France Culture, une certaine idée de la radio
France Culture, combien de divisions ? Evidemment, à l’aune de l’audience comme seul critère d’évaluation, elle reste loin du peloton de tête des radios généralistes (1,048 million d’auditeurs soit 2% d’audience). Mais en capital symbolique et en influence, elle domine depuis des années, et l’écart se creuse alors que la station vient de fêter son cinquantième anniversaire. Il n’est pas de meilleur ambassadeur de l’exception culturelle made in France. Encore faut-il préciser que la culture y est envisagée dans sa plus large acception tout en donnant à connaître au plus grand nombre les savoirs spécialisés. France Culture, qui se singularise à l’oreille par l’exigence dans la qualité du son, et une couleur d’antenne qui ne trompe pas, est la dernière radio où l’auditeur n’est requis que d’écouter. On ne lui demande surtout pas de participer !
Rappelons au passage que bien avant l’internet, la radio, surtout celle-là, est par excellence le média à forte valeur ajoutée qui ait toujours été gratuit sans que cela ait jamais fait débat… Ce qui n’empêche pas ses fidèles auditeurs de s’en considérer comme co-propriétaires par le biais de la redevance et des impôts, plus encore que pour n’importe quel autre organe d’information du service public. Même quand il lui arrive de nous énerver, voire de nous exaspérer, on l’aime encore car on prend alors la mesure de ce qui nous manquerait si elle venait à changer.
L’encyclopédie sonore des origines s’est métamorphosée en radio de la parole pour avoir su se renouveler en rompant avec un esprit élitiste qui l’embaumait de son vivant. Toutes ces voix qui nous ont accompagné depuis tant d’années ne nous ont pas lâchés. Le ton, la diction, l’éloquence propres à la chaîne ont évolué (heureusement !). Des baronnies ont fini par sauter. Une certaine solennité, empesée et académique, autrefois emblématique de l’antenne jusqu’à la caricature, s’est également effacée. Mais France Culture s’offre, et elle est bien la seule, le luxe de la durée. Non seulement le temps n’y est pas (trop) compté, mais l’invité a l’insigne privilège d’énoncer beaucoup plus de deux phrases à la suite sans être interrompu. La conversation y retrouve son lustre (à propos, pourquoi n’y a-t-il pas de trait d’union à France Culture ? Et qu’est-ce que cela changerait ?)
Où d’autre peut-on consacrer dix-sept heures d’émission à Winston Churchill toutes les matinées pendant une semaine ? En cas de nuit blanche impromptue, la rediffusion des archives est une efficace consolation. On renonce à citer des noms car ils y sont à peu près tous passé sous une forme ou une autre. Y a –t-il un grand créateur de ce pays dont la voix ne soit jamais passée par les micros de France-Culture durant ce dernier demi-siècle ? Blanchot probablement, Beckett, Cioran et Gracq à peine… Songez qu’en décembre 1963, le programme qui a essuyé les plâtres était une quinzaine consacrée à la place de Proust dans l’époque à l’occasion du cinquantenaire de Du côté de chez Swann. Il suffisait de fermer les yeux, car, comme le disait justement Orson Welles, l’avantage de la radio par rapport au cinéma, c’est qu’à la radio, l’écran est plus grand. C’est particulièrement vrai pour les fictions, lectures et autres adaptations théâtrales dirigées par Blandine Masson. Qui sait que France Culture est de longue date, par le nombre de cachets, le premier employeur de comédiens de ce pays ?
En parcourant l’album conçu par Anne-Marie Autissier et Emmanuel Laurentin pour les 50 ans de France Culture (Flammarion/ France Culture), on est frappé par le nombre de débats d’idées, qu’ils soient littéraires, historiques philosophiques, artistiques, scientifiques, intellectuels, que la station a initiés, suscités, animés et le cas échéant réanimés. C’est d’une richesse inouïe. Qui dit mieux ? Personne dans notre paysage audiovisuel. Dans sa préface, son directeur Olivier Poivre d’Arvor évoque la radio comme « bel et bien l’un des beaux-arts ». Après, tout pourquoi pas, quand on songe à tout ce qui y est expérimenté ? Il y a dans les archives de France Culture à l’INA de quoi remplir des bibliothèques entières si l’on s’aventurait à transcrire les émissions, débats, entretiens fleuves, séries, fictions dramatiques. A eux seuls les Lundis de l’Histoire (la plus ancienne émission de la chaîne, 45 ans déjà !), l’Histoire en direct, Concordance des temps et la Fabrique de l’Histoire suffiraient à remplir les colonnes d’une revue d’histoire hebdomadaire de qualité.
Cela dit, l’âge moyen de l’auditeur est de 54 ans. Troisième station la plus podcastée en France (surtout les émissions d’Adèle Van Reeth, Emmanuel Laurentin, Alain Finkielkraut, Emmanuel Laurentin, Jean-Noël Jeanneney, sans oublier Sur les docks), propulsée dès l’aube par une Matinale particulièrement tonique animée par Marc Voinchet, sa direction nourrit de grandes ambitions pour elle : la hisser dans la cour des grands, faire une marque de « France Culture », aller chercher une plus jeune audience avec les dents quitte à passer pour trop journalistique et trop généraliste, oublieuse de sa vocation première de découvreuse de talents. Certains pensent que ce serait là le moyen de la protéger, d’autres que cela lui porterait préjudice en la dénaturant. Il est vrai que le président Giscard d’Estaing voulait lui faire la peau, et que le président Chirac espérait en faire une annexe pédagogique du ministère de l’Education nationale.
Au Parlement, il y a toujours une voix qui s’élève pour dénoncer le coût de la station eu égard au nombre de Français à qui elle s’adresse. Et régulièrement, elle est balayée. Pourvu que ça dure. Ce n’est pas une chaîne qu’on abat. Mais le jour où France Culture sera mise en péril par un projet de fusion avec France Musique, une réduction drastique de ses moyens, ou toute autre tentative pour la faire disparaître, une certaine idée de la France, de sa culture et de la radio aura vécu.
P.S. France Culture est une station à laquelle j’ai le bonheur de collaborer régulièrement depuis qu’en 1988, Alain Trutat a accepté de me confier un « A voix nue » avec Antoine Blondin.
(Photos D.R.)
922 Réponses pour France Culture, une certaine idée de la radio
En écoutant Wagner dirigé par Boulez, on comprend de quelles musiques à venir cette musique-là est porteuse. (mézigue)
En écoutant certains passages du « Crépuscule des dieux » dirigé par Boulez, on entend déjà Schönberg. C’est un coup que le père Karl Böhm (en dépit de toutes ses vertus) aurait certainement été incapable de réussir. Il faut prendre la mesure de l’audace de ce hold-up sur Bayreuth réussi (non sans de furieuses résistances) par le trio français Boulez/Chéreau/Peduzzi. Court trouve laide la mise en scène de Chéreau, et peut-être en effet, d’une certaine façon, est-elle laide (si on la compare, par exemple, au travail de Wieland Wagner), mais ce qui comptait, en 76, c’était sa cohérence, sa force dérangeante. Elle restera certainement une référence dans le débat sur les droits et les devoirs du metteur en scène. Elle est devenue un de ces classiques qu’on ne peut pas ignorer, source de réflexion. Si j’ai bien compris u., ce qu’il attend d’une mise en scène d’opéra, c’est qu’elle ne gêne pas son écoute de la musique, qu’elle se fasse oublier en somme. Pour moi, cette façon d’aborder l’opéra est un contresens. L’opéra donne massivement à voir autant qu’à entendre, et le sens passe autant par ce qu’on voit que par ce qu’on entend. C’est le spectacle total dont rêvait Wagner, un rêve qui, il faut l’avouer, a trouvé à se concrétiser plutôt au cinéma qu’à l’opéra.
et puis pourquoi adapter un roman de Bernhard, alors que Bernhard a écrit des pièces ?
(réponse : pour faire long)
Tante Marthe, ça ne vaut pas non plus la réplique, au cinéma, de Saturnin Fabre à Bernard Blier dans le film d’ Albert Valentin, « Marie-Marine » : « Tiens ta bougie… droite ! » Il n’y a plus que bouguereau et moi pour s’en souvenir ?
Allez, quoi, tenez votre bougie droite aux funérailles de Patrice Chéreau !
John, même inoubliable de « La Dispute » de Chéreau / Peduzzi, quelles que soient les répliques de la pièce par Stanislas Nordey.
juste après les titres, Dominique Blanc en 2003 dans Phèdre
éblouissante
sa diction son émotion son talent
la détestable Oenone a conduit tout le reste
Marina Hands Aricie
Théa^tre de l’Odéon ateliers Berthier
« En écoutant certains passages du « Crépuscule des dieux » dirigé par Boulez, on entend déjà Schönberg. »
Pas envie d’ouvrir ce débat, mais vous devriez sortir de ce vieux schéma pseudo avant-gardiste qui réduit l’apport de Schönberg et la qualité de sa pratique — on trouve des germes déjà chez le dernier Beethoven (quand il est très bien joué), surtout la Neuvième.
C.P. dit: 8 octobre 2013 à 18 h 16 min
quelles que soient les répliques de la pièce par Stanislas Nordey.
Ah, ça, c’est sûr. On peut penser ce qu’on veut de Chéreau mais, au moins, il avait quelques idées. Nordey, à part demander à ses acteurs de brailler en faisant de grands gestes (et toujours les mêmes, bras tendu, etc.), on ne sait pas où il veut en venir.
et puis pourquoi adapter un roman de Bernhard, alors que Bernhard a écrit des pièces ?
(réponse : pour faire long) (Loulou)
La réponse est blagueuse mais ne tient pas la route. Ceci dit, on ne va pas ouvrir un débat sur la question. Dans le genre, on compte des réussites éblouissantes (pour moi le « Pereira prétend » de Didier Bezace) et des ratages cinglants (pour moi le « Crime et châtiment » de Chantal Morel). Certains romans de Thomas Bernhard recèlent de puissantes potentialités théâtrales ( « Les Mange-pas-cher », par exemple).
Loulou, bonne question. Mais Bernhard-théâtre a été beaucoup joué, et admettrez-vous que les pièces soient plus datées que les romans adaptables ?
C’est vrai que « Perturbation » est long, et en partie inaudible (on essaye de réparer), sauf quand Thierry Bosc est en scène. Quand même, Lupa, c’est autre chose !
roo « pas envie » quel empaffé tu fais rénato
En écoutant certains passages de « La Nuit transfigurée » dirigée par Magne, on entend déjà Ennio Moricone.
« roo… »
Nous en avons déjà parlé ici — il y a de là quelques années. Puis, je n’ai pas à rendre compte de mes envies, donc : pas envie c’est pas envie et c’est tout. Si John Brown veut approfondir, il est assez grand pour chercher et trouver la littérature spécialisée.
En écoutant Peggy Lee on entend déjà Paul McCartney…
en partie inaudible (on essaye de réparer)
Oui, enfin, on se demande pourquoi le metteur en scène ne s’en est pas aperçu plus tôt… Vu le nombre de spectateurs qui s’en vont après le premier entracte parce qu’ils n’entendent rien, c’est peut-être un peu tard.
le spectacle total dont rêvait Wagner
har ce tautal quand même jean marron..accrocher ses gamelles au char des fiancailles du spectacle et de la technologie c’est une trouvaille..n’empêche wagner c’est un peu comme verne..faut qu’ça fasse old science..steampunk c’est pas son genre..les caricatures, juives souvent évidemment, tiennent quelquechose de maous..mais voilà quand t’as boulez..sois sur qu’un jour un bon jeux vidéo pour adulte fera justice aux leitmotiv en casques lourds
Je trouve que depuis le début les commentaires sont d’assez bonne tenue. Je n’ai pas eu TROP à intervenir.
sois sur qu’un jour un bon jeux vidéo pour adulte fera justice aux leitmotiv en casques lourds (bouguereau)
Coppola avait ouvert la voie dans une scène d’anthologie d’ « Apocalypse now »
rose dit: 8 octobre 2013 à 18 h 04 min
le Maine et Loire
Euh…ce serait pas plutôt le Loir-et-Cher, chère Rose ? Là où reposent par 1,25 m de fond, dans la solitude des champs d’ajoncs, ML (RIP) et son Solex à bandes blanches Gordini ?
Je n’ai pas eu TROP à intervenir
..avec rénato quand même..tu cafouilles dans les coins
Cependant je recommande d’éviter le mode purement conversationnel sur des sujets de plus en plus annexes.
C’est la raison pour laquelle je ne répondrai pas à Bouguereau -qui d’ailleurs n’a qu’à aller se faire enculer.
Coppola avait ouvert la voie
..non jean marron..ça fait peur mais c’est tout simplement vrai..tient dailleurs y’a eu une émission lately sur la musique et la torture..sur arte je crois..enfin une chaine qui fait rire rénato..malheureusement elle passe la dessus ou presque..emission moyenne mais encore en podcast surement
En écoutant Little Eva dans Locomotion on n’entend pas encore Sylvie Vartan.
John, oui ! Y compris « Maîtres anciens », au moins deux fois adapté, et bien !
Rose, hélas, pour moi très mauvaise « Phèdre -boucherie », avec ou sans Dominique Blanc. Je n’ai pas de raisons de louer TOUT Chéreau.
Spectacle total ? S’agissant de Wagner, œuvre d’art totale ne serait pas une définition plus opportune ?
ce coppola est un drole de mec..si tu peux lire ses articles des 70’s il était d’une préscience assez extraordinaire sur l’avenir du cinéma..drôle de type qu’a merdé sa suite de carrière avec des ratages maous de biz
qu’a merdé sa suite de carrière avec des ratages maous de biz
Il s’en est expliqué. Dettes énormes à cause de l’échec de son studio. Il a fait tout ce qu’on lui a proposé pour se renflouer. Maintenant qu’il est pété de thunes, à ce qu’il dit, il fait enfin ce qu’il veut mais y a pu grand monde qui va voir ses films.
« Si j’ai bien compris u., ce qu’il attend d’une mise en scène d’opéra, c’est qu’elle ne gêne pas son écoute de la musique, qu’elle se fasse oublier en somme » (Brown)
Non, pas l’opéra en général, seulement Wagner.
J’ai indiqué que ce faisant j’étais infidèle au père Wagner lui-même, et que cela constituait un choix délibéré ( « my choice »), comme une névrose personnelle qu’on ne cherche pas faire partager à d’autres.
La partition est d’un raffinement et d’une richesse tellement unique, elle demande une telle capacité d’écoute sur une si longue durée (soyons francs, les vrais « écouteurs » sont une minorité, et c’est bien normal), que le condiment de la mise en scène dans un tel festin est superflu.
Un emballage inévitable, qu’on peut ne regarder que d’un oeil.
Avec un opéra italien, je me comporte de manière complètement différente.
Le poste de la photo ne comporte pas moins de 4 transformateurs d’impédance d’excellente facture. La sortie HP s’effectue avec une pentode RES 164. Bien que cela ait son importance, je ne m’étendrai pas davantage sur le sujet.
On dirait que quelque chose te perturbe, le petit célinien, même mon pit laissait l’os si on lui disait qu’il n’impressionnait personne.
-qui d’ailleurs n’a qu’à aller se faire enculer
on a beau dire..c’est ça la tataule tchip pour le populo dédé..jean marron jicé et clopine sont daccord la dessus..ça fait un sinode
Bon papier, Passou. Vous êtes en veine. Tenez le coup!
C.D.
Chaloux dit: 8 octobre 2013 à 18 h 52 min
Bouguereau -qui d’ailleurs n’a qu’à aller se faire enculer.
ça ne dépend pas de lui, encore faut-il trouver quelqu’un qui se dévoue.
Je nuancerais l’avis de 19h 04.
Avec un opéra italien, je me comporte de manière complètement différente
goering aussi zouzou..vous avez des choses en commun décidément
A propos de Thomas Bernhard, voila ce qu’il a confié à Kurt Hofmann , rédacteur au studio land Salzbourg de radio Autriche, en 1981, a propos de son écriture :
« Quand on écrit on veut faire quelque chose de bien, on éprouve du plaisir à ce qu’on fait, comme un pianiste. Lui aussi commence à jouer, un jour, il s’essaie sur trois notes, ensuite il en domine vingt, puis toutes, et il les perfectionne sa vie durant. C’est son plus grand plaisir, et il ne vit que pour ça. Eh bien je fais avec des mots ce que d’autres font avec des sons. C’est tout. Absolument rien d’autre ne m’intéresse. C’est la séduction propre à tout art.et l’art consiste uniquement à jouer toujours mieux de l’instrument que l’on s’est choisi. »
Bref, d’un clavier l’autre..
quelqu’un qui se dévoue
tu vois dédé..là.. on sent bien l’vécu
prends en dla graine
Merci pour lui, Desmedt.
même mon pit laissait l’os
..qu’est ce tu dis qui t’est encore arrivé rénato ?
Je crois que U. voulait parler de Madame Butterfly, bouguereau.
En n’écoutant pas certains passages d’Offenbach, tout en roulant sa réputation dans le fumier, Wagner n’entend pas son metteur en scène Chéreau siffloter les mélodies des Contes d’Hoffmann pendant qu’il lui passe le Ring au doigt.
Bref, d’un clavier l’autre..
et toi c’est l’pipo
Vous avez eu un pit-bull, rené ? Vous m’effrayez.
Ce post est plein d’humour :
xlew.m dit: 8 octobre 2013 à 19 h 11 min
Offenbach
..haa enfin du lourd..wagner c’est quand même pour les gonzesses
Ne pas oublier, dans la production de Chéreau, ce qui relève de la tentation minimaliste : » Dans la solitude des champs de coton « , ou « La Douleur ». Tout pour l’acteur, rien que l’acteur. C’est peut-être bien ce qu’il a eu de meilleur (avec les putes en bas résille des « Contes d’Hoffmann »).
@ Un abonné de la Colline, si je n’ennuie pas les autres :
C’est vrai et ENCORE vrai ! Cela ne s’arrange guère. Braunschweig, alerté, était à Milan pour préparer la reprise de « Don Carlo », et il est revenu pour en dire un mot à Lupa, pas très facile à manier, vous vous en doutez. Evasif sur ce qu’on doit entendre ou non, hostile aux micro-colliers et aux oreillettes. Bon, à part Thierry Bosc et les enregistrements -vidéo, dommage que l’on perde ce que dit Jean-Charles Dumay (le médecin), les filles et les soeurs du Prince (Dréville, See, Richard, Riccaboni) !
la tante à son minot me lisse
« Tout pour l’acteur, rien que l’acteur. C’est peut-être bien ce qu’il a eu de meilleur (avec les putes en bas résille des « Contes d’Hoffmann »). » (Brown)
À ce degré d’ascèse et de dépouillement, je suis prêt à laisser aussi le spectacle, et garder les putes en bas résille.
comme une névrose personnelle qu’on ne cherche pas faire partager à d’autres …
Etonnant, non, renato ?
« Pour moi, cette façon d’aborder l’opéra est un contresens. »
Exact ! Surtout pour la Tétralogie … où il fait VOIR, ECOUTER et JOUIR de tous les sens.
(….je ne vais pas y revenir tant certains points de vue sont conflictuels… et ce qui compte, en humanisme, c’est la Paix, n’est-il pas ?….)
Oui, il semble que les dames de la Rue Saint Denis aient un bel avenir dans le lyrique, et peut etre remplacent-elles pour JB les danseuses du corps de ballet si chéries des abonnés. « Dans ce Ballet il y a particulièrement deux jolies jambes, et ces deux jambes ne se baissent que pour Mr Y » notait je ne sais plus quel mémorialiste.
J’ai le souvenir d’une Dominique Blanc assez hystérique, CP…
C’est vrai que concilier dans la meme carrière Offenbach et Wagner, c’est un exploit, xlew…
Bien à vous.
MCourt
À ce degré d’ascèse et de dépouillement, je suis prêt à laisser aussi le spectacle, et garder les putes en bas résille. (u.)
Quand l’ascèse et le dépouillement, c’est Dominique Blanc dans « La Douleur », le spectateur se dit « si c’est ça l’ascèse, je me fais moine tout de suite ».
« Oui, pour moi dans la tètralogie il faut pouvoir voir, écouter, jouir de tous les sens ».
C’est assez difficile, je crois, vu, entre autres, le coté casque à pointe et tank de chair d’une cantatrice wagnerienne normalement constituée…N’empeche que pour Wagner le théatre est un rite…Et pour les Wagnerolatres, « le voyage à Bayreuth » comme disait Mr Lavignac un pèlerinage obligé…
Bien à vous.
MC
Marc Court, dans le disposif latéral, j’étais à droite de l’enfilade (bouguereau, attation !!!!) entre le palais et la boucherie où est découpé Hippolyte. Je crois que Patrice Chéreau avait voulu faire là un petit coup de « La Reine Margot », quoi !
« refaire… »
Pourquoi est-ce que j’ai cette petite chanson dans la tête ? Pas vraiment de rapport avec le sujet, je ne sais pas …
Mais elle va plaire à Sergio, India Song – Mais est-ce une raison suffisante ? – Ou peut-être parce que M.Duras disait que les histoires traversent l’écrivain, qu’elles sont là … – d’accord, cela n’a toujours aucun rapport ! – alors ..
Tiens, langue au chat !
Et oui mon cher Pierre, un trésor inestimable que cette radio unique au Monde ! 🙂
« un petit coup de « La Reine Margot »
C.P.
Un « petit coup » pour la Reine Margot, n’est ce pas la définition parfaite d’un « doux euphémisme » ?
vani, oui ! Mais c’est qu’ELLE attend ici (dans la PHEDRE de Chéreau) la chère chair. Le récit de Théramène (cher, cher vieux Duchaussoy) ne suffit pas.
Fascinant de voir que Chéreau ne laisse personne indifférent.
Perso, j’ai couvert le théâtre pendant plusieurs années pour plusieurs journaux .j’ai oublié tant de soirées moyennes ou mornes , mais le « richard II », « la dispute, » ou le marlowe ou le ernst Toller.. On n’oublie pas.
Mais alors pas du tout.
Je me nourris de ces soirées trente ans plus tard.. l’univers théâtral de Chéreau, comme des pages et d’immenses images d’un immense tableau Renaissance ou jésuitique , ça me reste dans l’esprit et interroge et nourrit la réflexion…. ce sont des moments visuels rares avec leurs obscurités, leur brumeux, leur mélancolie parfois si macabre chez lui.., ilnous fixe beauté obscure, leur érotisme avec rayons obscurs, hommes en tristes amas agités de violence. je garde comme un bien précieux sa fluidité si sombre..je me souviens des instants aussi fulgurants dans la bande- son.. autant que dans ce coté ardent d’un visage, nu, offert,… ce sont des trésors pour le spectateur que je fus et pour ceux de ma génération disparaissant qui ont eu la chance de voir ses spectacle..…
l’imaginaire théâtral qu’il m’a imposé agit comme un révélateur dans ma conscience .. comme on garde en tête une peinture du Greco ou un pape peint par Bacon….mais avec ce curieux constat que ce ne sont pas les textes qui me restent, mais cet ensemble si complet d’éclairages, de décors( de Peduzzi, )
chez lui tout se jouait comme si la scène était un miroir obscur de nos agitations et pulsions cachées.. le jeu des comédiens était fondu dans une liturgie : tous grains de sable, rois ou enfants, maitresses ou prisonniers, femmes et hommes toujours en train de se lier et de se délier…. fureurs, rugissements (parfois trop j’en conviens) ou douceurs..lascives.., bref l’incarnation théâtrale poussée très loin.. il a bien raison de dire et d’insister Chéreau dans ses entretiens (voir « le monde » d’aujourd’hui) que son père, était peintre, et que ça l’a marqué à jamais.. Comme je me souviens de « les bains » de Vitez avec Maïakovski, ou les extraits des « cloches de Bâle » d’après Aragon, ou les différents et si beaux « Electre » de Vitez qui me sont restés en tête et nourrissent mes heures nocturnes..
aujourd’hui encore, leurs images, à Vitez et à Chéreau , le dessin temporel de leus soirées souvent si raffiné..comme une symphonie..qu’ils ont imposé me posent des énigmes sur l histoire de ma génération.. leur travail fut chaleureux, humain, fraternel, frontal comme certaines pages du Camus.. Merci à eux deux !
Avec votre permission, je vais maintenant aller regarder Le Mentaliste, parce que le scénario est inspiré de ma vie (avec quelques libertés).
Et aussi parce que c’est moi qui en ai assuré le sous-titrage.
On se souvient CP d’une Phèdre Vitezienne France-Culturisée qui était assez éprouvante, dans le genre braillement. Bien pire devait etre celle de Martine Chevallier à Richelieu, cela dit. Entre temps, une petite chose d’Anne Delbée avec Tupperware et costumes années 1960 à l’Athénée peut faire en effet faire penser par comparaison que Chéreau est un aigle.
Bien à vous.
MC
PS
Quant à la Contre-Réforme dans le décor, les Jésuites et Rubens avaient des teintes autrement rutilantes . C’est plutôt du coté de de Port Royal qu’il faudrait chercher pour l’absence d’accessoire de couleur, et d’une sorte de Jansénisme théatral…
« Le cynique parle. – Mes objections à la musique de Wagner sont des objections physiologiques : à quoi bon les travestir en formules esthétiques ? Mon «fait» est que cette musique, dès qu’elle agit sur moi, rend ma respiration plus difficile : bientôt mon pied se fâche et s’insurge contre elle – il lui faut battre la mesure, de la danse, de la marche cadencée, il attend avant tout de la musique des ravissements dans l’agréable allure de la marche, du saut et de la danse. – Mais mon estomac ne proteste-t-il pas à son tour ? Mon coeur ? Ma circulation sanguine ? Mes entrailles ? Est-ce qu’à l’entendre, je ne m’enroue pas imperceptiblement ? – Et ainsi je m’interroge : qu’est-ce donc que mon corps tout entier attend absolument de la musique ? Du soulagement, je pense : comme si toutes les fonctions animales devaient être accélérées par des rythmes légers, audacieux, exubérants, sûr d’eux-mêmes, et que cette vie d’airain et de plomb dût être dorée par l’or d’agréables et de tendres harmonies. Ma mélancolie veut se reposer dans les cachettes et les abîmes de la perfection : c’est pourquoi j’ai besoin de musique. Que m’importe le drame ! Que m’importent les convulsions de se moralisantes extases où le «peuple» trouve sa satisfaction ! Que me vaut toute la charlatanesque gesticulation de l’acteur !… »
( un poto à moi)
(mais quand même, rarement je n’ai senti l’urgent besoin de devenir « sénior » pour causer aussi d’abondance, et de savoirs !)
… je ne comprends pas » le nuage rouge vire au noir »
C’est totalement à côté de la plaque ce renvoi sur le journal » la Croix », je trouve.
» le tragique ordinaire »,
c’est tout sauf ça !
D’abord, parce que Rebecca Lodge est partie à Copenhague. Et que ce foulard restera rouge toujours.
Je me demande si Paul Edel n’est pas porté à gauche.
imposée ou imposés ? mais pas imposé.
De toute façon Paul en fait trop comme à son habitude. Du coup la ponctuation et l’orthographe en souffrent.
Une « certaine idée de la radio » qui ressemble de plus en plus aux certaines idées de la radio qu’on trouve sur France inter ou Europe 1. « Tonique », la matinale? Je la confonds avec le 7-9 de Patrick Cohen. Un tunnel de chroniques et d’éditos (« le monde vu par »…), l’analyse tactico-technico-politico-politicienne d’Hubert, les questions et les blagues idiotes de Voinchet (qui fait quand même moins animateur télé que Demorand ou Baddou), les mêmes sujets qu’on entend décryptés partout (vu qu’on est trop bête, faut qu’on nous « décrypte »). + les émissions de promo culturelle avec l’invité formidaaaable du moment, ça c’est le midi et le soir au moment de préparer à manger. + les reportages qui ressemblent à ceux d’Inter et de la télé (« ding! dong! bonjour, on peut rentrer? »).
Vrai qu’on est bien (vous êtes bien) comme dans le Nouvel Obs ou dans le Télérama de la semaine, mais est-on encore sur France Culture??
Bon, pour le reste, il y a encore de belles choses (fictions, émissions spécialisées de l’a-m), mais de là à s’extasier.
Je ne sais pas qui est Borzeix, mais je pense qu’il a raison à 100 %
Si vous voulez une bonne radio il y a radio Courtoisie sur 95.6 à Paris. C’est la radio de toutes les droites, donc on y trouve forcément son compte même si on se croit à gauche.
A une époque lointaine, j’apportais des croissants tôt le matin à l’équipe qui tenait l’Antenne de France-Culture. Je passais le vigile très facilement en disant qu’ils m’avaient envoyé chercher les croissants.
Ils faisaient une drôle de tête en me voyant arriver avec les croissants mais étaient bien obligés d’en manger un ou deux, il ne pouvaient pas me renvoyer comme ça. Je les regardais derrière la vitre en train de manger les croissants en mettant des miettes partout et parfois certains reprenaient l’antenne la bouche encore pleine, cela faisait « gloup ».
Un jour j’ai arrêté parce que ça me coûtait trop cher en croissants.
Marc Court, le spectacle visuel de la « Phèdre » de Chéreau allait, -pour moi-, du blanc pâle à ma gauche au rouge très sombre à ma droite, en passant par le vert au milieu.
Anne Delbée, « bien sage ! « , comme l’on disait en remerciant à Lyon…
Sérieusement, je crois que Chéreau, Marivaux à part, a fait bien avec Shakespeare-Histories, et mieux avec Lenz et Dorst. Et je crois toujours que Sobel lui a été de ce point de vue, comme à Jean-Pierre Vincent (à d’autres aussi vers Büchner), un bon indicateur et point de départ.
Je trouve le commentaire à 15h52 de Jo Clounier intéressant et juste, autant que ceux de xavier-lew et John Brown.
« Jo Clounier intéressant et juste »
Ah bon.
« (tiens, j’oubliais Pommerat) », dit Jo Clounier.
Non, mais faut le savoir: Oublier Pommerat n’est pas un pécher !
Vu le niveau boboesque de sa « chose » théâtrale.
le théâtre de Pommerat c’est un truc pour mélanchonnistes, et encore, faut être soft.
Euh… Y a des trucs sur le gonflage des moteurs, dans Télérama ?
…
…çà commence à bien faire,…on parle de France-Cul,…ou du mort béni – chéri,…la cerise sur la gâteaux,…
…
pour faire passer l’ardoise des états dé-raillés,…
…Oui,…un mort c’est un mort,…mais je n’aime pas ce Cinéma,…de la broche des sentiments administratifs,…
…
…vous jouez une partie à Dame,…ou bien c’est une partie d’échec,…
…mais louvoyez sur le sujet de la radio de France Culture,…en s »y prenant ainsi pour en tirer les marrons du feux pour en recevoir l’absolution,…
…c’est vraiment sans chie-chie avec Vichy tout plein,…
…
…je n’aime pas les images d’Epinal qu’il à créer,…je respecte l’homme et sa volonté,…mais le résultat,…je ne sens pas le génie, c’est trop cousue patchwork,…Oui,…des scènes estampillés,…
…
…c’est pas pour moi,…ces fioritures,…il ne se donne pas assez,…presque un artiste avec une chape de plomb,…trop mesuré dans l’esprit créatif,…etc,…
…vas savoir,…etc,…
…
Oui, il y a des trucs sur le gonflage des moteurs dans Télérama. Mais je voulais revenir sur ce que disait Borzeix. Il a raison, bien sûr, mais il se trompe du sujet. Aujourd’hui, nous parlons de Chéreau, pas de France Culture.
J’aime beaucoup « des journées entières dans les arbres » quand elle se fout de la gueule de tout le monde. A part u., qui est un peu prout-prout-ma-chère sur les bords, si vous voyez ce que je veux dire, chacun ici l’apprécie beaucoup.
Et je suis en accord avec vous, C.P., Jo Clounier est très fort, vraiment très fort.
En revanche, je trouve Daaphnée plutôt légère, pour ne pas dire primesautière, mais vous le savez tous.
Je pense qu’elle subit l’influence néfaste d’u. et qu’elle devrait se reprendre, être plus autonome, ne pas se laisser guider dans tous ses choix par des pères de substitution qu’elle croit plus instruits qu’elle, à tort ou à raison.
Mais, me direz-vous, cela ne me regarde pas, et vous aurez raison.
Je n’ai pas regardé le troisième épisode du Mentaliste. Je les connais tous par cœur, comme dit TKT.
des journées entières dans les arbres, je trouvais Jo Clonier juste sur un Chéreau « plus intime », jusqu’à ses dernières lectures. Sans préjudice de son dernier alinéa : Pippo Delbono ? Pommerat ? je ne suis pas bien chaud, et d’Olivier Py auteur non plus.
On peut rappeler que pour ce qui concerne les lieux théâtraux subventionnés, CDR ou CDN (avec donc créations, productions, co-productions au minimum et non seulement accueil), il y a assez souvent des cahiers des charges explicites touchant le « pourcentage » (!) d’auteurs contemporains. Heureuse ouverture ou casse-tête de programmation ?
Et recherche de public, bien sûr ! Chéreau a connu cela, jadis, à Sartrouville, d’où le texte « Une mort exemplaire ».
Car TKT dit beaucoup de choses, et bien souvent frappées au coin du bon sens, à la différence d’u., qui est assez incohérent depuis quelque temps.
C.P. dit: 8 octobre 2013 à 22 h 59 min
Pippo Delbono ? Pommerat ? je ne suis pas bien chaud, et d’Olivier Py auteur non plus.
Olivier Py, auteur ou metteur en scène, atroce, n’importe quoi.
Pommerat ? Pas mal.
Pippo Del Bono ? Géniaaal.
Le coin du bon sens… C’est pas les espèces de virages à Pi sur deux qu’il y a dans les croix gammées ?
? Pommerat ? je ne suis pas bien chaud, et d’Olivier Py auteur non plus.
Peu nous chaud, à nous aussi d’ ailleurs…
Bon, je débarque, pas le temps de lire tous les coms, juste les derniers. A temps apparemment pour dire : Pippo Delbono, créateur majeur, le plus grand homme de théâtre de ces quinze dernières années.
une pensée pour Castellucci aussi, souvent incompris mais grand artiste visuel et formidable dans Purgatoire il y a quelques années.
Chéreau, j’aimais moyennement, mais respect, c’était qulqu’un incontestablement.
au revoir, un dernier whisky et au lit.
Cher D.,
« Bonne nuit
nos ennuis
s’évanouissent
lorsque glissent
nos pas réunis
pas à pas
tous les pa-
pillons tristes
sur la piste
ne reviennent pas
tour à tour
les détours
les figures
ont l’allure
des gestes d’amour… »
Deux gorgées de vodka, et bonne nuit !
Y a des menteurs sur ce blog, c’est qqch de pas croyable.
Vodka ? Non, C.P., déconne pas. Bourbon, bourbon.
merde, j’ai plus de bourbon moi-meme. M’enfin comme y a toujours de la vodka au congélo pour les hurluberlus, j’ai pas le choix je vais m’en taper une aussi, mais contrecœur, c’est sûr.
Eh bien voilà, tout est dit. On ferme ! Plus aucun commentaire ne sera accepté jusqu’à demain matin 7 h. Débranchez votre ordinateur et allez vous coucher. Bonne nuit.
Non, non, non : D. ne boit pas outre Europe.
Bon, la voiture-balai est passée, faute de bourbon, un kirsch.
ouais, le kirsch c’est se laisse boire mais à c’t’heure je suis plutôt bourbon aussi. En manhattan par exemple, si t’as le temps et tout ce qu’il faut pour le faire, et puis t’as la cerise aussi pour te rappeler le kirsch.
parce qu’un manhattan sans cerise, c’est pas un manhattan. jamais vu un dive in qui te serait un manhattan sans cerise.
pas vous dit: 8 octobre 2013 à 23 h 19 min
y a toujours de la vodka au congélo
Il faut faire comme Геласимов ! Il les met à plat dans son frigo comme des poissons, encore en reste-t-il what millions à stocker à côté…
Montezuma’s Revenge pour moi, et bonne nuit à tous !
Aïe, j’ai du bourbon, j’ai du gin, j’ai de l’angostura, mais pas de cerise. Qu’est-ce que je fais, idiolecte ?
J’ai cru relever certains sous-entendus qui laisseraient entendre que l’histoire des croissants, bien qu’ancienne (fin des années 70) est inventée de toutes pièces.
Or je détiens des preuves photographiques et sonores que je peux exciper à la moind1re requête. J’ai bien dit je peux, ce qui ne veut pas dire je veux.
sous-entendre, pardon. puisque ce sont des sous-entendus.
Bel hommage à Chéreau par Patrick Scemama à la rubrique Art des Républiques (de la culture)…
C’est fou : il y a deux fois le mot transformateur dans les commentaires. Qui aurait pu l’imaginer au départ ?
Vous êtes de gauche aussi, Jacques. Et n’en parlons plus.
j’aurais écris ‘au coing du bon sens’. mais bon.
D’ailleur, Jacques, que me conseilleriez-vous pour les municipales à Paris ? Je suis écartelé entre Nathalie et Anne. Je trouve la deuxième plus sincères, mais j’ai peur qu’elle fasse construire trop de HLM avec mes sous. L’autre est plus auto-tamponneuse, mais justement c’est là qu’est le problème.
Je voulais dire auto-suffisante, pas auto-tamponneuse.
>Daphnée
je vous remercie, j’en pleurerais si […]…
Delphine Seyrig jour Anne Marie Stretter. Lors de la dernirèe projection, dehors sous les platanes, les gens quittaient peu à peu la lenteur du film n’étant pas évidente. Elle danse avec un homme plus jeune qu’elle un autre homme au piano, joue.
Les grandes baies vitrées, porte-fenêtres conviendraient mieux en arc d ecercle comme la bibliothèque de Frédéric II de Prusse au château Sans Souci.
Elle danse, le rythme est lent. Elle est dans les bras de l’homme, le pianiste joue ; elle est seule.
India Song de ma Marguerite Duras.
Delphine Seyrig joue Anne Marie Stretter.
>Daphnée merci,
Il est d’ailleurs permis de la sincérité de Socrate à cet instant, eu égard à l’éloge de l’inspiration poétique qu’il fait en Phèdre 245.
>Olivier Chararas
pardon mais n’y aurait-il pas inséré de douter in
Il est d’ailleurs permis de douter de la sincérité de Socrate à cet instant, eu égard à l’éloge de l’inspiration poétique qu’il fait en Phèdre 245.
>Olivier Chararas dit: 8 octobre 2013 à 12 h 05 min
merci : nombre de passages de votre raisonnement mériteraient discussion. Je me bornerai pour ce soir à vous dire des choses décousues qui trouveront lien + tard ; si je vous dis qu’elle sont dans votre sujet, je vous prie de me croire :
qui se sert de l’épe périra par le glaive
dans Shining qd Jack Nicholsdon commence à péter un fusible sur sa machine à écrire qui s’appelle Aigle en allemand Adler (comme Laure tiens !) il écrit des feuillets entiers de « un tiens vaut mieux que deux tu l’auras ». En anglais ce n’est pas formulé ainsi et il y a Jack Bull dog, ai-je cru lire et relire.
Socrate aurait péri par là où il voulut se sauver, par ce dont il a voulu s’extirper.
Wendy est terrifiée.
>Olivier Chararas
la mère de Ion, Créuse est aussi la seconde femme de Jason. Celle qui périt par la robe empoisonnée par Médée. La fille de Créon. L’oncle d’Antigone.
les choses décousues amènent souvent à résolution ; la justesse et la finesse de votre raisonnement semblent limpides.
L’important ne serait pas le savoir mais la possibilité de s’extirper du passé pour se sauver.
Patrice Chéreau était l’amant de Bernard-Marie Koltès.
Rêve vrai fait à Chichilianne, sous la tente, cet été : L’enfant est poursuivi par son père. Cela se passe dans la mer, il nage et la tempête rage. L’enfant court nage et se sauve et le père le pourchasse partout sur terre et sur mer mais sans arriver à le rattraper. Je suis spectatrice du rêve et de la poursuite, mais pas dans l’histoire, extérieure.
L’on voit soudain le père mort sur le rivage, entouré de bandelettes, immobilisé comme une momie, ses mains croisés sur la poitrine. On sait alors dans l’histoire que l’enfant est sauvé et sauvé au sens de sain et sauf.
Et l’on respire.
fin du rêve. Sensation immense d’apaisement.
Je n’ai pas su si l’enfant était Olivier ou Dominique. A l’écrire, je me demande s’il n’est pas un autre encore.
Le Maine dans l’Oregon
Portland dans le Maine
renato dit: 8 octobre 2013 à 15 h 16 min
« … quand ce sera son tour, on va rigoler »
Lorsque quelqu’un dit ce qu’il pense d’un mort il n’y a pas transgression, c’est même salutaire.
Dans certains environnements, après la mise en terre, on fait même une fête. On mange les plats qu’il aimait, on boit ses vin d’affections, et chacun dit le bien et le mal qu’il pense du défunt. On se retrouve toujours en fin de fête avec les anecdotes humoristiques, et tout le monde rit, même les proches du défunt.
Vous devriez essayer, c’est vraiment libérateur.
C’est toujours la même discussion sans un iota d’évolution.
On verra bien
Merci Jacques,
intéressant ce blog et très fin cet article. je le mets en lien :
http://larepubliquedelart.com/patrice-chereau-au-regard-de-la-peinture/
Il rejoint un peu le commentaire de Paul Edel de 20:53, insistant sur la mémoire des ambiances de scène (lumières, ombres, brumes, décors), des approches du Greco, de Bacon (justement pour ces corps qu’il tordait littéralement).
Oui, il a pu choquer les habitués des opéras où les chanteurs immobiles et pétrifiés se frôlaient à peine. Les corps étaient vivants sous sa direction.
Un homme passionnant et dérangeant. Un bel esprit d’équipe et des intuitions fulgurantes de mises en scènes.
C’est quand même sur ce blog (commentaires) que j’ai appris sa mort…
Chéreau parlant de son travail sur « Elektra ». Intelligence, modestie, finesse :
http://176.31.235.78/media/videos/elektra-itv-chereau.webm
De belles remarques aussi sur la musique de Strauss, sur le rôle des servantes, sur l’ambiguïté de certains personnages, sur ses choix (lumières, décors)
(Je me fais passeur des beaux liens d’Emmanuel. F)
21 jours seulement ! Profitez-en vite. C’est magnifique :
http://liveweb.arte.tv/fr/video/Elektra_Richard_Strauss_Festival_d_Aix_en_Provence_Esa-Pekka_Salonen_Patrice_Chereau/
« On verra bien » quoi ? Et vous voyez quoi comme évolution ? signer un contrat longue durée avec les pleureuses ? l’hypocrisie prescrite à qui ne participe pas de l’opinion dominante ? le silence imposé à ceux qui ne conservent pas un bon souvenir ? en d’autres termes : le vieil, bon, jeu du mensonge… Ou, plus banalement, adhérer à votre opinion ?
Et enfin pour ceux qui pensent qu’il ne connaît rien à l’opéra :
https://soundcloud.com/festival-aix/t-te-t-te-avec-patrice-ch-reau
Sur ce je vais changer d’activité(il est un peu nuit !) et laisser Renato et rose, échanger sur leur désaccord.
Ce sont des questions qui ne demandent aucune réponse, Christiane. D’ailleurs, fin de la pause café, je reprends mes activités…
renato dit: 8 octobre 2013 à 23 h 28 min
» faute de bourbon, un kirsch. »
C’est toute l’existence du pauvre Toto qui est ici résumée. Faute de Bourbon, un kirsh…
» Faute de Bourbon, un kirsh… » (sikh)
D. Vous savez quoi ?
Il faudrait mettre au point un outil informatique qui transformerait les commentaires écrits en fichiers audio. Comme ça, on se ferait chacun notre matinale, en se préparant pour la journée, en se livrant en quelque sorte à une séance de transformisme.
Renato, le fait est que ce que vous décrivez des libations, ce » banchetto », n’est pas forcément audible sur petites ondes, alors :
« La presse s’est fait l’écho lundi 30 août de la découverte dans une grotte, en Galilée, des restes d’un « festin » qui daterait d’il y a 12 000 ans — soit moins 9990 avant notre ère.
Un repas carné essentiellement composé de tortue, et qui aurait réuni plusieurs dizaines de convives. Les « inventeurs » de la grotte, des universitaires américaines du Connecticut, pensent qu’il s’agit d’un repas de funérailles, celles d’une « vieille femme », peut-être une chamane, dont la sépulture a été retrouvée au même endroit. »
http://correcteurs.blog.lemonde.fr/2010/09/08/un-slow-food-dil-y-a-12-000-ans/
Plage radiophonique FC
– Où suis-je…? Lampedusa ?
– Diable, non ! Porquerolles !…
– Misère : on m’a escroqué !
– Naïf ! Tenez, voilà 100 euros, la navette part dans un quart d’heure. Rentrez chez vous …
JC….. dit: 9 octobre 2013 à 7 h 49 min
Le chanoine va se retourner dans sa tombe ?
« Les noms propres n’ont pas d’orthographe »…
Merci Jacques et merci christiane.
Merci également à des journées entières dans les arbres.
Hélas, impossible de remercier JC, il n’envoie jamais de lien. A force de s’entêter il va finir par donner raison à ceux qui pensent que c’est un égoïste.
@7 h 03 min
On dirait que l’on vous a abandonné sur le bord de la route et que vous cherchez quelqu’un à suivre.
@9h41
le maniaque de PQ, con comme ses maîtres, a besoin de se faire remarquer (faire ch.er ..)
http://www.presseurop.eu/files/images/picture/MIX_ET_REMIX_lampedusa-490.jpg
France 2 annonce les diffusions suivantes:
La reine Margot, dimanche 13 à 20:45
Elektra, au cours de l’été 2014
Merci julien.
Le silence de Jacques Barozzi m’inquiète.
Vous caricaturez, Christiane, dans une bonne mise en scène, et il y en a eu avant et après le personnage que vous nommez, on bouge toujours. Surtout à l’Opéra.Pardon de rappeler cette évidence.
Ce que vous décrivez s’apparente à l’Opéra de concert.
Quand aux supposées fresques de Contre-Réforme, on ne les voit pas plus au Louvre qu’ailleurs. Et ce Louvre mondain du crépuscule de Loyrette,totalement Aillagonisé, se devait d’accueillir un Chéreau comme il a accueilli à peu près tout le monde! On a meme été cherché Jan Fabre, c’est dire! Dés lors il eut été surprenant que le chéri chérot Chéreau n’y figurat pas…
Intéressez-vous à Guy Cassiers et à son Triptyque du Pouvoir, ça c’est de la mise en scène et de la création, pas du recyclage.Car enfin Je veux bien que Chéreau ait eu Koltès, le problème est qu’il n’avait que lui. il en souffrait, d’ailleurs.
Bien à vous
MCourt
Court est un congre ? ouigre !
…
…-Tax to using revenu-,…le festin en Galilée,…le chat-moine va se retourner dans sa tombe,…of course,…
…
…queue c’est bon à prendre, on répondus les grands-prêtres à l’€uro,…
…
…autrement dit,…de biais,…
…le chemin de croix des peuples d’€urope,…( chrétiens, laïques, boudhistes et autres ),…
…tout est bon pour un festin,…avec les sièges sociaux des banques à délocalisés,…ou çà,…il en restera bien,…des pays » express « ,…corrompus à la traîne des économies,…pour redoubler les bénéfices à grands-prêtres du bilan en parité à l’€uro,…
…la Pologne,…la Grèce,…l’Île de Man,…
…qui dit,…mieux,…les états aux paradis-fiscaux,…etc,…
…
…là tu pousse les boules de pétanque, à rouge cochonnet,…étouffer le cochonnet, plus près du ciel,…en festin de Galilée,…
…voir à digérer le morceau,…à tantôt,…
…y a pas à dire, c’est du strip-tease encore touffous,…le meilleur,…les tortues à voiles, à l’éolienne, au gaz de chiechiste,…ces tortues à cheval,…etc,…
…comprend, qui le vaut bien,…etc,…
…
M. Court, Aillagonisé…c’est jacklanguisé en moins malrucien ? Avec toutes ces chapelles à coucheries, on s’y perd.
Bon pour le Nobel ?
http://blogfigures.blogspot.fr/2013/07/malala-yousufzai.html
Une fois n’est pas coutume, ils se démontreraient à la hauteur de la situation.
Marc Court, moi aussi j’ai un peu exagéré, comme Christiane, à propos de chanteurs-comédiens… Je crois tout de même à un renouvellement dans la profession, ayant bien aimé le « Don Giovanni » au Théâtre des Champs-Elysées.
Songé ce matin que vous verriez assez bien un opéra « Roberto Zucco ». Il me semble qu’il y avait eu un projet (inabouti) de l’Opéra de Nancy, et une commande faite à un compositeur, Lénot peut-être ? A vérifier…
« France Culture, une certaine idée de la radio »
Nobel Culture, une certaine idée du cinéma…
Ce serait merveilleux, un opéra sur Roberto Zucco !
Quel beau sujet ! quelle extase ! Parricide, matricide, tueur en série, cambrioleur, violent, violeur, fou furieux, suicidaire … ça enchanterait le bourgeois.
France moisie, mes petits choux.
JC, il existe d’autres opéras avec des personnages de mauvais garçons.
Voulez-vous des exemples ?
« Les Visages et les Corps, tel était le titre qu’il avait choisi pour cette manifestation. Et de fait, dans les peintures et les photographies qu’il avait rassemblées, il n’y avait que des portraits ou des nus : Le Christ mort couché sur son linceul de Philippe de Champaigne, Les Raboteurs de parquet de Caillebotte, Le Boxeur de Bonnard, L’Origine du monde de Courbet, une étude de Géricault pour Le Radeau de la méduse, Clemens in my hall de Nan Goldin »
Cette expo de Chéreau au Louvre, ainsi que le rappelle Patrick Scemama dans son hommage, ne préfigurait-elle pas Masculin, masculin à Orsay, avec une Origine du monde plus virile ?
S’agissant de Chéreau, il y a aussi à son actif la belle aventure du théâtre des Amandiers à Nanterre et de son école de comédiens intégrés. Mais il n’a pas découvert Koltès, Jean-Luc Boutté, bien avant lui avait monté un inoubliable La Nuit juste avant les forêts, avec Richard Fontana, à l’Odéon, j’y étais…
Personne pour nous parler de Christian Gailly, que je n’ai jamais lu, c’était une sorte de Woody Allen français, because le jazz et la psychanalyse ?
C.P.,
un film oui, un opéra non car le sujet est trop épais du point de vue émotionnel et pas assez de celui des contenus. Or, puisque pour écrire un livret, il faut simplifier (ou résumer), il ne resterait plus grande chose — ce qui fonctionne pour le théâtre, ne fonctionne pas pour l’opéra.
Intéressez-vous à Guy Cassiers et à son Triptyque du Pouvoir, ça c’est de la mise en scène et de la création, pas du recyclage.
A compléter, M.Court, avec ce que disait Tom Lanoye l’auteur de « Sang & Roses », sur le lieu. Un pièce créée pour un lieu ..
http://www.theatre-video.net/video/Sang-et-Roses-de-Guy-Cassiers-Avignon-2011
Bon, il ne faudrait pas non plus que le spectaculaire, avec la puissance de l’image vidéo, fige le spectateur ..
J’ai vu qu’il y aurait prochainement un MCBTH, diptyque sur Shakespeare .. à Amiens,
» Le spectacle sera autant théâtral que musical, les acteurs étant accompagnés de six musiciens et de trois chanteurs. Acteurs, musique et images vidéo créent une autre dimension de cette réalité d’où s’efface Macbeth, désossé jusqu’à devenir MCBTH, un autre. La tragédie shakespearienne atteint ainsi une nouvelle dimension.
Réservations P.M.R: 03.22.97.79.72″
renato, je ne sais pas. Peut-être verrons nous arriver un opéra « Zucco »… américain, si les ayants-droit de Koltès cèdent la pièce.
Un opéra américain, c’est une comédie musicale, C.P. ?
C.P.,
On verra ça. En tout cas, s’ils respectent à la lettre le texte de Koltès, il faudra prévoir une couette, sans quoi on sortira après la vingt-quatrième mesure.
renato, j’ai vérifié : il y avait bien eu un projet avec Lénot. Qui à la place s’est tourné vers Lagarce.
comment oser écrire que Christian Gailly était une sorte de Woody Allen alors qu’on avoue ne pas l’avoir lu ??? du baroz tout craché, superficiel
Jacques, si vous voulez… Vous pensez sans doute à Léonard Bernstein et « West Side Story ». Ou à « Einstein on the beach », mal classable ?
Ma phrase se terminait par un point d’interrogation, curiosa, mais peut-être pourriez-vous nous en dire plus sur cet auteur des éditions de Minuit, joueur de jazz et psychanalyste ?
Je pense surtout n’avoir jamais entendu parler d’opéras américains, C.P. !
C.P. dit: 9 octobre 2013 à 11 h 54 min
« JC, il existe d’autres opéras avec des personnages de mauvais garçons. Voulez-vous des exemples ? »
Oui … !
Je pense surtout n’avoir jamais entendu parler d’opéras américains
Gerschwin, Samuel Barber, Elliott Carter, Philip Glass, Steve Reich, Bernstein…
C.P.,
si on compare l’Hernani de Victor Hugo au livret de Francesco Maria Piave pour Verdi, on voit à quelles difficultés se trouve confronté un librettiste. Pour la réduction sans paupérisation du Koltès, il Faut donc voir ce que le « marché » offre — en tout cas tous mes vœux à celui qui s’y met.
rose dit: 9 octobre 2013 à 0 h 55 min
Patrice Chéreau était l’amant de Bernard-Marie Koltès.
Quel scoop!
l’Hernani de Victor Hugo au livret de Francesco Maria Piave pour Verdi
ça vaut à peu près pour tous les livrets, Othello, Macbeth, La Dame aux camélias, etc.
Patrice Chéreau était l’amant de Bernard-Marie Koltès.
je l’ignorais.
JC, vous n’allez pas accepter « L’Opéra de quat’sous « , ni « Lulu » (pour certains des rôles masculins en tout cas) ?
Jacques, on vous répond en complétant. Vous êtes trop strict sur les « genres ». Ou bien vous voulez nous faire remonter à William Fry ? Il est vrai qu’on ne donne plus « Leonora », et rarement, qu’en version « opéra de concert », dirait Marc Court.
l’amant de Bernard-Marie Koltès.
Depuis que U m’a dit que rose était l’amante de Daaphnée, plus rien ne m’étonne.
« ça vaut à peu près pour tous les livrets… »
Évidemment ! je n’ai pris un au hasard…
« Lulu » (pour certains des rôles masculins en tout cas)
JC n’a jamais considéré Jack l’éventreur comme un mauvais garçon.
Pas strict, C.P., c’est surtout que je n’y connais rien en matière d’opéra, à part Gerschwin et Berstein, mais en est-ce vraiment ? J’ai cette infirmité d’être totalement hermétique à cet art suprême, comme disent les amateurs, que j’envie, un peu comme pour ceux qui ont la foi du charbonnier…
moi aussi je l’ignorais c’est un pote qui me l’a dit hier.
Tant pis.
je vais dormir <= trois nuits que je ne dors pas. Je crois que c'est la synergie.
Roberto Zucco c un fait divers réel qui a défrayé la chronique (surtout que la Gamine tombe amoureuse de Roberto, cela a choqué les consciences rigides – suivez mon regard) cela ne peut pas faire un opéra ; une soap-movie et encore ! En théâtre cela va bien.
« Patrice Chéreau était l’amant de Bernard-Marie Koltès. »
Rien n’est moins sûr, rose, Koltès avait un goût quasi exclusif pour les blacks !
cela ne peut pas faire un opéra
Ah.
renato dit: 9 octobre 2013 à 2 h 07 min
on verra bien = qui vivra verra ; je pensais au modus vivendi. Vous êtes un mauvais coucheur (moi aussi ces jours-ci ô galère, que suis-je venue faire dans ?).
J’ai festoyé, moi aussi eh oui ! à des enterrements heureux. Et mangé et bu à des gens que j’ai aimés intensément.
Jamais à des gens honnis.
Vous parlez tt le tps d’hypocrisie & cela dépasse mon entendement. Vous voyez tjrs par cette lorgnette là ? Le mensonge ou l’hypocrisie ? Le reste vous est donc totalement inconnu ? Je n’y crois pas.
que j’envie, un peu comme pour ceux qui ont la foi du charbonnier…
tu confonds avec l’apéro baroz..
<Jacques B. c'est un pote qui me l'a dit hier soir. Mais que cela ait entraîné la mise en espace de ses pièces je ne sais pas. Peut-être que le second a entraîné le premier qui sait dans les histoires de cul la part des choses hormis les impétrants ? Et encore je n'en suis même pas sûre but "I guess so " comme dit Danny, le double de Tony.
l’opéra c’est un pestac vivant..pépête..le charbonnier va mettons a des représentations numériques..donné.. »à condition que la ville fasse des scéances gratos »..rapport aux cinoche qui font du blé avec l’apéro de chicago
sikh = sic harmonia mundi.
>Jacques B. C’est bibi la foi du charbonnier
bises
>renato avec vous je m’entends pas
le sujet est trop épais du point de vue émotionnel et pas assez de celui des contenus
..tu vois baroz, le charbonnier préfère le picon bière
ou le ti’blanc
..france cul ça coute combien rapport a l’apéro de paris baroz ? rénato y va encore dire que c’est dégueu pasqu’en plus y’a pas d’pub à l’opéra..comme disent les charbonnier les cuculs élitiss, beaucoup d’émotion..aber du contenu, nibe!
« Vous voyez tjrs par cette lorgnette là ? Le mensonge ou l’hypocrisie ? Le reste vous est donc totalement inconnu ? »
Le mensonge et l’hypocrisie sont des éléments majeurs de la vie parmi les humains, on ne peut pas les nier seulement parce qu’on ne les aime pas. Quant au reste, je ne suis quand même pas une création d’Edwin A. Abbott…
Lulu ? L’Opéra de 4 sous ? Vraiment ?
Des « mauvais garçons « … Aucune différence entre voyou de l’âge classique et serial killer ? Zucco ne serait qu’un « mauvais garçon » ?…. légèrement détraqué ?
On va redéfinir le vocabulaire.
cambrioleur, violent, violeur, fou furieux, suicidaire … ça enchanterait le bourgeois
jicé c’est le cardinal..autrement nommé le communard..j’ai entendu une fois le « criminel »..bref crème de cassis de dijon passetoutgrain..enfin ça c’est quand qu’on a la foi du charbonnier..en vrai c’est sirop+rouge de la c.e.
zouco c’est pas un sérial killeur jicé..c’est hasardeux et souvent sexuel..y’a une typologie..sinon nivel en est un gros..quel bel opéra que ça frait..
France moisie, mes petits choux.
tiens par exemple c’est le genre de truc qu’il dirait avant de couper en morceaux nos filles et nos compagnes
» Festoyer ? Jamais à des gens honnis. »
Eh, rose … !
Vous ignorez la profonde satisfaction d’enterrer un vieux salaud, une jeune garce ? J’ai peine à imaginer que vous vous privez de si grandes joies.
Ah …! j’oubliais…!
Boug,
Ta typologie, elle est signée…?
JC, je ne vais pas me disputer avec vous. Comme « voyou de l’âge classique », Jack l’éventreur est une pointure ! Et à l’opéra le double pervers d’un autre personnage. Bon, si Succo/ Zucco vous paraît exceptionnel, je ne dis plus rien.
y’en a des qui disent que c’est que chez les brits les ricains et chez poutine qu’y en a..un ou deux chez les frisés..mais par chez nous y’a que des politiquement ou financiairement ou passionément motivés..bref des gens sérieux qui tuent pour l’outpout..ou pasqu’ils sont bourrés..mais la sergio dit que c’est atténuant
Cher CP,
Mon étonnement ne vient pas de Zucco, mais de l’impudeur des vautours créatifs.
« voyou de l’âge classique »
..ha je n’crois pas..c’est le postmoderne par excellence..on nous rebat les oreilles assez avec ça
l’impudeur des vautours créatifs
..les ailes te poussent et t’as l’inspiration qui te viens jicé..t’es un grand créateur
tiens jicé..j’ai lu ça avec plaisir, c’est simple et percutant
http://chronicle.com/article/Stalins-Blue-Pencil/142109/
Par l’expression « la foi du charbonnier », je voulais parler de ceux qui croient en un Dieu, le boug, pas en l’opéra !
Historique :
« Fleury de Bellingen, grammairien du XVIIe siècle, explique l’origine de l’expression par l’extrait d’un conte que voici :
« Le Diable un jour demanda à un malheureux charbonnier :
– Que crois-tu ?
Le pauvre hère répondit :
– Toujours je crois ce que l’Église croit.
Le Diable insista :
– Mais à quoi l’Église croit-elle ?
L’homme répondit :
– Elle croit ce que je crois.
Le Diable eu beau insister, il n’en tira guère plus et se retira confus devant l’entêtement du charbonnier »
Autant dire que le ‘charboniais’ de ce conte ne fonde sa foi sur aucun argument théologique ou philosophique. Il croit ce que l’Église lui dit, sans même savoir vraiment de quoi il s’agit, être capable de l’expliquer et de le défendre.
Georges Brassens l’a bien cité dans « le mécréant » :
« J’voudrais avoir la foi, la foi d’mon charbonnier
Qu’est heureux comme un pape et con comme un panier. » »
« Parricide, matricide, tueur en série, cambrioleur, violent, « …
Bah la vie quotidienne nous en offre en veux-tu en voilà.
« Les Balkany sur la sellette » (les journaux).
La longévité de ce couple de Thénardier est proprement admirable.
Plus forts encore que les époux Tibéri.
(Ah le sac à main de Xavière…
Sorti d’un drame paysan un peu vériste.)
Roberto Zucco c un fait divers réel qui a défrayé la chronique (surtout que la Gamine tombe amoureuse de Roberto, cela a choqué les consciences rigides – (ROSE)
Wikiki le dit mieux:
Roberto Zucco est une pièce de théâtre de Bernard-Marie Koltès (1988), inspirée de faits réels, qui relate l’histoire du tueur en série italien Roberto Succo, élevé à une dimension mythique et croisé à l’histoire de la « gamine », jeune fille en perdition.
Cette pièce provoqua un énorme scandale, parce qu’elle se fonde sur des événements réels et tragiques. »
Des faits réels, pas un problème de conscience rigide!
Même JC doit reconnaître les bienfaits de la démocratie.
On a les Ceucescu, mais les dégats sont quand même plus limités.
Oh là, librettistes!
À vos plumes!
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