Le moment Apostrophes
Etrange cette impression d’être considérés comme des dinosaures par des plus jeunes lorsque nous leur parlons d’Apostrophes, exactement comme nous tenions pour des diplodocus ceux qui nous vantaient le charme de Lectures pour tous quand nous étions plus jeunes. Il est vrai que l’émission de Bernard Pivot est née il y a quarante ans, déjà. Une émission purement littéraire, entendez par là qu’elle était exclusivement consacrée aux livres, fussent-ils parfois bien peu littéraires.
Durant les quinze années de son existence sur la deuxième chaine, de 1975 à 1990, elle joua un rôle essentiel dans la vie culturelle en France ; elle participa de plein droit au débat d’idées quand elle ne l’initia pas ; des querelles y ont été vidées publiquement ; des réputations s’y sont faites et d’autres s’y sont défaites ; des penseurs exigeants y ont gagné un public qu’ils n’auraient jamais espéré atteindre ; des romanciers populaires y ont perdu tout crédit ; des poètes s’y sont fait entendre. Souvent le destin d’un livre s’y est joué en quinze minutes, pour le meilleur et pour le pire. Durant toutes ces années, Bernard Pivot y fut l’ « interprète de la curiosité publique » selon le mot de Pierre Nora, lequel n’ira pas, pour autant, jusqu’à faire du studio d’Apostrophes un lieu de mémoire.
La liste des apostrophés est impressionnante, non par leur nombre mais par leur trempe. Lorsqu’on visionne ces émissions sur le site de l’INA, on est frappé par deux phénomènes : d’abord la qualité et la variété des auteurs, surtout chez les historiens, les philosophes, les sociologues, les essayistes, auxquels on aurait du mal aujourd’hui à trouver des héritiers de la même envergure et pas seulement chez les Français (où sont les Dumézil, les Braudel, les Lévi-Strauss ?) ; ensuite l’exceptionnelle liberté de ton qui régnait sur ce plateau, la vivacité de la dispute, parfois la violence des échanges, dans un grand mélange des genres, toutes choses qui doivent aussi aux aléas du direct, et qui contrastent si fort avec l’autocensure et la frilosité de notre époque rongée par le principe de précaution. Apostrophes faisait l’événement, chaque vendredi soir dans la lucarne et le lendemain dans les librairies, en un temps de démocratisation de la culture au lendemain des Trente Glorieuses où la télévision ne comptait que trois chaines. Depuis, il y en a des centaines à la disposition du téléspectateur, la télécommande a encouragé l’impatience, la notion de direct a été abolie, le podcast a bouleversé les notions de temps et de programme.
Bureau d’esprit ou salon de conversation, dans la manière de faire société sous l’Ancien régime, Apostrophes renouait parfois avec le rituel de la visite au grand écrivain mais sans rechercher d’adoubement comme c’était le cas sous la IIIème République. On y conversait ; désormais, à la télévision, on échange ; le plus souvent, les invités s’empressent d’aligner quelques phrases avant que leur voix ne soit zappée par la frénésie de l’animateur ou étouffée par la vulgarité des applaudissements.
Qui se penche sur ce moment de l’histoire la télévision sera tenté de faire le procès de ce qu’elle est devenue. Foin de la nostalgie, tout a changé à commencer par le monde, excusez du peu. N’empêche : qui voudra écrire notre histoire culturelle vers la fin de l’autre siècle ne pourra faire l’économie d’un examen attentif des archives d’Apostrophes. Au-delà d’un reflet de la production éditoriale, et donc de la sensibilité, de l’intelligence, de l’esprit français dans ces années-là, il y trouvera un miroir sans pareil de la France des « années Apostrophes » tant nombre de Français s’y sont retrouvés. De toute la France et non d’une certaine France.
P.S. : Ce vendredi 6 novembre à 22h35, France 2 diffusera « Le vendredis d’Apostrophes », florilège des meilleurs moments de l’émission commentés par son animateur même, et réalisé par mézigue.
(« Image extraite des Vendredis d’Apostrophes » photo D.R. ; « Burgess, Moravia, Grass à Apostrophes » photo D.R.)
1 010 Réponses pour Le moment Apostrophes
@17.17 OK hamlet, je vous suis…, mais Arendt et Nietzche, ce n’était pas précisément le sujet/objet de Girard dans MRetVR, autant que je sache. Son enjeu était plutôt, dans les années 1960, d’interpréter différemment que ce ne n’était le cas jusqu’alors… l’œuvre de Cervantès, Stendhal et de quelques autres. Un Pommier le lui a d’ailleurs assez reproché, je crois me souvenir, qui le prenait pour un Phare éteignant les lanternes. Mais tout cela ne sont que des vieilles querelles transposées d’nciens et de Modernes. La question qui me taraude est plutôt la suivante : sa théorie du désir mimétique était-elle totalement élaborée quand RG essaya de la formaliser (à défaut de la formuler définitivement) lors de sa première revisitation de la littérature mondiale ? Ou bien, prit-il prétexte de cette aimable plongée pour nous infliger (et s’enfoncer ex post facto -par un effet de mouche pris dans la bouteille-, dans son interprétation de plus de plus délirante et infalsifiable de certains épisodes de la Bible transposés à l’histoire de l’humanité entière ?… Excusez du peu. Je pense qu’il y aurait des réponses à apporter à cette question, c’est peut-être fait ailleurs, mais où et chez qui ? Auriez-vous par hasard connaissance d’une bonne biographie intellectuelle de René Girard, du genre « compréhensive » ?
« Laurence dit: 5 novembre 2015 à 16 h 12 min
à Samuel 16:03 , pas tous les mettre dans le même panier, Pivot avait une certaine classe à côté de la vulgarité des autres… JC est parti faire sa partie de baby-foot, l’air est dégagé maintenant »
à l’époque personne n’était vulgaire à la télé, chacun occupait son espace, d’un côté Dumayet, de l’autre Guy Lux, et le pivot entre les deux : Pivot.
l’arrivée de la vulgarité était inévitable, et c’est tant mieux parce que le monde est vulgaire, les relations humaines sont vulgaires, les injustices sociales sont vulgaires…
il ne reste plus qu’un petit îlot de non vulgarité dans cette vulgarité générale : la littérature, comme espace tenu par des personnes civilisées et bien éduquées, ce qui fait de la littérature un monde en dehors du monde, un monde peuplé d’agrégés bourgeois dans un monde totalement désagrégé.
c’est devenu une situation tout à fait ridicule.
Nous sommes désolé de vous rappeler à la réalité, monsieur Samuel !
La vulgarité n’est pas du côté du peuple : elle est du côté des amoureux de la littérature, bourgeois égoïstes égocentriques, egos sans trique, qui s’intéressent à elle cette saliope de littérature, plutôt qu’à la faim, à la géhenne, à la souffrance, à la guerre dans le monde.
Bien à vous.
Samuel dit: 5 novembre 2015 à 17 h 41 min
il ne reste plus qu’un petit îlot de non vulgarité dans cette vulgarité générale : la littérature, comme espace tenu par des personnes civilisées et bien éduquées,
… douchées tous les jours et s’exprimant avec correction.
Vieux radoteur!
Ne trouve-t-on pas autant de vulgarité, d’une autre espèce, dans la France de la « Belle Epoque »?
Diagonal dit: 5 novembre 2015 à 17 h 40 min
je ne crois pas Girard ait jamais cru avoir inventé une nouvelle théorie, sans doute a-t-il voulu tout au plus éclaircir ce qui l’opposait à son père, les raisons pour lesquelles il ne pouvait pas aimer ce que représentait son père, d’où son envie de revenir aux sources, au texte, de se comporter comme un bon et pur protestant, le mensonge du romantisme c’était le mensonge nietzschéen et (avec ses conséquences politiques) dans lequel des gens comme son père se sont fracassés, vautrés et aveuglés, c’est l’aspect politique de la pensée de Girard, et dans cette politique il rejoint Arendt : le mensonge du romantisme est de vouloir créer un monde purement immanent, qui se suffit à lui-même, un monde sans passé et sans avenir : Girard est redevenu ce qu’il était : un protestant !
Enseigne de vaisseau Fabio Rigoletto….. dit: 5 novembre 2015 à 17 h 51 min
exact, je n’ai rien dit d’autre.
vous pourrez faire tous les efforts que vous pourrez, vous ne pourrez jamais faire en sorte que la littérature devienne un substitut à la religion !
c’est pas possible !
je vous lis, et je vois bien que vous en pourrez tous d’envie, vous ne faites rien d’autre que vous couvrir de ridicule !
vos enfants riront de vous parce que vous vous rendez ridicules !
La religion est un acte de foi, la littérature un divertissement, la guerre un révélateur.
et ces histoires de se prendre pour un aristochat parce qu’on a un livre sous le bras ou qu’on se pâme devant un tableau c’est fini !
c’était valable du temps de Stendhal mais maintenant c’est fini ! game over !
l’élection pas la chair, l’élection par l’esprit et l’élection par l’esthétique : c’est un truc périmé, si vous en bouffez vous allez tous tomber malades !
hého il faut redescendre sur terre !
Nous savons bien, nous autres guerriers, que nous sommes mortels !
Les littérateurs, y compris les inutiles, se croient tous immortels ! Enfantillages, risibles et tristes …
hamlet dit: 5 novembre 2015 à 18 h 03 min
vous ne pourrez jamais faire en sorte que la littérature devienne un substitut à la religion !
Ça m’est bien égal, tant qu’ils n’en font pas un substitut à la politique (« sache honorer ton ennemi en le reconnaissant »)…
« La religion est un acte de foi, la littérature un divertissement, la guerre un révélateur. »
Il faudrait en finir un jour avec cette dépréciation systématique de la littérature, et alors, certainement, beaucoup de nos problèmes actuels disparaîtraient.
jem dit: 5 novembre 2015 à 18 h 18 min
Il faudrait en finir un jour avec cette dépréciation systématique de la littérature, et alors, certainement, beaucoup de nos problèmes actuels disparaîtraient.
Le début de cette phrase suscite la bienveillance, sa fin le scepticisme.
jem dit: 5 novembre 2015 à 18 h 18 min
Splendide exemple de la naïveté en cours chez les intellectuels les plus convenables …
Revenons sur les détails choquants : pourquoi infliger aux erdéeliens cette face de crétin en première de couverture du MAGAZINE LITTERAIRE ?
Enseigne de vaisselle JC Rigoletto va bientôt monter en grade : Amiral de la Fiotte !
Enseigne de vaisseau Fabio Rigoletto….. dit:
pourquoi infliger aux erdéeliens cette face de crétin en première de couverture du MAGAZINE LITTERAIRE ?
C’est la répétition qui suscite la lassitude.
Qui n’est pas excédé par l’image omniprésente d’un couillon souriant, à barbe rousse et casquette, se présentant comme un prodige de polyglossie?
Dénonçons cet infâme lobby nommé Babbel!
jem dit: 5 novembre 2015 à 18 h 18 min
Il devrait être obligatoire dans tous les foyers de s’installer avec un Proust au coin devant la cheminée au moins quatre fois pas semaine, pour une durée de 90 minutes. Je propose la création d’une police de la lecture. Z’auraient du boulot, les pauvres gens. CDD renouvelable… 3 fois…
au coin devant
Juste en cas de scoliose prononcée, évidemment.
Au risque de déplaire, aucune cheminée dans notre datcha, réchauffement climatique oblige.
Conséquence : aucun besoin de ce Proust ! De toute façon, nous, on ne lit pas : on regarde des films. Chauffer ? ici, les convecteurs électriques à l’énergie nucléaire nous conviennent parfaitement ! Pas cher et propre… ça baigne !
Après le bol de bouillie pour gâteux, un peu de solide:
« The novelist Arundhati Roy and two dozen Bollywood figures have added their voices to the artists, scientists and historians by returning their awards in protest against a climate of religious intolerance and violence in India. » The Guardian.
Passablement agacé par l’auteure du formidable « Dieu des petits riens » depuis les propos imbéciles qu’elle avait tenus sur Rushdie (voir Joseph Anton), force est de reconnaitre que là-dessus, elle a du cran (la jolie Mrinmoyee aussi).
Un peu autre chose que les littérateurs de salon encensés par les desservants de la connerie mimétique.
Bonne réponse de l’amiral…
Foutre, pardon. D.
Fourré fait plus forestier, de plus la tradition approche qui veut que l’on s’en fourre plein le gosier de ces boules fourrées dont d’ailleurs nous raffolions, enfant, et que nous attendions impatiemment, il n’y a plus de saison pour le chocolat cependant merci pour cette conversation truffées de références inconnues de moi en tout cas mais je n’y connais rien, alors vous lire donne la mesure de la distance impossible à parcourir en si peu de temps quand on n’a jamais couru ni très vite ni très longtemps . Sinon, quel roman que ce texte qu’il nous est donné de lire, dommage que ce ne soit sciences-fiction.
Est-ce que par les plus grands des hasards vous feriez des rapprochements, Bérénice ?
truffaut, pardon.
Fourré, ça fait forestier si vous voulez, mais ça fait fourré, surtout.
« Enseigne de vaisseau Fabio Rigoletto….. dit: 5 novembre 2015 à 18 h 05 min
La littérature est un acte de foi, la religion un révélateur, la guerre un divertissement. »
bien vrai…
D j’ai lu ceci:
http://www.lexpress.fr/culture/livre/le-style-de-christine-angot_1732020.html
et trouvé
http://www.persee.fr/doc/ahess_0395-2649_1965_num_20_3_421289
sans cet échange intéressant je ne m’y serais pas arrêtée.
Là je suis obligé de vous suivre, hamlet.
Je rigole, bien évidemment.
Passou dit: 5 novembre 2015 à 17 h 06 min
___________
Vous le faites exprès ou c’est congénital…!
Je ne m’intéresse absolument pas à la personne de ce monsieur Py, que je ne connais pas !
Je m’insurge contre une déclaration éhontée et scandaleuse de ce monsieur !
Ce que vous me dites n’a strictement rien à voir avec ce que je lui reproche, à ce sinistre éditeurs. Je me fous totalement de ce qu’il a édité. Sa déclaration à propos de ses chevaux d’écurie est simplement monstrueuse et typique de notre époque de m.erde, c’est tout. Et que ce soit précisément un éditeur et quel éditeur ! en dit long justement sur ce monde qui a totalement perdu le sens de la vie et de ce qu’est fondamentalement la littérature.
Quant à l’idée que je me cacherais derrière Flaubert, c’est totalement idiot et insignifiant. En plus, vous oubliez Rabelais. Je ne prenais ces deux écrivains que parce qu’ils ont écrit des romans encyclopédiques. Mais parfois je comprends pourquoi vous n’avez pas eu votre bac dès le premier coup.
De toute façon, on ne peut pas débattre avec vous, vous ne comprenez rien, mais rien à ce que j’ai écrit là, ou vous faites semblant de ne rien y comprendre, ça vous arrange. Ça vous met trop en question, vous, votre blog et vos valeurs, qui ne sont pas les miennes quant à la littérature ! Mais je prends bonne note de vos positions, je vous les resservirai à l’occasion au moment opportun, vous qui aimez tant vous travestir dans le costume des âmes pures de la critique littéraire… En tout cas, je ne vous félicite pas d’appuyer la déclaration de Py, indigne d’un éditeur digne de ce nom.
truffée pour trêve, D une réponse en modération. En attendant je tiens à vous redire l’intérêt trouvé dans cet échange nourri.
l’intérêt trouvé dans cet échange nourri. (Bérénice)
A en juger par le post de Widergänger qui précède, il s’agissait d’un exercice de tir.
D. vraiment très mauvais vos dialogues.
essayez ça :
bérénice : Truffaut ?
D. : oui dinde truffée de plombs
B : plombée de truffes ?
D : comme je l’ai dit
B : me prenez pas pour une bille D. !
D : une billedé ? c’est quoi ça ?
B : comme une truffe plombée de dinde…
D : me prenez pas pour une dinde B. !
B : une dindeubée ? c’est du verlan ?
D : je vous en prie B. revenez au sujet du jour !
B : c’est quoi le sujet du jour ?
D : croyez-vous en Dieu ?
B. : de grâce pas Dieu D. en plus le sujet c’est Pivot !
D : vous le saviez donc B ?
B : sûr D. que je le sais !
D: et pourquoi…
B : pourquoi quoi D. ?
D : pourquoi faire comme si…
B : comme si quoi D. ? accouche nom d’une pipe !
D : accoucher B ?
et blablabla voilà D. des dialogues qui tiennent la route sur un blog de littérature !
même Angot elle écrit pas des dialogues aussi nuls que vous D. !
Oui, en plus je ne me cache pas derrière Mme Bovary, j’ai parlé de Bouvard et Pécuchet…
C’est vraiment n’importe quoi, ce blog ! N’importe quoi !
La mauvaise littérature ne chasse pas la bonne. Ce serait plutôt le contraire. Léautaud prétendait avoir appris à écrire en lisant des « écrivains de carton, qui pullulaient d’adjectifs ».
Le seul problème, c’est d’en faire de la bonne.
Le temps qui passe est toujours très sévère pour les écrivains qu’on monte au pinacle lors d’un Goncourt et qui se retrouve plusieurs décennies plus tard dans les poubelles de l’histoire littéraire. Et inversement, des romans qui n’intéressent personne et qui se révèlent un siècle plus tard être de très grands œuvres comme Bouvard et Pécuchet du très grand Flaubert. Je prédis à Enard les poubelles de l’histoire et à Py la honte des lecteurs exigeants pour avoir déclarer ce qu’il a déclaré, qui, avant d’être une forfaiture, est profondément ridicule et stupide.
Actes-Sud n’est tout de même pas un mauvais éditeur, loin de là. Tout ce qui est exagéré est insignifiant. Cette histoire de postérité, c’est la façon dont M. Py vend son travail. Il en est de pires. Et puis dans ce temps de discoureurs, il faut bien qu’il tienne un discours. Pas le choix. On ne peut pas non plus lui reprocher de devoir tenir compte de l’état du lectorat pour assurer la pérennité de sa maison. Il faut bien en passer par-là. Ensuite l’amateur de littérature achète ou pas le livre, c’est aussi son droit.
Chaloux baisse son froc…
Les « intellos » (au sens cultureux, pontifiant,donneurs de leçons,terroristes, etc…)n’aimaient pas Pivot : « Ce n’est pas un intellectuel…etc… ». On l’oublie aujourd’hui,et les mêmes s’extasient…
Cela rappelle un peu ce qui s’est passé avec Simenon.
De toute façon, mes pauvres petits chéris, c’est parler pour rien. Car qui est capable de lire et de goûter l’art des grands écrivains ? Une élite de plus en plus restreinte. Qui est capable aujourd’hui dans la littérature journalistique de parler de manière naturelle et accessible au plus grand nombre de l’art d’un écrivain et des problèmes littéraires que pose son œuvre ? Quasiment personne. On cause à propos de la littérature, comme chez Pivot, mais on ne parle pas de littérature. Avec en plus maintenant une masse de crétins sans orthographe qui se targuent d’y connaître quelque chose. C’est la sinistre et tragique réalité de notre époque.
quelqu’un peut me dire c’est quoi le problème avec 3.14 ?
Enard a dit qu’il était content d’avoir Monsieur Py dans son écurie ?
et alors ? je vois pas trop le problème.
tous les écrivains parlent d’écuries depuis au moins 50 ans, et c’est maintenant que monsieur WGG découvre qu’il existe des écuries dans la littérature, et il va nous péter une bielle et nous couler une durite parce qu’il vient de découvrir que la littérature comme l’art sont un milieu de turfistes !
mais mon pauvre WGG cette histoire de cheval, pour en trouver l’origine il faut remonter à 1789 !
avant les chevaux c’était que pour l’aristocratie.
avec quoi d’après vous la bourgeoisie s’est-elle hissée au niveau de l’aristocratie ?
il faut relire Proust mon p’tit gars !
la bourgeoisie s’est hissée au niveau de l’ancienne aristocratie grâce à la littérature.
à partir de là il est tout à fait normal qu’il récupère leurs chevaux !
je sais pas qui vous a refilé votre bas à vous mais laissez-moi vous dire qu’il a dû se tromper d’élève !
Excellent ! Nous avons une bonne nouvelle à donner à nos financiers, càd vous, chers contribuables : l’Etat Islamique est terrorisé à l’idée que le porte-avions Charles le Glauque, intervient dans la lutte anti-Califat !
En outre, cette impression est conforté par un sondage JDD sur un échantillon de six prisonniers irako-syrien : « Avez vous peur de Charles de Gaulle ? »
Cinq ont répondu : « Non ! qui est ce ? », le sixième est mort avant d’avoir parlé. Cependant il aurait susurré « De Gaulle ? mais il est mo… ! »
Tout se déroule suivant les plans du Drian. Un patron comme on les aime !
Flaubert, à sa façon, a été élevé au pinacle, au moins deux fois. La première avec Madame Bovary, gros scandale mais grand événement, la seconde avec Salammbô qui a été mise à toutes les sauces au moment de sa parution. Et Hugo, et Balzac, et Céline. Les cas de grands romanciers ignorés par leur temps sont tout de même assez rares. C’est un mythe romantique ou même post romantique qui a contaminé l’entier discours sur la littérature, mais on peine tout de même à en trouver des exemples. Kafka a refusé de publier mais que se serait-il passé s’il avait décidé de le faire? Stendhal, peut-être (je connais mal Stendhal que j’ai peu lu), mais sans doute pas sans raisons historiques. Jamais lu non plus, en prenant le cas d’écrivains supposés plus confidentiels, que Huysmans se soit plaint de l’absence de lecteurs. Il faut relativiser tout cela.
Widergänger dit: 5 novembre 2015 à 19 h 34 min
Chaloux baisse son froc…
c’est parce que j’ai une grosse carrière devant moi.
Hurkhurkhurk!
WGG pas votre « bas » votre « bac ».
sérieux WGG relisez Cervantès, Rossinante… le cheval et les écuries c’est une signe de noblesse,
vous avez jamais entendu parler des « écuries royales » ?
c’est un truc hyper royale d’avoir une écurie, aprè qu’on y mette des chevaux de course ou des écrivains je ne vois pas trop ce que ça change.
WGG vos porpos c’est limite insultants pour les chevaux.
il faut relire Swift, un cheval ça au plus de gueule qu’un humain, c’est plus beau, plus noble.
dans la situation actuelle qui est la nôtre, traiter un écrivain comme un cheval c’est vraiment le truc le moins pire qui puisse nous arriver.
au contraire c’est un compliment, une marque de respect.
sérieux WGG c’est super beau un cheval.
Franchement, une écurie !!!…
N’oublions jamais : une boucherie chevaline de fermée, c’est une boucherie littéraire que l’on ouvre, et des chevaux que l’on sauve.
Cannibales de tous les pays, éditez-vous !
sur ce coup je suis à fond pour Passou !
WGG la chose qui pourrait à la limite vous révolter ce n’est pas qu’on traite un écrivain comme un cheval mais l’inverse !
mais ça vous ne le verrez jamais, demandez à Bar Tabac, les types qui vivent avec les chevaux ils les aiment trop.
A 19h13, on voit bien que le grand chéri du Poltergeist passe un sale quart d’heure.
C’est dommage, demain soir je ne pourrai visionner d’autre moments inoubliables, qu’il convient de se remémorer comme « les deux fautes de Môssieu Pivot »
L’une étant renversante. Elle s’appelle Jane.
J’ai le même mot d’excuse que le poète, qui refusa la pantomine: Monsieur, Monsieur, « je dois dîner avec ma soeur ».
Comme dit filosofiquement: ce qui ne tue pas, rend plus fort.
Bien sûr, j’aurais zéro à la dictée.
Je me découvre cette faute jamais corrigée: on dit pantomime.
http://alorthographe.unblog.fr/2011/03/01/pantomime-ou-pantomine/
En lisant les commentaires « nécro-bio » de Maggiori et Birnbaum sur R. Girard, je n’ai pas vraiment trouvé de réponses à mes questions. En revanche, en lisant l’itw du jésuite D. Peccoud dans la Croix, j’ai mieux compris où voulait en venir Hamlet, qui ne perd jamais son Nord… En revanche, son explication oedipienne à trois sous, il fallait quand même l’oser avec cet aplomb qui en fait le charme, mais on ne la trouve pas chez le Jésuite !… Pour mémoire, un extrait copié-collé de la bonne « récupération » de la philo par la théologie jésuitiste du moment, jamais désarmée elle non plus… Ça pourrait intéresser quelques athées matérialistes onfrayiens d’esprit entr’ouvert, d’ancienne culture parpaillote, sait-on jamais, si d’aventure ils n’osaient pas aller s’ouvrir à La Croix les bras en croix ?
_____
D. Peccoud : En mourant sur la Croix, le Christ révèle la nature du meurtre fondateur à l’origine de toute institution sociale. Car le Christ n’est pas un bouc émissaire passif, comme dans les religions traditionnelles. Son statut de victime est différent, d’abord parce qu’il est innocent et conscient de l’être, et surtout parce qu’il est actif puisque, au lieu de désespérer, il subvertit le mal qui s’acharne sur lui, dont l’humanité le charge comme tout bouc émissaire, en énergie de confession de sa confiance absolue en son Père. Et il l’exprime en espérance indéfectible. Le Christ est la victime expiatoire par excellence puisqu’il accomplit ce que le Père ne peut pas faire, à savoir transformer les énergies négatives qui conduisent vers la mort en énergies positives qui conduisent vers la vie. En effet, le Père créateur qui n’est que dons et pardons, ne peut pas reprendre l’énergie créatrice qu’il a donnée à ses créatures, même quand elles les pervertissent en énergies de mort. Mais le Christ va prendre sur lui ces énergies créatrices perverties par le péché, pour les subvertir en énergie positive d’espérance du triomphe de la Vie sur la mort. C’est ainsi que la Création est sauvée.
Comment René Girard aide-t-il à comprendre le Salut ?
D. P. : Comme l’a montré le théologien américain James Alison dans Le Péché originel à la lumière de la résurrection (Cerf, 2009), la théorie du bouc émissaire de Girard donne une entrée lumineuse pour aborder le Salut. La théorie mimétique rend compte de ce qu’est la relation du Père et du Fils. Dans la relation mimétique entre un père et son enfant, l’enfant voudrait s’approprier quelque chose dont le père ne peut s’aliéner. L’enfant entre alors dans une violente jalousie à son égard. Dans la relation entre le Père et son Fils, au contraire, comme le Père donne tout et que le Fils se reçoit tout entier de Lui, il l’imite et donne tout à son tour. Le Fils va ainsi reproduire mimétiquement la capacité de don infini du Père. Jamais il ne cède à la tentation de se poser contre le Père. La violence du mal est ainsi réduite à l’impuissance, ou plutôt subvertie en puissance d’expression de son amour du Père.
désolé de revenir sur la question soulevée par WGG, juste une question de détail :
pour Enard il dit qu’il est content d’avoir ce cheval dans son écurie.
et si ç’avait été Angot il aurait dit comment ?
je suis content d’avoir cette jument dans mon écurie ?
ou alors on dit aussi « cheval » pour une écrivaine ?
« ou alors on dit aussi « cheval » pour une écrivaine ? »
Tout est question de nuances.
Ainsi prenez cette écrivain américaine. A 2min 21.
http://www.ina.fr/video/CPB85000077
Widergänger dit: 5 novembre 2015 à 19 h 21 min
C’est vraiment n’importe quoi, ce blog ! N’importe quoi !
Certains, ici, seront douloureusement peinés.
« On ne vaut pas grand chose, mais on vaut ».
Diagonal dit: 5 novembre 2015 à 20 h 05 min
Ça pourrait intéresser quelques athées matérialistes onfrayiens d’esprit entr’ouvert, d’ancienne culture parpaillote
C’est quoi cette histoire?
Sauf erreur sa femme est restée protestante mais lui admirait Ratzinger.
@Diagonal, merci pour ces extraits.
même si le religieux reste une bonne porte d’entrée dans la pensée de Girard (comme chez tous ces philosophes protestants), je reste convaincu que l’aspect le plus important est politique.
dans sa critique du romantisme (et aussi de Nietzsche) il dément le côté « fatalité » qui seriat lié à des invariants anthropologiques, c’est même ce qu’il reproche au romantisme : son immobilisme, une fin en soi, Girard est aussi un auteur du mouvement et du dépassement, de ce qui manque le plus aujourdhui à la politique : l’avenir.
Est-ce que vous pensez vraiment ce que vous écrivez, hamlet, ou bien dites-vous cela pour vous donner une contenance ?
la vie dans les bois dit: 5 novembre 2015 à 20 h 19 min
« ou alors on dit aussi « cheval » pour une écrivaine ? »
En ce qui me concerne, ça m’est bien égal.
Mais je suis bouleversé quand les résistants anti-totalitaires sont d’une aussi stupéfiante beauté – di beltà cosi stupende.
Bû-ye jû-ye muliyân
Ayâd hami
Yâd-e mehraban
Ayâd hami
Arab?
It’s persian, stupid.
http://madame.lefigaro.fr/societe/deux-actrices-iraniennes-bannies-des-ecrans-051115-99152
Tous ensemble dans la lutte!
Avec nos soeurs!
Widergänger dit: 5 novembre 2015 à 19 h 38 min
De toute façon, mes pauvres petits chéris, c’est parler pour rien. Car qui est capable de lire et de goûter l’art des grands écrivains ? Une élite de plus en plus restreinte.
–
Je ne le pense pas, Michel. Il faut simplement les mettre sur la piste.
Pour tout vous dire en vous lisant je décèle une certaine hypocrisie : se lamenter de faire partie d’une élite de plus en plus restreinte et en jouir de plus en plus intensément. Oh oui !
J’ai pas raison ?
uhuh 20h32, s’cuse, je suis en train de regarder les images du supplément du mag’ litt’ de novembre de cette année; je te laisse avec les membres du C.U.D.
Tu devines bien, ce trium peu viril, qui pourrit tant et plus le temps des autres.
Cher Assouline,
J’ai passé une agréable journée en votre compagnie. Je n’avais rien d’autre à faire, alors j’ai ausculté votre blog, où j’avais posé, dès 11 heures du matin, un petit message d’appel, provocatoire, comme d’habitude. Rien, peu de chose. Or je réclame de la virulence ! Où sont donc vos lecteurs purulents, vos habitués épileptoïdes, vos emmerdeurs qui ne servent à rien, sinon à faire du chiffre ?
Évidemment, l’image que j’aime beaucoup, dans ce petit livret, est celle de la page 18. Un tête à tête.
la vie dans les bois dit: 5 novembre 2015 à 20 h 37 min
Ce post semble s’adresser à moi, mais je n’ai rien compris.
(Entre nous, une femme inconnue qui vous tutoie, ça gratouille ou ça chatouille?)
« Ce post semble s’adresser à moi, mais je n’ai rien compris. »
C’est sans importance. Tu veux le générique ?
la vie dans les bois dit: 5 novembre 2015 à 21 h 02 min
Tu veux le générique ?
Je vous en prie, la délicate distinction tu/vous n’existe pas en arabe, mais elle est obligatoire en persan.
A défaut d’arabité, respectez mon islamité.
–Sharmuta, que de discussions sur cette arabité.
Ce n’est pas le début du mot qui me gênait (arab, je l’adore) mais sa fin (ce bité ne passait pas).
N’avais-je pas raison?
Sentimental Journey dit: 5 novembre 2015 à 19 h 37 min
« Les « intellos » (au sens cultureux, pontifiant,donneurs de leçons,terroristes, etc…)n’aimaient pas Pivot : « Ce n’est pas un intellectuel…etc… ». On l’oublie aujourd’hui,et les mêmes s’extasient… »
Non ce n’est pas ça – Il ne se prend sans doute pas lui-même pour un intellectuel – il est sympa et curieux, c’est quelqu’un de normal ! Et il n’y avait pas d’équivalent de cette émission dans d’autres pays. C’était intéressant à cause des ‘invités’, de l’ambiance générale,libre. On sait bien que c’était limité, on ne s’extasie pas: on regrette que ça n’existe plus
Ce pauvre Alba qui n’est pourtant pas abondamment pourvu question matière grise, à côté du caniche, c’est Socrate.( Chaloux )
Si Chaloux se met à insulter les caniches, où va-t-on ?
Zonzon, c’était méchant pour Alba. Je n’en pense pas un mot. En fait, je l’aime bien.
Comment René Girard aide-t-il à comprendre le Salut ?
D. P. : Comme l’a montré le théologien américain James Alison dans Le Péché originel à la lumière de la résurrection (Cerf, 2009), la théorie du bouc émissaire de Girard donne une entrée lumineuse pour aborder le Salut. ( cité par Diagonal )
René Girard ou la providence des Jésuites . A quand la canonisation ?
Toute la difficulté pour René Girard quand il aborde le texte biblique, c’est qu’il a déjà choisi son camp. Il y croit, ce bon père. C’est ce qui fait la différence entre un Dumézil et lui. Quand Dumézil examine la mythologie indo-européenne, il ne s’en fait pas le thuriféraire. Il l’étudie en savant et non en prosélyte plus ou moins masqué, ce qu’est un René Girard. Celui-ci ne pouvait admettre que les textes bibliques ( ancien et nouveau Testament ) ne sont pas autre chose qu’un corpus de récits mythiques et de prescriptions liées à une prétendue « révélation », égaux, en dignité et dans le type de rapports que les uns et les autres entretiennent avec le réel, à la Théogonie d’Hésiode ou aux légendes aztèques. Nous peinons à le reconnaître parce que notre culture « judéo-chrétienne » est truffée de références et de souvenirs bibliques. Girard et son commentateur jésuite sont persuadés que la religion chrétienne marque un progrès par rapport aux religions qui l’ont précédées, notamment les paganismes antiques. Mais dans le domaine religieux, il n’y a et ne peut y avoir aucun progrès d’aucune sorte. Il n’y a qu’une diversité de croyances, aussi peu rationnelles les unes que les autres.
Mais dans le domaine religieux, il n’y a et ne peut y avoir aucun progrès d’aucune sorte. Il n’y a qu’une diversité de croyances, aussi peu rationnelles les unes que les autres. (mézigue)
Je vois d’ici un bon père jésuite procédant à un sacrifice humain au sommet d’une pyramide aztèque. Le pied !
Bon, d’accord, Passou de 17 h et quelques, mais au moins, rassurez-moi : vous partagez mon analyse sur ces soi-disant « incontournables » de Pivot – c’est tout de même rageant qu’on ne puisse apparemment s’en passer – tenez, c’est comme si, parlant de votre blog, on ne citait que Bouguereau…
D’autant que, face à Béart, ce n’était pas Gainsbourg, mais Gainsbarre ce soir-là , hélas. Même si je reconnais un côté génial à « Quand Gainsbarre se bourre, Gainsbourg se barre », il n’empêche qu’Apostrophes, ce n’étais justement PAS ça…
J’espère par contre, (enfin, vous connaissant, j’en suis sûre), qu’il y aura les premières apparitions de Modiano. Il fallait toute la tendresse (si, je maintiens ce terme) de Pivot pour que cette parole balbutiante trouve là son auditoire, captivé d’un coup par cette espèce de sincérité modeste qui, sans rire, nous faisait nous redresser du fond de nos canapés, nous pencher vers le poste, les mains soudain entourant nos genoux, l’attention réveillée d’autant plus qu’on avait l’impression d’être devant une chasse aux papillons. Les papillons étant les mots de Modiano, n’est-ce pas, et nous, tendant nos trompes vers le nectar…
Ah oui, ce que j’ai aimé Apostrophes, nom de dlà. J’étais carrément en colère le jour de la fermeture : comment, disais-je, il ose fermer la boutique, alors que j’y aurais eu toute ma place en tant qu' »espoir de l’année » ? Franchement, ce que j’aurais été bien, face à Pivot, présentant, modeste mais néanmoins souriante, un joli petit livre plein d’espoir…
(le fait que, pendant ces années Pivot, je n’ai encore jamais écrit une seule ligne ne rentrait pas une seule seconde en compte dans mes divagations. La fermeture d’Apostrophes signifiait qu’avant même d’être embouchées, les trompettes de la renommée devaient, pour moi, être tristement remisées sur l’étagère des ratés de ma vie. Adieu, veau, vache, cochon et autre pot au lait. S’il me fallait écrire, désormais, il me faudrait un autre but que de passer un jour dans la mythique émission. Snif. Je suis SURE que nous avons été des centaines dans mon cas…)
Pascal, le philosophe de la joie.
Sur l’illustration du « Magazine littéraire », on voit très bien, au sourire en coin du Blaise, qu’il s’imagine en train de découper un bon père jésuite en rondelles. Ah, elle est belle, la charité chrétienne. Au fait, qu’en disent les cardinaux dans leurs suites de luxe vaticanesques ? Je ne donne pas cher de la peau de ce brave François. J’en vois, à la bibliothèque vaticane, qui cherchent fiévreusement des infos sur les poisons des Borgia.
C’est exact JB, il faut avoir bon pied pour gravir une pyramide aztèque.
http://www.mexicolore.co.uk/aztecs/gods/god-of-the-month-tezcatlipoca
« vous partagez mon analyse » Clopine
C’est se payer de mot que de qualifier ainsi votre propre prose.
Une contenance, une contenance… S’agirait pas de voir trop petit, hein !
Moi.
Je relis ou je lis pour la première fois ? Salammbô de Flamber. En couverture du folio de Gaston Bussière un détail de Salammbô
Musée des Beaux Arts Mâcon
Pas sûre de tout comprendre.
Mais je pige tout des mouvements de troupe au dehors de Carthage. Et elle, je la vois, avec ses esclaves.
Ah Flaubert !
J’écris Flaubert et mon couil…de correcteur automatique écrit subrepticement Flamber. Ô Gary gary !
Qui y a-t-il de plus beau que Flaubert ?
Hormis Zola Balzac et Rabelais et Montaigne et leurs acolytes…
Mais qu’est-ce que c’est encore cette histoire de chevaux à propos de Bertrand Py ?
« La violence du mal est ainsi réduite à l’impuissance, ou plutôt subvertie en puissance d’expression de son amour du Père. »
Et ça marche également quand le Père s’appelle Allah, Diago ?
>passou
C’est passque nous aimons les chevaux. Py est là par hasard, sur notre chemin.
pour vous
Première pluie
le singe aussi
voudrait un petit manteau
Affectueusement votre,
rose
Passou dit: 5 novembre 2015 à 23 h 32 min
___________
Vous n’allez pas bien en ce moment… vous ne comprenez plus rien non plus aux blagues d’hamlet…
Vous êtes quand même sacrément gonflé de soutenir la galerie de Py ! C’est peut-être un bon éditeur, mais c’est assurément un brave imbécile.
Pardon : pour vous tous
En tout cas, Passou, vous êtes fasciné par la différence entre minuscule et majuscule. Vous y croyez manifestement…
A propos de Flaubert, on peut voir actuellement au cinéma la dernière version de Madame Bovary.
Il y aurait beaucoup à dire !
Plus belle et sensuelle que celle de Claude Chabrol avec l’anorexique Isabelle Hupper.
Mais en langue anglaise, faut le faire !
Passou, je peux vous le dire maintenant que nous nous connaissons virtuellement depuis bien des années, vous ne serez jamais un grand écrivain parce que vous n’avez pas la sensibilité d’un écrivain. Vous avez la sensibilité d’un admirateur mais vous ne savez pas admirer non plus. Pour ne pas voir ce que la phrase de Py implique !
Vous ignorez complètement ce que ça veut dire et ce que ça implique, écrire. C’est tout un monde intérieur qui ne vous sera jamais accessible. Il y a quelque chose en vous qui est complètement fermé à la vie intérieure, et vous n’avez pas l’esprit ouvert. Vous passez votre vie dans un rôle qui n’est pas le vôtre, vous vous mentez à vous-même.
Au contraire, Paul Edel, je peux lui reprocher beaucoup de choses en tant qu’être humain, il ne comprend rien à bien des choses de la vie des autres, il est obtus et fermé à autrui mais au moins il sait, lui, ce que ça implique, écrire. Lui, c’est un vrai écrivain, il a un esprit d’écrivain, même si ce qu’il produit n’est pas forcément à la hauteur de ce qu’il sent. Mais vous, Passou, vous ne sentez rien là où vit tout un monde. Je trouve ça tragique.
Pensez-en ce que vous voudrez !
Le cinéma, Baroz, sera toujours décevant par rapport au roman de Flaubert. J’expliquais l’autre jour encore un passage de Madame Bovary avec une de mes élèves qui prépare son bac, et qui a du mal à rentrer dans ce roman. Eh bien, c’est tellement inventif, tellement original, avec notamment un emploi tout à fait unique de l’imparfait avec une valeur ironique, que sa prose en est vraiment renversante. On ne trouve chez aucun autre écrivain une telle invention de formes. Et ça, c’est pas sous la plume d’un journaliste qu’on le trouvera ni dans aucune émission télévisée. Après, on s’étonne que les élèves soient incapables de lire toutes ces merveilles. Heureusement que nous, les profs, nous sommes là, pour élever les jeunes gens et la génération qui vient. Nous sommes les derniers curés d’une religion en passe d’extinction. Bientôt, plus personne ne saura lire, et Flaubert ne sera plus qu’un fantôme d’écrivain en déshérence.
Clopine dépitée… dit: 5 novembre 2015 à 22 h 08 min
__________
C’est tragique d’être comme vous êtes. Je vous plains. Vous n’écrirez jamais rien parce que vous n’avez pas la moindre idée de ce que ça implique, écrire. La littérature est un monde qui vous est totalement inconnu. Vous vivez dans le monde des hommes, pas dans le monde d’un écrivain qui s’efforce d’écrire et qui n’y arrive pas, comme Flaubert, Rilke, Mallarmé et tant d’autres. Vous n’êtes qu’une brave midinette, la Bécassine made in Normandie de la Rdl. Il n’y a même pas de mot pour vous qualifier. Félicité au moins était une sainte femme et Flaubert son dieu.
« Nous sommes les derniers curés d’une religion en passe d’extinction. Bientôt, plus personne ne saura lire, et Flaubert ne sera plus qu’un fantôme d’écrivain en déshérence. »
Je ne partage pas votre pessimisme, WGG, le meilleur juge en définitive reste le public, pas la critique et encore moins les prix littéraires.
Voyez le cas de Christine Angot, dédaignée par les institutions officielles et malgré tout abondamment lue.
Elle est avec Michel Houellebecq l’autre écrivain important de cette génération.
Ces deux auteurs auraient vraisemblablement été refusés par le docteur PY si, d’aventure, ils avaient envoyé leurs manuscrits aux éditions Actes Sud !
Sous le signe des frères Goncourt, paix à leurs cendres, voilà que Passou nous fait l’éloge de Pivot et Bertrand Py : la littérature en à vue et en verra d’autres… et, toujours, triomphera !
« Heureusement que nous, les profs, nous sommes là, pour élever les jeunes gens et la génération qui vient. Nous sommes les derniers curés d’une religion en passe d’extinction. »
Franchement WGG, vous confondez curé et cureton, non?
Autrement dit, ne brandissez pas la littérature comme un encensoir, wgg.
Rose 23h19 , si vous voulez comprendre Salammbô ,écoutez WGG et regardez le somptueux album de Philippe Druillet.
Attila 0h48 Lisez la Presse. Ch Angot vient d’être couronnée lauréate du Prix Décembre, le plus richement doté des prix d’automne,sourire,flashes…
Il y a 2 semaines la dernière page du Journal le Monde lui était entièrement consacrée, rendant compte de la magnifique soirée où elle avait enchanté le haut peuple littéraire , en discourant avec un rappeur sur la scène de l’Opéra Bastille. Aucun écrivain n’a reçu une telle consécration.
Je veux bien vous croire, Baroz. Mais c’est une chose de lire Angot, c’en est une autre de comprendre son art.
Savoir lire, c’est savoir comprendre l’art d’un écrivain. C’est ça qui est difficile mais c’est ça la littérature. C’est ce que je m’efforce de faire passer comme message auprès de mes classes. Mais il faut ramer dur pour y parvenir. On y arrive, vous avez raison. Mais je doute de plus en plus que les profs qui me suivront bénéficieront de la même formation que la mienne. Mes élèves m’en sont reconnaissants, ils me le disent. Mais je le vois avec mes collègues, ils n’ont pas les ambitions avec leurs élèves qui sont les miennes. Alors avec les futures générations de profs, qui ne sauront pas le latin, ni l’ancien français, qui n’auront pas sué sous le burnous comme je l’ai fait à la fac mais auront subi le bourrage de crâne des pédagogos, l’art de la lecture sera tombé en désuétude.
Salammbô, dans la « carrière » d’écrivain de Flaubert, c’est une espèce de laboratoire où il expérimente tout un ensemble de procédés qui lui sont très originaux, comme une technique nouvelle de description.
Flaubert, c’est un grand inventeur de formes d’écriture comme Picasso est un grand inventeur de formes plastiques, ou Braque ou Matisse. Et c’est ça qui fait d’une écrivain un grand écrivain. Les autres se contentent de raconter des histoires. Flaubert, lui, il fait tenir le monde tout seul au bout de sa plume. C’est tout autre chose.
Jadis, je me souviens, il existait une émission à la télé qui expliquait des séquences de films comme on explique des textes. On expliquait la technique mais surtout l’art d’un réalisateur, le découpage, les types de plan, la position de la caméra, les arrcords, etc. Et le grand public adorait ça. On pourrait faire la même chose avec les écrivains. Ce serait des émissions autrement plus passionnantes qu’Apostrophe ou La Grande Librairie, où on ne parle jamais de ce qui fait l’intérêt de lire des romans, de ce qui alimente notre passion des livres. C’est triste et lamentable. Pays foutu avec, au fond, un grand mépris pour le grand public à qui on sert toujours le même discours insignifiant, borné et stupide à propos de la littérature.
Comprendre l’art d’une littérature sans art est une chose impossible wgg…
Picasso est un grand inventeur de formes plastiques, ou Braque ou Matisse.
Cela est trop vite dit et ne mange pas de pain.
Sortir des salons (suite) dans le sillage de la ligne McEwan:
Comment Terre ?
Dire et penser un monde menacé
Bnf & Maison des cultures du monde
(avec entre autres Alain Corbin, Pierre Patrolin, Jean-Christophe Bailly,Thomas Reverdy & Hélène Cixous pour un grand entretien dimanche 8).
Don’t walk, run!
http://www.m-e-l.fr/rencontres-publiques.php?id=441
D’après René Girard, l’influence « mensongère » qu’exercent sur les lecteurs du Barde les pères de la modernité, Nietzsche, Freud & leurs héritiers, fait écran à la compréhension du principe organisateur de la dramaturgie shakespearienne, à savoir « l’autodestruction du pouvoir sous toutes ses formes – et l’abdication comme idée dernière, idée ultime du pouvoir ».
On ne saurait que trop recommander aux « politiques » d’entreprendre une lecture assidue des « Feux de l’envie » entre deux tweets et trois bourdes (combien de fois un CDD peut-il être renouvelé déjà?).
« Je me sens comme un galeriste. J’expose en permanence des oeuvres en étant convaincu que certains artistes verront les leurs un jour et pour toujours accrochées dans un grand musée« .
Elle est belle, cette définition du rôle de l’éditeur par Bertrand Py. Elle dit la disposition à l’accueil, l’effacement de l’éditeur au profit des écrivains; quant à savoir qui d’entre eux la postérité distinguera, ce n’est pas à lui de trancher, même si, tel un galeriste accueillant ses clients, il ne se prive pas de vanter auprès d’eux les mérites de ceux qu’il aime.
Passou, je peux vous le dire maintenant que nous nous connaissons virtuellement depuis bien des années, vous ne serez jamais un grand écrivain parce que vous n’avez pas la sensibilité d’un écrivain. (Widergänger)
A la différence de Bertrand Py, Widergänger ne se prive pas, lui, de trancher au nom de la postérité. L’arrogance imbécile est son fond de commerce; inépuisable. Pauvre type.
Widergänger ou le spécialiste de l’invective péremptoire à vide. Jamais en effet aucune tentative de démonstration ne vient étayer ses attendus définitifs. Il s’en garderait bien ! L’essentiel, pour cet imbécile hystérique, est en effet d’accabler les autres de son mépris sans jamais se rendre compte que ses burlesques crachats lui retombent à chaque fois sur le nez. Pion de collège du troisième rayon, Widergänger est le Vadius et le Trissotin de la Rdl.
Chaque sortie frénétique de Widergänger amène à se demander si, au moment où il s’y abandonne, il est en possession de toute sa raison. Toutes, en effet, pourraient aisément être interprétées comme autant de symptômes d’une addiction alcoolique, ou de troubles bipolaires. Ou des deux. Dans les deux cas, il serait urgent pour lui d’en prendre conscience et de se soigner.
J’ai hésité entre le silence et écrire ce que je ressens à la lecture de certains commentaires. Et puis, écœurée, je passe quand même à l’attaque.
Comment osez-vous, W., utiliser cet espace commentaire (qui n’est pas celui de votre blog) si abondamment pour insulter P.Assouline en vous moquant de son métier d’écrivain en profitant de l’absence de modération (la seule qui intervient ici est automatique et à son retour -car P.A. ne passe pas sa journée devant l’écran comme vous- qu’il remet en ligne les commentaires en attente et supprime ceux qui lui paraissent irrecevables pour des raisons d’éthique). Il a eu l’élégance ou le dédain de laisser les vôtres. J’espère que vous aurez la décence de ne plus revenir ici. Un seul s’est autorisé à un tel éreintement, J.Ascensio, et il a eu la décence de le faire sur son blog. Votre culture est ubuesque, grosse de la vanité qui un jour vous fera exploser. Dommage elle est intéressante.
Par ailleurs je souris ironiquement quand je lis certain autre commentateur cracher sur l’émission « Apostrophes » alors qu’on le voit sur le plateau de B.Pivot à coté de Modiano…
J’ai relu les commentaires sous le billet du 17 avril 2011 « Pivot, Bernard, mes mots… » (à propos de la sortie du livre « Les mots de ma vie ». Deux commentateurs ont le courage de faire front au snobisme dédaigneux ambiant : Montaigne à cheval et PMB (moi aussi mais on m’a encore accuser de faire du « lèche-bottes » !)
Tout ça me choque car la plupart d’entre vous ont regardé en se régalant cette émission qui a vu le jour en janvier 1975 et qui a été visible jusqu’en 1990. A l’époque pas de TNT, 3 Chaînes et quelle fête ! C’était la veillée du vendredi soir avec une belle audience ! Pivot en a reçu des écrivains des connus et des inconnus… il ne s’est jamais pris pour un critique littéraire ni pour un écrivain. C’est un être modeste, pudique, convivial, spontané, un meneur de je(u) malicieux, plein de vivacité. Ce qui cachait un travail de lecture immense puisque, autodidacte, il s’est mêlé de littérature par amour des livres et des auteurs. Un écrivain a refusé l’invitation : Gracq. Les autres, fort nombreux, ont eu plaisir à participer à ces veillées surprenantes entre salon détendu ou explosif, selon les soirs. Dans celle ou Gainsbourg s’en prend à Béart (« Kesskya co.nnard »), ce qui est délicieux c’est la répartie de Pivot : « Je sens comme un petit contentieux entre vous. ». Pouvait-il prévoir que Bukowski allait vider 3 bouteilles de Sancerre et caresser le genou de l’invitée assise à ses côtés ? Bien sûr l’auteur était davantage mise en valeur que l’œuvre. Néanmoins, quand il reçut C.Hagège, le livre présenté (ardu) a été acheté par des centaines de lecteurs ! Et puis le charme de ces veillées… Le visage de Cavanna, c’est là que je l’ai découvert. Modiano, là aussi, essayant de distinguer le « je » du personnage et le « je » de l’écrivain, c’était passionnant et pas si bredouillant que cela (d’ailleurs les invités l’écoutaient avec attention). Le Roy Ladurie et son « Montaillou, village occitan »…
Des veillées littéraires plus tard, avec Duras, Soljenistyne, Simenon… Il aimait les écrivains mais ne se prenait pas pour l’un d’eux, aimait les rassembler en direct sur son plateau, les mêler et son plaisir était communicatif.
Voilà, plus trop envie de revenir commenter ici. Trop de hargne et de suffisance de certains mais pour le délice de lire certains autres, je continuerai à vous lire. Plus de violoncelle non plus dans l’orchestre d’à côté. Un merci particulier à DHH qui un soir m’a rendu mon honneur. Bonne suite à vous tous.
Christiane
« … mais c’est assurément un brave imbécile. »
Voilà ce que vous arrive si vous refusez un manuscrit…
» d’un écrivain qui s’efforce d’écrire et qui n’y arrive pas, comme Flaubert, Rilke, Mallarmé et tant d’autres. »
C’est curieux, en les lisant, j’avais trouvé qu’ils y avaient plutôt réussi. La mémoire vous joue de ces tours…
Jupiter déchainé ou l’insoutenable beauté des cieux troubles:
http://www.theguardian.com/australia-news/2015/nov/06/sudden-sydney-storm-sparks-severe-weather-warning
C’est curieux, Alba, en parcourant tes invectives on comprend mieux pourquoi tu n’as jamais terminé ton bouquin. Ce que tu dis A PA, ça ressemble à une projection : génie ou rien. Donc rien. « Le génie est l’affaires des dieux, mais le talent, bon sang ! nous regarde. »
Tout est « curieux », ce matin…
Bon week-end,
moi ? pourquoi qu’est-ce j’ai dit ?
qu’est-ce que j’en sais moi qu’est-ce c’est que cette histoire de chevaux ?
j’ai juste parler de chevaux parce que WGG parlait d’écurie, je suis désolé mais à part de chevaux je vois pas trop ce qu’on peut mettre dans une écurie.
maintenant, si on utilise les écuries pour y mettre autre chose que des chevaux, j’en suis désolé mais je n’étais pas au courant.
je comprends bien que tout le monde soit sur les nerfs mais ce n’est pas la peine de s’en prendre à quelqu’un sous prétexte qu’il imagine que les écuries puissent encore servir à y mettre des chevaux !
sur ce que dit WGG de la littérature, j’ai lu (en partie) le bouquin d’Enard il est évident comme 2 et 2 font 4 que Boussole ce n’est pas de la littérature, les personnages ne tiennent pas une seconde, c’est un truc tape à l’oeil pour se faire mousser, je sais pas dans quelle genre de catégorie peut faire entrer ce livre, mais ça n’est pas de la littérature.
pour parler comme WGG : ce livre ne fait pas « littérature », et ça même un lecteur de 6 ans pourrait le comprendre à condition de lui expliquer en trois mots les rudiments de ce qui fait « littérature ».
pour qu’il y ait « littérature » il faut de la chair, de l’incarnation, de l’implication, il faut que ça vive, Tchekhov écrit des trucs hyper simples, avec des mots simples, les gens parlent simplement, il n’en met jamais plein les yeux, et c’est de la littérature.
à partir de là je ne vois pas le problème de le mettre dans une écurie, tout ça WGG c’est des faux problèmes, vous allez vous péter une oreillette pour des faux problèmes !
Widergänger dit: 6 novembre 2015 à 0 h 48 min
« Vous n’êtes qu’une brave midinette, la Bécassine made in Normandie de la Rdl. Il n’y a même pas de mot pour vous qualifier. »
Widergänger dit: 6 novembre 2015 à 1 h 30 min
« les futures générations de profs, qui ne sauront pas le latin, ni l’ancien français »
Cela vous fait paraître d’autant plus brillant et dans le Vrai. C’est bon pour votre image
oups dit: 6 novembre 2015 à 9 h 20 min
« les futures générations de profs, qui ne sauront pas le latin, ni l’ancien français »
on ne peut pas dire que ce savoir vous a arrangé…
Mon soutien à Christiane ; tout ce qu’elle dénonce justement est surtout que JC le pervers aux multiples pseudos et interventions a dénaturé et souillé ce blog comme il cherche à le faire chez Paul Edel… quel gâchis, quel dommage !
A Christiane de 8:20 h
MERCI
« les futures générations de profs, qui ne sauront pas le latin, ni l’ancien français »
Le grec est déjà passé à la trappe du parfait professeur?
WGG a-t-il lu au moins l’article de jean Dubray sur Pascal et Baudelaire dans le Magazine littéraire?
je dis ça parce qu’il fut mon professeur de français en classe de quatrième et de troisième, WGG, et décisif pour mes goûts littéraires nous demandant de rédiger des fiches de lecture de chaque livre que nous lisions et il nous donnait cinq ou six sujets de dissertations. Le plus difficile était de choisir le sujet qui nous ferait atteindre le plus de perfection.
Extraordinaire pédagogue et éveilleur à tous les arts.
Je le remercie encore ici et en public de nous avoir ouvert le sens critique. Mais vous le savez bien WGG, tous les profs de sont pas de cette envergure…
Rose : « Qui y a-t-il de plus beau que Flaubert ?
Hormis Zola Balzac et Rabelais et Montaigne et leurs acolytes… »
Qui y a t-il de plus niais que rose ?
WGG : « De toute façon, mes pauvres petits chéris, c’est parler pour rien. Car qui est capable de lire et de goûter l’art des grands écrivains ? Une élite de plus en plus restreinte. »
Qui y a-t-il de plus pédant que WGG ?
Car qui est capable de lire et de goûter l’art des grands écrivains ? Une élite de plus en plus restreinte. »
Il suffit d’adopter de bonnes méthodes de lecture, de pratiquer beaucoup et puis le goût et les couleurs…
Ecrit par WGG à déjà passé minuit : « Vous n’êtes qu’une brave midinette, la Bécassine made in Normandie de la Rdl. Il n’y a même pas de mot pour vous qualifier. »
Et qualifier la dame, c’est ce qu’il vient de faire dans la phrase d’avant. Les douze coups de minuit ne lui ont pas arrangé la caboche.
Christiane, la décence n’a rien à faire dans les débats passionnels qui touchent à la littérature, laissons cela aux dames patronnesses !
Paul Edel chez Pivot il y a 30 ans :
Serge, Paul Edel sait au moins de quoi il cause, à moins que le fait d’aller chez Pivot vaille acte de collaboration indélébile et invalide toute tentative de résistance à venir contre le système de marchandisation médiatique du livre ?
Faut-il tondre Paul Edel et Passou ?
christiane dit: 6 novembre 2015 à 8 h 20 min
On ne sait si Gracq a refusé l’invitation parce que Pivot, ou parce que c’était un homme qui fuyait les plateaux, les studios, et de façon générale le clinquant et le vite-dit. A la fin de sa vie, passée exclusivement rue du Grenier à sel*, sa courtoisie lui faisait accepter la visite de moult auto-proclamés VIP de Paris la grand ville, venus se faire une gloire sur la sienne. On ne vit aucun d’eux aux cimetière de Montreuil-Juigné.
* Sa maison, d’une grisaille non pareille, a repris couleur et vie.
Attila dit: 6 novembre 2015 à 11 h 11 min
Quand ces débats passionnels dégénèrent en attaques personnelles contre celui qui a la courtoisie de nous tenir table ouverte et gratuite, si.
@10.30 Il suffit d’adopter de bonnes méthodes de lecture…
« De bons réflexes » certes, mais qui dira jamais quel aura été le meilleur éducateur en la matière, vu qu’il n’y a pas de méthode ? Les expériences conduisant aux goûts individuels à ce sujet sont innombrables, il n’existe aucune règle dans la rencontre des goûts et des couleurs d’un lecteur et d’un auteur, comme le montre Clara Lévy qui s’essaie pourtant à typologiser un échantillon… Que nous adulions les romans de Flaubert, de Guy des Cars ou de Françoise Chandernagor vus par Lagardémichar, vous serez toujours en présence d’une histoire d’adhésion identitaire à des personnages romanesques qualifiés par une profession, un ressenti, une pente sociale, un genre/orientation sexuée, une identité ethnoculturelle, territoriale, etc. De la même façon, il convient d’interroger la pratique du prétendu éveilleur à l’amour de la littérature et de la « bonne littérature », autrement dit, le furieux et trop pitoyable WGG. Sa pédagogie n’est évidemment pas en cause, et tant mieux s’il a su vous éduquer. Votre témoignage vous honore plus que lui, d’ailleurs. Non. Ce qui est à mettre en cause, c’est sa manière de vouloir imposer de façon autoritaire des « arguments » (?) qui ne restent que des points de vue partiaux, totalement subjectifs, qui transpirent la rage de l’argument d’autorité qui ne convainc personne. Ses réactions sont infantiles et puériles, un peu comme s’il avait fini par être contaminé par l’attitude des générations de gosses rétifs qu’il s’était efforcé de gaver grave au point de les avoir martyrisées à force de ne n’être jamais parvenu à les endoctriner. Il en éructe de dépit auprès de la terre entière, y compris contre des Passou (pourquoi lui ?) qui n’en peuvent mais…, et il s’enfonce tristement toujours plus.
Vu ce que l’on ressent du caractère de WGG, je n’aurais personnellement pas aimé l’avoir eu comme « éveilleur » littéraire élitiste et élitaire. Ma propre expérience professionnelle et de vie m’a persuadé que l’humilité chez les meilleures d’entre mes « éveilleuses littéraires » (est-ce un hasard ?) fut toujours l’attitude pédagogique la plus influente, et j’ai constaté que cela restait vrai dans pas mal de domaines.
J’imagine fort bien hélas à quel point des WGG aussi imbus d’eux-mêmes ont dû dégoûter quelques bonnes générations de vos pairs, et si ce n’est pas votre cas, vous soyez une exception confirmatoire, bien charitable de voler ainsi à son secours. Face à des cas désespérés comme le sien, la charité ne vaut pas la peine… laissons les gens se noyer seuls, ne tentons jamais de les sauver. Ou laissons cela leur famille, et s’ils n’en ont pas, tant pis pour eux… Mais n’allons pas demander à Passoul ni à quiconque de faire le job, pour le mettre hors d’état de dire sa furie éruptive sur la rdl. Ce n’est pas le genre de la taule/tôle libérale et calme.
Table ouverte, certes, Anna Stasi, gratuite, c’est plus discutable, compte tenu de la libéralité… toute économique du blog à notre bon Passou ?
Heu, je suis tout à fait de votre avis et vous avez l’ air de confondre wgg avec un autre si je ne m’ abuse…
Cela dit un pédagogue sans position affirmée, je veux dire que l’ on ne peut pas situer, ne vous marque pas.
Après, il y a la manière de s’ affirmer, c’ est certain.
Combien de discussions houleuses avons-nous eu avec notre professeur de français.En plus on avait des séances de cinéma et ça discutait sec aussi.
Mais toujours dans l’ écoute des arguments de l’ autre.
@diagonal de 11h38.
Litromane dit: 6 novembre 2015 à 11 h 53 min
Attila, nul jugement de valeur dans le fait de montrer Paul Edel jeune chez Pivot, juste une curiosité.
J’apprécie également, bien que différemment les trois P
Passou occupe un poste en vue dans le dispositif médiatico éditorial actuel, il n’est pas anormal qu’il en fasse les frais…
Oui, Serge, d’autant plus qu’il n’y a plus grand chose à tondre chez Passou !
Diagonal dit: 6 novembre 2015 à 11 h 38 min
_________
Ce que vous dites est bien gentil mais vous ne devriez pas vous contenter d’affirmations gratuites en guise d’arguments mais vous fonder sur ce qu’écrit effectivement celui que vous prenez manifestement plaisir à calomnier…
Mes points de vue n’ont rien de subjectifs. Ce sont simplement des points de vue élevés sur la littérature. Vous aimez sans doute vous satisfaire à moindre frais. Vous en avez bien le droit. Mais nous n’habitons pas la même planète.
Attila, hela ! 😉
En portant à l’attention de WGG la délicieuse phrase muséale du bon docteur PY, je crains d’avoir déclenchée son ire et celle de Paul Edel en retour…
Mea culpa !
Attila dit: 6 novembre 2015 à 11 h 52 min
Ah bon ? Vous payez un abonnement pour commenter comme sur le Monde, Causeur, Médiapart ?
Vous me faites rire avec vos pédagogues aux positions affirmées… Est-ce qu’un pédagogue a des positions affirmées ?
Enfin, est-ce que vous rendez seulement compte que vous écrivez vraiment n’importe quoi ! Un pédagogue est celui qui s’efforce, avec les moyens appropriés, de faire comprendre à des élèves l’art d’un écrivain. Par définition, un pédagogue n’a pas et ne veut pas et ne doit pas avoir des positions affirmées sur un texte. Il ne s’agit pas du tout de ça, enfin ! Vous ne comprenez donc rien à ce qu’est un pédagogue ? Rentrer dans les profondeurs d’un texte, c’est forcément en venir d’une manière ou d’une autre à rendre clairs les moyens littéraires employés par un auteur. Il s’agit de toute façon de rendre compte en définitive du sens du texte qui peut être ambigu, multiple. Mais c’est justement que l’auteur a employé des moyens littéraires qui le permettent. Il ne s’agit nullement d’affirmer un point de vue par rapport à d’autres.
Mais ici, tout ce qu’on peut dire de sérieux etr d’intéressant sur la littérature est systématiquement repris par des imbéciles qui en font forcément une caricature et qui, en plus, prennent plaisir à ce genre de déformation pour abaisser autrui, qui, s’efforce de vouloir élever les choses. S’entretenir avec des ploucs méchants ne rend pas le débat aisé…
Mais non, Baroz, vous avez très bien fait, au contraire ! Vous avez soulevé le problème de fond. Paul Edel a toujours été d’accord avec moi sur ce genre de sujet et de problème littéraire. La phrase de Py relève de Bouvard et Pécuchet. Flaubert l’aurait mis dans son Dictionnaire de la bêtise, c’est évident.
Il n’y a que la Diagonale du fou pour y voir de l’hystérie car il y a de quoi se mettre en colère face à une telle saloperie de phrase pourrie…!!
Ne faites pas celle qui n’a pas compris, Anna Stasia, par nos nombreux commentaires ne faisons nous pas gagner de l’argent à Passou ?
Passou n’occupe pas un poste important des média. Il a l’importance qu’on veut bien lui accorder, c’est tout. Passou ne parle jamais de littérature. Jamais. Il parle autour de la littérature, il papote et croit qu’il fait de la critique littéraire. On peut trouver ça comique, farcesque ou cynique et triste. C’est selon l’humeur du moment… La littérature ça n’a rien à voir avec les articles de Passou. Le travail de l’écriture, les préoccupation esthétiques d’un écrivain, c’est tout autre chose. Et quand on essaie de faire autre chose, quand on s’insurge contre l’inacceptable, on trouve toujours sur son chemin une quelconque Dialogonale du fou pour vous casser du sucre sur le dos. C’est normal, on est descendu si bas dans ce pays que ceux qui prétendent avec un immense orgueil comme c’est mon cas rétablir des hiérarchies qui s’imposent aux esprits aristocratiques comme Paul Edel et moi, on se fait normalement haïr. Mais je m’en fous !
Bernard Py c’est le Homais de l’édition contemporaine et avec le Goncourt 2015 il a réussit à faire primer son Dictionnaire des idées reçues orientalistes, avec la bénédiction de Pivot et Passou, nos nouveaux Bouvard et Pécuchet, WGG !
Widergänger dit: 6 novembre 2015 à 12 h 22 min
Enfin, est-ce que vous rendez seulement compte que vous écrivez vraiment n’importe quoi !
En ce qui me concerne, la réponse est oui.
Nous venons de dépasser les Colonnes d’Hercule, juste pour faire demi-tour… car nous étions partis dans la mauvaise direction : vers l’ouest.
Nos alliés anglo-saxons nous ont prévenu par satellite, en téléphonant à Le Brian : « hé, les gars… changement de cap ! naviguez à 90°, là vous allez vers les USA ! »
Le pacha a commenté sobrement : « …parce que vous croyez que les vrais emm.rdeurs au MO ne sont pas à l’ouest des Colonnes ? »
Silence de mort.
Nous savons qu’ils écoutent tout ce qui se dit en passerelle du Charles le Glauque, on est pas protégés…
Vous êtes un authentique auteur, JC. C’est un roman que vous écrivez ?
@ attila aucune colère contre vous mais je comprends o combien la réaction de wgg et je la partage
Attila dit: 6 novembre 2015 à 12 h 33 min
Dictionnaire des idées reçues orientalistes
Par curiosité, vous l’avez lu, Attila?
Je n’ai lu aucun des 4 « finalistes » (pas le temps).
Mais mentalement je mets le Enard de côté pour plus tard.
J’avais éclaté de rire en lisant le résumé de cette intrigue, mais quoi, ce n’est que de la publicité.
Attila dit: 6 novembre 2015 à 12 h 29 min
par nos nombreux commentaires ne faisons nous pas gagner de l’argent à Passou ?
Vous me faites sourire, Jacques. Vous aimeriez bien lui piquer son idée, avouez.
Trop tard.
Avec du sens plein on a le droit de s’installer pour des petits propos en creux.
Allez voir Madame Bovary au cinéma, Paul Edel, l’actrice qui l’incarne a la nuque suave à souhait et même Charles y est séduisant. bien qu’ayant pris des libertés avec le livre, la proposition qu’en fait la réalisatrice n’est pas déplaisante à regarder !
masud al-bukhari dit: 6 novembre 2015 à 12 h 41 min
Par curiosité, vous l’avez lu, Attila?
Beaucoup l’ont acheté et beaucoup l’achèteront, mais très peu l’ont lu et très peu de liront, cher masud. D’après mes informations, toutefois, il paraît que 4 des 10 jurés Goncourt sont allés jusqu’à la dernière page (ce qui ne veut pas dire qu’ils l’ont lu attentivement).
Ces crapules du NSA nous ont fait parvenir à bord, d’anonyme façon naturellement, un enregistrement de 30 secondes d’ébats sexuels clairement identifiés par nos spécialistes du sonar.
Ils l’ont sobrement baptisé : « Merci pour ce moment ! ». On s’est bien marré à le repasser au mess en boucle.
Le chef mécanicien nous a conseillé le calme : « hé les gars ! et s’ils sortaient, les cow-boys, un « Merci pour ce petit moment raté ! » datant des années précédentes » ?
La maistrance a peur… sur le Charles le Glauque en route vers les Sarrazinzins !
masud al-bukhari dit: 6 novembre 2015 à 12 h 50 min
Ta gueule keupu.
Erreur, masud. Aujourd’hui, ce n’est pas Puck qui tient le poste de D.
Tu es Chaloux, Dédé ?
Non, je n’ai pas lu le dernier livre d’Enard, mais j’ai siroté récemment, au bord d’une piscine aux Canaries, son « Parle-leur de batailles, de rois et d’éléphants »
Un recueil léger et aéré nous contant les amours de Michel Ange avec un transsexuel d’Istanbul.
De quoi se faire une idée sur le pavé actuel…
Chaloux ou Bloom ?
Ni Chaloux ni Bloom. Cherchez mieux.
D. dit: 6 novembre 2015 à 12 h 38 min
« Vous êtes un authentique auteur, JC. C’est un roman que vous écrivez ? »
Goncourt ? petit bras….. visons le Nobel Prize, poétrofinancé !
En effet, par miracle, nous venons de mettre la main sur les 7 romans délirants écrits par notre regretté défunt, retiré trop tôt à notre affection polygame intéressée….
Scoop : les deux tomes sortiront l’an prochain à la rentrée littéraire chez Actes Manqués.
Mais quand Bernard Pivot dit : « »Boussole », prix Goncourt 2015 : une encyclopédie de la culture orientale sous la forme d’un roman d’amour. »
Et que Passou titre : « Le Goncourt à Mathias Enard pour ses mille nuits en une », je me dis que c’est un peu excessif ?
En ce qui me concerne j’ai déjà écrit sept excellents livres. Pour chacun d’entre eux j’avais avant de commencer une vision a pine floue du résultat final.
Je peux vous affirmer que tout le processus littéraire est entièrement gouverné par les astres. Tous ceux qui échouent sont ceux qui n’ont pas voulu attendre les périodes favorables. C’est valable pour tout : le processus imaginatif, la construction, le style, l’ardeur au travail, l’édition, la consécration.
Il ne s’agit nullement d’affirmer un point de vue par rapport à d’autres.wgg
Patate.
Il s’ agit bien d’ affirmer le point de vue de l’ auteur lorsqu’ on l’ explique, correctement, cela va sans dire!
Et ce qui est terrible, c’est ceux qui le pressentent et n’en tiennent pas compte. Ceux-là n’arrivent à rien au bout du compte. J’ai pas mal d’exemples mais par charité je me tairai.
Attila dit: 6 novembre 2015 à 12 h 29 min
par nos nombreux commentaires ne faisons nous pas gagner de l’argent à Passou ?
Sur un site avec forums, les commentateurs sont 1 à 3% des lecteurs. C’est seulement avec ces derniers, intéressés par ses articles, que Passou gagne des brouzoufs. Lecteurs qui, à la différence d’imbéciles comme moi continuant obstinément à chercher la perle rare ici (et qui la trouve quand même, mais seulement la nuit de la Saint-Jean par pleine lune), font l’impasse sur cette décharge à ciel ouvert.
Faut-il tondre Paul Edel et Passou,
===
Tu confonds, Baroz, c’est les femmes qu’on tondait, ainsi privées de l’emblème de leur féminité, la baudelairienne chevelure. Avec les hommes, c’était plus expéditif, pour des motifs parfois pas nets…
N’existe pas Le Goût de cette période sombre, doesn’t it? Difficile de faire mieux que Le dictionnaire amoureux de la Résistance de G.Perrault.
Moi, tous les matins, avant de me mettre au travail, D., je lis mon horoscope du jour dans « Le Parisien »…
La perle a d’autant plus de valeur qu’elle est rare, Anna Lysa !
C’est également écrit dans les lignes de la main, même si l’interprétation est beaucoup plus complexe et sujettes à erreurs chez des prédicateurs insuffisamment entraîné.
Mais pour un grand Mage, on peut quasiment lire dans la main le titre des oeuvres et le nom du prix, notamment à l’intersection de la ligne de chance avec les autres lignes.
Paul edel dit: 6 novembre 2015 à 12 h 39 min
Alba vous parlerait comme il parle présentement à notre hôte, vous le re-banniriez aussi sec de votre blog. La colère est mauvaise conseillère. Tapez sur le ballon, pas sur le joueur.
prédicteur, pardon.
Je suis allé lire les quelques pages de « Boussoles » disponibles sur Amazon.
Je ne suis pas pressé d’aller picorer dans un buffet aussi abondant.
C’est écrit par un homme qui ne veut pas choisir.
Appeler son héros « Franz » est une facilité qui me fait à nouveau rire (mais je suppose que le lecteur s’accoutume au fil des nombreuses pages et ne s’étonne pas plus de « Sarah » que de la Justine du Quatuor).
Ce Franz, c’est un peu comme un mec présentant sa vidéo de vacances en la ponctuant par la sonate Arpeggione.
C’est pas trop?
On trouve probablement dans ce Toblerone d’excellentes noisettes issues de souvenirs d’étudiant ou de voyageur, et du chocolat académique de très bonne facture.
Le « Gilbert de Morgan » désigné au début du livre comme un directeur de thèse un peu égrillard m’a aussi fait poiler, tant il est évident qu’il est partiellement inspiré de l’excellent iranologue Gilbert Lazard, aussi élégant que savant.
Allons, à lire un jour, au deuxième ou troisième degré, je doute un peu que ce soit une oeuvre littéraire, mais quoi je n’y entends rien.
Paul edel dit: 6 novembre 2015 à 12 h 39 min
Et allez donc faire le ménage chez vous, le cochon du Var est revenu se soulager le rectum.
On peu aussi s’aider du nom de l’ecrivain pour prédire, notamment le chiffre du nom. Je me suis amusé à le faire avec Jacques Barozzi et le résultat s’est avéré être en parfaite conformité avec les caractéristiques de sa production littéraire.
Je viens de survoler les commentaires du billet que je n’avais pas envcore ouverts et je suis consternée des termes dans lesquels WWG s’adresse à Passou :
Qu’il ait tort ou raison sur le fond n’est pas le sujet.
Mais le blog est-il un univers si éloigné du réel que la politesse ordinaire n’y a plus sa place ?,pour que, des lors qu’on acquiert une existence qui n’est que virtuelle, on puisse dire à un hôte virtuel ce qu’on ne lui dirait surement pas, quoiqu’on pense de lui ,si on était invité sous son toit réel ?
Anna Stasi dit: 6 novembre 2015 à 13 h 13 min
sur cette décharge à ciel ouvert.
Ce blog, ce serait des vies de Job?
Trop aimable.
Ça pue parfois un peu, c’est sûr, mais nous ne grattons pas tous nos plaies purulentes avec un tesson.
Ana stasi il y a de saintes colères comme Bernanos ‘ je vous conseille de lire les 2 volumes pléiade qui viennent d être publiés pour rassembler ses romans là on revient sur les choses sérieuses et pas le barnum média
« Mais le blog est-il un univers si éloigné du réel que la politesse ordinaire n’y a plus sa place ? » (Judith)
Bien vu et bien dit, chère âme emplie de noblesse !
(..et va te faire mettre, Judith, c’est le printemps ! Au culte, la vieille !….)
Franchement, sur la vidéo d’ Apostrophe, Edel à une tronche à dormir dehors avec ses grosses lunettes, on dirait un de ses textes tout fou ( typographiquement) de blog!
Il est vrai que lorsque on le lit à nous décrire les dames romaines, cela fait une sacré différence rien qu’à le voir!
C’est pourquoi ceux qui commentent sous pseudonyme sont invités à employer désormais leur véritable nom, afin que je leur calcule leur chiffre et leur révèle ce qui y est lié.
Mais le blog est-il un univers si éloigné du réel que la politesse ordinaire
—
DHH, vous savez bien que l’anonymat, même relatif, dans le cas de ML, permet de se lâcher. Je ne pense pas qu’il parlerait à Passou sur ce ton si tous deux étaient à la terrasse du Rostand.
La retenue d’un Baroz, d’un Phil ou des femmes de ce blog n’en est que plus louable.
Ah, la bravitude des lâches…Henry 4, part 1
Bloom dit: 6 novembre 2015 à 13 h 31 min
si tous deux étaient à la terrasse du Rostand.
Exécrable café depuis des décennies.
Le service est dégueulasse et les loufiats sont de droite.
Pour la tranquillité de mon chocolat j’ai besoin de serveurs humanistes (le patron, je m’en fous).
P. Edel passe mal à la télé, c’ est un fait négatif indéniable pour lui alors que passou malgré son absence de chevelure y réussit très bien.
Wgg est hors concours avec sa tronche de professeur ronchon attardé et ses cris de goret hystérique;
Bien vu et bien dit, cher Bloom ! Par bonheur des gens comme vous sont là pour servir d’exemple !
(… et va te faire mettre, hé, vieux serpent de mer, c.onnard à roulettes sur Quai… …)
Quelle position ?
Paul edel dit: 6 novembre 2015 à 13 h 27 min
A la différence de Rebatet, Bernanos était une âme haute, un seigneur du pamphlet, et s’en prenait à des gens qui méritaient son mépris. Jamais il n’aurait insulté un homme courtois comme Assouline. Autre chose qu’un atrabilaire sans mesure ni décence (avez-vous oublié ce qu’ont dit récemment Lazarillo et MàC). Votre point de vue et celui de WGG sont respectables, pas les procédés qu’il emploie pour cracher le sien.
.
Et encore une fois, allez donc passer la vidangeuse chez vous.
Tout l’intérêt de ce blog, DHH, et de la virtualité, n’est-il pas que les masques y tombent, la décence s’en éloigne et les convenances itou, gages de quelques perles et de vérités bien senties ?
C’est sûr que c’est violent aussi…
Avant-hier tombe ici, pour m’emmener dîner chez Pivot, Passou, l’ancien critique du magazine Lire, l’auteur de ce livre sur Whistler où vraiment le faire, le coloriage artiste de l’original Américain est souvent rendu avec une grande délicatesse par l’amoureux de tous les raffinements, de toutes les joliesses de la chose peinte qu’est Passou. Et tandis que je m’habille pour le suivre, c’est, de sa part, tout un récit où il y a par moments, comme l’épellement apeuré d’une confession sur le renoncement à écrire aussitôt après son mariage avec la blogosphère …. la causerie continue dans la voiture qui doit nous conduire rue Gaillon où est leur hôtel que son possesseur prétend être l’ancien hôtel des Ambassadeurs de Venise et où il y aurait un fumoir dont Passou me parle comme d’une salle transportée telle qu’elle, à la façon des Mille et une Nuits, d’un célèbre palazzo, dont j’oublie le nom, palazzo à la margelle du puits représentant un couronnement de la Vierge que Verdurin soutient être absolument du plus beau Sansovino et qui servirait pour leurs invités, à jeter la cendre de leurs cigares.
« Vous ne pouvez pas comprendre cela, vous autres Occidentaux, jette en manière de conclusion Matthias E qui me fait l’effet ma foi d’une intelligence tout à fait supérieure, cette pénétration par un écrivain de l’intimité de la femme ». Un homme au menton et aux lèvres rasés, aux favoris de maître d’hôtel, débitant sur un ton de condescendance des plaisanteries de professeur de seconde qui fraye avec les premiers de sa classe pour la Saint-Charlemagne et c’est WGG, l’universitaire. A mon nom prononcé par Pivot il n’a pas une parole qui marque qu’il connaisse nos livres et c’est en moi un découragement colère éveillé par cette conspiration qu’organise contre nous la Sorbonne, apportant jusque dans l’aimable logis où je suis fêté la contradiction, l’hostilité d’un silence voulu.
Marcel
Vos chiffres, Anna Stasi, 1 à 3% de commentateurs donc 97 à 99% de lecteurs exclusifs de la note à Passou, c’est scientifique ou soporifique ?
Ah! Celle du derviche penchant hors du bocal.
Bon, PE a fait le ménage chez lui.
Attila dit: 6 novembre 2015 à 13 h 46 min
Vos chiffres, Anna Stasi, 1 à 3% de commentateurs donc 97 à 99% de lecteurs exclusifs de la note à Passou, c’est scientifique ou soporifique ?
http://novovision.fr/la-participation-en-ligne-0-075/
Mon un à trois pour cent était donc optimiste.
Et je comprends que cela vous chagrine de découvrir que vous êtes si peu lu !
(Votre « soporifique » n’est là que pour la rime, pas pour le sens. Vous êtes vraiment écrivain ?)
(Nostra)D.(amus) dit : 6 novembre 2015 à 13 h 24 min
S’il est un point commun à la trentaine de livres que j’ai publiés à ce jour, c’est l’aspect exhaustif qui les caractérise : les 400 jardins de Paris, les cimetières, les statues, les fontaines, les lieux de spectacle, les musées… et aussi l’essentiel de ce qui s’est écrit sur des villes, des pays, des thèmes…
Je ne m’explique pas cette tendance à dresser des listes !
Dès que j’aurais fini mes deux derniers manuscrits, d’ici un mois, je vais m’atteler à un roman structuré selon ce procédé récurrent… Mais je ne peux en dire plus pour l’instant…
Cela est-il prédit dans le chiffre de mon nom ?
Pas convaincant votre lien, Anna Lisa, ce qui concerne Rue89 n’est pas comparable à ce qui caractérise la RDL : on ne peut en tirer de loi générale !
@ Christiane
merci de ce salut dont vous me gratifiez dans ce post qui a bien l’air d’une prise de congé de ce blog.
Si effectivement vous cessez de commenter ici le blog y perdra, et moi je vous regretterai.
y aura -t-il un autre support ,(blog personnel ou autre) où on pourra continuer à vous lire?
Quant à découvrir que je serais si peu lu, Anna, vous pourriez être aussi surprise que moi, qui ai reçu des plaintes de membres de ma famille à propos de certaines confidences que j’avais faites ici !
@Bloom, bien d’accord, les coléreux sont très gonflants avec leurs petits coups de gueule qui se la jouent « hommes révoltés ».
d’accord aussi que les gonzesses sont rarement colériques, leurs discussions pénardes sont agréables à lire, leur relation amicale avec les livres, regrettable qu’elles soient devenues si peu nombreuses sur le blog @ passou, sans doute la violence des hommes les a fait fuir.
quel malheur que Dieu n’ait pas en sorte que nous soyons tous des gonzesses, que notre féminité l’emporte sur notre testostérone, si vous saviez combien j’aurais tellement voulu être femme.
« si vous saviez combien j’aurais tellement voulu être femme. »
Il nest plus nécessaire d’aller se faire opérer au Maroc pour le devenir, hamlette jusqu’au bout des seins !
DHH dit: 6 novembre 2015 à 14 h 11 min
@ Christiane
y aura -t-il un autre support ,(blog personnel ou autre) où on pourra continuer à vous lire?
Oui, le blog de Sergio. Tapez « amayerling ».
Attila dit: 6 novembre 2015 à 14 h 13 min
ai reçu des plaintes de membres de ma famille à propos de certaines confidences que j’avais faites ici !
On les comprend !
Attila dit: 6 novembre 2015 à 14 h 22 min
y’é voulait dire dans ma tête Attilette, penser comme une femme, sentir, ressentir comme elles.
je vos pas ce que cette histoire de nichons vient faire là dedans, vous savez c’est quoi votre problème Attilette, votre problème c’est que vous laissez trop prendre votre sexualité prendre le dessus, la vie ne résume pas à une histoire d’opération chirurgicale de zizi, de fesses ou de nichons.
vous raisonnez trop comme un mec, il faudrait plus laisser s’exprimer votre féminité.
comme tous ici, WGG le premier qui nous gonfle avec ses poussées de testostérone : exprimez plus votre féminité !
n’oubliez pas : on dit « le » livre et « la » littérature, alors soyez donc moins livre et plus littérature…
Attila dit: 6 novembre 2015 à 14 h 09 min
On ne convaincra pas qui ne veut pas l’être. Les commentaires, chez Rue89 et a fortiori sur ASI ou Médiapart (allez lire le Club en accès libre) c’est du caviar à côté de ce qui se donne ici : pour un WGG malgré ses insultes, un Barozzi-Attila parfois, un Diagonal, que de bougueries, de D. et avatars, de JCouillonnades !
1010
commentaires