de Pierre Assouline

en savoir plus

La République des livres
Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

La société littéraire des Goncourt, que d’aucuns s’obstinent à appeler l‘Académie Goncourt en référence à l’autre, fêtait aujourd’hui le centième anniversaire de son installation au restaurant Drouant, dans un petit salon du premier étage. C’est là que ses dix membres se réunissent une fois par mois pour y discuter de leurs lectures en vue de l’attribution de ses cinq prix littéraires. Aujourd’hui, commémoration oblige, « les Goncourt », comme on les appelle, avaient convié au rez-de-chaussée de l’établissement du chef Westermann, qui a confié avoir lu cette été à Grignan 1Q84 de Haruki Murakami, plusieurs dizaines de journalistes, critiques littéraires et critiques gastronomiques, pour le déjeuner historique.

Un brochet des Dombes cuit au court bouillon avec condiments et oeuf poché et vinaigrette au Vadouvan, le poulet du Gâtinais avec cuisse farcie aux béatilles, poitrine rôtie, cèpes cuits et crus, et une mousse glacée à la framboise et aux fruits rouges furent servis; ces plats étaient inspirés des recettes de l’ancienne président du jury, la romancière Colette manière de « réconcilier la littérature et l’estomac » comme le fit remarquer le président Pivot,  après tant d’années à ingurgiter de la littérature à l’estomac. Outre le menu, arrosé notamment de Pouilly Fuissé Le Moulin 2011 de chez Jean Manciat et de Médoc Goulée 2008 vinifié par Cos d’Estournel, ils mirent à profit cette occasion pour y dévoiler également leur première sélection (par ordre alphabétique) en vue de l’attribution de leur prix le 5 novembre, ce qui a permis aux gazettes d’en pointer également les absents, enfin surtout l’absent comme s’il n’y en avait qu’un, et permettra aux jeunes jurés du Goncourt des lycéens de se déterminer :

Adrien Bosc, Constellation, Stock
Kamel Daoud, Meursault, contre-enquête, Actes Sud
Grégoire Delacourt, On ne voyait que le bonheur, JC Lattès.
Pauline Dreyfus, Ce sont des choses qui arrivent, Grasset
Clara Dupont Monod, Le roi disait que j’étais diable, Grasset
Benoît Duteurtre, L’ordinateur du paradis, Gallimard
David Foenkinos, Charlotte, Gallimard
Fouad Laroui, Les tribulations du dernier Sijilmassi, Julliard
Gilles Martin-Chauffier, La femme qui dit non, Grasset
Mathias Menegoz, Karpathia, POL
Eric Reinhardt, L’amour et les forêts, Gallimard
Emmanuel Ruben, La ligne des glaces, Rivages
Lydie Salvayre, Pas pleurer, Seuil
Joy Sorman, La peau de l’ours, Gallimard
Eric Vuillard, Tristesse de la terre, Actes Sud

(Photo Passou)

Cette entrée a été publiée dans vie littéraire.

1180

commentaires

1 180 Réponses pour Le Goncourt 2014 se trouve parmi ces titres

D. dit: à

Clopine dit: 7 septembre 2014 à 8 h 34 min

Notre hôte va voter pour le Reinhardt, j’en suis sûre.

Vous vous trompez, Clopine

Jacques Barozzi dit: à

Proust est éternel, JC, tu devrais le lire plutôt que de perdre ton temps avec le Reinhart !

Phil dit: à

Henri-du-Muscat a entrepris de lire tous les Goncourt sur son blog. Ne pas oublier que le Goncourt fut d’abord un prix social, d’où les ratages qui n’en sont pas.

Jacques Barozzi dit: à

J’ai oublié le D. à Reinhardt, D. !

D. dit: à

Livre d’Isaïe 22,19-23.

Parole du Seigneur adressée à Shebna le gouverneur : « Je vais te chasser de ton poste, t’expulser de ta place.
Et, ce jour-là, j’appellerai mon serviteur, Éliakim, fils de Hilkias.
Je le revêtirai de ta tunique, je le ceindrai de ton écharpe, je lui remettrai tes pouvoirs : il sera un père pour les habitants de Jérusalem et pour la maison de Juda.
Je mettrai sur son épaule la clef de la maison de David : s’il ouvre, personne ne fermera ; s’il ferme, personne n’ouvrira.
Je le rendrai stable comme un piquet qu’on enfonce dans un sol ferme ; il sera comme un trône de gloire pour la maison de son père. »

Jacques Barozzi dit: à

Je me souviens de « l’Ordre » de Marcel Arland.

Jacques Barozzi dit: à

Vous voulez dire que l’on n’attend plus que le Messie à l’Elysée, D. ?

Jacques Barozzi dit: à

(Comte de Barozzi)

Pas de particule en Italie, JC !

Jacques Barozzi dit: à

Oui, un prix social, Phil. En 1919 Proust s’était déjà passablement ruiné. Sans Léon Daudet, il n’aurait jamais eu le Goncourt. Il faudrait aussi faire la part des primés grâce au… copinage !

bouguereau dit: à

Pas de particule en Italie, JC !

en france non pus baroz..ha j’en ai connu une belle une « vraie »..elle aimait qu’une main lui éclaire le cul

Jacques Barozzi dit: à

Et tu as été cette main-là, le boug ?

bouguereau dit: à

chez les plus grands, au plus noir et au plus grave, je retrouve toujours cette etincelle

ha qu’on aime être reconnu secrêtment par eux qu’il te fasse par toi reconnaîte sans particul..c’est ça la kabal a dracul..être sur qu’on en participe pisque les génies se reconnaissent entr’eux..etc.

Jacques Barozzi dit: à

Avec une trentaine de titres, Clopine me bat !

Edouard dit: à

J ajoute, Journees dans les arbres, ne decouvrant votre question comme quoi, ne serais je pas « critique litteraire dans un magazine gay » ( merci au passage pour cette attention aux delicats relents d homophobie) que non, je ne le suis pas. Suivant les conseils dEC, me voila donc incite, les soirs de solitude, a tenter de la dissiper en suivant face ecran une fille se branlant le bouton, non sans m interroger pour savoit si la vierge fait pareil… Pas homosexuel, donc. Decue? Peut etre faut il chercher l explication de mon mal dans  » Limonov » justement? Quand Carrere deja, dans un haut morceau de bravoure raconte sans aucune complaisance comment  » Edouard se fait prendre le cul apres avoir crache sur la bite de son ami »(une precision genereuse, destinee a de futurs concernes), dans « la chambre souillee de merde et de sperme seche, dont il gratte la croute avec l ongle, pour le lecher ». Un decouragement devant l entreprise m a alors saisi, qui ne s etait empare de moi ni avec Genet, ni avec Pasolini, ni Guyotat, ni Miller etc. Ne parlons pas de Primo Levi ni d Antelme pout ce qui est de depeindre avec puissance et une dignite sans egale ce que peut etre le fin fond de la misere. Mais allez cueillir vos cerises. Je quitte ce blog ,ou parfois des Widerganger, des Hamlet, Jice, Bouguereau, et de tres rares et sporadiques contributrices me font marrer, tout en apportant de l eau qui desaltere au moulin.

bouguereau dit: à

Et tu as été cette main-là, le boug ?

les deux mon capitaine..mais y’en a 150 avant qui t’ont valu et 100 aprés mais aucune pour faire oublier la tienne baroz ! l’éclerc de génie tu comprends

chantal dit: à

VT s’est envolée pour Madagscar en compagnie d’un photographe ..

Jacques Barozzi dit: à

Son problème, c’est que personne n’a encore reconnu le génie de ML, le boug !

Clopine dit: à

Le pauvre, Chantal. Notez que c’aurait été avec un coureur cycliste, il aurait eu tout autant droit à ma compassion. Je ne vois guère qu’une copine possible pour VT : Daaphnée…

des journées entières dans les arbres dit: à

Edouard, comment dire poliment … vous faites de votre lecture un plaisir personnel … Vous tournez les pages d’une main ?

_____________

Résultat des courses, je fais ce qu’il me plaît : commander ce livre de P. Rambaud, paru en 2001 :  » Pivot reçoit »

Jacques Barozzi dit: à

« Le pauvre »

Pas vraiment Clopine, au royaume des paparazzi, Valérie est bancable en ce moment ! Merci à qui ?

chantal dit: à

Ne jugeons pas trop vite clopine, elle reviendra avec un reportage maousse costaud sur les enfants dans les mines et les trafics sordides ..

c’est pas l’endroit le plus indiqué pour le shopping madagascar, bon je vous laisse, un pote critique pierre de malgachie; signant sur ce blog parfois ..

Jacques Barozzi dit: à

En revanche (c’est le cas de le dire), Julie Gayet ne vaut plus un clou !

Jacques Barozzi dit: à

Tu lui transmettras mes amitiés, Chantal, je n’oublie pas son papier élogieux concernant un mien livre !

Edouard dit: à

Mais oui ca doit etre ca, »lecteur de la main gauche », veuve poignet en lisant l Espece humaine ou Si c est un homme. Vous plaisantez ou quoi? Pour la branlette intellectuelle en tout cas vous n avez pas besoin de (Em)manuel! On perd son temps, avec vous. Le Reinhardt n est pas transcendant, pas tres ambitieux tout ca, mais au moins a t il une dimension sensible et sincere.

bouguereau dit: à

personne n’a encore reconnu le génie de ML, le boug !

les génies se reconnaissent qu’entreux baroz..y’a forclusion..ce qui est faux aussi dailleurs..légendaire..spéciss comme dirait la main à clopine pas éclairée dans le tiroir dla commode..la vérité c’est qu’ils sont pas forcément meilleur critique non pus..c’est que c’est un métier dirait lassouline

des journées entières dans les arbres dit: à

Edouard, si l’heure d’écoute n’était aussi chaste, j’ajouterais enfin que ces pages du  » Royaume » qui ont retenu votre seule attention, font de Carrère un enfant de choeur. Il ne vient pas pleurnicher un pardon, si je peux résumer mon sentiment.
Je renvois simplement- concernant ce point particulier- à la notion  » d’indignation sélective ».
C’est à dire celle qui ne fait pas la différence entre branleurs et sincères, entre menteurs et honnêtes, entre écrivains vicieux et les autres.

des journées entières dans les arbres dit: à

je renvoie aussi.

bouguereau dit: à

En revanche (c’est le cas de le dire), Julie Gayet ne vaut plus un clou !

ça vaut pas mal rasé les mains dans l’dos avec les pinces dvant un proc qui mache du chingom..le génie baroz est masculin nous on l’rconnait de suite..sans un mot sans un signe

JC..... dit: à

« Proust est éternel, JC »

Moi, aussi…. à ce compte là, bordel de naines autistes !

des journées entières dans les arbres dit: à

Et surtout Edouard, ne ramenez surtout pas Primo Levi dans le débat, car là, ça va vraiment barder!

closer dit: à

« Page 100, on est en plein dans le culcul la praline, niouniou Harlequin : ça va plaire aux dames !  »

JC, si tu m’avais écouté, avais lu attentivement l’extrait cité par Passou et la critique d’Etienne de Montety dans le Fig Littéraire, t’aurais économisé tes euros et du temps de lecture…

Cela sautait aux yeux!

JC..... dit: à

Reinhardt semble être un écrivain malin : il met du sincère pour les amateurs de sincérité, du bêta pour ces dames, du brillant pour les agrégés… bref, il bâtit son truc pour la vente.

Et pour qu’on ne puisse pas éviter de le finir, une fois commencé : technique un peu putassière !

JC..... dit: à

« JC, si tu m’avais écouté  »

La prochaine fois, closer ! La prochaine fois …

bouguereau dit: à

Page 100, on est en plein dans le culcul la praline, niouniou Harlequin : ça va plaire aux dames !

avoir dla conversation pour la drague jicé..c’est du boulot..lassouline lui peut se faire facilement une belle main pour éclairer toutes les dames..

JC..... dit: à

Je voudrais pas être méchant, Bougboug, mais la technique de drague de l’Eric Reinhardt… elle doit marcher au Pakistan, au Zimbabwe, ou en Afghanistan. Au Couvent des Oiseaux, petites classes, peut-être !

Pour du gros calibre, c’est le plantage assuré …

felix d dit: à

Peu importe, de toute façon l’événement de la rentrée, foin de Goncourt et de Trierweiler, c’est l’opus annoncé du gros Moati sur son ami Le Pen, qu’il tutoie et apprécie après toutes ces campagnes passées ensemble à sillonner la France et à dauber sur le reste de la classe politique.
Moati ou l’honneur retrouvé du journalisme politique français!
Pouah!

Sirius dit: à

« Très bien, l’article de Cotta sur VT, et bravo aux libraires courageux qui préfèrent s’asseoir sur le profit plutôt qu’être mêlés à ça.

Mais perso je vais encore plus loin, et je voudrais bien qu’on interrgeât aussi la maison d’édition « les Arènes » : l’éditeur a AUSSI sa part de responsabilité, il me semble, non ? »

Clopine, vous avez un côté intolérant qui ruine la sympathie que l’on peut avoir spontanément pour vous…

Faites votre examen de conscience: si Cécilia avait écrit un livre aussi méchant et voyeur sur Sarkozy, auriez-vous écrit la même chose? Si Marcel Gauchet avait demandé la censure d’un intervenant de gauche à un débat public, l’auriez-vous approuvé?

Vous êtes pétrie de préjugés et d’idées toutes faites…Dommage.

JC..... dit: à

Sirius ! Vous arrivez de là-bas ou quoi ? vous savez bien qu’il n’y a pas de pire fascisme que celui de l’extrême gauche écolo-littéraire foetale ….

chantal dit: à

le problème jc je te le soumet :

je suis sec et physique ( donne pas très envie )
le scooter rose .. ( j’ai un scooter est suffisant )
c’est comme lml et son château ( superfétatoire ) tout le mon sait qu’il vit dans un trois pièce en location.

il faut émouvoir, intéresser, changer de sujet tu comprend ?

bouguereau dit: à

mais la technique de drague de l’Eric Reinhardt…

mais pas la technique patate..le sujet de conversation!..comment vous jicé vous avez lu raïnarte ! dans un fort mouvement intercostal..là..tu dis comme lassouline « la sodomie de la page 150 manque un peu de vérité mais j’ai trouvé que la tentative était courageuse »..etc. ça c’est d’un pro

brève dit: à

les commentaires !!! : et dire qu’ici c’est un blog littéraire !!! on fait de la comptabilité et on ricane !!!

brève dit: à

question fascisme, Sirius, écoutez bien JC, il en connait un sapré rayon comme dirait son pote bouguereau l’intello de sévices

JC..... dit: à

Chantal, vous êtes une hyène ! Lubrique et dactylographique, j’espère… Moi, c’est tigre… de papier.

bouguereau dit: à

il faut émouvoir, intéresser, changer de sujet tu comprend ?

dracul c’est des tentatives avortées tout l’temps..on y croit pas

brève dit: à

la sodomie, bouguereau la pratique himself avec le gode ceinture emprunté à Goering, et vlan dans l’fion

chantal dit: à

dracul il ne drague pas il cherche une admiratrice vainement ..

qu’il finisse au moins une traduction jusqu’au bout, après on passera au comité de lecture et de sélection, pas de favoritisme pour les petits chéris, et puis quoi encore ..

JC..... dit: à

Boug, pardonne-moi mais tu es à côté de la plaque en ce qui concerne mes pratiques affectives horizontales, liées à une morale exigeante et austère !

Foin du plaisir dont la fugacité m’écœure…

Je ne copule que pour fabriquer des petits JC. Evidemment, si ces égoïstes prennent des précautions, je n’y suis pour rien. J’aurais essayé…

Jacques Barozzi dit: à

Oui, il s’éparpille, ML, moi j’aimais bien le Journal de Berlin, puis plus rien, Chantal ! Handke, on connait et il a déjà d’excellents traducteurs. Traducteur, c’est un métier, qui demande beaucoup de travail et de… modestie !

JC..... dit: à

Avant de vous quitter – pour terminer mon Reinhardt, mes petits choux – je vous soumets une idée : pourquoi ne pas travailler à obtenir un Goncourt 2015 collectif ?

Je veux dire, tous ensemble, écrire un roman collectif pendant les longues soirées d’hiver ….

Ne vous dégonflez pas ! On partagera les bénéfices.

la tête à toto dit: à

« J’ai compris ! A ce jour, Gallimard a eu 36 fois le Goncourt ! »

En effet, et c’est pourquoi l’impayable Joy Sorman avec sa « Peau de l’ours » a des chances sérieuses. Comme quoi, tout peut arriver : Hollande président, et Joy Sorman distinguée. Bref, le grand n’importe quoi…

renato dit: à

JC, pour vous remettre d’une récente lecture : « L’almanacco del giorno prima », de Chiara Valerio.

JC..... dit: à

Renato, mes racines norvégiennes – je suis le frère jumeau de Andres Breivik, jumeau jeté dans la poubelle du Consulat de France à Bergen – font que je ne lis pas l’italien dans le texte !

Sauf en édition bilingue du Dante, commentée par une cousine, naturellement.

Je vous remercie pour cette piste.

chantal dit: à

je ne fais plus dans le collectif jc, chaque fois je sers les plats dans un stand collectif pendant ce temps ceux qui ont dit pis que pendre des aides à l’écriture, des comités de lecture, des programmateurs imbéciles et j’en passe, dès qu’ils voient une opportunité pour eux seuls, changent leur costard .. et tartarinent .

Jacques Barozzi dit: à

JC, Dexter nous avait déjà fait le même coup du roman collectif, tu te répètes, comme dirait TKT !

chantal dit: à

ceux dont le blog est parti en toupie sans prévenir .. pas confiance d’un suivi ..

Jacques Barozzi dit: à

Le titre est intéressant, renato : « l’Almanach du premier jour » ?

Chauconin-Neufmontiers dit: à

la tête à toto dit: 6 septembre 2014 à 20 h 44 min
« Il nous manque quelque 1000€/mois »

Je pense au contraire qu’il faudrait vous baisser votre salaire d’autant : trop de vacances, pas assez de véritable compétence. C’est dit !

GROS CON

Peu de lectures, aucune réflexion, beaucoup d'aplomb dit: à

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 10 h 50 min
personne n’a encore reconnu le génie de ML, le boug !

les génies ..la vérité c’est qu’ils sont pas forcément meilleur critique non pus..c’est que c’est un métier dirait lassouline

Polémikoeur. dit: à

Comparer, classer, primer des livres
(dans le simulacre ritualisé de l’industrie éditoriale)
est un peu l’équivalent des questions de cour de récré :
« Tu préfères qu’on te coupe un bras ou une jambe ? »
à l’école où, justement, il était enseigné
de ne pas additionner pommes et poires.
Lauréatralement.

Jacques Barozzi dit: à

Au fait, Passou, les « romans sans fiction », ils n’ont pas encore droit au Goncourt ?

Polémikoeur. dit: à

Et un roman collectif sans fiction
prétraduit par un génie ?
Marchédesegment.

renato dit: à

« l’Almanach du premier jour »

Non, Jacques, « Almanach du jour avant » ou « Almanach de la veille », il faudra voir comment le traducteur français l’interprète — je suppose qu’il y aura une traduction française, et pour cause.

Histoire d’Alessio Medrano, un qui regarde le monde à travers les mathématiques, et puisqu’il faut vivre, il crée un fond financière dédié à l’achat des assurances sur la vie de ceux qui ne veulent ou ne peuvent plus payer. Je ne veux pas plus dévoiler. Incidemment, « Medrano » est le nom d’un cirque…

Clopine dit: à

Sirius, vous savez, j’ai voté Chirac lors d’un certain scrutin, alors pourtant que j’étais bien persuadée que les électeurs de droite n’auraient eux, pas voté Jospin, en retour.

Et si Cécilia avait commis un livre mettant en danger de fascisation la France, j’aurais eu la même réaction que par rapport au bouquin de VT. De toute manière, je suis pour l’abolition de ce concept étrange : « première dame de France » (quid ?)et pour l’instauration de la plus rigoureuse barrière entre vie privée et vie publique. Peut-être faudra-t-il, à l’avenir, en même temps que les déclarations patrimoniales et l’envoi des programems politiques, faire signer aux proches d’un candidat un « charte de réserve », où les tenants et les aboutissants de la situation particulière de l’impétrant seront signifiés -et acceptés – par les concernés (dans le genre : aucune participation audiovisuelle, pas de témoignage, et répandre sur les journalistes de Paris Match sonnant à la porte de l’huile bouillante et de la poix, du haut des mâchicoulis installés sur le toit du garage…).
D’ailleurs, et contrairement à une Daaphnée, je n’ai pas spontanément pris le parti de DSK, au contraire…

Si je ne renonce pas au vieux fantasme du « peuple de gauche », je suis cependant bien plus écolo que socialiste (surtout le socialisme hollandais, qui adhère si totalement aux thèses libérales que son public le plus acquis est celui du Medef !, bien plus libertaire que militante, et en tout bien plus « en dehors des clous » qu’un cynique ordinaire, comme il en traîne ici plus souvent qu’à leur tour.

renato dit: à

… « l’achat des assurances »… le rachat, plutôt… pardon.

Rôôô dit: à

le blog est parti en toupie

toupie toupine toupitambour épicétrouille

Rôôô dit: à

je suis cependant bien plus écolo

épicitrouille.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…le Reinhardt,…une femme qui ne s’autorise pas,!…
…tellement coincée,…une vierge mariée qui débarque au club Med,!…tiens voilà du boudin,!…

…il faut voir,!…comment mon mari va le prendre,…vos avances avec moi,!…mais c’est collectif-social,…en équi-pages,!…

…mais vous monter bien le hors-bord,…quelques heures en bonne compagnie,…question de faire connaissance avec le personnel,!…

…personne n’en saura rien,…une bonne perruque et quelques tatouages,…la bourgeoise en hippie,…encore ,! encore,!…vingt dieux on n’est dix,!…ramer et doubler la cadence,!…un petit supplément & un film pour l’hiver,!…

…Oh,!…çà vient,!…la compagnie qui ne lésine sur aucun moyen, pour sa clientèle,!…et mari voyeur,!…
…Oui,!…chérie t’a eu bon,!…c’est bon pour une fois,!…et le reste,…du début des doigts, la cuisine à poêle,!…c’est encore chaud,!…suivant,!…

…participer au lieu de rester sans dents,!…
…la cuisse ou l’aile,!…la soupe,…du french-cancan,!…
…pas de quoi rivaliser avec un presse de la cité » police des moeurs « ,…
…allez active ne rester pas planté, comme çà,!…etc,!…

Quel brêle... dit: à

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 10 h 26 min
Pas de particule en Italie, JC !

en france non pus baroz..ha j’en ai connu une belle une « vraie »..elle aimait qu’une main lui éclaire le cul

Lieu commun vieux d’un siècle. Aucune expérience. Mythomane.

Pff…

renato dit: à

Il y a de bon que ce n’est pas demain la veille qui verra le jour une société fondée sur vos désidérata, Clopine. Un livre ne met pas en danger de fascisation la France. Il y aurait danger de fascisation si ce livre n’avait pas trouvé un éditeur. Vous ne voulez pas le lire ? C’est votre droit. Des libraires ne veulent pas le vendre ? C’est leur droit. Vous voulez en dénoncer les contenus ? C’est votre droit, mais attention : assurez-vous de leur authenticité, avant. Mais ne venez pas dire que sa publication aurait du être empêchée par je ne sais quelle censure moralisante car celle que vous appelez « fascisation », vient plutôt du fait que le personnel politique n’est pas capable de donner des réponses au problèmes qui se posent — et, n.b., je ne dis pas des solutions mais des réponses. Alors, voyez vous, un livre, que chacun sait bien comment évaluer, n’a pas le poids suffisant pour faire basculer la France.

Widergänger dit: à

La signification du prix Goncourt quant à la valeur de l’écrivain primé est toute relative sur 110 ans, seuls 6 écrivains le méritent :
1919 Proust
1933 Malraux
1951 Gracq
1967 Mandiargues
1984 Duras
2006 Littell

Ce qui nous fait une rentabilité de 5% à la bourse des Goncourt. Valeur peu rentable, faible valeur ajoutée.

Les autres écrivains sont de braves gens qui écrivent plus ou moins bien. Sans plus. Genevoix par exemple, Raboliot, qui s’intéresse à ce genre de roman aujourd’hui, complètement tombé en désuétude même si ce n’est pas mal écrit. C’est nul. Ça mérite juste quelques pages dans une anthologie pour parler de la Sologne.

Et tant d’autres de valeur qui n’ont jamais été primés au Goncourt. Mais il ne faut pas être méprisant ; il est vrai aussi que les lauréats du Goncourt depuis une bonne trentaines d’années sont d’un niveau tout de même meilleur que les trente années qui les ont précédées si on ne compte pas les génies comme Proust ou Malraux. De toute façon, on n’est pas une époque à génie (à part moi bien sûr).

D. dit: à

Clopine dit: 7 septembre 2014 à 10 h 24 min

Comment le savez-vous, D. ?

Je lis dans les pensées et dans les âmes. Je pensais l’avoir déjà dit ici.

Widergänger dit: à

Et encore ! Pour Malraux.

Je trouve que La condition humaine a beaucoup vieilli. À part le début dramatique du roman qui ressemble au début de la 4ème symphonie de Brahms… Mais toutes les discussions politiques c’est devenu drôlement emmerdant à lire.

JC..... dit: à

Jacques Barozzi dit: 7 septembre 2014 à 12 h 04 min
chantal dit: 7 septembre 2014 à 11 h 55 min

Eh ! Oh ! Vous êtes vivants …. C’est pas une bonne idée, ça ?

On y va, merdre de bouc !

B comme BERLIN dit: à

« De toute façon, on n’est pas une époque à génie (à part moi bien sûr). »

Merci de la précision, WGG.
C’eut m’eu manqué !.

renato dit: à

Par exemple un livre assez quelconque comme « Rue des Boutiques obscures », aimé, c’est vrai, par Mitterrand, gagna ‘contre’ « La Vie mode d’emploi » de Perec… J’ai oublié le premier et relis de temps à autre le deuxième.

Quelle gourde! dit: à

D’ailleurs, et contrairement à une Daaphnée, je n’ai pas spontanément pris le parti de DSK, au contraire…
Clopine

Daaphnée est ( très) lucide et tolérante, tout le contraire de vous.

Widergänger dit: à

Beaucoup trop de romans historiques.

On se réfugie dans l’histoire faute d’avoir quelque chose à dire du destin de la race humaine en cours.

L’histoire c’est le refuge des médiocres. Sauf si on sait la relier au destin d’aujourd’hui. Ce qui n’est réservé qu’aux génies dans mon genre qui ont vécu dans leur chair les conséquences de la Shoah.

Déjà avant la guerre, en 1936 à Ostende, dans le récit de Volker Weidermann, Irmgard Keun se plaint que les écrivains allemands en exil écrivent des romans historiques au lieu d’écrire sur le nazisme. Il y a juste Hermann Kesten qui a écrit un magnifique roman policier qui raconte le viol le viol d’une institutrice sur la plage d’Ostende comme métaphore du nazisme. Le titre : Der Gerechte (1933), traduit par Madeleine Violet sous le titre « Gens heureux », un roman qui fait froid dans le dos.

Mais après Kesten s’est lui aussi réfugié dans le roman historique avec l’expulsion des Juifs d’Espagne par Isabelle et Ferdinand. Banal, sans grand intérêt.

Ce qui est difficile à écrire, c’est d’écrire sur l’époque où on baigne. Mais c’est ça un vrai écrivain. Autrement c’est un ersatz. Ou alors il faut avoir le talent de Peter Härtling et avoir atteint un certain âge.

Jacques Barozzi dit: à

Et encore, pour le Littell, avouez ML que vous en attribuez tout le mérite à Millet !

Jacques Barozzi dit: à

Et Gracq, il l’a refusé, ça ne fait pas grand chose à l’arrivée, en effet !

Jacques Barozzi dit: à

Aussi pauvre que le bilan de Hollande !

Jacques Barozzi dit: à

Vous ne sauvez même pas Michel Tournier, ML ?

chantal dit: à

Peter Hartling c’est Paul Edel qui vous l’a fait découvrir W. soyez honnête.

Widergänger dit: à

Ce qui manque aussi aujourd’hui, parmi les écrivains, ce sont des inventeurs de forme romanesque.

Aragon a toujours réinventé le roman, de livre en livre. Ça c’est un vrai écrivain. Et un vrai génie du roman. Comme Picasso, il se renouvelle sans cesse. Il ose, il se lance. Les écrivains d’aujourd’hui sont extrêmement timorés du point de vue de l’invention romanesque. Souvent ils se réfugient dans l’essai comme Richard Millet. Or, un essai c’est fermé tandis qu’un roman est toujours ouvert. Si on veut insérer un essai dans un récit, il faut savoir s’y prendre ; on ne peut pas comme ça juxtaposer un essai à un récit, il faut tisser des liens de l’un à l’autre, comme Proust au début de Sodome et Gomorrhe avec son essai sur les invertis mais qui est génialement articulé avec tout le tissu romanesque.

Les écrivains d’aujourd’hui ne sont pas des intellectuels, ils ne pensent pas leur art. Donc ils font souvent n’importe quoi au petit bonheur la chance. Ça manque de cohérence. Ça bringuebale de partout.

Widergänger dit: à

Non, pas du tout ! J’avais lu Niemsch ou l’immobilité bien avant de connaître Paul Edel ! Mon honnêteté m’oblige à vous le dire.

Chaloux dit: à

Le problème de l’académie Goncourt est le même que celui de la « littérature française » contemporaine en général. Où sont les Colette et les Giono d’aujourd’hui? Presque uniquement des journalistes venus au livre pour lui faire la peau. (Je n’ai rien contre les journalistes, mais écrivain et journaliste, ce n’est pas le même métier et ça fait trente ou quarante ans qu’on essaie de nous faire croire le contraire).
Le journaliste, à quelque exception près, n’est capable de produire qu’un livre d’amateur, de « professionnel de l’écriture », de remplissage. D’où, en grande partie, dans cette rentrée littéraire, la dérive hallucinante du « moi je », on va au plus simple, –doublée parfois d’une pointe d’actualité, pour avoir l’air d’être dans le vent, de soulever de grands problèmes, ceux que, justement, on trouvera en première page du journal- : car les écrivains qui ne viennent pas du journalisme suivent le mouvement, « la norme » de facilité qui leur est imposée par des gens qui seraient incapables de produire autre chose que la bouillie pour laquelle ils s’entre-congratulent et que le lecteur est tenu, par la vigie de la critique –et ce sont évidemment les mêmes- de prendre pour argent comptant. Le système est donc doublement pervers.
Il y a trente ans, Henri Laborit disait déjà que l’autobiographie, compte tenu de l’avancée des savoirs, était devenue sans objet. On est plus que jamais en plein dedans. Moi je, moi je, moi je… Une basse-cour du moi je, un poulailler industriel d’écrivaillons journalistiques. Est-ce encore lire que de lire ces sottises ? – Sottises qui peuvent contenir de bonnes pages : tous les genres, même le pire, sont susceptibles de connaître une certaine réussite.
Le système littéraire français, – passé de la « littérature de magister » que dénonçait Gracq, à celle du papier journal-, est complètement décrédibilisé.

Widergänger dit: à

Non, je ne le sauve pas, le Tournier ! C’est un bon écrivain, sans plus.

Et comme je connaissais des gens qui l’avaient approché de près, c’est un type qui me répugne. Mais ça ne joue pas dans mon jugement purement littéraire. Mais je n’aime pas du tout le bonhomme, qui a des relents nazis dans son rapport au monde.

chantal dit: à

j’en prend note, affaire classée W.

Jacques Barozzi dit: à

Modiano, Romain Gary et Houellebecq c’est pas si mal. Mais il est vrai que Perec ou Aragon auraient relevé le niveau !

Widergänger dit: à

Chaloux, dans ce que vous dites, des choses justes, mais aussi beaucoup de choses aberrantes.

C’est vrai que le métier de journaliste et le métier d’écrivain c’est pas pareil. Bon. Mais cela n’a pas empêché un Joseph Roth, qui était il est vrai d’abord et avant tout un écrivain génial, d’être par ailleurs aussi un journaliste à succès à Berlin.

Mais ce que dit Laborit est absolument stupide. Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que l’autobiographie n’a nullement pour ambition de dire la vie réelle mais ce que la vie a pu donner à éprouver à une vie. Les Confessions de Rousseau donne à entendre les épreuves qu’a pu traverser Rousseau et ce qu’il en a éprouvé et pensé. Cela n’a absolument rien à voir avec la science d’un Laborit, si génial scientifique ait-il été ! Cet espèce de positivisme a le don de me faire monter la moutarde au nez ! C’est bête, bête mais d’un bête ! Le signe qu’on a vraiment rien compris à ce qu’est la littérature dans son fond.

Chaloux dit: à

Alba, Michel Tournier est vraiment un grand écrivain. Je l’ai relu plusieurs fois de suite de A à Z, « on ne s’en lasse jamais », comme disait Domninique Aury d’un autre écrivain.

Jacques Barozzi dit: à

Phil, quant à lui, doit regretter que Morand ni Chardonne ne figurent au tableau !

Widergänger dit: à

Modiano, c’est pareil. C’est bien, c’est pas mal. Mais ce n’est pas un génie de la littérature. C’est pas Thomas Bernhard. Oui, je veux bien qu’on ne trouve pas un Thomas Bernhard à chaque coin de rue, c’est vrai, ok. Mais à mes yeux, c’est Thomas Bernhard ou rien.

Widergänger dit: à

Vous l’avez relu, Chaloux, et alors ? Qu’est ce que ça prouve ?! Rien du tout.

Widergänger dit: à

Pierre Jean Jouve est un grand écrivain par exemple. Paulina 1880 c’est un grand roman. Je ne dirai jamais ça d’un roman de Tournier.

Widergänger dit: à

La Folle amoureuse, de Morand, c’est une nouvelle génialement écrite. Un vrai chef d’œuvre. Morand a beau être un type qui me répugne, c’est un vrai génie littéraire, au moins dans cette nouvelle.

Rôôô dit: à

le parti de DSK, au contraire…
Clopine Trouillefou

t’es cocue et épilatrouille

de nota dit: à

La signification du prix Goncourt quant à la valeur de l’écrivain primé est toute relative sur 110 ans, seuls 6 écrivains le méritent :
1919 Proust
1933 Malraux
1951 Gracq
1967 Mandiargues
1984 Duras
2006 Littell

Widerganger,Le goncourt est décerné chaque année, vous pensez sérieusement que chaque année il existe un écrivain de la dimension de Gracq?
Sans même parler de Proust, qui est hors normes.

Je me souviens de Pivot à qui on reprochait d’inviter parfois des écrivains médiocres à Apostrophe,il avait répondu: si je ne devais faire une émission qu’avec des écrivains considérables,je n’en ferais qu’une par an.
Pivot n’était pas dupe,simplement il savait bien que pour qu’un Proust advienne il faut que toute une littérature existe,une littérature vivante,avec ses hauts et ses bas,il faut accepter que les choses coexistent comme l’a dit Susan Sontag.

Widergänger dit: à

Je n’ai pas encore lu ses autres romans, mais Mémoires d’Hadrien de Yourcenar, c’est bien écrit mais c’est écrit comme du Tite-Live. On dirait une géniale version latine par une élève surdouée. Mais ce n’est pas pour autant un grand roman. C’est bien, c’est même beau. Mais ce n’est pas de la grande littérature. C’est un excellent exercice de style, un génial exercice de style.

En revanche Raymond Queneau est un grand écrivain. Un inventeur de formes romanesque. Il a écrit son Bouvard et Pécuchet.

chantal dit: à

Cela je l’ai lu les Maîtres Anciens de Th Bernarhdt, c’est extrêmement parodique et très bien envoyé. ( désolée avec ce correcteur stupide ma copie ressemble à une bouillie ).

Comme j’ai joué et lu Perec : Tentative d’épuisement d’un lieu parisien.

Widergänger dit: à

Le roman génial que je rêve d’écrire, c’est un roman qui serait le prolongement moderne de l’esthétique romantique qui repose sur la dualité du signe (exemple emblématique, les nouvelles de Barbey d’Aurevilly). Une histoire ou le personnage principal apparaîtrait pour les uns comme un saint et pour les autres comme un salaud. Ça ça me fait bander comme littérature. Parce que c’est ça la vraie vie : on ne sait jamais de quoi il est question. On traverse les choses sans rien y comprendre. C’est ça que la littérature doit donner à éprouver. Une expérience du doute généralisé, et par voie de conséquence, une expérience de la joie tragique pour le supporter, car sinon on en meurt. Ça ce serait la vraie littérature. Faire en sorte que le sol se dérobe sous les pieds du lecteur. J’ai cette histoire, celle qui me lit à mes deux frères et à la Shoah. Et c’est ça que je veux écrire quand j’aurais liquidé mon fantôme d’Auschwitz. Il me resservira mais autrement pour ouvrir l’abîme sous les pieds du lecteur.

Jacques Barozzi dit: à

Le Goncourt c’est comme The Voice, de nota, beaucoup d’appelé(e)s pleins de talents et pas toujours le meilleur à l’arrivée !

D. dit: à

Je suis entièrement d’accord avec vous sur Tournier, Chaloux. Lui et son œuvre sont de l’ordre du monument.

D. dit: à

Chantal, je ne vous dirai pas que vous avez un joli prénom.

Chaloux dit: à

Euh, Alba, Rousseau, ce me semble, n’est pas présent dans la rentrée littéraire 2014… De plus, c’est un propos de Laborit. On peut y réfléchir, le transformer, et l’affiner. Ce serait tout le travail de la littérature. Par exemple se dire que l’autobiographie pourrait aller ailleurs que dans l’impasse ridicule dans laquelle on la pousse.. Kafka a déjà résolu le problème il y a un siècle, – et Diderot d’une toute autre manière au XVIIIe. Rien de moins « autobiographique » en réalité que La Lettre au Père (curieusement mise en parallèle avec celle de Simenon à sa mère ici même) et même que le Journal. N’est-ce pas vous qui avez cité un extrait remarquable sur ce sujet il y a quelques jours? D’autre part, Hugo est un grand journaliste, London évidemment, sans oublier Orwell qui a poussé le genre jusqu’au génie. Mais ce n’est pas avec dix exceptions (ou davantage peu importe) qu’il est possible de justifier la ruine littéraire de l’édition française d’aujourd’hui.
(Un grand point serait de s’intéresser vraiment, il me semble, à la littérature italienne du XXe siècle, qui est probablement la plus « dépucelée », la plus créatrice, la plus intéressante sur la période, avec la littérature japonaise, – et maintenant la littérature chinoise et russe : Xinjian, Golovanov, qui ne négligent pas une part autobiographique mais savent la faire jaillir dans l’Infini. -Deux immenses écrivains dont il n’est jamais question ici. Est-ce un hasard? ).
alors les cuculeries atterrantes des « lisez les première pages » 2014…
D’une certaine manière, « la littérature » est passée en grande partie aux ordres d’une espèce de pouvoir global dont il est possible de constater chaque jour les avancées catastrophiques, semblables à celle du dérèglement climatique, de la fonte des glaces, de l’avancée du désert.
Donc, ce n’est plus une littérature.
-Restent les sciences humaines et une partie de la recherche universitaire, mais pour combien de temps?-. Et la bibliothèque, dont si peu de gens paraissent s’apercevoir qu’elle existe.
C’est le grand mérite en France de gens comme Quignard, Michon, Jourde, Bergougnoux et quelques autres, de résister.

-En matière d’éléments autobiographiques, il faut avoir le génie d’un Jean Grenier (Sur La mort d’un Chien etc.) ou faire autre chose-.

Jacques Barozzi dit: à

ML, vous croyez inventer le roman oxymore, alors que c’est une idée aussi vieille que la littérature !

Jacques Barozzi dit: à

« Lui et son œuvre sont de l’ordre du monument. »

Oui, mais encore, de quel ordre le monument, D., l’Arc de Triomphe de Paris ou le monument aux morts d’une quelconque commune ?

Chaloux dit: à

Morand, qui est un homme d’un autre temps et d’un autre monde, est évidemment un très grand écrivain. Il me semble bien que Céline -très fin critique- l’a dit. Le seul avec lui-même qui ait apporté quelque chose à la littérature française à leur époque.

Quant à Yourcenar, Alba, vous est-il jamais venu à l’esprit que le parti pris d’une langue classique puisse être un élément de réflexion aussi pertinent, aussi « actuel », aussi « contemporain » que ce lui de l’avant-garde? Tout est affaire de masque en littérature. Gracq notait déjà que Stendhal était un écrivain du XVIIIe siècle et Claudel du IIIe, et que cela n’avaient empêché ni l’un ni l’autre, au final, d’être de très grands écrivains de leur temps.

Widergänger dit: à

Pas si vieille que ça d’abord ! Et ensuite, il faut paufiner la forme.

Citer-moi un roman construit de cette manière ? Même la géniale nouvelle de Kafka, Le Verdict, n’arrive pas à pousser jusqu’au bout la structure en double bind que je vise.

Widergänger dit: à

Yourcenar, c’est un bel exercice de style. Ce n’est pas du tout le cas de Stendhal. Stendhal est de son temps par le style, du XVIII è siècle par sa sensibilité. On ne peut pas comparer Yourcenar et Stendhal.

Yourcenar écrit comme d’autres aiment les belles salles de bain avec robinet en or. Ce n’est pas du tout le cas de Stendhal, voyons !

Yourcenar est peu inventive dans la forme. En plus Mémoires d’Hadrien contrevient à un élément fondamental dans l’art romanesque, le hasard qui doit présider au destin du héros. Or, ici, d’emblée comme pour tout Mémoire, les dés sont jetés. C’est une œuvre classique au carrefour de plusieurs genres. Mais on ne peut pas dire que ce soit de la grande littérature.

Jacques Barozzi dit: à

Tout réside dans la forme ML, dans ce que l’auteur en fait. La dualité des personnages est un classique du genre littéraire, mi ange mi démon : dans le roman, au théâtre ou au cinéma. Et l’on peut écrire des chefs d’oeuvres avec des personnages d’un seul tenant : tout le monde s’accorde à reconnaitre que madame Bovary est une conne, néanmoins elle ne manque ps de nous émouvoir.

Widergänger dit: à

Non, vous ne comprenez rien de ce que je vous dis !

Il ne s’agit nullement de la dualité des personnages. Il s’agit d’une structure en double bind.

Trop con pour comprendre. Juste bon à dénoncer des Juifs et à les persécuter !

Widergänger dit: à

Non, la Bovary n’est pas une conne.

Il ne s’agit pas du tout de ça !

renato dit: à

Michel, avez-vous lu « Pragmatics of Human Communication. A Study of Interactional Patterns, Pathologies, and Paradoxes », de Watzlawick, Helmick Beavin et Jackson ?

(Et de Watzlawick « Munchausen’s Pigtail and other Essays ».)

Widergänger dit: à

Dans Le Verdict de Kfaka, il n’y a pas de dualité des personnages. Il y a néanmoins, une structure double, un double bind qui fait qu’on ne sait pas où est la vérité : quo vere dictum est.

Et ça ça n’existe que très peu dans la littérature. On trouve un peu ça dans les nouvelles Les Diaboliques de Barbey avec une structure narrative fondée sur le parallélisme. Mais il ne réussit pas à fondre les différents points de vue qui interviennent. Or, ce qu’il faut réussir à faire, c’est cette fusion qui est précisément la vie même où tout est double, où on ne sait jamais où se trouve la vérité, où tout reste ouvert comme au-dessus d’un abîme. C’est ça qui fait la puissance de la littérature. Ouvrir l’abîme.

puisqu'il est question de littérature... dit: à

J’ai achevé la lecture du roman d’Edouard Louis. Ce n’est pas bon et, plus grave, ce n’est pas de la littérature… mais passons. Le plus époustouflant c’est sans doute qu’aucun travail d’éditeur n’a été fait sur ce texte. Un exemple : le narrateur se fait tabasser quasi quotidiennement au collège par deux petites frappes. Parvenu à la fin de la 3ème,il est dit que l’un quitte le système scolaire et l’autre s’en va préparer un CAP de (? ). Ce qui n’empêche que le narrateur, redoutant de les retrouver au lycée du coin (on se demande par quel mystère)fait le forcing pour se faire accepter dans un lycée plus éloigné.

Widergänger dit: à

Bien évidemment renato. Ce fut mon livred e chevet pendant très longtemps. C’est de lalecture de ce livre que m’est venu l’idée d’écrire une histoire fondée sur la structure en double bind.

À mon avis, personne jusqu’à présent n’a vraiment compris ce que Kafka a fait dans Le Verdict. Sokel s’en approche au plus près, mais il ne va pas au bout de l’analyse. C’était la relation que Kafka avait avec son père, une relation fondée sur le double bind qu’analyse toute la littératured e la psychose, dont Gisela Pankow, la grande spécialiste. Or, la struture de la vie ordinaire est du même ordre même si elle n’est pas pathologique.

Jacques Barozzi dit: à

ça fait près d’un siècle que l’on en est plus au double bind, ML, mais à la fragmentation, à la morcélisation en facettes des personnages, une structure en puzzle. Demandez à D., c’est ce qu’il fait génialement ici avec tous ses avatars qu’il ne veut surtout pas que l’on confonde, au sens propre du terme !

Widergänger dit: à

Ferme ta gueule, Barozzi ! T’es qu’un gros con ! Tu comprends rien ! C’est précisément la structure en double bind qui produit un monde fragmenté.

T’es en plus un type ignoble, une merde ambulante. Ferma-la !

Jacques Barozzi dit: à

Quelle force de conviction, je reste muet devant votre impeccable argumentation, ML, vous m’avez convaincu !

Widergänger dit: à

J’ai pas l’ambition de te convaincre gros con ! Mais si je croise ta route un jour, je te fous mon poing sur la gueule !

renato dit: à

Ce n’est pas sans intérêt Michel, Gregory Bateson (qui élabora le concept de double contrainte) fut très influencé par William Blake et Samuel Butler — c’est, il me semble un sentier à explorer…

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 7 septembre 2014 à 14 h 26 mi
« Yourcenar est peu inventive dans la forme. En plus Mémoires d’Hadrien contrevient à un élément fondamental dans l’art romanesque »
Alba, cette histoire de robinet de salle de bain que vous nous avez servie plusieurs fois, est une sottise. Vous ne connaissez pas Yourcenar, vous l’apercevez de loin, c’est tout. Et si les approches modernes du texte nous ont appris quelque chose, c’est qu’il peut n’y avoir aucune invention dans des formes qui paraîtraient « inventives » et beaucoup dans d’autres qui ne le semblent pas.
Quant à cette histoire de l’élément romanesque fondamental… Le roman est une goutte d’eau dans l’histoire du compte-rendu de l’aventure humaine. On n’est nullement tenu, heureusement, de s’en tenir aux principes du « roman », dont certains des objectifs paraissent bien dépassés aujourd’hui. Yourcenar convenait très facilement n’avoir jamais écrit de « romans ». « Est-ce qu’on écrit des romans? Pour ma part, il me semble n’en avoir jamais écrit », dit-elle à peu près à J. Savigneau dans l’entretien du Monde de 84 (un très beau jour pour moi dont je me souviens comme si c’était hier). Sans compter qu’un écrivain qui s’isole volontairement doit être jugé, s’il doit l’être, à part. Cet isolement est une part de son œuvre.
Les Tacite -et tous les historiens et chroniqueurs en général-, les Saint-Simon, Rousseau en grande partie inventeur du récit moderne, les Chateaubriand, les Proust, se souviennent, et contreviennent évidemment à l’élément fondamental dont vous parlez, -(qui me semble bien être une de vos tartes à la crème,- et Gombrowicz l’a détruit dans Cosmos. – Tout récit, même avec des péripéties et des coups de théâtre, même écrit au présent ou au futur, se souvient, c’est une des fatalités du genre-). Le moins qu’on puisse dire, c’est que l’absence de « cet élément fondamental » n’est pas un obstacle à la lecture de ces écrivains.

Jacques Barozzi dit: à

Le fait est que le roman génial que vous rêvez d’écrire il est tellement génial que vous ne l’écrirez jamais. Mais cette idée était déjà dans Borges…

Jacques le F dit: à

A quoi correspondent les chiffres entre parenthèses, Jacques le F. ? (Barozzi)

Le nombre d’attribution à l’éditeur correspondant.
J’ai copié-collé la liste Wikipédia qui, pour ce type d’information, est fiable.

Widergänger dit: à

Walter H. Sokel analyse bien ici la dualité des récits de Kafka, qui ne sont pas fondés sur la structure en double bind. C’est simplement le jeu des points de vue et du rêve dans le réel mais qui ne révèle pas la structure même du réel.

_______________
Il n’est donc pas permis de penser que chez Kafka le subjectivisme de la poésie lyrique joue un quelconque rôle, ni même les premiers balbutiements du subjectivisme et ses manifestes, mais simplement une tendance quant au style et à la forme qui se sert des projections de la psyché et transforme tout son contenu subjectif en images14. En guise de comparaison, il faudrait le rapprocher ici de la peinture expressionniste, de la poésie lyrique d’un Trakl, de Heym et Lichtenstein du théâtre onirique de Strindberg Le Chemin de Damas, Le Songe, un jeu de rêves, La Sonate des spectres. Mais au-delà de l’expressionnisme, il faudrait évoquer le Gogol des nouvelles comme Le Manteau et Le Nez et les œuvres de Dostoyevsky.

Dans cet expressionnisme propre à Kafka, la description n’est jamais un but en soi, elle ne sert jamais d’ornement au récit ou au rendu d’une scène et de ses circonstances (comme dans le réalisme et le naturalisme), mais a, comme le montrera cette étude par de nombreux exemples, toujours une fonction expressive. Les figures rencontrées chez Kafka comme dans celles des drames oniriques de Strindberg ne sont pas essentiellement des portraits (bien que Kafka nous mette souvent devant les yeux des personnages bien réels) mais des incarnations, des cristallisations de tendances psychiques du personnage principal15. Ce sont des figures d’une dynamique du paysage intérieur où règne son âme. Et chaque mot en particulier chez Kafka exprime une atmosphère, une structure et une signification de l’ensemble16.

Comme exemple qui l’illustrera, prenons un chapitre du Procès : La rencontre de Joseph K. avec un prêtre dans la cathédrale. Le prêtre va attirer l’attention de Joseph K. sur l’essentiel, sur la pureté et l’indépendance de l’existence et le prévenir contre tout secours étranger (notamment des femmes). Cette extrême concentration sur l’essentiel est déjà indiquée dans la description de l’escalier qui mène à la chaire du prêtre. L’escalier est « inhumain par son étroitesse », son apparence ne donne pas le sentiment qu’il soit fait pour les hommes mais qu’il sert simplement d’ornement aux colonnes. Mais ce n’est pas seulement le caractère inhumain des exigences du prêtre qui est ainsi signifié pour K. à travers la description ; nous apprenons du même coup en quoi consiste son caractère inhumain : l’escalier est « inhumain par son étroitesse ». Cette étroitesse inhumaine du chemin, variante de la « Porte étroite » dans l’image d’un escalier, anticipe, grâce à une image, le rétrécissement de la vie et ses difficultés que contient le conseil du prêtre. Et le dédommagement pénible pour lui-même, toujours lié au commandement de pureté comme essentiel, trouve dans l' »inconfort » de la chaire, qui semble conçue « comme pour la mortification du prêcheur », son expression adéquate par la description qui en est faite.

Que pour Kafka, l’art de la narration soit par ailleurs aussi un geste qui engage sa vie, c’est ce que n’ont pas manqué de constater de leur côté Walter Benjamin, Adorno et Marthe Robert17. Chez Kafka, le geste précède souvent l’information au sujet des événements de l’histoire, court au-devant de l’action grâce à une association d’idées, n’est jamais une simple vision descriptive du comportement d’un personnage, mais visualise le sens propre à l’action. Dans la courte nouvelle, « Un couple marié », le narrateur, qui est le personnage principal, est à la recherche d’un vieux commerçant, auquel il doit rendre visite dans son appartement et, plus précisément, dans la chambre de son fils malade couché dans son lit, et il désespère d’arriver à le convaincre de conclure une affaire. Le vieux monsieur ne l’écoute que d’une oreille distraite, l’air ennuyé, voire ne l’écoute pas du tout. Le narrateur désespéré se laisse aller, envahi par un état de bien-être trompeur, à lui donner des conseils. Mais un geste menaçant vient l’interrompre : le fils malade se redresse sur son séant d’un air hostile à son encontre et le menace de ses poings fermés. Ce n’est qu’à partir de là, par ce geste, que le narrateur se rend compte que le vieux monsieur, comme il croit, est décédé ; il s’élance vers lui, saisit la main du vieux et croit voir la scène. Mais la mort du vieux n’est qu’un désir du narrateur. Car l’instant d’après, sa femme ramène le vieil homme à une vie nouvelle. Il s’avère qu’il n’est nullement mort mais simplement qu’il s’était endormi sous l’effet de l’ennui.

(Walter H. Sokel, Franz Kafka, Tragique et Ironie)

La structure du réel est précisément fondé sur ce tragique et l’ironie. C’est le propre de la joie tragique.

Sergio dit: à

Jacques Barozzi dit: 7 septembre 2014 à 14 h 52 min
le roman génial

Chapeau bas !

Jacques le F dit: à

« …Mémoires d’Hadrien contrevient à un élément fondamental dans l’art romanesque, le hasard qui doit présider au destin du héros » (Wgg)

D’où sort cette caractérisation de l’art romanesque? Qui a édicté cette norme?

Widergänger dit: à

Non, chez Borges, c’est tout autre chose. C’est un problème de réécriture de la même œuvre dans un univers infini. Ça n’a rien à voir. Vous confondez tout. Vous êtes con et nul en littérature.

Widergänger dit: à

Personne. Elle s’est édictée toute seule…!

Depuis le temps que vous lisez des romans, vous n’avez même pas compris ça ! C’est dire que vous n’avez rien compris à l’art romanesque.

Les critiques qui le pense dans une théorie du roman :
— Roger Caillois, L’imaginaire;
— Erich Köhler, Le hasard en littérature;
— Northrop Fry, l’art romanesque.

De très grosses pointures, mon petit lou. Faut espérer qu’elles te fasse taire ! Mais j’ai l’impression que c’est pas gagné d’avance. Tu vas encore te butter, je le sens…

Chaloux dit: à

Je m’aperçois Alba à quel point ce que vous racontez est absurde. Si votre mémoire n’est-pas emplie jusqu’à ras-bord des hasards de la vie, c’est soit que vous n’avez pas eu de chance, soit que vous êtes trop longtemps resté enfermé chez vous.

Widergänger dit: à

Non, ce n’est pas une sottise. C’est la métaphore qu’employait l’un de mes profs de fac pour parler des bouquins de Yourcenar, pour s’en moquer. Et je suis d’accord avec lui.

Chaloux dit: à

Il est d’ailleurs beaucoup question de hasard non seulement dans Mémoires d’Hadrien mais dans tous les autres livres de M. Yourcenar, c’est même une des pierres de touche et un des points de fuite de son oeuvre.

Widergänger dit: à

Chaloux, j’espère que vous êtes moins con que ce que vous nous montrez sans arrêt de vous à travers vos commentaires. Réfléchissez deux minutes avant de poster. Vous verrez, vous ferez des progrès…!

N’auriez-vous, vous non plus rien compris à l’art romanesque ?

Je le crains fort à vous lire !

Widergänger dit: à

Mais voyons, Chaloiux ! Réfléchissez un peu.

Au début d’un roman, le destin du héros est inconnu par définition.

Au début des Mémoires d’Hadrien ou de truc musche, sa vie est faite. Donc plus aucun hasard !

Pigé ou pas ?

D. dit: à

Jacques Barozzi dit: 7 septembre 2014 à 14 h 15 min

Je dirais le Museum d’histoire naturelle…

Chaloux dit: à

Un maître-assistant en Sorbonne m’a dit un jour:
« Vous lisez Saint-Simon? Vous êtes bien le seul ».
Et de s’affaler avec dans la voix les sanglots d’orgueil de celui de celui qui SAIT et a pour jamais séparé le bon grain de l’ivraie, sur Le ravissement de L.V. Stein, navet digne de La Veillée des Chaumières et de Nous-Deux, et qui même s’il est un peu moins mauvais que dans mon souvenir reste de la roupie de sansonnet au regard des Mémoires du Petit Duc. Pauvre Duras.
Bref, ce maître-assistant était un con. On rencontre des cons partout, avec leurs jugements en béton armé qui s’effritent au premier coup de vent (trente ans, c’est un coup de vent), ce n’est pas bien grave.
Si on veut conserver l’espèce, il faudra conserver les cons.

(Miroir etc… ta gueule).

Bloom dit: à

Northop FryE, avec un « e » qui lui évite de passer à la casserole (‘out of the frying pan into the the fire’ = de Charybde en Scylla).
Immense critique canadien dont L’anatomie de la critique/ Anatomy of Criticism était de mon temps lecture obligée pour tout candidat sérieux à l’agrégation d’anglais.
Je lui dois les traductions qui seront publiées l’an prochain. « The Frenchman who was looking for Anatomy of Criticism »…Parfaite illustration de la théorie du chaos.

D. dit: à

D’ailleurs on peut attribuer des « monuments » parisiens à chaque écrivain : les tours du XIIIème à Houllebecq, le Lutétia (en travaux) à Pierre Assouline, Saint-Sulpice à Huysmans, les grands magasins à Zola etc… etc…

renato dit: à

Michel, ne la prenez pas mal, je cherche à comprendre.
Voyons donc. Vous imaginez un roman ‘totalement’ construit sur deux couches : une composée par le discours explicite et une composée par l’implicite (attitudes, gestes, ton de la voix) qui se contrediraient, ce qui donnerait une situation dans laquelle les personnages ne pourraient pas décider quelle couche ils peuvent choisir comme valables (puisqu’elles se contredisent) — il ne sauraient donc pas quelle réponse donner. Compte tenu qu’ils ne pourraient non plus relever l’incohérence de la couche explicite, comment avanceraient- ils dans le temps du roman ?

Jacques le F dit: à

Widergänger dit: 7 septembre 2014 à 15 h 04 min
« Personne. Elle s’est édictée toute seule…!

Depuis le temps que vous lisez des romans, vous n’avez même pas compris ça ! C’est dire que vous n’avez rien compris à l’art romanesque.

Les critiques qui le pense dans une théorie du roman :
— Roger Caillois, L’imaginaire;
— Erich Köhler, Le hasard en littérature;
— Northrop Fry, l’art romanesque.

De très grosses pointures, mon petit lou. »

Comme vous répondez à la question que je vous posais « Qui a édicté cette loi? », je suppose que « le petit lou » c’est moi.
Très touché je suis, mon petit poulet.

Chaloux dit: à

Widergänger dit: 7 septembre 2014 à 15 h 09 min

mais Alba, c’est vrai de tout récit de mémoires, c’est la loi du genre. Mémoires d’Hadrien n’est peut-être pas un roman, c’est bien possible, mais votre prof de fac aussi était un con et vous, vous êtes complètement bouché. Ce qui vous manque, c’est le raffinement. Vous n’êtes pas raffiné. Céline avait raison. Je compatis; le raffinement, il faut y avoir goûté dès l’enfance, que ce soit le premier contact de l’être avec les choses. -Ce qui prouve au passage que le milieu familial de Céline n’était pas du tout ce qu’il en a dit (ce que prouvent aussi d’ailleurs ses géniales lettres d’enfant)-. Sinon, on ne le verra jamais. On ne saura pas ce que c’est. On traversera toute la vie avec une parole vide. (Transmission inconsciente des familles…)

Widergänger dit: à

Ah ! Heureusement que Bloom est là ! Y connaît lui !

Vous lisez le chapitre IV de L’Écriture profane, c’est sur l’imprévisibilité romanesque.

L’histoire du héros dans un roman est posée d’emblée par principe (principe de toute narration) comme « impévisible ». C’est aussi ce qu’essaie de penser de son côté Köhler ou Roger Caillois dans leur réflexion sur l’art romanesque.

C’est ainsi qu’un critique comme Yves Baudelle, qui s’est intéressé à Bernanos et notamment à Sous le Soleil de Satan peut écrire à propos de l’art romanesque chez Bernanos (en se référant explicitement au chapitre IV du bouquin de Frye qui est la référence obligée en la matière : « Au-delà de ce matériau thématique et de ces schèmes de l’imaginaire, la vraie réussite de Bernanos, dans Sous le Soleild e Satan, est d’avoir porté à son plus haut point d’incandescence cette imprévisibilité qui est un trait essentiel au romanesque, surtout dans le roman d’aventures. »

Alors, convaincu ?

Vous allez voir qu’ils vont encore se butter…

Chaloux dit: à

qui est un trait essentiel au romanesque, surtout dans le roman d’aventures. »

Alba, vous serez bien aimable de m’expliquer en quoi Mémoires d’Hadrien pourrait être rattaché au « roman d’aventures » et en quoi non.

Chaloux dit: à

Il est impossible d’établir la moindre contradiction qui tienne plus de dix minutes entre « mémoire » et « imprévisibilité ». Lisez Éloge des Voyages Insensés de Golovanov.

Widergänger dit: à

Mais non, Chaloux, pas du tout ! Ce n’est pas moi qui suis bouché mais vous, mon grand Chaloux qui ne comprend jamais ce qu’on lui dit…

Oui, Mémoire d’Hadrien n’obéit pas du tout à l’art romanesque fondé d’abord et avant tout (et c’est ça précisément le romanesque !) sur l’imprévisibilité, sur le hasard du destin du héros au fil des pages. Or, dans des Mémoires, sa vie est achevée. Donc, plus de hasard. Partant, plus de romanesque. Donc, plus de roman.

Les Mémoire n’ont jamais prétendus être un roman, me rétorquerez-vous peut-être habillement. Bien sûr, pour de vrais Mémoires comme ceux de Saint-Simon. N’empêche que pour Mémoire d’Hadrien, on le range dans le roman. Ce qui est contraire à l’imprévisibilité romanesque. Voilà la première chose qu’il faudrait dire dans une dissertation d’agrégation ! Mais c’est loin d’épuiser le sujet.

Robinet en or, ça veut dire que c’est trop léché. On peut aimer les robinet en or. Personnellement ce n’est pas de mon goût. C’est un luxe dont je me passe très facilement. Je suis un peu comme Caton l’ancien à cet égard qui se contentait de peu.

Widergänger dit: à

Bon, ok, je ne discute plus. j’ai affaire à des gens buttés qui sont pas fichus de comprendre un cours d’agrégation. Autant s’adresser à un âne…

J’ai autre chose à faire. Pas de discussion possible ici. Tant pis !

JC..... dit: à

« Si on veut conserver l’espèce, il faudra conserver les cons. »

Je suis d’accord : question de survie personnelle. Cependant, comme ils sont prolifiques les cons, beaucoup trop engrosseurs/engrossés, il faudrait procéder annuellement à une stérilisation partielle du groupe.

Ou bien organiser des charters confortables en amenant un bon nombre d’entre ces tarés dans des lieux accueillants : Sibérie, Sahara, jungle tropicale infestée de prédateurs affamés, clinique d’extraction d’organes de remplacement …

Sergio dit: à

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 15 h 17 min
il faudra conserver les cons.

Ils poursuivent les lignées, évitant ipso facto les solutions de continuité. C’est l’étymologie de pro letarius, qui joue donc un rôle dans les sociétés, qu’il faut se représenter comme un réseau maillé.

Chaloux dit: à

Alba, vous n’êtes pas raffiné. Mémoires d’Hadrien, par des moyens qui ne sont pas romanesques, si vous voulez, est en grande partie une exploration des hasards de la vie. On prend ou on ne prend pas, c’est la liberté de chacun, mais on ne raconte pas n’importe quoi.
Ah, ce « on le range ».
Rangez donc, Alba, tout votre soul, l’écrivain est celui qui dérange.
la littérature est pour vous un continent inconnu, tout comme la vie. Vous êtes désespérant.
(Il va falloir que je donne raison à Ueda.)

Sergio dit: à

JC….. dit: 7 septembre 2014 à 15 h 37 min
il faudrait procéder annuellement à une stérilisation partielle du groupe.

Pas si simple : les lois de Mendel…

des journées entières dans les arbres dit: à

Sincèrement j’aimerais bien que Carrère ait un prix littéraire, pour le ramener sur devant de la scène avec son  » royaume »- grand oeuvre littéraire, à mon sens et prématurément passé d’un coup de pied bien ajusté sous le tapis- permettre l’expressions de tous horizons de la part de peu, je le conçois, qui n’auraient pas trop de « fantômes » – y compris et aussi sur les pages 390 à 400-

au lieu de vouloir nous amuser avec playmobil677.

Widergänger dit: à

Heureusement que je ne vous ai pas comme étudiant, Chaloux. Je deviendrais chèvre avec des élèves comme vous. Vous enverriez un régiment de profs de fac à Sainte-Anne facilement…

Bon, j’ai à traduire. Je vous laisse. Désolé. Pas de temps à perdre avec vous.

JC..... dit: à

Enfin, Sergio ! Les lois, ça se change…. ! Qui c’est ce type, Mendel, d’abord ? Les lois, c’est Taubira !!!

brève dit: à

un portrait signé Fellini : « un faiseur d’esclandre, un fanfaron, un super trou du cul, quelqu’un qui a la folie des grandeurs, un fasciste, un amoureux au sperme glacé, une machine à piston humaine,un pantin, un playboy de banlieue, un vieux rustre »
Casanova ?… non : JC

Soit dit en passant dit: à

« Heureusement que je ne vous ai pas comme étudiant, Chaloux », nous dit le crétin frustré. Pas de risque, vu que vous enseignez les rudiments du français dans les petites classes de collège.

JC..... dit: à

brève dit: 7 septembre 2014 à 15 h 46 min

Portrait incomplet, brève !!! Vous en oubliez, et beaucoup ! Normal, vous simplifiez, malgré vous…

Militaire de Carrère, peut-être ?

Chaloux dit: à

Alba, le hasard m’a donné d’excellents et même de grands profs de lettres.
Etre votre élève m’aurait évidemment vivement contrarié.

brève dit: à

je trouve ML un peu braillard, mais il a raison pour l’amère Yourcenar : que du pathos !

Chaloux dit: à

Pour Yourcenar, on prend ou on ne prend pas.
Ceux qui ont pris savent ce qu’ils y ont gagné.

brève dit: à

à Chaloux: et inversement, of course !

bouguereau dit: à

keupu et cheuloux toujours aussi cons..le monde est en ordre

bouguereau dit: à

Qui c’est ce type, Mendel, d’abord ? Les lois, c’est Taubira !!!

et jicé toujours autant de bon sens..!

Sergio dit: à

JC….. dit: 7 septembre 2014 à 15 h 46 min
Les lois, ça se change

Bon mais toujours en direction du Führer, hein ! Heil Tricotin…

JC..... dit: à

Lorsqu’on est chez soi, les romans de gare, ceux qui nécessitent une gare, ça ne passe pas …

Bloqué… dès la page 150 …je laisse tomber pour l’instant cette exemplaire fabuleux de la mièvrerie.

Passou ! tu me le paieras !

bouguereau dit: à

Le fait est que le roman génial que vous rêvez d’écrire il est tellement génial que vous ne l’écrirez jamais.

« que de romans tués par une simple conversation » c’est difficile la spicologie du véléitaire..parler des projets c’est un peu comme pour le suicide, c’est teutchy

Chaloux dit: à

boumou, vieux chiffon de table de nuit, je me demandais où tu étais passé.

Je profite de ton passage pour te signaler qu’on a relevé avec raison la particulière bêtise de ce que tu racontais ce matin sur la critique grands écrivains.
quand tu seras grand, je ne saurai trop te conseiller de lire la Correspondance de Flaubert, tout Proust, Recherche, correspondance et essais (notamment le Baudelaire et le Flaubert), Morand et son coup d’œil prodigieux, Vialatte, etc… Et même Céline, que, dans ton inanité béate, tu t’imagines imiter, alors que Céline, auquel tu n’as rien compris, est un aristo.

Tu pourras ainsi constater par toi-même que ta remarque est d’un parfait imbécile qui parle sans savoir.
Comme d’habitude.

bouguereau dit: à

Lorsqu’on est chez soi, les romans de gare, ceux qui nécessitent une gare, ça ne passe pas …

encore une d’engrangée pour tes lettres à paul ricard cinzano

Sergio dit: à

Ein Moment : c’est « dans la direction du Führer ». sinon forcément on est Stauffenberg…

bouguereau dit: à

pour te signaler qu’on..on..qui « on » mon cheulou qu’on fasse vite

JC..... dit: à

J’attaque un peu de poésie chinoise, ça me calmera : un petit coup de Li Bai pour commencer …
(cette anthologie ! elle est éditée chez Gallimard… impossible d’échapper au Monstre)

Widergänger dit: à

Le problème JC, avec le roman, ce n’est pas le début. C’est quand il atteint la vitesse de croisière.

C’est comme en avion. Le décollage, ça va encore, on regarde par le hublot, on se distrait. Le problème surgit quand l’avion a atteint dix mille pieds d’altitude, on ne voit plus rien, on s’ennuie très vite, y a plus rien à voir ni à faire.

C’est à ce moment là qu’on juge d’un bon ou d’un mauvais romancier. S’il trouve le moyen de conserver l’intérêt du lecteur. Rares sont les romanciers qui y arrivent. Kafka n’y arrive pas souvent. Dans Le Procès, il y arrive. Dans le Château, pas vraiment. Les débuts sont très bons chez Kafka. Mais c’est la suite qui pèche. Il en avait conscience je pense. D’où ses injonctions à Max Brod. Kafka est très bon dans les nouvelles. C’est là où il est le grand écrivain que nous apprécions. La bonne dose, c’est pas plus de deux cents pages.

bouguereau dit: à

Passou ! tu me le paieras !

envoie lui des escadron dé la mouérté..une balle dans chaque genou me parait raisonnabe..il faut montrer de la retenue jicé

brève dit: à

alors ça oui, Chaloux, on peut n’être pas d’accord sur la Marguerite mais concernant le vieux débris on se retrouve raccord, quelle pitié ma mère de sa mère, et le pire, il est persuadé de son génie comme l’est mon tampax quotidien

bouguereau dit: à

Le problème surgit quand l’avion a atteint dix mille pieds d’altitude, on ne voit plus rien, on s’ennuie très vite, y a plus rien à voir ni à faire.

..bène ladène c’était un romancier de la mort qui tue dracul

JC..... dit: à

Exact, Michel… la curiosité ne suffit pas à aller au delà des 150 pages. Pas grave, les livres sont comme les gens : bien peu d’intéressants dans la durée.

bouguereau dit: à

c’est pas con cque tu dis dracul..un simple cuteur pour tailler un grand sourire à l’amérique..

JC..... dit: à

777 !
Diaboliquement extended. Bonne soirée, les amis !

bouguereau dit: à

bien peu d’intéressants dans la durée

..elle t’a encore dit des méchancetés jicé ?

des journées entières dans les arbres dit: à

Pour quelques uns, voire même s’il n’y en a que plus qu’un ou deux pour comprendre, la méprise serait de reprendre cette idée d’associer/dissocier vies de Job et Luc, alors que leurs auteurs ont presque entrepris la même démarche littéraire dans « Rosebud » et « le royaume ».

Je devais bien cette reconnaissance à « Passou ».

Chaloux dit: à

brève dit: 7 septembre 2014 à 16 h 16 min
bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 16 h 12 min

Oui, brève,pauvre boumou, tout en lieu commun, en vieille ficelle, – en viande hachée sans âge avec un peu de vieille purée,- triste variante -humaine?- du hachis parmentier.

brève dit: à

que pue plus fort que keupu : c’est toi bouguereau, tu schlingues le fétide, le punais et le nidoreux et même plus mais je suis gentille

Widergänger dit: à

En traduisant le bouquin de Sokel sur Kafka, je me rends vraiment compte dans le concret des exemples qu’il donne, même si je le savais d’avance en lisant Kafka, combien l’univers de Kafka est très analogue à celui de Hitchcock dans Psycho.

Chaloux dit: à

JC, il y en a une que j’aime particulièrement dans ce recueil, – un homme et une femme allongés ensemble la nuit-, qui se termine par « Et pourtant nous ne parlions pas du temps qui secrètement s’enfuit ».

Marius dit: à

On ne peut pas être juge et partie mais on peut être parti et juge.

brève dit: à

l’est K.O (chaos) le pépère !, l’en a pris un sérieux coup sur sa cafetière, y pleurniche dans un coin, snif snif, pov’ petit bonhomme

Et longue dit: à

le problème de bouguereau c’est qu’il se méconnaît. S’attaque toujours à plus fort que lui. Ses piques à renato le ridiculisent, il est le seul à ne pas s’en apercevoir. C’est un faible qui s’ignore.

Et longue dit: à

S’attaque gratuitement.

Et longue dit: à

Bouguereau, son masque célinien, ses petites anecdotes « personnelles », éculées depuiscent ans, ne sont là que pour masquer cette faiblesse congénitale.
Pas sa faute, bien sur, la faute à pas de chance, mais qu’il nous lâche un peu les baskets…

Brève et longue dit: à

bouguereau dit: 7 septembre 2014 à 16 h 19 min
c’est pas con cque tu dis dracul..un simple cuteur pour tailler un grand sourire à l’amérique..

Tu vois le niveau d’impuissance du mec qui menace de t’attaquer au cutter…
Lâche du leste, ça va mal finir bouguereau, mais pas comme tu crois.

Visiblement... dit: à

… personne ne comprend le discours de ce Widergânger. Venant d’un pédagogue, c’est assez inquiétant !

Libraires, et cons..... dit: à

« Désolés, nous n’avons plus le libre de Valérie Trierweiler MAIS il nous reste des ouvrages de Balzac, Dumas, Maupassant, etc. », peut-on ainsi lire derrière une vitrine.

Ont oublié que le client est roi, les petits bouffons !

Visiblement... dit: à

… il ne fait aucun doute que JC s’est fait larguer par sa « bourgeoise » (ce que l’on peut aisément admettre). Toutes ses vociférations ici ne sont que la cristallisation de cette souffrance intime.

Visiblement... dit: à

… Bouguereau a épuisé son répertoire.

un corps dissout en 1984 dit: à

Chaloux dit: 7 septembre 2014 à 15 h 17 min
Un maître-assistant en Sorbonne m’a dit un jour…

Voilà qui ne vous rajeunit pas !

Chaloux dit: à

Erreur. Il y en avait encore en 85.

comme... les asperges ? dit: à

« j’ai affaire à des gens buttés »
« Vous allez voir qu’ils vont encore se butter… »
Widergardener

Rodolphe dit: à

la « bourgeoise » à JC, mais c’est bouguereau, naturlich, heil

Chaloux dit: à

Pas de souci, je m’équipe, et je passe -à la demande de mon épouse- voir la maréchaussée demain matin avec deux captures d’écran.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*

*