Le triomphe du roman sans fiction
Je n’est pas toujours un autre. Il arrive qu’il s’affirme clairement comme étant l’auteur et nul autre. Ainsi le pacte de lecture est-il clairement établi qui nous dispense de chercher à retirer les masques superposées sur le visage de celui qui signe de son propre nom en haut de la couverture. Le genre n’est pas nouveau. Les Américains l’ont brillamment illustré du Truman Capote de De Sang-froid (1966) ) au William T. Vollman de La Famille royale , en passant par le Norman Mailer du Chant du bourreau (1979)
Qu’il s’agisse de comprendre le passage à l’acte existentiel de meurtriers, la prostitution, la misère et la violence sociale ou l’angoisse du condamné à mort ,ils réinventent la réalité, s’autorisent à créer des histoires en ajoutant au réel l’invérifiable et l’imaginaire. Le vrai y côtoie l’invraisemblable jusqu’à susciter de sérieux doutes chez le lecteur ; mais c’est fait avec une telle habileté, à seule fin de produire une vérité romanesque tellement plus troublante pour nos consciences que l’exactitude, qu’il ne se demande même pas si c’est du lard ou du cochon. Le suédois Per Olov Enquist avait poussé l’expérience jusqu’à son paroxysme documentaire en truffant L’Extradition des Baltes (1985) de rapports d’instruction, ce qui ne manqua pas de déstabiliser le lecteur incapable de démêler le vrai du faux, le but recherché.
Les Espagnols s’en sont récemment emparé au point de lui donner ses lettres de noblesse. Il est vrai qu’ils prennent leur élan de loin puisque Don Quichotte demeure un absolu de la catégorie. Javier Cercas en est le meilleur représentant, des Soldats de Salamine à L’Imposteur (2015) en passant par Anatomie d’un instant. Trois grands romans en prise avec l’histoire immédiate de son pays plombée par le spectre de la guerre civile. Ils ont en commun de participer d’un genre qui convoque, cannibalise et absorbe à son profit le meilleur des autres genres : le roman traditionnel, le récit littéraire, la chronique au cœur de l’essai, l’enquête historique, les techniques du scénario, l’art du portrait, l’interview et l’investigation journalistiques…
Un vrai pot-au-feu littéraire que ce néo-réalisme historique. Mais l’originalité tient à ce que l’auteur en est au fond le personnage principal. Foin d’autofiction ! Il ne s’agit pas d’un vain et complaisant « racontage de mézigue » mais d’un impératif romanesque gouverné par un changement de focale : si l’auteur et le narrateur se confondent à ce point, c’est que l’économie du récit, le point de vue, le parti pris l’exigent afin de rendre un son différent et de provoquer d’autres émotions chez le lecteur. Tel un peintre plantant son chevalet en plein dans le paysage qu’il s’apprête à restituer à sa manière, l’écrivain se retrouve de plain-pied dans le motif. Pas sûr pour autant qu’il reprenne l’avertissement de Jean-Philippe Toussaint dans son dernier livre Made in China, sur ses aventures chinoises avec son éditeur local devenu un ami :
« Même si c’est le réel que je romance, il est indéniable que je romance »
En France, Emmanuel Carrère, Laurent Binet et Yannick Haenel ont témoigné par leurs livres d’un tel engagement personnel. L’accueil critique et public fut à la hauteur des ambitions du Royaume, de HHHhH et de Jan Karski. Mais depuis quelques années, deux autres auteurs, que l’on retrouve en cette rentrée 2017, creusent à nouveau ce même sillon prometteur, chacun développant sa manière de laisser la fiction s’épanouir dans les zones d’ombre de l’Histoire, mais dans un même esprit.
Le premier s’appelle Philippe Jaennada. On commence à le connaître : il s’empare d’un grand fait divers, entre dans un profond processus d’imprégnation (archives, rencontres, repérages in situ) et en émerge en un peu plus de 600 pages alertes, colorées, vivantes qui nous entrainent à sa suite partout où ça s’est passé. A noter sa marque de fabrique : le culte de la digression entre parenthèses, plusieurs par pages, le plus souvent des apartés d’un humour irrésistible car il y commente personnellement la situation. Et dire que ce monomanique du détail ose affirmer page 270 :
« Je ne vais pas entrer dans les détails, sinon je suis foutu, mais il a réussi à détourner 239 millions de francs » !
La Serpe (633 pages, Julliard), titre du dernier, est l’arme du crime atroce perpétré en 1943 sur le père, la tante et la domestique. Un mobile et pas d’alibi, le fils Henri Girard est le coupable tout désigné. Un bouc-émissaire idéal emprisonné durant les dix-neuf mois d’enquête avant d’être acquitté. Un sacré tempérament que ce personnage : il se retrouvera à nouveau en justice des années après pour son soutien à la cause algérienne. Georges Arnaud fut aussi, et ce n’est pas secondaire, un écrivain à succès très goûté des cinéastes, auteur chez Julliard notamment du Salaire de la peur, du Voyage du mauvais larron, de Prisons 53, des Aveux les plus doux (à ne pas confondre avec Georges J. Arnaud, le romancier de science-fiction, non mais !). Le temps a passé et l’on n’a jamais retrouvé les coupables ni les documents volés ; il est vrai que la piste la plus sérieuse remonte aux services secrets de Vichy. Philippe Jaennada avait au départ l’ambition d’écrire « un roman policier, un truc sanglant, de résoudre une énigme ». Il a échoué sur ce plan là mais en a ramené une sorte de livre, épatant comme l’étaient ceux qu’il avait consacrés à Bruno Sulak et Pauline Dubuisson, des cas eux aussi, comme l’auteur, qui ne dépare pas dans l’étrange galerie de personnages de La Serpe.
Avec Taba-Taba (429 pages, 20 euros, Seuil), Patrick Deville se place lui aussi au centre de l’action et les lecteurs de Pura Vida, Equatoria, Kampuchéa, Peste & Choléra, Viva ne s’en plaindront pas. Car c’est bien lui qu’ils viennent d’abord retrouver, ce nonchalant au long cours à la cigarette blasée, épris de voyages et de rencontres, de petits hôtels et de bars à la lumière faiblarde. Lui aussi dit Je, mais lui non plus sans se pousser du col, sans la ramener, ménageant des effets de réel pour mieux raconter la vie des gens. Sa quête, âpre, touffue, d’une richesse parfois étourdissante, est truffée d’histoires, de lettres, de souvenirs de lecture, de paysages, d’adresses, de maisons, de rues, de villes, surtout de villes, car il les aime et de toutes tailles. Ce qui donne une forte densité urbaine à son récit et l’inscrit dès l’entame dans l’épaisseur de l’Histoire, en bordure de Loire, dans les années 60.
Il part d’un Lazaret et de chez les fous, près de l’embarcadère de Mindin pour Saint-Nazaire, pour dérouler un ruban qui nous amènera à peu près partout, de Saint-Brévin-l’Océan à Managua, au cœur de l’Afrique sur les traces de l’infernal colonne Voulet-Chanoine et au bar de l’hôtel Lutetia à Paris, accoudé à la camionnette de la Friterie Jacqueline du côté de Sedan et dans la zone de Longuyon parmi une famille qui en est à sa troisième génération de chômeurs, parfois pour des retrouvailles avec ses héros des livres d’avant, comme quoi on ne se débarrasse jamais de ses fantômes (pareil pour Jeanada). Il recherche quelqu’un mais c’est lui qu’il finit pas trouver, et jamais loin de lui une présence amoureuse évoquée par une infinie délicatesse.
Comme Javier Cercas et Antonio Munoz Molina dans Comme l’ombre qui s’en va (2016), Jaenada et Deville donnent à voir la texture du réel en nous embarquant dans leur enquête, dans l’atelier de l’artiste, au cœur de son incertain bricolage. On se laisse faire car, à les suivre de livre en livre, on se sent désormais membre de leurs familles de papier au titre de simple lecteur. Ce qui crée une forme d’intimité. En éclatant les formes traditionnelles du récit par la fragmentation des genres et leur hybridation, ils accordent la vieille naïveté de la narration romanesque à la forme labyrinthique de toute enquête, ainsi que le suggérait Robert Musil. Mais comment l’appeler désormais ce genre que le quotidien madrilène El Pais consacre comme un mouvement de « la transparence littéraire » ?
Agnès Delage, maitre de conférences à Aix-Marseille qui travaille sur ce phénomène, préfère parler de « roman historien ». Il y a un demi-siècle, Capote appelait cela « un roman de non-fiction » et l’on n’oubliera pas que le titre de son grand livre était complété par « récit véridique d’un meurtre multiple et de ses conséquences ». Pour Javier Cercas, il s’agit de « roman sans fiction ». Pourtant, l’enquêteur Modiano dans sa quête de Dora Bruder n’en est pas car il entretient un rapport trop onirique avec l’Histoire. Outre qu’il agit sur l’action en personnage principal, le romancier sans fiction, lui, en sus des pures jouissances littéraires qu’il nous procure, fait aussi œuvre de contre-historien, excusez du peu.
(« Kafka. Une biographie. Basé sur des faits réels » illustration D.R. ; photos Passou)
691 Réponses pour Le triomphe du roman sans fiction
Merci de me dire quand le prochain article de Jean-Baptiste Harang sort, car il est passionnant! !
Ahhh, qu’est-ce qu’on rigole bien…! Il manque plus que quelques commentaires de Delaporte pour que l’après-midi soit parfaitement réussie!
Pat..et Christiane..à propos de cette querelle sur la peinture..l’humeur joue un grand rôle en art ou en littérature.Il y a des jours où je préférè regarder une reproduction d’un Utrillo tremblant, pinceau fragile et trait chagrin.. plutôt retrouver une fois de plus face à cette montagne Sainte Victoire bunker de Cézanne , bâtie à la truelle, enduite de gris bleu citronné ou d’ocre brique etalé cimenté par plaques .
Quand je vois des foules entières se mettre à genoux bouche béee devant les tournesols de Van Gogh ,je reste perplexe..il y a des soirs où je préfère reprendre « Vipère au poing » de Hervé Bazin, » un érotique à trois balles .. plutot que de retrouver ces p.. de frères Karamazov..
On peut pas toujours être sur les sommets de la Culture, ça isole ,on manque d’air,la rserve d’admiration obligatoire est vide.. on se sent bien seul. parfois c’est super sympa d’être au bistrot du coin et ses croutes mal accrochées au dessus des bouteilles de pastis., croutes qui représentent des vaches rouges de Salers dans le soleil couchant,avec champ de pâquerettes.. tout ça dans un environnement de cartes postales à légendes rigolotes, des fanion du club de rugby local.Y’en a même qui ajoutent une sainte Thérèse de Lisieux en plâtre dans une niche prés de la porte des toilettes prés d’une pochette de 45 tours dédicacée par Richard Anthony.
Des avec Hamon, par exemple. Ce sont mes préférés.
Sainte Victoire bunker de Cézanne , bâtie à la truelle, enduite de gris bleu citronné ou d’ocre brique etalé cimenté par plaques .
–
…ben et les fers à béton alors ? Le contrôleur technique laissera pas passer.
Pat V dit: 11 septembre 2017 à 14 h 34 min
Une toile intéressante ? A placer dans un cheminement, portée par ce qui précède même si cela passe par une façon nouvelle (coloris, lignes, touches). On perd la mémoire quand le regard rencontre sa présence. Une impression d’abord d’être en dehors d’elle, de chercher un chemin pour se rassurer. Ce peut être une ligne, le voyage d’une couleur dans la toile. Patienter jusqu’à ce qu’elle vienne, nous guide, entre en nous. Alors se livrent les transparences, les empâtements butés, les repentirs, le mouvement. Certaines couleurs aspirent, créent de la profondeur, d’autres vibrent, effleurent. C’est mystérieux les couleurs, le rapport des couleurs entre elles, cette énergie née des couleurs. Parfois on revient au motif (visage, paysage, mais rien de reconnaissable car tout est intérieur). Parfois, on l’aborde de profil pour mieux saisir le mouvement des pinceaux ou du couteau voire de la paume de la main. On cherche des mots, on n’en trouve pas, les sensations dépassent les mots. Des pâtes primitives, des couleurs grumeleuses, ou élaborées bougent sous la surface, sous d’autres strates de couleurs comme un feu souterrain. D’autres sourdes, blafardes, diffuses. Intensité à l’état brut ou finition lustrée.
Il faut retrouver le regard du peintre, son travail, sa passion, le traitement de la surface peinte (la brouille, l’érafle, la coulure, les zébrures, la délicatesse ou la force), la composition, l’atmosphère. Chaque toile, espace imaginaire, affirme le travail du peintre, ses conquêtes au quotidien menées dans le recul de son atelier, ses luttes avec la réalité de la toile et des matériaux qu’il utilise. Le peintre est l’explorateur d’un îlot de solitude, muni de sa seule palette, ou de ses pots, de ses pinceaux et surtout de sa liberté, de sa franchise, de son attente. L’exploration d’une émotion. Nous croyons connaître et avoir perçu, incapables souvent à le suivre. Une absence le cerne…
…
…je me souvient des peintures murales de Stabie,…à 16 km, du Vésuve,…
…entre autre ‘ flore, le style de villa,…les embarcadères, qui suggères le plongeon, pour se retrouver, sur une autre rive,…de préférence avec une outre de vin, épicé,…dans sa part, au miel,…etc,…
…
…c’était, d’autres gens, d’autres mœurs,…avec la libre modération, outre-passée,…etc,…
…
…ni juifs, ni connétables du milieu,…
…chez- soi,!…
Paul Edel dit: 11 septembre 2017 à 15 h 43 min
Ah, quel beau retour au réel, à ce qui est gouteux comme la vie.
parfois c’est super sympa d’être au bistrot du coin et ses croutes mal accrochées au dessus des bouteilles de pastis
t’as bien dla chance..les bistrots sont tous looké..le patron n’est pus chez lui et on lui réserve même pas un babillard pour les cartes postales des clients..je guette les restaus pisseux..j’y entre sans regarder la carte tant c’est rare..la croute et le caractère sont haussi rare que les beaux jours
Il faut n’avoir jamais dévissé un tube d’huile de sa vie pour écrire des trucs pareils…
Il manque plus que quelques commentaires de Delaporte
..hauts en couleurs
.la croute et le caractère sont haussi rare que les beaux jours
Et les tables en formica le boug, cachées par une nappe en carreaux de vichy.
Ah ah Paul Edel m’ en vais vous montrer ma collection d’ art brut et d’ inclassables!
@Christiane,
Vous voulez définir la giclure mais on ne sait jamais quand elle survient, toujours une première émotion, c’ est comme dans le transport amoureux.
C’est très physique l’exécution de la peinture à l’huile. On peut vite se faire dominer par tout le bazar, les pates trop onctueuses ou trop sèches, les odeurs, les mélanges malheureux, la gaucherie, être pas assez propre ou au contraire trop, se faire avoir par le temps, manquer d’instinct, pas comprendre qu’on a fini, être trop longtemps le nez dessus, ou au contraire prendre trop de distance. C’est bien pire qu’avec un gros instrument de musique. C’est sans doute une des raisons pour laquelle si peu de femmes ont peint. Le rapport à la peinture est nettement masculin.
« manque plus que quelques commentaires de Delaporte pour que l’après-midi soit parfaitement réussie! »
Moi aussi, je vais faire grève. J’ai été particulièrement outré des paroles de Macron contre les « fainéants ». On se croirait revenu sous Pétain ! La fainéantise est le plus agréable des péchés, et la seule issue dans une société qui va à la dérive. Oui, abolition totale et complète du travail !
christiane dit: 11 septembre 2017 à 15 h 46 min
Je vous entend Christiane, mais ce que vous écrivez de fort imaginative manière peut se dire de toute peinture que l’ on aime. Pourtant tout ne nous intéresse pas, non?
On peut trouver un intérêt anecdotique, rétro, archaïque, bondieusard, rosicrucien, cubiste, rayonniste, constructiviste, etc.. à un tableau ( ce que décrit très bien Paul Edel par ailleurs ) mais alors tout se vaut?
Pourtant G. Laporte n’ est pas De Staël, il nous faut bien expliquer pourquoi sans retenir les grosses ficelles de Bourdieu.
( Relire les ouvrages de Nathalie Heinich sur les limites de l’ analyse proprement sociologiques de l’ art, sur la différence des champs esthétiques et sociologiques.)
James Salter raconte dans « chaque jour est un festin » que certains artistes cherchaient à payer leur repas au restaurant avec un tableau, je ne sais pas si c’est encore le cas. Il rappelle cette anecdote savoureuse du Père Bise. M.Bise refusa un tableau de Cezanne. Comme quoi on peut être assis sur un tabouret qui vaut une véritable fortune, si c’est le marché qui décide.
Mais vous ne serez pas seul, Delaporte car demain je fais grève moi aussi. Et je pense que le mouvement sera amplement suivi.
@Pat V dit: 11 septembre 2017 à 16 h 18 min
Bien sûr que G.Laporte et N. de Staël ne sont pas comparables (œuvre – vie). J’évoquais les gris et les empâtements par strates horizontales de Laporte (il n’a pas peint que du lisse !)
Quant à « écrire de fort imaginative manière », je ne me reconnais pas dans cette formule ampoulée. Je livre une expérience concrète et non imaginaireface à un autoportrait de Rembrandt que je vais voir régulièrement mais aussi les grands Kiefer.
Giclures ? beaucoup dans la peinture contemporaine mais aussi dans la peinture dite classique, parfois)
« c’est super sympa d’être au bistrot du coin et ses croutes mal accrochées au dessus des bouteilles de pastis. » (Popaul, marin au long cours, passé caboteur de rivages)
Raison pour laquelle à Porquerolles, nous préférons pendre aux murs de l’Institut des Mondrian dignes d’un algorithme à l’huile, au dessus de bouteille de Scapa !
Il y a entre Laporte et ce bon Nicolas d’Antibes, la différence palpable que l’on peut appréhender, la main moite, entre Marilyn Monroe et Marie Curie ….
La morale de cette histoire est qu’il vaut mieux inviter des artistes que des pique-assiettes.
Sans engrais médiatique régulièrement administré par de serviles complices, le coquelicot Bourdieu serait sec, fané, mort, depuis longtemps ….
C’est branchouille aussi les bistrots qui améliorent l’ordinaire en décorant leurs murs de tableaux en vente.
Demain, je ferai grève de sérieux…. On se marre en France, pays des droits de l’homme fainéant !
« écrire de fort imaginative manière »,moi-même
Elle n’ est pas ampoulée, Christiane mais ironique ma phrase!
Je vous cite :
» On perd la mémoire quand le regard rencontre sa présence.
chercher un chemin pour se rassurer.
le voyage d’une couleur dans la toile.
Patienter jusqu’à ce qu’elle vienne,
nous guide, entre en nous.
les empâtements butés
Certaines couleurs aspirent, créent de la profondeur, d’autres vibrent, effleurent.
car tout est intérieur
Des pâtes primitives,
strates de couleurs comme un feu souterrain.
Le peintre est l’explorateur d’un îlot de solitude
Une absence le cerne… »
Je pourrais commenter chacune de vos expressions, mais me contenterais de souligner l’ aspect crypto-christique ( presque une montée au Golgotha )
Peinture, pourquoi m’ as tu abandonnée!
Donc je réitère le qualificatif d’ » imaginatif » concernant le vocabulaire de votre description.
Bref, est ampoulée dans son vocabulaire celle qui le dit en premier.
Bien à vous.
cricri elle fait comme Stendhal, elle a son syndrome qui la met à genoux.
@Pat V dit: 11 septembre 2017 à 16 h 48 min
Ressentez ces phrases comme vous le voulez mais répondez à votre propre question. J’attends …
Christiane est un ange aux ailes démesurées qui l’empêchent de raisonner….
le portrait que j’aime bien c’est celui de Saint-Paul, par Velasquez. Vu une seule fois, mais c’est pour la vie, comme on dit.
Il faudrait que demain, ce soit davantage qu’une grève : une révolution. Du moins, un début de révolution (restons réalistes).
Delaporte disant « réaliste » c’est un homme qui dit un gros mot ….
christiane dit: 11 septembre 2017 à 16 h 59 min
Il s’ agit de lecture de mots pas de ressenti.
Et puis, d’ être imaginative, c’ est un compliment!
« Delaporte disant « réaliste » c’est un homme qui dit un gros mot »
Je suis sensible aux éléments tactiques, c’est tout…
Nous en prenons le chemin, Cher Delaporte. Ce n’est qu’immanente justice pour ceux qui nous gouvernent.
Mais je refuserai catégoriquement la justice expéditive et les exécutions arbitraires. Tout comme les humiliations et la persécution des familles.
et le réalisme coc dlalourde..pas des feignants comme les pops a rénateau
coco..oo
la révolution c’est pas un diner de gala dédé..c’est les soviettes et l’electricité dans les couilles..sinon esthétiquement à porquenrol y hachète pas
l’ aspect crypto-christique ( presque une montée au Golgotha )
roo le charlot..
Quittons nous sur deux visions papales : celles de Velasquez et celle de Bacon : inoubliables, non ? Villa Borghèse….
D. dit: 6 septembre 2017 à 13 h 46 min
–Saint-Martin et saint-Barthélémy…
Ils n’avaient qu’à pas y aller. Est-ce que je vais là -bas, moi ? Et après il faudrait s’inquiéter deux ? Un peu trop facile et toujours dans le même sens. Saint Barth se fout pas mal des inondations en Vendée, qui ont fait de nombreux morts, il y a plusieurs années.
D. dit: 6 septembre 2017 à 14 h 15 min
Jusqu’à présent personne n’a parlé s victimes, comme il y en eu de nombreuses en Vendée il y a plusieurs années. Alors ne mettez pas la charrue avant les beaufs, arrêtez votre chat et vendez la peau de l’ours quand vous l’aurez en main, ma vieille.
D. dit: 6 septembre 2017 à 14 h 49 min
59 morts en Vendée en 2010.
…alors arrêtez 2 minutes de nous les brouter avec les Antilles siouplait.
Simplement 2 minutes.
Z’aviez des amis en Vendée? Hein ? Quoi ? Vous savez plus où c’est?
D. dit: 6 septembre 2017 à 20 h 41 min
Bien entendu et la plupart l’auront compris, mon indifférence s’adresse aux touristes de St Barthélémy et St Martin en Antilles pour lesquels les désagréments seulement matériels ne méritent pas qu’on s’y intéresse…
C’est branchouille aussi les bistrots qui améliorent l’ordinaire en décorant leurs murs de tableaux en vente
j’en connais..les gars esposent pour le vernissage gratos et les pilers se font rincer..et là le patron dit ‘ce soir hon fait un karaoké surprise’
branchouille..sapré tarzoune
« Mais je refuserai catégoriquement la justice expéditive et les exécutions arbitraires. Tout comme les humiliations et la persécution des familles. » (Dédé)
Pas possible de faire la Révolution dans ces conditions bourgeoises … uhuhu !
@Pat V dit: 11 septembre 2017 à 17 h 14 min
« Qu’est-ce qu’une toile intéressante pour vous ? » répondez à votre question (hors lien et bibliographies)… sauf si vous ne pouvez y répondre…
C’est sans doute une des raisons pour laquelle si peu de femmes ont peint. Le rapport à la peinture est nettement masculin
c’est mal de dire ça dédé..même degas qu’est pas soupçonnabe y va pas que de ses doutes
que certains artistes cherchaient à payer leur repas au restaurant avec un tableau
..mais ça veut pus rien dire du tout tarzoune
Et quand quelque bistro
Contre un bon repas chaud
Nous prenait une toile
Une toile intéressante pour moi…. est une toile qui m’intéresse.
Next ?
Et les tables en formica le boug, cachées par une nappe en carreaux de vichy
les nappes..c’était interdit par les services vétérinaires du maréchal..des clichés de troisième main
Question pertinente de Laurent Joffrin, qui sait de quoi il parle, sur le gouvernement médiatique-financier du monde, dictature douce et toxique qui nourrit ses sbires stipendiés à la cocaïne :
« On oublie le plus souvent de se demander combien de meurtres, de chantages, d’enlèvements, d’actions de corruption, de tortures à mort pratiquées par les narcos, se cachent derrière chaque kilo de cocaïne qui arrive sur le marché occidental. Est-ce parce que la poudre blanche, festive et excitante à souhait, est souvent consommée dans des milieux médiatiques ou financiers ? »
Sans consulter Artprice et sans bouquin de specialiste, Pat. V., elle veut dire cricri.
Sur ce blog, on a eu la chance de décrypter un petit peu certains tableaux, grace à « Passou », faut pas oublier de dire merci .
JC à 17 h 23 min
ce ne serait pas plutôt au Palazzo Doria Pamphilj ?
En plus de certains livres.
On oublie le plus souvent de se demander
hon houblie pas dlalourde hon fait bien gaffe de pas dmander..joffrin c’est un cucul qui veut faire pleurer dans les chaumières..il veut vende du papier pas sfaire botter l’cul
« Qu’est-ce qu’une toile intéressante pour vous ?
C’est vous Christiane qui avez parlé de ce qui est l’ intérêt d’ une toile, d’ où ma question.
En ce qui me concerne, il s’ agit d’ un qualificatif sans… intérêt!
Et m’ en suis expliqué plus bas sur ce blog.
@la vie dans les bois dit: 11 septembre 2017 à 17 h 36 min
Merci pour la traduction.
Toujours pas de réponse de Pat.V…
elle veut dire cricri
c’est comme tarzoune..il démasque
…
…avec, la technologie d’aujourd’hui, au service, des productions industriels,…en vérité, il n’y a pas de fainéants,!…
…
…il n’y a, que des consommateurs, de tout,…et entre eux,…essayez de vivre en harmonies, avec les civilités et bonnes manières en partages, rien ne sert, de diaboliser, le travail des autres, s’il existe, encore, sans machines,!…
…
…déjà, sous le couvert, de la protection, rapprochée,!…les » musclés, pour Mmes, en manque, ou autres escort-girls, pour dindons de la farce,!…
…
…chérie, Oui,!…une demi-douzaine de membrés, bien musclées, c’est pour l’anniversaire, de notre grande fille, !…
…les godes, c’est plus suffisants,…
…elle veut du légionnaire, » maison « ,!…
…
…ben, voilà, des emplois, pas forcés, en pâtures,!…tous, a nos salons de musculations,!…
…des emplois, aux bonbons,…etc,!…pour des glaces à la vanille, bananes, et crème Chantilly,!…tout se tient, le métro, ou en taxi,…des gages prohibitifs,!…à la Castafiore,!…
…de quoi, ramasser des perles,!…
…etc,!…des emplois au beurre,le prix s’est envolé,…sans ailes,!…
…
@Pat V dit: 11 septembre 2017 à 17 h 45 min
Votre réponse est éblouissante ! Que ferions-nous sans vous ? misère de misère… Nous ne saurions pas où est la vérité… Nous serions dans l’impalpable.
Ah, merci, Passou de permettre à une si grande intelligence de nous éduquer.
ducon, je t’ai mouché ce matin.
Next.
Le plus moderne, c’est Molière !
–
Pas si sûr, si t’avais un gamin qui s’est fadé et Les Précieuses et Hamlet (traduction Desprats), tu dirais pas ça Baroz.
Shakespeare est plus intelligible au Français grâce aux traductions contemporaines; Itou pour Molière en anglais. A plague on all misers (que la peste soit…etc).
On verra pour « Bérénice »…Balzac et Maupassant passent bien, surtout le dernier.
Eric Vuillard était sur FC ce matin, j’ai fini son 14 juillet hier soir. Remarquable (à part l’abus du « on », trop impersonnel, ironiquement, vu le propos, les 98 morts vus au niveau du pavé parisien) Coïncidence toute austérienne.
Elle m’a paru toujours beaucoup plus intelligente et raisonneuse que vous le croyez, mais elle ne le fait jamais sentir, voilà sa force. Elle reste dans une logique d’argumentation communicationnelle, dont la plupart de ses contradicteurs-trices sont absolument dépourvus. Et c’est à mettre à son immense crédit… Mais on préfère la prendre comme un bouc émissaire pour stigmatiser je ne sais quel idéalisme bêta (une antienne récurrente). Et vous avez tout faux. Vous n’avez pas assez d’imagination pour comprendre ce qu’elle vous murmure. Elle est souvent blessée, et le jour où elle se mettra vraiment en colère, personne ne la reconnaîtra. Mais celzéceux qui y parviendront ne sont pas encornés. Sa capacité de résilience à la sottise force mon admiration, j’avoue avoir mis pas mal de temps à le comprendre.
Demain, je n’irai pas dans les rues à cause de ma jambre, mais j’ai demandé qu’on ampute le salaire de ma journée car je me sens solidaire avec les insoumites du code du travail et avec le peintre régionaliste et prolétaire g. Laporte. Pour rester dans le coeur du sujet, je vais tâcher de m’acheter une de ses toiles magnifiques sur l’internet, je ne connaissais pas ses arcachonades, c fou ce qu’on découvre sur ce blog.
@Pas si sûr, si t’avais un gamin
https://www.youtube.com/watch?v=H8grVC-YO8M
(Scusi comme dirait y qui doit se sentir tout chose de se retrouver manipulé par Christiane)
Elle m’a paru toujours beaucoup plus intelligente et raisonneuse que vous le croyez, mais elle ne le fait jamais sentir, voilà sa force. Elle reste dans une logique d’argumentation communicationnelle, dont la plupart de ses contradicteurs-trices sont absolument dépourvus. Et c’est à mettre à son immense crédit… Mais on préfère la prendre comme un bouc émissaire pour stigmatiser je ne sais quel idéalisme bêta (une antienne récurrente). Et vous avez tout faux. Vous n’avez pas assez d’imagination pour comprendre ce qu’elle vous murmure. Elle est souvent blessée, et le jour où elle se mettra vraiment en colère, personne ne la reconnaîtra. Mais celzéceux qui y parviendront ne sont pas encor.nés. Sa capacité de résilience à la sott.ise force mon admiration, j’avoue avoir mis pas mal de temps à le comprendre.
Demain, je n’irai pas dans les rues à cause de ma jambre, mais j’ai demandé qu’on ampu.te le salaire de ma journée car je me sens solidaire avec les insoumit.es du code du travail et avec le peintre régionaliste et prolétaire g. Laporte. Pour rester dans le coeur du sujet, je vais tâcher de m’acheter une de ses toiles magnifiques sur l’internet, je ne connaissais pas ses arcach.onades, c fou ce qu’on découvre sur ce blog.
Nous serions dans l’impalpable.
Heu, l’ impalpable, c’ est plutôt votre plat maison,Christiane!
Bientôt l’ heure du diner.
De la jeune génération, post 2001, il sera aussi intéressant de suivre les artistes, peintres et plasticiens. Une association d’idées en ce 11 septembre.
art de yasmina reza
je ne connaissais pas ses arcach.onades, c fou ce qu’on découvre sur ce blog.JJJ
Optez pour ses bretonneries, mais il faudra y mettre le paquet, c’ est un peintre figuratif de la bourgeoisie parvenue, les prix d’ achat se décotent assez facilement en vente publique.
Négociez à fond le prix d’ achat!
@Pat V dit: 11 septembre 2017 à 18 h 03 min
Et le vôtre, ce soir, chère Pat.V. Une vraie tornade emplie de vent… Et le vent c’est… impalpable quand il est doux, effrayant quand il est furieux…
Il y a dans « histoires de peintures » de feu Daniel Arasse un très joli texte où il analyse ce moment de la rencontre avec un tableau ,où celui-ci se met à prendre un sens ,où comme si on vivait un coup de foudre on se sent brusquement en empathie avec lui ,ou comme il dit « il se lève pour vous »
Il illustre ce propos par son experience de la rencontre avec un tableau de Raphael à la Gemäldegalerie de Dresde qui l’ fait passer brusquement de l’observation studieuse et indifferente à une sorte d’exaltation orgastique
Voir aussi la rencontre de Proust avec la vue de Delft
Et vivre un moment pareil devant un tableau considéré par les connaisseurs comme mediocre ou facile c’est peut-etre une experience plus riche que de s’installer dans une posture d’admiration convenue devant ce qu’on vous a désigné comme un chef-d’œuvre
JJJ,
ici, on apprend à durer…
@janssen 17 h 59
de laquelle des deux Pat ou Christiane parlez-vous? je trouve que cela ne colle vraiment ni à l’une ni à l’autre
Et le vent c’est… impalpable quand il est doux, effrayant quand il est furieux…Christiane.
Oui, j’ étais en mer la semaine dernière et le vent est resté le vent surtout lorsque nos chaussures tombèrent à l’ eau…
fait pas gaffe..c’est dl’autopromotion drh
c’ est un peintre figuratif de la bourgeoisie parvenue
pas vraiment..mischkind était une institution bien pépère vieille france..tableau de proprietaire de maison dfamille à la mer..quant a négocier..propos dboutiquier
Et vivre un moment pareil devant un tableau considéré par les connaisseurs comme mediocre ou facile c’est peut-etre une experience plus riche que de s’installer dans une posture d’admiration convenue devant ce qu’on vous a désigné comme un chef-d’œuvre DHH
Et qui vous dit le contraire?
D. Arasse est le parfait exemple de l’ extrême érudit qui peut fort à propos déceler le point nodal d’ un tableau,même peu connu.
La découverte vient de sa connaissance, son expérience et de la précision de son regard.
il sera aussi intéressant de suivre les artistes, peintres et plasticiens
faut t’y mette toudsuite tarzoune..sinon t’auras hencore plus l’air bête
déceler le point nodal
..ha mais quel kon
ducon, je t’ai mouché ce matin.
Next.
ma parole y cause comme mon larbin..
une institution bien pépère vieille france
Vous en avez un chez vous le boug?
Pas si sûr, si t’avais un gamin qui s’est fadé et Les Précieuses et Hamlet (traduction Desprats), tu dirais pas ça Baroz
c’est pas les dépositaires non pus kabloom..
Vous en avez un chez vous le boug?
belle ile en mer..saint vincent..c’était une chanson
@DHH dit: 11 septembre 2017 à 18 h 26 min
O le beau chemin que voilà…
« … c’est quand, avec le temps, avec la durée, avec le fait de revenir, peu à peu les couches de sens, cette accumulation de sens, de réflexions, de méditations du peintre, apparaissent. La peinture soulève un pan, puis un autre pan, et peu à peu une intimité se fait (…) du peintre avec son œuvre (…) densité de pensée qui est confiée à la peinture(…) à travers ses matières, ses formes, il y a quelque chose qui pense et je n’ai que des mots pour en rendre compte. »
et devant La Madone Sixtine
« Donc, je suis resté à peu près une heure et à un moment le tableau s’est « levé ». Et là, tout d’un coup, j’ai vu La Madone Sixtine, un des tableaux intellectuellement les plus profonds de l’histoire de la peinture européenne, et si on aime et connaît Raphaël, l’un de ses tableaux les plus émouvants (…) le moment de la révélation du dieu vivant, le dieu brisant le voile, le dieu s’exposant…
« Et depuis, je n’ai plus besoin de voir La Madone Sixtine ; elle s’est « levée », et je garde en moi cette émotion. »
chap. I « Le tableau préféré. Histoires de peintures Daniel Arasse (Gallimard)
Daniel Arasse, right, voilà un passeur qui a table ouverte sur la RDL.
« Il y a dans « histoires de peintures » de feu Daniel Arasse » deachach
… une belle confession, sur son regard personnel, et ses propres interrogations face à la peinture.
Il se définit comme un accumulateur de détails, comme un pan de mur jaune, un escargot, un oeillet deux mouches, un caillou, comme le ramaserait un enfant.
Son rapport à la peinture se caractérise par un regard neuf qui s’apparente pour lui à celui de l’enfance.
Cette fixation sur le petit pan de mur jaune, c’est tout à fait cela.
La vision détaillée est très très utile, et ceratins peintres ne sont pas compréhensibles sans en saisir le détail minutieusement inséré, mais si on ne décolle pas le nez du tableau, on restera par exemple obnubilé par un petit pan de mur jaune, -au point de tourner grave psychoteur, comme ce pauvre Marcel-, ou par la finesse des feuilles d’arbre d’ un tableau de Claude Gellée dit le Lorrain, sans percevoir tout l’imaginaire d’ensemble ( je cite Le Le Lorrain, car je passerais des heures au bord de l’eau, de l’époque…)
Enfin Daniel Arasse est très circonspect devant cette idée de tableau préféré, inutile de lui en coller un comme le fait deachach. Surtout que D. Arasse se garde bien de répondre à cette question: pourquoi il y a un monde fou devant le tableau de la Joconde.
mes excuses pour qq fautes de frappe.
» Passou » doit se friser les moustaches avec cette histoire de chapelle sisstine, lancé à la cantonade. J’dis ça, c’est pour rire.
18.33 de la 2e, bien sûr, vous le faites un peu exprès, pas vrai ? Quant à la 1ère, qui n’a pas encore assez « duré » icite (sauf si elle arborait naguère un autre peudo) eh bien, je la remercie pour son tuyau sur l’achat d’une croûte qui m’a bien plu comme non connaisseur. Finalement l’est peut êt’ de bon conseil et passi snob ! Quant à vous, dhh, qui dites ceci : « Et vivre un moment pareil devant un tableau considéré par les connaisseurs comme mediocre ou facile c’est peut-etre une experience plus riche que de s’installer dans une posture d’admiration convenue devant ce qu’on vous a désigné comme un chef-d’œuvre »,… savez-vous que vous venez de me transpercer de joie et de reconnaissance, car vous parlez de moi !
Et puis quoi, j’ai vérifié : je préfère nettement les mouettes de Georges à celles de Nicolas qui s’était pas foulé à la fin, voilà mon avis. Merci pour le petit rappel d’Arasse sur le coup de foudre qui charge d’électricité un regard indifférent, sans comprendre ce qui lui arrive. Oui, cet homme était un saint de la pédagogie de l’oeil.
Je suis jamais tombé amoureux d’une croûte, j’ai des goûts de luxe.
le goût de Lux – You’ve Got Good Taste.
https://www.youtube.com/watch?v=me-KVGNSdNo
Daniel Arasse dit qu’il ne trouve rien de plus émouvant que de se retrouver dans un lieu entièrement couvert de peintures. Citant » la chambre des époux »
http://lewebpedagogique.com/hida/files/2012/09/Mantegna-chambre-des-epoux-ensemble-Mantoue-e1347628626516.jpg
« couvert de peintures », ici de fresques, comme au bon temps de Florence…
Mais quand il s’agit de tableaux, il faut plutôt dire surcharge. Et ce n’est pas évident de voir un tableau de Poussin à peine discernable parmi une multitude de tableaux d’époque qui couvrent les murs, comme par exemple dans ce merveilleux palais des Borromeo, sur le lac Majeur.
Question pertinente de Laurent Joffrin,
Mais voyons donc, dlp, il est le prototype du camé à la coke, mais lui, ciomme c’est un jouralisse de gauche, il sait ce que le tiers monde a souffert pour lui, l’en a conscience (une fois torché son papier, elle n’est pu mauvaise), c toute sa différence d’avec la gauche caviarde en langousse qu’en a même pas idée concrète de la souffrance du 1/4 monde.
…
…j’ai fait, de tout en art,…
…
…et, l’essentiel, c’est garder sa raison,…de précieux, des pantographes oscillent,!…et toutes sortes, de tout, sur les perfections,!…
…
…l’essentiel, à mon stade, garder l’objectivité, de la pensée 3D Trigonométrique,!…voir venir, dans l’espace,…
…
…se prémunir de l’état-nation, pour l’état-citoyen,…of course,…etc,…
@Christiane
merci d’avoir cité in extenso ce passage du texte de Daniel Arasse ,dont j’avais le souvenir mais que je n’avais pas sous la main
deachach elle a des souvenirs sous la main,on se demande toujours si elle a la console Nintendo DS pour s’entrainer.
T’as l’air de t’ennuyer.
le président des français se trompe encore.
Quand il dit que « beaucoup de gens vont s’élever contre ça ». Il ne peut pas être excessivement mauvais, et dans l’improvisation, tout le temps.
Je ne pense pas que Syvain Fort puisse mettre cela dans son roman nazional.
…
…le laboratoire photo, c’est merveilleux, surtout, comme tremplin, pour le monde industriel,…
…la chance, d’une évolution, sans failles, d’un escalator, à l’autre,!…
…Oui,!…
…mais, il faut, un sixième sens, pour se repérer, et évoluer, sans crier, gare,!…
…c’est çà,!…
…des méthodes, même, pas,!…
…
…attendre, sans se presser, les amalgames qui coïncides pour, se converger, sans faire prises,!…garder ses indépendances intacts,!…
…
…et, la chimie, vous voulez dire bio,…
…des éléments confortables, sinon, je n’aurais pas, perdus, cinquante kg, et bien, me porter,!…
…la chimie et ses révélateurs, c’est important,!…
…mais, il faut s’y reprendre, à plusieurs fois,!…
…moitié, entreprise, et labo, chez soi,!…
…l’expérience pratique des choses,!…
…déjà, le contraste, de ce texte, pourrait être, plus noir,…merci,!…etc,…
…
…
…inutile de préciser,…
…que le labo-photo,…et la perte de 50 kg,
…n’ont aucune intelligences entre eux,!…
…deux schémas différents,…
…etc,…
« J’écrirai un roman national et socialiste qui durera mille ans ! »
Macron aurait dit ça ???
Que nenni ! c’est un des prédécesseurs de Mutti Merkel….
Au lieu de manifester, il nous faudrait travailler les jours de grève pour ne pas accroitre notre dette.
La méthode est simple : dissolution des syndicats, arrestation des leader de ces officines criminelles, rééducation des meneurs dans des camps de travail, interdiction définitive des syndicats.
Disparition des syndicats ? Plus de manifestations ! Les fainéants au boulot… Le tour est joué !
Des crétins de profs voulaient conserver les horribles symboles d’un temps révolu. Mal leur en a pris et ce n’est que justice. Ils méritent d’être au minimum radiés :
« Ils voulaient sauver «de la déchetterie» les traditionnels tableaux noirs de l’école : six professeurs d’un collège de Gaillac (Tarn) font l’objet d’une enquête pour «vol», a dénoncé lundi leur comité de soutien. »
« Au lieu de manifester, il nous faudrait travailler les jours de grève pour ne pas accroitre notre dette. »
Il faut au contraire stopper net tout travail, afin d’entrer en décroissance, et du coup sauver la planète. Et l’homme.
Lorsque j’imagine Martinez de la CGT en reconversion, apprendre le noble métier d’agent d’entretien du sol, ou Mailly de FO en gardien de nuit dans un entrepôt mal chauffé…. je salive d’un plaisir pervers, tout à fait compréhensible !
Pas vous ?…
Aujourd’hui, c’est une grande journée, comme toute journée de forte grève, pour l’abolition légale du travail. C’est l’embryon d’un processus qui ne peut que se développer. Une révolution est bientôt là, en marche. Et personne ne pourra l’arrêter.
Bien entendu les Louis de Funès du social, Benoit Hamon ou Delaporte, seraient invités à occuper des postes de responsabilité dans des multinationales agressives, et jugés sur des actes, des résultats : pas des discours vaseux….
Quels changements pour eux ! Quelle joie …
la base ne comprend pas la position de Mailly.
il fait juste penser à François Chérèque.
le petit macron, lui, se comporte comme les profs qui injurient de longue leurs élèves.
on a mis, peu ou prou, pour moi peu, notre confiance en lui, il nous injurie à chaque sortie.
il y a une liste déjà.
je ne suis pas concernée : je ne rentre ds aucune de ses injures : ni fainéante, ni cynique, ni extrémiste, ni …, ni …, ni.
plutôt qu’entartré, je le verrai bien sous les tomates bien mûres.
le SIA m’a répondu qu’il ne pouvait m’aider. Service d’information aéronautique. ici non plus. je vais trouver.
bonne journée
le droit à la fainéantise
http://www.slate.fr/story/151037/monsieur-president-faineant
Il ne peux y avoir de société humaine organisée sans aliénation et asservissement par le travail, bande de paresseux … Paresseux qui vivez aux crochets des honnêtes travailleurs et travailleuses, paresseux fiers de l’être, sales grévistes parasites !
Nous irons débusquer les paresseux jusque dans les chiottes de Paul Emploi, par Putin !
Pour en revenir à la grave question de la querelle de peinture agitée hier entre Christiane et Pat V. , remettons les choses en place. Vous prenez une ravissante station balnéaire bretonne , vous entrez dans un délicieux restaurant de bord de mer. Il y a bien quelques fissures au plafond. Ca sent la cocotte de moules marinières. Sont accrochés aux murs des filets de pêche garnis d’étoiles de mer en carton et des homards en carton vernis , et aussi des faux tourteaux en carton vernis. Si vous accrochez un portrait des époux Arnolfini de Jan Van Eyck prés de la porte de la cuisine, contre les bouteilles de rhum arrangé ce tableau devient incongru, il parait même hideux et déplacé. Monstrueux.
En revanche, si vous accrochez une œuvre de Georges Laporte, genre Marée Basse ou Petit port breton , ou Village sous la neige ou Sauzon parmi les etoiles de mer en carton bouilli, toutes les failles examineront ces oeuvres avec delectation. Il y en aura même qui voudront l’acheter.
En revanche si vous accrochez un Van Dyck ou un Titien parmi les homards en carton vernis, tout le monde se demandera: c’est quoi cette monstruosité?..
J’aime tellement la peinture de G. Laporte que je vais en offrir une petite moche à Jack Lang, une autre vilaine à Bolloré, une dernière épouvantable à Ségolène Royal.
@7h48
Article extrêmement intéressant pour les parano dans mon genre qui entendent des voix sous la douche, où pourtant je suis seul avec la voisine, laquelle déclame du Rimbaud sous les gouttes bienfaisantes ….
« Je vous laisse les chaumières bretonnes et les blanc rutilants des mouettes sur l’ océan! » Pat. V.
Mais quand on lit Paul Edel, à Sauzon, on prend…
Le goût étant subjectif…
Arshile Gorky :
http://blogfigures.blogspot.fr/2010/06/arshile-gorky-artist-and-his-mother.html
En revanche si vous accrochez un Van Dyck ou un Titien parmi les homards en carton vernis, tout le monde se demandera: c’est quoi cette monstruosité?..
mais à oostende les trois gotferdom
Sont accrochés aux murs des filets de pêche garnis d’étoiles de mer en carton
tout ça ça exiss pus polo..faut srende à la raison
JC est le Martinez d’un syndicat d’andouilles à lui tout seul
moi comme tu vois pas polo j’ai connu un bar routier tenu par un vieux couple où qu’y avait au mur toutes les pages centrales de lui..depuis..ma mère de ma mére..j’y entrais comme à notre dame
…
https://www.brainpickings.org/2017/09/04/alan-burdick-why-time-flies-empathy/
Il faut au contraire stopper net tout travail, afin d’entrer en décroissance, et du coup sauver la planète. Et l’homme
faut le dire que t’es tout prés du karochi et que t’as des problème d’érection dlalourde..c’est pas une honte
Kurt Schwitters :
Turner :
Kurt Schwitters
c’est hune idée keupu pour boucher les trous dans ta tannerie
Klapheck :
Aphrodite & Eros :
bravo, renato, mais savez-vous qu’il y a la République des Arts où vos interventions auraient leur places
Popaul m’a fait rêver !
Un Titien au milieu des mollah homards en carton vernis accroché dans l’entrée de la villa … Ouah ! quelle gueule ça aurait !
Je vais commencer par acheter les homards en carton. Pour le Titien, je vais attendre que les prix baissent.
Lacenaire m’a fait rêver !
Par une audacieuse opération-commando, substituer à la statue du pitchounet urineur installé à Bruxelles depuis 1600 env, un Lacenaire-Pis réaliste, càd risible car tellement mal foutu !
toutes les failles examineront ces oeuvres avec delectation
Paul Edel, votre langue a fourché au bon regard…eh oui, la faille est là!
Hier soir, second film allemand des années trente sur Arte, « Laissez faire les femmes » (« Glückskinder »), délicieux vaudeville hollywoodien qui a très bien vieilli, situé à New York, avec un journal qui s’appelle le « Morning Post », à ceci près que les titres du Morning Post sont en allemand et que tous les acteurs parlent allemand…
Comme pour le Sherlock Holmes de la semaine dernière, le spectateur a l’impression que quelque chose ne va pas…Nous sommes en Allemagne nazie, Hitler est au pouvoir, et l’on tourne dans les studios de la UFA des films légers, comiques, visiblement inspirés par les modèles anglo-saxons et sans le moindre contenu politique.
On peut même dire que ces films témoignent d’une véritable fascination pour le monde anglo-saxon, british pour Sherlock Holmes, hollywoodien pour « Laissez faire les femmes ». Roosevelt est même cité dans ce dernier dans un contexte d’humour dénué de toute critique.
D’après un article d’Olivier Père que l’on peut trouver sur le net, Goebbels aurait encouragé ce type de comédie pour détourner l’attention des allemands des problèmes de l’heure…J’avoue que je suis un peu sceptique sur cette interprétation. Certes le pouvoir n’ a pas empêché ces productions, mais de là à les encourager…Elles ne pouvaient que montrer les sociétés démocratiques anglo saxonnes sous un jour extrêmement séduisant. On imagine mal Staline encourageant ce type de comédie, immergée dans le monde de l’ennemi, pour détourner les russes des problèmes de pénurie et de logement.
Bébé Macron fait rêver le pays !
Son roman avec friction sociale nous enchante ! J’espère qu’il va apporter du nouveau dans la gestion des manifestations : faire tirer la troupe, par exemple…uhuhu !
https://www.arte.tv/sites/olivierpere/2017/08/19/laissez-faire-femmes-de-paul-martin/
Et puis, Paul Edel, au restaurant, le spectacle est surtout dans l’ assiette comme me le disait il y a longtemps un chef de cuisine sympathique et amateur d’ art.
Pourtant en URSS, épisodiquement à l’époque de la NEP, l’Etat a encouragé des comédies musicales et légères quasi hollywoodiennes pour distraire l’ouvrier et l’ouvrière soviétique…
antiparlementarisme primaire dédé
jle savais que jicé était un constructiviss..quekfois cqui est drolatique c’est qu’c’est olioud qu’a copié
papate ça srait l’genre à t’envoyer un mms dson hassiette havec son apeul polo..pour faire riche
Je viens de m’enfiler -rassurez vous, rien de méchant- la seconde lettre du pensum de François Cheng « De l’âme », acheté sur un coup de tête …
Il est possible que je n’aille pas au delà de la troisième lettre, tant je suis rétif aux réflexions de ce brave type.
On verra.
Goebbels aurait encouragé ce type de comédie pour détourner l’attention des allemands des problèmes de l’heure
jcrois qut’as pas bien calculé à quel point il a démarqué et les cocos et le marketing de mass d’olioud cloclo..hitler prenait langlais pour un frère..laméricain pour un nazi en avance..dmande a kabloom..et le roman policier et le krimi a sa ptite histoire perso..idem chez les américains a la même époque..il étoye hun peu coco..comme c’est bizare
si ça commence par vd persévère
Pat V. en commandant des tripes à la niçoise, j’ai eu un jour dans in assiette un Soutine mal décongelé.Pour certains Bacon,le bien nommé, ça fait penser à un framboisier tombé sur le trottoir.
Tiens,le boug, un pouce-pied entre les doigts!
http://www.belle-ile.com/files/ot-belleile/files/imagecache/image_bandeau/bandeau/pouce-pied.jpg
Paul Edel dit: 12 septembre 2017 à 10 h 26 min
Un Soutine, ça va…deux bonjours les dégâts!
@Paul Edel dit: 12 septembre 2017 à 7 h 53 min
Querelle ? où y-a-t-il eut échange sur l’art ? Il n’y a eu qu’une averse incongrue de piques ironiques de Pat.V. Comme si une mouche l’avait piquée. (Je crois qu’elle a mal supporté que je me mette aux côtés d’Y. chez vous…) De là à être fan de Laporte, il y a un recul à prendre mais je trouve ces toiles attachantes comme le sont vos photos de la baie et de l’océan.
Donc, pour moi il n’y a pas eu querelle mais geste agacé pour l’envoyer paître ! Dommage, elle sait être intéressante. L’ironie déforme sa pensée.
Quant à votre remarque sur les décors de bistrots, oui, même bonheur que de se balader dans une brocante et de regarder avec douceur des toiles empoussiérées, parfois abimées récupérées dans des greniers ou des maisons que des héritiers vident. Ces vieilles choses… Elles sont là, attendant d’être adoptées, entre deux tabourets, des vieux moulins à café, des livres aux pages jaunies – parfois dédicacés.
Arasse parle comme vous quand il écrit : « Hormis les œuvres que l’on peut voir in situ, indécrochables comme les fresques ou les tableaux d’autel, où voit-on les œuvres ? Dans les musées et les expositions. Elles sont donc dans des conditions d’accrochage et d’éclairage incomparables à ce qu’elles auraient été au XVé siècle. Par exemple un tableau d’autel n’avait pas de public mais des fidèles qui ne pouvaient le voir que de loin, éclairé par la lumière tremblotante des cierges. L’important était la fonction de l’image, qu’elle soit là. » (toujours le même livre.)
« L’accrochage » sur votre blog m’a laissé de beaux souvenirs : Vilhelm Hammershoi (et les nuques des femmes), Isaac Ilitch Levitan, tant aimé de Tchékhov. Des photos aussi où comme le citait Passou dans son Cartier-Bresson « Le temps court et s’écoule et notre mort seule arrive à le rattraper. La photographie est un couperet qui, dans l’éternité, saisit l’instant qui l’a éblouie. »
Vous lire est toujours un plaisir, une bouffée d’air iodé.
Délicieux le pouce-pied, il suffit de le rompre au bon endroit sinon, attention à la giclure sur la chemise ou la cravate!
( Dégustation la semaine dernière à La Baule où l’ on y trouvait de multiples tableau de marine.)
S+53
@PE /// sur la « grave question de la querelle de peinture agitée »…///
Je dois être obtus mais ne suis pas sûr d’avoir bien compris où vous vouliez en arriver. Voulez-vous soutenir que le regard émotionné et l’estime que l’on porterait dès lors à une toile seraient avant tout conditionnés (ou influencés) par l’environnement de leur support ?… Si c’est le cas, eh bé merde alors ! Là, je suis encore plus scié que d’habitude sur le sujet, et la querelle devient grave en effet. Pat-Mouille 5 a pas l’air d’accord avec ça, je pense qu’elle vous croit pas,et moi non plus, à vrai dire.
Cette nuit, je viens de lire dans les souvenirs du regretté Henning Mankell (Sables mouvants, Points seuil, 18 sq), ce qu’il raconte d’un tableau de Jonas Dürchs représentant la famille du pasteur Gustav Hjotberg (1770), une toile qui l’obséda toute sa vie depuis le premier jour où il la vit. Le couple est représenté avec ses 15 enfants tous vivants, alors que 6 d’entre eux étaient morts en très bas âge quand le peintre les mit tous en scène. HM observe que ces enfants morts sont représentés comme des « êtres s’éloignant à contrecœur vers les ombres ». Voici le tableau retrouvé sur le Net.
https://www.google.fr/search?q=jonas+d%C3%BCrchs&client=firefox-b&dcr=0&tbm=isch&tbo=u&source=univ&sa=X&ved=0ahUKEwju6Ki9nZ_WAhXnD8AKHbc7BnQQ7AkIOQ&biw=1600&bih=791#imgrc=vvUwR-V1OaRTYM:
Il médite lui-même sur la peur de la mort qui va advenir (en 2015) après la révélation de son crabe bien avancé (en 2013)…
Sur ce, BJ à toussent, et notamment DHH.
» de regarder avec douceur des toiles empoussiérées »
Décidément, Cricri n’ a jamais croqué un pouce-pied et cela se voit.
@JC….. dit: 12 septembre 2017 à 10 h 13 min
« Suivre le poisson, suivre l’oiseau.
Si tu envies leur erre, suis-les
Jusqu’au bout. Suivre leur vol, suivre
Leur nage, jusqu’à devenir
Rien. Rien que le bleu d’où un jour
A surgi l’ardente métamorphose,
Le Désir même de nage, de vol. »
François Cheng
Bonjour,
J’essaie de ne jamais manquer les conseils de lecture de Pierre Assouline.
Je m’étonne aujourd’hui simplement de ne pas voir figurer ici Régis Jauffret ou Eric Reinhardt.
Pari gagné, cricri aime Cheng avec douceur et arrange Arasse à sa sauce!
( Ah, ces serpents qui sifflent sur sa tête!)
Tous les ingrédients de la sauce y sont.
(*_*)
Immonde image de pouces-pieds !
Quelle horreur ces saletés ! On se croirait sur un champ de bataille napoléonien avec son chirurgien chef, Dominique Larrey, le pape de l’amputation sans anesthésie en 45 secondes : montre en main, bras en moins…
Tous les ingrédients de la sauce y sont.
(*_*)
De ch’val comme dirait Boby Lapointe!
janssen ne ne croyez pas.vous avez raison il ne faut pas abuser de la crédulité ni des croyances ni des croyants j ai trop fréquenté les rhumeries et les librairies des musées. ça perturbe.il n y a que Turner que je comprends, il peint sous une pluie fine et mélange gin et pinceaux.
@Janssen J-J dit: 12 septembre 2017 à 10 h 35 min
J’ai lu votre étonnement. Pourtant P.E. a raison. La toile ôtée de son chevalet n’appartient plus au peintre. De main en main, si elle n’est pas achetée par un musée elle atterrira chez un inconnu. Un bistrot, un appartement, un bureau. Sera-t-elle dans un espace où elle pourra être aimée ? regardée.
Pour le plaisir, lisez Le portrait (Gallimard) – 2007. ou encore, du même auteur L’homme de l’art, D.H. Kahnweiler (Balland puis Folio – 1987.)
L’accrochage c’est la seconde vie d’une œuvre.
Si on ne peut plus abuser des croyances, abusons au moins des croyantes, non ? Nature l’exige !
En puissante matrone qu’elle est…
10h48
Spéciale dédicace !
https://www.youtube.com/watch?v=hVEk1wiUxa0
Immonde image de pouces-pieds !
Quelle horreur ces saletés !JC
Dégustés avec un bellilois de souche, un spécialiste! ( j’ ai les photos, non publiées ici car vous verriez mes doigts et mes empreintes par la même occasion (=_=))
l’accrochage ou le bouchage.
c’est comme cela que l’on peut atterrir ds le poulailler.
Ou être découpée.
Rares sont les beautés qui peuvent être appréciées hors contexte, hors environnement.
Je me souviens lors d’une visite professionnelle en milieu hospitalier psychiatrique d’une jeune infirmière splendide, devenue laide soudainement car entourée de monstres ….
Pour quelles raisons n’en serait il pas de même pour les peintures ?
Je rêve de voir Guernica de Pablito… sous les bombes en Espagne, chez Sophia. Au MOMA, il y a longtemps, c’était nul et incongru, dans cette grande salle paisible.
Immonde image de pouces-pieds !
Quelle horreur ces saletés !JC
Très iodés, pour reprendre le terme de Christiane.
Ce sont nos ancêtres survivants sur certains rochers..
Et c’ est la guerre avec les moules pour leur territoire.
nature , nature! BHL a forgé naturicide
» La preuve par Harvey que sortir de l’accord de Paris sur le climat était – serait ? – un naturicide doublé d’un crime contre les humains. »
Il y a Trenet, Bécaud, Brel, puis Lapointe au même niveau créatif. C’est pourtant Ouvrard que je préfère ….
Les sentiments ne se commandent pas.
Seuls les cons peuvent croire à l’action de l’homme sur le climat. Arrogance…. et combines.
11 heures 02 : JC ou l’intelligence d’une andouille !
Pour le summum du goût iodé, les violets.
http://img.over-blog-kiwi.com/1/28/83/88/20160326/ob_806cb5_biju2.gif
« montre en main, bras en moins… »…ben qui c’est qu’a chouré la montre alors ? Fouille au corps pour toutes les infirmières !
Ch., 10.51 Vous voulez dire que l’accrochage pourrait transformerait une croûte en chef d’œuvre ? Mais où va-t-on ?… Même le pauv’P. Bourdieu n’aurait jamais osé affirmer cela, ni dans les règles de l’art, ni dans son Manet, ni nulle part, à ma connaissance ! Et pourtant, dieu sait qu’il fit des efforts avec la peinture pour tenter de déconditionner certaines œuvres picturales de ses propres interprétations déterministes, ce que les snobs de ses ex groupies, telle NH, ne veulent même plus lui concéder, tant il est devenu de bon ton de se boucher le nez et hausser les épaules rien qu’en entendant son nom.
Pourtant, le Bourdieu Pierre a tenté de dialoguer avec des artistes peintres, et notamment un Allemand dont je ne trouve plus la trace… Si vous pouviez m’aider… Merci
Il faut enterrer BOURDIEU, mort ou vif !
@ Pour le plaisir, lisez Le portrait (Gallimard) – 2007. ou encore, du même auteur L’homme de l’art, D.H. Kahnweiler (Balland puis Folio – 1987.)
Là vous exagérez un peu, chère Ch ! Non, j’ai décidé depuis bien longtemps de ne pas perdre mon temps avec ce roman et cette étude et bien d’autres choses encore. La biog. laborieuse de Gaston Gallim + le « Sigmaringen » (sans compter la lecture de tous les billets de la rdl depuis 2005), m’ont amplement suffi pour cerner l’auteur dont vous me parlez. Avouez que c déjà pas mal, mais il y a quand même autre chose sur la terre pour le plaisir. Des littératures plus exigeantes existent, non, qui nous attendent ? On s’incline déjà pas mal icite, avec la meilleure volonté possib’… pour faire avancer la cause du Golem et autres Walden augmentées (pour ne prendre qu’un exemple récent)…
Janssen J-J dit: 12 septembre 2017 à 11 h 23 min
Laissons les croûtes de côté (elles mériteraient d’ailleurs d’être définies, certains tableaux dits classiques ayant été nommés ainsi à leur accrochage – lire les « salons » du XIXé s.) Mais une toile d’un de ces artistes que vous nommez, mal accrochée peut manquer de visibilité et ne devenir qu’une possession, au même titre qu’un objet rare sur le marché de l’art.
Je signale à D. prime que le prochain article de Jean-Baptiste Harang « sort » demain matin dans Libé.
@Janssen J-J dit: 12 septembre 2017 à 11 h 40 min
Ah bon…
@Pat V dit: 12 septembre 2017 à 10 h 37 min
Ma mère était bretonne, native de Saint-Brieuc…
DHH dit « jje ne suis pas la pensée de Bourdieu dans l’étape suivante, idéologique, de son approche ,qui lui fait considérer que la valorisation de ce qui pour les élites est « culture » vise à en faire de manière perverse un outil de légitimation de leur pouvoir » quel est le rapport avec Manet ?
Si Paul pouvait laisser les salers tranquille ca ne serait pas plus mal.
Et avec les flamands roses y’a un rapport ? https://m.slate.fr/story/150054/bouees-flamant-rose-cygne-piscines-plages-instagram-ete-2017?amp
« Laissons les croûtes de côté » (Christiane)
Enfin, Gigi au tombeau ! +
La raison effleure notre chère Christiane, et l’a nourri de son sang, riche, voluptueux et puissant
@janssens
vous écrivez
Pourtant, le Bourdieu Pierre a tenté de dialoguer avec des artistes peintres, et notamment un Allemand dont je ne trouve plus la trace… Si vous pouviez m’aider… Merci »
Etes vous sure que ce dialogue etait avec un peintre allemand?ne confondez vous pas avec son dialogue avec un autre allemand Gunther Grass ,video qu’on peut trouver su le net. je l’ai lu il y a quelques années, et c’était très décevant,tournant à l’échange complice de clichés familiers à une certaine gauche radicale
Laissons les croûtes de côté (elles mériteraient d’ailleurs d’être définies
ce mot n’a plus haucun sens..transfiguré dans l’concèpe on verrait deleuze..mais voilà il a préféré sucer l’rizome..les carottes sont cuites
Ce qui est ci-dessous à coups les posts divers ,sereins ou agressifs , sur les racines de la sensibilité à la peinture, sur ce que la rencontre avec une œuvre doit à l’environnement dans lequel elle est perçue ,au lieu de son accrochage, aux œuvres aupres desquelles elle se trouve si c’est un musée ,aux œuvres avec lesquelles à diverses époques on peut la comparer ou l’opposer , tout cela me semble être à la base même du sens que Malraux donnait au Musee Imaginaire ;est-ce que je me trompe ?
Il faut enterrer BOURDIEU, mort ou vif !
il est bien mort et a pris un sacré coup de vieux sur la distinction contemporaine..ça fait croute si j’osais..mais y’en est pas question
Musee Imaginaire ;est-ce que je me trompe ?
une recension d’himages..pour bientôt une exactitude dans la matérialité..mais elle sra hindustrielle..plétement hindustriel..tout est là..l’hindustrie
Quittons nous sur un conseil pratique !
Ne pas gratter ses croûtes, ni celles des autres, surtout cotées…
christiane à 11 h 41 min
mais j’ai l’impression que dans le cadre de « l’Affaire », de la Querelle initiale (chez Paul Edel) c’était précisément l’inverse : l’environnement valorisait à vos yeux une œuvre que vous n’auriez pas regardée, ou pas de la même façon, déclinée en trois exemplaires sur les murs pimpants de trois appartements-témoins de lotissements destinés aux vacanciers dans le Morbihan ou les Côtes d’Armor ou le Finistère (pas de jaloux).
Le piquant de la chose, outre l’air marin, c’est que le différend a surgi sur un fil consacré aux tristes conséquences de la dé-hiérarchisation, du « tout se vaut ».
Nous ne sommes pas toujours cohérents et il est tentant de défendre son pré carré (parce que l’on est mieux en mesure d’y constater les dégâts, voire les ravages et de vérifier que la loi de Gresham s’applique aussi au monde littéraire où les mauvais livres chassent les bons, la facilité finit par rendre les œuvres ambitieuses illisibles faute d’entraînement) tout en prêchant le laisser-faire pour d’autres domaines artistiques.
bref c’est comme la litterature qu’était une technique farabuleuse plurimillénaire..havec moultes révolutions contesctuelles..elle est pus du tout contestuelle la révolution..mais lassouline s’en branle et tout l’monde y fait semblant de parler de croute et d’écrivains
« est-ce que je me trompe ? » (Judith)
Forcément ! comment voulez vous que tout le monde approuve….
l’environnement valorisait à vos yeux une œuvre que vous n’auriez pas regardée
y’a des tas de gens balaize qu’on joué du mozart dans l’métro..même le guitariss préféré de dédé a joué dans la rue hon la pris pour un clodo..alors de l’art contemporain sous un pont de freeway vous pensez si ça a été fait..certain même on été déménagé par les techniqicien de surface dans le lieu idoine..polo y fait semblant avec ses homards en carton bouilli..sront même pas en bisquits sur sa tombe
Quittons nous sur une atroce certitude : rien n’a de prix, tout se vaut, tout est sans valeur, rien ne tient bon…
Suffit de voir la gueule de ce malheureux Martinez…. pauvre type !
Cotisons nous pour lui offrir une vieillesse décente. envoyez vos dons à la Rédaction qui transmettra.
Centenaire, j’apporterai moi-même sur la tombe de Paulo quelques homards immangeables : pour le fun.
D’autre part le rejet d’œuvres incomprises parce que trop nouvelles, s’écartant trop de la norme reçue, peut-il honnêtement être mis sur le même plan que le rejet d’un faire répétitif, d’un procédé usé ? L’utilisation de « croûte » (si elle est avérée dans le premier cas, ce qui ne me paraît pas certain car il me semble que l’on use alors d’autres termes dépréciatifs, de comparaisons prises dans le monde naturel par exemple) ne serait alors qu’une coïncidence.
L’argument affectif n’est pas hors jeu en soi ; ce qui le rend problématique c’est son utilisation à tort et à travers pour s’attaquer à toute idée de hiérarchisation justement et à toute entreprise théorique visant à fournir des critères rationnels qui puissent être communs et permettre une discussion.
Trop souvent le « coup de cœur » sert à vendre de la daube. C’est bien pratique puisque ça n’a pas être justifié, par définition …
Je ne sais plus quel intervenant avait mentionné Molière, on y est, dans les interstices entre Le Misanthrope, les Précieuses Ridicules et, à ne pas oublier, Le Bourgeois gentilhomme avec internet en maître à danser, maître d’armes et de poésie, distributeur d’opinions toutes faites, de prêt-à-commenter tous azimuts, d’étiquettes déjà préparées
pouces-pieds !
tiens c’est un revival de la rdl havec les oreilles..tout ça c’est archi ferboten..la smaine dernière j’ai achté dla dorade sébaste à peu prés pour rien..j’ai pas résisté..un scandale
x dit: 12 septembre 2017 à 13 h 30 min
Excellemment synthétisé. Bravo.
JC, hier je vous signalais : votre pape, au Palazzo Doria Pamphilj plutôt qu’à la Galleria Borghese.
Klein peignait des croutes.
Les œuvres incomprises au présent, si elles passent le siècle, feront passer les incomprenants pour des cons !
Mais…. ils seront morts. Donc … no problem.
Évidement c’est de la faute à internet, fallait y penser ! Tres subtile.
Villa Borghèse….
x dit: 12 septembre 2017 à 13 h 48 min
» L’argument affectif n’est pas hors jeu en soi ; ce qui le rend problématique c’est son utilisation à tort et à travers pour s’attaquer à toute idée de hiérarchisation justement et à toute entreprise théorique visant à fournir des critères rationnels qui puissent être communs et permettre une discussion. »
Totalement d’ accord avec ce propos ( qui me rappelle quelqu’ un…) D’ où mon ironie.
Peut- on encore user d’ un critère de vérité en peinture sans que se soulève une armée en Bretagne ( ou ailleurs )?
Klein peignait des croutes.
Faux!
Il peignait des corps et on les essuyait dessus la toile
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