de Pierre Assouline

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La République des livres
Le moment Apostrophes

Le moment Apostrophes

Etrange cette impression d’être considérés comme des dinosaures par des plus jeunes lorsque nous leur parlons d’Apostrophes, exactement comme nous tenions pour des diplodocus ceux qui nous vantaient le charme de Lectures pour tous quand nous étions plus jeunes. Il est vrai que l’émission de Bernard Pivot est née il y a quarante ans, déjà. Une émission purement littéraire, entendez par là qu’elle était exclusivement consacrée aux livres, fussent-ils parfois bien peu littéraires.

Durant les quinze années de son existence sur la deuxième chaine, de 1975 à 1990, elle joua un rôle essentiel dans la vie culturelle en France ; elle participa de plein droit au débat d’idées quand elle ne l’initia pas ; des querelles y ont été vidées publiquement ; des réputations s’y sont faites et d’autres s’y sont défaites ; des penseurs exigeants y ont gagné un public qu’ils n’auraient jamais espéré atteindre ; des romanciers populaires y ont perdu tout crédit ; des poètes s’y sont fait entendre. Souvent le destin d’un livre s’y est joué en quinze minutes, pour le meilleur et pour le pire. Durant toutes ces années, Bernard Pivot y fut l’ « interprète de la curiosité publique » selon le mot de Pierre Nora, lequel n’ira pas, pour autant, jusqu’à faire du studio d’Apostrophes un lieu de mémoire.

La liste des apostrophés est impressionnante, non par leur nombre mais par leur trempe. Lorsqu’on visionne ces émissions sur  le site de l’INA, on est frappé par deux phénomènes : d’abord la qualité et la variété des auteurs, surtout chez les historiens, les philosophes, les sociologues, les essayistes, auxquels on aurait du mal aujourd’hui à trouver des héritiers de la même envergure et pas seulement chez les Français (où sont les Dumézil, les Braudel, les Lévi-Strauss ?) ; ensuite l’exceptionnelle liberté de ton qui régnait sur ce plateau, la vivacité de la dispute, parfois la violence des échanges, dans un grand mélange des genres, toutes choses qui doivent aussi aux aléas du direct, et qui contrastent si fort avec l’autocensure et la frilosité de notre époque rongée par le principe de LES VENDREDIS D'APOSTROPHESprécaution. Apostrophes faisait l’événement, chaque vendredi soir dans la lucarne et le lendemain dans les librairies, en un temps de démocratisation de la culture au lendemain des Trente Glorieuses où la télévision ne comptait que trois chaines. Depuis, il y en a des centaines à la disposition du téléspectateur, la télécommande a encouragé l’impatience, la notion de direct a été abolie, le podcast a bouleversé les notions de temps et de programme.

Bureau d’esprit ou salon de conversation, dans la manière de faire société sous l’Ancien régime, Apostrophes renouait parfois avec le rituel de la visite au grand écrivain mais sans rechercher d’adoubement comme c’était le cas sous la IIIème République. On y conversait ; désormais, à la télévision, on échange ; le plus souvent, les invités s’empressent d’aligner quelques phrases avant que leur voix ne soit zappée par la frénésie de l’animateur ou étouffée par la vulgarité des applaudissements.

Qui se penche sur ce moment de l’histoire la télévision sera tenté de faire le procès de ce qu’elle est devenue. Foin de la nostalgie, tout a changé à commencer par le monde, excusez du peu. N’empêche : qui voudra écrire notre histoire culturelle vers la fin de l’autre siècle ne pourra faire l’économie d’un examen attentif des archives d’Apostrophes. Au-delà d’un reflet de la production éditoriale, et donc de la sensibilité, de l’intelligence, de l’esprit français dans ces années-là, il y trouvera un miroir sans pareil de la France des « années Apostrophes » tant nombre de Français s’y sont retrouvés. De toute la France et non d’une certaine France.

P.S. : Ce vendredi 6 novembre à 22h35, France 2 diffusera « Le vendredis d’Apostrophes », florilège des meilleurs moments de l’émission commentés par son animateur même, et réalisé par mézigue.

(« Image extraite des Vendredis d’Apostrophes » photo D.R. ; « Burgess, Moravia, Grass à Apostrophes » photo D.R.)

 

 

 

 

Cette entrée a été publiée dans Histoire Littéraire.

1010

commentaires

1 010 Réponses pour Le moment Apostrophes

Marcel dit: à

403 COMMENTAIRES

403 RÉPONSES POUR LE MOMENT APOSTROPHES

masud al-bukhari (exercice de mise en abyme) dit: 6 novembre 2015 à 14 h 38 min
ça peut durer longtemps dit: 6 novembre 2015 à 14 h 35 min
de nota dit: 6 novembre 2015 à 14 h 32 min
Jota

Serge dit: 6 novembre 2015 à 13 h 45 min

Avant-hier tombe ici, pour m’emmener dîner chez Pivot, Passou, l’ancien critique du magazine Lire, l’auteur de ce livre sur Whistler où vraiment le faire, le coloriage artiste de l’original Américain est souvent rendu avec une grande délicatesse par l’amoureux de tous les raffinements, de toutes les joliesses de la chose peinte qu’est Passou. Et tandis que je m’habille pour le suivre, c’est, de sa part, tout un récit où il y a par moments, comme l’épellement apeuré d’une confession sur le renoncement à écrire aussitôt après son mariage avec la blogosphère …. la causerie continue dans la voiture qui doit nous conduire rue Gaillon où est leur hôtel que son possesseur prétend être l’ancien hôtel des Ambassadeurs de Venise et où il y aurait un fumoir dont Passou me parle comme d’une salle transportée telle qu’elle, à la façon des Mille et une Nuits, d’un célèbre palazzo, dont j’oublie le nom, palazzo à la margelle du puits représentant un couronnement de la Vierge que Verdurin soutient être absolument du plus beau Sansovino et qui servirait pour leurs invités, à jeter la cendre de leurs cigares.
« Vous ne pouvez pas comprendre cela, vous autres Occidentaux, jette en manière de conclusion Matthias E qui me fait l’effet ma foi d’une intelligence tout à fait supérieure, cette pénétration par un écrivain de l’intimité de la femme ». Un homme au menton et aux lèvres rasés, aux favoris de maître d’hôtel, débitant sur un ton de condescendance des plaisanteries de professeur de seconde qui fraye avec les premiers de sa classe pour la Saint-Charlemagne et c’est WGG, l’universitaire. A mon nom prononcé par Pivot il n’a pas une parole qui marque qu’il connaisse nos livres et c’est en moi un découragement colère éveillé par cette conspiration qu’organise contre nous la Sorbonne, apportant jusque dans l’aimable logis où je suis fêté la contradiction, l’hostilité d’un silence voulu.

Marcel

Wiedrgänger dit: à

Tous ces culs pincés sont écoeurants…

Attila dit: à

hamlet, pour « penser comme une femme, sentir, ressentir », il faut impérativement pouvoir pareillement être pénétré(e).
Essayez, vous verrez !

masud al-bukhari dit: à

Günter: Je vais dire devant ce Français, Anthony, ce que tu m’as dit un jour, que tu te foutais de la littérature comme de cette chemise.
Anthony: Un mot de plus et je t’étrangle.

Attila dit: à

« Les commentaires, chez Rue89 et a fortiori sur ASI ou Médiapart (allez lire le Club en accès libre) c’est du caviar à côté de ce qui se donne ici »

Justement, Anna, sur ces sites il y a beaucoup plus à lire que de raisons de commenter.
Pas sûr que ce soit transposable à la singularité de la RDL ?

hamlet dit: à

c’est plombant la photo de l’autre dans le magazine littéraire, il fout le cafard, tu m’étonnes que personne ne lit les commentaires.

mon Dieu, quelle horreur d’imaginer que des gens qu’on ne connait pas lisent les commentaires.
y’a combien de personnes qui viennent sur ce blog ? une petite vingtaine à tout casser ? une petite douzaine ?
et déjà ça fait beaucoup trop.

d’ailleurs j’ai jamais compris pourquoi Diagonal venait ici pour déballer sa science, héhà Diagonal, ça sert à rien de nous en mettre plein les yeux, t’es pas sur le blog du new yorker : y’a que nous qu’on te lit ! moi, Bloom, JC, christiane, wgg, attila, zoon, ça fait combien ? on est juste 7 ! comme les 7 nains, et passou dans le rôle de blanca nieve.

hamlet dit: à

« Attila dit: 6 novembre 2015 à 14 h 47 min
hamlet, pour « penser comme une femme, sentir, ressentir », il faut impérativement pouvoir pareillement être pénétré(e).
Essayez, vous verrez ! »

parce que tu crois que j’ai attendu tes conseils pour essayer, grand guignol que tu es !

Bihoreau duc de Bellerente dit: à

« …le plus souvent, les invités s’empressent d’aligner quelques phrases avant que leur voix ne soit zappée par la frénésie de l’animateur ou étouffée par la vulgarité des applaudissements.»

Voilà pourquoi on ne me voit pas à ONPC!

Attila dit: à

hamlet, j’attends toujours la réponse de (Nostra)D.(amus), à moins que tu ne sois la réincarnation d’Allan (Kar)D.(ec) ?

hamlet dit: à

c’est quoi le problème d’Anna ?
elle veut faire de la pub pour ramener du monde sur ce blog ?
des gens sortis de nulle part qu’on connait même pas ?

allez Anna, vas-y, ramène-les tes potes, tu vas voir comme on va te les pourrir tes copains, je leur donne pas 2 minutes !

pas vrai Attila que j’ai raison ?

où t’as trouvé ce pseudo ? ils commencent tous par un « A », Annibal, Attila, t’es un vrai con..quérant, le prochain ça va être Alexandre ?

Ma soude a le bouc à Zou dit: à

Photo 1

Pivot : Essayez de moins rouler les « r », ça passe mal à l’antenne.
Moravia : Yé fais cé qué yé poux.
Burgess : I don’t like your German accent.
Grass : Ich habe nicht deinen Kopf von Affe gern.

Anna Stasi dit: à

Attila dit: 6 novembre 2015 à 14 h 51 min

La différence, surtout, c’est qu’il faut s’abonner (donc payer) ou s’inscrire avec un formulaire détaillé. Et que la modération y est plus rigoureuse. Donc, on n’y trouve pas ce qui pourrit (entre autres) les échanges ici : les changements de pseudo sur un même forum, les usurpations. Ou les soliloques sans aucun rapport avec les échanges en cours.

Attention ! un Univers peut en cacher un autre ..... dit: à

A anesthésier, la môme Anna Stasi !

Attention un JC peut en cacher un autre..... dit: à

Je suis partout (comme pendant l’occupation)

de nota dit: à

le de nota de 12H42 et de 14h32 sont des faux, ça commence franchement à me les briser ces conneries! Hier matin, je poste un commentaire innocent qui reste en attente de modé pendant des heures quand le zozo qui usurpe depuis des semaines mon pseudo poste ici tranquille comme Baptiste!
Il y a quelque chose de pourri au royaume de la RDL!
On me rétorquera que je me prends bien au sérieux et que ce n’est pas si
grave et tout le tremblement, mais il ne s’agit pas de se prendre ou pas au sérieux, mais devoir presque quotidiennement venir ici écrire « c’est pas moi qui ai dit ça »; ne m’amuse pas, que l’on usurpe mon pseudo une fois pour me taquiner, brocarder, caricaturer, très bien, mais une usurpation imperturbablement répétée, c’est tout simplement chiant et ça me gâte le plaisir que je peux avoir à venir sur ce blog.

DHH dit: à

@Attila
Comme vous je n’ai pas encore lu Boussole, mais comme vous j’ai lu le précédent livre d’Enard « parle leur…… »
Or je ne l’ai pas lu comme vous, dans l’etat de béatitude heureuse et bienveillante que vous apporte une demi somnolence au bord d’une piscine ensoleillée , et sans doute pour cela je ne me suis pas senti de la moindre indulgence pour cette historiette historico orientale bien terne .
La rencontre qui aurait pu avoir lieu en Turquie entre Michel-ange et un poete arabo-persan homosexuel, dont Enard semble bien connaître l’œuvre, lui sert de pretexte au montage sous le nom de roman d’un fatras sans saveur où des clichés attendus se déploient sur fond pédant de morceaux d’erudition gratuite
Mais je dois dire que je reconnais à ce livre un merite :il est bref

efficacité dit: à

Litromane dit: 6 novembre 2015 à 10 h 12 min
« il nous donnait cinq ou six sujets de dissertations. Le plus difficile était de choisir le sujet qui nous ferait atteindre le plus de perfection. »

difficile de choisir quand on est nul- WG, lui, les aurait tous traités, brillamment et en un temps record

Apostrophons ..... dit: à

Rue 89 ? Médiapart ? le pire de la presse à scandale

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…comme aux  » Supermarchés « ,!…

…de la marchandise variée,!…

…mais, trop de sucre, trop de sucre,!…

…un blog, de courtisans  » Arabes « ,!…sur ligne,…à faire  » du lèche « ,!….aux seigneurs d’états , en soumissions objectives abrutis, des cultures,!…

…pipi – caca,!…en dira autant,!…avec du vent à l’étagère,!…

…nombrilisme plus outre, décadent,!…
…le style des assassins  » arabes « , drogués au hachisch,!…au préalable,…à nos cultures,!…
…à nos bidets des Rebecca,!…

… » les Maquereaux ( il )légitimes « ,!…
…Comte A.de Puysegur, 1938.

…les romans à se mettre,!…

…autre,!… » La Trahison des Chefs nationaux,…Baudinière,!…
…des livres d’avant 1940-45,…

… » la Force  » d’écrire,!…juste un pas de côté,!…of course,!…Ah,!Ah,!…etc,!…
…envoyez,!…et çà revient,!…
…Ah,!Ah,!…style dorique, c’est pas Palmyre,!…et ce miel, t’en aura pas,!…etc,!…
…culture des fesses,!…

hamlet dit: à

« DHH dit: 6 novembre 2015 à 15 h 28 min
… La rencontre qui aurait pu avoir lieu en Turquie entre Michel-ange et un poete arabo-persan homosexuel, dont Enard semble bien connaître l’œuvre, lui sert de pretexte au montage sous le nom de roman d’un fatras sans saveur où des clichés attendus se déploient sur fond pédant de morceaux d’erudition gratuite…….. »

ça c’est pas un scoop, zone c’était déjà ça, et ce que j’ai lu de Boussole m’incite à penser que c’est encore ça.

comme dirait WGG un « roman d’un fatras sans saveur où des clichés attendus se déploient sur fond pédant de morceaux d’erudition gratuite »

ça ne fait pas « littérature », ou alors il faut qu’on m’explique comment.

chose très curieuse que cette évidence, dont vous faites part avec une grande clarté, et qui saute aux yeux tout de suite, hé ben les jurés du goncourt ne l’ont pas du tout vu, étonnant non ?

à moins que la pédanterie et l’érudition inutile soient aujourd’hui devenus des critères de qualité, auquel il faudrait comprendre le comment du pourquoi ?

la réponse est simple : elle tient à l’effet de contraste, comme on dit : au royaume des aveugles les sourds sont rois ! ou les manchots, qu’importe.

et là il serait intéressant de relire Kant, et sa critique d’une faculté de juger qui ferait référence à des éléments constants, c’est faux !
d’ailleurs Kant lui-même se mélange les pinceaux à le fin de ce livre, on lit 10 livres d’affilé, le meilleur des 10 passent pour le meilleurs de tous, c’est pas kantien mais c’est humain, le plus difficile c’est de garder les idées claires.

hamlet dit: à

tiens bon ami JC ! se faire des ennemis est un plaisir qu’il faut savoir apprécier.

Du balai ! dit: à

Apostrofion….. dit: 6 novembre 2015 à 15 h 43 min

JC a bien raison de lever la papatte sur Rue89 :

– S’il y postait ses étrons, il se ferait ratatiner par une collection velus pas impressionnés du tout par ses roulements de biscotos.

– Et comme il monterait dans les tours, il se ferait fermer son compte.

Bien entendu, rrrhôôô, il chouinerait qu’on attente à sa liberté d’expression. Bah oui, il n’y a qu’une seule liberté qui vaille : la sienne. Pauvre trouduc, va…

Du balai ! dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2015 à 15 h 58 min

Tiens, Cul soutient Chemise. Amusant.

Du balai ! dit: à

Des JC sur Rue89, il y en déjà (bon, pas aussi vulgaires que lui).

Ils portent un nom générique : Grosabruti.

DHH dit: à

@Hamlet
d’accord avec vous pour ZONE, si indigeste .
si j’avais à dire ce que j’en pense j’écrirais simplement : »n’est pas Joyce qui veut »

Sergio dit: à

hamlet dit: 6 novembre 2015 à 15 h 58 min
se faire des ennemis est un plaisir qu’il faut savoir apprécier.

Houi mais c’est une affaire risquée comme un Seiltänzer ! Imaginons qu’on s’en fait* un tout petit pas beau ça fait rigoler immédiatement toute l’agora… Et puis impossible de s’en séparer ! De la glu… Tandis qu’un vrai ennemi avec des superpouvoirs comme dirait Gottlib là au moins c’est la classe on est rerespecté !

* No pasaran le subjonctif on imagine avec une densité tendant vers l’infini…

Sergio dit: à

On voit pas bien la corrélation entre l’abrutissement et l’obésité ; les bêtes elles son maigres, justement, c’est tout un tintouin de se trouver à becqueter ; et puis elles ne sont pas méchantes. En revanche on compte des méchants gros…

frriedrich dit: à

 » se faire des ennemis est un plaisir qu’il faut savoir apprécier.

il est pervers, en plus

Un pote à Diago dit: à

@y’a que nous qu’on te lit !
C’est vrai ça, on se demande ce qu’il vient f… là le Diagonal, alors qu’il a aussi sa chronique sur le NY et tant d’autres chantiers pédagogiques sur le feu ailleurs. M’est avis qu’il vient ici pour se relaxer avec les 7 beaux linges du moment ; je crois savoir qu’il a également un contrat moral avec la rdl et qu’il est un peu engagé dans du crowdfunding dans ce champ-là. Donc, l’a parfois besoin de s’éclaircir les idées enfumées, une bonne récré pour le fun, voire comment ça mord, quoi. Pas déçu du voyage d’après ce qu’il me dit. Regonflé adonf, il va bientôt s’envoler ailleurs comme Christiane, t’inquiète.

Récapitulatif provisoire dit: à

A la lecture des commentaires, l’image d’Enard s’affine : pédant, brouillon, indigeste…
Bah, il en faut pour tous les goûts.

l'équipe médicale dit: à

Apostrofion….. dit: 6 novembre 2015 à 15 h 43 min

le brêle de pq c’est un pauvre c.on qui sait pas quoi faire pour attirer l’attention

D. dit: à

Ça commence à bien faire, votre petit jeu, Anna.

oursivi dit: à

Bravo de l’initiative PA !

Effectivement, dinosaures sommes que de nous souvenir de cela.

Et de nous réjouir d’en retrouver les parfums.

Le hasard de la vie et des rues de Paris m’avait fait croiser à deux jours de distance Polac et Pivot en mai 96.

J’avais bavassé 10min avec le fumeur de pipe et polémiste tandis qu’étrangement, n’avais pas eu un instant envie d’aborder l’accoucheur de plumitif de grand talent qu’était pourtant Pivot.

Ses précision et curiosité avaient peut-être quelque chose de trop lisse pour que sa personnalité me fascine au point de le prendre d’assaut comme l’avais fait de Polac qui s’en montra curieux puis ravi.

Avec le temps je garde la même tendresse au premier qu’avez vilainement battu froid le jour de sa mort, tandis qu’ai toujours envie de remercier le second sans sentir le besoin d’aller au-delà.

Mais ce soir, ce sera Rachmaninov !

Qui était le pianiste de la version alors choisie d’ailleurs ?

AO

D. dit: à

Un type qui écrit « et là il serait intéressant de relire Kant », c’est forcément un enculeur de mouches.

D. dit: à

Allez vous-en, Ours civilisé.

ZEUS ..... dit: à

Le minimum, lorsqu’on a affaire à des nouilles de blog trop cuites, humanoïdes administrativement enregistrés mais stupides comme casserole sans fond, c’est de les aimer comme on doit aimer la moindre petite bête à bon dieu qui traine sur Terre…

Par contre, les ami(e)s ? …on les adore ! Par exemple, au hasard, nous adorons ici un demi dieu, un grand écrivain, un honnête homme, l’ineffable Passou !

Et tout ceux qui pétillent d’intelligence, de culture, d’érudition, de courage, … et dieu sait s’il y en a ici. En particulier, ceux qui se taisent !

oursivi dit: à

D. dit: 6 novembre 2015 à 17 h 04 min

Oursivi lisez.

AO

DHH dit: à

@un pote à diago
si diaagonal dont vous parlez est bien un critique litteraire du New Yorker ,il est donc bien distinct d’un autre diagonal ,ce haut fonctinnaire du ministere de l’interieur que passou a eu la surprise de retrouver en chair et en os dans un collogue apres avoir enduré un certain temps ete

Anna Stasi dit: à

oursivi dit: 6 novembre 2015 à 17 h 14 min

Faites pas attention, Alex, ce n’est que D.

DHH dit: à

(post parti trop vite):
à ajouter: apres avoir subi nombre de posts aussi agressifs qu’intelligents ,selon notre hôte :

Casse toi, pauvre blond !..... dit: à

Le m.inimum, lorsqu’on a a.ffaire à des n.ouilles de b.log trop c.uites, h.umanoïdes admi.nis.trativement enre.gistrés mais stu.pides comme casse.role sans fond, c’est de les aimer comme on doit aimer la m.oindre petite b.ête qui traine sur Terre…

Par contre, les ami(e)s ? …on les adore, par Bouddha ! Un exem.ple, au hasard, nous adorons ici un demi-dieu, un grand é.crivain, un honnête h.omme, l’i.neffable P.assou !

Et tout ceux qui pétillent d’intelligence, de culture, d’érudition, de courage, … en particulier, ceux qui se t.aisent !

Zoon dit: à

Mais de quelle nature est l’intense, nocturne et secrète relation qui unit les lecteurs à leurs livres de chevet ?

Bonne question. En ce qui me concerne, j’ai trouvé depuis longtemps la réponse : je m’endors dessus.

hamlet dit: à

non seulement n’est pas Joyce qui veut mais en plus je l’ai entendu dire à la sortie de zone que Joyce n’avait rient retiré de son séjour à trieste et ça c’est pas pardonnable, on ne peut pas laisser passer ce genre de truc,
c’est comme l’imbécile qui dit que Girard est protestant alors que tout le monde sait qu’il est catholique, on ne peut pas laisser passr ce genre de truc,
par contre y’a une photo géniale qui va plaire aux américains que j’aime beaucoup, quand on voit cette photo ça donne evcie de le lire c’est celle là :
http://bibliobs.nouvelobs.com/rentree-litteraire/20150922.OBS6281/mathias-enard-le-nouveau-balzac.html

hamlet dit: à

là on comprend à quoi mène l’érudition.

Phil dit: à

déashash tient la forme, le fusil est sorti.
dear passou, n’oubliez pas le cher Claude Jean Philippe, point final d’apostrophes dont la logorrhée cinématomaniaque achevait mieux le bon Pivot qu’une caisse de morgon bouchonnés. Les auteurs s’en fichaient pas mal, comptabilisaient les bouquins reçus gratos et commençaient la déprimette sur leur livre et prestation ratés. Il faudra attendre Polac pour voir les cendriers voler entre les littérateurs. la belle époque, la génération ipodée manga à l’envers a du boulot.

hamlet dit: à

Phil dit: 6 novembre 2015 à 18 h 02 min

vous voulez dire qu’un type qui défend le beaujolais ne peut pas être totalement bon ?
et après il critique ceux qui sortent le fusil, quel faux derche ce Phil.

Phil dit: à

A trieste, dear hamlet, un hôtel four stars comme dirait le regretté tkt propose une suite suite « joyce ». comme quoi le séjour de l’auteur ne fut pas perdu pour tout le monde. saba a une statue, plutôt moche et fixée en plein milieu d’une rue piétonne.

Casse toi, pauvre gland !..... dit: à

Enlevez moi ce Blaise à tête de Julliard d’Hidalgo Dio !…

Zoon dit: à

Histoire de faire bisquer Widergänger, je cite ces remarques de Jean Birnbaum à propos de l’oeuvre et de la pensée de René Girard (dans « le Monde » de ce jour) :

 » Girard, longtemps sceptique, a donc peu à peu endossé les habits du prédicateur chrétien, avec l’enthousiasme et la pugnacité d’un exégète converti par les textes. De livre en livre, et de « la Violence et le sacré » (1972) jusqu’à « Je vois Satan tomber comme l’éclair » (1999), il exalte la force subversive des Evangiles.
Ce engagement religieux a souvent été pointé par ses détracteurs, pour lesquels sa prose relève plus de l’apologétique chrétienne que des sciences humaines. »

C’est, quant à moi, exactement ce que je pense de la position que Girard occupa dans le champ intellectuel.

A ses adversaires, « l’anthropologue répondait que les Evangiles étaient la véritable science de l’homme », ajoute Birnbaum. Malheureusement pour Girard et pour la crédibilité de ses interprétations, une telle posture n’a rien de scientifique, puisqu’elle repose toute entière sur un credo.
L’article de Birnbaum est tout-à-fait remarquable, notamment parce qu’il nous invite à réfléchir sur les noces contre-nature de l’enquête scientifique et de l’apologétique religieuse. Il y a là pour moi, quel que soit le talent de Girard, quelle que soit la valeur de certaines de ses intuitions et descriptions, une véritable imposture.

Casse toi, pauvre blanc !..... dit: à

Marier la science et la religion, c’est enfiler la sœur de sa femme, en l’appelant maman !… Zoon a raison de parler de posture, pardon d’imposture.

oursivi dit: à

Phil

« le regretté tkt »

Il n’a fait que déserter ces lieux, rassurez-moi, Phil ?

AO

oursivi dit: à

« les Evangiles étaient la véritable science de l’homme » aurait dit Girard selon Biren.

En effet, c’est un peu rapide.

Cette conversion brutale et entière n’est pas sans évoquer celle de Bénny Levy qui passa de l’universalisme communiste à la mystique biblique la plus étroite.

On est toujours un peu rattrapé par ses racines, même quand on veut tirer vers le haut…

Ahaut

R. L. dit: à

Je ne comprends pas votre acharnement, oursivi.

oursivi dit: à

« Je ne comprends pas votre acharnement, oursivi. »

Quel Marcel Achard ne ment jamais ?

Ne me suis jamais Achard né, contre qui que ce soit, même Marcel et ses manches, d’autant que ne les ai jamais trouvées.

Vous faites fosse root, dès la racine.

AO

oursivi dit: à

Ils sont tous partis bouffer ou quoi ?

PA, vous avez ramassé des goinfres, cette année ?

Aeau

Casse toi, pauvre Oursini !..... dit: à

Va nourrir ton outil de travail …

Sylvie Dortier dit: à

Oursivi est déchaîné ce soir.
Le couteau entre les dents. C’est effroyable.

oursivi dit: à

« Oursivi est déchaîné ce soir. »

L’intérêt du même pour les livres est des chaines né et pas que ce soir, mais ce soir aussi, justement.

Quant au froid, y a bleu.

AO

Widergänger dit: à

Et toi, mon Zon Zon, t’es pas un imposteur, peut-être… ?

Si René Girard est un imposteur, c’est au même titre que Pascal pour son pari, ça ne va guère plus loin comme imposture, mon brave Zon Zon. T’a encore raté ta cible, va…

Attila dit: à

Tout à fait, DHH, j’avais parlé d’un sous Yourcenar, très en dessous du niveau de l’auteur des Mémoires d’Adrien.
Sa principale qualité est sa brièveté, en effet, tandis que Boussole c’est un gros pavé !
Je crains l’indisgestion et n’y goûterait qu’avec modération, à l’occasion d’une édition de poche, peut-être !
D’une certaine manière, mais en le disant autrement, vous pensez la même chose que WGG : un prix de pacotilles, le Goncourt 2015 !

Widergänger dit: à

On vous mène par le bout du nez, mes pauvres chéris ! On vous brandit les grands mots ! C’est à votre porte-monnaie qu’on en veut surtout…

Widergänger dit: à

C’est une Boussole un peu déboussolée… Une boussole bourrative pour bourré…

Widergänger dit: à

Ça fait longtemps que le Goncourt s’est de lui-même déconsidéré. Mais ils fionissent par croire à leur propre mensonge. C’est la névrose de la lecture infinie…

hamlet dit: à

oursivi ? un revenant !
vous êtes un faux oursivi !
je le sais le vrai oursivi est mort voilà 6 ans, d’un accident de trottinette à moteur que WGG lui avait vendu tout en sachant que les freins ne marchaient pas !!!!!!!!
rien que pour ça WGG vous finirez en enfer, au milieu des flammes qui viendront vous lécher les roubignoles pour l’éternité.

sur les évangiles, Girard a eu une belle intuition de dire que le christianisme est un sacrifice qui met fin aux sacrifices, comme celui d’Isaac, sauf que l’autre a eu moins de bol, sûr que pour finir comme il a fini, il était pas vernis.

masud al-bukhari dit: à

« Sharli Ebdo »?
– Koshchunstvo! Blasphème!

La dernière fois que j’ai lu Charlie Hebdo, c’était sous Mitterrand.
Sa force, quand elle existe, réside dans les dessins, les textes sont inutiles (du Perrier éventé, insupportable de conformisme gnangnan, comment peut-on lire ça?)

Mais que le porte-parole du Président russe parle de « blasphème », de « sacrilège » (кощунство) à propos de leur dernier dessin (« Daech: l’aviation russe intensifie ses bombardements ») me fait bien marrer.
La propagande faux-cul de nos amis russes en prend un coup, c’est très bien.
(La propagande faux-cul de notre Président ne vaut pas mieux? ce n’est pas le sujet.)

hamlet dit: à

Enard c’est du Joyce et du Yourcenar, Angot c’est du Duras, Begbeider c’est du Fitzgérald, Lautissier c’était du Conrad, à ce rythme on va bientôt avoir droit à Droopy c’est du Flaubert et Carrère c’est du Montaigne.

comme les gens ont rien à se mettre sous la dent ils vont puiser dans les antiquités.
et ça c’est nouveau, même du temps de Gide on sortait pas ce genre de sornettes.

comme le disait d’Ormesson a qui on demandé comment il expliquait son succès de libraire, il a répondu avec son humour légendaire « : ma grande chance est de n’avoir pas vécu à l’époque de Bernanos et Gide. »

de qui d’autres pourrait-on dire la même chose ?

Phil dit: à

no worry Oursivi, TKT reste en Suisse c’est à dire seul sur son blog. avec votre retour, c’est un peu les années pivot de passou qui reviennent, ça rend bob in.

hamlet dit: à

Royaume de Carrère c’est du Girard.

Widergänger dit: à

J’ai lu dernièrement un roman de Delphine de Vigan, No et moi. Franchement c’est très quelconque. L’immense majorité de la production littéraire française, ça a cette gueule-là… Une espèce de Guy des Gares pour Orient-Express. Un peu comme La Boussole. En lisant ça, je me suis dit à moi-même dans mon for intérieur : Alors c’est donc ça, la production littéraire française contemporaine ! La grande bourgeoise qui habite le 17ème écrivant un roman sur les SDF… Vous voyez un peu le genre, avec un style qui s’efforce d’imiter Lullaby de Le Clézio… On hésite devant un tel chef-d’œuvre : un immense éclat de rire ou à la poubelle ?

Lucette Mérannes dit: à

WGG, Clément Rosset est à la foire de Brive ce week-end, vous ne faites pas le déplacement?

Phil dit: à

ne mélangeons pas les genres, dear Widergänger. Laissez Dekobra à l’orient express et disposez de guy des cars pour d’autres voiturages.

hamlet dit: à

faux : Delphine elle se pose une question hyper importante dans ce livre: suis-je capable d’écrire une fiction ? elle a même un fantôme qui vient la titiller pour lui dire : n’aie pas peur ma fille, écris une fiction !
même Angot vient d’écrire un livre de fiction.
à ce rythme Annie Ernaux va bientôt nous pondre un livre de fiction que personne n’aura le temps de le voir venir !

on s’en rend pas compte on est en train de vivre une vraie révolution littéraire.

dans 10 ans vous pleurerez tous en suppliant les écrivains d’arrêter de pondre de la fiction genre « soumission » !
et je vous le dis ! là vous vous mettrez tous à genoux pour leur demander de raconter leur vie !

il faut lire le bouquin de Justine Levy, c’est le plus beau livre de la rentrée, elle raconte comment le matin elle se lève, elle habile son gamin, après elle raconte comment elle l’emmène à l’école, c’est un moment fort parce qu’on a peur qu’elle se fasse renverser par un bus, mais non, ils arrivent tous les deux indemnes sur l’autre trottoir du boulevard saint michel, ça c’est du roman !

hamlet dit: à

Phil vous louez pas écrire un bouquin sur votre vie ?
un truc reposant où vous expliqueriez quand vous allez chez les bouquinistes acheter les bouquins d’écrivains de droite ? et que vous repartez en les planquant sous le manteau ?

pas un truc du genre qui raconte :
un diplomate ottoman qui fit peindre «l’Origine du monde» à Courbet, la sombre destinée de Germain Nouveau, cet alter ego de Rimbaud expulsé de la Pléiade, des poètes persans comme Hafez ou Sadegh Hedayat, qui eut son heure de gloire chez nos surréalistes, un sultan turc qui adorait Wagner, un compositeur oublié comme Félicien David, le premier à avoir «introduit des quarts de ton» dans une symphonie, à avoir fait entendre «le premier appel à la prière musulmane qui retentisse à Paris» et à «avoir oeuvré à une Algérie pour les Algériens dès les années 1860», des aventurières comme Annemarie Schwarzenbach, dont Carson McCullers finit par tomber amoureuse, ou encore Hester Stanhope, cette Lady «aux mœurs d’acier» que Lamartine appelait «la Circé des déserts» !!!

à la fin du bouquin le lecteur n’a qu’une envie : se jeter par la fenêtre.

c’est trop, beaucoup trop pour un seul livre, du coup j’ai demandé à mon libraire qu’il me le découpe en tranches, y m’a dit : tu te crois où ? chez le boucher ? mes livres c’est pas des saucissons, du coup j’ai été m’acheter du saucisson.

hamlet dit: à

Phil, vous savez quoi ? nous traversons une grosse crise que nous pourrions appeler une crise de l’érudition.

vous savez c’est quoi Phil ? quand le niveau d’érudition tombe tellement bas que même les gens ne savent plus ce qu’est l’érudition, et qu’ils vous font passer du tape à l’oeil pour de l’érudit.

et ça c’est un niveau hyper critique, il y a 5 ans, quand sortait un bouquin d’Angot les gens étaient capables de dire « ouai c’est une voix », pour éviter de dire elle une cacahouète dans le ciboulot.

mais aujourd’hui on sait plus !
le premier clampin qui va venir nous pondre des tartines les gens vont dire : ah ouai génial, c’est un érudit.

un truc genre Tartuffe mais à grande échelle, à l’échelle d’une nation.

le problème Phil, ce que n’a pas vu WGG qui passe toujours à côté des problèmes, c’est qu’après, en 2017, quand va falloir aller voter, pour faire la différence entre les érudits et les tartineurs, là croyez-moi on va moins faire les malins.

Phil il faut bien comprendre un truc que WGG le pauvre il a jamais compris : la littérature c’est un marqueur capteur politique, quand ça foire d’un côté, ça foire de l’autre.

Phil dit: à

hamlet, you know what ? si les écrivains de droite ont aujourd’hui la cote, c’est à cause de Pivot qui n’a pas caché ses préférences en les invitant régulièrement. Ormesson et Dutour n’avaient qu’à siffler pour paraitre chez pivot. les écrivains de gauche bafouillent comme Modiano. tout ça c’est subliminal.
pour votre gouverne: les bouquinistes des quais de seine ne vendent plus que de la carte postale à des touristes plus ou moins crétinisés.

hamlet dit: à

mais ça Phil, cette crise de l’érudition c’est le moins pire.

le plus pire c’est quand le tape à l’oeil se met au service de la bonne cause.

dire daesh c’est pas l’islam, l’islma c’est une grnde culture, c’est un raffinement, un savoir vivre, un sens de l’hospitalité, c’est la vérité, et c’est normal de le dire.

mais ce qui n’est pas normal : c’est d’en faire un livre !

parce que le type utilise son tape à l’oei pour se mettre tous les pacifistes dans la poches, et ça c’est le pire du pire que la littérature puisse offrir, c’est de la p.tasserie à l’état pur.
et la littérature doit être le contraire de la p.tasserie !

et c’est quoi cette comédie ? c’est Tartufe !
les types ils se font tous enfumés parce qu’ils demandent à être enfumés, ils le réclament.

et ça c’est quoi ? c’est en principe ce que dénonce la littérature.
les livres ne servnet qu’à ça : dénonccer les enfumeurs !

mais quand la littérature devient elle même le support de l’enfumage, c’est qu’on est arrvié au plus bas du plus bas dans la tartufferie !

et là Phil, il n’y a plus aucun Molière pour nous sauver de ça !

hamlet dit: à

Phil, c’est vrai, rendons lui cette grâce.

mais il faut reconnaitre qu’il était bien aidé vu qu’à son époque il restait encore quelques bons écrivains de droite.

aujourd’hui je pense qu’il ne les ferait pas tous tenir dans une même émission.

ça aussi c’est un problème, quand le balancier penche trop d’un seul côté, un jour ou l’autre il vous revient dans la tronche.

on a trop joué avec le feu Phil.

Phil dit: à

of course hamlet, les derniers vrais écrivains de droite, chardonne, morand, ne seraient pas venus chez pivot car il leur fallait un vrai lecteur mais admirateur contraint, comme le fut Matthieu Galey (dont j’oublie la bonne orthographe du nom à cause de son homonyme en palissandre plaqué).

Zoon dit: à

Converti au catholicisme à l’époque de ses premiers livres, René Girard a prétendu, depuis, construire une anthropologie « évangélique ». Selon lui ( il y insiste notamment dans la seconde partie du « Bouc émissaire ») , le Nouveau Testament (mais aussi l’Ancien) nous dévoilerait sans fard la vérité du désir mimétique et du mécanisme victimaire ; cependant, engluée qu’elle était dans les anciennes croyances, l’humanité commencerait seulement à être capable de dégager la véritable leçon des textes bibliques. A l’en croire, la Bible prendrait toujours le parti des victimes, ce qui est contredit par la pratique réitérée (dont Girard ne souffle mot) de l’anathème par le peuple d’Israël, pratique de laquelle on ne trouve à ma connaissance nulle trace de condamnation dans le texte biblique. Faire de la passion du Christ le modèle objectif du mécanisme victimaire aboutissant à désigner un bouc émissaire, c’est oublier que l’antiquité païenne en avait déjà proposé des exemples ( Antigone, Socrate ), dont Girard a tendance à minimiser l’importance. C’est minimiser aussi le fait que l’histoire en a été fixée par les disciples de Jésus, ce qui conduit à suspecter de partialité leur témoignage. Le crime invoqué par le tribunal juif pour condamner le Christ n’est, d’autre part, nullement imaginaire et nullement « stéréotypé », puisqu’en prêchant une nouvelle religion, tout au moins une version très personnelle de la religion traditionnelle, le Christ mettait en danger, aux yeux de ses accusateurs, l’unité de la nation juive; on ne peut sans parti-pris sous-estimer le bien-fondé de ce point de vue, et la position de Caïphe n’est ni celle d’un imbécile ni celle d’un monstre de cruauté. Mais Girard nous prévient :  » Face aux Evangiles, le soupçon systématique ne donne jamais de résultats intéressants « . Faut-il le croire sur parole ? Du reste, la question n’est pas de faire peser sur les Evangiles un « soupçon systématique  » mais de les lire avec le même recul critique dont René Girard fait un si bon usage au début du livre à propos d’un passage de Guillaume de Machaut. La vérité que dévoilent les Evangélistes sans en avoir conscience n’est pas moins intéressante que ce qu’ils disent consciemment, et c’est aux historiens qu’il revient de dégager cette vérité-là.

Au demeurant, la seconde partie du « Bouc émissaire », entièrement consacrée à une réflexion sur le Nouveau Testament, relève plus de l’exégèse biblique que de l’enquête scientifique. C’est peut-être ce mélange des genres qui fait à la fois le pouvoir de séduction des analyses de Girard et leur fragilité. Anthropologue ou prophète-philosophe ? Littéraire ou scientifique ? Ecrivain ou chercheur ? René Girard n’aura sans doute jamais souhaité, entre les diverses formes de son inspiration, en privilégier une aux dépens des autres . D’où sa force, et ses faiblesses.

Passou dit: à

Oursivi: « Mais ce soir, ce sera Rachmaninov ! Qui était le pianiste de la version alors choisie d’ailleurs ? »

Byron Janis.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…point,…d’excès,…ou émotions,..

…juste une autre réalité en point de vues,!…

…la richesse d’en être encore à éditer, mon livre,…sur mon oeuvre graphiste, de peintre, d’orfèvre, d’exister libre, sous des lois baroques de contorsionniste d’états,!…

…j’ai des oeuvres personnelles,!…jamais diffusées, des oeuvres même grande ou petites qui changent tout dans l’imaginaire créatifs,…
…ce qui fait, que je suis en avance, dans les pensées,!…avec rien,!…
…le secret de ne rien diffusés,!…

…ma pensée  » humaine « ,…tout travail est argent,!…des millions  » please « ,…pour chaque tableaux,!…

…ou simplement, rier de votre culture bloquée,!…
…seul, avec mes concepts, vaincre le monde entier,!…
…et encore, par prudence, je n’ai dessiné que des fragments, pour ne pas faire la cuisine,!…
…trop fort, ou trop faible,…
…vous êtes trop idiots, pour faire sensibles ou exceptions,!…
…pas le choix,!…avec rien, vous avez rien,!…Archimède,!…à mon monopole,!…
…aussi, superviser tout,!…tout,!…
…etc,!…
…le Vatican,!…et tout et tout,!…avec,!…tout,!…sous mon contrôle,!…
…des peintures,!…les vôtres achetez vos prunes,!…
…une couche de fromage César,!…ne me tentez pas,!…une moule de Hollande,!…
…enfin,!…pas de César, ni la à Hollande,!…encore un rond de cuir servile à souhait,!…pour une lecture,!…Ah,Ah,!…
…l’ivresse du pouvoir, le mien, avec rien,!…l’Univers,!…
…Néron,!…au lit,…il se fait tard,!…etc,!…

…un plus du plus,!…

oursivi dit: à

« ça rend bob in. »
Phil

Ex élan.

Passou, merci.

AO

Hihihi dit: à

Passou dit: 6 novembre 2015 à 22 h 06 min

Passou vient répondre à Oursivi, mais ignore Amette et Alba.

Quelle claque.

D. dit: à

Moi aussi quand je pose une question à Pierre Assouline (ce qui est extrêmement rare), il me répond avec empressement.
Pierre Assouline, pourriez-vous vous passer de moi sur ce blog ?

D. dit: à

je le sais le vrai oursivi est mort voilà 6 ans, d’un accident de trottinette à moteur que WGG lui avait vendu tout en sachant que les freins ne marchaient pas !!!!!!!!

Il est drôlement rigolo, ce hamlet quand il s’y met. Presque autant que ueda.

jem dit: à

« … relève plus de l’exégèse biblique que de l’enquête scientifique. »

Je crois pour ma part qu’il y avait des deux, car Girard apportait dans son étude de la Bible une vision très neuve et originale. On a certes mieux perçu son originalité ailleurs qu’en France. Nul n’est prophète en son pays…

Petit fayotage sincère dit: à

Merci passou,
c’était chouette.

lola dit: à

Passionnant ! Vous avez fait un choix excitant. Merci Monsieur Passouline !

Widergänger dit: à

Je crois, la remarque la plus fine, la plus méchante et la plus fausse, c’est celle de Modiano à propos de Paradis de Sollers. Franchement, ça ne ressemble en rien aux chansons des années 50 ! Ce serait faire injure à Sacha Distel, qui était un excellent chanteur d’ailleurs. Mais perfide, hein, le Modiano. On sent qu’il a préparé son coup, et on voit qu’il prend plaisir à enfoncer la dague dans le cou de la bête… Mais franchement, mes bons petits chéris, qui lit encore Paradis, de Sollers ? Huuuummmm…

Widergänger dit: à

Le montage était significatif et intéressant pour ça aussi : Albert Cohen d’un côté avec mamours un tantinet désuètes et ridicule mais si charmantes, et de l’autre la baise à tout va mais d’un ennui, d’un ennui… ! La confrontation était comique. Une sorte de douche écossaise… chaud froid, grrrrr….

Widergänger dit: à

Je me souviens d’avoir été mal à l’aise le jour où j’avais regardé d’Ormesson face à Roger Peyrefitte.C’était encore le cas ce soir. Je me souviens, dans le salon avec ma mère et l’un de mes frères, en regardant ces deux-là, j’avais comme une honte d’être obligé d’être le spectateur de ça ! Une sorte de dégoût à la fois imperceptible et insondable.

christiane dit: à

« Les vendredis d’Apostrophes ».
95 minutes de bonheur. J’avais plein de souvenirs mais le fait de revoir ces visages, d’entendre ces voix en séquences brèves, c’est très émouvant d’autant plus que beaucoup de ces écrivains nous ont quittés. Une sorte de carrousel nous entrainant sans pouvoir s’attarder sur ces moments de vérité.
Impressionnante, cette mise en abyme de Mr. Pivot commentant ces retours au passé, ses propres interventions ou celles des invités ou simplement le voir dans l’angle droit de l’écran esquisser un geste traduisant sa pensée. Beaucoup de simplicité, de bon sens et de joie.
La musique de Rachmaninov à la fin, accompagnant le générique : coup de blues… Elle n’était pas oubliée.
Un choix intéressant pour ces extraits (allégés des scandales somme toute moins intéressants), noués par le défilé des lettres de l’alphabet. Commentaires d’aujourd’hui sur les images des années déjà enfuies. Beaucoup de gravité de l’un à l’autre. Beaucoup d’émotion. MERCI.

lola dit: à

la LOLA du 7 novembre à 00h15 a usurpé mon pseudo.
Grand bien lui fasse. Je suis au diable Vauvert,en compagnie de Lucifer.lola

Widergänger dit: à

Ce que j’ai trouvé du plus grand comique, c’est l’émission sur les nouveaux philosophes. Je m’en souviens très bien ; je l’avais déjà en ce temp-là trouvé ridicule, mais là, c’est vraiment éclatant, avec BHL avec sa petite bouche en cul de poule… très drôle, et ses mouvements du menton, ah c’est quelque chose de fascinant…Et puis, Maurice Clavel comme une sorte de saint délirant avec ses grosses lunettes comme des yeux de carpe. Quel théâtre, cette époque ! Mais je me souviens du film de Maurice Clavel qui avait été censuré en décembre ou novembre 1972 je crois (j’étais en Terminale je me souviens), ce film, je l’avais trouvé vraiment génial, sur la classe ouvrière, avec des plans à la Orson Wells, c’était super chouette. Il avait du talent, n’empêche, Maurice. Et puis sa sortie fracassante du plateau télé : Messieurs les censeurs, bonsoir ! En direct ! Ça avait de la classe ! Mais alors quel théâtre cette époque ! Et tant de bruit et de fureur pour… rien, quand on voit ce qu’est devenu le monde… Des grands enfants, tous ces braves intellectuels.

Widergänger dit: à

Ce que j’ai trouvé du plus grand comique, c’est l’émission sur les nouveaux philosophes. Je m’en souviens très bien ; je l’avais déjà en ce temp-là trouvé ridicule, mais là, c’est vraiment éclatant, avec BHL avec sa petite bouche en c.ul de poule… très drôle, et ses mouvements du menton, ah c’est quelque chose de fascinant tout ça …

Widergänger dit: à

Et puis, Maurice Clavel, le grand Maurice, et il y croit, le Maurice, et il l’a la foi le Maurice, comme une sorte de saint délirant avec ses grosses lunettes comme des yeux globuleux de carpe. Quel théâtre, cette époque !

Widergänger dit: à

Mais je me souviens du film de Maurice Clavel qui avait été censuré en décembre ou novembre 1972 je crois (j’étais en Terminale je me souviens), ce film, je l’avais trouvé vraiment génial, sur la classe ouvrière, avec des plans à la Orson Wells, c’était super chouette. Il avait du talent, n’empêche, Maurice.

Widergänger dit: à

Et puis sa sortie fracassante du plateau télé : Messieurs les censeurs, bonsoir ! En direct ! Ça avait de la classe ! Mais alors quel théâtre cette époque ! Et tant de bruit et de fureur pour… rien, quand on voit ce qu’est devenu le monde… Des grands enfants, tous ces braves intellectuels.

Widergänger dit: à

Mais alors quel théâtre cette époque ! Et tant de bruit et de fu.reur pour… rien, quand on voit ce qu’est devenu le monde… Des grands enfants, tous ces braves intellectuels.

Widergänger dit: à

Et puis sa sortie fracassante du plateau télé : En direct ! Ça avait de la classe !

Widergänger dit: à

Je me souviens du premier Apostrophe avec Gille Lapouge. Ils étaient deux à cette émission. Lapouge, je l’avais déjà vu, je le connaissais, je crois. Il était dans son rôle. Celui qui m’avait agacé, c’est Pivot. Il avait dit, je me souviens, à un auteur (mais je ne me souviens plus à propos de quoi), Pivot lui avait rétorqué : Mais vous pouvez cogner ! J’avais trouvé ça con…

Widergänger dit: à

On sent aussi dans la remarque de Modiano à propos de Paradis de Sollers toute la rancœur qui pouvait exister chez le Modiano de cette époque, parce que Sollers faisait régner une sorte de totalitarisme dans les lettres françaises. Et lui, le pauvre Modiano, il passait pour un petit con à cette époque-là. Quelle revanche depuis, mes petits chéris !

Mais aujourd’hui, y a pas photo, avec le recul des années. On voit aujourd’hui tout de suite de quel côté est la poésie, la littérature, la vraie, celle qui est tragique et poétique, du côté de Modiano. J’ai trouvé d’ailleurs ce soir que Modiano parle admirablement bien de son livre. On comprend à la fois ce qu’il veut dire et on comprend aussi à quel point c’est difficile à exprimer. Et finalement il y arrive très bien, avec une rare finesse même. Et ce pauvre Sollers, à côté, il paraît bien misérable avec le temps qui passe, bien pâlichon, bien désabusé, comme une sorte de petit marquis joufflu sorti de son boudoir…Il est très très drôle !

Polémikoeur. dit: à

Confirmation,
consécration, même,
de l’écrasant vedettariat
du présentateur
et de son je !
S’il n’y avait que là…
Pas l’impression
d’un gavage à la madeleine ?
Sans plus de conséquence
qu’une réunion de club
« Des chiffres et des lettres ».
Après le « best of », le bêtisier ?
Pourquoi pas le retour des survivants ?
Feuilleter l’album ne démontre-t-il pas
qu’il fallait surtout consommer frais
et que la conserve en a le goût ?
Ouvreboîtement.

Bloom dit: à

Hamlet, je suppose que vous voulez parler de « La pomme », d’Enis Batur, chez AS.
La traduction est de mon ancien collègue et toujours ami Ferda F. Un Turc prof de français & traducteur du turc en français. De l’allure, le beau stambouliote.
En 2006, Il avait reçu le prix Max Jacob étranger pour le recueil de poèmes « Mani est vivant! », de Özdemir Ince, publié par Al Manar, petite maison du 9/5.
Bien belle vitalité la littérature turque, Yachar Kemal reste mon préféré (sapré Memed) avec Nazim Hikmet & Zülfü Livanelli.
Des réserves (d’ordre littéraire) sur monsieur « Coton ».

Bloom dit: à

Ueda, peu importe votre opinion sur le Rostand. C’était un petit clin d’oeil à Passou que j’y avais vu quelques années en arrière, en grande conversation certainement passionnante.
La jeune serveuse qui m’a apporté un excellent risotto en juin dernier était charmante.

Résumons..... dit: à

Puisqu’au delà d’un certain âge, il est ambitieux de regarder le présent enfanter un monde que l’on va quitter, tournons nous, vieillards, vers Apostrophes !

Et soupirons, ensemble : « Par Pivot ! C’était mieux avant…! »

Je ne marche pas ! je ne regarde pas de sympathiques vieilleries pour me faire plaisir ! ce goût du passé est amer, veule, morbide, essentiellement inutile …

Dans 15 ans, on sortira des shows TV animés le Dimanche par Drucker qui commentera ses propres ringardises du temps passé.

Tout ça est minable …. La Fin du Monde ! bien avant 2084 !

renato dit: à

« C’est à votre porte-monnaie qu’on en veut surtout… »

Voyons, voyons. Je me souviens d’un vieux n° de la nrf où Gallimard en bon homme et admirable d’affaires levait de fonds.

renato dit: à

Oups!

« bon homme et admirable d’affaires »

bon et admirable homme d’affaires

l'équipe médicale dit: à

jc ou le pov type isolé flétri atteint de gâtisme galopant, qui compare pivot à drucker et croit qu’on s’intéresse à ses états d’âme de vieux c.n …

objection dit: à

« Ueda, peu importe votre opinion sur le Rostand. »

L’opinion de ueda importe (il y va de l’avenir du monde)

Résumons..... dit: à

Ueda est un des types les plus intelligents que je n’ai pas rencontré, son opinion compte pour nous tous !

En définitive même l’infirmier fou de l’équipe médicale est agréable de contact virtuel…..

Celui qui est le plus étonnant ici est celui qui n’a rien publié mais retire à celui qui l’a fait, toute vertu littéraire !

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Picasso, Picasso,!…l’ouvre boîte des valeurs,!…

…puisque, c’est ainsi,!…
…mes peintures à l’huile,!…et aquarelles,…ma signature,!…plusieurs périodes,!…
…prix de base,!…d’enchère,!…un petit  » 55 millions d’€uro « ,!…pour chaque oeuvre,!…etc,!…

…et c’est donner,!…et tout les frais pour l’acheteur,!…T.V.A.,!…Assurances d’import X export,!…et tout détails,!…etc,!…

…je vaux plus qu’un simple Picasso,!…

…échec et mat,!…à mes amis juifs de N-Y,!…
…avec ou sans être pensionné,!…

…les rudiments des affaires, mourir très riche,!…

…déjà, depuis 67-68, élève à l’Académie Royale de Bruxelles,!…surtout, jamais lèche-cul,!…Ah,!Ah,!…
…la force de l’art,!…
…tu me montre,… pour copier/coller,…
…comme de la littérature,!…les connivences, d’états, échecs et mat,!…sur les propriétés – privés,!…
…que reste il, du droit,!…enfumés les artistes,!…Ah,!Ah,!…
…Non!,…Non,!…jamais çà,!…

……il faut payez, bande de turcs et vénitiens du monde entier,!…

…achetez du Picasso,!…Dieu vous le rendra,!…Ah,!Ah,!…bandes d’abrutis,!…
…etc,!…

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Alors hier au soir c’était l’anniversaire de Clopin. Un joli petit anniversaire familial et chaleureux, avec ses deux fils et ses deux belles-filles, dans une maison bien chaude et pleine de rigolades et de sourires, j’avais fait une entrée d’asperges chaudes, suivie d’un gigot d’agneau accompagné de ses petits légumes du jardin (côtes de bette, carottes, cocos de prague, petite sauce crémée par là-dessus et persil), et un gâteau aux noix. Tout du jardin, sauf le sucre glace sur le gâteau, et la farine et le lait bio achetés à la ferme d’à côté : tout le reste sortait des mains de Clopin, et c’est bien ce qu’il préfère…

bref, tout ça pour dire que j’ai évidemment loupé le début de l’émission de notre hôte : je suis arrivée devant le poste (les autres jouaient aux jeux de société, avec des tentatives de tricherie éhontées et une mauvais foi évidentet) au moment des « N ».

C’est sans doute pour cela que je n’ai pas vraiment, hélas, apprécié l’émission. Peut-être aussi en attendais-je trop ? Ca semblait si évident, comme ça : Assouline, Pivot, les archives de l’INA…

Et puis non. J’ai bien évidemment tenté d’analyser ma déception, mais je me garderai bien (qui suis-je ?) de faire état de mes conclusions ici…

Juste ceci, peut-être, et j’en demande d’avance pardon à notre hôte (mais il paraît que qui aime bien châtie bien, alors ?) : j’avais l’impression, en avance de presque deux mois, d’assister à une de ces émissions de fin d’année, très télévisuelles, qui reviennent en fait sur l’anecdotique du temps passé, sans retirer aucune analyse pertinente ni émotion autre que le « j’étais là ». Une sorte de selfie étiré, en quelque sorte…

Et puis quand même, Pierre Assouline ne s’est visiblement pas mis la pression : et allez hop, encore une forme d’abécédaire, ce qui est quand même uns structure à la fois simpliste et rebattue. Il aurait pu creuser un peu, je ne sais pas moi, tenter de trouver une forme qui en dise un peu plus long sur le fond…

Finalement, le seul passage (au milieu des redites déjà vues cent fois) qui m’ait intéressée (mais encore une fois, j’ai tenté de concilier une soirée familiale et le visionnage de l’émission, ça doit expliquer aussi ma déception), c’est l' »aveu » de Chapsal à Pivot, pour la Maison de Jade – parce que nous sommes là aux prémisses de ce que l’on appelle désormais « l’autofiction », et que Chapsal dégage une dignité qui renvoie l’insistance de Pivot à son réel registre : le voyeurisme. Il s’est dit là, en quatre phrases, quelque chose sur la manière dont un écrivain peut contourner le pouvoir médiatique : Pivot apparaissant comme indiscret, c’était vraiment intéressant – ça renvoyait à Debord et sa société du spectacle.

Bon, je suis sans doute trop sévère. Encore une fois, on se serait cru à une soirée télé du nouvel an (d’autant qu’on a débouché le champ’ pour Clopin, tout de même, et que j’ai dû abandonner l’émission pour revenir parmi les miens) : et malgré leur peu de consistance, les émissions du nouvel an ne sont pas si désagréables que ça…

(je me rends bien compte que ma dernière phrase est encore la pire de toutes dans le négatif, elle est l’équivalente de la première pelletée de terre sur un cercueil déjà déposé au fond du trou ; Pierre Assouline risque d’être si en colère qu’il va en devenir tout froid et glacial, et regarder ailleurs, écrasant de son mépris ma pauvre déception. Pourtant, s’il est honnête, il devrait reconnaître qu’il ne s’est guère donné de mal, quand même…)

Allez, je dis ça je dis rien Ego te absolvo, et continuons…

Résumons..... dit: à

Achetons du Giovanni Sant’Angelo !
(Pablito Picasso, c’est de la peinture pour camping-car ….)

Résumons..... dit: à

« Et puis non. J’ai bien évidemment tenté d’analyser ma déception, mais je me garderai bien (qui suis-je ?) de faire état de mes conclusions ici…  » (Clopine Fouillautrou)

FAITES LE SUR VOTRE BLOG, MA CHERE, ET NOUS NE MANQUERONS PAS DE COMMENTER VOS DIRES !…..

Clopine, définitivement un cas à part... dit: à

Bah, c’est à cause de vous que j’ai fermé les commentaires de mon blog… Et puis je voudrais présenter mes excuses : j’ai cliqué avant de me relire, et donc de me rendre compte que je faisais exactement l’inverse de ce que je voulais faire. A savoir tenter d’expliquer ma déception. Ce n’est ni juste, ni élégant vis-à-vis d’ Assouline. Mais je me console en me disant que l’avantage de n’être rien, ou si peu, c’est d’avoir donc une liberté de parole quasi-absolue : je n’ai certes pas le pouvoir de blesser notre hôte.

Et c’est très bien comme ça.

Résumons..... dit: à

« Bah, c’est à cause de vous que j’ai fermé les commentaires de mon blog… » (Anastasiste clinicien au chômage)

Bel exemple de la conception stalino-écologiste du dialogue, refusant la tolérance à la diversité de point de vue, car totalitaire, d’abord, on sait où est la Vérité ! Une honte gauchiste de plus, inscrite sur le Livre des Malfaisances de Saint-Pierre posté en vigile à l’entrée du Paradis …uhuhu !

DHH dit: à

Le best of (c’est comme cela qu’on dit à la télé au lieu de florilège ou anthologie) d’hier était bien fait et pour les gens âges comme moi délicieusement générateur de doouillette nostalgie .
Plus d’un des « seniors » qui viennent sur la Rdl a du devant chaque extrait retrouver vivante sa rencontre d’autrefois avec chaque émission ,moments depuis longtemps ensevelis dans la mémoire et qui ont repris hier pour nous des couleurs
Mais ce que j’ai vu hier m’a confirmée dans l’idée que je gardais d’Apostrophes :une émission qui nous a fait connaître des écrivains ,mais pas des œuvres .

masud al-bukhari dit: à

renato dit: 7 novembre 2015 à 8 h 40 min
Oups!
« bon homme et admirable d’affaires »
bon et admirable homme d’affaires

Pas d’accord.
La première formulation est meilleure, et presque virgilienne.

Résumons..... dit: à

Comment pouvez vous parler de couleurs, Judith, dans ces vieilleries d’un autre temps ? Quelles couleurs… ! Fanées, décrépies, tristes et sombres…

Merdre ! Vous avez vu la couleur du sang ?

Les flots de sang, ça c’est de la couleur ! Au pire le bleu démentiel du ciel avant la pluie de cendres, ou le brun vaseux des torrents de boue…

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…@,…Résumons….à,…10 h 58 min,…

…achetons des toiles du Giovanni Sant’Angelo
…j’ai pas des stocks,!…
…le goût du pablito Picasso c’est de la peinture sur camping,…Non,…c’est trop la même chose élémentaire,…
…même déjà, naif, en somme,!…
…j’ai moi-même, fait un tableau  » style  » Picasso, avec un autre graphisme, au genre  » Nu « ,!…presque facile,!…
…simple exercice,!…que j’ai à porter de main,!…1 m, sur 1 m,!…environ,!…
… » avec une autre peinture au revers,!…
…manque d’argent, deux tableaux sur une toile,!…sur,!… »
…Oui, c’est beau, un jeu de contraste,!…
…perdre son temps à çà,!…
…varié, l’art moderne,…ou déjà bloqué à sa naissance,!…Ah,!…Ah,!…
…et, moi, je devrais travaillez pour imiter ce genre zigoto,!…ou autres Renoir ou Monet,!…déjà imiter aussi,!…

…autant, faire le plus, pour se libérer de ces contraintes d’esprits prisonniers des arts,!…
…Non,!…je suis sortis,…de l’échiquier de l’art du début d’avant 1914-18,!…et 1940-45,!…
…autre chose de  » libre « …même presque abstrait,!…
…revivifier les sensibilités,!…sans N°5 de Chanel,!…
…etc,!…envoyez,!…

zûzû dit: à

« Ueda est un des types les plus intelligents que je n’ai pas rencontré, son opinion compte pour nous tous ! »

Ueda est un génie (que serions-nous sans lui ?)

faut pas pousser dit: à

« une émission qui nous a fait connaître des écrivains ,mais pas des œuvres . »

libre aux téléspectateur de rechercher les œuvres

faut pas pousser dit: à

telespectateurS

masud al-bukhari dit: à

Pas de révélation dans cette émission, elle n’y prétendait pas.
Le format choisi, celui de la simplicité, était probablement le bon.
Pas d’analyses mais la bonne bouille de Pivot s’observant lui-même, pour se réjouir ou s’étonner.

Qualité des grands entretiens grâce aux grands auteurs, caractère suranné et vieillot de la plupart des dialogues.

Un beau moment d’obscénité politique:
Jean Daniel disant à Solzhenitsyn: « Reconnaissez que nous avons mené des combats de même nature que le vôtre, contre le colonialisme, le capitalisme. »
D’Ormesson, son vis-à-vis, exprimait correctement par sa mimique le ridicule et l’odieux de cet échange.

latiniste dit: à

« Le best of (c’est comme cela qu’on dit à la télé au lieu de florilège ou anthologie) »

ça vient du latin (« bestial » qui a aussi donné « bestiole »)what else

Résumons..... dit: à

Giovanni,
Vous imitez, je fourgue, on partage !

Pas belle la vie ?….

jeandodo dit: à

7 novembre 2015 à 11 h 42 min
cher ami ce que vous dites là est d’une justesse transcendentale ! la lutte contre le colonialismele capitalsme , quelle obscénité blasphématoire!

Widergänger dit: à

La remarque de Pivot sur le roman de Chapsal est de toute façon débile. Une chose est une passion amoureuse dans la vraie vie, une autre chose est la passion amoureuse dans un livre !

Avec ce genre de pivot et ce genre d’émission, on finit par perdre de vue l’essentiel : un livre est fait avec des mots. Et on ne dit jamais rien des mots dans cette émission prétendument littéraire… On s’amuse, c’est tout. Faut pas compter sur ce genre d’émission pour apprendre au gran d public à mieux apprécier la vraie littérature. Mais en revanche on peut compter sur ce genre d’émission pour conforter les préjugés du grand public sur ce qu’est un roman, ça oui…!

Widergänger dit: à

Oui, j’ai trouvé moi aussi la phrase de Jean Daniel particulièrement dégoutante. Monstrueuse même quand on sait ce qu’est le goulag comme il le savait. Toute cette prétendue intelligentsia de gauche s’est complètement déconsidérée et c’en était le commencement.

Observatoire de la folie dit: à

Résumons….. dit: 7 novembre 2015 à 11 h 21 min

Pauvre type, qui confond intolérance et refus de se faire insulter par un malade alcoolique (voir la confusion de ses posts quand arrive le soir).

Quand il parle de « dialogue », il est aussi crédible que quand Valls parle d’autorité.

Widergänger dit: à

Cette émission prétendument de débat du siècle n’a en réalité jamais rien débattu… On le voit bien avec l’extrait où l’on voit Soljenitsyne face à Jean Daniel. Le russe enfermé dans son nationalisme russe mortifère et futur poutinien (Poutine était un grand ami du défunt) et Daniel enfermé dans ses combats d’arrière-garde pro-palestinien anti-israélien.

Tout ça est dérisoire.

En plus Pivot n’était vraiment le pivot de rien du tout puisqu’il reconnaît lui-même que Daniel aurait mieux fait de se taire et de laisser parler le maître…

Tout ça est dérisoire, deux fois…

Widergänger dit: à

Et le zob de Roger Peyrefitte a je ne sais quoi déjà de erdélien…

Résumons..... dit: à

Observatoire de la folie dit: 7 novembre 2015 à 11 h 56 min

Il est fou le mec ! Je ne bois pas depuis une éternité… La dernière fois où j’ai bu un coup alcoolisé, c’était pour fêter la victoire de Mitterrand en 81, je pouvais pas piffer l’Auvergnat : il m’avait soufflé Anémone, une bombe de cheminée, celle là …

Alors j’ai voté pour l’ordure socialiste de Vichy… Pas belle la démocratie ?

Widergänger dit: à

Pivot dit que Jouhandeau était un grand styliste. Mais il n’a jamais pris soin de le montrer dans son émission, pas le moindre début d’analyse de son style sur une page prise en exemple. En revanche beaucoup de papotage sur et autour de Jouhandeau. Mais pour cacher le pire, son amant allemand pendant la guerre pendant que les autres se faisaient déporter.

Là aussi, aucun débat. Mais le silence sur les crimes de Jouhandeau.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…résumons,…
…je n’imite rien du tout,…je fourgue on partage,!…
…je peint, ce qui me plait,!…

…indépendance totale,!…

…je ne vendrais,…que pour les très riches,…et transactions  » cash « ,sur mon compte,!…

…qui voient, plus loin, que les misères du monde,!…
…presque, des oeuvres pour spécialistes, hors des marchés des ventes publique,…
…etc,!…

Résumons..... dit: à

Quittons nous sur une analogie terrifiante !

« Apostrophes », c’était bien une émission qui passait en alternance avec le truc miteux sur le Cirque, « La Piste aux Etoiles », non ?….

Bon week-end !

Widergänger dit: à

Le seul moment qui m’a encore fasciné, c’est d’entendre Claude Levi-Strauss. Au fond, ce qu’il dit, c’est mon époque m’est profondément indifférente. Autrement dit, ils sont tous trop cons pour m’intéresser… Je préfère rêver avec les Indiens, qui, eux, n’ont pas perdu le sens de la vie. Ce moment est à la fois magnifique et épouvantable quand on saisit bien le sens de ce qui est dit là. En tout cas, le seul moment poétique.

jeandodo dit: à

« on sait ce qu’est le goulag comme il le savait »

la colonisation bien sûr vous connaissez comme tous les honnêtes gens héroïques que nous sommes cher ami

Widergänger dit: à

Le prétendu débat entre Simon Leys et Macciochi n’en était pas vraiment un. La pauvre était K.O. dès le premier round.

Il aurait plus pertinent de mettre face à Simon Leys toute la clique de Tel Quel : Barthes, Sollers, etc. Là, ç’aurait eu une autre gueule le débat !

Une occasion de plus loupée en France où on ne débat en vérité jamais de rien. Mais on aime bien faire semblant…

les voisins à jc dit: à

JC (on sait bien que, pauvre petit, vous avez besoin d’apprécier les ordures càd gens d’extrême droite dont les ordures passées à l’extrême droite) pour info, celui que vous qualifiez d’ordure socialiste de Vichy a participé, activement, à la Résistance

les nuls et les très nuls dit: à

le monde attend que WG le guide enfin

Widergänger dit: à

Le seul autre moment poétique c’était Hagège face à Raymond Devos. Un moment vraiment savoureux. Rien à retrancher. Et Hagège se montre sous son meilleur jour, plus humain qu’une simple bête à langues et à paroles…

masud al-bukhari dit: à

Moment sympathique aussi que celui de ces deux profs de philo d’allure modeste confrontés aux deux windbags de la « nouvelle philosophie » (beaux mecs, d’un dandysme un peu arrogant).

Ils semblaient dire:
« Euh, on s’excuse de déranger…
C’est juste pour dire que ce que vous écrivez c’est de la merde… »

masud al-bukhari dit: à

jeandodo dit: 7 novembre 2015 à 12 h 12 min

Jean Dodo, je m’en veux de vous avoir arraché à votre sommeil dogmatique.
Excusez-moi!

Zoon dit: à

Des livres italiens dans ce que Montaigne appelait sa « librairie ».

Plusieurs auteurs latins et grecs (Ausone, César, Strabon) dans la bibliothèque « italienne » de Montaigne. Auteurs non encore disponibles dans des éditions françaises, ou textes mieux établis par l’éditeur italien, ou traductions italiennes ? On ne sait pas.

christiane dit: à

Durant l’hiver 2010, il y a eu une exposition des œuvres de Mondrian au Centre Pompidou. Cette rétrospective montrait le cheminement de l’artiste depuis les paysages ancrés dans la tradition hollandaise jusqu’à à l’abstraction.
Après les deux salles consacrées à « l’arbre », les compositions en rouge, jaune, bleu et noir, apparaissaient. L’année 1914 avait cruciale en marquant le passage à la couleur et au cloisonnement de la surface. Son atelier, (magnifiquement restitué par le Centre Pompidou) de la rue du Départ, à Montparnasse,(lieu immortalisé par les photos d’André Kertész), se transformait en terrain d’expérimentation. C’est là que l’artiste s’intéressa à des toiles où seules la couleur et les lignes importaient, sur des toiles sans cadre, souvent au format carré, parfois posées, pointe en bas (ce qui excluait toute idée d’horizon).
Mondrian avait arrêté de peindre des arbres. Une dizaine d’années s’était écoulée depuis les tableaux précédents. Il mettait alors au point ce « vocabulaire » qui devint sa marque de fabrique : l’utilisation des trois couleurs primaires, des lignes noires et des angles droits, un ensemble de formes, de lignes toujours verticales et horizontales qui n’avaient plus rien à voir avec des objets réels.
Ses œuvres sont, à partir de ce moment, des compositions qui se ressemblent un peu toutes, mais très différentes les unes des autres, comme les arbres dans une forêt.
Il a donc abandonné le vert et adopté ces couleurs primaires, encadrées de lignes noires qui nous sont devenues familières quand on l’évoque, en séries déclinées à l’infini.
On comprend que l’idée du peintre était de montrer une évolution à partir d’une forme existante naturelle (l’arbre) jusqu’à ces toiles. Ce sont des œuvres où il travailla avec une grande rigueur, où il fallait étudier la composition, décider où faire passer la grille de lignes noires, choisir où peindre en bleu, rouge ou jaune, puis exécuter le projet, exprimer l’harmonie par l’équivalence des lignes, des couleurs et des plans .
M’attardant dans cette salle j’entendais des jugements hâtifs comme :  » Et puis quand même, il ne s’est visiblement pas mis la pression : et allez hop, encore une forme de grille, ce qui est quand même une structure à la fois simpliste et rebattue. Il aurait pu creuser un peu, je ne sais pas moi, tenter de trouver une forme qui en dise un peu plus long sur le fond… »
Hum, pas si « simplistes » que ça… les créations de Mondrian.

Phil dit: à

Là aussi, aucun débat. Mais le silence sur les crimes de Jouhandeau.

Widergg, Pivot n’a jamais eu la cuistrerie malfaisante du producteur franceculture que n’intéresse en rien le style littéraire de l’auteur tant qu’il n’a pas rendu gorge de son passé. Sortie des périodes aragoniennes et avant celle des mangas bio, Apostrophes fut une agréable parenthèse.

Attila dit: à

Je n’ai pas vue l’émission rétrospective d’hier soir, n’ayant pas le goût de me retourner… sur le passé.
D’après vos commentaires, ici et chez Paul Edel, l’auteur le plus plébiscité, nous renvoie à une image momifiée de la littérature : effrayant !
http://p5.storage.canalblog.com/59/18/827147/88877580_o.jpg

Béchamel dit: à

masud al-bukhari dit: 7 novembre 2015 à 12 h 31 min

Merde qui a eu le succès qu’on sait. Impossible de sortir dans la rue sans marcher sur du BHL.

Attila dit: à

Enfin, Christiane, on pourrait toujours chercher, en vain, le « vocabulaire » qui ferait la marque du Passou, réalisateur de films documentaires, si j’en crois mes souvenirs d’un précèdent visionnage !

Attila dit: à

Jouhandeau, comme Arletty, aurait pu répondre : « Mais qu’est-ce qu’ils en ont à faire de mon cul, ces jean-foutre ! »

Phil dit: à

Baroz, Apostrophes est d’une époque où la grossiereté restait tenue à l’écart de la télévision. Arletty réservait ses saillies aux prétoires et dîners en ville. Green, dont les propos du Journal sont irréprochables, se souvient avec émotion d’un léger écart de langage commis dans une émission vers la fin des années 60.

felix d dit: à

De Lectures pour tous à Apostrophes, il y a un lien: Pierre Desgraupes. C’est lui qui installe l’émission à 20H30! C’est le même homme que la Gogoche miterrandienne sortira indignement en bricolant un règlement (aujourd’hui oublié) sur l’âge de la retraite obligatoire pour les cadres du service public. Desgraupes. Il savait lire, il avait du courage, il avait ce qui manque cruellement aujourd’hui aux neuneus qui dirigent le global merdier audiovisuel: de l’ambition et de la culture. Pivot lui doit beaucoup…

hamlet dit: à

à vous lire j’ai l’impression que certains voient tout ceci plutôt comme la visite d’un zoo et d’autres comme une visite d’un musée, un musée où les toiles parlent, rendons grâce au progrès d’avoir réussi à faire parler les tableaux, mon tableau préféré est celui de Kafka, dans cette émission Kafka parle très bien, et avecbeaucoup d’humour de son oeuvre, j’aime bien aussi l’interview de Pascal, quand Pivot lui demande si son histoire de pari c’est une blague, Pascal s’en sort très bien avec une pirouette, l’émission consacrée à Kant est aussi très bien, Kant a dû faire une sacrée tronche quand il a vu débarquer cette équipe de techniciens de l’audiovisuel, par contre ce que Pivot ne dit pas, c’est la façon dont il s’est loupé quand il a interviewé Cervantès, quand il lui dit : « en vérité, la chevalerie vous l’aimez ! vous essayez de vous en moquer dans votre livre mais si vous deviez dire vraiment ce que vous pensez, vous diriez que vous aimez les chevaliers », c’est probablement l’émission le plus émouvant de voir Cervantès répondre : « oui, j’ai toujours aimé les chevaliers, d’ailleurs j’aurais voulu en être », bien sû on peut trouver un peu maladroit quand Pivot revient sur cette réponse de Cervantès, ce « j’ai toujours voulu en être… » mais c’est la règle du direct, l’émission consacrée à Proust, dans sa maison, quelques mois avant sa mort est très émouvante, j’avoue qu’en voyant ces images, j’ai eu la larme à l’oeil, son interview de Flaubert aussi est très émouvante, même si on se rend compte dans cette émission que Flaubert avait un sacré humour, Dieu qu’il est drôle dans ses réponses, le plus curieux c’est que dans ses bouquins on ne retrouve pas cet humour potache, en tout cas merci pour cette émission, pour ce retour dans le temps, merci !

hamlet dit: à

c’est tout de même une chance que la télé n’existe que depuis si peu de temps.

Béchamel dit: à

felix d dit: 7 novembre 2015 à 14 h 07 min

Desgraupes a été remplacé par un petit apparatchik socialope, un nommé Héberlé.

Si quelqu’un peut dire quel fut l’apport de cet ectoplasme, il est fort.

Attila dit: à

Ce qui serait plus intéressant, d’une point de vue sociologique, c’est de voir l’évolution du traitement de la culture dans le secteur de la télévision publique : l’émission Apostrophe était précédée, en « prime time », chaque vendredi, de Au théâtre ce soir et suivie du ciné-club de Claude-Jean Philippe : théâtre, littérature, cinéma. Chacune de ces trois disciplines devenant plus pointues au fil des heures, puisqu’on passait du théâtre de boulevard aux classiques du 7e art.
Quarante ans plus tard, on a droit, à la place, le samedi, au grand cabaret de Patrick Sébastien et au show politico-culturel de Laurent Ruquier.
Progrès ou régression ?

hamlet dit: à

c’est aussi une chance de se dire que la littérature ait précédé l’invention de la télé, vaut mieux voir sur son petit écran Nabokov plutôt que Dostoïevski.

Attila dit: à

« à vous lire j’ai l’impression que certains voient tout ceci plutôt comme la visite d’un zoo et d’autres comme une visite d’un musée »

C’est pas là que Bernard Py veut mettre en cage ses auteurs favoris ?

Laurence dit: à

On peut parier que tous ceux qui aujourd’hui persiflent ou raillent sur Apostrophes seraient les premiers à faire des ronds de jambe pour y être invités si l’émission reprenait demain, sauf Attila que je salue au passage

hamlet dit: à

Attila dit: 7 novembre 2015 à 14 h 15 min

évolution normale, Pivot faisait son métier, on ne peut rien lui reprocher, quand aux écrivains qui ont participé à ce jeu ils ne devaient imaginer qu’en le faisant il mettait le doigt dans ce processus de destruction.

maintenant ce qu’il faudrait montrer ce sont les coulisses (éditeurs, services de communication, etc…), voir comment les écrivains se retrouvaient piégés dans un système qui les poussaient à aller dans cette direction, comme le dit Pivot : jamais un écrivain ne m’a téléphoné.

le garcon qu'on appelait monsieur dit: à

Ben non lui il écrit sur commande.

no soucis dit: à

masud al-bukhari dit: 7 novembre 2015 à 12 h 33 min
Jean Dodo, je m’en veux de vous avoir arraché à votre sommeil dogmatique.
Excusez-moi!

Cher admirateur, sachez qu’IL vous pardonne

Widergänger dit: à

Il ne veut pas les mettre en cage, il veut les accrocher au mur. Ça rappelle de sinistres souvenirs…

hamlet dit: à

Laurence dit: 7 novembre 2015 à 14 h 25 min

il ne s’agit ni de railler, ni de louer, seulement de comprendre les mécanismes d’un processus historique et social, qui fait que nous en sommes arrivés au point où nous en sommes.

comme le dit Platon dans la caverne, le visible, les images, les apparences ne sont jamais le plus intéressant, il faut regarder derrière, ce que l’on ne montre pas, comment et pourquoi sont fabriquées ces images.

Lawrence dit: à

Heureusement il est des êtres rares dénués d’idéologie tels Ueda plafonnant au sublime

nadine dit: à

« comme le dit Platon dans la caverne, le visible, les images, les apparences ne sont jamais le plus intéressant, il faut regarder derrière, ce que l’on ne montre pas, comment et pourquoi sont fabriquées ces images.  »

il est drôle lui! dans une caverne on voille pas grand chose de par le fait surtout que l’électricité existait pas encore pour les néandertal comem platon tiens

Widergänger dit: à

Quand j’étais en khâgne, mon prof-poète, Robert Lohro alias Lionel Ray (RL> LR ; c’est renversant…) est passé chez Pivot. Il avait pris sa grande tenue de soirée, cravate de soie et tout le tremblement. Le lendemain, j’avais cours à Chaptal avec lui. Alors on en parle. Je lui dis quelque chose comme (déjà en ce temps-là, j’étais mauvaise langue) : Ce pauvre Pivot, il ne connaît vraiment rien à la poésie. — En effet, me répond-il. Pivot avait dévié la conversation sur ses élèves : Est-ce qu’ils goutaient sa poésie ? Est-ce qu’il étaient férus de poésie, et autres balivernes de ce genre. Et on ne parla jamais de poésie. Je crois qu’il n’a même pas lu un de ses poèmes extrait du recueil pour lequel Pivot l’avait invité. Manifestement Pivot n’y avait rien compris. C’était ça, à peu près, la poésie à Apostrophes. Une exception, peut-être, cependant, avec Jacques Roubaud. Mais il est vrai que Roubaud est un poète d’une autre envergure que Lionel Ray (qui est une sorte de sous Eluard). Mais c’est quand même un ami de Roubaud. Il le voit assez souvent à Montmartre (j’ai croisé un jour Lionel Ray sur le Pont du cimetière Montmartre mais il a fait semblant de ne pas me reconnaître ; faut dire qu’il avait comme excuse que nous ne nous étions pas vu depuis quelque trente ans…) et le connaît très bien.

Phil dit: à

Pivot est un paysan madré qui flattait ses invités comme un cheptel à vendre. Beaucoup finissaient l’émission en saucisse.

le garcon qu'on appelait monsieur dit: à

comment et pourquoi sont fabriquées ces images

Et de demeurer dans la fabrique tant que vous y êtes…

Widergänger dit: à

Pivot > Cheptel > saucisse : telle est la charade Philippique…

Attila dit: à

Que le président du prix Goncourt soit Bernard Pivot et non pas l’un de nos meilleur romancier, ça en dit long aussi…

Attila dit: à

meilleurs romanciers, on ne manque pas de choix !

Widergänger dit: à

Très juste, Baroz !

Widergänger dit: à

Moi, je mettrai Richard Millet, et alors là, mes pauvres chéris, là on se marerrait un max ! Ce serait une de ces bérézina… apocalyptique…! Ah y ferait le buzz le Richard !

hamlet dit: à

notamment l’idée que ce qui est vu dit tout, ou presque tout, c’est un processus de destruction, l’image détruit la littérature, comme l’interview déprécie l’écrivain. On peut bien sûr simplifier en disant que qu’au final l’objectif n’était que commercial, le but de faire vendre des livres, c’est devenu l’obsession de notre époque : faire vendre, mais ce n’est pas là le problème. Il faut remettre ce contexte de l’image dans ce qui s’est passé avec le livre et la parole, le conflit entre écrit et parole est un des socles sur lesquels s’est construit l’humanisme occidental, l’idée de dire que le livre est supérieur à la parole, c’est une idée forte qui a placé au dessus des autres ceux qui ont vécu cachés, dans l’obscurité des bibliothèques, dans le silence, loin du bruit, du vacarme du monde, le nez plongé dans leur livre, les tenants de la parole leur ont reproché de ne pas participer au monde, de penser qu’ils n’étaient pas de ce monde, que le monde des livres n’étaient pas de ce monde, ce à quoi les autres ont répondu que non, qu’en restant dans l’obscurité ils appartenaient à ce monde.
c’est une idée profondément évangélique, un malentendu fondé sur une erreur d’interprétation du « je ne suis pas de ce monde », un malentendu sur ce qu’était ce monde, il faut relire Girard, la pensée de Nietzsche s’est construite sur ce malentendu d’un monde réel et un autre monde extérieur à la réalité, si, comme le comprend dans cette émission, l’image a participé au processus de destruction de la littérature, la faire devenir ce qu’elle est aujourd’hui, on ne peut le comprendre que si on fait un retour en arrière en inscrivant ce mécanisme dans le conflit en Occident entre la parole et l’écrit, maintenant c’est fini, la parole l’a emporté grâce au soutien justement de l’image, sans l’image il n’était pas dit que l’écrit serait sorti vaincu de cette guerre vieille comme l’Occident.

christiane dit: à

@Attila dit: 7 novembre 2015 à 13 h 33 min
« Vocabulaire », ici, équivaut à « forme ». (Echo au commentaire de C.)
Une piste son livre : l' »Autodictionnaire Proust » (éd. omnibus)… et en particulier dans l’avant-propos la partie réservée à « Feuilleter sa mémoire » (p.111 et suite) :
« Rien n’est plus injuste que de trancher dans son cas. (…) Tout choix nous engage car il se manifeste pas ses exclusions autant que par ses dilections. (…) tentative non exhaustive d’inventaire de l’œuvre d’un créateur (…) le revisiter avec un autre regard.(…) Quelle part d’une œuvre-vie est irréductible à la mise en fiches ?
Au-delà de cet éclaircissement, bien aimé les pistes ouvertes par votre commentaire de 14h15 et le pastiche d’Hamlet de 14h09.

Giovanni Sant'Angelo dit: à


…Phil,…à,…14 h 38 min,…excellent,!…

…pas mieux,!…

Widergänger dit: à

Au fond, Pivot, c’est le plus cultivé des Français moyens. C’est le chef de file idéal pour le Gon-court.

patrick dit: à

« Que le président du prix Goncourt soit Bernard Pivot et non pas l’un de nos meilleur romancier, ça en dit long aussi… »

C’est bien vrai mais qu’est-ce qu’un romancier a à f… des classements, et de toute façon il y aura toujours des gros névrosés geignards et pleureuses pardon des esprits géants pour dire que tout est de la m.. sauf ce qui vient d’eux et de quelques êtres d’exception comme eux, ou que tous sont nuls sauf eux et une poignée d’élus

Widergänger dit: à

Oui, vous avez tous raison, il y aurait beaucoup à penser sur la transformation de la littérature en images, et quelles images ! des icônes ! C’est déjà là comme le dit Baroz si justement qu’est le début de la muséification de la littérature.

Un mot a toujours contraire. Une image n’a pas de contraire. Contester une image, c’est simplement l’annuler, comme a fait Staline avec Trotsky sur les photos.

L’image, c’est la mort de la littérature. Je dirai que c’est plutôt son achèvement, car la mort de la littérature a déjà commencé bien avant, dès la fin du XVIIIè siècle, avec la Révolution, et la mort du sublime. La télé c’est forcément un instrument fait pour les ploucs que nous sommes tous devenus par la force des choses.

talonet et alain dit: à

« Quarante ans plus tard, on a droit, à la place, le samedi, au grand cabaret de Patrick Sébastien et au show politico-culturel de Laurent Ruquier. »

Plus ça rapporte, mieux c’est

Attila dit: à

Patrik, je songeais à Colette ou Giono, qui furent membres du prix Goncourt…

Widergänger dit: à

Il y a bien un conflit en Occident dès son origine entre la parole et l’écrit (Socrate/Platon, théorisé par Derrida). Mais c’est l’écrit qui a gagné. C’est-à-dire la mort, comme le pensait Montaigne (qui voulait se penser comme le nouveau Socrate de son temps) et plus près de nous Derrida.

Widergänger dit: à

Remarquez, chez Ruqier il y a un romancier. Mais justement il ne parle quasiment pas de littérature, ou rarement. Les romanciers parlent de politique. Chirac était le dernier grand lecteur de poésie, qu’il connaissait abondemment par cœur (Char, etc. dans le droit fil de Pompidou).

Widergänger dit: à

Une langue, vous l’avez dit, c’est aussi une littérature. Justement, toutes n’ont pas créé Racine ou Dostoïevski. Pour sympathique que soit votre postulat selon lequel toutes les langues se valent, est-il opératoire ?
Ce postulat de l’égalité n’est pas formulé explicitement, mais j’admets qu’il est sous-jacent à ce que j’écris. Je n’affirme nullement que toutes les langues aient produit des littératures d’égale beauté. Elles se valent comme instruments de communication et parce qu’elles possèdent les caractéristiques que j’ai énoncées plus haut. Elles se valent à un autre titre : contrairement à ce que l’on croit, n’importe quelle langue peut être traduite en n’importe quelle langue. Les petites langues tribales de Nouvelle-Guinée, les langues d’Afrique parfois réduites à un village sont aussi capables que n’importe quelle autre de traduire des textes politiques, poétiques ou littéraires. Tout simplement parce que, quand un mot leur manque, elles l’inventent. (Claude Hagège)

Widergänger dit: à

Ce qu’il dit de la traduction est vrai à quelques exceptions près bien sûr. C’est ce qui rend l’acte de traduire si intéressant et si fascinant. Trouver la formule magique qui est l’équivalent dans la langue d’arrivée ! Quelle joie !

incipit du Congourt 2016 dit: à

Clopine, définitivement un cas à part… dit: 7 novembre 2015 à 10 h 58 min
« Alors hier au soir c’était l’anniversaire de Clopin. Un joli petit anniversaire familial et chaleureux, avec ses deux fils et ses deux belles-filles, dans une maison bien chaude et pleine de rigolades et de sourires, j’avais fait une entrée d’asperges chaudes, suivie d’un gigot d’agneau accompagné de ses petits légumes du jardin (côtes de bette, carottes, cocos de prague, petite sauce crémée par là-dessus et persil), et un gâteau aux noix. Tout du jardin, sauf le sucre glace sur le gâteau, et la farine et le lait bio achetés à la ferme d’à côté : tout le reste sortait des mains de Clopin, et c’est bien ce qu’il préfère… »
Nous nous léchons déjà les babines de découvrir la suite : Clopin, pour remercier sa moitié de toutes ses bienveillantes attentions, se dispose à l’honorer. Las, les cocos (de prague)ont commencé de fermenter…

Aldo Manuce dit: à

comme le dit Platon dans la caverne, le visible, les images, les apparences ne sont jamais le plus intéressant, il faut regarder derrière, ce que l’on ne montre pas, comment et pourquoi sont fabriquées ces images.Hamlet

Et l’ image , c’ est la mort de la littératureWGG

Image, que de lieux communs commet-on ici en ton nom!

Attila dit: à

La télévision est un superbe outil, WGG, tout dépend de ce que l’on en fait. Il y a eu de très beaux programmes du temps de l’ORTF et l’on a même trouvé des trésors dans son « enfer » :

« Jusqu’en 1974, une salle du sous-sol du siège de l’ORTF, surnommée par les journalistes l’« enfer » (en référence à l’enfer de la Bibliothèque nationale de France, accueillant les ouvrages qui avaient été jugés subversifs), accueille les bobines de télévisions interdites de diffusion. Oubliées dans des sacs en jute sans étiquettes et sans références, après le démantèlement de l’ORTF en 1974, elles sont redécouvertes en 1992, lors du déménagement du siège vers le 13e arrondissement de Paris, auparavant situé rue Cognacq-Jay. Michel Raynal, directeur délégué adjoint aux collections de l’INA explique : « la plupart du temps, les raisons de cette mise au purgatoire étaient politiques, mais il y avait aussi des questions juridiques », dans un contexte où le général de Gaulle avait souhaité faire de la télévision des années 1960 la « voix de la France » et donc avoir un droit de regard dessus. Un organisme sous le contrôle du ministre de l’Information Alain Peyrefitte, le SLII (Service de liaison interministériel pour l’information) est chargé jusqu’en 1969 de contrôler la « bonne conduite de la radio et de la télévision ». (…)

Outre des films d’information, qui constituent la plus grande partie des fonds (comme l’accident des 24 Heures du Mans 1955 à cause de l’enquête judiciaire en cours ou le général de Gaulle se mouchant sur la place Saint-Marc lors d’un voyage présidentiel à Venise), on trouve par exemple un reportage du magazine Gros plan de 1961 où Salvador Dalí évoque ses « souvenirs de vie intra-utérine » et commente le film Un Chien andalou, une émission de Terre des arts de Max-Pol Fouchet, où le journaliste parle de la révolution cubaine de 1960, une interview de François Truffaut déplorant la fermeture de la Cinémathèque de Chaillot au début des années 1970, une émissison d’ Aujourd’hui Madame où est évoqué le film polémique d’André Cayatte Mourir d’aimer ou encore des passages des chanteurs Évariste et Bernard Lavilliers. Ces reportages ont depuis été « numérisés, répertoriés, réintégrés dans les archives et ils sont accessibles aux chercheurs et au grand public sur le site de l’INA ».
(fiche wikipédia)

Attila dit: à

« L’enfer de la télévision française », un autre thème de film documentaire pour Passou !

Aldo Manuce dit: à

La télévision est un superbe outil, WGG, tout dépend de ce que l’on en fait.

L’ image, c’ est pareil!
J.C. Averty et ses photomontages manuels, à la source du travail numérique d’ aujourd’hui…

Aldo Manuce dit: à

Et l’ image , c’ est la mort de la littérature ( une ânerie)

Et alors que dire de l’ explosion des livres d’ artistes qui marqua notre XXème siècle?

Aldo Manuce dit: à

Je ne parlerais pas des livres pour enfants…et pour adultes que l’ on nomme bandes dessinées…

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