Le paradoxe de l’interviewer
Le problème avec les interviews d’écrivains, ce n’est pas tant la réponse que la question. Le phénomène est flagrant lorsque paraît un bouquet de ces entretiens, le genre de fleurs idéal à offrir à celles et ceux qui aiment la littérature et qui ont parfois envie de se reposer en allant fureter dans les arrière-cuisines- même si l’on sait d’expérience que l’on n’a plus tellement envie de goûter les plats quand on a vu comment ils étaient préparés. On ne se lasse pas de (re)lire l’anthologie d’interviews d’écrivains sur « l’art de la fiction » paru sous le titre Paris Review. Les entretiens (Paris Review Interview Anthology, traduit de l’anglais par Anne Wicke, 553 et 580 pages, 23 et 24 euros, Christian Bourgois). Deux volumes parce qu’il y a du monde et du beau : James Baldwin, William Burroughs, Susan Sontag, Jim Harrison, Jack Kerouac, John Le Carré, William Faulkner, J.L. Borges, Vladimir Nabokov, Thomas McGuane, Marguerite Yourcenar, Mary McCarthy, Truman Capote, Beryl Bainbridge, Martin Amis et d’autres encore (et on y a même glissé un peu de Billy Wilder sur l’art du scénario).
Leur point commun est d’avoir été un jour choisis (on a failli écrire « »élus » ») par la rédaction de la légendaire Paris Review fondée à Paris en 1953 par Harold L. Humes, Peter Matthiessen et George Plimpton, ce dernier assurant dans la durée la notoriété internationale de la revue bien au-delà du premier cercle d’amateurs. On entre dans ces deux volumes enchanteurs comme dans un moulin (mais qui nous racontera jamais comment au juste on entrait dans un moulin ?). En picorant, on (ré)apprend et on (re)découvre un tas de choses sur des romans qui nous sont familières et dont on croyait avoir épuisé le mystère. Sur ce plan là, rien à redire. Mais là où le bât blesse, c’est dans la question. Plus exactement la grille de questions. Car quel que soit le journaliste, on a le sentiment que la Paris Review’s touch a imposé tacitement au fil des années un questionnaire type autour d’une certaine curiosité sur le fameux « processus créatif ».
La rencontre se veut une conversation, mais on n’y est pas vraiment; d’ailleurs, le code typographique et la mise en page, où les questions sont si isolées qu’elles empêchent tout liant, le montrent bien (c’est le cas dans le livre comme dans la revue, dont le site est particulièrement généreux; c’est vérifiable ici sur de récentes interviews ou encore là sur de plus anciennes). Jugez-en sur ce florilège de questions piquées dans ces pages, en sachant qu’elles ne varient guère quel que soit l’interlocuteur de 1965 à la fin du siècle. On dira que c’et très américain dans la démarche ; mais à l’examen, celle-ci ne varie guère d’un pays à l’autre. Il y a bien sûr des variantes relatives au nouveau roman de l’interviewé et à ses dernières prises de position publiques ; ou d’autres qui concernent soit une situation particulière (Pourquoi avez-vous choisi la France ?) ou portent l’empreinte de l’air du temps (Etes-vous d’accord avec Alberto Moravia lorsqu’il dit qu’on ne devrait écrire qu’à la première personne, parce que la troisième personne projette un point de vue bourgeois ?) ; mais généralement, les mêmes reviennent.
» L’écriture a-t-elle été une sorte de salut ? Y a-t-il eu un moment où vous avez su que vous alliez écrire, que vous alliez être écrivain, plutôt qu’autre chose ? Vous avez un lecteur en tête lorsque vous écrivez ? Y avait-il quelqu’un pour vous guider ? Quel a été le processus qui vous a rendu capable d’écrire ? Etes-vous ou demeurez-vous très proche de vos personnages ? Y a-t-il un grand changement de braquet entre l’écriture de fiction et l’écriture de textes non-romanesques ? (Admirez au passage l’audace de la métaphore cycliste !) Combien de pages écrivez-vous par jour ? A quoi ressemblent les premières moutures de vos textes ? Serait-il possible que votre mère se tienne derrière vous lorsque vous écrivez ; est-il possible qu’elle se trouve derrière nombre de vos personnages ? Avez-vous fait une analyse ? Pouvez-vous discerner le talent chez les autres ? Vous ne vous occupez pas du tout de la critique ? Vous découvrez vos personnages en cours de route ? Vous préparez-vous pour un livre avant de l’écrire – ou plongez-vous directement ? Que faites-vous quand vous ne pouvez pas écrire ? La période de gestation est-elle un processus conscient ? Y a-t-il des critiques universitaires dont vous admirez le style ? Avez-vous un public en tête lorsque vous vous mettez à écrire ? Vous arrive-t-il d’écrire sous l’empire de la colère ou d’une autre émotion ? Vous arrive-t-il de relire vos œuvres ? Qu’y a-t-il chez les écrivains qui les pousse à se tenir en dehors du courant de la vie ? Que peut-on enseigner de l’écriture ? La voix de l’écrivain, c’est son style ? Quelle est la part, dans votre fiction, qui vient du réel ? Vous avez quelqu’un pour vous aider dans vos recherches ? Votre renommée a-t-elle des inconvénients ? Quel est votre grand regret dans votre carrière ? Si vous deviez choisir le seul, l’unique livre par lequel vous aimeriez que l’on se souvienne de vous ? etc. » »
Toujours les mêmes questions… A tous les écrivains qui ont la faiblesse d’ouvrir leur porte à un interviewer (oublions ceux qui les réclament, les Truman Capote, Gore Vidal -dont la vie va être bientôt portée à l’cran avec Kevin Spacey dans le rôle-titre, et consorts), on a envie de crier : fermez-là ! Dès la première interview du recueil, celle de James Baldwin dans les années soixante, le questionnaire, implicite et inconscient, est déjà en place et ne bougera guère au cours du demi-siècle qui suivra. Le pire étant l’interviewer qui commence par : « Permettez-moi de vous poser une quarantaine de questions ». On entend ça et on a envie de fuir. Nabokov est resté. N’empêche : on lit ce florilège et on n’a plus envie de poser la moindre question à un écrivain. Non que les réponses ne nous intéressent pas, au contraire, et la lecture passionnée de ce double recueil publié chez Bourgois en témoigne. Sur la drogue et la technique du cut up, Burroughs est hallucinant ; de même, Ginsberg touche à l’essentiel lorsqu’il expose ce que sa poésie doit à Cézanne et à la reconstitution des petites sensations ; ou encore Borges lorsqu’il s’étend sur sa manière de nommer des personnages ; pour ne rien dire d’Imre Kertesz dont la seule consultation de l’index donne un aperçu de la richesse des archives de la revue.
Mais lorsqu’on est du bâtiment, que l’on sait à peu près ce qui gouverne l’invention d’un roman, la somme de doutes, d’angoisses, de difficultés et de joies qui y préside, que l’on est déjà passé par là, qu’en art la question de la technique est si secondaire qu’elle peut se liquider en trois phrases, que l’on sait en vérité qu’on n’en sait rien car tout cette affaire n’est qu’instinct, incertitude et intranquillité, qu’on maudit le journaliste qui nous force à formuler l’informulable et qui doit le rester, on est confronté à ce paradoxe : malgré notre curiosité de savoir comment ils font, de quelle manière ils s’y sont pris, dans quelles circonstances et avec quels instruments, on a juste envie de leur poser une question qui d’ailleurs n’en est pas une, se réduit à deux mots empruntés à l’une des plus belles chansons de Billie Holiday, et devrait être de nature à clore aussitôt tout entretien avant même qu’il n’ait commencé : Don’t explain…
(« Joan Didion, Lawrence Durrell, Eudora Welty, William Burroughs » photos D.R.)
830 Réponses pour Le paradoxe de l’interviewer
toujours verbeux, toujours niais, toujours nul : JC
toujours raclure aussi
Un conseil d’ami, Trou du keupu : l’expatriation au frais du contribuable !
…la culture francophone ? …ESSENTIEL ! mérite notre respect …
http://odlp-staging1.s3.amazonaws.com/uploads/2017/07/e855c6586971d245f286a1c3ea4cf850.jpg
Je n’ai pas d’attirance particulière pour les délires mégalomaniaques de BHL. Néanmoins, on ne peut que sympathiser avec son article annonçant la résiliation de son abonnement au « Monde Diplomatique ». Ce qui est surprenant, c’est qu’il ait attendu si longtemps. Personnellement il y a des décennies que je ne touche plus ce torchon occidentophobe et plus particulièrement américanophobe…Il pue.
Un extrait de BHL:
« Il faut savoir, par exemple, que Le diplo est l’un des derniers lieux où un Tariq Ramadan, idéologue des Frères musulmans et icône de la frérosphère, l’homme qui n’est pas Charlie et qui voit la main des Services derrière les attentats islamistes de Toulouse ou Bruxelles, reste une référence : sa voix, écrivait récemment (3 avril 2016), avec d’autres, l’ancien directeur Alain Gresh, n’est-elle pas de celles qui «portent dans les quartiers populaires» et que «la jeunesse écoute» ?
Il faut savoir que c’est l’endroit où les thèses conspirationnistes en général trouvent l’écho le plus complaisant : conspirationnisme dur de la professeure Annie Lacroix-Riz réhabilitant, dans une conférence aux Amis du Monde diplomatique de Montpellier, le mythe fascisant de la synarchie… conspirationnisme à peine plus soft du négationniste Jean Bricmont longtemps préposé, dans le journal, au traitement de l’actualité éditoriale antiaméricaine et antisioniste… conspirationnisme chic de Frédéric Lordon, sorte de sous-Badiou qui, calmant du bout des lèvres les ardeurs embarrassantes des gros maladroits de la tendance Soral, soutient qu’il n’est pas plus absurde de voir des complots «partout» que de n’en voir «nulle part» et qu’il y a bien une conjuration des «dominants» pour aveugler les dominés.
Il faut lire pour y croire le compte rendu flatteur (août 2009) du livre «Sarkozy, Israël et les juifs», où l’antisémite Paul-Eric Blanrue se demande si la France est devenue «un pays sioniste» – ou la première recension (novembre 2004) de l’ignominie d’Alain Ménargues intitulée «Le mur de Sharon» et expliquant la barrière de sécurité d’Israël par un atavique «séparatisme juif» inspiré du «Lévitique». »
WG ne manquera pas d’être sensible à la mention de son idole Annie Lacroix-Riz!
La philosophe Anne Dufourmantelle, morte en voulant sauver de la noyade deux enfants, disait de manière prémonitoire :
« Quand il y a réellement un danger auquel il faut faire face, il y a une incitation à l’action très forte, au dévouement, au surpassement de soi. »
Le surpassement de soi… !!!
On en meurt quand on ne sait pas nager. Elle aurait mieux fait de laisser le destin dérouler son listing ….
Pas grave : un psy remplace rapidement un autre psy !
…
…je crois, me souvenir, d(un mouvement, politique,…pour se faire paraître distancier des autres,!…
…et qui en fait plus, plus mal, pour tous,!…
…comme les gladiateurs de l’O.T.A.N., facile,…léchés les bottes des riches, et s’en foutre des cultures,!…
…
…qui çà,…les » rexistes « ,du capital,…
…
…les chiens ou têtes-brulées pour l’argent,…un mondialisme dont on parle peu,…toujours en verve,…
…
…la mesure endoctrinée,…pour faire son sérieux-facile,…les têtes-vides,…
…rien que çà, pour déplacé les montagnes, et les cours d’eau,…Bip,!Bip,!…
…etc,…
…dans la série, le fric c’est chic,…
…
JC….. dit: 24 juillet 2017 à 13 h 27 min
Vous n’êtes pas né pour être un héros, JC !
Un héros est souvent un c.on qui a eu de la chance ….
Un c.on, Ulysse, JC !
La compagne de Frederic Boyer.
Rabelais: c’est un médecin du Dix-Septième siècle dont le nom m’échappe qui accomplit le travail pionnier de situation des lieux en Touraine . ce que nous appellerions aujourd’hui la contextualisation du roman.
Bakhtine, dont les intuitions peuvent etre judicieuses sur le phénomène du Carnaval est à peu près abandonné aujourd’hui sur le Gargantua et le Pantagruel.
La phrase sur la « Maison des Maçons » qu’a relevée Frances Yates mériterait peut-être qu’on la regarde de près de ce coté-ci de la Manche.
Pour le reste, « A Plus Haut Sens », de Gaignebet, et l’ouvrage de Sébillot sur les Légendes populaires gargantuesques fournissent à qui veut s’y remettre une utile documentation.Liste non exhaustive, bien sur.
MC
13:41 JC, ce héros, a beaucoup de chance
Et qui est Frédéric Boyer, bérénice ?
Traducteur.??
http://www.pol-editeur.com/index.php?spec=auteur&numauteur=32
En effet, Delaporte, la maison Macron s’effondre.
http://www.nouvelordremondial.cc/wp-content/uploads/2008/08/lapin-metro.jpg
Un héros est un c.on qui a eu de la chance, au sens où l’entend le bolo standard : Ulysse en fait partie, Achille aussi, Jeanne d’Arc itou !…
Winston Churchill, non ! Il est, lui, un véritable héros, d’une dimension prodigieuse.
@13.27, pour méditation au lâche de service : « La vie tout entière est risque. Vivre sans prendre de risque n’est pas vraiment vivre. C’est être à demi-vivant, sous anesthésie spirituelle. (…) Le risque commence dans les plus petits détails et gestes de la vie. Sortir de ses gonds, de ses habitudes, c’est déjà un risque. C’est se laisser altérer, c’est rencontrer l’altérité dans chaque événement. » (A D).
Cette vioque de JJJ va nous apprendre à vivre, avec ses conseils GALA Junior… !!! Ah, ces macroniens cromagnonesques ….! ils nous feront mourir de rire.
Qu’est ce qu’on en a à foultre des réflexions basiques CM2 de la défunte ?…. non mais ! ….
@Marc, les lieux dont il est question chez Rabelais sont aujourd’hui parfaitement identifiés, y compris celui (fictif) de l’abbaye de Thélème (mot grec qui veut dire « volonté », qu’on trouve par exemple dans la prière du « Notre Père » : « … que ta volonté soit faite… ». Un commentateur affirme que ce mot grec n’est pas classique mais qu’il est surtout employé dans les Évangile. J’aimerais bien demander à DHH ce qu’elle en pense.
Si, Marc, Bakhtine est encore très pertinent mais uniquement pour le Pantagruel. Comme le souligne Michael Screech, un abîme sépare Gargantua de Pantagruel.
Le Pantagruel est encore un roman inscrit dans le contexte populaire des Grandes Chroniques des géants. Mais entre 1532 et janvier 1534 (date probable de la publication de Gargantua ; la date de publication est importante parce que d’elle dépend l’interprétation qu’on peut faire ou pas de certains passages), la vie de Rabelais a beaucoup évolué ; il est passé du statut social de simple médecin, professeur érudit et éditeur plus ou moins inconnu de textes savants et de leur traduction du grec ou du latin, à un personnage en vue qui fréquente les Du Bellay (Jean et Guillaume) qui sont en fait des courtisans de haute volée, des diplomates et pour Jean bientôt évêque de Paris, qui deviennent ses protecteurs et l’introduisent dans les milieux de la Cour, faisant même de Rabelais, à l’occasion, un diplomate lui-même, ou une espèce d’agent secret, comme on dirait aujourd’hui, à la manière un peu de BHL aujourd’hui ; Rabelais est bien une sorte de BHL qui a l’ambition de parler à l’oreille du roi François 1er.
Et c’est ce qu’il fait d’ailleurs dans Gargantua, qui relève moins des Grandes Chroniques que de la satire lucianesque, allant même jusqu’à calquer un épisode sur le schéma narratif d’un psaume ! Mais le peuple apparaît très peu dans Gargantua, à part le déclenchement de la guerre picrocholine dans l’épisode des fouaciers de Lerné qui agressent sans motif apparent les vignerons de Seuilly. Avec Google Maps on peut suivre sur la carte tous les lieux où se passe l’action, c’est assez amusant. Mais en même temps cette longue séquence, qui se veut une parodie épique, du style épique des chansons de geste, est une satire des menées guerrières de Charles Quint et de Charles Quint lui-même ; c’est un peu, toutes proportions gardées, l’équivalent des Temps modernes de Chaplin faisant la satire d’Hitler ; mais ce sont les critiques eux-mêmes qui font parfois ce genre de rapprochement audacieux. Mais on peut le voir comme ça en effet. Cette longue séquence de la guerre picrocholine donne à Rabelais l’occasion de méditations philosophiques sur les affaires du temps qui font de ce roman un roman très polémique inscrit dans les grands débats de son époque en matière théologique, politique, sur la clémence des rois, etc. Le Gargantua est, de ce point de vue, un roman qu’il n’est pas excessif de qualifier de philosophique. Cette veine philosophique ira d’ailleurs s’amplifiant dans le Tiers-Livre et le Quart-Livre, qui relève même du roman encyclopédique, grand inspirateur du Bouvard et Pécuchet, de Flaubert, qui non seulement admirait Rabelais mais le connassait presque par cœur.
On va voir si ça passe en supprimant l’extrait de l’article de BHL, que l’on peut trouver en entier dans la colonne de droite sur le même sujet….
Je n’ai pas d’attirance particulière pour les délires mégalomaniaques de BHL. Néanmoins, on ne peut que sympathiser avec son article annonçant la résiliation de son abonnement au « Monde Diplo ». Ce qui est surprenant, c’est qu’il ait attendu si longtemps. Personnellement il y a des décennies que je ne touche plus ce torchon occidentophobe et plus particulièrement américanophobe…Il pue.
WG ne manquera pas d’être sensible à la mention de son idole Annie Lacroix-Riz!
le monothéisme juif est passé par une première phase qui est plutôt un hénothéisme : les Hébreux ont adoré un dieu, et non plusieurs, mais ce n’est pas encore tout à fait le dieu unique et universel. (…) (Braudel/Duby)
______________
Mais c’est oublié un peu vite la seconde phase, si je puis dire, c’est-à-dire la grande révolution culturelle du règne de Josias qui institua le Temple de Jérusalem comme seul temple du Dieu unique. Quand Jésus apparaît, le monothéisme juif est bien implanté dans son culte. Jésus apparaît d’ailleurs non comme celui qui veut changer la Loi mais comme celui qui veut l’accomplir alors qu’elle a été dévoyée par les dirigeants juifs du Sanhédrin qui sont devenus de collabos de l’occupant romain. Jésus est ce qu’on pourrait appeler un résistant, tendance modéré mais ferme en même temps. Ce n’est pas la tendance Bar Kochba qui finira suicidé à Massada.
« Un c.on, Ulysse, JC ! »
Je suppose qu’à la place d’Ulysse, JC serait resté à se la couler douce dans les bras de la superbe Calypso qui lui offrait en plus la jeunesse éternelle. Sans compter une nuée de charmantes nymphettes qui lui aurait permis de varier l’ordinaire de temps à autres…
Ce n’est pas JC qui serait reparti pour aller vieillir et mourir auprès de bobonne Pénélope!
Ceux qui furent lecteurs du Monde de la grande époque vous le confirmerons sans vergogne : le MONDE DIPLOMATIQUE est de la merbe imprimée, purement et simplement : une escroquerie journalistique.
voici voila une première liste des raclures de JC:
Bloom, JJJ, Laura Delair, Lacenaire, William Legrand, keupu, rose, bérénice, Paul Edel, père llollo, en passant, Jeanne d’Arc, Tintin et Milou, Mère Térésa… la suite au prochain numéro
JC dit : ta gueule, raclure de closer
Nous sommes d’accord, Closer, la « vie » du porteur grec des idées reçues de l’époque ne m’a jamais passionné …
Il y a à boire et à manger chez BHL, le pire et le meilleur. Annie Lacroix-Riz est une vraie et grande historienne qui a mis en évidence le complot de la Synarchie, qui n’est pas un fantasme mais une réalité historique, qu’il est vain de nier.
Ce que dit BHL est pour le reste tout à fait vrai pour ce qui concerne Le Monde diplo, que je ne lis plus depuis longtemps ayant compris de quel bois il se chauffait. Dans l’ensemble, j’ai une grande estime pour BHL qui, malgré ses allures délurées et qui se la joue Guerre d’Espagne à la Malraux est une vraie conscience courageuse dans la France contemporaine. C’est un milliardaire qui utilise à bon escient son argent et un excellent agent secret du sionisme.
Ce qui est surtout notable, WGG, c’est que les derniers monothéistes veulent toujours absorber ceux qui les ont précédés, drôle de conception oecuméniste !
Le seul intérêt de jouir d’une bobonne à la maison, c’est de tirer un coup facile, sans frais de bouche….
15:24 c’est Lucienne qui va être contente !!!
« sans frais de bouche…. »
Tu ne nourris pas ta femme, JC !
Laquelle ?
Vieillerie homophobe de keupu, tu vas me laisser m’entretenir avec l’admirable JiBé ? Dégage raclure !
@Wgg
vous me pretez une capacité d’expertise que je ne possede pas
la seule chose que je puis vous dire c’est que ce terme est formé par suffixation sur la racine du verbe THELO vouloir
que cette formation suffixale soit ancienne ou n’apparaisse que dans la koine, langue de la période hellénistique donc des évangiles, je n’en ai aucune idée mais n’importe quel dictionnaire ,Liddel Scott ou Bailly doit le préciser;
La vérité sur Maqueron.
Pour Rabelais il existe deux excellentes éditions, à mon avis : celle récente et savante à souhait de Mireille Huchon en « folio » Gallimard, qui contient les Grandes Chroniques avec un dossier très bien fait et des notes très utiles tout au long des chapitres ; et puis l’édition plus ancienne chez Garnier de Pierre Jourda qui contient outre les romans de Rabelais ses lettres qui font allusion à son travail d’agent secret des Du Bellay notamment au regard des négociations de la France avec la Sublime Porte et en particulier avec le pirate musulman Khayr al-Din, (dit Barberousse), ainsi que la Pantagruéline pronostication et L’Almanach de 1533 ainsi que L’Almanach de 1535, qui éclairent ses romans, notamment le second pour Gargantua.
Pour lire le Gargantua, il faut aussi avoir lu certains textes d’Erasme, notamment les Adages auxquels Rabelais fait parfois allusion, et certains passages des Épitres de Paul, notamment aux Romains et aux Galates, qui font l’objet à son époque d’âpres discussions théologiques, dont dépend en fait le sort de l’Europe chrétienne, c’est bien ça qu’il faut voir ; l’enjeu des de taille.
Tu ne nourris pas ta femme, JC !
bien non, Jazzi, il ne possède même pas cette
envergure, un chat n’en voudrait pas pour moineau.
De quoi vous mêlez vous, Bérénice ?!!!
Interrompre une conversation amicale entre amis, ce qui est rare en RdL, c’est grossier ! Laissez tomber, please …
Tout ça, je le sais DHH. Mais le commentaire de ce critique affirmant que le mot « thelema » en grec n’est pas classique m’a étonné parce que je le trouve dans mon dictionnaire Bailly abrégé sans problème. Mais je n’arrive pas à trouver un extrait d’un auteur classique qui l’emploie. N’y a-t-il donc pas de philosophie de la volonté dans la Grèce classique ? C’est possible après tout. C’est justement la question que je me pose. En tout cas, la « volonté » dont il est question dans l’épisode de l’Abbaye de Thélème est purement chrétienne, plus exactement évangélique, parce que le Gargantua défend une vision évangélique du christianisme qui n’est pas tout à fait conforme à l’enseignement de saint Paul dans son Épitre aux Galates. C’est un peu comme s’il y avait en vérité une sorte de christianisme purement rabelaisien, ce qui est quand même quelque chose d’énorme quand on y pense.
c’est ce que je faisais, JC, je ne peux pas viser plus bas !
et à l’aveugle, sûrement me trompe je!?
WGG par moment me donne à penser à une espèce de fontaine miraculeuse où y a même pas besoin de mettre 20 cents pour obtenir un verre d’eau bénite.
Taisez vous, Bérénice !
Vous faites un bruit de fond, alors que Wiwi nous parle de Rabelais et de l’Abbaye de Thélème laquelle n’est pas une marque de bier belge comme vous l’avez toujours supputé à tort !
JAZZI dit: 24 juillet 2017 à 15 h 23 min
Oui, si on voit ça avec nos yeux de modernes désintoxiqués de la notion religieuse de Vérité. Mais pour une religion, il s’agit de la Vérité. Il ne peut en exister plusieurs. La grande révolution du roi Josias à la fin du VIIè siècle avant J.-C. institue comme temple le seul Temple de Jérusalem. Les autres temples ont été alors détruit. Si tu vas un jour en Israël, va visiter la forteresse de Tel Arad, tu y verra une très ancienne synagogue en pierre qui a été détruite à l’époque du roi Josias, et la petite ville attenante, dont il ne reste que les rues et les ruines des maisons. Mais c’est très émouvant de marcher dans ces rues étroites.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Tel_Arad
Bakhtine est intéressant aussi pour ses deux autres ouvrages d’importance pour l’art romanesque du XVIè siècle:
— Esthétique et théorie du roman, Tel Gallimard;
— Esthétique de la création verbale, Gallimard.
Deux ouvrages à lire pour comprendre le XVIè siècle et la création romanesque en général.
Baroz, vous avez prévu de citer la « mère méditerranée » de votre ami Fernandez ? Certes, Gallimard sauf son patron est fauché, il faudra donc discuter sec les droits mais Fernandez parle bien de la Sardaigne.
Voici une réponse possible à l’itw que Kamel Daoud n’a pas donnée à la RDL pour justifier son magnifique deuxième roman (Zabor ou les psaumes), à paraître incessemment chez Actes Sud.
___________
Orphelin de mère, mis à l’écart par son père, il a grandi dans la compagnie des livres qui lui ont offert une nouvelle langue. Depuis toujours, il est convaincu d’avoir un don : s’il écrit, il repousse la mort ; celui qu’il enferme dans les phrases de ses cahiers gagne du temps de vie. Telle une Shéhérazade sauvant ses semblables, il expérimente nuit après nuit la folle puissance de l’imaginaire. Ce soir, c’est auprès de son père moribond qu’il est appelé par un demi-frère honni… Fable, parabole, confession, le deuxième roman de Kamel Daoud rend hommage à la nécessité de la fiction et à l’insolente liberté d’une langue choisie.
_________________ (itw imaginaire)__________
« Pourquoi raconte-on des histoires depuis toujours ? Pour contrer le temps ? La peur ? Peupler la nuit par un feu et un récit ? Pour s’amuser ? Il y a dans ce rite immémorial une nécessité, un besoin et pas seulement un désir. Car lorsqu’on raconte ou lorsqu’on écrit, l’histoire a un début et une fin, contrairement au monde et à ses étoiles qui parsèment nos interrogations. L’histoire en est l’alternative, la possible cohérence, notre part : il y a la pierre tombale et la première pierre, la quête et le triomphe. Cette nécessité de la parole, qui plus tard deviendrait livres, m’est apparue très tôt comme une évidence. Les Mille et Une Nuits en résument la formule : une femme raconte pour sauver sa vie. La sienne, seulement. Alors que toute la littérature est là pour sauver la vie des autres, autant que possible, la part humaine.
Sauf que, pour écrire ou raconter, il faut un feu pour fixer le voyageur et une langue qui maîtrise la peur nocturne. L’aventure de la langue n’est pas dans l’extension de sa synonymie vertigineuse mais dans celle de notre puissance, celle du narrateur et de l’auditeur. La langue est une aventure en soi. Possibilité de libération, preuve de liberté : prendre la parole, c’est amoindrir un dieu qui l’accapare. Dans mon pays, elle est dissidence, elle est le lieu des imaginaires désobéissants. Comment raconter le monde entre le récit de la guerre de libération, qui fait passer la mort avant la vie, et le récit des religieux, qui fait passer l’au-delà avant l’ici-bas ? C’est une question qui obsède mon écriture : prouver que le monde existe !
J’ai écrit Zabor pour raconter mes croyances : toute langue est autobiographique. Écrire, c’est se libérer ; lire, c’est rejoindre ou embrasser ; imaginer, c’est assurer sa propre résurrection. Le dictionnaire est une escalade du sens. Mais aussi une impasse : les livres sacrés racontent la chute mais ne disent rien du goût du fruit défendu. La langue est dans l’antécédent du mot : le goût. C’est aussi le but de cette fable, rappeler cette hiérarchie.
L’idée était de sauver la Shéhérazade des Mille et Une Nuits et de reposer la plus ancienne des questions : peut-on sauver le monde par un livre ? Vieille vanité à laquelle le dieu des monothéismes a cédé quatre ou cinq fois. »
« L’idée était de sauver la Shéhérazade des Mille et Une Nuits et de reposer la plus ancienne des questions : peut-on sauver le monde par un livre ? » (Gigi l’ennoioso)
« La plus ancienne des questions, est aussi la plus co.nne » dirait un non-littéraire de ma connaissance, homme de bon sens …
Beau texte en effet de Kamel Daoud.
Taisez vous, Bérénice !
les sept vies du sage néanmoins compte tenu de son temps de présence sur ce blog je suis entrain de calculer qu’il a lu tout ça là dans une vie antérieure et quoiqu’il nous ait confié avoir une attention sans faille à l’ouvrage longue de dix heures, WGG contient tout un stock de publications qui ne laisse de surprendre.
C’est une utopie, JC. L’homme a aussi besoin d’utopie pour vivre heureux.
Vous m’amusez Bérénice. Si vous veniez chez moi, vous seriez absolument effrayée par les tonnes de livres qu’il y a partout, par terre, sur la table où j ne peux même plus m’asseoir pour manger. . Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un prof qui passe sa vie dans les livres. Pas la moindre. D’ailleurs dans un pu plus d’un an je vais déménager pour me prendre un plus grand appartement où je pourrais ranger mes livres dans une bibliothèque comme tout le monde. Quand je cherche un ouvrage, je suis obligé de remuer des centaines de livres, ça devient ingérable…! Je ne suis pas comme mes collègues qui ne lisent plus. Je passe ma vie à lire, du matin au soir. Sur ce qui me tient lieu de bureau, il y a six colonnes de livres qui menacent de tomber sur mon ordinateur à tout moment, dont je ne sais combiend e bouquins critiques sur Rabelais. Et aussi des bouquins pour apprendre les langues étrangères : le russe (quatre ou cinq bouquins de méthodes russes dont les bouquinsqu’utilisait mon père lui-même pour apprendre la langue de ses parents sur ses vieux jours (et il lisait la Pravda !), l’anglais, l’allemand, le tchèque, l’espagnol, l’hébreux, l’ukrainien avec deux livres même sur l’Ukraine dont un avec du vocabulaire et des textes originaus avec leurs traductions et un livre d’un voyageur du XVIIè siècle sur l’Ukraine. Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un type dans mon genre, pas la moindre.
L’homme a besoin d’imaginaire, ce qui n’est pas tout à fait la même chose ….
Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un type dans mon genre, pas la moindre.wgg.
Et pas une femme pour vous obliger à ranger tout ce bazar, pas une!
Et la poussière qui s’ étale sur les bouquins, la tasse de café qui se renverse, l’ évier rempli de vaisselles de la semaine, beurk!
Non, là, vous projetez votre propre bordel sur le mien…! Ce n’était vraiment pas la peine de prendre la parole pour nous le faire découvrir.
Mais l’utopie fait partie de l’imaginaire, JC ! La Cité du Soleil, de Campanella, Utopie de Th. More, les utopies de Leonard de Vinci, qui sont devenues des réalités, les utopies de Jules Vernes, qui sont devenues des réalités, l’utopie de Thélème, qui n’est pas si loin des utopies de Fourier avec ses phalanstères de l’amour nouveau, etc. L’imaginaire gouverne le monde. Relis C.G. Jung à ce sujet, il est très éclairant.
« Si vous veniez chez moi, »
Je vous le déconseille formellement, Bérénice…
@ « Vous n’avez pas la moindre idée de ce qu’est un type dans mon genre, pas la moindre ».
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Un peu quand même, oui, on a une petite idée. Mais, lui-même, sans doute pas… il ne le sait pas lui-même, ce qui est bien normal. C’est même tellement normal que l’affaire a été décrite dans le pathétique personnage de Kien d’Elias Canetti (die Blendung – Fr/ Auto-da-fé), et de sa terrible Thérèse qui finira par foutre le feu dans son bazar de 25 000 volumes.
Au delà, on méditera la profonde analyse de Leroy du Cardonnoy sur les 2 bouquins de jeunesse de Canetti, Noce et Autodafé.
https://germanica.revues.org/1321
En voici un bref résumé :
« Dans deux de ses œuvres de jeunesse, Noce (1932) et Auto-da-fé (1935), Elias Canetti nous montre à quel point les hommes malgré leur prétention à dominer la langue s’en retrouvent en fait les victimes (…). Dans Auto-da-fé les personnages tentent de maîtriser les autres en leur donnant un nouveau nom, sans s’apercevoir que dans cette entreprise, c’est la langue qui détermine leurs désirs. La qualité performative de la langue leur permet certes de faire exister leurs désirs, mais ce, dans une réalité virtuelle, dont ils deviennent tôt ou tard les victimes. Le corps et ses désirs sont soit réprimés, soit exaltés, ce qui débouche dans les deux cas sur une violence physique qui se tourne aussi bien contre les autres que contre soi-même. Ainsi Elias Canetti nous fait assister à la faillite du Moi que les Lumières nous ont livré : son désir de maîtrise absolue de soi et des autres le rend en fait vulnérable à ses pires ennemis tel le phénomène de la masse, ce qu’Elias Canetti développera dans Masse et puissance bien des années plus tard ».
JC, je te conseille aussi le bouquin qu’a commis jadis Gilles Lapouge, l’ancien compère de Pivot, sur l’utopie : Utopie et civilisation, existe en Champs Flammarion. Depuis la Grèce antique. N’oublie pas que le premier robot humanoïde a été créé dans les forges d’Héphaïstos.
…Ah oui, j’oubliais le résumé de wiki pour ceusses qu’auraient jamais lu Auto-da-fé.
(je reconnais qu’il me fut jadis assez indigeste, mais j’en vins à bout, naguère)…
(message à relire à la lumière du précédent, en attente de modération… ras le bol de c’te robot!)
(fiche wik.ipédiantre !) – Auto-da-fé raconte principalement les déboires d’un savant sinologue, Peter Kien, dont la vie est consacrée à l’étude et qui ne connaît que la passion des livres. Son appartement est une immense bibliothèque composée de 25 000 volumes. Kien ne peut sortir de chez lui sans emporter quelques livres. Il ne sort qu’une heure par jour, le matin. Il est considéré comme un spécialiste mondial, même s’il refuse de participer au moindre colloque. Il vit satisfait, jusqu’à son mariage avec sa servante, Thérèse, qui se révèle être une personne abjecte, prête à tout pour de l’argent, même à vendre les livres de son époux lorsqu’elle sera parvenue à le chasser de chez lui.
Il y a aussi Fischerle, un nain escroc, passionné du jeu d’échecs, qui va prendre Kien sous sa protection pour mieux le voler, et encore Benedikt Pfaff, le concierge, un ancien policier dont la violence est le seul mode d’expression.
JC, je te conseillle aussi le bouquin de Cioran, Histoire et Utopie, plus à ta portée et surtout, beaucoup plus conforme à la direction générale de ton regard de biais, dans l’île aux blaireaux.
https://blogs.mediapart.fr/camille-lefevre/blog/140212/meditations-philosophiques-emil-cioran-histoire-et-utopie
« Mais pour une religion, il s’agit de la Vérité. Il ne peut en exister plusieurs. »
C’est là tout le problème, WGG, et toujours d’actualité : n’est-ce pas au nom de la Vérité que les hordes barbares de l’Etat islamique veulent tous nous liquider, sans possibilité de conversion ?
Je préfère vivre sous l’égide d’une civilisation disposée à laisser cohabiter et se dire toutes les vérités. C’est un peu ce que fait Passou, ici. Qu’Il en soit remercié !
Après avoir secoué le cocotier, moi le premier, pour le faire tomber à la page précédente, il serait temps de songer à lui tresser nos lauriers : moi, Passou il m’épate ! Pas vous ?
wgg en calbute assis sur une pile de livres de recettes cul-inaires…Où sont les fourchettes?
DHH, ce n’est pas moi qui est pessimiste sur la postérité de C.Simon, mais l’intervenaute qui avait posé la question.
En revanche, le comparer à Joyce, je suis réservé…Il est des pages de Dubliners, du Portait et de Ulysses qui sont des sommets de l’expression artistique humaine.
C.Simon est au moins un cran en dessous; sans parler de son rôle de « déflagrateur » de la langue anglaise.
qui suis, Bloom !
Je me suis fritté par courriel avec Serge Halimi la semaine dernière, le panache du texte de BHL en moins, la dénonciation du rouge-brun en commun.
Autrefois, on disait aux copains qui n’avaient pas le moral de ne pas lire le monde diplo et à ceux qui étaient trop heureux de le lire. Aujourd’hui, on peut le recommander aux snobs qui trouvent le rouleau de PQ trop bon marché.
oui, « moi qui suis », Baroz, c’est grave, très grave, les 46° ambiants…j’espère….aie aie aie
ou « moi est un autre », merdre de merdre…
Ma paov Pat V, êtes-vous donc aussi infantile ? Ce n’est pas digne d’une vieille ganache comme vous ! Comme celles qui se mettent des minijupe en laissant voir leurs genoux tout cagneux. C’est bien laid. Et vilain.
L’écriture des Dubliners est somme toute très classique. Ulysses est somme toute très moderne.
Mais tout cela n’a rien à voir avec l’inventivité propre à Claude Simon et au Nouveau Roman. Claude Simon a une importance aussi grande dans l’histoire littéraire que Joyce. Il est aussi redevable à Flaubert pour la minutie des détails descriptifs, qui relève en vérité d’une philosophie, d’une esthétique lucianesque de la satire de la guerre dans La Route des Flandres qui demeurent tout de même un très grand roman. Ma préférence va aussi à Acacia comme DHH.
l’homme a besoin d’imaginaire, dit JC…. à le lire on comprend mieux
Malgré tout ce que tu dis, Jazzi, qui est juste, la Rdl n’est pas l’équivalent de la tolérance universelle de la classe de philosophie de Terminale, dont parle à juste titre Marcel Conche dans son essai « Devenir grec ». Ici, il n’y a pas d’échanges argumentés mais des affirmations à l’emporte-pièce. Je suis jamais le suel ici à produire des commentaires argumentés, systématiquement déniés par toute une série d’imbéciles qui n’argumentent jamais mais se contentent de m’insulter à longueur de temps en guise d’arguments.
Je dirais que ce blog est à bien des égards le contraire de l’universelle tolérance dont parle Marcel Conche. C’est le blog de l’intolérance que le système appelé « blog » conforte dans son être au détriment de la démocratie et de la tolérance de la classe de philosophie où tout l monde s’est bien mis d’accord au préalable qu’il devait n’utiliser que les moyens de la raison et de l’argumentation. Ici les règles élémentaires de l’argumentation et de la raison sont systématiquement bafouées sans vergogne. Il est même impossible de débattre de quoi que ce soit ; très vite tout dérape, tout déraille vers l’horreur des imbéciles qui se croient tout permis. Ce sont des enfants de Panurges, des « panourgos » comme on dit chez Platon, parfaitement incompatibles, comme le dit Platon d’ailleurs lui-même, avec les « euethès », les gens honnêtes au cœur pur, dont je suis ici un des rares représentants, avec deux ou trois autres malgré tout, ce qui fait peu de monde pour débattre véritablement. Je ne pense pas que ce qu’on appelle « blog » puisse jamais devenir autre chose. C’est trop « populacier », comme dirait Pascal. La populace n’aime pas penser, elle n’aime que rire. C’est le symétrique de ce qu’écrit Kundera à propos de Rabelais dans son Art du roman, citant un proverbe juif : « L’homme pense, Dieu rit. » Ici, on est dans la vulgarité du cacchinus, il faut que ça secoue les tripes et les boyaux, genre chaloux, emblème même du panurgisme blogesque. Mais il n’est pas le seul : Pat V., JJJ, Delaporte qui fréquente la messe en plus… ce qui laisse tout de même assez rêveur…
« Mais pour une religion, il s’agit de la Vérité. Il ne peut en exister plusieurs. »
Il peut y avoir plusieurs religions qui, toutes, contribuent à la même Vérité. D’où l’idée essentielle d’oecuménisme, à laquelle par exemple le pape Jean-Paul II a consacré une encyclique. Mais on peut encore perfectionner la chose, au nom de la Vérité infinie.
Et voilà Wgg qui se plaint qu’on n’argumente pas avec lui, comme si lui-même savait argumenter, et comme si on désirait argumenter avec un aussi sombre crétin !!!
Confirmation de ce que je disais : immédiatement l’insulte fuse chez le sieur Delaporte…!
L’œcumenisme n’a jamais été qu’une duperie. En vérité, tout dialogue entre les religion est impossible comme le confirment honnêtement toute personne qui s’en mêle de près. Le Pape écrit des encyclique pour se donner bonne conscience. Mais on ne voit pas ce que le christianisme pourrait dire au Judaïsme puisque les textes mêmes sur lesquels est fondé le christianisme nie absolument la Loi mosaïque (cf. Épitres aux Romains et aux Galates).
Les religions peuvent juste se « tolérer » à Jérusalem, et grâce aux Juifs mais certainement pas ni grâce aux chrétiens, qui y ont semé la mort, ni aux musulmans qui y ont détruit les synagogues.
Point barre ! Period, comme disait TKT…
La Religion: la religion est une blague.
http://jepeinslepassage.lenep.com/jepeinslepassage/2016/06/19/religion/
La religion est tout sauf une blague. Des millions, voire des milliards d’individus sur terre pratiquent une religion.
Ceux qui se prétendent plus évolués que les autres en traitant tous ces milliards d’individus de « blagueurs » devraient y réfléchir à deux fois, s’ils ne veulent pas qu’on les traitent de cervelles creuses.
ML, sogez qu’entre Dubliners et Ulysses, il y a, disons, 15 ans, et le Portrait, que je vous engage à lire. Les premiers chapitres de Ulysses sont comme une suite au Portait, écrits dans le même style classico-moderniste.
C.Simon aussi crucial que Joyce? Pour nous Français, peut-être, pour le reste du monde, pas si sûr.Vous m’auriez dit Beckett ou Proust ou Marquez ou Coetzee,definitely…
Ce qui m’épate toujours chez Claude Simon c’est que les pensées, un peu oniriques et comme tirée d’un curieux demi smmeil..traces de souvenirs déchirés,moments de conscience soudain si aigus.., l’hyperreaalisme des détails , le ton naturellement épique, ajusté s banalité d’une plnate verteà ds dialogues faussment réalistes..det se permettant, l’auteur, des liaisons et des raccords insensés.. des réminiscences reeprises comme des motifs dans une cantate de bach.., tout est charrié, repris, magnifié et prend une unité admirable, exceptionnelle..quel bonhomme..: la trame de l’histoire,art de tapissier.. scènes interrompues, ralentis, accélérés, vision macrocosmique, tout ça est charriée ,entrainé, accordé et harmonisé dans un seul grand élan d’ écriture, :quel admirable écrivain. la dernière fois que je l’ai vu, trois ans avant sa mort, il relisait Proust. dans sa grande demeure monacale. et son regard si clair..
Il n’y a que peu de lieux de tolérance universelle dans notre société quand on prend soin de réfléchir sériesuement à la question.
Idéalement la classe de Terminale est le seul lieu social qui l’autorise institutionnellement. Mais c’est plus théorique que pratique. Moi qui ai donné des cours de philo cette année à une élève de Jacques Decour, je peux dire que rares en France sont les Terminales où il est possible de discuter réellement de tout en toute liberté. C’était le cas sans doute autrefois par exemple dans la khâgne de HIV du temps d’Alain, quand Julien Gracq y était élève. C’était la cas de la Terminale où Marcel Conche était professeur. Mais une classe de Terminale aujourd’hui en classe de philo se résume à être un vaste bordel d’où rien ne sort en guise d’apprentissage à penser. Il est aujourd’hui quasiment impossible de discuter de quoi que ce soit en classe de Terminale. Les profs et les élèves y sont condamnés à l’ennui, faute de savoir écouter autrui et d’utiliser sa raison. Sauf peut-être dans quatre ou cinq grands lycée parisiens. Et encore ?! Je n’en suis pas persuadé. Il faut être un grand professeur comme Alain ou Marcel Conche pour maîtriser ce genre de discussion. Mais du temps d’Alain, le cours de philo de khâgne devait être passionnant pour cette raison. Mais c’était réservé à une infime élite. Aux gens « bien nés, bien naturés », comme dit Rabelais, mais pas à la populace.
« les textes mêmes sur lesquels est fondé le christianisme nie absolument la Loi mosaïque (cf. Épitres aux Romains et aux Galates) »
Vous n’êtes pas un très bon lecteur de saint Paul, comme j’ai déjà pu le remarquer par le passé. D’autre part, les efforts fournis par les trois religions monothéistes pour se rapprocher et entretenir des lien n’est pas du tout du blabla. Beaucoup reste à faire, à cause justement des gens comme vous, Wgg, qui sont des terroristes de la demi-pensée.
C’est tout à fait ça, en effet, Popaul ! Quand je le lis, j’ai la même impression que devant les grandes toiles de Bram van Velde, qui ont cet effet de grand fleuve chariant les débris de l’histoire du XXè siècle. C’est grandiose en vérité.
C’est très faulkérien, Pau Edel, ce flux saccadé de semi conscience, non?
Comment ai-je pu oublier le Grand Bill: jamais un écrivains (sauf Joyce, en moinss violent) ne m’a fait tel effet – les parties narratives de Requiem for a Nun…quel voyage!
Vous n’êtes pas un très bon lecteur de saint Paul (Delaporte)
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Voilà une affirmation gratuite qui ferme d’emblée toutes les portes à tous débats ! Si, justement ! je parle en connaissance de cause et en citant avec une extrême précision justement les textes pauliniens qui posent le problème de la dénégation absolue de la Loi mosaïque par le christianisme. C’est d’ailleurs précisément tout le débat à l’intérieur du Gargantua à propos de la « liberté chrétienne », réaffirmée en outre non sans une certaine violence antisémite par Luther, qui inspira à l’évidence les nazis !
Alors ne venez pas nous raconter n’importe quoi, mon pauvre Delaporte. C’est vous qui ne connaissez rien et refusez les principes de l’argumentations au profit de la méthode violente qui consiste à nier le savoird e son interlocuteur/adversaire. Ne renversez pas les rôles !
) bas la calotte, la culotte et les caculotins
La poétique de Claude Simon n’a rien à voir avec les romans de Faulkner. Ce ne sont que de faux amis. Claude Simon invente tout un ensemble de procédés qui permettent de passer d’un temps à l’autre sans qu’on s’en aperçoive (notamment l’usage des participes présents). Il y a chez lui l’ambition du roman total, du roman cosmique. Acacia est de ceux là.
Wgg, votre prétendue « argumentation » part dans tous les sens, et moi-même je n’y comprends rien. Les épîtres de saint Paul ont souvent été interprétées de différentes manières, parfois fallacieusement. Vous en proposez une interprétation partisane, sans nuances. Autre est l’avis de l’Eglise et de la plupart des chrétiens.
Mais prouvez-le au lieu de l’affirmer péremptoirement. Je vous mets au défi !
j’ai la même impression que devant les grandes toiles de Bram van Velde, qui ont cet effet de grand fleuve chariant les débris de l’histoire du XXè siècle.
Ah ces impressions d’ un grand fleuve qui peut effectivement charrier tout et n’ importe quoi…
Voilà un argument, une explication rationnelle!
Wgg, ce n’est pas à moi de faire ce boulot. C’est à vous, si vous voulez apprendre, d’y travailler.
Je vous laisse piocher votre argumentaire. Je retourne à mes lectures. Je reviens dans un moment pour voir ce que vous aurez été capable de pondre. Ça promet…
« JC, je te conseille aussi le bouquin qu’a commis jadis Gilles Lapouge, l’ancien compère de Pivot, sur l’utopie : Utopie et civilisation »
C’est fait, depuis longtemps … Dame, l’innocence ne paie pas …
Mon petit Delaporte, vous êtes un grand négateur, vous êtes celui, tel le diable, qui toujours nie ! C’est pas bon pour les débats. On ne vous l’a jamais dit en classe Terminale ? Avez-vous jamais été en classe Terminale d’ailleurs ? C’est pas sûr !
Quittons nous sur une évidence : la religion est une maladie de vie, mortelle.
« au nom de la Vérité infinie » (Delaporte)
…. ferme la porte des chiottes, mon grand !…
keupu, du culte !
Mais non, JC ! Aujourd’hui, elle n’a plus l’importance qu’elle a eue pendant longtemps. D’une certaine façon, on ne peut que s’en féliciter. Mais il faut bien comprendre que tout ce qu’il y a de bon dans nos démocraties décadentes vient du christianisme et du Judaïsme. C’est une évidence. L’humanité n’a guère réussi à faire mieux pour réussir à maintenir en paix des millions de d’individus ensemble. C’était quand même un formidable défi pour l’humanité. Et elle y est parvenue grâce à la religion. La révolution de Josias à la fin du VIIè siècle fut un formidable progrès de la civilisation : décollage économique, éducation massive et populaire, etc. Il ne faut réduire l’histoire humaine à des clichés !
C’est émouvant de voir ce grand innocent de Wgg demander qu’on fasse le prof pour lui, pour lui apprendre ce qu’il ignore, combler ses lacunes. Le mieux pour cela, Wgg, est que vous retourniez à l’école vous-même. Moi, je n’aurai ni la patience ni le courage d’être votre prof. Vous vous trompez d’adresse.
j’ai la même impression que devant les grandes toiles de Bram van Velde, qui ont cet effet de grand fleuve chariant les débris de l’histoire du XXè siècle. Wgg
Mais quel contre sens de lecture de B V Welde! Claude Simon, c’ est plutôt du côté de Jean Dubuffet, de la matérialité réorganisée des êtres et des choses.
Il suffit de lire leur correspondance, autre chose que de faire des envolées lyriques d’ histrion.
Pat V dit: 24 juillet 2017 à 19 h 25 min
j’ai la même impression que devant les grandes toiles de Bram van Velde, qui ont cet effet de grand fleuve chariant les débris de l’histoire du XXè siècle.
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N’ai-je pas écrit sciemment justement « impression » ?
C’est vous qui êtes de mauvaise foi, vous voyez bien ! Et une mauvaise foi qui ressortit en plus de la haine la plus vulgaire. C’est vilain, c’est laid, c’est méchant et contre-productif…!
Bram Van Welde, c’ est la douloureuse réincarnation du rien par la couleur, le silence qui se transmet en signes et en gestes d’ amplitude.
La haine ne vous mènera à rien, Pat V…! Sinon au ridicule. J’ai bien le droit de rapprocher le lyrisme de Claude Simon des toiles lyriques de Bram van Velde, dont vous écorché le nom en plus. Sortez de votre hystérie habituelle qui ne vous vaut rien sinon le ridicule qui s’attache à la populace des veaux.
Pas forcément ! On ne saurait réduire l’esthétique de Bram van Velde à ce silence. Et le silence habite aussi le lyrisme de Claude Simon.
Je ne faisais que donner une impression. Ce n’est pas la peine de monter en chaire pour brailler de colère…!
La peinture de Bram van Velde, en outre, n’est pas douloureuse même si elle donne à ressentir une douleur. Bien plus éloquemment c’est une peinture de la joie tragique. Et il a des toiles qui sont de la joie pure. Je connais très bien Bram van Velde. Et j’ai même connu des gens qui l’ont approché de très près, comme André du Bouchet ou Yves Peyré. Vous ne faites pas le poids, ma bonne Pat V. Vous êtes encore loin de la Victoire dans votre débat lébyrinthique avec Wgg, qui a plus d’un tour dans son sac… (rire)
Effectivement, vos sens vous trompent, wgg.
Pour tout vous dire, je vous trouve juste ridicule , histrionique tel un Néron de blog qui nous joue son sempiternel air psycho-biographique.
Une Castafiore avec toujours le même air.
On essaie de vous enjamber sur ce blog, mais il arrive parfois que l’ on a une envie irrépressible à répondre à certaines de vos blablateries.
Certainement pas de haine,on vous laisse couler assez aisément sur ce blog, vous le savez bien et vous en profitez à fond comme un gamin narcissique.
Bon appétit!
Non, je ne me suis jamais trompé d’adresse à votre endroit, Delaporte. J’ai su d’emblée que j’avais affaire à un couillon de grande envergure. Et je ne me suis guère trompé…!
Mais relisez ce que vous même avez cité sur ce blog-ci, jadis à propos des entretiens de Bram Van Velde avec Charles Juliet…
« Bien plus éloquemment c’est une peinture de la joie tragique. »
Bram van Velde aurait sans doute été très content de l’apprendre…
Et alors ?
Wgg fait avec Bram van Velde ce qu’il fait aussi avec saint Paul et d’autres : il invente, il délire, il recopie des insanités en délirant encore plus… Triste affaire !
A force de voire ici vos texticules, wgg, on peut vous nommer » gros dégueulass « , vous savez, celui de Reiser!
Arrêtez donc vos grosses âneries et citez les textes qu’on voit si ce n’est pas vous l’imbécile. Enfin, je ne sais pas pourquoi je perds mon temps avec ce genre de fous.
On dirait qu’ils vous font envie…!
voir et dégueulasse ( assis à votre table avec un plat pire que le pire des plats de D…)
En tout cas, vous avez l’air sacrément énervé, ma pov Pat V. Vous ne voulez pas un petit remontant. J’ai un petit anis de Berlin à vous proposer. Je crois que je vais m’en siffler un petit pour entamr la soirée. Santé !
Allez, je vous laisse à votre fureur blogesque, ma pov Pat V. Mais vous faites pitié, vous savez. C’est triste, de se mettre dans des états pareils pour rien en plus. La haine finira par vous consumer de l’intérieur, vous savez, prenez-y garde quand même ! C’est pas bon pour le système nerveux central tout ça.
Et la prochaine fois, méfiez-vous quand même, je pourrais aller jusqu’à panpancucu, vous savez. J’ai mes humeurs, moi aussi. Mais peut-être que vous aimeriez ça en plus, hein, vilaine ?!
Aucune fureur, je me marre, mais qu’ est-ce que je me marre!
Bye!
Macron fustigé unanimement après la démission du Chef d’État Major des armées.
Hihihihihihi…humhumhumhum…
Tendance Première ou Seconde Guerre mondiale, Mai 68, biographies… Une grande partie des romans à paraître snobent le monde actuel ou imaginaire.
http://www.tdg.ch/culture/livresauteurs-rentree-litteraire-2017-remchent/story/12331980
grave accusation:
« Le refus de regarder le XXIe siècle en face est une épidémie qui sévit actuellement chez les auteurs français. »
Ce doit être l’effet macaron.
« On peut donc soutenir que monumentaliser le passé, c’est fragiliser notre présence au présent.» (Martin Rueff
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Je suis tout à fait d’accord. Cette littérature du passé simple a quelque chose d’angoissant.
Merci pour le lien sur les romans de la rentrée, LVDLB. J’aimerais pas être à la place de Passou !
Et sur la petite minorité de livres qui ne parlent pas du passé, LVDLB, on a des informations ?
Je ne crois pas que ce soit le refus de regarder le monde d’aujourd’hui en face. Ce n’est un problème de volonté individuelle ou pas. Le problème est structurel, et beaucoup plus grave et inquiétant, c’est que le monde est devenu complètement opaque et qu’on entend dire aux informations sur tel ou tel sujet une chose et son contraire sans qu’on sente que la vérité en soit particulièrement blessée. C’est ça qui est proprement déroutant et laisse pantois, y compris les écrivains, qui ne voit pas par où prendre le bébé en main… C’est particulièrement prégnant dans les discours tenus sur ce qui se passe en Ukraine avec le Donbas et le séparatisme de l’Est. On entend dire par exemple que les nationalistes ukrainiens seraient prorusses… ou que les séparatistes des régions de l’Est voudraient une nouvelle Ukraine. C’est comme si vous disiez que les nazis étaient pro russes, les russes pro américains. Y a de quoi y perdre son latin. Le problème de fond c’est que le monde est devenu illisible. Moi je trouve que c’est au contraire une formidable stimulation pour prendre la plume.
Et à mon avis il y a des gens qui ont intérêt à ce que le monde devienne illisible. Ce n’est pas qu’une question métaphysique ; c’est aussi une question de gros sous : la maffia ou plutôt les maffias. Le règne de la criminalité qui s’étend un peu partout.
Tu nous plonges sous l’ère du Diable, WGG ? J’ai peur !
JC de 12.03 : N’avez vous jamais eu, Passou, la tentation de savoir quel corps, quel être, quelle douleur, se pare d’un pseudo pour entrer dans votre garderie ?…
Non.
Il ne nous reste plus qu’à éclater d’un énorme rire, en attendant la fin !
« Non. »
Dieu est snob !
N’achetez plus allemand, mais français.
Et j’ai même connu des gens qui l’ont approché de très près,wgg.
J’ avais oublié cette remarque dans le fatras de vos semblant de réponse de tout à l’ heure.
Eh bien, je ne vous dirais pas qui a fait d’ innombrables entretiens avec B V Velde, qui est venu dormir chez moi et vous montrerai pas toutes les photos des repas pris en sa compagnie, patate!
Attaques à la tronçonneuse, choses utiles à connaitre pour vous défendre :
La chaine a des maillons qui coupent dans un seul sens. C’est le bas du guide de chaine qui coupe.
S’il heurte un obstacle, le haut du guide de chaine rebondira violemment vers le manipulateur de la tronçonneuse. Il faut donc lancer des objets durs (chaises, bâtons, etc…) sur le haut du guide de chaine.
http://encrypted-tbn0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcTEIgrCBT5efM6r1YHO3OP2uuUqxscuZ3ttL0B0vBAMYdgaz83w
Mais montrer ses décorations de voisinage sur la poitrine me semble être d’ un très grand ridicule wgg et n’ est aucunement un argument d’ autorité tant intellectuel qu’ humain.
Mais en effet, Jazzi, l’ère du Diable vient de l’Est et s’étend vers l’Ouest. Ici, par exemple vous avez Pat V qui en est son suppôt. Et Delaporte son suppositoire.
Oui, merci Victoria. Je le saurai pour la prochaine attaque de Pat V. Mais vous savez elle ne me fait pas peur avec ses grands airs.
Moi, j’ai pas bsoin de voir en vrai qui se cache derrière un pseudo. Mon imagination pourvoit à tout. Un jour j’ai vu C.P. en vrai, et il était exactement comme l’idée que je m’en faisais. Mais alors exactement, jusqu’au son de sa voix, sa manière d’être, tout.
Je vois très bien Pat V et Delaporte. Mais c’est tellement horrible à voir, que je préfère refermer la fenêtre intérieure immédiatement. Ça produit sur moi le même effet que quand j’étais petit et que j’avais vu la sorcière dans Blanche Neige et les Sept nains, c’était à l’ancien cinéma au coin de la rue Vignon et du boulevard de la Madeleine. J’en avais fait d’horribles cauchemars.
Passou dit: 24 juillet 2017 à 21 h 29 min
Des deux mains.
…
…juste un jeux de l’oie,…
…
…en diversions, c’est la fête,…des nombrilismes,…etc,…
…
…c’est tordant, laver plus propre,…dans les saleté des teinturiers,!…Ah,!Ah,!…
…Bip,Bip,!…
…prendre les vessies pour des lanternes,…
…les besoins on des raisons qu’on ne sait décrire,…les amalgames et passes-droits,!…
…Go,!…
Claude Simon :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/05/claude-simon-cendre.html
Je peux comprendre que l’on ait des antipathies, qu’il y ait des individus que l’on aime pas fréquenter — à chacun ses idiosyncrasies — ; mais ne pas aimer des peuples, aveuglement, ce n’est pas sain, nous avons vu ça plusieurs fois par le passé et on ne peut pas dire que les effets soient admirables — au moins que certains peuples ne méritent moins de considération que d’autres…
Contrairement à Renato, je trouve parfaitement normal de ne pas aimer certains peuples ! Des exemples ?…. le Peuple des Fadas, le Peuple des Croyants, le Peuple des Macroniens … j’en passe et des meilleures !
Si se tient à la pensée des taxinomistes, JC, les Fadas, etc., ce sont plutôt des espèces.
Si ON se tient !
Samuel Beckett :
J’ai tendance à appeler Peuple un ensemble d’individualités partageant des règles communes…. Mais peu importe l’étiquette que l’on colle, si on se comprend, n’est ce pas ?!
Les règles découlent de l’acquis ; or, chez le Fadas on ne peut parler que d’inné…
Sports et Divertissements ?
https://www.brainpickings.org/2016/09/05/school-of-life-self-compassion/
Le Peuple des Fadas est une vaste communauté douée par la naissance d’une prédisposition innée à être complètement fada.
Au fil du temps, par le truchement de parents nuls, d’amis bêtes, de professeurs ineptes, d’universitaires tarés, d’épousailles lamentables, cette charmante tribu développe un acquis solide de fadas en tous genres qui trouvent leur place en politique, artisanats divers, ONG connues, et bureaux poussiéreux dans les ministères, où ils font des merveilles !
La plus grande concentration de fadas étant, non pas constituée des commentateurs en RdL mais se situe chez les Ecologistes forcenés et bêtas, réservoir inépuisable des plus beaux spécimens de fadas savants…
Dear Widergänger, indeed souvnet entendu que la sorcière verruqueuse du dessin animé des sept nains a donné des cauchemars à pas mal d’enfants de cette génération.
Qui ont tenté de se guérir en regardant plus tard « Blanche neige et les sept mains »
Souvenons-nous du martyre du Père Amel, il y a un an.
Son assassin, arrêté en Suisse en 2015 et incarcéré en France, avait été finalement libéré sous bracelet électronique par la justice française, ce qui lui avait permis de commettre l’acte ignoble auquel il méditait depuis si longtemps.
Enfant, j’étais horrifié par cette petite saloupe de Blanche Neige. Quelle vicieuse partouzarde !
Autant que je m’en souvienne, je me plaçais instinctivement du côté des Nains soumis ayant besoin d’un chef de caractère : un Erdogan, un Putin, un Trump, un Grimaldi, un JC, quoi …. !
Victoria, vous exagérez ! Tuer un curé en fin de carrière, un immonde kouffar, mais ce n’est que justice, non ?
Il suffit d’avoir la Foi ….
Pourquoi l’extrême-droite allemande investit désormais les librairies, les salons du livre et les jurys littéraires t.co/5ln09l15iY
Il y a 2 heures via Twitter Web Client
Ici même la place est nettement investie
J’ai ri en lisant sous la plume de Rabelais le mot « caffard » aussi en parlant des Luther, Calvin et autres réformistes. Le monde n’est qu’un éternel recommencement.
Pourquoi l’extrême gauche aurait elle le monopole du livre ? Etre d’extrême droite est tout aussi honorable que d’être un fasciste d’extrême gauche.
Voulez vous que nous dénombrions les morts dans les camps, de part et d’autre, afin de comparer l’incomparable ?!
Ce n’est pas cafard que sont Luther, Calvin et autre joyeux lurons de la Réforme : c’est d’immondes kouffar !
Que n’étiez-vous ma tante de l’époque, Phil, qui m’emmena voir Blanche Neige… ! Vous souvenez-vous de ce cinéma au coin de la rue Vignon et du boulevard de la Madeleine ? Je me souviens avoir entendu Godard qui racontait qu’il y passait des après-midi entiers à regarder le même film avec Jacques Rivette je crois bien.
« Prix littéraires de la rentrée : demandez le programme ! »
L’important en effet, c’est l’agenda et non pas ce qu’on va mettre dedans, les livres que les jurés vont distinguer !
Il parait que la traduction en Israël de Baudelaire de rien est bourrée d’imperfections !
Un exemple ?
On peut y trouver : « Homme livre toujours tu chériras ta mère »
« Que n’étiez-vous ma tante de l’époque, Phil »
Il n’est peut-être pas trop tard, WG…
Oui, JC, mais de lire Rabelais fait sentir et comprendre qu’il a existé à cette époque tout un courant réformiste modéré, dont Rabelais faisait partie, avec la sœur du roi, Marguerite de Navarre avec Briçonnet et Lefèbvres d’Etaples, et le roi lui-même sans doute, du moins au début dans les années 1530, qui a tenté de faire la synthèse d’une possible Église réformée sans créer un schisme. Mais on voit bien que les contradictions à l’intérieur même de la chrétienté l’ont littéralement fait exploser. Mais tout cet espoir qui était celui de Rabelais et des Frères du Bellay s’est complètement effondré pour laisser place aux guerres de religion de la fin du siècle. L’optimisme de la Renaissance à ses débuts a fini en cauchemar.
Je l’ai trouvée, ma Blanche Neige…!
Sept mains, Phil ? Il y avait donc un manchot…
One recent publication by Antaios was at the center a heated debate in Germany, the work « Finis Germania » (a Latin title referring to « the end of Germany »). It was written by historian Rolf Peter Sieferle, who committed suicide in September 2016, and published posthumously.
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Difficile de faire mieux dans l’ironie – « Finis Rolf Peter Sieferle ». Et dans la mégalomanie ironique. Sehr komish, nein?
La critique du NYT sur le bouquin de Sieferle :
https://www.nytimes.com/2017/07/08/opinion/sunday/germanys-newest-intellectual-antihero.html
Le commentaire de Saint Paul par Luther: Celui de l’Epitre aux Romains?
Bakhtine pour Pantagruel, d’accord.
Je pense que c’est effectivement parce que Rabelais connait le dessous des cartes, diplomatiques et autres, qu’il est pleinement Rabelais.
Meme soutenus par la Monarchie,Les mouvements réformistes modérés ont toujours échoué. On le voit début vingtième avec ce qu’une tripotée de guignols de bénitier a fait subir à Loisy, quoi qu’on pense de sa science. cf Les Lettres de ce Temps, qui conduisent un esprit paradoxalement fervent à la rupture définitive.
Bloom, ce fut en effet un « heated debate » in Germany, mais sans ironie il me semble.
Sept mains, Phil ? Il y avait donc un manchot…
un nain triporteur, dear Wgg
@Phil :
Nain porte quoi ?
heureusement que JC nous abreuve de sonneries, sinon que triste serait cette RdL
Large époque de grande fermeture religieuse, celle de nos amis rebelles, Rabelais, Da Vinci, Bruno ou Galileo, rebelles non par gout, mais par nécessité d’expression car ils étaient plus ou moins protégés, plus ou moins en danger, mais en nécessité d’expression vitale !…
Enorme problème : celui qui est en avance sur ce que son Temps peut accepter d’entendre et qui souffre. Prenez en pitié Wiwi, Dédé, Bloom et tant d’autres, hommes illustres qui sont notre avant garde !
Vive les mammifères supérieurs humains !
(SCOOP : un nouveau-né a été découvert à Cassis, dans le quartier des Janots, lundi en fin d’après-midi, apprend 20 Minutes, confirmant une information de France Bleu. L’enfant, en bonne santé, a été trouvé derrière un transformateur électrique par un couple qui se promenait. Le bébé qui se trouvait dans un buisson, avait encore son cordon ombilical. Il a été pris en charge par les pompiers d’Aubagne et transporté à l’hôpital de la Conception, à Marseille. La gendarmerie de Cassis est chargée d’enquêter et de retrouver ses parents. Le couple qui l’a découvert a été chargé de lui trouver un prénom. Ce sera Alban.)
Tout le reste est littérature ….
Merci keupu ! Tu t’es douché ?…. tu sens bon …
C’est-à-dire que Rabelais est d’abord un fervent admirateur d’Érasme, partisan d’une réforme modéré, évangélique de l’Église. Puis les Frères du Bellay ont pu voir en lui un propagandiste possible de leur politique évangélique et gallicane au moyen du rire. Mais il faut bien se rendre compte que les courants qui s’affrontaient étaient des ennemis jurés et mortels, entre les théologiens de la Sorbonne, comme Béda et ses collègues, qui sont considérés comme de véritables fléaux par les Frères du Bellay, et les fanatiques réformistes qui veulent carrément supprimer la messe, il y a des morts, des arrestations par dizaines qui finissent sur le bûcher ou en prison. En plus la peste s’en mêle à plusieurs reprises, à Lyon et sa région, comme en Touraine depuis le début du siècle jusque dans les années 1530. Une époque en réalité de grande tension politique, dans le pays et à l’extérieur en politique étrangère, une époque de dangers de toutes sortes.
renato a montré une photo d’Hélène Grimaud.
Voici certes une pianiste photogénique.
Mais je n’apprécie pas son style de jeu. Hélène Grimaud joue du Grimaud avant de jouer du Bach, du Beethoven, du Chopin…
Ses interprétations de Rachmaninov sont pour moi carrément très mauvaises. Absolument rien ne passe de l’âme de ce musicien russe, par contre on a toute celle de Grimaud, une espèce de délié permanent bien trop pesant, une sensiblerie souvent « à coté », loin de la sensibilité, de la compréhension du musicien et de son œuvre.
Elle m’est très pénible. Son interprétation de la sonate « La tempête » de Beethoven est pour moi une catastrophe, l’exemple-même de ce qu’il ne faut pas faire, entre mièvrerie, agitation désordonnée, outrances en tous genre, zooms enfantins sur des effets de virtuosité certes maitrisés mais carrément comiques et laids quand elle s’y attarde et les fait grossir.
http://youtu.be/ac7XtxUXn54
J’aimerais avoir l’avis de Chaloux.
ESPLANADE DES MOSQUEES
Israël retire ses portiques détecteurs de métaux : en effet, un Laguiole ne fait pas un assassin.
Et remplace par des portiques détecteurs d’Alcoran ….uhuhu !
Voici quelque chose d’infiniment plus réussi, bien que joué sur un pianoforte d’époque :
http://youtu.be/ZabrnBFNlhQ
Beethoven est là cette fois-ci, avec tout le romantisme. Bien avant le pianiste lui-même.
Je viens de vendre keupu à un groupe de copains roumains, dresseurs d’ours. Un anneau dans le nez de l’ours, la douleur, et l’ours obéit aux dresseurs….
Cinq euros ! C’est cher payé … !
J’ai fait une sacrée bonne affaire, par Nicolae, phare de la pensée hélas retiré trop tôt à notre légitime affection.
Moi, je trouve Hélène Grimaud relativement sobre, et extirpant de la partition des chose magnifiques. Elle est géniales tout particulièrement dans Brahms.
Ça ne me surprend pas dans la mesure où il faut considérer Brahms comme un médiocre musicien pour, disons, les 3/4 de son œuvre.
Est-ce que quelqu’un a prévenu la direction de l’EPHAD que JC est toujours dehors ?
Parce que à chaque fois on se dit que c’est l’autre qui va le faire et…et…résultat…
…
… il y a une pièce de monnaie de deux €uro, RF, émise; en 2016,…Oui,…
…
…à l’effigie de François Mitterrand,…bon,…
…
…mais, quel mauvais goût, de l’ordre d’exécution, » naïf « , et saugrenu d’esprit,…avec ce poignet devant sa bouche, qui coupe son profil,…
…
…la sculpture est valable, mais pas, à la hauteur des deniers romains des douze » C&sar « ,…( vous pouvez mieux à refaire ),…
…etc,…
…Oui,…le chat, il aime la viande hachée, avec du jambon,!…comme nous,…Ah,Ah,!…
…du lait, aussi,…
Et écoutez cette petite merveille, Grimaud est très, très loin de cette magie qui vous emporte, avec une justesse permanente et régulière :
@Marc
Les commentaires théologiques de l’époque portent sur :
1°) Épitre aux Romains II, 2, par Luther : sur la liberté chrétienne en tant qu’elle a délivré les juifs de l’obligation de respecter les rituels et les interdits de la vie juive ; la loi mosaïque, selon Luther, incite, en fait, les hommes à pécher, alors que le chrétien, parce qu’il est libre (dégagé des interdits de la cacherouth, des règles du shabbat, etc.) est librement enclin au bien.
2°) Épitre aux Galates (V, 1 et V, 13) qui porte sur l’affranchissement par le Christ du « joug de servitude » (jugum servitutis »), à savoir de l’obéissance à la Loi mosaïque (V,1) ; les chrétiens qui jouissent ainsi de leur liberté et évitent le « joug de servitude » sont à même de « seruire inuicem » (se mettre « au service les uns des autres ») (V, 13).
Ces passages de la théologie paulinienne font l’objet de commentaires les plus serrés par tous les théologiens de l’époque, dans des sens différents. D’un côté Luther, de l’autre les évangéliques français (Briçonnet, Lefèbvre d’Étaples, Rabelais, les Frères du Bellay, et Marguerite de Navarre, la sœur du roi, très proche de Briçonnet). Le mot grec des évangile pour liberté, eleutheria, était même rapproché par certains théologiens du nom Luther qui semble en découler par une certaine homophonie, en fait purement imaginaire bien sûr.
Rabelais les reprend à son compte pour parler de la liberté des Thélémites dans l’Abbaye de Thélème. La liberté du Nouveau Testament, l’eleutheria, c’est la possibilité de faire ou de ne pas faire ce qui n’a pas de rapport avec le salut, c’est la libération par rapport à la tyrannie de la loi mosaïque, cette liberté qui, parce qu’elle affranchit l’homme de tous les désirs jugés corrompus, lui permet, en suivant librement les élans de son cœur, de faire la volonté de Dieu. C’est ce qu’indique Paul également dans l’Épitre de saint Jacques (I, 25) : « ho nomos tes eleutherias » (la loi de la liberté parfaite).
Quittons nous sur cette réflexion innocente : les mouches n’ont pas a subir les effets sodomites de la disputatio théologique vieillissante !
Oui, JC, c’est d’ailleurs ce que pense Rabelais puisque dans son Abbaye imaginaire, il autorise les relations sexuelles entre hommes et femmes alors que saint Paul les proscrit (Épitre aux Galates, V, 16-17 : « vous ne donnerez pas satisfaction aux désirs d ela chair »).
JC le Nella Nullard est un facho nanti ringard qui s’emmerde grave alors son truc c’est d’emmerder les autres mais il ne sait que les faire rire, les gens rigolent en se tapant le front
pablito a une pianiste à caser au programme
Rififi chez les ploucs de l’Institut Bartabacs, Dédé, Fernand, Maurice, René et Campa la hyène en sonrt venus aux mains suite à un empoignade au sujet de la femme du boucher d’à côté enceinte jusqu’aux yeux mais de qui ? alors que …
Dédé est affirmatif : ce n’est pas JC, car il est impuissant, preuves à l’appui
Saint Paul (comme Tolstoï plus tard) préconisait la chasteté, mais autorisait le mariage au cas où elle aurait été trop dure à tenir :
« A ceux qui ne sont pas mariés et aux veuves, je dis qu’il leur est bon de rester comme moi-même. Mais s’ils ne peuvent se contenir, qu’ils se marient; car il vaut mieux se marier que de brûler. » (Cor, chapitre 7)
La phrase précise de saint Paul est :
Galates, 5, 17 : « Car les tendances de la chair s’opposent à l’Esprit, et les tendances de l’Esprit s’opposent à la chair. En effet, il y a là un affrontement qui vous empêche de faire tout ce que vous voudriez. »
Il préconise la chasteté comme une liberté pour l’homme et la femme.
« C’est ce qu’indique Paul également dans l’Épitre de saint Jacques (I, 25) : « ho nomos tes eleutherias » (la loi de la liberté parfaite). » Wgg
A ceci près que l’épître de saint Jacques est attribuée à Jacques (comme son appellation l’indique) et n’est pas de Paul.
C’est par de telles erreurs grossières qu’on voit que Wgg n’est absolument pas familier du corpus biblique. Ce n’est pas chez lui une lecture courante, apparemment…
Et le célibat des prêtres et des moines, il en fait quoi dans la théologie, le théologien Delaporte ? Il n’a pas l’air au courant. Il s’agit pas de n’importe quel lieu dans Gargantua mais d’une abbaye ! Vous bavardiez encore au lieu de suivre…
« Les commentaires théologiques de l’époque » dépassent visiblement Wgg. Son résumé est peu clair, c’est du cafouillage qu’on n’accepterait même pas d’un étudiant en première année.
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