de Pierre Assouline

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Le Nobel de littérature fait-il lire ?

Le Nobel de littérature fait-il lire ?

Un grand prix littéraire n’est pas toujours un cadeau. Même s’il s’agit du plus fameux d’entre eux. Surtout pour un éditeur. L’auteur, lui, s’en tire mieux parce que le chèque de 10 millions de couronnes (soit 940 000 euros) qui accompagne la consécration échappe à l’impôt, ce qui en fait la prix littéraire le mieux doté au monde. Mais pour l’éditeur, la note est souvent plus salée : outre que le montant des droits augmente bizarrement au lendemain de l’annonce du prix, il doit ensuite accompagner la promotion pas seulement de l’ouvrage mais de l’ensemble de l’œuvre durant toute l’année : campagne de publicité, tournées de signatures, conférences etc Ce qui attend Abdulrazak Gurnah, le dernier lauréat de l’Académie suédoise distingué pour sa vision « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents ». On saura bientôt si le fait d’être en parfaite harmonie avec l’air du temps se traduit par une curiosité durable des lecteurs et un succès de librairie. La « beauté austère » de l’œuvre de la poétesse américaine Louise Glück, lauréate 2020, n’a pas vraiment bousculé les listes des meilleures ventes.

Le plus souvent, l’écrivain élu est déjà célèbre. Son Nobel a fait lire plus encore l’œuvre de Beckett mais elle a carrément révélé celle de Isaac Bashevis Singer au-delà des microcosmes newyorkais et yiddish à travers le monde, ou celle du turc Orhan Pamuk et du hongrois Imre Kertzesz au-delà de leurs cercle de fidèles déjà acquis pour ne rien dire du saint-lucien Derek Walcott et de la polonaise Wislawa Szymborska alors ignorés hors de leur pays. Le cas de Claude Simon est un contre-exemple. Je me souviens des soupirs de Jérôme Lindon, le pdg des éditions de Minuit, lorsqu’il en parlait :

« Vous parlez d’une récompense ! Elle n’a pas fait vendre le moindre de ses livres ! ».

En fait, c’était surtout vrai en France où le frémissement des ventes consécutif au prix n’a duré qu’un instant, comme s’il avait déjà fait le plein de ses lecteurs potentiels et ne pouvait de toute façon en atteindre de nouveaux. Mais à l’étranger, il eut plus d’écho, ce qui se matérialisa par des traductions au Japon, en Chine, aux Etats-Unis ; même un pays comme l’Allemagne, qui l’avait un peu publié mais avait dû pilonner ses invendus, s’est mis à acheter à nouveau ses droits.

Le romancier tanzanien Abdulrazak Gurnah (Zanzibar, 1948), dont le kiswahili est la langue maternelle, a écrit son œuvre en anglais et vit depuis l’âge de 18 ans en Grande-Bretagne. Mais il n’était pas lu par ses compatriotes. Il était même inconnu au bataillon dans un pays où la culture orale l’emporte largement sur la lecture. Retraité depuis peu, il a longtemps enseigné la littérature anglaise et post-coloniale à l’université du Kent (Canterbury). Juste avant le Nobel, son dixième roman Au-delà paru chez Bloomsbury à Londres, peinait à crever le plafond de verre malgré ses qualités reconnues par la critique et sa sélection sur les listes de plusieurs prix. Son agent ne parvenait même pas à le faire publier aux Etats-Unis.

Depuis l’annonce du Nobel, six éditeurs américains se sont disputé les droits tandis qu’une trentaine de pays se mettaient sur les rangs. Les lecteurs n’en ont pas moins été frustrés car même chez les éditeurs qui le suivaient depuis des années, la plupart de ses titres étaient épuisés ; et la crise aidant, les problèmes de logistique et d’approvisionnement en papier n’ont pas arrangé les choses. C’est peu dire qu’ils ont été pris au dépourvu d’autant que certains sites de bookmakers ignoraient jusqu’à son nom.

Et en France ? Denoël avait publié Paradis (1995) repris en poche par le Serpent à plumes, et Galaade Près de la mer (2006) suivi de Désertion (2009) à l’initiative d’Emmanuelle Colas, dont le flair africain s’est confirmé par la suite avec Les Impatientes (Goncourt des lycéens, 2020) de la camerounaise Djaïdi Amadou Amal. Denoël rééditera le 1er décembre Paradis et Près de la mer, puis fera paraître Adieu Zanzibar en 2022 et Afterlives (titre anglais) en 2023.

Le Nobel attribué à Patrick Modiano n’a pas seulement profité aux ventes de son roman qui venait alors de paraitre (Pour que tu ne te perdes pas dans le quartier), il a également stimulé celles de l’ensemble de ses romans en format de poche. De toute façon, les Français n’avaient pas attendu le prix pour le lire… L’effet fut plus spectaculaire à l’étranger : aux Etats-Unis par exemple, il n’était plus traduit depuis des années… De toute façon, au-delà de la récompense et de ce qu’elle peut rapporter, le Nobel de littérature est aussi un paratonnerre. Ce que, dans un bilan, on appelle le capital immatériel. Comme disait André Gide lorsqu’on évoquait ses rapports avec les petits garçons : « Ne craignez rien, mon Nobel me protège ! ». Et cela n’a pas de prix.

(« Tanzanian writer Abdulrazak Gurnah arrives back at his home in Canterbury. AP)

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commentaires

1 221 Réponses pour Le Nobel de littérature fait-il lire ?

Alexia Neuhoff dit: 27 novembre 2021 à 10h34

Quelques petites corrections :

la note et souvent plus salée / EST

comme si il avait déjà fait le plein / s’il

à racheter à nouveau / pléonasme ? / acheter à nouveau

bookmakersignoraient / bookmakers ignoraient

six éditeurs américains se sont disputés les droits / se sont disputé …

renato dit: 27 novembre 2021 à 10h42

J’avais lu Claude Simon avant le Nobel ; pas lu Patrick Modiano nonobstant le Nobel — quelques pages suffisent pour comprendre que ce serait du temps perdu — ; lu Nobel.

renato dit: 27 novembre 2021 à 10h43

oups!

J’avais lu Claude Simon avant le Nobel ; pas lu Patrick Modiano nonobstant le Nobel — quelques pages suffisent pour comprendre que ce serait du temps perdu — ; lu Abdulrazak Gurnah bien avant le Nobel.

pourmapar dit: 27 novembre 2021 à 10h52

Peut-être phonétiquement et visuellement?
Pour le carambar et sa couleur caramel foncé?

puck dit: 27 novembre 2021 à 10h59

« On saura bientôt si le fait d’être en parfaite harmonie avec l’air du temps se traduit par une curiosité durable des lecteurs et un succès de librairie. »

le Goncourt est aussi toujours en harmonie avec l’air du temps : le Tellier / année covid/confinement pour remonter le moral – Mbougar Sarr année Zemmour etc… et on pourrait remonter comme ça dans l’air du temps passé.

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 11h05

J’aurais envie de polémiquer un brin… mileskuses… Voyons donc…
Pourquoi s’en faire autant pour l’éditeur d’un nobel pour qui ce prix serait plutôt une calamité ? –
Faudrait tout de même pas exagérer, merdr’alhors…! Jamais content…
; L’anecdote Lindon/Simon est bin sympatoche, mais franchement qui peut-elle convaincre ?
; Quand nobel consacre un inconnu africain de la RDL, on se plaint de ses choix,
; quand il consacre un gars comme bobdilane, inconnu en littérature, on se plaint de ses choix,
; quand il consacre un modiano ou le clézio, on lui reproche de consacrer des stars déjà trop amplement connues…
; certes, on accorde du bout des lèvres au nobel d’avoir popularisé singer, pamuk, kertesz, zymborska, et la pauvre glück.. au delà de leurs cercles restreints, mais si l’éditeur n’y a pas trouvé son compte, le novbel se serait gouré !…
… Il y a là un je ne sais quoi d’atrabilaire dans ce nouveau billet très peu informatif, ai-je trouvé… Mais j’attends que SMS me démente… Et de toute façon il a un grand mérite, de met enfin un terme à Don Quijote avec plus de 1500 postillons…
In fine, la RDL protègera toujours son Pierrot de ses humeurs éruptives de sale gamin capricioso, hein…
Allez en paix mon fils, comme a dit françois à manouel !…
Bàv… et merçççi quand même de nous supporter ainsi aussi, PA !

puck dit: 27 novembre 2021 à 11h06

« Ce que, dans un bilan, on appelle le capital immatériel. »

super de réconcilier enfin littérature et comptabilité !

parce que l’aspect comptable occupe une part de grande importance dans la littérature à tel point que l’on peut regretter que l’on ne donne pas plus souvent la parole aux experts comptables et autres commissaires au compte de nos grands éditeurs nationaux.

ces derniers pourraient par exemple aborder les notions comptables de « pertes et profits », de « créances douteuses », de « provisions pour pertes et charges » et bien d’autres éclaireraient le lecteur d’un jour nouveau.

Marie Sasseur dit: 27 novembre 2021 à 11h16

#Aucun des romans de Mario Vargas Llosa n’est écrit en français ? Et alors ?

Alors, rien.
On se demande comment M. Vargas Llosa aura écrit 38 lettres en français, à l’appui de sa candidature, heu, son parachutage.

«  »Il faut écrire à chaque membre de l’Académie une lettre manuscrite. C’est purement une coutume. On vous le recommande. Vous pouvez ne pas le faire mais il est évident que si on commence à ne pas respecter les règles du club, et en particulier cet effort qui est d’écrire à la main au XXIe siècle 35, 37, 38 lettres de candidatures personnalisées aux différents électeurs potentiels, si on ne fait pas cet effort-là, je trouve que c’est mauvais signe. Il faut savoir que dans un club il y a le CV mais il y a aussi la bonne compagnie », raconte Pascal Ory »

puck dit: 27 novembre 2021 à 11h17

même dans la critique littéraire ça manque de comptables, aussi de plombiers zingueurs et de bouchers charcutiers.

la littérature devrait abolir ces oppositions entre les choses de l’esprit et les choses « pratiques », car après tout l’expression « esprit pratique » vise déjà à réconcilier ces mondes qui ne s’opposent en rien.

Jazzi dit: 27 novembre 2021 à 11h25

« Comme disait André Gide lorsqu’on évoquait ses rapports avec les petits garçons : « Ne craignez rien, mon Nobel me protège ! ». Et cela n’a pas de prix. »

Avec MS, quand Passou fait de la provocation, ça marche à tous les coups !

Marie Sasseur dit: 27 novembre 2021 à 11h30

« Né à Marseille en 1946, Jean-Claude Arnault était inconnu du grand public avant que n’éclate le scandale sexuel qui a ébranlé sa carrière. Marié à la poétesse et académicienne Katarina Frostenson, 65 ans et lauréate du prix de littérature en 2016, il exerce le métier de photographe et illustre régulièrement les livres de cette dernière. Par ailleurs, Jean-Claude Arnault est alors considéré comme le « 19e membre de l’Académie Nobel, qui en compte 18 », racontait Matilda Gustavsson, journaliste suédoise pour le quotidien Dagens Nyheter (DN), dans les colonnes de L’Express , le 26 janvier 2018.
(…)

Plusieurs femmes auraient ainsi été brutalisées dans un appartement parisien du VIIe arrondissement, dont l’Académie avait confié la « gestion » au photographe. /… »

https://madame.lefigaro.fr/societe/jean-claude-arnault-proces-accuse-de-viol-weinstein-suedois-academie-nobel-de-litterature-190918-150656

Jazzi dit: 27 novembre 2021 à 12h11

« Lady Gaga, Madonna, Nabila, et caetera, Kardashian, and so on et toutes ces filles qui ont trouvé comment être des pompes à fric, le cul sur la commode. »

Vous ne pouvez pas les mettre toutes dans le même sac, rose !

Marie Sasseur dit: 27 novembre 2021 à 12h12

King James Bible
But Jesus said, Suffer little children, and forbid them not, to come unto me: for of such is the kingdom of heaven.

Marie Sasseur dit: 27 novembre 2021 à 12h14

Je suis très peinee de ce scandale qui atteint Mgr Aupetit, une rare intelligence, une vraie perte pour l’Église de France.

Jazzi dit: 27 novembre 2021 à 12h18

Démission de monseigneur Aupetit, archevêque de Paris.
Pour une fois qu’on n’avait pas affaire à un pédophile !

renato dit: 27 novembre 2021 à 12h22

Bob Dylan :
Il y a un petit détail que les avocats de la plaignante n’ont pas pris en compte, ce qui en dit long sur la façon dont cette histoire et bien d’autres sont (mal) construites pour tenter de voler de l’argent : dans la période litigieuse, avril et mai 1965, Bob Dylan était en tournée en Angleterre, ce qui est bien documenté par Don’t Look Back, documentaire du réalisateur D.A. Pennebaker,

Marie Sasseur dit: 27 novembre 2021 à 12h25

le milaniais mène l’enquête.
C’est bien connu, les victimes, ici âgée de 12 ans, est une voleuse.

et alii dit: 27 novembre 2021 à 12h30

si je comprends bien , ce n’est pas un billet pour l’ex ministre Fleur P .
Elle préfère peut-être les Malabar ?

et alii dit: 27 novembre 2021 à 12h32

MALABAR /CNRTL
RELIG. (Chrétien) de rite oriental, de l’État de Kerala en Inde méridionale. Diocèse, évêque malabar; nestorien malabar. La surpopulation de cet État entraîne (…) une migration importante à l’intérieur de l’Inde même (…) et il en résulte la création d’Exarchats notamment de rite malabar, plus au Nord du continent indien ( Œuvre d’Orient, avr. 1981, no625, p. 252).

renato dit: 27 novembre 2021 à 12h39

Bob Dylan suite :
Tournée en Angleterre bien à part — documentée par Pennebaker —, voire la déclaration de son biographe Clinton Heylin, qui dans une interview à l’Huffington Post a déclaré : « Ce n’est pas possible. Dylan était alors en tournée en Angleterre puis à Los Angeles pendant deux semaines, ainsi qu’un jour ou deux à Woodstock. La tournée a duré 10 jours, mais B.D. est arrivé à Londres le 26 avril et est retourné à New York le 3 juin. S’il était à New York à la mi-avril, cela ne faisait pas plus d’un jour ou deux. La plupart du temps, quand il n’était pas en tournée, il était à Woodstock. Et s’il était à New York, il était invariablement dans l’appartement du manager à Gramercy, pas à Chelsea. » Heylin rappelle que pendant ces mois Dylan était constamment suivi par les caméras pour le documentaire.

Marie Sasseur dit: 27 novembre 2021 à 12h40

Ce n’est pas non plus un billet pour les provinciaux.

Voila pour le Félibrige, Prix Nobel 1904:

Prize motivation: « in recognition of the fresh originality and true inspiration of his poetic production, which faithfully reflects the natural scenery and native spirit of his people, and, in addition, his significant work as a Provençal philologist. »

Alexia Neuhoff dit: 27 novembre 2021 à 12h46

P.A. a écrit : Abdulrazak Gurnah, le dernier lauréat de l’Académie suédoise distingué pour sa vision « empathique et sans compromis des effets du colonialisme et du destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents ».
Le « destin des réfugiés pris entre les cultures et les continents ». Il faut espérer que le PM l’appelle 10 Downing street. Il a sérieusement besoin d’être briefé sur le sort de ces malheureux.

et alii dit: 27 novembre 2021 à 12h54

LANGUE/
Entre les xve et xviie siècles, bon nombre de dialectes swahilis ont incorporé des mots portugais. Ces langues multiples ne sont alors, sur le continent, que rarement langues maternelles (1 % en Tanzanie dans les années 19501), mais sont largement utilisées en tant que langues véhiculaires, pour commercer ou pour voyager.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Swahili

renato dit: 27 novembre 2021 à 13h16

« Le même sac Guccie… »

Donc, sac Gucci = « le cul sur la commode »… extra comme jugement pré-fait !

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 13h16

@ Avec MS, quand Passou fait de la provocation, ça marche à tous les coups !

ouaip, t’as jamais intérêt à faire de l’humour avec cette gonzesse, jzmn, et sur aucun sujet, hein… (et même, si tu mets tes émoji). Sa copine Alice doit pas rigoler tous les jours, hein, avec la térèze-zoun… Trouve tout cynique !…, sauf sa sinistre face de foukière-tinville ! manquait à la révolution française…
Bàv,

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 13h19

La « beauté austère » de l’œuvre de la poétesse américaine Louise Glück, lauréate 2020, n’a pas vraiment bousculé les listes des meilleures ventes.

Est-ce un bon exemple?
Connaissez-vous un(e) poète/poétesse qui « vendent » en France, Passou?
Wellbeck, peut-être, parce que c’est de la très mauvaise pouésie mais c’est du wellbeck…
Est-ce que Thomas Tranströmer, merveilleux poète « des éléments », nobélisé en 2011 , a été traduit en français?
Quand je lis le dernier recueil de Paul Muldoon je sais où se trouve la littérature et où elle n’est pas.

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 13h20

@ C’est bien connu, les victimes, ici âgée de 12 ans, est une voleuse.

et en pluss++++, ça cause même pas comme chez nous… Les pies ont plus de talent, qu’aurait dit margot-te,

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 13h24

JiCé….. dit: à
La curiosité étant un vilain défaut, je m’abstiendrai.

T’inquiète, CampaNul,l’ignorance et l’inculture sont deux de tes plus nobles qualités.

renato dit: 27 novembre 2021 à 13h26

Ah, l’esprit scientifique !

La mutation baptisée « Omicron » pour ne pas offenser Xi Jinping. La lettre « Nu » de l’alphabet grec aurait dû être utilisée, mais écartée parce qu’elle ressemble au « new ». La lettre suivante, « Xi », a également été rejeté, car rappelle le nom du leader chinois.

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 13h33

pas lu Patrick Modiano nonobstant le Nobel — quelques pages suffisent pour comprendre que ce serait du temps perdu

Voilà qui m’étonne, renato. Lisez au moins La Place de l’Etoile et/ou Dora Bruder. Ce sont des classiques contemporains.
Jamais je n’oublierai les réactions de joie émue des professeurs du Département de français de l’Université de Pondichéry qui l’avaient accueilli quelques années auparavant.
Modiano a beaucoup fait pour le rayonnement de la littérature d’expression française.

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 13h39

@ Je suis très peinee de ce scandale qui atteint Mgr Aupetit, une rare intelligence, une vraie perte pour l’Église de France.

… ckoi, encore cette histoire pour faire diversion ?… elle est jolie cette église de france, hein, où des prélats baiseraient des femmes tout en leur prêchant la chasteté !… Mais jusqu’où ira-t-on dans l’ignominie, ma sœur la Susseuse de skandalles ?…
https://www.francetvinfo.fr/societe/religion/demande-de-demission-de-l-archeveque-de-paris-il-pouvait-difficilement-continuer-estime-la-redactrice-en-chef-a-la-croix_4861111.html

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 13h44

@ beaucoup fait pour le rayonnement de la littérature d’expression française

… certes, mais pour l’art oratoire et l’élocution, faudra se pincer de bonne heure, même à Pondy Chérie.. Hein !

renato dit: 27 novembre 2021 à 13h45

Je suis très subjectif Bloom ; par ailleurs, vous savez bien, les goûts et les couleurs sont et en même temps ne sont pas sujets à caution.

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 13h57

Un peu sur le modèle des malheurs qui se sont abattus sur Jean Carrière, Goncourt 1972 pour L’Epervier de Maheux, Gao Xingjian a terriblement souffert après avoir reçu le prix Nobel en 2000. Sollcité de toutes part, il a cessé d’écrire, s’est lancé dans la peinture (qu’il exerçait déjà, sans véritable grand talent) et a commencé à réémerger en 2016 avec la publication de ses oeuvres poétiques complètes, »Esprit errant, pensée méditative », publiées aux éditions Caractères.

En tant que réfugié politique naturalisé français, son Nobel est comptabilisé à l’actif de la France alors que toute son oeuvre est écrite en mandarin et traduite par Noël Dutrait (autrefois en collaboration avec son épouse, Lilianne, aujourd’hui disparue…).
Qui connait Gao sait qu’en plus d’être un « taiseux », il ne possède qu’une maitrise très relative du français, qui lui permet tout de même de dire que ce fut un cadeau empoisonné…

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 14h08

Je suis très subjectif Bloom

Comment juger sans connaitre…?
Dat is de kwestion (comme l’écrit Linton Kwesi Johnson).

Merci pour l’info, et alii. Est-il lu? Dat is yet anoder kwestion…
J’ai lu ses Selected Poems, achetés chez Abbey’s à Sydney. Assez proche de Seamus Heaney, pour la belle et forte présence de la nature nordique, ses lumières, ses forêts, ses mers…Métaphorisation de la tragédie des ‘Troubles’ en moins, évidemment.

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 14h13

mais pour l’art oratoire et l’élocution,

Détrompez-vous, 3J, c’est justement ce type de français hésitant, répétitif, qui est compréhensible par des allophones.
Je ne citerai pas les écrivains monoglottes qui s’écoutent parler et ont fait un four devant des salles combles.
(Ton propos, tu le ponds, dis, chéri(e)?)

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 14h22

Au 10 Downing street, un ludion libre.
I-e à la tête du navire, un type pas de confiance.

Sur Dateline london hier, un commentateur de 40 ans de la politique anglaise disait que ses bouffoneries étaient bien dans l’esprit d’un pays où l’on ne se prend pas au sérieux, et qu’elles faisaient du bien à la nation en ces temps de « doom and gloom »…C’est dire si le mal est profond!
En revanche, entendu David Milliband ce matin dans Today on Radjo 4. Comment quelqu’un d’aussi brillant et articulé a-t-il pu être écarté par les Travaillistes, au bénéfice de son poids plume de frère?
Dat,is yet anoder unanswerd kwestion, broders an’sistas.

et alii dit: 27 novembre 2021 à 14h24

ce qui fait lire, aussi(puisu’il y a les critiques et maintenant sur la toile!)ce sont les « manifestations (même petites) comme le salons et « marchés » de la poésie; le lecteur réserve du temps pour s’y attarder , et parfois bavarder autour

renato dit: 27 novembre 2021 à 14h32

Lu quelques pages, Bloom, et pas aimé. Or, puisque la lecture est l’un de mes passetemps, pourquoi perdre mon temps ?

et alii dit: 27 novembre 2021 à 14h33

j’ai souvent indiqué les « revues parlées » de BEAUBOURG;mais il y a les blancs manteaux , et bien des bibliothèques qui associent leurs voisins si ça peut « matcher »;au public de « réclamer » éventuellement et de donner un coup de main

et alii dit: 27 novembre 2021 à 14h37

renato, ce n’est pas toujours le « bon moment « pour nous; et quand on y revient, on a des surprises, on ne se reconnaît pas ; on peut faire des « tentatives » dans un autre contexte!

et alii dit: 27 novembre 2021 à 14h40

autrefois, je n’aimais pas entendre « réciter » de la poésie! en changeant de contexte, j’ai compris que je
ne devais pas « généraliser » et « juger » aussi vite

Soleil vert dit: 27 novembre 2021 à 14h57

>Echecs : après une « espagnole », une « catalane  » ! Sont branchés au blog de P. Assouline ?

>Zanzibar ? Tous à Zanzibar de J. Brunner

et alii dit: 27 novembre 2021 à 15h11

epress:
Pourtant, l’île fait surtout figure de rendez-vous manqué de l’histoire littéraire.
le Nobel, c’est comme un RV réussi

puck dit: 27 novembre 2021 à 15h27

D. dit: à

Ça va, Puck ? La Forme ?
 »

moi ? non pas trop, mais c’est sympa de se préoccuper du sort de ses semblables, t’es un bon chrétien D.

c’est vrai que tu croyais que ma psy c’était et alii ? non, elle s’appelle Brigitte. Tu sais quoi ? un fois j’ai voulu arrêter, j’y ais dit non là on arrête (c’est ce que je viens de dire sauf que là je lui ai dit à elle) j’en ai marre de vous raconter ma vie ! elle m’a répondu que non ! c’était pas possible qu’elle me ferait pas payer etc… j’y ai dit que non, elle m’a répondu ok si vous continuez à me parler de votre vie c’est moi qui vous paie les séances ! là je me suis pas dégonflé j’y ai dit d’accord mais je demande le double ! parce que c’est vachement important l’argent dans la relation entre un psy et son patient, Freud il le dit, du coup je lui fait payer le double et plutôt une affaire qui roule, maintenant on est mariés depuis une trentaine d’années et elle continue de payer les séances.

D ça te dérange si je te raconte ma vie ? en principe non parce que tu m’as demandé comment ça allait du coup ça devrait pas te déranger ! à moins que tu ne veuilles pas rester un bon chrétien.

puck dit: 27 novembre 2021 à 16h23

D. dit: à

Puck, ça va ? La forme ?
 »

moi ? c’est hyper cool de te préoccuper de la santé de tes frères humains, t’es toujours un bon chrétien.

en fait ça allait pas trop la première fois que tu m’as demandé, mais là, je sais pas si c’est le fait de m’épancher sur ton épaule, ça va un peu mieux.

je t’ai déjà dit que je jouais du théorbe ? le théorbe c’est un bel instrument, un peu difficile à transporter, surtout dans le métro aux heures de pointe, mais c’est magnifique, surtout les bourdons, pas le mari de l’abeille, les grosses cordes qui bourdonnent comme le mari de l’abeille, je te promets D. si un jour t’as un coup de mo dans ta vie apprends à joeur du théorbe ! ça requinque son homme tu peux pas savoir, en fait c’est pas vraiment un instrument de musique, c’est plus un instrument de prière, j’ai une petite chapelle à côté de chez moi, j’y vais à pied avec mon théorbe et je joue du Visée ou du Kasperger et là je te promets t’as l’impression de parler avec Dieu comme si c’était ton pote.

D. ça t’embête pas si je te raconte ma vie ? sûr que non vu que tu m’as demandé comment ça allait, preuve que t’es un mec hyper à l’écoute…

https://www.youtube.com/watch?v=qeUcGD4rRRc

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 16h53

LA CURIOSITE N’EST PAS UN DEFAUT

Allons et alii, ce personnage est un troll du parti des extrêmes, totalement hors contexte.

renato dit: 27 novembre 2021 à 17h09

Incidemment, Bloom, depuis l’affaire Gyllensten-Rushdie je ne donne pas beaucoup d’importance aux Nobel littérature ; par ailleurs, déjà en 61 ils ces loustics s’étaient distingués en décrétant que Tolkien ne savait pas raconter une histoire…

Cela dit, dans les disciplines artistiques les prix ne sont que l’expression de plusieurs subjectivités que, je suppose, définissent un point commun par divers compromis.

Soleil vert dit: 27 novembre 2021 à 17h15

Je ne suis pas chrétien mais une prière de Michael Lonsdale m’avait émue :

« Père, garde-moi, le goût de vivre, de jubiler pour Toi. Que la nostalgie, la fatigue, la morosité, le manque d’élan soient évacués, pour laisser place à l’éblouissement, à une ouverture du cœur, à toutes choses saintes, amicales, généreuses… Que la porte du cœur, généralement entrouverte soit poussée et que Tu viennes chez Toi, dans l’essence même de notre être. Visite, occupe, assainis tous les recoins ! Fais sauter les gonds, que rien ne Te soit dissimulé. Que le soleil que Tu es fasse le grand ménage printanier. Installe-toi, occupe Ta maison, Tu es là, Seigneur, chez Toi. Viens, entre, vite, vite ! Amen. »

D. dit: 27 novembre 2021 à 17h17

Je suis incapable de jouer d’un quelconque instrument Puck. Même la flûte à bec. En 5ème tous mes petits camarades savaient jouer Colchique dans les prés et Petit Jean pour longtemps s’en va loin de ses parents. Moi non. La honte. J’avais 2/20 en musique. Le première fois qu’on m’a assis devant un piano j’ai pleuré et j’ai voulu jouer avec mes pieds. Je disais au professeur qu’il fallair jouer les noires sur les touches noires et les blanches sur les touches blanches. Tu imagines un peu.

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 17h48

@ une prière de Michael Lonsdale m’avait émue, Soleille Verte…
Il n’était pas croyant non plus, mais beaucoup d’incroyants prient… Pour plus de facilité, ils s’adressent à un Seigneur… Pourquoi pas…, si ça leur fait du bien… Moij les envie… Maij peux pas…
Bàv… ML,.. c’était l’un moine capucin attachant de Tibehirine… Et avec Delphine Seyrig, quel couple magnifique, il forma dans l’India Song ! https://www.vanityfair.fr/culture/people/story/india-song-michael-lonsdale-delphine-seyrig-l-amour-impossible/12634

puck dit: 27 novembre 2021 à 17h53

D. magnifique cette chanson de Julien Lepers ! « on a tous dans le coeur des souvenirs que l’on ne veut pas voir partir », on retrouve là toute la finitude de la condition humaine, et de voir ce beau jeune homme chanter en jouant du piano ça t’a pas donné envie de faire comme lui ? Quel magnifique chanteur tu aurais fait D. en plus je suis sûr que tu chantes moins faux que lui, parce que pour chanter plus faux que ça faut être fortiche.

retour de vacances : on a tous dans coeuuuuur des souvenirs qu’on ne veut pas voir partiiiiiir….

c’est beau comme un film de Rohmer.

Jibé dit: 27 novembre 2021 à 17h56

« Est-ce que Thomas Tranströmer, merveilleux poète « des éléments », nobélisé en 2011 , a été traduit en français? »
Bloom, voilà en effet un merveilleux poète. Traduit chez Gallimard (coll poésies Gall)sous le titre « Baltiques », trad du suédois Jacques Outin.
Ex « l’océan d’octobre scintille froidement
avec la nageoire dorsale des chimères »
‘Les terres et les eaux voyagent. Et les morts qui sont en cale, ils sont avec nous, sur notre route, (..) et l’univers ne cesse de lever le camp »
(j’ai ouvert deux pages au hasard)

puck dit: 27 novembre 2021 à 17h59

D. et toi comment tu vas ? c’est la Forme ?

tu savais que quand on entre dans l’hiver faut prendre du magnésium. dans le tableau périodic de Mendelssohn il se trouve juste à côté du calcium, il est un peu comme son petit frère et il peut devenir le tien si tu en prends matin et soir durant tout l’hiver !

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 18h01

Il est des Nobel plus convaincants que d’autres, renato; des plus « politiques » aussi, mais je trouve qu’ils sont généralement attribués à de très grand(e)s créateurs/trices, que l’on peut plus ou moins apprécier, c’est une autre histoire.
J’aime la justification qui est donnée par le Comité Nobel. Ce n’est le cas d’aucun autre prix, que je sache.
Idem pour le discours de réception du lauréat qui vient s’intégrer à l’oeuvre. Sauf pour Dylan, qui a manqué l’occasion de composer deux ou trois chansons qui l’auraient rendu un peu plus présentable. Compositeur et chanteur avant d’être parolier…Showman cabotin,aussi,hélas. Lui manque cruellement la classe d’un John Maxwell Coetzee.
Un petit pays comme l’Irlande a donné plus de Nobel de littérature qu’aucun autre rapport à sa population.
Et quand je lis Paul Muldoon, Edna O’Brien, Sebastian Barry ou Roddy Doyle, je me dis que l’immense Seamus Heaney n’est pas le dernier.
Qui aurait pensé qu’un écrivain allait mettre Zanzibar sur la carte de la littérature mondiale? Gurnah l’a fait. May he be thanked for it!

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 18h03

J’aime énormément, Jibé; son pays, sa poésie, c’est l’hiver, mais c’est plein de chaleur…magique comme les grandes sagas…

puck dit: 27 novembre 2021 à 18h14

D. tu connais le tableau périodique des éléments ? c’est là où tu trouves bien rangés tous les atomes, c’est hyper marrant à regarder parce que par exemple comme il disait Bourvil le fer c’est hyper bon pour la santé, c’est ce qui fait fonctionner l’hémoglobine qui transporte l’oxygène pour respirer en s’accrochant à une protéine qu’on appelle la transferrine, sans fer boum tu meurs ! et ben juste à côté du fer tu trouves quoi ? l’arsenic d’un côté et le bromure de l’autre !!! comme quoi la nature est marrante non ?

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 18h14

@ Bl., – Et moi, j’ai un faible pour la polonaise Olga T. qu’ils n’auraient pas du partager avec l’allemand Peter H…. Mais comment voulez-vous contenter tout le monde ?

@ le tableau périodic de Mendelssohn…
Anne Effet…, c un peu comme le songe d’une nuit d’hiver…, hurkt !

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 18h18

@ je me dis que l’immense Seamus Heaney n’est pas le dernier…

Ça tombe bien, je me disais la même chose, justement…! au sujet de Seamus H. L’immensité et la profondeur de son œuvre littéraire !…

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 18h32

est ce le nobel..la littérature..ou la main dma soeur le vrai produit..lassouline se tate le brand marketting

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 18h37

Je ne suis pas chrétien mais une prière de Michael Lonsdale m’avait émue

c’est pas la prière adressée qui fait dieu pas cachère grün..

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 18h39

moi ? non pas trop, mais c’est sympa de se préoccuper du sort de ses semblables, t’es un bon chrétien D.

bon là javoue..ptête que keupu pense qu’y faut lui tirer dsus ou au moins lui tirer sa thune..auquel cas t’as bon grûn

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 18h42

« Ne craignez rien, mon Nobel me protège ! ». Et cela n’a pas de prix

là gide frait vende un max de papier et pas l’sien qu’il dirait fog avec son sourire par en dsous..ça srait enfin chrétien qu’il dirait rénateau..tu dates..comment dire..-méchamment- lassouline

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 18h47

Cela dit, dans les disciplines artistiques les prix ne sont que l’expression de plusieurs subjectivités que, je suppose, définissent un point commun par divers compromis

rénateau a l’art de faire long et chiant..il doit prier un bon dieu dmerde ou quelquechose..et halors..chacun sa rligion qu’il qu’il dirait grün

Bloom dit: 27 novembre 2021 à 18h48

la profondeur de son œuvre littéraire !…

3J, un de ses premiers poèmes s’intitule « Digging » (En creusant), où le stylo se substitue à la bèche.
Poète fermier, comme on dit gentleman farmer…Il n’était pas rare de le croiser dans les pubs de Belfast. Et dans les manifs contre le saccage de lieux comme Tara, un des omphalos historiques de l’Irlande, à côté duquel les phillistins de Dublin voulaient faire passer une autoroute.

L’oeuvre d’Olga Tokarczuk me reste à découvrir. Chic.

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 18h51

Je disais au professeur qu’il fallair jouer les noires sur les touches noires et les blanches sur les touches blanches. Tu imagines un peu

..mais y’a bien des têtes a claques dédé..et tu dois résonner

et alii dit: 27 novembre 2021 à 19h00

zanzibar Zanzibar sur la carte de la littérature mondiale?
mais il faut peut-être lui reconnaître de l’y avoir retrouvée
l’île, située au large de la Tanzanie, ouvre le continent africain aux explorateurs. Elle va devenir un fantasme pour les écrivains et les poètes, Rimbaud, Kessel et Conrad, qui l’ont rêvée sans pouvoir l’atteindre. Naissance d’un mythe.
, Marco Polo décrivait ainsi Zanghibar: «Une île noble et grande, qui a bien environ deux mille milles de tour. Les gens sont tous idolâtres, ont langage à eux et ne paient tribut à personne. […] Ils sont si grands qu’ils ressemblent à des géants…»
sur l’epress des jalons
https://www.lexpress.fr/culture/livre/zanzibar-l-improbable_810525.html

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 19h02

50 lettres inédites d’Orwell, remises à la Orwell Foundation par son fils

j’ai lu..un peu.. »de la plus haute importance »..c’est de l’humour britanique..bon..les enfants prient leurs ancêtres..cqui nous fait -jamais- l’même dieu

et alii dit: 27 novembre 2021 à 19h04

C’est vers l’âge de dix ans que l’écrivain anglais Joseph Conrad (1857-1924) pointa son doigt sur une mappemonde à l’endroit précis d’une zone blanche. Blanche parce qu’inexplorée. Cette zone portait le nom écartelé de Congo. Et l’enfant dit: « C’est là que je veux aller ! « .
C’est un peu de la même manière que pour Dominiq Fournal le nom de Zanzibar fut pêché dans le dictionnaire, comme aurait pu l’être Samarcande ou Volubilis.

Bien sûr, c’était l’Afrique…

Au début des années 1990, Dominiq Fournal retrouve l’Afrique de son enfance, et ce bouleversement (puisqu’au fond, tout regard éclairé sur l’enfance en est un) est à l’origine d’une autre série de peintures: les « Portes de Zanzibar ».

D. dit: 27 novembre 2021 à 19h05

Il faut se rendre à l’évidence : le ministère de l’Intérieur ne parvient pas à maîtriser les émeutiers de Guadeloupe après 1 semaine d’efforts.

Janssen J-J dit: 27 novembre 2021 à 19h06

je ne suis jamais allé en Irlande, j’ai trop mal à ce pays dont je sais qu’il a produit pas mal de très bons écrivains… Mais cette guerre civile vue par les yeux de s. chalandon, du cinéaste k. loach, et surtout de McLiam Wilson (Eureka street), non… je suis trop effrayé, ne me sens pas de m’acheminer à Belfast pour boire des bières ou des whiskeys … Je m’en tiens plutôt à bonne distance…
J’ai toujours entretenu un rapport étrange avec les îles britanniques, je vous le dis franchement Bl., au risque de vous peiner… Cela vient de mon premier (et dernier) débarquement à Londres (à Portobello station, je crois), à l’âge 20 ans en stop avec G. R…, et une chute à Hyde Park, désastres définitifs !..
Bàv,

bouguereau dit: 27 novembre 2021 à 19h06

Un petit pays comme l’Irlande a donné plus de Nobel de littérature qu’aucun autre rapport à sa population

bon..attend que monaco en ait un et que stéfanie te les henfonce tous qu’y dirait dédé qui sonne juste

et alii dit: 27 novembre 2021 à 19h07

Cinq semaines en ballon (Verne)
Un savant et explorateur, le Docteur Samuel Fergusson, accompagné de son serviteur Joe et son ami chasseur professionnel Richard Kennedy, dit Dick, décident de survoler l’Afrique orientale, de Zanzibar aux sources du Nil – région alors non complètement explorée – à bord d’un ballon gonflé à l’hydrogène, le Victoria.

Petit Rappel dit: 27 novembre 2021 à 20h41

Victoria gonflé(e) à l’hydrogène, c’est bien l’humour de Jules Verne! La Reine carburait plutôt au whisky, et la Presse française des années 1880 éco se l’appelle volontiers Whisky Premier pour la designer., tandis que Verne sombrait dans une anglophobie et un pessimisme croissant.!Voir aussi, des débuts de l’écrivain, Le Docteur Ox ou l’ Oxygène répandu sans contrôle affole la paisible ville flamande de Quiquendonne. JV voulait l’ Academie. Il ne l’eut pas. Goût des honneurs, quand tu nous tiens…Bien à vous. MC. PS. Rose, un complément sur Carnac pour vous sur le précédent fil.

et alii dit: 27 novembre 2021 à 20h54

sur mediapart , à propos de Tapie ,
 » Les magistrats résument le scandale d’une formule choc : « Les intérêts de M. Tapie étaient pris en considération au plus haut niveau de l’État. »
comment l’interprétez-vous?

rose dit: 27 novembre 2021 à 20h55

D. dit: à
Si vous n’aviez jamais vu de très, très, beau bordel. Ert ce sera tout pour ce soir.
www.http://youtu.be/AvTCBzC1ZmY
Quel grand bordel !
Danielle Gilbert, on dirait Mercotte. Tellement adorable, posée, efficace, courtoise. Compétente.
On verrait pépé même dans la foule qu’on en pleurerait.
Dieu merci. Sont jamais allés à Argelès.
Un seul regret : que l’on ne voit pas Claude danser.
Quand je pense que ce crétin des Alpes a téléphoné dans sa baignoire. Ou s’est séché les cheveux. L’avait pas eu de cours sur l’électricité, au lycée, en Égypte.

rose dit: 27 novembre 2021 à 20h58

D.
Un peu froid, D.
Mes 3 oeufs durs ont cuit, pour mayonnaise. Les patates en train.
Je vais aller me coucher.
Bisous.

Petit Rappel dit: 27 novembre 2021 à 23h28

Puisque et Alii s’intéresse au Malabar, retenons du vieux Lemierre la tragédie « La Veuve du Malabar où la puissance des traditions » Malgré les apparences , il ne s’agit pas de culturisme. Et certain poème » A une Malabaraise » non plus!

rose dit: 28 novembre 2021 à 4h28

Bravo D.
Longue vie à vous.
Moi, c’est pas sûr. Mais je m’en balance. Ne me pleurez pas. Suis comme vous (tous, ni plus petite, ni plus grande, un petit micron raisonnable et émotif, trop, trop).

JiCé..... dit: 28 novembre 2021 à 4h31

DIMANCHE 28 NOVEMBRE 2021, 5h15, 6°, mistral glacé

Il n’est pas meilleur moment de joie compatissante que d’entendre un idiot inutile et polyglotte pérorer comme il le fit toute sa vie, au frais du contribuable travailleur, en clamant ses certitudes boiteuses.

Merci Passou de nous donner ces occasions exceptionnelles de rire sans retenue mais avec raison, admirant les postures de salon prises par le verbeux pour laisser croire que, clown, il est savant alors qu’il n’est qu’un bouffon littéraire tombé dans le caniveau des orgueilleux sans vergogne, domaine bien rempli, hélas en ces lieux prestigieux……

rose dit: 28 novembre 2021 à 4h41

Ai regardé la carte.
Notons, le Congo (le Congo-Brazzaville)est un long fleuve qui serpente.
Son pays baigné par lui aux méandres sinueux est séparé de l’Afrique australe par la Zambie.
En Afrique australe, nouvelle forme Omicron du virus B1-1 346. Ou moins.
Mais plus.
Les gens, passablement bornés, on en a un exemplaire au 10 Downing street, individu qui avance en tirant dans le tas, s’obstinent à bouffer des chauve-souris, qui ne leur ont rien fait et mènent leur vie tranquilles, perchées la tête en bas dans des cavités en bas.
Leurs sorties nocturnes sont motivées par différents facteurs.
Nyctalopes (ta mère, sauf la mienne et celle de J J-J) elles de nourrissent de petits insectes volants (dont les moustiques féroces et affamés) et se cachent.
L’avenir en cours donne raison â leur comportement millénaire. Les chauves-souris, même combat que les Hutus et les Tutsis. Les torturés se révoltent.
Et sortent la nuit de leur cimetière. Un cinéaste nous l’a filmé cela, les fantômes vagabonds tout abîmés qui envahissent les rues : des morts-vivants. Je retrouverai le nom ; l’ai sur le bout des lèvres.
Ben, les chauves-souris, c’est pareil.

Bon dimanche,

rose dit: 28 novembre 2021 à 4h47

Z’aiment.
De leurs z’amours, on sait peu.
De Zemmour, par contre, on sait pas mal. Qu’il a un vieillissement accéléré qui le fait ressembler +++ à l’usurier de Oliver Twist (le film sombre et énigmatique).
Qu’à Marseille, ville cosmopolite par excellence, il n’est pas le bienvenu.
Son élégance est à revoir de A jusqu’à Z.
Un type qui s’exprime.avec doigts d’honneur président ? À d’autres.

et alii dit: 28 novembre 2021 à 7h06

rose, vous avez un contributeur interlocuteur qui s’intéresse à vous ,et aux psychanalystes; (et bien évidemment il ne conçoit pas que je veuille garder les plus grandes distances avec lui;) mais recommandez lui Adam Phillips si vous voulez parler de WINNICOTT.
3Winnicott ou le choix de la solitude
Collection penser/rêver
Parution 06 novembre 2008
Livre 130 × 185 mm 272 pages
EAN : 9782879295978
20,00 €
Winnicott ou le choix de la solitude
Adam Phillips
Cette biographie, due à son meilleur connaisseur, met la pensée de Winnicott en tension, voire en crise : il s’agit d’une biographie critique. D’où, peut-être, le fait qu’on ait dû attendre vingt ans pour qu’elle paraisse en français. Dans les années 1980, en effet, le médecin parfois un peu trop positif du couple mère-enfant, que l’on se contentait souvent en France de voir comme un théoricien délicat et original, semblait installé à l’écart des conflits – ceux de la sexualité, ceux du pouvoir, et ceux, s’ils en diffèrent, de la psychanalyse. Il a fallu du temps pour déchanter. La « capacité d’être seul » – titre d’un de ses articles célèbres paru en 1958 – deviendra une vision hautement conflictuelle et quasi négative de l’homme quand, en 1963, Winnicott écrira : « Chaque individu est un isolat, en état permanent de non-communication, inconnu en permanence, en fait jamais découvert. »http://www.editionsdelolivier.fr/catalogue/9782879295978-winnicott-ou-le-choix-de-la-solitude.
Courage à vous ;

et alii dit: 28 novembre 2021 à 7h55

dans un autre entretien Adam Philips répond
Quels écrivains ont le plus influencé votre propre écriture ?
J’imagine que j’ai été influencé par tout ce que j’ai lu, d’une certaine manière. Toute littérature est sagesse : elle vous apprend qui être et comment vivre.https://www.theguardian.com/books/2019/jul/06/adam-phillips-interview-attention-seeking
Dickens a énormément marqué mon enfance-et au-delà;
c’est sans doute ce qui m’attira vers winnicott

et alii dit: 28 novembre 2021 à 8h02

Soleil vert,
A.P. DIT AUSSI/
Y a-t-il des genres que vous évitez ?
Je ne lis pas de romans policiers ; Je ne suis pas intéressé par ce qui se passe ensuite et je ne suis pas très intéressé par savoir qui l’a fait. Je ne lis pas de science-fiction et je n’aime pas les choses trop allégoriques.
ET JE Retrouve mes « questions » au livres dans cette réponse; je n’ai pas lu de longtemps de polar rien; et c’est une camarade de lycée originaire d’ALGER, et devenue traductrice- qui devait devenir une amie-qui me parla de S.F. avec passion;mais pas au point que je sois tentée

Janssen J-J dit: 28 novembre 2021 à 8h34

@ il ne conçoit pas que je veuille garder les plus grandes distances avec lui ///
Non seulement, il le comprend maintenant et en approuve le principe et la sagesse… Il apprécie les erdéliennes énigmatiques sur les blogs, et peu dans les polars, lui non plus… Iels n’ont pas tous,tes les mêmes zones érogènes froides et chaudes, c bien normâle,
https://psy-enfant.fr/donald-winnicott/
Il croit que Donald n’a pas totalement compris « la petite Piggle », mais cette petite fille l’a durablement marqué… Bien plus qu’Oliver Twist… que sa vilaine maman n’avait pas appris à danser.
@ Il est fasciné par les amours de chauve-souris… dans les volubilis, mais qui se soucie encore de leurs contorsions-ailées ? https://www.youtube.com/watch?v=ArZ4DyvqVYk
@ Il croit qu’on s’en sortira… qu’il y aura toujours des bonnes mamans pour donner de l’espoir aux enfants malheureuses et pour racheter les mauvaises… Il suffit d’une seule… Et je la connais.
@BD à vous tous.tes, 28.11.21@9.34

JiCé..... dit: 28 novembre 2021 à 8h35

« Toute littérature est sagesse : elle vous apprend qui être et comment vivre. » (Adam)

Une telle affirmation, ça se discute, bordel de dieu !

Jibé dit: 28 novembre 2021 à 8h39

Janssen J-J dit: à
je ne suis jamais allé en Irlande, j’ai trop mal à ce pays
Ce pays est douloureux d’une certaine façon JJJ, mais je suis sûr, à vous lire sur d’autres paysages, que vous aimeriez plus que moulte. Une chute à Hyde Park? C’est très classe, sir.

Jibé dit: 28 novembre 2021 à 8h53

Bloom, sans compter que Tranströmer parle aussi bien des villes et des paysages industriels, des ports surtout
« le bateau sent le fuel et quelque chose cliquette comme une obsession (…) Si la nuit existe vraiment, alors elle est ce bruit. Le bruit stétoscopique d’un coeur au ralenti »… »Ou quelqu’un qui cogne à un mur, quelqu’un qui appartient à un autre monde mais qui est resté ici et veut revenir » (Baltiques, Poésie Gall, p 214)

Et ailleurs (p 227): « Ecoutez les remords mécaniques de la société,
la voix du grand ventilateur
comme une brise artificielle dans les galeries de la mine
six cents mètres plus bas »
Des sagas et des éclats de présent qui sans arrêt se croisent, Bloom, c’est superbe.

Bloom dit: 28 novembre 2021 à 9h18

je ne suis jamais allé en Irlande, j’ai trop mal à ce pays

Dolorisme déplacé, 3J. La population la plus enjouée d’Europe, certains des plus beaux paysages.
Faites vite, on n’en a plus pour très longtemps!

Bloom dit: 28 novembre 2021 à 9h22

CampaNul, le variant varois, a sorti son dictionnaire subventionné par le F/RN.
Et la flatterie du faux Q en plus. Beurk.

JiCé..... dit: 28 novembre 2021 à 9h26

« Le Nobel de littérature fait-il lire ? » (Pierre Assouline)

Toute question appelant réponse…Oui ! Sans aucun doute !

Pour en témoigner : je suis allé quérir quelques bouteilles dans l’une de mes caves, celle qui contient les pizza musicales en plastic noir couvertes de poussière faute d’être écoutées, et là, j’ai retrouvé un disque d’un Nobel de littérature récent.

Un régal !
Ces gens du Nobel ShitShop ont vraiment du jugement…

PS : laisse tomber Bloomie, tu es ridicule !

Alexia Neuhoff dit: 28 novembre 2021 à 9h46

Comme dirait D.(David Vincent à l’état civil), j’ai la preuve que Z. est un envahisseur : une photo de lui montre qu’il ne peut pas plier son majeur.

Bloom dit: 28 novembre 2021 à 10h23

Purgatoire de St Patrick (sur le Lough Derg dans le comté de Donegal en Ulster) :

Muni du recueil ‘Station Island’, de Seamus Heaney, qui lui est consacré, ainsi que de la somptueuse nouvelle de Sean O’Faolain (prononcer ‘shonofouèlonne’ – « Lovers of the Lake ».

Alternative ou en sus, la route côtière des Glens of Antrim, entre Belfast et la Chaussée des géants, qui peut aboutir à la plus ancienne distillerie de l’île, Bushmills.
Avec Martin Hayes et Dennis Cahill ‘Live in Seattle’ en fond sonore…
https://www.allmusic.com/album/live-in-seattle-mw0000251883

Soleil vert dit: 28 novembre 2021 à 10h29

> et alii :Soleil vert,
A.P. DIT AUSSI/
Y a-t-il des genres que vous évitez ?

Je suis une exception au sein de mon exception : les gars dans mon genre lisent SF et polars. Je ne lis pas de policiers. Mais dès qu’un livre de littérature générale se rappelle au bon souvenir d’Homère, je saute dessus.

renato dit: 28 novembre 2021 à 11h02

@Soleil Vert
Étant donné mon point de vue relatif aux goûts et aux couleurs je ne devrais pas conseiller une lecture, mais exception pour Abdulrazak Gurnah : Desertion — on peut y lire « Cet endroit l’étouffait, dit-il : obséquiosité sociale, la religiosité médiévale, les mensonges historiques ».

Soleil vert dit: 28 novembre 2021 à 11h06

Et alli et consorts: suis plongé dans Le Grand livre de Mars de Leigh Brackett (1). C’est la petite dame plongée sur le script à gauche de Lauren Bacall. Est-ce à elle que l’on doit la plus étrange déclaration d’amour faite par une femme à un homme, dans Rio bravo ou Rio lobo: « je vous trouve confortable »

https://cinephiliabeyond.org/leigh-brackett-terrific-writer-ahead-time-just-ahead-colleagues/

(1) Egalement scénariste ou scénariste de The Big Sleep, Rio Bravo, The Long Goodbye, Hatari!, El Dorado, Rio Lobo and The Empire Strikes Back.

Jibé dit: 28 novembre 2021 à 11h13

JJJ, de lui j’ai lu Les Dépossédés, sur les glaçantes années Thatcher – Brice Matthieussent traducteur – et ça vaut la peine. De même Eureka Street, sur l’Irlande, ses catho, l’Ira et les Protestants, les quartiers en guerre à Belfast, une sacrée dose d’humour et pas mal de bière.
Vous le conseille, mais je n’ai pas lu la Douleur de Manfred.
Les deux ci-dessus st publiés chez 10/18 domaine étranger.

Jibé dit: 28 novembre 2021 à 11h24

Bloom, « la plus ancienne distillerie de l’île, Bushmills. » Alors là, Bloom, je me souviens d’avoir goûté un whyskey dopé au single malt +++, que c’était une merveille!
Les gens là-bas, JJJ, valent le(dé)tour, des grandes gueules, hommes et femmes, très chaleureux. Et ils aiment les rencontres, sont pas du tout « îliens ».

Janssen J-J dit: 28 novembre 2021 à 12h48

@ jibé – McLW ? mais bien sûr que je l’ai découvert par Eurêka Street… En revanche, pas pu les Dépossédés… Je le note… merci… bàv,
@ Belle iqueuse… Z’en avez pas marre de vous-même, entrôllée ?… Aimerais pas être à votre place ni à celle de SMS… M’enfin, faites comme vous le sentez des pieds… qu’y peuton, hein ?… Bàv.

Damien dit: 28 novembre 2021 à 12h54

Il y a encore quelques années, j’étais attentif au Nobel de littérature. J’essayais de lire les lauréats. Aujourd’hui, moins. C’est un prix moins prestigieux qu’avant, même s’il repèrait souvent des pointures. Mais les lauréats des dernières années étaient moins convaincants. Par exemple, j’aimais bien Modiano ou Handke, mais pourquoi leur donner le Nobel ? Les jurés, en manque d’inspiration, auraient dû faire preuve de plus d’imagination, travailler plus, voyager un peu. J’étais donc déçu. Cette année, avec Abdulrazak Gurnah, on remonte un peu la pente. A confirmer l’année prochaine, sinon on passe à autre chose…

Soleil vert dit: 28 novembre 2021 à 13h05

1) Egalement scénariste ou CO-scénariste de The Big Sleep, Rio Bravo, The Long Goodbye, Hatari!, El Dorado, Rio Lobo and The Empire Strikes Back.

n’oublions pas Faulkner

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 13h09

A confirmer l’année prochaine, sinon on passe à autre chose…

..à stéfane pladza

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 13h14

Les gens là-bas, JJJ, valent le(dé)tour, des grandes gueules, hommes et femmes, très chaleureux. Et ils aiment les rencontres, sont pas du tout « îliens »

jambons et kabloom ont les mêmes soulots dpauvres..tricoté main

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 13h17

Mais dès qu’un livre de littérature générale se rappelle au bon souvenir d’Homère, je saute dessus

havant le bas clergé la vérole sautait sur le galérien..hon l’oubli trop vite qu’il dirait jambon

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 13h19

Deux films vus par le léZard pour voir si vous êtes toujours à la page

..c’est pas dmain la veille qu’aura une bite sur la page centrale du seune « tu peux fumer baroz » qu’il dirait meurdoc

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 13h22

une photo de lui montre qu’il ne peut pas plier son majeur

celle a dédé elle est grosse comme ton petit doigt

Janssen J-J dit: 28 novembre 2021 à 13h25

… Z’êtes un peu konkon, des fois, jmb, mais on vous ‘M quand même comme vous êtres…, Changez surtout pas de logis ciel surtout, on risquerait la noyade au bojol pif et de pu vous reconnaît’ entre deux QV….. Quand même ! reconnaissez un brin que jambon et kabloom sont pas des 1/2 pointures à l’rdl, merdr’alhors !… Bàv,

Soleil vert dit: 28 novembre 2021 à 13h55

Un internaute a trouvé l’utilisation du pronom iel dans un roman de SF : Le fleuve des dieux – Ian McDonald – 2004, sous la plume du traducteur Gilles Goulet. Le pronom s’adressait à des êtres asexués

et alii dit: 28 novembre 2021 à 13h56

avec pieds?
D n’en a pas prélevé un? il faut croire que les psys qui disent que ce virus a touché le « cognitif » ont raison!

et alii dit: 28 novembre 2021 à 14h00

je me souviens de Pasternak, un nobel classique aujourd’hui,et cela ne tient pas à sa supposée ascendance espagnole (sic)

Jazzi dit: 28 novembre 2021 à 14h08

« ..c’est pas dmain la veille qu’aura une bite sur la page centrale du seune « tu peux fumer baroz » qu’il dirait meurdoc »

Merci, le boug, depuis ton intervention le nombre de visiteurs est monté en flèche !

Jazzi dit: 28 novembre 2021 à 14h17

« Un internaute a trouvé l’utilisation du pronom iel dans un roman de SF : Le fleuve des dieux – Ian McDonald – 2004, sous la plume du traducteur Gilles Goulet. »

Utilisé ou peut-être inventé, SV ?

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 14h32

c’est grün quhutilise..y fait jurisprudence à lui tout seul baroz..un peu comme toi

bouguereau dit: 28 novembre 2021 à 14h37

il n’y a pas de mal à être un peu instruit !

on instruit pas par chance et hasard..poufiasse de chieuse de lectrice du dictionnaire a voix haute

Bloom dit: 28 novembre 2021 à 14h45

n’oublions pas Faulkner

Personne n’oublie Faulkner, pour ses livres. Pour ses scenarii, on peut s’en passer.
Faulkner, qui vivait déjà l’écriture comme une situation d’enfermement, a souffert mille morts à Hollywood, où les studios souvent réécrivaient de fond en comble ses scenarii et/ ou ne se préoccupaient même pas de mentionner son nom au générique. L’exploitation de son talent par l’argent fut pour lui purement alimentaire.

Fraichement nobelisé, « Count No’Count » donne une définition possible (et o combien exigeante) de la création littéraire dans la première phrase de son discours de Stockholm en décembre 1950:

« Ladies and gentlemen,
I feel that this award was not made to me as a man, but to my work – a life’s work in the agony and sweat of the human spirit, not for glory and least of all for profit, but to create out of the materials of the human spirit something which did not exist before (…) »

That is what tells the men from the boys.

et alii dit: 28 novembre 2021 à 14h52

le boug parle de lui et ne le sait pas ; il faut le sauver et l’adresser à un thérapeute spécialisé

et alii dit: 28 novembre 2021 à 15h27

lu à propos de iel:
En prenant comme modèle le neutre anglophone, nous acceptons un mot, mais aussi une pensée : celle des universités américaines où, par exemple, les professeurs sont tenus d’accompagner leur signature de la mention de leur « genre » : he/him, she/her, they/them (utilisé pour le neutre singulier). Kamala Harris, vice-présidente des États-Unis, s’en est fait le porte-parole sur son compte Twitter.
sur pile face Sollers

Soleil vert dit: 28 novembre 2021 à 15h30

Utilisé ou peut-être inventé, SV ?

Exact, à moins qu’on en retrouve un autre en amont.

et alii dit: 28 novembre 2021 à 15h49

rose vous pourrez ajouter à vos rigolades un square:
J’aimais beaucoup le square Watteau. Il devait porter un autre nom à l’époque (le square saint Géry sans doute, du nom de l’église qui le jouxte [4]).
C’est là qu’en octobre 1884, deux siècles exactement après la naissance d’Antoine Watteau, fut érigée « la fontaine Watteau » (La Fontaine et Watteau !). Au départ, il s’agissait d’une simple statue du peintre, conçue en 1860 par un autre grand artiste valenciennois (trop méconnu, sauf par Alain Kirili [5]), le sculpteur Jean-Baptiste Carpeaux qui la réalisa en 1869 (notez la date). Ce n’est qu’en 1872 que Carpeaux proposa aux autorités de la ville « le projet de fontaine dont elle devait être le motif principal. Mort en 1875, il ne put en voir l’exécution. » C’est ce que je lis dans la « Petite histoire des rues de Valenciennes »
https://www.pileface.com/sollers/spip.php?article1386#section13

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