Le songe d’une nuit de théâtre
Une pièce, on y met ce qu’on veut. Qu’on la mette en scène, ou qu’on y assiste, il est permis de la bousculer, et même de lui faire violence, donc de la violer dès lors qu’on lui fait un bel enfant (merci Dumas !). Ce genre de réflexion est inévitable lorsqu’on assiste à un spectacle tel que Le Songe d’une nuit d’été (A Midsummer Night’s Dream, écrit en 1594) monté par Muriel Mayette-Holtz depuis hier à la Comédie française. On peut tout faire subir à Shakespeare, il en sortira toujours vainqueur. Ce qui est rassurant. Tel est le privilège des génies : leurs chefs d’œuvre sont insubmersibles. Ils survivent tant aux outrages qu’aux hommages.
Quelle histoire raconte la pièce ?
« À Athènes, Thésée s’apprête à célébrer ses noces avec Hippolyta, la reine des Amazones. Dans la forêt avoisinante, Obéron, roi des fées, se dispute avec Titania, sa femme, au sujet de leurs nombreuses conquêtes passées et présentes. Ajoutons deux couples d’amoureux contrariés – Hermia, qui est amoureuse de Lysandre mais promise à Démétrius, lequel est aimé d’Héléna – et des artisans partis répéter une tragédie pour les noces de leur roi, sous la baguette du truculent Bottom. Tout ce petit monde finit par se retrouver dans la forêt, où les sortilèges d’Obéron, aidé par le lutin Puck, vont semer la confusion au cours d’une nuit dont personne ne saura vraiment si elle est un rêve, un jeu ou un fantasme. Un songe ? »
Mais, on le sait, une pièce, pas plus qu’un roman, ce n’est un sujet, et moins encore celui annoncé par son résumé. Celle-ci, telle qu’on peut la voir au Français jusqu’au 15 juin, est une machine à fantasmes, mais une machine fantastique dans la double acception du terme. Un spectacle conçu pour divertir dans la fantaisie la plus débridée. Le rêve y prend sans cesse le pas sur le désir. Ou plutôt sur « les » désirs puisque le désir sexuel s’y bat en duel avec le désir amoureux sans qu’ils aient à se fondre automatiquement.
La mise en scène s’est voulue respectueuse des intentions de l’auteur, c’est à dire aussi irrévérencieuse que lui. Elle est très physique, dansante, virevoltante, attentive à la gestuelle, indifférente aux détails pour mieux servir les acteurs, le théâtre de Shakespeare autorisant toutes les libertés formelles (très loin des didascalies contraignantes d’un Beckett par exemple). Le plus réussi est la mise en abyme du théâtre dans le théâtre. Ce n’est certes pas nouveau, et de moins en moins original ; sauf que là cela prend naturellement, sans l’ombre d’un procédé. Shakespeare accorde toute liberté à celui qui voudra s’emparer de sa pièce ; reste voir et à savoir ce que celui-ci en fera.
Dès le début, les comédiens surgissent dans le théâtre allumé, s’installent aux premier rangs parmi les spectateurs, et reviennent à la fin pour le morceau de choix, afin d’assister à la représentation, tordante il est vrai, d’une troupe de théâtre amateur offerte à Thésée pour son mariage. Excellent prétexte pour s’interroger sur l’(in)utilité, la nécessité, la vanité du théâtre. Dès lors, il n’y a plus de salle et plus de plateau, plus de lustres et plus de planches. Les frontières se sont dissolues dans l’émeute de fantasmes à laquelle nous avons assisté deux heures durant (sans entracte) dans une fête féérique. Le fond uniformément blanc du décor, composé d’un grand drap tendu, donne sa couleur au rêve.
Le spectacle est rapide, vif, enchanté – et l’inventivité des costumes n’y est pas étrangère. C’est que la troupe y prend manifestement un plaisir fou tant Shakespeare en a habilement agencé les ressorts comiques en jonglant avec ses fées et ses spectres. Un délire parfaitement maîtrisé se déploie sous nos yeux avec ce qu’il faut d’hallucinations. On est toutefois moins chez Jérôme Bosch, comme le laisse croire le programme en reproduisant le Jardin des délices et la Tentation de Saint-Antoine, que chez James Ensor.
On rit souvent, mais du rire de Shakespeare qui n’est pas celui de Feydeau, encore que la mise en scène fasse aussi la part belle au comique de situation, quand les comédiens ne se délectent pas de l’humour du texte. Deux réserves toutefois, même si elles ne nous feront pas bouder notre plaisir : la musique, avec ses accents de comédie musicale du pauvre, qui semble être désormais la règle au théâtre, mais qui fait du tort au texte quand elle le couvre (mais il paraît qu’en 1965, pour la même pièce sous les mêmes lambris, c’était jazz et sirtaki !) ; et la traduction de François-Victor Hugo, classique et poussiéreuse ô combien, et libre de droits (1865), là où on aurait préféré les mots de Jean-Michel Déprats, André Markowicz et Françoise Morvan, Pascal Collin, Yves Bonnefoy ou d’autres encore à qui la commande aurait pu être faite par rapport à cette nouvelle mise en scène, quitte à privilégier la dimension poétique ou théâtrale. Ainsi entend-on Thésée répondant à Hippolyta :
“Au cours de mes périples, de grands savants ont voulu me saluer par des compliments prémédités ; alors, je les ai vus frissonner et pâlir, s’interrompre au milieu des phrases, laisser bâillonner par la crainte leur bouche exercée, et, pour conclusion, s’arrêter court sans m’avoir fait leur compliment. Croyez-moi, ma charmante, ce compliment, je l’ai recueilli de leur silence même. Et la modestie du zèle en déroute m’en dit tout autant que la langue bavarde d’une éloquence impudente et effrontée. Donc l’affection et la simplicité muettes sont celles qui, avec le moins de mots, parlent le plus à mon cœur. “
C’est le moment où jamais de (re)lire la réflexion qu’inspira l’exercice de traduction des oeuvres de Shakespeare, désigné comme l’auteur qui se défend le mieux contre ses traducteurs, à un certain… Victor Hugo, justement.
(Photos Christophe Raynaud de Lage)
1 013 Réponses pour Le songe d’une nuit de théâtre
Qui connaît Paul Edel ?
Jacques Barozzi dit: 13 février 2014 à 11 h 02 min
(Marcel, voir plus bas mon message personnel du 12 février 2014 à 21 h 56 min)
Mais, Jacques, il n y a pas de message sur a RDL le 12 février 2014 à 21 h 56 min ?
Y a du mou dans la maison de retraite !
« Vos appendices corporels ne sont pas situés au bon endroit. » JC
De dos, eut-pu-t-on croire à vos seins aussi soumis aux lois de la pesanteur, aux forces de l’attraction, de la gravitation?
bouguereau n’est ni MàC ni zollers
Un des deux (faudrait être aveugle pour pas s’en apercevoir), mais qu’est-ce que ça peut faire de toute façon
Le MEDEF demande la suppression du régime des intermittents du spectacle qui ne concerne que 110.000 personnes, et qui est déficitaire de 1,1 milliard d’euros par an, soit un quart du déficit total de l’assurance-chômage !
Salauds de patrons, insensibles à la culture de masse du XIV arrondissement de Paris !
Dépêche-toi de le lire avant qu’il ne soit détruit !
… Perso, je vois beaucoup plus d’une attitude à la Montaigne dans le rapport de Proust avec la religion (que je ne confonds pas avec la spiritualité, au fait…) ; mais il est vrai que je ne connais pas bien Bergson, alors, si je savais où trouver des éclaircissements, cela m’intéresserait fichtrement.
D 21h52 Ces animaux sont des mammifères à queue excepté le siamois à qui on la coupe, mais le chaloux est une sale bête quoiqu’on puisse imaginer, un croisement portant en lui de maléfiques germinations, mieux vaut limiter sa reproduction.
PS/ j’attends encore une réponse à la question, vous m’oubliez!
Marcel, mon commentaire me revient toujours en attente de modération !?
Et sur ton site je ne vois pas d’adresse mail où te l’envoyer ?
entre la maternelle et la maison de retraite on se demande ce qui est le pire..
Ségolène, actrice en RTT dit: 13 février 2014 à 11 h 19 min
Qui connaît Paul Edel ?
Qui est-ce ?
kicking dit: 13 février 2014 à 12 h 01 min
entre la maternelle et la maison de retraite on se demande ce qui est le pire..
Entre la naissance et la mort, on se demande ce qui est pire.
Ségolène, ne soyez pas impatiente.
Selon une source Gallimard bien informée, et confirmée par la rédaction de Livres- Hebdo, Paul Edel doit entrer en pleiade(2 volumes) en 2094 selon le calendrier antonien ,ccar avant lui il y a de prévu, Jean d’ormesson,officiel et probable: JMG Le Clézio, katherine Pancol, Michel Onfray, BHL,(en décembre 1019 avec album iconographique pour Noel),Amelie Nothomb, François Hollande (pour ses mémoires érotiques en 4 volumes)Gabriel Matzneff (version intégrale non expurgée) ,et enfin Paul Edel avec une préface ô surprise- de la délicieuse Nelly Allard.
domestique chez Gallimard dit: 13 février 2014 à 12 h 09 min
Nelly Allard, qui est-ce ?
Entre la naissance et la mort, on se demande ce qui est pire
le mieux dans mission pas popo c’est lalo chifrine
alors, si je savais où trouver des éclaircissements, cela m’intéresserait fichtrement
yavé..l’athéisme..laisse béton ces trucs d’homosexuels honteux clopine..concentre toi sur le cul..n’oublie pas saint pierre « qu’à tu fais de ton euro? »..tu vas bafouiller et t’iras en enfer..ça c’est un fait..concentre toi sur les faits
Ne me dites pas que le boug c’est d’Ormesson, renato !
ha tu fouettes dans ta culotte là baroz !
demain je fais un « j’accuse! marcel dassault à poil au caveau du père lachaise » comme éditorial du figaro..tu y es cité pour avoir palpé..tu as 24 heures pour faire ton site.. barroz.com..ne me remercie pas..tu seras en pole position dans les googeul rank..magne!
L’intuition de la durée… enfin ! lire Proust & Bergson… puis on peut même parler de « force magique » de la mémoire involontaire… Enfin, s’il faut rappeler les machins de base !
» mais il est vrai que je ne connais pas bien Bergson, alors, si je savais où trouver des éclaircissements, cela m’intéresserait fichtrement. »
Un tout petit travail de recherche genre universitaire, Clopine, pas du genre grand messe populaire à la Onfray!
« le mieux dans mission pas popo c’est lalo chifrine » (bouguereau)
Confirmation. Votre François reçoit effectivement des appels sur son portable, signalés par le thème de « Mission impossible » Lalo Schifrin. Normal. Excellent choix.
écrire sans savoir lire pourrait sembler impossible et pourtant..
le mieux dans mission pas popo c’est lalo chifrine
possible surtout qu’il ait fait mieux
ben oui, Renato, faut les répéter, les « machins de base », parce qu’il existe des personnes sur terre qui n’y ont pas eu accès, aux bases… L’ignorance n’est pas un crime : c’est le manque de curiosité qui en est un. A mon sens, à mon sens.
kicking dit: 13 février 2014 à 13 h 06 min
Gillespiana ?
Ne pas avoir eu accès aux bases n’est pas une justification suffisante, surtout si on revient avec un auteur en leitmotiv obsessionnel…
Vous tapez Proust et Bergson sur google Clopine et croyez-moi, vous aurez de la lecture!
Et arrêtez de vous prolétariser, vous Clopine, la fille d’ un petit patron aux affaires florissantes!
Marcel Dassault il n’est pas au Père-Lachaise mais au cimetière de Passy, le boug, en compagnie d’autres illustres patrons du CAC 40, tel que Francis Bouygues !
« la culture de masse du XIV arrondissement de Paris ! »
quêêêlle heurreur!plutôt meurrir!
« Et arrêtez de vous prolétariser, vous Clopine, la fille d’ un petit patron aux affaires florissantes! »
prolétaire est un gros mot
clopine et christiane ont débordé comme c’est pas possible ce mat
prolétaire est un gros mot
Plutôt « sanctifié » par notre Clopine!
en compagnie d’autres illustres patrons du CAC 40, tel que Francis Bouygues !
c’est « patron à l’os » j’ai beaucoup aimé le « à poil le président directeur général.. » entendu de copé..aprés avoir juste dit que pour la maitresse c’était trés bon pour l’autorité..non mais quel trouducul ce copé..meilleur que cheuloux..enfin c’est pas des pastilles de menthe
« sanctifié » par notre Clopine!
A tord bien sûr
torT
possible surtout qu’il ait fait mieux
..je crains que nos gouts soient pas les mêmes au finiche
Vous savez, quand on quitte définitivement un endroit et un milieu, qu’on a dix sept ans et pas un sou devant soi, on est obligée d’en passer par la case « pauvreté », et la case « prolétaire ». J’ai survécu grâce aux emplois intérimaires de Manpower qui m’ont conduit dans les pires usines de Rouen (la palme, sans conteste, à l’ancienne usine de cirage kiwi), et grâce à ma jeunesse, qui me permettait de rire de mes maigres ressources.
Merci sur le lien sur Bergson, mais il me semble qu’il traite surtout des différences entre les théories du temps chez le philosophe et chez l’écrivain, donc qu’il ne plaide pas contre mes petites opinions proustiennes ?
L’ignorance n’est pas un crime
..à un moment, faut faire avec c’qu’on a clopine..sinon on recule et y’a pas d’avance et comment veux tu
donc qu’il ne plaide pas contre mes petites opinions proustiennes ?
mais occupe toi dtes fesses nom de dieu clopine..et tache que les cochon soye bien gardés
Ce sont surtout les vaches que l’on tâche de bien garder, en Bray, Bouguereau !
Votre François reçoit effectivement des appels sur son portable, signalés par le thème de « Mission impossible » Lalo Schifrin. Normal. Excellent choix.
c’est meusieu sex machine épicétou
Ce sont surtout les vaches que l’on tâche de bien garder, en Bray, Bouguereau !
on y a peur d’offenser le prophète..on y a la trouille des fatwas
donc qu’il ne plaide pas contre mes petites opinions proustiennes ?
La connaissance, son apprentissage Clopine ce n’ est pas le simplisme du pour ou du contre. Il existe des nuances…et ce n’est pas là une question de manque de bases mais d’ ouverture d’ esprit.
..je crains que nos gouts soient pas les mêmes au finiche
ah ça tu crains..
je suis pas clopine j’aime pas former mes potes.. enfin pas pareil..
La première photo est tout de même excessivement laide. Heureusement qu’Assouline nous assure que la mise en scène est remarquable.
… Et puis il y avait les « établis », façon Linhart, qui partageaient leurs savoirs et leurs connaissances. Chez les postiers, par exemple à Saint Lazare, on pouvait ainsi rencontrer des puits de science, planqués chez les prolos. Tous n’ont pas retourné leurs bleus de travail pour retourner dans leurs beaux quartiers, mais il faut bien dire qu’ils n’ont pas suscité de vocations. Maintenant, les milieux ouvriers ne sont plus infiltrés par des « établis », mais bien imprégnés par le pire du populisme. Choisissons notre camp…
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Ben, j’ai posté un com’ qui n’est pas passé… J’y relativisais la pénibilité de mes jeunes années, en rappelant qu’à l’époque, les babas étaient plutôt cool, dénonçaient la société de consommation et donc rendaient plus facile la perméabilité des milieux sociaux. Ca va-t-y passer, ce genre de propos « incendiaire », ahaha ?
ah oui souligner la signature pour jouer celui qui fait exprès d’être gonflé mais en réalité TRES modeste.. lol.. et je suis trop gentil..
« mes petites opinions proustiennes »
Ah, ce possessif de la pensée toute mienne- la vôtre- ( qui est toute miettes..)!Une philosophe analytique anglo-saxonne parle à ce sujet de » potted thinking « , d’ une pensée mijotée, aux petits oignons, une pensée ramenée à soi et pas à sa valeur universelle et normative. Une doxa suffisante et satisfaite de sa cuisson dans le pot familial très personnel, excluant la confrontation au jugement des autres.
« les babas cool dénonçaient la société de consommation et donc rendaient plus facile la perméabilité des milieux sociaux. »
Ils dénonçaient la société de consommation, mais de loin ! la crasse politique pour dire ça ! la « perméabilité des classes », tu parles !
… J’y disais aussi (dans le com’ qui n’est pas passé), que la situation des jeunes en rupture de famille a bien évidemment empiré. Entre 18 et 26 ans, (âge où l’on accède au RSA), c’est bien souvent la rue qui les attend. Je crois que les socialistes ont un peu arrangé la chose, mais enfin dans ma jeunesse on ne voyait pas de jeunes paumés sdf. Il y avait des clodos, oui, mais plutôt façon Boudu. J’ai eu la chance de vivre les derniers moments d’insouciance, de me chauffer aux dernières braises des feux de 68…
J’entends votre critique, pierre sceptique, mais vous savez, s’agissant de Proust, une « pensée ramenée à soi », ça ne me fait pas trembler plus que ça. Et au contraire, j’ai soif de confrontations, de discussions, de points de vue – j’ai beaucoup aimé le bouquin de notre hôte sur Proust, et ai dévoré celui de Bon, je me sens plutôt comme quelqu’un qui mange à tous les râteliers proustiens qu’il lui est possible d’atteindre… (mais c’est vrai, je n’ai jamais encore osé aller à une conf’ de Tadié, tant ce grand monsieur m’intimide).
oh, 15 : 06, je sais parfaitement qu’il y avait une catégorie de babas qui s’en allaient à katmandou pour y assouvir leurs addictions aux substances hallucinogènes, avec, en poche, le numéro de téléphone de papa-maman pour le chèque du retour… Mais il y a eu aussi des gens sincères, des Pierre Rabbi par exemple.
… Pierre RABHI, pardon. J’ai le respect le plus total pour cet homme-là.
La désagréable impression que Jehanne de Braye, en armure proustiennement décorée, essaie de se remuer vainement dans une société plus jeune, plus fraîche de plusieurs siècles, à laquelle la pauvrette ne comprendra jamais rien.
Triste effet d’une éducation juvénile ratée, que l’on tente de masquer par une proustophilie obsessionnelle.
Ha mais il y a des babas en Harley ! Et pas des moindres… Mais le plus important c’est la Harley d’ailleurs on le voit bien dans Lauzier… Sans classes ni de droite ni de gauche on s’en tape ce qu’il faut c’est savoir démonter remonter…
Il y a des idiots utiles et des idiots inutiles, Rabhi faisant partie de ces derniers.
« Maintenant, les milieux ouvriers ne sont plus infiltrés par des « établis », mais bien imprégnés par le pire du populisme. »
« Entre 18 et 26 ans, (âge où l’on accède au RSA), c’est bien souvent la rue qui les attend. »
Ça rassure
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« il y a eu aussi des gens sincères, »
Des possédés
Des hasbeen
« idiots inutiles, Rabhi faisant partie de ces derniers. »
C’est pas donné à tout le monde de faire escroc
Les origines si modestes de Clopine, révélées brutalement aujourd’hui, m’obligent à parler. Les révélations de la vraie vie de clopine dans une crise de chagrin, font choc. Elles exigent silence , prière(euh non.. elle aime pas…) et compassion, Christiane.
Ayant bien connu cette grande belle fille,je pars à la recherche du temps perdu et j’ose vous en révéler quelques traits qui expliuent son désarroi actuel.
Imaginez le courage de lion de la petite Clopine trainant les énormes boites de cirage Lion Noir en plein hiver, dans la banlieue de Rouen. Son enfance fut un tombeau, un cirage mental. Imaginez la terreur de ce pauvre être dans le milieu ouvrier normand,un des pires, épouvantée de solitude dans le froid des nuits normandes , l’usine de cirage, les ateliers éclairés au bec de gaz normand , les ouvriers salaces, buveurs, fumeurs, la lueur de convoitises dans le regard, et elle les mains gelées, essayant de fermer les boites de cirage lion noir, pensant à celles qui travaillaient dans des conditions pires aux usines de cirage kiwi, jurant devant sa sœur, de rester fidèle à la classe ouvrière..Comment oublier un père sourd,( peut-être une forme d’hypocrisie domestique ) et une maman autoritaire, sournoise et habile, un peu ogresse,une noble femme dans une robe de bure noire qui soulevait la paillasse de sa fille pour y traquer les mauvaises lectures. Tout ceci dans le cadre pétrifiant et humide d’une maisonnette normande située dans une ville genre Yonville, vraie fournaise de haines(recuites! les haines,toujours..) qui ressemble à la gargote de Montfermeil des épouvantables Thenardier….Clopine- Cosette, espiègle jolie fille des herbages et des pluies rouennaises a échappé à la pathétique destinée des ouvrières par sa vertu, son courage, son sourire indomptable.. Enfin étudiante !! pour s’offrir des cahiers et des polycopiés, un tambourin, des castagnettes : elle dansait et chantait esmeralda autour de la cathédrale, arrêtait les passants, pénétrait dans des gargote pleines de puces,passait la serpillère dans les amphis pour soulager financièrement son père toujours sourd..elle mangeait seule avec son chien sur les marches des maisons bourgeoises des quartiers de rouen, effrayée parfois par la silhouette furtive d’un prêtre ; elle épluchait et recomptait les rares billets froissés récoltés en dansant le fandango.. plus tard, dans le pays de Bray giboyeux, en plumant la volaille elle pleurait au tome III de Proust. Son chien, son pauvre épagneul, aboyait,puis maigrissait, le museau entre les pattes, car il voyait que sa maitresse, cheminait si loin dans l’imensité de ses lectures proustiennes qu’elle oubliait de le nourrir.
Même lorsque sa condition se fut améliorée,notre Clopine courage fit sensation dans les supermarchés, avec son chapeau à plumes blanches,ses jolis mollets, elle put s’offrir à crédit sa cuisinière Thermor, une porte de cuisine en chêne massif ave des gonds cuivrés,une chaine pour la rotissoire et une mandoline à légumes.. Non, elle n’oublia jamais n’oublia jamais jamais jamais les boites de cirage emplies et fermées dans un atelier en plein courant d’air sous pompidou..ni ses engelures sous Giscard..en cousant, enceinte, des petites brassières pour son Clopinou.Ensuite,je l’ai hélas, perdu de vue,étant resté contremaitre chez Lion Noir.Puis chômeur.
ah, chroniques,d’une enfance héroïque, premier vrai sourire de la journée : je suis bien contente de vous avoir inspiré cette tartine, fort bien faite au demeurant ; évidemment, quelques petites erreurs historiques. Ce n’était pas un épagneul, mais un border colley. Les boîtes de cirage étaient toutes petites (mais fort nombreusesà, et fermées par des papillons sur le côté. Et je n’ai jamais cousu de brassières, pour la bonne et simple raison que je ne sais pas coudre. M’enfin, tenez, vous avez la moyenne et vous pourrez ainsi passer au niveau supérieur de clopineries, avec questions subsidiaires.
c’est mal (pas moderne) de pas être pourri et cynique ?
« parlez-moi d’moi,
y’a qu’ça qui m’intéresse
parlez-moi d’moi
ya qu’ça qui met en joie
parlez-moi d’moi
parfois avec rudesse
mais parlez parlez parlez-moi d’moi. »
(wouarf). Allez, je sors, et vais lire un peu l’article sur bergson.
Regarde-toi dans un miroir, minus, et tranche !
@JC le pourri cynique
c’est pas moderne
15h52: Hugo + Zola = Clopine .
Allo ? quoi ? C’est toi, Nabila ? dit: 13 février 2014 à 15 h 06 min
« les babas cool dénonçaient la société de consommation et donc rendaient plus facile la perméabilité des milieux sociaux.
L’interpénétration revêt à présent d’autres formes, être télégénique, se porter candidat aux casting transgenre, savoir écrire chanter danser sur les répertoires, s’appeler Eddy être beau pour gagner de l’argent, les transfuges sont en quelquesortre des rescapés d’un déluge démographique sans psychédélisme.
C’est grève?
… et ce n’est pas un rêve…
http://www.smithsonianmag.com/travel/why-does-bookstore-keep-its-books-bathtubs-180949718/
JC vous qui guettez le moindre mouvement, savez vous si l’avion présidentiel a bien atterri? (je tente de redémarrer la machine JC qui sur ce point ne manque jamais de carburant à brûler…)
Il faudrait concevoir des structures flottantes comme c’est fait pour l’habitat dans certains pays d’Europe du nord.
Bon. Les barbouzeux, là, c’est pas qu’on va s’énerver… Ha mais par exemple la fille elle peut rester, elle !
« … des structures flottantes… »
Aldo Rossi avait conçu ça :
http://blogfigures.blogspot.fr/2011/02/aldo-rossi-il-teatro-del-mondo.html?q=aldo+rossi
« savez vous si l’avion présidentiel a bien atterri »
nicolas s’était glissé dans la carlingue
Clopine, un test s’impose : si vous parvenez à comprendre Bérénice, vous pouvez plonger dans Bergson.
renato dit: 13 février 2014 à 17 h 22 min
Comme d’habitude il a encore dessiné une cafetière
Bon. Les barbouzeux, là, c’est pas qu’on va s’énerver… Ha mais par exemple la fille elle peut rester, elle !
Oui, Sergio, les filles ce sont les plus gentilles. Enfin … il faut quand même faire un tri très sélectif, par exemple: celles qui débordent du porte-bagage .. ben non.
J’avais reçu il y a fort longtemps un miroir en cadeau, avec un bonhomme sympa qui guignait par-dessus et où il y avait écrit « nobody’s perfect », mais depuis j’ai commme l’impression que l’objet mériterait un retour à son généreux donateur suivant quelques froids critères utilitaristes…
… mais une cafetière flottante…
(ça c’était en 1979, la Conica vient après, donc il a encore dessiné un théâtre)
À part ça, compter les hauts culs rances paraît inutile, heureusement qu’on l’a pas fait…
Allez, je sors, et vais lire un peu l’article sur bergson.
Bergson aux cochons, cé pô juste.
Celle qui déborde du porte bagage, je ne trouve pas de fut qui soit suffisamment étanche, réel souci écologique quand on pense à son compagnon des tri et tuss!
Les scorpions résistent à la radio activité, quelqu’un sait-il si ces bestioles ( des saloperies selon Alexandre) sont sujettes aux mutations?
Clopine, un test s’impose : si vous parvenez à comprendre Bérénice, vous pouvez plonger dans Bergson.
Bergson sans tuba, c’est pas la même que Marcel entubé
(littérature en billets d’excuses et prétextes, pauvre passou, quel job)
renato il faudrait des meubles, pourquoi ne pas les inventer, ce qui ne devrait pas poser plus de difficultés que ça compte tenu du niveau des inventions, satellites, architectures incroyables, objets ultra sophistiqués et utilitaires. En prévision de la montée des eaux.
C’est grève?
c’est pas passque tu fais tes heures sup ici qu’y faut croire que toul’monde y glande comme toi béré!
Daaphnée dit: 13 février 2014 à 17 h 52 min
débordent du porte-bagage
Oui mais celle-ci, elle déborde, mais pas du porte-bagages… C’est donc une tout autre affaire !
Et alors même une toute petite de cinquante kilos, en se penchant du mauvais côté, c’est-à-dire vers l’extérieur, et même fugitivement, peut faire choir homme et acier sans bavures… Incroyable, isn’t ?
« Les scorpions résistent à la radio activité, quelqu’un sait-il si ces bestioles sont sujettes aux mutations? »
A quelle échelle de temps ? Une certitude : les insectes, scorpions, mouches, saloperies en tous genres résistent à merveille à une radioactivité importante. Anne Lauvergeon, aussi…
c’est le ben non, qui illustre l’idée du rejet, de l’exclusion, le tri sélectif évoque clairement le déchet, la poubelle et par association, la pire à ce jour même isolée conduit à penser au nucléaire. Avec son sigle reconnaissable entre tous.
http://planeteco.blogs.lavoixdunord.fr/media/00/01/1081978698.jpg
Je ne sais pas si vous l’avez vue en vrai, Sergio, mais en effet Adeline d’Hermy est tout à fait charmante .. Elle vient de la danse, alors le corps .. oui, c’est un corps très présent et plutôt joli..
Un corps pensant, un corps penchant, c’est vrai qu’elle est jolie, indéniablement jeune fraîche et appétissante.
Bergson aux cochons, cé pô juste
m’étonnerait beaucoup que sa vision du rire était stalinienne, je ne voudrais pas prendre le risque de paraître trop ferme sur ce point et d’toute façon renato corrigera au besoin et donnera les pistes..
ah tiens, encore les compliments prémédités des gardiens de la subtilité
tu penses si c’est vraiment ce qui nous met en rogne..
première illustration : Christiane s’échappant de ce blog retenue par ses potes JC et MCourt-circuit
intervilles c’était une émission de sonar ?
« Les scorpions résistent à la radio activité, quelqu’un sait-il si ces bestioles sont sujettes aux mutations? »
tu éventes le prochain fime d’olioud..t’es un dangeureux coco..je t’envoie l’agent rénato..c’est surtout pour l’entrainer t’as de la chance
bérénice d 13 février 2014 à 17 h 08 min
(je tente de redémarrer la machine JC qui sur ce point ne manque jamais de carburant à brûler…)
il s’est déguisé en femen pour effrayer (essayer d’achever) les petites vieilles qui vont aux vêpres à Notre-dame
m’étonnerait beaucoup que sa vision du rire était stalinienne
..dieudonné dit qu’il était juif..c’est de l’humour ou pas ?
staline évidemment..qu’est ce que vous allez chercher
« Adeline d’Hermy est tout à fait charmante .. Elle vient de la danse, alors le corps .. oui, c’est un corps très présent et plutôt joli.. »
pas aussi jeune ni aussi charmante que daaafnez et son corps de rêve
tu veux pas demander à une maman juive ? déjà qu’il m’a fallu attendre longtemps avant d’apprendre que ce qui ressemblait à une circoncision était en fait une toute autre histoire, et je parle pas de rituel là, mais passons, pas forcément envie d’emmerder tout le monde avec ce qu’ils savent déjà non plus..
et puis bof, si c’est pour pomper des gags d’écrivains.. tu sais, hitler, le pauvre..
Si vous l’affirmez uuu c’est que vous en avez la preuve, où étiez vous le 6 de ce mois entre 21h et 0h?
avec ce qu’ils savent déjà non plus..
ho..ho! pas d’antourloupe ! sinon je t’envoie l’agent cheuloux..c’est un vicieux
Kicking je vous aime.
il s’est déguisé en femen
si ce sont des trav’ il a pas pris de risque
c’est un vicieux
si c’est pas un fake ça risque de me plaire..
Bérénice, de quelle question p arlez-vous ?
Bonsoir D, la stat concernant les vols Paris/ Rio
si tu vas à rio n’oublie pas mon petit chapeau
Si tu vas à Rio
N’oublie pas de monter là-haut
Dans le petit village
Caché sous les fleurs sauvages
Sur le versant d’un côteau
C’est à Madureira
Tu verras les cariocas
Sortir des maisonnettes
Pour s’en aller à la fête
A la fête des sambas.
Et tu verras grimpant le long des collines
Des filles à la taille fine
Avancer à petits pas
Et les fanfares
Dans ce joyeux tintamarre
Allumer le flot bizarre
Des écoles de sambas.
Qui préparent le bal
Et s’en vont pour le Carnaval
Allumer la cadence
De la plus folles des danses
Celle de Madureira.
bérénice dit: 13 février 2014 à 18 h 07 min
Les scorpions résistent à la radio activité, quelqu’un sait-il si ces bestioles ( des saloperies selon Alexandre) sont sujettes aux mutations?
–
Oui, mais il faut les exposer juste à côté d’une source de 5 Curies pendant 10 heures.
Alors on observe dans 98 % des cas sur le brin 8 du chromosome 3 le remplacement de A par T en position 2487.
Thomas Pynchon : « L’avenir n’est plus ce qu’il était ».
position 2487
patience dédé, bérénice consulte le kamasoutra
D effectivement j’ai 38 ans depuis 20 ans, est-ce que cela représente un inconvénient pour la 15ème?
Pas suivi l’empoignade Christiane/Clopine et je m’en fous comme de ma première chaussette, mais en ce qui concerne le « pâtissier clérical », la figure du prêtre croquignolet chez Bashung, même moi qui bouffe du curé à qui mieux mieux, suis 100% athée, je sais qu’Alain B. avait envers la religion une position bien plus nuancée que celle que nous livre la cloclo(che)! Il a épousé Chloé Mons à l’église sur fond de Cantique des Cantiques, communion et tout le tralala!
Sortez un peu le dimanche, Clopine! Pas besoin d’aller à la messe. Et cesser de nous bassiner régulièrement avec votre petit ouvrage, de nous rabâcher les références, et même le prix! Insupportable. Alors que quand vous nous parlez des dindes et des oies, sans blague, vous vous en sortez mieux. Hasard?
Je suis à peine plus jeune que vous, Bérénice. Moins de dix ans plus jeune, vous rendez-vous compte ? De toutes façon l’âge n’a aucune importance, ce qui compte c’est qu’on se comprenne et qu’on garde ça secret pour nous deux.
Et que l’amour renaisse de chacun de nos regards, que le désir explose à chacune de nos étreintes et des pages de l’ouvrage nous cuisinions un festin, je vous lègue ma carapace, elle me tient trop chaud.
Je trouve que vous vous couchez trop tôt, Bérénice. Souvent à cette heure-ci vous n’êtes plus là pour me répondre.
C’est grève, décidément ensemble nous tenons le piquet!
Nan j’ai rien dit.
C’est berau ce que vous écrivez, Bérénice.
Vous êtes une mittéraire, n’est-ce pas ?
Contrairement à vous c’est que la plupart du temps pour ne pas avouer tout, je ne dispose que de maigres arguments, j’espace forcément pour camoufler.
Vous savez que c’est la Saint-Valentin dans 24 minutex ? On ne va quand même pas ne pas en profiter ?
Une littéraire qui vota Mitterrand? Mittéraire?
par correspondance? C’est quand même pas pareil , vous devez avoir une amoureuse, l’amour est-il toujours édité?
Trop habillé ces personnages !
Surtout au niveau du bas ventre !
Copé, ta chaloupe prend l’eau !.
Quand on est c/ on est c. le temps ne fait rien à l’affaire.
c’est vrai qu’entre celles qui se contentent des porte-bagages et les autres, au volant, il n’y a aucun lien.
Le doodle de la saint valentin est super
j’ai eu deux nounours et des ti réglisses colorés, miam miam
ton c. sur la commode, le mien ailleurs, hé hé
http://www.suzukicycles.org/photos/Intruder/VS750-Intruder/1987_VS750-Intruder_mr_450.jpg
je suis donc possédée et sincère
et
http://s.tf1.fr/mmdia/i/35/1/raviolis-et-cannellonis-2200351_1713.jpg?v=9
sgnarf sgnarf
Sans gouvernail va la galère,
Les libéraux sont des malins,
La pub dirige la trière,
Sans gouvernail va la galère.
Et sans la pub, triste misère,
Nos cerveaux seraient orphelins.
Sans gouvernail va la galère,
Les libéraux sont des malins.
à force d’emm. le monde t’as plus strictement la moindre envie de de te pencher sur les nuances : le résultat est inverse à celui escompté. Tu te dis putain vivement noir ou blanc ras le bol de ses atermoiements.
Enfin ce n’est que mon point de vue de potted thinking. Pas plus pas moins.
Autant de dégâts que le lecture globale ta façon de faire.
Je t’ai jamais suivi mais là je te suis plus du tout.
Saluto Marcello
smack de pas encore l’aube
y’a pas de pire c pareil maternelle et maison de retraite ; après l’une et avant l’autre y moyen de profiter un peu du temps qui passe. Avant et après cela s’éternise.
>christiane et clopine, clopine et christiane
bises à toutes les deux
Bonsoir, rose. Dommage que mon triolet ne soit pas buccolique, je vous l’aurais dédié. Bises.
j’ai failli arrêter à 11h44 et puis courageusement je me suis dit vas y ma belle et j’y suis allée comme en quarante avec ma boîte de douze ; j’ai donc fini de tous vous lire & je me suis poilée un max, surtout quand mon boug dit je suis sollers le matin et dormesson l’aprem. Et le soir bouvard sans doute.
>clopine et christiane vous vous portez tort à vous disputer au lieu de mettre toutes vis qualités ensemble vous ne faites ressortir que vos défauts, c’est un comble. Du coup, les autres vous dénigrent alors que vous êtes aimées et que l’on vous donne carte blanche où que vous alliez.
Tâchez d’allier vos forces, je vais tenter pareil avec renato (mais qu’il m’énerve…c’est-y pas dieu possible de m’énerver à ce point-là) ; je sais que c pas gagné mais je vais m’y employer (aux écritures). Quoique n’étant pas, moi, un rond de cuir. Contrairement à lui.
Deux Horace et une Sabine,
Tiraillée à hue et à dia.
On dirait bien que c’est Clopine,
Deux Horace et une Sabine.
D’autres diront qu’elle mendia
Le secours de Cricri câline.
Deux Horace et une Sabine,
Tiraillée à hue et à dia.
ah oui Marcello j’aime beaucoup ce qui est bucolique. Bises aussi.
P.S j’ai un bon pote qui m’apprend la tension de masse niveau deux qui s’est un peu taillé la barbe => il a rajeuni de dix ans (mais aussi il a fini sa maison, ce doit être pour cela…).
Re-bises.
P.P.S merdum pour vous, & tout le meilleur j’espère.
>ah Marcello pour vous et votre amoureuse, puisse-t-elle se laisser faire
INITIUM
Les violons mêlaient leur rire du chant des flûtes,
Et le bal tournoyait quand je la vis passer
Avec ses cheveux blonds jouant sur les volutes
De son oreille où mon Désir comme un baiser
S’élançait et voulait lui parler sans oser.
Cependant elle allait, et la mazurque lente
La portait dans son rythme indolent comme un vers,
—Rime mélodieuse, image étincelante,—
Et son âme d’enfant rayonnait à travers
La sensuelle ampleur de ses yeux gris et verts.
Et depuis, ma Pensée—immobile—contemple
Sa Splendeur évoquée, en adoration,
Et, dans son Souvenir, ainsi que dans un temple,
Mon Amour entre, plein de superstition.
Et je crois que voici venir la Passion.
de Paul Verlaine
bien cordialement
C’est tout de même sympathique de voir des torchons comme LIBERATION imploser, n’ayant plus le nombre suffisant de lecteurs de gauche, prêts à gober les salades d’une rédaction nullophile !
J’attend aussi avec délices -en hommage à ce pauvre Beuve-Méry qui doit se retourner dans sa tombe vrillé de voir où se traîne son enfant- la mort programmée de cet autre papier-cul pourri quotidien, le MONDE de la bergère friquée …. !
Patience ! il suffit d’attendre que la réalité écrase ces incapables, figés dans leurs idées rassies. Bienvenue au nouveau monde permanent…! Uhuhuhu !
Question littérature, car c’est ce qui compte n’est ce pas ? tout le reste n’étant que…, je viens de finir la lecture de SIGMARINGEN.
Ouvrage bien fait. Bizarre. Vaut la peine d’être lu pour le personnage de Julius* pris entre son adhérence le collant au monde aristocratique, troublé, envahi, emmêlé, dans les fils des marionnettes françaises en folie. Curieusement, Passou fait parler Destouches… Vrai ? Faux ? Passons. La fin, élégante et de bon goût, n’est pas crédible. Très politiquement, affectivement, correcte. Dans le maelstrom de la Chute, elle est peut-être véridique, après tout !
En parallèle, j’ai achevé le « Dictionnaire Chronologique des Papes » de Daniel Brun, un poche de 2005. Prodigieusement vivant. Un régal, même pour un athée convaincu…Bouillonnant de vie : la politique et la religion, c’est tout comme !
*Page 287 / Sigmaringen, la fin.
« Pour Mardi gras, la cuisinière eut la bonne idée de distribuer des gaufres à volonté. Il y en eut pour se déguiser et mettre des masques. Pas moi : je le portais déjà. »
(…j’ai pensé à une confidence passoulinienne…)
Pour terminer, toutes nos félicitations au chef de l’opposition J.F.COPE, premier vendeur chez Amazon, qui parti en guerre contre l’innocent « Tous à poil », se retrouve nu comme un ver, sans projet alternatif sérieux !
Notre pauvre contrée attend autre chose que ces combats picrocholins…
Les « poils », c’est pour Copé une obsession. D’ailleurs il se rase 10 fois par jour, pour mieux penser à la présidentielle.
Dernier commentaire avant l’autoroute. Puisque j’aime à la folie toutes les jeunes dames de ce blog prestigieux, et celles qui le sont dans leur cœur, je baise sincèrement leur joue délicate en cette SAINT VALENTIN printanière, que je leur souhaite réjouie ! Bien à vous toutes !
Le merveilleux JC et ses bouses matinales (son oxygène étourdissant de génie), dont les esprits supérieurs se délectent
« la politique et la religion, c’est tout comme »
ah ouais? sans blague !
« des torchons comme LIBERATION »
on sait que t’es abonné à Minute et au Fig
« des torchons comme LIBERATION
imploser, n’ayant plus le nombre suffisant de lecteurs de gauche, »
ils sont abonnés à Libé entre autres, triple crétin
« prêts à gober les salades d’une rédaction nullophile ! »
les conneries du fn tu les veaux bien
JC….. dit: 14 février 2014 à 6 h 46 min
« *Page 287 / Sigmaringen, la fin. »
le temps était à la nuance
qui a vu boemelburg ?
Peut-être là, littérature jeunesse :
http://www.lemasque.com/livre-vert-de-gris-philip-kerr-410281
« Jean d’Ormesson entra dans la Pléiade… et le miracle se produisit : sitôt revêtus de cuir havane, ses romans ridicules se changèrent en œuvres magistrales et tout leur puéril fatras métaphysique en puissantes méditations dignes de Maître Eckhart. »
(Eric Chevillard)
http://l-autofictif.over-blog.com/
yep, avant de prendre la road again,
roulez, jeunesse !
http://www.nancymusic.com/Valentines.htm
« Jean d’Ormesson entra dans la Pléiade… »
Tout part en vrille, c’est le moment de sortir mes vieux Peanuts des cartons…
A quoi ça sert que je me décarcasse à montrer au monde que je suis un Grand Ecrivain, si c’est pour lire tant d’injustices adressées à un fils de la France éternelle ?…
ses romans ridicules se changèrent en œuvres magistrales
je me trouve encore beau..grace à la lampe d’aladin, pas celle à uv, j’ai une belle couenne fumée..lassouline ne me dézingue pas lui, il a de la retenue, le sens critique c’est un métier
pour ceux qui sont habitué a lire des dossiers d’étude marketting seulement..du temps de flaubert c’était le code civil les temps changent..il est pas question de la pléiade mais presque..les harengs pourrissent par la tête
http://authorearnings.com/the-report/
… Fin de nuit proustienne. Je remarque que le rythme de l’écriture de Marcel est précisément celui de la respiration. Parfois dans la même phrase.
« j’envoie un mot à maman pour qu’elle vienne m’embrasser » (inspiration)
« il n’y a pas de réponse » (expiration)
« je vais aller voir la Berma, partir à Balbec ou à Venise » (inspiration)
« cela me donne une telle fièvre que le docteur m’interdit de me déplacer » (expiration)
« Swann croit en la vertu d’Odette » (inspiration)
« il épousera une cocotte » (expiration)
etc., etc. : c’est continuel et incessant, tout comme notre propre respiration. Avec ceci en plus, en direct rappport avec l’asthme : c’est qu’à la fin de chacune des phases, on dirait que c’est la vie même qui se joue. Là où nous autres, pauvres bien portants, nous aspirons et expirons sans y penser, chez Proust le mouvement semble s’immobiliser avant de reprendre, parfois péniblement. Chaque « inspiration » débouche sur une exaltation. Chaque « expiration » pourrait être la dernière, le désespoir ou la déception envahissant le sujet ; les retournements de situation suivent le même mouvement :
« tant pis je serai puni mais je verrai ma mère » (fin de la phase d’exaltation, cela devient une question de vie ou de mort)
« mon père m’accorde la nuit avec elle » (on peut de nouveau inspirer, ce n’est pas passé loin).
Ce crucifié de la littérature qu’était Proust écrivait donc, précisément, comme il respirait. C’est peut-être ce souffle, même parfois brisé, souffreteux, mais souffle de vie cependant, que nous sentons passer sur nous.
Perso, j’y vois cependant une autre dimension, qui rejoint le côté cosmique de l’oeuvre : la respiration de l’asthmatique me semble bien élargie, et rejoindre le mouvement de la mer, de l’océan. Quand je pense à la Recherche, c’est la baie du Mont Saint Michel que je vois : la respiration de Proust, son style, ce sont des marées montantes et descendantes. Et comme dans la Baie, le joyau qui se découvre à chaque mouvement est l’incarnation même de l’oeuvre d’art. Ici un Mont médiéval et céleste à la fois, là un livre où chaque phrase est agitée par le souffle de l’intelligence…
Paul Edel va encore hausser les épaules devant mes divagations, mais bon.
lire tant d’injustices adressées à un fils de la France éternelle
ils sont jaloux de votre sourire renversant
j’emmerde la république du rock..ce péteux a biffer un de mes posts..le seul trés badin et gentillet de son billet..y m’faisait pitché..ça m’apprendra
est l’incarnation même de l’oeuvre d’art. Ici un Mont médiéval et céleste à la fois
..tzzz trouve d’autre acmé que dans les saint des saints de la catholicité..soit un peu plus conséquente clopine
Hors de question de laisser les chefs d’oeuvre HUMAINS à la seule garde d’une propriété cléricale, Bouguereau. Ou, pour mieux vous expliquer : je revendique ma part des immenses richesse du Vatican, na. Et la bible a sa place dans ma bibliothèque, voyons !
… Il est d’ailleurs curieux de votre part, Bouguereau, d’associer l’athéisme à un manichéisme qui relève plutôt de l’esprit religieux. Ce ne sont PAS des athées qui ont détruit les bouddhas de Bâmiyân, enfin, à mon sens.
je revendique ma part des immenses richesse du Vatican
ho ce n’est pas que je veuille te les prendre clopine et je crois que tu sais bien que si c’est bien de main d’homme il avait remis leur esprit entre certaines mains..te croirais tu plus maline qu’eux ?
« Ce crucifié de la littérature qu’était Proust écrivait donc, précisément, comme il respirait. »
Comme crucifié, votre Marcel à l’étouffé a encore à apprendre avant d’avoir réussi tout ce qu’a fait J.-C. : marcher sur l’eau, multiplier les petits pains au chocolat, ressusciter …
Rien compris à votre dernière phrase, Bouguereau. Il doit manquer des mots ?
Revendiquer les richesses du Vatican ? ça va pas la tête ?!
Ce ne sont PAS des athées qui ont détruit les bouddhas de Bâmiyân, enfin, à mon sens.
les iconoclastes prouvent au moins qu’il prennent ça trés trés au sérieux clopine
Il doit manquer des mots ?
non évidemment, je te rappelle que l’oeuvre d’art incarné à la proust c’est le mont saint michel..tes propres mots..c’est comment dire..folklo ? fais un peu l’effort de me comprende, c’est pas dur
immenses richesse du Vatican,
ses archives gardées secrètes les salopards
Euh… Tu aurais préféré que je le compare à du boeuf en gelée (ça aurait été tout aussi proustien, note) ?
« les iconoclastes prouvent au moins qu’il prennent ça trés trés au sérieux »
Ils prouvent surtout qu’ils ne tolèrent aucune autre vérité que la leur, c’est un peu ce que Clopine a fait hier avec Christiane, hélas !
Guglielmo da Volpiano (Isola di San Giulio, 962 – Fécamp, 1031). Élève de Majolo. Artiste et architecte, il contribua à la diffusion (en France) de la culture architecturale romaine — voir la solution de la couverture à voûte.
Willa, sa mère, avait au moment de la naissance de Guillaume un double travail : le travail et la défense de l’île… tenue en siège par Othon le Grand…
Euh… Tu aurais préféré que je le compare à du boeuf en gelée (ça aurait été tout aussi proustien, note) ?
non..évidemment que non..mais au moins ça aurait de ta part un bel effort, que j’aurais peut être salué
suffit dparler du vatican et rénato ramène sa phraise..
« … les bouddhas de Bâmiyân » … prouvent que les iconoclastes sont des crétins incultes… ils auraient du savoir qu’en les détruisant ils réalisaient d’un coup deux des images plus prégnantes du bouddhisme…
(ça aurait été tout aussi proustien, note) ?
oui j’eusse préféré..c’est ça l’probloc avec proust..sans l’environnement il claque..c’est pas forcément un défaut, note
Ne nous attachons pas à une vulgaire représentation humaine … cool !
prouvent que les iconoclastes sont des crétins incultes…
enfin des gars auprés de qui tu passes pour un puits de science avec un gout de baronnesse du dernier chic rénato, un peu de gratitude
« suffit dparler du vatican et rénato ramène sa phraise.. »
Suffit de parler de Proust et JC ramène sa haine !
Pas d’accord, Jacques. Je tolère bien évidemment les croyances des autres, au contraire. Ce qui m’a déplu hier, c’est de voir Christiane, semblable à elle-même, « mettre le doigt » sur un passage de la Recherche (peut-être le seul, et encore, si on le lit d’une certaine manière) qui tendrait à attribuer à Proust un sentiment, un croyance, une appartenance, religieux, et ça, je ne suis pas d’accord. Bon, j’avoue qu’après, ma description du style de Christiane comme relevant d’un pâtisserie sulpicienne n’était pas très gentille. Mais… elle me paraît hélas exacte. Et puis je n’y aurais pas eu recours si la pauvre Christiane ne m’avait pas interdit en quelque sorte d’exprimer mon opinion. Et songez aussi que je n’ai pas utilisé d’insultes comme elle. Et puis zut. Je sais que je peux parfois faire du mal aux autres, je le sais depuis que j’ai dix ans, je fais généralement très attention, beaucoup plus attention que les autres envers moi, d’ailleurs, mais parfois, comme tout le monde, je dérape. Voyez-vous, Jacques, je ne suis pas une sainte, ahaah.
« suffit dparler du vatican… »
Quoi ?! toi, puits à science, ne voit pas la relation entre Guillaume de Volpiano et Mont-Saint-Michel ?
Quel con, ce Bouguereau. (Ne suis pas « du métier »).
Bouguereau : un con académique (je vais vers « le métier »).
Ils prouvent surtout qu’ils ne tolèrent aucune autre vérité que la leur
c’est pas si simple baroz..une vieille lune qui trace dans « l’histoire de l’art » derrière toute société qui avaient un fort pour l’art etc..les romains les aztèques font exception, et il ne toléraient pas tellement d’autres vérité que la leur non plus
Emouvant de savoir que d’Ormesson entre dans la Pléiade.
Après tout, on lit maintenant les posts de bouguereau en sachant qu’un jour ils seront inclus dans le Nachlass.
aprés rénato c’est cheuloux..ma mère de ma mère
Voyez-vous, Jacques, je ne suis pas une sainte, ahaah.
Bon, pour revenir à plus proche de nous :
http://lindseybuttonlikes.tumblr.com/post/22662340957/happy-75th-birthday-to-the-most-mysterious
Suffit d’être soupçonné d’homosexualité et les ayatollahs ramènent la corde !
http://kaelkriss.free.fr/wp-content/iran-pendaison-homosexuels-1.jpg
inclus dans le Nachlass.
à la bibliothèque du congré américain zouzou ! ma tête buriné dans les rocheuses 16 bras et mes deux pieds sur les 2 nabots cheuloux et rénato..les texans viendront en 4×4 boire une bière a mes pieds et mes coifferont la mèche au fusil d’assault..gr!t !
l’île… tenue en siège par Othon le Grand
ah ces sarrasins, toujours eux ..euh pardon: ah ces humanistes du nord
aaargh ! Reçu ça, dans ma boîte mail, à l’instant! (j’ai copié tout, mais vous pouvez arrêter à la fin de la première phrase, hein.) Jacques, Bouguereau, vous croyez que… enfin, ça pourrait être une punition divine ? un châtiment christianesque ? A genoux, Clopine, à genoux et taisez-vous ???
« Répondez moi dans mon adresse courrier personnel
car c’est plus sur:csinelle@yahoo.com
Je mappelle Sinelle CAPWELL à létat civil, je suis de nationalité
Française.
Bon si je vous adresse ce mail,sachiez que c’est l’uvre de DIEU qui
m’a amené à vous choisir parmi tant de mails archives sur le net pour
vous confier cette grande responsabilité dont je suis convaincu que
vous allez prendre comme une bénédiction et un don venu d’une femme de
bonne foi. Bien vrai que je ne vous connais pas, ce que je demande à
DIEU, cest de rendre votre cur saint afin de réaliser mes projets
avec ce DON. Je me sens si mal chaque jour car je ne sais pas si je
vais survivre suite aux différentes opérations. Bien aimé, j’ai peur
de mourir mais la vie ne me laisse pas le choix. Je prie léternel,
notre Dieu de bien vouloir m’accorder une place dans les cieux. J’ai
tant souffert avec ce mal bien aimé.
Mon plus grand souhait que vous pouvez m’apporter est de rester en
prière avec moi car je sais que vous êtes un croyant de Dieu. Je ne
voulais pas quitter cette terre sans se rendre compte que mon argent a
servis aux enfants démunis, pauvres, orphelins et autres, un grand
soulagement bien aimé. Cette responsabilité est lourde à prendre mais
je vous offre cette somme (Deux Millions Vingts Cinq Milles Dollars)
2.025.000 Us $ pour que vous la gérer comme si c’était la votre dans
lintérêt de réaliser mes vux les plus chers au monde .
Parfois, je me demande pourquoi mon existence sur la planète terre car
jai vécu inutilement bien aimé. Je nai pas eu d’enfant mais au moins
j’ai l’affection provenant de votre part et cela me réjouit tellement
que vous ayez penser à moi en ces moments difficiles. Je ne sais
comment vous remercier mais Dieu seul vous le rendra au centuple. Je
suis hospitalisée dans un hôpital en Angleterre .
Je serai très ravie de vous lire pour vous mettre en contact avec mon
institution pour les procédures à suivre afin d’être en obtention de
ma mallette c’est-à-dire de mes biens le plus tôt possible avant mon
opération pour que vous fassiez bon usage.
Je vous souhaite de passer de bons moments et que le Seigneur tout
puissant vous protège et ainsi que votre famille.
Veillez mécrire a cet adresse e-mail: csinelle@yahoo.com
A bientôt Mme Sinelle CAPWELL »
Au secours ! j’ai peur ! Je n’en veux pas, moi, de ces millions de dollars ! Qu’elle les donne à Christiane !!!
Suffit d’être soupçonné d’homosexualité et les ayatollahs ramènent la corde !
les enculés !
Au secours ! j’ai peur ! Je n’en veux pas, moi, de ces millions de dollars ! Qu’elle les donne à Christiane !!!
t’as encore plus mauvais gout que moi quand tu veux clopine..je ne te félicite pas
je viens de finir la lecture de SIGMARINGEN.
on s’en fout
bouguereau dit: 14 février 2014 à 9 h 25 min
Fais gaffe, Bouguereau, n’y va pas. C’est peut-être vrai aussi pour les trouducteurs.
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