dupont Monod, Le roi disait que j’étais diable, Grasset
Benoît Duteurtre, L’ordinateur du paradis, Gallimard
David Foenkinos, Charlotte, Gallimard
Fouad Laroui, Les tribulations du dernier Sijilmassi, Julliard
Gilles Martin-Chauffier, La femme qui dit non, Grasset
Mathias Menegoz, Karpathia, POL
Eric Reinhardt, L’amour et les forêts, Gallimard
Emmanuel Ruben, La ligne des glaces, Rivages
Lydie Salvayre, Pas pleurer, Seuil
Joy Sorman, La peau de l’ours, Gallimard
Eric Vuillard, Tristesse de la terre, Actes Sud

(Photo Passou)

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1 180 Réponses pour Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

re/un corps dissout en 1984 dit: 7 septembre 2014 à 15h47

« Les trois corps de maîtres-assistants furent mis en extinction par le décret 84-431 et les maîtres-assistants eurent la possibilité d’être intégrés dans le nouveau corps des maîtres de conférences. »
Ou bien vous avez fait l’école vétérinaire(ailleurs qu’en Sorbonne).

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 15h52

n° 85-1083 du 11 octobre 1985 portant extinction des corps assistants, (Journal officiel du 12 octobre 1985),

Bon, on va ergoter sur ça aussi.

Petit rappel utile dit: 7 septembre 2014 à 16h11

La loi sanctionne les menaces de commettre un crime ou un délit contre les personnes, dont la tentative est punissable, de six mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende, lorsqu’elle est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou un objet.

Pour apprécier la menace, on se fondera sur l’impression faite sur la victime, quelque soit le support utilisé. La menace doit être claire, se matérialiser de plusieurs manières (écris, dessins suggestifs, figurines transpercées d’aiguilles…) et être réitérée (elle doit ainsi viser la même personne que la menace initiale).

La menace doit être dirigée contre une personne déterminée ou déterminable. Ainsi, des menaces proférées sans préciser le destinataire ne seront pas considérées comme telles, mais elles peuvent passer par un intermédiaire. Ce type de menace (menace de crime ou délit) est puni de 6 mois d’emprisonnement et 7500 euros d’amende, peine qui sera portée à trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende en cas de menace de mort sur la victime.

Toutefois, s’il s’agit d’une menace de commettre des violences contre une personne, lorsque cette menace est soit réitérée, soit matérialisée par un écrit, une image ou tout autre objet, elle est punie de l’amende prévue pour les contraventions de la 3e classe, c’est-à-dire 450 euros

Dans le cas de menaces avec ordre de remplir une condition, la menace n’aura pas besoin d’être matérialisée. Pas besoin d’un écrit, d’un dessin ou de l’envoi d’un objet qui pourrait faire impression sur la victime, ou que la menace soit réitérée. Le seul fait de poser une condition suffit à constituer une infraction. L’ordre en question doit porter sur l’exigence d’accomplissement d’un acte positif ou d’une abstention. Ce type de menace est sanctionné par la loi de trois ans d’emprisonnement et 45 000 euros d’amende, portée à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende s’il s’agit d’une menace de mort. Dans tous les cas, les sanctions prévues peuvent être accompagnées de peines complémentaires.

D’autre part, la menace doit être volontaire et l’auteur doit avoir conscience du trouble qu’il cause à la victime. Dans cette optique, la réitération des menaces ou leur matérialisation contribueront à démontrer que l’acte avait été soigneusement préparé et mûrement réfléchi.

Enfin, il faut préciser qu’en cas de menace aggravée (infraction commise avec une circonstance aggravante), c’est le cas si les menaces sont perpétrées pour un motif racial, ou tout autre motif portant sur une qualité de la victime qui lui est propre (motif discriminatoire : race, sexe, orientation sexuelle, religion…) les peines seront augmentées. Ainsi, s’il s’agit d’une menace réitérée ou matérialisée de crime ou de délit, la peine encourue sera de deux ans d’emprisonnement et 30 000 euros d’amende, 5 ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende s’il s’agit d’une menace de mort. Dans le cas d’une menace avec ordre d’accomplir une tâche ou de s’abstenir, la peine sera aussi de cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende, sept ans et 100 000 euros d’amende en cas de menace de mort.

quand l’hôpital se fout de la charité dit: 7 septembre 2014 à 16h32

bouguereau dit: 5 septembre 2014 à 9 h 47 min

..je réserve cette lecture roborative à jean marron quand il aura recouvré le plein usage de son chalet

Pendant que tu y es, réserve lui aussi celle-là.

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 16 h 19 min
c’est pas con cque tu dis dracul..un simple cuteur pour tailler un grand sourire à l’amérique..

des journées entières dans les arbres dit: 7 septembre 2014 à 16h36

quand l’hôpital se fout de la charité dit: 7 septembre 2014 à 18 h 32 min

Vous êtes arbitre de quelle discipline, en fait ?
Etes-vous aprtie civile ? Avez-vous eu accès au dossier ?

Cela dit, j’ai rarement lu autant de haine dans des posts; et contrairement à ce que les émotifs peuvent penser, il s’agit bien de chaloux, qui devrait aller dare-dare se prosterner à St Nicolas du Chardonnet pour expier.

des journées entières dans les arbres dit: 7 septembre 2014 à 16h37

partie civile,

mais bref, doit encore s’agir d’un playmobil.

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 16h46

C’est quand même vrai qu’avoir d’emblée mis sur la touche ce pauvre Carrère peut paraître a fortiori désastreux, quand on voit ce qui reste d’autre à couronner. Se dire que « La Peau de l’ours » de Joy Sorman par exemple va peut-être avoir un prix, et que Carrère s’en retournera bredouille, c’est plus qu’insensé, à mon humble avis…

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 16h49

défourné, il y a deux ans que bouguereau m’agresse sans arrêt, pour une raison que j’ignore. Il a commencé par me dire de me casser (sur la RDL du monde). de quel droit ? Chaloux à quatre pattes avec un gode dans le cul etc… avec l’immonde habitude jusque là impunie de dégrader l’image d’autrui. Il fallait bien que je réponde. C’est ce que j’ai fait, avec la même liberté que lui, mais avec beaucoup plus de variété. Il n’est pas content, son image ici est ruinée, à qui la faute? Maintenant, « le cutter », et ça, je ne laisse pas passer. Pas pour moi-même mais pour mes proches que je me dois de protéger.
Il veut s’amuser. On va s’amuser (ai-je jamais menacé Jeannot du « cutter »).
Et j’irai jusqu’au bout.
(Pierre Assouline, vous recevrez dans les prochains jours une lettre recommandée.)

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 16h58

La controverse de cet après-midi (j’étais à la plage sous un soleil radieux) entre Chaloux et Widergänger me semble particulièrement vaine. La littérature ne se juge pas à coups d’arguments techniciens ; elle se juge par le goût qu’on a ou qu’on n’a pas. Un prof peut dire que Saint-Simon ne vaut rien, ce prof est évidemment un abruti, un de plus. Les arguments employés par Widergänger ne sont pas inutiles, mais à vouloir pousser trop loin leur efficacité, on détruit ce qu’on voulait démontrer. « Le style ! le style ! dirait Céline. Le goût, toujours le goût ! »

conseil à chaloux dit: 7 septembre 2014 à 16h59

Et un bon duel, à l’épée, comme au bon temps du duc ! Widergaga comme témoin.

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 17h01

mais mon pauvre ami le cutter ne te concernait pas, cette image de ce misérabe cutter du 9/11 exhibé a fait la une de mille journaux américain..dracul parlait d’ennui à 10 000 pied c’est un blog littéraire mon cheuloux, et gwynplain-joker est une grande image de la culture américaine et de l’ennui criminel..décidément t’es a ce point parano que tu crois que tous mes posts te concerne..j’ai autre chose a faire, heureusement

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 17h03

(Pierre Assouline, vous recevrez dans les prochains jours une lettre recommandée.)

si c’est vrai j’en suis sincérement désolé pour toi et ton blog lassouline..le reste?..on y peut rien..c’est comme ça

brève dit: 7 septembre 2014 à 17h05

bouguereau a autre chose à faire : emmerder tout le monde, se démerder tout seul, tout un programme

verdict dit: 7 septembre 2014 à 17h05

Le jury déclare bouguereau non coupable et prononce un non-lieu. Il le condamne à verser à l’offensé 1 € symbolique. La séance est levée.

Visiblement... dit: 7 septembre 2014 à 17h08

bouguereau balise. Il ne connaît pas le tempérament velléitaire de l’accusateur.

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 17h09

Widergaga comme témoin

il va tirer dans l’tas avé son uzi et dire qu’il a oublié de mettre la sureté..et les keufs vont l’élargir..jles connais..je prend hr..je mise tout sur le ouf l’ératique le dingo..là j’y ai ma chance

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h13

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 19 h 01 min
le cutter ne te concernait pas

Tu me sembles avoir le tribunal particulièrement merdeux, boumou.

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h16

Et puis boumou, il y a pas mal de posts « t’es où », « je suis tout près de toi » qui ont fait se demander à ma femme « mais qu’est-ce qu’il raconte? ». Capture d’écran pour chacun d’eux.

Velléitaire... si ! dit: 7 septembre 2014 à 17h17

Qui ne se rappelle le feuilleton Prébois/Chaloux avec exhibition de bi-tri-quadriceps à se rouler par terre !

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 17h17

Tu me sembles avoir le tribunal particulièrement merdeux, boumou

si t’es procédurier tu dois savoir ce que c’est chaloux..mais nous verrons, allons voir ces juges, et fais donc comme tu dis

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h18

J’irai en tout cas déposer dès demain une main courante avec demande de renseignements sur l’auteur des posts.

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 17h18

« Sur les réseaux sociaux circulent des photographies d’affichettes dans lesquelles les commerçants [les libraires] expriment leur refus de vendre «Merci pour ce moment». »

De quel droit les libraires refusent-ils de vendre un titre ? Qu’est-ce que c’est que cette censure ? Après on s’étonne que cette profession soit en train de disparaître ! Leur métier est de vendre les livres, même les mauvais. Et pas de juger !

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h23

Jeannot, je le menaçais d’aller distribuer des tracts au marché de Grasse avec sa photo. Puis de venir lui présenter des amis avec une bonne bouteille de vin. Jamais je n’ai parlé de l’agresser à l’arme blanche. Les coups, la violence physique, ne sont pas dans mon tempérament. Boumou a beau se défendre, il a bien écrit ce qu’il a écrit, à moi-même, sur un coup de colère. Incapable même de le reconnaître. Mais moi, les coups de colère des gros cons, je les traite.
Bonne soirée,
hurkhurkhurk.

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 17h24

J’irai en tout cas déposer dès demain une main courante avec demande de renseignements sur l’auteur des posts

une vraie plainte cmon cheuloux..sinon ta femme va te prende pour une loppe

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 17h26

bon..cest une conversation de peigne cul mon cheuloux..et y’en a qu’un..donc une plainte..comme tu as dit.à plus

des journées entières dans les arbres dit: 7 septembre 2014 à 17h26

chaloux, vous nous raconterez votre séjour en cellule psychologique ?

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 17h29

Valérie Trierweiler, la « tueuse » :

« Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a fustigé ce dimanche la « tentative d’assassinat médiatique » qui vise, selon lui, François Hollande, fragilisé par le livre de son ex-compagne et dont la cote de popularité est désastreuse. » Le Point

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h35

Le feuilleton jeannot/chaloux, c’était un jeu. Le conflit ne me concernait d’ailleurs pas à la base. J’avais pris la défense de Daaphnée tant ce qu’il lui adressait était violent. Faudrait pas confondre. Ceux qui apprécient que boumou les insulte de la manière la plus vile c’est bien leur problème. Tous les goûts sont dans la nature.

Exemple tout frais, si l’on ose dire.

« bouguereau dit: 2 septembre 2014 à 20 h 26 min
..un peu de dignité mon couillon..tu sais cque c’est la dignité..ha tu dois te faire enfiler.. »

Si ensuite on passe aux menaces, même voilées, c’est non.

des journées entières dans les arbres dit: 7 septembre 2014 à 17h35

cette histoire d’uzi sans cran de sûreté me rappelle un téléfilm, mais lequel.
Encore une histoire foireuse de joséphine ange gardien.

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h37

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 19 h 24 min
J’irai en tout cas déposer dès demain une main courante avec demande de renseignements sur l’auteur des posts

« sinon ta femme va te prende pour une loppe »

Qu’est-ce que je disais..On continue…Quel minable…

T’occupe.

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h39

boumou, change ta couche, lave ton dentier, suffisamment d’exploits pour aujourd’hui.

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 17h44

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 19 h 26 min
bon..cest une conversation de peigne cul

boumou, le peigne-cul c’est toi, incapable de reconnaître ce que d’autres visiblement ont compris aussi bien que moi. L’enchaînement des posts depuis quelques jours parle d’ailleurs de lui-même.

des journées entières dans les arbres dit: 7 septembre 2014 à 17h46

Un astéroïde va passer très près de la Terre ce dimanche soir, a annoncé la Nasa, qui exclut tout impact entre les deux astres. Vers 19h18 (à Paris), l’objet céleste de 20 mètres de diamètre ne sera qu’à 40.000 kilomètres de notre planète, soit un dixième de la distance Terre-Lune, estiment les experts. Il fera alors face à la Nouvelle-Zélande.

Il s’appelle pitbull. Une idée de parisien ?

A bientôt.

On lui racontera TOUT ! dit: 7 septembre 2014 à 17h47

des journées entières dans les arbres dit: 7 septembre 2014 à 19 h 26 min
chaloux, vous nous raconterez votre séjour en cellule psychologique ?

Dès qu’on te laisse sortir de l’asile, c’est promis.

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 17h56

Extrait « sociologiquement » très significatif tiré du livre de Trierweiler, qui dit de Hollande :

« …je l’ai vu se déshumaniser, jour après jour, sous le poids des responsabilités et être gagné par l’ivresse des puissants, incapable d’empathie, écrit-elle dans un des passages les plus violents du livre. Se prendre pour un seigneur. Comme lors de ce dîner avec sa garde rapprochée de la promotion Voltaire, cela m’avait frappée : trente ans qu’ils attendaient le pouvoir. Ils l’avaient enfin et se considéraient comme des demi-dieux pleins d’arrogance… » (Cité par JDD)

Les sociologues du futur retiendront ce livre pour son témoignage précis et sans concession, presque scientifique…

Widergänger dit: 7 septembre 2014 à 18h28

Franchement on n’avait pas besoin de la Trierweiler pour l’apprendre.

Mais les Français sont tellement naïfs !

Cette mentalité détestable est typiquement française. Elle est aussi bien le fait de gens comme Juppé (avant ses ennuis avec la justice) que de tous les dirigeants de gauche.

Chez les dirigeants syndicaux, c’est exactement pareil. Dès qu’un type ou une typesse a un bout de pouvoir dans ce pays de cons, il faut qu’il se prenne pour le roi. Affligeant. C’est pas près de changer. La Trierweiler tire dans le tas, elle a bien raison. Mais ça ne changera rien à cette affligeante réalité d’arriérés mentaux qui nous augmentent nos impôts et passent leur temps à nous mentir sur la réalité de l’état de décomposition de la France.

Les commentaires d’ici, leur profonde médiocrité, leur incapacité pour l’immenses majorité des commentaires à comprendre quoi que ce soit à la littérature, en est comme le symbole dans ce pays où la littérature a joué depuis toujours un rôle si important, depuis Chrétien de Troyes protégé par Marie de France.

Les gens cultivés se font de plus en plus rares. On ne peut plus parlé avec personne quasiment. On est sûr d’une seule chose : non seulement on ne sera pas compris mais il y aura toujours un gros con pour dire du mal de vous.

abdelkader dit: 7 septembre 2014 à 18h37

Tain…ca ferraille dur, on dirait…sinon, cette histoire de ‘sans-dents’ me rappelle ce politicien (de gauche, je crois bien mais dont je ne me souviens pas du nom) qui au moment ou DSK s’était fait prendre le zob en l’air a NYC, avait dit : ‘ce n’est qu’une affaire de detroussage de domestiques’ ou un truc similaire…je me souviens avoir pensé qu’un mec de droite n’aurait peut-être jamais osé dire ca…et que finalement, les plus snobs se trouvent souvent peut-être plus a gauche qu’a droite…bref, comme disait l’autre: ‘Hell Hath No Fury like a Woman Scorned’…

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 19h13

C’est sous la gauche aussi qu’on vire la même année alain Veinstein et le si dérangeant Daniel Mermet. La droite ne l’a pas fait… On finirait par se demander…

fausse patte dit: 7 septembre 2014 à 19h28

s’agissant des cèpes : on cuit les vieux, a priori déjà mous, et on croque les jeunes au sel ?

Giovanni Sant'Angelo dit: 7 septembre 2014 à 19h43


…l’ivresse du pouvoir,!…un témoignage,!…

…merveilleuses c’est incroyable,…

…en 2014,!…un président, nombriliste,!…c’est rare,!…au dessus des intérêts de l’état, et de son peuple,…à ce point,!…

…c’est incroyable et franchement d’un ridicule du pouvoir de cette fonction présidentielle,!…

…autant en avoir 9 Dogues, comme jadis à Venise,!…au moins tout le monde connait tout le monde au poêle près,!…

…comme témoignage français, merci,…

…quand est’il, de tous les présidents et rois d’Europe,!…un contrôle s’impose par les citoyens, et sur les obsessions en mutation de nos dirigeants politique,!…
…arriver, à être gouverner par des  » pauvres cons « , du libéralisme mondialiste,…
…comité de psy’s populaire, de toute urgence,!…
…nos merveilleuses et incroyables  » aux gay’s « ,…lurons,…quel  » fou « , tout de même,!…
…un billet pour les évasions aux paradis-fiscaux ,!…gratuit,!…of course,!…etc,!…

…un peu le bordel en Europe,!…retirer ses pains du four collectif,!…merci,!…

Mais que fait Christiane ? dit: 7 septembre 2014 à 19h48

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 21 h 43 min
Alba, il a été relaxé

Malheureusement non,
mais Chaloux est toujours en liberté,
cherchez l’erreur.

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 20h04

Le nouvel obs, 13/07/2002
« Le tribunal correctionnel de Paris a relaxé vendredi l’animateur Daniel Mermet, qui était poursuivi par plusieurs associations pour avoir diffusé des commentaires jugés antisémites de certains auditeurs dans le cadre de son émission «Là-bas si j’y suis» sur France Inter. »

Bon, il purge 20 ans de prison?
Ce que vous êtes chiants.

Ulrike T. dit: 7 septembre 2014 à 20h08

« le si dérangeant Daniel Mermet »

Dérangeant ?
Caution de « gauche » depuis vingt ans pour tout dirigeant de radio publique,
il incarnait la fabuleuse rebellion téléramesque du 6ème arrondissement et du NPA confondus.
Un must d’ennui.
Un avantage,
le seul moyen connu pour ne pas s’endormir sur l’autoroute en milieu d’après-midi.
Une immense envie de casser l’autoradio qui vous maintenait en vie.
Et le répondeur !!!
Une Ménie Grégoire pour écolo-gardiendechèvres.
Passons et oublions,
la gauche s’en remettra.

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 20h14

Surtout, Mermet, c’était quelqu’un qui savait encore faire de la très bonne radio. Tous les jeunes journalistes voulaient travailler avec lui. Son émission, même reléguée l’après-midi, obtenait un succès considérable. Evidemment, il n’était pas du tout antisémite…

Ulrike T. dit: 7 septembre 2014 à 20h17

« La Trierweiler tire dans le tas, elle a bien raison. »

Raison ?
Du point de vue journalistique de 2014 assurément.
Mimi nous fait dans le people,
un nouveau genre,
le négativisme mène à tout.

Affirmons, il en restera toujours quelque chose dit: 7 septembre 2014 à 20h19

« même reléguée l’après-midi, obtenait un succès considérable »

Euhhhh !
Vous avez des chiffres ?

Phil dit: 7 septembre 2014 à 20h23

Pas de Goncourt pour Yourcenar, qui eut le Femina en 68 pour « L’œuvre au noir ».
Aujourd’hui, le niveau romanesque français gisant dans la basse fosse, elle aurait le Nobel de chimie.

Ulrike T. dit: 7 septembre 2014 à 20h26

« Tous les jeunes journalistes voulaient travailler avec lui »

Quinze jours tous frais payés en Amérique Latine,
qui n’est pas tenté ?

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 20h32

Sur son audience, voici ce que Daniel Mermet déclarait dans une interview, après que son émission eut changé d’horaire :

« Lorsque nous avons été placés sur cet horaire en 2006 – et tout le monde le sait bien à la radio, à commencer Frédéric Schlesinger (nouveau directeur délégué aux antennes et aux programmes de Radio France, qui était directeur de France Inter à l’époque, ndlr) -, l’audience de cette tranche était de 150 000 auditeurs. Aujourd’hui elle est à 450 000 auditeurs. Donc Là-bas si j’y suis a amené au moins 300 000 auditeurs à France Inter : c’est la plus grosse audience sur cette tranche dans l’histoire de la station. »

Ulrike T. dit: 7 septembre 2014 à 20h35

« voici ce que Daniel Mermet déclarait dans une interview »

On jurerait du Trierweiler.

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 20h40

« Mermet était une ordure qui ne payait pas ses collaborateurs et les exploitait. »

Travaillant pour l’Education nationale, vous savez en effet de quoi vous parlez…

L'éducation, chacun à la sienne dit: 7 septembre 2014 à 20h46

la tête à toto dit: 7 septembre 2014 à 22 h 40 min
Travaillant pour l’Education nationale

Un con restera toujours un con.
Beau spécimen mon toto.
Une tête d’affiche.

«

Sergio dit: 7 septembre 2014 à 20h49

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 19 h 23 min
aller distribuer des tracts au marché de Grasse

Non mais ça penche, Grasse, y a rien qui tient droit… Faut la latérale ! Mais c’est beau…

Economie numérique dit: 7 septembre 2014 à 20h50

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 22 h 42 min
Alba, c’est vous qui êtes impayable

Et oui Chaloux, trop cher,
tu n’as pas les moyens, le petit bourgeois qui sommeille en toi ne peut casser son livret A.

Sergio dit: 7 septembre 2014 à 20h51

L’éducation, chacun à la sienne dit: 7 septembre 2014 à 22 h 46 min
Un con restera toujours un con.

Rien n’est moins sûr, justement, d’autant que l’inverse se rencontre…

Economie numérique dit: 7 septembre 2014 à 20h58

La tête à toto adore Trierweiler et Mermet,
le Front de Gauche est pluriel.

L'éducation, chacun la sienne dit: 7 septembre 2014 à 21h01

Sergio dit: 7 septembre 2014 à 22 h 51 min
d’autant que l’inverse se rencontre

L’inverse d’une fractale,
beau sujet de dissertation.

Sergio dit: 7 septembre 2014 à 21h19

L’éducation, chacun la sienne dit: 7 septembre 2014 à 23 h 01 min
L’inverse d’une fractale,

C’est toujours une fractale. Je viens de lire un « La vie fractale », d’un certain Marc Bloch. Naturellement cela pourfend tous les « Moi je prends mon destin à pleines mains et je le tords comme… mettons une épingle de Sherman ». C’est pas une révolution, mais c’est fort seyant.

Inversion dit: 7 septembre 2014 à 21h41

Sergio dit: 7 septembre 2014 à 23 h 19 min
C’est toujours une fractale

Une fractale reste une fractale,
un con reste un con,
toto reste un zéro.
Vdqs dirait bouguereau.

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 21h53

Economie numérique dit: 7 septembre 2014 à 22 h 50 min

C’est pas faux. Plus je vieillis, plus je suis économe.

B comme BERLIN dit: 8 septembre 2014 à 22h14

N’ de Diou,
« On est sûr d’une seule chose : non seulement on ne sera pas compris mais il y aura toujours un gros con pour dire du mal de vous. »

Ah, du WGG pur sucre, du vrai, du bon.

Bon, je suis encore mince,
mais avec l’âge, allez savoir ?,
ventripotent, peut-être…
Seul l’avenir me le dira.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 22h17

Le hasard ne définit pas seulement le romanesque, des aventures d’Ulysse aux héros de Bernanos, il doit générer une vision du monde.

Le hasard était déjà la grand préoccupation de Camus dans l’Homme révolté : « … le grand problème des temps modernes, où l’intelligence découvre que soustraire l’homme au destin revient à le livrer au hasard. »

Toute la pensée d’un Valéry tourne autour du problème du hasard. De là découle toute une esthétique non aristotélicienne. Valéry voit la loi du hasard dans le fait qu’il réalise le possible et non pas le vraisemblable. C’est le contraire même de l’esthétique classique. Un passage des Cahiers de 1935 montre l’attention avec laquelle Valéry suit les développement de la science de son temps lorsqu’elles abandonnent précisément le principe de causalité de la physique classique, confirmant ainsi ses propres intuitions sur la structure même du réel, sa substance comme intimement hasardeuse : « Peut-être faut-il s’accoutumer à penser que le hasard n’est pas accident… mais substance, mais est constituant — ingrédient ; n’est pas seulement et toujours effet d’ignorance (…) mais est dans la Rerum Natura… » (Cahiers, XVIII)

C’est ce qui permet de raconter ce que la théorie aristotélicienne de la Mimesis ne permet pas de raconter. Mon fantôme d’Auschwitz est né de la contemplation de l’autoportrait de Rembrandt. Pur hasard incompréhensible, possible mais pas vraisemblable. Valéry le pense encore théoriquement quand il précise : « Il y a hasard quand ce qui est possible se produit au détriment de ce qui est probable. À la place de l’attendu, autre chose paraît qui nous apprend ainsi qu’elle pouvait être. » (Cahier, IX).

Voilà l’orientation qu’il faut donner au roman moderne avec la forme qui lui corresponde.

Giovanni Sant'Angelo dit: 8 septembre 2014 à 22h18


…qu’est ce qu’on s’ennuie déjà,!…en plus, avec ses nouvelles révélations,…le bide,…

…faite moi,! rire,… pauvres ou riches, faites moi rire,!…
…le reste on s’en fout,!…ses collègues lui feront son compte courant,…au Pôle-Emploi,!…

…pour les statistiques, on n’est plus à un emploi près,!…tout de même, le lèche-cul,…dans la haute, il n’y a plus que cela,!…of course,!…

…les barons de France et de Navarre aux manoeuvres,!…argent comptant,…en famille de grâces et lourd’eaux à nettoyez son linge,!…
…etc,!…
…des chefs en dérision,!…les diversions pour rire,!…Ah,!…Ah,!…
…les chiens aboient, la caravane passe,!…
…aux gués,!…au gués,!…

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 2h47

« Mais moi, les coups de colère des gros cons, je les traite. »

Oui ! Ne rien laisser passer !…. Sans en sourire franchement, car tout est virtuel, ici …Tout !

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 2h50

Terminée l’œuvre d’Eric Reinhardt ! Un roman de gare pour ménagère de moins de 50 ans. Du TF1 littéraire. Roman de gare, oui …

De gare désaffectée …

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 3h01

Sous une présidence Hollande nue, violée, épuisée en parlottes et promesses folles, pour l’ennui d’un pays anéanti, sans force, sans solutions, sans grandeur, le Goncourt 2014 doit, naturellement, aller à Eric Reinhardt.

Il y a tant à lire d’œuvres belles et bonnes que l’attribution de Prix actuels est devenue dérisoire.

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 3h15

Dans les faits, le Goncourt 2014 est déjà attribué. A Valérie Trierweiler. Félicitations !

Giovanni Sant'Angelo dit: 8 septembre 2014 à 3h24


…………………un livre qui ferait fureur,!…
… » le règne du peuple industriel « ,!…
…………………suivant ses aptitudes naturelles,!…
…encore, faut’il, avoir créer, des machines qui pensent pour nous,!…
…les dirigeants remplacer par un programme sur l’ordinateur,!…
…faire très compliquer,!…pour acheter Ciel Gouverneur à Poêle à micro-ondes du profit,…
…à l’Optimum de Paretto,!…et ses disproportions en équilibre,…faire payer les taxes aux pauvres et leurs faire porter la relance pour dettes & crédits,!…

…la tactique rentrer dans le jeux, et apprécier les combines  » ficelées « , des exploiteurs,!…

…à nos victimes à saillir,!…l’oeil de se faire prendre, le livre dans le sac,!…Manager des Moncul’s à saisir,!…
…Ah,!Ah,!…Bip,!…Bip,!…etc,!…

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 3h37

Bonne nouvelle : dans le réel, le marionnettiste d’Onésiphore de Prébois est vivant !

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 3h41

Alors, comment avez-vous trouvé le dénouement du livre d’Eric Reinhardt, JC ? Surprenant ?

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 3h50

Je ne suis pas qualifié pour critiquer convenablement un livre, n’étant pas du milieu. Je ne peux qu’être lapidaire, étant simple : tout dans ce livre est faux, ennuyeux, faiblard, « arrangé ».

Comme dans un désert, un ou deux oasis de métier. Comme dans un désert, plus vite on en sort, moins on perd son temps… Est ce cela la littérature actuelle ? Stupeur ! Tremblements …

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 3h52

Plaisanterie mise à part, la vie, les idées, sont chez l’ex-concubine, rien de vivant chez Eric !

de nota dit: 8 septembre 2014 à 4h29

Salut les copains!(le magazine « Salut les copains » »L’histoire de ce magazine- premier numéro paru en 1962- faillit être cependant de courte durée. Le no 2 met en couverture une photo d’Elvis Presley brandissant un couteau. Daniel Filipacchi est convoqué au ministère de la Justice, devant le rapporteur du juge responsable de la commission de la jeunesse et de l’enfance, chargée de la surveillance de la presse. L’éditeur prouve que ladite photo est extraite d’un film qui n’est pas frappé d’interdiction aux moins de 18 ans et échappe ainsi aux poursuites ». O tambourin! O Maurice!
Un remarquable entretien, à mon sens, avec Jean-Pierre le Goff:

http://www.lefigaro.fr/vox/societe/2014/09/05/31003-20140905ARTFIG00350-jean-pierre-le-goff-scandales-revelations-nous-assistons-au-spectacle-de-l-insignifiance.php

des journées entières dans les arbres dit: 8 septembre 2014 à 5h34

Bonne nouvelle !
De certains parfums (*)
Les dieux créent les odeurs; les hommes fabriquent du parfum. Nus et faibles ils ne peuvent survivre qu’avec des machineries( des machinations). Le parfum, c’est l’odeur plus l’homme.
Dans l’épreuve (dans les temps très anciens), Nimrod traversa les ténèbres : son épée était noire, son arc était noir, ses flèches étaient noires, sa trompette de chasse était noire la nuit, son cheval était noir bien entendu, mais tous les harnais, les épérons, les étriers étaient également noirs
(…)
Comme tous les bergers ( qu’il était), il mâchonnait un brin d’absinthe. Naturellement l’absinthe appartient aux dieux : son odeur était donc noire. Mais une goutte de sueur de Nemrod coyula au creux de ses joues et elle humecta le brin d’absinthe. Aussitôt l’odeur devint parfum: la lumière dorée écarta les ténèbres, les passions recommencèrent à chatoyer, et le sang des ennemis que répandait Nemrod redevint rouge
(…)
(*) texte de Giono, paru dans la revue  » Recherches », en 1971
____________________

JB, je veux bien soutenir avec le parfum des pommes, et vous balancer des billes de cassonnade, mais faudrait voir à pas vous faire prier.

des journées entières dans les arbres dit: 8 septembre 2014 à 5h38

« tout dans ce livre est faux »
faut pas exagérer non plus.

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 5h44

Djedla, je vous dis les choses comme je les sens. Nous ne sommes pas contraints au partage…

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 6h08

Parmi les idées de la merveille octogénaire du cinéma, Brigitte Bardot, il en est d’incontestables :

-interdire l’égorgement rituel religieux, qui est scandaleux
-interdire l’abattage des chevaux, qui est d’une autre époque

Une décision de cet ordre des humanistes au pouvoir, clients de la diversité m’étonnerait.

des journées entières dans les arbres dit: 8 septembre 2014 à 6h15

Nous ne sommes contraints à rien du tout, mais dépendons de beaucoup de choses.

VALÈRE.-Monsieur préparez-vous, voici notre médecin qui entre.

GÉRONTE.-Monsieur, je suis ravi de vous voir chez moi : et nous avons grand besoin de vous.

SGANARELLE, en robe de médecin, avec un chapeau des plus pointus.-Hippocrate dit… que nous nous couvrions tous deux.

GÉRONTE.-Hippocrate dit cela ?

SGANARELLE.-Oui.

GÉRONTE.-Dans quel chapitre, s’il vous plaît ?

SGANARELLE.-Dans son chapitre des chapeaux

GÉRONTE.-Puisque Hippocrate le dit, il le faut faire.

SGANARELLE.-Monsieur le médecin, ayant appris les merveilleuses choses…

GÉRONTE.-À qui parlez-vous, de grâce ?

SGANARELLE.-À vous.

GÉRONTE.-Je ne suis pas médecin.

SGANARELLE.-Vous n’êtes pas médecin ?

GÉRONTE.-Non vraiment.

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 6h35

Si on ne peut même plus manger du cheval, où va la France ? ensuite ce sera le tour des escargots, et puis quoi encore. Qu’elle aille se faire cuire un œuf, la Brigitte.

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 6h37

MANOLO : Attention ! Danger ! Le F.N. est aux portes du pouvoir !

JOSEPH : Oui. ….. Et le portier est socialiste

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 6h40

casoaràcasque,
viandard comme vous êtes, hippophage à l’ancienne, escargolâtre forcené, vous finirez cannibale dans une maison de santé !

Soyez végétarien, non de dieu, il y va de votre liberté !

Bientôt les lapins dit: 8 septembre 2014 à 6h44

« interdire l’abattage des chevaux, qui est d’une autre époque »
JC

ça nous sent son petit bourgeois dont les fils ont fait du poney.

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 6h50

Et pourquoi diantre il en irait de ma liberté ? Je n’aime pas trop cette mode du végétarisme.. Et si par dessus le marché vous ne buvez que de l’eau, c’est à la carrière de dictateur que vous êtes voué ! Un retour au gargantuesque nous ferait le plus grand bien.

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 6h52

Je suis végétarien de cœur, pilleur de cave, rabelaisien de rite … vous voilà rassuré ?

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 6h56

Ceci dit, être dictateur – de gauche ou de droite – ça doit être marrant … Tiens ! ça me donne une idée de boite New Age à créer : « Vivez comme un dictateur pendant une semaine ! » … Sympa !

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 7h04

ça nous sent son petit bourgeois dont les fils ont fait du poney

ça sent l’poney quoi

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 7h05

Un végétarien rabelaisien.. voila une idée bien étrange, un concept taillé pour le 21ème siècle. l’ère du verseau sera l’ère de l’hybride, annonçaient les astrologues. Je comprends enfin ce qu’ils voulaient dire !

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 7h14

l’analyse de drillon est assez mortelle dénota et au delà de l’analyse litteraire beaucoup plus stimulante d’un point de vu social que celle de jean pierre legoff qui égraine une doxa tout à fait usée..

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 7h22

JC, je ne vous vois pas dictateur, mais plutôt Grand Gourou, genre Raël. E puis il se débrouille pas mal apparemment, niveau hédonisme ça vous plairait !

de nota dit: 8 septembre 2014 à 7h23

bien d’accord avec toi bouguereau, mais même si le Goff ne dit rien de bien neuf, ça fait pas de mal de l’entendre derechef…oui chef!

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 7h34

casoaràcasque,

ce que vous me dites m’ennuie profondément : j’ai déjà un uniforme de dictateur, avec décorations brejnéviennes, épaulettes mussoliniennes, casquette avec épluchures libyano-chiliennes ! Tant de frais pour rien …

Comment est-ce habillé un gourou ? Polo uni gris, bermuda blanc et Sebago Docksides… ou djellaba Ben Laden ?

chantal dit: 8 septembre 2014 à 7h40

pas mal l’article à couettes de drillon, la fête n’est pas finie, l’insoumise de delphine batho en octobre..

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 7h41

Oh, de nos jours une simple paire de Ray-Ban suffit. Pour ce qui est de l’uniforme, gardez-le, on sait jamais, en 2017…

Immervonneuenanfangen dit: 8 septembre 2014 à 7h43

@ « C’est ce qui permet de raconter ce que la théorie aristotélicienne de la Mimesis ne permet pas de raconter. Mon fantôme d’Auschwitz est né de la contemplation de l’autoportrait de Rembrandt. Pur hasard incompréhensible, possible mais pas vraisemblable. Valéry le pense encore théoriquement quand il précise : « Il y a hasard quand ce qui est possible se produit au détriment de ce qui est probable. À la place de l’attendu, autre chose paraît qui nous apprend ainsi qu’elle pouvait être. » (Cahier, IX). »:
Admirable Michel Alba,il sait écrire des phrases qui rendent un plouc niveau capes, le plus grand intellectuel du la RdL: Science littéraire infuse, quotient intellectuel de 10000, Prix Nobel des citations creuses mais ayant le brillant d’un diamant virtuel .

Voilà l’orientation qu’il faut donner au roman moderne avec la forme qui lui corresponde.

de nota dit: 8 septembre 2014 à 7h44

pas mal l’article à couettes de drillon, la fête n’est pas finie, l’insoumise de delphine batho en octobre..

Et çui de Julie « avec François sous la couette » en décembre!

Clopine Trouillefou dit: 8 septembre 2014 à 7h47

Franchement, quand, relisant cette nuit un petit bout de Recherche, je tombe sur ce passage fameux (là où le Narrateur va piétiner son chapeau), je soupçonne de la réincarnation !

« Je regardais M. de Charlus. Certes sa tête magnifique, et qui répugnait, l’emportait pourtant sur celle de tous les siens; on eût dit Apollon vieilli; mais un jus olivâtre, hépatique, semblait prêt à sortir de sa bouche mauvaise ;
…Monsieur, je vous jure que je n’ai rien dit qui pût vous offenser.
…Et qui vous dit que j’en suis offensé ? s’écria-t-il avec fureur en se redressant violemment sur la chaise longue où il était resté jusque-là immobile, cependant que, tandis que se crispaient les blêmes serpents écumeux de sa face, sa voix devenait tour à tour aiguë et grave comme une tempête assourdissante et déchaînée. (La force avec laquelle il parlait d’habitude, et qui faisait se retourner les inconnus dehors, était centuplée, comme l’est un forte, si, au lieu d’être joué au piano, il l’est à l’orchestre, et de plus se change en un fortissime. M. de Charlus hurlait.) Pensez-vous qu’il soit à votre portée de m’offenser ? Vous ne savez donc pas à qui vous parlez ? Croyez-vous que la salive envenimée de cinq cents petits bonshommes de vos amis, juchés les uns sur les autres, arriverait à baver seulement jusqu’à mes augustes orteils ?  »

Ca vous fait penser à qui, vous ?

… Eh oui. Charlus, sors du corps de W. !

(encore que, ça se trouve, Charlus eût aimé y entrer…)

chantal dit: 8 septembre 2014 à 7h47

tu peux customiser avec une bague en argent à tête de mort, et des grilles en croco recyclées aux puces jc .. quand au mobilier tu peux trouver aisément chez truc troc

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 8h03

Mis à part la tête magnifique d’Apolon vieilli, c’est tout à fait ça, Clopine !

Polémikoeur. dit: 8 septembre 2014 à 8h05

Ah, s’il est question,
ici (billet) et là (en littérature),
de prédiction et de hasard,
ne serait-il pas plus utile
nous dire qui coiffera le poteau
dans la prochaine à Vincennes ?
Bouldecristalisment.

Sirius dit: 8 septembre 2014 à 8h10

Clopine, j’ai toujours adoré ce « Pensez-vous qu’il soit à votre portée de m’offenser ? »…

Attitude d’un autre temps…

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 8h16

« Il y a hasard quand ce qui est possible se produit au détriment de ce qui est probable. À la place de l’attendu, autre chose paraît qui nous apprend ainsi qu’elle pouvait être. »

ML a l’art d’énoncer des platitudes à coup de citations précieuses. Dans les mauvais téléfilms ou les romans photos, écrits par des scénaristes paresseux, on devine aisément le plan suivant ou la réplique à venir, là où il s’agirait de surprendre et tenir en haleine le spectateur ou le lecteur. Le b a ba du métier de toute oeuvre de fiction !

renato dit: 8 septembre 2014 à 8h20

C’est bien, il y a encore quelqu’un qui porte en soi le savoir nécessaire pour découvrir le hasard — qui par ailleurs nous accompagne depuis quelques millénaires déjà.

« Les inclinaisons et les délibérations des peuples sont aussi fallacieuses, et conduites le plus souvent par hasard que par la raison », dit Guicciardini.
Sur quoi Humphrey Bogart lui répondit : « Si c’était le cas qui gouvernerait le monde, tant d’injustice se produiraient pas ».

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 8h27

Vous êtes de mauvaise fois, monseigneur Baroz. W se creuse la tête, il cite Valery pour mettre en avant une expérience personnelle, et vous vous passez par là et badaboum ! Toute une argumentation détruite. Non non, trop facile, on veut des sources et références.

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 8h33

Oui, mais en matière de cration romanesque, renato, cette théorie que ML habille des habits plus très neufs du « hasard dans une forme nouvelle » date du 19e siècle. Les surréalistes et après eux les tenants du Nouveau Roman l’ont mise à bas depuis longtemps. Il est vrai qu’Aragon y est revenu par la suite.
Aujourd’hui, Passou nous annonce, plus subtilement que ML, la venue du roman sans fiction…

Sirius dit: 8 septembre 2014 à 8h45

« Et si Cécilia avait commis un livre mettant en danger de fascisation la France, j’aurais eu la même réaction que par rapport au bouquin de VT. »

Clopine, vous ne trouvez pas que vous vous dérobez légèrement par cette réponse? Humm…?

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 8h46

Vous êtes à coté de la plaque Baroz. W se réfère apparemment à Clément Rosset pour la théorie et à Kafka pour la pratique. La source est théoriquement inépuisable, ensuite faut savoir ce qu’on en fait.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 8h47

Les trois raclures de bidet ont fait leur office :
—Barozzi qui prend les propos théoriques de Valéry pour des « platitude » (sic) tellement il est ignare ;
— renato, qui ne comprend rien comme d’habitude ;
— Clopine qui est une grosse pouffiasse qui croit comprendre Proust à travers son âne braillard.

Je tire la chasse !

renato dit: 8 septembre 2014 à 8h52

« Les surréalistes… » ?!

Hé, Jacques ! les dadaïstes, éventuellement, pour rester dans ce segment de temps. Et puis, lorsque Cage cite Coomaraswamy : « L’art change parce que notre réflexion sur la manière d’agir de la nature change », il s’inspire évidemment à Thoreau et à la spatialité de l’architecture de Wright, dans la pure tradition USA, donc. On observe toutefois qu’il y a, via le processus (notre façon de regarder constitue notre représentation), un renvoi à Léonard et à ses connexions systémiques relatives à la matière comme intelligence, avant qu’elle se révèle se et informe l’observateur.

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 8h54

Dans son dernier message, renato égale Héraclite l’Obscur…. Grandiose ! uhuhuhu !

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 8h55

Vous imaginez un wistiti essayant de comprendre la Relativité d’Einstein, ça donne à peu près la prose de ce pauvre renato…

On tire la chasse !

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 8h59

Je ne confonds pas la poétique de Valéry avec vos platitudes, ML.
C’est exactement ce que je disais à ML, casoaràcasque, l’essentiel est ce que l’on en fait. Qu’il fasse et réfléchisse un peu moins.
Le rêve de ML, ouvrir un abyme sous le pied du lecteur. Il devrait lire ou relire Dostoievski ?
Au moins, Marguerite Yourcenar ne prétendait pas écrire des romans. Et pour la mise en abyme, Borges, détenteur d’un savoir encyclopédique autrement plus nourri que celui de ML, se contentait pour cela d’écrire des nouvelles…

En passant dit: 8 septembre 2014 à 9h00

Il se trouve encore des gens ici pour croire que ce guignol de Widergänger a un métier? Il passe une vingtaine d’heures par jour sur ce blog, du lundi au dimanche, et lors des rares minutes où il n’est pas là, il suffit que quelqu’un fasse une remarque sur lui pour qu’il réapparaisse aussitôt. Impossible dans ces conditions d’exercer sérieusement une quelconque activité

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h02

RELATIVITE RESTREINTE ET GENERALE

Un petit rappel pour briller devant la machine à café, devant les filles, ou dans l’isoloir en 2017

« Les concepts mis en avant par la théorie de la relativité restreinte comprennent :
L’espace-temps : l’espace et le temps doivent être perçus comme formant une seule entité.
La vitesse de la lumière dans le vide est invariable, peu importe la vitesse de l’observateur et de la source lumineuse. Les calculs montrent qu’alors elle est aussi la vitesse maximale de déplacement, qu’elle n’est atteinte que pour la lumière ou toute notion dépourvue de masse, et doit être considérée comme la vitesse maximale de déplacement de l’information.
Les mesures de diverses quantités sont relatives à la vitesse de l’observateur. En particulier, le temps se dilate et l’espace se contracte.

Les concepts mis en avant par la théorie de la relativité générale comprennent :
L’espace-temps se courbe d’autant plus que la masse à proximité est grande.
La gravité influence l’écoulement du temps. » (Wikistiti)

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 9h04

chantal dit: 8 septembre 2014 à 10 h 37 min

Oui, un documentaire, et animalier si c’est possible. Avec Barozzi en narrateur. Et des lions et des zèbres. Pour expliquer la théorie du hasard, ça devrait faire l’affaire.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h06

En plus ce que cette raclure de bidet de Barozzi considère comme des « platitudes » est tiré de la réflexion du grand critique allemand Erich Köhler, chez Klincksick, la grande maison d’édition universitaire. C’est dire la buse que c’est ce sinistre Barozzi !

C’est au chapitre III « L’absurde — grandeur et misère de la domination du possible ».

C’est toute la réflexion sur l’esthétique moderne à partir de Valéry et plus près de nous U. Eco avec l’Œuvre ouverte. Le grand critique allemand s’inspire lui-même d’une thèse de l’un de ses collègues de Heidelberg, Ch. Krauss, Der Begriff des Hasard bei Paul Valéry. Theorie und Praxis, 1969.

C’est encore plus près de nous, toute la réflexion de Clément Rosset sur le hasard et la joie tragique, qui s’inspire de Lucrèce (Valéry cite à juste titre le De Rerum natura, que commente abondamment également Clément Rosset, et bien sûr le plus grand penseur du hasard, Blaise Pascal.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h09

La mise en abyme n’a rien à voir avec ce que j’ai écrit. Rien.

Barozzi montre une fois de plus sa bêtise crasse.

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 9h09

Valérie Trierweiler aurait mis le mot roman en couverture de son livre, elle aurait pu figurer sur la liste des Goncourables ?
Au fait, que veut-elle dire par « ce moment » ?

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h11

Et il y en a comme ce pauvre en esprit de « en passant » avec son cerveau de moineau.

Le seul argument qu’il a à opposer c’est ma prétendue omniprésence sur ce blog. C’est dire la buse que c’est lui aussi. Affligeant ce blog ! Que des nuls.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h13

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 11 h 09 min
Valérie Trierweiler aurait mis le mot roman en couverture de son livre, elle aurait pu figurer sur la liste des Goncourables ?
Au fait, que veut-elle dire par « ce moment » ?
__________
Ce pauvre Barozzi qui n’a rien compris au titre de la Trierweiler en plus !

Ah, c’est une vraie poilade aujourd’hui, ce type ! Une vraie buse.

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 9h13

Laissez tomber les béquilles, ML, vous verriez peut-être que vous pouvez marcher sans boîter ? Au travail, feignasse !

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h15

« C’est dire si Barozzi est un esprit médiocre et une merde humaine. » (W.)

Non ! tu exagères…

– Le Comte Jacky de Barozzi de Cannes est un bonhomme égaré, pas tout à fait médiocre : j’espère bien qu’il reviendra batifoler dans le droit chemin, qu’il prendra femme – conne et replette – et nous fera de beaux enfants dont Passou sera le parrain naturel…

– Oui, pour ce qui concerne la merde humaine : il est comme nous tous plongé dans notre animale condition …

Clopine Trouillefou dit: 8 septembre 2014 à 9h17

Sirius, oh, vous savez, Charlus lui aussi fait appel à un vocabulaire relevant du registre fécal qui plaît tant à W. (« faire caca chez la comtesse pipi ou pipi chez la duchesse caca ») – ce n’est donc pas une question de tournure de phrase mais l’expression d’une souffrance qui se cache derrière l’agressivité. Charlus a envie du jeune Proust, et ne peut l’avoir. W. a besoin de notre intérêt et de notre estime, et ne peut nous convaincre. D’où humeurs, et hurlements.

Vous estimez que « je me dérobe », Sirius, alors qu’au contraire, je suis, sur ce blog, celle qui s’expose le plus. Songez que je réponds à toutes les questions que l’on me pose, systématiquement (sauf les trop ouvertement trollesques, bien sûr), et qu’on me reproche justement de trop me dévoiler. Mais votre question ne vise pas ma personnalité, n’est-ce pas ? Mais des opinions politiques visiblement différentes des vôtres. Bah, du moment que nous puissions partager le goût de la littérature…

A ce sujet, ça m’a fait drôle d’ouvrir le magazine littéraire de ce mois. Sans regarder le nom de l’auteur, j’ai commencé à lire le premier article, sur le « proust norvégien ». Au bout de deux phrases, l’impression de déjà-vu m’envahissait tant que j’ai sauté à la signature : et oui, c’était celle de notre hôte, et j’avais déjà lu l’article, ici même. Aurais-je acheté le journal pour y retrouver ce qui m’est donné gratuitement ici ? Bah, on finit toujours par payer l’addiction, en fait !

renato dit: 8 septembre 2014 à 9h18

« Quand vous dites que quelque chose est bon et quelque chose d’autre il ne l’est pas, vous décidez d’éliminer certaine choses de l’expérience », Gita Sarabhai (musicienne classique indienne).

Enfin ! Wgg cite, comme un grand, Eco (Œuvre ouverte), c’est de plus en plus rassurant…

En passant dit: 8 septembre 2014 à 9h18

T’es mignon, Widergänger. L’archétype du no-life frustré qui pue la vieille chaussette. Reclus chez soi à zoner jour et nuit sur un blog. Pauvre minable.

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h20

Au fait, que veut-elle dire par « ce moment » ?

l’achat de son live baroz..’le gout qu’on achéte mon quinbou’..pense y

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h22

Impossible dans ces conditions d’exercer sérieusement une quelconque activité

vas court voles et me venges du ridicule de tes saisies d’écran montré aux keufs..au lieu de bavasser

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h24

« Vous estimez que « je me dérobe », Sirius, alors qu’au contraire, je suis, sur ce blog, celle qui s’expose le plus. » (clopine)

Hélas ! Hélas ! Hélas !
cette exposition « martyre de la sainte » au feu du blog est responsable des innombrables rides qui lacèrent et défigurent le discours clopinien.

Sauvez-vous ! Vite… fuyez en Normandie, terre d’ennui.

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h25

cette raclure de Barozzi

la raclure c’est keupu dracul..baroz est certes un peu juif et un peu allemand..et alors!

chantal dit: 8 septembre 2014 à 9h25

je peux me tromper mais il se peut que anna odell a réussi ce qu’on appelle le double bind, dans son film the réunion qui a obtenu plusieurs prix.

on en a parlé relax avec une bière, son film allait très loin j’ai pigé un truc en regardant

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h25

Les médiocres comme Barozzi qui jugent toujours systématiquement « béquilles » toute réflexion théorique » alors que tous les grands écrivains, tel Proust le premier, ont commencé par une réflexion théorique. On pourrait le dire depuis Du Bellay.

Pas étonnant que ce lamentable Barozzi ne puisse pas écrire son roman ! Et que la littérature française soit rendu si bas ! Barozzi est l’incarnation de la médiocrité contemporaine : une baudruche vide qui dégoise !

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 9h27

Va t-elle offrir le produit de ses droits d’auteur à une association humanitaire, le boug ?

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h28

celle qui s’expose le plus. » (clopine)

..val cque c’est que de causer de ses chiens et de ses piano dses impots dson conjoint..tfrais mieux d’parler dton cul clopine ! c’est le début de l’art

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h29

« son film allait très loin j’ai pigé un truc en regardant »

Un avantage sur moi, Chantal ! Lorsqu’un film va trop loin, je pige rien …

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h29

Un exemple de double bind visuel donné par Watzlawick dans son livre :

Un panneau sur l’autoroute avec écrit dessus : « ignore this sign »

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h32

Un exemple de double bind

j’espère que tu vas pas nous faire des zepelin plein de merde dans ton live dracul..évidemment tout est possibe en litterature..mais faut y aller mollo

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h32

GONCOURT 2015

Bougboug a raison Clopine ! Compte tenu du niveau actuel, écrivons ensemble un bouquin de cul, à 6 mains : le Goncourt prochain est assuré !
(je passe bien à la TV, ça aide… côté lawyer aussi…)

Jacques Barozzi dit: 8 septembre 2014 à 9h34

Dans une oeuvre, les meilleures réflexions théoriques, ML, sont celles qui ne se voient pas. C’est comme la générosité chrétienne ou le plissé sans coutures de… (j’ai oublié le nom de la célèbre styliste) !

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h36

bien d’accord avec toi bouguereau, mais même si le Goff ne dit rien de bien neuf

en gros depuis degaulle et yvonne qui téléphonait aux radio pour interdire perret c’est la descente aux enfers..tu parles d’un sport de combat la sociologie

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h36

Un autre exemple de double bind tiré d’un livre que cite Watzlawick, de Dan Greenburg, How to be a Jewish Mother, L.A., 1964 :

Faites cadeau à votre fils Marvin de deux chemises de sport. La première fois qu’il en met une, regardez-le avec tristesse, et dites-lui d’un ton pénétré : « Alors, et l’autre, elle ne te plaît pas. »

C’est le genre de propos qu’assurément Kafka a eu à entendre venant de son père (ou de sa mère, ou des deux), qui ont failli le rendre schizophrène. C’est la structure qui est à la base de la nouvelle Le Verdict.

casoaràcasque dit: 8 septembre 2014 à 9h37

« Le cul de Clopine », autant dire effectivement le prix Goncourt 2015. Avec une préface de Michel Onfray en prime.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h38

Il ne s’agit pas de réflexion théoriques dans une œuvre, trou du cul de Baroz ! Il s’agit de livres qui sont des réflexions théoriques. Le Contre Sainte-Beuve.

Vous montrez que vous ne le connaissez même pas en plus ! Nul, le gars ! Archi nul ! Et ça cause, et ça cause et ça dégoise !

bouguereau dit: 8 septembre 2014 à 9h39

« un roman avec des idées c’est comme un cadeau surlequel on a laissé le prix » baroz..ha bondieu mais c’est bien sur..ça devait être un pot en gré

keupu dit: 8 septembre 2014 à 9h40

la raclure ce n’est pas Keupu, mais la rognure c’est bien bouguereau le trouillard en plus comme dirait son popote JC

renato dit: 8 septembre 2014 à 9h42

« le plissé sans coutures de… »

Germaine Krebs alias Madame Grès, Jacques, expo musée Galliera en 2011, si je ne fais erreur. Et puisque nous sommes sous le fil Goncourt rappelons-nous que Edmonde Charles-Roux parle d’elle comme d’un dictateur déguisé en souris.

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h43

« Le cul de Clopine », autant dire effectivement le prix Goncourt 2015. Avec une préface de Michel Onfray en prime.(casoaràcasque)

Avant de vous quitter, définitivement, je vous propose un autre titre, bien plus vendeur, ce me semble : « Le cul de Clo, pine »

Bien à vous
JC

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 9h44

Watzlawick termine son livre par le Tractatus de Wittgenstein, parce que Wittgenstein montre que la structure même du réel est de nature paradoxale comme un double bind à l’échelle cosmique. Wittgenstein dit en gros la même chose que Pascal mais en utilisant la théorie de la logique des propositions. Mais ça revient au même.

chantal dit: 8 septembre 2014 à 9h45

ce n’est ni un film, ni un docu, il y a d’une part les acteurs qui jouent ce qu’elle a perçu de son enfance, de l’autre elle effronté en réel ce que ses potes devenus adultes pensent d’elle . Cela commence par une accusation un refoulé dans une fête 20ans plus tard.

illustre bien le qui je fus.

Giovanni Sant'Angelo dit: 8 septembre 2014 à 9h47


…mon dieu,!…qu’est ce que çà doit-être emmerdant de baiser, avec tout le temps  » la même « ,!…pour ceux qui se sont mis en mariage,!…

…çà,!…une médaille pour le système des femmes à mettre tout le monde dans l’sac,!…bravo,!…les filles,!…la pêche à la ligne,…encore frais & dispo sur la poêle de la fortune,!…
…gaver & nourrir son partis-pris,!…etc,!…
…Ah,!Ah,!…les couques au beurre,…aux limités,!…

JC..... dit: 8 septembre 2014 à 9h48

Un dernier avant le départ pour le Continent.

Ne pensez-vous pas que ………………

Ted Lapidère dit: 8 septembre 2014 à 9h51

Wittgenstein dit en gros la même chose que Pascal

Wittgenstein n’était pas gros

la tête à toto dit: 8 septembre 2014 à 9h58

C’était pour dire qu’outre le sage Paul Veyne, il y aurait également Carrère. Au milieu des humanités, un peu de sérénité ? Espérons-le !

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 10h00

Erich Köhler relit d’ailleurs Proust à l’aune de Valéry et de sa théorie du hasard en art, quand Valéry part du postulat que le possible se réalise dans le hasard au détriment du probable : ce qui arrive n’a rien à voir avec ce qui était attendu. C’est déjà ce qu’indiquait, à sa manière Proust, quand il écrit dans La Recherche : « Mais c’est quelquefois au moment où tout nous semble perdu que l’avertissement arrive qui peut nous sauver ; on a frappé à toutes les portes qui ne donnent sur rien, et la seule par où on peut entrer et qu’on aurait cherché en vain pendant cent ans, on y heurte sans le savoir, et elle s’ouvre. »

On trouverait des propos similaires dans la bouche du grand peintre Bram van Velde dans ses entretiens avec Charles Juliet. C’est aussi exactement ce qui m’est arrivé au Louvre devant l’autoportrait de Rembrandt. Seule l’esthétique moderne peut l’assumer. Une esthétique anti-aristotélicienne.

la tête à toto dit: 8 septembre 2014 à 10h03

Widergänger, avec votre pseudo-savoir prétentieux, vous transformez ce blog en université populaire. C’est une calamité.

renato dit: 8 septembre 2014 à 10h04

Du même, Wgg, Vous devriez lire aussi « Munchausen’s Pigtail and other Essays ». Puis, « Guardarsi dentro rende ciechi » (désolé, je l’ai lu en it., et puisque mes livres sont encore dans les cartons, je ne peux pas vous donner le titre anglais).

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 10h08

Comme le montre Erich Köhler, Proust avait une claire conscience du rôle indéchiffrable du hasard. C’est le hasard qui désigne l’objet du désir amoureux, la femme aimée est « un simple accident placé devant le jaillissement de nos désirs ». On croirait entendre Pascal qui va néanmoins bien plus loin dans la déconstruction de la pensée humaine, où règne le hasard, dans le fonctionnement même du jaillissement des pensées.

Widergänger dit: 8 septembre 2014 à 10h10

Vous êtss simplement malveillants, médisants, calomniateur, comme toutes les ordures dans votre genre, tête à toto !

Je suis un homme très cultivé. Pas du tout prétentieux. Je me joue simplement des trous du cul dans votre genre en jouant ce rôle !

Il est clair que vous êtes une pauvre merde pour dire ce que vous dites à mon propos.

Vivant Denon dit: 8 septembre 2014 à 10h10

« Se faire casser le pot « .
« La plus mystérieuse, la plus simple, la plus atroce se montra dans la réponse qu’elle me fit d’un air de dégoût, et dont, à dire vrai, je ne distinguai pas bien les mots (même les mots du commencement puisqu’elle ne termina pas). Je ne les rétablis qu’un peu plus tard, quand j’eus deviné sa pensée. On entend rétrospectivement quand on a compris. « Grand merci ! dépenser un sou pour ces vieux-là, j’aime bien mieux que vous me laissiez une fois libre pour que j’aille me faire casser… » Aussitôt dit, sa figure s’empourpra, elle eut l’air navré […]. Mais pendant qu’elle me parlait, se poursuivait en moi […] la recherche de ce qu’elle avait voulu dire par la phrase interrompue dont j’aurais voulu savoir qu’elle eût été la fin. Et tout d’un coup deux mots atroces, auxquels je n’avais nullement songé, tombèrent sur moi : « le pot ». […] Et tout à coup, le retour au regard avec haussement d’épaules qu’elle avait eu au moment de ma proposition qu’elle donnât un dîner, me fit rétrograder aussi dans les mots de sa phrase. Et ainsi je vis qu’elle n’avait pas dit « casser », mais « me faire casser ». Horreur ! c’était cela qu’elle aurait préféré. Double horreur ! car même la dernière des grues, et qui consent à cela, ou le désire, n’emploie pas avec l’homme qui s’y prête cette affreuse expression. Elle se sentirait par trop avilie. Avec une femme seulement, si elle les aime, elle dit cela pour s’excuser de se donner tout à l’heure à un homme. (Marcel Proust, La Prisonnière, in À la recherche du temps perdu, t. III, Gallimard, « Bibliothèque de la Pléiade », 1988, p. 840) »
Marcel n’a jamais déploré les jeunes filles en pleurs!

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