Le paradoxe de l’interviewer
Le problème avec les interviews d’écrivains, ce n’est pas tant la réponse que la question. Le phénomène est flagrant lorsque paraît un bouquet de ces entretiens, le genre de fleurs idéal à offrir à celles et ceux qui aiment la littérature et qui ont parfois envie de se reposer en allant fureter dans les arrière-cuisines- même si l’on sait d’expérience que l’on n’a plus tellement envie de goûter les plats quand on a vu comment ils étaient préparés. On ne se lasse pas de (re)lire l’anthologie d’interviews d’écrivains sur « l’art de la fiction » paru sous le titre Paris Review. Les entretiens (Paris Review Interview Anthology, traduit de l’anglais par Anne Wicke, 553 et 580 pages, 23 et 24 euros, Christian Bourgois). Deux volumes parce qu’il y a du monde et du beau : James Baldwin, William Burroughs, Susan Sontag, Jim Harrison, Jack Kerouac, John Le Carré, William Faulkner, J.L. Borges, Vladimir Nabokov, Thomas McGuane, Marguerite Yourcenar, Mary McCarthy, Truman Capote, Beryl Bainbridge, Martin Amis et d’autres encore (et on y a même glissé un peu de Billy Wilder sur l’art du scénario).
Leur point commun est d’avoir été un jour choisis (on a failli écrire « »élus » ») par la rédaction de la légendaire Paris Review fondée à Paris en 1953 par Harold L. Humes, Peter Matthiessen et George Plimpton, ce dernier assurant dans la durée la notoriété internationale de la revue bien au-delà du premier cercle d’amateurs. On entre dans ces deux volumes enchanteurs comme dans un moulin (mais qui nous racontera jamais comment au juste on entrait dans un moulin ?). En picorant, on (ré)apprend et on (re)découvre un tas de choses sur des romans qui nous sont familières et dont on croyait avoir épuisé le mystère. Sur ce plan là, rien à redire. Mais là où le bât blesse, c’est dans la question. Plus exactement la grille de questions. Car quel que soit le journaliste, on a le sentiment que la Paris Review’s touch a imposé tacitement au fil des années un questionnaire type autour d’une certaine curiosité sur le fameux « processus créatif ».
La rencontre se veut une conversation, mais on n’y est pas vraiment; d’ailleurs, le code typographique et la mise en page, où les questions sont si isolées qu’elles empêchent tout liant, le montrent bien (c’est le cas dans le livre comme dans la revue, dont le site est particulièrement généreux; c’est vérifiable ici sur de récentes interviews ou encore là sur de plus anciennes). Jugez-en sur ce florilège de questions piquées dans ces pages, en sachant qu’elles ne varient guère quel que soit l’interlocuteur de 1965 à la fin du siècle. On dira que c’et très américain dans la démarche ; mais à l’examen, celle-ci ne varie guère d’un pays à l’autre. Il y a bien sûr des variantes relatives au nouveau roman de l’interviewé et à ses dernières prises de position publiques ; ou d’autres qui concernent soit une situation particulière (Pourquoi avez-vous choisi la France ?) ou portent l’empreinte de l’air du temps (Etes-vous d’accord avec Alberto Moravia lorsqu’il dit qu’on ne devrait écrire qu’à la première personne, parce que la troisième personne projette un point de vue bourgeois ?) ; mais généralement, les mêmes reviennent.
» L’écriture a-t-elle été une sorte de salut ? Y a-t-il eu un moment où vous avez su que vous alliez écrire, que vous alliez être écrivain, plutôt qu’autre chose ? Vous avez un lecteur en tête lorsque vous écrivez ? Y avait-il quelqu’un pour vous guider ? Quel a été le processus qui vous a rendu capable d’écrire ? Etes-vous ou demeurez-vous très proche de vos personnages ? Y a-t-il un grand changement de braquet entre l’écriture de fiction et l’écriture de textes non-romanesques ? (Admirez au passage l’audace de la métaphore cycliste !) Combien de pages écrivez-vous par jour ? A quoi ressemblent les premières moutures de vos textes ? Serait-il possible que votre mère se tienne derrière vous lorsque vous écrivez ; est-il possible qu’elle se trouve derrière nombre de vos personnages ? Avez-vous fait une analyse ? Pouvez-vous discerner le talent chez les autres ? Vous ne vous occupez pas du tout de la critique ? Vous découvrez vos personnages en cours de route ? Vous préparez-vous pour un livre avant de l’écrire – ou plongez-vous directement ? Que faites-vous quand vous ne pouvez pas écrire ? La période de gestation est-elle un processus conscient ? Y a-t-il des critiques universitaires dont vous admirez le style ? Avez-vous un public en tête lorsque vous vous mettez à écrire ? Vous arrive-t-il d’écrire sous l’empire de la colère ou d’une autre émotion ? Vous arrive-t-il de relire vos œuvres ? Qu’y a-t-il chez les écrivains qui les pousse à se tenir en dehors du courant de la vie ? Que peut-on enseigner de l’écriture ? La voix de l’écrivain, c’est son style ? Quelle est la part, dans votre fiction, qui vient du réel ? Vous avez quelqu’un pour vous aider dans vos recherches ? Votre renommée a-t-elle des inconvénients ? Quel est votre grand regret dans votre carrière ? Si vous deviez choisir le seul, l’unique livre par lequel vous aimeriez que l’on se souvienne de vous ? etc. » »
Toujours les mêmes questions… A tous les écrivains qui ont la faiblesse d’ouvrir leur porte à un interviewer (oublions ceux qui les réclament, les Truman Capote, Gore Vidal -dont la vie va être bientôt portée à l’cran avec Kevin Spacey dans le rôle-titre, et consorts), on a envie de crier : fermez-là ! Dès la première interview du recueil, celle de James Baldwin dans les années soixante, le questionnaire, implicite et inconscient, est déjà en place et ne bougera guère au cours du demi-siècle qui suivra. Le pire étant l’interviewer qui commence par : « Permettez-moi de vous poser une quarantaine de questions ». On entend ça et on a envie de fuir. Nabokov est resté. N’empêche : on lit ce florilège et on n’a plus envie de poser la moindre question à un écrivain. Non que les réponses ne nous intéressent pas, au contraire, et la lecture passionnée de ce double recueil publié chez Bourgois en témoigne. Sur la drogue et la technique du cut up, Burroughs est hallucinant ; de même, Ginsberg touche à l’essentiel lorsqu’il expose ce que sa poésie doit à Cézanne et à la reconstitution des petites sensations ; ou encore Borges lorsqu’il s’étend sur sa manière de nommer des personnages ; pour ne rien dire d’Imre Kertesz dont la seule consultation de l’index donne un aperçu de la richesse des archives de la revue.
Mais lorsqu’on est du bâtiment, que l’on sait à peu près ce qui gouverne l’invention d’un roman, la somme de doutes, d’angoisses, de difficultés et de joies qui y préside, que l’on est déjà passé par là, qu’en art la question de la technique est si secondaire qu’elle peut se liquider en trois phrases, que l’on sait en vérité qu’on n’en sait rien car tout cette affaire n’est qu’instinct, incertitude et intranquillité, qu’on maudit le journaliste qui nous force à formuler l’informulable et qui doit le rester, on est confronté à ce paradoxe : malgré notre curiosité de savoir comment ils font, de quelle manière ils s’y sont pris, dans quelles circonstances et avec quels instruments, on a juste envie de leur poser une question qui d’ailleurs n’en est pas une, se réduit à deux mots empruntés à l’une des plus belles chansons de Billie Holiday, et devrait être de nature à clore aussitôt tout entretien avant même qu’il n’ait commencé : Don’t explain…
(« Joan Didion, Lawrence Durrell, Eudora Welty, William Burroughs » photos D.R.)
830 Réponses pour Le paradoxe de l’interviewer
« Pouvez-vous discerner le talent chez les autres ? »
En général, c’est la question à ne pas poser à un artiste en général, et à un écrivain en particulier.
C’est tout passou, ça… Aurait crevé d’envie d’être lui-même soumis aux 40 voleuses de Paris review pour figurer en bonne compagnie, après avoir avoué qu’il « était du bâtiment », et chuter, un poil dégoûté, par le grand air de « ne vous expliquez jamais, les gars ! » Sacré Passou ! Allez, un petit remontant :
https://www.youtube.com/watch?v=f7VdS-4MOzY
Je crois que Passou tourne mystique ? Ave Yahvé !
En réponse à
« On entre dans ces deux volumes enchanteurs comme dans un moulin (mais qui nous racontera jamais comment au juste on entrait dans un moulin ?). »
C’est une question très intéressante.
Le « comment » suppose une liberté d’accès, tout autant qu’une régularité.
On dira: par la porte pour les ânes, et par les fenêtres d’aération, pour les oiseaux. On ne dira jamais assez que le grain fermente et peu devenir explosif.
Le pourquoi du comment est très banal, comme le moulin du même nom.
Il s’agit toutefois d’un contresens historique de penser que le premier quidam venu était admis au moulin. Bien au contraire.
Exemple:
« Sur les tours de l’enceinte intérieure de la cité de Carcassonne, il y avait plusieurs moulins à vent, ainsi que le constatent une vignette de 1467[8] et les dénominations anciennes de quelques-unes de ces tours[9]. Les moulins à eau dépendant de châteaux ou d’abbayes isolés étaient souvent fortifiés. L’établissement d’un moulin ne pouvait avoir lieu que par une cession du seigneur terrien. En cédant le droit de bâtir un moulin, le seigneur lui assignait une étendue de territoire, le ban du moulin. Tous les habitants compris dans les limites du ban étaient tenus de faire moudre leur grain dans le moulin banal, sous peine de voir confisquer leur blé, le cheval et la voiture, au profit du propriétaire du moulin et du seigneur du délinquant. Ces moulins devenaient ainsi de véritables fiefs dont la conservation importait au seigneur qui en avait permis l’établissement, au propriétaire et aux habitants compris dans le ban ; il était nécessaire que ces bâtiments fussent en état de résister à un coup de main, de se défendre. Aussi les bâtissait-on autant que possible sur des îlots, ou bien le long d’un pont facilement barricadé. Ces moulins étaient assez forts quelquefois pour soutenir un siège en règle, et, afin qu’on ne pût détruire leurs roues motrices au moyen de pierriers ou de mangonneaux, celles-ci étaient alors soigneusement abritées sous la construction en maçonnerie. Le moulin dit du Roi, sur l’Aude, à Carcassonne, résista ainsi aux attaques de l’armée de Trencavel, en 1240. »
Le pourquoi du comment est très banal, comme le moulin du même nom.
et puis il y avait le four, banal, lui aussi.
Des moulins, il y en avait deux types, à vent ou à eau. Nécessitait alors des aubes.
JAZZI : un « goût du Groenland » ne vous a jamais tenté? ou ne vous l’a-t-on jamais proposé ?
Ce n’est plus de l’interview, c’est un questionnaire serré, parfaitement mis au point ! Les aveux extorqués sous la torture en sont d’autant plus émouvants !
Non, Olga, je suis avant tout Méditerranéen !
Oui enfin, le pont-aux-ânes parisien, c’est quand même tous les ecrivants qui acceptent de répondre au questionnaire de Proust.
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Considérations actuelles :
Acheter le droit de lire des itws, lire la production des itwiouvés, succomber à la promo pour combiner les deux à budget constant ?
Mercedes Benz
http://ultimateclassicrock.com/janis-joplin-mercedes-benz/
Toujours les mêmes questions… A tous les écrivains qui ont la faiblesse d’ouvrir leur porte à un interviewer (oublions ceux qui les réclament, les Truman Capote, Gore Vidal -dont la vie va être bientôt portée à l’cran avec Kevin Spacey dans le rôle-titre, et consorts), on a envie de crier : fermez-là !
Très juste. De quoi, en effet, devrait se contenter un écrivain ? D’être lu. Et nous, de quoi devrions-nous nous contenter ? De le lire. Ce serait amplement suffisant. Sous peine de s’exposer, interviouveurs et interviouvés mêlés, au reproche du perroquet de Gabriel : » Tu causes, tu causes, c’est tout ce que tu sais faire « .
L’écriture a-t-elle été une sorte de salut ? NON
Y a-t-il eu un moment où vous avez su que vous alliez écrire, que vous alliez être écrivain, plutôt qu’autre chose ? PEINTRE EN BATIMENT, OUI, ECRIVIAN APRES, EN CAS D’ECHEC
Vous avez un lecteur en tête lorsque vous écrivez ? WIDERGANGER
Y avait-il quelqu’un pour vous guider ? UN PATRE GREC
Quel a été le processus qui vous a rendu capable d’écrire ? LA MACERATION
Etes-vous ou demeurez-vous très proche de vos personnages ? CE SONT MES DOUBLES
Y a-t-il un grand changement de braquet entre l’écriture de fiction et l’écriture de textes non-romanesques ? OUI (Admirez au passage l’audace de la métaphore cycliste ! QUELLE HORREUR !)
Combien de pages écrivez-vous par jour ? 17,5
A quoi ressemblent les premières moutures de vos textes ? ELLES SONT PARFAITES et DEFINITIVES
Serait-il possible que votre mère se tienne derrière vous lorsque vous écrivez ; NON ELLE EST MORTE LA SALOPE
est-il possible qu’elle se trouve derrière nombre de vos personnages ? NON
Avez-vous fait une analyse ? NON
Pouvez-vous discerner le talent chez les autres ? OUI
Vous ne vous occupez pas du tout de la critique ? SI JE LA FORMATE A SON INSU
Vous découvrez vos personnages en cours de route ? NON JE N’AI PAS DE PERSONNAGES
Vous préparez-vous pour un livre avant de l’écrire – ou plongez-vous directement ? OUI JE PRENDS UN BAIN DE 10 SECONDES DANS UN TROU DE GALCE TOUS LES MATINS COMME HENNING MENKEL
Que faites-vous quand vous ne pouvez pas écrire ? JE MANGE
La période de gestation est-elle un processus conscient ? OUI
Y a-t-il des critiques universitaires dont vous admirez le style ? OUI
Avez-vous un public en tête lorsque vous vous mettez à écrire ? VOUI
Vous arrive-t-il d’écrire sous l’empire de la colère ou d’une autre émotion ? OUI
Vous arrive-t-il de relire vos œuvres ? OUI JE NE LIS QUE MES ŒUVRES JAMAIS CELLES DES AUTRES
Qu’y a-t-il chez les écrivains qui les pousse à se tenir en dehors du courant de la vie ? LA MORT
Que peut-on enseigner de l’écriture ? RIEN
La voix de l’écrivain, c’est son style ? NON
Quelle est la part, dans votre fiction, qui vient du réel ? AUCUNE, C’EST L’INVERSE QUI COMPTE
Vous avez quelqu’un pour vous aider dans vos recherches ? LE FANTOME DE MON PERE
Votre renommée a-t-elle des inconvénients ? NON, ELLE N’EST PAS ASSEZ RECONNUE
Quel est votre grand regret dans votre carrière ? AVOIR DÛ QUITTER LA PEINTURE EN BÂTIMENT POUR CAUSE D’ACCIDENT DU TRAVAIL
Si vous deviez choisir le seul, l’unique livre par lequel vous aimeriez que l’on se souvienne de vous ? LE NEZ EN L’ETRE
Il s’appelait comment déjà, le pitbull, dans le film » Paterson »?
Ah, oui, Marvin !
c’est plus joli que ducon, donc je vais t’appeler marvin, ducon.
ce dog là qui figure sur le t shirt
https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/originals/84/0a/0d/840a0dea577221faea082c3779d64f69.jpg
les questions qu’ on pose aux écrivains n est pas sans lien avec la précédente question de ces fameux « classiques « qui peuvent paraît il être relus à l infini par le plus grand nombre ..mais justement ne serait il pas intéressant de s interroger sur ces oeuvres de circonstances écrites dans un contexte politique très particulier, oeuvres de combat fascinantes parce que écrites pour un moment de tension ,oeuvres de combat qui ont joué un rôle capital à leur époque mais
semblent si décalées 50 ou 100 ans plus tard … je prends l exemple des « elegies de Buckov « de Brecht ou bien des textes d interventions de Sartre dans ses « Situations « sur les problèmes du Marxisme comme une réponse à Claude Lefort qui ne deviendront pas des classiques au sens traditionnel mais resteront comme des coupes passionnantes dans une problématique d époque.
P.S.: s’agissant de Paterson, j’ai bien relevé la présence de la « fiche » consacrée à WCW
https://www.theparisreview.org/interviews/4486/william-carlos-williams-the-art-of-poetry-no-6-william-carlos-williams
« Y avait-il quelqu’un pour vous guider ? UN PATRE GREC »
JJJ serait-il gay ?
Marvin ; le « sweetheart » de Lee « Chino » Marvin aura égaré plus d’un marine
https://www.youtube.com/watch?v=wwB_Mrnwr_8
(l’itw de Burroughs vaut son pesant d’amande fraîche)
…
…j’ai retrouvé , mon mot de passe, et Twitter,!…
…en tout et pour tout, …( 1 )message,…depuis plus d’un an,…
…
…tu parle d’une passion journalistique,…
…
…en tout cas, je suis effrayé, de toutes les » catastrophes « , qui sont, ou liées aux pouvoirs, en Europe,!…
…
…plus mal, et flagada, on ne sait pas faire,!…des trucs et décisions invraisemblables,…
…et, le pire, n’est pas encore passé,!…
…
…des raisons d’avoir peur,…
…faire des diversions, pour échapper, aux » couguars « , de tout poils,…
…trouver des substitutions d’avant garde,pour se garder en paix,…
…jamais, sans châteaux, et autres,…
…
…c’est qu’il faut des forces, pour avoir des résultats en créativité, intacts à nos sensibilités,…avec les curiosités actuelles plus débaucheuses,…
…
…les réparties aux apparences,!…Bip,Bip,!…etc,…
Marlon Brando sort tout droit d’un dessin de Tom of Finland, vous avez vu le film, Jean Langoncet ?
on entre comme dans un moulin (mais qui nous racontera jamais comment au juste on entrait dans un moulin ?)
Tout simplement parce qu’ il y a du grain à moudre comme disait Bergeron!
En 16/9eme
la fureur de vivre en 53 pour des faits se rapportant à 47 et promus en 55
https://www.youtube.com/watch?v=Uk1MJFwGMjI
Ce qui m’intéresse chez un écrivain en dehors de sa prose c’est de savoir avec qui il (elle) baisse, ça me réconforte de voir que Maigret par exemple était un olympien et qu’Hergé un bon mari à la maison…des êtres comme nous quoi.
JAZZI . c’est bien pour cela que je posais la question! Vous devez avoir un regard neuf et aiguisé sur les écrivains du dit pays. Une vraie découverte en somme pour vous et pour nous. Aucune provocation de ma part.
Exactement le genre de billet si intéressant que l’on va rapidement parler de tout et de rien !
-Pourquoi allez vous parler de tout et de rien ?
– Ben … pour ne pas parler du billet !
Il est inadmissible que certains Auteurs soient interviewés et pas d’autres professionnels !
J’attend « Questions/Réponses aux Charcutiers », « Questions/Réponses aux Plombiers Zingueurs », « Questions/Réponses aux Terroristes Zinglés »…..
Zut ! J’ai parlé du billet….
Pour faire plaisir aux gars qui sont du bâtiment … « Questions/Réponses aux Maçons »
Paul Klee :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/10/paul-klee-mediterranen-garten.html?q=Klee
Tout compte fait :
https://www.criterion.com/current/posts/2327-ingmar-bergman-interviews-himself
Iannis Xenakis :
A la remontée les filets de pêche du matin :
@21.12 Oh voui, Marvin de Paterson, j’adore, c exactement moi : une femelle bouboule qui joue au transgenre, comme cafoncella, la PN, à la méchante martine
http://www.slate.fr/story/118185/hommage-marvin-chien-jarmusch-paterson
23.01, Ah oui, j’aimais beaucoup André Bergeron, merci de nous avoir rappelé à la mémoire de FO.
http://www.lejdd.fr/Economie/Andre-Bergeron-l-homme-du-grain-a-moudre-est-mort-688522
@22.25, Yes. Marlon B. dans le rôle de Tom de Stockolm, c’est super-queer gai, comme le bandonéon grec.
@6.47 Merci d’avoir pensé à ma corporation. Mais que vous arrive-t-il ce matin : de la pluie sur l’île ?
Bonjour à toussent, martine, jazzman, jc et Pat V. Ca fait beaucoup en même temps, mais enfin, soyons pas chiche en ce superbe dimanche de banlieue.
Juste pour préciser qu’une bulldog n’a rien à voir avec un pittbull, martine. Toujours aussi approximative dans la pêche aux fake news, on dirait.
Recommandations de lecture aux étudiants des grandes universités américaines : Orwell, Frankenstein.
Excellent programme. On ne saurait trop recommander la lecture de ces oeuvres qui nous alertent sur les périls qui nous menacent. Je suis parfois sidéré par l’inconscience de nos contemporains. Par exemple, le péril Daech. Eh bien, reprise de Mossoul ou pas, les gens ne se rendent pas compte que Daech est à nos portes. Que dis-je, à nos portes ?Dans nos murs.
Tiens, par exemple, hier à matin, passant devant le stade, rencontré deux jeunes rebeus en petit short et chaussures à pointes, assis sur les marches du parvis.
» — Tu t’es préparé pour les Califes ? « , demandait l’un à l’autre.
Quels Califes, que je me suis demandé aussitôt. Ceux de Mossoul ou ceux de Rakka ?
» — Je suis califié d’office « , a répondu l’autre.
On pense bien que je me suis précipité à la plus proche gendarmerie pour rapporter ces propos subversifs.
Pour tout commentaire du préposé, j’ai eu droit à un rire gras.
Et la protection des citoyens, on y pense ?
L’art du bon questionnement est effectivement si complexe qu’il est bien inutile de se farcir une traduction pour s’en convaincre. vantez-nous la Paris Review en vo dear passou, après toutes ces années, les pointures de votre prestigieux blog devraient être incapables d’avaler de la prose lyophilisée comme un Champagne débullé.
Janssen J-J dit: 23 juillet 2017 à 9 h 39 min
Juste pour préciser qu’une bulldog n’a rien à voir avec un pittbull, martine.
Quand il est de petite taille, c’est un bouledogue français.
Quelle beauté que celle qui émane du frais visage de Joan Didion! Tellement en phase avec le rythme et le phrasé qui caractérise son écriture de ‘critique culturelle’.
On ne redira jamais assez l’espace de liberté qu’a représenté la France pour les écrivains anglo-saxons et surtout américains, en particulier (mais pas seulement) pour ses auteurs noirs , Wright, Baldwin, Himes,Hughes, et pour ses artistes noirs , Miles Davies, Josephine Baker, Dexter Gordon et alia…
Le dernier diamant cinématographique de Jim Jarmush, « Paterson », lève le voile sur une des formes du processus de création poétique. Génial, tout simplement.
Allez, un petit Bukowski, pour faire bonne mesure:
style
style is the answer to everything —
a fresh way to approach a dull or a
dangerous thing.
to do a dull thing with style
is preferable to doing a dangerous thing
without it.
Joan of Arc had style
John the Baptist
Christ
Socrates
Caesar,
Garcia Lorca.
style is the difference,
a way of doing,
a way of being done.
6 herons standing quietly in a pool of water
or you walking out of the bathroom naked
without seeing
me.
Phil, je sais pas vous, mais moi Paris Review et ses interviews…..euh … j’en ai rien à cirer.
La vie des auteurs, leurs niaiseries de répondant !…. On les lit, c’est bon ou mauvais. Point barre.
(j’arrive de 2 heures d’aviron. Crevé de bonne fatigue. Par Macron ! que c’était bon … Conclusion : on devrait remettre en œuvre les galères pour les malfrats des banlieues. Quelle rééducation par l’effort …)
10.57 mais nellie qui joue le rôle de marvin est américaine, donc c une « bulldog » …
http://www.slate.fr/story/118185/hommage-marvin-chien-jarmusch-paterson
ohff, c’est kom tu le sens.
Si tu préfères que je t’appelle nellie, it’s ok.
Kom t’es mignonne.
nellie, à quoi ça sert, que » Passou » y se décarcasse ?
J’ai posté ça, une fois dans ma vie:
« En 1953, il fut un des fondateurs de Paris Review, revue américaine paraissant à Paris et célèbre pour ses longs entretiens avec, entre autres, Faulkner, Hemingway, Saul Bellow, Dos Passos, William S. Burroughs et Truman Capote. En 2010, lui-même reçut le National Book Award, catégorie fiction, pour Shadow Country, réécriture d’une trilogie antérieure. Peter Matthiessen fut un temps, dans la culture américaine, une sorte de mélange entre Tintin (et plus précisément Tintin au Tibet) et Henry David Thoreau. L’écologie et la défense des Indiens furent ses combats, qui le menèrent jusqu’à la Cour suprême (où son éditeur et lui l’emportèrent, de sorte que le livre In the Spirit of Crazy Horse ne fut plus interdit de fait). »
http://next.liberation.fr/livres/2014/04/07/peter-matthiessen-ecolo-au-coeur-pur_993810
Jean dit: 23 juillet 2017 à 9 h 49 min
Vous mentez, Jean. Vous mentez, consciemment. Certes c’est une grande tradition de la rhétorique fasciste et neo-fasciste, et il est est vain de reprendre un par un la somme de petits mensonges sur laquelle l’école de pensée à laquelle vous appartenez bâtit son argumentation sempiternelle, mais la fable que vous nous racontez est une pure invention
Je n’ai pas compris où était le paradoxe, d’autant plus que l’interviewer pose toujours les mêmes questions ? Le paradoxe est plutôt chez le lecteur Passou ?
Le paradoxe du lecteur donne parfois de belles créations.
Connaissez-vous le site Dialogus ?
L’importance du français.
Salut Jack!
Sachant que votre mère était Canadienne-française, quelle importance a la langue française dans votre oeuvre?
Pierre
un acadien erran
__________________________
Salut ô Acadien errant, Pierre!
Pour répondre à ta question, je dois te parler de mon enfance. À Lowell, où j’ai vécu une dizaine d’années, j’ai été éduqué par ma mère, uniquement en français jusqu’à mes 6 ans, et mon entrée à l’école du coin. Tu saisis déjà l’influence qu’a pu avoir cette langue sur moi.
De plus, j’ai toujours revendiqué mes origines françaises… En effet, ma famille était originaire de Bretagne, sous le nom des Lebris-Kerouac. J’ai effectué quelques voyages en France pour me sentir en paix et pour retrouver mes racines. J’en ai tiré quelques romans -Le Vagabond américain en voie de disparition; Satori à Paris, mon meilleur- que je te conseille car ils te parleront de moi bien mieux que je ne puis le faire présentement.
Quand à mon oeuvre -Ciel que c’est gênant-, j’ai toujours écrit avec spontanéité, et parfois glissé naturellement quelques mots français dans me bouquins.
À toi de chercher.
À un de ces jours,
Jack
Jazzi, le paradoxe quand on pose des questions, c’est d’avoir en soi d’un côté le journaliste curieux de savoir, de l’autre l’écrivain qui ne veut surtout pas faire savoir car l’explication tue tout.
Stupide !
Expliquer l’inexplicable ! …. travail d’éboueur.
exact passou. la parole de l écrivain c est d’abord celle de l écriture car un romancier fabrique un interminable monologue sur le papier pour contenir son monde comme on met un voilier dans une bouteille.on a vu de grands écrivains comme Kundera être si mal à l aise sur un plateau télé.
Statistiquement, il y a plus de bouteilles dans les voiliers que de voilier dans une bouteille….
Parole de voileux.
Untersturmfuhrer Heydrich KKKampa, les galères, c’est pas que les rames, c’est et les rames et les chaines et le fouet. Rum, sodmy and the lash. Non seulement t’as pas lu les Misérables, mais t’es en plus un médiocre sadomaso doublé d’un nazzzillon au petit pied.
Exact !
Je ne pèse pas lourd, Bloomie la Ruine neuronale, à côté d’une intelligence comme la tienne au service de la nullité et financée par le déficit !
Pour JC, une information qui va lui plaire :
« Alors qu’un homme handicapé de 32 ans était en train de se noyer dans un étang, un groupe d’adolescents s’est amusé à le filmer, la semaine dernière, en Floride. » (Le Parisien)
Car, vois tu; mon co.nnaud de Bloomie, je n’avais pas pensé au fouet galérien, à la chiourme, et aux chaines !
Porte bien tes chaines, mollusque, rame bien et tiens bon : nous, les bons, on t’exploite !
Et c’est ravissement culturel !
« car l’explication tue tout »
Certains lecteurs aiment quand le texte est enrichi de notes multiples, afin d’aller plus loin. Ils n’ont pas forcément tort.
Delaporte, cet homme en train de se baigner sans savoir nager, ces adolescents sont sympas : il méritait qu’on l’achève à coup de galets dédicacés…
« on a vu de grands écrivains comme Kundera être si mal à l aise sur un plateau télé. »
Souvent, le passage à la TV réduit à néant tous les efforts de l’écrivain. Peu d’écrivains sont bons, face aux médias. Le drame est qu’ils croient qu’il leur faut se montrer, et parler au public, presque en se prostituant. Les téléspectateurs le savent, qui désertent les émissions littéraires.
JC….. dit: 23 juillet 2017 à 13 h 46 min
Je vous reconnais bien là, JC. Sachez, pour votre sadisme, que ces adolescents n’ont même pas été poursuivis par la justice, qui n’a rien trouvé en droit à leur reprocher… Le crime était parfait !
Macron déjà en baisse dans les sondages. Sa cote de popularité s’effondre :
« 54% des Français se disent satisfaits du président de la République, contre 64% au mois de juin, d’après un sondage de l’Ifop pour le JDD. »
« Je vous reconnais bien là, JC. » (Delaporte)
Comment pouvez vous ne reconnaître, ne m’ayant jamais connu…. sachant bien que dans tout ce que je vomis comme propos sablonneux, les oasis sont rares ?
Ambitieux !
Ce n’est pas de la méchanceté anti-palestinienne, mais il serait temps que les Juifs ouvrent en Israël des « Centres d’Accueil » pour ces délurés indisciplinés antisémites au comportement aberrant …. !
Moi j’aime savoir qui ou d’où me parle celui dont je découvre à la lecture de quoi il me parle et dans les deux cas (qui, de quoi) ce qui m’apporte le plus c’est d’approcher au plus près de la vérité pas de me pâmer dans les virtuosités du mensonge…
Ce qui m’importe le plus…
…
…J.C.,…c’est dimanche, il se tape,!…une ivresse, sur le clavier,…déjà, il entame,…sa deuxième bouteille de Cointreau,!…en cour,…
…
…mon record, 18 flûtes, et divers bières avant,…Oh,!…le vomissement, après,…
…après, être rentrer en voiture,…
…presque un meurtre, par mon » ami » humaniste,…
…le local à changé,…mais toujours une odeur de traquenards,…
…
…marché droit, pour marché de travers,!…
…etc,…l’inverse,..
…des aventures,!…Non, merci,…
…des bistrots pour régler des comptes,…
…les amis d’abords,…Ah,Ah,!…etc,…
…
« A tous les écrivains qui ont la faiblesse d’ouvrir leur porte à un interviewer (…), on a envie de crier : fermez-là ! »
Là, le paradoxe il est chez vous Passou. Journaliste et biographe, vous avez plutôt été heureux que Georges Simenon vous ouvre sa porte et sa gueule, non ?
Israël ne fait rien pour calmer les violences qui agitent depuis des semaines le pays, et même fait tout pour jeter de l’huile sur le feu en provoquant les Palestiniens. Est-ce bien le rôle d’un Etat démocratique évolué :
« Le secrétaire général de la Ligue arabe a accusé dimanche Israël de « jouer avec le feu » en imposant de nouvelles mesures de sécurité à l’entrée de l’esplanade des Mosquées à Jérusalem. »
A l’occasion de la publication de « La Porte du fond » de Christiane Rochefort (prix Médicis 1988), roman abordant le thème de la pédophilie, je suis allé l’interviewer dans sa maison de poupée du 13e arr., pour le Gai Pied. La première question que je lui ai posée, d’instinct, fut : « Quel âge avez-vous ? » Réponse outrée : « C’est une question de flic ! »…
financée par le déficit !
—
Et encore davantage dans mon nouveau poste, de presque 20%…
L’idée est bien sûr de taper dans ta retraite de petit facho nanti qui attend la mort en ramant dans les eaux troubles de l’esstreme droite méditerranéenne, Nella le Nullard.
Baroz, on ne demande par leur âge aux dames, on leur en donne un, c’est tout.
Moi, je voudrais bien qu’on m’explique pourquoi l’explication tue tout…! Ça me semble une idée complètement délirante, un cliché éculé sur la littérature qui, par nature, est inépuisable et irréductible à toute explication, quelle qu’elle soit, quelque géniale qu’elle soit. L’art, la création c’est le mystère même. Aucune explication ne peut en épuiser le sens.
Et si la technique se résume en trois lignes, ses effets demandent des explications infinis qui envahissent les étagères des bibliothèques…!
Que de fadaises dans votre article, mon grand Passou du bâtiment…!
L’interview de Passou a très mal commencé…
Si je devais interviewer Passou, je lui demanderais : « Mais qu »avez-vous donc à cacher ? »
Oui, je trouve aussi, Bloom. Mais c’est typique de notre Jazzi, qui adore la provocation gratuite. Là, il s’est comporté en mufle et il n’a eu que le retour cinglant qu’il méritait.
Un écrivain a aussi besoin de se sentir en sécurité pour parler ; il a besoin de sentir qu’on l’aime, voire qu’on l’adule même s’il ne l’avouera jamais. Si d’emblée on l’agresse, il a plutôt tendance à se replier sur lui-même.
Il faut relire les arts de la conversation pour réaliser une bonne interview. Il faut donner à l’écrivain l’envie de se confier. Il faut aussi être suffisamment intelligent pour comprendre de l’intérieur comment fonctionne son œuvre et dès lors poser des questions les plus pertinentes possibles à cet égard. C’est de moins en moins le cas chez les journalistes qui s’arrogent souvent une importance qu’ils n’ont pas comme si l’écrivain n’était que leur miroir.
Oui,là, Jazzi, je crois en effet que tu touche la zone sensible chez Passou. Ce serait la meilleure question qui soit ! Ah, on reconnaît là le pro, c’est bien ! Je suis fier de toi, Jazzi !
C’est vrai que la poule aux oeufs d’or, il ne faut pas chercher à comprendre, ce qui reviendrait à la tuer : la laisser pondre, et c’est tout. Très bonne parabole, mais parfois la curiosité l’emporte…
L’autre qui prend comme modèle de vertu politique le Secrétaire général de la Ligue arabe… Non, mais il y a vraiment de quoi se poiler sur le blog à Passou ! Les pays arabes qui ont abrité tant de nazis dans leur police et leur service secret. Faut être vraiment con comme un cornard d’extrême gauche pour nous sortir pareille plaisanterie…!
Lorsque des crétins comme Bloom traitent les âmes nobles de « facho nanti », on les remercie pour le sourire navré qu’ils procurent aux dites âmes nobles, parées de leurs vertus … uhuhu !
Widergänger dit: 23 juillet 2017 à 16 h 05 min
Vous êtes à bout d’arguments, à nous parler des nazis, du passé… Parlons d’aujourd’hui, et des violences atroces de ce week-end que fait subir Israël aux Palestiniens. La déclaration des la Ligue arabe est mesurée et pondérée, par rapport au déchaînement juif.
Je comprends parfaitement bien le malaise d’un Kundera sur un plateau de télévision. Il me semble qu’il n’y a rien de pire pour un écrivain que le plateau de télévision. La télévision est le média par excellence qui est absolument incompatible avec la littérature.
Tout ce qui compte, tout ce qui est important pour un écrivain n’a jamais été dit sur un plateau de télévision. Jamais ! Il papote à tort et à travers, ça oui ! Mais on ne parle pas de littérature. On parle de tout ce qu’il y a autour de la littérature. La télé, c’est en quelque sorte le « paratexte », le « seuil », la préface. Mais Pivot n’a jamais parlé de littérature sur son plateau. Jamais ! Deleuze l’a d’ailleurs très bien dit dans son abécédaire, avec le ton ironique qui convient.
Mais les dirigeants arabes sont toujours les mêmes nazis. Ça n’a guère changé. Nazis que traitent avec révérence l’extrême gauche française dont l’inénarrable Delaporte des chiottes.
15:37, Bloom a tout compris, bravo pour « Nella le nullard, petit facho nanti » hihihihih, bien joué
Et je signale à ce cornard de Delaporte des chiottes que le Secrétaire général de l’ONU a fermement condamné Abbas et l’autorité palestinienne ! C’est autrement plus sérieux !
« il n’a eu que le retour cinglant qu’il méritait »
Elle a démarré au quart de tour, et le corps à corps a pu commencer, WGG ! Cela a donné une excellente interview, sur un sujet délicat que plus tard Angot développera pour son plus grand profit !
(j’avais enchaîné en précisant que je tenais ainsi à mieux souligner la jeunesse de ton de son livre)
Ce pauvre Bloom se prend pour le Roi des Belges : il n’est que le Roi des C.ons.
Misère du pompe-budget bon à rien ! Qu’est ce qu’on rigole de voir le poisson rouge cuculturel tourner à vide dans son bocal !
Don’t explain … au fond, c’est le mot « expliquer » qui gêne. Maître, expliquez-nous : c’est la supplique des naïfs, incessamment condamnée à être déçue. « Expliquer » et « explication » suggèrent une exigence d’exhaustivité, là où il n’y a jamais qu’interprétation. L’explication se voudrait unique ; l’interprétation sait qu’elle ne sera jamais qu’une parmi d’autres. Nous avons tous le droit d’avoir notre interprétation ; une interprétation en appelle une autre. Qui prétend « expliquer » rejette avec dédain toute autre manière de comprendre. Qui se contente d’interpréter souhaite la confrontation. Nous dirions tous, modestement, avec La Fontaine : « Si j’osais ajouter au mot de l’interprète ».
Une explication littéraire a pour fonction et pour but d’expliquer COMMENT la magie opère. Mais elle ne peut avoir pour but ni pour fonction de dire EN QUOI la magie opère. La magie est la magie et rien ne peut ni ne pouyrra jamais expliquer en quoi ni pourquoi la magie opère.
C’est le langage en soit, au-delà même de la littérature, qui est magique. Pourquoi le langage peut-il produire des effets de fascination, de séduction, d’envoutement, de ravissement, de plaisir, de vérité. C’est extrêmement mystérieux, c’est même incompréhensible. Nul ne sait rien de tout ça ! Pas même les écrivains !
parées de leurs vertus
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de leur verrue, la célèbre Verruca Campa Defiguris, marque de fabrique du crétin des iles.
Tu crois que Passou est en train de rédiger la réponse à ma question, WGG ?
Ce serait un scoop, en direct sur la RDL ! On a déjà le titre : Qu’a donc à cacher Assouline ?
Et qu’il ne nous fasse le coup du « Moi, rien… » !
Oui, si tu le dis, Jazzi, je veux bien te croire. C’est toi le pro. Si le résultat était effectif, près tout c’est toi qui avais trouvé le ton juste pour l’aborder. Mais ce qui est vrai pour cet écrivain ne le serait pas pour un autre.
La bagarre incessante dans les rapports entre journalistes et écrivains, c’est pénible. J’imagine mal Flaubert ou Proust dans cette situation. Baudelaire, si !
Bien sûr que non, Jazzi ! Ce n’est pas ici qu’il se confierait, ni maintenant dans sa vie. Mais un jour peut-être, ailleurs. Mais tu as touché là le fond du problème à Passou, je crois, Jazzi. Passou écrit pour se cacher, c’est évident pour moi. Il le regrettera un jour, je pense. Mais l’avenir en jugera mieux que moi.
Sur cette histoire d’explication et d’érudition qui gaterait parfois, à trop en faire, le plaisir de lire,Il me semble qu’il y a dans le tome XV des Lundis de Sainte-Beuve. C’est dire que la controverse ne date pas d’hier.
« Mais ce qui est vrai pour cet écrivain ne le serait pas pour un autre. »
Bien sûr, WGG ! Mes interview d’écrivains, dans le Gai Pied : Roger Peyrefitte, Julien Green, Dominique Fernandez, Yves Navarre, Renaud Camus… étaient menées à l’opposée de celles dont il est question ici. Les miennes étaient taillées sur mesure. Je ne donnais pas dans la production industrielle…
« Passou écrit pour se cacher »
Paul Edel aussi, WGG.
Campa-ci, Nella-là : Campanella gros bêta
le Journaliste : c’est un Grand Honneur de me recevoir aujourd’hui chez vous pour répondre à mes questions.
l’Ecrivain : c’est normal, un grand écrivain se doit aussi d’aller à la rencontre de tous ses lecteurs, même les plus insignifiants.
J : Oui, bien sûr. Aujourd’hui vous ne vivez plus en France, vous avez quitté Paris.
E. : Paris n’est plus le lieu de l’écriture, la France n’est plus le lieu de l’inspiration, l’Occident n’est plus le lieu de la Littérature. J’ai parcouru le Monde, à la recherche d’un Ailleurs, pour trouver l’Autre en moi, un Autre qui soit cet Autre littéraire que tout écrivain recherche.
J : où vivez-vous aujourd’hui ?
E. : je vis dans un petit village de la forêt amazonienne, avec mon épouse et mes enfants. J’ai épousé la fille du chef du village, un jour c’est moi qui lui succèderai. C’est là que ma conduit mon écriture, là est le lieu de l’écriture.
J : comment avez-vous trouvé le sujet le votre dernier roman ?
E. : nous, les écrivains, nous ne trouvons jamais le sujet d’un livre, c’est le sujet qui nous trouve, il s’impose à nous, comme une force surnaturelle, vous devenez sa marionnette, sa poupée Vaudou.
J : oui, je comprends, combien de temps a-t-il fallu pour écrire votre Dernier Livre ?
E. : comment vous dire, ce n’est pas facile à expliquer mais en vérité, je n’ai jamais écrit de livres, mes livres s’écrivent d’eux-mêmes. Non, pour être plus précis je dirais que mes livres m’ont écrit plus que je ne les ai écrits.
J : oui, bien sûr. Dans votre Dernier Livre, on croise beaucoup de personnages, certains très attachants, avez-vous réellement connu ces gens ?
E. : mon soucis a toujours été de donner une voix à ceux qui n’en ont pas. Les oubliés, les sans-voix, je leur offre, par la beauté de mon écriture une beauté qu’ils n’ont jamais connu dans leur triste vie, je leur apporte, comme une offrande, par la grandeur de mes livres, une grandeur dont ils ne soupçonnent pas l’existence.
J : diriez-vous que vous êtes un témoin ?
E. : oui, mais un témoin est celui qui vient témoigner, comme lors d’un procès. Si vous me le permettez, je préfère dire que je suis, non pas un témoin, mais le Témoin. L’écrivain, s’il veut réussir son œuvre ne doit pas chercher à être un témoin, mais toujours Le témoin, Le témoin de son temps, celui qui sait, qui voit ce que personne ne peut voir, ne doit voir, ou n’ose voir.
J : vivre dans la forêt amazonienne est-il un moyen pour avoir une meilleure vision ?
E. : la vraie vision n’est pas une vision visuelle mais plutôt celle d’une conscience du Monde.
J : Pourtant votre Dernier Livre se déroule dans un cadre urbain, quelle part joue l’imagination dans votre œuvre ?
E. : comment vous dire, l’imagination, comme l’écriture sont pour moi des choses naturelles, je ne cherche jamais à les trouver car elles savent toujours ou me trouver.
J : peut-on dire de vous que vous êtes un écrivain engagé ?
E. : bien sûr, c’est la conscience du Monde qui fait notre engagement, à nous les Grands Ecrivains. Savez-vous pourquoi, malgré le grand nombre d’écrivains, nous sommes si peu nombreux à être de vrais écrivains ? Parce que ce Monde est à la fois grand et petit, il est beau et laid, il est lourd et léger. Seuls ceux capables d’une vraie et grande et vraie écriture seront capables avec leur voix exceptionnelle de restituer les Contrastes, l’engagement de l’écrivain est un engagement du Contraste, il doit être la conscience d’un monde contrasté. Pour l’être il faut être un homme de goût, du bon comme du mauvais.
J : fort bien. Et vos lecteurs ? avez-vous pensé à vos lecteurs en écrivant votre Dernier Livre.
E. : le lecteur est le problème de l’écrivain car il est à la fois son moteur et son frein. Il est celui qu’il doit oublier tout en y pensant. Le lecteur est celui qui nous donne la force d’avancer sur le dur chemin de la Littérature, mais il est en même temps notre perpétuel découragement.
J : êtes-vous sensible au succès ?
E. : Plutôt que de succès je préfère parler d’amour. Vous voulez savoir si nous les écrivains, nous écrivons pour être aimés ? Je répondrai qu’un écrivain écrit toujours pour être aimé mais il n’est jamais aimé pour ses écrits. Seule restera la Mémoire, celle de l’écriture. La Trace comme le vacarme d’une larme qui coule sans bruit sur une joue. Cette trace marque le chemin sur lequel nous écrivains, allons péniblement, mots après mots, jusqu’à la fin de notre histoire, pour nous rendre compte que cette fin n’était que le signe d’un début, un éternel retour, l’éternel recommencement, l’éternel début, voilà le fardeau de l’écrivain.
J : vous parlez d’éternel retour, diriez-vous de vous que vous êtes un écrivain nietzschéen ?
E. : si la Littérature est nietzschéenne, si être un Grand Artiste est être nietzschéen, alors oui ! je peux dire que je suis nietzschéen. Comme lui, ma vie est, à mes yeux, instinct de croissance, de durée, d’accumulation de force, de puissance : là où la volonté de puissance fait défaut, il y a déclin. La Littérature est ma volonté de puissance, comme cette fleur qui va chercher la lumière au dessus de la canopée, l’écrivain va vers les cimes pour trouver son inspiration. Mais ensuite, il doit quitter ces cimes, revenir auprès des hommes qui vivent dans l’obscurité pour leur transmettre sa Lumière qui prend alors la forme de son œuvre littéraire.
J : je vois. Merci…
Bien sûr Marc, qu’elle ne date d’hier. Je pense qu’elle est éternelle comme la littérature.
On a beau écrire un traité de style sur la phrase de Proust, la décortiquer comme il convient pour en comprendre les effets magiques, on ne saura jamais au bout de l’analyse comment Proust s’y prend pour réussir à écrire ses phrases magiques, comment il se fait que lui réussit là où d’autres qui adoptent le même genre de phrase échoueront. On appelle ça le « génie », faute d’explication justement. Le mot « génie » est comme un blanc de la pensée critique. Le mystère du génie. Un hasard qui réussit. Valéry a tenté d’en rendre compte dans son très grand texte sur la création littéraire qui est son texte sur Léonard de Vinci.
VIVE BLOOM !
autrement dit, faudrait que passoul n’interrogeasse que des hétéros pour être taillé sur mesure ?
ce que les gens aiment regarder chez les pivot ou autres busnel, c’est la situation d’humiliation de tous ces écrivains obligés d’aller faire le SAV pour le compte de leur éditeur. Le pb, c’est que la plupart aiment ça, on peut en déduire ce que vaut la littérature d »aujourd’hui. Passou n’a rien à cacher, vu qu’il n’est pas un écrivain mais qu’un journalissse de la littérature moyenne. Talentueux et méditique, nul n’en disconvient.
Non, pas Paul Edel ! Là, nos avis divergent. Non, Paul Edel c’est beaucoup plus transparent, c’est d’ailleurs un bien meilleur écrivain que Passou. Paul Edel est manifestement doué d’une très grande sensibilité et d’un jugement littéraire qui tombe souvent très juste. Il sait instinctivement ce qui est vrai et ce qui est faux, si on peut parler en ces termes à propos de la littérature. Il écrit par ailleurs des textes parfois d’une beauté poétique tout à fait extraordinaire qui baignent dans la lumière d’un mervilleux vague à l’âme qui n’a rien à cacher. Je ne saurais dire ce qu’il en restera de l’œuvre de Popaul. Mais ce qui me paraît de l’ordre de l’évidence, c’est que de l’œuvre de Passou ne restera que ses articles, mais ils n’auront jamais l’importance par exemple des Lundis de Sainte-Beuve. C’est à mon avis ce que cache toute l’œuvre de Passou. Popaul est un poète, Passou un tâcheron. Je suis sévère mais lucide, du moins c’est ce que je crois.
Et moi je signale à ce falsificateur de Wgg que « le Conseil de sécurité des Nations unies se réunira d’urgence, lundi, pour évoquer les violences à Jérusalem ». Il y a là un gros problème, en effet, et les Israéliens n’arrête pas d’aggraver la situation par des mesures de provocations bellicistes. Ils vont se faire taper sur les doigts et rappeler à l’ordre. Si cela pouvait servir à quelque chose !
Un très bel interview de passou paru dans la revue des 3 mondes d’octobre 2006 :
Journaliste : merci de nous recevoir aujourd’hui chez vous, dans une pièce de votre appartement que vous affectionnez particulièrement : votre bureau. Vous y travaillez, entouré de certains de vos plus beaux tableaux et de magnifiques objets d’art. Vous êtes une personnalité respectée du monde de l’art et de la culture. Pouvez-vous nous expliquer cette passion qui anime votre existence depuis votre plus jeune âge ?
passou : Tout d’abord, c’est moi qui vous remercie de l’honneur de votre présence. C’est vrai que j’ai pris conscience très tôt de l’importance du patrimoine artistique et culturel, mon père était lui-même un grand amateur d’art, un collectionneur avisé, il m’a transmis cette passion. J’ai eu la chance de passer mon enfance au milieu de ces œuvres. Mon travail est à la fois une passion et une mission, seuls les domaines de l’art et de la culture sont à même d’élever notre esprit au niveau auquel il aspire naturellement.
J : Vous parlez de mission, faut-il voir dans vos propos une connotation religieuse ?
passou : Non, même si la religion et la culture sont destinées à élever nos âmes, les voies qu’elles empruntent pour y parvenir sont très différentes. Sans vouloir dénigrer les croyants, je pense que la voie du Divin est bien plus facile à suivre, si l’appel de Dieu ne s’adresse qu’à l’âme, en revanche, celui de l’art et de la culture s’adresse autant à l’âme qu’à l’esprit. Toutefois, s’il fallait trouver un point commun entre les deux, je crois que le divin, tout comme la culture, émane d’un même travail d’humilité où chacun constate sa petitesse devant des valeurs qui le transcendent.
J : Ces deux univers ne visent-ils pas à rendre les hommes meilleurs ?
passou : Permettez-moi de vous répondre au regard de ce qui nous réunit aujourd’hui, à savoir l’art et la culture, en effet, notre mission — vous voyez, je réutilise à nouveau ce mot — consiste à humaniser l’homme car l’homme ne naît pas homme, il ne le devient qu’après un long et pénible cheminement. L’art et la culture contribuent à mener à bien ce difficile processus d’humanisation.
J : Pourtant au cours de l’histoire des hommes, nous trouvons bon nombre d’exemples où l’art et la culture n’ont pu éviter les pires actes de barbarie.
passou : Oui, je sais ce reproche. J’ai souvent entendu ces discours et je vois à quels événements tragiques de notre histoire vous faites allusion. Nous pourrions faire le même constat pour les religions. Que dire en effet d’un homme interprétant magnifiquement le matin, sur son violon, des musiques sublimes, et l’après-midi se livrant à des crimes abominables, sinon qu’il a joué cette musique sans la comprendre, je veux dire il ne l’a pas comprise dans son essence, il a juste joué des notes. Qu’importe s’il les a jouées magnifiquement, s’il est un virtuose doté d’une technique irréprochable, la virtuosité est la preuve d’une parfaite connaissance de la technique musicale, toutefois elle ne témoigne pas d’une perception de l’âme musicale qui elle, vise à nous rendre meilleurs.
J : Vous évoquez l’interprète, mais s’agissant du compositeur lui-même, le fait de pouvoir créer cette musique sublime n’est pas toujours le gage d’une grandeur d’âme.
passou : Permettez-moi de ne pas partager ce point de vue. Nous sommes des êtres tellement complexes, dans toutes nos actions cohabitent à la fois la part la plus sombre mais aussi la part la plus lumineuse de nous-mêmes, la création artistique naît de cette complexité. Découpez en deux votre compositeur ou votre écrivain pour ne garder de lui que l’homme bon et généreux et vous n’obtiendrez que la moitié de son œuvre ! Un grand penseur a écrit : « L’homme a besoin de ce qu’il y a de pire en lui s’il veut parvenir à ce qu’il a de meilleur. » La beauté d’une œuvre, voyez-vous, n’est que l’expression du désir de parvenir à une réconciliation entre ces entités opposées dont nous sommes faits.
J : Vous dites souvent que s’il fallait donner une seule raison de s’engager dans ce combat, elle se résumerait en un seul mot : la vérité. Qu’entendez-vous par-là ?
Passou : C’est exact, chaque œuvre dévoile une parcelle de Vérité. Mais cette Vérité ne tombe pas du ciel, elle exige une contrepartie. Cette contrepartie est la prise de risque de l’artiste. Chaque réalisation artistique représente une mise en danger de son auteur. Si le créateur accepte de courir ce risque alors son œuvre nous dévoilera une Vérité. Si à l’inverse, le créateur, par peur, refuse de prendre ce risque son œuvre n’atteindra jamais cette Vérité. Voilà pourquoi nous ne devons avoir de cesse de louer l’admirable courage des artistes qui osent assumer cette prise de risque !
J : Vous-même vous n’avez pas hésité à vous mettre en danger. Vous êtes l’auteur d’un livre, « la vie sexuelle d’un Grand Ecrivain » Dans ce livre vous n’hésitez pas à dévoiler une face cachée de votre personnalité. Vous prenez un risque énorme en décrivant des pratiques sexuelles peu ordinaires, et, permettez-moi de vous le dire, souvent réprouvées par la morale.
passou : Je vous remercie d’évoquer cet ouvrage, toutefois vous comprendrez qu’il n’est pas aisé pour moi d’en parler. Non pas que je sois gêné par le contenu. C’est plutôt que nous parlions à l’instant des grandes œuvres, il est évident qu’avec ce livre nous entrons dans un autre univers, car il n’a pas la prétention d’entrer dans cette catégorie… ce n’est qu’un tout petit livre sans ambition. Mais ce serait faire preuve de vanité que refuser vos compliments, alors je les accepte ! Notre seul souci consiste en effet dans la recherche de la Vérité, si ce livre devait receler qu’une seule qualité, ce serait justement celle de refuser le mensonge ! Je me suis rendu compte, en l’écrivant, à quel point la littérature propose toute la richesse de ses moyens pour nous aider à plonger dans la multiplicité de nos identités. Seul l’art nous permet d’entrer dans le jeu de cette complexité. Il y parvient essentiellement par un processus de dévoilement ! Le mensonge nous éloigne de la beauté tandis que la Vérité nous en rapproche. Mon livre est peut-être critiquable sur la forme, je laisse les critiques et les lecteurs en juger, mais je tiens à dire que sur le fond, il est inattaquable, car il ne dit rien d’autre que la Vérité ! Bien sûr, cette Vérité n’est pas toujours facile à dire, ni à entendre, elle constitue toujours une prise de risque et une mise en danger de l’auteur. Vous avez dû certainement vous en rendre compte si vous l’avez lu ?
oupss erratum c’était pas une interview de passou, mais de Paul Edel, tout le monde l’aura reconnu bien sûr ! il m’excusera pour cette boulette…
« Toujours les mêmes questions… »
et surtout, plus grave : toujours les mêmes réponses !
Delaporte des chiottes traite l’ONU et son Secrétaire général de « falsificateur ». Le jury appréciera…
On s’achemine vers un rappel à l’ordre des autorités israéliennes, dont tout le monde sait, y compris à l’ONU, qu’elles mettent aujourd’hui de l’huile sur le feu. Israël, depuis l’origine, est un Etat voyou, qui viole impunément la loi internationale.
16:45, JC : son seul argument : l’injure… et il se casse !
celui de passou :
J : pour vous c’est quoi écrire ?
passou lorsqu’on est du bâtiment, que l’on sait à peu près ce qui gouverne l’invention d’un roman, la somme de doutes, d’angoisses, de difficultés et de joies qui y préside, que l’on est déjà passé par là
Journaliste : oui mais c’est aussi une technique ?
passou : en art la question de la technique est si secondaire qu’elle peut se liquider en trois phrases
journaliste : que voulez-vous dire par là
passou : que l’on sait en vérité qu’on n’en sait rien car tout cette affaire n’est qu’instinct, incertitude et intranquillité
journalistes : que pensez-vous des journalistes qui vous posent des questions ?
passou : parfois on maudit le journaliste qui nous force à formuler l’informulable et qui doit le rester !
journaliste : n’est-ce pas là un paradoxe ?
passou : oui, bien sûr ! évidemment ! on est confronté à ce paradoxe
journaliste : mais les lecteurs veulent savoir ? non ?
passou : malgré notre curiosité de savoir comment nous faisons, de quelle manière nous nous s’y sommes pris, dans quelles circonstances et avec quels instruments, on a juste envie de leur poser une question qui d’ailleurs n’en est pas une…
journalsite : oui, laquelle ?
passou : cette question se réduit à deux mots empruntés à l’une des plus belles chansons de Billie Holiday, et devrait être de nature à clore aussitôt tout entretien avant même qu’il n’ait commencé
journaliste : lesquels ?
passou, désolé je m’en souviens plus…
@ paru dans la revue des 3 mondes
(précisons : & traduite par pénélope fion)
En plus, contrairement à ce que prétend Passou non sans quelque prétention justement, je ne pense pas que personne sache ce qui préside à la création d’un roman. C’est une affaire personnelle et singulière pour chaque écrivain. Il ne peut pas y avoir de règle générale à cet égard, pas de théorie possible, car il n’y a de théorie que du général pas de la singularité.
Si Balzac était conscient de son génie, je ne suis pas certain du tout qu’il ait jamais su en quoi au juste consistait son génie. Ce sont les critiques littéraires qui l’ont mis au jour. Mais lui n’en savait au fond pas grand chose, je dirai que ce n’était pas son affaire en fin de compte. C’est l’affaire des critiques, ce qui justifie la critique d’ailleurs. Il manquerait quelque chose à la littérature s’il n’y avait pas la critique littéraire, et je ne distingue pas ici les différentes formes de critiques, journalistique, universitaire, bloguesque, personnelle, littéraire des écrivains, etc.
Mais t’énerve pas, Delaporte des chiottes ! On la connaît pas cœur ta rhétorique de chiottes. Tu te fatigues pour rien. Soit tu prêches des déjà convaincus, soit tu rencontres l’hostilité. Tu ne convaincras personne ici.
bel aveu pour un journaliste qui aura passé sa vie a vouloir trouver des explications là où il n’y en avait pas…. don’t explain !
vous avez bien raison passou, c’est sans doute le journalisme et les biographes qui auront eu la peau de la littérature, mais ça, ceux qui ont lu James le savaient déjà…
« Tu ne convaincras personne ici. »
Je n’en suis pas si sûr. Je défends la position la plus répandue, aujourd’hui qu’Israël s’est mis tout le monde à dos.
Par contre, Wgg, je vous remercierais de ne pas me tutoyer, comme si j’avais gardé les vaches avec vous. Il n’en est évidemment rien, et tout nous sépare, heureusement pour moi.
cuculturel
==
Quel talent! Attention, les neurones fonctionnent à plein, le crédit va bientôt être épuisé (plus que 4).
Ya pas à dire, pour ramer, il s’y entend, le fâcheux facho…!Ach, Ze Fun we haf in Stahlingrat, Herr Hillter!
« C’est l’affaire des critiques, ce qui justifie la critique d’ailleurs. »
Trop souvent les critiques sont des vautours, qui abusent d’un autre talent que le leur. Quant à Balzac, bien sûr qu’il savait qu’il avait du génie. IL n’a pas attendu qu’on vienne le lui dire ! Souvent les critiques ne découvrent vraiment le génie d’un écrivain que longtemps après. Ils discernent mal dans l’instant ce qui se joue, comme les journalistes, d’ailleurs.
Quand on regarde de près par exemple ce qui a présidé à la création de L’Éduction sentimentale, de Flaubert, on se rend compte que Flaubert n’en savait rien lui non plus pendant longtemps ; il a longuement hésité entre plusieurs options, naviguant à la petite semaine vrs des rives inconnus de lui avant que son projet lui apparaissent dans toute sa clarté : écrire le romn d’une génération, la sienne bien sûr.
De même Aragon dans son Je n’ai jamais appris à écrire ou les incipit, où il développe justement l’idée qu’en commençant un roman il ne sait jamais où il va. Le hasard seul préside à la création notamment romanesque. C’est un trait marquant de la modernité précisément comme l’a théorisé Umberto Eco dans l’un de ses essais, L’œuvre ouverte.
Tu te trompes lourdement Delaporte des chiottes. T’as jamais été gardien de vaches. Tu tu gardes les porcs !
« Tu tu gardes les porcs ! »
Vous n’aimez pas le porc, Wgg ? Vous n’en mangez jamais ?
Si, les porcs de ton espèce, je m’en bouffe un régulièrment au petit déjeuner… Je les apprécie bien cons, bien sales, bien pourris !
Israel s’est mis tout le monde à dos
==
La terre étant ronde, qui s’est mis quelqu’un à dos l’a forcément aussi devant soi.
[A Jérusalem, la terre est p(i)late]
Israël est devenu le Juif des nations, comme le déplore Shmuel Trigano. Mais ce n’est pas à l’honneur des nations, c’est à leur déshonneur !
Le camp des Delaporte des chiottes, c’est le camp du Mal.
Savoir poser des questions relève en vérité d’une science infinie.
JC….. dit: 23 juillet 2017 à 11 h 14 min
« j’arrive de 2 heures d’aviron. Crevé de bonne fatigue. »
Ya encore du boulot pour arriver au niveau de Charlton Heston dans Ben Hur
WGG sérieux je m’inquiète pour vous, la dernière fois que je suis venu ici c’était il y a 3 ans et vous vous engueuliez déjà avec delaporte, sérieux WGG ça craint, en plus on n’est même pas sûr que delaporte existe vraiment, si ça se trouve vous vous engueulez avec un truc qui n’existe même pas.
regardez autour de vous : vous n’êtes que 3 ou 4 à fréquenter encore ce blog, les autres sont sont partis, soit ils sont morts, vous vous demandez qui sera le prochain sur la liste ?
vous savez quoi WGG, vous devriez enfin apprendre à devenir un vrai stendhalien !
vous voulez que je demande à Paul Edel qu’il vous apprenne à le devenir ?
sérieux c’est devenu hyper glauque ici : on revient 3 ans plus tard et vous parlez toujours des mêmes trucs…
ça sert à ça les livres ?
même passou, après avoir posé des questions aux écrivains et pondu des biographies nous fait le coup du motif dans le tapis et se demande si tout ce qu’il a fait durant toute sa vie a servi à quelque chose.
j’espère qu’il ne lit pas vos commentaires sinon il va nous péter un plomb le pauvre parce qu’il va se rendre compte que même son blog n’aura servi à rien sinon à fabriquer des crétins qui répètent touours les mêmes trucs.
c’est hyper glauque.
j’aime beaucoup la photo d’Anémone, elle est très jolie.
elle a pris un petit coup de vieux elle aussi.
sauf que je ne vois pas ce qu’Anémone vient faire dans cet article.
passou vous vous êtes pas mélangé les pinceaux dans vos albums photos, le mieux c’est de la classer en ordre dans des dossiers, pour ça il faut aller dans explorer et dans photos vous faites un clic droit de la souris et vous prenez l’option « nouveau dossier », comme ça ça permet de mieux les ranger.
C’est déjà fait hamlet. Merci de l’aide mais je me sens parfaitement heureux et à un point que vous ne soupçonnez même pas… Votre notion du temps et de la duée en revanche n’est pas sans m’inquiéter quelque peu. Reprenez votre Almanach, ça peut servir.
Et méditez ce vers d’Ovide (Amores, Liber III, 4) :
Nitimur in uetitum semper, cupimusque negata
(Nous nous portons vers ce qui nous est défendu, et nous désirons ce qu’on nous refuse).
On en trouve de nombreux commentaires tout au long des siècles, chez saint Augustin dans son traité De spirite et litera ad Marcellinum liber unus pour justifier la libertas christiania défendue par saint Paul dans l’Épitre aux Galates (V,1) contre l’ « esclavage » de la loi mosaïque dans le Deutéronome ; repris par Luther qui approuve saint Augustin de citer Ovide pour défendre saint Paul contre la loi mosaïque ; Rabelais, dans l’épisode de l’Abbaye de Thélème, qui cite littéralement ce vers d’Ovide pour défendre la liberté des Télémites qui ne semble pas vraiment conforme à l’idée que pouvait s’en faire saint Paul dans l’Épitre aux Galates (V, 13).
Vous voyez que tout cela est bien confus et bien compliqué… D’autant que quand on prend en main (si je puis dire) l’élégie des Amours d’Ovide, on voit qu’il parle du désir d’une femme laissée seule à la maison par son mari : « Amant cruel, tu as imposé un gardien à ta tendre amie ; mais tu as beau faire : c’est par sa vertu qu’une femme doit être protégée. Celle-là seule est chaste qui le demeure quand elle n’a rien à craindre ne l’étant pas ; celle qui ne fait pas l’amour, parce qu’elle ne le peut pas, c’est comme si elle le faisait. »
Dure uir, imposito teneræ custode puellæ
Nil agis ; ingenio est quæque tuenda suo.
Siqua meta dempto casta est, ea denique casta est;
Quæ, quia non licuit, non facit, illa facit.
De cette simple histoire d’adultère, on en arrive quelques siècles plus tard à la négation de la loi mosaïque et à l’extermination des Juifs dans les chambres à gaz. Qui aurait jamais pu prédire où nous aurait mené cette simple histoire d’adultère ?
« mon père était lui-même un grand amateur d’art, un collectionneur avisé »
Faux. Le père de Paul Edel était quincailler à Caen, hamlet, quand son fils sortait le mot culture, il recevait une baffe !
Ce qui se passe à Jérusalem ou à côté est sans grande importance. Ce sont des coupables qui meurent, dans un camp comme dans l’autre.
Les innocents pacifiques qui en Asie meurent de famine, de maladies, de catastrophe naturelle, par milliers, constituent un fait autrement plus important. Pourquoi personne n’en parle ici ?
Laissez ceux qui se font la guerre mourir de la guerre. C’est dans l’ordre des choses depuis toujours.
« Nous nous portons vers ce qui nous est défendu, et nous désirons ce qu’on nous refuse ». Il aurait du signer Avide !
dont l’œuvre, novatrice et exigeante, fut occultée, contestée voire rejetée par une partie de la presse et du public pour « hermétisme », « confusionnisme » et « artificialité »6. Bien que l’auteur soit lu et apprécié à l’étranger, son nom est en effet méconnu de la plupart des médias français lors de l’attribution de la récompense7.
qui estce? C’est un prix nobel
La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle s’est noyée ce vendredi à Ramatuelle en tentant de sauver des enfants emportés par de fortes vagues.
Cet acte héroïque restera attachée à son nom.
Il me semblerait judicieux que lui soit décernée la Légion d’Honneur à titre posthume.
Le Sénat doit être réformé.
S’il faut conserver deux chambres, cette seconde devra comporter beaucoup moins de sénateurs, et former davantage un conseil qu’un sénat.
La nombre de 40 me semble convenir.
Voici de quoi faire de substantielles économies, autrement plus importantes que les 32 millions d’euros minablement épargnés sur le dos des bénéficiaires de l’APL.
C’est fou la ressemblance avec Anémone, hamlet ! Laquelle est la moins moche ?
l’auteur soit lu et apprécié à l’étranger, son nom est en effet méconnu de la plupart des médias français lors de l’attribution de la récompense7.
qui estce? C’est un prix nobel
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Claude Simon, dont l’écriture a été très fortement inspiré par celle de Faulkner, notamment dans La route des Flandres, roman qui porte des échos d’Absalom, Absalom.
Prix Nobel 1985, année où, coopérant militaire, j’ai eu ma première inspection aux AF menée par un inspecteur général qui avait fait sa thèse sur…Claude Simon.
inspiréE.
De tous les auteurs du Nouveau Roman, Claude Simon reste celui auquel je suis le plus attaché. C’est l’écrivain français qui a le plus rayonné en Europe, me semble-t-il. Antonio Lobo Antunes au Portugal me semble être un des nombreux enfants spirituels de Claude Simon. Son Manuel est inquisiteurs me semble tout droit sorti des romans de Claude Simon.
Je comprends Stendhal, je le sens maintenant (en grande partie grâce à Popaul d’ailleurs) mais je ne serai jamais stendhalien. Ce n’est pas ma personnalité. Stendhal n’est pas ma grille de lecture du monde. Je lis le monde à partir de Flaubert bien plus certainement, et au-delà de Flaubert, quelque part entre l’inconnu, l’inachevé et le presque rien…
Je viens de voir le film sur la reine d’Angleterre sur ARTE. J’ai enfin compris pourquoi je n’aime pas les Anglais… Mon Dieu, mais il y a un abîme entre un Anglais et moi…! Pourtant j’ai énormément apprécié ce film, qui est extrêmement émouvant à tout point de vue. Mais l’Angleterre c’est vraiment un pays de cinglés…
Cet amour/haine pour la reine d’Angleterre, mais on a le sentiment de se retrouver en 1789 ! C’est dingue. Ils sont dingues ces Anglais ! Dingues !
En comaparsion, je me rends vraiment compte à quel point ma sensibilité politique est complètement républicaine et à quel point mno éducation en France est le fruit de la République. Là, on prend conscience à quel point on est entièrement façonné par l’éducation qu’on reçoit, à la maison à l’école, et partout, qui façonne même le sentiment dans le rapport au pouvoir. C’est tout à fait étonnant. Si j’étais Britannique, il est fort probable que je sentirais comme un Britannique.
Mêmes sentiments pour l’Angleterre, qui me parait exotique, WGG. Sinon, pour le Nouveau Roman, moi je sauve en priorité Beckett.
« Je lis le monde à partir de Flaubert bien plus certainement, et au-delà de Flaubert, quelque part entre l’inconnu, l’inachevé et le presque rien… »
Et même le rien absolu, c’est-à-dire le néant, tant ce pauvre Wgg, qui se croit un lecteur privilégié de Claude Simon, est un nul incroyable, qui, à force d’enfler, va finir par crever comme une outre pleine de vent.
Sinon, sur les conseils de Popaul, je suis allé voir « Dunkerque » au cinéma. La guerre sur terre, en mer et dans les airs, les tympans en prennent un sacré coup !
je suis allé voir « Dunkerque »
Jacuzzi, à part pour les typans, ça vaut le déplacement ?
Si on est amateur de films de guerre, surement, Delaporte.
Je pensais aller le voir, en début de semaine.
Après avoir bien relu le Gargantua, de Rabelais, je peux dire que le sens global de ce roman est la liberté au sens chrétien du terme, comme message explosif, mais teinté d’érasmisme contre Luther et contre saint Paul, avec un penchant aristocratique pour la bonne humeur, une certaine vision de la grâce qui n’est pas si éloignée de celle d’un Pascal mais sans la rigueur menaçante du Jansénisme, vision sauvée par le rire populaire mais où le peuple est tout de même assez exclu ; les génats sont ds rois, des nobles ; les Télémites sont des gens « bien nés », le bon gouvernement relève du roi-philosophe de La République de Platon. On est quand même très loin de la vision carnavalesque qu’a voulu en donner Bakhtine ! On est constamment dans la haute pensée, la haute politique, la haute idée de l’éducation, la haute pnsée théologique. C’est un roman d’intellectuel pour les intellectuels, pas pour le peuple. C’est un roman qui a bien des égards est directement adressé au roi et à sa cour et aux courtisans de haute volée.
Les romans de Beckett me font carrément chiller…! Je n’aime que son théâtre, et encore pas tout son théâtre. Mais je révère absolument En attendant Godot, qui, à mes yeux, est la plus grande pièce de tout le théâtre du XXè siècle.
« Après avoir bien relu le Gargantua, de Rabelais »
Pauvre Rabelais, qui ne mérite pas ça ! L’imposture n’était pas sa tasse de thé, mais Wgg vint…
Oui, exotique, c’est le mot, Jazzi ! Cela n’empêche nullement tous ces Britanniques d’être bouleversants à leur manière. Mais je les vois quasiment comme des extraterrestres… Je n’ai absolument pas leur sensibilité. C’est fou.
Beckett est irlandais, Baroz, il fut le secrétaire de Joyce et ne retoruna pas la passion qu’éprouvait la fille d’icelui, Lucia, excellente danseuse au strabisme convergent qui sombra vite dans la schizophrénie et dut être internée.
Le contraire de l’Anglais n’est pas le Français (les Anglais ne sont que des Normands qui ont mal tourné), mais l’Irlandais.
Dire qu’on n’aime pas les Anglais est une sottise, cela revient à cracher sur Shakespeare, Turner, Dickens, Austen, Churchill, les Beatles, les Stones, le futebol, le rugby, la Mini Cooper, la merveilleuse campagne anglaise et le courage des citadins pendant le Blitz et des Tommie sur les plages de Normandie.
Les Brexiters ne sont pas plus khons que les Allemands qui ont voté pour Hitler.
Quand je dis que je n’aime pas les Anglais, je veux dire qu’ils me sont étrangers, étrangers à ma sensibilité. Je parle du peuple bien sûr, les gens du commun. Je ne parle pas de la littérature anglaise quoique… Si on compare Montaigne et Shakespeare (c’est presque la même chose à vrai dire !), je préfère de loin Montaigne qui correspond bien davantage à ma sensibilité, que la grandiloquence shakespearienne, qui, souvent, a le don de m’énerver… Montaigne ne m’énerve jamais. Au contraire, on y revient sans cesse avec plaisir. Quand on a lu une pièce de Shakespeare, on est psychiquement à plat.
« Quand on a lu une pièce de Shakespeare, on est psychiquement à plat. »
Pas très bon, ça, Wgg ! Symptôme de dépression, de crise nerveuse… Il vous faut une cure de repos, pour commencer. Avec peut-être deux ou trois électrochocs. Vous verrez, ça ira mieux !
Oui, vous auriez fait un excellent Béria, Delaporte des chiottes, c’est certain.
La philosophe et psychanalyste Anne Dufourmantelle se noie en secourant des enfants
Euh !…. non…. rien !
Ah, si ! …juste 600.000 cas de choléra au Yemen prévus en 2017 …. la routine, quoi !…
« Passou », je souhaite apporter un commentaire à l’entrée S. comme Secret à votre premier dico de la littérature.
C’est n’est pas un secret de famille, une bâtardise dans la lignée, ni un secret de sexualité contrariée.
Non, rien de toussa.
C’est une citation de 4ème de couv’ d’un livre de JC Ameisen, » Dans la lumière et les ombres », ainsi rédigée:
» Cuidado( « sois prudent »), écrit le jeune Darwin dans ses carnets secrets. Révéler ses idées serait comme » confesser un meurtre ». Et il les développa en silence. »
Voilà.
Perso je souhaite une bonne journée à Paul Edel, car mine de rien, la « baffe » qu’il vient de prendre en ligne, hier à 21h17, doit faire plus mal que celle de son paternel.
« C’est n’est pas un secret de famille », je corrigerai plus tard, je n’ai plus le temps.
WG « l’Angleterre c’est vraiment un pays de cinglés… »
« je les vois quasiment comme des extraterrestres… Je n’ai absolument pas leur sensibilité. C’est fou. »
« Quand je dis que je n’aime pas les Anglais, je veux dire qu’ils me sont étrangers, étrangers à ma sensibilité. Je parle du peuple bien sûr, les gens du commun. Je »
Les voyages forment la jeunesse
Rayan Mcginley :
Hélène Grimaud
@Bloom
Je vous trouve bien pessimiste sur la notorieté de Claude Simon ;immense ecrivain il est loin d’etre oublié .pour moi c’est un joyce au carré en ce sens que ce qui est souvent exercice de style chez joyce est chez lui adeqiuaation parfaite entreun style et un recit
Ma preference va à l’Acacia qui me paraît un distillat de tout ce qu’il a ecrit auparavant,mais je relis aussi parfois Histoire et les Georgiques.
@wgg
Tout ce que vous dites de Rabelais et qui vous semble relever d’un savoir culturel enseveli,c’est ce que j’ai enseigné a des bataillons d’eleves de seconde lorsque’etais prof et respectueuse du programme ;mes eleves ,de Blois ,de Chartres ,filles de la France rurale, ont etudié la guerre picrocholine ,l’abbaye de theleme ,le portrait de Panurge ,et même l’ecolier limousin à la lumiere de leurs connaissances du latin ;si tout cela est perdu c’est dommage .
Oups !
Rayan Mcginley > Rayan McGinley
Pardon…
Ingmar Bergman :
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/08/ingmar-bergman-persona.html
Pas très en forme ce matin JC le Nella Nullard, il a dû en prendre un coup sur la cafetière… uhuhuhuh
Pour revenir au sujet.
Il me semble que la pratique des radios dites libres fit changer le mode d’ interrogation des écrivains, poètes ou artistes en général. En privilégiant l’ entretien de long terme, en accentuant ( pour le pire et le meilleurs sans doute )le vécu de l’ écriture, les circonstances et évènements déclencheurs des mots et de leur alliance. Bref, un voisinage ressortissant plus du vécu de l’ écrit que de l’ interrogation formelle.
Attentat à Kaboul, exécutions sommaires à Mossoul, esplanade des mosquées : ces monothéistes me dégoûtent. Même pas fichus de s’entendre sur l’essentiel et de se tolérer les uns les autres. Vive l’athéisme ( non militant) !
retrouvé par hasard une critique de…film par Nourissier, Nouvel Observateur à la sortie de « Breakfast at Tiffany » débilement traduit à l’époque « Diamants sur canapé ». Le film est jugé décevant par rapport au roman et Capote « romancier au petit pied » (dixit Nourissier). Voilà notre Paris Review.
La gouvernance Macron est en perte de vitesse. Après un fulgurant élan bonapartiste, vient la débandade. Macron ni son gouvernement ne savent gérer les affaires. De cafouillage en cafouillage, Macron perd toute crédibilité. L’engrenage infernal ne fait que commencer :
« La popularité du président de la République dévisse, questionnant l’essence même du macronisme qui s’est construit à partir de la popularité de son leader. »
Je vous recommande cette excellente conférence de P-Y Rougeyron.
Ma preference va à l’Acacia qui me paraît un distillat de tout ce qu’il a ecrit auparavant,mais je relis aussi parfois Histoire et les Georgiques. (DHH)
Mes préférences (avec accents aigus) vont, d’abord à « Histoire », étourdissant de virtuosité, riche d’émotions, puis à « l’Acacia » (pourquoi j’ai écrit « Histoire »). « Les Géorgiques », c’est pas mal, mais trop académique pour mon goût, avec un côté dictée de certif quelque peeu agaçant. N’oublions pas « La Route des Flandres » ! Quant à trouver Simon supérieur à Joyce, je crois que le premier se fût trouvé indigne d’un tel honneur. Au diable les hiérarchies !
Moi, de Claude Simon, j’ai une tendresse particulière pour « L’Herbe », roman au scalpel. C’est moins sophistiqué que ce qui va suivre, mais tout aussi fort dans la description des caractères. Un roman qu’on n’oublie pas.
Sans oublier « L’Invitation », qui reste un très grand plaisir de lecture, et que je relis régulièrement :
« Un des problèmes de l’écrivain est d’abord, aidé par ce qu’on a appelé sa “ mémoire involontaire ”, d’effectuer un choix parmi ce “ nombre incalculable de choses ”, puis de combiner dans un certain ordre et successivement, comme l’y oblige la langue, cette sélection d’images, de souvenirs et d’impressions qui se présentent simultanément à son esprit. »
Claude Simon
Hier, à la messe, très belle lecture du Livre de la Sagesse, sur laquelle le prêtre a eu tout le loisir de revenir dans son homélie :
« Par ton exemple tu as enseigné à ton peuple
que le juste doit être humain ;
à tes fils tu as donné une belle espérance :
après la faute tu accordes la conversion. »
« à tes fils tu as donné une belle espérance :
après la faute tu accordes la conversion. »
La conversion ou la mort, c’est sympa !
De Claude Simon je recommanderais « Le jardin des plantes », une suite d’images sans psychologie ou méditation…
« La conversion ou la mort, c’est sympa ! »
Jacuzzi, la vie éternelle ne vous intéresse pas ? Vous préférez rester dans votre misère actuelle de pauvre mortel, alors qu’avec seulement un petit effort vous seriez sauvé ? Vous n’avez pas envie de parier, comme nous y incite Pascal ?
@ Delaporte 10h 40
Effectivement,
Car, si on peut à juste titre dire que Claude Simon manie l’écriture comme un scalpel ,c’est dans l’invitation que son art de la dissection atteint un sommet de son talent à faire émerger la vérité de petites touches en petites touches, et dans ce texte avec une décapante cruauté .
Apres l’invitation on se demande si des gouvernements se sentent encore le courage d’organiser des « voyages d’écrivains »
A part que ton pari ressemble à du chantage, Delaporte !
Pourquoi non militante, Jean ?
Il faut se battre pour la laïcité, la pire des religions après toutes les autres !
Démocratie et laïcité sont les deux mamelles du respect de la libre opinion et des croyances de tous…
dans le grand Claude Simon j ‘ ai une tendresse particuliere pour « Histoire ».A mon gout un poil trop de traces de Faulkner dans cette fabuleuse « Route des Flandres « .
En voilà une idée qu’elle est bonne, JiBé !Ouvrir un parc d’attractions théologiques !
Une cage sunnite, une cage shiite, une cage catho, une cage protestante, une cage juive, une cage bouddhiste (vide), une cage voltairienne (comble), une cage fasciste, une cage communiste (communicante avec la précédente) … uhuhu !
A feu et à sang, il fonctionne…l’amour des dieux ! Quelle belle expression !
Dans « La Méditerranée. Les Hommes et l’Héritage », publié sous la direction conjointe de Fernand Braudel et de Georges Duby (1986), on peut lire, sous la plume de l’islamologue Roger Arnaldez, une passionnante étude montrant comment la Méditerranée, peuplée de divinités nombreuses et multiples, sources de diverses guerres et conflits entre les peuples, s’est acheminée progressivement vers l’idée d’un Dieu unique. Un « temps long », qui va de Platon à Allah en passant par Elohim et Dieu le père, sans pour autant parvenir à la paix universelle escomptée. Extraits…
« Peu à peu le polythéisme proprement dit va se résorber ; chacun des anciens dieux finira par représenter symboliquement un attribut particulier, ou une « puissance » du Dieu unique. Cette nouvelle conception s’est fait jour dans le néoplatonisme, de Porphyre et Jamblique à Proclus, dans les gnoses hellénistiques, les Oracles chaldéens, l’Hermétisme. D’ailleurs beaucoup de ces systèmes prennent également appui sur la pensée religieuse de l’Égypte, en particulier sur le mythe d’Isis et d’Osiris ; or la même évolution avait dû se produire dans la vallée du Nil, et plusieurs égyptologues le pensent, le polythéisme qui s’affiche là dans la statuaire et la peinture ne représentait plus que les attributs d’un unique Dieu. (…)
En dehors de ce grand mouvement de pensée qui vient d’être esquissé, se développe une expérience unique en son genre : celle des Hébreux. Eux aussi ils ont leur dieu, celui de leurs pères, Abraham, Isaac et Jacob ; mais c’est un dieu jaloux qui veut être seul à recevoir un culte des hommes. Le monothéisme juif est d’abord un exclusivisme. Certes il ne fait aucun doute pour l’historien que ce dieu est apparenté, à l’origine, à d’autres divinités, adorées par les peuples voisins, et la critique retrouve dans la Bible bien des thèmes communs à toutes les mythologies des Sémites. Mais ce qui est remarquable, c’est que cet Elohim, créateur du ciel et de la terre, loin de se présenter comme le maître des autres divinités, comme un dieu suprême, s’affirme tout de suite comme absolument différent d’elles ; il les nie et les rejette dans leur néant, il exige de son peuple qu’il se détourne totalement des « idoles » et même qu’il s’écarte de tous les peuples idolâtres. Les fils d’Israël ont ainsi reçu la charge, non seulement de rendre un culte unique, dans un temple unique, mais d’être les gardiens, à la face du monde, de la pureté de cette foi monothéiste et de ce culte. C’est en cela que se fonde l’idée de l’alliance ; c’est ce qui justifie les promesses faites à ce peuple mis à part, réservé à son dieu, élu. Mais c’est aussi ce qui fait que le monothéisme juif est passé par une première phase qui est plutôt un hénothéisme : les Hébreux ont adoré un dieu, et non plusieurs, mais ce n’est pas encore tout à fait le dieu unique et universel. (…)
C’est dans ce milieu agité, inquiet, mais animé de ferveurs multiples, que le christianisme surgit.
Le Dieu unique prêché par le Christ est bien celui d’Abraham, d’Isaac et de Jacob. Mais il n’est plus considéré dans les relations historiques qu’Il eut avec son peuple ; c’est à peine si on en trouve quelques rappels fragmentaires dans les Évangiles. Il est élevé au-dessus des mêlées humaines, de ces luttes qu’Il menait contre les peuples idolâtres, des secours qu’Il apportait à ceux avec qui Il avait fait alliance. Il est pris en lui-même et, du même coup, dans toute la pureté de sa souveraineté transcendante. (…)
Né dans le judaïsme, le christianisme vécut d’abord dans un milieu judéo-chrétien. Mais saint Paul, allant plus loin que Philon d’Alexandrie, comprit que sa foi ne pouvait être reçue par les Gentils qui si on la coupait de la Loi mosaïque. En somme, à ses yeux, le vrai juif c’est le chrétien : « Car ce n’est pas celui qui se voit extérieurement, qui est juif ; ce n’est pas celle qui se voit extérieurement dans la chair, qui est circoncision ; mais c’est celui qui ne se voit pas, qui est juif, et la circoncision est celle du cœur, en esprit, non selon la lettre » (Romains, 2, 28-29). (De même, plus tard, le Coran enseignera que le vrai juif ou le vrai chrétien est musulman, soumis à Dieu comme le fut Abraham.) »
La conversion ou la mort ?
Où est le choix …. il s’agit de deux formes de la même mort.
Omission regrettable !
….une cage pour JiBé….
J’adore Delaporte du Mensonge !
Il est le dieu incontestable de l’Hypocrisie….
Le Monde Diplomatique est un concept à défendre à tout prix ! La Merbe parle …. !
De même qu’il a fallu sortir DALI le Sauveur de sa réserve mortuaire, nous exigeons une analyse ADN prouvant que KEUPU le Velu n’est autre que BLOOMIE le Zombie !
une cage aux folles : JC le Nella Nullard
Keupu ! une plongée au fond de l’abîme des trouduculte littéraire !
Pas besoin d’ADN pour le facho nanti : l’ordidouille de JC
N’avez vous jamais eu, Passou, la tentation de savoir quel corps, quel être, quelle douleur, se pare d’un pseudo pour entrer dans votre garderie ?…
Keupu !
La richesse méritée est une qualité, la pauvreté un défaut pesant …. Choisi ton camp, raclure !
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