France Culture, une certaine idée de la radio
France Culture, combien de divisions ? Evidemment, à l’aune de l’audience comme seul critère d’évaluation, elle reste loin du peloton de tête des radios généralistes (1,048 million d’auditeurs soit 2% d’audience). Mais en capital symbolique et en influence, elle domine depuis des années, et l’écart se creuse alors que la station vient de fêter son cinquantième anniversaire. Il n’est pas de meilleur ambassadeur de l’exception culturelle made in France. Encore faut-il préciser que la culture y est envisagée dans sa plus large acception tout en donnant à connaître au plus grand nombre les savoirs spécialisés. France Culture, qui se singularise à l’oreille par l’exigence dans la qualité du son, et une couleur d’antenne qui ne trompe pas, est la dernière radio où l’auditeur n’est requis que d’écouter. On ne lui demande surtout pas de participer !
Rappelons au passage que bien avant l’internet, la radio, surtout celle-là, est par excellence le média à forte valeur ajoutée qui ait toujours été gratuit sans que cela ait jamais fait débat… Ce qui n’empêche pas ses fidèles auditeurs de s’en considérer comme co-propriétaires par le biais de la redevance et des impôts, plus encore que pour n’importe quel autre organe d’information du service public. Même quand il lui arrive de nous énerver, voire de nous exaspérer, on l’aime encore car on prend alors la mesure de ce qui nous manquerait si elle venait à changer.
L’encyclopédie sonore des origines s’est métamorphosée en radio de la parole pour avoir su se renouveler en rompant avec un esprit élitiste qui l’embaumait de son vivant. Toutes ces voix qui nous ont accompagné depuis tant d’années ne nous ont pas lâchés. Le ton, la diction, l’éloquence propres à la chaîne ont évolué (heureusement !). Des baronnies ont fini par sauter. Une certaine solennité, empesée et académique, autrefois emblématique de l’antenne jusqu’à la caricature, s’est également effacée. Mais France Culture s’offre, et elle est bien la seule, le luxe de la durée. Non seulement le temps n’y est pas (trop) compté, mais l’invité a l’insigne privilège d’énoncer beaucoup plus de deux phrases à la suite sans être interrompu. La conversation y retrouve son lustre (à propos, pourquoi n’y a-t-il pas de trait d’union à France Culture ? Et qu’est-ce que cela changerait ?)
Où d’autre peut-on consacrer dix-sept heures d’émission à Winston Churchill toutes les matinées pendant une semaine ? En cas de nuit blanche impromptue, la rediffusion des archives est une efficace consolation. On renonce à citer des noms car ils y sont à peu près tous passé sous une forme ou une autre. Y a –t-il un grand créateur de ce pays dont la voix ne soit jamais passée par les micros de France-Culture durant ce dernier demi-siècle ? Blanchot probablement, Beckett, Cioran et Gracq à peine… Songez qu’en décembre 1963, le programme qui a essuyé les plâtres était une quinzaine consacrée à la place de Proust dans l’époque à l’occasion du cinquantenaire de Du côté de chez Swann. Il suffisait de fermer les yeux, car, comme le disait justement Orson Welles, l’avantage de la radio par rapport au cinéma, c’est qu’à la radio, l’écran est plus grand. C’est particulièrement vrai pour les fictions, lectures et autres adaptations théâtrales dirigées par Blandine Masson. Qui sait que France Culture est de longue date, par le nombre de cachets, le premier employeur de comédiens de ce pays ?
En parcourant l’album conçu par Anne-Marie Autissier et Emmanuel Laurentin pour les 50 ans de France Culture (Flammarion/ France Culture), on est frappé par le nombre de débats d’idées, qu’ils soient littéraires, historiques philosophiques, artistiques, scientifiques, intellectuels, que la station a initiés, suscités, animés et le cas échéant réanimés. C’est d’une richesse inouïe. Qui dit mieux ? Personne dans notre paysage audiovisuel. Dans sa préface, son directeur Olivier Poivre d’Arvor évoque la radio comme « bel et bien l’un des beaux-arts ». Après, tout pourquoi pas, quand on songe à tout ce qui y est expérimenté ? Il y a dans les archives de France Culture à l’INA de quoi remplir des bibliothèques entières si l’on s’aventurait à transcrire les émissions, débats, entretiens fleuves, séries, fictions dramatiques. A eux seuls les Lundis de l’Histoire (la plus ancienne émission de la chaîne, 45 ans déjà !), l’Histoire en direct, Concordance des temps et la Fabrique de l’Histoire suffiraient à remplir les colonnes d’une revue d’histoire hebdomadaire de qualité.
Cela dit, l’âge moyen de l’auditeur est de 54 ans. Troisième station la plus podcastée en France (surtout les émissions d’Adèle Van Reeth, Emmanuel Laurentin, Alain Finkielkraut, Emmanuel Laurentin, Jean-Noël Jeanneney, sans oublier Sur les docks), propulsée dès l’aube par une Matinale particulièrement tonique animée par Marc Voinchet, sa direction nourrit de grandes ambitions pour elle : la hisser dans la cour des grands, faire une marque de « France Culture », aller chercher une plus jeune audience avec les dents quitte à passer pour trop journalistique et trop généraliste, oublieuse de sa vocation première de découvreuse de talents. Certains pensent que ce serait là le moyen de la protéger, d’autres que cela lui porterait préjudice en la dénaturant. Il est vrai que le président Giscard d’Estaing voulait lui faire la peau, et que le président Chirac espérait en faire une annexe pédagogique du ministère de l’Education nationale.
Au Parlement, il y a toujours une voix qui s’élève pour dénoncer le coût de la station eu égard au nombre de Français à qui elle s’adresse. Et régulièrement, elle est balayée. Pourvu que ça dure. Ce n’est pas une chaîne qu’on abat. Mais le jour où France Culture sera mise en péril par un projet de fusion avec France Musique, une réduction drastique de ses moyens, ou toute autre tentative pour la faire disparaître, une certaine idée de la France, de sa culture et de la radio aura vécu.
P.S. France Culture est une station à laquelle j’ai le bonheur de collaborer régulièrement depuis qu’en 1988, Alain Trutat a accepté de me confier un « A voix nue » avec Antoine Blondin.
(Photos D.R.)
922 Réponses pour France Culture, une certaine idée de la radio
je n’aime pas france culture,la culture en général non plus,mais les Français sont uniques et je les écoute tous les jours depuis soixante ans,j’ai appris tant de choses grâce à eux.
Viens dans mes bras, Nishia, et nous puerons ensemble.
Crois-tu que nos guerriers avaient besoin de la douce contrainte de nos femmes à chair de jade et cheveux de soie, pour s’enfoncer avec délices dans les eaux brûlantes du o-furo?
Demande à notre ami xlew, qui en sait davantage qu’il n’écrit.
…
…il reste un petit point,…sur les délocalisations d’entreprises,…
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…et c’est pas nouveau,…
…cela correspond dans la jouissance des opulences sans fins et sans frontières dans la liberté des connivences,…
…aux prémisses du déclin,…périodique aux civilisation,…
…un genre de » Gong « ,…comme déjà la traversée du Rubicon,…et autres Rubis-cons de nos jours,…
…en fait,…la cupidité est tellement grande, que les barrières de sécurité sont volatilisées, surtout dans le savoir faire,…le commerce,…la corruption,…aussi officielle ou dans l’applications des lois et les disparités définies à obtenir,…
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…les cache-caches des combines plus honnête que çà c’est la ruine,…
…il y a bien,…le secret bancaire,…il y a aussi,…faire payer les taxes aux plus démunis sans vergogne,…il y a la destruction des ordres et services sociaux,…les vrais,…
…tout çà pour l’argent, l’économie, les pétro-dollars, et l’or des tyrans,…et j’en passe,…la traite des blanches,…etc,…
…encore papa,…Oui, j’ai bon, je deviens bonne du traité des lys-bonnes à tout faire,…à l’€uro’s,…Ah,…Ah,…etc,…
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…une piste,… » Défense et défis nouveaux « ,…Dictionnaire technique et critique des nouvelles menaces,…sous la direction de Xavier Raufer,…Laboratoire MINOS puf 1998,…
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…les affaires sur le déclin,…en misant sur l’union des cons à l’Europe d’une part,…et en misant sur la faillite croissante des institutions européenne en délocalisant pour aider les autres-pays au commerce équitable, puisque la main d’oeuvre est moins chère et les bénéfices plus plantureux,…
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…au fond faire des études très précises et en trop,…pour se faire arnaquer par les propres états d’europe de connivence et confidence,…et lobbying,…à deux balles,…
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…tas d’enfoirés,…çà va pas la tête,…
…l’Europe Bananière,…c’est déjà en cours,…
…
…tout çà me rappelle la chute de l’empire romain d’Orient,…avec tout les services moins cher des transports de marchandises que les arabes offraient,…sur la route de la soie de l’époque,…
…qui en veux du moins-cher comme services,…dans l’europe sur l’enclume et le marteau,…
…çà , c’est bien aussi,…à publier,…Ah,…An,…c’est déjà fait,…vérifier l’opinion historique,…on vous croit sur parole,…Sire,…
…pas de paroles à croire fainéants,…des preuves et tout les documents convergents,…
…et que çà saute,…mais Sire,…quoi encore,…mais nous croyions que vous étiez au courant d’Adam et Eve,…Bien sûr c’est vrai,…Vive l’Europe Libre,…et Cocu,…0 100 %,…de déficit à combler,…
…
…Oui,…une autre,…j’ai pas que çà à faire,…sans châteaux et domaines à m’approprier,…un homme honnête,…ou çà,…
…etc,…Crésus,…qu’est ce que tu remue cette merde,…dans la rivière,…etc,…
…Stop ou encore,…
…le Strip-tease j’adore,…question de modèle,…la belle-mort à poil,…etc,…
…
J’ ai cent quatre ans et je trouve France Culture unique à son écoute comme au premier jour, même que mon fils perpétue ce rite désormais …
@ u.
MERCI
Oh, M.Court vous n’avez pas tort .
Ce qu’ils sont pénibles ces théâtreux qui passent leur temps à se congratuler les uns les autres!
Et va-s-y que -Oh chérie, tu as été merveilleuse, ce soir – et que – Tu as vu la salle ? c’est un succés ! – l’oeil brillant, l’écharpe blanche ou le foulard autour du cou – T’as vu Coco, Machin est là !
Non c’est vrai, mourir un lundi .. c’est cabotin !
Don’t forget the night
je vis en enfer,eh bien on se tape france culture!mais uniquement les pièces de théâtre et les émissions religieuses du dimanche matin;au purgatoire,il se dit qu’ils ont le choix entre rtl et france inter,au paradis,ils n’ont pas la radio,c’est qu’ils ont tout ce qu’il faut sous la main,par exemple mozart qui joue du piano ,homère qui raconte des histoires avec ses copains shakespeare et tolstoi,il y aussi de la philo,des comiques,de la science…,bref,c’est le paradis.
@Daaphnée dit: 7 octobre 2013 à 23 h 02 min
Lamentable !
Vous comprenez la langue des signes, cricri ?
Catrin Finch :
…
…les souvenirs d’enfance et les mots secrets propre des regards et le coeur battant,…
…S.V.P.,…un strip-mort encore vivant,…un rien con-geler du Canada,…
…etc,…
Chéreau est mort? Allons, il reste le petit gnome argentin qui enlaidit tout ce qu’il touche… (Court)
Consternant
Un peu de correction ne vous ferait pas de mal, Daaphnée. [(Finalement.) Au bout du compte]
http://www.youtube.com/watch?v=T8cIFEpGg0Y
il m’a convoqué chez lui pour me dire que c’était honteux ce que j’avais fait, que la bourgeoisie de province c’était bien plus beau que ce que j’avais fait […]il voulait de la lumière, c’est sûr[…] la seule chose que je voulais pas c’est qu’il soit pas content[…]
j’ai mis des napperons sur les tables […] j’ai rajouté des meubles […]je suis allé acheter des kilos d’abat-jour
salut l’ami, à +, t’as pris de l’avance,
Et la bourgeoisie de Zurich ?
« Et la bourgeoisie de Zurich ? »
Bien petite, bien petite.
Homère (en grec ancien Ὅμηρος / Hómêros, « otage » ou « celui qui est obligé de suivre ») est réputé avoir été un aède (poète) de la fin du viiie siècle av. J.-C.
Je ne comprends pas pourquoi dans une telle tentative qui se veut étymologique on tient à se contraindre à la lettre à un nom qui ne fut alors pas écrit en s’obligeant à des contorsions acrobatiques sur la signification, quitte à écarter une hypothèse qui proposerait un couple (son, sens) plus vraisemblable, c-à-d de distance sqrt(Δsens*Δsens + Δson*Δson) inférieure.
ces épopées étant ajd généralement acceptés comme étant en fait des compilations d’origines multiples, pourquoi n’accepte-t-on pas que l’aede Homere <— ΅Ομηλος ?
…
…un pain pour l’histoire à Platon,…le café demain matin,…
…un sophiste égaré encore pointu du cousu-main of course,…
…un point à l’envers, un point à l’endroit,…non-lieu,…de Kosy-Saar à Hômeherr-de est revenu,…mes cartes à jouer Belote à Cultur-Franc,…
…et cette brioche,…au Nexpresso,…
…d’Hôme-Hêrrant,…le nouveau Mammouth transgénique,…
…une tranche pour voir,…des cellules – souches de momies,…en tranches dé-con-gelées,…
…HômeHerr,…Pauvre-Con,…pas mieux,…etc,…la diversion sur le plat,…Sissi au Eliot-Neespresso,…un strip-poker, en manque,…etc,…le bon pain,…
…
Court. dit: 7 octobre 2013 à 21 h 37 min
« Chéreau est mort? Allons, il reste le petit gnome argentin qui enlaidit tout ce qu’il touche… Chéreau n’était pas mal pour cela non plus, la Tétralogie selon Chélez Boureau en a su quelque chose… »
Question de goût, Court, question de goût !
Vous avez le droit de ne pas aimer la tétralogie du Centenaire, Chéreau/Boulez/Peduzzi … Pourtant, la plus belle qu’il ait été donnée à voir. Et j’en ai vu des tétralogies massacrées qui n’arrivaient pas à la cheville du travail réalisé par le bonhomme Chéreau qui vient de claquer, à tirer sur la clope. Au moins autant que les doigts d’une main !!!
Violemment, je m’inscris en faux contre votre affirmation : le travail de Chéreau est inoubliable ! Il est la référence absolue. A Bayreuth pour le Centenaire, servi il est vrai par des interprètes prestigieux, Mc Intyre, Sednik, Salminen, Siegfied Jérusalem, Gwyneth Jones, Peter Hoffmann, Jung, Hübner… mal rendu, hélas, dans les DVD de Brian Large.
Question de goût, Court, question de goût !
Comme des milliers d’hommes inconnus, Chéreau est mort hier, et on ne va pas en faire un plat ! Reste son travail….qui mérite mieux que votre détestation.
Rushdie et Grossman en dialogue.
http://didier-jacob.blogs.nouvelobs.com/archive/2013/09/27/rushdie-grossman-507624.html
Amazonophile….. dit: 8 octobre 2013 à 6 h 52 min
On remarquera que les 3 metteurs en scène cités et éreintés par Court sont homosexuels. Il ne fait que déguiser son homophobie sous de faux arguments critiques. Naturellement, Court le rance, ne supporte pas le dépoussiérage.
Voilà qui va ravir Court :
« Paris a été élue ville hôte de la Xe édition des Gay Games par la Fédération internationale des jeux internationaux homosexuels ».
Mdr,
A mes yeux d’hétérosexuel averti, l’erreur fondamentale dans laquelle vivent les pédés et les gouines méritent de notre part une compassion sympathique, naturellement augmentée d’une homophobie amusée, joyeuse, réactionnaire, moqueuse, réactive, et strictement non-violente.
Comment ne pas être attristé par la vue des excès d’une folle Gay Pride lorsqu’on a pris son pied dans un défilé militaire, ordre, fierté, honneur, moment de haute élévation morale, lors des 14 juillet républicains …
Notre ami Court, comme moi, ne doit pas confondre désorientation sexuelle des individus et créations artistiques des mêmes : il n’aime pas le travail de ces gars là. Point barre !!! Son droit le plus sacré….
…
…la X° édition des Gay Games homosexuels,…
…par la fédération internationale,…
…
…chouettes des con-courts d’Agnès Sorel en double-pages Poster sur papier-Bible,…
…
…le Mi-sel qui déborde de toute ces prières conte-nues,…
…mes livres d’heures illuminés du gay-savoir,…la plume en main,…
…mes enfants,…les tatou-âges,…à la queue leu-leu,…Sor’elle pas de saute-mouton à la broche,…agneau de Dieu à deux balles,…etc,…
…Oui,…là tu pousse,…le préliminaire pour un échec du berger,…
…recommencer,…avec un jeux plus serrer,…la re-con-version sacro-sainte,…les dons du ciel bien en avant,…la musique encore en bé-mol,…tout ces ballets-rose,…ces parfums de Versailles en boîtes,…les cigares-nouveaux sont arrivés,…et ce beau-jeux-lait coule à flot,…
…pas avec le goulot,…enfin,…ces manies de naissance,…la plume en main,…le net au doigts,…
…Oui,…Stop,…etc,…
…
…
…l’essence artistique,…ou l’or aux doigts,…pourvu que la bande trime,…
…la vie réunie du passé, présent et avenir,…
…encore un horoscope à poils,…tout ces pinceaux,…bien dressés en l’air,…encore des Manix du Seigneur,…en boîte,…etc,…
…
…c’est chouette d’assumé,…en l’air,…etc,…
…
Comment ne pas être attristé par la vue des excès d’une folle Gay Pride lorsqu’on a pris son pied dans un défilé militaire, ordre, fierté, honneur, moment de haute élévation morale, lors des 14 juillet républicains …
mais c’est les même jicé..décidément t’y connais qu’dalle en art majeur
3 metteurs en scène cités et éreintés par Court sont homosexuels
tu remarqueras keupu qu’on fait pas de rapprochement entre ton père collabo et ta connerie congénitale..congénitale c’est pas forcément génétique keupu..il se peut que ton dab t’es filé un gnon quand il t’a vu..on tairas le reste..ce povrom avait tant souffert et voir ça en plus
le vrai M Court : aigrelet, ginguet, rance : en un seul mot : MOCHE
Chéreau est mort hier, et on ne va pas en faire un plat !
..serrant une grosse pomme et un poireau bien profond amené sur scène par des caporaux au bénart sans fond fouétté par des maréchaux de logis..tu vas trop au théatre..regarde plutot chérie casse moi l’pot comme clopine a la télé..ou piraté sur internet comme pédro69
JC : « …l’erreur fondamentale dans laquelle vivent les pédés et les gouines méritent de notre part une compassion sympathique… »
Ce « méritent » vaut une médaille !
et toi regarde ta gueule de radasse chénelle..même un sous caporal chef voudrait pas dtoi pour rien
..même le plat paté pour chat avec une photo de goering en grand veneur sur la boite je sais pas si ça s’vendrait chénel..décidément t’encombres
Reconnaissez tout de même le ton très gauche bobo parisienne de cette radio. Je vous recommande en contrepoint pour vous aérer l’esprit une radio libre qui ne vit que de ses auditeurs et non de la publicité ou des subventions publiques: Radio Courtoisie que l’on reçoit par internet dans le monde entier. Ecoutez-la ne serait-ce que pour comparer.
quel plaisir de se faire insulter par boudegras !
Pauvre Court, il va à Bayreuth comme à la messe, il frémit d’avance à l’idée de communier au Ring, il se prend une méchante gauche et quelques uppercuts esthétiques à la Chéreau, on lui a gâté son Wagner, il frise la commotion quand le public fait un triomphe à l’iconoclaste.
« mais c’est les même jicé..décidément t’y connais qu’dalle en art majeur »
N’attaque pas notre vaillante Armée, Bougboug ! Tu seras bien content de l’applaudir quand elle nettoiera les quartiers sarrazins au lance-flamme (le karcher n’a pas marché…) pour libérer nos sœurs de la tyrannie religieuse des barbus !
Lorsqu’elles gambaderont autour de toi cul nu, tu seras le plus heureux des bucherons…
qui ne vit que de ses auditeurs et non de la publicité ou des subventions publiques
le financement idéologique est trés interessant en effet, avec internet et une langue universelle des niches sont viable..pourquoi jalouser le financement public ? est il fait pour ça?
N’attaque pas notre vaillante Armée
ho mais je ne suis pas ceux qui croit que l’homosexuel soit une fiotte au combat jicé..il ne sont pas en retard la dessus..cette aptitude de l’hétéro male à mieux faire couler le sang est le dernier tabou, et il est particulièrement grotesque faux reconnaitre
quel plaisir de se faire insulter par boudegras !
t’es comme rénato toi..t’en as jamais assez..mais molo sur les bonnes choses
et il est particulièrement grotesque faux reconnaitre
la technologie n’est pas un arraisonnement de l’être mais des calbuts en peau et des chaussettes de laine..heidegger ne voulait pas mourir poussé sous un karpet bombing d’une milf américaine botoxée..breaking bad !
Mdr,
On ne peut pas aller à Bayreuth comme au super U (salut camarade !) du coin. Il y règne une religiosité wagnérienne inévitable. Franchement, ce serait bête de ne pas en jouir, de la grand’messe …
« ..t’en as jamais assez.. »
Ah, mais je m’amuse, moi : je te taquine avec une petite branche, et tu crache ton venin comme un automate… ou une vieille vouivre qui gaspille le peu qui lui reste…
…
…un événement sur les bras,…pour casser le trein des commentaires,…Hitt-Choocq,…et son troisième homme à la barre,…
…
…le puzzle manquant tordu en main,…l’actualité cousue main,…et Göring-Sorel en lapin de garenne,…etc,…un compte à part,…
…
…S.V.P.,…ne nous emmêlons pas les fusains ,…suivons le scénario,…avec tous ces intrus,…queue dalles,…à raccorder l’hymne à la joie,…à la harpe jésuite dogmatique précurseuse,…à castrer,…encore les vendanges,…du moisie-blanc,…sucré,…
…Ah,…Ah,…etc,…Bip,…Bip,…Scénario à déroger, sur franc-cult,…saperlipopettes ,…etc,…
…
avec rénato faut faire 3 bandes comme au snooqueur..je sais les gars ça impressionne..mais avec un bon coach en une soirée on peut faire des trucs déjà pas mal..prévoir de la monnaie ça coute en bière un coach de snooqueur
« … faut faire 3 bandes comme au snooqueur.. »
Et tu arrives à tenir une queue en évaluant en même temps le point futur ?! wow !
rénato a une forte ascendance belge d’antwerp..son coté sympathique?
Faut revoir ta géo, le petit célinien…
…
…toutes ces points,…çà nous ferait des casse-croûtes à l’an-droit de l’en-vert,…des grâces en l’air,…etc,…au bout de la ligne le train devant,…la vapeur arrière,…l’état des rails,…Stop,…etc,…
…
Quand je lis la prose aux relents fétides de Monsieur Bouguereau, je pense à Boris Vian : « J’irai cracher sur vos tombes »
Je suis assommé par la sagace méchanceté de mon crémier, passoulinophile :
« France Culture ?, qu’il me dit, cherchez l’erreur ! »
Il m’en faut peu, j’en conviens.
Quel poste ! Le notre était ce petit Radiola
http://lefenetrou.blogspot.fr/2013/06/le-poste-radiola-de-ma-jeunesse.html
acheté à Limoges, le Limoges de « Ceux qui m’aiment prendront le train » dont France Cult nous a reparlé ce jour.
Chéreau n’était pas Cocteau, que l’on ré-enterre demain. Mais il y a des valeurs communes qui seront discutées abondamment sur France Culture.
Il est loin le temps où, sur FC, l’on rencontrait deux routiers qui causaient « style et contenu chez Péguy », puis il y avait Jean-Christophe Averty, satrape ; et « Entre les pavés l’herbe »… c’était vraiment mieux ou, en étant jeune, j’était plus facilement impressionnable ? c’est vrai aussi que lorsqu’on est enfants on trouve la soupe délicieuse parce que on s’est beaucoup dépensés dans la journée…
j’était > j’étaiS
Le boug est en forme ce matin, pourvou qué sa doure!
Je voudrais bien savoir combien de commentateurs ici sont déjà allés à Bayreuth. J’ai passé quinze ans à essayer d’avoir une place et j’ai fini par renoncer.
Le boug est en forme ce matin, pourvou qué sa doure!
D’habitude ça dure jusqu’au premier « ta gueule keupu », après c’est la déliquescence.
France Culture vous accompagnera jusqu’au tombeau, Enfants sages ! Puis disparaitra…
A propos de « keupu », un(e) initié(e)pourrait-il(elle) élargir mon champ sémantique ?
quand bout-de-gras croit reconnaître hamlet-puck-dexter, il crie : « keupu ».
Avant le sommeil…
http://www.youtube.com/watch?v=hNPBclhziXE
Bayreuth, Vérone, Salzbourg la trilogie de l’ extrême..Opera!
Essayant d’apprendre le Grec ancien, j’ai assisté en février à un symposium où était présentée une étude d’un « Eloge de Demosthène » par Lucien de Samosate. Découvrant cet auteur et ce texte, je fus surpris, m’éloignant de l’axe d’analyse suivi par la chercheuse, d’y entendre des rapprochements avec l’ION de Platon, par la forme et par le fond, qui me semblèrent trop nombreux et manifestes pour laisser place au doute.
C’est seulement récemment, fort de ma nouvelles science du Grec, que j’ai rapproché le titre, Ion, d’une forme de comparatif en grec ancien, dans ce dialogue où il est d’abord question de comparer Homère aux autres poètes. Il semblait y avoir dans le texte de Platon des significations qui dépassent le pied de la lettre et me semblent ne pas avoir été commentées dans ce que j’ai pu trouver, même si de l’eau a coulé sous les ponts depuis que Victor Cousin déclarait au sujet de ce dialogue : « Tant de mains habiles en passant sur l’Ion en ont aplani toutes les difficultés ; et nous avouons que, malgré toute notre attention, nous n’avons trouvé à glaner, après tant de savans hommes, aucune remarque nouvelle qui méritât la peine d’être ici mentionnée. ». La tournure de ce prétendu aveu me semble tant sophistiquée de contournures que je me demande si ce traducteur ne veut pas laisser entendre le contraire de ce qu’il écrit.
Est-ce d’avoir trop fait miens les préceptes du commentaire scolaire de texte ? Je ne peux lire, en particulier certains auteurs, sans chercher une signification, une intention cachée. Ce sentiment, s’il répond en quelque sorte à la dénomination de « paranoïa critique », me semble pourtant différent de chacune des définitions que Dali a pu donner de ce qu’il disait ressentir pour sa part. Disait-il vrai ? Ou voulait-il suggérer une telle approche au public ?
J’ai alors repris le texte de « Ion » et j’en tire des conclusion parfois opposées aux « commentaires analytiques » qui reprennent en les condensant les étapes du raisonnement développé. Il faut d’abord distinguer les deux sens de « l’interprétation » que Ion peut donner ou non d’un texte : interprétation d’acteur ou interprétation de critique littéraire. Socrate ne réfute jamais les qualités d’Ion dans la première, et le dialogue semble se construire autour de la capacité du rhapsode/critique à commenter correctement des arts/tekhnes sans les pratiquer. Il pourrait ainsi rester encore commentateur de la forme du texte poétique, mais ce qui apparaît dans son choix final dicté par le hasard ou la perspective plaisante, c’est qu’il ne maîtrise pas même la logique du discours, donc qu’il ne peut pas commenter, partout, correctement, le texte d’Homère. C’est dans ce sens qu’allait déjà l’anecdote de Tynnichos de Chalcide en 534d, celui d’un succès ‘par hasard’.
On retrouve ici un paradoxe suggéré similaire à celui qui se dégageait implicitement dans Hippias Mineur, dont la logique semble finalement proche et qui, comme Ion, me semble trop virtuose pour être attribué à la jeunesse de Platon, comme on le voit souvent proposé, quand encore les commentateurs ne le trouvent pas trop faible pour lui concéder le statut de dialogue authentique.
Si Ion peut commenter le texte d’Homère, mais non grâce à la connaissance des objets traités ni à la maîtrise du discours, c’est donc par une mémorisation qui se rapproche de celle nécessaire à l’interprétation d’acteur. De ce point de vue, le savoir d’Ion n’est pas une connaissance. Ce thème de l’opinion, fût-elle juste mais par hasard, qui doit donc être distinguée de la véritable connaissance, faisait aussi l’objet, mais encore plus paradoxalement si faire se peut, d’Hippias Mineur. Il me semble placer ce dialogue, l’Ion, au centre de la théorie de la connaissance de Platon, au même titre que la lettre VII généralement acceptée pour authentique.
Socrate observe en Ménon 98b : « Je n’en parle pas non plus comme un homme qui sait, mais je conjecture. Cependant lorsque je dis que l’opinion vraie est autre chose que la science, je ne pense pas tout-à-fait que ce soit là une conjecture. Si je pouvais dire de quelque chose que je la sais, et je l’oserais de bien peu de choses, j’assurerais que celle-ci est du nombre de celles que je sais. « . Cette étrange remarque autoréférentielle sur la connaissance pourrait passer pour un aveu des frontières à l’aptitude de prouver, si la preuve par un exemple n’en était pas apportée ici-même, dans Ion, ce dialogue souvent donné pour mineur : si l’opinion, même juste, d’un savoir diffère ne serait-ce qu’une seule fois de la connaissance alors les deux diffèrent essentiellement.
D’autres thèmes semblent apparaître à la lecture du texte sous l’hypothèse de signification.
Dans ce dialogue nommé d’une forme comparative, qui parle de comparaison de textes, les formes logiques de la comparaison comme les formes morphologiques du comparatif sont nombreuses, et l’ironie de Socrate ne se tourne pas exclusivement contre son interlocuteur. Ainsi construit-il les phrases les plus obscures et les plus lourdes lorsqu’il parle du ‘bien-parler’, et il approuve souvent par ‘Εὖ λέγεις’ (tu dis bien) alors que Ion approuve plutôt par ‘Ἀληθῆ λέγεις’ (tu dis vrai). . . L’acte performatif du dialogue lui-même suggère que Ion n’est pas capable de juger si une chose, même vraie, est bien dite. Il faut lui concéder qu’il était difficile de faire autrement puisque Socrate parle, mal dans la forme mais bien dans le fond, de l’art de dire. C’est ici loin d’être le seul cas ou Platon exploite, d’une façon ou d’une autre, la construction de paradoxes par auto-référence qui seront ensuite étudiés par Russel.
A la fin du dialogue, Ion, qui se prétend animé par la poésie, en vient comiquement à se réclamer des connaissances nécessaires pour assumer le rôle de στρατηγός, alors qu’il a été longuement question de la multiplicité de l’art vis-à-vis de son objet.
Si la guerre est une tekhne, l’objet n’en est pas discuté mais c’est sans doute celle de la mort puisque, pour Socrate féru d’étymologie, πόλεμος signifie certainement πολύ αίμα (guerre = beaucoup de sang). Mais le véritable ‘art’ dont l’objet est le sang ne saurait être, pour Socrate, autre que la médecine, dont il était aussi question dans Hippias mineur entre autres. Il n’est alors pas insignifiant que Ion vienne précisément des Asclépiades d’Epidaure.
Tout comme il est signifiant que, dès le début, Socrate parle de gagner quand il évoque les Panathénées : les plus importantes fêtes d’Athènes célèbrent en Athéna la déesse de la sagesse (qui manque à Ion), de la stratégie militaire mais non de la force brute, et de l’art des artisans et des artistes.
Ion aurait d’ailleurs encore pu se sauver s’il avait osé soutenir une opinion contraire à celle émise par Socrate en déclarant que non, pour lui, la position de général n’est pas préférable à celle de poète ou de rhapsode, mais il ne fait preuve à cet instant ni de la vivacité ni de la constance nécessaires à cette fonction. Il est d’ailleurs permis de la sincérité de Socrate à cet instant, eu égard à l’éloge de l’inspiration poétique qu’il fait en Phèdre 245.
La stratégie militaire nécessite la réflexion, la planification et la constance qui manquent à Ion et dont Socrate fait preuve. Or il est question dans le dialogue de /l’objet/ du savoir et dans le texte grec le nom « noos » (savoir par la raison / intelligence) apparaît souvent en cas objet (accusatif=αιτιατική) νουν. L’analogie tant vantée de la pierre d’aimant pourrait alors, en creux, signifier autre chose que la transmission divine de l’inspiration. Elle n’évoque pas moins les liens, presque mystérieux, des fondements de la logique qui articulent les parties du raisonnement. Les fondements de la logique, tiers exclu etc, qui seront d’ailleurs formalisés par Aristote, le plus intelligent de ses élèves au dire de Platon, sont déjà présents de façon manifeste dans le dialogue où l’on trouve, textuellement, des lois de l’algèbre booléenne (lois de Morgan) : NON (a ET b) = (NON a) OU (NON b) par exemple.
Mais cette analogie de l’aimantation, associée à la phrase ou Socrate parle des « interprètes d’interprètes », évoque aussi la « seconde mimesis » qui est développée dans « La République ». Cette notion est donc déjà présente dans Ion.
Sans prétendre en finir avec l’étude de ce dialogue qui me semble bien plus riche que tout ce qui pourrait en être dit, je ne peux m’empêcher de voir dans le choix du titre, Ion, encore d’autres allusions qui rendent la virtuosité de l’auteur à peine croyable pour moi.
Ainsi, Il ne me semble pas impossible qu’à travers cet hypothétique Ion d’Ephèse ce soit en fait Ion de Chios (île du dodécanèse en face d’Ephèse) qui se trouve en butte à l’ironie, visé par le thème de la multiplicité des arts, car il est donné pour poète tragique, lyrique, et pour philosophe. Et je tombe à mon tour dans un abîme de perplexité quand je lis dans Wikipedia que « La vie d’Ion est mal connue dans ses lignes /générales/ « . Quel est donc le degré de connaissance de ces choses cachées ?
La référence à Ephèse serait elle aussi de multiple signification, car il ne me paraît pas usurpé de retrouver dans Ion la pensée de l’Ephésien, connue de Platon par l’entremise de Cratyle, en particulier des fragments comme les 15, 34, 40, 43 dans la nomenclature de Diels-Kranz.
Par ailleurs, on peut se plaire à trouver dans la fin de l’Ion d’Euripide, alors que Socrate souligne ici comme dans le Banquet l’unicité /poétique/ de la comédie et de la tragédie, une référence comique à l’Ion du dialogue comme à l’Ion historique : « [1512] ION : Fortune, qui changes sans cesse le sort des mortels et leur dispenses tour à tour le bonheur et le malheur, à quelle terrible alternative m’avais-tu amené [. . .] ».
Puis : « [1614] ATHENA : J’approuve ta reconnaissance pour Apollon, et le changement de ton cœur. Les dieux agissent avec lenteur, mais à la fin ils font éclater leur puissance. », qui signe la /victoire/ de Socrate car c’est bien d’un combat sans effusion de sang mais par la parole qu’il s’agit ici. La lourdeur de la démonstration parfois reprochée à un Platon qui dès lors ne pouvait qu’être jugé inexpérimenté ne serait-elle pas en fait la mesure de son art et la trace de son génie ? Les érudits qui émirent un tel jugement pouvaient-ils ignorer ce texte ?
Dans l’hypothèse où ce rapprochement serait pertinent, i.e. Intentionnellement pensé par Platon, il construirait ironiquement de la part de l’auteur un dangereux hubris chez Socrate. Il ne serait alors pas moins ironique que celui qui se voulait raisonnable mais non savant, et ne put se voir qualifié de « σοφοτατων » (au choix le plus sage ou le plus savant, superlatif et non comparatif) par la pythie sans se sentir mis en cause, soit ensuite condamné par le tribunal des Hommes d’Athènes pour n’avoir pas respecté les Dieux de la cité, au premier rang desquels Athéna, alors que sa faute, dans Ion, serait, non de n’avoir pas respecté la déesse Sagesse, mais, en en étant conscient, en se connaissant lui-même, de tirer, une seule fois, un avantage immodeste, déraisonnable, de la conscience de sa propre raison.
Existe-t-il un autre dialogue où Socrate se découvre aussi suffisant que lorsque, homme, il s’autorise à décerner le titre d’homme divin à Ion ? Même dans Hippias Mineur, où il défait complètement son interlocuteur, il n’affiche qu’un honnête doute.
Dans la légende que Platon n’a cessé de construire de la condamnation de Socrate, la faute du maître serait de s’être, disons, inspiré, fût-ce une seule fois, d’une réplique théâtrale pour en tirer démesure ? Pas illogique. Une sorte d’effet comico-tragique.
Mais je ne sais pas encore bien comment présenter, organiser ces idées tant les connexions du réseau de significations sont multiples. Si cela prenait la forme d’un article d’analyse littéraire, cela pourrait peut-être s’appeler « L’écrit chez Platon vu par l’Ion ». Il faudrait encore commenter les références à Ion dans « L’éloge de Démosthène », ainsi que dans d’autres textes où Lucien, qui m’apparaît dans ses satires comme l’un des plus perspicaces lecteurs de Platon, fait allusion à des dialogues comme le Banquet, mais encore et toujours à Ion, ainsi dans « Hippias ou le bain », « Nigrinus ou le portrait d’un philosophe » et « Discussion avec Hésiode’.
Si les observations précédentes au sujet de l’importance relative des Asclépiades et des Panathénées dans « Ion », les derniers mots de Socrate, ces mystérieux « Criton, nous devons un coq à Asclépios ; paye-le, ne l’oublie pas. » s’expliqueraient par le fait que c’est à Esculape que Socrate doit, paradoxalement, doublement, mais indirectement, d’être guéri de la faute d’orgueil qu’il commit un jour contre la raison, et dont il ne voulut pas être acquitté.
Ceci rendrait caduque l’interprétation trop immédiate de ces paroles dont Nietzsche s’est autorisé à tirer avantage en s’imaginant ainsi légitimer, sans le moindre doute, son exécration de Socrate.
Excellente vidéo Christiane, merci!
Il faut en remarquer la mise en ligne par Gabriella Alù·, une italienne qui aime la Culture France et le fait savoir sur son blog,
http://nonsoloproust.wordpress.com/
Désolé, mais le spectateur qui vient écouter Wagner a le droit de voir un décor décent digne du mythe, et non des Filles du Rhin de bordel, ou un mauvais remake des Damnés dans le Crépuscule des Dieux. Il a payé sa place non pour assister à une « relecture », mais pour voir une œuvre. Il n’a pas payé pour voir un Cosi réduit à un décor unique indigent, avec en fond de scène une inscription géante digne d’une ligue anti-tabac. Il n’a pas payé pour entendre dire au compositeur: « mon cher Mozart, vous n’y comprenez rien, il faut vous moderniser, suivez ma mise en scène, elle comprend tout. Je vous apporterai Libé Le Monde, Le Figaro et autres gazettes etc, vous verrez, il ne sera question que d’elle! Et un peu de votre musique.C’est le prix à payer pour etre actuel, branché, comme Mdr. Ou autres Jacques Chesnel ».
Il y aurait une réflexion à mener sur cette substitution de la Mise en scène à la création vive d’œuvres nouvelles. Substitution avalisée dans le sabir critique.L’opera n’est plus du compositeur, mais du Metteur en scène : » Le Cosi de Chéreau ». Ceux qui lisent Nietzsche se souviennent d’un passage très pessimiste sur « l’avènement du Metteur en scène ». Les fervents d’opera qui ont un peu de culture et de respect des oeuvres haissent ces détournements, dont Lavelli ,Barozzi , fut pour « Faust » un ignoble exemple maintenant érigé par paresse d’esprit en nouvelle convention théatrale. Des exceptions, dont Nicolas Joel.
Maintenant, que repose en paix cette vieille gloire du régime giscardien, dont les mises en scènes Bayreuthiennes et de manière générale,opératiques, illustrent assez bien ce que nos amis allemands appellent avec un sourire perfide « la qualité française »…
Bien à vous.
MCourt
PS
Je dois cependant avouer ne pas avoir vu Electre.Mais pour la rater, il faut se lever de bonne heure…
Oups désolé :
Si les observations précédentes […] sont justes, alors les derniers mots de Socrate […]
Confusion de patronymes; Au lieu de Barozzi, lire Brown
Court, court sur pattes, court-circuit, court-bouillon, court-jus, court-vêtu, Court tout court
Re-Oups :
Il est d’ailleurs permis de douter de la sincérité de Socrate
Pauvre C.P. Non seulement ça lui fait encore un enterrement en perspective, mais Daaphnée se fout par avance de sa gueule à 23 h 02.
Dernier café.
Avec un sourire, le post de Daaphnée à 23 h 02 est évidemment une antiphrase, comme disent les lycéens, mais vous le savez déjà. Marc L. est certainement un humaniste qui ne comprend rien à l’économie, hein. Bah, ce n’est pas bien grave.
cette vieille gloire du régime giscardien
Ça, c’est rosse.
Mort de Chéreau : je pense à Lavande, la férue de théâtre de ce blog. Je suis sûre qu’elle a dû assister à des spectacles de Chéreau, et je voudrais lui dire… Enfin, la lire ici à ce sujet.
La photo du jour : quelqu’un peut-il vérifier (attention, c’est pointu !) les coordonnées de la station écoutée ? On sait que c’est le troisième bouton à partir de la gauche qui est enfoncé… Ca se trouve, on parle de France Culture en-dessous de la photo d’une radio branchée sur Europe 1 ! Scandale !!
Mdr dit: 8 octobre 2013 à 8 h 06 min
On remarquera que les 3 metteurs en scène cités et éreintés par Court sont homosexuels.
Ah bon ? Je ne sais pas.
La RdL n’est pas un long fleuve tranquille ou plutôt si, dès que l’on ne se conforme pas à ce qui est attendu … Très étonnant de constater combien certains vivent dans un tout petit monde !
Détrompez-vous, Marc L., j’apprécie beaucoup CP autant que M.Court et bien d’autres ..
Pour le théâtre, je suis critique par rapport au milieu du .. qui, à mes yeux, donne facilement dans l’auto-satisfaction ..
Quand on aime les textes, il est bien rare d’adhérer totalement, sans réserve, à l’interprétation d’un autre ..
Et il ne m’est arrivé qu’une fois ici, je crois, de pouvoir parler d’une représentation qu’un autre commentateur avait vue et qui y avait porté le même regard que moi; je crois bien que c’était P.Edel sur un Racine …
Bref,
S’il n’y avait qu’une mise en scène qui me plaisait vraiment sur 10, hé bien ce serait déjà ça ! J’ai bien conscience que la position de spectateur est la plus facile, n’en doutez pas.
Pour Chéreau, je l’ai surtout trouvé bon dans la direction des acteurs .
J’avoue être, et de loin, plus cinéphile ..
Lavande, la férue de théâtre de ce blog
la férue, la férue… Et C.P. alors, il compte pour du beurre ?
C’est bien ce que je subodorais : Court est une espèce d’ayatollah en matière de culture. On n’est pas loin de l’entartete Kunst. Je garde mon Max Pechstein, je vous laisse volontiers votre Bouguereau (William).
( oui , U., les arcanes du discours ..)
Si j’étais u., je dirais que, bien sûr, j’ai apprécié Chéreau, mais que les arguments de Court et Daaphnée sont aussi à prendre en compte.
Une veille gloire giscardienne, dit Court.
Je n’étais pas giscardien, mais je ne lui étais pas non plus opposé. Dans la culture sous Giscard, il y a avait du bon, mais aussi dans la culture sous Mitterrand, hein.
l’entartete Kunst
t’arte ta tête à la récré, twa !
la férue, la férue… Et C.P. alors, il compte pour du beurre ?
entre amateur de et connaisseur, il n’est pas dit que clopine fasse la différence.
Olivier Chararas dit: 8 octobre 2013 à 12 h 13 min
« Oups désolé ! »
Si votre cri se réfère à votre interminable 12:05, bravo !
PS : je puis vous offrir (!) un job de technicien de surface : ça ne parle pas pour rien, …et après le passage, c’est propre….
Mdr,
Court est un type bien.
» fort de ma nouvelles science du Grec »
Fort, fort…comme tu y vas, l’aminche. Disons que tu débutes, tu as l’honnêteté de l’avouer -note, ça se voit un peu-, tu as encore du mal à jongler avec les concepts. De temps en temps il y en a un qui te choit sur la hure, comme un talmud mal rangé sur l’étagère du haut.
Mais continue, petit gars, et quand ta science sera au point, tu pourras aller la faire voir chez les Grecs.
@JC….. dit: 8 octobre 2013 à 13 h 08 min
Oui, JC, comme Daaphnée. Mais quand on est sous le choc de la mort d’un ami dont on a suivi et admiré les créations, il est intolérable de lire ces éreintements. On est dans le chagrin. Merde, alors !
aide sémantique dit: 8 octobre 2013 à 11 h 52 min
Merci.
les Mdr, le petit gnome argentin et autres Jaccques Chesnel notent avec consternation que la mort d’un être exceptionnel permet de dévoiler votre personnalité qui emploie comme arguments le même vocabulaire qu’un bouguereau… démasqué… j’en connais quelques-uns et quelques-unes qui doivent maintenant regretter de vous porter quelque considération… démasqué vous dis-je… avec tout mon mépris le plus profond
Message personnel
(… Seigneur Court, les Filles de l’Or du Rhin de Chéreau non rien de filles de bordel ! Rien de rien, de rien du tout !…je vous invite à aller vérifier sur place en compagnie de votre serviteur, ligne de crédit EU.
A mes yeux lubriques, elles ne sont que mutines, faisant ressortir la lourdeur attardée du monstre !…..)
avec tout mon mépris le plus profond
..ha que je sens rien du tout mon chénel
attends boudegras, ça vient
Oui, JC, comme Daaphnée.
oui, enfin … je ne suis que sensiblement plus femme que JC. Mais passons …
Bref, quand on aime les auteurs, Christiane, je ne crois pas que ce soit leur faire injure que de se montrer très critique. Bien au contraire.
giscard..mitterand..tzzz.. »entrissi jean moulin » là..là oui on la sent bien profond la pipe d’opium
Christiane,
Je ne connaissais pas Chéreau, mais j’ai apprécié une partie* de son travail (*je suis si paresseux …) qui fut pour Wagner d’une si grande qualité ! Bon ! rewind… tempête dans un verre d’eau.
Pas d’affolement…
..christiane son chagrin il a rien de profond..on l’sent bien
Bougboug,
t’es un vrai Nibelung… tu vas t’en prendre une…. et pas celle que tu crois.
Enfin, christiane, on ne suspend pas l’énonciation de ses opinions seulement parce qu’il y a un mort : c’est par ces pratiques conformistes que l’on aseptise l’environnement — enfin, vous pouvez ne pas aimer, mais nous ne sommes pas dans un thé room pour BCBG.
J’ai un bon souvenir de la déconstruction de 76, pour le reste, je ne connais rien à Chéreau, et lire des opinions discordantes n’est pas pour me déplaire.
moi..tant qu’y aura pas gert frobe nu pour faire ziefrid ça sra pas du spectac kolossal..pour les gonzesses j’ai des idées numérique aussi..vous les sentiriez bien aussi chuis sûr..ha vivement les moyen tataul avec un processeur multicoeur et massievement parallele..gert frobe ! mon zex zymbol!
Et puis Christiane, le chagrin des uns et des autres… ça se discute !
Exemple, je me fous complètement de la mort des frères humains qui meurent à cet instant même de par le monde par milliers !!! Y compris ceux qui décèdent à Lampedusa !
La morale universelle n’existe pas.
on parle de France Culture en-dessous de la photo d’une radio branchée sur Europe 1 ! Scandale !!
tiens clopine « tv on the radio » c’est pas le groupe qu’a composé le générique de casse ton pot ?..chcrois qusi
Y compris ceux qui décèdent à Lampedusa !
tu n’sens pas tout jicé..ça aussi c’est faire preuve de lucidité
entre deux zoos dit: 8 octobre 2013 à 12 h 55 min
Voilà un citoyen qui se fout de ma gueule bien agréablement.
Hihihi…
( Puis, Christiane, vous vous dites « amie » avec des gens que vous avez tout juste croisés que 2 fois … enfin, les émotions pourquoi pas mais ..)
@renato qui a dit le 8 octobre 2013 à 13 h 28…
Tout ça passe si loin… (Merci pour Bach). On se concentre, on essaie de comprendre ce qui fait que là, une porte s’est fermée et que c’est irréversible. Ce n’est pas être dans la louange béate, c’est filtrer ce qui peut adoucir le chagrin, le rappel de ceux qui ont fait route avec lui(très proches…) dans ce domaine si vaste où il a fait trace. Plus tard peut-être entendre, réfléchir sur des avis modérés, voire négatifs. pour moi, plus tard seulement…
Merci Daaphnée pour le post commentaire.
M.Court, aujourd’hui, je suis imperméable à vos paroles. Il va falloir du temps pour que je revienne bavarder avec vous.
V.S. j’ai écouté. Encore un autre, inclassable…
Bouguereau : ?
@Daaphnée dit: 8 octobre 2013 à 13 h 36 min
Qu’en savez-vous ?
« tu n’sens pas tout jicé..ça aussi c’est faire preuve de lucidité »
Boug, du moment que tu es là pour « sensation et lucidité », je suis tranquille ! Hurk hurk … tu me raconteras la fin !
C’est vous qui le dites, Christiane ! Je me souviens de votre « ami » ML … Mais ce-n’est-pas-bien-grave. ( Bonjour CP! )
Bouguereau : ?
hach cricri..cricri! « les grosses douleurs sont muets » qu’il dirait gert ..ou alors alors c’est qu’on est dans un porno allemand..alors évidemment là « har zé bas bareil » hein mein grosse chénelle à sa émère?
Olivier Chararas dit: 8 octobre 2013 à 12 h 05 min
Quel Marathon.
attends boudegras, ça vient
des bromesses doujour des bromesses mein grosse chénel
Voilà un citoyen qui se fout de ma gueule bien agréablement.
har moi aussi j’aime les bréliminaires
bon aprèm’ !
Les attendus de Court sur Chéreau me paraissent un peu… courts. Chéreau, pour moi, c’est la mise en scène étincelante de « La Dispute », c’est celle, envoûtante, des « Contes d’Hoffmann »; Chéreau, c’est celui qui a imposé Koltès avec des mises en scène qui restent des références; c’est l’acteur exceptionnel, interprète de Camille Desmoulins dans le « Danton » de Wajda; c’est le directeur d’acteurs qui a su rappeler aux interprètes du « Ring » qu’ils n’étaient pas seulement des chanteurs mais aussi des comédiens, et. etc. On dirait que Court a oublié que l’opéra, théâtre musical, n’est pas seulement fait pour être écouté mais aussi pour être regardé. Il est légitime de parler du « Ring » « de » Chéreau, comme on parle de la Sieglinde de Léonie Ryzanek, ou des Goldoni de Strehler. Le « Ring » de Chéreau a réinventé Wagner.
hein mein grosse chénelle à sa émère?
Quand même, patron…vous pourriez faire preuve d’un peu d’empathé pour un mec qui porte un nom de rillettes.
« Léonie Ryzanek »
Tu veux sans doute parler de ma tantine, Léonie Rysanek ?
Sois précis, Johnnie, quand tu évoques ma famille.
quand même patron… vous pourriez faire preuve d’un peu d’empagnôle pour un mec tellement bourré qu’il ne voit même plus ce qu’il écrit
navrant … il y en a ici certain qui ne respecte pas les morts… quand ce sera son tour, on va rigoler
bouguereau, Ben Heppner, le Siegfried d’Aix-en-Provence (Simon Rattle / Stéphane Braunschweig) n’était pas mince ! Braunschweig avait réussi quand même à le faire trotter, et même galoper.
Chacun disant son fort mot, Marc Court a bien le droit de n’avoir pas aimé la grande machinerie de Chéreau en 1976 (et années suivantes).
Je trouve qu’on parle peu des mises-en-scène proprement théâtrales. Je crois les avoir vu toutes vues, et mes meilleurs souvenirs sont, avec « La Dispute », « Les Soldats » et « Toller ».
Quant au cinéaste, c’est curieux, l’ensemble de la critique a toujours dit, tout en le louant, etc., que Chéreau et le cinéma… ce n’était pas tout à fait ça. Demeurent de beaux moments, dès « La Chair de l’orchidée ».
Il ne l’a pas réinventé, il l’a enlaidi.La lecdture de l’opera industriel façon Ruhr figure déjà, pour information, chez G-B Shaw. Pour le reste, N’est pas Wieland Wagner qui veut. Quant aux voix , elles étaient à bout. Jones n’était pas Flagstad,et Mac Intyre parfaitement sinistré en Wotan. Je passe sur un Siegfried que certes l’intellect n’avantage guère dans le texte, mais qui ici dépassait tous les records d’idiotie. Maintenant, on a les modèles scéniques qu’on mérite, et tant d’adulation fait penser à cette phrase de La Bruyère sur ces « vieillards qui regrettent dans le médiocre »Œdipe » de Corneille » le souvenir de leur jeunesse »…
MC
Court, vous êtes terriblement orienté « voix ». vous vous souvenez pourtant de la notion de « spectacle total » chère à Wagner, non ?
Evidemment qu’elle était « flagada » en fin de carrière Gwyneth, mais quelle jeu ! pouvez-vous, une seconde, accepter que dans une analyse artistique d’un opéra wagnérien, il n’y ait pas UNE solution …?
Oui ? Génial !
Non ? N’en parlons plus …
pour un mec qui porte un nom de rillettes.
Celle là j’ ai failli la faire bien plus tôt, mais me suis abstenu…
Dis, fait des rillettes à sa mémère!( Là, j’ ose!)
Court récidive et s’enfonce Alphonse, cricri craque boum hue
Daaphnée 7 octobre 2013 à 20 h 23 min
mille petis yeux envieux nous observe.
la daaf toujours bourrée et ignare
John, largement en accord avec vous. Nous avons déjà eu cette discussion (amicale) avec Marc Court à propos de l’opéra servi par des chanteurs-comédiens, et en effet Chéreau a joué un rôle non négligeable dans cette histoire.
Chéreau a été AUSSI un comédien de théâtre, rare mais efficace (une reprise de Koltès avec Pascal Grégory, par exemple). Tête et voix sensibles sur un cou de taureau…
« mille petits yeux envieux nous observe. »sic.
Pourquoi pas en jeune?
( Image subliminale du vieux voyeur lubrique?)
Aïe : Greggory ( « Dans la solitude des champs de coton »).
vous avez élevé le niveau avec brio, Goodman, bravo
Tiens, pour un autre regard .. Peut-être , CP, avez-vous vu ce travail-ci de Thierry Thieû Niang ?
Ici, il fait danser des seniors et à la fin du document, il me semble bien qu’on y voit Chereau ..
@Daaphnée
Vous avez raison de le rappeler. Il y a eu une période fugitive de réelle empathie avec ML. Puis, la vie… L’amitié s’est fracassée sur le blog de MàC, à propos d’un jour de mémoire… celui des morts sans sépulture… Puis d’autres prises de paroles sur les blogs, ici ou là-bas, de près ou de loin… J’ai eu l’impression qu’il était bizarre, loin de l’intuition que j’avais de lui, monolithique. Mais oui, il a été mon ami, l’ami d’une amitié inachevable, imaginaire. Ce n’est pas parce qu’une amitié se brise que l’on doit renier le passé. Il y a de la beauté en lui et beaucoup de noir aussi. Et puis, il peut arriver que l’on regrette quelque chose qui n’a jamais existé… et que ce leurre tienne lieu de vérité.
P.Chéreau, je ne le connaissais pas personnellement mais les hasards de la vie font qu’un de ses amis (très proche de lui ,professionnellement et amicalement) m’a embarqué dans un travail où P.Chéreau était omniprésent.
Pour sa carrière…
Le théâtre, le cinéma, moins l’opéra, les entretiens et ce que cet ami en dit. Cela suffit à superposer bien des sentiments contradictoires et à nouveau à se heurter à l’irréversible de la mort.
Bon, j’arrête là. Je suis fatiguée de toutes ces paroles qui grossissent comme boule de neige sur la pente.
@Daaphnée dit: 8 octobre 2013 à 14 h 36 min
…
le cinéaste laisse partagé, CP. Aucun souvenir de sa prestation dans Wajda, cependant. Souvenir médiocre de « Ceux qui m’aiment ». C’est long et décevant. Je ne parlerai pas de Margot, là c’est franchement raté! Il n’y a pas une musique de Jansen dans L’Orchidée?
Erwan Le Quellec
Moi non plus! Mais Mdr semble avoir sur les dessous du théatre une documentation pointue et un sens de la discrétion aérien…Il ne lui vient pas à l’idée qu’ un spectacle puisse déplaire pour de simples raisons esthétiques parfaitement fondées. Il faut qu’il diabolise au nom de raisons qui en disent beaucoup sur lui son interlocuteur, quitte à le réinventer quelque peu.ça, c’est un peu le problème internet.
Bien à vous.
MC
Daaphnée, non, je ne l’ai pas vu. Merci pour le lien.
Si on veut bien ne pas y voir de flatterie, je témoigne, sur pièces (!), que vous avez un jugement réservé et juste au théâtre.
Sinon, dernière pièce que j’avais vue
« La Nuit Juste Avant les Forêts » Koltes, avec Duris dirigé par Chereau, à l’Atelier. Mise en scène efficace, rien de plus – bonne direction de l’acteur, surtout.
Mais oui, il a été mon ami, l’ami d’une amitié inachevable, imaginaire
..c’est tout comme moi avec stéfania..ha qu’on partage des trucs tous les deux que les zotes, ces bourrins, comprennent pas
( en fait, CP, une réflexion qui m’est venue même à l’occasion de pièces que nous avons vues ensemble et où j’avais pris le temps de lire le texte avant, c’est que la mise en scène quand il y a qqc à lui reprocher, c’est qu’elle peut tomber dans le travers de paraphraser le texte .. )
@Bouguereau – 14:59
…
c’est un peu le problème internet
mais non msieu court y’a pas dproblème internet..que des soluces!
par exempe msieu court la frontale de ce poste laisse un peu réveur..du temps ou la technologie se représentait à l’italienne..une couverture de bouquin de guy debord devant avait de la gueule..on une certaine idée des choses quand elles exiss pus, ou plûtot ça mange plus d’pain que d’en avoir une, c’est pareil
Bon, le Boug’, mais Stefania .. l’auriez-vous laissée languir ?
Marc Court, Chéreau jouait dans « Danton » un Camille Desmoulins moins agité que celui de… Chateaubriand.
Je ne sais plus de qui était la musique de « La Chair de l’orchidée ». Ce film bénéficiait tout de même d’une exceptionnelle prise son (dès le début, les pas dans l’herbe…) et de lumières, disons théâtrales mais assez remarquables, quel que soit le goût de Richard Peduzzi pour les fumées.
JC
C’était un peu le syndrome parisien des années 1980, inviter des divas prestigieuses et vieillissantes aux moyens trop limités pour leur role. On se souvient de Verrett en Iphigénie dans un très beau décor de Cavani, mais avec des moyens limités.
Si l’on est pas voix dans un opéra, ou le sera-t-on? Mais la voix n’exclut pas la dramaturgie.Encore faut-il, qu’elle ne soit pas aberrante. Placer Don Giovanni dans les tours de la défense, et après? C’est écrire un opéra sur la Défense qui serait intéressant.Pas se servir de Mozart pour faire parler de soi.ça, c’est la devise de tous les Ephestions. Il me semble que cela se fait outre-Atlantique. Le dernier opera de Glass sur Disney le montre très bien. Encore faudrait-il avoir le courage de monter des œuvres neuves qui ne soient pas calibrées pour plaire à cent personnes. Reprendre le répertoire n’a aucun sens si c’est pour masquer par la « Malscène » la carence d’œuvres musicales modernes. On fait alors du renouvellement dramaturgique un fétiche au détriment de la création. Assises entre deux chaises, entre celle de l’opera qu’elles pourraient illustrer, et celle de l’œuvre représentée qui ne s’y reconnait pas et se défend, elles ont quelque chose de funèbre et de mortifère. Comme la Venise de passe des Contes d’Hoffmann citée par JB. C’est ce que je reproche au delà du cas Chéreau à ce type de travail. N’est pas Pizzi, Zeffirelli, ou Jacques Dupont qui veut.Et si vous croyez qu’à Prague , à Munich, ou à Vienne, on pratique ce type de massacre, vous vous trompez étrangement. Cela devient,au meme titre que l’abstraction conceptuelle rongée jusqu’à la corde, une spécialité de notre inénarrable culture d’état…
Bien à vous.
MC
« prise de son… »
« … quand ce sera son tour, on va rigoler »
Lorsque quelqu’un dit ce qu’il pense d’un mort il n’y a pas transgression, c’est même salutaire.
Dans certains environnements, après la mise en terre, on fait même une fête. On mange les plats qu’il aimait, on boit ses vin d’affections, et chacun dit le bien et le mal qu’il pense du défunt. On se retrouve toujours en fin de fête avec les anecdotes humoristiques, et tout le monde rit, même les proches du défunt.
Vous devriez essayer, c’est vraiment libérateur.
M. Court, pour apprécier le cinéma de Chéreau, il faut une empathie pour l’homme, au sens très large, que personne ici n’osera vous reprocher de ne pas posséder. Le prestigieux blog à passoupline n’est pas encore France culture. Votre saillie du « gnome argentin » est plus dans l’esprit critique des années dix que trente. Nuance qui n’intéresse plus grand monde.
» La Chair de l’orchidée »
Ne parlez pas de ça, M.Court, je vous en conjure ! Cela ravive chez le patron de pénibles souvenirs, et de cuisantes douleurs.
En sa prime jaunisse, le baron Thierry a souffert, non seulement d’être moqué par les jeunes filles de la bonne société, dans quoi il rêvait d’entrer, mais aussi d’une sévère orchite double dont sa chair porte encore aujourd’hui les indélébiles stigmates.
C’était un peu le syndrome parisien des années 1980
chéreau sur cet arrière fond là le fait bien..c’est un sacré enjeux le chéreau pour bétonner la part maous du spectac vivant dans la culture..grand messe pis tout
» cette phrase de La Bruyère sur ces « vieillards qui regrettent dans le médiocre »Œdipe » de Corneille » le souvenir de leur jeunesse »… » (M. Court)
Pas mal, pas mal…
Bon, je vais mettre mon petit grain de sel.
A vrai dire, comme je l’ai déjà écrit ici, j’ai été de manière croissante exaspéré à l’opéra par les prétentions excessives des metteurs en scène à exister à tout prix.
J’aime suffisamment Wagner pour penser qu’il se suffit à lui-même.
Je demande surtout au metteur en scène de ne pas troubler mon audition (= my choice).
L’accumulation invraisemblable de sur-interprétations inutiles (du type du Ring de Castorf) me donne envie de fuir.
Du reste, chez le père Wagner, je ferme les yeux, il faut être infidèle au père.
On dira que Chereau a encouragé ce travers.
C’est possible, mais son Ring était un épisode exceptionnel, dont la qualité tenait à la rencontre miraculeuse de plusieurs talents, le moindre n’étant pas Boulez.
Ce commando français alliait le panache à la réflexion.
Ça reste magnifique.
Mais pour pour moi, Chereau veut dire théâtre, avant tout théâtre.
On a parlé de Koltès.
La dernière pièce que j’ai vu de lui était le Retour au désert à la CF, une pièce qui m’a fait mourir d’ennui. Je suis sorti pour noyer mon accablement dans le sake (c’est le quartier).
Mais justement, avec Chéreau et Greggory dans La Solitude, un petit miracle s’accomplissait.
Une présence et une densité magnifique.
Er war ein Mensch!
lassouline devrait monter au créneau..c’est autant dmoins pour france cul..lina….bientôt du payant sur les archives où jme trompe
Du reste, chez le père Wagner, je ferme les yeux
fais pas ta mémère chénelle qu’éteint la lumière..
Chereau veut dire théâtre, avant tout théâtre
pépête
ha quand que finky y va cracher sa valda dans son dernier klinesque qu’on va rigoler..pfui comme un lavement vers le chéol ou y’a pas d’joie..saludos épicétou
le plus vieillard de tous est bien celui auquel on pense quand on cite ce genre de connerie aujourd’hui
Chereau veut dire théâtre, avant tout théâtre
pépête
epèpèp…
et quand je dis pépête c’est ce dont chéreau serait le plus fier de défendre le bout d’gras des vivants..et il aurait raison..tu vois chritiane ça c’est un hommage, un vrai
la mémère chénelle qu’éteint la lumière c’est quand même mieux qu’un boudegras qui dégobille sans arrêt
« Il faut qu’il diabolise au nom de raisons qui en disent beaucoup sur lui… »
N’exagérez pas, Court, d’ailleurs vous ne manquez pas ici de Méphistophélès. Ils sont aussi risibles que cette séquence où Johnny Depp voit dans le ‘M’ jaune de McDonalds une allusion à Méphistophélès (in Dark Shadows. Au demeurant, débrouillez-vous avec vos apories et pactisez avec qui bon/mauvais vous semble.
pfui comme un lavement
pfuit que je voulais écrire..y’a plus grave que l’orthographe la alain il srait dac..pfuit comme un lavement..toudsuite t’as 1/2 point au lieu d’zéro..c’est pas illuminatoire
Oui, u., « Dans la solitude des champs de coton », je l’ai dit aussi, pour Chéreau comédien de théâtre. Il avait pris le rôle, aux Oeillets puis à l’Odéon, pour rejoindre Pascal Greggory, alors qu’il n’était pas prévu au départ, et c’était un spectacle ombreux mais très articulé (de diction) et intense.
un boudegras qui dégobille sans arrêt
la vérité fais toujours horreur aux faux culs..c’est un effet de théatre bien connu a la chéreau
le Crépuscule des Dieux de Bastille procède en effet directement du pudding indigeste de Bayreuth 1976, U.Bon, vous me direz que l’œuvre à ses tunnels, mais 4h 30 de Bou-Reau, c’est insupportable.
Pour ce qui était du théatre, Koltès, si inégal fut-il, suffisait. Il restera au moins Roberto Zucco, je pense.
Bien à vous.
MC
« …c’est que la mise en scène quand il y a qqc à lui reprocher, c’est qu’elle peut tomber dans le travers de paraphraser le texte .. »
Voilà une idée neuve !
Johnny Depp voit dans le ‘M’ jaune de McDonalds une allusion à Méphistophélès
mdr
neuve, certainement pas, mais adaptée à certaines pièces que j’ai vue avec .., pas vous.
t’as démontré qu’t’étais pas keupu..un esploit qui t’en coute des répliques..ha tu transpire bien..t’as les noeils rougis pis tout..
à certaines pièces que j’ai vue avec
l’probloc c’est qu’c’est a triple tranchant ct’affure..t’aurais mieux fait thésauriser pour inviter zouzou a la coupole..et lui donner des coups d’fourchette dans les burnes
Ça m’ennuie de le dire, mais je suis assez d’accord avec le Court de 15 h 11. Le perpétuel recyclage des classiques est un signe de stérilité dans la création.
J’ai adoré les débuts de Chéreau, les grandes machineries qui transformaient Shakespeare, mais en les prenant comme des tests. Ce n’étaient pas seulement des provocations, même si ça faisait enrager les vieux birbes, parce que les moyens mis en œuvre en faisaient aussi des spectacles beaux à voir. Seulement, ces « tests » sont devenus des modèles pour des épigones qui ont voulu les reproduire. Chéreau lui-même a abandonné ça pour se concentrer sur le jeu des acteurs, avec des mises en scène beaucoup plus dépouillées. Sauf que le pli est lancé. Maintenant, on fait jouer Marivaux par des travestis, on plante des décors délirants soi-disant « signifiants », même au Français, on croit inventer quelque chose en imposant des costumes décalés.
Les années 70 sont passées. Il n’y a plus aucune audace aujourd’hui à pousser le bouchon. Dire que certains parlent encore de « dépoussiérer » ! Mais le plumeau a déjà tout visité !
Il y a des metteurs en scène aujourd’hui qui essaient de faire du neuf, Lepage (déjà un ancien qui ne surprend plus), Castellucci, del Bono, Simon McBurnett, etc. Et, comme par hasard, ceux-là soit écrivent eux-mêmes des pièces (tiens, j’oubliais Pommerat), soit en créent.
PS: contrairement à ce que vous dites, Court, ce n’est pas une particularité française. Voyez les Allemands et les Polonais…
(Oh, non, Le Boug’!
Pas dans les … !
Et, c’est à lui de m’inviter . D’abord .)
pfui comme un lavement
Le diable est dans ce genre de détails, bouguereau.
mille petis yeux envieux nous observe.
« …à certaines pièces que j’ai vue… »
Et c’est Méphisto qui fait l’S ?
« Dans certains environnements, après la mise en terre, on fait même une fête. On mange les plats qu’il aimait, on boit ses vin d’affections, et chacun dit le bien et le mal qu’il pense du défunt. On se retrouve toujours en fin de fête avec les anecdotes humoristiques, et tout le monde rit, même les proches du défunt. »
Oui, car là on est dans la véritable intimité du mort, pas dans l’hommage compassé !
Chéreau était le premier de ces brillants metteurs en scènes de son (notre) époque qui voulurent se singulariser en surpassant le nom de l’auteur : un flamboyant prédateur dont chaque film, mise en scène d’opéras et de pièces étaient toujours un évènement très attendu par tous, car le bougre était particulièrement doué dans la forme, toutes les formes…
Pour le reste, c’était un esprit convenu, dans la lignée d’un Pierre Berger ou d’un Jack Lang, de gauche, of course !
de gauche, of course !
un pauvre mec, en somme, dis le fond de ta pensée, baroz.
Bergé..Baroz. Vous serez à l’enterrement de Cocteau, demain Saint Roch ? convié par Pierre Bergé, Grand Maître (de cérémonies)
le ‘M’ jaune de McDonalds
Le patron tient à vous dire à tous que la « Marque John » est une marque déposée – et on pèse ses mots- par lui-même, auprès de l’Institut National de la Propreté Industrielle.
C’est à ce prix-là que son établissement peut s’enorgueillir de ses 5 (oui, vous avez bien lu) Balayettes au guide Gog & Mayo.
On parle même d’une étoile à Hollywood, sur le Walk of Fèces, mais n’en disons pas davantage.
et voilà, tu te sens moins seul, baroz ? voilà Phil qui rapplique.
« dans la lignée d’un Pierre Berger »
Sois précis, Baroz, sinon tu pourrais bien tâter du bâton ! Le patron n’aime pas être écorché.
nonnon, moi suis toujours là. à rigoler comme un bossu quand je lis bougreau mais ça s’entend pas. baroz a le goût de l’intermittence. souvenir du monde du spetacle.
« Il est légitime de parler du « Ring » de Chéreau »
Baroz qui ramène sa fraise – par hasard comme par hasard – va-t-il nous parler du sien ?
C.P. dit: 8 octobre 2013 à 15 h 40 min
et c’était un spectacle ombreux mais très articulé (de diction) et intense.
L’homme de théâtre Chéreau avait sans doute conscience de « l’homme total » qu’il était devenu dans la société française (où le mot ‘culture’ rayonne et résonne comme une prière ; dans ce pays dès qu’on entend éclater un sonore « Aux armes ! », on sort ce mot magique depuis une boîte de Pandore qu’on garde à l’abri au 3, rue de Valois. Ne jamais oublier qu’on est même allé jusqu’à baptiser un immense radio-paquebot de ce nom, marins du monde entier rendez-vous compte…), le costume de cet habitus qu’il avait endossé pas complètement selon son gré devait lui peser quelquefois. Peut-être faut-il voir ses expériences cinématographiques comme une façon, subtile, généreuse, de sortir de la portée de cet ambitus gênant (rappelons-nous certains exercices obligés des années quatre-vingt, le ministre qui avait la haute main sur le secteur des arts était le premier à commander, par la bande en caressant plutôt qu’en fouettant, qu’on manifestât son enthousiasme spontané et sa joie d’avoir la chance d’être au coeur du foyer de la gloire internationalement ronflante d’une cour et d’un Paris qui auraient sidéré Molière) ; ça va cinq minutes de devoir se faire le porte-clairon des ateliers nationaux où se tisse le cent-pour-cent pur laine d’une exception culturelle, cela devait être psychiquement épuisant.
Avec le cinéma il se présentait nu (presqu’aucune volonté de choquer, ce n’était absolument pas un « streaker » de stade londonien, une finesse d’esprit à l’état pur, l’exposition d’une intimité, mais aucun étal, rien à vendre, on touchait avec les yeux.)
Cela se sentait toujours lors de ces entretiens télé ou radio, c’est presque l’inventeur d’un parler-franc, je trouve qu’il se livrait sans s’épargner, surtout il semblait mettre un point d’honneur à discuter vraiment du métier d’artiste, sans se la jouer auteur maudit ni faire de la rétention d’infos. Sans non plus s’exempter parfois de surjouer les modernes Oscar Wilde, de nous la bailler belle avec l’art qui vainc tout. Cela faisait partie de son grand charme (angevin, comme tous les vrais charmes français exceptionnels.)
« dis le fond de ta pensée, baroz. »
Le fond de la pensée barozzienne est comme le calbute des pensionnaires de Jean Marron : pas regardable.
Pas si convenu, Jacques, si vous m’en croyez. Je l’ai vu débuter avec Jean-Pierre Vincent, aidés par exemple par Bernard Sobel. Puis un petit peu connu en ville, le véhiculant quelquefois vers le département d’études théâtrales de Paris X. Il était aussi plutôt généreux avec les étudiants. Enfin, je l’ai entendu la plupart du temps plaisant, poli et discret dans ses déclarations publiques, comme il l’est dans le document sur Koltès que quelqu’un (rose, je crois) a donné en lien. Dans l’intimité, je ne sais pas… Cela ne me gêne pas du tout de dire que je suis triste de sa disparition.
Accord avec renato sur l’après l’enterrement ou l’incinération. Ceux qui m’aiment… boiront un coup. Dans le film que Marc Court trouve (à juste titre) un peu long, il y a des stations.
xlew vante le charme angevin comme le royaliss Deutsch. Beau travail, dirait la copine à Chéreau.
pas de ring, mais des fraises: celles de la reine Margot étaient bonnes, manquaient un peu de Planchon, question d’éclairage et de goût.
Mais le plumeau a déjà tout visité !
(..tu notes clopine ?)
moi je dis..: c’est pas grave! ..on s’en lasse pas
pas de ring, mais des fraises
« il est plus grand mort que vivant »..si qu’on en faisait des saucisses ben y’en aurait plein l’congélo de mdr
lew, parfaitement juste. En tout cas, je pense exactement la même chose
de la « diversion » cinéma, et aussi que Phil a raison plus haut, touchant ce qu’il faut pour y apprécier Chéreau.
baroz a le goût de l’intermittence
trés joli ! ça rentre ça sort comme un halebardier..on s’en lasse pas non pus
« …si qu’on en faisait des saucisses ben y’en aurait plein l’congélo de mdr »
mdr
où se tisse le cent-pour-cent pur laine d’une exception culturelle
oui et non..on le sort à la face du monde (qui s’en tape assez non?) mais il est a usage interne..pépête..vdqs et cqfd
te vesque pas mdr..tout ça c’est pour rire..t’as bien l’droit d’sortir tes reliques alleye alleye..et pis ça rapporte!
mdr
elle fait aussi du boudin!
d’accord avec jo clounier, chéreau c’était quand même autre chose que les krystian lupa, warlikowski, marthaler et autres ostermeyer.
Nous apprenons à l’instant la mort de Patrice Chéreau, homme de théâtre et cinéaste français.
Boh mais les morts ils sont de plus en plus nombreux, on ne les compte plus, c’est une invasion terrible.
Vous êtes sûr, pour Lupa ? Voyez ces temps-ci « Perturbation » : Lupa n’y est pas si loin de Chéreau (mais avec vidéos intégrées) dans sa scénographie comme dans ce qu’il tire une seconde fois de Thomas Bernhard, auteur il est vrai que Chéreau n’a pas visité.
Non, 16.42, Ariane Mnouchkine ne vient pas de mourir.
Olivier Chararas,
Je n’ai pas lu votre post, trop long pour le paresseux notoire que je suis. Cela dit, vous m’avez donné envie de relire Porphyre — L’antre des nymphes — si vous lisez l’italien, je vous conseille ça : http://www.adelphi.it/libro/9788845920561 (le commentaire).
Tout ca vot’ baie reute et vos cols thés et vos Chair O c’est bien mais ça ne vaut pas Pierre Blanchar et Jean Tissier dans l’inconnue d’Arras de m’sieur Salacrou dans la mise en scène de Gaston Baty..
Comme la Venise de passe des Contes d’Hoffmann citée par JB. (Court)
Elle avait un charme vénéneux auquel, des années après, je reste toujours aussi sensible . « Belle nuit, sainte nuit d’amour », avec des putes en attente du client au pied des arcades, c’est un paquet-cadeau inoubliable (musique+images+correspondances). Court n’apprécie pas, c’est son droit, mais il faut au moins accorder à Chéreau ce privilège de laisser dans la mémoire de ses spectateurs des images à peu près ineffaçables. Quand je pense à toutes les mises en scène dont je n’ai strictement rien retenu, sombrées corps et biens… Cela doit faire bien quarante ans que j’ai vu « La Dispute », eh bien les souvenirs que j’en ai gardent toute leur fraîcheur. Sur le « Ring » de l’équipe Chéreau/Boulez, d’accord avec Court, la vraie merveille, c’est la direction de Boulez, qui fait oublier la relative médiocrité de certains chanteurs. En écoutant Wagner dirigé par Boulez, on comprend de quelles musiques à venir cette musique-là est porteuse.
Secrétariat de Sergio dit: 8 octobre 2013 à 17 h 22 min
Boh mais les morts ils sont de plus en plus nombreux
En plus cela n’a pas l’air très marrant, suffit d’écouter le grand Charles lorsqu’il prêchait dans cette sorte de postes de radio comme celui ici de la figure un, par exemple à propos de Verdun où avait collaboré son ami le Maréchal dont il était le nègre, eh bien il disait toujours « de pauvres morts »…
je revois souvent sa version magnifique de LULU d’Alban Berg, direction Boulez avec Teresa Strata dans le rôle-titre, vu à la télé en 1979, enregistré sur k7 vhs… impressionnant à chaque fois
le Maine et Loire
on dirait qu’ça t’gêne de marcher dans la boue…
Il est parti sans Lésiner.
C.P. dit: 8 octobre 2013 à 17 h 23 min
Lupa ? Voyez ces temps-ci « Perturbation »
Dormitif. Moins pompeux que Zarathustra, mais long, long, long…
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