Le moment Apostrophes
Etrange cette impression d’être considérés comme des dinosaures par des plus jeunes lorsque nous leur parlons d’Apostrophes, exactement comme nous tenions pour des diplodocus ceux qui nous vantaient le charme de Lectures pour tous quand nous étions plus jeunes. Il est vrai que l’émission de Bernard Pivot est née il y a quarante ans, déjà. Une émission purement littéraire, entendez par là qu’elle était exclusivement consacrée aux livres, fussent-ils parfois bien peu littéraires.
Durant les quinze années de son existence sur la deuxième chaine, de 1975 à 1990, elle joua un rôle essentiel dans la vie culturelle en France ; elle participa de plein droit au débat d’idées quand elle ne l’initia pas ; des querelles y ont été vidées publiquement ; des réputations s’y sont faites et d’autres s’y sont défaites ; des penseurs exigeants y ont gagné un public qu’ils n’auraient jamais espéré atteindre ; des romanciers populaires y ont perdu tout crédit ; des poètes s’y sont fait entendre. Souvent le destin d’un livre s’y est joué en quinze minutes, pour le meilleur et pour le pire. Durant toutes ces années, Bernard Pivot y fut l’ « interprète de la curiosité publique » selon le mot de Pierre Nora, lequel n’ira pas, pour autant, jusqu’à faire du studio d’Apostrophes un lieu de mémoire.
La liste des apostrophés est impressionnante, non par leur nombre mais par leur trempe. Lorsqu’on visionne ces émissions sur le site de l’INA, on est frappé par deux phénomènes : d’abord la qualité et la variété des auteurs, surtout chez les historiens, les philosophes, les sociologues, les essayistes, auxquels on aurait du mal aujourd’hui à trouver des héritiers de la même envergure et pas seulement chez les Français (où sont les Dumézil, les Braudel, les Lévi-Strauss ?) ; ensuite l’exceptionnelle liberté de ton qui régnait sur ce plateau, la vivacité de la dispute, parfois la violence des échanges, dans un grand mélange des genres, toutes choses qui doivent aussi aux aléas du direct, et qui contrastent si fort avec l’autocensure et la frilosité de notre époque rongée par le principe de précaution. Apostrophes faisait l’événement, chaque vendredi soir dans la lucarne et le lendemain dans les librairies, en un temps de démocratisation de la culture au lendemain des Trente Glorieuses où la télévision ne comptait que trois chaines. Depuis, il y en a des centaines à la disposition du téléspectateur, la télécommande a encouragé l’impatience, la notion de direct a été abolie, le podcast a bouleversé les notions de temps et de programme.
Bureau d’esprit ou salon de conversation, dans la manière de faire société sous l’Ancien régime, Apostrophes renouait parfois avec le rituel de la visite au grand écrivain mais sans rechercher d’adoubement comme c’était le cas sous la IIIème République. On y conversait ; désormais, à la télévision, on échange ; le plus souvent, les invités s’empressent d’aligner quelques phrases avant que leur voix ne soit zappée par la frénésie de l’animateur ou étouffée par la vulgarité des applaudissements.
Qui se penche sur ce moment de l’histoire la télévision sera tenté de faire le procès de ce qu’elle est devenue. Foin de la nostalgie, tout a changé à commencer par le monde, excusez du peu. N’empêche : qui voudra écrire notre histoire culturelle vers la fin de l’autre siècle ne pourra faire l’économie d’un examen attentif des archives d’Apostrophes. Au-delà d’un reflet de la production éditoriale, et donc de la sensibilité, de l’intelligence, de l’esprit français dans ces années-là, il y trouvera un miroir sans pareil de la France des « années Apostrophes » tant nombre de Français s’y sont retrouvés. De toute la France et non d’une certaine France.
P.S. : Ce vendredi 6 novembre à 22h35, France 2 diffusera « Le vendredis d’Apostrophes », florilège des meilleurs moments de l’émission commentés par son animateur même, et réalisé par mézigue.
(« Image extraite des Vendredis d’Apostrophes » photo D.R. ; « Burgess, Moravia, Grass à Apostrophes » photo D.R.)
1 010 Réponses pour Le moment Apostrophes
Pontault-Combault alors ? Sergio.
Ne pas perdre de vue Pontault-Combault. C’est un peu notre nord à tous.
Daaphnée dit: 8 novembre 2015 à 17 h 46 min
mon-voisin-qui-est-parti-chassé-le-chouchou
Oh ben faut l’envoyer au requin ; normalement il rentre pas ou même il fait des mauvaises rencontres un rafiot called le Faucon maltais…
En voilà un plaisir simple, faire sa Véronique, chiche!
(D’ailleurs, j’en vois plusieurs ici – D. ne me contredirait pas – qui sont en flagrante phase finale où le héros avec force arguties pressées jusqu’à l’os, finit totalement desséché .)
« allez-y Zoon, lancez-vous, expliquez, dites-moi ce qui a changé entre ces deux époques ? »
Les Français veulent savoir
bérénice dit: 8 novembre 2015 à 17 h 59 min
Pontault-Combault alors ?
Ben j’ai bien un passeport mais il faut une assurance internationale pour la Yam et il y a des tests de parisien sinon i nous refoulent pire que des migrants…
Le Falcon Malfais, Sergio ….
non, mauvaise réponse, 0 pointé pour tous !
ce qui a changé c’est le système de légitimation.
Braudel, Vidal Naquet et les autres sont des intellectuels qui avaient été légitimé par leurs pairs, par le savoir universitaire.
BHL, Ferry, Onfray et les autres n’ont pas été légitimés par leurs pairs mais par les journalistes, qui aussi bons qu’ils soient ne sont que des journalistes, et par leur public qui aussi futé qu’il soit n’est qu’un public.
le mode de légitimation Zoon ! voilà ce qui a changé !
et maintenant on dit l’université est malade, mourante, elle n’a plus les ressources blablabla,
forcément qu’elle n’a plus que les yeux pour pleurer vu les journalistes l’ont flinguée.
et nous, nous sommes bien contents de voir les disputes hautement idéologiques qui opposent Finkielkrault, Onfray et Zemmour sur notre petit écran, avec un paquet de chips, une bière et les bouquins de droppy et d’angot à côté, vu que ce sont des émissionsqu’on suivre en lisant droopy et angot, et qu’on peut lire droopy et angot en regardant la télé.
elle est pas belle la vie daaphnouille ?
…
…@,…Christiane,…en réponse,!…7 novembre à 2015,…à,…12 h 52 min,…
…
…au sujet de votre texte d’hier sur Mondrian,…d’hier,!…
…
…ses paysages,…vous disiez l’arbre,…pour l’avoir facile, la notoriété,…
…des cadres aux fonds blancs, des portions d’échiquiers en couleurs vives,!…
…
…facile les » Doxa « ,!…du nord,!…
…l’art, ou uniquement,…faire son blé,…encadré,!…
…opinions de même,!…du blé Mondrian,!…
…
…en faire de l’architecture en cube,!…vivre dans des conteneurs, l’esprit à Mondrian,!…
…
…un côté » économie politique et sociale « ,!…réductrice doxa, très en vogue,!…
…
…sortir du lot, ou vivre dans un conteneur,!…
…l’art » parasites à lois de Pareto « ,!…
…l’Optimum de Pareto,!…
…Mondrian,!…l’arbre, l’économie de bluffer par ses cadres l’effort minimal, aux gens des parasites encadrés,…pour le seul motif de voir son profit,!…hollandais,!…
…
…l’esprit impérial hollandais,!…du Pareto optimum d’art,!…et la descente en enfer de l’humanité par les profits d’artistes aux prétextes de l’arbre en débouchés de cadres en couleurs primaires,!…
…Mondrian, facile pour des Doxa de soumissions vers le moyen âge,…très profond,!…et ces gothiques,!…
…un manque de cervelle de César en boite de nuit,!…of course,!…la variante,!…
…à nos » Godes géants » sur place publique,!…
…
…l’Empire Hollande contre-attaque,!…
…vite à nos Bitter Limon,!…etc,!…
…
…
la bonne réponse est bloquée par les modérateurs…
finit totalement desséché
Un problème de réglage endocrinien ou d’imagination tarie qui conduit à la momification du protagoniste pour pallier à une fin en queue de poisson et finir autrement qu’en soupe?
La Yam, Sergio ?
Figurez-vous qu’ici c’est le paradis des Yam !
Excepté 1 ou 2 zébus qui voudrait parfois les contrarier mais ça ne compte pas .
Bon, je sens qu’on s’écarte du vif du sujet qui occupe tant Hamlet ..
la bonne réponse est bloquée par les modérateurs…
COUACOUACOUA?
et début des années 80 on est passé à un nouveau registre avec des BHL, des Glucksmann, Comte Sponville, Ferry etc.. pour en arriver aujourd’hui à l’apothéose : Onfray ! et Zemmour…
Zoon, je vous pose la question : qu’est-ce qui a changé entre ces 2 périodes selon vous ?
la France est devenue débile comme ça du jour au lendemain sans raison ? (Hamlet)
Les BHL, Glucksmann, Comte-Sponville ou même Ferry ne sont pas tout-à-fait des débiles, même s’il m’arrive, plus souvent qu’à mon tour, de ne pas être d’accord avec eux. Même Onfray est loin d’être stupide. Je vous concède Zemmour. Mais, à côté d’eux, la France compte nombre d’intellectuels de haute volée, que les médias, certes, rencontrent moins et interrogent moins :un Philippe Descola, un Dominique Lestel, un Bruno Latour — pour commencer par des gens dont les préoccupations font écho aux miennes — mais aussi un Clément Rosset (cher à Widergänger), un Marcel Conche (je cite au hasard). Quand je lis Patrice Guéniffey, Johann Chapoutot ou Pierre Bouretz, je n’ai pas l’impression que nos historiens soient si indignes de leurs aînés. Quand un Finkielkraut parle de littérature (« Un coeur intelligent »), il me fait oublier le Finkielkraut de « L’identité malheureuse ». Je ne crois pas à la réalité irréversible du déclin intellectuel français. Lisez « Par-delà nature et culture », de Philippe Descola, « Bonaparte », de Patrick Guéniffey, ou « Quelle philosophie pour demain ? », de Marcel Conche. Ce sont de grands livres, parmi quelques autres. S’il n’y avait pas cette richesse de pensée, de culture et d’écriture autour de nous, je serais, quant à moi, le plus malheureux des hommes, car j’ai vécu et je vis toujours pour elle et porté par elle, nourri par elle.
Nous n’avons pas le goût à nuire, ni à flatter, ni à nous taire, mais nous cultivons une plante rare : la vérité.
Ce pourquoi nous ne tairons pas un fait politique important pour un hexagone géographique étroit, non-important de la planète Terre : nous avons la certitude qu’un groupe identitaire singulier, basé à Porquerolles, a demandée Marion Maréchal Lapine en mariage.
Elle n’a pas dit non.
ça pue trop, je vais aérer mon aire concentrationnaire. Je reviens de suite.
« je serais, quant à moi, le plus malheureux des hommes » (Zoon)
Ton destin, quoi que tu en penses, quoique tu fasses, pauvre brin d’herbe…
Zoon ne vous laissez pas faire! c’est un message subliminal libidinal.
« BHL, Ferry, Onfray et les autres n’ont pas été légitimés par leurs pairs mais par les journalistes, qui aussi bons qu’ils soient ne sont que des journalistes, et par leur public qui aussi futé qu’il soit n’est qu’un public.
le mode de légitimation Zoon ! voilà ce qui a changé ! » (Hamlet)
Hélas! Oui!
à Zoon 18 h 17 : vous avez oublié le JC de Porkerôles, grand intellectuel ami de Deltheil (!) et Rembrand (!!)
bérénice dit: 8 novembre 2015 à 18 h 20 min
« ça pue trop »
Lavons nous plus souvent … le réchauffement climatique est une horreur !
Voyons, Hamlet, gardez votre sang froid !
Avec vos chips, vous vous faites du mal .
Que voulez-vous qu’on vous trouve légitime, vous !
Avec vos chips et vos sacs de billes !
Cela dit, vous n’avez pas totalement tort .
Voilà, arrêtez de sucer vos doigts .
Oui, vous rejoignez – c’est un lieu commun de le rappeler – Bourdieu qui refusait les médias mais, lui et non vous, pas tant pour la vaste farce à laquelle ceux qui jouaient le jeu se prêtaient que pour l’inversion des valeurs à laquelle ils , les médias, ont largement contibué .
Ce n’est pas tant la légitimité d’un discours, la question, que sa perversion par le média qui devrait le diffuser .
Si vous étiez U., j’ajouterais « non ? » mais vous n’êtes pas U. .
Voyez, c’est plus simple que vous ne le croyez de ne pas rendre « légitime ».
Et de mon point de vue, ce n’est pas une bonne question .
Onfray n’a aucune, mais aucune dimension internationale, ce qui n’est pas le cas de Bhl ou de Gluscksman. Même en Inde, les gens informés savant qui ils sont. Pour sa couverture de la guerre de 71 aux côtés des Mukhti Bahini de Jessore, Bhl est honni au Pakistan & reconnu au Bangladesh, malgré les réserves des antisionistes virulents & autres tiers-mondistes qui de toutes façons sont par principe hostiles à tout ce qui émane des anciennes puissances coloniales, ce qui peut se comprendre.
Pas une seule mention de Levinas…c’est tragique! Je suis tombé sur un débat de 1955 à Royaumont où Gadamer, Koyré & Levinas évoquaient leurs souvenirs de Husserl, dans un français fortement accentué d’allemand & de lithuanien: l’intentionnalité de la conscience, « revisitée » par ces grands esprits, c’est du miel. Autre chose que la pisse d’âne pour les ânes que servent kivousavez.
JC à 18 h 17 : « nous n’avons pas le goût à nuire »… bon alors casse-toi, pov’ truffe
Quittons nous sur un projet fabuleux en cours d’invention : un Prix Noel du Vide ! Remis à Porquerolles, une ile perdue au milieu de l’Atlantide, le 24 décembre 2015…
Critère ? Aucun. Tout le monde peut participer. Montant : 100.000 euros. N’avoir rien fait, vraiment RIEN … une exigence essentielle, difficile, le jury libre -on est pas chez Drouant- jugera.
Nous avons reçu énormément de candidatures politiques, François H., Nicolas S;, Groucho M., Nadineuh M., Cecile D.
Voilà, arrêtez de sucer vos doigts .
Légitimement ce qui touche à la sphère privée et apolitique ne devrait pas rencontrer le débat du jour aussi tout aussi légitimement et quoique votre démonstration soit aussi claire que de la poix, on pourra vous trouver un rien autoritaire, qu’est-ce que ça peut vous faire qu’un ou un autre se lèche les doigts ou suce un bâton de réglisse, voilà ma question vous concernant, ceci étant si vous trouviez à exprimer votre pensée intelligente de façon intelligible au plus grand nombre, y verrions nous un bénéfice.Pourquoi l’imparfait, secundo qu’est-ce que cette histoire de perversion du discours opposé à sa légitimité? Les discours sont de nature différentes selon qu’ils émanent de différents types d’autorité. Il y a ceux qui font autorité bien que ne détenant aucun pouvoir autre que celui d’éduquer et ouvrir le champ de la réflexion et d’autres qui détiennent une autorité au sens de pouvoir et se servent du discours pour couvrir leur activité.
Bon le gus à gauche qui se lève discrétos, là, il va lui coller deux taquets*, là, ou quoi ?
* Camus L’étranger.
Ce n’est pas tant la légitimité d’un discours, la question, que sa perversion par le média qui devrait le diffuser .
Le média pervertirait le discours hors citation, franchement ici, personne n’en serait dupe. Avec des rudiments, chaque lecteur ou utilisateur apprend à se méfier et cherche à la source, après c’est une question d’idéologie d’ailleurs les orientations à la télé sont étiquetées et flagrantes. Alors qu’est récompensé un roman dont le titre est » Boussole » le monde va si mal qu’on ne sait plus par quel bout ou quel parti l’arrêter de dysfonctionner . Le problème s’inscrirait dans ce processus de globalisation où chaque partie entraîne par ses choix l’ensemble dans un ensemble où se raréfient certaines notions profitables aux plus fragiles ou au moins chanceux.
l’inversion des valeurs
Peut-on revendiquer le droit de rire? Collé à votre habituelle perversité, savoureux exemple.
merci daaphnouille votre soutien me va droit au coeur, il faut se serrer les coudes, c’est que, voyez-vous, je ne sais plus quoi penser, je dis à Zoon que les médias sélectionnent et légitiment la pensée intellectuelle d’aujourd’hui et il répond que j’ai tort parce que cela ne l’empêche pas de lire Rosset, Conche, Montaigne et Descola, et après ça, comme si je n’avais pas reçu sur la tête un coup assez lourd j’ai quoi ? j’ai Bloom qui me dit personne ne connait Onfray en Inde, j’imagine qu’en Chine non plus, ni en Australie, si ça se trouve les trois de la planète n’ont jamais entendu parler d’Onfray alors que tout le monde connait Zidane, et pendant ce temps le monde continue de tourner et nos médias continuent de légitimer des foutus écrivains bourgeois agrégés qui sont tous, bien sûr, socialistes, et des foutus philosophes ultra libéraux, des spenglériens, anarchistes, nietzschéens, capitalistes qui sont tous, bien sûr socialistes, les médias les ont sélectionnés et légitimés que pour ce flou intellectuel qui n’a rien d’artistique, et voilà, et là-dessus on a notre Angot qui nous bassine avec son inceste depuis 20 ans, droopy qui nous pond des analyses économico socialo sexuelles de très haut vol, et Enard qui nous tartine avec sa culture arabo andalouse dont tout le monde s’en tape comme de sa première couche culotte, et pour couronner le tout Bloom qui nous sort que personne ne connait Onfray en Inde ! voilà où nous en sommes du bilan de la pensée en France à l’aube de l’année 2016, et pour ne pas faire long j’ai passé sous silence tous les autres, qu’est-ce que vous voulez qu’on y fasse Bloom si personne ne connait Onfray en Inde ! à la place ils nous ont refilé leur yoga respiratoire pour qu’on commence à s’habituer à nos castes sociales, avec nos quelques brahmanes et le flot d’intouchables tellement intouchables que même leur professeur de yoga respiratoire n’ose même plus les toucher !!!!
tout baigne.
L’anglais n’est pas une langue difficile comme le prétend WG. Elle est difficile si on veut la parler comme ses plus grands interprètes, prosateurs, poètes, essayistes…Mais c’est vrai de toutes les langues. (geo,)
_________
Question : que peut-on répondre à tant de sottises ? Vous êtes un idiot à la puissance mille.
Hagège dans ses œuvres :
https://www.youtube.com/watch?v=2GYkyB5oN6s
hamlet dit: 8 novembre 2015 à 20 h 31 min
+1+1+1
Et bien évidemment pas de U rebaptisé pour répondre de la question subsidiaire qui touchait ce soir à la légitimité .En attendant que les ailes du desiderata nous renseignent sur cette notion qui peut atteindre chacun et en son contraire, veuillez accepter ce
cette citation extraite d’un article synthétique:
« Cette conception du désir, qui met au premier plan non pas les qualités de l’objet désiré, mais le rapport à l’Autre qui a signalé cet objet et l’a rendu désirable, agit sur le lecteur de Girard comme la révélation d’un secret attendu, une révélation morale : puisqu’il s’agit d’échapper à la servitude du désir, avec ce qu’elle entraîne de dépendance et de dégradation. À l’horizon de cette libération brille l’utopie d’un monde délivré du désir et de la rivalité entre les hommes (il dénoncera plus tard « la violence et le mensonge inséparables de tout ordre humain », quitte à renoncer par la suite à l’idée d’un espace « non sacrificiel »). Utopie dont on pourrait trouver un exemple dans la « passion stendhalienne » ou dans la véritable émotion esthétique chez Proust, émotion qui « n’est pas désir, mais cessation de tout désir, retour au calme et à la joie ».
Une autre parce que les programmes TV sont pauvres ce soir
« Le deuxième ouvrage, La Violence et le sacré, suit le premier de onze ans (si l’on excepte un ouvrage sur Dostoïevski paru en 1963). Cette fois, l’analyse du désir mimétique ne se cantonne ni au roman, ni au plan des relations entre les individus. Elle s’appuie désormais sur la tragédie grecque, et vise à reconstituer l’histoire des sociétés et des cultures, alors que le premier mouvement de la théorie de René Girard visait le présent et éventuellement l’avenir des sociétés modernes : un chapitre de Mensonge romantique et vérité romanesque, inspiré de Proust, décrivait les relations internationales, y compris les guerres les plus féroces, sous l’angle du snobisme et donc de l’individualisme ; et affirmait qu’« il y a totalitarisme lorsqu’on parvient, de désir en désir, à la mobilisation générale et permanente de l’être au service du néant ».
« Question : que peut-on répondre à tant de sottises ? Vous êtes un idiot à la puissance mille. »
WG, vous vous comportez comme un sombre crétin incapable d’avancer le moindre argument.
« Onfray n’a aucune, mais aucune dimension internationale, ce qui n’est pas le cas de Bhl ou de Gluscksman. »
Evidemment qu’il n’a aucune dimension internationale puisqu’il ne s’est jamais manifesté à l’international! Je ne vois pas comment on pourrait le connaître à Lahore ou à Karachi, alors que les deux autres, surtout BHL, ont fait ce qu’il fallait pour se faire connaître.
Qu’est ce qu’on en a à f…?
Bloom ou l’art d’enfoncer les portes ouvertes.
» Bourdieu qui refusait les médias »
Désolé Dadaaf, il était dans le florilège d’Apostrophe…
Je suis désolé de vous dire que je ne patrage aucunement votre avis, Bérénice.
…
…il y a une illégitimité générale en €urope,!…ou tout se tient,…au pouvoir,…
…
…l’ordre de gangsters,!…pourquoi,!…
…
…tout les postes relèvent, de notoriétés, au sens des Tartuffes , qui avec la lecture détaillée, des livres, comme » les maquereaux légitimes, du Comte de Puysegur « ,…
…met en relief,!…par cette publication et d’autres,…le côté » faux » de la France actuelle,!…ou tout est arrangée par l’administration ,!…les situations,…savoir, de n’être en réalité, rien,!…bien caché,!…sans Cinéma,!…une réalités,!…Usurpations et Propriétés, capitalismes et bandes organisées, dignités limité au niveau des » chevaliers brigands » à la solde d’églises à soumissions, et autres types d’Albion depuis un temps éternel,!…
…
…autres luxures de tout éternels dieux, brigands et chevaleries,…cinéma à la main aux fesses,!…c’est pour le rôle,les châtelaines,!…toujours en manque de théâtralités en soumissions,!…
…
…les états,!…conformes à la nature bestial des sens,!…plateforme,!…le champs libre en chambres,!…etc,!…
…
…la réalité en fiction de nouilles,!…etc,!…
…
D ce n’est pas mon avis, une impression tout juste, je revisite les peintres. En fait pour ne pas vous mentir il n’y a guère que ceux de cette période qui me disent et m’encouragent au vol et bien que ce soit quasiment de l’ordre de l’impossible quand on ne s’appelle pas Thomas cependant cele reste une tentation plaisante. Un Tissot, un Ensor, tant d’autres dont on déroberait le bouquet ou la corbeille.
Evidemment qu’il n’a aucune dimension internationale puisqu’il ne s’est jamais manifesté à l’international!
—
Ses écrits n’intéressent personne sauf les obtus comme vous, représentants de la petite France bocagière chaussée de sabots.
Bloom dit: 9 novembre 2015 à 6 h 03 min
Définition : sot en quatre lettres.
geo L’anglais n’est pas une langue difficile
surtout quand c’est écrit et parlé par des nèfles de ton acabit
… Eh non… un sot en cinq lettres…Encore mieux.
On se demandera tout de même lequel, de Onfray ou de Bloomy (comme s’ils étaient comparables) est vraiment un pécore.
Bloomy, pécore lointain, atteint d’une forme rare d’ineptie narcissique.
La montée des eaux menacera de grandes mégalopoles
Réchauffement climatiqueA + 2°C, la hausse du niveau des mers sera entre 3 et 6,3 m, couvrant des territoires peuplés de 280 millions de personnes.
http://www.tdg.ch/monde/montee-eaux-menacera-grandes-megalopoles/story/22487882
geo « L’anglais n’est pas une langue difficile »
La frenche non plou elle est pas dificil tou vois tou le monde il po la complende easiment tou sais
l’anglais c’est trop fastoche, même pas besoin de l’apprendre
« Ses écrits n’intéressent personne sauf les obtus comme vous, représentants de la petite France bocagière chaussée de sabots. »
Amusant Bloom, je n’ai vécu que dans des grandes métropoles, de l’Extrême Orient à l’Amérique du Sud! A vrai dire, il n’y a que là que je me sens durablement bien…
(c’est « bocagère » qu’il faut écrire)
Peut-être, Bérénice, mais le fait est que je ne suis pas d’accord.
D’ailleurs, je ne suis pas un grand fan d’Onfray. Je respecte son entreprise d’université populaire et sa démarche de remise en cause de certaines idoles jusque là intouchables, mais son histoire de la philo est trop polluée de biographie anecdotique, même s’il s’en explique et le revendique.
En ce qui me concerne, je n’ai vécu que dans des bourgades sordides face à l’océan Atlantique, viviers à délinquants-étudiants placés sous les haut-commandants municipes Frèche et Deferre.
Effroyables cités où on parlait un langage incompréhensible.
Plus tard, dans le Grand Nord glacial, une isba luxueuse face à l’Amazone locale, l’immense fleuve charriant des rats, appelé La Marne, … les esclaves montaient dans des wagonnets en gare de Saint Maur, malheureux aux regards tristes qu’on ne voyaient jamais revenir !
Tout ça forme un homme, l’endurcit, l’oblige à lutter pour sa survie : ça trempe le caractère…..
à Chaloux : « tous les sots sont périlleux »
… JC en est le meilleur exemple !
c’est « bocagère » qu’il faut écrire
—
« Bocagière » a un côté primesautier qui plait à l’oreille.
L’avoir ensablée, enbocagée, enmaréchalepenniée ne permet évidemment pas de saisir cinquante nuances d’écrit.
« je n’ai vécu que dans des grandes métropoles, de l’Extrême Orient à l’Amérique du Sud! »
pareil
Bloom dit: 9 novembre 2015 à 9 h 28 min
geo lebeaufparfait ne fait jamais de faute de frappe
zi english is facile ende formidébeule
Ach, la facile langue – au boulot, arrant knaves all.
I have heard of witchery
Under a pretty air,
That makes as one thing to the lover
Staying and going hence,
All fair, with many a pretty air
And many a negligence.
Tarzan
– Jane, je vais t’apprendre le langage de la Jungle … Approche un peu et accroche toi bien.
Jane
– Oh oui, mon beau singe ! Causons ! … Causons la langue rugueuse des primates de la forêt !
Tarzan
– Tu vas le sentir passer, ma petite ! Penche toi un peu pour faciliter la comprenette …
Jane
– Par le grand Will, quelle syntaxe ! Voilà un langage qui passe moins facile que celui de l’Anglais !
Mon cher WG, j’ai utilisé votre lien pour écouter Hagège pendant une bonne heure et, par chance, je suis tombé sur le passage où il affirme que l’anglais est une langue très difficile…
Très intéressant, car il démontre exactement le contraire à travers deux exemples:
« He sang his way to fame », qui serait probablement exprimé par un français parlant l’anglais sous la forme « he became famous by singing »…et « he swam across the river » qui deviendrait sans doute: « he crossed the river by swimming » dans la bouche d’un français anglophone.
Ce faisant, ce brave Hagège confirme ce que j’écrivais. L’anglais est « difficile », oui, si on veut utiliser toutes ses tournures idiomatiques souvent contre intuitives pour un français, mais il est très facile si l’on considère sa souplesse qui lui permet d’exprimer la même chose de multiples manières même si elles ne sont pas toutes « native », comme disait Hagège.
Au passage on notera la concision et la formidable capacité de synthèse de l’anglais:
« he sang his way to fame… »
C’est tout de même assez « bluffant » comme on dit en français d’aujourd’hui.
Bloom, je ne suis pas sur que le deuxième exemple de Hagège sur la traversée de la rivière soit très pertinent…Il me semble que « he swam across the river » vient assez naturellement, même à un franchouillard borné….
Qu’en pensez-vous?
Geo, nous sommes d’accord là dessus : Onfray est un homme juste dans ses intentions, droit et original dans ses actions, mais pas un brillant philosophe.
geo « exprimé par un français parlant l’anglais »
pauvre geo …
Un autre point sur lequel Hagège se plante: il voudrait que le français cesse d’être considéré comme élitiste et il aurait pu ajouter, féminin. J’ai pu constater et je pense que Bloom pourra le confirmer que 90% des étudiants de français en Extrême Orient sont des étudiantes, généralement de familles bourgeoise, qui apprennent le français comme deuxième langue étrangère après l’anglais et comme une sorte de luxe, un moyen d’accès à un monde enchanté de mode et de savoir vivre raffiné…Les seuls stagiaires chinois que j’ai pu recruter ensuite à Paris, sauf un, étaient des chinoises.
Si l’on casse cette image « haut de gamme », je suis prêt à parier que le nombre d’étudiant en français à l’étranger s’effondrera très rapidement.
Intéressant, le mépris social d’un Bloom : la « petite France bocagère chaussée de sabots » (euh, désormais, ils sont en caoutchouc, et parfois colorés…) qui aime Onfray est pourtant celle qui, payant ses impôts, nourrit (entre autres) les employés d’ambassade…
Résumons….. dit: 9 novembre 2015 à 9 h 58 min
Avec JC le niveau plafonne presque jusqu’au Très-Haut
C’est tout à fait juste. Elles sont raffinées et aisées financièrement pour la plupart d’entre elles. C’est pourquoi on ne devrait pas les aider d’un seul centimes et d’ailleurs les étudiants français en Chine, s’il en existe, ne sont pas aidés d’un Yuen, sauf erreur de ma part toujours possible mais bien improbable.
10h16
« Il me semble que « he swam across the river » vient assez naturellement, même à un franchouillard borné…. »
Quelle modestie !
« exprimer la même chose de multiples manières »
sauf que ça n’exprime pas la même chose
Ah mais Clopine, ces gens-là finissent par être en total decalage avec les réalités, je l’ai vérifié plus d’une fois. Les affaires étrangères constituent réellement un monde élitiste qui vit dans une espèce de bulle.
« nourrit (entre autres) les employés d’ambassade… »
vous voulez dire que les employés d’ambassade ne travaillent pas …
oui, admirativement à 11 h 01, jusqu’à la rue Fournier pas loin de chez Madame Verniglia qui le connait bien
Arrogance et suffisance, telle devrait être leur devise. C’est un monde qui par beaucoup d’aspects tient encore de l’Ancien regime.
Bloom
– Clopine, je vais t’apprendre le langage de la diplomatie extrême-orientale. Enlève tes sabots et trousse moi ta jupe bocagière, haut !
Clopine
– Oh le sacripant ! comme vous parlez beau Sir ! Si votre ramage, etc … vous aimez Proust ?
Bloom
– Fais pas ta futée, ma grosse ! Il travaille au Quai, ce Proust ? Penche toi un peu pour faciliter l’ascension de ton petit protégé, que je m’en occuperai myself !
Clopine
– Par le petit Marcel, je suis enchantée de participer à une remise en cause des bourdieuseries répétitives du Quai. Allez, on remet ça : lève un peu l’abat-jour, grand fou !…
Bloom
– Ah, ces paysannes !… Déchainées, les terreuses !
Faudrait supprimer les ambassades ça ferait des économiqes
Geo a raison c’est simple l’anglish c’est pas dur
comme l’espagnol il suffit d’ajouter un o ou un a à la fin des mots épicétout
90% des étudiants de français en Extrême Orient sont des étudiantes,
—
Désolé, je ne connais pas l’Extrême-orient. Juste l’orient express, l’orient extrême éventuellement, notamment ses conditions climatiques.
Dans cet Orient-ci, les hommes sont en majorité. Et patatras…
« nourrit (entre autres) les employés d’ambassade… »
vous voulez dire que les employés d’ambassade ne travaillent pas …
—
Et ne paient pas d’impôts?
10h16 l’anglais s’il est possible d’étendre ces quelques exemples à l’ensemble de sa pratique à travers différents styles d’écrit jusqu’à la littérature pourrait être l’illustration de la règle qui dit que la ligne droite pour joindre deux points est le tracé le plus court. Synthèse, réduction, concision, il faut cependant pour maîtriser cette langue s’armer des locutions complétives qui si elles font défaut viennent brouiller la traduction, up on out long across among in of at away back…
Zeus, de son prénom JC, est une vieille pédale
–
Et ne paient pas d’impôts?
Bloom ce n’est pas sérieux mais vous n’ignorez pas que dans l’ensemble les gens soient au minimum ( un smic) mauvaise langue. Ne vous compromettez pas à les suivre, tourner sept fois à gauche puis sept fois à droite enfin observer le centre avant d’émettre un timide avis timoré.
Le moment Airpocalypse
http://www.theguardian.com/world/2015/nov/09/airpocalypse-now-china-pollution-reaching-record-levels
« exprimer la même chose de multiples manières »
sans blague c’est possible ça ah merci geo
bérénice dit: 9 novembre 2015 à 11 h 55 min
d’autant plus difficile et incompréhensible quand il est parlé et écrit par les (gens comme )geo
« Désolé, je ne connais pas l’Extrême-orient. »
Bloom et son pédantisme habituel…le contexte montrait suffisamment que je parlais du monde chinois, qui, culturellement, ne se résume pas à la Chine proprement dite.
@Giovanni sant’Angelo
Vous écriviez, hier, à 18h08, vos impressions quant à la série de toiles aux trois couleurs primaires de Mondrian.
« cadres aux fonds blancs – échiquiers de couleurs vives -architecture en cubes – vivre dans des conteneurs – bluffer – faire son blé… »
Voilà une bonne part de ma matinée à réfléchir à vos propos !
Tout d’abord je replace Mondrian à Paris entre les années 1930, après la fermeture du Bauhaus, en plein débat sur les mouvements qui s’affrontent : cubisme, abstraction, surréalisme… Il fera partie des trois grands peintres conduisant à l’abstraction avec Kandinsky et et Malevitch. Artistes étrangers venus se réfugier à Paris avec la montée du nazisme. Beaucoup se sont convertis à l’art abstrait.
Ensuite dans son œuvre. Après des années d’études d’arbres, de façades très figuratives, il épure progressivement jusqu’à aboutir à des lignes (très repérables sur ces toiles d’arbres vers 1917). On ne voit peu à peu que des réseaux de verticales et d’horizontales. Il s’éloigne, se retire de la nature et se passionne pour la structure, la composition. dans le même temps sa palette se réduit à cinq couleurs : les trois couleurs primaires : rouge, jaune, bleu (non décomposables en couleurs plus simples, qui, pures, ne se rencontrent pas dans la nature et qui, en se mélangeant permettent d’obtenir toutes les autres teintes) et le noir (absence de toute couleur et de toute lumière) et le blanc (qui contient toutes les couleurs avant leur diffraction par un prisme lumineux). Lignes, couleurs, surface. Une peinture en soi, l’acte pur de peindre hors de toute contingence. Peut-être devient-il cérébral à l’excès dans ces séries ? Peut-être réduit-il l’œuvre d’art à un simple jeu de couleurs, de lignes, de quadrillages ? Plus d’imitation représentative. L’abstraction a alors à voir avec les mathématiques. Elle exclut l’individuel, l’inspiration, l’émotion pour se fixer sur les harmonies chromatiques.
Mais il y a cheminement, l’abstraction est progressive, logique. L’arbre est observé pour ses propriétés, ses qualités, son évolution. Il est décomposé en lignes, en couleurs. Et seule leur combinatoire semble alors intéresser Mondrian. C’est un passage, une philosophie. Il écrit d’ailleurs beaucoup sur cette sorte de « Grammaire » de la ligne et de la couleur. Existe-t-il encore, pour lui, un concept de beauté ou de laideur (qui n’ont pas de réalité objective mais sont liées au tempérament personnel) ?
Vous évoquez un art décoratif, utilitaire. Je ne pense pas que dans sa tête c’était imaginable. Cet intérêt marque plutôt la fin du XIXe s. et les années 20 en ce qui concerne les arts décoratifs.
Voilà, quelques réflexions nées de votre commentaire.
« Dans cet Orient-ci, les hommes sont en majorité. »
Peut-être que dans cet « orient-ci », comme vous dites mon cher Bloom, il n’est pas convenable que les filles aillent traîner à l’Alliance Française au risque d’entrer en contact avec des hommes (ô horreur!) étrangers à leur famille et français, donc dépravés, par surcroît.
Christiane 12h22 ;excellent votre com. Dites-moi,comment arrivez-vous à déchiffrer le Sant’Angelo?
« le contexte montrait suffisamment que » geo
Bien sûr geo, tout le monde vous a compris (sauf Bloom ). C’est comme votre anglais (très fin et subtil pourtant): tout le monde comprend
lola
Dites-moi,comment arrivez-vous à déchiffrer le Sant’Angelo?
Christiane a le sens du sacrifice
« le contexte montrait suffisamment que je parlais du monde chinois, qui, culturellement, ne se résume pas à la Chine proprement dite. »(geo)
Vous placez la barre si haut que voulez-vous on a du mal à vous suivre ( de course, comme saidraient nos frends angliches
Christiane est-elle courageuse, masochiste ou charitable?
Pedantisme, c’est le mot que je cherchais tout à l’heure.
« Le chef de l’agence indonésienne de lutte contre les produits stupéfiants (BNN) propose de construire une prison de haute sécurité sur une île gardée par des crocodiles pour y enfermer les trafiquants de drogue condamnés à mort, a rapporté aujourd’hui un responsable.
…………………………………….
« On ne peut pas soudoyer des crocodiles. On ne peut les convaincre de laisser s’évader des détenus », a-t-il dit. Ce projet de prison gardée par des reptiles est encore au stade initial, ni le lieu ni la date d’ouverture potentielle n’ayant été décidé. »
Pas c..ns les mecs…en plus ça va coûter moins cher…
Christiane à énormément de qualités, mais il est vrai qu’elle est longue.
Avec Christiane, je lis deux lignes au début, deux lignes à la fin, deux lignes au milieu et je sais parfaitement de quoi qu’elle a causé.
C’est un truc que je vous donne, vous en faites ce que vous voulez.
@lola
Un peu difficile, oui. C’est comme s’il écrivait avec une gomme à la main. Il faut sauter de mot en mot, se retourner, écouter. Souvent une rage ou une tristesse.
Là, touchant à l’abstraction, à Mondrian, il me renvoyait à cette exposition, à ce que j’avais ressenti et à ce refus de Rothko se défendant d’être un peintre abstrait. La seule chose qui m’intéresse, disait-il est l’expression des émotions.
Puis j’ai revu mes souvenirs des peintres surréalistes. Les toiles défilaient. Éliminer le sujet ? Mondrian a des côtés de fanatique dans son obsession. Il s’enferme dans le formel. Et je suis reconnaissante à G. Sant’Angelo de toute cette réflexion dans laquelle il m’a plongée ce matin. Plus rien n’existait que la peinture et c’était un ravissement.
La peinture comme l’écriture sont traces de ce qui a eu lieu, un acte sans lequel il n’y aurait rien qu’une toile ou une page blanche. Je ne peux rien faire quand je suis dans ces moments de réflexion. C’est une suspension du temps. Après vient le langage.
Regarder ou lire c’est beaucoup d’immobilité et de silence.
Et puis qu’est-ce que la couleur ? quelle relation avons-nous avec elle ? c’est si difficile d’être en face d’un tableau, d’être attentif, d’en saisir la vibration, la pulsation.
Il y a notre mémoire qui fait résistance. Le regard est comme empêché. Notre relation à eux est piégée. Alors, souvent, je ne fais rien. Je regarde jusqu’à ce qu’il y ait échange. Et là, advienne que pourra !
@12 h 13 min
du monde chinois, un petit mot d’appréciation:
你是个混蛋 / Nǐ shìgè húndàn
« Mondrian a des côtés de fanatique dans son obsession. Il s’enferme dans le formel. » christiane.
Ce qui fait en fait la richesse de sa peinture, c’ est qu’ il ne l’ enferme pas dans le formol…
» Dans l’avant-garde de l’ art contemporain Mondrian occupe une place aussi importante que Duchamp. Comme lui, il a démontré que le principe de base de toute nouvelle problématique plastique est un acte de destruction constamment renouvelé. »
« il ne l’ enferme pas dans le formol »
Faut pas se formaliser
le principe de base de toute nouvelle problématique plastique est un acte de destruction constamment renouvelé.
The principle of all new problematic is one act of destruction constammently renieweledede
(the principle) of the base …
Tout d’abord je replace Mondrian à Paris entre les années 1930 – christiane.
Mondrian arrive à Paris en 1913, » le Hollandais fréquente Picasso, Matisse, Delaunay, Léger, et découvre le cubisme qui donnera une architecture à sa démarche. rentré dans son pays peu avant la déclaration de guerre il y reste jusqu’en 1929 et poursuit ses recherches d’ abstraction en variant les thèmes : la mer, les façades des cathédrales, etc…avant d’en arriver en 1915 à la détermination d’ un nouvel espace pictural inscrit dans de purs rythmes perpendiculaires; c’ est le style dit des + et des – basé sur la proportion des rapports entre un axe principal et des énergies périphériques gravitant autour de lui. »
( Sources Pierre Cabanne.)
😉
Merci versubtil.
Entre l’arbre rouge (1909), l’arbre argenté (1911) et ces compositions abstraites à partir de 1913 il y a un tel voyage pictural… Pourquoi a-t-il supprimé le noir dans ses dernières créations ?
Bloom n’est pas pédant.
Est pédant celui qui fait étalage de son savoir.
Bloom ne fait étalage que de son mépris.
Bloom ne fait étalage que de son mépris (Sylvie Dortier)
et de sa puante suffisance. A côte de lui, Chaloux ferait presque figure de mec sympa, c’est dire.
geo dit: 9 novembre 2015 à 10 h 16 min
_________
Mon pauvre ami, vous êtes un véritable âne bâté. Il n’y a aucune logique dans vos propos. Vous êtes bête tout simplement. Aucune discussion possible avec ce genre de couillon.
@versubtil
Je ne comprends pas bien la fin de votre citation. J’ai trouvé ces mots d’Isabelle Majorel :
« Mondrian a décrit le plaisir que lui procure la couleur : « La couleur en elle-même comporte déjà une grande jouissance pour moi. Un jaune tout seul, un simple bleu, déploient pour moi tout un monde de beauté.»
Cet enthousiasme ne semble pourtant pas s’exprimer directement dans Composition en rouge, jaune et bleu, dont l’aspect reste austère.[…] Si dans le tableau le vert est absent, c’est que cette couleur exprime pour lui le chaos dans la nature. En revanche, le bleu y évoque le ciel immatériel, et le rouge la terre.
La montée du nazisme pousse finalement Mondrian à quitter l’Europe pour aller se réfugier à New York en 1940. C’est dans cette ville moderne que son art subit une ultime métamorphose. Les grandes avenues qui se coupent à angle droit, les taxis vus du haut des gratte-ciel et la musique jazz, le boogie-woogie, lui inspirent alors des toiles vibrantes de couleurs d’où le noir a complètement disparu. »
ctv17 dit: 9 novembre 2015 à 14 h 38 min
Bloom ne fait étalage que de son mépris (Sylvie Dortier)
et de sa puante suffisance
les nains sont pas contents
Bloom, vous savez parfaitement ce que je veux dire, à savoir la différence entre le travail productif (Marx, vous vous souvenez ?) et le travail « improductif ». Vous savez aussi bien que moi que, dans cette dernière catégorie, l’utilité sociale est un critère déterminant. L’instituteur qui appris à lire à Albert Camus a eu une utilité sociale remarquable… On pourrait « s’amuser » à, en forçant un peu le trait, à tracer la ligne qui illustre l’utilité sociale de tel ou tel travail « improductif » en la rattachant aux salaires, par exemple (par exemple…)
Eh bien, que verrions-nous apparaître ? très certainement une proportion inversée : à savoir que, dans la fonction publique, plus le salaire est élevé (comme par exemple les confortables émoluments des ambassadeur), moins l’utilité sociale est immédiate et suivie d’effets tout aussi immédiats.
Je ne parle pas d’inutilité totale, n’est-ce pas (je vous entends d’ici vous esbaudir de mes propos simplets…), mais d’un effet inversement proportionnel, dans le temporel et l’efficacité…
par exemple, tenez, un cas qui pourrait surprendre sous ma plume, paraître incongrue…
Prenez donc un CRS de base. Sa mission « improductive » est néanmoins « sociale » : la société qui l’emploie a décidé qu’il lui fallait des individus capables de taper sur autrui, avec force et conviction. Eh bien, l’impôt qui est à la base de la paie du CRS a un très bon rapport qualité-prix. Le salaire du CRS se voit justifié très rapidement dans le temps, et ça ne fait pas cher le coup de taser…
(évidemment, j’aurais pu choisir un travailleur social comme mon ami-voisin éducateur spécialisé dans l’enfance maltraitée voire martyre, m’enfin ça aurait risqué d’assombrir l’assemblée, et pourtant, l’éducateur spé en question gagne MOINS que le CRS de base… Bref.)
Eh bien, la courbe est inversement proportionnel avec un ambassadeur (par exemple celui qui est en poste au consulat de France à Jérusalem) : on pourrait croire que son rôle est absolument essentiel, parce qu’il évite les guerres, les affrontements, qu’il permet une conclusion diplomatique aux divers conflits…
Je veux bien. Mais disons qu’il y met un sacré temps (enfin, disons qu’à Jérusalem ça avance avec lenteur…) et qu’il est sacrément bien payé pour un travail qui, comment dire ça sans vexer Bloom ? Lui laisse quelques loisirs, à voir le nombre d’ambassadeurs qui ont aussi écrit, ou… qui passe du temps sur les blogs littéraires (je dis ça, je dis rien).
Donc, courbe inversement proportionnelle, en ce qui concerne l’utilité, l’efficacité et la durée du service, aux salaires (je n’exclus d’ailleurs pas le salaire des politiques, n’est-ce pas.)
Et maintenant, revenons à la petite france bocagère et en sabots, et aux livrets d’épargne aussi minces que soigneusement économisés. Je trouve qu’il est effectivement, de la place où l’on est, fort séant de la mépriser…
Bouh, j’ai été dérangée, et du coup les fautes ont fleuri. Mille excuses !
Allez, ça pique trop les yeux, je corrige :
Bloom, vous savez parfaitement ce que je veux dire, à savoir la différence entre le travail productif (Marx, vous vous souvenez ?) et le travail « improductif ». Vous savez aussi bien que moi que, dans cette dernière catégorie, l’utilité sociale est un critère déterminant. L’instituteur qui appris à lire à Albert Camus a eu une utilité sociale remarquable… On pourrait « s’amuser » à, en forçant un peu le trait, tracer la ligne qui illustre l’utilité sociale de tel ou tel travail « improductif » en la rattachant aux salaires, par exemple (par exemple…)
Eh bien, que verrions-nous apparaître ? Très certainement une proportion inversée : à savoir que, dans la fonction publique, plus le salaire est élevé (comme par exemple les confortables émoluments des ambassadeurs), moins l’utilité sociale est immédiate, et ses effets tout aussi lents.
Je ne parle pas d’inutilité totale, n’est-ce pas (je vous entends d’ici vous esbaudir de mes propos simplets…), mais d’un effet inversement proportionnel, dans le temporel et l’efficacité…
par exemple, tenez, un cas qui pourrait surprendre sous ma plume, paraître incongru…
Prenez donc un CRS de base. Sa mission « improductive » est néanmoins « sociale » : la société qui l’emploie a décidé qu’il lui fallait des individus capables de taper sur autrui, avec force et conviction. Eh bien, l’impôt qui est à la base de la paie du CRS a un très bon rapport qualité-prix. Le salaire du CRS se voit justifié très rapidement dans le temps, et ça ne fait pas cher le coup de taser…
(évidemment, j’aurais pu choisir un travailleur social comme mon ami-voisin éducateur spécialisé dans l’enfance maltraitée voire martyre, m’enfin ça aurait risqué d’assombrir l’assemblée, et pourtant, l’éducateur spé en question gagne MOINS que le CRS de base… Bref.)
Eh bien, la courbe est inversement proportionnelle avec un ambassadeur (par exemple celui qui est en poste au consulat de France à Jérusalem) : on pourrait croire que son rôle est absolument essentiel, parce qu’il évite les guerres, les affrontements, qu’il permet une conclusion diplomatique aux divers conflits…
Je veux bien. Mais disons qu’il y met un sacré temps (enfin, disons qu’à Jérusalem ça avance avec lenteur…) et qu’il est sacrément bien payé pour un travail qui, comment dire ça sans vexer Bloom ? Lui laisse quelques loisirs, à voir le nombre d’ambassadeurs qui ont aussi écrit, ou… qui passent du temps sur les blogs littéraires (je dis ça, je dis rien).
Donc, courbe inversement proportionnelle, en ce qui concerne l’utilité, l’efficacité et la durée du service, aux salaires (je n’exclus d’ailleurs pas le salaire des politiques, n’est-ce pas.)
Et maintenant, revenons à la petite france bocagère et en sabots, et à ses livrets d’épargne aussi minces que soigneusement économisés. Je trouve qu’il est effectivement, de quelque place où l’on soit, fort séant de la mépriser…
Ce ne sont pas les fautes d’ortograf, dont tout le monde se tape, on en est plus là, bon sang, qu’il faudrait corriger …. mais ce qui est dit, car ce qui est dit est faux.
Je dis ça, je dis rien, hein ?!……
un ambassadeur (par exemple celui qui est en poste au consulat de France à Jérusalem)
—
petite précision: un ambassadeur travaille dans une ambassade, généralement située dans une capitale. En Israel, où rien n’est simple, l’ambassade de France est située à Tel Aviv, qui n’est pas la capitale. Au consulat général de France à Jerusalem exerce un Consul général, comme dans tous les consulats situés dans les grandes villes de province (en Asie-Océanie, Shanghai, Mumbai, Karachi, Sydney, Auckland etc.)
On parle beaucoup de ce que l’on ne connait mal: c’est un défaut très français.
Notre utilité, comparée à celle d’un médecin qui sauve des vies, est quasi nulle. Pas une raison suffisante pour renoncer à bien travailler.
tu as raison, JC, l’ortograf ne compte pas pour les analfa bêtes comme toi
« Notre utilité, comparée à celle d’un médecin qui sauve des vies, est quasi nulle. »
Devriez quitter votre province de temps en temps
dear passou, Minc chez Pivot, rembobinez pour écouter, c’est vous qui tenez les manettes. bon, on va pas parier une bouteille de champagne si vous n’en buvez pas
« Mon pauvre ami, vous êtes un véritable âne bâté. Il n’y a aucune logique dans vos propos. Vous êtes bête tout simplement. Aucune discussion possible avec ce genre de couillon. »
Vous n’y comprenez rien, WG, votre cas est désespéré.
Par « ambassadeurs », Clopine, je suppose que vous entendiez tous les fonctionnaires en poste dans les ambassades et les consulats….
Obs !
Allez au boulot : réécrivez moi tout ce charabia gaucho-normando-clopinien…..bavard-bastard !
Les CRS, les CRS… Même pas foutus d’être à cheval ! En trente-quatre, bien qu’avec de lugubres gendarmes, ça voulait usiner autrement…
Vous savez, Clopine il y a des agriculteurs aussi hors de Normandie voire d’Europe
Au risque de vous décevoir, Christiane, l’art de Mondrian est vraiment très peu de choses, et j’hesite même a le qualifier d’artiste, cest vous dire tout le bien que j’en pense.
Être Mondrian, ce n’est pas bien difficile : vous tracez des traits et vous coloriez les rectangles. A peu près tout le monde sait faire ça il me semble. Vous voyez, le problème c’est qu’il a osé le faire alors qu’il savait pertinemment que la peinture, la vraie, n’était pas sa voie. C’est ce que j’appelle, en art, de l’usurpation de compétence. Et tout un tas de gogos l’ont suivi en lui cirant les pompes.
« la petite france bocagère et en sabots, et à ses livrets d’épargne aussi minces que soigneusement économisés. »
la fnsea?
it’s making sure by the relevant matter
Clopine, ne vous réfugiez pas derrière l’autorité incertaine de Marx. La production comprend les biens (matériels) ET les services. Les travailleurs de la santé, de l’enseignement, de la sécurité, du tourisme, de la diplomatie (mais oui), etc, produisent des services. Que certains soient inutiles ou surpayés est une autre question, à voir au cas par cas.
Vous n’oseriez pas insinuer que WG ou Bloom ne produisent rien tout de même?
Bloom et le considérable Widergänger produisent de bons commentaires sur le prestigieux blog à passou que ce même prestigieux passou collera un jour dans le tome deux du bouquin du blog. Clopine avait déjà fait u e légère crisette au volume 1. y’a pas à tortiller, c’est du vrai marxiss, légère tendance trosskiss.
Clopine dit: 9 novembre 2015 à 15 h 15 min
__________
Taisez-vous au lieu de nous servir pareilles insanités. Vos propos sont débiles.
C’est plutôt trotskiss tendance couillonnssss
« Taisez-vous au lieu de nous servir pareilles insanités. Vos propos sont débiles »
Elégance exquise de WG et respect de l’interlocuteur moins érudit que lui. C’est un vrai plaisir de dialoguer avec ce type.
Les propos de Clopine ne sont pas débiles, ils reposent sur une conception erronée de l’activité productive qui est partagée par beaucoup, c’est tout. Vous n’avez pas à lui enjoindre de se taire.
Voilà, c’était ma minute « chevalier blanc ».
geo dit: 9 novembre 2015 à 17 h 20 min
Les travailleurs de la santé
Je veux, qu’ils produisent ! Un bilan d’enfer… Les guignolos en robe longue dans les TGV avec leur sulfateuse ils leur arrivent pas à la cheville !
D’ailleurs Koba les a exportés dans les camps : ils commençaient à le regarder d’un air bizarre…
Saperlipopette ! Pourquoi y a des gus qui sont « considérables » et d’autres que « ineffables » ? Mmh ? Ca c’est plus fort que de jouer au bouchon, comme dirait le mec aux allumettes de Marienbad…
@christiane,
Désolé de vous répondre que maintenant, j’ ai été appelé ailleurs…et j’ ai fait l’ impasse – trop tard pour m’ y rendre – de mon cours de gym à 18h15.
Pourquoi a t-il supprimé le noir dans ses dernières créations? me demandez-vous.
Eh bien, je vous ferais la même réponde que Pierre Cabanne dans son L’ avant garde au XXe siècle qu’ il piblia avec Pierre Restany chez Balland en 1969.
Car ce sont deux acteurs de l’ art contemporain en tant non seulement que critique mais aussi pour Pierre Restany de théoricien. Et leur point de vue me semble bien plus important que wikipédia ou que celui de certains conservateurs ou curators – pas tous, loin s’ en faut! – qui refont l’ histoire après coup.
Bon, voici le texte de Pierre Cabanne, opus cité ci-dessous :
« Mondrian voit venir la guerre; à partir de 1935 les lignes noires tendent à se multiplier, la couleur est rejetée à l’extrême bord de la toile; dresse-t-il le faire-part d’un monde ou annonce-t-il l’avenir? Il s’installe à Londres en septembre 1938 puis, après un bombardement au cours duquel la maison voisine de la sienne a été atteinte, il part pour New York.
Sa puissance d’affirmation risquait de se scléroser en une grille syntaxique bloquant la communication. New York, dont la gigantesque géométrie monumentale était un Mondrian vivant, le sauve, par cette identification imprévue, de la menace de l’impasse; le peintre réagit violemment et fait peau neuve, son installation dans un milieu complètement différent de celui où il avait vécu jusque-là mais où il retrouvait les formes du Monde de l’Avenir qu’il avait inscrit dans ses tableaux, opère sur lui comme un révulsif. Il lui apparaît désormais plus important que tout de fixer sur la toile les visions qu’il a de New York, et il bascule brusquement dans le mouvement, la lumière et la vie.
Les lignes noires sont remplacées par des points de couleur, puis ces lignes disparaissent pour faire place à un treillis coloré qui allège la surface et libère les rythmes et les contrastes chromatiques. « New York City », « Boogie-Woogie », « Broadway Boogie-Woogie » et l’extraordinaire « Victory Boogie-Woogie », prémonition de la victoire alliée et de la sienne propre, c’est-à-dire de la liberté, expriment la joie de vivre, dans une éclatante symphonie de tons purs, d’un homme de soixante-dix ans qui a enfin trouvé, avec l’aisance, son climat le plus favorable, le plus exaltant. « Victory Boogie-Woogie » est une synthèse de tout l’œuvre abstrait de Mondrian, mais c’est aussi la porte ouverte à de futures conquêtes. « Tout doit être lumière, il n’y aura plus de nuit, il n’y aura plus de mal, il n’y aura plus de vieillesse, écrit Michel Seuphor. La vie de l’humanité future sera une incessante variation de joies… »
Tombé malade, Mondrian meurt le 1er février 1944 à l’hôpital, laissant inachevé ce « jaillissement de jouvence », cet « éclat de rire paisible d’une ville pavoisée un dimanche d’été ». Le grand amateur de jazz qu’il était sera venu sur place emprunter ses ultimes références à la musique américaine, il a fini sa carrière de théoricien contemplatif dans un hymne éclatant au mouvement et à la vie.
Cet homme a refait la peinture et reconstruit le monde sans jamais savoir si son message serait connu. Mais depuis vingt-cinq ans ses archétypes président à toutes les mutations visuelles de l’avant-garde optique. Il est au confluent des révolutions les plus profondes de l’art moderne : l’abstraction froide en France, la peinture géométrique en Amérique, et surtout l’art cinétique procèdent de lui, comme l’ esthétique de groupe et la recherche programmée,.
Extraordinaire destin posthume de celui qui a aussi inspiré l’ architecture, le meuble, la mode, etc. »
Clopine dit: 9 novembre 2015 à 15 h 15 min
Prenez donc un CRS de base. Sa mission « improductive » est néanmoins « sociale » : la société qui l’emploie a décidé qu’il lui fallait des individus capables de taper sur autrui, avec force et conviction. Eh bien, l’impôt qui est à la base de la paie du CRS a un très bon rapport qualité-prix. Le salaire du CRS se voit justifié très rapidement dans le temps, et ça ne fait pas cher le coup de taser…
J’aurais cru qu’à défaut d’expérience vécue la fréquentation de la littérature délivrait de cette imagerie enfantine.
J’aurais plaisir à serrer la main d’un policier républicain comme le capitaine Vincent Denoual, directeur du centre de formation des compagnies républicaines de sécurité à Rennes, et à l’écouter.
« L’expertise des CRS est reconnue de nos homologues étrangers qui désirent développer les standards internationaux de gestion des foules. Au cours de ces deux semaines de formation, les policiers étrangers auront pu partager l’expérience des CRS en matière d’utilisation rationnelle des moyens de riposte, d’usage proportionné de la force, d’emploi des moyens spéciaux (engin lanceur d’eau, obstacle mobile de rue…) ou d’intervention en milieux spécifiques (établissement pénitentiaire, enceinte sportive, zone rurale, comme à Notre-Dame-des-Landes…) ».
Votre instinct (ou votre idéologie) vous pousse probablement à la solidarité aveugle avec les ZADistes et peut-être même au mépris devant le simple concept de « forces de l’ordre » (« l’ordre règne à Varsovie », etc.), mais sans la formation de ces fonctionnaires de police nous serions dans la situation inverse: l’utilisation irrationnelle de moyens de riposte et l’usage non proportionné de la force.
Le microcosme fascinant de Calais (beaucoup de braves gens! beaucoup de maffiosi aussi!) est comme l’image possible de ce que nous allons être, en raison d’un contexte d’irresponsabilité totale des pouvoirs politiques européens.
On regrette la police républicaine lorsqu’on l’a perdue.
Hommage au préfet de police Grimaud!
C’était autre chose qu’un rédacteur ordinaire de Hara-Kiri Hebdo.
Merci, Versubtil. Rien ne presse et ce texte est magnifique.
versubtil dit: 9 novembre 2015 à 18 h 07 min
Désolé de vous répondre que maintenant, j’ ai été appelé ailleurs…et j’ ai fait l’ impasse – trop tard pour m’ y rendre – de mon cours de gym à 18h15.
Sachez, versubtil, qu’aucune considération littéraire ne devrait vous détourner de l’exercice de votre corps.
Il n’y va pas seulement de votre santé, il y va du respect que vous devez à vos concitoyens: vous leur devez de pouvoir proposer, à travers votre propre personne, une version plausible, une image à tout le moins passable de l’humanité.
Dans les années 80, Pivot, à la fin d’une de ses émissions, avait annoncé l’invité de son prochain vendredi. Pour ce faire il avait adopté l’attitude de quelqu’un qui va dire quelque chose de grave, ou en tout cas d’une importance capitale – silence, pause, immobilité, regard fixe vers la caméra; voix neutre, sans emphase, atonale : « Je vais inviter un génie » (brève césure afin d’accroître l’expectative) : « Woody Allen ». Je me suis arrêté sur le mot « génie », le reste de la phrase en attente. Sapristi!, me dis-je, un Génie! J’ai essayé d’imaginer un nouveau échevelé rentrant en vélo dans le studio de « Apostrophe », ou pas échevelé sinon chauve, c’est la mode, mais qui? Einstein n’est plus, hélas, de ce monde, et Foucault venait d’être arrêté par la brigade des moeurs de New York. Jamais je ne pouvais imaginer, non plus, la suite. Il est vrai que Paris, après un film, « Manhattan », ne jurait que par son auteur, un tel Woody Allen. C’est la fin d’un cinéma; c’est la renaissence d’un autre. Quelles images, quel humour, quelle fluidité du récit, quelle critique de l’Amérique, quel coup de génie!. L’ambiance, comme on dit, était prête à récevoir le personnage intronisé par Pivot lui même. J’ai vu le film; j’ose avouer ma déception. Pire, ce n’est pas un film, sinon plutôt une succession de gags même pas visuels, comme on peut l’espérer d’une œuvre composée d’images, sinon verbaux, un alignement de mots qui s’échelonnent dans le récit comme autant de plaisanteries ou formules fermées sur elles-mêmes – et très efficaces sans doute – quoique isolées dans le développement d’une action quelconque : calembours, satire d’une situation donnée, métaphores politiques ou diversion anachronique d’événements historiques, etc. Un exemple, parmi d’autres. Dans un des films de sa première époque, un personnage, joué par le propre auteur, s’avance vers la caméra et récite : « Quand j’écoute Wagner j’ai envie d’envahir la Pologne ». Et il sort du cadre. Le bon mot, parce que c’en fut en, ne remplit aucun rôle ni dans la situation ni dans le développement postérieur du film. Si dans ce même film il fallait retenir une image, ce serait le « texte » de cette image, c’est-à-dire la négation du cinéma. Cela me rappelle un épisode du début de la révolution cubaine. Dans un des hôtels pris aux anciens proprios nord-américains, un humoriste uruguayen invité à séjourner quelques jours à La Havane monte dans un ascenseur et la camarade liftière le reçoit avec la formule de l’époque : « Patria o muerte, compañero! » . Et notre homme, un petit peu gêné, répond : « Bon, s’il faut choisir, je choisis la patrie ». Heureusement, cet humoriste n’a pas fait de cinéma dans sa vie.
Bloom dit: 8 novembre 2015 à 18 h 46 min
Onfray n’a aucune, mais aucune dimension internationale, ce qui n’est pas le cas de Bhl ou de Gluscksman.
On parle de quoi, sur ce blog, on parle de quoi?
À BHL et Glucksmann on doit reconnaître d’avoir existé, tout le monde ne peut pas en dire autant –existé politiquement (ou sur le plan idéologique et médiatique, quelque chose comme ça. Même si on ne les lit pas sur Solzhnitsyn, on préfère « Un homme en trop » de Claude Lefort, un authentique classique).
Sur le plan intellectuel, écoutez, la simple rétrospection des décennies passées propose un diagnostic rassurant.
Ils étaient des non-entités intellectuelles dans les années 1970.
Ils sont des non-entités intellectuelles dans les années 2010.
« Coal to Newcastle! »
Vous allez rire, j’en suis sûr.
Comme qui dirait vendeur de frigidaire au Groenland.
C’est ainsi que l’élégant Mark Lilla caractérise la réception du travail de Pierre Rosanvallon dans les pays anglophones.
Ce n’est pas faute d’avoir lui-même animé une collection sur la « New French Thought » au EU (notez le New, s’il vous plaît).
Mais quoi, au pays de Smith et de Rawls, on ne souhaite pas lire un Français qui fait usage dans ses textes du mot « libéralisme », on attend plutôt le piment même passager de la radicalité.
Un observateur attentif (M. Samuel Moyn) note l’effet de circonstances indéniables: le « long XIXe siècle » a cessé d’intéresser au profit du XXème (totalitarismes, Shoah, hein) et puis la France et « le naufrage soudain de son élite intellectuelle » (il dit ça comme ça)…
C’est sûr, un anglais fier de son Ecole de Cambridge (Skinner) ne semble pas avoir de raisons de s’enthousiasmer sur un « républicanisme » qu’il pense désormais mieux connaître que les Continentaux.
La Révolution française est sortie des radars.
Et pourtant!
Rien n’est grave.
La filiation reste sensible grâce à la pensée de gens comme Claude Lefort. Et aussi bien Rosanvallon que Gauchet ou Manent, bref les gens qui comptent, sont perçus en anglais comme « lefortian », mind you.
Avec en face la banquise remarquable des Badiou ou Balibar, pour en rester à la pensée politique (mais pas Rancière, de grâce, laissez ça à NYU), parce qu’on a besoin de balises pour se rassurer sur la persistance de ce qu’on a appris à respecter sans l’accepter.
Bloom et le considérable Widergänger produisent de bons commentaires sur le prestigieux blog à passou que ce même prestigieux passou collera un jour dans le tome deux du bouquin du blo
……………………
Passou aurait bien du mal à tirer dix pages de ce qu’est devenu le blog.
Sauf s’il choisissait de publier une anthologie des post les plus débiles : Les Bienveillantes serait dépassé en grosseur.
gardel dit: 9 novembre 2015 à 19 h 00 min
et la camarade liftière le reçoit avec la formule de l’époque
Seigneur.
J’en aurai connu, des liftières communistes.
Quand on entre seul dans l’habitacle et que les étages sont nombreux, on n’est pas à l’abri d’une complicité muette, car tout est sous écoutes.
Très à l’Est, une liftière était douce et sensible, elle avait de gros seins, et j’aurais juré qu’elle s’alimentait à d’autres sources, soit classiques soit dissidentes.
Quand je suis revenu plus tard pour tenter de vérifier, elle n’était plus là.
On parle de quoi, sur ce blog, on parle de quoi?
—
Ueda, on vous parle pas du monde clos des universités US ,on vous parle du vaste monde. Vous confondez tout.
Onfray : j’en suis à environ 1500 pages lues, et j’en ai acheté aujourd’hui deux volumes. Le point de vue des élites? Quelle importance. Tous les vingt ans, ce point de vue est balayé par leurs successeurs, avant vingt ans d’une nouvelle occupation, de nouveaux interdits, de nouvelles absurdités. Il faut construire sa vie de lecteur autrement.
Bloom dit: 9 novembre 2015 à 19 h 43 min
on vous parle du vaste monde
Me dire ça à moi, dans mon réduit vendéen.
(Au fait, Lin xiansheng, ne le brûlez pas, fumez le!)
Ce qui ne signifie pas que je lise Onfray comme un petit enfant. Je me sens souvent en désaccord avec lui, mais je préfère tout de même le lire que de ne pas le lire.
(La longue préface de La Puissance d’Exister, où il raconte ses années d’orphelinat, est un texte magnifique qu’il faut avoir lu).
Chaloux dit: 9 novembre 2015 à 19 h 53 min
Onfray : j’en suis à environ 1500 pages lues, Le point de vue des élites? Quelle importance. Il faut construire sa vie de lecteur autrement.
Absolument.
Comme on apprend la musique en lisant Czerny et pas Mozart.
Seigneur, à 8 ans mes doigts étaient sur le clavier et je sentais les seins de mon prof, Mlle P., contre mon dos, et son souffle léger dans mon oreille.
Résultat: foirade, école buissonnière, douce fessée, j’aurais pu écrire les « Confessions ».
Au piano, quand on guide par derrière, on embrasse, quel bonheur.
Comme on apprend la musique en lisant Czerny et pas Mozart.
Comprends pas…
Rien ne se compare à Mozart, surtout au Quintette avec clarinette. Mais, savez-vous, Ueda, Czeny, même dans ses volumes d’études, est un compositeur pas du tout négligeable. Il y a des choses superbes. Je ne juge pas le philosophe Onfray, j’en serais bien incapable, mais l’écrivain mérite mieux que le dédain. D’autant que cinquante ans après leur mort on ne lit plus que les dissidents.
Chaloux dit: 9 novembre 2015 à 20 h 13 min
Czeny, même dans ses volumes d’études, est un compositeur pas du tout négligeable.
Juste.
Hélas, je suis resté au cours élémentaire.
Je ne juge pas le philosophe Onfray, mais l’écrivain mérite mieux que le dédain.
Mais bien sûr, tout dépend de l’acte personnel de lecture, qui est incommensurable.
A ceci près que ce n’est pas lui que vous lisez mais à travers lui bien d’autres, infiniment nombreux et souvent plus savoureux dans le texte original.
« Résultat »
Figurez-vous que j’ai connu la même chose que vous. Nous avions neuf ans de différence. Elle me demandait si je ne connaissais pas un élixir qui m’aurait fait vieillir plus vite. Elle a fini par épouser un microspcopique semi-notable particulièrement coincé. Les femmes pianistes épousent souvent ce qu’il y a de plus coincé sur le marché. Il faudrait savoir pourquoi.
Phil de 16h29, Vous parlez bien du documentaire « Les vendredis d’Apostrophes » ? Et non pas d’Apostrophes. Donc vous y avez vu Minc. Et qu’a-t-il dit ? Et vous, à défaut de champagne, que buviez-vous à ce moment-là ?
le texte original.
J’en ai tout de même lu quelques uns, et j’irai au texte original de ceux que je ne connais pas. J’ai toujours procédé ainsi : aller aux livres dont parlent les écrivains que j’apprécie.
(En ce moment, reposante lecture, les deux volumes des Artistes de Maurice Rheims. Excellent. Avant d’attaquer quelques gros morceaux).
J’avais enregistré l’émission, et j’ai trouvé qu’elle était très bien faite. Pivot a accumulé je trouve un patrimoine irremplaçable, du moins pour nos générations. Et cette fin royale sur la grande Marguerite m’a fait personnellement grand plaisir.
J’aurais bien voulu voir quelques écrivains négligés comme José Cabanis (il faut lire Les Profondes Années) ou Armand Lanoux dont le Maupassant est à la fois un immense bordel et un livre magnifique.
Chaloux dit: 9 novembre 2015 à 20 h 26 min
Les femmes pianistes
Je suis toujours très touché par les hommes réellement amoureux d’une femme beaucoup plus vieille qu’eux.
Je crois que c’est pour ça que j’aime M. Macron, et non pour sa politique.
Le fait de s’être habitué sa vie durant à la situation symétriquement opposée n’empêche pas cette empathie, mais au contraire la rend possible.
« Donc vous y avez vu Minc. Et qu’a-t-il dit ? »
Est-ce à dire, Passou, que vous avez concoctée une émission sans goûter aux ingrédients que vous y auriez intégré au petit bonheur la chance ?
« c’est pour ça que j’aime M. Macron, et non pour sa politique. »
d’autant plus que son couple semble être le plus stable du gouvernement tout entier, Elysée compris !
gardel dit: 9 novembre 2015 à 19 h 00 min un humoriste uruguayen invité à séjourner quelques jours à La Havane monte dans un ascenseur et la camarade liftière le reçoit avec la formule de l’époque : « Patria o muerte, compañero! » . Et notre homme, un petit peu gêné, répond : « Bon, s’il faut choisir, je choisis la patrie ». Heureusement, cet humoriste n’a pas fait de cinéma dans sa vie.
C’était vous ..
BdB dit: 9 novembre 2015 à 19 h 24 min
Sauf s’il choisissait de publier une anthologie des post les plus débiles : Les Bienveillantesserait dépassé en grosseur.
Je dirais même plus !
@U.
Pour moi, c’était la première et dernière fois. Ensuite, j’ai toujours aimé des femmes de mon âge. Aujourd’hui encore. Épouser une femme plus âgée de vingt ans me semble tout de même extrêmement suspect. Refus d’affronter sa propre vie, rapt de la vie d’autrui. Tout comme l’inverse. (Je ne vous cacherais pas que je ne suis pas très accro à Macron).
Avant madame Macron, il y avait l’exemple de la grande Colette, Chaloux !
Phil, à mon avis vous devriez vous mettre au sans bulle.
Encore 4 jours de replay.
http://pluzz.francetv.fr/videos/les_vendredis_d_apostrophes_,130392301.html
Chaloux dit: 9 novembre 2015 à 21 h 29 min
(Je ne vous cacherais pas que je ne suis pas très accro à Macron)
Le truc de Chaloux c’est marine et son économie « française ».
Jacquot, Colette est une déesse à part. C’est autre chose.
La démocratie est une notion toute relative !
Prenons le cas suprême des Etats-Unis.
Dans les films populaires à grand spectacle, made in Hollywood, le gentil héros est toujours un Blanc (à quelques rares exceptions) Américain, et le méchant tout le reste du monde entier.
Grande efficacité et talents divers au service du même message de pure propagande : nous sommes les meilleurs !
Déjà, auparavant, quand la mode était au western, le gentil était le colonialiste conquérant et le méchant le vilain indien à la peau rouge sang.
Tous ça, au nom de la démocratie libérale !
Est-ce ainsi que l’imaginait le comte de Tocqueville ?
pianiste désaccordée dit: 9 novembre 2015 à 22 h 04 min
Le débile mental de service n’a pas d’autre alternative.
Enfin, 4 jours de replay, c’est beaucoup trop.
Une minute, en fait; écrire, dit-elle.
Un grand cru, Phil, 1984.
https://www.youtube.com/watch?v=HeYqoKbooCk
21h29 Chaloux, si vous cherchez des suspects ou des aspects suspects à nos vies, mon avis est que la cueillette serait bien plus fructueuse en explorant d’autres voies que celles des unions. De plus quand un homme choisit de vivre avec un compagne plus jeune et les littérateurs sont coutumiers de la chose, personne ne trouve rien de suspect. D’ailleurs vous-même êtes-vous marié? puisque vous sortez du salon de coiffure
Apostrophe, émission cruelle pour la télévision de 2015 ; un peu comme pouvait paraître cruel, du temps d’Apostrophe, la langue en usage dans les interviews de nos écrivains des années 50/60. Apostrophe, comme regret, comme la langue et l’esprit perdu d’un temps qui a perdu la tête. Sinon, paraît qu’le niveau monte. Apostrophe, tristesse de 2015. 2015, tristesse, néant de la société libérale et technicienne. Vide éternel des espaces infinis… 2015…
Vide éternel des espaces infinis… 2015…
oui c’est affreux, quand on est né dans un autre monde même sans en avoir sucé la moelle substantielle on a envie de quitter celui-ci. Fort heureusement nous avons à disposition quantités de véhicules adaptables au réseau actuel.
Cette émission est tout sauf littéraire.
« jamais d’écrevisse en cabinet particulier »
Un livre sur les tuyaux de fonte Phil. Qui se lit comme un roman.
Question à Bérénice, qu’à l’air fréquentable du haut des remparts. Faut-il acheter le volume Aristote en pléiade quant on très Tricot ? J’hésite.
Je n’ai pas mis le bon lien. Il vaut son pesant de fonte.
http://www.ina.fr/video/CPB84054944
Aristote en pléiade
si vous estimez qu’il vaut pour un manuel de survie et cultivez un intérêt pour les caractères fins sur papier bible, peut-être.
Ah, c’est sûr que les années mitt’rand ne font plus rêver.
@ Béré,
Madame,figurez-vous que la question est sérieuse. Je tente Aristote en chrétiens et en platonicien convaincu, dans le seul but de me lancer dans la Somme théologique. Je me méfie des traductions contemporaines, comme de l’époque – contemporaine également. Si Jonathan Barnes est dans le coin, qu’il veuille bien donner son avis, et fissa.
Au sens littéraire, l’apostrophe est une figure de style qui consiste à s’adresser solennellement à une personne présente ou absente, ou à une réalité qu’on personnifie. C’est à Toi que je m’adresse, ô Dieu Tout-Puissant. « Honte à toi qui la première m’as appris la trahison » (Musset). « Sois sage, ô ma Douleur » (Baudelaire). « L’apostrophe a toujours un caractère oratoire, dramatique, qui donne une « présence» intense à ce qu’on interpelle. Au sens courant, l’apostrophe est simplement l’interpellation brusque, impolie, qu’on adresse à une personne réelle. Un inconnu m’a apostrophé sans raison. «
Bérénice, je vais vous poser une question indiscrète, mais elle me titille depuis pas mal de temps.
Au vu de tout ce qu’on peut lire de vous, vous considérez-vous comme une méta-destructrice d’intemporalité ?
@D
« Une méta-destructrice d’intemporalité ».
Si tu veux dire, camarade, que nous assistons à l’anéantissement du présent, je signe tout de suite en bas d’la feuille !
ps : seriez pas Jonathan Barnes par hasard ?
Comme il y a beaucoup de professeurs sur ce site, qui corrigent la dictée, comme Môssieu Pivot, je mets le lien:
http://www.devoir-de-philosophie.com/dissertation-definition-apostrophe-140636.html
Pour le grec ancien, c’est une autre émission.
@la vie dans les bois,
Les années Mitterrand ça vaudra jamais un Clos de l’oratoire 2010 !
Toto, je n’sais pas. Faut voir.
Il y a des cloîtres…
http://www.vins-bourgogne.fr/nos-vignerons-nos-savoir-faire/une-histoire-vivante/l-apport-des-moines-et-des-ducs-de-bourgogne/du-5eme-au-15eme-siecle-des-vins-cultives-par-les-moines-et-celebres-par-les-ducs-de-bourgogne,2403,9275.html?
puisque vous sortez du salon de coiffure
Léger dérapage cérébral?
Bérénice, j’ai une longue expérience de la conjugalité et une toute aussi longue expérience du célibat. La conjugalité a bien des avantages et bien des inconvénients. Le célibat n’a aucun avantage et aucun inconvénient.
…
…christiane,…à,…12 h 22 min,!…
…
…votre réponse,…est trop doxa pour moi, sur Mondrian,!…
…
…je préfère, mon lien » baroque « , qui vous à permis de me répondre,!…
…etc,!…
…
…cet après-midi, j’ai fait des achats,!…et tenez-vous bien,…la caissière peut être abonnée à Face-machin,!…
…pour mon payement, me demande ma carte d’identité, ( relevés de données à transmettre ? )pour liés les achats en sécurité,…
…
…je montre ma carte d’identité,sans plus,!…et je paye mes achats en liquide,!…
…
…qu’est ce à voir, ces impertinences de l’unité caissière, à transformé un achat dans une grande surface,…en aéroport particulier,!…des habitudes anglaises – américaines,!…Oui,!…des détails, des détails,!…pour des investigations sur les gens,!…
…le privé à vouloir remplacé la police officielle,!…
…du vécus,!…etc,…
On m’a dit que le « Brèves de blog », incomplet, méritait une suite, une fuite, disons … Pourquoi pas ?
Dans le cas d’un « Brèves II », j’exige d’être payé d’avance… la leçon de Clopine condamnée à la pauvreté agricole par absence de royalties aura servi !
Il faudra présenter à la Télévision Franzouèse, et là Pivot s’impose, le « Brèves II » d’Assouline !
On passerait ainsi d’Apostrophes à une nouvelle émission : « Catastrophes » …..
Attila dit: 9 novembre 2015 à 22 h 27 min
il y a eu un tournant avec la guerre du VN cf ‘Little Big Man’
Bérénice, j’ai une longue expérience de la conjugalité et une toute aussi longue expérience du célibat. La conjugalité a bien des avantages et bien des inconvénients. Le célibat n’a aucun avantage et aucun inconvénient.
Oui le célibat autorise à ne dominer que soi-même quand on appartient à la catégorie des dominants ce qui évite bien des désagréments à l’éventuel dominé quand on joue aux dominos. Sinon tant pis pour vous, un passant me confiait un jour qu’il ne croyait pas en l’harmonie . Pour le célibat s’il ne convient on remarquera que l’autre est tapi jusqu’à dans son absence, l’enfer !
« Né en 1946 de parents professeurs de français, diplômé d’Oxford, l’ écrivain britannique Julian Barnes commence sa carrière comme lexicographe, avant d’être critique de télévision et journaliste littéraire. En 1980, il publie son premier roman, Metroland, qui dépeint avec humour et ironie une éducation sentimentale à l’anglaise. Quatre années plus tard paraît Le Perroquet de Flaubert, un ouvrage insolite qui renouvelle à la fois les modes romanesques et les codes de la biographie. Dans le domaine de la fiction, la production de Barnes alterne les romans de facture classique (Avant moi, Le Soleil en face, Arthur et George) et les ouvrages plus innovants qui oscillent entre réalisme et expérimentation formelle (Une histoire du monde en 10 chapitres ½, Love, etc.). À partir des années 2000, ses œuvres vont prendre une coloration plus nostalgique, intimiste et mélancolique. Les nouvelles du recueil La Table citron (2004) et certaines qui figurent dans Pulsations (2011) traitent des aléas de la maladie, de la vieillesse et de la mort ; l’essai autobiographique Rien à craindre (2008) propose une méditation sur la peur de la mort et la religion. Ouvrage hybride, Levels of Life (2013) retrace, dans sa troisième partie, le lent travail de deuil de l’écrivain après la mort de son épouse. Au fil d’une carrière foisonnante, Julian Barnes a vu quatre de ses romans sélectionnés pour le prestigieux Booker Prize en Grande-Bretagne : Le Perroquet de Flaubert, England, England, Arthur et George et Une fille, qui danse (2011). C’est ce dernier, ouvrage tout en nuances sur les imperfections de la mémoire, qui lui a valu d’être finalement récompensé »
@Giovanni Sant’Angelo dit: 10 novembre 2015 à 1 h 28 min
Comme vous avez raison ! C’est que si je me suis attardée dans la salle des toiles abstraites et géométriques c’est que je ne comprenais pas l’évolution de Mondrian. J’ai juste remarqué que ces toiles, si semblables, étaient en fait, différentes. Mais pour moi ce n’était qu’un jeu de variations mathématiques. Puis j’ai souffert de l’accumulation des grilles noires. J’ai donc interrogé le noir qui n’est pas vraiment une couleur mais une absence de couleur et de lumière, une fin du monde, un désespoir. Nulle toile toute blanche comme chez Malévitch. Nulle toile toute habitée de noir comme chez Soulages. Je le sentais prisonnier derrière ces grilles. Je regrettais infiniment ces paysages inspirés de Van Gogh, ces arbres tourmentés, ces plages d’eau nerveuse, ces façades toutes tordues. Il me paraissait pouvoir évoluer vers la torsion pas vers un décryptage du monde fait d’horizontales et de verticales. J’ai regretté qu’il abandonne le vert et les gris colorés. C’est ainsi. C’était son choix, sa recherche, son enfermement.
Je n’ai pas le lyrisme et la compréhension de Pierre Cabane, cité si justement par versubtil, alors oui j’ai appris à regarder ces toiles par l’œil de la doxa… Face à cette inconnaissance, à cette non-attirance, j’ai laissé entrer dans mes pensées d’autres guides que mon seul regard – sauf peut-être dans une réponse à Lola. (Il m’est difficile de ne pas creuser dans l’authentique quand je lui réponds.).
L’art contemporain ? Au moins, Mondrian aura inspiré les stylistes !
Je n’avais employé cette référence que pour réagir à une remarque d’une intervenante trouvant que P.Assouline avait choisi la facilité en construisant son film sur un abécédaire à la Deleuze. Et là, ce souvenir m’est remonté en mémoire : toutes pareilles ? Non, pas toutes pareilles ! Que se cache-t-il dans une série comme infime variation d’une toile à l’autre ? Et voilà que vous m’êtes tombé dessus, rageur, car Mondrian, ses toiles abstraites vous renvoient à un monde factice.
Bon, le voyage aura été profitable puisqu’il m’a fait avancer, un peu, dans l’approche de ces toiles. Encore merci.
Pourquoi dites-vous que votre approche est baroque ?
http://www.florenceloewy.com/wp-content/uploads/2014/11/Mathieu-Mercier-ed-fleurkodak.jpg
C’était son choix, sa recherche, son enfermement. Christiane.
On peut y voir aussi comme le surgissement de la lumière, un travail d’épure qui en évacuant la forme finit par composer des vitraux qui loin de signifier l’enfermement du peintre dans une technique appauvrissante le mènerait à ne diffuser que clartés colorées et gaies.
Pour le célibat s’il ne convient on remarquera que l’autre est tapi jusqu’à dans son absence, l’enfer !
Très juste. Pas un cadeau à se faire.
Dear Passou, je parle d' »Apostrophes » et non des « vendredis d’Apostrophes » que je n’ai leider pas vus, because no tivi dans mon lebensraum.
Donc dans cet « Apostrophes » d’antan, Minc déjà mogoul des médias après ses ardoises tirées sur Altus, a bien été acccouché par le bon Pivot sur l’histoire des ses aïeux qui conseillaient pas encore Le monde. believe me dear passou, les bulles de qualité, ça vous stimule la comprenette et le père Minc a fait de la confidence ethnopolitique.
@Bérénice – 10 novembre 2015 à 9 h 56
Merci pour ce clin d’œil à l’œuvre du plasticien Mathieu Mercier et à son fameux : 1+1=3. Toutes ces images ou compositions en trilogies. Il est vrai qu’associant deux objets n’ayant aucun rapport entre eux on provoque la naissance d’une troisième réalité née de la combinaison des deux premiers dans l’œil du spectateur. Ici, la fleur et le nuancier me renvoie aux choix de Mondrian.
Ce plasticien, digne héritier du Bauhaus, relie créativité et production industrielle. Et là, encore, parfois, clin d’œil aux trois primaires de Mondrian et aux lignes noires.
Votre question me pose plus de problèmes. Voyager de ces toiles au vitrail ne m’est pas facile. Je ne vois pas de transparence dans ces toiles abstraites et géométriques… A-t-il un lien avec cet art du verre coloré ? Quant à la lumière, je l’aime bondissante et libre de se refléter, de traverser, d’éclairer ou de jouer avec l’ombre. Je l’aime mêlée au paysage et se gorgeant de toutes les couleurs qu’elle allume ou modelant un visage, un corps.
Mais je suis une piètre critique d’art. Je vibre avec trop de sensibilité aux toiles découvertes ça et là, aux lumières reflétées en ce monde d’eaux, de roches, d’arbres.
J’aime trop ces premières créations pour m’abandonner à celles qui ont suivi, mêmes célèbres. Entre science et esthétique, entre concret et abstrait, je choisis la clé des champs, un brin d’herbe aux lèvres.
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