Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur
Le massacre de Sharon Tate, la femme de Roman Polanski, et de ses amis, dans sa villa de Los Angeles le 8 août 1969. L’affaire a fait les choux gras de la presse pendant des semaines. C’est la matière de California girls (342 pages, 20 euros, Stock) de Simon Liberati. L’auteur de Eva, qui nous avait soufflé l’an dernier, revient avec cette histoire atroce.
Il la raconte par le menu, de la préparation du crime à la veille du procès en se focalisant sur les trente-six heures qui ont entouré le passage à l’acte. Ses sources : le dossier de presse et le dossier judiciaire. Il les emmêle et les noue avec doigté. L’enquête personnelle n’est pas le problème de ce genre de projet. Ce qui compte, outre l’imprégnation (les lieux, leur atmosphère, le ressenti de l’époque, sa couleur et ses odeurs) c’est le parti pris romanesque, le point de vue. Liberati y est et nous avec. Tant et si bien qu’on a l’impression de lire un roman traduit de l’américain. Mais du meilleur dans la veine des gonzo reportages de Hunter S. Thomson. La prouesse est de conserver un style classique de grande tenue tout en se mettant dans la peau de l’assassin Charles Manson, gourou mystique d’1,54 mètres qui évite d’assister aux meurtres qu’il organise tant il perd le contact avec le réel, y envoie ses femmes massacrer à sa place, manipulant sa secte de minables hallucinés de la communauté de Spahn Ranch, une vraie bande de cons bourrés de bière et de drogues diverses et avariées (Orange Sunshine pour ne citer que les moins nocives des acides).
A l’issue de leur voyage au bout de cette nuit de volupté dans la torture, le calvaire, l’agonie et la lente mise à mort (« Le bal des vampires » titra Paris-Match dans un accès d’érudition cinéphilique), ils ont même réussi à trouver un appui complaisant chez des ténors de la contre-culture qui ont mis là à côté de la plaque (Jerry Rubin) ou d’intellectuels qui ont refusé de les condamner. Peut-être parce que cela marquait la fin de l’utopie libertaire des années 60. C’était un temps où le gouvernement américain s’inquiétait des rapprochements entre les mouvements hippie et yippie, les Blacks Panthers et les partisans de l’insoumission à la guerre du Vietnam.
La musique est omniprésente tout au long de cette exploration du Mal. D’abord celle que cette écriture dégage, puis celle du récit, enfin celle des dialogues entre les protagonistes. Et puis il y a l’autre musique, la bande originale, puissamment identifiée aux années 1965-1969. Elle la fait résonner dès le titre du roman California Girls, titre d’un morceau des Beach Boys. Le reste de la playlist est constitué du California Dreamin’ des Mamma’s & The Papas, The Stooges, MC5 et de l’album blanc conçu par les Beatles lors de leur séjour dans l’ashram du Maharishi Mahesh Yogi. Il est vrai que, dans son cerveau malade, Charles Manson a entendu un appel au meurtre en écoutant en boucle Honey Pie et surtout Helter Skelter au grand étonnement de John Lennon (« mais c’était juste du bruit… » commentera-t-il plus tard, ce qui n’était pas très amène pour Paul McCartney qui l’avait composée) ; c’est encore pire avec Piggies, composée dans ce même album par George Harrison qui s’y moquait des membres de l’establishment qualifiés de « cochons » quitte à caricaturer la bourgeoisie non sans lourdeur, morceau que la Famille Manson entonnait en chœur dans la voiture en repartant de leur boucherie : elle leur avait « inspiré » d’écrire Pig (« flic ») à l’entrée de la maison et sur les murs en lettres de sang « pour que les flics pensent que c’est les négros qui ont fait le coup » ; et de l’aveu de Manson à son procès, il s’était contenté de prendre au pied de la lettre, de manière certes un peu appuyée, l’une des paroles de la chanson :
« What they need’s a damn good whacking/ Ce dont ils ont besoin, c’est une bonne fessée.
Liberati écrit superbement. Il marie subtilement une langue très maitrisée avec l’idiolecte de cette bande de freaks. Ca sonne terriblement juste. Pas un mot de trop, pas d’abus, pas d’exagérations comme c’est le cas ailleurs lorsqu’un auteur prétend écrire comme les autres parlent. Il est à son meilleur lorsqu’il évoque le pouvoir de fascination de Charles Manson, expert en manipulation :
« Charlie se tourna vers elle comme s’il avait lu ses pensées. Il savait mettre une telle intensité dans un seul regard qu’il la fît aussitôt douter. Au procès, tous les jurés avoueraient aux journalistes avoir baissé les yeux devant Charles Manson. Il pouvait rester une demi-heure à fixer quelqu’un sans ciller. C’est à cela que lui servait toute la violence subie, l’absence de tendresse, les nuits de peur passées en milieu carcéral depuis l’âge de treize ans : à récupérer la dette dont toutes les femmes et tous les hommes sans exception lui étaient redevables. »
Le malaise à la sortie de la lecture n’en est que plus grand. Je ne saurais dire si l’auteur a été complaisant mais il ne fait guère de doute que la précise et minutieuse description de l’horreur l’excite, qu’il y prend goût -allez voir sur le web les images du massacre si le (haut le) coeur vous en dit. Il y en a des dizaines et des dizaines de pages. On veut croire qu’elles sont indispensables à son exploration du Mal. Que rien n’est gratuit dans sa désarticulation de la sauvagerie et sa mise à nu de ses personnages dont il fait des animaux mythologiques. Pas un détail macabre ne manque au meurtre de ces cinq personnes à coups de couteau. Tout sur l’art et la manière d’éviscérer une femme enceinte de huit mois. Il y en aura certainement pour trouver cela gore. A ceci près que son empathie ne provoque pas la nôtre ; elle est telle qu’il se met dans la peau de chacun ; mais lorsqu’il souffre à la place de Sharon Tate, c’est aussi obscène que BHL racontant en détail à la place de Daniel Pearl sa souffrance dans son cachot quand les talibans l’égorgent.
Glauque tout ça, quand même, sordide et souvent insoutenable. L’une des lectures les plus dérangeantes de la rentrée littéraire (qui commence aujourd’hui) est celle qui fait de nous des voyeurs à l’insu de leur plein gré. Mais quel livre !
(« Chez les Polanski après le passage de la Famille » ; « Charles Mason à l’époque, et plus bas, il y a trois ans en prison où il purge une peine de réclusion à perpétuité » ; « Sharon Tate et Wojciech Frykowski, ami du couple, peu avant le massacre », photos D.R.)
1 039 Réponses pour Le voyage de Simon Liberati au bout de l’horreur
gontrand dit: 20 août 2016 à 10 h 24 min
Faut pas t’énerver comme ça, mon grand. Cool, cool, le matin. Profite, joui du bonheur d’être là, da-sein, comme dirait le divin Heidegger…
Non, toute blague à part, tu as une conception, mon petit chéri, de la psychologie humaine, qui relève du jardin d’enfant. Manifestement, il t’a manqué, petit, un râteau et une pelle… Tout le monde n’est pas Charles Manson, rassure-toi. Et ce n’est pas un livre qui peut faire d’un brave homme un Charles Manson ou un docteur Petiot. Tu problématiques mal.
Erratum :
…Tu problématises mal
Et pour justifier l’irresponsabilité, le manque de sang froid des forces publiques, on va charger au max le père et l’envoyer en prison, sans se soucier de la peine infligée au fils !
Ce qui est intéressant quand on lit ce qu’écrit cette clinicienne, c’est que la littérature transforme ipso facto en une représentation d’une volonté sadique animée par la haine ce qui, cliniquement parlant, n’en relève pas forcément.
C’est cette tension entre deux représentations des mêmes faits cruels qui est intéressante et peut servir de critère d’analyse au récit de Libérati pour essayer de comprendre comment il s’en tire, quel est le degré de transformation d’un discours clinique en représentation hystérique, et jusqu’où il ose aller : de quel point de vue il écrit son récit ? Mais faudrait avoir le texte sous les yeux pour ce faire. C’est ça qui permettrait, s’il y en a une, son esthétique de la cruauté.
Ne parle pas trop vite, mon Baroz. Tu ne connais rien au dossier. Il paraît qu’il avait déjà une fois enlever son enfant. Fais plutôt confiance à la police et à la justice, ça me paraît plus rationnel comme attitude, non ?
Jibé dit: 20 août 2016 à 11 h 15 min
Pourquoi l’a-t-il enlevé?
On voudrait pouvoir faire confiance à la police et à la justice, WGG, mais manifestement, là, il y a eu emballement. Combien de parents en France n’ont pas représenté leurs enfants à l’autre parent ? S’il fallait chaque fois déclencher le plan alerte-disparition ! Et pas un journaliste pour s’interroger sur l’opportunité ou pas du recours à une telle mesure d’urgence. Dysfonctionnement général. Pendant ce temps-là, les assassins courent toujours et les prisons sont surchargées…
Jibé
il vient d’être retrouvé (AFP)
le père l’avait déjà enlevé
(gamin alors introuvable pendant trois mois –
Ne pas rendre un livre que l’on vous a prêté, est-ce le voler, mathématique ?
« le père l’avait déjà enlevé »
Pourquoi le lui avoir alors confié à nouveau, mathématiques ?
Le problème est de ne pas confondre les questions d’ordre privé et celles relevant de l’intérêt général. La vie de l’enfant ne semblait pas en danger dans cette affaire…
Mais qu’est-ce que t’en sais, enfin ?! T’es marrant, toi !
Si votre compteur électrique disjoncte, vous appelez les pompiers et demandez un suivi psychiatrique pour pallier tout risque traumatique profond, mathématiques ?
Les journalistes ne sont pas en cause. Ils obéissent à une injonction de la loi.
J’ai du mal à te comprendre, Baroz. T’as dû manger un truc qui t’est resté sur l’estomac hier soir.
« qu’est-ce que t’en sais »
J’ai entendu les explications du vice-procureur devant la presse…
Et alors ?
Bon, moi, je replonge dans la lecture de Heidegger, ce qui est une autre forme de cruauté…
Pourquoi le lui avoir alors confié à nouveau, mathématiques ?
j’ignore s’il lui a été confié de nouveau apr-s le premier enlèvement
Là il l’a à nouveau enlevé -épanouissant pour l’enfant, vous trouvez? –
On n’en sait pas plus
Je crois, WGG, que c’est dans les détails que l’on peut mesurer la fragilité de notre régime démocratique. Là, la disproportion, le dysfonctionnement m’apparait probant. Mais vraisemblablement à tort, vu que vous trouvez tous cela normal !
Si votre compteur électrique disjoncte, vous appelez les pompiers et demandez un suivi psychiatrique pour pallier tout risque traumatique profond, mathématiques ?
Quel rapport?
Il l’avait caché pendant trois mois (on ignore dans quelles circonstances il avait été retrouvé) On s’inquièterait à moins
« Et alors ? »
Il semblait pas fier d’avoir déclenché le plan Orsec pour une tempête dans un verre d’eau…
D’après les explications du vice-procureur, le père bénéficiait d’un droit de garde de son fils pour les vacances tout ce qu’il y a de plus légitime, mathématiques…
« Tout le monde n’est pas Charles Manson, rassure-toi. Et ce n’est pas un livre qui peut faire d’un brave homme un Charles Manson ou un docteur Petiot. »
Qui a dit cela WG? Personne…
Même Passou dans sa conclusion s’interroge sur la complaisance possible de l’auteur. Personne ne peut feindre un regard détaché comme tu le fais sur ce que décrit Passou à la fin de son article. Il s’agit de dizaines et de dizaines de pages! Rien ne peut justifier que l’on écrive un tel livre, qu’on en face la publicité, voulue ou non, et qu’on le lise.
Je comprends bien la terreur des commentateurs du blog (et de Passou) d’apparaître comme des petits bourgeois effarouchés et coincés. J’ai décidé quant à moi de jeter par dessus bord ce genre d’auto-censure et je ne m’en porte pas plus mal…
C’est pas la question, Baroz. Je n’ai pas suivi l’affaire, comme durait Plume. Mais simplement je m’étonne de ton emportement de si bon matin, c’est tout. La tempête semble avoir plutôt surgi plutôt dans ton verre…
Enfin, porte-toi bien quand même. Tu vas pas nous faire une jaunisse, des fois !
Plurimam vale !
Si tu veux, mon gontrand, je peux te recommander un bon psychiatre… Je sens que t’aurais besoin d’une petite camisole, non ?
En tout cas, mon gontrand, ce que t’acris est hyper-drôle ! Merci pour la poilade, c’est réussi.
« D’après les explications du vice-procureur, le père bénéficiait d’un droit de garde de son fils pour les vacances tout ce qu’il y a de plus légitime, mathématiques… »
Lui faire subir un enlèvement est d’autant plus minable …
(il n’avait ni le droit de garde ni de visite d’après le figaro etc
Et il était violent ) on ne sait pas grand chose
une pièce grossière et barbare, qui ne serait pas supportée par la plus vile populace de la France et de l’Italie. Hamlet y devient fou au second acte, et sa maîtresse devient folle au troisième ; le prince tue le père de sa maîtresse, feignant de tuer un rat, et l’héroïne se jette dans la rivière. On fait sa fosse sur le théâtre ; des fossoyeurs disent des quolibets dignes d’eux, en tenant dans leurs mains des têtes de morts ; le prince Hamlet répond à leurs grossièretés abominables par des folies non moins dégoûtantes. Pendant ce temps-là, un des acteurs fait la conquête de la Pologne. Hamlet, sa mère et son beau-père, boivent ensemble sur le théâtre : on chante à table, on s’y querelle, on se bat, on se tue. On croirait que cet ouvrage est le fruit de l’imagination d’un sauvage ivre
« Si tu veux, mon gontrand, je peux te recommander un bon psychiatre… Je sens que t’aurais besoin d’une petite camisole, non ? »
C’estçuiquiditquiest…
« Si tu veux, mon gontrand, je peux te recommander un bon psychiatre… »
Mon WG, je ne doute pas que ton carnet d’adresses des psychiatres que tu as consultés soit extrêmement fourni…
» Merci pour la poilade, c’est réussi. »
Pas de quoi mon WG. On rit comme on peut.
pépèpe..pas d’outsourcing dracul..gontran c’est une propriété privé
Tu n’as pas suivi l’affaire, tu n’as pas lu le livre, mais qu’est-ce que tu causes, WGG ! Portes-toi bien aussi !
Porte-toi…
Macron copinant avec de Villiers, c’est la confusion des sentiments ou des idées ?
« Macron copinant avec de Villiers, c’est la confusion des sentiments ou des idées ? » (JiBé)
Pierre Assouline copinant avec Simon Liberati, c’est la confusion des sentiments ou des idées ?
Pierre Assouline copinant avec Simon Liberati, c’est la confusion des sentiments ou des idées ?
C’est au nom de la littérature de l’horreur, dont WGG nous a rappelé fort opportunément combien elle s’inscrivait dans une longue tradition particulièrement riche de notre patrimoine littéraire, JC.
rose 9h29 Vous savez ce qu’on a coutume de dire quand c’est irrémédiable et ou trop con: laisse tomber la neige, cela fait moins de bruit.
Ceci dit, des films à rattraper comme les tableaux des grands maîtres, n’en déplaise à ceux qui la vue courte ne verrait que tout ce qui est postérieur à leur date de naissance, ou ne lirait que le siècle en cours; quelle perte cela représenterait, mais bon certains s’en accommodent comme une solution face à ce cosmos culturel pour réduire la focale. Pour finir je garde deux ou trois souvenirs antérieurs à mes trois ans. Il faudrait aller visiter les témoignages des individus qui ont cette particularités d’avoir pu garder en mémoire des événements biographiques du tout début de leur existence, il me semble qu’on parle même de mémoire ( consciente?) ante-natale. Pour finir je ne crois pas que l’ORTF ( nous avions la télé , pas le téléphone) ait diffusé le film à l’époque de sa sortie même s’il fut mieux accueilli en France qu’en Pologne où on peut le lire dans le lien mis en ligne, les censeurs ont demandé à Polanski de modifier la fin afin de ne pas laisser libre cours à l’interprétation du public.
*_ quelle perte cela représenterait de n’en voir aucun _( pour parfaire la syntaxe en vue d’intelligibilité) sorry .
Et dire que l’autre va se représenter pour défendre ses valeurs… cotées en bourse !
ici, on se croirait sur BFM/TV, ça vole pas haut
Macron copinant avec de Villiers
Dites moi que c’est faux ou la politique deviendrait franchement incestueuse et bien que ses pères formateurs soient assez éloignés du Puy du Fou. Paul Ricoeur dans tout ceci?
« l’Autre n’est pas seulement la contrepartie du Même, mais appartient à la constitution intime de son sens » .
JC, Pierre assouline avait besoin de voir un film d’horreur. Concernant la littérature elle imite parfois la narration télévisuelle, à ce propos alors que j’évoluais dans la veine Djian , je me souviens avoir laissé tombé ses Doggy Bag parce qu’ils m’y avaient fait penser, j’ai pu en lire la confirmation ensuite dans une critique; je ne rêvais pas.
En dehors des livres saints, comme littérature de l’horreur, le Journal Officiel et le Code Civil, c’est pas mal non plus !
Mais une peine de réclusion à perpétuité, pour la purger, faut être perpétuel !
Sans quoi on n’en purge qu’une fraction ; mais combien ?
JC….. dit: 20 août 2016 à 15 h 04 min
En dehors des livres saints, comme littérature de l’horreur
Ca dépend il y a des livres de cuisine entre toutes les mains ça peut devenir de la quatrième catégorie… Haprès pour retrouver les témoins…
Livres de cuisine ? Exact : j’ai lu une recette d’aïoli qui était …. criminelle !
L’incroyable aveu de Macron, mais on s’en doutait un peu :
« L’honnêteté m’oblige à vous dire que je ne suis pas socialiste. Mais quelle importance ? »
Aveu ! Pourquoi « aveu » ?…
Bébé Macron a le mérite de travailler dans le réel : le mot « aveu » que vous utilisez n’est pas le bon car il est chargé de « culpabilité » au sens socialiste du stupide : « je déteste la finance »
Avouez le, Macron n’a rien à avouer !
ça vole pas haut ! avec l’andouille haineuse ça vole encore plus bas
C’est quand même un « aveu » parce que Macron a été hypocritement nommé dans un gouvernement prétendument « socialiste ». Mais voilà, Macron n’en est même plus à vouloir sauver les apparences, tellement le navire prend l’eau. En se démarquant de ses collègues, Macron cherche à avoir le beurre et l’argent du beurre, en bon libéral…
Je suis en train de lire « Un amour impossible » de Christine Angot, enfin disponible dans les bibliothèques municipales parisiennes. Lu les deux premiers tiers, d’un seul tenant. Et dire que les éminents membres du jury Goncourt sont passés à côté de ce livre ! Referont-ils la même erreur cette année ? C’est à craindre. Avec Christine Angot, on est passé de la littérature de l’horreur à celle du coeur. Fin de la pause lecture, j’y retourne…
Delaporte, Macron fait tout ce qu’il peut pour se faire virer. Mais ses employeurs le craignent trop pour lui rendre sa liberté…
Si personne veut plus le l’être, socialiste, va falloir en faire rentrer… Des sortes de migrants, quoi !
En Bouriatie on devrait pouvoir en retrouver, ils ont tous les strates depuis les Расколники…
Jibé, avez-vous lu « Une semaine de vacances », que je tiens, pour ma part, pour un des plus beaux, des plus poignants et des plus exemplaires récits publiés en France depuis le début de ce siècle ? Angot et Ernaux (pour son admirable « Mémoire de fille ») sont le dessus du panier de la prose française contemporaine.
« Si personne veut plus le l’être, socialiste… »
Le socialisme est une mode qui va finir par passer, faute de combattants.
Jean, une pause cigarette et je retourne à ma lecture. Littérairement parlant, « Une semaine de vacances », est peut-être plus fort, dans le genre voyage au pays de l’horreur incestueuse. Mais, « Un amour impossible », où Angot accède enfin à la littérature du coeur, est préférable à mon goût. Après la laideur du père (certes, l’intelligence aussi), la beauté de la mère retrouvée…
Haprès pour retrouver les témoins…
La 4ème catégorie englobe les armes de défense ainsi que leurs munitions aussi en femmes averties toutes devraient avoir en réserve des recettes tord-boyaux afin de maîtriser l’ennemi en l’éloignant voire même le mettre hors circuit définitivement en le neutralisant sur un fond de sauce requiem pour l’invité .
Avouez le, Macron n’a rien à avouer !
Macron déconne à fond la caisse, tout le monde sait qu’il défend le libéralisme économique de là à flirter avec De Villiers il restait une distance que nous n’attendions pas qu’il franchisse. Cela me rappelle N Sarkozy aux dernières présidentielles qui cherchait la sympathie en reprenant des arguments à l’extrême droite, d’ailleurs je m’étais dit que sil perdait, ce serait aussi pour cette raison. Il est vrai que depuis c’est sûrement quelque-chose à exploiter puisque des événements sinistres se sont inscrits qui interrogent l’électorat indécis ou peuvent trouver à convaincre de la pertinence des idées du front N plus facilement qu’auparavant.
Macron en modération.
« ceux qui la vue courte ne verrait que tout ce qui est postérieur à leur date de naissance, »
à trois ans, pour un surdoué comme un robot
Le socialisme est une mode qui va finir par passer, faute de combattants.
C’est une question de terrain qu’on veut nous faire croire uniformément et irréversiblement impropres aux idées que défend le socialisme, ce faisant on aggrave la situation. Il faudrait que l’Europe soit socialiste pour infléchir l’esprit qui préside à la marche économique, peut-on supposer qu’elle ait dans ces conditions un peu plus de poids face au nivellement des politiques des états qui la composent et qui je crois sans vraiment être précisément informée prônent le libéralisme économique et cherchent à réduire le coût du travail pour pouvoir concurrencer les pays émergents et ceux qui emploient une main d’oeuvre sans égard pour garantir un salaire décent aux salariés sans toutefois atteindre les privilèges des gestionnaires.
Vos amphétamines sont périmées dirait-on, mathématiques. Quelle indigence.
Vos costumes, car vraisemblablement il vous arrive d’en porter, vous habillent mieux que vos mots lesquels pourtant comptent autant voir plus que ces apparences auxquelles nous donnons tous hélas beaucoup trop d’argent hors période de soldes, cette année qui plus est n’ont pas réussi à renflouer les comptes des commerçants.
MESSAGE A DESTINATION DE SERGIO:
Quand vous rentrerez de l’aéro-club, pourriez vous me renseigner, j’aimerais savoir s’il existe des loges ( de F Maçons) de 4ème catégorie ce qui d’ailleurs étonnerait à moins que j’en aie toujours conçue une fausse idée les imaginant débattre de grands sujets de société, de philosophie, de théologie, d’éthique, d’art et de sciences .
Pour mieux comprendre le discours Macaronesque et la crise de la social-démocratie européenne qui le soutient et l’explique en grande partie, lire :
https://www.cairn.info/revue-pole-sud-2007-2-page-9.htm
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Voilà en tout cas ce qu’écrit Heidegger en 1937 dans un texte intitulé « Philosophie, science et vision du monde » (juste au paragraphe d’avant, il vient de parler de la science de la race), partie d’une réflexion plus générale sur « La menace qui pèse sur la science » :
« Le national-socialisme et la science. Nous nous mouvons là dans un genre singulier d’incohérence. D’un côté : on bat le rappel pour ne pas perdre « le contact vivant avec la réalité » ; de l’autre : rien n’échappe plus à l’organisation et à la réglementation. Rester au contact du réel : il est permis de se demander « quelle réalité » ? Ce que le premier camarade citoyen venu tient pour réel ? Et qui pourra dire s’il n’est pas mal éduqué et depuis longtemps déjà frappé de cécité — pour ne pas parler de son inaptitude foncière à passer pour étalon de mesure de ce qui est. »
On est très loin d’un adepte du national-socialisme !
En lisant ce texte, qui évoque Kant et l’édifice de la science édifié par Kant comme une architectonique (terme inventé par Platon dans le Sophiste où il évoque l’architecture pour parler de la science comme totalité du savoir humain), je crois comprendre que ce que Heidegger a cru dans son année de rectorat (second semestre 1933-février 1934, où il a été démissionné par le ministre nazi de l’Education du Land badois pour son opposition constantes depuis son élection à des mesures antisémites, l’affichage des étudiants juifs de l’université de Fribourg), devant l’écroulement et la dévastation de l’architectonique du savoir sous les différentes « visions du monde » à la mode à son époque, que le national-socialisme allait permettre de remettre d’aplomb les murs et la charpente de la maison « science », qui ne serait plus soumis à la technique. Mais il a vite déchanté, voyant les projets de Hitler pour la création d’une importante École supérieure de la Technique où serait inclue l’Université comme institution et comme programme des études. Dès février 34, il avait compris et ce texte de 1937, qui n’appartient pas à proprement parler à son enseignement en séminaire mais à un cercle d’étude restreint à quelques professeurs de l’université de Fribourg et d’étudiants qu’il a tenu à y inclure aussi, montre qu’il a compris déjà toute l’indigence du régime hitlérien pour le but qu’il avait cru espérer en lui, et l’asservissement de la science comme totalité du savoir à la Technique et au savoir utile.
Ce qu’il a compris est en fait une chose extrêmement importante : depuis le début du XXè siècle, l’architectonique du savoir, qui place la question de l’homme au cœur du souci de l’édifice scientifique magistralement mis en ordre par Kant, s’est écroulé sous les coups de boutoir de la technique comme événement mondial et pour lui la cybernétique (il en parle de manière prophétique dans l’Entretien au Spiegel de 1966) est ce qui vient à la place de la métaphysique occidentale, qui s’est achevée, à ses yeux, avec Nietzsche.
Ce qu’il voit de manière tout à fait prophétique, c’est le Cyborg dont parle Passou dans son Golem, et la dévastation de l’Homme, qui est au cœur du souci de toute la pensée occidentale depuis Platon dans l’architectonique du savoir comme totalité, et le malheur qui est le sien, d’être incapable de penser une philosophie nouvelle capable de penser cette nouvelle métaphysique, cette nouvelle ère post-niezschéenne de la Technique afin de replacer l’Homme dans son cadre.
Après 1933, il eut des étudiants juifs à son séminaire de Fribourg, notamment une certaine Hélène Weiss, qui a ensuite émigré en Ecosse et a dû passer son doctorat à Bâle à cause des lois de Nuremberg, mais qui lui a dédicacé son œuvre intitulée « Causalité et hasard dans la philosophie d’Aristote, imprimé à Bâle en 1942 où il lui a rendu visite plusieurs fois, plus tard, avant sa mort.
Soutien à Algerie-Focus et son red chef Abdou Semmar, ménacé de mort
En Algérie, Un journalistes Africtivistes Abdou Semmar, est menacé de mort suite à un article sur le fils d’un Ministre du Gouvernement algérien qui occuperait depuis peu un luxueux logement de fonction, par la rédaction de son journal: « Algérie-Focus ».
Pour en finir avec les intimidations, menaces, diffamation et la répression de la liberté d’expression des citoyens et médias engagés Algérie. Signez et diffusez masivement cet appel de la Ligue des blogueurs et cyber-activistes africains pour la démocratie,; « Africtivistes »
Widergänger dit: 20 août 2016 à 18 h 27 min
Ce que vous dites là des prises de position de Heidegger incite à accueillir avec beaucoup de méfiance les charges rageuses de ceux qui accusent Heidegger d’avoir été de bout en bout un nazi non repenti.
érénice dit: 20 août 2016 à 17 h 48 min
« Vos amphétamines sont périmées dirait-on, mathématiques. Quelle indigence. »
Ouh pas content le robot penseur
bérénice dit: 20 août 2016 à 18 h 03 min
des loges ( de F Maçons) de 4ème catégorie
Houi c’est un stand de tir il y en a un aux Chanzelles ; les maîtres ont le pistolet chargé, les novices creusent…
Sinon j’en ai essayé des trucs pour fulgurer comme des types comme par exemple Cahuzac :
– la MENSA : j’ai pas été foutu d’emboîter les deux premiers triangles de la page un ;
– les Table ronde etc. pas un flèche…
– les francs-macs c’est le pire y a un devoir à l’entrée !
Widergänger dit: 20 août 2016 à 18 h 27 min
La position de Heidegger par rapport au nazisme était assez alambiquée, et, comme ce texte le montre, souvent critique. Mais c’était une critique élitiste, qui ne remettait pas radicalement en question cette idéologie, et même pensait qu’elle pourrait être le point de départ d’une nouvelle ère. Quand on lit les « Beiträge », par exemple, récemment traduits en français, on voit cela avec évidence. Quant à l’antisémitisme de Heidegger, ses « Cahiers noirs » l’ont hélas révélé…
Voyant le titre de la thèse de cette Hélène Weiss, étudiante de Heidegger, on peut supposer que la préoccupation philosophique essentielle et profonde de Heidegger et dans la recherche sur Aristote est précisément de comprendre cette tension dont j’ai déjà parlé entre un savoir comme totalité organisé selon une certaine architectonique avec de solides fondations, et l’idée qui vient des Sophistes grecs, reprise justement sans le dire par Pascal dans ses Pensées, qu’il n’y a pas d’architectonique du savoir comme totalité possible parce qu’il n’y a que du hasard et pas de principe transcendantal qui ferait que les choses sont comme elles sont et pas autrement. Il n’y a, comme le souligne à un moment Heidegger, que des domaines de savoir non seulement étanches les uns aux autres, indépendants, mais en plus déracinés d’eux-mêmes, dépourvus de fondement.
Il voit le monde du transhumanisme arriver. Il ne peut pas encore le nommer comme tel, mais il le voit sous ses yeux de penseur de la fin de la métaphysique occidentale initiée par Platon.
C’est là qu’on se rend vraiment compte à quel point Heidegger est un authentique génie.
Mais si ! Il y a des textes de lui qui condamnent les camps de la mort clairement. Lisez-les au lieu de parler dans le vide de ce que vous ne connaissez pas.
Il n’a jamais abordé le nazisme avant la guerre, comme il le dit en 1966, qu’à travers les problèmes de l’Université, qui sont en réalité des problèmes concernant le savoir comme Totalité. Ce n’est pas élitiste du tout. C’est tout le problème central de la question de l’Homme occidental depuis Platon.
Les bêtes sont tout sauf des monstres. Et tous les Charles ne sont pas des Manson ou des Sobhraj…J’en veux pour preuve le merveilleux article de G d’Alessandro dans We Demain de juin dernier « J’ai été un blaireau, une loutre, un cerf… » sur Charles Foster, naturaliste British, prof à Oxford, trans-animaliste, qui vit l’expérience animale au plus près du terrain & la raconte avec talent dans « Being a Beast » (janvoer 2016, non encore traduit en français)
Pour changer des sempiternelles rengaines (in)humaines & réveiller l’animal qui sommeille en nous…
« Il y a des textes de lui qui condamnent les camps de la mort clairement. »
J’aimerais bien voir ça !
Par rétroaction, ce qu’écrit Heidegger de la crise du savoir comme Totalité, c’est-à-dire de la crise de la métaphysique occidentale, on peut se demander, à propos de Pascal, s’il joue dans ses Pensées avec le lecteur en lui mettant sans cesse sous le nez le rôle destructeur du hasard dans l’édification du savoir comme Totalité, ou s’il croit effectivement que la métaphysique occidentale est morte et ne repose que sur du vent, comme le montrera Niezsche, si grand lecteur de Pascal. Pascal étant par ailleurs d’un des plus importants esprits scientifique de son temps comme physicien et mathématicien. Mais avec Pascal, c’est aussi ça qui fait tout l’intérêts des Pensées, c’est qu’on ne peut jamais savoir ce qu’il pense vraiment.
Delaporte dit: 20 août 2016 à 18 h 57 min
Faut t’informer avant de parler à tort et à travers sur ce que tu ne connais que très mal.
@Bloom
Derrida a consacré tout un séminaire aux bêtes, publié ensuite.
« Ce n’est pas élitiste du tout. »
Bien sûr que si !
« La position de Heidegger par rapport au nazisme était assez alambiquée, et, comme ce texte le montre, souvent critique. »
Je ne connais pas le dossier Heidegger. Mais j’ai lu comme tout le monde des articles sortis à l’occasion de la publication des fameux Cahiers Noirs et notamment des citations de ces Cahiers qui étaient censées démontrer le nazisme de leur auteur.
Une remarque: les citations en question me semblaient critiquer le judaïsme comme variante du cosmopolitisme libéral, ni plus ni moins que le capitalisme anglo-saxon qui était mis dans le même sac. Rien à voir avec l’anti-sémitisme racial, biologique, du nazisme.
Une question: si l’anti-sémitisme des Cahiers Noirs était tellement proche de celui des nazis, il est incompréhensible que Heidegger l’ait gardé secret pendant toute la période nazie quand il n’aurait pu que le faire bien voir des autorités et favoriser sa carrière.
18h38 si vous analysez toutes les données de cette façon, on pourra en conclure qu’il est absolument inutile à votre âge que vous tentiez autre chose que ce à quoi vous êtes habitué, avec une variable d’ajustement sur cette observation que ce pour quoi vous avez été programmé ou formé, d’autres que vous élargissent leur horizon contrairement à vous qui évoluez comme un poisson rouge fier de l’être dans son bocal et encore sourd ou malentendant ( les poissons sont sensibles au bruit en principe).
(janvoer 2016, non encore traduit en français) Bloom
pourquoi pas une contribution personnelle pour un extrait, vous êtes bilingue! crotte de bique…!
« il n’aurait pu que le faire bien voir des autorités et favoriser sa carrière »
Heidegger avait beaucoup de défauts, mais pas celui-là (l’arrivisme) que vous lui prêtez généreusement, peut-être que parce que c’est votre manière de penser et d’agir à vous. Mais heureusement ce n’était pas la sienne.
gontrand dit: 20 août 2016 à 19 h 07 min
Une remarque: les citations en question me semblaient critiquer le judaïsme comme variante du cosmopolitisme libéral, ni plus ni moins que le capitalisme anglo-saxon qui était mis dans le même sac. Rien à voir avec l’anti-sémitisme racial, biologique, du nazisme.
____________
En effet. Bonne remarque. Il faudrait regarder de plus près ce que Heidegger nomme « judaïsme » dans ce genre de texte. Je peux toujours me tromper — loin de moi la volonté d’absoudre Heidegger de tout antisémitisme, si antisémitisme il devait y avoir réellement — mais il me semble que ce qu’il voit essentiellement dans ce qu’il appelle là « judaïsme » se confond avec ce qu’il appelle par ailleurs règne de la Technique, sous prétexte que des Juifs ont pu être de fervent partisans de l’impérialisme américain. C’est à voir.
Oui, enfin, il est clair qu’en Delaporte, on a affaire à une pauvre porte sortie de ses gonds qui dès qu’elle voit passer un penseur crie à l’élitisme…
Sinistre époque de m…!
« le judaïsme comme variante du cosmopolitisme libéral »
…qu’on a pu aussi traduire en français par « juiverie », terme à connotation antisémite pour être plus fidèle à l’esprit dans lequel Heidegger utilisait le terme allemand dans le « Cahiers noirs ».
Oui, ML. Jacques Derrida & Elisabeth de Fontenay ont considérablement élargi le champ de la réflexion philosophique en s’intéressant aux animaux, comme Peter Singer, dont toute l’oeuvre trouve son origine dans la condition juive après la Shoah; Foster, en bon British pragmatique, est à la rechercher d’une l’empathie « trans-ontologique », si je puis dire…
bl ,c’est Bloom – oom…sparé klavier!
Yes, ML. Jacques Derrida & Elisabeth de Fontenay ont considérablement élargi le champ de la réflexion philosophique en s’intéressant aux animaux, comme Peter Singer, dont toute l’oeuvre trouve son origine dans la condition juive après la Shoah; Foster, en bon British pragmatique, est à la rechercher d’une l’empathie « trans-ontologique », si je puis dire…
Delaporte dit: 20 août 2016 à 19 h 19 min
« le judaïsme comme variante du cosmopolitisme libéral »
…qu’on a pu aussi traduire en français par « juiverie », terme à connotation antisémite pour être plus fidèle à l’esprit dans lequel Heidegger utilisait le terme allemand dans le « Cahiers noirs ».
__________
Comme si la traduction par « juiverie » n’était pas un scandale ! et une forfaiture intellectuelle !
Vous pouvez le dire mais on ne comprend rien bibou
(trans-ontologique)
Bloom dit: 20 août 2016 à 19 h 24 min
Oui, mais faut être prudent, Bloom, parce que Derrida donne lui aussi dans le transhumanisme en tendant dangereusement à effacer les hiérarchie, en tout cas — au nom de la décontraction du savoir comme Totalité (même thème que chez Heidegger) — la différence entre l’homme et l’animal, reprenant d’ailleurs Montaigne qui consacre plus d’une page à ce problème et qui remonte à Aristote. On est toujours plongé dans Heidegger.
« Comme si la traduction par « juiverie » n’était pas un scandale ! et une forfaiture intellectuelle ! »
Les traducteurs français expliquent longuement ce choix sémantique, qui n’est pas du tout une « forfaiture intellectuelle », mais une appréciation au plus juste des choses, hélas !
trans-ontologique: qui dépasse les limites de « l’Etre-humain »…(?)
En fait, ML, ce que je trouve merveilleux chez ce Foster, c’est le décentrement de la perception…autre chose que Macron, franchement…
Ce qui est inquiétant d’une certaine manière chez Derrida, c’est qu’il reprend un vieux thème aristotélicien, remâché par Montaigne, repensé par Heidegger, dont on pourrait dire d’ailleurs qu’elle est un continuel commentaire de l’œuvre aristotélicienne, comme Averroès au Moyen-Âge et très similaire à bien des égards d’ailleurs, mais pour lui tordre le coup.
Car alors que Heidegger fonde toute sa pensée précisément sur le Da-sein, qui distingue clairement l’homme de tout autre étant, et notamment des animaux, refermés sur leur animalitas, Derrida veut penser pour effacer toute différence entre l’homme et l’animal, et c’est proprement un travail de déconstruction du savoir comme Totalité depuis Platon. C’est une branche du transhumanisme américain d’ailleurs. Donc prudence !
Delaporte dit: 20 août 2016 à 19 h 35 min
Non, c’est une calomnie de pauvres penseurs de gauche minables à la Farias qui pensent avec leur bite.
Widergänger dit: 20 août 2016 à 19 h 40 min
Je reprends ma pensée parce que mon clavier a fourché.
Je voulais dire que la pensée de Heidegger ressemble beaucoup à celle d’Averroès à bien des égards, et que, comme celle d’Averroès, on pourrait dire que Heidegger n’a cessé tout au long de sa vie de commenter Aristote te d’entretenir avec lui un dialogue fructueux.
« Heidegger avait beaucoup de défauts, mais pas celui-là (l’arrivisme) que vous lui prêtez généreusement, peut-être que parce que c’est votre manière de penser et d’agir à vous. Mais heureusement ce n’était pas la sienne. »
Vous êtes gentil Delaporte, mais même si vous absolvez Heidegger de toute arrivisme, vous n’expliquez pas pourquoi il aurait gardé secret des textes anti-sémites qui, en tout état de cause ne pouvaient pas lui nuire…
Heidegger a condamné les camps de la mort comme il a condamné d’ailleurs l’usage de la bombe atomique, pour des raison qui tiennent toujours à ce qu’il appelle le règne de la technique, dont, à ses yeux, Auschwitz est l’espressivo et l’aboutissement de l’oubli de l’Être par l’Occident, qui fait de l’Homme dans son essence un être-pour-la-mort. À Auschwitz les hommes ont été privé de leur être-pour-la-mort. Ce qui, à ses yeux, est le plus grand crime qui se puisse commettre :
il a écrit ainsi à propos de la mort :
« Wir vermögen es nur, wenn unser Wesen das Wesen des Todes mag ».
ce qui peut se traduire (mais le jeu de mot ici est très difficile à rendre sans trahir sa pensée) :
« Nous ne le pouvons [à savoir mourir] que si notre essence est à même d’entendre l’essence de la mort. »
Heidegger a condamné les cam.ps de la m.ort comme il a condamné d’ailleurs l’usage de la bombe atomique, pour des raison qui tiennent toujours à ce qu’il appelle le règne de la technique, dont, à ses yeux, Aus.chwitz est l’expression et l’aboutissement de l’oubli de l’Être par l’Occident, Être qui fait de l’Homme dans son essence un être-pour-la-mort. À Aus.chwitz les hommes ont été privés de leur être-pour-la-mort. Ce qui, à ses yeux, est le plus grand crime qui se puisse commettre :
il a écrit ainsi à propos de la mort :
« Wir vermögen es nur, wenn unser Wesen das Wesen des Todes mag ».
ce qui peut se traduire (mais le jeu de mot ici est très difficile à rendre sans trahir sa pensée) :
« Nous ne le pouvons [à savoir mourir] que si notre essence est à même d’entendre l’essence de la mort. »
jibé /Jacques, juste comme ça : je suis moi aussi, vous le savez, un défenseur de Christine Angot. Ma préférence va à « Pourquoi le Brésil ? » et à « Une semaine de vacances », et j’ai trouvé la première partie de « Un amour impossible » un peu artificielle à cause de la reconstitution fictive des relations et des dialogues entre les parents. En revanche les retrouvailles avec la mère dans la seconde partie sont intéressantes et plus que touchantes.
Mais je voulais surtout rappeler que « Un amour impossible » est adapté et programmé au théâtre dans une mise en scène de Célie Pauthe, à l’Odéon en février-mars 2017, avec Bulle Ogier dans le rôle de la mère.
la pensée de Heidegger ressemble beaucoup à celle d’Averroès
pépèpe dernièrement c’était « qu’un medecin » un scond couteau pasque musulman surment..m’est avis que tu lis des digest de philo ces derniers temps dracul..et que tu fais le ramassis de digest..tu manques pas d’air
Jacques Derrida & Elisabeth de Fontenay ont considérablement élargi le champ de la réflexion philosophique en s’intéressant aux animaux
zont pris un train hen marche..pour casser du descartes..et du chrétien..du catho surtout..sehr grosse ficelle
D’un voyage l’autre.
Après Simon Liberati jusqu’au bout de l’horreur, c’est maintenant au tour du voyage de Heidegger au bout de l’erreur ?
Estelle Mossely s’est remarquablement distinguée dans un des rares sports digne d’intérêt et, pourquoi pas en effet, pratiqué par des femmes.
carre toi tes cours au cul spèce de honteux fabricant de dracul..commence par penser havec ta bite..hau lieu dfaire résonner des phrases bénètes..ça srait un excellent début..et ça tsrait profitabe au moinsse
ça n’a rien à voir baroz..vla à quoi ça mène ces ridicules concèpe de « salaud ordinaire »..ha la ruine de l’esthétique pour phinir
« Bulle Ogier dans le rôle de la mère. »
Belle passation de pouvoir et de génération qui conduit de Duras à Angot, C.P. !
Jibé, il s’est trompé, certes, mais au fond c’était pour une bonne cause. Il voulait sauver l’Université allemande de la catastrophe, qu’il voit d’ailleurs toujours à l’œuvre en 1966. Sauver l’Université comme lieu où s’élabore le savoir comme totalité du savoir. Et sauver aussi les étudiants.
À son poste comme recteur, il n’a cessé de résister en réalité aux injonctions du régime nazi, contrairement à ce que disent tous ces ploucs de commentateurs calomniateurs français. Il a empêcher notamment aussi un autodafé à l’université de Fribourg, comme à Berlin. Il a préserver les bouquins de Husserl dans la bibliothèque du séminaire alors que les autorités voulaient les faire enlever, etc. Et pour finir, il s’est fait virer du poste parce qu’il défendait l’interdiction de l’affichage des étudiants juifs dans son université ! Et c’est ce genre de comportement qu’on appelle ici en France un comportement antisémites ! On ne s’étonne plus ensuite de la montée de l’antisémitisme en France !
vous n’expliquez pas pourquoi il aurait gardé secret des textes anti-sémites qui, en tout état de cause ne pouvaient pas lui nuire…
s’il n’avaientt pas beaucoup d’idée les nazis havaient une stratégie..heidegger l’havait trés bien comprite..c’était pas trop dur pour lui
Il a préserver les bouquins de Husserl
..c’était son maitre..t’es d’maubeuge dracul
heidegger l’havait trés bien comprite..
haucun doute n’est permis la dessus..pablo le pti gros a raison sur ce point..en fait d’houbli de l’être juif..c’est un crime d’habrutis de phumier d’hordure et ça rentre tout a fait dans sa procédure..comme staline faisant la peau à litlère..c’est ha peu prés dingue..ça rien mais rien d’ordinaire..
charles manson..hont admettra qu’c’est du tordu assez standard..des faiseurs de secte maboule bordel..y’en a peu prés tous les 5 ou 10 ans..y’en a qu’on la photo de manson dans leur chambe comme dote celle du tché
https://www.youtube.com/watch?v=E0E0ynyIUsg
Widergänger dit: 20 août 2016 à 20 h 17 min
Les livres de Hussserl, peutêtre, Michel, mais je tiens de mon vieux grand oncle, Ludwig Landrebe, un élève de Husserl et Komilitone d’Heidegger, que e dernier ne fit absolument rien pour éviter les ennuis qui tombaient sur la figure du vieux phénoménologue. Au contraire, il appuya le Judenberufsverbot dont Husserl fut victime. Après la mort de ce dernier,en 1938, et ce que tu écris est erroné, c’est Landgrebe, Biemel et d’autres qui, partant se réfugier à Louvain emportèrent les manuscrits inédits de Husserl et les planquèrent soigneusement. Je le sais, j’en ai vu, chez Landgrebe, vers 1978, dans sa villa de Bergisch-Gladbach !
« On ne s’étonne plus ensuite de la montée de l’antisémitisme en France ! »
Mais bien sûr, la principale cause de l’antisémitisme en France, et dans le monde, c’est de prétendre que Heidegger était antisémite ! On nage en plein délire…
berguenzinc dit: 20 août 2016 à 20 h 53 min
Ce n’est pas du tout ce qu’il dit dans son entretien au Spiegel en 1966, où il s’explique longuement sur Husserl justement.
Et puis Heidegger fut une grosse Saloppe ! Point. S’il en avait eu dans le falzar , au lieu de se la jouer Kant, ou, justement parce qu’il était l’équivalent de celui-ci, il aurait pu faire jouer son génie , sa renommée. C’est comme Sartre, au fond, publiant l’ÊTRE ET LE NÉANT en pleine occupation ! « L’existence précède l’essence » ! tu parles, an 42, l’existence précédait surtout le gazogène et les rafles.
C’est la sempiternelle histoire, de toutes façons, suffit que tu sois Kant , et par dessus le marché SS ou du moins Prominent dans la NSDAP, pour qu’on te trouve toutes les clémences , mais le pauvre khon mineur à Gelsenkirchen qui fut aussi un Nazi, voire un SS, çui-là, on lui bourre le tafanard avec le charbon de ses crimes…alors merbe !
Delaporte dit: 20 août 2016 à 20 h 54 min
Dans la mesure où les intellectuels ont une responsabilité plus grande que les autres puisqu’ils orientent l’opinion publique. Propager des calomnie est un fait délictueux, et accuser à tort Heidegger d’antisémitisme alors qu’il a au contraire protégé des étudiants juifs et s’est fait virer par les autorités nazies, c’est faire le jeu des antisémites.
berguenzinc dit: 20 août 2016 à 21 h 11 min
Ça, c’est tout simplement du même ordre que l’obscurantisme des islamiste ! Excuse-moi de te le dire. C’est une attitude inadmissible.
veux-tu que je t’envoie par lél ou autre chose, le petit livre de Landgrebe sur Heidegger et sa compromission? Et puis, cette bonne blague, tu penses bien qu’il n’allait pas reconnaitre une turpitude morale pareille. D’ailleurs, dans les années 70, il disait ne rien regretter dee années de plomb. Et puis, quand tu vois la fameuse adresse aux étudiants allemands, avec Heil Hitler, signé M. Heidegger….que veux-tu que je te dise….je préfère , pour ma part, me passer d’un génie et de son oeuvre que de le dédouaner de ses saloperies…
berguenzinc dit: 20 août 2016 à 21 h 11 min
Ça, c’est tout simplement du même ordre que l’obscurantisme des islamiste ! Excuse-moi de te le dire. C’est une attitude inadmissible.
bon, cette fois la moutarde commence sérieusement à me monter au nez…j’ai meux à faire que de me faire traiter d’islamiste….
à crever de rire, au demeurant….
kenavo
Non, Berzik, ça c’est voir l’histoire par la lunette des chiottes. Heidegger a agi là où il se trouvait à la place et dans la fonction où l’histoire l’a placé pour agir. Et il n’a pas démérité. Lis les textes au lieu de te référer au qu’en-dira-t-on.
T’as pas changé Berzik ! Toujours aussi autoritaire et intolérant.
Mais je ne t’ai jamais parlé des manuscrits de Husserl. J’ai parlé des livres de Husserl présents dans la bibliothèque du séminaire de l’université de Fribourg que les autorités voulaient brûler.
À aucun moment Heidegger ne parle des manuscrits de Husserl.
Après 38 et la mort de Husserl, il évoque une lettre de remerciement de la femme de Husserl qu’il montre au journaliste, suite aux condoléances qu’il lui avait adressées.
Est-ce la lecture de Heidegger par Charles Manson qui a transformé le X sur son front du temps de sa jeunesse en une belle croix gammée aujourd’hui ?
Mais Husserl était professeur honoraire à la retraite. Il ne pouvait pas être frappé de Berufsverbot, voyons !
« Nachdem er maßgeblich an der Verlagerung des wissenschaftlichen Nachlasses von Husserl beteiligt gewesen war, arbeitete Landgrebe ab 1939 gemeinsam mit Husserls letztem Assistenten Eugen Fink in Löwen am dort eingerichteten Husserl-Archiv. »
point final pour moi.
Bibliotheksverbot ! ce qui revient au même
Il n’y a aucun rapport entre Heidegger et les manuscrits de Husserl. Ce n’est pas Heidegger qui les avait en possession.
Non, il a interdit que ses livres sortent de la bibliothèque. Lis l’entretien de 1966.
berguenzinc dit: 20 août 2016 à 21 h 27 min
Oui, et alors ?
En quoi cela met-il en cause Heidegger ?
En plus Heidegger explique pourquoi l’amitié avec Husserl s’était brisée. Il n’entretenait plus de relation avec Husserl. Mais il lui a conservé son estime. La preuve, l’édition de Sein und Zeit en pleine guerre où il la souligne encore dans une note qu’il cite intégralement, parce que les autorités avaient refusé que demeure la dédicace à Husserl en tête.
berguenzinc dit: 20 août 2016 à 21 h 11 min
Et puis Heidegger fut une grosse Saloppe ! Point.
–
Je vous en prie, Bergenzin², un peu de tenue. Nous sommes tout de même sur le blog de Pierre Assouline.
En plus, dans son séminaire sur Nietzsche à la fin des années 30, il dit qu’il valait comme une « explication avec le national-socialisme ». Il était surveillé pour cette raison. Un espion, qui s’était fait passer pour un étudiant, qui était chargé de le surveiller, est venu spontanément lui dire qu’il était surveillé par le NSDAP.
On ne voit pas comment le même homme peut avoir des étudiants juifs doctorants dans son séminaire, faire tout ce qui est en son pouvoir pour les sauver des griffes de la Gestapo, qui le fait surveiller après 34, et voir en lui un antisémite. cela ne tient pas debout.
Voilà ce que répond au journaliste qui l’interroge sur la dégradation de ses relations avec Husserl au début des années 30 :
« Les différences portant sur le fond même des questions se sont accentuées. Husserl a procédé au début des années trente à un règlement de compte public (donc bien avant l’année du rectorat !) avec Max Scheler et moi-même, d’une manière on ne peut plus claire. Ce qui a poussé Husserl à prendre position de façon aussi publique contre ma pensée, je n’ai pas pu le savoir.
Le journaliste : À quelle occasion était-ce ?
Heidegger : À l’université de Berlin, Husserl a parlé devant mille six cents auditeurs. Heinrich Mühsam a rendu compte de cette intervention dans un des grands journaux de Berlin et a parlé d' »une ambience de Palais des sports ».
Le journanaliste : (…) Ce qui est seulement intéressant, c’est qu’il ne s’agissait pas d’une querelle en rapport avec l’année 1933.
Heidegger : Pas le moins du monde. »
Où serait la faute de Heidegger ?
Heidegger cite ensuite un extrait de Unterwegs sur Sprache, où il s’est expliqué sur le faux problème de la dédicace à Husserl, où il n’a aucune responsabilité. Au contraire, il a pris le risque, en pleine guerre, de lui conserver toute son estime, et alors même que Husserl l’avait rejeté comme penseur de la phénoménologie.
La réalité est exactement le contraire de ce qui se colporte contre Heidegger ! Le contraire !
« Le journaliste : Alors nous n’avons presque plus besoin de vous demander s’il est exact que vous ayez, en tant que recteur de l’université de Fribourg, interdit au professeur honoraire Husserl l’accès ou l’usage des bibliothèques de l’université et du séminaire de philosophie.
Heidegger : C’est une calomnie. »
« Journaliste : Et il n’y a pas non plus de lettre dans laquelle cette interdiction faite à Husserl soit exprimée ? Comme ce bruit a-t-il pu naître ?
Heidegger : Je ne le sais pas non plus, je ne trouve pas d’explication. Je puis vous démontrer l’impossibilité de toute cette affaire par un fait qui n’est pas non plus connu. Sous mon rectorat, le professeur de médecine Tannhauser, directeur de la clinique de l’université, et le futur prix Nobel, von Hesevy, professeur de physique et chimie, tous deux juifs, ont vu leur départ réclamé par le ministère ; j’ai pu les maintenir à la suite d’une démarche personnelle auprès du ministre. Que j’aie pu maintenir en fonctions ces deux personnalités et en même temps agir, selon la version colportée, contre Husserl, professeur alors déjà en retraite et mon propre maître, est absurde. J’ai également empêché que des étudiants et des enseignants organisent une manifestation contre le professeur Tannhauser devant sa clinique. (…) Après ma démission du rectorat, ces deux professeurs furent relevés de leurs charges. »
Là encore, force est de constater que Heidegger est simplement victime d’un tissu de calomnie comme K. dans le Procès !
voyage de Heidegger au bout de l’erreur ?
Ah mais vous avez de l’esprit! Attendons le retour de Céline pour y voir plus clair. Partout où je vais je peux fanfaronner: Heidegger? quelle misère.
À propos de l’enterrement de Husserl :
« Que lors de la maladie et de la mort de Husserl je n’aie pas exprimé une fois encore ma reconnaissance et mon respect est une défaillance humaine pour laquelle je me suis excusé plus tard par lettre auprès de Mme Husserl. »
WGG, ne seriez vous pas atteint par le syndrome d’Hannah Arendt concernant ce philosophe dont beaucoup doutent ?
merci bloom pour votre éclaircissement de 19h36, je creuserai, plus tard, l’ontologie
>Jibé
pas convaincue du tout par la théorie selon laquelle l’inceste fut commis par rapport à la classe sociale de la mère. Elle ne dit pas que c’est acceptable l’inceste mais cela la rattache à sa mère. Bof.
Je n’irai en tout cas pas voir la pièce de théâtre; Ni celle où on tire à la kalach sur les spectateurs (j’ai le sens de l’humour en berne ces temps-ci)
sur le reste, ne peux rien dire, en sais trop peu, dslée. Ce serait un sacré scoop que de découvrir qu’in fine Heiddeger n’était pas antisémite. Les textes et les actes comptent. Il aurait suffi qu’il sauve un juif dans sa cave, dans une cachette.
j’voudrai pas entrer sur les trucs de prof satisfecit ou blâme, néanmoins votre traduction l’autre jour était émouvante, gontrand, milliers de milliers de, milliers de. A mes oreilles, elle sonna juste (à ce sujet de la traduction, la personne qui traduisit les trois nouvelles de Zweig a produit un certain nombre de subjonctif en « asse » d’une lourdeur inouïe : je crois que la sonorité à l’oreille compte pas mal.)
Pendant son rectorat, il nomme comme doyens de département le professeur Erik Wolf pour la faculté de droit, pour la faculté des sciences le professeur Soergel, pour la faculté des lettres le professeur Schadewaldt, pour la faculté de médecine le professeur von Möllendorf, un social-démocrate que le ministre nazi avait fait démissionner, ce qui avait occasionné en 1933 l’élection de Heidegger au poste de recteur. Or, un jour, Heidegger est convoqué à Karsruhe auprès d’un conseiller du ministre et en présence du Gaustudentenfürer, qui exige de lui de remplacer les doyens qu’il venait de nommer par des hommes du NSDAP. Heidegger refusa et annonça sa démission si ces exigences étaient maintenues. Comme elles le furent par le ministre, son refus entraîna la fin de son mandat de recteur en février 1934, dix mois, même pas un an, après être entré en fonction !
Là encore, rien n’incrime Heidegger ! Bien au contraire, il montre en février 1934 une grande fermeté et un grand sens de l’honneur face aux autorités nazies et défend un collègue social-démocrate, que les nazis vont virer illico presto après sa démission !
« Hébraïsme » ça va pas ?
bérénice dit: 20 août 2016 à 17 h 16 min
Haprès pour retrouver les témoins…
La 4ème catégorie englobe les armes de défense ainsi que leurs munitions aussi en femmes averties toutes devraient avoir en réserve des recettes tord-boyaux afin de maîtriser l’ennemi en l’éloignant voire même le mettre hors circuit définitivement en le neutralisant sur un fond de sauce requiem pour l’invité .
Du tout neutre. Au contraire. Du restaurant. A la mode de Caen ; même si personne ne lit plus avec attention – les méfaits de la flash connaissance – il n’y faut que du livre et un pieds de cochon pour le liant gélatineux de sa texture
comment est-on passer des partouzes du Polanski au Heidegger à casquette ? j’ai dû manquer un wagon du prestigieux blog à passou.
Et son successeur au rectorat fut un membre du NSDAP :
« Le journaliste : Comment s’est effectué la transmission de la charge de recteur ? Vous n’avez pas assisté à la cérémonie ?
Heidegger : C’est exact, j’ai refusé d’assister à la cérémonie officielle pour la transmission de la charge à mon successeur.
Le journaliste : Votre successeur était-il un membre engagé du Parti ?
Heidegger : Il était juriste ; le journal du Parti, Der Alemanne, annonça sa nomination de recteur avec ce gros titre : « Le premier recteur national-socialiste de l’université ».
Le premier !
Le portrait (à charge) que Thomas Bernhard, avec sa lucidité coutumière, avait tracé de Heidegger dans « Maîtres anciens » était définitif. Avec un flair incomparable, Bernhard avait tout de suite vu l’arnaque intellectuelle. Grâce à tout ce qu’on a fini par apprendre sur Heidegger, notamment dans les « Carnets noirs », comment ne pas voir en Bernhard une sorte de prophète supérieurement doué ?
» La relation de Heidegger au judaïsme a pu être caractérisée comme l’étrange conjonction d’une indifférence et d’une proximité insue : « l’indifférence résolue dont il fait preuve à l’égard du judaïsme dont il est pourtant si proche », dans la formulation qu’en donnait Stéphane Zagdanski en 1995, qui ajoute que cette indifférence « est en tout
cas la meilleure preuve d’une absence d’antisémitisme chez Heidegger.
C’est probablement cela précisément qu’on ne lui pardonne toujours pas. »
dans « Heidegger et le Judaïsme’ de Pascal David.
je suppose que WGG, vous avez lu ce livre fondamental, avec , en particulier la réflexion autour du « Hausfreund ».. pour ma part, je trouve que c’est sans doute la clé de tout ce dont on parle ici. Mais on sent aussi que c’est lourd, c’est lourd de remonter Heidegger du fond du puits de l’accusation terrible qui pèse sur ses épaules. Et a dernière partie de cette courte citation vaut son pesant de culot et de cacahuètes !!!!!! Justement, c’st cette indifférence fondamentale qui FAIT l’antisémitisme et la Shoah.
Pas trop con, hein, Votre Altesse , pour un islamiste !!!
Mon pauvre Delaporte, vous n’êtes qu’un âne à deux têtes !
Tout le monde sait ici ma profonde admiration pour Th. Bernhard. Mais là, il a écrit une stupidité. Personne n’est pas parfait ! On peut être un grand écrivain par ailleurs, et écrire de très grosses âneries.
Le malheur, c’est qu’il y a toujours un Delaporte, qui pense avec sa bite, qui est là pour les colporter ! C’est ça le plus triste.
Delaporte, vous avez tout dit: escroquerie intellectuelle ! et vive Thomas Bernhard !
Alors , je résulen je suis un islamiste, qui , lui aussi, pense avec sa bite….
remarquez, moi, au moins je pense…
Ach, la kerre ! kross malheua !!!
Pauvre Martin
Pauvre misère..
Martin Herseurdelande…
« Tout le monde sait ici ma profonde admiration pour Th. Bernhard. »
Ce n’est pas une simple « ânerie » qu’a écrite Thomas Bernhard, c’était au contraire une idée à laquelle il tenait. Il y est revenu plusieurs fois, comme sur une chose essentielle. Et dans « Maîtres anciens », le chapitre anti-Heidegger tient au moins un bon tiers ou quart du livre. Pour Bernhard, c’était central ! Et on comprend facilement pourquoi.
Mais Jean-Philippe, tu as tort de le prendre comme ça.
Je n’ai jamais dit que t’étais un imbécile ! Ni même un homme de mauvaise foi, d’ailleurs. De toute façon, tu seras toujours assuré de ma profonde et intime compréhension comme tu n’imagines même pas à quel point je te comprends, comme si j’étais dans ta tête, si prétentieux cela soit-il de parler ainsi. À mes yeux, tu as toutes les circonstances atténuantes et je ne t’en voudrais jamais pour toutes tes erreurs ou maladresse.
Pour moi, il très clair, Jean-Philippe (d’ailleurs, je l’ai écrit ici pas plus tard qu’hier je crois) que Heidegger est très proche de la pensée juive d’un Levinas qui le reconnais comme un très grand penseur pour Sein und Zeit.
Plus d’un rabbin, d’ailleurs, reconnaît en lui un penseur pour ainsi dire juif. Oui, oui, j’en ai entendu plus d’un se réclamer de sa pensée et le citer même dans des commentaires sur la Torah.
Je ne crois pas du tout en revanche qu’il soit indifférent du tout au Judaïsme. Son amour pour Hannah Arendt, la passion qu’il met à soutenir de toutes ses forces cette jeune étudiante juive, Hélène Weiss, qui va jusqu’à faire tout ce qui est en son pouvoir de professeur pour qu’elle passe finalement son doctorat à Bâle, et qui prend même soin de lui rendre visite à Bâle après la guerre, montre qu’il n’est absolument pas indifférent au sort tragique qui a frappé les Juifs et qu’il n’est pas du tout indifférent au sort d’Israël, dirons nous.
C’est plutôt la trop grande proximité de sa pensée ave le Judaïsme, à mon avis, qui lui donne cette méfiance à l’égard du Judaïsme. Enfin, moi, je vois ça comme ça.
Ça montre simplement que Kafka avait senti le vent de l’Histoire et que les calomniateurs de Heidegger ont fait un excellent boulot !
Belle image de l’humanité que de s’en réclamer ! Tu peux être fier de toi, Delaporte. Et puis Th. Bernhard aussi, tiens !
L’enfer est pavé de bonnes intentions, hélas !
et puis il y a la rencontre avec Chestov et Scheler, tous deux penseurs juifs…Qu’en penses-tu?
« Tu peux être fier de toi, Delaporte. »
Il est vrai qu’avec vos idées aberrantes vous nous entraînez à tirer sur une ambulance !
…De toute façon, tu seras toujours assuré de ma profonde et intime compréhension comme tu n’imagines même pas à quel point je te comprends, comme si j’étais dans ta tête, si prétentieux cela soit-il de parler ainsi. À mes yeux, tu as toutes les circonstances atténuantes et je ne t’en voudrais jamais pour toutes tes erreurs ou maladresse….
Allons, allons, pas la peine de vous abaisser à tourmenter votre copain sans raison ; en tout état de cause, vous mesurez bien plus qu’un mètre cinquante-quatre
From the album Little Criminals:
https://www.youtube.com/watch?v=QGLOqEJfis8
berguenzinc dit: 20 août 2016 à 23 h 10 min
Je t’avouerai ma complète incompétence en ce domaine ! Pas lu.
Si, Scheler, L’homme du ressentiment, que j’ai dans ma bibli. Mais j’ai pas d’avis là-dessus.
Indeed Phil à 22h32, Simon L. et sa fenomenologie de l’experience « je me mets dans la peau d’un gourou pour nymphette’ est déjà aux oubliettes.
À propos du livre d’Emma Cline signale sur ce fil de commentaires, j’ai lu cela :
It is a style supremely adept at plunging us into the helter-skelter world of 1969, but less so at justifying our belated presence, as contemporary readers, in that world
On pourrait retourner la même question à Simon.
Pourquoi sur un tel sujet choisir de fetichiser le scabreux, ne pas permettre au lecteur un droit d’analyse,et le concduire, comme un manipulateur d’émotions à rechercher des images gore sur le net, comme indiqué dans le billet ?
Bien sûr je pense à cela,avec le souvenir de mes premieres et inoubliables lunettes vuarnet…
Il y a un spot à Los Angeles, il me semble qu’il y a là des nostalgiques de « la famille ». Ce spot s’appelle Venice.
Ce qu’il faut comprendre, c’est que Heidegger, comme penseur, est un homme désespéré.
Parce qu’il a une conscience extrêmement vive au point d’en être une espèce d’incarnation vivante, que tout ce que l’Occident s’est efforcé de penser et de mettre en ordre depuis Platon, s’est littéralement effondré et que c’est la fin du savoir comme Totalité comme le croyait encore Kant, et que la métaphysique est définitivement morte, sans qu’une nouvelle pensée se lève à l’horizon pour donner à l’Homme sa place.
C’est tragique. Il en a une conscience très grande. Or, personne ou presque ne comprend ça chez Heidegger. Mais ça ressort avec une évidence frappante, si on sait lire entre les lignes, dans son entretien de 1966.
…tout ce que l’Occident s’est efforcé de penser et de mettre en ordre depuis Platon, s’est littéralement effondré et que c’est la fin du savoir comme Totalité…
Bien sûr ; voyons. Même The Littel Killers, les bien nommés, ne le nient pas ; ce n’est pas très responsable de leur part mais c’est ainsi.
Je vous souhaite une rentrée aussi paisible qu’à l’habitude; il paraît qu’Homère est cette année au programme dès les sixièmes … Et à ce rythme pourquoi ne pas se faire Clausewitz dès la cinquième ? Aussitôt appris, plus tôt oublié
[ Dans l’attente, je vais me mettre à la basse … https://www.youtube.com/watch?v=PtuCKy2vu_A ]
Delaporte dit: 20 août 2016 à 23 h 03 min
Pour Bernhard, c’était central ! Et on comprend facilement pourquoi.
Non.
Pourquoi était-ce central ?
Phil dit: 20 août 2016 à 22 h 32 min
comment est-on passer des partouzes du Polanski au Heidegger à casquette ? j’ai dû manquer un wagon du prestigieux blog à passou.
–
Laissez-nous tranquille, Phil. Si vous n’êtes pas content on ne vous retient pas.
Je ne suis pas trop pour lire entre les lignes. Parce que des lignes à la boule de cristal, il n’y a qu’un pas.
Comment est-on passé à Heidegger;
Parce que juif, Polanski, ghetto de Varsovie, antisémitisme, et hop, Heiddeger. C’est venu comme ça. Tout naturellement. En suivant la pente normale du blog.
Pourquoi était-ce central ?
–
si quelqu’un se risquait à vous le demander rose, vous n’auriez qu’à lui répondre que ça ne le regarde aucunement.
Déjà il faudrait savoir qui est ce…Heidegger ?
Tous ces allemands commencent à me courir sur le haricot, je vous le dis sans détour ni retenue.
Il y a un gros ballet d’hélicoptère ce soir au dessus de Paris parce qu’un vaisseau extraterrestre est en ce moment-même en stationnaire au-dessus de la passerelle des Arts.
Images sensationnelles sur CNN.
hurk ! hurk ! je suis sûr que deux ou trois sont déjà allés voir…
Légère critique cinématographique, à la Giovanni sant Angelo que personne n’y pige que couic :
de John Huston
d’abord le titre Heaven knows, Mr Allison devenu dieu seul le sait.
Bof : heaven le paradis/les cieux, Mr Allison central. Supprimé dans la traduction.
Deborah Kerr est rousse franchement, pas du tout blonde vénitienne.
Marin’s, vaillants, japonais cruels, tous les poncifs guerriers. La patrie, les drapeaux.
L’homme un homme.
La femme forcément fragile. Du caractère, mais fragile.
Deux déceptions : ce n’est pas elle qui a eu l’idée d’aller désarmer les canons en enlevant la culasse.
Dans le film traduit, mieux sont les VO, crénom de nom, au moment où elle dit « dieu seul le sait » (faudrait vérifier la version originale) le film se coupe pour une page de pub : le procédé est vicieux (souligné trois fois).
J’aime bien.
J’ai bien aimé la demande en mariage (hier soir ai hurlé de rire en voyant la fille russe qui est allée se marier à Lourdes sans son fiancé volage, on rit comme on peut, je sais le misérable).
Sans plus.
Je trouve qu’elle aurait pu se défroquer.
Et que lui aurait pu cesser le saké ; cela aurait pu lui éviter ses fièvres puerpérales à elle (nota bene : n’aie pas peur, je ne te ferai pas de mal et mon cul c’est du poulet, me suis-je pensé).
C’eût été un autre film, gnan-gnan. Rose. Ils auraient eu quatre enfants, auraient été heureux. La mère n’aurait pas été éventrée en fin de grossesse par des dingos soumis aux hallucinogènes. On n’aurait pas publié un arrêté d’enlèvement pour le papa qui en avait ras le bol de ne pas pouvoir pêcher avec son fils. Il aurait dû partir à Vancouver.
Brefle, bon moment passé.
>D.
personne au grand jamais ne me posera jamais ce type de question ; et sur celui qui écrit » Et on comprend facilement pourquoi. », il exclut nombre de gens parce que non, on ne comprend pas facilement pourquoi.
A chaque fois c’est un projet d’importance d’avoir à comprendre pourquoi.
Qu’il assume le dit D.
saluto
« Dans la mesure où les intellectuels ont une responsabilité plus grande que les autres puisqu’ils orientent l’opinion publique. » (Wiwi)
Kolossal erreur ! Ce sont les journalistes télévisuels, les média TV, qui orientent l’opinion, laquelle n’a que foultre des « intellectuels » depuis quelques décennies !
Les « intellectuels » français, ils applaudissaient Mao et ses 50 millions de morts, Pol Pot et ses camps, Stalin et ses crimes …
Comme faire confiance aux « intellectuels » ?
« Le malheur, c’est qu’il y a toujours un Delaporte, qui pense avec sa bite… » (Wiwi)
J’envie le camarade Delaporte : une bite qui pense ! Ma mentule, elle, ne pense pas. Jamais. C’est l’action qui l’enchante. La promenade en foret …
« Je ne suis pas socialiste » (Macron)
Allons donc ! Il fait le contraire de ses promesses ! A la François Hollande ! Si c’est pas être socialiste ça : promettre une chose et faire son contraire ….
Promenade en forêt
Le vit dans les bois
Bonne journée à tous
Je ne lirais pas ce livre, à presque 50 ans des faits ce serait aussi ridicule que de l’avoir écrit.
Cela dit, (avis aux navigants) si Terry Melcher, qui était la victime désignée, n’est pas cité (aussi que la vraie raison de CM), inutile de l’acheter.
@rose
Le blond vénitien n’est qu’un nuance du rouge. C’est une couleur que l’on ne trouve pas fréquemment – afin de l’obtenir les Vénitiennes de la Renaissance étalaient un mélange de safran et citron aux cheveux et les exposaient au soleil.
Cela dit, les post de Giovanni sant Angelo sont on ne peut plus transparents…
hurk ! hurk ! je suis sûr que deux ou trois sont déjà allés voir…
i want to believe
Je ne comprends pas, pourquoi donner tant d’importance à ce banal « critique de la philosophie » qui fut Heidegger?
Ma mentule, elle, ne pense pas. Jamais
elle pense pour toi sinon tu l’aurais soulbras..refléchis un peu
par exempe dédé..rénateau il a un poster de charles manson dans sa chambe..pour mette en confiance les gonzesses..toudsuite elle sont affranchies..c’est gag hancuff et paddle..si qu’elles veulent pas c’est des ptite bourges pas libérées..des salopes gauchiss comme papa..toi dédé t’as jean paul 2..la gonzesses elle se dit..mon dieu qu’est ce que jvais devoir faire
Je ne comprends pas, pourquoi donner tant d’importance à ce banal « critique de la philosophie » qui fut Heidegger?
staline était une brêle litler un raté et dans 2000 ans hon palra hencore d’eux comme heidgger..ce monde est une péteaudière gauchiss rénateau..la preuve c’est qula mort est de droite..de l’hordre bordel de dieu!
moi j’ai goering en grand veneur du reich en 2m sur 3..et toudsuite elles sourient..détendues..henfin un mec normal quelles pensent
comment est-on passer des partouzes du Polanski au Heidegger à casquette ? j’ai dû manquer un wagon du prestigieux blog à passou
trop bien
Pour moi, il très clair, Jean-Philippe (d’ailleurs, je l’ai écrit ici pas plus tard qu’hier je crois) que Heidegger est très proche de la pensée juive d’un Levinas qui le reconnais comme un très grand penseur pour Sein und Zeit
faut sauver der schweinhund soldaten heidegger sinon le mossad il est dans la chaïzeu..rat line nach jéruzalème jean phi..toi comprende?
Et puis Heidegger fut une grosse Saloppe ! Point
t’es lgenre a chter le pti mongolien havec l’eau dson bain..t’es hun nazi épicétou
Ah! la doxa!
Ainsi Magda Goebbels était fille d’un riche juif?!
« elle pense pour toi sinon tu l’aurais soulbras..refléchis un peu » (bouguereau)
Mon cervelet, y réfléchit pas : l’effet retardateur du SCAPA quotidien.
Sur le fil d’actualités d’Orange.fr, on peut lire ce matin :
« Mis en examen et écroué, l’auteur d’une agression au couteau, commise par un déséquilibré récidiviste contre un sexagénaire juif, vendredi dans la rue à Strasbourg, sera poursuivi pour tentative de meurtre »
C’est comme la victime : il paraît qu’elle aurait été agressée à son insu de son plein gré.
Charles Mason à l’époque
Je ne me rappelais pas que James Mason avait cette tête-là.
Comme tous les dimanches, Madame Verniglia nous informe de la situation au Camp à Nella : « Vous avez tous vu la sculpture parodique de Donald Trump qui fait rire le monde entier… c’est que le sculpteur s’est inspiré de la physionomie du JC , trait pour trait, ventre pour ventre, quéquette pour mentule, les gens rigolent »
Rose, il faut se replacer dans le contexte de 1957. La guerre du Pacifique, d’une violence inouïe, on l’oublie un peu en Europe, était encore très présente dans la mémoire américaine.
Le film (Dieu seul le sait) évite deux écueils. Celui de l’eau de rose: la nonne renonce à ses voeux définitifs et ils tombent dans les bras l’un de l’autre au moment du débarquement des troupes US…ou celui du gore, dans lequel serait évidemment tombé un film réalisé 20 ou 30 ans plus tard: Mitchum la viole sauvagement après avoir ingéré le saké laissé par les japonais…C’eut été un film « dérangeant » comme dirait Passou (ah quelle merveille!).
Les deux acteurs sont très bons. Je ne m’y attendais pas. Mitchum est beaucoup plus fin et nuancé que prévu; Deborah Kerr très crédible.
La fin reste ouverte, tout est encore possible…un peu comme dans la fiction japonaise qui déteste conclure franchement et imposer un clôture au récit.
Oui, John Huston est vraiment un grand.
…. TGR de WL ! Tu causes sans savoir. Une statue représentative de la conscience philosophico-mentulaire de l’Institut Bartabacs, cad son Président, serait immédiatement surnommée : Le Tripode Lecteur … on est sur un blog littéraire, jarnidieu !
ça confirme ce que pense de toi Annelise, JC, t’es rien qu’un gros porc, comme l’autre Trump
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