Le souci des forêts de Richard Powers
Parfois, on aimerait entrer dans un livre mais on n’y arrive pas. On ne sait pas par quel bout le prendre. Ce serait tellement plus simple de commencer par le début et de terminer par la fin. Seulement voilà, tous ne s’y prêtent pas naturellement, certains sont rétifs à cette convention, allez savoir pourquoi. Pourtant, ce livre qui résiste appelle secrètement le lecteur. Alors celui-ci essaie autre chose, y replonge à sauts et à gambades, finit par comprendre qu’il se croit exclu de cette lecture parce qu’il s’imagine être totalement étranger à son univers, ne s’en tient pas là, va au-delà, vainc son préjugé et se laisse enfin emporter vers ces rivages inconnus, dans cette terre, ce pays, ce continent qui ne sont pas les siens car il en ignore le langage. Il en sort plein de gratitude. Mon cas, je l’avoue, après avoir lu les centaines de pages de L’Arbre-monde (The Overstory, traduit de l’anglais/Etats-Unis par Serge Chauvin, 530 pages, 22 euros, cherche-midi)
Lorsqu’on s’accroche ainsi au nouveau roman d’un auteur, c’est aussi que l’on est encore dans la séduction de ses précédents. Mon cas avec Richard Powers (Evanston, Illinois, 1957) depuis le tout premier paru en français grâce à ses éditeurs Claro & Hofmarcher dans « Lot 49 », l’une des meilleures collections de littérature étrangère en France. Trois fermiers s’en vont au bal (2004) racontait l’histoire d’un jeune journaliste américain qui changeait de vie après avoir été bouleversé par une photo d’August Sander découverte dans une rétrospective à Detroit; stupéfait par sa propre ressemblance avec l’un de ces personnages endimanchés saisis par l’objectif le 1er mai 1914 juste avant que le monde bascule, il plaquait tout pour enquêter sur leur destin, entre la mitteleuropa du monde d’avant et l’Amérique des émigrants à qui tout paraît possible.
Ce fascinant roman picaresque annonçait une œuvre prometteuse ce que la suite des événements ne démentit pas avec Le Temps où nous chantions (2006), Le Dilemme du prisonnier (2013) et d’autres romans encore jusqu’au douzième paru il y a peu. Tous témoignent de la profonde originalité de l’auteur tant sur le plan formel que dans les mondes abordés. Il n’y a que lui pour écrire de pareils livres, avec une telle liberté d’invention. Il a l’habitude de construire son récit autour d’un thème musical, mais on oublie tout cela tant c’est minutieusement agencé Son écriture métaphorique a ceci de particulier qu’elle est toujours très précise sans jamais céder un pouce de son ambition poétique ou de sa fascination pour l’irrationnel.
Des grandes étendues de pins blancs de l’Est aux trouées de chênes du Middle West, des forêts de bouleaux noirs de l’Ohio aux canopées de forêts luxuriantes, sans oublier les arborescences échappées de la théorie des graphes, il retrace cette fois le destin et les parcours de neuf personnages en huit chapitres et autant de nouvelles – il y a un couple parmi eux, totalement étranger au désarroi des forêts jusqu’au jour où… Un artiste au bord de la dépression, un fils d’immigrants indiens devenu un grand vidéaste, un ancien combattant, une garde-forestière sourde …Il est dans tous et dans chacun d’eux, ce qui correspond à ce qu’il appelle « ma schizophrénie d’écrivain ». Pour la plupart, et c’est la grande force du roman, ils n’avaient aucun intérêt pour l’avenir des arbres. Roman-choral, c’est peu de le dire, il est agencé en quatre parties : «Racines, « Tronc », « Cime », Graines » pour dire l’histoire d’une prise de conscience. Ou comment j’ai commencé à me sentir concerné et comment j’ai fini par comprendre qu’un arbre était un être vivant.
Peu de dates dans cette histoire. Juste un rappel de l’Histoire, mais central, par le rôle fondateur tenu pour la plupart des personnages du roman, il n’y a pas si longtemps en 1990, par le « Redwood summer » : sous ce nom, des manifestations d’activistes de la défense de l’environnement trois mois durant dans le nord de la Californie sont passées dans les annales de l’écologie politique ; il s’agissait de défendre les plus anciennes forêts primaires (98% d’entre elles ont disparu aux Etats-Unis) et en particulier le Sequoia sempervirens contre les grandes compagnies du bois dans le cadre des Timber Wars qui ont eu lieu dans la dernière décennie de l’autre siècle.
« De fait, Dougie a la conviction croissante que le plus grand défaut de l’espèce humaine, c’est sa tendance dévorante à prendre le consensus pour la vérité. La première et majeure influence sur ce qu’un quidam pense ou pas, c’est ce que proclament les quidams environnants sur les ondes publiques. Mettez ensemble trois personnes, et elles décrèteront que la loi de la gravité est maléfique et devrait être abrogée, sous prétexte que l’un de leurs oncles est tombé du toit après s’être bourré la gueule ».
C’est du passé entièrement raconté au présent. On ne se demande pas si l’auteur/narrateur habite dans la nature tant il est évident que la nature l’habite. Comme dans La Chambre aux échos (2008), au fur et à mesure que l’on pénètre dans la complexité de cette histoire, on a l’impression de s’enfoncer dans des sables mouvants au sein d’un monde qui nous était familier mais qui nous paraît bizarrement étranger, ce qui est le but recherché. Avec Powers, la nature parle, la forêt est éloquente, les arbres communiquent entre eux. Et pourtant, malgré les apparences, on n’est pas chez des zozos allumés ou des écolos babas mais bien parmi des hommes et des femmes dont le destin a été modifié par la révélation de ce que les arbres avaient à leur dire.
On dira qu’il a trop lu Thoreau sauf qu’on ne lira jamais assez Thoreau. On en fera un lointain épigone de Giono et ce serait tant mieux, d’autant que, comme le rappelle Gérard de Cortanze dans son anthologie Le Goût des arbres (126 pages, 8,20 euros, Mercure de France) qui parait ces jours-ci, on peut se demander si un hêtre n’est pas le personnage principal d‘Un roi sans divertissement. De toute façon, L’Arbre-monde se nourrit bien plus de l’observation des individus et de l’imprégnation de la nature sur leur mode de vie que des livres. C’est à peine si des personnages les citent au passage, ici La Perle une nouvelle de Steinbeck, là une citation du Livre de Job (dans la version de Lemaistre de Sacy, merci au traducteur). Powers nous raconte leur histoire pleine d’histoires, étant entendu que tout ceci ne peut se dérouler que dans le hors-champ des photos, en conservant une dimension poétique, sinon onirique, à l’enquête.
Il serait dommage car réducteur d’en faire le grand roman de la cause environnementale même s’il la sert comme peu d’essais militants y parviennent ; le pire malentendu serait d’en faire un roman écolo (comme nous en prévient l’anthropologue Bruno Latour). Le fait est qu’il ne développe pas une vision du monde mais une sensation du monde, ce qui a un effet plus durable sur les consciences, les sensibilités, les imaginaires et les affects qu’un manifeste théorique, militant ou explicitement politique ; car c’est bien à un changement émotionnel qu’il appelle afin que les humains considèrent enfin les arbres comme d’autres créatures actives qu’eux, ce qui est loin d’être le cas malgré la puissance des anciens mythes :« Nous ne sommes pas seuls au monde ! » Avis à ceux qui le taxeraient d’animiste ou de panthéiste : Powers le prendrait comme un compliment, malgré cela pourrait supposer de pensée magique, car il a voulu rendre un hommage à cette croyance et cette doctrine philosophique. Jusqu’à nous émouvoir lorsqu’il verse dans une mystique du séquoia de l’Est et du châtaignier de Nouvelle-Angleterre.
“S’il y a une dimension politique dans mon roman, c’est celle-là : il y a du sens en dehors de nous, humains. Et nous devons changer notre façon de l’appréhender”
J’ignore si, comme l’assurent les Inrocks « Powers sublime l’écofiction » dans cette riche fresque qui s’écoule sur un siècle. Existe-t-elle seulement au risque de lancer une école littéraire de plus (le pire n’est jamais sûr) ? Ce qui est certain, c’est que Richard Powers ne ressemble qu’à lui-même. Son roman a la vertu de sortir le débat de sa dimension binaire : d’un côté les pragmatiques, de l’autre les naïfs. A le lire, il apparaît que la naïveté relèverait du bon sens. Pas question pour autant de retourner en arrière ou de renoncer aux technologies. Il plaide plutôt pour mettre les outils de la modernité au service de la nature afin de déchiffrer et comprendre le langage des végétaux. Ce n’est pas gagné, malgré le prix Pultizer de la fiction 2019 qui a couronné L’Arbre-monde, même vu de là où il vit désormais, en bordure d’un parc national dans les Great Smoky Mountains des Appalaches, dernières poches de forêts primaires dans le Tennessee. Vraiment pas gagné dans un pays dont le président estime que le meilleur moyen d’éviter et de freiner les incendies en Californie serait d’abattre les arbres…
Ce n’est pas si courant de nos jours, un romancier qui a conservé intacte sa capacité d’émerveillement face au spectacle du monde et qui sait la transmettre. Lorsqu’il marche dans les plaines occidentales de l’Iowa, avec pour seule boussole l’arbre-sentinelle, comme disent les fermiers en évoquant celui que les familles utilisent comme repère lors de leurs promenades du dimanche, il ne peut s’empêcher d’envisager le paysage comme une école d’art primitif. Quand il enseignait à l’université de Stanford, au cœur de la Silicon valley, il se promenait un jour juste au-dessus, du côté des Santa Cruz Mountains recouverts de forêts de Sequoia qui avaient été abbatus pour construire San Francisco. La vision d’un d’eux, de dix mètres de diamètre et de cent mètres de hauteur, âgé de 2000 ans, lui a fait penser :
« L’avenir est en contrebas »
De là est née cette histoire (ainsi qu’il l’a confié à François Busnel dans un bel entretien) entre les arbres et les humains que lui, jusqu’alors ignorant de ce monde et indifférent à son sort, s’est mis à creuser parce qu’il ne l’avait jamais entendue raconter. Et pour la première fois prendre les arbres au sérieux. Un mystère demeure toutefois : non pas que les éditeurs et le traducteur Serge Chauvin aient pris le parti de traduire le titre original par L’Arbre-monde, belle trouvaille, mais comment pourrait-on bien rendre autrement en français The Overstory…
(« Dans la forêt de la Great smoky mountains » ; « Le séquoia géant General Sherman dans le parc national de Sequoia (Californie) » ; « forêt national Redwood » photos D.R.)
1 296 Réponses pour Le souci des forêts de Richard Powers
Tristes nouvelles qui viennent encore de la zone rouge.
« Six personnes, dont un prêtre catholique, ont été tuées dans la matinée du dimanche 12 mai dans une église à Dablo, commune de la province du Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso, a appris l’Agence France-Presse (AFP) de sources locales et sécuritaires. »
le monde
reprocheR, of course.
ed, Chaloux fait partie de ces êtres qui ne peuvent éprouver de sentiments d’admiration pour autrui (surtout les vivants) car cela mettrait en cause la supériorité qu’ils s’accordent. C’est débile d’ailleurs, mais c’est ainsi.
Clopine, si vous disez du mal de Wouellebec -C’est en lisant les fiches de la quiche que j’ai complètement désappris le français-, la dinde de Hambourg va vous voler dans les plumes. Du joli dans le poulailler de Beaubec!
Chaloux, oh, ce « si vous disez » au lieu de « si vous dites » !!!
Chaloux fait partie de ces êtres qui ne peuvent éprouver de sentiments d’admiration ».
S’il s’agit de vous, bien sûr, Clopine. Comment pourrait-on vous admirer? Mais vous me faites beaucoup rire. Quand vous vessez il doit sortir du gaz hilarant.
Chaloux, oh, ce « si vous disez »
Coconne, juste après il y a une parenthèse qui vous indique que c’est fait exprès.
Proust qui fait des blagues de reine mère sur internet:
« Les chausettes d’Archie, Duchesse, sont-elles sèches ? »
Chaloux, oh, ces parenthèses qui apparaissent curieusement dactylographiées comme des tirets !!!
Chaloux, oh, ce « sentiments d’admiration pour vous », alors que j’ai cité Assouline, Boucheron, et évoqué le printemps proustien et tous ses participants !
Oui, ça se fait, Clopine, vous découvrez la lune. Vous êtes encore plus sotte que je ne croyais.
Chaloux, oh, et cette tenue qui vous caractérise dans cette vessie au gaz hilarant !
Chaloux, oh, et cette découverte soudaine de la profondeur de la sottise d’autrui, que vous ne pouviez donc sonder auparavant ?!
J’ai esquissé un sourire en lisant vos quelques mots sur Houellebecq et il est impossible de ne pas être d’accord. La postérité tranchera.
Couencidence : je viens de lire le passage sur la postérité (par par rapport à la sonate de Vinteuil).
Coïncidence
Chaloux, oh, et cette découverte soudaine de la profondeur de la sottise d’autrui
Clopine, je réfléchis longtemps avant de m’exprimer. J’ai toujours pensé que vous étiez une personne tout à la fois joviale, bruyante jusqu’à l’encombrement, et intellectuellement très limitée. L’habitude que vous avez de ne parler que de vous et de vos principes, votre ridicule misérabilisme, votre humilité de papier mâché, les bornes si étrangement étroites de vos raisonnements où parait si rarement la raison, m’en semblaient d’incontestables indices. Mais je me taisais, jusqu’au jour où vous avez vraiment passé les bornes, ceci bien que je comprisse le sens de votre désespoir.
(Ma petite devise personnelle, si j’en avais une, serait à tirer du traité de chasse de Gaston Phoébus : « Le renard tournoie longtemps en son pays avant que d’en sortir ». Je suis un renard, je l’ai toujours été.)
: 12 mai 2019 à 18 h 04 min
les 3j à la pensée étriquée,si l’hébreu vous fait mal parce qu’il faut travailler au kibbutz, et aussi bien aux orangeraies qu’aux jardins qu’à la cuisine avant d’avoir dutemps à soi pour étudier ce qu’on veut et lire ce qu’on veut , vous avez la mémoire courte , mais on ne va pas loin avec la déclinaison d’emmerder sur un blog
dormez bien,et si le roi Arthur vous parle de sa foret ,foutez la paix à ses chevaliers et ses fées:ce n’est pas de votre entendement ,l’histoire littéraire,même en collant aux femmes qui l’ont apprise à bonne école;je ne vous répondrai plus
Chaloux, oh, cette devise (l’avez-vous seulement bien comprise, à défaut de l’avoir lue ?) qui, si vous l’adoptiez, vous décrirait précisément tel que vous êtes : un renard, peut-être, mais incapable de « sortir de son pays » : merci d’indiquer si précisément que vous tournez indéfiniment en rond !!!
ce qu’on sait en kibbutz:
«Nous transformons chaque arbre en une entité numérique», a déclaré mardi le cofondateur de SeeTree, Barak Hachamov. «Nous produisons un dossier médical pour chaque arbre.»
Selon Hachamov, la société recueille et analyse des données sur des arbres individuels au niveau d’un agronome expert, mais avec le potentiel pour le faire sur une échelle de millions d’arbres. SeeTree collecte des données à l’aide de drones équipés de caméras et de capteurs, d’un réseau de capteurs de sol et d’équipes au sol. Ensuite, selon Hachamov, la société utilise des algorithmes d’apprentissage automatique et d’intelligence artificielle, «ainsi que l’intelligence humaine», pour analyser des points de données clés, notamment la quantité et la qualité des fruits produits par un arbre.
Hachamov a déclaré que la technologie de SeeTree peut aider à contenir les maladies des plantes, aider les agriculteurs à irriguer et à fertiliser les parcelles plus efficacement, et à terme, augmenter la production de fruits.
SeeTree a été fondé par Hachamov, un entrepreneur en série et conseiller stratégique de Google Launchpad, Israel Talpaz, un vétéran de la communauté du renseignement israélien âgé de 30 ans, et israélien âgé de 30 ans, et Guy Morgenstein. La société emploie 40 personnes dans des bureaux à Tel Aviv, en Californie et au Brésil.
JJJ, ne pas oublier de rajouter dans le glossaire elbouguien :
Annelise Roux : anlyz
Clopine, c’est comme ça que tu comptes faire tomber la fièvre !
Ma pauvre Clopine, tout ce qu’on vous tend, même l’or, devient immédiatement entre vos doigts de l’ordure. Plus je vous trouve sotte, plus je vous trouve sotte. Sur ce point, au moins, est-on sûr de ne pas tourner en rond : la route est sans fin.
Chaloux, oh, et cette prétention à « réfléchir longtemps avant de s’exprimer », alors que vous accumulez les posts en moins de temps qu’il n’en faut pour les lire !
Chaloux, oh, et ce sous-entendu comme quoi vous me tendriez « de l’or », alors que vous m’insultez gravement depuis des lustres !
Je suis prompt au dialogue. Mais vous n’êtes pas à la hauteur.
Chaloux, oh, et cette vraiment sublime tautologie, qui, sous vos doigts, prend tout son sel « plus je vous trouve sotte, plus je vous trouve sotte » ! Autant me dire que mon nez est grand… (confondre mes mollets avec mes chevilles, je vous en dispense, vous l’avez déjà fait).
Je ne vous insulte pas, Clopine, je vous lis, je vous décrypte, et je vous juge. Comme je le fais pour n’importe quel auteur. Ce n’est tout de même pas moi qui vous oblige à rédiger toutes ces sottises et à les rendre publiques!
Chaloux, et cette « hauteur » brandie par vous et qui serait donc une mesure que le monde devrait universellement adopter : mais vous êtes magnifique d’aveuglement sur vous-même, dans cette expression méditée que vous vous accordez, savez-vous !
grâce à ce réseau souterrain, la science avait déjà montré que les arbres pouvaient garder vivantes les anciennes souches de leurs pairs abattus pendant des siècles, en les nourrissant d’une solution de sucre par leurs racines. Mais une nouvelle étude montre que cette relation est encore plus intense entre les arbres.
Des chercheurs de l’université suisse de Bâle, dont le Dr Tamir Klein (Institut Weizmann, Israël), ont mené des expériences dans une forêt helvétique pour découvrir comment se comporteraient les épicéas avec des concentrations de CO2 plus élevées dans l’atmosphère. Pour leur étude, ils ont donc pulvérisé du carbone 13, un isotope du carbone, dans la canopée de la forêt de sapins centenaires.
ECRIVEZ-NOUS POUR :
PUBLIER UN ARTICLE
ECRIRE À L’ÉDITEUR
POST-DOCTORAT EN ISRAËL
PARTENARIAT, ÉVÉNEMENT
CONTACTER UN CHERCHEUR
SOCIÉTÉ, TECHNOLOGIE
A LA UNE
QUI NOUS SOMMES
Présentation
Communiqués
Comité scientifique
Equipe
Galerie photos
PARTENAIRES
Israël
France
Partenaires média
Associations
SPONSORS
CONTACT
DERNIER NUMÉRO
NUMÉRO 18
NUMÉRO 17
NUMÉRO 16
NUMÉRO 15
NUMÉRO 14
Numéro 14 d’Israël Science Info
NUMÉRO 13
ENVIRONNEMENT
Suisse – Israël (Weizmann) : les arbres partagent la nourriture entre eux par leurs racines
PartagerShare on FacebookTweet about this on TwitterShare on LinkedIn
Dr Tamir Klein, Weizmann Institute of Sciences Dr Tamir Klein, Weizmann Institute of Sciences
Le 23 mars 2017 par Israël Science Info desk
dailygeekshow. Les végétaux, et notamment les arbres, échangent bien plus entre eux qu’on ne pouvait le penser. Ces dernières années, plusieurs études ont montré l’existence d’un réseau entre les végétaux, appelé le « Wood Wide Web » et via lequel ils communiquent, par exemple en s’avertissant mutuellement de dangers via des signaux électriques. Pour cela, la flore utilise un réseau mycorhizien, c’est-à-dire la colonisation par les filaments mycéniens de champignons, des racines d’une plante.
Dès lors, grâce à ce réseau souterrain, la science avait déjà montré que les arbres pouvaient garder vivantes les anciennes souches de leurs pairs abattus pendant des siècles, en les nourrissant d’une solution de sucre par leurs racines. Mais une nouvelle étude montre que cette relation est encore plus intense entre les arbres.
Des chercheurs de l’université suisse de Bâle, dont le Dr Tamir Klein (Institut Weizmann, Israël), ont mené des expériences dans une forêt helvétique pour découvrir comment se comporteraient les épicéas avec des concentrations de CO2 plus élevées dans l’atmosphère. Pour leur étude, ils ont donc pulvérisé du carbone 13, un isotope du carbone, dans la canopée de la forêt de sapins centenaires.
Comme s’y attendaient les chercheurs, une partie du carbone a été recueillie par les épicéas ciblés via la photosynthèse. Mais, plus surprenant, environ 40 % s’est retrouvé dans les racines d’arbres voisins, des hêtres, des mélèzes et des pins. Les scientifiques ont ainsi calculé que sur un seul hectare de forêt, quelque 280 kilogrammes de carbone, soit 4 % de celui absorbé par la forêt, se transmettent entre les arbres à travers le sol.
Si l’on savait déjà que les arbres se nourrissaient d’air, de dioxyde de carbone, de lumière et d’eau, cette découverte nous apprend qu’ils tirent aussi leur croissance de carbone qu’ils produisent eux-mêmes et qu’ils partagent avec leurs voisins. En revanche, il semblerait que ce partage soit spécifique aux arbres et que les autres végétaux n’y prennent pas part.
« plus je vous trouve sotte, plus je vous trouve sotte »
Cela indique le caractère vraiment limité de vos interventions! On est comme saisi par votre sottise. Sotte! sotte! sotte! C’est un cercle vicieux!
Chaloux, oh, et cet « auteur » qui vient sous votre plume quand vous me qualifiez, et qui est en totale contradiction avec ce que vous m’accordez de talent… Mais enfin, arrêtez de trébucher ainsi,à chaque coin de phrase, où l’on va finir par croire que vous ne connaissez pas le sens des mots que vous employez, ce qui serait gênant pour un logorrhéique néanmoins plein de tenue comme vous, convenez-en…
Merci pour le billet. In der Tat ein Billet qui donne envie de lire Richard Powers et de lire aussi Gérard de Cortanze et son anthologie Le Goût des arbres. Et cela me rappelle des souvenirs de lecture de jeunesse – au Gymnasium Schramberg nous lisions « Das Wort für Welt ist Wald (The Word for World is Forest (Ursula K. Le Guin))» comme « Schullektüre (lecture scolaire)». Je pense « Overstory » sera ma lecture anglophone pour les prochaines semaines …..
Chaloux, oh, et ce 20 h 02 qu’on sent si longuement médité, si parfaitement maîtrisé avant d’être exprimé, à votre si bonne habitude !
Enfin, se faire remarquer en dormant dans le froid d’une maison abandonnée, sur un matelas dégonflé, alors qu’on a parfaitement les moyens de s’offrir une chambre d’hôtel décente, -et ce à plus de 65 ans-, c’est passer pour une idiote, se couvrir de ridicule, auprès même des braves gens qui vous avaient recueillie! Et venir le raconter ensuite ici, pour faire l’auteur. On rêve!
Est-ce qu’elle ne se voit pas!
J’abandonne…
Chalous, oh ! Et cet abandon aussi dégonflé que mon matelas pneumatique, qui vous rend finalement aussi pathétique que lui, à votre sens : merci !
arbres remarquables
https://ecotree.fr/blog/arbres-remarquables-le-film
… Car justement, Chaloux, vous qui déniez aux autres des lectures attentives, vous auriez dû vous apercevoir que mon matelas ne se dégonfle pas, et vous devriez aussi savoir que je n’ai pas encore 65 ans… Hurk hurk hurl, c’est bien cela ?
Clopine, je vous qualifie d’auteur parce que vous faites l’auteur, et qu’on sent chez vous une colère grandissante de ne pas être reconnue comme un auteur. Dans un théâtre – la littérature est un théâtre- il y a généralement des coulisses. Votre prose est un théâtre sans coulisses, comme celle de beaucoup d’autres prosateurs que je ne nommerai pas car je n’en ai pas le temps. Quant à la dinde de Hambourg, elle n’a même pas de scène, peut-être seulement, et encore, un minuscule trou de souffleur dont je ne veux rien savoir!
Hurkhurkhurk!
« Delaporte le faux dévot »
Je ne suis pas ce qu’on pourrait appeler un « dévot ». Plutôt un « grand catholique » tout ce qu’il y a de plus normal, dans la tradition française, fidèle à Vatican II.
Et tu vas à Lourdes, Delaporte ?
« Et tu vas à Lourdes? »
Sans doute comme la vache va au taureau.
Chaloux, oh, ma colère grandissante que vous savez, vous, mesurer, comme de bien entendu, alors que vous êtes incapable de maîtriser la vôtre, toujours sur les lieux du drame avant même que celui-ci n’a commencé (car si vous aviez lu mon texte au lieu de vos certitudes, vous auriez compris que je me félicitais des circonstances qui m’ont permis de vivre une nuit proustienne, mais ça, évidemment vous ne pouvez le comprendre, puisque pour vous camper sur un lit pneumatique correspond à une sorte de déchéance sociale, sans même que vous vous rendiez compte du sentiment de supériorité qu’un tel sentiment dévoile !
clopine,le sieur Chaloux s’en prend aux femmes et les harcèle pour se faire voir ;on n’en peut plus;moi, je vais renoncer à lire les échanges(qu’ils disent)sur ce blog dont j’ai appris l’essentiel de grossièreté, de mauvaise foi, et de m’as-tu-vuisme;c’est la déconsidération de tout effort de pensée et de ses produits;
il y a eu le cirque avec WGG dont ils n’ont rien appris sinon que WGG a fichu le camp;épargnez nous ce spectacle !merci
erratum « n’ait commencé », bien sûr. Moi, ce qui me souffle, outre votre incapacité à sortir de vos jugements de classe, c’est cette ignorance que vous avez de vos contemporains ; parce que je suis d’une autre couche sociale que vous, parce que, c’est vrai, je fais attention à mon budget, parce que je préfère un hébergement gratuit à une chambre d’hôtel, vous en concluez que je cherche la compassion : mais vous êtes insultant jusque dans vos préjugés, savez-vous ?
J’ai pratique, comme un nombre absolument incommensurable de gens, le camping pendant des années et des années. Petite, d’abord, avec ma famille. Jeune mère de famille, ensuite, au bord d’une rivière d’Ardèche qui nous rendait tous profondément heureux. Jamais, avant de vous lire, je n’avais considéré que dormir sur un matelas pneumatique était dégradant
LE PARISIEN MAGAZINE. Peter Wohlleben, l’enchanté de la forêt
Anne-Claire Genthialon
23 février 2017, 14h42 | MAJ : 24 février 2017, 7h35
Peter Wohlleben, l’auteur de La Vie secrète des arbres.
Felix von der OstenPeter Wohlleben, l’auteur de La Vie secrète des arbres, plaide pour un rapport équilibré entre l’homme et la nature. Nous l’avons rencontré sur ses terres, en Allemagne.
Peter Wohlleben aime beaucoup Le Seigneur des anneaux, la trilogie de J. R. R. Tolkien.Rien d’étonnant:tout de vert vêtu, le grand forestier de 52 ans ressemblerait presque à un Ent, cette créature à l’apparence d’arbre qui protège les forêts de ce monde imaginaire. Mais Peter Wohlleben n’a pas toujours été un gardien des bois. Son livre s’ouvre d’ailleurs avec cette confession:« Quand j’ai commencéma carrière, j’en savais à peu près autant sur la vie secrète des arbres qu’un boucher sur la vie affective des animaux.»
J’aime mieux un arbre qu’un homme
Disait l’auteur de la Pastorale
Et c’est vrai que j’envie
Votre persévérance d’oiseaux et d’insectes
Arbres qui ne savez que monter
Et offrez sans jugement aux étoiles interrogatrices
Le charivari du monde
Clopine dit: 12 mai 2019 à 20 h 33 min
Mais vous ne comprenez rien. Mépris de classe. Ce que je vous reproche c’est de ne pas suffisamment vous respecter et de venir raconter ça ici sans aucune conscience. Et ma pauvre vieille, vous croyez-vous seule à avoir fait du camping?
dormir sur un matelas pneumatique était dégradant
non clopine, ce qui est dégradant,ce sont les échanges urkhiensauxquels il ne faut pas prêter un orteil;inutile de le répéter ici;ce n’est pas le lieu ni le filqui peuvent le justifier
L’Homme qui plantait des arbres
Pour que le caractère d’un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l’idée qui la dirige est d’une générosité sans exemple, s’il est absolument certain qu’elle n’a cherché de récompense nulle part et qu’au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d’erreurs, devant un caractère inoubliable.
Le film
Chaloux, je me respecte si peu que j’affirme qua ma mauvaise nuit de Combray m’a rapprochée, plus que n’importe qui, de l’univers de Proust. Franchement, vous êtes bouché, là !
ce blog n’appartient pas aux contributeurs:s’ils ont passé une entente avec P.Assouline qu’ils la mettent en valeur ;c’est l’opinion de P.ASSOULINE qui prévaudra à mes yeux;c’est inouï ce désir de se metytre en avant aux dépens de gens qu’on insulte sans les connaître et en prétendant les connaître,les avoir vus,rencontrés ;cela rend ce blog non prestigieux comme certains veulent le dire mais infect avec sa psychologie pitoyable ,sa dictature des « identités »de camping
Clopine, cette idée grotesque que vous croyez intelligente -et qui n’a rien à voir avec Proust car les chambres de Proust sont confortables,- à aucun moment, Marcel ne vous dit qu’il s’est fait « héberger » dans une boulangerie désaffectée- vous cache le reste.
Une prochaine fois, évitez de faire allusion à mon pseudo dans vos posts. Cela vous évitera d’être confrontée à tant de vérités à la fois!
que « planter un arbre est aussi miraculeux pour israël,cela peut s’appréhender par la blague racontée par le philosophe israélien Ami Bouganim
si tu es en train de planter un arbre et qu’on te dit que le messie frappe à la porte, plante ton arbre et après va à la porte;
si les erdéliens s’imaginent planter un arbre en écrivant un post, ou se prennent pour le messie, je sors
bonne soirée
Chaloux, mais vous êtes une buse ! Ce n’est pas l’hébergement dans une chambre désaffectée qui m’a rapprochée de Proust cette nuit-là, mais la difficulté à appréhender un espace inconnu, l’anxiété de la solitude, la persistance de la solitude et la difficulté à respirer normalement, compte-tenu, pour moi, de la crève attrapée ce jour-là, pour lui, de son asthme.
franchement, Chaloux ! Vous croyez que j’ai écrit un texte misérabiliste pour provoquer la compassion : gravissime contresens, qui n’est pas dû à une quelconque maladresse de ma part, mais bien aux oeillères épaisses de vos préjugés sociaux !!!
Pardon : la persistance de l’INSOMNIE !
@je sors
Le cinquième évangile pourrait se résumer à ça
https://www.youtube.com/watch?v=GgUFrU6Rh_E
Ma pauvre Clopine, préparez un duo de claquettes avec la dinde de Hambourg, car vous êtes exactement comme elle : vous ne comprenez rien à rien. Si je suis une buse, vous êtes une bien étrange volaille. Allez coucher dans votre poulailler et brisons-là.
ça, c’est une très bonne idée que nul ne fasse allusion au pseudo de quiconque, ni ne l’appelle par « l’heure « ! bref que chacun écrive ce qu’il pourrait dire qui ne soit pas « en réponse évidente à tel ou tel autrement que par un contenu réfléchi;
Bis.
Ma pauvre Clopine, préparez un duo de claquettes avec la dinde de Hambourg, car vous êtes exactement comme elle : vous ne comprenez rien à rien. Si je suis une buse, vous êtes une bien étrange volaille. Allez coucher dans votre poulailler et brisons-là.
Je n’ai aucun préjugé social. Je suis un strict républicain. Mais je pense, pauvre Clopine, qu’un ciron a plus de matière grise que vous.
Ne vous inquiétez pas, Chaloux et Clopine, je pense qu’au fond vous vous aimez beaucoup.
Vous devriez vous rencontrer.
« j’affirme qua ma mauvaise nuit de Combray m’a rapprochée, plus que n’importe qui, de l’univers de Proust »
Le « plus que n’importe qui » est un peu prétentieux et désobligeant, Clopine…
Le spectacle de vos deux ego bataillant pour avoir raison, sans aucun souci des autres, est proprement navrant !
Pour finir en beauté, le Vautrin d’Edmond Guiraud avec la troupe de la Comédie française, des comédiens formidables comme Jacques Sereys ou Andrée de Chauveron.
« j’affirme qua ma mauvaise nuit de Combray m’a rapprochée, plus que n’importe qui, de l’univers de Proust »
–
Ça fait très méthode Coué.
Un mauvais plumard à Lamotte-Beuvron, et c’est adieu Marcel. On va voir ce que valent les nuits de Hambourg, mais je ne suis pas très optimiste non plus.
(Jazzi, tes jugements de morale à la c… te ressemblent comme deux gouttes d’eau).
@21h05
Bis
L’homme qui plantait des arbres
Recit de Jean Giono
Le film, avec la voix de Ph Noiret
Les nuits de Hambourg se passent avec des sacrés de Birmanie. C’est pas rien.
« L’arborescence » serait un joli titre mais désormais trop connoté à l’univers digital.
Exact. « Le plafond de vert »…pour le fun…
voilà une anecdote qui m’enseigna :dans un séminaire, que le professeur considérait comme sa « mine », il venait de dire que personne ne connaissait plus « le droit des gens » et comme il était un grand lettré, je crus pouvoir protester d’une citation de Proust que je relisais alors, Proust qui reproche à son père d’ignorer le droit des gens ;alors le maître de me dire « laissez Proust tranquille »; je me le suis tenu pour dit ;je n’ai plus protesté , et j’ai finalement quitté le séminaire dont l’autre nom,selon le patron, était: »le poulailler »;
bonsoir,la volaille comme on appelle je crois « les flics »
…
…pour Notre Dame ( cathédrale ); quelques poutre de séquoia, ( pas de problèmes de longueurs, ou de résistances des matériaux à of course,!…Ah,!Ah,!etc,…
…
« avec des sacrés de Birmanie » qui pètent et leur maîtresse qui se la pète à mort.
sur « le droit des gens »,ce que dit wiki,
Le droit des gens est une traduction du latin jus gentium1 (gens, gentis, signifiant « nation », « peuple ») qui désigne soit les droits minimums accordés aux membres des peuples étrangers pris individuellement, y compris ennemis (devenus les droits de l’homme), soit le droit des nations étrangères prises collectivement.
Le droit des gens, appelé aussi dans la tradition protestante droit naturel public, est à l’origine du droit de la guerre et du droit international.
@les Noces de Cana [take no prisoners]
Un résumé pour les nuls
https://www.youtube.com/watch?v=1zgja26eNeY
La suite c’est du cinéma, éventuellement
Bah, Jazzi, c’était surtout une pensée consolante. Et j’en ai si souvent besoin…
Et, plus que n’importe qui, j’aurais dû dire « plus que n’importe quel festivalier ». Mais je persiste et signe !
Déforestation : les forêts émettent plus de CO2 qu’elles n’en absorbent
Militer pour le droit à dire n’importe quoi sous prétexte qu’on en a besoin me semble vraiment limite.
Ce qui rapproche de Proust, c’est la lecture de Proust. Tout le reste n’est qu’illusion.
Ou, c’est aussi une caractéristique de ce blog qu’on ne puisse répondre, au tac au tac, à une insulte ou une calomnie sans être renvoyé dos à dos avec son insulteur et son calomniateur, dans une sorte d' »égalitarisme » qui gomme ainsi toute attaque et qui tend à faire croire à une responsabilité identique entre la victime et l’agresseur.
Chaloux accumule les contre-vérités : il lit le récit d’un matelas pneumatique qui se dégonfle alors qu’il n’y en a aucun dans mon récit, il subodore un misérabilisme ayant pour but de chercher la compassion parce que j’indique avoir préféré la solution gratuite que me proposait Laurence Grenier, il croit que je me plains d’un inconfort qui n’était que minime comme l’indique dans le texte (mais voilà comment il le lit, c’est-à-dire en y voyant des mots qui n’existent pas) l’allusion au bain chaud, il met en doute ma sincérité, et le tout avec les épithètes les plus insultantes, les plus déplaisantes, avec un tel sentiment de sa supériorité qu’il se permet, en plus, de me « juger », comme il le dit.
Mais si je me mets, histoire de lui rendre la monnaie de sa pièce en tentant, sait-on jamais ? de lui ouvrir les yeux sur sa façon de faire, en reprenant dans ses propres interventions tout ce qu’il reproche dans celles d’autrui, (les fautes de français, les approximations, les jugements de valeur, les postures psychologiques…) voilà que le blog soupire et nous renvoie dos à dos.
Alors qu’à mon sens, une hiérarchie existe. La moindre des honnêtetés demanderait que l’on remarque que ma première épithète agacée (le mot « buse », appliqué à un homme qui ne sait pas lire, puisqu’il a cru que j’appliquais à Proust une situation inconfortable, ce qui prouve qu’il n’a rien compris à mon texte) n’est apparue qu’au bout de quinze échanges, contre des insultes flagrantes, dès le premier post de Chaloux.
Mais cette inégalité-là n’est jamais relevée. Soupir ! Et c’est ce type d’injustice qui permet à ce blog de contribuer aux mauvaises pratiques que, pour ma part et j’espère bien qu’on m’accordera au moins cela, j’ai toujours, toujours, déploré, aux rebours des Màc, Alba et autres Chaloux qui en font leur marque de fabrique.
« les fautes de français ».
Pas besoin d’effectuer de fines analyses pour voir que vous êtes largement aussi insultante que moin Clopine.
Quelles fautes de français?
Ma pauvre vieille,k vous déraillez complètement.
« vous me disez » en place de « vous me dites », justifié, a posteriori comme de bien entendu, par une volonté de parodier Ed : à d’autres.
Marie Sasseur dit: 12 mai 2019 à 21 h 24 min
j’espère qu’après vos propos plus qu’ignobles les autres commentateurs se tapent de vos liens à la con et de vos avis éclairés.
la seule chose avisée que vous seriez en droit de faire c’est de disparaître, je veux dire sans rechanger de pseudos, ça sert à rien, on reconnait votre connerie sans avoir besoin de lire votre pseudo !
Au moins, moi, Chaloux, je sais reconnaître mon erreur, quand j’en commets une. Tandis que vous, avant de reconnaître que vous avez dégonflé un matelas qui a parfaitement rempli son office, la saison des campings aura eu lieu depuis belle lurette…
Mais pauvre vieille démente de Clopine, c’est dans le post même!
Chaloux dit: 12 mai 2019 à 19 h 12 min
Clopine, si vous disez du mal de Wouellebec -C’est en lisant les fiches de la quiche que j’ai complètement désappris le français-
Le seul posteriori de cette histoire, c’est que vous lisez avec votre gros posteriori.
Vous êtes vraiment une quiche vous aussi.
… Car vous avez cette prétention : juger la production d’autrui (quand ce n’est pas autrui lui-même), alors même que vous vous révélez incapable de la lire un peu sérieusement. C’est quand même impayable de fatuité et de cuistrerie, quand on y songe. Surtout quand vous croyez m’avoir abattue au point d’ajouter « vous vous y reprendrez à deux fois, avant de me citer », alors qu’au moins, vous pourriez reconnaître que je n’ai fait que, très fidèlement, vous reproduire dans le texte, en incluant votre splendide réflexion qui montre l’étendue de votre sagacité à propos du printemps proustien « cette kermesse imbécile ». Auriez-vous honte de cette opinion, pour que vous tentiez ainsi de me dissuader d’en faire état ? Ce serait le premier pas vers la sagesse, mais j’en doute. Quelqu’un comme vous n’a jamais honte, et plus il sort d’énormités, plus il se pavane.
21h41
Bis
la seule chose avisée que vous seriez en droit de faire c’est de disparaître, je veux dire sans rechanger de pseudos, ça sert à rien, on reconnait votre connerie sans avoir besoin de lire votre pseudo !
Mais c’est vous, Clopine, qui vous pavanez à longueur de journée à raconter vos histoires sans queue ni tête, prétentieuse comme trois poux sous vos dehors d’humilité, à étaler votre vie privée que personne ne vous demande, et vos contentements de demeurée, avec assassinat de dindons, draps salis par l’amour, insultes que vous croyez impalpables mais qui sont celles de votre esprit dérangé. Ils doivent être contents à votre bureau que vous ayez enfin foutu le camp. Ils doivent bien respirer et bien rigoler. La romancière s’est fait la malle. Malheureusement, ici, ça ne s’arrange pas.
cqfd
Voila oui, cqfd, je trouve votre prose inepte, votre esprit limité et primaire, et je pense que le printemps proustien est une kermesse inutile et ridicule.
Chaloux, personne ne vous empêche d’occuper cet espace avec ce que bon vous semble plus intéressant , racontez et si ce ne sont pas vos oies dindes et cochons , ce qui fait le sel de vos jours. Vous êtes sérieusement occupé alors pourquoi ne pas conter après tri sélectif quelques anecdotes auxquelles votre talent littéraire rendra justice ou bien amenez le compte rendu critique de vos lectures, découvertes artistiques diverses et voyages . Cela me parait une meilleure idée que ces sempiternelles critiques qui certainement réussissent pas à laisser une empreinte de votre personnalité si arborescente.
Clopine : Chaloux, (…)Et je vis exactement là où je veux vivre, et avec ceux précisément que j’ai choisi : pourriez-vous sincèrement en dire autant ?
Je m’aperçois que j’ai oublié de répondre à cette insulte déguisée. Oui, je vis où je veux et avec qui je veux. Que je me refuse à étaler quoi que ce soit ici doit en effet paraître très suspect à une exhibitionniste de votre acabit. Mais je ne vous apprendrai pas (encore que) que ceux qui en épandent le plus sont ceux qui ont le plus de choses à cacher. Ce qu’il y a sur ma table est tout à fait correct et conforme à mes vœux.
De votre côté, vos textes expriment tant de frustrations qu’on a peine à vous croire.
Bérénice, je lis Fins de partie d’Emmanuel de Waresquiel. Un très beau livre sur la fin de huit écrivains, dont Léautaud, Gracq et le Prince de Ligne. CNRS/Biblis 10 euros.
Chaloux, oh ce dernier post ! Quelle expression si longuement méditée nous offrez-vous là, vous qui n’avancez jamais rien sans en peser judicieusement les conséquences… Mais savez-vous : la marmite de votre mépris contient tant de personnes qu’on s’y sent au chaud, en fait. Car du coup, on y barbote avec des personnes qui, à mon sens, valent tout simplement mieux que vous, Chaloux, vu que vous n’arrivez tout bonnement pas à leurs chevilles… Comme l’érudit et délicieux Tadié, encore un imbécile qui participe à la kermesse…
Chaloux à 20h28
Sans doute comme la vache va au taureau.
Contente.
Ma pauvre Clopine, vous faites erreur, dans cette marmite ce sont vos fientes qui vous réchauffent.
j’ai toujours dit ma reconnaissance à J.Y. Tadié que j’ai d’ailleurs abondamment lu. Est-ce votre cas?
J’avais même il y a quelques temps, donné le lien de cette conférence passionnante de Jean-Yves Tadié.
https://www.youtube.com/watch?v=jzPJq41Hxec
Quelle pravda vous faites, ma pauvre Clopine… Et vous n’avez pas honte.
la saison des campings
Avec le dérèglement climatique ce devient hypothétique.
Me souviens de ce camping improvisé fin avril en Suisse sous deux mètres de neige. (50 cm). Ai renoncé depuis à fêter anniversaire en Suisse.
Enchaîné.ce dimanche deux films. Mid 90 pour pouvoir en parler avec Delqporte et Demain tout va commencer pour pouvoir en parler avec Hamlet.
Drôle, le père est prégnant dans les deux.
Pour une orpheline comme moi qui vient de perdre son père dans des conditions s effroyables, c’est porteur.
26/05/2019
Le camping de Bordénéo à Le Palais(56) vous propose de découvrir : A la recherche du jardin perdu… Autour de Marcel Proust Le Palais
Dans Mid’s 90, les pères sont particulièrement absents.
La mère dépressive, dépassée, le grand frèreviolent et muet.
Pas trop aimé.
Ma mère pas du tout. Veut sortir du cinéma le cœur léger et l’ esprit réjoui.
Pas trop le cas.
Bcp, énormément, terriblement de violence.
J’ai la fièvre, Chaloux, et je suis tenace. Mais pourtant, si votre but enfantin est « d’avoir le dernier mot », je vous laisserai la place, bien sûr, car ce sera juste une preuve de maturité de ma part, mais enfin : vous qui n’écrivez pas une ligne sans l’avoir longuement pesée, comment pouvez-vous qualifier d' »imbécile » une manifestation où l’une de vos (rarissimes) admirations a sa place ? Ne prenez pas la peine de me répondre car il n’y a, en réalité, aucune réponse autre que votre emportement à déclarer, encore et toujours que les raisins sont trop verts, quand vous n’êtes pas convié à les manger.
Et comment qualifier, Chaloux, cette attitude qui consiste à hanter un blog, tout en tenant à longueur de commentaires des propos méprisants sur son hôte ? Je présume que, dans la vraie vie, vous êtes de ces invités qui, au lieu de féliciter ceux qui vous invitent, commentent lourdement le raté d’une sauce ou la lenteur du service, incapables de discerner que leur présence est bien la pire erreur que les hôtes ont commise. Rien que pour cela, vous devriez remercier Pierre Assouline. Mais il est vrai que vous n’en aurez pas l’occasion, puisqu’il sera, lui aussi, à la kermesse imbécile que vous dédaignez si ouvertement…
Que voulez-vous, des gens admirables peuvent se trouver dans les plus étranges kermesses. En revanche, Stéphane Bern, Pierre Assouline, et le fantôme boulanger d’une vieille boule de campagne rassie posé sur un matelas dégonflé, y ont (pas hi han!) leur place de plein droit. Avec le président de conseil général qui est une prise du plus haut comique et quelques autres, sans doute.
Pour moi, ce que je k’ ai pas aimé, c’ est que souvent, durant le film, me suis dit ce n’ est pas un film c’ est un documentaire sur le skate, et en // me disais c’est une autobiographie.
Ai pas trop aimé la tronche de Stevie non plus. M’ a pas émue.
Ai énormément apprécié le gosse noir foncé ( dans le métro ma maman me demande souvent » mais pourquoi dieu a – t’ il fait des gens tout noirs ?)(ce sont les questions de ma maman)(aujourd’ hui, un était blessé au front et je lui ai fait remarquer que c’ était tout rose ou c’ était blessé) qui prend en charge Sunburn et qui lui dit :
« je n’ ai jamais vu un gosse autant frappé que toi ; tu n’as pas à subir cela ».
Il tient la route get ado. passionné de skate. Plus que tous les autres réunis.
J’ ai bien aimé aussi la manière dont Stevie s’ intègre dans la bande, celle dont il accepte les plus loufoque, la découverte du sexe n’ étant pas la moindre (mais il est trop.petit !!!) et puis son attachement à ses potes.
« Drôle, le père est prégnant dans les deux. »
« Dans Mid’s 90, les pères sont particulièrement absents. »
??
Moi je suis sortie de mid 90’s le coeur léger. La fin (si on peut appeller ca une fin ahah) est belle, à l’image du film.
Bah, Chaloux, l’essentiel est que vous n’y soyez pas : cela rend l’air plus respirable.
où c’était blessé
la chair est rose
C moins pire que la chair est triste.
« suis dit ce n’ est pas un film c’ est un documentaire sur le skate »
Oh mais pas du tout, mais alors pas du tout. Vous êtes la première personne que j’ai lu à avoir eu cette impression. Au contraire, le skate n’est qu’un prétexte pour filmer ce qu’il y a de plus important à cet âge-là : intégrer une bande. Et c’est d’autant plus vital pour ces gamins issus de familles terribles (l’un se fait taper dessus par sa mère, l’autre a perdu son petit frère, etc.)
Et alors la bouille de Stevie, mon Dieuuuu. Surtout quand il parle de son expérience sexuelle, très mignon et drôle. En revanche, je partage votre tendresse pour Ray.
Clopine, Assouline est un prosateur et un homme en débat, qui s’investit dans des engagements politiques et que je commence à cerner (parce que je m’y suis intéressé, et que je ne me contente pas de lui léchouiller le fondement en répétant bêtement notre hôte: notre hôte ainsi que vous venez de le faire, et comme c’est votre habitude). J’alimente le débat tout en regrettant qu’il n’arrive pas à la cheville d’un Camus (Albert) qu’il ne sait évoquer qu’en sanglotant mais sur le pas duquel il n’a pas réglé son pas, c’est le moins qu’on puisse dire. Assouline est moins un homme de lettres qu’un symptôme d’époque, comme les bubons de la peste, et c’est ainsi que je l’envisage. Lui dois-je un culte?
La fin c’est un film dans le film.
Bonne nouvelle que Fourth…tourne et devienne -comme il le veut réalisateur. Avec ses trois neurones. Et so enfance gâchée.
Oui, cela fait partie de ce que j’aime bien. Belle fin.
Musique atroce tout le long. Non, pas Sting me suis surprise à penser. Aussi violente que le thème.
Nous n’avons pas tous les mêmes moyens d’avoir le cœur léger. Moi, j’ai enlacé un cerisier en rentrant. Cela m’a rassénérée.
Jazzi
C’est très exactement celui-là, un orme de Saint Gervais.
Demain, préciserai.
Aussi demainsur Omar Sy papa gâteau, omniprésent, dévoué, aimant et attentif avec Gloria (l’aurait bien volée à l’aéroport lorsque bébé).
Chaloux, il ne s’agit pas, bien entendu, d’un culte, mais de quelque chose que oui, vous lui devez (ainsi qu’à tous, ainsi qu’à moi) et qui n’appartient ni à votre univers ni à votre vocabulaire, à savoir la courtoisie élémentaire qui est le préambule à toute commerce humain. Mais bon : vous êtes si sûr de savoir cerner autrui que vous avez sûrement remarqué votre propre grossièreté, et que vous vous en félicitez, ahaha !
Hier (et oui, il est minuit passé), j’ai enfin regardé LGL de mercredi dernier. Passionnant. Le témoignage d’Élie Buzyn est terriblement proche de celui de Vladek Spiegelman (disponible ici : https://tomtomlatomate.wordpress.com/2019/05/01/lintegrale-maus-art-spiegelman/) : la corde prêtée pour ne pas que l’uniforme 2 tailles au-dessus ne tombe, la marche de la mort, le typhus au moment de la libération et duquel il guérit grâce à un conseil.
Je ne sais plus qui m’en avait parlé ici, mais j’ai aussi été très suprise d’entendre Ginette Kolinka dire qu’à aucun moment elle ne s’était sentie coupable d’avoir survécu. Je pensais sincèrement, à cause de l’abondance des témoignages allant dans ce sens, que c’était un sentiment partagé par la quasi totalité des rescapés. Et puis tout au début, je me suis dit « bon sang mais « Kolinka » » ?! N’a-t-elle pas un lien avec le batteur de Téléphone ? Et bien oui !
Ensuite, pour continuer sur ma lancée, j’ai regardé le témoignage de l’immense Simone Veil en 2005 chez FOG. Un élément m’a marqué, car inédit : la sexualité (très présente, apparemment) entre déportés privilégiés.
Bref, je me suis sentie très graine ce dimanche après-midi.
(Ensuite j’ai perdu 15,30 € et plus de deux heures de ma vie au cinéma).
Clopine, il était inimaginable que ne pouvant avoir le dessus, car je le répète vous êtes un esprit limité et bas (il existe des esprits limités pleins de hauteur), vous ne mettiez enfin Assouline sur le tapis. Quant à la courtoisie élémentaire, on voit comment vous la pratiquez ici depuis des années, avec quelle perfidie, bassesse, méchanceté, prétention, orgueil, sournoiserie, exhibitionnisme, contentement de soi, crétinerie. Sur ce point, personne n’a de leçon à recevoir de vous. Ma pauvre. Vous êtes experte.
Ed
Ray, merci.
Je n’ai pas aimé la bouille de Stevie. L’acteur. Sa bouche mince.
L’ai trouvé parfois émouvant. Ai détesté lorsqu’il se fait battre par Ian son frère aîné.
Ai bien aimé lorsqu’il est content de lui dans sa première intégration dans son groupe lorsqu’il va remplir le bidon d’eau, fier comme d’Artaban.
Il n’y a pas de mon dieuuu qui tienne.
À de rares exceptions près – bien aimé les « noirs » finaux, pas d’images pour ne pas filmer de gros moments de violence, l’accident de voiture etc..
Ai été gênée par ce ressenti que c’est un type qui raconte son histoire à lui. D’il y a 24 ans. Une génération.
Ai pensé à Xavier Dolan qui est aussi dans une forme d’autobiographie fictionnelle (comme Almodovar) mais qui vous emporte dans son histoire.
La salle était pleine. Grande salle.
« Musique atroce tout le long »
Oh mon Dieu, rose. Mais c’est sublime ca. C’est la substantifique moelle de la décennie.
Mode vieille co.nne on « à l’époque où on savait encore faire de la vraie musique » mode vieille c.onne off.
Mais bon : vous êtes si sûr de savoir cerner autrui que vous avez sûrement remarqué votre propre grossièreté, et que vous vous en félicitez, ahaha !
Il serait trop amusant que vous n’ayez noté votre propre grossièreté qui se promène ici comme une grosse dame obèse depuis plus de dix ans. Et puis (ahaha !) en fin de phrase, s’il vous plait, fermez la bouche…
Pardon, pas fini ma phrase
à de rares exceptions près, belle pudeur dans certaines ellipses, n’ai pas vibré dans ce portrait de l’adolescence, comme dans le Mud de Jeff Nichols par exemple.
Ce doit être une question de repères. Ce ne sont pas les miens.
Bien cordialement, toutefois
« La salle était pleine. Grande salle »
Quand je suis allée le voir la semaine dernière au cinoche, il n’y avait qu’un petit groupe de filles en dehors de nous deux, mais le film était à l’affiche depuis très longtemps en Allemagne.
Wouarf, c’est hurk, hurk, hurk, qui me dit ça ! Bon, Chaloux, l’effet du doliprane est en train de s’espacer, et je vais vous laisser la place qui vous revient de droit : juste devant votre modestie, quoi. Dommage qu’elle ressemble à un vide intersidéral, vu qu’elle n’a jamais existé.
Quant à votre modestie, on se demande bien où elle est passée… Je vous souhaite une très mauvaise nuit.
Ed
à 0h18
Mais justement Ed, vous avez tout bien compris : sans aucune intention de vous heurter, cette musique m’arrache les deux n’oreilles.
Pas Sting gémit elle dans sa baignoire.
Ed à 0h27
Ça alors ! Au César, que des garçons, jeunes et en bande.
Avons raté le prologue, peut être est-ce une grosse lacune.
Bonne nuit Chaloux et Clopine
Ed
Hier, que veut dire
sentie très graine ?
Sur quel conseil pour lutter contre le typhus ?
Cela me tue cette histoire d’être victime et de devoir s’excuser parce que l’on n’éprouve pas de culpabilité.
Un lien avec le batteur de Téléphone : bravo ! Les liens dans la vie sont géniaux.
Nota : ai enfin fini de découvrir Endoume, c’est mon quartier élu de Marseille.
Dont le coeur est, bat et palpite au Vieux Port.
En sortant de la salle, je me suis trompée de toilettes et une odeur pestilentielle m’a donné envie de vomir. Ce n’est qu’en tournant la tête que j’ai vu les urinoirs. Alors je me suis dit que notre idée de l’hygiène des hommes était forcément en dessous de la réalité. Beurk. Triple beurk.
Hamlet, je suggère pour ma part un boycott de l’espace des commentaires du blog. Pourquoi ?
Par solidarité avec Lavande
(non seulement a) victime par alliance de « validisme »/ « ableism » et en même temps accusée de discrimination et b) harcelée en tant que mère adoptive, mais surtout, mais bien plus, car nous ne sommes pas encore sur un campus américain, parce qu’elle a été attaquée d’une façon vile dans ce qu’elle a de plus cher) tant que des excuses en bonne et due forme n’auront pas été présentées par « Marie Sasseur ».
Ce boycott, je le pratique (sans tambour ni trompette, à cette longue exception explicative près) & compte continuer.
Mais comme je ne nourris aucune illusion quant à mon importance ici je préfère lancer un appel aux habitués du blog et partenaires de conversation de « Marie Sasseur » qui rendraient la privation (autrement plus) sensible.
J’ajoute que ceux qui boycotteraient l’espace des commentaires en retireraient probablement quelques bénéfices annexes susceptibles de contrebalancer l’état de manque :
— ils prouveraient en acte leur solidarité (je pense notamment aux commentateurs qui, comme Clopine, ont autrefois beaucoup échangé avec Lavande) : comment les taxer ensuite de nombrilisme puisqu’ils auraient combattu la malveillance qui ne les visait pas ? Comment les accuser encore d’exhibitionnisme puisqu’ils accepteraient de se taire aussi longtemps qu’il le faudrait ?
— ils (tous sont concernés) accorderaient leurs grands principes affichés avec leur pratique
— cela permettrait peut-être de réconcilier les adversaires du jour autour d’une cause plus grande que leur petite personne et leurs susceptibilités
— sans même parler des bienfaits d’un tel « jeûne » (détox moins chère que la sève de bouleau)
— ils s’éviteront enfin cette réflexion cruelle lorsque viendra leur tour de subir non pas de banales agressions mais des coups bas disqualifiants : quand elle s’en est prise à Lavande, je n’ai rien dit, parce que je ne suis pas père/mère ou bien parce que je suis père/mère biologique, parce que mon conjoint est valide…
Chacun connaît les formules de Martin Niemöller, mais apparemment d’un savoir abstrait. « Aux heures les plus sombres » de ce blog, il serait bon d’en tirer une ligne de conduite
— enfin, on verrait bien que la flatterie (envers « le patron »), qui a fâcheusement donné l’impression d’assurer l’impunité à un commentateur espagnol particulièrement ordurier, ne paye pas toujours
Nous soutenons Lavande et l’avons majoritairement appuyée lors des attaques injustes de Marie Sarasse. Espérons qu’elle nous revienne bientôt. Si on devait boycotter le blog à chaque attaque injuste et deg.ueulasse, on aurait commencé bien plus tôt. Proposition complètement débile et surtout tardive.
Me demande bien si -de mémoire d’Isengrin- la caractéristique d’un renard ne serait pas d’être malin ?
@Si on devait boycotter le blog à chaque attaque injuste et deg.ueulasse, on aurait commencé bien plus tôt
Une tirade extraite de Forest Gump ?
musique pour vous saluer
https://www.youtube.com/watch?v=p9JFfysFaKA
Lavande ne devrait pas se décourager si vite, les attaques sur ce blog sont généralement du blabla. Je le sais, j’en suis moi-même souvent la victime, en tant que grand catholique revendiqué, notamment. On me traite de dévot, de bigot, de tartuffe. Cela ne me fait ni chaud ni froid. je ne répond même pas. Je renvoie ceux qui m’attaquent ou m’insultent à leur propre insignifiance. Lavande, vous leur accordez trop d’importance. Laissez passer. Les chiens aboient, la caravane passe.
x, votre appel au boycott a été entendu !
J’espère que la ligue du lol y répondra favorablement.
Leur abstinence et la vôtre, vous sera salutaire, en mémoire du seul commentaire de vous dont je le souvienne et où vous aviez salement mis en cause, pour sa défense de la littérature, André Markowicz.
« En sortant de la salle, etc. »
C’est vrai que certains mâles devraient apprendre à pisser droit ; mais puisqu’il semble mission impossible, le mieux c’est d’avoir une bonne vessie afin de se passer de latrines publiques — moi, j’ai résolu comme ça.
C’est aussi vrai que les gérants portent une part de responsabilité, car cet handicap de certains mâles étant connu, un brin d’attention à la propreté des lieux ne serait pas un luxe
J’ajoute x que je ne connais » lavande » que par ses commentaires sur la rdl.
Je pense qu’elle est partie quand elle s’est rendue compte de ce que l’expression « homosexuels normaux : pouvait avoir de choquant. Pour quelqu’un qui a un frère handicapé en fauteuil roulant et un autre homosexuel, laminé par « la normalité » attendue d’un milieu petit bourgeois conformiste.
Sinon pauvrix, pour en revenir au billet qui est le cadet de vos soucis, je suis, depuis toute petite, pour la biodiversité.
Ce sont mes freres d’âme, x. Par adoption, si vous préférez.
Je me souviens avoir échangé avec Traube de l’opportunité de pisser assis. Propreté des lieux bien à part, la vessie se vide mieux, ce qui empêche la formation de résidus minéraux nocifs pour la prostate. Résultat des courses, certains intervenants ont cru bon mettre en doute la virilité d’un mâle de l’espèce qui pisserait assis — entre temps le Ministère de la santé de la Suède a conseillé cette pratique, justement pour sauvegarder la prostate…
(Psst, x, pour votre gouverne, et par charité : ed-d-hamlet,bouguereau, et toute la clé usb: un seul malade)
Le Kapo prépare son prochain bucher.
La guerre du feu 😉
Pcomme collabo capo avec un un c. Combien de fois faudra t-il vous le repeter ?
« Un arbre de Porphyre (en latin arbor porphyriana) est une ontologie structurée en arborescences hiérarchiques, inventée par le philosophe néoplatonicien Porphyre au iiie siècle, et dont la logique de construction correspond à trois rangées ou colonnes de mots : la rangée du milieu contient les séries du genre et de l’espèce, et forment l’analogue d’un tronc ; les rangées de gauche et de droite contiennent les différences, et sont analogues aux branches d’un arbre. Ce système de classification permet de subordonner les genres et les espèces sous des genres supérieurs, afin de classifier les espèces réelles, par exemple les espèces animales »
wiki
Hamlet – 22h41 et X – 0h55
Bravo et merci. Effectivement quand je vois la Sasseur nous la jouait pacifique et s’émerveillant des arbres et de la bonté d’êtres exceptionnels avant de citer le film de Giono et que je relis les deux commentaires qu’elle a osé adresser à Lavande, (sans oublier ceux qu’elle adressa à Jazzi qui releva immédiatement l’ignominie des paroles de sasseur, je suis écœurée.
Je rappelle le commentaire de Lavande.
Lavande dit: 6 mai 2019 à 11 h 10
« Grande promenade hier après-midi, malgré le froid, suivie d’une séance de cinéma avec des amis. Au retour je jette un œil aux commentaires et je lis les Marie SS de 14h-15h.
Je jette l’éponge. Pas envie de participer à un blog où sévit 24h/24 une bonne femme aussi gratuitement odieuse. »
et ceux, ignobles, de sasseur qui ont légitimé cette réaction de Lavande :
Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14 h 44, citant d’abord partiellement Lavande :
« Mais j’ai des ami(e)s homosexuel(le)s parfaitement banalement normaux. »
Ils sont en fauteuil roulant ? »
(Evocation de son époux décédé)
Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14 h 41
« Ou plutôt si, je sais pourquoi.
Car ce truc monstrueux de labo, ne pose pas la question qui la taraude.
Aurait-elle adopté un enfant qui sera homo ou lesbienne. »
(« Le truc monstrueux de labo » étant Lavande, Et son enfant évoqué dans la 2e partie de ce commentaire avant d’imaginer cette question perverse)
Jazzi a immédiatement réagi :
Jazzi dit: 5 mai 2019 à 14 h 49
« De plus en plus élégante, voire carrément sordide, MS ! »
Réponse ignoble de sasseur:
Marie Sasseur dit: 5 mai 2019 à 14 h 53 min
« Quand un vieux gay qui se prostitue ici du matin au soir et du soir au matin pose des questions de vieux pédophile, qu’il comprenne que le sordide, c’est pas lui qui est en mesure de le voir. » Puis, à 14 h 25 min : « Non, vous n’aurez jamais l’honneur, ni d’honneur, jazzy. Gaffe à pas vous faire épingler pour des penchants délictueux. »
Et après le commentaire bouleversé de Lavande le 6 mai 2019 à 11 h10 :
Clopine dit: 6 mai 2019 à 11 h 23 min
revenez vite, Lavande ! (mais nulle condamnation des dires de sasseur… Elle entamera même un échange badin avec sasseur, quelques heures plus tard : « Clopine dit: 6 mai 2019 à 18 h 08 min : « Non, Marie, je ne connais pas André Bucher. Jamais lu… »…Clopine dit: 6 mai 2019 à 19 h 40 « Ah, Marie, oui, si vous saviez… »
Claudio Bahia :
Claudio Bahia dit: 6 mai 2019 à 12 h 29 min
« Lavande dit: 6 mai 2019 à 11 h 10 min
Grande promenade hier après-midi, malgré le froid, suivie d’une séance de cinéma avec des amis. Au retour je jette un œil aux commentaires et je lis les Marie SS de 14h-15h.
C’est ça qui serait bien: à heure fixe la Marie SS nous déverserait ici sa brouette de haine, et nous, à heure fixe aussi, on « ferait un grand détour ou on se fermerait les yeux ».
Quand à Lavande, c’est le charme et la gaité personnifiée »
le mien :
christiane dit: 6 mai 2019 à 12 h 38
@Lavande dit: 6 mai 2019 à 11 h 10 min
« Je n’avais pas lu, Lavande. Sasseur est vraiment ignoble ! Je comprends votre révolte et votre dégoût mais imaginer ce blog sans vous est une grande tristesse.
De plus, votre remarque était tellement juste : la banalité dans un sens du contraire de l’exclusion, du mis à part. C’est chercher des ressemblances, des proximités, un fonds commun d’humanité. Votre remarque fait preuve de bon sens, comme toujours, sans tomber, justement, dans le conformisme qui sépare les gens en catégories. Vous prenez le temps de penser et vos commentaires, s’ils sont trop rares, ici, sont toujours pertinents. Vous êtes une rebelle, savez dire NON, laissant à chacun le soin d’approfondir vos pensées.
Revenez vite. »
Il y a eu X, aussi. Je n’arrive pas à retrouver le commentaire.
Et ce dernier commentaire de Lavande :
« Merci Jazzi et x pour votre soutien. Je fais une pause. Je reviendrai peut-être dans quelques temps. Comme je n’ai pas grand chose à dire, je ne vous manquerai pas beaucoup. »
Alors, encore une fois MERCI à hamlet et à X.
Les reconstitutions sont toujours un peu réductrices, mais la folle dingo a enregistré l’essentiel.
La vie privée de Lavande qui ne regarde qu’elle.
J’avais oublié la réaction de JJJ :
Janssen J-J dit: 6 mai 2019 à 11 h 35
« Il est vrai qu’elle a l’art de refroidir les promenades quand on a besoin de retrouver un peu de chaleur. Mais voyez, serait trop heureuse de rester enfin seule à seule avec son frère passoul sur leur rdl… Eh bé non, car on n’y sentirait plus que les effluves méphitiques d’un purin d’ortie au vinaigre. Plus de thym, plus de lavande, plus de lanoline, plus de rose, impossib’ !
Il faut rester, coûte que croûte ou croûte que coûte. Faire ses ablutions matinales pour se laver journellement des teignes et de la gale. S’essuyer, se parfumer, s’honorer, se resplendir. S’indifférer. Voilà ce qu’il faut faire. Escoucher le chant de la terre :
« L’état d’esprit du soleil levant est allégresse malgré le jour cruel et le souvenir de la nuit. La teinte du caillot devient la rougeur de l’aurore ».
Et la mise au point de X adressée à JJJ sur le terme « normalité » employé par lavande :
x dit: 5 mai 2019 à 19 h 48 min
« Même si vous ignoriez pourquoi il s’agit d’une méchanceté odieuse et non de « ruer dans les brancards », votre discours reste complètement à côté de la plaque : normal = rien à signaler, c’est-à-dire que justement on ne définit pas une personne par telle ou telle caractéristique, on ne l’assigne pas à une identité globale en fonction d’une seule qualité ou d’un unique état de fait. »
@Marie Sasseur dit: 13 mai 2019 à 8 h 47 min
Vous feriez mieux de vous effacer. J’aurais pu ajouter bien des commentaires ignobles que vous avez adressés aux une et aux autres comme à Bouguereau… Vous êtes le mal incarné.
aux uns
J’insiste. Je ne retire absolument rien de mes 3 commentaires en reaction à : » j’ai des amis homosexuels banalement normaux »
Je dois vous « boycotter » pour la journee. A plus tard.
Pollution pollution, va falloir encore tout décontaminer !
rose, tu aurais dû amener ta mère voir « Les Crevettes pailletées », je suis sûr qu’elle aurait plus apprécié que cette histoire d’enfant battu en skate. Plutôt que de voir cette comédie dans une salle du Marais, avec un public concerné, je suis allé le voir dans un cinéma de quartier, à Gambetta (20e) un après-midi de la semaine passée. Là, le public, plutôt clairsemé, tenait du club du troisième âge, et m’a paru ravi !
Parle-nous de ce quartier de Marseille qui a ta préférence !
De la conférence de Tadié à laquelle elle a assisté (sans doute disant à toute l’assistance médusée: « je suis pauvre, je suis indigne, ce soir je couche par-terre »), Clopine a retenu qu’il lui a fallu se pencher pour voir le conférencier.
Amen!
« Pcomme collabo capo avec un un c. Combien de fois faudra t-il vous le repeter ? »
Pour vous, c’est Kapo !.
Je crois que « forêt noire » est le nom d’un gâteau en français
bonne journée
Le pâtissier Josef Keller, né à Riedlingen en Souabe (1887-1981), revendique la paternité du gâteau de Forêt-Noire et dit l’avoir créé pour la première fois en 1915 au Café Agner, qui n’existe plus, dans la ville de Bad Godesberg, devenue aujourd’hui un district de la ville de Bonn en Rhénanie-du-Nord-Westphalie. Selon une recette rédigée par Josef Keller en 1927, le gâteau était fait avec une pâte sablée et ne comportait qu’une seule couche, contrairement à la version courante d’aujourd’hui. Les caractéristiques communes étaient le mélange cerises-chantilly-chocolat, ainsi que la chantilly aromatisée au kirsch1. Plus tard, ses employés souhaitant pouvoir rapporter le gâteau chez eux, le pâtissier aurait ajouté la génoise pour le rendre plus transportable2.
D’après Udo Rauch, archiviste municipal à Tübingen, c’est plutôt le pâtissier Erwin Hildenbrand, originaire de cette ville, qui aurait « inventé » le gâteau au printemps 19303.
C’est en 1934 que le gâteau de Forêt-Noire est mentionné pour la première fois dans un écrit (« 250 Konditorei-Spezialitäten und wie sie entstehen » de J.M. Erich Weber, Radebeul 1934)4.
frictions littéraires à Marseille
http://ohlesbeauxjours.fr/programme/
La forêt-noire, un gâteau légendaire déjà centenaire
https://france3-regions.francetvinfo.fr/grand-est/la-foret-noire-un-gateau-legendaire-deja-centenaire-997889.html
Quand il est mort il y a tout juste un an, le 22 mai 2018, on a beaucoup dit que Philip Roth avait arrêté d’écrire depuis un moment. C’était vrai et faux à la fois. Ce géant de la littérature américaine avait renoncé au roman en 2010, mais il n’était pas un retraité si oisif. On lui doit de remarquables discours, de brefs essais, et même une extraordinaire lettre à Wikipédia, qui corrige méthodiquement les notices consacrées à son œuvre par l’encyclopédie en ligne et commence par ces mots fameux : « Chère Wikipédia, Je suis Philip Roth. »
Cette lettre, dans une version intégrale jamais publiée, ces discours et textes divers, dans lesquels il revient avec humour sur son parcours, paraissent aujourd’hui dans une somme intitulée « Pourquoi écrire ? », qui reprend également deux autres livres théoriques de l’écrivain : « Du côté de Portnoy et autres essais » et « Parlons travail ».
LIRE AUSSI Sexe, Kafka, Juif… Philip Roth en 9 mots-clés
Philip Roth est-il « une source crédible » quand il s’agit de Philip Roth ? Ce n’était pas l’avis de Wikipédia. Wikipédia devrait lire ces
sur l’obs
« Je me souviens avoir échangé avec Traube de l’opportunité de pisser assis. Propreté des lieux bien à part, la vessie se vide mieux, ce qui empêche la formation de résidus minéraux nocifs pour la prostate. Résultat des courses, certains intervenants ont cru bon mettre en doute la virilité d’un mâle de l’espèce qui pisserait assis — entre temps le Ministère de la santé de la Suède a conseillé cette pratique, justement pour sauvegarder la prostate… »
J’ai pris l’habitude de pisser assis, car c’est plus reposant et plus confortable, et plus propre. Et donc meilleur pour la santé. Que des avantages. Dans le roman de JP Toussaint, L’appareil-photo, le héros, qui est un oisif, va à un moment pisser. Il prend son temps, et bien sûr s’assit. Ce roman montre comment un homme doit pisser. Le sage pisse assis. L’homme universel, au-delà des préjugés débiles.
vous vouliez Hambourg?
Il est capable de traduire du grec ancien, du latin, de l’anglais et même du patois hambourgeois. Et il n’oublie pas d’apostropher la Camarde, qui le guette et se rapproche.
Il en appelle ainsi à François Mauriac, 82 ans, répliquant au perfide Jean-Luc Godard : « Ce n’est pas parce qu’il s’imagine que j’ai un pied dans la tombe qu’il faut me marcher sur l’autre. » Et s’il cite, in fine, ce mot de Béatrix Beck : « La vie continue, ce n’est plus la mienne, mais qu’importe », c’est pour mieux la contredire : « Ne nous demandez pas, chère Béatrix, de subir l’injustice de mourir et, en plus, d’être contents ! » En somme, Dominique Noguez s’est cabré jusqu’à son dernier soupir.
Jérôme Garcin OBS
Chaloux, je n’en aurais jamais parlé, mais puisque vous insistez très lourdement… J’étais assise à côté d’un homme charmant, un lettré à la sincérité désarmante, avec qui j’ai échangé quelques mots. Il m’a montré sa carte d’adhérent à la société des amis de Proust, m’expliquant que cette carte ouvrait droit à des gratuités ou des remises de prix sur pas mal de manifestations (comme toutes les cartes d’adhérents). Je lui ai alors demandé le tarif d’adhésion. Il ne s’en souvenait pas , mais cela devait être de l’ordre de 10 ou 15 euros, d’après lui, j’aurais tort de m’en priver !
j’ai voulu suivre les conseils de mon charmant voisin, et suis allée voir la dame adéquate. Sauf que ce n’était pas 15 euros, mais 48.
Deux réflexions me sont venues alors : la première, c’est que 48 euros une adhésion à une association à laquelle, par la force des choses, je ne pourrais pas vraiment participer (loin de Combray, pas dans le milieu parisien concomitant, et quand je vois les tarifs du printemps proustien, définitivement hors de ma porté) eh bien, c’est effectivement trop cher…
de deux, l’homme charmant avait donc cette bienheureuse ignorance de la réalité du prix des choses. Ce qui est le signe même, dans un autre genre, du fossé qu’il peut y avoir entre le gouvernement actuel et les Gilets Jaunes.
J’ajoute enfin que j’ai constaté, à Combray, le triste phénomène qui transforme un nom célèbre en objet de marketing. De la même manière que n’importe quel objet usuel (éponge, coton, jus de fruit, vêtements…) est vendu plus cher si son packaging le destine « aux tout-petits » et qu’il est vendu dans le rayon « bébé », de la même manière, n’importe quel paquet de madeleines (même pas bio) est surcoté, si le mot « Proust » est écrit sur le paquet et si la photo de l’écrivain s’étale complaisamment sur le « produit ».
Proust est devenu une marque, comme toutes les autres marques de notre vie. (test : prenez un enfant de 12 ans, montrez-lui dix espèces différentes de feuilles d’arbre en lui demandant d’identifier les essences. Puis demandez-lui de nommer 10 marques de vêtements ou d’objets à partir des logos -la petite virgule de Nike, la pomme d’apple, etc.. Comptez les points.)
Chaloux m’accuse de vouloir attirer l’attention sur mon manque de moyens financiers, sur ma pauvreté, alors même que je me considère comme plus riche que n’importe qui sur ce blog, et que je ne suis certes pas envieuse. C’est qu’il ne voit pas que je me préfère, moi qui n’ai rien à vendre, ma position à celle des marchands du temple…
Et puis tout est si relatif. Je peux ainsi manger tout à loisir les oeufs de mes oies, que des parisiens achètent jusqu’à 2 euros pièce, ce qui prouve qu’en ce qui concerne le rapport au monde, c’est bien l’argent(et le capitalisme qui est le mode opératoire de cet argent) qui est le responsable de la folie de notre monde.
Si jamais je réécris ma petite nuit chez Proust, je pense cependant que je mentirais, afin d’éviter les interprétations totalement délirantes des types comme Chaloux. Ce que je veux dire dans ce texte peut parfaitement se passer dans une chambre « normale », au confort banal. Ce n’était certes pas ça l’important, mais bon, Chaloux préfère ça…
Pour la mise en retrait de Lavande : on me reproche, si j’ai bien compris, ma réserve en ce qui concerne Marie Sasseur : je regrette l’absence de Lavande, mais j’adresse la parole au troll qui l’a découragée, c’est cela ?
…
je crois avoir suffisamment déclaré à quel point je détestais les trolls pour ne pas avoir à le répéter.
Et j’avais, en son temps, demandé le soutien de Lavande vis-à-vis des attaques dont j’étais moi-même victime. Lavande n’a jamais répondu à cette demande, elle n’est jamais intervenue dans aucune « passe d’armes », elle est toujours restée silencieuse
Je ne fais donc que prendre exemple sur elle, et, tout en regrettant son départ, je fais silence sur ce qui peut l’avoir causé. Tout comme elle, vous dis-je.
Et non, je ne « coquette » pas avec Marie Sasseur. Je sais parfaitement que c’est un troll. Mais voilà : je parle parfois avec les trolls, parce qu’il est à peu près impossible de faire autrement;
Et même, parfois, il arrive que les trolls, malgré leur cruauté et leur propension à salir autrui, soient… drôles, et plein d’esprit. Sisisi.
M’enfin, la propension de Christiane à vouloir toujours enrober mon pseudo d’un nuage de soupçon comme quoi je serais moi-même une sorte de troll universel est risible, et surtout montre la profondeur de son ressentiment. Ah là là. Que voulez-vous : c’est une des marques de la bêtise, que de préférer croire une ineptie absolue plutôt que de remettre en question, et donc d’abord d’en admettre l’existence, la peste émotionnelle dont on est atteint.
JE CROIS que je n’ai pas compris ce qu’est un troll sur internet, surtout depuis que Clopine a traité de troll LSP où je me souviens d’avoir lu un billet sur les arbres que je n’ai pas réussi à retrouver pour vous le signaler
vous aurez plus de chance que moi?
il me semble qu’on peut ici signaler l’arbre de Jessé
qui a une très riche iconographie;
pour les oublieux du lundi matin , défini par wiki
L’arbre de Jessé est un motif fréquent dans l’art chrétien entre le xiie et le xve siècle : il représente une schématisation de la généalogie de Jésus, c’est-à-dire l’arbre généalogique présumé de Jésus de Nazareth à partir de Jessé, père du roi David.
Clopine arrêtez, sincèrement, il n’y a rien à en tirer. Toute tentative de dialogue avec un « hater » et dans ce cas doublé d’une pervers narcissique est un puits sans fond. Par ailleurs, vous n’avez rien à vous reprocher. Ce type s’en prend à vous parce que ses cibles habituelles soit ne le lisent plus, soit se sont barrées parce qu’il les a poussées à bout.
Tout à fait, Clopine.
Il y a entre vous et cette sasseur des accointances certaines et suspectes. Il n’est qu’à relire votre échange ! « toujours enrober mon pseudo d’un nuage de soupçon », oh oui, de plus en plus…
De plus quand vous vous lâchez après moi, vous êtes très comparable à cette sœur, oh, je voulais dire sasseur.
Je finis par trouver très très judicieux le portrait que dresse Chaloux de vous…
A bon entendeur, Salut !
un arbre fabuleux qui changea de nom
https://www.youtube.com/watch?v=H4rnKO1ES2g
@Ed dit: 13 mai 2019 à 10 h 56 min
« Par ailleurs, vous n’avez rien à vous reprocher. » hum ?
« Ce type s’en prend à vous… soit … ». Soit, Ed, parce qu’il en sait plus que nous…
Je le réécris, ici, je n’ai AUCUNE confiance en clopine même si je lui reconnais une belle plume.
« Et j’avais, en son temps, demandé le soutien de Lavande vis-à-vis des attaques dont j’étais moi-même victime. »
Lavande est la sagesse même, Clopine, et s’il fallait prendre chaque fois la défense de « l’éternelle victime », rôle dans lequel tu te complais à loisir, on n’en finirait jamais !
Tu oublies de dire que Christiane est montée récemment au créneau pour demander à Chaloux de vous lâcher un peu la grappe à toi et à Ed, et qu’en réponse celui-ci, comme à son habitude, l’a copieusement insultée…
Pourquoi n’as tu pas plutôt profité de l’opportunité offerte par Passou et Paul Edel sur le rapport entre Virginia Wolf et Proust ? Il me semble que tu aurais eu des choses plus intelligentes à dire que perdre ton temps à répondre vainement à Chaloux et pleurer indéfiniment sur ton triste sort…
D’accord, Ed, vous avez raison. Mais je reconnais cependant à Chaloux un aspect positif : il a attiré mon attention sur une lecture possible de mon texte, que j’avais certes pas imaginée mais qui existe probablement. Bon, il a lu des mots qui n’existaient pas, et a interprété à outrance. Néanmoins, cela attire mon attention sur la nécessité de dépouiller toujours plus l’écriture, afin d’entraîner le lecteur là où il doit aller, et pas ailleurs. Ca doit être le plus difficile à obtenir, quand on sait la mauvaise qualité des lectures diverses – sans aller jusqu’à lire des mots non écrits, il est évident que chaque lecteur peut « tordre » un texte à sa guise. Mais ce doit être une satisfaction sans bornes, quand on arrive à une limpidité de sens qui empêche l’équivoque, tout en conduisant le lecteur là où vous voulez l’amener. (ici, la « nuit proustienne », qui est en réalité une nuit d’inconfort et d’insomnie). Bref. Tout ce qui fait carburer les méninges est bienvenu.
Marie Sasseur, si vous pouviez avoir l’obligeance de calmer Christiane ? Elle est en train de bouillir dans la divagation comme ma cocotte-minute quand j’y mets à cuire les navets d’hiver…
« une limpidité de sens qui empêche l’équivoque, tout en conduisant le lecteur là où vous voulez l’amener »
Plus le texte est limpide, plus son sens devient complexe à la lecture, Clopine. Et cette idée de conduire le lecteur là où on veut l’amener est proprement effrayante, pour ne pas dire plus !
Tout auteur qui se respecte ne sait pas lui-même où son texte le conduit. Il suit son intuition et découvre le résultat. Le lecteur ensuite sera libre d’apprécier ou pas. Hors cela, point de littérature…
Oui, Jazzi, tu as raison, je ne suis sûrement que la victime de moi-même, pourrait-on dire
Mais cette question est un débat qui oppose les existentialistes et les libertaires.
Les existentialistes, comme Sartre, (et en s’appuyant sur des propos comme ceux tenus par La Boétie…) ont une tendance à rendre la victime responsable de son sort : « ce n’est pas ce qu’on vous fait qui est important, c’est ce que vous faites de ce qu’on vous fait ».
Certes, mais ce genre de posture nie la faiblesse. Ce que les libertaires, eux (et ils sont généralement, de par leur naissance, bien placés pour le savoir), n’ignorent pas : l’égalité n’existe pas, et il est faux de dire que la poule peut s’en sortir face au renard…
Mais j’entends cependant ce que tu dis, Jazzi, et vais tenter d’en tenir compte.
Quant au rapport entre Woolf et Proust, cela m’a toujours paru capillotracté. le seul rapport que je vois entre eux deux n’est pas d’ordre littéraire mais bien social et temporel. Tous deux sont issus d’une bourgeoisie aristocratique. Woolf a sauté sur les genoux des plus grands hommes de lettres de son temps, Proust a reçu l’éducation d’une mère lettrée, sensible et cultivée.
Mais à part ça… Woolf entreprend, dans ses oeuvres, de déconstruire les dogmes victoriens tout en utilisant la sensibilité artistique qui lui a été transmise par cette même société à laquelle elle veut échapper. Proust, lui, n’a d’autre propos que d’échapper à sa propre finitude, en recréant un monde perdu à travers le temps passé.
Tu conviendras que ça n’a pas grand’chose à voir, à mon sens.
Il reste les styles… Là encore, à mon sens également bien sûr, rien de commun dans les entreprises. Woolf est obsédée par le souci du non-dit. Elle veut que le lecteur ressente les tourments de Madame Dalloway (on va prendre ce nom comme emblématique de l’héroïne woolfienne)non en les décrivant minutieusement ou en les nommant, mais à travers l’anesthésie du quotidien. Dans l’entre-deux. Une promenade au phare, qui risque d’être compromise. Une déambulation dans Londres…
Elle part de la situation étouffée de la femme de son temps : comme si elle parlait de l’intérieur des corsets, et qu’elle en défaisait doucement les baleines. Et elle s’appuie sur tous ceux, et surtout celles, qui l’entouraient, pour décrire le monde sensible et mouvant qui est le sien.
Il y a donc tout le temps, à mon sens (sauf peut-être dans Orlando, qui est à part) du non-dit chez Woolf.
Alors qu’au contraire tout est dit, exposé, démonté chez Proust : comme sur la table d’un atelier d’horlogerie.
Alors oui, tout deux ont vécu, ont connu, ont respiré l’impressionnisme. Tous deux s’écartent du romanesque du 19è siècle, refusent les conventions d’écriture, écrivent dans une liberté qu’ils s’accordent sans jamais faillir, même si cette liberté est vertigineuse.
Mais franchement, peut-on assimiler deux êtres, uniquement parce que les chambres où ils habitent possèdent des papiers peints provenant du même temps, des mêmes modes ?
A mon sens, non. Mais ce n’est pas la peine de me tomber dessus, hein. Je suis sûre que les savants qui me contredisent sont plus avancés que moi, et pourront convaincre qui voudra. Perso, ma petite opinion me suffit !
Je suis évidemment d’accord avec jazzi sur l’écriture. Ma devise, c’est « j’écris ce que je veux et que le lecteur se dém.merde ». En tant que lectrice, je me dém.merde moi aussi (et ca donne des chroniques de blog).
Un exemple tout c.on de contresens : quand j’écris que je suis une grande lectrice, JJJ croit que je veux dire par là « lectrice très intelligente ». Bon, tant pis. Le lecteur est autant responsable du texte qu’il lit que celui qui l’a écrit.
Ben, je ne vois pas vraiment en quoi c’est effrayant de vouloir faire ressentir au lecteur l’émotion qui te pousse à la décrire ?
Clopine dit: 13 mai 2019 à 11 h 10 min
« Marie Sasseur, si vous pouviez avoir l’obligeance de calmer Christiane ? Elle est en train de bouillir dans la divagation comme ma cocotte-minute quand j’y mets à cuire les navets d’hiver… »
Facile, Clopine. Il suffit que vous changiez d’ordinateur… et que vous retourniez dans les bois !
Votre chef-d’œuvre au noir…
ah je viens enfin de comprendre ce qu’est un troll, et notamment un « troll méchant ».
https://www.commentcamarche.net/faq/3610-qu-est-ce-qu-un-troll-informatique
Pas sûr néanmoins de bien savoir quoi faire à la rdl des conseils un peu contradictoires donnés dans ce lien, ou du moins de savoir-pouvoir toujours rester dans une attitude cohérente à ce sujet…
Observer croître les arbres à portée peut-être, ça calme bien les nerfs en général. Pour le moment.
un arbre qui me fait rêver-je n’en ai jamais vu en vrai-le fromager arbre à kapok
http://www.horizon-guadeloupe.com/medias/images/p1040637-copier-.jpg
…
Il existe un tout petit film français qui m’a toujours fait penser à l’univers de Woolf. Pourtant, ça ne se passe pas en Angleterre, on n’est pas chez les riches et l’arrière-plan n’est pas un univers culturel ( livres, musiques diverses, tableaux, art sous toutes ses formes…) comme celui où baignait Woolf.
Mais dans le propos et la manière d’utiliser le quotidien, et dans le rapport des mères à leurs enfants, si.
De plus, ce petit film se passe au bord de la mer, ce qui est une caractéristique de l’unvers Woolfien.
Et l’important est le non-dit entre les deux actrices, le rôle des maris, la lutte inconsciente et cependant tenace pour l’affirmation des identités des deux femmes.
Et l’irruption de la pierre d’achoppement qui fait tout basculer. La scène à laquelle je pense est toute simple. Nathalie Baye va voir le spectacle de fin d’année où son enfant joue, et, se penchant vers sa jambe, s’exclame « oh ! Mon bas est filé »… Ce bas filé étant évidemment le signe de l’irruption de l’accroc dans sa vie…
Ce si joli film, si woolfien donc pour bibi, c’est La Baule les Pins. Vois-tu ce que je veux dire ? Diane Kurys y était à son meilleur, à mon sens, bien plus que dans diabolo menthe…
Bon ben je ne sais pas quoi faire Christiane. Je crois que même si notre hôte vous confirmait que je ne suis PAS Marie Sasseur, vous ne le croiriez pas.
Soupir.
On peut multiplier les exemples, mais j’en ai un très particulièrement frappant. « My Absolute Darling », évoqué par certains commentateurs ici et que j’ai l’intention de lire depuis cette interview au milieu du désert californien par un Francois Busnel en train de se prendre un méchant coup de soleil, a été démonté par certains lecteurs sur Goodreads. Motif : il ferait selon eux l’apologie de la pédophilie.
« très particulièrement »
Me suis pas relue.
L’arbre-monde publié au Cherche-midi c’est comme déguster une friandise enveloppée dans du p.h
Round Midnight à midi :
troll suite: de l’objet de la discussion
il est déterminé par le billet-et la page (tweets):reste à savoir combien de contributeurs l’admettent ,cette détermination et quelles sont les lois propres à la RDL quant à l’orthographe,la langue employée:c’est à P.Assouline de le déterminer, non aux contributeurs
bonne journée
@ JJJ croit que je veux dire par là
J’avais suggéré que vous deviez clarifier ce terme en sous titre à votre blog, et vous l’avez fait. Depuis lors, je ne CROIS plus à l’hypothèse ou au soupçon que j’avais cru devoir formuler alors. Je CROIS que vous êtes une GRANDE lectrice parce que vous lisez beaucoup. Permettez-moi de penser que parfois, vous êtes plus que cela. Je souhaite que vous m’accordiez une petite aptitude à évoluer positivement à l’égard de mes propres préjugés et de ne pas m’y renvoyer incessamment. Merci.
Oui JJJ ! C’est tout à votre honneur. J’aurais dû employer le passé pour décrire ce préjugé.
@ une friandise enveloppée dans du p.h
du p.h ? qu’est-ce à dire ?…
Clopine à 11h10.
Voir les commentaires de cet article, tres intéressant.
https://www.theguardian.com/books/booksblog/2018/dec/11/the-overstory-richard-powers-reading-group
« Christiane est montée récemment au créneau pour demander à Chaloux de vous lâcher un peu la grappe à toi et à Ed, et qu’en réponse celui-ci, comme à son habitude, l’a copieusement insultée… »
Savez-vous comment les insultes ont démarré pour moi ? Par ma défense de Clopine. De là à dire que je mérite la Légion d’honneur…:D
S’il y a des gens ennuyeux — ce qui vaut pour les femmes aussi — ce sont les autodidactes sartriens : il parlent de tout et il ne savent rien. Ceci pourrait être lu comme le message d’un troIl, ou pas.
Disons alors que c’est la formulation qui était effrayante, Clopine : « Conduire le lecteur là où on veut l’amener » ! Alors que pour moi, la lecture c’est une porte ouverte sur la liberté…
« la Légion d’honneur »
N’exagérons pas, Ed, peut-être la médaille des Arts et des Lettres ?
Pour ma part, je ne vise rien moins que le Nobel de la Paix (sur la RDL) !
« Conduire le lecteur là où on veut l’amener » c’est une proposition plutôt inquiétante : vague parfum d’un conception de la littérature comme propagande.
marie sasseur, je ne connais pas assez d’anglais pour traduire l’article. Désolée.
« Conduire le lecteur là où on veut l’amener »
Bon sang de bon soir, mais l’écriture est un acte solitaire. Si on pense au lecteur, c’est le début de la fin (ou du caca plutôt).
@ au troll : « il parlent de tout et il ne savent rien » (sic)
le contraire y est tellement rare, voire quasi inexistant icite…, nul besoin de caution sartrienne, ce me semble.
renato, propagande ? Ben je visais plutôt les suspenses, les coups de théâtre, les réveils d’attention, le rythme quoi… pas du tout une main mise sur le cerveau du lecteur !
La Légion d’honneur pour mon acte de bravoure jazouille 😀 Très peu de gens ont été défendus comme Clopine ce jour-là- Malgré les horreurs que je me suis prises, si c’était à refaire, etc, etc.
Ben au contraire, Ed, moi j’y pense tout le temps. Pas à « un lecteur », mais à la compréhension possible, aisée, facile (ou non) de ce que je dis. Le premier effort est d’être comprise, sinon, à quoi bon ?
@Clopine dit: 13 mai 2019 à 11 h 57 min
« Bon ben je ne sais pas quoi faire Christiane. Je crois que même si notre hôte vous confirmait que je ne suis PAS Marie Sasseur, vous ne le croiriez pas.
Soupir. »
Mais oui… Marie, pas de problème…
Janssen, l’autodidacte : « x — le nom me fuit — se moque de la prétention que cet homme a d’apprendre tout ce qu’il y a à apprendre juste en lisant des livres de la bibliothèque dans l’ordre alphabétique ».
ED je vous aime bien.Mais si vous connaissiez le nombre d écrivains et d éditeurs qui ne pensent qu’ au lecteur..et en sont obsédés c est normal faut bien vivre..ne soyons pas naïfs et parfois cela marche fort de Musso à Eric Schmitt
Dans ce cas oui, Clopoune. C’est primordial. Alors je reprécise ma pensée : il y aura toujours des personnes mal intentionnées (ou bêtes, ou les deux) pour tout comprendre de travers et lire des choses que vous n’avez pas écrites. Les plus grands ont connu cela, pourquoi nous, écrivains du dimanche, devrions-nous leur accorder le moindre crédit ?
Paul Edel dit: 13 mai 2019 à 12 h 53 min
Il n’y a pas de « mais », puisque votre propos (parfaitement juste) complète le mien. J’ai exprimé MA conception de l’écriture et ce que vous dîtes montre bien pourquoi certains sont lus et d’autres pas (genre bibi quoi). L’avantage, c’est que je m’en tamponne le coquillard : le « il faut bien vivre » ne s’applique pas à moi.
1296
commentaires