Le paradoxe de l’interviewer
Le problème avec les interviews d’écrivains, ce n’est pas tant la réponse que la question. Le phénomène est flagrant lorsque paraît un bouquet de ces entretiens, le genre de fleurs idéal à offrir à celles et ceux qui aiment la littérature et qui ont parfois envie de se reposer en allant fureter dans les arrière-cuisines- même si l’on sait d’expérience que l’on n’a plus tellement envie de goûter les plats quand on a vu comment ils étaient préparés. On ne se lasse pas de (re)lire l’anthologie d’interviews d’écrivains sur « l’art de la fiction » paru sous le titre Paris Review. Les entretiens (Paris Review Interview Anthology, traduit de l’anglais par Anne Wicke, 553 et 580 pages, 23 et 24 euros, Christian Bourgois). Deux volumes parce qu’il y a du monde et du beau : James Baldwin, William Burroughs, Susan Sontag, Jim Harrison, Jack Kerouac, John Le Carré, William Faulkner, J.L. Borges, Vladimir Nabokov, Thomas McGuane, Marguerite Yourcenar, Mary McCarthy, Truman Capote, Beryl Bainbridge, Martin Amis et d’autres encore (et on y a même glissé un peu de Billy Wilder sur l’art du scénario).
Leur point commun est d’avoir été un jour choisis (on a failli écrire « »élus » ») par la rédaction de la légendaire Paris Review fondée à Paris en 1953 par Harold L. Humes, Peter Matthiessen et George Plimpton, ce dernier assurant dans la durée la notoriété internationale de la revue bien au-delà du premier cercle d’amateurs. On entre dans ces deux volumes enchanteurs comme dans un moulin (mais qui nous racontera jamais comment au juste on entrait dans un moulin ?). En picorant, on (ré)apprend et on (re)découvre un tas de choses sur des romans qui nous sont familières et dont on croyait avoir épuisé le mystère. Sur ce plan là, rien à redire. Mais là où le bât blesse, c’est dans la question. Plus exactement la grille de questions. Car quel que soit le journaliste, on a le sentiment que la Paris Review’s touch a imposé tacitement au fil des années un questionnaire type autour d’une certaine curiosité sur le fameux « processus créatif ».
La rencontre se veut une conversation, mais on n’y est pas vraiment; d’ailleurs, le code typographique et la mise en page, où les questions sont si isolées qu’elles empêchent tout liant, le montrent bien (c’est le cas dans le livre comme dans la revue, dont le site est particulièrement généreux; c’est vérifiable ici sur de récentes interviews ou encore là sur de plus anciennes). Jugez-en sur ce florilège de questions piquées dans ces pages, en sachant qu’elles ne varient guère quel que soit l’interlocuteur de 1965 à la fin du siècle. On dira que c’et très américain dans la démarche ; mais à l’examen, celle-ci ne varie guère d’un pays à l’autre. Il y a bien sûr des variantes relatives au nouveau roman de l’interviewé et à ses dernières prises de position publiques ; ou d’autres qui concernent soit une situation particulière (Pourquoi avez-vous choisi la France ?) ou portent l’empreinte de l’air du temps (Etes-vous d’accord avec Alberto Moravia lorsqu’il dit qu’on ne devrait écrire qu’à la première personne, parce que la troisième personne projette un point de vue bourgeois ?) ; mais généralement, les mêmes reviennent.
» L’écriture a-t-elle été une sorte de salut ? Y a-t-il eu un moment où vous avez su que vous alliez écrire, que vous alliez être écrivain, plutôt qu’autre chose ? Vous avez un lecteur en tête lorsque vous écrivez ? Y avait-il quelqu’un pour vous guider ? Quel a été le processus qui vous a rendu capable d’écrire ? Etes-vous ou demeurez-vous très proche de vos personnages ? Y a-t-il un grand changement de braquet entre l’écriture de fiction et l’écriture de textes non-romanesques ? (Admirez au passage l’audace de la métaphore cycliste !) Combien de pages écrivez-vous par jour ? A quoi ressemblent les premières moutures de vos textes ? Serait-il possible que votre mère se tienne derrière vous lorsque vous écrivez ; est-il possible qu’elle se trouve derrière nombre de vos personnages ? Avez-vous fait une analyse ? Pouvez-vous discerner le talent chez les autres ? Vous ne vous occupez pas du tout de la critique ? Vous découvrez vos personnages en cours de route ? Vous préparez-vous pour un livre avant de l’écrire – ou plongez-vous directement ? Que faites-vous quand vous ne pouvez pas écrire ? La période de gestation est-elle un processus conscient ? Y a-t-il des critiques universitaires dont vous admirez le style ? Avez-vous un public en tête lorsque vous vous mettez à écrire ? Vous arrive-t-il d’écrire sous l’empire de la colère ou d’une autre émotion ? Vous arrive-t-il de relire vos œuvres ? Qu’y a-t-il chez les écrivains qui les pousse à se tenir en dehors du courant de la vie ? Que peut-on enseigner de l’écriture ? La voix de l’écrivain, c’est son style ? Quelle est la part, dans votre fiction, qui vient du réel ? Vous avez quelqu’un pour vous aider dans vos recherches ? Votre renommée a-t-elle des inconvénients ? Quel est votre grand regret dans votre carrière ? Si vous deviez choisir le seul, l’unique livre par lequel vous aimeriez que l’on se souvienne de vous ? etc. » »
Toujours les mêmes questions… A tous les écrivains qui ont la faiblesse d’ouvrir leur porte à un interviewer (oublions ceux qui les réclament, les Truman Capote, Gore Vidal -dont la vie va être bientôt portée à l’cran avec Kevin Spacey dans le rôle-titre, et consorts), on a envie de crier : fermez-là ! Dès la première interview du recueil, celle de James Baldwin dans les années soixante, le questionnaire, implicite et inconscient, est déjà en place et ne bougera guère au cours du demi-siècle qui suivra. Le pire étant l’interviewer qui commence par : « Permettez-moi de vous poser une quarantaine de questions ». On entend ça et on a envie de fuir. Nabokov est resté. N’empêche : on lit ce florilège et on n’a plus envie de poser la moindre question à un écrivain. Non que les réponses ne nous intéressent pas, au contraire, et la lecture passionnée de ce double recueil publié chez Bourgois en témoigne. Sur la drogue et la technique du cut up, Burroughs est hallucinant ; de même, Ginsberg touche à l’essentiel lorsqu’il expose ce que sa poésie doit à Cézanne et à la reconstitution des petites sensations ; ou encore Borges lorsqu’il s’étend sur sa manière de nommer des personnages ; pour ne rien dire d’Imre Kertesz dont la seule consultation de l’index donne un aperçu de la richesse des archives de la revue.
Mais lorsqu’on est du bâtiment, que l’on sait à peu près ce qui gouverne l’invention d’un roman, la somme de doutes, d’angoisses, de difficultés et de joies qui y préside, que l’on est déjà passé par là, qu’en art la question de la technique est si secondaire qu’elle peut se liquider en trois phrases, que l’on sait en vérité qu’on n’en sait rien car tout cette affaire n’est qu’instinct, incertitude et intranquillité, qu’on maudit le journaliste qui nous force à formuler l’informulable et qui doit le rester, on est confronté à ce paradoxe : malgré notre curiosité de savoir comment ils font, de quelle manière ils s’y sont pris, dans quelles circonstances et avec quels instruments, on a juste envie de leur poser une question qui d’ailleurs n’en est pas une, se réduit à deux mots empruntés à l’une des plus belles chansons de Billie Holiday, et devrait être de nature à clore aussitôt tout entretien avant même qu’il n’ait commencé : Don’t explain…
(« Joan Didion, Lawrence Durrell, Eudora Welty, William Burroughs » photos D.R.)
830 Réponses pour Le paradoxe de l’interviewer
Quelqu’un qui ne comprend même pas qu’on est en train de parler du droit des moines d’une abbaye à forniquer a juste le droit de se taire. Et je reste poli…!
« Vous bavardiez encore au lieu de suivre… »
J’ai en effet du mal à suivre vos explications confuses, et à comprendre où vous voulez en venir. C’est brumeux, sous votre plume.
Ce n’est pas du tout du cafouillage, c’est ce qu’explique Michael Screech à propos de Rabelais !
Mais il est con, ce Delaporte ! Mais con ! Et infantile ! Et vaniteux ! Et arrogant ! Et prétentieux ! Il croit tout savoir et oubli l’essentiel. C’est pas très sérieux, mon petit Delaporte.
Non, si vous suiviez mes commentaires au lieu de remuer les mécaniques, vous sauriez de quoi je parle. Ce n’est pas le cas ! Vous ne lisez même pas mes commentaires. Vous êtes plein de préjugés, comme tous les imbéciles. Et agressif en plus, très mal élevé, très désagréable.
« Ce n’est pas du tout du cafouillage, c’est ce qu’explique Michael Screech à propos de Rabelais ! »
Non, c’est ce que vous, vous en avez compris, c’est-à-dire pas grand chose. Et c’est incompréhensible sous votre plume insuffisante. En recopiant ce que Screech a dit, c’est lamentable d’arriver à un résultat aussi nul. Décidément, vous n’êtes pas doué.
Recopier du Screech, tout le monde peut le faire. Mais en plus, vous, Wgg, vous le faites de manière incompréhensible. Chapeau pour la pédanterie !!!
demandez donc a à Popaul pour vous départager si possible, il en connait un rayon question bigoterie
Je suis professeur agrégé, mon petit chéri ! Je n’ai pas de leçon à recevoir d’un petit merdeux de ton espèce !
Je n’ai en plus nullement recopié du Screech (que vous contestez, pauvre nullité !), j’ai cité simplement les passages des Épitres qui sont en jeu chez Rabelais et que cite Screech, c’est tout. Autrement j’ai fait un simple travail de transmission de l’information à Marc qui la demandait. Vous n’aviez pas à y mettre votre grain de sel plein de haine, de morgue et de sottise qui plus est ! Vous n’êtes qu’une petite frappe bouffie d’arrogance etd e prétention, et qui ne comprend même pas de quoi on parle. On parle d’une abbaye, cornard !
« Je suis professeur agrégé, mon petit chéri ! »
Vous avez sans doute trouvé votre agrégation dans un paquet de lessive Bonux !!!
En fait, Wgg n’est pas un agrégé du tout, mais un imposteur pur et simple. Il ment.
D’ailleurs, en recopiant Screech, vous ajoutez des erreurs que Screech n’a sans doute pas faites, comme celle que j’ai soulignée sur l’épître de saint Jacques que vous attribuez à saint Paul ! C’est dire votre incompétence énorme sur un tel sujet.
Wgg est un peu comme ces pédants qui diraient, jouant les connaisseurs : le Boléro de Ravel a été composé par Mozart ! Telle est l’énormité que nous a donnée Wgg.
En langage vulgaire, on dirait que Wgg pète plus haut que son cul. Il essaie de se rehausser, mais reste toujours aussi bas, et s’écroule sur le sol puant.
Delaporte dit: 25 juillet 2017 à 15 h 49 min
il vaut mieux se marier que de brûler.
Encourageant
Ce sont les sales cornards de ton espèce qui sont de perpétuels imposteurs sur les blogs, qui passent leur temps à faire chiller le monde au lieu de parler de littérature. Ça t’es un vrai merdeux comme on n’en rencontre que sur ce blog. T’as même pas lu Rabelais, même pas lu Screech, mais faut qu’il la ramène quand même ce petit con ! Un monde quand même ce genre de garce !
Tu fais quoi d’abord trouducu dans la vie ? Tu parles d’où pour être aussi arrogant et aussi infantile ?
T’as même pas le courage de dire qui tu es, ni d’où tu parles ! T’es simplement une petite merde, un lâche, un pauvre minable bouffi de haine.
La vie intellectuelle française vient d’être ébranlée par la décision de BHL de résilier son abonnement au « Monde Diplomatique ». Cette résiliation, sous forme d’avis aux populations, mélange habituel d’emphase et de mégalomanie caractéristiques du philosophe (label d’attribution excessivement généreux), ne manquera pas de générer, même hors frontières, quelques colloques et rencontres pertinents, étant donné la projection universelle de l’œuvre du « libérateur de la Libye ». Et ça tombe bien, quoique notre héros ne pourrait pas s’en vanter, parce que le nouveau Jupiter, dans sa fiévreuse activité internationale, a convoqué ces jours-ci à Paris une brochette de maréchaux et de généraux aux commandes du gouvernement de la Libye libre pour leur montrer l’Arc de Triomphe et la Tour Eiffel et envisager une solution au désordre qui règne sur les rivages de Syrte, où quelques milliers de gens, insouciants et attirés par le charme de la Méditerranée, s’aventurent depuis quelques années à des baignades dangereuses. Le problème, s’il y en a, est que notre philosophe, responsable de quelques dégâts (euphémisme pieux, très très pieux) dans son héroïque croisade libératrice, n’a pas été invité au sommet prévu – immense, inutile mépris. Il y aurait donc déjà, paraît-il, une autre résiliation dans l’air, cette fois-ci de la « Marche » – un petit peu boiteuse maintenant – du mythe moderne du progrès (dénigrée ici même par l’ineffable W : « Le progrès est une idée qui vient de la Bible, de la Genèse. Ce n’est pas tant un fait, qu’une croyance. Il faut y croire pour que le progrès se réalise ». 22 juillet, 12h 26m.).
Je vous remets sous les yeux la nouvelle bourde de Wgg :
« C’est ce qu’indique Paul également dans l’Épitre de saint Jacques (I, 25) »
Wgg a l’air de croire que saint Paul a écrit l’épître de saint Jacques, autrement dit que le Boléro de Ravel a été écrit par Mozart. Bravo, le champion !!!
Pour lire dans mes propos un quelconque dénigrement du progrès, il faut être le pauvre crétin que vous prétendez être, mon pauvre ami !
Vous êtes de ceux qui aurait préféré voir massacrer les populations libyennes par Khadafi, c’est la morale de votre histoire. Vous avez bien défini le genre de petite ordure qui sont les gens de votre acabit. Vous faites simplement pitié. Avec des gens comme vous, les Juifs étaient perdus d’avance pendant la guerre. Heureusement qu’il existe des fous courageux comme BHL face à la lâcheté que vous représentez avec brio !
Non, c’est une simple erreur qui m’a échappé. Pas de quoi en faire un fromage. Vous montrez par là simplement que vos commentaires sont guidés par la haine, pas par le désir de dialoguer à propos de Rabelais. C’est évident. Vous êtes toujours blessant et désagréable, ça vous fait jouir ! Triste humanité que la vôtre, qui fréquentez la messe en plus ! Ça en dit long sur ce qu’est devenue l’Église.
Widergänger dit: 25 juillet 2017 à 17 h 19 min
Non, aujourd’hui encore, c’est vous qui avez commencé à être désagréable et à m’insulter. J’avais simplement fait état de l’erreur, en passant, et tout de suite vous vous êtes mis à éructer. La colère aussi est un péché !
Je vous laisse à vos éructations. Vous êtes un personnage des plus vulgaires. La haine finira par vous dévorer de l’intérieur. Vous faites vraiment pitié.
Cela fait trois ou quatre post aux libellés très différent de P. Assouline dans lesquels wgg nous truffe Rabelais à toutes les sauces…
Monologues confus,hors sujet surtout en ce qui concerne le post d’ actualité…
L’entretien radiodiffusé – parfois retranscrit par écrit – est un exercice passionnant lorsque l’ on s’ entretien avec des écrivains que l’ on apprécie à la fréquentation de l’ ensemble de leurs œuvres.
« La haine finira par vous dévorer de l’intérieur. » Wgg
Il n’y a bien sûr aucune haine en moi, même à votre encontre. C’est vous qui prenez mal mes justes remontrances, comme un élève mauvais joueur. Mais il faudra vous y faire, car vous êtes coutumier d’énormes bourdes qui égaient ce blog. C’est votre seul talent.
Vous n’êtes qu’un sale type, un misérable imbécile en plus ! Mais d’abord et avant tout une ordure.
gardel dit: 25 juillet 2017 à 17 h 08 min
mais non ( il(bhv) n’intéresse personne )
« Vous n’êtes qu’un sale type, un misérable imbécile en plus ! Mais d’abord et avant tout une ordure. » Wgg à Delaporte
On a beau s’adresser à vous fort courtoisement, Wgg, tout de suite c’est la parano et les insultes qui arrivent en trombe. Vous semez le vent (de la discorde) et récoltez la tempête de la stupidité. La communication n’est pas votre fort !
Non, mais regardez-moi ça ! Quel pauvre type ! Dire que c’est ça la France d’aujourd’hui, des petites merdes de ce genre.
Devant la confrontation titanesque de deux géants de la pensée, Widergänger et Delaporte, les autres habitués du blog se taisent, pétrifiés de respect…
ribouldingue dit:
Devant la confrontation titanesque de deux géants de la pensée, Widergänger et Delaporte, les autres habitués du blog se taisent, pétrifiés de respect…. »
Respect évidemment pas; mais comment peuvent réagir autrement que par le silence des adultes normaux en face d’échanges aussi puérils , qui relèvent du classique » c’est celui qui le dit qui l’est » qui a la vie dure dans les cours de récréation, tout au moins à l’ecole primaire
Delaporte dit: 25 juillet 2017 à 16 h 05 min
C’est par de telles erreurs grossières qu’on voit que Wgg n’est absolument pas familier du corpus biblique. Ce n’est pas chez lui une lecture courante, apparemment…
J’allais le dire mais vous m’avez devancé, Delaporte. Je vous aime bien, Delaporte.
Et dire qu’au départ je voulais donner de simples renseignements d’érudition à Marc, les références bibliques. Tout tourne au cauchemar ici avec des cornards de Delaporte. Je perds mon temps depuis dix avec ce genre d’imbécile… C’est comique !
La vie intellectuelle française vient d’être ébranlée par la décision de BHL de résilier son abonnement au « Monde Diplomatique »
Mon Dieu. Que va devenir Le Monde diplomatique ?
Dix ans, avec ce genre d’imbéciles dont la liste se rallonge chaque jour…
BHL n’est évidemment plus rien en terme de volume de publications. En terme de contenu, il n’a jamais rien été de toutes façon. Il faut bien qu’il s’occupe ce pauvre homme et se fasse donner un tout petit peu d’importance.
N’ allez pas à la tronçonneuse, Victoria pour une fois. Le Diplo a déjà du plomb dans l’aile. Vous ne connaissez pas l’importance du réseau de BHL. De toute façon que le Diplo sombrte ou pas, ça ne fera pas progresser l’information en France, qui est soigneusement verrouillée par les médias en place. Le Diplo a été la danseuse du Monde. Maintenant que le gros chat est là, les souris ne dansent plus… Et la Victoria va l’avoir dans le baba.
C’est l’Esprit saint qui permet de lire correctement la Bible. Widergänger a-t-il seulement pris la peine d’invoquer cette troisième personne de la Sainte Trinité avant lecture ? Pas si sûr.
Ne soyez pas si méprisante. Vous ne connaissez rien de BHL en fait. Vous ne savez pas du tout quel genre de type il est. Nin ce qu’il a écrit, ni ce qu’il a fait. Fermez-la donc !
Vous délirez, ma bonne ! Je suis prof de lettres, pas curé. Vous avez un petit pois dans la tête à la place du cerveau, vous aussi !
Tiens tiens. Vous sous-entendez que BHL aurait besoin d’un réseau pour exister ?
Ce ne serait pas à son avantage, au regard de philosophes qui n’en ont pas.
Ce que je sais de BHL c’est qu’il y a vingt-cinq an il faisait de gros tirages de volumes particulièrement ennuyeux, dénués de toute originalité en terme d’idées.
Et qu’aujourd’hui il ne fait plus de gros volumes, ce qui le rend amer.
L’amer d’aujourd’hui a remplacé l’amer d’alors.
J’ai bien apprécié la façon dont Paul Edel a défendu claude Simon un peu plus bas. Son enthousiasme m’a convaincu d’emporter « Acacia » dans mes bagages d’août. L’été passé, j’avais découvert « La route des flandres » avec stupéfaction, et attendais depuis lors d’y revenir, car pour lire Claude Simon, il y faut certaines conditions propitiatoires, pour moi en tout cas. Je dois dire qu’à 18 ans, j’avais été échaudé par « Le palace » (dont je remarque qu’il n’a eu l’heur de plaire à aucun des nos internaute spécialistes). Et durant 40 ans, en dépit du Nobel de cet écrivain, j’avais passé mon chemin. Merci donc pour ce bon conseil. J’essaierai de dire plus tard s’il fut judicieux. Je m’efforce de rattraper souvent les chemins perdus avec beaucoup de reconnaissance et de gratitude pour les un-es et les autres, quand ils mettent leur passion à expliquer ce qui les a durablement fasciné chez un écrivain. Merci, et BS à toussent.
On the other hand, “Finis Germaniae” (“the end of Germany”) is a familiar and resonant phrase. (Why Mr. Sieferle chose to drop the final “e” in his title has been much discussed.)
Ils en ont des discussions philologiques en Allemagne… !
Le titre exact est : Finis Germania, et non Finis Germaniæ. Il y a un jeu de mots subtil à respecter en latin. Pas sûr que les journalistes allemands aient tous compris la subtilité.
Une chaine de tronçonneuse, ça s’affute, et il y a une façon bien particulière de le faire.
Si vous avez un peu de chance, le ter.roriste que vous aurez en face de vous n’aura pas affuté correctement sa chaine.
Philippe Martinez appelle les salariés à manifester le 12 septembre contre la casse du code du travail. Ce n’est pas dans mes habitudes de manifester avec la CGT, mais ce jour-là je manifesterai, c’est sûr.
C’est bien ce que je dis, vous ne connaissez rien de BHL. On peut le critiquer, mais au moins qu’on regarde objectivement ce qu’il fait, ce qu’il fait vivre dans la France d’aujourd’hui. C’est un homme courageux, très courageux, qui mérite un réel respect que peu de gens sont capables pourtant de lui exprimer. Ça en dit long sur la France d’aujourd’hui. Je suis certain que l’Histoire reconnaîtra sa juste intervention comme agent et penseur dans la tragédie lybienne. C’est lui qui a eu le bon point de vue, le seul défendable, quelles qu’en soient aujourd’hui les conséquences. Ses conseils ont permis de limiter la casse dans ce coin là de l’Afrique du Nord. Et nous aurions dû le suivre aussi quand il voulait que les Occidentaux interventienne plus tôt en Syrie. Encore une fois c’est lui qui sauve l’honneur de l’Occident. Un jour on le reconnaîtra. La France d’aujourd’hui est trop lâche pour ça !
Une chaine de tronçonneuse, ça se lubrifie, sinon ça chauffe et ça s’abime. Si vous avez un peu de chance, le ter.roriste que vous aurez en face de vous n’aura pas pris la peine de remplir le réservoir d’huile filante pour chaine de tronçonneuse et la chaine cassera ou sortira de son guide.
C’est un combat d’arrière-garde ! Ça ne m’étonne pas que vous vous en mêliez. Vous êtes cohérente avec vous-même.
qu’on regarde objectivement ce qu’il fait
de la merde
qui mérite un réel respect
aucun
On a pas eu besoin de BHL pour penser nous-même que Sarkozy déconnait à plein tube avec la Libye.
Germany is senescent, with a median age of about 46.
C’est bien là tout le problème de l’Europe. Mais Pierre Chaunu l’a pointé du doigt dès 1981 ! Ce n’est d’aujourd’hui que cette épée de Damoclès est pendue au-dessus de nos têtes. Et quand elle va tomber, ça faire faire très mal. Elle vient juste de se décrocher du plafond de verre d’ailleurs…
Vous êtes simplement pleine de clichés, Victoria, pleine de vide. On vous fait gober tout ce qu’on veut, tout ce qui va dans le sens du vent. Votre cerveau ne vous sert plus à penser depuis fort longtemps, tout est à plat, encéphologramme plat, tout raplaplat…
En fait, tout ce qu’avait préconisé BHL s’est révélé contre-productif. C’est ce qui a engendré la poussée soudaine de terrorisme et de guerre de Daesch contre l’Occident. Il est beau, en effet, le résultat.
“There are un-tragic peoples,” he writes, “whom history pearls off of like water from a well-polished boot.” He means the English and Americans, who have always tried to pass off their oligarchies as cradles of democracy.
Là, je crois que notre historien se fourre le doigt dans l’œil jusqu’au coude. Le seul peuple non tragique en Europe, ce sont les Suisses. Mais le réveil risque d’être d’autant plus douloureux ! Il oublie qu’il y a eu une guerre civile aux Etats-Unis, et qu’elle perdure.
Voilà l’autre tartignol qui ramène son inculture crasse ! Il est temps que je me tire !
C’est le moins que l’on puisse dire. Personnage très encombrant que ce BHL auprès des gouvernants en quête d’efficacité et de pragmatisme dans le traitement des affaires étrangères sérieuses. Tout le monde sait cela, sauf Widergänger, pourtant agrégé.
Il est temps que je me tire !
C’est ça, barres-toi.
SCOOP
Victoria c’est JC !
Même la crise de 29, la montées des fascismes, et tout ce qui s’en suivit, c’est BHL. Sans parler du sud Soudan, de Sarajevo (avant 14 et après), ila déclenché la guerre du B’desh pour pouvoir la couvrir pour Combat, et rédigé le chapitre des Versets Sataniques pour ensuite défendre Rushdie…
C’est un mage. Il est partout, y compris chez moi parfois et inversement…’tain, trop fort, le mage…!
ah ah ah ah ah oh oh oh oh oh hi hi hi hi hi hi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Alors, les bœufs, vous l’avez compris le jeu de mots avec « Finis Germania » ?
Dear Bloom, le pire est tout de même d’avoir permis à BHL d’édifier un mur de protection de sa villa à Tanger qui bouche la vue séculaire de la rue vers l’océan. (encore pire encore fut l’abattage de la villa de Morand)
Le seul truc remarquable chez bhl, c’est qu’il ne se prend pas au sérieux, contrairement aux apparences. Un bouffon médiatique, pro-Israel, qui a peu d’écho, en fait.
Finis Terrae est un film d’Epstein, assez commun dans sa facture. je ne pense pas qu’il y avait jeu de mots dans le titre, dear Wgg.
Et sans référence cinoche, finis terrae, comme déjà signalé, c’est le cabinet des limites.
En fait bhl est bien dans le registre comique de divertissement intellectuel. Et c’est à ce titre qu’il faut le considérer.
Pour ceux qui n’ouvrent pas les liens, ils ont tort; c’est savoureux. On retrouve les deux hurluberlus.
Pierre Vidal-Naquet à la rédaction du Nouvel Observateur (18 juin 1979) [2]
Monsieur le Directeur,
Votre publication a eu récemment l’occasion de faire écho de façon favorable au livre de Bernard-Henri Lévy, Le Testament de Dieu, publié aux Éditions Grasset dans la collection « Figures ». Je pense que votre bonne foi a été surprise. [Il suffit, en effet, de jeter un rapide coup d’œil sur ce livre pour s’apercevoir que loin d’être un ouvrage majeur de philosophie politique, il fourmille littéralement d’erreurs grossières, d’à-peu-près, de citations fausses, ou d’affirmations délirantes. Devant l’énorme tapage publicitaire dont bénéficie cet ouvrage, et indépendamment de toute question politique et notamment de la nécessaire lutte contre le totalitarisme, il importe de rétablir, dam les discussions intellectuelles, un minimum de probité.] Je n’entends pas fournir ici une liste complète des erreurs de Bernard-Henri Lévy, cela demanderait un gros volume ; je me contenterai d’une simple anthologie de « perles » dignes d’un médiocre candidat au baccalauréat. [Qu’il s’agisse d’histoire biblique, d’histoire grecque ou d’histoire contemporaine, Monsieur Bernard-Henri Lévy affiche, dans tous les domaines, la même consternante ignorance, la même stupéfiante outrecuidance, qu’on en juge :]
Monsieur Bernard-Henri Lévy place au « 7e jour » (p. 238) de la création le péché originel. Il faut croire qu’Adam et Ève ont profité du repos du Seigneur ; mais cette précision surprendra les lecteurs de la Genèse ;
« Un bouffon médiatique, pro-Israel, qui a peu d’écho, en fait. »
Oui, mais qui a ses entrées à l’Elysée, LVDLB !
Et puis Dame Dombasle va faire la prochaine saison de « Danse avec les stars » !
WG, comment défendre l’indéfendable?
Vidal Naquet a exécuté BHL, comme Raymond Aron l’avait fait pour L’Idéologie Française…Si l’on ajoute à cela l’inénarrable histoire de Jean-Baptiste Botul, que reste-t-il de ce type?
Si, Phil, le titre justement n’est pas « Finis Germaniæ » (ce qui serait logique), mais « Finis Germania »… Ça a même fait couler beaucoup d’encre en Allemagne à ce qui paraît, vous en parliez vous-même. Il y a donc un sous-entendu subtil à saisir. L’article du NYT parl lui-même du fait qu’il y a un jeu de mots à comprendre. Le jeu de mots porte sur la polysémie du mot « Finis » en latin.
À mon avis, l’apparence bouffonne que se donne souvent BHL est un jeu d’acteur très volontaire, qui cache en fait un grand sérieux dans la réalité. Un jeu pour détourner l’attention. Exprès. C’est peut-être aussi au départ une partie de sa nature. Mais BHL est un type en fait très intelligent, quoi qu’on en pense de ses bouquins. Et ce fut l’éditeur, je crois bien, du Juif de savoir, de Milner.
BHL fête son 8ème attentat pâtissier
Les remarques de P-V. Naquet, que je respecte infiniment comme un très grand savant et un très grand Juif, a ses partis pris. BHL est brouillon sans aucun doute. Mais c’est l’intention du livre qui compte.
D’immenses savants comme CLS n’en disent pas moins d’énormes konneries, comme l’advenue du savoir grecque qui n’aurait été que le fruit du pur hasard en Europe sur les bords de la Méditerranées. Fantaisie bouffonne. Mais personne n’y prête attention parce que CLS est révéré dans sa figure d’airain. Mais il aurait mérité un bon éreintement au moins !
Le geste positif des autorités musulmanes :
« Les responsables du culte musulman en France ont appelé mardi « les musulmans de France à s’associer » à l’hommage qui sera rendu au père Jacques Hamel mercredi »
würden Sie mir mal dieses Wortspiel erklären, lieber Widergänger ? ik « krieg » das nicht mit
souvenir d’une exposition sur Germania en puissance dans le Zeughaus de Berlin il y a quelques années qui ne donnait aucune impression de finitude. On a enterré Merkel un peu vite, Schulz quitte difficilement son jardin à nains.
« Finis », ça veut dire deux choses.
bhl pousse aussi l’auto-dérision jusqu’à se prendre pour Jonas. Heu, mais on en a connu d’autres qui.
« Ibn Kathir décrit la scène, à Ninive, tout de suite après le départ de Jonas. Le ciel changea de couleur et tourna au rouge vif. Les gens furent saisis de peur, comprenant que leur destruction était imminente. Toute la population de Ninive se rassembla au sommet d’une montagne et implora le pardon de Dieu. Dieu accepta leur repentir, le ciel reprit sa couleur normale et les gens retournèrent chez eux. Ils prièrent pour que Jonas revienne parmi eux et les guide vers le droit chemin.
Pendant ce temps, Jonas s’était embarqué sur un bateau dans l’espoir que celui-ci l’emmènerait le plus loin possible de ce peuple insouciant. Le bateau vogua d’abord, avec ses passagers, sur une mer relativement calme. Mais lorsque la nuit les enveloppa, des vents se mirent à souffler violemment et une tempête s’amena rapidement sur eux. Le bateau fut secoué et les gens, tassés les uns sur les autres dans l’obscurité, décidèrent de jeter leurs bagages par-dessus bord, mais rien n’y fit. Le vent continua de souffler et le bateau tangua dangereusement. Les passagers, croyant que le poids, à bord, contribuait au problème, décidèrent alors de tirer à la courte paille pour déterminer qui serait, le premier, jeté par-dessus bord.
Les vagues, maintenant hautes comme des montagnes, poussèrent le bateau dans toutes les directions. C’était la tradition, à l’époque, de tirer au sort pour déterminer une personne à jeter par-dessus bord. Le sort tomba sur Jonas et les gens en furent choqués, car Jonas était connu d’eux comme un homme pieux et droit et nul d’entre eux n’aurait voulu le jeter dans la mer déchaînée. Ils tirèrent au sort à deux autres reprises, mais chaque fois, le tirage détermina Jonas.
Jonas, prophète de Dieu, savait qu’il ne s’agissait pas d’un hasard. Il comprit que c’était là son destin, décidé par Dieu; alors il regarda ses compagnons de voyage et, sans crier gare, sauta lui-même par-dessus bord. Les passagers poussèrent un cri d’horreur en voyant Jonas tomber à l’eau et être immédiatement avalé par un gigantesque poisson. »
source: islamreligion
« BHL est brouillon sans aucun doute. Mais c’est l’intention du livre qui compte. »
On sait combien Wgg apprécie lui-même les « approximations ».
Et puis, on pose une question sur BHL et Vidal-Naquet, et Wgg nous répond sur Lévi-Strauss… Quel esprit foutraque, bien dans la famille de pensée de BHL !!!
Oui, ça fait maintenant des années que BHL est poursuivi par la vindicte des cons. Il les attire, comme moi ici…! Il devrait y avoir des attentats pâtissiers virtuel possibles. Ça soulegerait peut-être les cons d’ici… qui me foutrait un peu plus la paix pour pouvoir citer la Bible sans recevoir une pelleté d’injures de tous ces gros cons.
Il s’est même pris pour le Christ. Avec les stigmates, comme saint François ! C’est un élu, un vrai ! Je sens que mes paumes se colorent…
Bon, je retourne à mes amours… !
« Bon, je retourne à mes amours… ! »
Plutôt qu’à vos pratiques solitaires, allez plutôt potasser les épîtres de saint Paul !
“If Germany belonged to the most progressive, civilized, cultivated countries,” he writes, “then ‘Auschwitz’ means that, at any moment, the human ‘progress’ of modernity can go into reverse.”
Mr. Sieferle neither denies nor minimizes the Holocaust. He describes it as a “Verbrechen,” or “crime.” Nor does he traffic in any obvious kind of anti-Semitism. In a letter he wrote three weeks before his death to the blogger-novelist Michael Klonovsky, who is close to the anti-immigration Alternative for Germany party, he warned the party to keep its distance from the anti-Semites (“a delusional, irrational and ignorant ideology”) who would inevitably gravitate to it.
____________
Là, comme ailleurs, on préfère l’opinion à la raison, comme dirait Marcel Conche, qui n’en est vraiment pas un…!
But Mr. Sieferle is critical of Germany’s postwar culture of Holocaust memory, which he argues has taken on the traits of a religion. The country’s sins are held to be unique and absolute, beyond either redemption or comparison. “The First Commandment,” he writes, “is ‘Thou shalt have no Holocausts before me.’ ” Hitler, in retrospect, turns out to have done a paradoxical thing: He bound Germans and Jews together in a narrative for all time. In an otherwise relativistic and disenchanted world, Mr. Sieferle writes, Germans appear in this narrative as the absolute enemies of our common humanity, as a scapegoat people. The role is hereditary. There are Germans whose grandparents were not born when the war ended, yet they, too, must take on the role.
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C’est là où il déraille Sieferle. Les choses sont quand même nettement plus compliquées ! Il est bon pour la défense des démocraties de penser la Shoah. C’est une nécessité vitale et intellectuelle. Il n’y a aucune religion là-dedans. Ni dans les lois mémorielles, qui protègent des faits non des opinions d’historiens, comme le dit encore parfaitement bien Matcel Conche d’ailleurs.
“In every city Christianity had built cathedrals to its murdered God,” Mr. Sieferle writes. “Today, the Jews, to whom God himself had promised eternity, build memorials throughout the world to their murdered coreligionists. Not only are the victims ascribed a moral superiority, the wrongdoers and their symbols are ascribed an eternal depravity.”
_____________
Quand il dit « throughout the world », cela ne concerne que l’Europe occidentale et les Etats-Unis. Si on va en Russie ou en Ukraine, la Shoah n’existe sur aucun monument. Il n’y a pas de Murs de Noms là-bas. Une seule dalle en ciment sur un charnier qui contient encore tous les corps. Et elle fut posée par un prêtre catholique français ! « throuhout the world », tu parles ! Pour un historien qui est censé savoir de quoi il parl… !
D’immenses savants comme CLS n’en disent pas moins d’énormes konneries,wgg
L’ hôpital qui se fout de la charité…
sauf Widergänger, pourtant agrégé.Victoria
Agrégé à ce blog, cela est sûr!
Agrégé de pensées diffuses.
Tant qu’à se livrer à des épousailles de pétasses, autant que les harpies épousées soient admirables dans la forme et le fond …
Raison pour la quelle Melania et Arielle sont la garantie de l’intelligence matrimoniale de Donald et Bernard-Henry que j’admire pour leur courage, non couronné de succès.
Tout autre chose que le Géant de l’Hexagogue, aux mains de sa gardienne rafistolée, au masque rigidifié par le combat contre le temps !
« Victoria, c’est JC ! » (Lacunaire)
Exact ! c’est bien moi, Jan Culasek, le débauché ….
Bon, un brin de réalisme : « The only difference between a cult and a religion is the amount of real estate they own », Frank Zappa
Je me souviens du passage du jeune BHL par l’université de Bologne en pleine contestation, ce fut un bon moment comique organisé autour de sa vanité, j’en connais qui en rigolent encore.
Acheté une fois et tout de suite vu qu’il s’agissait d’une escroquerie.
Oups !
Acheté une fois « le monde diplomatique » et tout de suite vu qu’il s’agissait d’une escroquerie… mais cela vaut pour le philosophe d’opérette aussi.
Raoul Hausmann :
http://blogfigures.blogspot.fr/2012/04/raoul-hausmann-vera-broido.html
Il n’y a pas que le piano dans la vie d’un-e pianiste, Victoria, songez aux loups… songez à la photo de Rayan McGinley…
« CLS n’en disent pas moins d’énormes konneries, comme l’advenue du savoir grecque qui n’aurait été que le fruit du pur hasard en Europe sur les bords de la Méditerranées »
Il me semble que CLS disait que ce que l’on appelle parfois le « miracle grec » aurait pu ne pas se produire…Il posait là le problème de la nécessité en histoire, problème philosophique parfaitement légitime et qui ne peut être balayé d’un revers de la main par un petit prof de lettres, même agrégé…
Ce que l’on reproche à BHL n’a rien à voir: il s’agit d’erreurs factuelles innombrables qui montrent qu’il survole les questions qu’il prétend traiter sans rien vérifier ni approfondir. Je le soupçonne de faire écrire ses livres par des étudiants plus ou moins compétents et de les réviser ensuite pour leur donner une unité de style, sans rien examiner sérieusement…Cela expliquerait sa productivité.
« Il posait là le problème de la nécessité en histoire… »
Un minimum de compassion, assurez-vous que votre destinataire ait de l’aspirine sous la main avant de le confronter à une réalité comme le problème de la nécessité en histoire !
« Why should things be easy to understand? »
Thomas Pynchon
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/09/meret-oppenheim-la-selle-dabeilles.html
hors sujet:
22:43… par contre JC l’ordidouille dit toujours des sonneries verbeuses, niaises et nulles
renato, lu » cendre » – l’extrait que vous avez déposé dans la corbeille hier matin, il m’a rappelé par son style R Gracq . Je m’en vais aller braconner l’étagère de mon fils à qui j’ai offert un Cl Simon sans jamais m’y être arrêtée, un cadeau empoisonné quand on sait le peu d’intérêt de mon rejeton pour la littérature; il a du en amorcer la lecture néanmoins pour déclarer qu’il le préférait à O Wilde.
J Gracq,
Et tous les innombrables faits négligés par CLS, qui rendaient nécessaire le surgissement, à un momnt quelconque de l’histoire de l’humanité, de la rationalité abstraite sur terre et de préférence forcément dans le bassin méditrranée où tout est né sur terre ? Négligences ou erreurs factuelles, quelle différence de nature ? Aucune.
WG « le bassin méditrranée où tout est né sur terre »
….
Sur l’histoire du bassin méditerranée, lire, de Predrag Matvejevitch, « La Méditerranée et l’Europe » et son classique « Bréviaire méditerranéen »
« on a juste envie (de leur poser une question qui d’ailleurs n’en est pas une) »
Exact, puisque c’est impératif plutôt qu’interrogatif : « don’t explain… »
Dans ce cas ne vaut-il pas mieux écrire : « »on a juste envie de leur dire » ?
Merci à Renato et à Closer d’avoir mis les choses au point sur la question du « sérieux » de BHL. Ce type n’aura jamais rien eu de sérieux que la qualité du repassage de ses chemises blanches à col ouvert.
C’est évidemment faux, en effet.
Plusieurs très anciennes civilisations englouties sont à l’origine des civilisations de l’Antiquité.
A commencer par la civilisation égyptienne, fondée il y a environ 9000 ans avant Jésus-Christ par des rescapés atlantes, venus en 11000 ans avant Jésus-Christ d’une zone située au niveau des actuelles Canaries, rescapés qui furent en guerre pendant près de 1500 ans avec les populations autochtones primitives africaines avant d’accéder finalement au pouvoir en Égypte avec le premier Pharaon de l’Égypte unifiée que l’on situe à tort vers 4000 ans avant Jésus-Christ alors qu’à cette époque 271 pharaons avaient déjà régné entre -9000 et -4000 ans avant J-C, dont le fameux Pharaon-serpent-étoile dont la stèle commémorative en diorite façonnée il y a 10000 ans a été retrouvée en 1907 et, de façon étrange, immédiatement achetée par un mystérieux collectionneur qui résiderait aujourd’hui aux Açores et dont la villa regorgerait de pièces exceptionnelles de ces anciens temps.
« A commencer par la civilisation égyptienne, fondée il y a environ 9000 ans avant Jésus-Christ par des rescapés atlantes, venus en 11000 ans avant Jésus-Christ »
Ça y est, on sait que Victoria, c’est D!
Je suis en train de lire le grand bouquin d’André Chastel, Le sac de Rome, 1527, qui donne une vision globale de ce qu’est le XVIè siècle. On est en réalité très loin des habituelles images d’Épinal transmises par l’enseignement bêtasson ordinaire. Le sac de Rome par les armées mercenaires de Charles Quint en 1527, c’est l’horreur. Pillage des œuvres d’art comme Göring, massacres, le Pape fait prisonnier et rançonné à outrance. On est très loin de la Renaissance vue par Rabelais et ses illusions de 1532-1534. Les mercenaires sont en partie Allemands d’ailleurs déjà (!), pour un bon tiers, les fameux Lansquenets, « Landsknechte » en allemand. Un chanoine, chroniqueur de l’époque, écrit : « Mali fuere Germani, pejores Itali, Hispani vero pessimi » (les Allemands furent affreux, les Italiens pires, mais ce sont les Espagnols qui furent les plus affreux). Un autre déclare : « La rage (furor) des Espagnols fut plus vive et plus affreuse, celle des Allemands plus ignoble dans les tourments infligés aux prêtres. » (Historia direptionis/Histoire du saccage de Rome). À l’époque, on a comparé le sac de Rome à la destruction de Jérusalem par Titus, et les capitaines des Lansquenets furent nommés les « capitaines de Luther »…! Le XVI è siècle est en réalité un siècle d’horreurs assez semblables au XXè siècle. Ce qu’en dit Rabelais dans sa guerre picrocholine ne fait en réalité qu’effleurer la réalité de l’horreur.
Je n’aime pas votre façon de réinventer l’Histoire, Widergänger.
Quittons nous, une fois n’est pas cothurne, sur le récit de mon cauchemar de cette nuit … souffrance à nulle autre pareille !
« Crépuscule. Ciel gris, nuages noirs qui défilent au dessus de moi comme des bateaux ivres, spectateurs à mes pieds, ravis de zieuter mon long martyre.
Je suis crucifié demi-nu sur une croix IKEA, gémissant de la souffrance que m’inflige la mauvaise qualité des clous BRICOMARCHE, suant de sueur sèche dans mon pagne beige PETIT BATEAU.
Les quolibets éprouvants des Crapules Littéraires de la RdL fusent leur rancœur de voir disparaître le meilleur d’entre eux, Wiwi excepté bien entendu.
Seules, Marie Madeleine et quelques jeunes nubiles, se livrent sur moi à d’ultimes gâteries, destinées à me faire oublier mon infortune de crucifié agonisant….
L’interviewer du colonisateur romain, un certain Ben MACRON, m’interroge :
« As tu quelque chose à dire, sale prophète de malheur ? »
Dans un souffle, une plainte m’échappe :
« PASSOU ! PASSOU ! Pourquoi m’as tu abandonné …. »
Je me réveille, heureux de vivre !
P.-V. Naquet a d’ailleurs écrit un excellent bouquin sur le mythe de l’Atlantide que j’ai retrouvé l’autre jour en fouillant ma bibliothèque.
Il y a eu sans doute un « transfert de compétences » (comme on dirait de nos jours…) entre l’Égypte et la Grèce qui devait être forcément très impressionnée par la construction des pyramides. Mais la construction des pyramides s’est faite sans le calcul mathématique abstrait que Thalès a inventé en calculant abstraitement la hauteur des pyramides en mesurant leur ombre. Ça c’est proprement l’invention des Grecs, l’accès à l’abstraction mathématique qui est le propre du cerveau d’homo sapiens sapiens, qui ne pouvait pas ne pas voir le jour un jour ! De l’utilisation abstraite d’une pierre comme outils ou même d’un os, au théorême de Thalès, il y a une ligne de progrès continu chez le genre homo. Il faut avoir l’arrogance bon teint d’un CLS pour refuser de le voir.
Obscurantisme de DD, qui refuse le discours des historiens ! On s’en serait douté… venant de la clique réactionnaire à laquelle il appartient.
Victoria réussit à merveille son imitation de Dédé l’Amoroso ! Quel maître du style ….
La découverte récente d’un caverne et des restes de squelettes du genre homo datant de 1,9 millions d’années, grotte qui devait très propablement être en fait un cimetière ou l’ancêtre de ce qu’on appelle un cimetière, montre en réalité que la conscience de la mort chez le genre homo ne remonte pas à 100 000 ans et à la naissance d’homo sapiens sapiens mais est en réalité bien antérieure, ce qui implique subséquemment des capacités cognitives et un contexte social chez le genre homo même très primitif beaucoup plus développé qu’on aurait pu le croire avant cette découverte. En fait la conscience de la mort remonte à 2 millions d’années. Mais il a fallu attendre 2 millions d’années pour que soit pondu le théorême de Thalès. Mais il ne pouvait pas ne pas être pondu un jour, par un Grec ou par un autre !
Au XVIe siècle, grande tempête dans le bassin méditerranéen, WGG ! Cervantes en a perdu sa main gauche…
https://www.youtube.com/watch?v=kwj5Kf-l-dU
« PASSOU ! PASSOU ! Pourquoi m’as tu abandonné …. »
Paradoxalement, il était en pleine interview, JC !
Le genre homo ? Allons, allons…
Je ne m’adressais pas à vous, Jazzi. Qu’il n’y ait pas de malentendu. Je répondais à Widergänger.
Jean-Claude Milner cite d’ailleurs dans son bouquin Le Juif de savoir un certain Martin Bernal qui fait exploser l’image de ce qu’on a appelé l’Antiquité. Cet historien est l’auteur d’un livre important qu’il cite qui place l’Afrique au point nodal du processus historique de l’émergence du savoir abstrait :
— Martin Bernal, Black Athena : les racines afro-asiatiques de la civilisation classique, Puf, 1996 et 1998.
Preuve que si ce n’avait pas été un Grec, ç’aurait été un Noir.
Oui, en plus, Jazzi, tout à fait !
L’ironie de l’histoire, c’est que les Frères du Bellay dans les années 1530 négociaient avec la Turquie contre l’Empire de Charles-Quint, dont les armées détruisaient Rome. Quarante ans plus tard, c’est Rome alliée à l’Empire qui lutte contre l’islam de l’Empire ottoman. Le chaos politique énorme, comme au XXè siècle. Et Rabelais qui flotte dans ses rêveries et sa guerre picrocholine… Comme si on racontait une histoire de village quand Hitler s’empare de la Pologne ! C’est à peu près la même proportion.
Il y a eu aussi l’épisode où François Ier allié aux Ottomans contre Charles Quint, attaque Nice, sauvé par Catherine Ségurane !
La Méditerranée est le plus vaste de nos cimetières, où finissent aujourd’hui bon nombre de migrants !
Oui, en effet, avec la Pologne et l’Ukraine qui forment un cimtière de quelque 6 millions de Juifs.
D’où le fait que dans nos cimetières l’on trouve le plus souvent un carré juif, WGG !
WGG au lieu de répandre votre substance cultivée vous feriez mieux d’aller draguer la gueuse pour vous dégorger le cerveau d’une façon autrement jouissive, cela dit n’exposez pas d’entrée de jeu toutes vos théories au risque de l’effrayer, si vous voulez mon conseil: prenez un bain, rasez vous de frais, revêtez vos plus beaux ou et décontractés atours et n’hésitez pas à l’inviter au soir fraîchissant dans un bel endroit fréquenté .En principe, si elles tiennent à leur droit de réserve et sauf cas foudroyant ou nymphomanie , les femmes ne couchent pas le premier soir. ( Et bien que cela ait l’air du cadet de vos soucis).
Le plus ironique, peut-être, c’est la réaction d’Érasme au saccage de Rome. Il s’en félicite presque étant donné l’état de corruption, à ses yeux, de l’Église de Rome. Seul un de ses correspondants, pourtant érasmien, s’en inquiète, qui relativise tout de même énormément l’état de corruption supposée de Rome :
« C’est incroyable, tout le malheur et le dommage que la ruine de cette ville apporte au genre humain [conscience en quelque sorte de ce qu’on appelle aujourd’hui un crime contre l’humanité !]. Malgré ses vices, c’est la vertu qui y occupait LE PLUS DE PLACE. Un séjour d’HUMANITÉ, d’HOSPITALITÉ, de SAGESSE, C’EST CE QU’ELLE A TOUJOURS ÉTÉ. Si certains SE SONT RÉJOUIS [dont Érasme sans vraiment l’avouer explicitement] à ce que tu m’écris, de ce sac, ce ne sont pas des hommes mais des FAUVES AFFREUX. » (J. Sadolet)
Non, c’est sans aucun rapport, Jazzi. Mon grand-père et la mère de ma grand-mère russes sont enterré au carré juif du cimetière de Pantin (1921 et 1927).
C’est en réaction au saccage de Rome qu’Érasme écrivit son grand texte contre la corruption de Rome, le Cicéronianus, qui est une dénonciation du style cicéronien pratiqué par Rome dans ses homélies notamment.
Le style de Rabelais ne se comprend d’ailleurs qu’en opposition à ce genre de style très pompeux et/ou élégant s’efforçant d’imiter la grandiloquence cicéronienne de ses philippiques et autres grands textes. Le style a une éminente connotation politique. On est déjà en fait chez Flaubert et la conscience que le style c’est une vision du monde.
Nombreuses tombes vides au cimetière de Bagneux, WGG…
WG, Black Athena est une imposture dénoncée par tous les universitaires sérieux…
Au cimetière de Bagneux
https://www.feeric-lieuxmagiques.com/index.php/la-france-feerique/35-sous-la-france-feerique/182-promenade-au-cimetiere-juif-de-bagneux-92220
Il y a aussi à l’époque tout un débat sur la légitimité ou non d’utiliser les auteurs de l’Antiquité latine, tel Ovide (que cite Rabelais), pour tenir un discours chrétien. Érasme est un opposant farouche à cet emploi, il fustige de toute son autorité d’intellectuel chrétien l’usage d’Ovide et autres auteurs latins. Or, Luther cite en lui donnant raison saint Augustin qui cite le fameux vers d’Ovide extrait des Amours, ce qui est tout de même un comble et une sacrée ironie de l’histoire aussi ! Quel chaos cette époque !
Dont vous êtes, j’imagine, closer…!
En tout cas, il y a un universitaire très sérieux qui ne le récuse pas, c’est Jean-Claude Milner !
« Quel chaos cette époque ! »
Toutes les époques, WGG. Le dernier conquérant, au nom de son Dieu, cherche le plus souvent à éradiquer les précédents…
La revue L’Histoire écrivait en février 1997, sous la plume de Maurice Sartre : « Que les visions du monde dénoncées par Martin Bernai subsistent chez quelques esthètes romantiques et quelques purs littéraires ignorants de l’histoire et de l’archéologie, nul ne le conteste. Mais fallait-il monter cette machine de guerre contre leurs partisans ? Peut-être que oui, en définitive, puisque ce livre, irritant et excessif à maintes reprises, passionnant jusque dans ses excès, oblige l’historien à s’observer dans le miroir et à y scruter ce qu’il reste du vieil Européen imbu de son excellence dans le regard qu’il jette sur l’autre l’Egyptien, le Grec… ou son contemporain. »
WG pensez-vous sérieusement qu’on arrivera à posséder la clé de tout les savoirs
DD ou Closer n’a pas encore fait l’apologie de l’Inquisition
Dans son deuxième volume, consacré aux Sources écrites et archéologiques venant à l’appui d’un « Modèle Ancien Révisé » des influences moyen-orientales sur la Grèce archaïque, Martin Bernai étudie en détail les éléments matériels qui établissent la réalité et l’importance des contacts entre l’Egypte, les pays du Levant et l’ensemble du monde égéen pendant la période de l’Age du Bronze, soit entre 3400 et 1100 avant J. C. Il les confronte aux renseignements fournis par les mythes, les légendes, les cultes religieux et les faits linguistiques postérieurs. Il conclut que les contacts entre le monde égéen et le Moyen-Orient ont été bien plus importants et déterminants qu’on ne l’admet généralement. Il fournit ainsi de nouveaux aliments à une discussion désormais proliférante, à laquelle contribuent des savants de tous les pays, et qui aura indéniablement transformé les présupposés de méthode et les objectifs de culture générale des études classiques.
(PUF)
J’ajouterai le bouquin d’Attali sur l’importance de l’alphabet hébreu sur l’invention de l’écriture et de l’alphabet grec et de l’influence des Juifs à Athènes.
Pas sûr que ce soit une bonne idée, la privatisation des chemins de fer anglais ne fut pas une réussite !
http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/l-etat-planche-sur-la-privatisation-de-roissy-cdg-et-orly-1223607.html?ncid=webmail
« DD ou Closer n’a pas encore fait l’apologie de l’Inquisition »
Il faudrait commencer par les Croisades, bob !
« J’ajouterai le bouquin d’Attali sur l’importance de l’alphabet hébreu sur l’invention de l’écriture et de l’alphabet grec et de l’influence des Juifs à Athènes. »
Ou relire l’histoire de la tour de Babel dans la Bible ?
L’épisode biblique de la tourd e Babel a fait l’objet au Moyen-Âge de commentaires très contradictoires. Paul Zumpthor a écrit un bouquin intéressant sur ce sujet à la fin de sa vie. Les commentaires disent en fait une chose et son contraire.
Le bassin méditerranéen, c’est bien le berceau de l’humanité et de la science. Que CLS ait pu mettre en doute une telle évidence en dit long sur le XXè siècle.
« Le bassin méditerranéen, c’est bien le berceau de l’humanité et de la science. »
….
Jazzi
comme WG ils ont réponse à tout et détiennent la vérité
Quant aux ch de fer oui c la cata plutôt
1/ Que les migrants crèvent chez eux (?) ou crèvent en Méditerranée (!)…. où est le problème ? Sinon en eux-même.
2/ Seuls des occidentaux arrogants peuvent proclamer : « Hors Mediterranée, point de salut ! » …
Allez expliquer ça à des Asiatiques cultivés.
Pour une fois, un discours adéquat de Macron à l’occasion de l’hommage au Père Hamel :
« En profanant sa personne, son église et donc sa foi, ses assassins ont attenté à ce lien qui lie les français. Le visage de Jacques Hamel, de ce qui en nous refuse ce terrorisme arrogant. Dans sa vie humble toute offerte aux autres, les Français ont reconnu une part d’eux même. Une part qui se retrouve dans ce qui est le fondement même de notre République. »
« Les commentaires disent en fait une chose et son contraire. »
Raison pour laquelle il est urgent de revenir aux textes fondamentaux, WGG, et oublier un peu les innombrables exégèses ! C’est ce que je tâche de faire actuellement dans mon « Goût de la Méditerranée » à paraître l’été prochain. Je relis « Le Banquet » de Platon, incomparable traité de philosophie sur l’Amour et la Beauté qui se lit comme un roman. Ou plutôt, formellement, comme un vaudeville de la grande époque, le XIXe siècle après J.-C. Invité à un somptueux banquet, où le vin coule à flot, par son dernier amant, le jeune Agathon, Socrate, à la suite de la crème des métaphysiciens de l’époque où Athènes rayonnait sur la Méditerranée, va à son tour et à sa manière, donner, par le truchement de Diotime, sa définition de l’Amour. Coup de théâtre, à l’instant de sa conclusion ! Alcibiade, ivre de vin et de jalousie, force la porte et fait une bruyante apparition, allant s’assoir entre Agathon et Socrate, histoire de bien montrer qu’il est le number one dans le coeur du vieux philosophe…
Platon, présent à cette soirée mémorable, reconstituée, avait alors 14 ans !
J.C. 10h32. « suer de sueur sèche dans un pagne beige.. » Préférez plutôt ce « petit bateau » qui rend élégants et même séduisants tous les popotins. La couronne de fleurs est ,bien sûr, indispensable.
http://recif-tapete.fr/public/javelot/IMGP7778.jpg
« Dans sa vie humble toute offerte aux autres, les Français ont reconnu une part d’eux même. Une part qui se retrouve dans ce qui est le fondement même de notre République. »
C’est du catéchisme, Delaporte ?
« recif-tapete »
Ou tapette, Olga ?
Conclusion intéressante d’un article sur le « miracle grec », qui ne confirme ni ne réfute la position de CLS:
« le miracle grec ou la recherche de la preuve
Il est désormais acquis que la science et la philosophie sont nées en Grèce à l’époque classique. Mais ce n’est pas en vertu
d’une miraculeuse émergence d’une forme particulière d’intelligence qu’on nommerait la raison et qui succéderait à un esprit
mythique. La science grecque s’appuie sur des acquis antérieurs, ceux des Babyloniens et Égyptiens. Mais les Grecs inventent une nouvelle démarche intellectuelle : la recherche systématique de la preuve.
Depuis un demi-siècle, tout un courant d’historiens anglo-saxons a tenté de relier l’émergence de cette science grecque
à un facteur social ou technique : l’économie monétaire pour G. homson, la technique pour B. Farrington, l’alphabet selon
E. Havelock, la démocratie pour G. Lloyd. Aujourd’hui, les spécialistes sont plus mesurés. Si on admet l’inluence des facteurs
sociotechniques, la tendance est plutôt d’admettre la diversité des causes. Autant de facteurs qui contribuent à lever une part
du mystère qui a longtemps entouré le miracle grec.
Jean-François Dortier »
Autrement dit la conjonction de multiples facteurs. J’avoue que je suis très tenté de privilégier l’invention de la démocratie parmi ces facteurs, comme le font certains historiens. L’obligation de débattre, de formuler des arguments, de convaincre, d’apporter des preuves de ce que l’on avance pour emporter l’adhésion de l’Assemblée et ce de façon permanente, dès qu’il y a une décision à prendre pour la cité (même obligation dans les procès publics), me paraît une préparation naturelle à l’exigence de preuve et de démonstration dans tous les domaines.
Quant à Lévi Strauss, sa position est celle d’un structuraliste qui oppose les constantes de longue durée aux caprices de la contingence. Pour lui, l’histoire est contingence et soumise à l’évènement. Si les perses avaient écrasé les cités grecques et les avaient incorporées à leur empire, il n’y aurait pas eu de « miracle grec ».
Un autre « miracle » se serait peut-être produit 500 ans plus tard, quelque part…
Rien n’est sûr ni joué d’avance, sauf pour WG qui sait tout et a tout compris…
jazzi 12h33. A lire votre présentation du « Banquet » de Platon, je comprends mieux que un « goût du Groenland » ne vous tente guère.
( asseoir, il s’assoit, c’est mieux comme ça)
Vous pourriez essayer de remettre sur pied le grec à l’école, succès assuré. Peut-être préférez-vous l’école buissonnière…
« Le bassin méditerranéen, c’est bien le berceau de l’humanité et de la science. Que CLS ait pu mettre en doute une telle évidence en dit long sur le XXè siècle. »
Encore une caricature de WG (voir mon dernier commentaire et surtout lire CLS)…
Quant à l’influence des sciences babylonienne et égyptienne, personne ne la nie!
« C’est du catéchisme, Delaporte ? »
Non, simplement Macron qui creuse son sillon dans ce qui constitue la République française, avec l’héritage chrétien qui ressort à cette occasion.
L’arrogance rend aveugle.
Au fin fond du blog admirable de la République des Livres se décomposent en eaux troubles des milliers d’auteurs, des dizaines de milliers de citations….
Un peu de recul ?
L’aquarium littéraire apparaît dans toute sa servitude.
Jazzi 12h33 coupe attique : les philosophes , banquet de la connaissance: Symposion
http://a395.idata.over-blog.com/0/05/17/99/voir7/SYMPOSION.jpg
« Rien n’est sûr ni joué d’avance, sauf pour WG qui sait tout et a tout compris… »
c’est clair!
Le bassin méditerranéen n’a pas l’exclusivité, ni de la philosophie, ni de la science, ni de la religion : ne soyons pas ignorant du monde asiatique.
Kloser Barbie est un familier du processus de création. Les fadaises qu’il raconte sur BHL …
On lui dira rétorquera que, comme nombre d’écrivains qui ont le privilège ne pas avoir à aller bosser, l’ancien Seine et Marnais s’enferme deux ou trois mois pour ne se consacrer qu’à l’écriture.
Donner à des nullards la possibilité d’exister dans l’espace public en déversant leur bile et leur anti-savoir sur tout et n’importe quoi ou qui, n’est pas un des moindres attraits de ce blog, véritable nef des fourbes, si on joue avec la trouvaille passoulinieenne.
BLOMMIE le FROGIE a un côté « Pythie de Delphes anorexique », absolument hilarant !
« Il est désormais acquis que la science et la philosophie sont nées en Grèce à l’époque classique. »
Et les arts, tels la poésie épique et lyrique, le théâtre tragique ou comique, la statuaire…, closer !
« Peut-être préférez-vous l’école buissonnière… »
Oui, Olga, avec la possibilité d’emporter le livre que l’on veut, sous le bras !
« A lire votre présentation du « Banquet » de Platon »
Je n’invente rien, Olga, juste un regard neuf sur les classiques, comme le préconisait Passou dans l’article précédent. Après l’arrivée d’Alcibiade, « Le Banquet » tourne à la scène de ménage et le brillantissime Socrate, dont Alcibiade fait un remarquable éloge sur la beauté intérieure, l’intelligence, la droiture et le courage, est présenté ensuite par Platon comme une vieille folle apeurée ! Socrate : « Vois à me défendre, Agathon, reprit Socrate, car aimer cet homme ce n’est pas pour moi une mince affaire. Depuis le moment où je suis tombé amoureux de lui, il ne m’est plus permis de tourner mon regard vers un seul beau garçon ou de parler avec lui, sans que cet homme-là devienne envieux et jaloux, sans qu’il me fasse des scènes extraordinaires et qu’il m’injurie ; pour un peu il en viendrait même aux mains. Vois donc si, à l’heure qu’il est, tu peux l’empêcher de me faire une scène. Tâche plutôt de nous réconcilier ou, s’il lève la main sur moi, défends-moi, car sa fureur et sa passion amoureuse me font frémir d’effroi. » (traduction par Luc Brisson)
De passage entre deux autostrades, je m’étonne que:
-Malgré la conquête amoureuse dont il se targue, Blabla soit là sans presque sans discontinuer, tous les jours -quel mor_pion!- de 10H à 2H du matin. Et je me demande quelle femme supporterait pareil régime. Il n’a pas dû beaucoup en connaître pour se croire crédible sur ce point. Sans compter les énormités qu’il étale, elles font notre joie.
– Un débat sur Henri-Lévy qui a pourtant fait ses preuves dans tous les domaines possibles, littérature, philosophie, politique, soit encore nécessaire. Je me demande surtout qui peut en redemander. Les bons esprits et la chair de cimetière, pour parler comme Barrès, doivent être distingués sur des débats simples, voire simplistes, voire simplets, comme celui qui les divisera immanquablement sur Henri-Lévy, lequel est, à n’en pas douter philosophiquement nul, littérairement volatile, et politiquement dangereux.
A bientôt?
JC à 7 heures 52 : « Jan Culasek »… Mazette quelle santé… qu’en pensent les mémères de ce blog, toutes ses conquêtes ? hein, Olga, Lucy, Chiara, Christiane, Rose, Bérénice et tutti quanti…
What a Pythie!
Feck him if he cant take ae joke!
-O’Riodran O’Sullivan O’Sollemioh Smith (1954-1603)
Quant à Touquette, à Saint-Étienne du Rouvray, a-t-il voulu dire que la France est avant tout catholique-romaine? On ne pourrait que le suivre sur ce point.
que JC crève chez lui, où est le problème ?
JAZZI : mais je vous crois sur parole. Pourquoi imaginer que je vous narguais ? si l’on veut restaurer l’enseignement du grec ancien, il faut rendre vivants les textes grecs, avant de parler d’étymologie.Platon, pas si facile que ça à traduire, mais tous les grands mythes platoniciens peuvent être racontés, lus, expliqués,et même en recourant aux mots essentiels , en grec. Et cela ne prendrait pas le titre racoleur de « les philosophes grecs pour les nuls ». On peut vous faire confiance pour raconter, vous le prouvez , sur la RdL, constamment..
( non sponsorisé par les brosses-z-à-reluire..)
« Le bassin méditerranéen, c’est bien le berceau de l’humanité et de la science. (…) Quant à l’influence des sciences babylonienne et égyptienne, personne ne la nie ! »
L’Egypte et L’Irak n’est-ce pas aussi la Méditerranée, closer ?
Merci, Olga. Oui, les prof devraient avoir autant d’humour que Platon, qui, via son gay vaudeville, nous transmet le meilleur de la métaphysique de nos grands anciens !
Jazzi l’Inde et la Chine notament ne comptent pas pour des prunes mais laissons WG à ses sympathiques envolées
notamMent
Ce soir je mange des macaronis en gratin.
Dire que la civilisation est née dans le bassin méditerranéen c’est prendre nos désirs pour la réalité….
On croirait entendre Ségolène parler du Poitou !
Pour une fois, un discours adéquat de Macron à l’occasion de l’hommage au Père Hamel
Un discours creux, comme il l’est lui-même. Profondément creux.
Closer n’a pas encore fait l’apologie de l’Inquisition
Reconnaissons quand même qu’il y a eu des choses positives dans l’Inquisition, même si je n’adhère pas à tout.
Un extrait du « Banquet » de Platon, tiré de mon « Goût de la beauté », à paraître en novembre prochain, avec une ravissante femme nue en couverture ! Socrate y rapporte les propos de la prêtresse Diotime :
« Il faut, dit-elle, que celui qui prend la bonne voie pour aller à ce but commence dès sa jeunesse à rechercher les beaux corps. En premier lieu, s’il est bien dirigé par celui qui le dirige, il n’aimera qu’un seul corps, et alors il enfantera de beaux discours ; puis il constatera que la beauté qui réside en un corps quelconque est sœur de la beauté d’un autre corps et que, si l’on doit chercher la beauté qui réside en la forme, il serait bien fou de ne pas tenir pour une et identique la beauté qui réside en tous les corps. Quand il aura compris cela, il deviendra amoureux de tous les beaux corps, et son violent amour d’un seul se relâchera : il le dédaignera, il le jugera sans valeur. Ensuite il estimera la beauté des âmes plus précieuse que celle des corps, en sorte qu’une personne dont l’âme a sa beauté sans que son charme physique ait rien d’éclatant, va suffire à son amour et à ses soins. Il enfantera des discours capables de rendre la jeunesse meilleure ; de là il sera nécessairement amené à considérer la beauté dans les actions et dans les lois, et à découvrir qu’elle est toujours semblable à elle-même, en sorte que la beauté du corps soit peu de chose à son jugement. Ensuite, des actions humaines il sera conduit aux sciences, pour en apercevoir la beauté et, les yeux fixés sur l’immense étendue qu’occupe le beau, cesser désormais de s’attacher comme le ferait un esclave à la beauté d’un jeune garçon, d’un homme, ou d’une seule action – et renoncer à l’esclavage qui l’avilit et lui fait dire des pauvretés. Qu’il se tourne au contraire vers l’océan du beau, qu’il le contemple, et il enfantera de beaux discours sans nombre, magnifiques, des pensées qui naîtront dans l’élan généreux de l’amour du savoir, jusqu’à ce qu’enfin, affermi et grandi, il porte les yeux vers une science unique, celle de la beauté dont je vais te parler.
Efforce-toi, dit-elle, de m’accorder toute l’attention dont tu es capable. L’homme guidé jusqu’à ce point sur le chemin de l’amour contemplera les belles choses dans leur succession et leur ordre exact ; il atteindra le terme suprême de l’amour et soudain il verra une certaine beauté qui par nature est merveilleuse, celle-là même, Socrate, qui était le but de tous ses efforts jusque-là, une beauté qui tout d’abord est éternelle, qui ne connaît ni la naissance ni la mort, ni la croissance ni le déclin, qui ensuite n’est pas belle par un côté et laide par un autre, qui n’est ni belle en ce temps-ci et laide en ce temps-là, ni belle sous tel rapport et laide sous tel autre, ni belle ici et laide ailleurs, en tant que belle pour certains et laide pour d’autres. Et cette beauté ne lui apparaîtra pas comme un visage, ni comme des mains ou rien d’autre qui appartienne au corps, ni non plus comme un discours ni comme une connaissance ; elle ne sera non plus située dans quelque chose d’extérieur, par exemple dans une être vivant, dans la terre, dans le ciel, ou dans n’importe quoi d’autre. Non, elle lui apparaîtra en elle-même et par elle-même, éternellement jointe à elle-même par l’unicité de sa forme, et toutes les autres choses qui sont belles participent de cette beauté de telle manière que la naissance ou la destruction des autres réalités ne l’accroît ni ne la diminue, elle, en rien, et ne produit aucun effet sur elle. Quand, à partir de ce qui est ici-bas, on s’élève grâce à l’amour bien compris des jeunes gens, et qu’on commence d’apercevoir cette beauté-là, on est pas loin de toucher au but. Suivre, en effet la voie véritable de l’amour, ou y être conduit par un autre, c’est partir, pour commencer, des beautés de ce monde pour aller vers cette beauté-là, s’élever toujours, comme par échelons, en passant d’un seul beau corps à deux, puis de deux à tous, puis des beaux corps aux belles actions, puis des actions aux belles sciences, jusqu’à ce que des sciences on en vienne enfin à cette science qui n’est autre que la science du beau, pour connaître enfin la beauté en elle-même. »
(« Le Banquet », traduit par Paul Vicaire avec le concours de Jean Laborderie)
Un discours de Macron c’est comme un petit vent.
Closer n’a pas encore fait l’apologie de l’Inquisition »
Il faudrait commencer par les Croisades, bob !
Les Croisades ont eu du bon. A commencer par la libération de Jérusalem.
Bérénice, comment se passent ses vacances ?
Je vous pose la question en tant que femme.
Quand j’écris ses vacances, c’est les vacances à Bérénice.
Alors D., il faut écrire : « Bérénice, comment se passent VOS vacances ? », ou, à la limite : « Ces vacances » !
Je suis Victoria, Jazzi.
Pour l’ancien greco-niçois que je suis, par ma mère, on dit plutôt Nikaia, Victoria !
Friedrich Nietzsche (1844-1900) vint régulièrement passer l’hiver et une partie du printemps à Nice. Ville dont le climat lui convenait parfaitement. Au point que, plus stoïque que jamais, le philosophe allemand put surmonter son hypersensibilité nerveuse et mener à bien, dans l’ancienne Nikaïa (la victoire, en grec), l’essentiel de la rédaction des œuvres de sa maturité. En témoignent, les lettres enthousiastes envoyées à son ami Peter Gast :
« Nice, 24 novembre 1885
[…] Ces jours-ci, j’ai été revigoré d’apprendre que le nom de cette ville que je ne peux quitter ni troquer contre une autre, évoque la victoire. Et si vous saviez comment s’appelle la place sur laquelle donne ma fenêtre (des arbres magnifiques, au loin de grands édifices rougeâtres, la mer et la baie des Anges à la courbe harmonieuse), c’est-à-dire : « Square des Phocéens [En français dans le texte] », vous ririez peut-être comme moi de l’extraordinaire cosmopolitisme que comporte cette alliance de mots. Des Phocéens ont réellement jadis établi ici un comptoir – mais quelque chose de victorieux et d’extra-européen s’en dégage, quelque chose de très réconfortant qui me dit : « Ici tu es à ta place ».(…) »
« Bérénice, comment se passent ses vacances ? »
Ceci ne saurait-être qu’une grossière imitation de Blabla le mord-pion, de son affligeante orthographe et de son urticante grammaire.
Ah non je suis pas niké.
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