Le motif dans le tapis
Pour tout écrivain qui s’intéresse aux écrivains, The Figure in the Carpet devrait être une boussole. Le moyen de ne pas perdre le nord dans le dédale d’une vie et les ombres et replis d’une œuvre. La revue londonienne Cosmopolis avait publié cette nouvelle de Henry James en 1896 mais elle n’a rien perdu de son caractère universel et intemporel. Il ne s’agit pas d’une « image » dans le tapis comme cela été parfois traduit, mais bien d’un « motif ». Quelque chose de complexe, tarabiscoté, indéchiffrable comme il s’en trouve au centre des tapis persans. Le narrateur, lui-même écrivain, cherche dans un roman le secret de son auteur, énigme qui a échappé aux lecteurs professionnels alors qu’elle se trouve en son centre comme dans l’écheveau des fils d’une tapisserie mentale.
La nouvelle, qui a inspiré des analyses à nombre de critiques littéraires, avait beaucoup marqué J.B. Pontalis. L’air de rien, du moins sans se pousser du col comme ses grands romans(Les Européens, Les bostoniennes, Les Ailes de la colombe, la Coupe d’or…), cette nouvelle est probablement l’oeuvre-clé de l’univers de Henry James dans la mesure où elle se déploie et s’enroule souterainement autour de la dimension du secret ; elle est elle-même le motif dissimulé au sein de son immense tapisserie littéraire.
Difficile de n’être pas hanté par le souvenir de cette fiction, l’une des plus éclatantes réussites de ce maitre de la nouvelle qu’était Henry James, en se plongeant dans Les Soixante-quinze feuillets (380 pages, 21 euros, Gallimard), aérolithe proustien dont le titre résonne aussi mystérieusement que Les Trente-neuf marches d’Alfred Hitchcock. La chose, qui vient de nous tomber dessus sans crier gare, était annoncée, espérée mais guère attendue depuis un bon demi-siècle. Pour tout rechercheur du temps perdu, elle constituait le Graal absolu, l’inaccessible étoile.
Rien moins que « le socle » de la Recherche du temps perdu selon Nathalie Mauriac Dyer qui en assure l’édition et l’érudition. Ce microcosme, où les proustologues côtoient les proustolâtres en les toisant de haut, avait tellement entendu parler de cette liasse de papiers que, au fil du temps, des thèses et des essais, la légende ajoutant au mythe, il n’y croyait plus. Il est vrai qu’il recèle rien moins que l’instant décisif au cours duquel en 1908 le Proust mondain, léger, papillonnant a osé se lancer vraiment dans l’édification de sa cathédrale de papier.
Dans sa préface, Jean-Yves Tadié, à qui rien de ce qui touche à Proust n’est étranger, emploie l’expression « moment sacré » pour évoquer le premier jaillissement du grand roman. C’est peu dire que les généticiens de la littérature, qui oeuvrent comme des archéologues sous des coules noires à capuchon de bénédictins, le guettent depuis 1954, date à laquelle Suzy Mante-Proust, descendante et ayant-droit, autorisa le jeune Bernard de Fallois (1926-2018), cet électron libre, à fouiller dans sa malle aux trésors où régnait un fabuleux désordre. Il en exhuma Jean Santeuil et Contre Sainte-Beuve.
En 1962, l’héritière donna à la Bibliothèque nationale toute cette paperasse miraculeuse ; or à l’examen , l’inventaire s’avérait incomplet car, sans le dire à quiconque, Bernard de Fallois en avait conservé par devers lui une partie dont les fameux « soixante-quinze feuillets » de la main du maître comportant les vrais prénoms des personnages qui l’avaient inspiré : sa mère, sa grand-mère, son oncle pas encore swannisé…. Ce nouvel opus, les lecteurs fondus de proustisme s’y royaumeront de même que ceux que le marcellisme fascine. Les uns n’en ont que pour le texte, les autres pour l’homme mais quoi qu’ils en disent, ils sont tous des religionnaires d’un même culte.
Cela faisait donc des dizaines d’années que les chercheurs de France et d’ailleurs (la seule Internationale qui nous reste) les cherchaient partout, et que Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. Il avait exprimé formellement l’intention de mettre à la disposition des chercheurs l’ensemble des archives qu’il avait rassemblées afin de conjurer le spectre de leur dispersion aux enchères et faire connaître plus complètement l’œuvre de Proust ; mais que ne l’a-t-il fait de son vivant depuis les années 50, lui qui était parfaitement au fait de toutes les questions sans réponse que se posent les spécialistes ?
Un jour, il faudra aussi s’employer à déchiffrer le motif dans le tapis de cet homme de qualités, intellectuellement l’un des plus séduisants des éditeurs parisiens et des rares avec Maurice Nadeau et Christian Bourgois avec qui on pouvait parler du contenu des livres une fois séparé du bruit qu’ils font car un absolu de la littérature les guidait, Fallois étant aussi proustien que simenonien mais pas le moins complexe. D’ailleurs, dans le No 1 du Bulletin de la société des amis de Marcel Proust et des amis de Combray (1950), il était présenté parmi les membres de fondation comme “Fallois, archiviste”. Dans les Soixante-Quinze feuillets, ses papiers Proust sont désignés sous le titre d’«Archives Fallois », ce qui sonne comme la « grotte Cosquer », l’usage voulant qu’une découverte soit nommée du nom de son inventeur. Peut-on rêver plus belle et plus éternelle consécration ?
James Joyce avait introduit tant de devinettes et d’énigmes dans son Ulysses qu’il y voyait un gisement de nature à occuper des érudits pendant des siècles. L’avenir lui a donné raison. Ils ne cesseront discuter sur ce que j’ai voulu dire, prédisait-il encore en précisant que c’était là le seul moyen de gagner l’immortalité. Proust aurait pu en dire autant. Inutile d’imaginer ce que les deux hommes se seraient confiés à ce sujet s’ils s’étaient rencontrés car la rencontre a effectivement eu lieu. Une seule fois à dîner à l’hôtel Majestic le 18 mai 1922. Un flop que cette réunion au sommet ! Le parisien a demandé à l’Irlandais s’il connaissait un certain duc (« Non ») ; Mrs Schiff, hôtesse de cette mondanité, a demandé à l’asthmatique s’il avait lu Ulysses au moins en partie (« Non »).
Ils ont bien essayé d’aller au-delà de cette double négation, certes laconique mais d’autant plus remarquable que le fameux roman s’achève par un grand « OUI », mais sans trop s’aventurer dans l’exégèse narratologique : Proust s’étant plaint de ses maux d’estomac, Joyce, qui était déjà bourré à son arrivée au banquet, a déploré sa vue de plus en plus déficiente et voilà tout. L’histoire littéraire est peut-être passée à côté d’une discussion de marchands de tapis mais non sans motifs. Regrets éternels.
(« Martine’s Legs » photo Henri Cartier-Bresson et « Bibi au restaurant, Cap d’Antibes » photo Jacques-Henri Lartigue)
1 406 Réponses pour Le motif dans le tapis
@ ma (qué)quête d’essister un brin (sic)… -> ils.elles répondent ceci à « mon cher ami » :
« il regarde le doigt » de dieu-le-Punck, à l’ongle en deuil, comme le remarqua jadis l’évangéliste Jacques le Fabuliste, excellent observateur des m’atuvus dans les foules :
« Taille moyenne, âge moyen, look instituteur rural, visage quelconque, cheveux taillés à la serpe, ongles en deuil ».
Bien sûr que non, votre légitimité n’est pas une question de conscience entre vous et vous… Qu’est-ce que c’est que ces conneries-là ?… La légitimité d’un erdélien, elle se construit jour après jour, avec soi-même et avec les autres… quelles que soient les déclamations proclamations dénégations visant à se donner un rôle auquel on feint de ne pas croire en espérant pourtant en recevoir un démenti gratifiant de temps à autre. Croyez-vous qu’entre pétomane et gigi ma visqueuse, qualificatifs provenus des CDBF que l’on sait, on doive en valoriser ces étiquettes en les assumant quitte à les retourner à leurs émetteurs, comme vous le faites avec votre regretté 75 ?… Eh bien, non, ce n’est pas ainsi que l’on construit sa légitimité d’internaute sur l’herdélie ! Encore une fois, dieu-le-punck, je trouve votre pseudo dialectique totalement inconsistante.
*Si vous aviez déjà 5 carreaux nettoyés sur les 17 à faire, on pourrait parler de vos mérites… En tout cas, moi…,je ne vais pas 6 vitres. Hein ! D’autant que j’ai encore 3000 m2 de tapis verdoyant à tondre, en évitant les pâquerettes, si possib’.
Bàv, allez, un peu de calme 15 mn, mon frère… Si vous l’avez pas retrouvé à l’issu, je pouvions rin pour vous :
https://www.youtube.com/watch?v=AonBUbPkthc
Merci, Renato. Quel beau souvenir.
Belle image que celle de Pénélope.
j’aime tellement la photo « martine’s legs , peut-être de ce qu’elle m’apparaît toute décentrée,décalée ,
Le texte de Valérie Osganian, à propos de la structure des nouvelles d’Henry James (lien du billet) peut aussi éclairer la fascination que l’on ressent devant cette photo d’HCB :
« Cette constante ambivalence dans le caché-montré va à la fois révéler le mythe d’un principe d’unité originaire et l’envers de ce principe, donné comme une impossibilité, là où quelque chose d’obscur, à la fois familier et étranger, prend corps dans les objets, les lieux, les figures humaines et les affects, ne pouvant ni se retrancher ni se réduire. »
ongles en deuil
Qu’est ce que cela veut dire ?
Paul Edel, l’objet, un boitier d’appareil photo? Le sien peut-être.
Rose,qu’ils étaient noirs.
5 ce matin Jannssen JJ
La reprise du 5ème plus 12 cet aprem.
Belle surprise.
Trois de plus que le cassé, donc quatre soufflés. Et pas mal propres.
Aucun mérite en rien.
Une vie lourde et poussive.
Ma fille tond comme vous.
Elle respecte
Pâquerettes
Myosotis
Boutons d’or
Et mauvaises herbes en fleur.
Respect de la biodiversité dit-elle, les abeilles, la permaculture.
In fine, y a qq p’tits bouts tondus par ci, par là.
Comme chez les mineurs ?
Editions Agone
·
#JacquesBouveresse n’est plus.
Mais les textes restent : Et si Nietzsche, en insistant sur la différence radicale qui existe entre ce qui est vrai et ce qui est cru vrai, parlait souvent contre Foucault, qui s’est pourtant si souvent réclamé de lui ?
https://agone.org/…/nietzscheco…/nietzschecontrefoucault
Le lien :
https://agone.org/livres/nietzschecontrefoucault/nietzschecontrefoucault
rose, autant que je me souvienne, les moutons ne mangent pas les pâquerettes :au moins dans le Vexin;
il vous suffirait de mettre un mouton à brouter
J’ai l’impression que cette photo des jambes de martine plait plus aux femmes qu’aux hommes, comme si elles eussent voulu que les leurs fussent ainsi mises en valeur par leur mari. – Je croyais que pour les fenêtres en PVC, y’avait nul besoin de mastics, mais peut-être sont-elles restées en bois ? – Achevé ma plouze, hélas pas pu éviter les petites fleurs pour les abeilles. – Des boutons-dus, comme des bouri-més ? – oui, des onguli-crades…
Y’aurait encore beaucoup à dire sur Pénélope et les rimes qui vont avec. Mais restons zenblà, blabacar. Les confinés parigots déferlent sur nos Charente-Maritime et Vendée pour 4 jours,… Bàv,
(je recopie, car je m’étais trompé de billet) -… le précédent était sur Churchill et Bouveresse ; celui là est dédié à Proust et Bouveresse.
___________
le vrai et le cru-vrai chez J. B… C’est intéressant, mais il avait fait un mauvais procès à Foucault en convoquant Nietzsche par le truchement de Frege. Je crois… J’ai peut-être tort de ne pas vouloir admettre qu’il n’y avait pas de consensus possible entre les différentes philosophies analytiques sur le statut du mot « vérité » chez ces trois « philosophes »… On sait bien que pour Jacques B., ce statut ne pouvait en aucun cas être relativisé, qu’il défendait là comme une posture intransigeante quoique non violente, au nom du réalisme… C’est toujours ce qui m’avait gêné dans sa pensée, mais peut-être n’ai-je pas su détecter le doute ironique qu’il entretenait avec lui-même sur sa propre dogmatique…. Je dis ça en passant à Puck, c’est la juste question qui devrait travailler sa légitimité à partir de la pensée philosophique de Bouveresse. Quant au reste, comme il le disait parfois avec le sourire en coin, l’essentiel est de ne point confondre le vrai du cru cuit.
Bàv, Bqbl & patavi ?
JJJ,
tissons un tapis avec nos questions. Tant de fils se nouent !
Je suis toujours sur la photo. HCB et Martine Franck. Leur façon différente de saisir le monde. Cela me paraît plus important que de savoir si cette photo des jambes de M.F plaît plutôt aux femmes qu’aux hommes.
Quant à Jacques Bouveresse, peut-être un peu de silence après tous ces mots…
Les livres ce sera plus tard, après l’émotion de ces jours de deuil.
@Janssen J-J dit: à
Bon, après le ramassage des filets de la nuit, je vois que les hameçons ont bien fonctionné… Ast’heure, va falloir nettoyer toutes les taches de sperme sur la moquette
3j c’est une bonne question que cette question là, non je veux dire sérieusement c’est vraiment une bonne question, et comme toutes les bonnes questions cela mériterait une bonne réponse, encore qu’il peut arriver de trouver de bonnes réponses à de mauvaises questions, mais en l’occurrence ce ne serait pas le cas puisque dans le cas présent c’est une bonne question, et donc, en conséquence et subséquemment je vais en profiter pour vous donner une mauvaise réponse comme ça vous aurez l’avantage ! vous parlez de « philo analytique », de « vérité », de « réalisme » » et de « dogmatisme ». hé bien touillons si vous le permettez ! et j’ajouterai 2 autres mots « inductif » et « empirisme ». en résumé philo analytique = empirisme logique = réalisme = inductivisme = anti dogmatisme = anti vérité. hein ? pourquoi ? parce que dans le domaine de l’empirisme inductif il ne peut pas y avoir une vérité, mais des vérités, et là je vous renvoie à la théorie de la causalité tel qu’il avait été pressenti par David Hume. pourquoi ? hein ? comment ça aucun rapport ! c’est une approche scientifique, ce qui fait de l’hsq non pas un roman, mais un essai… hein ? pourquoi ? parce que Musil adopte une approche scientifique et non pas « romanesque », ce qui en fait un écrivain anti dogmatique, parce que le dogmatisme relève d’une Vérité, alors que l’hsq relève de plusieurs vérités, et notamment des vérités qui dépendent de la perception, parce que pour Musil (comme chez Hume, Carnap et Wittgenstein)… quoi ? c’est qui Carnap ? on s’en fout de qui c’est Carnap ! l’important est de retenir que la science ne relève pas de la raison, mais du… comment dire… du sentiment, ou de la perception, de nos sens… pourquoi vous riez ? vous riez pas ? désolé je vous ai entendu rire ! le gros problème est d’avoir fait ce découpage entre une raison qui s’occupe de trucs sérieux, et de sentiments qui s’occupe de poésie, de partir en vrille comme vous le faites en zieutant les jambes sur cette photo sournoisement mise par passou pour détourner votre attention des choses sérieuses ! et autres frivolités ! c’est aussi une approche anti-idéaliste, et la vérité découle souvent de l’idéalisme qui consiste à donner de l’imprtance à ses idées au point d’en arriver à des idéologies et leur Vérité car Dieu rit dans sa barbe ! l’Homme mathématique est un homme qui raisonne en terme de probabilité, hein ? un exemple ? par exemple dans un champ de blé, quand le vent souffle dans une direction, si tous les épis se penchent dans un sens en regardant bien on en trouvera toujours pour pencher de l’autre côté ! quoi ? et alors ? et alors c’est ça la philo analytique gros nigaud que vous êtes ! comme le champ de blé, à partir de là il est très compliqué voyez-vous de bâtir une théorie générale, je sais plus trop où j’en étais parce que vous passez votre temps à m’interrompre à partir de là comment voulez-vous que je vous réponde de façon sérieuse si vus n’avez même pas la patience d’attendre !!!! sérieux c’est trop chiant !
Extra JJJ, il a dit une connerie de macho et veut nous faire croire qu’il s’agissait d’un hameçon !
« Magna vis est memoriae, nescio quid horrendum, deus meus, profunda et infinita multiplicitas; et hoc animus est, et hoc ego ipse sum. Quid ergo sum, deus meus? Quae natura sum? Varia, multimoda vita et inmensa vehementer. » (Livre X, 17).
Quel coup de cymbales pour le monde antique! et qui résonne par dessus presque deux millénaires pour le XXe siècle, le présent et l’avenir.
@ Bringueballe, sans vouloir abuser de votre générosité, pourriez-vous CC ce papier de S. Laugier sur J.B., à paraitre demain, si d’aventure vous pouviez y accéder ? Merci par avance,
https://aoc.media/critique/2021/05/13/jacques-bouveresse-la-vie-des-mots/
Bertrand Russell, la science, la démocratie et la poursuite de la vérité
Jacques Bouveresse Professeur à Bath Spa University
Philosophie du langage et de la connaissance (1995-2010)
https://www.college-de-france.fr/site/jacques-bouveresse/symposium-2010-05-28-15h00.htm
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Ce qui peut attirer le regard :
Comme l’écrit Jacques-Pierre Amette dans « L’Homme du silence » (Seuil)
Christiane, merci: grand plaisir à vous voir citer cet auteur, j’aime énormément.
Edgar Allan Poe, chez nos voisins de l’autre côté du channel.
—
De l’Atlantique, plutôt…et sur la table de travail de Charles Baudelaire, traducteur extraordinaire comme les histoires de Poe.
Bourdieu-Bouveresse c’est le cercle de Vienne qui finit avec les penseurs de la génération Mitterrand !
De Profundis
JJJ
« c le contraire, ce sont les pratiques indiquées qui expliquent la tendinite… »
oh oh oh, fanfaronnade, camarade! Passer la tondeuses, ça use aussi les tendons, mais je ne sais pourquoi ça me semble un exercice plus crédible que la liste en question…
J’ai l’impression que cette photo des jambes de martine plait plus aux femmes qu’aux hommes,
—
Il leur manque la parole. Combien de fois a-t-on été douché par une voix qui n’était pas à la hauteur…
Et comme l’écrit Francis Bacon, repris par Poe dans ‘Ligea’: « There is no excellent beauty that hath not some strangeness in the proportion. »
Christiane
Il a plu une partie de la journée, et sur le vignoble en côteaux, la boue des charrois est déversée sur les routes, l’air a un parfum de glycine, car elle n’a pas gelée totalement il y a quelques semaines. La nature rattrape les drames de la nature parfois, nous offrant ces belles compensations. Ce soir, grand bleu vif, air saturé d’humidité, effet de loupe, depuis la terrasse on voit le Mt blanc et la chaîne de Belledonne à 130 km d’ici. Jacques Pierre Amette vous le dirait mieux que moi. Mais je vous laisse imaginer comme c’est beau.
« Magna vis est memoriae, nescio quid horrendum, deus meus, profunda et infinita multiplicitas; et hoc animus est, et hoc ego ipse sum. Quid ergo sum, deus meus? Quae natura sum? Varia, multimoda vita et inmensa vehementer. » (Livre X, 17).
Vous seriez bien aimable, vedo, de nous donner la traduction, svp.
Ici, on parle le français d’aujourd’hui !
Le mensonge et l’illusion sont loin d’être indispensables à la vie en société. Monsieur Bouveresse, qui cite B. Russell.
Pas étonnant que ce » cercle » de croyants en tous genres – les » commentateurs »- reste définitivement hermétique à cette pensée lumineuse.
« Il leur manque la parole. Combien de fois a-t-on été douché par une voix qui n’était pas à la hauteur »
comme c’est vrai, Bloom
de belles jambes, il leur faut une voix un peu grave. Un parfum de cigarette et de Guerlain, je dirais.
Jacques, Augustin, Confessions, Livre X, 26 : la mémoire.
Allons, Baroz, la dernière phrase est quasi transparente:
« Que suis-je? (…) Une vie diverse, immense, infinie. »
il leur faut une voix un peu grave. Un parfum de cigarette et de Guerlain, je dirais.
—
Spot on, mate. Voici qui laisse augurer d’une belle et longue soirée!
« Bernard de Fallois devenu un grand éditeur les regardait s’agiter vainement en tous sens sans rien dire, tout à sa secrète volupté d’être le seul au monde à jouir, en mystique de cette graphie, de la lecture et du toucher des précieux papiers. Un passe-temps assez pervers quand on y pense. »
Ah ben ça, c’est rien de le dire.
Moi je cherche encore le rapport entre les jambes de Martine et le billet.
C’est comme ces techniques bien au point de publicitaires sans scrupule.
Sauf que Proust évidemment, à la fin on ne sait pas qui de totor ou de tatave a eu le dessus. Au sens propre.
@ RM, merci pour votre remarque… Mais figurez vous que hier au soir, je n’avais aucune stratégie de cette sorte… C’est ce matin, en découvrant les dégâts… Hier au soir, j’en avais que pour etallii qu’on veut faire passer une pour une sainte-nitouche… Or, non…
Evidemment, ce matin, ai bien rigolé… Croyez le ou non, j’avions point calculé, j’avions même honte…
an… et puis je voulais raconter le rêve de cette nuit (on à tous les droits icite, on est OK, puck, ne riez pas…). Georges avait perdu ses 2 magnifiques rémiges blanches qui suscitent l’admiration et le respect de tout le village. Il en était très malheureux. Nous étions partagés entre la colère et le fatalisme. J’optais pour les deux causalités : ou bien, il avait réchappé vaillamment à un goupil ou bine à un maladrin qui n’avait pas eu le temps de commettre son forfait… Quoiqu’il en soit, j’avais tendance à vouloir le féliciter de son héroîsme, et de le rassurer : ses plumes allaient rapidement repousser, plus magnifiques encore. Comme par hasart, elle n’était pas d’accord. Non, il avait failli mourir de son agression humaine, il fallait en conséquence aller porter plainte à la gendarmerie pour qu’on recherche et confonde activement le prédateur F… Ne pas le faire pour Georges serait une intolérable défaillance à l’égard de son héroïsme… La querelle habituelle s’envenima : lâcheté privée non solidaire vs agitation publique dérisoire, et scène… Le coq regardait les humains se déchirer entre eux, en ayant totalement oublié sa cause et sa tristesse. Je pensais alors à cousine Elisabeth (de Fontenois) en me réveillant de ce dilemme lahirien… Bon, il fallait lui donner un sens. Bouveresse allait peut-être nous y aider ? (ajoutons pour l’anecdote que George avait gardé toutes ses plumes durant la nuit)…
Excusez-moi, chers erdéliens, non je ne vuos hameçonne pas… mais j’avoue que ce rêve m’a obsédé toute la journée, il me fallait le relier. Tchin. Une Leffe bien fraîche, et je mens-hardi petit…
Bonne soirée à tous.tes, & merci à Puck, car au fond, c’est un bon gars… Compliqué et tordu, certes, mais a de l’empathie…, anéfé, j’ai éclaté de rire au moment où il l’a deviné, l’est trop fort… !
« Mais je vous laisse imaginer comme c’est beau. »
Heureux homme situé au centre d’un splendide paysage !
Hommage du rat des villes, son cousin…
@Voici qui laisse augurer d’une belle et longue soirée!
Le temps d’un spot ( de pub) lol.
Les pages sur la mémoire de saint Augustin sont proprement sublimes, renato. Trop longues pour les mettre en intégrale ici, hélas ! Et ce serait dommageable pour elles de n’en donner que des extraits…
« les » commentateurs »- reste définitivement hermétique à cette pensée lumineuse. »
Marie Sasseur a rencontré la Lumière au point d’en perdre l’orthographe !
Jibé,
le massif de la Belledonne, je l’ai dessiné tant de fois… Je montais à Chalais, au-dessus de Voiron. Paix d’un monastère dominicain. Balades dans la forêt sur les chemins. Au loin, le Vercors et la Belledonne. Les gens du coin disaient Belledonne (la belle dame). J’étais divisée entre la beauté du paysage et la mémoire des Résistants qui avaient été massacrés dans le massif du Vercors.
La mort et la vie. Thanatos et Eros.
Je suis heureuse que vous trouviez des mots pour célébrer la beauté du monde.
Paul Edel l’écrirait différemment. Dans la citation de ce matin (L’Homme du silence), il est « dans le monde flottant des souvenirs » comme un voilier immobile. Quand je le lis en ses romans, une tristesse étrange m’envahit. Une nature trop immobile. Il semble attendre une délivrance…
Vous, êtes dans le présent, accordé au « grand bleu vif du ciel ».
Mystérieusement, une osmose entre vous sur cette terre allégée de nuages.
JJJ, mollo sur l’alcool !
@Marie Sasseur a rencontré la Lumière au point d’en perdre l’orthographe !
Pauvre buse relisez la phrase , et le sujet du verbe. On ne sera pas plus exigeant avec des cons, que les travaux de M. Bouveresse dépassent.
L’ABSTRACTION, Klee, et le Temps
https://www.youtube.com/watch?v=Awk4WsLvS9A
Bourdieu-Bouveresse c’est le cercle de Vienne qui finit avec les penseurs de la génération Mitterrand !
De Profundis
Jazzi, vous vous trompez, c’est du post Mitterand…
@3J., vous touchez dans le mille, car il y a un très grand éventail de lectrices et de lecteurs de J. Bouveresse et ils se chahutent grave!
J’essaie de pouvoir lire l’ AOC dans son jus, je vous en fais part en lien dès que possible.
Bàv.
The original theme – for the legs and all, search your mind’s eye & memory
L’ABSTRACTION
Kandinsky, s’il faut choisir.
Pourriez-vous me dire ce que le positivisme logique a apporté à votre vie, Marie Sasseur ?
Voilà JJJ, l’article publié sur le fb d’un Bouverésien ( analyse de haute volée par un commentateur de ce compte fb, je mettrai son éclairage sur les débats plus tard) :
Jacques Bouveresse, la vie des mots
Par Sandra Laugier
L’excitation intellectuelle qui définit pour beaucoup l’influence et l’enseignement de Jacques Bouveresse paraît peu compatible avec son image – de pondération, voire de pessimisme. C’est pourtant ce mélange de passion et de sérieux, de ronchonnerie et de gaieté, de rigueur et de bonhomie, de distance et d’engagement qui caractérisait sa personnalité, et qui a profondément marqué tous ceux qui l’ont approché. Il était, pour Sandra Laugier, le meilleur professeur qu’elle a connu.
Trois souvenirs de ma jeunesse
L’anniversaire du 10 mai 1981, déjà nostalgique en soi, a enchaîné sur la mort de Jacques Bouveresse, dur rappel du changement d’époque, d’ère même. Les années 1980 sont bien révolues, comme le suggère leur présence dans les fictions d’aujourd’hui. L’arrivée de la gauche au pouvoir et la jubilation, comme le sentiment d’empowerment qu’elle apportait, à celles et ceux notamment qui comme moi avaient voté pour la première fois ; les valeurs politiques progressistes que Bouveresse aura incarnées et défendues toute sa vie et qu’il retrouvait chez ses penseurs de prédilection (du cercle de Vienne à Musil, Bourdieu….)… tout cela est bien loin. Et pourtant toujours vivant dans la pensée, car pour tous ceux et celles, si divers, qui l’ont connu, la puissance de son enseignement ne faiblit pas.
J’ai lu Bouveresse d’aussi loin que j’ai lu Wittgenstein. En 1978 élève en hypokhâgne à Bordeaux, je lisais Le mythe de l’intériorité – conseil de mon professeur de philo, qui était un de ses camarades de promotion. Je suis arrivée au début de l’âge adulte dans les années 1980, ces années Mitterrand qui ont été transformantes pour notre forme de vie mais aussi excitantes intellectuellement, par l’ensemble des possibles inédits qui s’ouvraient alors dans un monde hérité des années 1970 – ce sont les années où j’ai lu Wittgenstein, commencé à écrire sur Quine, me passionnais pour Austin, découvrais l’anthropologie avec Claude Imbert. Tout cela était minoritaire et même assez bizarre à l’époque et heureusement nous avions un guide, ces livres de Bouveresse qui à la fois soutenaient et éclairaient dans ces explorations, permettaient de découvrir encore tel auteur, lu grâce à lui qui l’avait lu d’abord. C’est lui qui m’a parlé pour la première fois de Stanley Cavell, dans un séminaire de master, mais aussi, dans les années 1990, de Cora Diamond, Charles Travis, tous les penseurs qui comme lui ont changé ma vie. C’était le meilleur professeur que j’aie connu.
Cette excitation intellectuelle qui définit pour beaucoup d’entre nous l’influence et l’enseignement de Bouveresse paraît peu compatible avec son image – de pondération, voire de pessimisme. C’est pourtant ce mélange de passion et de sérieux, de ronchonnerie et de gaieté (exprimé par son plus joli titre, La rime et la raison), de rigueur et de bonhomie, de distance et d’engagement qui caractérisait sa personnalité, et qui a profondément marqué tous ceux qui l’ont approché. Aucun des témoignages ne peut rendre compte de ce sentiment que donnait une conversation avec lui, au café ou à la fin d’un cours ou à vrai dire n’importe où : la certitude qu’il était content d’échanger, qu’il voulait vraiment dire ce qu’il disait (mean what we say, concept que j’ai découvert ensuite avec Cavell), et qu’on ressortait meilleur. Car il était un maître aussi de l’usage des mots et de la parole, de la recherche de la juste tonalité, commune à la musique et à la conversation.
Sens et non-sens de la vie
En ce sens, Bouveresse était d’abord penseur du langage, et c’est professeur de philosophie du langage qu’il était à l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne où il a enseigné de 1966 à 1995, avant d’occuper en 1995 la chaire de Philosophie du langage et de la connaissance au Collège de France. Ce dernier titre reflète une ambivalence philosophique de Bouveresse, qu’il désignait, dans sa leçon inaugurale, texte marquant publiée sous le titre La demande philosophique, comme « une certaine indétermination » dans sa « façon de considérer et de pratiquer la philosophie[1] », ou dit de façon plus drôle, « entre deux chaires » ; une ambition de traiter les problèmes philosophiques inséparablement comme des problèmes de connaissance et comme des problèmes de (nos) mots.
Bouveresse pratiquait constamment l’analyse conceptuelle et grammaticale dans le style de Wittgenstein ; c’était à la fois une forme de vie et un « tour de main » de la pensée, comme Bourdieu avait celui de l’analyse sociologique. Même si pour lui la philosophie était partie intégrante de l’entreprise humaine de connaissance, la philosophie du langage est au cœur, et particulièrement notre possibilité de faire sens (ou pas) et c’est ce que signifie en premier lieu son solide enracinement dans l’œuvre de Wittgenstein. Son travail inépuisable pour mettre à disposition ce philosophe dans une série de livres est la première chose que nous lui devons : il nous a permis très tôt de comprendre de quoi il s’agit en philosophie du langage, et en quoi elle importe. Il ne faut pas oublier que dès le Tractatus logico-philosophicus, c’est « l’usage pourvu de sens » qui délimite le sens, et que la conception de l’usage ordinaire qui caractérise la « seconde philosophie » est déjà présente dans la première. Wittgenstein y précisait ce qu’est « la méthode correcte en philosophie » :
La méthode correcte de la philosophie serait à proprement parler la suivante : ne rien dire que ce qui se laisse dire, donc des propositions des sciences de la nature – donc quelque chose qui n’a rien à voir avec la philosophie –, puis toujours, lorsqu’un autre voudrait dire quelque chose de métaphysique, lui montrer que, dans ses propositions, il n’a pas donné de sens à certains signes. (Tractatus, 6.53).
il y a sur ce blog plusiers sortes de lecteurs et de lectrices; ce n’est pas-qu’-une question de « tapis » ;
il y a ceux et celles qui veulent qu’on leur parle et sont prêts à tout pour ça: toutes les provocations , des plus grossières aux moins crédibles, tous les clichés , des plus pervers aux plus diaboliques, toutes les promesses, des plus incrédibles aux plus fantasmatiquement goujates, tous les canulars,des plus insanes aux plus,calomnieusement abrutis,
et il y a les gens qui veulent empêcher les autres de parler, qui utilisent les mêmes moyens;
bonsoir
« il y a ceux et celles qui veulent qu’on leur parle et sont prêts à tout pour ça et il y a les gens qui veulent empêcher les autres de parler »
Ici, c’est la guerre permanente et généralisée des deux commentateurs, selon vous et alii.
Et pourtant on communique entre nous !
3j faudrait tout de même me prendre complètement pour un benêt !
Sur la vérité je vais vous dire un truc important: une citation de Bouveresse à partir d’une phrase écrite par Musil dans une lettre datant de 1934 où Musil explique qu’une des caractéristiques de la pensée de l’essai est qu’elle peut être contredite sans pour autant devenir fausse.
Bouveresse a écrit que cela contenait quelque chose qui avait beaucoup d’importance pour lui : il est possible de contredire quelqu’un sans le rabaisser, et (dans le domaine de l’essayisme) plusieurs opinions peuvent être valables en même temps – « cette validité, dans un rapport spécifique avec la vérité et la subjectivité, serait donc un problème capital pour l’essai ».
Et Bouveresse de noter que Musil préfère employer les termes de « valabilité » (intraduisible en français) ou de « validité » plutôt que celui de « vérité ».
(La femme grenadier)
Envoyer quelqu’un au tapis »
Expression datée du XXe siècle, elle est utilisée dans les salles de sports de combat. Au sens littéral, elle désigne l’action d’envoyer son adversaire à terre, de lui asséner un coup qui l’empêche de se relever. Dans le langage courant, elle fait référence à un événement survenu sans prévenir, auquel il est difficile de faire face.
l’autre point est bien sûr la relation entre littérature et vérité : la littérature est un domaine où la vérité n’existe pas, à moins de considérer comme Flaubert que le Beau dit le Vrai, qui est le genre d’affirmation qui ne veut rien dire du tout.
d’un roman on ne peut tirer aucune espèce de vérité : tous les lecteurs de Proust devraient garder cette vérité à l’esprit.
@Pourriez-vous me dire ce que le positivisme logique a apporté à votre vie, Marie Sasseur ?
Absolument rien. J’ai déjà dit que mon plus grand défaut ici est de ne rien tenir pour vrai, de ce qui est affirmé avec » conviction ».
Le combat de M. BOUVERESSE, il me semble. Comme il me semble tout aussi acquis, qu’entre les theories de B. Russell, et celles de Wittgenstein, y’a pas photo …
Pour le reste, eh bien, c’est toute une vie, que le décès de M. Bouveresse ne chamboule pas; simplement saluer celui qui a pu dire- de mémoire- que s’il avait eu le choix, entre maths et philo, il aurait choisi les maths, et qui bien sûr a dénoncé les charlatans, pas du tout philo, mais sossio, des « penseurs »( sauf Bourdieu, apparemment) et que le mondentier ne nous envie pas.
Bonsoir, je fais le pont, et j’ai eu le temps d’aller a la libraire !
Autant dire que Proust qui tourne en boucle sur ce blog, ça va bien, avec ou sans les jambes de Martine.
A la semaine pro.
@Jacques Pierre Alerte
C’est qu’il en fait des rondes
Nous avons appris que la communication c’est 7% les mots, 38% la tonalité et 55% le non-verbal. Foutaise !
Le conférencier international Luc Cardinal explique que la communication est déficiente sans l’accueil essentiel du monde émotionnel.
J’ai déjà dit que mon plus grand défaut ici est de ne rien tenir pour vrai, de ce qui est affirmé avec » conviction ».
»
comme par exemple traiter de « bâton merdeux » une des personnes les plus pacifiques de ce blog.
et je ne reviendrai pas sur Lavande.
pour quelqu’un qui ne tient rien pour vrai reconnaissez que c’est tout de même très fort !
« Je suis partie sans idée préconçue. »
@ faudrait tout de même PAS me prendre complètement pour un benêt !
… tout compte fait, je ne sais pas trop pour quoi vous prendre… je ne comprends pas bien comment vous construisez votre légitimité (intrinsèque ? familiale ? humaine ? professionnelle ?… et surtout intellectuelle ou virtuelle). Mais savez-vous au juste de laquelle vous vous gargarisez ?… Et à vrai dire, (entre nous), on s’en tape un brin… Si vous préférez ruader en baudet dans le vide, au moins faites pas chier les benêts, j’vous dirai, c clair, et point barre ! On fait comme ça, hein ?… TVB.
je n’ai pas eu connaissance de l’affaire Lavande mais depuis que je la vois revenir, elle m’apparaît comme grave et inquiétante :de quoi se faire des « idées » ;
ou être sur ses gardes; j’espère que c’ est la position (décision) de P.Assouline
4 jours sans ma soeur la grande philosophe m-erdeuse, comment va-t-on s’en sortir sans ses Lumières célestes branchées sur j.bouveresse@neant.com ?
@ bqballe… Merci pour votre réactivité sur le papier d’AOC… J’apprécie, car je préfère lire Sandra Laugier en général plutôt que Marie Sasseur en particulier. Pour moi, c’est bien plus instructif. Étonnant, non ? Bàv,
Entre le dr Lecter , vieux pervers, un cador de la manipulation et Ducon, vieux malade, ils font le show. Pour l’un qui dit avoir causé le premier de M. Bouveresse sur ce blog, et l’autre qui fait croire qu’il est un spécialiste de Musil ( une blague) la rdl a les addicts qu’elle peut.
Sur ce , et comme déjà dit, je quitte.
qu’est-ce que Bloom pense de
Nous souhaitons attirer une attention particulière sur la démolition et le déménagement à venir du Musée national de l’Inde, du Centre national des arts Indira Gandhi et de l’annexe des Archives nationales. Ces démolitions ne sont qu’une partie d’une entreprise gigantesque qui consiste à construire un nouveau Parlement somptueux et à transformer un espace ouvert, avec des parcs, des allées ombragées, des arbres vieux de près d’un siècle et des voies navigables, en immeubles de bureaux modulaires.
https://www.nybooks.com/daily/2021/05/13/open-letter-a-halt-to-new-delhis-demolitions/?utm_medium=email&utm_campaign=NYR%20Arendt%20and%20Roth%20Teffi%20Modi%20Vishnu&utm_content=NYR%20Arendt%20and%20Roth%20Teffi%20Modi%20Vishnu+CID_12de88a262473570398fd89e0acc64c1&utm_source=Newsletter&utm_term=Open%20Letter%20A%20Halt%20to%20New%20Delhis%20Demolitions
@On fait comme ça, hein ?…
L’heure est grave. Une fois n’est pas coutume, j’ai pris les informations. On nous dit que l’entre-soi (communautaire, racial, religieux, tout ce que tu veux …) devrait se substituer au principe de la contradiction qui fonde notre république. Le motif allégué : libérer la parole. La liberté est chose toute relative, en effet. Bisous très exclusifs (cette pratique est bien entendu ultra marginale mais elle fait la une des médias, grands et petits).
(dans The Wall, on défenestrait une télévison)
@ jibé, je me demande si par hasard, l’écrivain jacques-pierre amette ne serait pas le même que le blogueur paul edel. – Fanfaron, moij ?…
Reçu 4 propositions d’anti douleur : Voltarène ; Arthrocann gel ; Diplofenac ; Baume du tigre… Merci. Vais demander à ma tondeuse sa préférence… Bàv.
un peu en retard , mais quand même intéressant le thème de ce blog(littérature, philosophie)sur NYR OF Books
Corey Robin
Arendt and Roth: An Uncanny Convergence
Despite very different lives, the two writers not only knew and liked each other, but also found common cause in the great concerns that animated their work.
« 55% le non-verbal. »
Voulez-vous coucher avec moi
ce soir !
@ j’arrive jamais à savoir qui sont dr Lecter et Ducon… Allez, je me lance : etalii et puck ?
@ « je n’ai pas eu connaissance de l’affaire Lavande »
Quelqu’un pourrait-il la lui rappeler ? J’avoue que moi-même, j’ai du mal à m’en souvenir… Dans l’album de l’affaire Tournesol, je me demande si on ne pourrait pas l’y trouver, Gisèle, mais suis pas sûr, là non plus…
Les clés de MS :
« Entre le dr Lecter , vieux pervers (ça c’est sans doute moi : lester pour Annibal),
un cador de la manipulation (là, c’est puck et consorts, dit aussi la clé USB ou le multipseudo)
et Ducon, vieux malade (incontestablement JJJ) »…
(Moulinex a déposé le bilan, J J-J ; vous pourriez remercier Passou d’avoir pris le relais de moudre)
Entre le dr Lecter , vieux pervers, un cador de la manipulation et Ducon, vieux malade, ils font le show. Pour le cumul des charges, c’est à la carte. Et toujours faisable , on a encore aussi l’occasion d’ être vieux moche pervers con et manipulateur. J’ajoute veule pour ceux qui coïncidant pourraient cocher l’option. Bref tous les mélanges sont permis, probables, possibles.
(galbée comme un percheron, B ?)
Vous remarquerez, Jazzi, que pour le moment Christiane(cricri) et Phil ( Philopede) sont épargnés, ont ils signé un armistice ou s’agit il d’un oubli?
Les chevilles, jean, de percheron.
Ceci dit, j’aime ces animaux.
La barrière des espèces est bel et bien franchie
[je joue donc « à moi seul, bien des personnages », Shakespeare (dans Richard II, le vieux moche pervers con manipulateur et veule)
@ B., le magasine ELLE avait beaucoup aimé…
https://www.elle.fr/Loisirs/Livres/Genre/Roman/A-moi-seul-bien-des-personnages
Bàv, … à la carte,
55% le non-verbal. »
Voulez-vous coucher avec moi
ce soir !
Nan mais tout ce qu’il faut faire avant c’est fatigant. Autant renoncer.
Je n’en pense que du mal, et alii.
Ceci est en parfaite adéquation avec la réécriture du passé indien. Il existe un livre intitulé « Incarnations » (Penguin), écrit par Sunhil Khilani, prof de sciences politiques à Asoka U. Delhi, qui reprend le contenu des émissions qu’il avait produites à la BBC, sur 50 personnalités qui « ont fait » l’Inde.
Nehru n’en fait pas partie.
En revanche, Subhas Chandra Bose, qui collabora avec les Japonais pour bouter les Anglais hors de la penninsule pendant la deuxième guerre mondiale a droit à un chapitre entier.
J’ai écrit à ce monsieur pour contester un certain nombre de ses interprétations, sur la disparition du bouddhisme d’Inde (pas seulement due au musulmans, comme il le prétend), sur l’absence de Nehru l’internationaliste socialiste, et sur quelques erreurs factuelles. Il ne m’a pas répondu, car il n’est pas un « Argumentative Indian », comme son compatriote Amartya Sen, prix Nobel d’économie.
Nous sommes à un tournant de l’Histoire humaine où les faits sont évacués grossièrement au profit de l’Idéologie.
Orwell est plus que jamais essentiel. Souvenons-nous tout de même que la rébellion de Winston échoue.
Enfin, le médium que nous utilisons ici décuple le potentiel de nuisance des idéologues de la réalité alternative.
Flippin’ scary.
4 propositions d’anti douleur :
—
Opium et morphine, 3J, rien de tel.
Voir De Quincey et les Stones (Sticky Fingers). Ou le début du Mystère d’Edwin Drood, dernier roman non achevé de Charles Dickens.
Le reste est du pipo (Ixpirm = tramadol + paracétamol, est assez efficace, pris à hautes doses – 6/8 par jour)
@4 propositions d’anti douleur
Sur ce plan, ayons, avec Burroughs, l’élégance de laisser l’initiative à l’équipe d’anesthésie-réanimation
… reflet…
https://pbs.twimg.com/media/E1STedgXEAE6MjB?format=jpg&name=medium
(rubrique « m’avait échappé ») ci-jointe une tribune absolument dégueulasse à charge contre ce pauvre michel wieviorka, promu « chef de file de l’islamo-gauchisme français », dans les colonnes de Marianne… Effarant !…
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/michel-wieviorka-nest-que-le-pompier-pyromane-de-lantiracisme
bloom, vous y allez fort dans vos prescriptions de
IXPRIM;même les infirmières ne s’autorisent pas à en prescrire autant dans des douleurs sérieuses et avérées ; je ne « juge » pas les douleurs (comme on m’a fait le coup de 1 à 1O !) mais en commençant à 3fois par jour matin midi et soir , c’est déjà bien ; +1au gouter!si nécessaire; allez y « molo » avec ces saloperies de drogues parce que en cas de coups très durs, l’accoutumance de l’organisme empêche
l’effet immédiat souhaité; non, le tramadol tout seul n’est pas du pipo (je vous parle d’expérience « discutée ») et je vous assure qu’on est de pus en plus réticent à donner de la morphine en hosto (c’est ce qui m’avait amenée à discuter avec un médecin de cannabis thérapeutique, il n’y a pas si longtemps)enfin c’est à lui de voir, de se tester et comprendre qu’il ne faut pas trop faire joujou avec ça quand il faut traiter; on est tous différents ;
bonsoir
@on est tous différents ;
chacun pour sa pomme, en l’espèce
Le baume du tigre c’est naturel et assez efficace pour tout !
Un petit joint par-dessus, de temps à autre, et la vie est belle.
Nulle accoutumance.
@ « ayons l’élégance de laisser l’initiative à l’équipe d’anesthésie-réanimation »…
de Joan Wollmer, apparemment inefficace, l’équipe, après l’homicide prétendu involontaire au jeu de william tell…
https://allthatsinteresting.com/joan-vollmer
Bàv,
@ le relais de moudre (du grain ?)
c’est kwa encore c’te bête là; JL ?… du moulin à poivre de chez moulinex, à berlin ?
(@les éducateurs
on a besoin de votre talent, pas de vos leçons)
Jibé,
dans ce roman de J-P. Amette, « L’Homme du silence », le narrateur travaille à Radio-France. Il enregistre des émissions, des entretiens mais quelque chose lui manque : des silences, des embarras. Aussi passe-t-il beaucoup de temps à… améliorer… ces enregistrements :
« Je reste au milieu de mes ciseaux et de mes bandes magnétiques, au milieu des bobineaux et des morceaux d’entretiens. Je ressens un désastreux manque de conviction à redonner du rythme à ces éternels débats, à ces dialogues où, à l’ultime moment, tout le monde convient qu’il n’y a pas eu assez de temps pour aborder les problèmes de fond.
Je reste, ciseaux levés devant les reflets transparents de ces bobines qui tournent lentement. Je rapproche parfois deux voix, deux phrases ou bien, au contraire, je place un silence que j’essaie de rendre frémissant en le glissant à un endroit inattendu, par exemple après le premier adverbe d’une phrase, pour donner l’illusion que la pensée s’est emparée brusquement de mon interlocuteur, comme s’il avait trouvé son chemin de Damas. Les heures passent ainsi devant la console. Je suis même capable de m’endormir quelques minutes, en éprouvant au réveil le sentiment d’avoir été absent une éternité.
Je ressens ce que les psychologues appellent un « état crépusculaire ». Ce qui est évident, c’est qu’un sentiment d’étrangeté et d’exil se développe ; alors je me lève de mon tabouret métallique et je regarde par l’humble lucarne vitrée la Seine et les bateaux-mouches qui tournent toujours au même endroit, avant l’allée des cygnes. La vie s’éloigne et se rapproche, le flux et le reflux, le bruit mystérieux et proche des absents. »
Vous, vous regardez depuis la terrasse « le vignoble en coteaux, la boue des charrois déversée sur les routes, […] le Mt blanc et la chaîne de Belledonne » et reconnaissez dans l’air « un parfum de glycine »…
Et puis, les souvenirs le ramènent à une saison ancienne où il débarquait à Rome, gare Termini. Il se raconte ses déambulations jusqu’à cette halte :
« Je fumais donc sur un banc, dans mon costume beige froissé, un appareil photo démodé que je tenais de mon père, un rollei carré. Les hommes et les femmes passaient, ils ne tenaient que par le vent, ils étaient des vêtements glissants devant les porches herbeux du Colisée, il y avait une vibration de nuit en plein jour, et pour se sentir cueilli et ramené sur terre il fallait boire une carafe de rosé sous une treille, dans le crépitement des feuillages. »
(une recueil pour vous, Christiane https://www.worldofbooks.com/fr-fr/livres/bob-dylan/tarantula/9780007215041?gclid=EAIaIQobChMI0fHWqdnH8AIVeAWiAx2fbw8zEAQYASABEgKPMvD_BwE#GOR002049357 )
Ce soir j’ai bouffé du merlzn frit avec des nouilles.
Elon Musk a déclaré qu’il n’acceptera plus les payements en Bitcoin et déclenche d’importantes ventes de monnaie électronique.
@Janssen J-J dit: à
@ Bringueballe, sans vouloir abuser de votre générosité, pourriez-vous CC ce papier de S. Laugier sur J.B., à paraitre demain, si d’aventure vous pouviez y accéder ? Merci par avance,
Autant de titres dans son cv que de décorations sur le poitrail d’un amiral de l’USSR d’antan : vu sous cet angle, le mérite intimide de pékin moyen
(night puss)
JJJ
je n’ai pas inventé:
REPORTAGETramadol, oxycodone et autres fentanyl sont devenus leur drogue. Alors que les confinements ont accru les conduites addictives et que la crise des opioïdes aux Etats-Unis fait des ravages, ces Françaises et ces Français racontent le même engrenage : une intense souffrance physique, soulagée par de puissants antidouleurs, dont ils n’ont bientôt plus pu se passer. LE MONDE
REPORTAGETramadol, oxycodone et autres fentanyl sont devenus leur drogue. Alors que les confinements ont accru les conduites addictives et que la crise des opioïdes aux Etats-Unis fait des ravages, ces Françaises et ces Français racontent le même engrenage : une intense souffrance physique, soulagée par de puissants antidouleurs, dont ils n’ont bientôt plus pu se passer.
JE VOUS EN PRIE :tout doux sur les autoprescriptions :
En cette journée internationale de prévention des overdoses, il serait logique de parler drogues. Pourtant, on abordera ici un problème médicamenteux : les opioïdes.
Ces traitements, de plus en plus prescrits contre la douleur en France, sont devenus un véritable problème de santé publique. « Aujourd’hui, il y a plus d’overdoses chez les patients avec des douleurs chroniques que chez les consommateurs de drogue », s’alarme dans Le Parisien Nicolas Authier, président de l’Observatoire français des médicaments antalgiques. N’importe qui peut sombrer. « Ce n’est pas une problématique spécifique des usagers de drogue. On parle ici de femmes (60 %) et d’hommes de 40, 50, 60 ans, sans antécédents de prise de drogue. Confrontés à la douleur chronique, avec pour certains des comorbidités psychiatriques, pour d’autres des problèmes familiaux ou au boulot, ils se retrouvent entraînés dans la spirale irréversible de l’addiction », ajoute le spécialiste.
https://www.pourquoidocteur.fr/Articles/Question-d-actu/26699-Opioides-monde-tomber-l-addiction
(combien de barres à votre Zippo et alii ?)
je vous signale au passage:
les centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), les centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD), ainsi que les associations d’usagers.
c’est une question que je ne comprends pas:vous pouvez conclure tout seul
(Georges de La Tour veille)
Stupéfiant
« Origines du Covid-19 : la divulgation de travaux inédits menés depuis 2014 à l’Institut de virologie de Wuhan alimente le trouble
Une vingtaine de scientifiques publient, dans la revue « Science », une lettre appelant à considérer sérieusement l’hypothèse d’un accident de laboratoire comme source de la pandémie. »
@ Pfff…
Merci ! Traducteurs vos papiers !
https://fr.wiktionary.org/wiki/pfff
Georges de la Tour veille
Suite de https://larepubliquedeslivres.com/le-motif-dans-le-tapis/comment-page-2/#comment-1148134
Mercredi, dans un tweet, Musk a fait part de ses inquiétudes concernant « l’augmentation rapide de l’utilisation des combustibles fossiles pour l’extraction et les transactions de Bitcoin », signalant que Tesla « pourrait accepter d’autres crypto-monnaies plus durables ».
Le philosophe est mort vive le philosophe !
Après Jacques Bouveresse, Laurent de Sutter ?
https://diacritik.com/2021/05/11/laurent-de-sutter-les-concepts-de-soi-ou-detre-travaillent-a-rendre-impossible-tout-un-regime-possible-daction-ou-de-pensee-pour-en-finir-avec-soi-meme/#more-67365
Covid-19 : les notices de 43 % des autotests commandés par l’Education nationale sont erronées
« Si vous êtes négatif, cela veut dire que la Covid-19 a été détectée », y est-il écrit à tort.
le monde
Et alii
C effrayant.
Nous savions que l’éducation nationale était le parent pauvre de bien d’autres « structures/entreprises/corps d’État » mais là, cela atteint des sommets.
Bjr jzmn, merci pour cet entretien de L. De Sutter, cet auteur que je ne connaissais pas encore. Pas totalement convaincu du prétendu « plantage » de MF sur le « souci de soi » chez les grecs, romains et chrétiens… Mais peu importe… J’aimerais vous poser la même question, et serais fort curieux de votre avis, le cas échéant… –
« Vous appelez dans les derniers instants de votre raisonnement à quitter les assignations, qui ne sont que du fichage et de l’auto-surveillance pour devenir sans cesse le devenir lui-même, à savoir, ainsi que vous le dites, « être un sujet pratique, c’est devenir n’importe qui. » Pourquoi cet appel à devenir n’importe qui ne recoupe pas la « singularité quelconque » naguère appelée par Agamben ? Vous dites également qu’« à proprement parler, on n’est rien » : s’agit-il pour vous de mettre en garde contre une sociologie qui ne raisonne qu’à partir de circonstances ou aussi bien de démontrer que l’ontologie est une science vide ? » –
Voilà. Aucune réponse de votre part n’est obligée, comme je le dis toujours… Bàv,
Marie Sasseur dit: à
Le mensonge et l’illusion sont loin d’être indispensables à la vie en société. Monsieur Bouveresse, qui cite B. Russell.
En incluant Le Misanthrope voilà un beau sujet
« J’aimerais vous poser la même question »
Faudrait déjà que je la comprenne, JJJ !
Christiane
je suis très touché des extraits que vous m’avez choisis de JP Amette, tous très proches de moi, même si je sens que la tristesse qui émane du livre ne saurait me convenir en ce moment, où j’essaie de ramer vers plus de paix. Mais il n’empêche, je garde la référence pour plus tard et j’apprécie cette manière que vous avez de sélectionner de belles pages.
Nos paysages nous rendent proches quand même nous sommes éloignés dans l’espace, il y a là une magie qui m’étonne et m’émeut.
D’un côté, les roquettes, de l’autre, les obus. Et, entendu sur le Today programme de BBC Radio 4: « (…)gangs of Jewish youth targetting Arab-Israeli homes »…Des pogroms anti-arabes, organisés par des juifs.
La Honte.
Parmi les choses ramenées de la nuit, celles-ci qui me risquent d’être mal comprises :
1 – « Autant de titres dans son cv que de décorations sur le poitrail d’un amiral de l’USSR d’antan » – Qui parle de qui à qui, au Juste, t’Hein ?
2 – « JJJ – je n’ai pas inventé: ». Vous ai-je accusé.e que quoi que ce soit, dans vos mises en garde contre l’assuétude aux antalgiques ? » Non, bien au contraire.
3 – « Le merlan frit au milieu des nouilles ? » : est-ce là dans votre esprit, une juste métaphore pour décrire l’état névralgique de ce commentarium ?… ou non, un pur hasard ?
4 – Les barres sur le Zippo sont aux barres incrustées sur la crosse du révolver d’un shériff, ce que le nombre de cartouches ayant tué un bandit de grand chemin est au nombre de cartouches de clopes fumées, incrustées sur le briquet (… Et les Zippo-potables ont bouilli vifs dans la piscine -… Genèse de la Beat,)
5 Pffff (onomatopée pour pfiouhhh !). Le rapport de causalité reste un brin inélucidé avec Georges de la Tour veille et prend garde…, cependant.
(Décidé à ne point tout comprendre, 14.5.21_10.05,… presque à la mi-mée)
3j j’ai lu dernièrement un petit livre où il est justement question de soi, mais une approche plus inspirée de l’empirisme logique de Carnap, voici l’extrait (ne me remerciez pas, ça me fait plaisir de vous aider) :
« Quand Samuel découvre le livre, il a un mouvement de recul, il vient de lire le mot roman écrit sur la couverture, à la vue de ce mot il a un mouvement de recul et une moue de dégoût, il s’excuse auprès d’une cliente, dans son mouvement de recul il vient de heurter cette cliente, elle recherche un livre, dans le rayon développement personnel, pas vraiment un rayon mais une table où sont empilés les livres de développement personnel, elle lève son regard vers Samuel, découvre la moue de dégoût sur le visage de Samuel, cette moue provoque chez elle un mouvement de recul et une moue de dégoût, dans son mouvement de recul elle renverse une pile de livres de développement personnel, apprendre à gérer ses émotions, c’est le titre des livres qu’elle vient de renverser dans son mouvement de recul, elle y voit un signe, c’est sûr, se dit-elle, je dois apprendre à gérer mes émotions, pense-t-elle en remettant les livres en place, elle en saisit un et file vers la caisse, sa recherche est finie pour aujourd’hui, pas vraiment une recherche plutôt une quête, quand je l’aurai lu, se dit-elle, je saurai enfin gérer mes émotions, en filant vers la caisse elle aperçoit un autre livre, un livre de gestion, la gestion des affects, c’est son titre, la gestion des affects, écrit par un spécialiste de haut rang, spécialiste de la gestion et des affects, un gestionnaire de haut rang, elle le saisit, le serre dans sa main, regarde l’un, puis l’autre, son regard passe de l’un à l’autre, fait des allers-retours entre les deux, les deux feront l’affaire, se dit-elle, cette fois sera la bonne.
Samuel remet le livre à sa place, un roman, se dit-il déçu (…) Samuel se retourne vers la table où sont posés les livres de développement personnel, un titre attire son attention, la Sculpture de Soi, c’est le titre du livre, il est entouré d’autres livres, leurs titres se ressemblent, ils sont semblables dans leur titre, Deviens ce que tu es, Sois le fils de toi-même, de Lucrèce à Épictète la philosophie grecque comme construction de soi et mode de vie, et encore d’autres titres du même genre, empilés sur une table, une immense table, immense dans sa longueur, immense dans sa largeur, immense en tous points, immense par l’immensité des livres qu’elle propose, dans l’immensité des titres de ces livres, l’objectif immense sous-entendu de leur titre, devenir soi-même c’est là un projet immense, se dit Samuel.
L’ombre d’un instant Samuel est intéressé par ces livres, il se sent attiré par ces livres, du moins par leur titre aussi évocateur, l’immensité de leur titre et l’immensité de la table où sont posés ces livres au titre relevant d’un projet aussi immense. Si une telle table, aussi immense, une telle offre, aussi immense, au projet aussi immense, est dédiée à ce projet, de devenir soi-même, c’est simplement, pense-t-il, que les gens ne le sont pas, c’est évident, se dit-il, ils ne sont pas eux-mêmes, c’est évident, ils sont autre chose qu’eux-mêmes, s’ils étaient déjà ce qu’ils sont, la table serait moins immense, beaucoup plus petite, c’est évident, que sont-ils donc, se demande Samuel, s’ils ne sont pas eux-mêmes, s’ils éprouvent le sentiment d’être autre chose qu’eux-mêmes, le sentiment d’être ce qu’ils ne sont pas, tout en ayant la possibilité de devenir ce qu’ils sont, tout en nourrissant le projet immense de le devenir enfin, que sont-ils alors. Samuel évite toutefois de ramener la question à lui-même, de se demander s’il est lui-même ce qu’il est, s’il est un autre que lui-même, un autre lui-même différent de ce lui-même qu’il est, lui-même a pour le moment d’autres projets en tête, d’autres problèmes à résoudre dont celui de savoir si le livre qu’il est venu acheter est bien un roman-essai ou simplement un roman, quant à cette question de savoir s’il est lui-même ce qu’il est, il verra plus tard, à tête reposée. »
Bloom, JJJ
attention aux conseils de Bloom, l’Ixprim est un truc super fort, j’ai failli me retrouver au tapis (motif récurrent) avec ça, je voyais des vagues et j’inventais des vertiges, je me sentais plus grand que nature, le sol loin loin…
J’en étais presque aux éléphants rose, Bloom, je vous assure. C’est du lourd, l’Ixprim, ceci dit, je n’avais plus mal nulle part.
A la manière de Jazzi, je conseillerai un petit joint anti-douleur et un gel arnica tout banal.
Ou alors arrêtez la tondeuse, JJJ, en ce moment les coquelicots font comme des flammèches rubis dans les herbes ondulantes, laissez les vivre!
« Bloom dit: à
D’un côté, les roquettes, de l’autre, les obus. Et, entendu sur le Today programme de BBC Radio 4: « (…)gangs of Jewish youth targetting Arab-Israeli homes »…Des pogroms anti-arabes, organisés par des juifs.
La Honte. »
Oui Bloom, je partage.
3j si ça vous intéresse je peux aussi vous aider à redevenir vous-même pour avoir une conscience de soi.
et bien sûr aussi pour avoir un souci de soi !
les soucis c’est un peu ma spécialité, j’ai passé ma vie à avoir des soucis, du coup que ce soit le souci de vous ou d’un autre que vous que vous pensez pouvoir être vous, dans tous les cas ce qui compte c’est surtout le souci.
ON notera l’absence totale de solidarité arabes, au niveau des Etats s’entend. Les Palestiniens sont laissés pour compte. Juste bon à être esclaves sur les sites pharaonesques des émirats.
solidarité arabe, sans s
scusi
@ tout ce qu’il faut faire avant c’est fatigant. Autant renoncer.
Oui, tous ces préliminaires, c’est long et fatigant et surtout sans assurance d’un bon résultat, d’un côté comme de l’autre… Plutôt donc se contenter d’une bonne chasteté mentale, et jouer à saute-ruisseau, comme jadis. Les plaisirs simples. – B. Bàv,
« Jazzi dit: à
Le baume du tigre c’est naturel »
le curar et l’arsenic, aussi.
Z’êtes un homme dangereux!
Pour la sculpture du soi, puck, tu conseilles le culturisme ?
Merci puck de vous soucier de mes soucis, j’ignorais que vous en fussiez le spécialiste. J’accepte bien volontiers votre aide pour les atténuer. Quoiqu’en ce moment, dès qu’ils s’ouvrent au jardin, leur ton orange éclatant prend des allures surnaturelles, et ma tondeuse prend grand souci de les laisser vivre. Leur durée de vie est éphémère, mais ils ne s’en plaignent apparemment pas…
Petit Rappel à MC/Nota Bene : « Punir, mon beau souci » (un grand livre collectif belge paru en 1984, toujours recommandable aux étudiants spécialisés) – https://www.persee.fr/doc/dreso_0769-3362_1986_num_3_1_1563_t1_0310_0000_1
« il vient de lire le mot roman écrit sur la couverture, à la vue de ce mot il a un mouvement de recul et une moue de dégoût »
C’est ainsi que Samuel ne lira pas « L’Homme sans qualité », puck ?
c’était en février:
L’agence du médicament demande un rappel de deux lots d’un médicament anti-douleur UPFEN, commercialisé par le laboratoire UPSA. En cause, une erreur dans la notice qui pourrait entraîner un surdosage chez les enfants.
je crois que c’est banal;il y a un roman qui démarre sur une telle erreur
ma kiné a une spécialisation en médecine chinoise aussi; elle m’ a bien expliqué qu’il y a une question d’équilibres entre les organes;
attention donc, surtout qu’après on est embarrassé pour faire un diagnostic
bonne journée
Le baume du tigre n’est pas un poison, Jibé. Le cannabis ou la Marie-Jeanne non plus.
La Marie Sasseur, en revanche…
Il aurait fallu que le Hezbollah et le Fatah poursuivent la mâme cause depuis le début… Or, au vu des événements qui tourent au grand n’importe quoi du tragique, on ne peut plus être aussi facilement avueuglément pro palestinien de gauche en France gaulliste, à l’aune de la seule arrogance et impudence du fascisme de la politique de l’Etat d’Israël. Une fois de plus, tout cela ne présage rien de bon… et cette fois-ci, nous n’irons plus prendre fait et cause pour les uns contre les autres.
Je pense qu’il est sage d’interdire la manif de soutien prévue ce samedi à Paris, hélas…, car les risques de grabuge sont extrêmes… Et il est hors de question d’ importer la métastase fatale de ce cancer qui ronge le moyen orient et sur lequel nous n’aurons, ni nous autres, ni même les yankees, la moindre prise.
Je suis très pessimiste, à ce sujet…, Bloom. J’aimerais bien avoir l’avis du regretté Charles Enderlin. Bàv,
ni pessimiste, ni optimiste:inquiète
……«elle m’a bien expliqué qu’il y a une question d’équilibres entre les organes»…
…par exemple entre le bas et le haut du corps de Martine Franck.
https://www.franceculture.fr/evenement/exposition-inaugurale-martine-franck
Et c’est la nature exacte cet équilibre qui fait qu’on doit interroger chacun différemment.
« Le baume du tigre n’est pas un poison, Jibé. Le cannabis ou la Marie-Jeanne non plus »
que non, Jazzi, je voulais juste dire que ce n’est pas parce que c’est naturel que c’est sans danger, mais je suis ok avec vous. Si ces produits étaient des poisons, nous serions tous morts, non?
ET NE CONFONDONS PAS Martine avec Robert comme un jour le firent des bibliothécaires m’expédiant à un rayon où un bel homme cherchait à poser pour des artistes (sic)
Oui, Jibé, la loi de la nature c’est parfois la loi de la jungle !
Ce qui est lourd dans l’Ixprim, Jibé, c’est le tramadol qui est dedans…
Il faut scrupuleusement respecter la dose prescrite, sinon, bonjour les éléphants roses et l’addiction.
Le vin est aussi un produit naturel et voyez les résultats dans les familles de ceux qui ne sont pas disciplinés lorsqu’ils sont face à face avec un verre — peu importe si ½ vide ou à ½ plein.
Une voix sur l’autre :
« Des romans qui ne sont pas réservés aux professionnels de la littérature, quelle aubaine ! Des romans qui racontent une histoire, avec de vrai sujets, un vrai milieu, de vrais personnages !… »
Dans son enthousiasme à préfacer « Vingt ans après » d’Alexandre Dumas, Dominique Fernandez en oublie même de rechercher des traces d’homosexualité chez Dumas ou chez ses personnages ! C’est dire s’il est emporté par son sujet…
Après Les Trois Mousquetaires que je n’ai réellement lu qu’il y a quelques mois (la première fois ce devait être une édition abrégée pour la jeunesse), j’ai commis l’imprudence de commencer « Vingt Ans Après » ce matin. Heureusement que je n’avais pas de rendez-vous urgent.
Je vois d’ici la moue dédaigneuse des grrrrrands intellectuels du blog…
Les Palestiniens sont laissés pour compte
—
Yes Jibé, et considérés comme une menace par les autres états arabes, car trop revendicatifs + possèdent une élite de haut vol, généralement aux US, qui pense la société en termes trop subversifs pour les autocrates à la tête des pétro-monarchies du Golfe avec lesquelles la France aime tant à fricoter. On y ouvre même une Sorbonne (Abu Dhabi)et un Louvre (Dubaï).
Dubaï: femmes en abayas noires, voilées, hommes en qamis blanches, à égrener leur chapelet et aboyer leurs ordres à leur femmes en noir; Philippines et Indonésiennes dans les services; Pakistanais, Bangladais & Népalais sur les chantiers ou au volant des taxis; Chinoises au tapin.
Qatar, combien de morts sur les chantiers de la Coupe du monde?
Quid des polémiques autour des programmes d’histoire dans les Lycées français de Doha & de Koweit City?
Avec Al Sissi en Egypte, un Liban décomposé, une Syrie exsangue & des pays du Maghreb en pleine déconfiture, on comprend que les Palestiniens soient isolés dans le monde arabe.
Restent les excellentes relations qu’entretiennent le Hamas salafiste et l’Iran chiiite, qui mettent de côté la fitna pour joindre leur forces contre l’ennemi sioniste.
Pour le Rwanda, on se demandait d’où venaient les machettes. Pour Gaza, on sait pertinemment d’où viennent les roquettes.
3j rigolez pas avec ça c’est sérieux ! commencez donc par lire la définition du mot « souci » dans votre dictionnaire et ensuite nous reparlerons de votre souci de soi de vous-même et vous verrez que vos inquiétudes sont fondées parce que moi-même je me fais beaucoup de soucis pour vous, et pas qu’à cause de l’état de votre tondeuse à gazon.
Il possède de très nombreuses vertus médicinales ; c’est un antiviral, anti-tumoral, anti-inflammatoire, anti-œdémateux et antioxydant. Il est aussi utilisé en cosmétique. Séchées puis réduites en poudre, ses fleurs servent de colorant alimentaire pour les beurres et les fromages.
voir le dossier sur les bienfaits et vertus médicinales du calendula
Le souci est une plante nématicide qui fait donc bon compagnonnage avec les fraisiers, les tomates, les poireaux, l’ail, les oignons.
@ jjj
une tondeuse qui avance toute seule, soulage les bras et les jambes. Pour les tendons en souffrance, boire H2O,soulever les jambes, s’offrir la vision d’un film sur la vie des derniers quelquechose, effet de culpabilitè et disparition des douleurs. C’est primaire mais vous évitez des éffets collatéraux.
@ La fable russe s’appelle « basnia », a dans Krilov son plus connu pratiquant, tout est repris de la tradition Aesopéenne, Pushkine a écrit des fables, des mélanges de fable surfacent de tout temps dans tout domaine linguistique, bref la fable est classique, donc éternelle.
@ lu récemment qu’un Dumas fils, (combien il y en avait?) écrivain de « L’Homme -femme » , avait marié une russe de la grande noblesse, Nadeshda Naryshkina, en fuite après un scandale, en 1864, quand le mari de Naryskina quitta ce monde. Les Dumas avaient du courage. Et des nègres.
@ Vrai, la littérature ne sert strictement à rien, lire Proust vous prend du temps, vous ne faites rien d’utile du point de vue pratique, Bouveresse au contraire vous oblige à surveiller vos propos,mais j’avoue ne rien savoir de lui, c’est mon mari qui sait tout sur le Circle de Vienne etc, .Et pourtant on se sent si libre, sous les longues et luisantes ailes qui vous laissent parfois en rase campagne, qui ne vous demandent pas de passeport, Flaubert après fréquentation de son ami Cloquet, admirait les scientifiques, la science ne vous laisse pas en rase campagne. Le « magiche sciocchezze » de Ludovico Ariosto, si délicieuses, vous ammènent partout.
@ Lu « La maitresse de Brecht » , admirable portrait de l’entourage de B.B, de son atmosphère, et des efforts si touchants de la petite femme blonde de retenir l’attention du’un génie qui croquait des femmes comme un carburant nécessaire à sa vie, mais croyait que seuls les pauvres d’esprit s’enferment dans la prison de l’amour.
Et il est hors de question d’ importer la métastase fatale de ce cancer qui ronge le moyen orient
—
3J, ça fait des décennies que des activistes zélés s’emploient à faire justement cela. Et le terreau est particulièrement fertile, croyez-moi.
Au milieu des années 90, quand je travaillais à Gennevilliers, les Frères musulmans organisaient déjà des études surveillées pour les gamin.e.s en difficulté. Ils prenaient bien soin de rappeler à nos chères tête brunes qu’ils accomplissaient le travail que l’École de la République aurait dû faire.
Depuis, le spectre des dangers s’est diversifié. Pour mieux juger de l’ampleur de la Haine qui règne aujourd’hui en France, ne jamais oublier que le meurtrier de Samuel Paty n’était pas un de nos anciens « colonisés », pas plus que l’homme au hachoir qui a attaqué les personnes à l’extérieur des anciens locaux de Charlie.
Et ce ne sont pas des Arabes qui ont tué Sarah Halimi, torturé Ilan Halimi ou tué les clients de l’Hyper Casher.
Se désintéresser politiquement de la question palestinienne est le meilleur moyen de l’inviter chez soi.
Je crains qu’il soit trop tard et que l’on doive payer deux décennies de renoncement et de compromissions.
Enfin, il est évident que les pires violences n’ont pas lieu lors des manifs…
Ce sont les militaires des tribunes de VA qui doivent se frotter les mains.
@ bl… trop de choses enchevêtrées dans votre réponse, pour pouvoir construire un dialogue utile et nous ajuster… Mais en gros, je
@ vanina… Mais pourquoi tant de honte, à partir du conseil de Tadié ? Il ironisait avec son ‘laissez proust, allez lire dumas’… Merci pour votre conseil… Si j’ai bien compris, je dois commencer par « 2O ans avant », pour mieux me phaser avec l’après… Il y aurait des traces d’homosexualité chez Dumas…? – Mais on n’en sortira jamais ? Et Fernandèze les a pas vues ? J’y crois pas…! – Demandez lui (au mari) s’il tient Carnap pour un des piliers du Cercle de Vienne.
nb/ Pour celui de Bloomsberry, voir Virginia et ses espions.
@ puck, non je n’arrive décidément pas à vous prendre au sérieux… le harcèlement au souci de moi, je le sens pas trop… sauf si c pour garder un contact pittoresque avec l’herdélie… Mais on ne peut pas fournir à tout, malgré qu’on en ait. – Je préférerais faire le poète, fulguré le matin par la ligne bleue horizon, les Alpes en arrière fond, mais toujours des idées viennent parasiter l’échange, tu l’es pas poète me disent-elle, c’est ton souci.
Savez-vous qu’on peut dater la naissance d’une « conscience juive » spécifique à un peuple qui s’estime à nul autre pareil ?
J’ai découvert cela, récemment.
Bàv… (une tondeuse auto-réflexive ?… quid de son empreinte carbone pr rapport à l’huile de coude ?… Rassurez-nous à ce sujet, svp, merci)…. Les 75 feuillets peuvent bien attendre. On n’est encore qu’à 350 et on a droit d’en reparler jusqu’à 1200 ou 1300 environ, le pont y compris. Le temps de se faire un Dumas …
Mais en gros, je
—
Bien d’accord avec vous.
spécifique à un peuple qui s’estime à nul autre pareil ?
—
Ah, ces inimitables accents gaulliens qui nous renvoient au » peuple sûr de lui-même et dominateur» de 1967.
Je vous conseille un petit détour par « L’exception culturelle » française, ainsi qu’un arrêt sur l’article de Wiki consacré à « L’exceptionnalisme américain (‘the theory that the United States is inherently different from other nations’).
Les souverains poncifs ont la vie dure…
« Pour le Rwanda, on se demandait d’où venaient les machettes. Pour Gaza, on sait pertinemment d’où viennent les roquettes. »
yes Bloom, et dans les deux cas un silence assourdissant des instances zinternationales
le complexe de Cain par G.Haddad(aussi en vidéo
puisque james avait aussi un frère « psychologue » (william)
« se désintéresser politiquement de la question palestinienne est le meilleur moyen de l’inviter chez soi. »
Bloom, vos souvenirs de Gennevilliers sont de la même eau que les miens en divers sites éducatifs, lycées puis universités de l’hexagone. C’est LE justificatif de l’antisémitisme de la plupart des « troisième génération » et ce pourquoi ils traitent les Juifs de « na.zis ». Et le rôle des écoles co.raniques du soir.
Demain commémoration de l’exil des Palestiniens hors d’Israël, grands risques.
Tous les intellectuels israéliens sont vent debout contre la politique des dirigeants, mais a risque de ne pas suffire, les colons sont si nombreux désormais, et ils votent.
le complexe de Caîn (la fraternité)
par HADDAD
Gérard Haddad est un esprit paradoxal, religieux sur le plan de sa culture et très rationnel sur le plan des choses de l’esprit et dans cette rationalisation, il n’a pas besoin de Dieu. Extrêmement freudien, mais à l’inverse de Freud qui masquait ce qui provenait de sa culture, Gérard Haddad ne le masque pas. Ce livre, très fluide, rétablit l’équilibre dans l’importance donnée conjointement à la filiation et à la fraternité, avec la cohorte de sujets qui s’y posent, en société, en religion et en politique. On peut objecter que ce n’est pas de la « vraie » psychanalyse, mais c’est peut-être ça la vraie psychanalyse, appliquée au monde qui nous entoure.
Les manifestations de soutien au peuple palestinien interdites en France.
Darmanin justifie sa décision au motif qu’il ne peut pas y avoir de manifestations de haine et d’antisémitisme sur notre territoire.
Circulez, il n’y a rien à dire ni à voir !
jzmn, -> Évidemment, vu que des gilets jaunes se seraient infiltrés parmi les pro palestiniens, tu m’étonnes…, jzmn…
-> Mais vous bloum et jibé vous êtes pour qui au juste, vu de Gennevilliers ?… toujours pro-palestiniens ?… ou plutôt, tels une truie qui doute, face à la riposte d’Israël prétendument menacé par l’Iran qui leur file ses roquettes ?…
Record de vente aux enchères pour un Picasso :
«C’est un artiste, mais c’est aussi sept artistes à la fois», a commenté, après la vente, Giovanna Bertazzoni, vice-présidente du département XXe et XXIe siècles, allusion aux différentes périodes de l’artiste et à l’évolution de son style. «Son histoire personnelle, son aura, ses histoires d’amour résonnent encore avec l’époque actuelle», selon elle, même si certaines de ses toiles ont été peintes il y a plus de 100 ans. «C’est toujours incroyablement contemporain», a-t-elle ajouté. «Cela nous parle.»
Connaissez-vous les chroniques de Philippe Besson dans La Croix ?
« Pour avoir indiqué « ne pas arriver à vivre avec 3.000 euros par mois », à cause des emprunts contractés pour financer les études de ses filles, Luc Ferry a subi un déferlement de haine sur les réseaux sociaux. Pour avoir refusé de diffuser sur son antenne un documentaire consacré à Jeanne d’Arc commenté par une journaliste très marquée à droite, le directeur de France 3 Val de Loire a reçu… des menaces de mort. Propos peut-être maladroits, décision peut-être contestable mais valaient-ils ces tombereaux d’injures ? L’époque est décidément à l’intimidation et au lynchage.
De son côté, Lola Marois, comédienne dans « Plus belle la vie » et incidemment compagne de Jean-Marie Bigard, s’était vantée il y a quelque temps de ne pas porter de masque dans le train. Elle récidive en postant sur Instagram un cliché où elle prend un verre sur une plage après l’heure du couvre-feu. Elle a reçu des milliers de « like ».
Laeticia Hallyday vient d’acheter à L.A. une maison de 600 mètres carrés, avec cinq chambres et sept salles de bain, piscine, spa et terrasse avec vue sur mer. Montant : 5,6 millions d’euros. Au même moment, elle priait le fisc français de lui accorder un sursis pour payer un redressement de 13 millions d’euros. Cherchez l’erreur.
La chanteuse Billie Eilish apparaît (sublime) en corset et lingerie en couverture du Vogue britannique. Jusque-là, elle cachait son corps sous des vêtements amples pour lutter contre la sexualisation des jeunes filles. Cherchez l’erreur.
La comédienne Amy Schumer explique combien la naissance de son enfant a perturbé sa vie sexuelle : « Ma vulve est un immondice ». On salue son honnêteté mais peut-on admettre que la franchise a des limites ? »
Philippe Besson
Il y a quelques années, il y a eu à Marseille une manifestation pro-palestiniens ; et j’y sui allé car c’est de ce coté qu’il faut peser pour obtenir une solution ; mais des arabo-musulmans, nombreux à Marseille, se sont excités comme cela leur arrive facilement et ils ont vite crié, en français, «mort aux juifs». J’ai quitté la manif désolé. Je n’ai pas cessé pour autant de porter mon vieux keffieh acheté jadis dans le souk de Djeddah.
Mimi Pinson, le lien que vous proposez (vente d’un Picasso) est surtout intéressant lorsqu’on lit les commentaires des lecteurs du Figaro, foutus imbéciles.
Merci Vanina pour « la maitresse de Brecht »
Philippe Besson ?… c’est pas ce type que Macron a installé à l’Elysée pour lui dresser son panégyrique, avec des a-valoir à 5000 euros/mois depuis deux ans, et garantie de sortie de l’opus jusqu’au 2e tour des présidentielles , en cas de duel avec marine le pen, et… pilonage du bouquin et remboursement de l’éditeur, en cas d’élimination du même au 1er tour ?…
Lu chez Jacques Drillon. Trop drôle !
Sollers, qui réécrit le Notre Père, au temps des « filles conçues artificiellement par amour » :
« Je te salue, Mère n° 1, et toi aussi, Mère n° 2 ! Vous êtes restées pures de tout contact physique avec le violeur millénaire ! Que vos ovocytes soient sanctifiés ! Que le temps des Mères sans Nom s’accomplisse ! Au nom des Mères, des Filles et du Corps Médical, Amen ! »
@ jjj
rapport à l’empreinte, j’en sais strictement rien, on a relativement peu de pré à tondre, mais pour les « grandes surfaces », faudrait se lancer sur un petit tracteur agricole.C’est un brin cher, mais amusant et vous roulez au mazout, quoi de l’empreinte? L’oncle Charles avait adopté le tracteur, le grand grimpeur, grand skieur, de la famille, grand tondeur aussi.
Mieux vaut ne pas agacer le scientifique avec des questions oiseuses. Fait sa marche nordique ,très à cheval sur ses principes. Nous qui restons à terre,ne comprendrons jamais les gens à systèmes.Tu vis dans le désordre, ma violette.
@ relire Edward Said, pour la question paléstinienne.
les colons sont si nombreux désormais, et ils votent.
—
Et dans le corps de la société israélienne « dans les frontières de 67 », la droite musclée et intolérante est majoritaire…
Où est passée la gauche des pays démocratiques ou dits tels?
Je suis pour qu’on laisse défiler les soutiens à la cause palestinienne, car tous ne sont pas antisémites.
Pour les antisémites à slogans et en acte, il y a les caméras, la mémoire vive et le temps long.
Avoir confiance en la démocratie, ce qui manque à ce gouvernement.
… toujours pro-palestiniens ?
—
Pro-accords d’Oslo, pour la solution négociée de deux états indépendants et interdépendants. Tout ce que la diplomatie internationale a renoncé à imposer par la force des sanctions, tout ce que détestent les fachos israéliens (le Shas, les colons, une large partie du Likoud tendance Avigdor Lieberman, les Haredim) et les fachos palestiniens du Hamas et du Jihad islamique.
Simple.
Donc compliqué.
Israélo-palestinien.
Palestino-israélien.
A chaque solution au problème, on change le problème.
Mieux qu’Edward Saïd, qui date un peu, lire Elias Sanbar, ambassadeur de la délégation de la Palestine à l’ONU, négociateur des accords d’Oslo, fondateur de feu la Revue d’études palestiniennes et traducteur de Mahmoud Darwich.
La Palestine expliquée à tout le monde, 2013.
SMS envoyé par un jeune couple de Tel Aviv, envoyé cette nuit de l’abri anti-missile de leur immeuble: « Our first war together ».
Janssen J-J dit: à
(rubrique « m’avait échappé ») ci-jointe une tribune absolument dégueulasse à charge contre ce pauvre michel wieviorka, promu « chef de file de l’islamo-gauchisme français », dans les colonnes de Marianne… Effarant !…
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/michel-wieviorka-nest-que-le-pompier-pyromane-de-lantiracisme
Janssen, comme je ne connaissais pas, je suis allé voir ce que pouvait être une rubrique dégueulasse; j’ai tout lu, presque tout compris, c’était écrit en ce qu’on appelle je crois du « bon français », je suis même allé voir la liste des signataires, vous êtes allé jusque là? ça m’a impressionné un peu.
Je me suis donc abonné à cette revue Marianne, 1 € le premier mois, puis 7 @ par mois; pour le moment à l’essai, on verra. ma carte brésilienne banco do Brasil a été acceptée sans problème.
@ « Pour le Rwanda, on se demandait d’où venaient les machettes. Pour Gaza, on sait pertinemment d’où viennent les roquettes. »
le texte de Bloom, court mais dense; on ne peut que s’incliner!
Bloom a dit:
« …Se désintéresser politiquement de la question palestinienne est le meilleur moyen de l’inviter chez soi.
Je crains qu’il soit trop tard et que l’on doive payer deux décennies de renoncement et de compromissions.
Enfin, il est évident que les pires violences n’ont pas lieu lors des manifs…
Ce sont les militaires des tribunes de VA qui doivent se frotter les mains… »
on ne peut être plus clair, c’est même impressionnant de clarté.
Je voudrais que mon chagrin si vieux soit comme le gravier dans la rivière: tout au fond.
Mes courants n’en auraient pas souci.
Maison mentale.
II faut en occuper toutes les pièces, les salubres comme les malsaines, et les belles aérées, avec la connaissance prismatique de leurs différences.
Char
pourquoi char est-il allé habiter à l’Isle-sur-la-Sorgue ,il se cherchait encore des soucis? avec Heidegger?
@Pro-accords d’Oslo, pour la solution négociée de deux états indépendants et interdépendants.
Ce qui vient de mettre le feu aux poudre serait l’expulsion de palestiniens (israéliens) de Jérusalem Est qu’ils habitent depuis toujours, pour y loger les colons juifs ; cela s’inscrirait dans le projet de l’extrême droite israélienne de faire de Jérusalem une ville purement juive ; éloignant en cela un peu plus les parties des objectifs fixés par les accords d’Oslo. Qu’en est-il réellement ? Sans compter le « mitage » des territoires palestiniens par des colonies juives qui compromet une unité territoriale indispensable à la création d’un état palestinien.
http://www.senat.fr/fileadmin/Fichiers/Images/relations_internationales/Groupes_d_amitie/2019/CR_4_Pages_Palestine_pour_validation_GR.pdf
Une solution à deux états nécessite bien sûr des interlocuteurs sérieux du côté palestinien. Le Hamas ferait-il les affaires de l’extrême droite israélienne ?
@Jibé dit: à
« Bloom dit: à
D’un côté, les roquettes, de l’autre, les obus. Et, entendu sur le Today programme de BBC Radio 4: « (…)gangs of Jewish youth targetting Arab-Israeli homes »…Des pogroms anti-arabes, organisés par des juifs.
La Honte. »
Oui Bloom, je partage.
+ 1
Jérusalem une ville purement juive
—
Impensable: 3e lieu saint de l’islam + supposerait qu’en soient virés les Arméniens et les Chrétiens orthodoxes et romains.
A part Jibé et Passou, qui d’autre ici a passé du temps en Israël et dans les Territoires Occupés?
A New Delhi, l’Institut Français est sis en face de l’Ambassade d’Israël. Cela a donné lieu à quelques épisodes mémorables dont se souviennent certains de nos « missionnaires », adorables, mais si naïfs…
@Impensable
C’est bien là le tragique de cette situation : certains poursuivent ce but et ils sont proches du pouvoir.
Et cette situation ne concerne pas que Jérusalem. Certains en Israël œuvrent à l’anéantissement du peuple palestinien (cf le rapport parlementaire ci-dessus).
JJJ
je suis toujours pour une solution à deux Etats, telle que négociée à Oslo. Pas de truie qui doute et cochon qui s’en dédit!
Pour les manifs: la démocratie doit laisser s’exprimer les critiques et c’est le cri de « mort aux J.ifs » qu’on ne peut pas admettre, qui tombe d’ailleurs sous le coup de la loi. Les problèmes viendront de ceux qui manifestent en réalité pour le Hamas et pas pour les Palestiniens. Et de ceux des non-Arabes qui sont antisémites et utilisent la cause palestinienne. Si des pro-israéliens y vont pour castagner, à coup sûr ils seront tendance ultra, religieux ou pas.
En Israël, j’ai de la famille. Il m’est pénible de les savoir en danger, mais ce n’est pas (encore) le problème, ils habitent un peu à l’écart de Gaza (tout est si proche, là-bas, ça reste relatif). Ils sont tous pour les accords d’Oslo, tous laïcs, tous fous de rage contre Netanyahu, ses sbires, séides et alliés, et contre le Hamas et la clique des religieux du jihad.
On a du mal à croire qu’on va y arriver, à cette paix commune. Trop d’implications étrangères et de manip. des opinions, déséquilibre démographique et déséquilibre économique. Un chantier à reprendre en entier, dans un climat de folie. Et Jerusalem surchargée de symboles et de croyances.
Bref, by the way, je suis d’accord avec Bloom.
« Le Hamas ferait-il les affaires de l’extrême droite israélienne ? »
absolument JL, on ne peut pas trouver meilleur couple infernal.
(il est notable que se choisir un adversaire idéal, se présenter comme le seul rempart crédible contre lui est une stratégie de base)
N’oublions pas que Netanyahu est sur un siège branlant, qu’il a besoin d’alliés extrémistes notamment et que le Hamas se garde bien d’accepter des élections.
« pourquoi char est-il allé habiter à l’Isle-sur-la-Sorgue »
Parce que c’était chez lui, et alii.
@A part Jibé et Passou, qui d’autre ici a passé du temps en Israël et dans les Territoires Occupés?
By the way, en quoi cette question donnerait de la legitimite @ telle ou telle expérience » familiale » ?
Pour l’instant on en est à peu près à 131, dont une trentaine d’enfants, contre 7.
Reste que le “mitage” des territoires palestiniens se poursuit et s’intensifie depuis des décennies au point qu’il est difficile de trouver une carte à jour des colonies juives. À quoi pourrait ressembler un état palestinien sans territoire ? Faudra-t-il, pour rétablir un semblant d’équilibre, expulser massivement les colons juifs le moment venu ? C’est hélas l’anéantissement du peuple palestinien par l’éviction de terres qu’il occupe depuis des millénaires et sa dissolution dans les états arabes voisins ou ailleurs qui est poursuivi.
Mieux que Said et Darwich , qui » datent un peu », comme Passou ! Relire ?
Eh, tu en es où, là ?
Y’a le feu entre des terroristes et des ultra-sionistes.
Le ministre de l’Intérieur signale par ailleurs que les préfets du Bas-Rhin et des Bouches-du-Rhône interdisent les manifestations en soutien au peuple palestinien à Strasbourg et Marseille. Gérald Darmanin assure que les « préfets de la République sont responsables de l’ordre public dans leur département » et qu’ils basent « les interdictions de manifester sur des renseignements. Mais s’il n’y avait pas de renseignements comme quoi cette manifestation serait violente ou serait antisémite, en l’occurrence, pouvoir manifester est un droit, quelles que soient ses opinions dans la République ».
Il faudrait aussi interdire à Valls , de » manifester « .
Oui, tous ces préliminaires, c’est long et fatigant et surtout sans assurance d’un bon résultat
3J, je ne pensais pas à cela mais à la tentative de séduction quand elle incombe à la femme et si elle en prend l’initiative. En ce qui me concerne mon fonctionnement est assez simple. Ou le type me plait immédiatement et dans ce cas qui n’arrive plus je laisse le destin agir, sans rien reveler qui
de mon émotion, mon attirance , mon désir secret. Si par quelque hasard, je plaisais à un homme ( qui serait exceptionnellement accordé aux extrasystoles, à l’arythmie bradycardysante proche de l’arrêt de mon cerveau sentimental) je lui laisserais toutes latitudes à signifier sa volonté.
Dans ces circonstances, pour ou contre quoi s’agirait-il de manifester ? Alimenter un pseudo débat sur une prétendue nébuleuse islamo-gauchiste ?
Ce sont les militaires des tribunes de VA qui doivent se frotter les mains…
Excusez moi mais je ne comprends pas. Lu dans Le Monde les réactions de militaires actifs qui visiblement n’ont que faire de cette tribune qui n’est pas révélatrice de l’état d’esprit des officiers et soldats, soldats qui pour beaucoup sont issus des quartiers . Pluralité des tendances politiques même si l’armée vote plus à droite qu’à gauche, tous s’accordent à dire qu’ils ne font pas de politique en service. Neutralité au service du pouvoir quel qu’en soit le prince.
Passou, j’ai relu un peu de vottre bio de « En rit Ca Bré », rapport a ma confusion avec une autre bio…
J’ai pas été déçue par les » femmes décapitées « … Encore que pas du tout convaincue par votre fromage de Brie, 1968. Pas confirmé, mais cela ne nous regarde pas.
Cette photo est de nature à réconcilier la tête et les jambes.
https://i.pinimg.com/originals/b5/e5/29/b5e52935da02c42e579a82a15d06113e.jpg
A Marseille, une manif statique autorisée.
Il est évident que les préfets un peu partout doivent craindre les récup, les débordements, le sabotage des mouvements initiaux soit par les extrêmes soit par des casseurs.
Fait sa marche nordique vanina.
Combien de km et de fois par semaine?
J’aurais tendance à penser que les plus dangereux ne sont pas ceux qui crient « Morts aux… » mais ceux qui tuent.
Et ceux-là opèrent généralement dans l’ombre et se fichent de la loi républicaine; ils savent pertinemment ce qu’ils risquent et s’ils sont musulmans, souhaitent ardemment devenir des martyrs, des ‘shahid’. Certains (surtout ceux qui se font exploser dans les lieux publics, mais pas seulement) se protègent burnes & zobie avec plusieurs épaisseurs de langes car il comptent bien se servir de leur attirail masculin avec les houris/souris du paradis.
Les soutiens du Hamas et du Jihad islamique en France, du moins ceux qui crient à ciel ouvert leur haine d’Israël et des Juifs ne sont pas prêts à « se faire mourir » (dixit Sarko) pour La Cause.
Qui plus est, une bonne cagoule (type Cagoule), voire un simple masque chirurgical les met à l’abri de l’identification immédiate. Mais pas du patient travail sur les images.
Heureux étudiants de Jibé qui ont à la fois la rigueur de l’Historien et la parole du Témoin.
La Honte. »
Oui Bloom, je partage.
+ 1
Je pense souvent que les décideurs politiques Israéliens ne se gênent pas. Partout ailleurs, l’occupation de territoires est pointée, là aussi d’ailleurs sans que cela dévie d’un centimètre la trajectoire adoptée. Poutine fait un peu la même chose, Crimée, Donbas, dans un contexte géopolitique un peu moins explosif et dans un temps récent. Le Hamas ferait payer le report des élections qu’il serait sûr de remporter.
Et la vision sur le temps long.
@ je suis même allé voir la liste des signataires, vous êtes allé jusque là? ça m’a impressionné un peu.
Bien évidemment… claudio… et quand je suis tombé sur le célèbre Taguieff chez les signatrairs, ce que je pressentais, j’ai bien vite compris… Ce que je déplore, c’est d’avoir embringué Mme Heincich pour laquelle j’avais encore un minimum d’estime…
Cela dit, bravo pour votre abonnement à Marianne dirigée par Mme Natacha Polony, qui s’efforce de rester à l’extrême centre sur l’échiquier hexagonal… Traduction : en France, veut dire ===centre droit « … Just’hein, pour vous mettre au parfum… Je crois que vous idéalisez beaucoup de pays de merde, alors que le Brésil a encore tout l’avenir devant lui, malgré cette passe difficile. Bien à vous, C. B… Amicalement. (Encore merci pour Diadorim…)
à CB – oups,…
d’avoir vu embringuée Mme Heinich dans cette liste de signataires…
Comme quoi bloom, l’importation de cette guerre » exotique » sur le territoire français restera le fait de minorités, et l’ adhésion a leur cause , l’une ou l’autre, est inversement proportionnelle au battage médiatique orchestré.
Après, c’est clair, je plains les étudiants de la jibe.
Avoir un prof aussi con, j’espère qu’ils ont mieux, durablement.
le réponse de M W aux accusations d’islamo- gauchisme, dans le même journal :
https://www.marianne.net/agora/tribunes-libres/michel-wieviorka-repond-a-ses-detracteurs-cest-le-degre-zero-de-la-vie-intellectuelle
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