Le livre de Thomas Piketty est-il vraiment capital ?
On connaît bien désormais les phénomènes d’emballement médiatiques. Ce que l’on sait moins, c’est qu’ils peuvent s’exercer dans les deux sens. Etrangement, ce sont les mêmes qui ont rapidement et panurgiquement élevé une statue à un auteur qui sont souvent les plus prompts et les plus radicaux pour la mettre à bas. Il fallait s’y attendre dans un village planétaire souffrant d’économisme aiguë : après un engouement exceptionnel pour Le capital au XXIème siècle (Seuil) de Thomas Piketty (Clichy, 1971), livre de théorie économique de quelque 700 pages (1,5 millions d’exemplaires vendus en tout, des droits cédés dans une quarantaine de pays, une couverture médiatique sans précédent pour un aride traité d’économie), initié par une partie des élites américaines (notamment deux prix Nobel d’économie Joseph Stiglitz et Paul Krugman, sans compter le conseiller économique du président Obama qui a demandé à le recevoir, l’éditorialiste du Financial Times et, de manière un peu plus nuancé, le Wall Street Journal) etc), on a assisté à un phénomène de Piketty-bashing.
Aux Etats-Unis tout d’abord, d’où l’emballement était parti (et où Thomas Piketty a eu l’habileté de refuser les offres des grands groupes pour se faire publier par le prestigieux label de Harvard University Press). Il y a un an, le livre était No2 des ventes de la catégorie « Hardcover Nonfiction » sur la liste du New York Times. Comme le rappelle Nicolas Barreyre dans son article des Annales, « le Piketty » est arrivé à point dans une Amérique où le mouvement Occupy notamment a dénoncé avec succès la responsabilité de la ploutocratie dans la croissance des inégalités en utilisant l’expression « Gilded Age », âge d’or pourri par allusion au roman de Mark Twain The Gilded Age : A Tale of Today (1873) sur la manière dont se sont échafaudées de grandes fortunes douteuses.
Le Français se fait désormais houspiller dans un pays où, il est vrai, d’un côté il figure dans la liste 2015 des personnalités mondiales les plus influentes établie chaque année par le magazine Time de l’autre le New Yorker se permet d’épingler Cédric Villani, notre médaille Fields, comme la « Lady Gaga des mathématiques françaises ». Passons et examinons.
Qui le critique désormais ? Aux Etats-Unis des économistes républicains ou proches de leurs cercles et des think tanks libéraux. Et même un certain Matthew Rognlie, aspirant doctorant de 26 ans au MIT, qui a prétendu, sur son blog pulvériser par un simple billet (développé par la suite) mais à grands renforts d’équations la summa pikettya !
Quelle est la thèse ambitieuse défendue par Thomas Piketty ? Sur un ton volontiers prophétique (ne se livre-t-il pas à une prédiction globale ?) mais s’appuyant sur une conviction particulièrement documentée, il s’emploie à (dé)montrer que les inégalités de richesse et de revenus dans un système capitaliste obéissent à des logiques économiques liées implacablement à l’accumulation du capital privé, tendance qui ne peut être brisée que par des chocs exogènes comme le XXème siècle en a connus (deux guerres mondiales, une crise économique majeure) Or les mécanismes de régulation interne ne sont pas forts pour enrayer cette dynamique.
Piketty tient que, par nature, le capitalisme produit des inégalités. Il ne propose pas une nouvelle théorie économique mais, tout en se projetant mondialement dans la longue durée (la distribution des revenus est encore plus inégale mécaniquement avec l’ouverture des échanges internationaux), il décrit l’évolution des inégalités habituellement étudiées à partir de la formule r > g (le taux de rendement du capital supérieur au taux de croissance du PIB) aboutissant au principe : le rapport capital/revenu de long terme est égal aux taux d’épargne que divise le taux de croissance de l’économie. Si l’ensemble de ses critiques, de tous bords, qu’ils soient positifs ou négatifs, s’accordent à louer l’impressionnant rassemblement de données statistiques (issues du World Top Incomes Database) sur l’évolution des patrimoines et des revenus dans plus de vingt pays depuis le XVIIIème siècle que contient Le capital au XXIème siècle, les détracteurs concentrent leurs tirs croisés sur plusieurs points :
– Non, les inégalités ne vont pas continuer à augmenter car la consommation, la démographie et l’impôt suffiront à l’avenir à diluer les richesses héritées
– Non, il est pas pertinent de formuler une théorie générale sur l’inexorable accumulation des patrimoines au mépris du rôle des institutions politiques
– Non, toutes les données rapportées dans le livre ne sont pas utilisables car certaines sont fautivement transcrites
– Non, le rendement de l’immobilier n’est pas proportionnel au prix de vente mais aux loyers
– Non, toutes les extrapolations de l’auteur ne sont pas rigoureuses.
– Non, on ne peut juger recevable une thèse s’appliquant à un monde où l’innovation est absente alors que, selon certains économistes, c’est la croissance par l’innovation qui est source d’inégalités.
Comment s’y retrouver, qui croire, à supposer que, outre, ces critiques en ligne, on ait lu le livre en question ? La dernière livraison de la revue des Annales (No 1, janvier-mars 2015, 280 pages, éditions de l’EHESS) vient à point. Son dossier principal est consacré à « Lire Le capital de Thomas Piketty » (sans majuscule à « capital », tout de même). Des économistes et des historiens de l’économie, français et américains, y présentent chacun leur lecture critique du livre, au mépris des doublons, mais qu’importe. C’est riche, dense, informé et l’ensemble permet à ceux qui n’ont pas lu le livre d’en saisir les enjeux sur l’histoire des transformations du capital et la répartition des richesses – d’autant que l’auteur répond in fine aux contributeurs du dossier.
Ce qu’on en retire ? D’abord le sentiment rassurant pour notre intelligence du sujet que ces spécialistes-là se sont bien gardés de toute polémique stérile avec des formules à l’emporte-pièce du type de celle utilisées par l’essayiste libéral Nicolas Baverez (« du marxisme de sous-préfecture »). Ensuite la clé d’une partie de l’hostilité de certains économistes à son endroit (nonobstant la jalousie de quelques uns face à l’hapax éditorial que représente le succès mondial de son livre dans cette discipline austère). A savoir la défiance de Piketty à l’endroit de la seule modélisation mathématique et sa préférence pour les sciences sociales, régulièrement convoquées tout au long de son livre afin de faire dialoguer entre elles l’économie, l’histoire économique et l’histoire de la pensée économique.
C’est bien d’économie politique qu’il s’agit. Plus précisément d’un ouvrage de sciences sociales qui invite à se méfier de tout déterminisme économique qui négligerait le politique. Même s’il le présente comme une introduction à l’étude du capital au XXIème siècle, on en regrette d’autant plus que Thomas Piketty n’en dise pas davantage sur ce que recouvre la notion de « société démocratique » dans la mesure où il compte sur les valeurs dites méritocratiques pour combler les lacunes de la régulation. Transparence comptable et financière ? Information partagée ? droits de vote pour les salariés dans les conseils d’administration ? Soit mais encore ?
Quant à ceux qui ne manqueront pas de dénoncer que ce genre de livre soit traité dans ces colonnes aux dépens d’un recueil de poésie, oubliant que la RDL s’entend comme la république de tous les livres, on fera observer qu’en cherchant bien, on trouve même assez souvent dans ce brouhaha de chiffres, de statistiques et d’équations, des références à des oeuvres littéraires classiques. Notamment lorsque l’auteur, s’interrogeant sur la question fondamentale de la rente à travers la rentabilité du capital (sans faire dans le détail, hélas), observe l’évolution de l’image du rentier dans notre société, socialement accepté dans le reflet qu’en donne Balzac mais aujourd’hui traité par l’insulte. A ce sujet, Giacomo Todeschini de l’université de Trieste fait une mise au point salutaire sur l’interdiction de l’usure :
« Ni au Moyen-Âge ni à l’époque moderne, elle n’a mis en cause le droit des plus riches à s’enrichir en faisant fructifier leur capital (…) Les savoirs institutionnels européens ont donc commencé très tôt à affirmer l’existence d’une différence nette entre l’illégalité de la rente parasitaire de l’usurier et la légalité, voire le prestige et la moralité, de la rente en tant que profit du capitaliste marchand et banquier »
Comme Thomas Piketty en prend lui-même le risque, osons proposer que l’économie soit désormais rangée parmi les sciences sociales, entre l’histoire et la sociologie, à l’égal d’une sous-discipline. Qui sait… Alexis Spire cite dans la chute de sa critique une réflexion d’Antonio Gramsci (1929) qui lui va très bien :
« On peut être pessimiste par l’intelligence et optimiste par la volonté ».
(Photos D.R. et Shutterstock ; illustration Christoph Niemann)
503 Réponses pour Le livre de Thomas Piketty est-il vraiment capital ?
Rien n’est vraiment capital…
On n’y comprend jamais rien à ces trucs d’économistes. Tout ce qu’on voit, c’est qu’on est toujours aussi fauché… y en a marre !
C’est un livre plein d’intérêt, en tout cas, et qui, comme l’ont montré les multiples et contradictoires réactions, ouvre un débat qui n’est pas près d’être clos. Pour mourir un peu moins ignares en matière de socio-économie, lisez Piketty !
On n’y comprend jamais rien à ces trucs d’économistes. (Widergänger)
Justement, grâce à Piketty, on comprend beaucoup mieux beaucoup de choses. ce qui ne revient pas à adhérer béatement à toutes ses thèses. Lisez Piketty !
Argent moyen ou argent point ? Fin !
Billettement.
un aride traité d’économie
Justement, ce n’est pas un aride traité d’économie, malgré son haut degré d’abstraction. C’est certainement ce qui explique son succès américain, puis planétaire. Il faudrait analyser ce qu’on peut légitimement nommer « le charme Piketty »; comme dirait Agnès, c’est un je-ne-sais quoi dont on est tout ému. Il y a certainement une écriture-Piketty de l’économie très originale. On n’en a décidément jamais fini avec l’importance de l’écriture dans les sciences humaines. Hier Lévi-Strauss ou Braudel, aujourd’hui Piketty.
Piketty tient que, par nature, le capitalisme produit des inégalités.
Oui, bon, ce n’est pas la plus originale de ses thèses, mais il est bon de le rappeler de temps en temps !
on attend les aboiements de JC
C’est riche, dense, informé et l’ensemble permet à ceux qui n’ont pas lu le livre d’en saisir les enjeux sur l’histoire des transformations du capital et la répartition des richesses – d’autant que l’auteur répond in fine aux contributeurs du dossier.
Excellent, excellent ! Vive la revue des Annales! je m’en vas l’acheter.
bof…!
Précision : pour moi, l’aridité commence avec l’apparition de tableaux statistiques, de courbes, de diagrammes dans un récit. Sauf que là ils sont indispensables, mais je les aurais préférés en annexe.
« Pour mourir un peu moins ignares en matière de socio-économie, lisez Piketty ! »
Regarder attentivement maman faire ses courses aurait suffit. Évidement, il fallait avoir un cerveau… quelque part…
« … l’aridité commence avec l’apparition de tableaux statistiques… »
Il suffit de savoir les lire: beaucoup moins arides de Proust… dans les faits c’est subjectif… mais les jugements pré-faits pèsent assez pour emmerder le jugeant…
arides de Proust > arides que Proust
Quelques petites fautes : une Amérique où le mouvement Occupy… manque un verbe, sans doute le verbe « avoir » à l’imparfait ?
(…) taux d’épargne qui divise ou taux d’épargne QUE divise ?
« à grand renfort d’équation » : ce grand renfort semble suggérer qu’il y en a eu plus d’une, et le « s » s’impose, non ?
(…) c’est la croissance par l’innovation… manque à mon sens le verbe « être », là, non ?
Voilà, sinon on vous sent accroché par votre sujet, là : il est décidément piquant, ce Piketty !
Nous ne ferons pas l’économie de souligner que le livre de Stiglitz « La grande désillusion » avait, lui aussi, rencontré un succès planétaire, mais il est vrai que le livre de Piketty est encore plus succesfoule…
Sinon, quelle belle citation de Gramsci, Pierre Assouline ! Tenez : je vous la pique (et ti !)
pour moi, l’aridité commence avec l’apparition de tableaux statistiques, de courbes, de diagrammes dans un récit. Sauf que là ils sont indispensables, mais je les aurais préférés en annexe. (Passou)
Question de confort de lecture. Le problème des annexes, c’est que le va-et-vient vous tue souvent le plaisir de lire. La présence des tableaux et diagrammes dans le cours du texte, personnellement, ne m’a pas gêné. Je suis assez ignare en économie et serais bien en peine d’argumenter pour ou contre lui, mais j’ai pris un très vif plaisir (peut-être à cause de cela), un plaisir quasiment adolescent, un peu émerveillé, à lire Piketty. Je doute que beaucoup de traités d’économie procurent ce genre de plaisir à leurs lecteurs.
Quelques petites fautes
Clopine en maîtresse d’école, on aura tout vu.
Elle hacheucheute, ma parole!
WG fait la fine bouche car il est très favorable au capitalisme et pense que de la critique de l’usure à l’antisémitisme il n’y a pas loin!
Il n’a pas entièrement tord d’ailleurs. Il y a deux voies latérales hypocrites pour attaquer les juifs: l’antisionisme et l’anticapitalisme.
Bah, 12 h 45, moi les fautes ça ne me dérange pas trop, je ne suis pas puriste et j’en commets moi-même, alors ! C’est plutôt pour rendre service que je les relève, des fois que notre hôte ne vende son (excellent) article à une revue…
M. OU MME : l’inconvénient des va-et-vient entre annexes et texte est largement diminué par le recours aux liseuses : vous posez le bout de votre doigt sur le repère, hop, vous avez l’annexe, de nouveau une infime pression et vous reprenez là où vous en étiez. Moi, qui, paresseuse et vite ennuyée, « zappais » la plupart des notes et annexes, je lis désormais, consciencieusement, la moindre notule…
Piketti, Filippetti..
comme disait Fellini, c’est Viscontini qui vous a dit ça ?
Que ferait-il sans vous? On se le demande!
« C’est plutôt pour rendre service que je les relève… »
La discrétion du courrier électronique, vous ne connaissez pas?
La courtoisie de la bienveillance, ça ne vous dit rien, Renato ?
La France, La fRAncE, La FrAÄNcE
« … la courtoisie de la bienveillance… »
La courtoisie, si nécessaire.
La bienveillance? quelle fatuité!
mmm .. Cela me fait penser à la grossièreté que Pierre Assouline relevait chez ces commentateurs, incapables de parler du sujet du billet, et qui n’ont que les coquilles pour s’occuper ..
Sirius dit: 24 avril 2015 à 12 h 45 min
Il n’a pas entièrement tord d’ailleurs. Il y a deux voies latérales hypocrites pour attaquer les juifs: l’antisionisme et l’anticapitaliste.
Vous oubliez l’anti-communisme, qui a aussi servi à l’époque où cette idéologie était encore vivante.
Vous verrez que des cerveaux aussi noirs que subtils trouveront les moyens de les attaquer également au nom de l’anti-islamisme.
(On ne devrait pas laisser ainsi traîner des idées comme ça.
Bien sûr que c’est possible: responsable parce pas d’Ibrahim sans Abraham, etc., etc.
Je ferais mieux de me taire).
J’ai lu deux critiques assez pertinentes me semble-t-il des thèses de Piketty: le première est qu’il se fonde exclusivement sur les statistiques de pays développés. Si l’on fait une analyse mondiale comme cela paraît être son ambition, on ne peut négliger la richesse émergente de nouvelles classes moyennes en Chine, en Inde ou en Amérique Latine.
La deuxième, très pertinente à mon sens (je l’avais d’ailleurs trouvée tout seul) est que l’évaluation de la valeur du capital est partiellement fictive. La richesse colossale des premières fortunes du monde ne tient que si le système continue de fonctionner. C’est comme la bicyclette, si elle s’arrête tu tombes. Si par hypothèse une imposition punitive mondiale sur le capital venait à être instaurée (sauf erreur, c’est le souhait de Piketty), la vente simultanée d’une fraction notable des biens des super riches , actions, immeubles, ferait s’effondrer leur valeur, tout simplement parce qu’il n’y aurait plus assez d’acheteurs solvables…On voit cela très bien lors des krachs boursiers ou de l’éclatement des bulles immobilères: une volatilité extraordinaire du prix des actifs.
On peut ajouter deux considérations: l’une de café du commerce mais très juste: le capitalisme est à ce jour le pire des systèmes à l’exception de tous les autres. L’autre concerne l' »usure »: il est très difficile de distinguer l’usure du placement productif. Si un intérêt est payé à l' »usurier » (ou au rentier), c’est bien qu’il y a quelque part en bout de chaîne une richesse produite qui permet le payement de cet intérêt. Si le taux d’intérêt est « usuraire », c’est à dire absurdement élevé, le capital n’est pas remboursé et l’usurier perd son capital. On m’objectera qu’il vendra le bien qu’il aura forcément pris en gage et on aura raison. C’est bien pour cela que l’usure au sens traditionnel doit absolument être interdite. Mais cela ne concerne qu’une part infime des transactions financières.
« Il n’a pas entièrement tord d’ailleurs. Il y a deux voies latérales hypocrites pour attaquer les juifs: l’antisionisme et l’anticapitaliste.
Vous oubliez l’anti-communisme, qui a aussi servi à l’époque où cette idéologie était encore vivante. »
Très juste babel oueda! Mais cela n’est plus d’actualité…
En tout cas le travail de Piketty n’est pas exhaustif ni resolutif, on peut donc se poser la question de son utilité… mais bon, en ce moment on en parle beaucoup… on verra l’évolutions… bien que l’on puisse sérieusement douter qu’évolution il y aura.
Pour moi, qui ne suis qu’un modeste lecteur, ce qui est surtout frappant, c’est le hiatus qui existe entre les enjeux économiques et historiques que nous traversons (ce livre n’en est-il pas en un sens un des symptômes?), et les enfantillages à quoi se cantonne notre classe politique. Voir la dernière trouvaille de l’inénarrable (« Les républicains »). Sidérant. Une seule chose rassure : tant que des hommes tenteront d’en tromper d’autres avec des mots, la littérature, même niée, frappée, humiliée, aura de beaux jours devant elle.
Passionnant interview de Mikael Nichanian sur un blog du Monde (vient de Telerama je crois). J’en livre les deux derniers paragraphes qui donne une information inconnue de beaucoup de gens je suppose: la Turquie a reconnu le génocide (les faits car le mot n’existait pas) dans les deux ans qui l’ont suivi:
»
« Pourtant, pendant deux ans, la Turquie a reconnu qu’il y avait bien eu génocide, même si le mot, à l’époque, n’existait pas encore.
Oui. Dès décembre 1918, des membres du nouveau gouvernement ne font aucun mystère de l’existence d’un programme d’extermination conçu et mis en oeuvre par l’Etat. Il y a des débats au parlement, une commission d’enquête. Pendant deux ans, des centaines d’articles sont publiés sur le sujet, des témoignages, des documents officiels sont reproduits dans les journaux, de grands écrivains s’expriment. Il n’y a aucune contestation, même de la part des unionistes, sur la réalité du processus étatique d’extermination. Mais, avec le retour à Istanbul de Mustafa Kemal et de ses partisans en 1923, la chape de plomb retombe…
Où en sommes-nous aujourd’hui ?
La Turquie est figée dans le déni. Ce verrouillage nationaliste est considéré comme faisant partie de l’héritage kemaliste, un héritage sacré — parce qu’il a construit la Turquie moderne — que personne n’ose contester. J’ai pourtant l’impression que la société turque évolue lentement sur cette question. Des organisations de droits de l’homme réclament que la Turquie reconnaisse le génocide, certains universitaires s’expriment librement. Selon un sondage de la Fondation de la mémoire de la Shoah, 33 % de la jeunesse turque reconnaît que la destruction des populations arméniennes a bien constitué un génocide. C’est plus que ce que je pouvais imaginer, et c’est encourageant, même si, à court ou moyen terme, une reconnaissance officielle semble exclue. Il reste environ cinquante mille Arméniens, essentiellement à Istanbul. Il y en a probablement quelques dizaines de milliers d’autres dans les provinces, convertis à l’islam, mais encore attachés à leur culture arménienne. Cette population-là est une terra incognita, ils font tout pour rester discrets, car leur position est délicate : être arménien dans la Turquie d’aujourd’hui est toujours une source de discrimination — le seul mot « arménien » y est encore une insulte. »
1992 Admis à l’Ecole normale supérieure et à l’Ecole des chartes.
L’Economie est encore plus facile à « utiliser » que l’Histoire, pour faire le buzz…!
Actuellement, Piketty est le Rocco Siffredi de l’Economie. A mourir de rire… Vive la Pub !
On en a rien à brandouiller de l’Economie : aucune science n’est plus nulle, inutile, que celle là.
L’Economie, la vraie, peut se résumer à une question simple pour un pays : combien de vecteurs nucléaires ? combien de porte-avions ? combien de divisions ? quelles ressources autonomes ……
Parlons d’autre chose que de ces couill.nnades économiques !!!
Piketty ? Pouic ! pouic !
JC….. dit: 24 avril 2015 à 13 h 43 min
L’Economie, la vraie, peut se résumer à une question simple pour un pays : combien de vecteurs nucléaires ? combien de porte-avions ? combien de divisions ? quelles ressources autonomes ……
Pèpèpe.
Et combien de philosophes?
Faisons l’économie des philosophes, ueda, car s’il est une activité intellectuelle sans importance …..
Sur la question de la réalité des inégalités, corrélées à l’exploitation capitaliste, en France et dans le monde, le livre de Piketty restera sans aucun doute une référence. En ce début de XXIe siècle, le sort de 99% des humains se situe dans la fourchette qui va de la grande pauvreté à l’extrême misère.
Si j’ai bien lu le billet, si je n’ai pas négligé d’ouvrir un lien, ce qui me frappe c’est que l’on ne présente qu’un certain type parmi les critiques adressées au livre de Piketty.
Je trouve pour ma part autrement plus stimulante & éclairante la réflexion de Frédéric Lordon, sous le titre « Avec Thomas Piketty, pas de danger pour le capital au 21e siècle. » Son premier mérite est de montrer qu’il n’y a aucun paradoxe à voir ce livre célébré de façon aussi unanime aussi par Libé que l’Expansion, le NY Times & le Washington Post : cette « unanimité médiatique sans précédent » étant « gage en soi de totale innocuité, comme pour tt ce qu’elle choisit de célébrer passionnément. »
Publier les résultats de 15 ans de recherche sous forme de livre accessible au gd public & non ds des articles hyper pointus ds des revues universitaires, accessibles aux seuls spécialiste est en soi une bonne ch.
Mais l’entourloupe commence d’emblée, avec le titre, & surtout une définition cruciale : le capital ce serait (& ne serait que) « la fortune des fortunés », « le hit-parade des riches du magazine Fortune ». Une compréhension étroitement patrimoniale, qui permet certes de souligner l’obscénité des inégalités de richesse, mais qui évite de s’intéresser au mode de production, & notamment au rapport salarial constitué autour de la propriété privée des moyens de production.
Ce n’est pas seulement le spectacle des inégalités qui affecte M ou Mme Tout le monde, l’individu lambda : ce sont surtout « les servitudes ds lesquelles il enferme leur vie même ». « Tyrannie de la productivité », « mobilisation harassante au service de la rentabilité », « menace permanente — du plan social, de la délocalisation, de la réorganisation façon France Télécom —, la précarité », « la violence généralisée des rapports ds l’entreprise » — totalement absents du livre de Piketty.
Lordon montre aussi que la passion du très long terme « sans doute bienvenue qd on sait combien les économistes sont usuellement ignorants de l’histoire » est contreproductive en l’occurrence (contrairement à la référence à la longue période, à l’échelle de plusieurs décennies, qui, elle, « offre une perspective pertinente & riches d’enseignements ». « En pratique, il n’y a pas tant LE capitalisme que la succession de ses réalisations historiques. Et ce sont des enchaînements inséparablement économiques ET POLITIQUES qui, d’une configuration à une autre, relancent chaque fois le cours du capitalisme ds une direction inédite. »
Paradoxalement, c’est lorsque l’économiste prétend se faire historien & bascule ds la trop longue période « qu’il se montre le plus ignorant de l’historicité réelle de son objet ». Présenter un graphique intitulé « Taux de rendement du capital après impôt & taux de croissance depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours » frise l’escroquerie intellectuelle : quel sens donner aux notions de PIB, de capital & de taux de rendement après impôt ds l’Antiquité ou avant le 18e s. « Solécisme d’économiste par excellence, qui rétropojette comme universelles des catégories dont il est incapable de voir qu’elles sont des créations contingentes, & plus encore récentes, de l’histoire. »
Ce choix de la très longue durée n’est pas dépourvu de conséquences, & notamment d’effets de dépolitisation : on ne voit plus que « d’imperceptibles oscillations du compteur de l’histoire multiséculaire », & pas la temporalité pertinente de l’action politique. [Et, aurais-je envie d’ajouter, celle qui compte pour nos existences humaines]. « Se rêvant physiciens du social, les économistes ont tjs cédé à a tentation des ‘lois’ » (naïveté épistémologique dont Lordon n’accuse pas Th. P., mais dont il souligne l’avantage idéologique : donner à croire que ces prétendues « lois » auraient un statut identique à celles de la gravitation universelle par ex, c’est aussi affirmer qu’elles « commandent de se plier à l’ordre des choses. » Ce qui n’est pas anodin)
« On peut bien répéter, avec constance & sur 1000 pages, que les inégalités croissent quand r (le taux de profit) est supérieur à g (le taux de croissance) on n’a rien expliqué tant qu’on n’a pas donné les déterminants du taux de profit & du taux de croissance propres à chaque période. » L’agencement particulier des structures de chaque période « est le produit de luttes politiques &, disons le mot, de luttes de classe. C’est parce que 1936 a préparé le terrain, parce que les élites libérales des années 1920-1930 ont été liquidées, pare que le patronat s’est couvert de honte ds la collaboration, parce que le Parti communiste français est à 25 % & parce que l’URSS tient les capitalistes en respect que le lendemain de la 2nde guerre mondiale voit un impressionnant mouvement de synchronisation institutionnelle au terme duquel le rapport de forces capital/ travail bascule en faveur (relative) du 2nd terme: contrôle serré des capitaux, réduction à croupion de la Bourse, concurrence internationale hautement régulée, politique économique orientée vers la croissance & l’emploi, dévaluations régulières, voilà ce qui fait la croissance à 5% & le capital ramené (de force) à à un peu plus de décence. »
En revanche, autre issue des conflits, décision ds l’autre sens à partir de la fin des années 70, « Reconquista idéologique & politique des possédants », à l’image du « rollback agenda » des conservateurs américains des années 70″, il s’agit de « rembobiner » l’histoire « & de mettre à bas les conquêtes sociales, qui sont tjs des conquêtes institutionnelles. »
C’est là la question décisive : « qui a la main sur les institutions & les structures ? » Pourquoi Th. P. n’analyse-t-il pas « la déréglementation financières des années 80 — qui a soumis comme jamais les entreprises à la contrainte actionnariale » ? Où est l’histoire de l’indifférenciation des élites de droite & de « gauche » ? « Où le récit de la dérive libérale effrénée de la construction européenne à partir de 1984 […] machine par excellence à détruire les modèles sociaux avancés ? Où l’histoire des traités scélérats qui ôtent tte marge de manœuvre aux politiques économiques actives ? » « Tt ce que le capital comme groupe social avait concédé après guerre, il l’a regagné. » Impasse totale sur « l’histoire politique & sociale qui a fait le fordisme, puis qui l’a défait en néolibéralisme ».
La dernière partie du livre, conséquence logique de sa stratégie de l’évitement, présente la fiscalité comme l’unique levier résiduel lorsque l’on a renoncé à agir sur tt le reste — « serpillère sociale-démocrate »: « faute de toucher aux causes, tâchons au moins d’atténuer les effets… »
Chaloux dit: 24 avril 2015 à 13 h 35 min
les enfantillages à quoi se cantonne notre classe politique.
Au « Guardian », on s’est penché sur le problème:
Why people keep electing idiots?
http://www.theguardian.com/science/brain-flapping/2015/apr/02/democracy-psychology-idiots-election
De mémoire de blog, il sera reconnu que c’est notre camarade Brown qui aura le premier acheté et lu le livre de Picketty.
J’ai lu du Picketty, j’ai entendu du Picketty, j’ai écouté du contre-Picketty, je n’ai pas acheté le Picketty.
Pourtant chacun de nous est aujourd’hui capable d’en parler 4 à 5 minutes (après ça se gâte un peu, passez-moi l’sel).
Mes aïeux, grands argentiers des Bourbons, en firent l’expérience quotidienne: l’économie est tout sauf une science exacte. Elle repose en grand partie sur la confiance, variable par essence peu rationnelle. Monsieur Malraux, dont nous aimions à lire les ouvrages d’art en famille au salon japonais, a formulé de très justes pensées sur l’approximation économique, dans ses Antimémoires, me semble-t-il me souvenir. Peut-être eût-il fallu que la deuxième république précise vigoureusement le contenu donné au deuxième terme de la devise républicaine afin que celui-ci puisse prétendre à devenir réalité.
Lorsque MOUMME pense, il bave. Moi, au moins, je postillonne !
Je reviendrai, mes amis salut, quand Passou pondra un billet sur un sujet intéressant…
Parce qu’il faut vraiment être c.n pour s’intéresser à l’Economie théorique et Piketty. Ce qui compte c’est l’économie réelle, non prédictible !
Vous préférez regarder un porno Piketty, plutôt que grimper la voisine ? A vous de voir comment jouir…
Bonne soirée !
« Pourtant chacun de nous est aujourd’hui capable d’en parler 4 à 5 minutes… »
Disons que, au restaurant, lorsque la conversation arrive à Picketty, je demande mon addition…
je demande mon addition… > je demande l’addition…
« En ce début de XXIe siècle, le sort de 99% des humains se situe dans la fourchette qui va de la grande pauvreté à l’extrême misère. »
(M ou MME)
Désolée de ne pouvoir répondre à votre appel, nous ne pouvons plus rien pour vous.
Dans les faits, le gros des arguments de conversation sentent le moisi… parfois il est encore préférable écouter un maniaque du football, au moins on sait que c’est assommant et on boit en conséquence… Puis, il y a les bons moments, mais avec la standardisation des arguments, ils sont de plus en plus rares… voilà donc qu’on demande si l’on ne pourrait pas manger en silence… comme les moines d’autre fois…
Par exemple, littérature. Je sais, il serait trop demander si on demandait à causer du dernier Pynchon, même pas le dernier… l’avant dernier, va… mais Proust… enfin… au moins Claude Simon… svp…
« il serait trop demander si on demandait à »
Quand renato pense, c’est du lourd!
« … c’est du lourd! »
Le résultat seul compte, puis si vous vous contentez d’une marinière pour alimenter la machine… tant pis pour vous.
à chacun ses petits papiers… faudrait que quelqu’un écrive un bouquin sur la mendicité polymorphe à l’occase
« … mendicité polymorphe… »
Contre l’assaut des « call center » sanctions plus lourdes. (La Stampa)
Le temps ne fait rien à l’affaire. Une bonne définition du mot « bibliothèque ».
» En ce début de XXIe siècle, le sort de 99% des humains se situe dans la fourchette qui va de la grande pauvreté à l’extrême misère. »
99% de fainéants et d’assistés
yen a marre des débilités du demeuré de pq et de la poissarde-mode- ça commence à bien faire le Clopine bashing!
Frédéric Lordon a raison de rappeler le rôle du politique au sein de l’univers gazeux de certains économistes.
Mais quelle politique?
Comment, même s’il est juste de critiquer le fétichiste monétariste et de relativiser l’Allemagne, peut-on écrire une phrase pareille?
« Or, sous ce rapport, rompre avec l’obsession « Europe », et avec les apories, les contradictions irréductibles de l’appartenance à ce « club » mal défini, libère notre regard dans d’autres directions pour envisager, avec une égale ambition, d’approfondir les relations par exemple avec l’Afrique du Nord, le Moyen-Orient, ou la Russie. »
Avec une « égale ardeur » au Maghreb et au Proche-Orient?
Vraiment?
Où se trouve l’intérêt politique des nations européennes?
L’islamisme est-il soluble dans l’alter-mondialisme?
Le gauchisme de Lordon (comme celui du Monde diplomatique) ne lui permet pas de poser la question.
De ce côté, l’aveuglement semble total.
En économie, de toute façon, personne n’y comprend jamais rien. Il y a ceux qui font semblant de savoir et qui donnent des leçons aux autres. Et puis, ceux qui n’y comprennent rien. Le tout fait croire que l’économie est une science. C’est nul.
Faut quand même bien voir que, mis à part la bouffe et le toit, y a pas un seul pingouin qui bosse pour autre chose que, précisément, être inégal !
Comme d’habitude, le sujet proposé amène dérision, persiflage, ignorance assumée, un tout petit peu d’humour et de rares contributions intelligentes.
Le sujet est vaste et flou: le capital. Les Jésuites m’apprirent il y a bien longtemps qu’on naissait avec des talents (la parabole: Matthieu XXV, 14-30) et qu’il fallait les développer à bon essient, à savoir pour plaire à Dieu. Les bons pères ajoutaient que plaire à Dieu signifiait L’aimer, aimer son prochain, et s’aimer soi-même, c’est-à-dire prendre bien soin de soi.
Ces talents sont notre capital: intelligence, force physique, habiletés de toutes sortes, débrouillardise, sens de l’humour, etc. Qu’en fait-on? Untel, comme la cigale, fait la fête. L’autre accumule. L’hiver venu, la fourmi peut chasser la cigale comme dans la fable de La Fontaine, ou lui prêter/donner quelques grains pour subsister: c’est la charité, et plus récemment, la redistribution étatique.
Ici, au village, certains paysans sont très à l’aise, grâce à leurs efforts mais aussi grâce aux héritages d’ancêtres comme eux. D’autres vivotent malgré de beaux héritages, bien qu’il y ait des générations qui semblent poisser d’année en année. Il y a quelques années, un paysan est passé prêt de faire le gros lot en vendant ses terres à une multi-nationale voulant y construire une usine: la population s’y opposa et le Mexique fut jugé plus intéressant.
Je suis rentier. Mes rentes viennent de gens ravis que mon capital leur serve à développer leurs talents. Si mon capital culturel est élevé – pardi, je suis duc et pair de France- mon capital immobilier et financier l’est moins. Ma domesticité est bien réduite, et je vis dans mes vieux meubles. Si j’étais ambitieux, je prendrais des risques. D’autres le font avec mon argent. Tout ça pour dire que pierre qui roule…
Qu’on me comprenne bien: le cousin Adrien a presque tout flambé en noçant, mais comme la môme il ne regrette rien. C’était sa nature. J’ai la mienne. Et puis on ne vit qu’une fois, alors chantons Amusez-vous! https://www.youtube.com/watch?v=8R5dKuwAKVc
Comment de telles niaiseries sont-elles possibles? cela veut dire quoi, cela va donner quoi « d’approfondir les relations avec le maghreb, le moyen orient et la Russie » sinon de fournir un marqueur idéologique qui montrera que l’on est pas complice du libéralisme et de l’impérialisme « états uniens »?
Qu’est-ce que cela apportera « d’approfondir les relations » avec des pays qui ne produisent à peu près rien d’innovant et de technologiquement avancé (sauf un peu la Russie pour les armes et les moteurs de fusée) et même à peu près rien tout court en dehors du pétrole et du gaz?
La Persane (en porte parole de Lordon) nous inflige un lot de clichés dont on croyait être débarrassé à tout jamais après la chute du mur. Recréons un parti communiste à 25% (c’est l’audience du FN qui le remplace très bien) une menace russe, à défaut d’être soviétique, et l’âge d’or reviendra pour les travailleurs! A noter que quand ce soi-disant âge d’or existait, le PC et la CGT ne manquaient pas de le décrire comme un enfer capitaliste comparé aux douceurs de la patrie des travailleurs qu’était l’URSS…
Les derniers exemples de rupture avec le social libéralisme, Vénézuela, Cuba, dans une certaine mesure l’Argentine de la mafia Kirchner, sans parler de la Corée du Nord, sont tous des états en faillite dont l’économie productive est pratiquement détruite.
Anne O’Neam dit: 24 avril 2015 à 12 h 52 min
vous posez le bout de votre doigt sur le repère, hop, vous avez l’annexe, de nouveau une infime pression et vous reprenez là où vous en étiez.
Ca dépend, parce que l’esprit humain est tel qu’il voudrait avoir les deux à la fois, et même, le cas échéant, un troisième, un quatrième…
De toutes manières c’est plus intéressant de parler de cela que de cette… boljemoï d’économie ! Sauf le tableau noir, rempli de maths usque ad mortem, il est très beau…
» Taux de rendement du capital après impôt & taux de croissance depuis l’Antiquité jusqu’à nos jours » frise l’escroquerie intellectuelle : quel sens donner aux notions de PIB, de capital & de taux de rendement après impôt ds l’Antiquité ou avant le 18e s. »
C’est le seul passage que j’applaudis sans réserve! Effectivement, ici Piketty se fout du monde.
Sirius dit: 24 avril 2015 à 16 h 19 min
cela veut dire quoi, cela va donner quoi « d’approfondir les relations avec le maghreb, le moyen orient et la Russie »
Ben… Il faut creuser de plus en plus profond, quoi ! C’est un peu comme dans Le bon, la brute et le truand…
En vérité personne n’en sait rien s’il se fout du monde ou pas.
Merci Ann’O’Neam pour les corrections.
En économie, de toute façon, personne n’y comprend jamais rien.
Halte là, notre Wiwi !
Qu’est-ce qui vous empêche de vous y mettre, à la lecture ?
Bon, je reconnais que jusqu’à ce que j’aie l’impression que les économistes allaient – enfon (!) – s’intéresser à d’autres disciplines que la leur, ils ne m’intéressaient guère .
Mais cela est advenu, semble-t-il.
Du coup, je viens – à l’instan, j’en reviens – d’aller commander chez mon libraire préféré la revue « ANNALES » de l’EHESS de janvie,r avec ledit dossier critique ..
Faites-en autant !
Moi qui m’apprête à m’envoler vers l’océan Indien, je ne manquerai pas de l’y introduire ..
Tout est simple pour celui qui veut que ce le soit.
Sapere aude.
Merci Ann’O’Neam pour les corrections.
( Elle va le prendre au premier degré et vous, Pierre Assouline, passerez pour un hypocrite ou un fourbe )
Widergänger dit: 24 avril 2015 à 16 h 06 min
En économie, de toute façon, personne n’y comprend jamais rien.
Surtout c’est ch.., inintéressant!
Mais,ici, ya que des experts en tout, c’est bien connu! le monde serait sauvé si seulement ils étaient lus et ou écoutés
Mais Daaaphnée, savez-vous qu’il arrive que l’on s’exprime au premier degré…
Le problème, c’est que les discours dits « des experts » ne serait intelligible que par leurs pairs.
Mais ce n’est qu’une question de diffusion: à chacun de se pencher sur la question.
( franchement, la langue des chiffres n’est pas des plus subtiles, on lui fait dire ce qu’on veut.)
S’imaginer d’un bloc, quel vertige chez certains khons…
c’était ironique (au sujet des experts en tout)
En faisant l’éloge de l’expression au premier degré, Passou démontre bien son goût pour le second … Bien joué !
Mon très cher Pierre, je sais votre générosité mais j’ai aussi entendu votre irritation à l’occasion d’un certain « colloque » en Provence .. à Lagrasse me semble-t-il ..
Pinaillage:
La formule de Gramsci est attribuée par lui-même à Romain Rolland.
D’accord, mais comme a si bien dit Alain, “le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté”…
U. ..
Vous savez quoi ?
Je me disais qu’il faudrait mettre des bornes à la générosité.
Non par principe mais parce que les plus ignares en abuseront ( des Trouillonyme dans leur genre, les islamistes dans le leur … etc .. ).
et , au final et soyons honnêtes, c’est irrecevable.
La formule de Gramsci est attribuée par lui-même à Romain Rolland.
C’est in “Discours aux anarchistes”, il me semble.
« il s’emploie à (dé)montrer que les inégalités de richesse et de revenus dans un système capitaliste obéissent à des logiques économiques liées implacablement à l’accumulation du capital privé, tendance qui ne peut être brisée que par des chocs exogènes »
–
il me semble que j’exposais cela ici même il y a quelques années.
« j’ai aussi entendu votre irritation à l’occasion d’un certain « colloque » en Provence .. à Lagrasse me semble-t-il .. »
trop aimable la concierge!(résultat d’une éducation couteuse)
» En ce début de XXIe siècle, le sort de 99% des humains se situe dans la fourchette qui va de la grande pauvreté à l’extrême misère. »
_
Et puis tout est relatif. Pour un fils de famille, habiter dans moins de 55 m² à Paris, c’est la grande pauvreté et l’extrême misère n’est pas loin.
éducation couteuse
Vous voulez dire qu’il vous aurait « coûté » d’être un minimum cultivée ? Je n’en doute pas une seule seconde et ce n’est pas en terme d’argent mais en terme de capacités intellectuelles.
Sachez que je n’prrouve pas l’ombre d’une quelconque compassion à l’égard de parasites tels que vous.
C’est un choix .
Est-ce que qq’ un peut mettre en équation l’égalité entre deux divisions dont la formule littérale est développée dans le billet ? Là je peux pas me pencher sur le sujet, et aussi si qq’ un se rappelle du nom du Nobel d’économie 2014. Pardon mai le reflai de l’o ne m permai pa de bien vouar mon peti ecran.
Marc-René de Voyer d’Argenson dit: 24 avril 2015 à 14 h 11 min
» Peut-être eût-il fallu que la deuxième république précise vigoureusement le contenu donné au deuxième terme de la devise républicaine afin que celui-ci puisse prétendre à devenir réalité. »
_
Marc-René, vous avez un problème avec la concordance des temps. Vous feriez mieux, au salon japonais, de faire la brouette japonaise avec Rosamée.
Marc-René, vous avez un problème avec la concordance des temps
Pas seulement. « Valu ».
Eût-il mieux valu
Daaphnée dit: 24 avril 2015 à 17 h 34 min
Quel humour ravageur
On attribue à Gramsci la phrase : « Il faut allier le pessimisme de l’intelligence à l’optimisme de la volonté », la citation exacte est (traduit littéralement de l’italien) : « Je suis pessimiste avec l’intelligence, mais optimiste par la volonté » ; elle est extraite d’une lettre à son frère Carlo écrite en prison, le 19 décembre 1929 (Cahiers de prison, Gallimard, Paris, 1978-92). On parle souvent, à propos de cette citation, d’emprunt à Romain Rolland, sans citer de source ; on notera en revanche l’écho à l’aphorisme d’Alain : « Le pessimisme est d’humeur, l’optimisme est de volonté. », tiré de ses Propos sur le bonheur (1928), XCIII (Pléiade Pr1:537). Dans son article Discours aux anarchistes, publié dans l’Ordine Nuovo dans son numéro 3-10 avril 1920, il a cependant nettement rattaché l’usage de cette expression à Romain Rolland en écrivant : « La conception socialiste du processus révolutionnaire est caractérisée par deux traits fondamentaux que Romain Rolland a résumé dans son mot d’ordre : « Pessimisme de l’intelligence, optimisme de la volonté » ».
Je ne vois pas bien l’intérêt de ce livre. Tout ce qu’il dit, ne le savait-on pas déjà ?
Le capitalisme, c’est bien seulement quand on est riche.
Widergänger dit: 24 avril 2015 à 17 h 54 min
Le shadok pompait, pompait.
Premier degré, premier degré… D’équitation ? Baumé, comme les batteries ? Ou alors non… Comment dire ? Premier sur quarante, quoi… Sauf dans la sainte Russie où on monte à quatre-vingts ! Самогон…
Serguio, pour les chevaux, c’est avec ou sans gourmettes.
15h 40
Vs savez à qui ça me fait penser ? À un autre dangereux gauchiste, un certain général de Gaulle.
Amalgame pour amalgame, on pourrait dire que depuis avril 69 on a vu ce que donne l’alliance entre revanchards de l’Algérie française & nostalgiques de Vichy et la droite « moderne », libérale & atlantiste. Prolongée par notre nouveau Guy Mollet.
Daaphnée dit: 24 avril 2015 à 18 h 16 min
pour les chevaux, c’est avec ou sans gourmettes.
Le premier degré c’était sans ; et le misérable obstacle à franchir était encore assez bas de plafond… Pour le second, euh… Heureusement qu’il y avait l’hippologie ! Sinon il aurait fallu être au moins balèze comme Portat des Oncelles…
La preuve :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Antonio_Gramsci
Volet « Citations ».
Ouiderganguère et les guillemets, toute une histoire.
Chaloux dit: 24 avril 2015 à 17 h 41 min
Correction discutable mais la phrase est mal foutue.
…
…les jeux de la fortune,!…
…
…il y a ce qui est visible, ce qui reste en floue transparent, et ce qui est du mur, d’entre les actionnaires,!…
…d’ailleurs, comment, réhabilité les circuits avisés, d’ailleurs ,!…quelles écoles déjà, que celles de la justice,!…
…toutes ces escroqueries en exemples, pour nourrir son » juste « ,!…recto-verso,!…
…
…à nos misères, pour le droit, à se nourrir de » Justice « ,!…en parties closes,!…
…façons,!…juste,…Juge & Parti,!…
…qu’elle démocratie,!…au bain-marie,!…
…les faucons,!…agitez le leurre,!…
…
…achetez, des romans roses,!…pour cherchez la rose au cul,!…en circuit fermé,!…etc,!…
…t’a la math,!…
…etc,!…
la Persane dit: 24 avril 2015 à 18 h 17 min
15h 40
Vs savez à qui ça me fait penser ? À un autre dangereux gauchiste, un certain général de Gaulle.
Amalgame pour amalgame, on pourrait dire que depuis avril 69…
Je ne demande qu’à applaudir à tout ce qui est persan, mais sur ce coup je ne suis pas sûr d’avoir compris l’allusion.
Le gauchiste De Gaulle avait su comprendre que l’idée d’une communauté algéro-française (si on peut risquer cet anachronisme, puisqu’il s’agissait alors de « départements » français) était une illusion, les Algériens étant légitimement fiers de leur propre tradition culturelle.
Ce gauchiste avait ainsi pourfendu les rêves parfois sincères mais le plus souvent opportuniste d’une extrême-droite feignant de croire à une nation allant de Dunkerque à Tamanrasset (voir famille Le Pen).
Non sans hésitations, vu sa propre culture, il avait su tourner le dos à ce passé colonial: Allons, l’avenir de la France est dans le monde et avant tout en Europe, où elle doit être la meilleure…
Je n’ignore pas les victimes ainsi laissées sur le carreau (Pieds-noirs et harkis, ce n’est pas rien).
« Mais quoi », il imaginait parfaitement les drames atroces que susciterait en France, au nom de droits à l’égalité devenus parfaitement légitimes, la perspective de ce qu’il appelait Colombey-les-deux-mosquées.
Quant à avril 1969, je ne vois pas ce que c’est.
(C’est peut-être de ma part une cécité scandaleuse, mais je ne vois pas).
…
…se faire ou refaire, sciences-po,!…
…
…des gadgets cousue-mains d’héritier à retenir,!…tout un rayon,…
…
…pour en revenir à l’Optimum à Pareto,!…
…un plus, aux variantes,!…
…avec un simple garnis » Dictionnaire d’économie politique et de sciences sociales,!…comme une grammaire d’à point,!…
…comptabilités et formules,!…cadrés,!…
…déjà, ne pas fléchir, aux 80 / 20,!…
…alouettes aux livres,!…
…à bretelles ou ceintures,!…un vif sujet,!…etc,!…
…
Traduction (le pseudo peut égarer, il est surtout Thomas-Bernhardien) :
si le fait de ne pas s’enthousiasmer pour l’Europe transnationale & fédéraliste, l’alignement systématique sur les positions américaines, si la seule idée d’une politique arabe & de la Russie comme interlocuteur possible sont des niaiseries qui disqualifient une pensée politique, alors de Gaulle ne faisait pas partie du « cercle du sérieux », c’était un abominable « gauchiste » — doublé d’un immonde « souverainiste » (mais ça on le savait déjà).
Pauvre petit gd homme à courte vue, à côté de ces phares, les immenses G. Schröder (payer ses factures de gaz à l’Elysée au lieu de se reconvertir chez Gazprom, quel manque d’envergure) & son disciple Martin Schulz.
Avril 69 ? Cherchez encore.
21h51 et vous seriez plutôt en faveur de la livraison des Mistral afin que la Russie accroisse plus efficacement sa zone d’influence et ceci dans le but de donner une nouvelle distribution aux blocs, pourquoi pas les disloquer les fragmenter on verra après s’il est question d’idéologie dans ces affaires de commerce extérieur. Les états sont entachés, un peu plus un peu moins.
Cherchez non de dlà! Ueda une panne de secteur?
(……………………………………..)
(……)
: -: ()
…
…s’est suffisant,!…allez aux livres, devenez ce que vous voulez,!…
…
…par vous même,!…dormez à ce prix là,!…
…chacun pour soi, bien,!…Ah,!…etc,!…
…
la Persane dit: 24 avril 2015 à 21 h 51 min
Ecoutez, Schahrzadeh, ne rendez pas la discussion plus difficile qu’elle ne l’est.
L’Amérique d’Obama est notre alliée, pas en aucun cas notre amie.
La Russie de Poutine est un adversaire, mais surtout pas un ennemi.
On peut avancer sur cette base?
Quant à avril 69, franchement, je suis un peu fatigué, et vous pourriez avoir la charité de me dire plus clairement ce que vous critiquez.
« Guy Mollet », ça fait poiler le lecteur.
Que voulez-vous dire?
la Persane dit: 24 avril 2015 à 21 h 51 min
Avril 69 ? Cherchez encore.
C’est le grand Charles qu’a tout mis dans la balance comme Brennus pour se tirer à vol d’oiseau…
Sergio (Amayerling) dit: 24 avril 2015 à 23 h 38 min
Patron, je viens de taper sur Google avril 69, et j’ai vu.
Le départ.
C’était ça?
Quelle gueule… La Sénat…
Dès ce soir, etc.
Le général.
Ensuite, on en déduit quoi?
C’est là où notre Chéhérazade (comment écrivent les Français, nom de dieu? en persan c’est aussi simple que Ségolène) reste un peu sibylline.
pour moi, l’aridité commence avec l’apparition de tableaux statistiques, de courbes, de diagrammes dans un récit. Sauf que là ils sont indispensables, mais je les aurais préférés en annexe.
__
Hélas, tableaux, diagrammes et courbes sont souvent plus éloquents que bien des récits…
…
…tient, un fragment de souvenir, récent, qui me revient à l’esprit,!…
…
…par lesquels,…les » photos « , mêmes sur le vif, sont des collisions de montages mafieux,…mais payez-par-qui,!…
…
…que je m’explique,!…dans ce système de » photos « , pour compromettre illicitement un homme dans son quartier, dans son honneur, malgré lui,!…
…
…c’est la fête du quartier, ou de n’importe quoi, je m’en souvient plus,!…de la communauté,!…etc,!…
…
…juste ce jour là,…vous entrez, dans votre » café « ,…du coin,…à moins de cinquante mètre de chez-vous,!…pour participer,!…
…
…vous commandez, une bière, et vous allumez ( à l’époque, votre pipe ),!…de votre veste,!…
…
…et, maintenant, je m’en souvient,!…
…en deux, trois mouvements,!…en face, de vous, sous la table,…une jeune fille, vous fixe, par son jeux de jambes ouvertes,…
…
…dans le même mouvement, la tenancière du bistrot, ferme les rideaux, pour faire intime lumières rouges,!…
…
…et, en parallèle, immédiat,…comme l’autre fille, avec ses jambes ouvertes, pour passer innocente sous leurs tables en face,!…
…ne vois t’on pas, promptement, une autre fille jeune aussi,…montez sur ma table, à côté,!…immédiatement,à se dénudée en strip-tease,!…
…mais, le meilleur, tout d’un coup,…( un autre homme, (ex-policier-malade du sida ),!…prend des photos des scènes successives,…en m’intiment avec son doigt sur sa bouche, de me taire,!…et, ne rien dire,!…
…sans, me dire, pourquoi la jeune fille presque, ou plus à poils, sur ma table,!…
…avec, ma bière, et à fumer ma pipe,!…
…
…viens, prendre un verre, pour photos – compromettantes,!…
…il doit y avoir, environ dans les dix ans de cela,!…
…vas, en fêtes à ton bistrot du coin,!…pour te faire ta photo – dépravé, pour en être dénigré, et en médisances,!…
…était ce un ex-policier-sida » collectionneur « , pour se branler un plus,!…
…
…toujours est il, que je me souvient des scènes en vitesses dans le bistrot, et des mouvement sur ma table, et l’individu à ses photos, moi à coté, de l’initiée au strip-tease,!…du burlesque,!…
…pour quels marchands à me médire,!…
…vas savoir,!…
…toujours est, t’il, un exemple de photos, sur le vif,!…
…tout bonnement du montage, en vitesse, avec les jeunes accessoires en prouesses,!…
…
…pour un costume cravate montage, » débauché « ,!…photos et esclandres, comme un get-up,!…pour m’exclure en douce, mais de quoi,!…la notoriété de quoi,!…
…
…pourquoi, n’allez-vous pas au café,!…
…
…un mauvais drôle à get apens,!…les photos sur mon dos, dans la région et qui sait aussi sur mon curriculum vitae,!…
…des montages sur ma carte d’identité, pourquoi pas,!…Ah,!Ah,!…Bip,!Bip,!…Go,!…
…excellent souvenir,!…
…pour photos – compromettantes nulle,!…
…
…photos – photos, et combien de fausses aux archives,!…mystères,!…et boules de gommes,!…
…un autre management, sans Thomas Piketty,!…etc,!…photo du texte aussi,!…
…of course,!…aux stratifiés,!…club,!…etc,!…
…
ah et tiens à propos de bobos, je crois qu’éviter de parler des bobos du cerveau cela vaudra mieux pour tout le monde…
Bloom votre amie rappelait qu’en sont tirés des interprétations qui ne reflètent pas la juste réalité, on s’accordera pour conclure à l’infidélité de tout ce qui passe par la subjectivité ( ou idéologie?) et les scientifiques et autres spécialistes n’en sont pas exempts. Aucun discours n’aura le rendu du vécu du mineur de fond qui n’aura de choix que périr au fond du trou sans espoir de caresser un destin à l’air libre , les chiffres présentent de plus une qualité prévisionnelle maintenant qu’ils peuvent être avalés par l’intelligence artificielle et puisque nous cherchons non seulement à agir au présent mais aussi à prévoir l’avenir pour ces quelques milliards de vivants qui ne cessent de se reproduire tout en épuisant le stock des réserves naturelles sans que cela d’ailleurs ne nuisent à la progression de la richesse des gagnants à la loterie qui aura donné à la Terre des êtres plus brillants, plus forts et par là même plus aptes à l’adaptation quelques soient les conditions environnantes. Je parcourais en début de semaine une thèse sérieuse et sérieusement de droite démontrant que l’entraide ne servait finalement qu’à l’accroissement en nombre des irresponsables , une politique trop généreuse met en péril l’équilibre du système tel qu’il fonctionne, l’auteur préconisait en remplacement de l’état providence que l’on revienne à des charités individuelles, celles-ci n’étant pas plus néfastes et n’ouvraient pas plus pas moins à la stagnation des parasites laissés pour compte qui de toute façon ne témoignent pas d’une volonté si ce n’est celle de profiter des aides de l’état sans se soucier de l’avenir de leur progéniture nombreuse. J’ai perdu le lien . En tout cas s’il faut trois générations à un pauvre pour améliorer sa condition dans le meilleur des cas à l’inverse est-il possible d’observer la règle des trois générations en ce qui concerne les faillites ou la ruine des grandes familles?
Le livre de Piketty n’est pas Kapital.
Il faisait un temps superbe
Je me suis assis sur l’herbe
Piketty aussi
J’pensais l’économie plafonne
Et les intellos décon.ent
Piketty aussi
Près de nous sifflait un merle
La rosée faisait des perles
Piketty aussi
Le MIT tremblait tout proche
ça sonnait comme une cloche
Piketty aussi
Mon épouse Josette nous a quittés ce matin à l’aube, au terrme de longues souffrances. Je la regretterai car j’étais attaché à elle, bien qu’elle fût très nunuche. D’ailleurs elle est morte d’un cancer de la nunuche. La littérature, on s’en doute, n’était pas son truc, mais c’était une grande défenseuse (défenseresse ?) des droits de l’animal. Elle avait coutume de dire : « aux beaux livres je préférerai toujours les veaux libres ».
Par contre, moi, ce matin, je me sens en super-forme; ce doit être l’effet des vaches communicantes.
Daaphnée dit: 24 avril 2015 à 17 h 05 min
Mon très cher Pierre, je sais votre générosité mais j’ai aussi entendu votre irritation à l’occasion d’un certain « colloque » en Provence .. à Lagrasse me semble-t-il ..
Bien, je découvre à l’instant que Anne O’Neam est une alias de Clopine que, je suppose, est déjà un alias.
Cela dit, je trouve que le conflit Daaphnée \ Clopine est naturel et juste car elle portent les mêmes vices, différemment exprimés mais les mêmes… et la deuxième n’a aucune leçon d’arrogance à prendre chez la première. En autre, les deux pataugent dans le poncif, mais… motus…
Tiens! « Pékin interdit le strip-tease aux funérailles » (La Stampa)
Le strip-tease pour attirer la foule aux funérailles c’est pas mal…
Pour échapper à l’économie selon Piketty on peut toujours se rabattre sur le sujet de dissertation proposé par Juan Goytisolo :
« Cervantiser c’est s’aventurer, la tête recouverte d’un fragile casque transformé en heaume, dans le territoire incertain de l’inconnu. C’est aussi douter des dogmes et des prétendues vérités, présentées comme intangibles, car cela nous aide à échapper au dilemme qui nous taraude, entre l’uniformité imposée par le fondamentalisme de la technoscience dans le monde globalisé d’aujourd’hui et la réaction violente et prévisible des identités religieuses ou idéologiques, qui se sentent menacées dans leurs croyances et essences. »
« Avec la complicité de son amant elle tue et brûle son concubin ». Et dire qu’elle n’aurait même pas eu à dépenser un sous pour le divorce… à se demander qu’est-ce qu’ils ont à la place du cerveau: des boîte de sardines vides? des épluchures de pommes de terre? des coquilles de cacahouètes? la dernière livraison du Monde Diplomatique?
à 8 h 37 min
la deuxième est mauvaise joueuse et vulgaire (perverse) sous ses dehors bcbg mais motus
« Le champagne déstructuré »!
les pchés sont capit&aux et /ou véniels
celivre n’est pas encore pardonné à son auteur ,dirait-on mais comment conclure que ce fût un péché de l’avoir écrit?
» s’aventurer, la tête recouverte d’un fragile casque transformé en heaume, dans le territoire incertain de l’inconnu » (J Goytosolo
Et pas un mot pour la femme bafouée et immense auteure à la fois!
Il y a entre Daaphnée et Clopine d’Ours la différence que l’on constate entre :
– Dee Dee Bridgewater et Chantal Goya
– Hypatie et Nabilla
– Marie Curie et Christiane Taubira
– Simone Veil et Bel Kacem
– Ingeborg Bachmann et Christine Angot
– Barbarella et Blanche-Neige
Des différences tout à fait mineures …
Cela dit, je trouve que le conflit Daaphnée \ Clopine est naturel et juste car elle portent les mêmes vices, différemment exprimés mais les mêmes…
Vous êtes sûr de ce que vous écrivez, renato ?
Cela porte un caractère de gravité.
Benito JC le Fourbe est une revue de presse à lui tout seul :
valeurs actuelles
rivarol
minute
le figaro
radio courtoisie
eric zemmour show
pétain revisited
manuel du fascisme amusant
bérénice dit: 24 avril 2015 à 22 h 21 min
Bérénice, mettez-vous ça dans la tête, crénom de nom, une fois pour toute :
un contrat doit être honoré, une parole donnée est donnée, la Russie est une veille amie de la France et cette dernière aurait tout à gagner en quittant l’Europe et en renforçant considérablement son alliance économique avec cette grande nation.
toutes les Républiques répertoriées ici ont un talent incontestable… mais que vient faire celle du Jazz, épouvantablement nulle, mal écrite , rappelant les chroniques de feu Panassié en pire ??? en plus, le taulier a la délicatesse de sucrer tout commentaire défavorable…
Que la honte frappe le fournisseur FRANCE qui ne livre pas le matériel MISTRAL commandé, en cela inspiré par son obéissance stupide à l’agitateur américain, celui-là même qui a foutu le b.rdel en Ukraine !!!
OBAMA, prix Nobel de la Paix : honte sur toi, par Piketty !!!
Bloom dit: 25 avril 2015 à 5 h 00 min
Hélas, tableaux, diagrammes et courbes sont souvent plus éloquents que bien des récits…
C’est vrai, surtout dans ton cas, Bloomy, mon béni chou : la courbe de ta faible activité cérébrale ferait mieux ton portrait que Rembrandt.
On peut reprocher une chose à Marine le Pen : son ancrage à gauche.
Insupportable Comtesse de Ségur !
Le fascisme exige une vertu qu’elle feint, n’ayant pas la mâle assurance nécessaire ….
Sûr… avec « crimes contre l’humanité » vous êtes tombée dans un poncif digne de l’autre, et ce n’est pas la première fois.
Puis, l’approche des choses et des faits change d’apparence mais la nature est la même.
Magnifique ce « Cela porte un caractère de gravité », cependant, tout en admirant l’aplomb dans l’expression de sa vanité, je me demande pourquoi ce « caractère de gravité ».
Cela dit, il ne me semble pas impossible que l’une ce soit une fiction de l’autre… s’inventer une antagoniste pour se rendre intéressante ce serait dans le corde de l’une comme de l’autre…
…
…suite,…à,…06 h 03 min,…de ce matin,!…
…
…déjà, pour rester précis,!…en relevés,!…
…le bistrot, réaffecté en appartement,…
…
…puisque trop, d’arabes autour, et pas de clients,!…= faillite,!…
…
…mais, un détails » drôle « ,!…
…lors, de son réaménagement en appartement,!…
…sous les décors et lambris,!…le nom de ce bistrot, avant 40 – 45,… », au moins,!… » Saint – Louis « ,!…
…faut voir, l’historique recensé à la commune,!…bien sûr,!…
…etc,!…
C’est comme avec JC, une fois que l’on a établit qu’il est un complice objectif de la pire gauche, on ne peut que compatir (il y en a qui font n’importe quoi pour se donner l’illusion d’une vie).
« Cervantiser c’est s’aventurer, la tête recouverte d’un fragile casque transformé en heaume, dans le territoire incertain de l’inconnu. »
Quand le Quichotte en question est président de la république, l’effet comique est assuré.
Entendu.
« Ce tracé, cette plastique dans les peintures de la Grotte Chauvet, c’est déjà le génie français ».
Finalement, Thomas PIKETTY est le YVES SAINT-LAURENT de l’économie ! Stars and Sprites
La mode, il connaît, il est doué, ses héritiers se pavaneront en son nom, et une fois disparu, un autre prendra sa place dans les gazettes de la mode.
…et elle continuera de tourner, sans raison intelligible, hors ses propres lois…
L’Indonésie… c’est ce pays où les filles sont si mignonnes, hein ? Un bonheur !…. c’est ce que les laborantins de la drogue distribuent : du BONHEUR !
Le Bedonnant Casqué a raison de menacer ce pays libre. Où on va là ? Où on va ? On ne va pas interdire le tabac et l’alcool, non ? Ils sont fous ces Indonésiens …
Tuer un complice des distributeurs de BONHEUR ?!
Je vais vendre mes parts dans les vignobles bordelais … ça chauffe ! On ne sait jamais…
Camarade ueda,
Oui, le génie français est déjà tout entier dans la grotte Chauvet….
Contrairement à d’autres torturés, bloqués sur les années 500 AC, le passé, on se l’approprie et zou, on syncrétise…
On ne détruit pas pour nier l’évidence de la vie avant la Révélation…
« Cela porte un caractère de gravité »,
on a eu aussi un truc dans le genre (exactitude non garantie, mais c’était sans doute pire) « nous étudierons des mesures pour faire en sorte que… » (Cazeneuve)
Plus personne ne fait pour…mais « pour faire en sorte que… »
époque grotesque et minable.
Nous allons nous quitter, définitivement, sur une mauvaise nouvelle…. l’animateur panassiéen Kiosseff, le Jazzman Chauvet, vient d’être viré de son job de nettoyeurs de cuvettes à l’Olympia : inapte.
voire le prestige et la moralité, de la rente en tant que profit du capitaliste marchand et banquier
Ce n’est pas le grand Voltaire, avec ses parts dans la Compagnie des Indes orientales, qui eut contredit les propos du sieur tudesque . Le 9 février 1760, il écrivait à M. Le Comte d’Argental que « (ce gouverneur) » me coûtera tôt ou tard, vingt mille livres tournois annuelles, le plus clair de ma pitance. » Il était question de l’impétueux Lally, dont la tête allait bientôt rouler en place de grève.
‘tain, d’Argenson, Court va nous faire un infractusse
Cela porte un caractère de gravité.
Avec votre petite prose malhabile, vous devriez vous abstenir d’usurper mon pseudo. ..
un phénomène de « Piketty’s Bashing »
—
On parlerait plutôt de « Picketty-bashing », cher Passou.
En en faisant un génitif saxon sur le mode de « Peter’s friends », vous laissez entendre que le dénigrement serait le fait de la victime. Alors qu’au sein de « Picketty-bashing », nom verbal composé, la relation entre « Picketty » et « bashing » est du type « the…of… » The bashing of Picketty, c.à. d. le dénigrement de Picketty par d’autres…
La différence entre l’une et l’autre des 2 structures? « Picketty-bashing » serait plutôt du côté de l’itératif, du phénomène habituel, alors que « the bashing of Picketty » renverrait à une occurrence ponctuelle.
L’expression est bien sûr figurative, à la différence de celle qui servit de matrice, le « Paki-bashing », qui décrivait les attaques racistes dont étaient victimes les membres des communautés issues du sous-continent indien dans l’Angleterre des années 70 et 80.
« Ce tracé, cette plastique dans les peintures de la Grotte Chauvet, c’est déjà le génie français »
Ah, l’ère des niaiseries vertueuses .. !
La métamorphose, Kafka (twit’)
Verwandlung veut dire les deux (ce n’est pas le cas de transformación) -Cette volonté de banalisation, triste signe des temps …
Oui c’est vraiment n’importe quoi cette traduction!
(repetition du post precedent apres suppression de certaines coquilles )
Non Clopine et Daphnéee ne sont pas une meme blogueuse qui s’amuserait à imaginer cette guerre entre ses deux avatars .Elles existent évidemment toutes les deux
Mais je demeure persuadée que la vraie Daphnée ne peut pas être le personnage caricatural , qui s’affiche sur le blog, cette diva ,suffisante ,fière de ses diplomes et de sa position sociale ,qui écrase de son mepris le reste de la population femelle ..
Sur ce blog où elle adopte cette posture avantageuse de femme arrivée ,charmante ,traînant tous les cœurs après soi ,elle s’amuse de ce rôle de composition , et du haut des sommets où elle l’ installe, son personnage imaginaire ravale sans générosité à leur neant les autres femmes qui ont l’audace de s’exprimer ,prétendument sottes incultes ,dépourvues de séduction et pour certaines, en plus ,accablées par les misères naufragieres de l’âge .
Ah bon! C’est tout ça la Daphné! Je la prenais pour une sotte mais j’étais loin du compte alors…
widerganger dit: 25 avril 2015 à 13 h 41 min
Oui c’est vraiment n’importe quoi cette traduction!
il feraient mieux de traduire l’oeuvre majeure du siècle présent, ceci dit avec modestie bien évidemment
la daf est un cas pathologique désagréable (la cas de pq, par ex, est juste ch.. et paumé, mais pas vraiment méchant – il ne mord pas (il fait semblant) et se contente d’aboyer à la mort )
(repetition du post precedent apres suppression de certaines coquilles )
Vous auriez pu les laisser, voyons !
Dans votre vieux jus, on ne les sent même pas ..
« Non Clopine et Daphnéee ne sont pas une meme blogueuse qui s’amuserait à imaginer cette guerre entre ses deux avatars .Elles existent évidemment toutes les deux »
Si maintenait on ne peut même pas croire en une fiction qui serait avantageuse pour le blog, il est parfaitement inutile de venir perdre un brin de temps chez Passou ; et si comme l’on me dit, ce n’est pas vrai, elles sont bien réelles, on reste naturellement sur sa faim car, au moins, les deux clownesses (une blanche et une auguste), par l’arrogance qu’est la leur, m’amusent, tandis que d’autres…
le grain de sel de l’un, plus le grain de sel de l’autre …
Ce doit être une question de goût.
C’est bien avec Bloom, on prend des cours d’anglais gratis !
Entre la Daaphnée et la Clopine, c’est un peu comme dans cette copla espagnole :
Aunque tú no me quieras
tengo el consuelo
de saber que tú sabes
que yo te quiero.
“Ce doit être une question de goût.”
Et puis l’on me dit que l’une n’est pas l’alias de l’autre: la même mauvaise éducation et la même arrogance… satisfaites dans leur vanité…
Lu dans le « Magazine littéraire » ces lignes d’Assouline à propos de la correspondance Morand-Chardonne :
» Chardonne, qui se juge lui-même indifférent jusqu’à en être inhumain, tient l’amour pour une « maladie » et ignore jusqu’au prénom de ses petits-enfants; quant à Morand, que son cynisme protège de tout jugement moral, il se félicite de n’avoir d’autre postérité que sa chienne « .
Mais c’est merveilleux ! Quelle joie de découvrir qu’on aura eu des prédécesseurs aussi prestigieux ! Moi, ma postérité, ce sera mon chat, mais pour le reste, je me sens complètement en phase avec ces deux génies.
36 nouveaux livres rebondissent sur l’effet Charlie, évoqué par LivresHebdo comme « l’affaire Charlie ».
C’est qui, ce Charlie ? Un champion du trampoline ?
Aunque tú no me quieras
tengo el consuelo
de saber que tú sabes
que yo te quiero. (widergänger)
Chardonne avait raison : l’amour est une maladie, surtout l’amûr tûjûrs.
widerganger dit: 25 avril 2015 à 13 h 41 min
Oui c’est vraiment n’importe quoi cette traduction!
Ce commentaire indigne les Alsaciens.
L’amour, personne ne sait ce que c’est. Une maladie ? Une folie ? Une prière ? Un cri de guerre ? Une ruse de D.ieu sans doute pour continuer à lui demander s’il existe…
La minute d’émotion.
Vivement critiquée lors de son séjour à New York lorsqu’elle participait au dîner de gala du Time des 100 personnalités « les plus influentes du monde », Marine Le Pen en a profité pour se confier à Laurence Haïm sur I>Télé.
La journaliste lui a demandé quand était la dernière fois qu’elle avait pleuré, la présidente du FN lui a répondu : « Écoutez, la dernière fois que j’ai pleuré, c’est probablement lorsque ma petite, ma jeune chatte est morte tuée par un chien. Ça m’a beaucoup fait souffrir ».
Voilà ce qui arrive quand on suit ce cynique de MOUME et qu’on ne croit plus à l’amour.
« Écoutez, la dernière fois que j’ai pleuré, c’est probablement lorsque ma petite, ma jeune chatte est morte tuée par un chien. Ça m’a beaucoup fait souffrir ». »
Cette merveilleuse jeune-femme est trop sensible
L’amour, c’est bien quand ça commence et c’est bien aussi quand ça se termine.
C’est comme le ski : toute cette cérémonie pour enfiler ses chaussures et puis trimbaler les skis et puis après les enlever. Ce cirque ! C’est bon quand ça glisse bien… avec un mignon petit dandinement des spatules… à gauche, à droite, à droite, à gauche…
C’est fatiguant d’aimer, on aspire à son hamac et à ce qu’on nous foute la paix une bonne fois pour toute…!
Photo 3
WGG devant les annonces immobilières d’Alicante.
« C’est fatiguant d’aimer »
L’amour en tire-fesses?
« C’est fatiguant d’aimer »
Un grand professionnel?
C’est vrai que comme il y a le goût des vieilles voitures il peut y avoir le goût pour les vieux modèles d’intellectuels… enfin, des exemplaires que l’on ne trouve qu’aux puces, désormais… ah ! existent aussi en version féminine…
Il est indéniable que ce livre interpelle à juste titre, chaque jour en lisant la presse sortent des propositions émanant des partis au gouvernement comme ceux qui sont dans l’opposition. On nous avait annoncé un impôt sur la fortune, il a rétropédalé. La belgique est actuellement au mains des nationalistes flamands alliés aux libéraux et c’est le bain de sang social. Imaginez par exemple que les enseignants qui ont fait grève se sont vus déduire automatiquement par l’état ( ils sont fonctionnaires) le montant brut et non net de leur salaire. Ce qui équivaut à une perte sèche. Les nouveaux calculs pour la pension déduisent les années d’études, ainsi vous ne pourrez plus valoriser les années de perfectionnement en fac dans votre calcul global. Autre régression bien entendu un saut d’index des salaires et de toutes les allocations sociales, le budget culturel amputé de 30%, la coopération au développement allègrement divisée par deux et suite aux attentats des patrouilles de paracommandos armés jusqu’aux dents dans les rues. On se croirait dans une junte militaire.
Alors oui il y a comme quelque chose qui ne tourne pas rond, quand on lit les pages de l’Echo de la bourse : nouveaux reccors à « Londres et Francfort ‘. On nous dit que les valeurs européennes ont fructifié, des entreprises qui distribuent des bénéfices à leurs actionnaires ne se gênent pas pour licencier en masse ( grande distribution par ex; secteur bancaire = et pour l’épargnant le pas est désormais franchi, nous pouvons nous attendre à des intérêts négatifs. Càd au lieu de recevoir un intérêt, nous devrons payer pour garder notre argent sur un compte d’épargne = c’est pour nous obliger soit à dépenser soit à placer à long terme bref on est faits comme des rats ..
Autant dire que l’ambiance est calcaire si vous croisez quelqu’un qui sourit faites – moi signe parce que c’est rare.
Alors bien entendu on nous propose des solutions innovantes sur les plateformes de partages d’appartements, d’arrondir ses fins de mois en devenant taxi über, bref on détricote sans vergogne la sécurité sociale.
La pension à 67 ans et tout ceux qui auront fait une pause carrière, élevé des enfants et soigné une personne malade bénévolement sont tenus de se justifier. On relève la consommation des compteurs d’eau et de gaz pour vérifier si votre situation privée correspond à votre déclaration. Ce n’est pas la stasi mais presque.
On m’a conseillé pour rester zen dans la tempête l’ouvrage d’Eric Sadin
» la vie algorithmique ».
Comme dit Sancho Panza : Mucho pocos hacen un mucho !
Trou vert dit: 25 avril 2015 à 15 h 25 min
on ose espérer qu’il n’est pas trop tard pour éviter la barbarie par ex développer l’industrie pour créer des emplois
“On relève la consommation des compteurs d’eau et de gaz pour vérifier si votre situation privée correspond à votre déclaration. Ce n’est pas la stasi mais presque.”
C’est sûr que la DDR, c’était une Belgique plus musclée.
Les libéraux flamands sont quand mêmes plus avenants que ces énergumènes:
Selon Libération:
Au fil des années, Verviers, 55 000 habitants, avait attiré radicaux religieux et femmes en niqab, au point d’effrayer même les musulmans locaux. Car la ville, où le taux de chômage approche les 20%, est depuis des années un foyer islamiste en Wallonie. C’est dans le quartier de la gare que se sont établies des communautés pakistanaises, marocaines, afghanes mais aussi tchétchènes, à la recherche d’un habitat bon marché. Dans ce bouillon de cultures, sont venus se greffer des islamistes minoritaires qui se sont radicalisés.
Etc.
On va désormais vivre avec ces conneries.
le Conseil supérieur des programmes (CSP) distingue les sujets «obligatoirement étudiés» des sujets «traités au choix de l’enseignant». Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative – ceux qui choisiront de l’enseigner devront le faire uniquement sous l’angle de l’ «emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales». Dans une société en mal d’intégration et de cohésion nationale, on ne manquera pas de s’étonner d’une curiosité si grande pour les religions venues d’ailleurs
Dès lors qu’en Europe, on fait ou on a fait déjà tout ce qu’il ne faut pas faire, la situation semble désespérée.
Le sort des Chrétiens en Afrique et au Proche Orient, les assassinats de Chrétiens jetés à la mer sont des signes annonciateurs de ce qui vient en Europe.
Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière
Une cellule terroriste liée à al Qaïda qui préparait un attentat contre le Vatican, composée de 18 personnes, a été démantelée.
http://www.dreuz.info/2015/04/alerte-info-18-djihadistes-qui-preparaient-un-attentat-contre-le-vatican-apprehendes/?utm_source=feedburner&utm_medium=email&utm_campaign=Feed%3A+drzz%2FPxvu+%28Dreuz%29
en effet je ne sais combien d’heures semaines sont consacrées à l’étude du catholicisme à l’heure actuelle – j’avais l’impression que la France était un état républicain laïc – .. la question qui se pose est : si on enseigne les valeurs de l’islam à l’école = je crains fort que les extrémistes religieux ne trouvent cela de tt façon nul. ( je parle d’expérience concernant l’intégrisme ). Pourquoi rajouter encore et encore des paramètres au risque de raviver encore davantage les antagonismes.
babel oueda dit: 25 avril 2015 à 0 h 06 min
Le départ.
C’était ça?
Houi. Mais c’était fumeux, hein ! Il avait poussé le bouchon très trop loin pour être sûr qu’il se noie pas… Une espèce de bibiscite à la Badinguet une sorte de suicide politique pour rigoler… Même les Rouges ont pas compris ! Personne arrivait plus à être méchant… Même Tonton il était ballant !
renato dit: 25 avril 2015 à 15 h 24 min
existent aussi en version féminine…
Y en aura pas pour tout le monde, hein !
Widergänger dit: 25 avril 2015 à 15 h 05 min
« L’amour, personne ne sait ce que c’est. »
L’amour n’est que l’emballage menteur du désir de fornication.
Personne arrivait plus à être méchant…
au supermarché les mémés chialaient les gens étaient désespérés – il aurait dû partir plus tôt , après la baffe de 68, au lieu de s’agripper bêtement
le grain de sel de l’un, plus le grain de sel de l’autre …
des mines (et non pas des mimines) dans la mer ou l’inverse ou sens dessus dessous ni même dessous dessus
pas de quoi en faire une syncope (n’ai nul besoin de cela)
Pas mal la comparaison de WG entre le ski et l’amuuuuuuuur!
Y en aura pas pour tout le monde, hein !
Plutôt bien envoyé, cela mérite un coup de chapeau de la part d’un misogyne militant (c’est dire)
Pas mal la comparaison de WG entre le ski et l’amuuuuuuuur!
Oui, il affiche un côté commentateur sportif qui doit pas pratiquer beaucoup.
Thanks Bloom !
Verviers c’est spécial ( une ville très prospère jadis et maintenant très mixte car géographiquement c’est l’idéal pour tout qui veut se rendre discrètement en Allemagne , aux Pays Bas, au Luxembourg en France etc.., faites la route passé le circuit de francorchamps et vous verrez comme le contraste est saisissant entre la nature et les bâtiments industriels désafectés. C’est un aubaine pour ceux qui se nichent en base arrière. Non je parle de mon quartier au centre ville qui est constamment quadrillé, l’autre jour en sortant de chez moi je me suis retrouvée nez à nez avec huit paracommandos armés d’une kalachnikov, ce n’est pas une blague, je suis restée un poil stupéfaite et il m’a été intimé de circuler. Je cherchais ma voiture et j’ai demandé à une voiture de police banalisée si en ratissant le quartier ils n’avaient pas vu mon véhicule ou si il n’avait pas été enlevé suite à des panneaux de stationnement. Tout de suite alerte maximun : votre véhicule a été volé pour perpétrer un attentat. La police a radié ma plaque, quelques heures plus tard j’ai retrouvé ma voiture tout bêtement parquée où je l’avais mise trois jours plus tôt on est parfois distraits hein. Ce n’est pas ma petite voiture de bonne femme qui a 10 ans qu’on va emprunter pour un raid …. m’enfin j’ai eu des sueurs froides quand même.
Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire, mais celle du christianisme médiéval facultative – ceux qui choisiront de l’enseigner devront le faire uniquement sous l’angle de l’ «emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales» (Widergänger)
Comme je me méfie de la forte tendance de WGG à présenter les choses de façon… tendancieuse, je comprends que l’étude de l’Islam soit obligatoire si celle du christianisme et celle du judaïsme le sont aussi. Par rapport à l’étude du christianisme, celle du christianisme médiéval me paraît effectivement un sous-thème, comme le serait l’étude du soufisme par rapport au thème « Islam ». Là où j’ai un gros doute, c’est quand WGG affirme que le sous-thème « christianisme médiéval » ne pourrait être abordé que par le biais d’un sous-sous-thème qui serait « l’emprise de l’Eglise sur les mentalités rurales ». J’ai la très forte impression que la présentation du projet de réforme par WGG est elle-même fortement biaisée, mais ne puis le prouver, n’ayant pas sous les yeux le texte du projet officiel.
L’amour n’est que l’emballage menteur du désir de fornication. (Casanova)
Voilà une formule que notre grand Lucrèce n’aurait pas trouvée dénuée de pertinence, bien qu’elle ne corresponde pas exactement à la présentation de la question dans le « De rerum natura ».
“Ainsi, l’étude de l’Islam sera obligatoire”
Et le bouddhisme rien ? bon, c’est vrai que l’invention de la tolérance n’est pas chose que puisse intéresser les monothéistes… en effet, oui, ils la demandent… ils la revendiquent, même… les pauvres… s’il s’agit d’en profiter… c’est vrai qu’ils l’oublient dès qu’une occasion de se massacrer se présente.
Cela dit, des cours pour enseigner l’agnosticisme et l’athéisme sont prévus aussi ?
Il faut reconnaître, monsieur MOUMME, que j’emballais, j’empalais, j’enfilais, en quantité remarquable, avant ma retraite comme domestique au milieu de livres rares … façon Lucrèce, certes, mais souvent mâtinée Borgia.
Pleasure all mine, Passou.
Promis, je balaie devant ma porte (clean up my own backyard) et cesse de mettre un « c » à Piketty… Aarrgh…
« C’est fatiguant d’aimer, on aspire à son hamac et à ce qu’on nous foute la paix une bonne fois pour toute…! ». Le vieux branleur nous la joue jean dujardin lover fatigué.
Dès ma plus tendre jeunesse, j’ai laissé l’humilité en cuisine, pour vivre libre !
Ne vous étonnez pas si je vous recommande l’achat de « Histoire de ma vie », plutôt que le livre fienteux résultant de la diarrhée économique de Monsieur Piketty, l’idole des castrats financiers.
Vous ne le regretterez pas.
503
commentaires